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Historique

La 26ème section d'aérostiers :

Du 28 février au 10 mars, les personnels appartiennent à la 26ème section d'aérostiers, qui travaille au bénéfice des 71ème et 128ème divisions d'infanterie. Cette section est cantonnée dans le village de Brouville, au nord de Baccarat (Meurthe-et-Moselle), à une quinzaine de kilomètres du front adverse qui passe au sud de Blamont.

Jusqu'au 5 mars 1916, la 26ème section d'aérostiers cantonne dans le village de Brouville (repère 26) et déploie son ballon au Sud du village et à l'Est du village de Gélacourt (repère B) - La flèche indique la direction vers le front ennemi qui est à l'époque au Sud de Blamont et au Nord de Badonviller - Carte IGN d'après dessin d'époque extrait du JMO de la 72ème compagnie d'aérostiers de campagne.

Le 5 mars, la 26ème section fait mouvement et s'installe dans le village de Neufmaisons. Elle déploie le ballon n° H 548 à l'est du village qui est maintenant à 9 km des lignes allemandes qui passent au nord de Badonviller.

Pendant cette période, les deux observateurs titulaires, l'Asp Desaché et le MdL Etienne totalisent 34h20 de vol en observation et réglages d'artillerie tandis que les deux élèves observateurs, le Ltt Dorange et MdL Bonnaire réalisent, de leur côté, 29h53 de vol. Les réglages d'artillerie l'ont été au bénéfice de batteries de 75 qui ont tiré sur des objectifs sur Montigny, Halloville, Badonviller.

Le 5 mars 1916, la 26ème section d'aérostiers déménage et s'installe dans le village de Neufmaisons (repère 26) et déploie son ballon à l'est du village (repère B) - La flèche indique la direction vers le front ennemi qui est à l'époque au sud de Blamont et au nord de Badonviller - Carte IGN d'après dessin d'époque extrait du JMO de la 72ème compagnie d'aérostiers de campagne.

Création de la 72ème compagnie d'aérostiers de campagne :

Le 11 mars 1916, la 72ème compagnie d'aérostiers de campagne est officiellement constituée et placée sous le commandement du Ltt Joseph Caillot.

A cette date, les personnels affectés à la 72ème compagnie se décomposent comme tels : Ltt Joseph Caillot, commandant de compagnie - Slt Caspary - Adc Drevon - Adj Paul Yvetot - Asp Desaché - huit sergents ou maréchal des logis - deux maitres ouvriers - onze brigadiers ou caporaux - 122 soldats.

Le même jour, pour les premiers réglages en tant que 72ème compagnie d'aérostiers, les MdL Etienne et l'Asp Desaché dirigent le feu des 25ème et 42ème batterie de 75 qui tirent sur les batteries adverses déployées aux alentours de Montigny. Le lendemain, les MdL Bonnaire et Etienne font de même sur la sortie ouest d'Halloville (12 km) et sur les intersections entre Montigny et Barbas et Harbohey et Barbas (14 km). Les observateurs réalisent un total de 21h17 d'ascension.

Canon de campagne de 75 mm modèle 1897 - Cette pièce était le plus moderne du monde à sa sortie - Portée maximale 8500 mètres - Tire des obus à balles modèle 1897, explosifs modèle 1900 et spéciaux (à gaz) - Pointage -11° à + 20° - Poids en batterie 1140 kg - Transport par 6 chevaux - Cadence de tir 15 à 18 coups / minute - Carte postale d'époque.

Le 14 mars, le MdL Saint-Etienne dirige six tirs réglés des 25ème, 42ème, 26ème , 23ème batteries de 75 sur une batterie de 77, les tranchées du bois Banal, sur le rue principale d'Harbouey et sur la partie nord-ouest de Barlas. Soixante-et-onze obus percutants et fusants sont tirés sur les objectifs désignés. Pendant l'après-midi, il est remplacé par l'Asp Desaché qui régle le tir d'une batterie de 120 sur Frémonville, une de 95 tirant à l'obus percutant sur les tranchées à l'Est du bois Banal et finalement au profit d'une batterie de 120 Long.

Du 15 au 30 mars 1916, les deux observateurs réalisent 99h35 d'ascension avec 50h54 pour l'Asp Desaché et 48h41 pour le MdL Saint-Etienne. Dans son rapport bimensuel, le commandant de la compagnie déplore la présence d'un grand nombre de batteries adverses qui nécessiterait le déploiement d'un second ballon.

Carte détaillant la zone d'action de la 72ème compagnie d'aérostiers de mars à juillet 1916 - Les hommes sont logés dans le village de Brouville (repère 72) avec l'installation d'un campement et d'un point d'ascension (repère B) au nord du bois de la Grande Voivre - Le ballon est alors à une distance comprise entre 7 km (Badonviller), 12 km (Halloville) - Carte d'état-major type 1866 mis en ligne par le site Géoportail.

Le 15 mars, profitant d'une bonne visibilité, l'Asp Desaché contrôle et corrige le tir de la 25ème batterie de 75 sur un boqueteau à l'Est du Clair Bois et sur le pont de Domévre. Beaucoup des vingt-deux obus tombent directement sur les objectifs. Le MdL Saint-Etienne prend la suite et régle le tir de 80 obus tirés par des batteries de 75, ainsi que le tir de la 42ème batterie sur le boqueteau au Nord-Est du Clair Bois et sur l'interception des routes Barbas - Harbouey - Montigny - Barbas. Il poursuit par la direction des tirs de la 25ème batterie sur le Clair bois et sur Harbouey et termine par le réglage de deux salves de 34 et 21 coups sur le même secteur. Le lendemain, le MdL St-Etienne régle le tir à obus fusants sur la Bergerie ainsi que sur les tranchées de Reillon. Les batteries de 75 et 155 long tirent sur les maison au Sud de Montigny et sur les troupes observées sur la route de Montigny à Vilvancourt.

Canon de campagne allemand Krupp de 77 mm modèle 1896 - Portée maximale 8400 mètres - Cadence de tir 8 à 10 coups / minute - Poids selon version entre 919 kg et 1020 kg - Photo fond Valois de la BDIC du musée de l'Armée aux Invalides.

Le 17, l'Asp Desaché assure successivement le contrôle de la 24ème batterie de 75. Il voit l'explosion des obus fusants mais pas celle des percutants qui tombent dans le bois. Un groupe de voitures, qui entrent dans Harbouey, est pris à partie par les 75 de la 25ème batterie. Puis le tir de 16 obus sur le hameau d'Ancerville. Le MdL Saint-Etienne prend la suite dans la nacelle et régle successivement les tirs de 95 sur deux canons de 150 installées dans le bois de Railleux (18 obus), la route Barbas-Ancerville (12 obus), sur 4 pièces de 77 avec 22 obus de réglage, suivis d'un tir d'efficacité de 64 coups qui détruit totalement l'objectif.
Le 18, le MdL Saint-Etienne régle le tir d'une batterie de 95 sur une pièce de 77 installée dans les tranchées de Blémerey. 21 obus sont tirés en deux salves. L'Asp Desaché succède à son camarade en effectuant cinq réglages sur des batteries signalées, sur la corne Est du bois Lecomte et sur l'Est de Blémerey. Les tirs sont effectués par des 75 ou de 95, à l'exception d'un tir de 7 obus fusants en direction de la gare de Blamont qui est effectué par la 33ème batterie de 120 Long.
Le 19, l'Asp Desaché effectue six réglages de batteries de 75 et 95 sur un carrefour de routes, sur la partie Sud de Verdenal, sur une batterie de 3 canons de 77 à l'Est de Blémerey, sur Harbouey, l'intersection des routes Montigny - Barbas - Halloville - Barbas et finalement sur le bois de Vilvaucourt

En avril, les deux mêmes observateurs réalisent un total de 115h50 de vol tout en réalisant 41 réglages de batteries d'artillerie.

Le ballon part à la dérive :

Le 5 mai 1916, le MdL Louis Saint-Etienne a été légèrement blessé quand le ballon de la compagnie est victime d'un fort coup de vent qui provoque la rupture du câble de retenue et son départ à la dérive. Heureusement, le ballon ne part pas chez l'ennemi et l'observateur pourra reprendre sa place au sein de la compagnie. Il faudra attendre le 13 mai pour que la compagnie ne retrouve son ballon mais les vols ne reprendront pas avant le 30 mai. Pendant le mois de mai, Desaché et St-Etienne totalisent 54h16 de vol pour 27 réglages de batteries.

Du 30 mai au 13 juin, la météo mélant pluie, brume, grains et vent violent avec bourrasques enpêche toute ascension jusqu'au 13 juin. Finalement pour le mois de juin, Désaché et St-Etienne réalisent 64h11 de vol pour seulement trois réglages d'artillerie. Les deux élèves observateurs, le Cal Mazière et le Sol Gelot complétent le tableau des heures de vol en réalisant 36h40. Le Ltt Caillot, commandant de la compagnie, a eu l'occasion d'effectuer un réglage sur une batterie de 77 localisée entre deux bois, le 25 juin.

En juillet, les observations sont rares en raison d'une visibilité mauvaise ou nulle en raison d'une brume persistante. Seulement trois ascensions sont réalisées pour battre des batteries de 77 et 150. Les différents observateurs et élèves observateurs ont inscrit les heures suivants sur leurs carnets de vol : Adj St-Etienne 40h38, Asp Desaché 24h14, Slt Rasquier 10h55, Cal Mazière (élève obs) 10h34 et Sol Gelot (élève obs) 10h29.

Déménagement pour Manoncourt :

Le 28 juillet, la compagnie déménage de la région de Neufmaisons pour s'installer, après une escale à Toul, à Manoncourt-en-Woëvre (Meurthe-et-Moselle) où elle est mise au service de la 131ème division d'infanterie. Elle restera sur place jusqu'au 13 août 1916. Du 1er au 15 août, dix ascensions sont réalisées avec des montées entre 400 et 1250 mètres mais échouent toutes en raison d'une visibilité médiocre voire nulle sur le secteur.

Installation à Tremblecourt :

Du 14 août au 30 septembre, la compagnie s'installe à Tremblecourt (Meurthe-et-Moselle) mais reste au service de la 131ème division d'infanterie. Le 18 août , le ballon participe à une exercice de liaison avec l'infanterie, avec le Slt Desaché et l'Adj Saint-Etienne aux commandes. Il faudra attendre le 24 pour que l'Adj Saint-Etienne ne parvienne à réaliser un réglage au profit d'une batterie de 120. Le lendemain, le Slt Rasquier régle le tir de deux batteries de 90 et 155 contre une batterie de 210 dans les environs de La Hazelle. Plusieurs des 24 obus encadrent le but et plusieurs font but. Le 29 août, les conditions météorologiques redeviennent clémentes pour les observateurs aérostiers. Le Slt Desaché régle les tirs d'une batterie de 95 qui tire 18 obus sur la ferme de la Grizières, puis 30 obus sur des points signalés.

Le 28 juillet, la compagnie s'installe à Manoncourt-en-Woëvre (Meurthe-et-Moselle) où elle est mise au service de la 131ème division d'infanterie, puis le 14 août, à Tremblecourt (Meurthe-et-Moselle) toujours au service de la même grande unité - Le repère "72" marque le cantonnement et le "B" la position d'ascension du ballon de la compagnie - La ligne rouge marque le front à cette époque - Carte d'état-major type 1866 mis en ligne par le site Géoportail.

Canon de 120 L modèle 1878 de Bange - Portée maximale 12.400 mètres - Tirait des obus à mitraille modèle 1887, des obus en fonte à balles modèle 1880-1915, des obus explosif en fonte modèle 1878-1914, des obus explosif allongé en acier modèle 1914, des obus FA modèle 1915, des obus incendaires - Poids en batterie de 2700 à 3500 kg - Pointage de - 17° à + 30° - Transport par 6 chevaux - Cadence de tir 1 coup par minute - Photo fond Valois de la BDIC du musée de l'Armée aux Invalides.

Le 2 septembre, en ascension à 1100 mètres d'altitude, l'Adj Saint-Etienne régle les 21 obus de 75 sur un point signalé. Après plusieurs jours sans vol, le Slt Desaché régle de tir d'une batterie de 95 qui tire 12 obus percutants, dont trois tombent en plein but, sur une batterie adverse qui bombardait les tranchées françaises. Le 17, le Slt Rasquier, ne voulant pas rester en reste, régle d'abord le tir d'une batterie de 95 avec 16 coups tirés en percutants, puis 6 salves de 4 coups pour finir par 8 obus tirés en percutants sur un objectif dissimulé dans le vallon des 4 Vaulx. Les tirs sont interrompus par la visibilité qui devient alléatoire (18h30).

Le 24 septembre, nouvelle mission pour le Slt Rasquier qui régle les tirs d'une batterie de 95 qui tire 50 obus sur les tranchées en avant de Régneville et sur le vallon des 4 Vaulx. Tous les projectiles tirés étaient des obus percutants dont beaucoup tombent au but. Le lendemain, l'officier renouvèle son réglage au profil d'une batterie de 95 qui envoie 20 obus sur les tranchées Ouest de Régneville.

Du 1er au 30 octobre, le travail du ballon est considérablement géné par la pluie, le vent et une brume persistante. Aucune ascension ne permet une observation ou un réglage d'artillerie.

Canon de 95 mm modèle 1888 de Lahitolle sur affut de campagne - Portée 9800 mètres - Tirait des obus à mitraille modèle 1886, des obus explosifs en font modèle 1875-1914, des obus explosif allongé en acier modèle 1914, des obus explosifs en acier modèle 1915 B, des obus FA modèle 1915 - Pointage - 10° à 40° selon l'affut - Poids en batterie 1400 à 1850 kg selon l'affut - Traction par 6 chevaux - Cadence de tir 1 coup par minute - Photo fond Valois de la BDIC du musée de l'Armée aux Invalides.

Le ravin de Caix :

Le 18 décembre 1916, la 72ème compagnie quitte la Meurthe-et-Moselle, après un embarquement en gare de Toul , pour arriver à Moreuil (Somme), dès le lendemain. Le 20 décembre, la compagnie s'installe dans le ravin de Caix et travaillera au bénéfice du 4ème corps d'armée affecté à cette époque à la 10ème armée, jusqu'au 25 janvier 1917.

Zone d'action du ballon de la 72ème compagnie d'aérostiers en janvier 1917, à partir du terrain de Caix - La compagnie est restée stationnée sur place du 20 décembre 1916 au 20 mars 1917 - La ligne de front est marquée en rouge, les allemands sont à droite et les français à gauche - Dessin d'après le compte-rendu bimestriel de la 72ème compagnie d'aérostiers.

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Canon de 155 L modèle 1877 de Bange - Portée maximale 12.700 mètres - Tirait des obus à mitraille modèle 1887, des obus en acier à balles modèle 1879-1915, des obus explosifs en fonte modèle 1977, des obus explosifs allongés en acier modèle 1914, des obus FA modèle 1915, des obus spéciaux (à gaz) - Pointage - 10 ° à + 28 ° - Poids en batterie 5700 kg à 6500 kg - Transport par 10 chevaux - Cadence de tir 1 coup / minute - Photo fond Valois de la BDIC du musée de l'Armée aux Invalides.

Du 1er au 15 janvier 1917, le travail du ballon n'est pratiquement pas possible en raison d'une mauvaise visibilité et d'un vent violent. Seul le MdL Brutus réalise plusieurs réglages de tir d'artillerie dans la journée du 7 janvier. Par une mauvaise visibilité, le ballon monte à 1200 mètres et l'observateur régle les tirs sur la voie ferrée au sud de Lihons et sur l'est de Méharicourt. Du 15 au 31 janvier, la météo n'est guère plus favorable aux aérostiers. Seule une ascension à 800 mètres est réalisée par l'Adj St-Etienne qui signale une batterie de 105 ou de 150 allemande.

Affectée au 14ème corps d'armée :

Le 25 janvier 1917, la 72ème compagnie passe à l'aéronautique du 14ème corps d'armée qui est sous le commandement de la 3ème armée. La météo qui régne en février ne sera guère plus favorable. Les ascensions du ballon ne sont pas possible. Le 9 février, par un vent violent, un avion allemand lance une bombe sur le ballon qui est endommagé et dégonflé.

Affectée au 2ème corps d'armée colonial :

La 72ème compagnie déménage une nouvelle fois et passe sous le commandement du 2ème corps d'armée colonial (6ème armée), le 19 février 1917. Elle installe ses matériels dans le ravin de Serval, le 20 mars 1917. Il faudra attendre le 6 avril pour voir une nouvelle ascension depuis l'attaque et l'endommagement du ballon par l'aviation allemande.

Le 6 avril, la compagnie met en observation le ballon 20 par une visibilité très bonne, une fois n'est pas coutume. L'Adj St-Etienne repère une batterie contre-avions de deux pièces de 77 en position à la sortie est de Neuville et huit batteries d'artillerie diverses.

Les observateurs très sollicités :

Le 8 avril sera une journée particulièrement chargée en réglages d'artillerie de tous genres, ceci après une très longue période de semi-activité. De 12h40 à 20h30, les Slt Desaché et Adj St-Etienne, en équipage, réglent respectivement la 14ème batterie de 155 qui tire 18 coups sur la tranchée du Hamac, la 24ème batterie de 75 qui tire 40 obus sur la batterie 75-26, la 14ème batterie de 155 qui tire 80 obus sur la batterie 74-45, la 46ème batterie de 270 qui tire 53 obus sur la batterie 65-26. Les tirs sont interrompus pendant un 1/4 heure au cours du bombardement, par l'artillerie de tranchée allemande, de la 46ème batterie. La journée se termine par le réglage de la 33ème batterie de 155 qui tire 12 obus sur la batterie 75-47. Les tirs sont interrompus par la brume.

> Limite étude compte-rendus 72ème compagnie d'aérostiers.

Le 20 mars 1917, la compagnie s'installe dans le ravin de Serval (Aisne) pour opérer sur le Chemin des Dames au profil du 2ème corps d'armée colonial intégré à la 6ème armée, depuis le 19 février 1917 - A partir de ce point d'ascension, ses observateurs vont régler un grand nombre de batteries de 75, 155 court et 270 - Carte d'état-major type 1866 mis en ligne par le site Géoportail.

Le 20 juin 1917, la compagnie s'installe à la Paturelle sur le territoire de la commune d'Oeuilly (Aisne) pour opérer sur le Chemin des Dames au profil du 2ème corps d'armée colonial.

Le 20 juin 1917, la compagnie s'installe à la Paturelle sur le territoire de la commune d'Oeuilly (Aisne) pour opérer sur le Chemin des Dames au profil du 2ème corps d'armée colonial - Le point "72" marque le cantonnement de la compagnie et le "B" le point d'ascension du ballon - Les points rouges marquent les principaux objectifs traités par les observateurs - Carte d'état-major type 1866 mis en ligne par le site Géoportail.

Eglise du village de Cerny-en-Laonnois qui a fait l'objet de nombreux tirs de l'artillerie française en avril et mai 1917 - Carte postale d'époque.

Du 20 au 30 juin 1917, les observateurs de la 72ème compagnie ont opéré à partir du site de la Paturelle sur le territoire de la commune d'Oeuilly (Aisne) - Le point "72" marque le cantonnement de la compagnie et le "B" le point d'ascension du ballon - Les points rouges marquent les principaux objectifs traités par les observateurs et la ligne de front - Carte d'état-major type 1866 mis en ligne par le site Géoportail.

Travail sur le front belge :

Le 30 juin 1917, la 72ème compagnie d'aérostiers quitte l'Aisne et s'installe à Linde sur le front belge.

Zone de travail du ballon de la 72ème compagnie d'aérostiers en septembre 1917, à partir du terrain de Linde - La compagnie est restée stationnée sur place du 30 juin au 5 octobre 1917 - La ligne de front est marquée en rouge, les Allemands sont en haut à droite et les français, belges et britanniques à gauche - Le repère "B" marque le point d'ascension du ballon et les "72", le campement et le cantonnement - Dessin d'après le compte-rendu bimestriel de la 72ème compagnie d'aérostiers.

La 72ème compagnie d'aérostiers s'installe dans les environs de Westvleteren (Belgique), le 5 octobre et restera sur place jusqu'au 3 novembre 1917. A cette date, l'unité déplace son ballon et ses matériels à Ostvleteren (Belgique) et opérera sur place jusqu'au 16 novembre 1917.

Zone de travail du ballon de la 72ème compagnie d'aérostiers en octobre 1917, à partir du terrain de Westvleteren - La compagnie est restée stationnée sur place du 5 octobre au 3 novembre 1917 - La ligne de front est marquée en rouge, les Allemands sont en haut à droite et les français, belges et britanniques à gauche - Le repère "B" marque le point d'ascension du ballon et le"72", le cantonnement - Dessin d'après le compte-rendu bimestriel de la 72ème compagnie d'aérostiers.

Retour dans la Marne :

Le 16 novembre 1917, le 72ème compagnie d'aérostiers quitte la Belgique et fait mouvement vers la Marne et s'installe à Condé-Notre-Dame.

Le 22 décembre 1917, nouveau déplacement sur le Camp 1 de Somme-Suippes (Marne)

Le 29 janvier 1918, le 72ème compagnie d'aérostiers s'installe sur le territoire de la ferme de Baconnes (Marne).

Le 28 février, l'unité d'aérostation s'installe au camp n° 2 Pyramide à Mourmelon (Marne).

Le 31 mars, le 72ème compagnie d'aérostiers s'installe sur le territoire de la ferme de Baconnes, très exactement au careffour de Baconnes à Mourmelon-le-Petit (Marne).

Le 13 juillet 1918, la 72ème compagnie s'installe au camp des aérostiers, à proximité du bois triangulaire, route de Livry au Mont de Billy (Marne).

Le 4 octobre 1918, la compagnie regagne le camp n° 2 Pyramide à Mourmelon (Marne) qu'elle avait quitté le 31 mars. Le 5, elle s'installe sur le cote 179 au Mont sans Nom (Marne), puis le 6 sur le Téton (Marne).

Remontée vers les Ardennes :

Les changements de zones d'ascensions continuent à un rythme soutenu avec un déplacement sur le territoire de la ferme Ste-Genevièvre (Marne), le 11 octobre. Le lendemain, le ballon travaille sur un secteur à 2 km au nord de la Neuville-en-Tourne-à-Fuy (Ardennes). Du 13 au 20 octobre, il travaille à 2 km de Junéville (Ardennes). Le 20, le ballon travaille à 10,5 km au sud de Menil-Lépinois (Ardennes). Du 27 octobre au 8 novembre, la 72ème compagnie et son ballon travaille dans les environs de Rethel (Ardennes). Le 9, nouveau changement avec installation à la ferme de Remicourt, à 2 km au nord de Rethel (Ardennes). Les 10, 12, 13 et 15 novembre, elle s'installe respectivement à Faissault, Jandun, Warnécourt, Prix-les-Mézières (à l'est de Charleville-Mézières), toutes situées dans le département des ardennes.

Fin des hostilités :

Le 11 novembre 1918, date de la fin des hostilités avec l'Allemagne, la 72ème compagnie d'aérostiers comptait dans ses rangs 6 officiers, 14 caporaux et 151 hommes du rang.

Le 9 décembre, la 72ème compagnie effectue son ultime mouvement et s'installe près du château de la Grange aux bois au nord-est de Warcq (Ardennes).

Dissolution de la compagnie :

Le 7 mars 1919, la 72ème compagnie d'aérostiers est dissoute. A la date de sa dissolution, elle comptait encore cinq officiers, cinq sous-officiers, 29 caporaux et soldats.

 

 

Carte des différents stationnements

Numéros des départements français

Périodes de stationnements

Commandants de compagnie

Appellations

Rattachements

Matériels utilisés

Morts et blessés

 

Total des pertes

Recensement en cours

 

 

Citations et décorations collectives

L’aérostation du front des Flandres, comprenant les 33ème, 37ème, 49ème, 72ème, 81ème et 93ème compagnies, a été citée à l’ordre de l’aéronautique de la 1ère armée, en date du 9 octobre 1917 : "A rendu, sous la direction du capitaine Macherat, les plus grands services au cours de l’offensive des Flandres de 1917, en assurant et en effectuant toutes les missions qui lui furent confiées, malgré les attaques par avions et les tirs de l’artillerie ennemie."

 

Les hommes

Slt Maurice Chinot posant avec son épouse, à l'occasion de leur mariage en 1919 - Remarquez l'insigne d'observateur n° B 359 en ballon ainsi qu'un chevron marque d'une blessure - Photo Maurice Chinot transmise par François Crozet, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Slt Maurice Chinot posant avec son épouse, à l'occasion de leur mariage en 1919 - Remarquez sa croix de guerre avec trois étoiles marques de ses deux citations à l'ordre du corps d'armée et d'une à l'ordre de la division ainsi que ses cinq chevrons de présence au front (le premier pour 1 an et demi et les suivants tous les six mois) - Photo Maurice Chinot transmise par François Crozet, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Slt Maurice Julien Eugène Chinot - Né le 13 janvier 1895 à Dunkerque (Nord) - Fils de Julien Adolphe Alphonse Chinot (employé de commerce puis employé à la compagnie des bateaux à vapeur du Nord) et d'Eugènie Rosalie Ceite - A remporté un premier prix de lecture pendant son enseignement secondaire à l'occasion d'un concours de lecture expressive à Dunkerque en 1912 - Titulaire de deux bacs - Etudiant aux Beaux-Arts avant guerre - Classe 1914 (engagement) / 1915 (normale) - Recrutement de Dunkerque (Nord) sous le matricule n° 604 - Engagé volontaire pour la durée de la guerre - Affecté à la 108ème batterie de 58 du 52ème régiment d'artillerie de campagne - Citation n° 51 à l'ordre de la 128ème division, en date du 10 août 1916 - A suivi avec succès le cours d'instruction organisé à l'école militaire de l'artillerie et nommé au grade d'Aspirant d'artillerie, à titre temporaire, en date du 20 juillet 1917 - Affecté au 32ème régiment d'artillerie de campagne comme observateur en ballon, en date du 20 juillet 1917 - Désigné pour effectuer un stage d'observateur en ballon - Pourra faire l'objet d'une proposition par le grade de sous-lieutenant, à titre temporaire, sous réserve qu'il ai servi dans la zone des opérations, en qualité d'Aspirant, pendant deux mois au moins, à compter de la date du 1er octobre 1917 - Titularisé élève-observateur en ballon, en date du 29 novembre 1917 - Elève-observateur puis observateur, détaché à la 72ème compagnie d'aérostiers de campagne du 29 novembre 1917 au 16 décembre 1918 - Citation n° 312 à l'ordre du 18ème corps d'armée, en date du 10 janvier 1918 - En stage au centre de Vadenay - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 23 février 1918 - Citation n° 115 à l'ordre du 4ème corps d'armée, en date du 28 juillet 1918 - Observateur détaché à la 57ème compagnie d'aérostiers du 26 décembre 1918 au 20 septembre 1919 - En mission du 8 au 19 mai 1919 - Démobilisé, le 20 septembre 1919 - Nommé, sur sa demande, au grade de sous-lieutenant, à titre temporaire, dans le cadre des officiers de complément, le 7 octobre 1919 - Affecté au 1er régiment d'aérostation, comme officier de complément, en date du 16 juin 1920 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, à titre définitif, en date du 1er juillet 1920 (avec rang en date du 6 décembre 1918) - Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 20 mars 1930 - Nommé Capitaine de réserve, en date du 25 décembre 1934 - Mobilisé en 1939-1940 - Fait prisonnier dans des circonstances qui restent à préciser - Rapatrié depuis la zone occupée par un train de Toulouse à Lyon, le 15 décembre 1940 - Décédé, le 8 octobre 1983 à Marseille (Bouches-du-Rhône) - Sources : Acte de naissance de la commune de Dunkerque - CCC de la 72ème compagnie d'aérostiers - CCC de la 57ème compagnie d'aérostiers - Fiche matricule du département du Nord (bureau de Dunkerque) détruite en 1940 - JORF - Mémoires de la société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres & des arts - Avis de décès de la commune de Dunkerque - Dernière mise à jour : 28 juin 2017.

* Citation n° 51 à l'ordre de la 128ème division du MdL Maurice Chinot de la 108ème batterie de 58 du 52ème régiment d'artillerie de campagne, en date du 10 août 1916 : "Ayant le commandement d'une équipe de téléphonistes, a assuré plusieurs fois, par lui-même, la réparation des lignes. Après s'être offert pour servir une pièce de 37, a fait, dans la nuit du 19 au 20 juillet 1916, une reconnaissance dans les lignes ennemies pour repérer des mitrailleuses. En a démoli deux le lendemain avec sa pièce."

* Citation n° 312 à l'ordre du 18ème corps d'armée de l'Asp Maurice Chinot, élève observateur à la 72ème compagnie d'aérostiers, en date du 10 janvier 1918 : "Elève observateur en ballon, courageux et énergique. Le 3 janvier 1918 a fait preuve de beaucoup de sang-froid en se jetant en parachute au moment où son ballon était attaqué à moins de cinquante mètres par un avion ennemi. A demandé à remonter immédiatement pour continuer son travail."

* Citation n° 115 à l'ordre du 4ème corps d'armée du Slt Maurice Chinot, à la 72ème compagnie d'aérostiers, en date du 28 juillet 1918 : "Jeune observateur en ballon, d'un courage et d'un dévouement parfaits. A déjà rendu les meilleurs services par la présion de ses observations; attaqué le 19 juillet par un avion ennemi, n'a quitté la nacelle qu'un dernier moment, a eu son ballon incendié et a atterri normalement en parachute."

* Chevalier de la Légion d'Honneur du Ltt Maurice Julien Eugène Chinot du centre de mobilisation d'aérostation n° 101, en date du 20 mars 1930 : "14 ans de services, 5 campagnes. A été blessé et cité."

 

Photo du Slt Marc Desaché

Slt Marc Desaché - Né le 15 octobre 1892 à Joué-les-Tours (Indre-et-Loire) - Fils de Gaëtan Desaché (président du conseil d'administration de l'hôtel Métropole) et de Marie Céline Flandin - Baccalauréat ès lettres et des études à l'école libre des sciences politiques à Paris - Profession avant guerre Etudiant en droit - Classe 1912 - Recrutement de Tours (Indre-et-Loire) sous le matricule n° 1594 - Service militaire au groupe aéronautique de Lyon, le 8 octobre 1913 - Affecté au 1er groupe d'aérostation, le 1er janvier 1914 - Nommé Caporal, le 1er juin 1914 - Nommé Sergent, le 1er février 1915 - Nommé au grade d'aspirant du Génie, à titre temporaire, le 1er février 1915 - Nommé observateur en ballon captif, le 24 novembre 1915 - Observateur de la 26ème section d'aérostiers du 24 novembre 1915 au 11 mars 1916 - La 26ème section devient la 72ème compagnie d'aérostiers de campagne, le 11 mars 1916 - Observateur de la 72ème compagnie d'aérostiers du 11 mars 1916 au 8 mars 1919 - Nommé sous-lieutenant, à titre temporaire, le 2 août 1916 - Nommé sous-lieutenant, à titre définitif, le 14 juillet 1916 - Citation n° 117 à l'ordre du 2ème CAC, en date du 30 avril 1917 - Citation n° 176 à l'ordre de la 21 division d'infanterie, en date du 8 mai 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 21 mars 1918 - Nommé Lieutenant à titre temporaire, le 15 mai 1918 - Affecté au 3ème bataillon d'aérostiers, le 8 mars 1919 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 6 juillet 1919 - Affecté, dans la réserve, au 1er régiment d'aérostation, le 14 août 1920 - Profession Agent de change près de la Bourse de Paris au 27 avenue de l'Opéra à Paris (75), à partir de 1923 - Marié avec Mlle Simone Emma Antoinette Rouy à Paris 17ème (75), le 25 avril 1923 - Affecté, dans la réserve, au 3ème bataillon du 2ème régiment d'aérostation à Angers, le 1er janvier 1924 - Affecté, dans la réserve, au 1er régiment d'aérostation, le 15 septembre 1927 - Affecté, dans la réserve, au 3ème groupe d'ouvriers d'aéronautique, le 5 septembre 1931 - Affecté au bataillon de l'air n° 117, le 1er juin 1933 - Nommé capitaine de réserve, le 25 juin 1939 - Officier de la Légion d'Honneur, en date du 2 février 1940 - Domicilié au 31, rue d'Antin à Paris (75) - Nommé Administrateur de l'entreprise Adrien-Jonas Perquel au 18, rue Le Peletier à Paris (75), le 22 février 1941 - Syndic de la compagnie des agents de change à Paris de 1941 à 1950 - Propriétaire-exploitant à Sainte-Maure en Touraine - Conseiller général à partir de 1945 - Président de la commission des finances de 1945 à 1958 - Conseiller municipal puis maire de Saint-Maure de Touraine à compter de 1953 - Sénateur de l'Indre-et-Loire du 26 avril 1959 au 1er octobre 1965 - Secrétaire de la commission des finances, du contrôle budgétaire et des comptes économiques de la Nation du Sénat - Décédé à Paris, le 15 janvier 1982 - Sources : Fiche matricule du département de l'Indre-et-Loire - CCC de la 72ème compagnie d'aérostiers - JORF - Site du Sénat - Dernière mise à jour : 24 juillet 2017.

* Citation n° 117 à l'ordre du 2ème CAC, en date du 30 avril 1917 : "Observateur très courageux et de 1er ordre, a rendu les plus grands services pendant la préparation d'artillerie en ascensionnant par des temps assez durs et malgré les nombreuses attaques d'avions ennemis."

* Citation n° 176 à l'ordre de la 21 division d'infanterie, en date du 8 mai 1917 : "Excellent observateur d'un dévouement absolu, a montré pendant les attaques de l'Aisne une endurance remarquable une assiduité d'observations utiles, ne se laissant distraire par aucune menace d'avions ennemis, quelle que soit la durée des ascensions et la dureté des temps, notamment pendant la journée des 5 et 6 mai 1917, a rendu de précieux services à l'artillerie lourde de la division."

* Citation à l'ordre de la 4ème armée du Slt Marc Desaché au 1er groupe d'aérostation, 72ème compagnie d'aérostiers, en date du 21 mars 1918 : "Observateur en ballon de premier ordre, plein de courage et de sang-froid. Commandant la compagnie par intérim, a assuré l'observation et a été attaqué par un Albatros; a sauté en parachute après avoir tiré 70 cartouches sur l'avion ennemi, qui a continué à le mitrailler. N'a témoigné à l'atterrissage que le regret de ne pas avoir abattu son adversaire et est remonté pour terminer sa mission, dès réparation du ballon."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Ltt Marce Desaché, observateur à la 38ème compagnie d'aérostation, en date du 6 juillet 1919 : "Observateur en ballon captif de première valeur qui, depuis octobre 1914 jusqu'aà la fin des hostilités, a fait preuve du plus beau courage. Cinq citations."

* Officier de la Légion d'Honneur du Cne Marc Desaché, en date du 2 février 1940 : "26 ans de services, 5 campagnes, A été cité. Chevalier de la Légion d'Honneur du 6 juillet 1919."

Les hommes

Le ballon Caquot de la 72ème compagnie pendant l'hiver 1917-1918 - Photo Maurice Chinot transmise par François Crozet, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Slt Maurice Chinot, observateur de la 72ème compagnie d'aérostiers, photographié dans la nacelle de son ballon en 1918 - Il a été affecté au 32ème régiment d'artillerie de campagne comme observateur en ballon, le 20 juillet 1917 - Après un stage pratique, il a été titularisé élève-observateur en ballon, en date du 29 novembre 1917 - Le même jour, il a été détaché, d'abord comme élève-observateur, puis observateur à la 72ème compagnie d'aérostiers du 29 novembre 1917 au 16 décembre 1918 - Photo Maurice Chinot transmise par François Crozet, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Essai de déploiement d'un parachute d'observateur de la 72ème compagnie d'aérostiers de campagne - Photo Maurice Chinot transmise par François Crozet, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Slt Maurice Chinot, élève-observateur puis observateur du 32ème régiment d'artillerie de campagne, détaché à la 72ème compagnie d'aérostiers du 29 novembre 1917 au 16 décembre 1918, photographié après son saut en parachute, le 19 juillet 1918 - Il a ensuite été détaché à la 57ème compagnie d'aérostiers du 26 décembre 1918 au 20 septembre 1919 - Photo Maurice Chinot transmise par François Crozet, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

 

Photo du Cne Joseph Caillot

Cne Joseph Frédéric René Caillot - Né le 13 mars 1883 à Commentry (Allier) - Classe 1903 - Commandant de la 72ème compagnie d'aérostiers du 11 mars 1916 au 30 mai 1918 - Nommé Capitaine, le 5 juillet 1916 - Commandant de la 20ème compagnie d'aérostiers du 30 mai au 26 juillet 1918 - Commandant de l'aérostation du 2ème CAC, à compter du 26 juillet 1918 - Affecté au 6ème régiment d'artillerie - Affecté au 2ème régiment d'aérostation, le 14 août 1920 - Décédé le 19 mai 1976 à Paris 16ème (75) - Sources : CCC de la 72ème compagnie d'aérostiers - CCC de la 20ème compagnie d'aérostiers - JORF - Renseignements d'état-civil transmis par Fanny Lacroix que je remercie pour son aide - Dernière mise à jour : 12 février 2019.

 

Photo du Ltt Jean Herbert

Ltt Jean Maurice Herbert - Observateur de la 23ème compagnie d'aérostiers du 25 septembre 1916 au 16 mai 1918 - Classé observateur en ballon captif, le 15 janvier 1917 - Observateur titulaire, en date du 20 février 1917 - Détaché à la 74ème compagnie d'aérostiers du 15 au 18 mai 1917 - Détaché au centre aéronautique de Vaux Brun du 13 au 15 septembre 1917 - Détaché au PC de Viry du 3 au 8 décembre 1917 - Détaché à la 72ème compagnie d'aérostiers du 17 au 22 décembre 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 24 avril 1918 - Observateur de la 72ème compagnie d'aérostiers du 18 au 30 mai 1918 - Commandant de la 72ème compagnie d'aérostiers du 30 mai 1918 au 18 février 1919 - Affecté au 1er régiment d'aérostation, à compter du 31 janvier 1921 - Résidant rue Allenby à Beyrouth (Liban) - Mis à la disposition du général commandant l'armée française du Levant - Affecté au 35ème régiment d'aviation, en date du 25 mai 1923 - Affecté au 39ème régiment d'aviation, le 1er octobre 1923 - Sources : CCC de la 23ème compagnie d'aérostiers - CCC de la 72ème compagnie d'aérostiers - JORF - Dernière mise à jour : 16 juillet 2017.

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Jean Maurice Herbert du 29ème régiment d'artillerie de campagne, observateur à la 23ème compagnie d'aérostiers, en date du 24 avril 1918 : "Observateur, attaqué à 300 mètres par quatre avions de chasse, a cranement riposté à la carabine; puis le ballon qu'il montait étant perçé de 93 trous, a sauté en parachute, poursuivi à la mitrailleuse par l'un des avions ennemis, qui a atteint le parachute. A demandé à remonter, dès que le ballon serait réparé, pour achever le réglage en cours."

> Je cherche des éléments d'état-civil concernant cet officier (date et lieu de naissance)

 

Photo du Slt Louis Saint-Etienne

Slt Henri Louis Saint-Etienne - Né en 1889 - Classe 1909 - Recrutement de XXX sous le matricule n° 1648 - Observateur de la 26ème section d'aérostiers du XXX au 11 mars 1916 - La 26ème section devient la 72ème compagnie d'aérostiers de campagne, le 11 mars 1916 - Observateur de la 72ème compagnie d'aérostiers du 11 mars 1916 au 24 août 1918 - Nommé Adjudant, le (3ème trimestre) 1916 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 21 août 1917 - Blessé au cours de l'attaque du ballon par un avion allemand, le 20 juillet 1918 - Evacué sur un hôpital de l'intérieur, le 24 août 1918 - Affecté à la compagnie de dépôt, à la même date - Sources : CCC de la 72ème compagnie d'aérostiers - Dernière mise à jour : 24 juillet 2017.

> Je cherche des éléments d'état-civil concernant cet officier (date et lieu de naissance)

 

Les matériels de
l'aérostation militaire

Ballon Caquot type L- Volume 880 m3 - Longueur 24 mètres - Diamètre 8,14 m - Dessin d'origine transmis par le général Guy François que je remercie pour son aide - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Dessin Albin Denis

Les matériels de
l'aérostation militaire

Ballon Caquot type M - Volume 930 m3 - Longueur 25 mètres - Diamètre 8,20 m - Dessin d'origine transmis par le général Guy François que je remercie pour son aide - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Dessin Albin Denis.

 

Photos aériennes
prises par les observateurs

Qui peut m'aider ?

Photos aériennes
prises par les observateurs

Qui peut m'aider ?

 

Souvenirs en rapport

Revolver d'ordonnance Chamelot-Delvigne Mle 1873 - Il appartenait au Slt Maurice Chinot, observateur de la 72ème compagnie d'aérostiers - Il porte le numéro de série G 18.536 et le canon a été changé en 1876 (marquage S 1876) - Il a été offert au musée du Train des Equipages de l’Ecole de Bourges par la famille - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo François Crozet, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Insigne d'observateur en ballon dirigeable n° B 359 du Slt Maurice Chinot, observateur de la 72ème compagnie d'aérostiers - Photo François Crozet, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Souvenirs en rapport

Croix de Guerre 1914-1916 du Slt Maurice Chinot, observateur de la 72ème compagnie d'aérostiers - Photo François Crozet, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Fragment du parachute qui a sauvé la vie au Slt Maurice Chinot, le 19 juillet 1918 - Photo François Crozet, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

 

Remerciements à :

- M. François Crozet pour l'envoi des archives et souvenirs de Maurice Chinot, son grand-père.
- M.le Général Guy François pour la communication des dessins des différents ballons de l'aérostation militaire.

Bibliographie :

- Carnets de Comptabilité en Campagne de la 72ème compagnie d'aérostiers de campagne (cotes 2 A 64/1 à 2 A 64/13) conservés au SHD du Château de Vincennes.
- Comptes-rendus mensuels d'opérations de la 72ème compagnie d'aérostiers de campagne
(cote 1 A 240/2) conservé au SHD du Château de Vincennes.
- Les Canons de la victoire 1914-1918 - Tome 1 - L'artillerie de campagne par François Vaivillier et Pierre Touzin.
- The French Air Service War Chronology 1914-1918
par Frank W.Bailey et Christophe Cony publié par les éditions Grub Street en 2001.
- Les Armées françaises dans la Grande Guerre publié à partir de 1922 par le Ministère de la Guerre.
- Site Internet "Mémoire des Hommes" du Ministère de la Défense - Voir le lien

 

Si vous avez des documents écrits ou photographiques pouvant compléter les données de cette page, veuillez contacter l'auteur du site.

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