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MdL Antonin Fédière

Antonin Louis Thimothée Joseph Fédière est né le 20 juin 1885 à Pailhès-par-Thézan (Hérault). Il est le fils d'Antoine Fédière (Forgeron propriètaire viticulteur) et de Louise Maury. Ils ont eu cinq enfants : Gabrielle (1880-X) - Clémentine (1882-1960), Antonin (1885-1915), Andonie (1887-1888) et Claire (1892-1978).

Service militaire :

Appartenant à la classe 1905, il a été recensé par le bureau de recrutement de Béziers (Hérault) sous le matricule n° 728. Déclaré apte au service armé, il est affecté au 4ème régiment de chasseurs d'Afrique, à compter du 23 octobre 1906. Cette grande unité est implantée à la caserne Forgemol à Tunis. Au sein de cette unité, il prend part à la campagne de Tunisie du 24 octobre 1906 au 28 septembre 1907. Il suit le cours des élèves brigadiers au sein du régiment avec une soixantaine de ses camarades. Il est nommé Brigadier, le 12 mai 1907. Ayant effectué ses deux années d'obligations militaires, il est envoyé dans la disponibilité, le 25 septembre 1908. A cette époque, il séjourne toujours à Tunis, en attente de son retour en métropole. Il est ensuite affecté, dans la réserve, au régiment de Hussards, caserné à Béziers (Hérault). Il est nommé Maréchal des Logis, le 18 décembre 1908. Le 7 août 1909, il s'installe chez son oncle qui habite Arles.

Vue de la caserne Forgemol, lieu de casernement du 4ème régiment de chasseurs d'Afrique - Le régiment s'est installé sur place en 1885 - Antonin Fédière a été affecté à cette unité du 23 octobre 1906 au 25 septembre 1908 - Pendant cette période, le régiment était commandé par le Col De Buyer - Carte postale d'époque.

Assemblage de deux photos montrant la place d'armes du 4ème régiment de chasseurs d'Afrique à Tunis en janvier 1907 - Le régiment se compose de quatre escadrons - Les 1er et 2ème escadrons sont visibles à droite de l'image, les 3ème et 4ème escadrons sont de l'autre côté de la place, invisibles sur ce cliché - Antonin Fédière a été affecté à cette unité du 23 octobre 1906 au 25 septembre 1908 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Antonin Fédière transmise par Jacques Dau, son petit-neveu, que je remercie pour son aide.

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Tour de France des indépendants Peugeot-Wolber :

Il prend part au Tour de France des Indépendants Peugeot-Wolber avec le dossard n° 610. Cette course se déroule du 7 août au 4 septembre 1910.
Le dimanche 7 août, la première étape les mène de Paris à Reims en 198 km. En huit heures de course, il arrivé 350ème sur 462, avec plus de 100 abandons. En forme, malgré sa journée de course, il se paie le luxe d'aller voir les avions et de se promener dans la ville. La seconde étape relie Reims à Nancy, soit 210 km. Il rejoint la capitale de la Lorraine à la 118ème place sur 446 coureurs qui ont rejoint. La pluie étant tombée toute la journée, la course n'a pas été très agréable. Fédière est toujours en forme et compte bien continuer sur sa lançée. Après l'étape de Nancy à Belfort, il relie Belfort à Châlons-sur-Saône soit 208 km, le 14 août. Comme on peut le remarquer, les étapes sont très longues mais chacune d'elles est suivie d'un ou plusieurs jours de repos. A Châlons-sur-Saône, il arrive 230ème sur 405. Partout , il y a un monde fou pour les voir passer et les villes étapes sont toutes décorées.
Pour la 6ème étape entre Valence et Marseille, il arrive 91ème sur 363 malgré deux crevaisons. Sans elles, il serait arrivé dans les trente premiers. Le 21 août, il prend part à la 7ème étape entre Marseille - Montpellier. Après 230 km, il rejoint la ville d'arrivée et arrête là, après 1515 km de course pour rejoindre Pailhès.

4ème étape du Tour de France des Indépendants Peugeot-Wolber à Belfort, le 14 août 1910 - Les 405 coureurs encore en course se rassemblent pour le départ - Le vainqueur de l'étape, René Guénot, reliera Châlons-sur-Saône en parcourant les 208 km en 6h25 - Antonin Fédière arrivera 230ème de l'étape - Carte postale d'époque.

Brevet de pilote civil :

Il devient élève pilote et prend part à des exhibitions. Il lui faut se lever tôt, charger les parties de l'avion démontées dans un camion, faire la route, remonter l'avion, le régler avant de le mettre en marche. Il obtient le brevet de pilote civil n° 929, passé sur avion Nieuport et délivré par l'Aéroclub de France, le 5 juillet 1912. Il a passé son brevet de pilote à la société d'aviation méridionale (SAM) de Montpellier. Devient chef pilote et formateur Nieuport à la SAM. Le 21 juillet 1912, il participe au meeting de St-Affrique (Aveyron).

Il est domicilié au 15 bis, boulevard Victor à Paris, à compter du 25 janvier 1913. Toujours réserviste, il est affecté au 3ème groupe aéronautique, le 14 mars 1913. Le 17 août, il participe au meeting aérien de Palavas. Il y a effectué une brillante série de démontrations au cours de la journée organisée en son honneur. Terminant même la journée par un vol au-dessus de la Méditerrannée. Réserviste de la Classe 1905 et mis en réserve de l'armée active en 1908, il doit effectuer une période d'exercice obligatoire en 1913.

Portrait d'Antonin Fédière datant de 1912 - Photo Antonin Fédière transmise par Jacques Dau, son petit-neveu, que je remercie pour son aide.

Après avoir obtenu le brevet de pilote civil n° 929 délivré par l'Aéroclub de France, le 5 juillet 1912, Antonin Fédière est devenu chef pilote du terrain d'aviation de Villeneuve-lès-Magalonne (Hérault) - Photo transmise par Jacques Dau, son petit-neveu, que je remercie pour son aide.

Période de réserve à Belfort :

Le 4 septembre 1913, il arrive à Belfort où va s'effectuer sa période. Personne ne s'occupe des réservistes, ils sont une vingtaine d'aviateurs d'active et huit réservistes. Au champ d'aviation, il vole de 9 h à 10 h et le soir de 17 à 18 heures. Le reste du temps, il est libre et peut aller où il veut. Libre de loger et de manger où il veut, et devant l'organisation générale de cette période, il prend une chambre au café de la Bourse au 1, faubourg de France à Belfort et prendra également ses repas dans cet établissement.

Antonin s'ennuie ferme car il pleut tous les jours. Il réussit néanmoins à faire un vol comme passager en compagnie d'un caporal qui l'emmène pendant une 1/2 heures au-dessus de Belfort à 1000 mètres d'altitude. Sa période terminée, il quitte Belfort, le 18 septembre.

Pilote dans la disponibilité, il doit accomplir une période de réserve - Il est donc convoqué sur le terrain d'aviation de Belfort du 4 au 18 septembre 1913 - En raison d'une météo guère clémente, il ne va pas voler en solo - Il réussira néanmoins à faire un vol comme passager au-dessus de la ville de Belfort - Son meilleur souvenir de cette période de réserve bien ennuyante - Carte postale envoyée par Antonin Fédière à sa soeur Claire et transmise par Jacques Dau, son petit-neveu, que je remercie pour son aide.

Le 21 septembre, l'escadrille militaire de six Blériot Gnôme a cantonné à Villeneuve avant de repartir pour Montélimar, le 24. Malgré leur décollage très matinal (5h30), une foule considérable s'est rendue sur le terrain et fait une ovation aux aviateurs militaires. Après avoir fait de très beaux vols pendant leurs trois jours d'escale, le chef pilote Fédière les accompagne jusqu'à Nimes, aux commandes de son Nieuport, après un passage sur Montpellier et Lunel. En plus de ses participations aux exhibitions aériennes, il assure la formation d'élèves pilotes.

Le 23 novembre, il participe à une exhibition aérienne à Cette (Sète de nos jours). Il atterrit en vol plané sur le terrain du Rugby Club Cettois. Après le match, il redécolle du même lieu et effectue plusieurs descentes en spirale avant de reprendre son vol vers Villeneuve.

Préparation d'un vol Montpellier - Paris :

Préparant un raid entre Montpellier et Paris avec une escale technique à Lyon pour début 1914, il effectue, pour s'entrainer, de longs vols au-dessus de la campagne environnante, à bord de son Nieuport 50 Hp. Il va visiter, avec sa fiancée Renée, accompagnée de sa mère, le Salon de l'Aviation qui à lieu au Grand-Palais du 5 au 25 décembre 1913. Préparant son long vol, il est chez la société Nieuport à Issy-les-Moulineaux, plus exactement au coin du boulevard du Point du jour et de la rue Camille Desmoulins. L'école de pilotage étant à Villacoublay.

Antonin Fédière photographié devant un des Nieuport II N du terrain d'aviation de Villeneuve-lès-Magalonne (Hérault) - Photo Antonin Fédière transmise par Jacques Dau, son petit-neveu, que je remercie pour son aide.

Antonin Fédière, chef pilote du terrain de Villeneuve-lès-Magalonne, aux commandes d'un Nieuport II N de l'école d'aviation implantée sur le même terrain - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Antonin Fédière transmise par Jacques Dau, son petit-neveu, que je remercie pour son aide.

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Il est désormais domicilié chez ses parents à Pailhès-par-Thézan (Hérault), à compter du 22 janvier 1914. Le 16 mars, il fait une demande de brevet de pilote civil et reçoit son brevet administratif de pilote n° 4 délivré par la préfecture de l'Hérault, en complément de son brevet de l'Aéroclub de France.

Brevet de pilote civil FAI n° 929 délivré par l'Aéroclub de France, le 5 juillet 1912 - Photo Jacques Dau que je remercie pour son aide.

Licence annuelle de pilote civil n° 863 d'Antonin Fédière délivrée par la commission sportive aéronautique et valable pour l'année 1912 - Il est alors enregistré à Pailhés-par-Thézan (Hérault) - Photo Jacques Dau que je remercie pour son aide.

Licence annuelle de pilote civil n° 863 d'Antonin Fédière, délivrée par la commission sportive aéronautique et valable pour l'année 1913 - Il est alors enregistré au 10, rue Condorcet à Paris - Photo Jacques Dau que je remercie pour son aide.

Brevet d'aptitude pour la conduite des aéroplanes, délivré par le préfet du département de l'Hérault, le 16 mars 1914 - Photo Jacques Dau que je remercie pour son aide.

Début des hostilités :

Comme tous les hommes en mesure de combattre, il est mobilisé au 3ème groupe aéronautique à Versailles-Saint-Cyr, où il était réserviste, le 4 août 1914. En raison de l'avancée des armées allemandes, le SFA de Versailles-St-Cyr fait mouvement à Tours, le 4 septembre. C'est là qu'Antonin Fédière va apprendre à piloter les avions Caudron.

Photo de groupe d'aviateurs du SFA de Versailles-St-Cyr après son déménagement à Tours, le 4 septembre 1914 - Antonin Fédière est au 3ème rang, second à partir de la droite - Il passera sur place son brevet de pilote militaire - Les deux cuisiniers sont devant, aux places d'honneur - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Antonin Fédière transmise par Jacques Dau, son petit-neveu, que je remercie pour son aide.

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Brevet de pilote militaire :

A Tours, il obtient le brevet de pilote militaire n° 604 passé sur Caudron, le 30 septembre 1914. Avant d'être envoyé au sein d'une escadrille de première ligne, il est affecté temporairement à la réserve générale de l'aviation (RGA) du Bourget et le restera jusqu'au 26 mars 1915. Au sein de cette unité, il effectuera des vols de convoyage entre le Bourget et les différents terrains où sont déployées les escadrilles engagées au front. Il s'agit alors de livrer des avions neufs, livrés par les constructeurs au Bourget, et préalablement testés en vol par les pilotes de la RGA.

Escadrille C 51 :

Du 26 mars au 4 juin 1915, il est affecté à l'escadrille C 51, une unité de corps d'armée chargée d'effectuer des réglages d'artillerie et des reconnaissances sur le front. L'unité est engagée dans la seconde bataille d'Artois qui va se dérouler du 9 mai au 18 juin.

Il est doté d'équipements de vol composés d'une peau de chèvre, d'un chandail, d'un passe-montagne, d'un casque d'aviateur, d'une paire de lunettes et perçoit une carabine de cavalerie et un revolver modèle 1873 comme armements individuels. Le 4 juin, il est évacué sur l'hôpital Corbineau de Châlons-sur-Marne, probablement sur maladie, car une blessure apparaitrait sur sa fiche matricule, ce qui n'est pas le cas. Il est hospitalisé à Châlons-sur-Marne jusqu'au 7 juin 1915 puis envoyé en convalescence du 7 juin au 1er août 1915. Le 1er août, il retrouve la C 51 stationnée à Châlons-sur-Marne avant d'être affecté à l'escadrille C 11, actuellement stationnée au camp d'aviation de Verdun, le 7 août.

Pilotes de l'escadrille C 51 de Châlons-sur-Marne en août 1915 - De gauche à droite : MdL Antonin Fédière, Sgt Pierre Chanteloup, Sgt Marcel Coffin, Sgt Henri Cacheux, Sgt Emile Duval, MdL Ernest Paul - Photo Antonin Fédière transmise par Jacques Dau, son petit-neveu, que je remercie pour son aide.

Repas en extérieur pour les sous-officiers pilotes de l'escadrille C 51, le 12 avril 1915 - Photo Antonin Fédière transmise par Jacques Dau, son petit-neveu, que je remercie pour son aide.

Escadrille C 11 :

Il rejoint l'escadrille C 11, le 11 août. Au sein de l'unité, il va réaliser des missions de réglage d'artillerie, de reconnaissance photo, des mitraillages de tranchées. Le 1er septembre, la C 11 s'installe à Ancemont (Meuse).

Carte postale militaire réglementaire envoyée par le MdL Antonin Fédière à sa soeur Claire - Toutes les correspondances avec le front étaient réglementées et censurées - Document transmis par Jacques Dau, son petit-neveu, que je remercie pour son aide.

Pilotes de l'escadrille C 11 sur le terrain d'aviation d'Ancemont-sur-Meuse en octobre 1915 - Le Cne Vuillemin, commandant de l'escadrille C 11 est au premier rang, second à partir de la droire - Le MdL Antonin Fédière est au second rang, quatrième à partir de la droite - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Antonin Fédière transmise par Jacques Dau, son petit-neveu, que je remercie pour son aide.

Pilotes et observateurs de l'escadrille C 11 sur le terrain d'aviation d'Ancemont-sur-Meuse en octobre 1915 - Antonin Fédière est au second rang, troisième à partir de la droite - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Antonin Fédière transmise par Jacques Dau, son petit-neveu, que je remercie pour son aide. Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Départ pour une mission d'observation pour le MdL Antonin Fédière, le 10 octobre 1915 - Malheureusement, son Caudron G 3 capote à l'atterrissage sur le terrain d'aviation d'Ancemont (Meuse) et il est grièvement blessé - Evacué sur l'ambulance 9/6 du Petit-Monthairon à Verdun (Meuse), il décédera le lendemain à 10 heures - Photo Antonin Fédière transmise par Jacques Dau, son petit-neveu, que je remercie pour son aide.

Caudron G 3 du MdL Antonin Fédière après son capotage sur le terrain d'aviation d'Ancemont (Meuse), le 10 octobre 1915 - Photo Antonin Fédière transmise par Jacques Dau, son petit-neveu, que je remercie pour son aide.

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Le 10 octobre 1915, il est envoyé en mission d'observation, contraint par le Cne Vuillemin, alors qu'il est épuisé de fatigue par une mauvaise nuit et les missions des jours précédents. Au retour, son Caudron G 3 capote à l'atterrissage. Il est grièvement blessé et évacué sur l'ambulance 9/6 du Petit-Monthairon, au Nord d'Ancemont (Meuse) où il décédera le lendemain à 10 heures. Il est décoré de la Médaille Militaire, accompagnée d'une citation à l'ordre de l'armée, le 11 octobre 1915. Antonin Fédière est mis en terre dans le cimetière du Petit-Monthairons, le 12 octobre 1915.

L'ambulance 9/6 faisait office d'hôpital d'évacuation pour la 1ère armée - Elle était implantée dans le château du Petit-Monthairon, au Nord d'Ancemont (Meuse) - Antonin Fédière est décédé des suites de ses blessures dans ses locaux, le 11 octobre 1915, à 10 heures - Photo transmise par Jacques Dau, son petit-neveu, que je remercie pour son aide.

* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée du MdL Antonin Fédière, en date du 11 octobre 1915 : "Excellent pilote qui a fait preuve des plus remarquables qualités de vaillance et d'énergie. Très grièvement blessé, le 10 octobre 1915, au retour d'une mission de reconnaissance."

Télégramme envoyé par le Cne Vuillemin, commandant de l'escadrille C 11, à Antoine Fédière pour lui annoncer l'accident de son fils - Document transmis par Jacques Dau, son petit-neveu, que je remercie pour son aide.

Télégramme envoyé par le Cne Vuillemin, commandant de l'escadrille C 11, à Antoine Fédière pour lui annoncer la mort de son fils - Document transmis par Jacques Dau, son petit-neveu, que je remercie pour son aide.

Le cortége funébre du MdL Antonin Fédière vient de sortir de l'enceinte du château pour se diriger vers le cimetière, le 12 octobre 1915 - Fédière est décédé des suites de ses blessures à l'ambulance 9/6 implantée dans le château du Petit-Monthairon, au Nord d'Ancemont (Meuse) - Photo Antonin Fédière transmise par Jacques Dau, son petit-neveu, que je remercie pour son aide.

Autre photo du cortége funébre du MdL Antonin Fédière qui se dirige vers le cimetière, le 12 octobre 1915 - Photo Antonin Fédière transmise par Jacques Dau, son petit-neveu, que je remercie pour son aide.

Autre photo du cortége funébre du MdL Antonin Fédière qui se dirige vers le cimetière, le 12 octobre 1915 - Photo Antonin Fédière transmise par Jacques Dau, son petit-neveu, que je remercie pour son aide.

Le cortége funébre du MdL Antonin Fédière vient de sortir de l'enceinte du château pour se diriger vers le cimetière implanté non loin de là, le 12 octobre 1915 - Fédière est décédé des suites de ses blessures à l'ambulance 9/6 implantée dans le château du Petit-Monthairon, au Nord d'Ancemont (Meuse) - Photo Antonin Fédière transmise par Jacques Dau, son petit-neveu, que je remercie pour son aide.

Le cortége funébre du MdL Antonin Fédière vient de sortir de l'enceinte du château pour se diriger vers le cimetière implanté non loin de là, le 12 octobre 1915 - Fédière est décédé des suites de ses blessures à l'ambulance 9/6 implantée dans le château du Petit-Monthairon, au Nord d'Ancemont (Meuse) - Photo Antonin Fédière transmise par Jacques Dau, son petit-neveu, que je remercie pour son aide.

Cimetière du Petit-Monthairon où reposait Antonin Fédière - Ce cimetière, qui n'existe plus de nos jours, accueillait les militaires décédés à l'ambulance 9/6, qui faisait office d'hôpital d'évacuation de la 1ère armée - Les tombes des militaires reposant dans ce cimetière ont été transférées dans la nécropole nationale de Bevaux en 1962 - La tombe fleurie, au centre de l'image, est celle de Fédière - Photo transmise par Jacques Dau, son petit-neveu, que je remercie pour son aide.

Tombe du MdL Antonin Fédière dans le cimétière du Petit-Monthairon - Il a reposé dans ce cimetière du 12 octobre 1915 au 3 avril 1921 - Photo Antonin Fédière transmise par Jacques Dau, son petit-neveu, que je remercie pour son aide.

200 frs pour son père :

Le 17 avril 1916, une somme de 200 fr de secours a été affecté à M. Antoine Fédière, son père.

Son corps a été rapatrié au cimetière de Pailhès, le 3 avril 1921.

Monument aux morts de la commune de Pailhès - Antonin Fédière y figure en bonne place - Photo Jacques Dau, le petit-neveu d'Antonin Fédière, que je remercie pour son aide.

Tombe du MdL Antonin Fédière et d'Adolphe Alibert dans le cimetière de Pailhès - Photo Jacques Dau, le petit-neveu d'Antonin Fédière, que je remercie pour son aide.

Sources :

Base de données : "Personnels de l'aéronautique" - Revue L'Aérophile - Liste des brevets militaires - Carnets de comptabilité en campagne de l'escadrille C 51 - Carnets de comptabilité en campagne de l'escadrille C 11 - Fiche matricule conservée aux archives départementales de l'Hérault - Base de données : "Morts pour la France." - Archives familiales.

Dernière mise à jour :

Le 25 novembre 2017.

 

Remerciements à :

- M. Jacques Dau pour l'envoi des archives d'Antonin Fédière, son grand-oncle.
- M. Jean-Laurent Truc pour m'avoir servi d'intermédiaire avec Jacques Dau.

Bibliographie :

- Historique du 4ème régiment de Chasseurs d'Afrique
- Mis en ligne sur le site Gallica de la Grande bibliothèque de France.
- Les escadrilles de l'aéronautique militaire française - Symbolique et histoire - 1912-1920
- Ouvrage collectif publié par le SHAA de Vincennes en 2003.
- The French Air Service War Chronology 1914-1918 par Frank W.Bailey et Christophe Cony publié par les éditions Grub Street en 2001.
- Le Journal Officiel de la République Française mis en ligne sur le site "Gallica" de la Grande Bibliothèque de France.
- Carnets de Comptabilité en Campagne des escadrilles mis en ligne par le Site"Mémoire des Hommes."
- Les"As"français de la Grande Guerre en deux tomes par Daniel Porret publié par le SHAA en 1983.
- Les Armées françaises dans la Grande Guerre publié à partir de 1922 par le Ministère de la Guerre.
- Base de données"Personnels de l'aéronautique militaire"du site "Mémoire des Hommes".
- Base de données"Mort pour la France"du site "Mémoire des Hommes".

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René Pélissier Fernand Bertrand

 

 

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