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L'Adjudant Pierre Guérin

Né le 18 juillet 1891 à Bordeaux (33) - Fils de Ferdinand Emile Guérin et de Marie Elisabeth Finck - Avant guerre courtier (vendeur) en automobiles - Engagé au 4ème régiment de Hussards, le 29 mai 1912 - 4ème régiment de Hussard - 19ème bataillon de chasseurs à pied - 5ème régiment de Cuirassiers à pied - Nommé Maréchal des Logis en novembre 1914 - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 15 septembre 1916 - Ecole d'aviation de Dijon-Longvic - Ecole d'aviation d'Ambérieu (brevet de pilote militaire) - Brevet de pilote militaire n° 5282, le 29 janvier 1917 - Ecole d'aviation de Châteauroux (perfectionnement) - Escadrille MS 140 du 25 septembre 1917 au 27 mars 1919 - 7ème escadrille du 34ème RAO (traditions de l'escadrille BR 7) détachée à l'armée du Rhin.

Adj Pierre Guérin - Brevet de pilote militaire n° 5282, le 29 janvier 1917 - Pilote de l'escadrille MS 140 puis SPAbi 140 - Photo Claude Chanteloube que je remercie pour son aide.

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Exploitation du carnet d'emploi du temps du
MdL Pierre Guérin ouvert, le 10 octobre 1916.

Ecole d'aviation militaire d'Ambérieu

Octobre 1916 :

Le 10 - Arrivée à l'école d'aviation d'Ambérieu.
Le 11 - Instructions sur la météorologie et des principes de la mécanique (instructeur Cne Perrin). Premier vol comme passager pendant 10 mn - altitude 300 m.
Le 12 - Instructions sur l'aérodynamique (instructeur Slt Colliex), statique et dynamique (Perrin).
Le 13 - Instructions sur l'étude de l'aéroplane (Colliex) et sur la résistance des matériaux (Perrin).
Le 14 - Instructions sur la conduite, la direction, la stabilité, le virage d'un aéroplane (Colliex) et le moteur à explosion (Perrin).
Le 15 - Second vol comme passager pendant 10 mn - altitude 200 m.
Le 16 - Instruction sur la théorie général du moteur (Perrin).
Le 17 - Instruction sur le graissage et le refroidissement du moteur (Perrin).
Le 18 - Deux vols en double commande - 20 mn de vol - Altitude 200 m.
Le 20 - Instruction sur l'utilisation de la boussole (Dethorey).
Le 21 - Instruction sur la magnéto (Perrin).
Le 22 - Deux vols en double commande - 20 mn de vol - Altitude 200 m.
Le 23 - Quatre vols en double commande - 40 mn de vol - Altit 200 m.
Le 24 - Instruction sur la magnéto (Perrin).
Le 25 - Instruction sur l'utilisation du compas, l'orientation et les repères (Dethorey) et un vol comme passager - 10 mn de vol - Altitude 200 m.
Le 27 - Instruction sur la lecture de la carte (instructeur Decazes)
Le 28 - Instruction sur la télégraphie sans fil (Perrin)
Le 30 - Trois vols en double commande - 30 mn de vol - 200 m d'alti.
Le 31 - Un vol en double commande - 10 mn de vol - 200 m d'altitude.
Il cumule 12 vols depuis le début de sa formation et 2h00 de vol.

Pierre Guérin aux commandes d'un appareil Caudron.
Photo Claude Chanteloube que je remercie pour son aide.

Novembre 1916 :

Le 1er - Trois vols en double commande - 30 mn de vol - 200 m d'alti.
le 2 - Instruction sur des notions de mécanique (Colliex)
Le 3 - Travaux pratiques sur la nomenclature de l'avion Voisin et démontage (Colliex) et 3 vols en double commande - 30 mn de vol - 200 m d'altitude.
Le 4 - Instruction sur les caractéristiques et l'étude de l'avion Voisin au point de vue de l'aérodynamique (Colliex)
Le 6 - Instruction sur les caractéristiques de construction - Sécurité par la vitesse moyenne (pour éviter le décrochage) (Colliex) et 4 vols en double commandes - 40 mn de vol - 200 m d'altitude.
Le 7 - Instruction sur le coefficient mécanique de sécurité et réalisation de travaux pratiques (Colliex)
Le 8 - Un vol en double commande - 10 mn de vol - 200 m d'altitude.
Le 9 - Instruction sur le coefficient aérodynamique de sécurité et sur la stabilité longitudinale + travaux pratiques (Colliex).
Le 10 - Instruction sur la sécurité transversale et verticale et sur la discipline de piste, conduite de l'avion au sol (Colliex).
Le 11 - Instruction sur la manoeuvre de l'avion et son moteur au sol (Colliex).
Le 13 - Instruction sur la physiologie de l'aviateur (Colliex) et 2 vols en double commande - 20 mn de vol - 200 m d'altitude.
Le 14 - Instruction sur les fautes de pilotage (Colliex)
Le 16 - 5 vols en double commande - 50 mn de vol - 200 m d'altitude.
Le 17 - 5 vols en double commande - 50 mn de vol - 200 m d'altitude.
Le 18 - Instruction sur la magnéto (Colliex).
Le 19 - Instruction préparatoire à l'étude d'un itinéraire (Colliex)
Le 20 - 6 vols en double commande - 1 h 00 de vol - 200 m d'altitude.
Le 21 - 7 vols en double commande - 1 h 10 de vol - 200 m d'altitude.
Le 22 - 5 vols en double commande - 50 mn de vol - 200 m d'altitude.
Le 23 - Instruction sur le refroidissement et le graissage du moteur (Colliex).
Le 24 - Instruction sur les pannes de refroidissement, sur le graissage, l'allumage et la carburation (Colliex).
Le 25 - 3 vols en double commande - 30 mn de vol - 200 m d'altitude.
Le 26 - 6 vols en double commande - 1 h 00 de vol - 200 m d'altitude.
Le 27 - Instruction sur la préparation d'une mission aérienne et sur les épreuves du brevet de pilote militaire (Colliex) + 6 vols en double commande - 1 h 00 de vol - 200 m d'altitude.
Le 29 - 6 vols en double commande - 1 h 00 de vol - 200 m d'altitude.
Le 30 - travaux pratiques.
Il cumule 74 vols en double commande ou comme passager depuis le début de sa formation pour 12h20 de vol.

Décembre 1916 :

Le 2 - 2 vols en double commande - 20 mn de vol - 200 m d'altitude.
Le 3 - 2 vols en double commande - 20 mn de vol - 200 m d'altitude.
Le 4 - Instruction sur le vol au-dessus de la campagne et l'utilisation de la carte (Colliex) + 2 vols en double commande - 20 mn de vol - 200 m d'altitude.
Le 5 - Instruction sur l'utilisation de la boussole et l'orientation (Colliex).
Le 6 - 5 vols en double commande - 50 mn de vol - 200 m d'altitude.
Le 7 - 4 vols en double commande - 40 mn de vol - 200 m d'altitude.
Le 8 - Instruction sur la météorologie (Colliex).
Le 9 - 6 vols en double commande - 1 h 00 de vol - 200 m d'altitude.
Le 10 - 3 vols en double commande - 30 mn de vol - 200 m d'altitude.
Le 12 - Instruction sur les conditions de vol par temps de pluie, de brouillard, brume et vent (Colliex).
Le 14 - 6 vols en double commande - 1 h 00 de vol - 200 m d'altitude.
Le 15 - Instruction sur la manière de préparer une mission (Colliex).
Le 16 - 4 vols en double commande - 40 mn de vol - 200 m d'altitude.
Le 17 - Instruction sur le moteur (Cne Perrin).
Le 18 - Instruction sur les réparations rapides en mission et la préparation d'une mission (Slt Colliex).
Le 19 - 6 vols en double commande - 1 h 00 de vol - 200 m d'altitude.
Le 20 - Instruction sur la préparation d'une mission (Colliex).
Le 21 - Instruction sur le système moto propulseur et le coéfficiant mécanique de sureté (Colliex)
A la date du 31 décembre 1916, Pierre Guérin cumule 174 vols pour 19h00 de vol.

Janvier 1917 :

Le 2 - 7 vols en double commande - 1 h 10 de vol - 200 m d'altitude.
Le 3 - 4 vols en double commande - 40 mn de vol - 200 m d'altitude.
Le 4 - 5 vols en double commande - 50 mn de vol - 200 m d'altitude.
Le 6 - 7 vols en double commande - 1 h 10 de vol - 150 m d'altitude.
Le 7 Janvier :

  • 3 vols en double commande et comme passager (2) - 1h10 mn de vol - 200 m d'altitude.
  • 1er vol seul à bord - 10 mn de vol - 200 m d'altitude.
  • 3 vols seul à bord - 30 mn de vol - 200 m d'altitude.

Le 9 - Un vol d'entraînement seul à bord - 10 mn de vol - 200 m d'altitude.
Le 10 - 2 vols seul à bord et 2 vols en double commandes pour 30 mn de vol - 200 m d'altitude.
Le 11 - 2 vol d'entraînement pour 1h00 de vol - 200 m d'altitude.
puis un vol en altitude pour l'épreuve de hauteur inscrite au brevet de pilote militaire pour 2h30 de vol à 2700 mètres d'altitude.
Le 13 - 1ère épreuve du triangle du Brevet militaire (BM) - Il réalise les trajets suivants :

  • Ambérieu - Bron en 45 mn de vol à 1000 m d'altitude.
  • Bron - Ambérieu en 28 mn de vol à 800 m d'altitude.
  • Ambérieu - Préty en 1h15 de vol à 800 m d'altitude.
  • Préty - Ambérieu en 1h15 de vol à 800 m d'altitude.

Le 15 - Un vol d'entraînement - 1h15 de vol - 600 m d'altitude.
Le 17 - 4 vols d'entraînement - 55 mn de vol - 600 m d'altitude.
Le 18 - 1 vol d'entraînement - 20 mn de vol - 300 m d'altitude.
Le 19 - 2 vols d'entraînement - 40 mn de vol - 400 m d'altitude.
Le 21 - 1 vol d'entraînement - 1h00 de vol - 500 m d'altitude.
Le 22 - 1 vol d'entraînement - 1h00 de vol - 500 m d'altitude et un vol plané comptant pour l'épreuve d'atterrissage du brevet militaire - 15mn de vol à 550 m d'altitude.
Le 23 - 1 vol d'entraînement - 1h00 de vol - 400 m d'altitude.
Le 25 - 2ème épreuve du triangle du Brevet militaire (BM) - Il réalise les trajets suivants :

  • Ambérieu - Bron en 40 mn de vol à 750 m d'altitude.
  • Bron - Préty en 1h50 de vol à 800 m d'altitude.
  • Préty - Ambérieu en 1h10 de vol à 750 m d'altitude.

Le 26 - mission entre Ambérieu et Bron en 55 mn à 450 m d'altitude.
Le 29 - 3ème épreuve du triangle du Brevet militaire (BM) - Il réalise les trajets suivants :

  • Bron - Préty en 1h05 de vol à 600 m d'altitude.
  • Préty - Verjon en 45 mn de vol à 500 m d'altitude.
  • Verjon - Ambérieu en 50 mn de vol à 450 m d'altitude.

Le MdL Pierre Guérin a obtenu son brevet de pilote militaire en volant sur Caudron G 3 à l'école militaire d'Ambérieu - Il a réalisé 177 vols pour 46h23 de temps de vol. Carte postale d'époque

Le MdL Pierre Guérin obtient le brevet de pilote militaire n° 5282, le 29 janvier 1917. Il a été obtenu sur Caudron G 3. Il cumule à cette date 177 vols pour 46h23 de vol. Il est muté à la division Caudron de l'école d'aviation de Châteauroux, le 2 février 1917.

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Ecole d'aviation militaire de Châteauroux

Le MdL Pierre Guérin obtient le brevet de pilote militaire n° 5282 à l'école d'aviation militaire d'Ambérieu, le 29 janvier 1917. Il a été obtenu sur Caudron G 3. Il cumule à cette date 177 vols pour 46h23 de vol.

Il est muté à la division Caudron de l'école d'aviation de Châteauroux, le 2 février 1917.

Février 1917 :

Le 5 - 4 vols en double commande sur Caudron G 3 - 20 mn de vol - 200 m d'altitude
Le 7 - 2 vols en double commande sur Caudron G 3 - 10 mn de vol - 200 m d'altitude
Le 8 -

  • un vol aller en double commande avec atterrissage sur la piste "E" sur Caudron G 3 - 20 mn de vol - 400 m d'altitude.
  • 4 vols en double commande sur Caudron G 3 - 20 mn de vol - 200 m d'altitude.
  • un vol en double commande avec retour sur la piste "E" sur Caudron G 3 - 20 mn - 400 m d'altitude.

Le 9 - 3 vols en double commande sur Caudron G 3 - 15 mn de vol - 200 m d'altitude.
Le 10 - 3 vols en double commande sur Caudron G 3 - 15 mn de vol - 200 m d'altitude.
Le 14 - premier vol seul à bord sur Caudron G 3 avec un tour de piste - 15 mn de vol - 300 n d'altitude.
Le 15 - 9 tours de piste sur Caudron G 3 avec à chaque fois décollage et atterrissage - 8 fois 15 mn et une fois 20 mn - altitude moyenne de 300 m.
Le 16 -

  • 5 tours de piste sur Caudron G 3 n° 2811 avec à chaque fois atterrissage et décollage - 1h15 de vol à 300 m d'altitude.
  • Survol des pistes annexes à bord du Caudron G 3 n° 2811 en 1h40 mn et 600 m d'altitude.

Le 17 -

  • Survol des pistes annexes avec la reconnaissance sur Issoudun à bord du Caudron G 3 n° 2811 en 2h15 mn et 600 m d'altitude.
  • Survol des pistes annexes à bord du Caudron G 3 n° 2811 en 0h45 mn et 400 m d'altitude.

Le 18 - 2 vols autour du terrain à bord d'un Caudron G 3 - temps de vol 0h30 pour 200 m d'altitude.
Le 19 - instruction sur le réglage d'artillerie.
Le 20 - un vol d'entrainement autour du terrain - 0h15 mn de vol à 200 m d'altitude.
Le 21 - Reconnaissance et atterrissage sur chacune des trois pistes ("E", "D", "F") pour 2h30 à 400 m d'altitude.
Le 22 - Point fixe sur Caudron G 3 et travaux pratiques.
Le 23 - Instruction sur le point fixe sur le Caudron G 3.
Le 24 - 4 vols d'entrainement autour du terrain sur Caudron G 3 - 0h45 de vol à 250 m d'altitude.
Le 26 - 2 vols d'entrainement sur Caudron G 4 - 0h30 de vol à 300 m d'altitude.

A cette date, il cumule 48 atterrissages pour 14h30 de vol à l'école d'aviation de Chateauroux.

Le 1er mars 1917, il est muté au GDE (groupement des divisions d'entraînement), division Caudron.

Le MdL Pierre Guérin vola sur Caudron G 4 à l'école de Châteauroux
et au GDE. Carte postale d'époque.

Groupement des divisions d'entraînement (GDE)
Centre d'Ermenonville

Mars 1917 :

Le 1er - il est pris en compte à la division Caudron, du GDE.
Le 3 - Il est évacué pour maladie sur l'hôpital de Compiègne et restera en traitement jusqu'au 26 mai 1917.

Mai 1917 :

Le 26 - Il est repris en compte à la division Caudron du GDE.
Le 28 - Un vol d'entrainement autour du terrain aux commandes d'un Caudron G 4 - 0h15 mn de vol pour 300 m d'altitude.
Le 29 - Un vol d'entrainement autour du terrain aux commandes d'un Caudron G 4 - 0h15 mn de vol pour 300 m d'altitude + un vol d'entrainement qui se termine par un capotage. Pierre Guérin est évacué avec une commotion cérébrale sur l'hôpital d'Ermenonville.

Juillet 1917 :

Du 14 au 20 - retour de convalescence et mis au repos jusqu'au 20.
Le 20 - Un vol d'entrainement sur Caudron G 4 - 0h15 mn de vol à 300 m d'altitude.
Le 21 - Un vol d'entrainement sur Caudron G 4 - 0h15 mn de vol à 300 m d'altitude.
Le 23 - Un vol d'entrainement sur Caudron G 4 - 0h15 mn de vol à 300 m d'altitude.
Le 27 - Un vol d'entrainement sur Caudron G 4 - 0h15 mn de vol à 300 m d'altitude.

Août 1917 :

Le 1er - Un vol d'entrainement sur Caudron G 4 - 0h15 mn de vol à 300 m d'altitude.
Le 7 - Un vol d'entrainement sur Caudron G 4 - 0h15 mn de vol à 300 m d'altitude.
Le 8 et le 10 - Séances de tir à Ermenonville.
Les 14, 15 et 16 - Un vol d'entrainement sur Caudron G 4 - 0h15 mn de vol à 300 m d'altitude.
Le 25 - Six vols d'entraînement aux commandes d'un Nieuport 21 (15 m² à moteur Le Rhône 9C de 80 HP) - 1h00 de vol à 300 m d'altitude.
Le 26 - Deux vols d'entraînement aux commandes d'un Nieuport 21 (15 m² à moteur Le Rhône 9C de 80 HP) - 20 mn de vol à 300 m d'altitude.
Le 30 - Un vol d'entraînement aux commandes d'un Nieuport 21 et quatre vols à bord d'un Nieuport 17 (15 m² à moteur le Rhône 9J de 110 HP) - 1h00 de vol à 300 m d'altitude.
Le 31 - Cinq vols à bord d'un Nieuport 17 (15 m² à moteur le Rhône 9J de 110 HP) - 50 mn de vol à 300 m d'altitude.

Morane Saulnier type P sur lequel Pierre Guérin a effectué son stage de transformation à l'annexe GDE d'Ermenonville - Il a volé 5 h 50 sur ce type d'appareil pour être laché en solo - Carte postale d'époque.

Septembre 1917 :

Le matin du 1er - Quatre vols d'entraînement aux commandes d'un Nieuport 21 (15 m² à moteur Le Rhône 9C de 80 HP) - 40 mn de vol à 300 m d'altitude.
Le soir du 1er - Un vol d'entraînement aux commandes d'un Morane-Saulnier type P (Parasol) à moteur Le Rhône de 110 HP - panne moteur et atterrissage en dehors du terrain dans les blés - 10 mn de vol à 200 m d'altitude.
Le 2 - Trois vols d'entraînement aux commandes d'un Morane-Saulnier type P (Parasol) à moteur Le Rhône de 110 HP - 30 mn de vol à 300 m d'altitude.
Le 3 - Deux vols d'entraînement aux commandes d'un Morane-Saulnier type P (Parasol) à moteur Le Rhône de 110 HP - 30 mn de vol à 600 m d'altitude.
Le 4 - Un vol d'entraînement aux commandes d'un Morane-Saulnier type P (Parasol) à moteur Le Rhône de 110 HP - 10 mn de vol à 600 m d'altitude.
Le 6 - Trois vols d'entraînement aux commandes d'un Morane-Saulnier type P (Parasol) à moteur Le Rhône de 110 HP - 30 mn de vol à 500 m d'altitude.
Le 8 - Trois vols d'entraînement aux commandes d'un Morane-Saulnier type P (Parasol) à moteur Le Rhône de 110 HP - 40 mn de vol à 500 m d'altitude.
Le 10 - Trois vols d'entraînement aux commandes d'un Morane-Saulnier type P (Parasol) à moteur Le Rhône de 110 HP - 40 mn de vol à 600 m d'altitude.
Le 11, 12 et 13 - Séances de tir à Ermenonville.
Le 15 - Deux vols d'entraînement aux commandes d'un Morane-Saulnier type P (Parasol) à moteur Le Rhône de 110 HP - 20 mn de vol à 400 m d'altitude.
Le 17 - Quatre vols d'entraînement aux commandes d'un Morane-Saulnier type P (Parasol) à moteur Le Rhône de 110 HP - 40 mn de vol à 200 m d'altitude.
Le 18 - Deux vols d'entraînement aux commandes d'un Morane-Saulnier type P (Parasol) à moteur Le Rhône de 110 HP - 20 mn de vol à 200 m d'altitude.
Le 22 - Un vol d'entraînement aux commandes d'un Morane-Saulnier type P (Parasol) à moteur Le Rhône de 110 HP - 40 mn de vol à 1000 m d'altitude.
Le 23 - Un vol d'entraînement aux commandes d'un Morane-Saulnier type P (Parasol) à moteur Le Rhône de 110 HP - 40 mn de vol à 1200 m d'altitude.

Le 25 septembre, ayant terminé son stage sur Morane-Saulnier type P (Parasol) à moteur Le Rhône de 110 HP, Pierre Guérin est muté à l'escadrille MS 140. Il a effectué un total de 9h55 de vol, dont 5 h 50 sur Morane-Saulnier type P pendant son séjour au GDE du 1er mars au 25 septembre 1917.

Escadrille MS 140

Octobre 1917 :

Le 17 - Pierre Guérin rejoint l'escadrille MS 140 par la voie des airs - 2 heures de vol à 600 m d'altitude.
Le 19 - Convoyage d'un Morane-Saulnier type P (Parasol) à moteur 120 HP en compagnie du mécanicien Edouard Bidaud - 2 heures de vol à 800 mètres d'altitude.
Le 21 - un vol d'entraînement aux commandes d'un MS type P à moteur de 120 HP, en compagnie du mécanicien Edouard Bidaud - 30 mn de vol à 400 m d'altitude.
Le 24 - deux vols d'entraînement aux commandes d'un MS type P à moteur de 120 HP, en compagnie du mécanicien Edouard Bidaud - 45 mn de vol à 900 m d'altitude.

Novembre 1917 :

Le 8 - un vol d'entraînement aux commandes d'un MS type P, en compagnie du mécanicien Charles Gomont - 30 mn de vol à 800 m d'altitude.
Le 12 - une reconnaissance du secteur en compagnie du Ltt André Bailloud - Panne moteur arrivé à l'altitude de 400 m - Atterrissage sans casse en dehors du terrain.
Le 13 - convoyage de l'avion réparé au terrain de la ferme d'Alger, sur la route de Châlons-sur-Marne à Reims, en compagnie du mécanicien Arsène Voland - 15 mn de vol à 400 m d'altitude.
Le 19 - deux essais en vol :
- d'abord de son appareil après un réglage du moteur, en compagnie du mécanicien Edouard Bidaud - 15 mn de vol à 500 m d'altitude.
- puis du MS type P revenu le 13 après réparation sommaire, en compagnie du Ltt André Bailloud - 15 mn de vol à 200 m d'altitude.
Le 20 - un vol d'entraînement en compagnie du Sgt Porcher, mécanicien - 15 mn de vol à 400 m d'altitude.
Le 22 - un vol d'essai par temps brumeux en compagnie du Slt Joseph Larat - 15 mn de vol à 400 m d'altitude.
Le 29 - convoyage du MS type P à moteur 120 HP de Matouges à la Ferme d'Alger, en compagnie du mécanicien Edouard Bidaud - 20 mm de vol à 700 m d'altitude.
Le 30 - un vol d'essai de son MS type P après réglage du fuselage qui avait subit une déformation, en compagnie du mécanicien Edouard Bidaud.

Décembre 1917 :

Le 1er - une mission de surveillance sur les lignes, en compagnie du Slt Alphonse Dain - 30 mn de vol à 600 mètres d'altitude.
Le 2 - deux missions de surveillance des lignes avec le Ltt Léon Grandperrin (1h10 à 1600 mètres d'altitude) et Ltt André Bailloud (20 mn de vol à 1200 mètres d'altitude).
Le 3 - première mission de réglage d'artillerie, en l' occurrence une batterie de 240 qui tire sur les ouvrages du Trécon et du Casque, dans le secteur de Moronvilliers, en compagnie du Ltt André Bailloud - 1h20 de vol à 1200 mètres d'altitude.
Le 4 - une mission photographique sur les batteries françaises en compagnie du Ltt André Bailloud - Ils sont victimes d'une panne moteur avec le grippage d'un cylindre - Ils sont contraint d'atterrir en campagne - 1h30 de vol à 1800 mètres d'altitude.
Le 7 - Mission de surveillance sur les lignes, en compagnie du Ltt Huet, observateur - 1h00 de vol à 1200 mètres et essai d'un nouvel appareil, en compagnie du Sgt Fontaine, mécanicien - 30 mn de vol à 800 mètres d'altitude.
Le 10 - Réglage d'une batterie de 75 avec le Slt André Chabagny - 1h10 de vol à 1400 mètres.
Le 11 et le 12 - Après réparation de son avion (du 4), essais en vol avec le mitrailleur Barraud et le mécanicien Edouard Bidaud - 40 mn de vol.

Le 14 - Départ vers le GDE pour entraînement sur Spad XI.
Le 15 - Arrivée au GDE (Groupe des divisions d'entraînement)
Le 16 - Deux vols au dessus du terrain à bord d'un Spad XI biplace à moteur de 200 HP surcompressé, en compagnie du mécanicien Edouard Bidaud - 30 mn de vol à 300 mètres.
Le 22 - Départ vers l'escadrille aux commandes d'un Spad XI, en compagnie du mécanicien Edouard Bidaud - 20 mn de vol à 800 m d'altitude.
Le 29 - Départ après réparation et atterrissage à Aulnay, en compagnie du mécanicien Edouard Bidaud - 30 mn de vol à 600 m.
Le 31 - Atterrissage au Bourget dans la brume aux commandes d'un Spad XI, toujours avec Bidaud, puis retour au GDE - 30 mn de vol en deux fois.
Le 31, ils regagnent l'escadrille à bord d'un Spad XI - 1h00 de vol à 600 mètres.

Janvier 1918 :

Le 6 - Essai de l'installation TSF d'un Spad XI, accompagné du caporal Marcel Blanc, mécanicien TSF de l'escadrille - 20 mn de vol à 600 m d'altitude.
Le 8 - Essai de l'installation TSF d'un Spad XI, accompagné du Slt Albert Voisin, officier spécialiste de la TSF à l'escadrille 140 - 30 mn de vol à 80 m d'altitude.
Le 10 - Un vol de surveillance sur les lignes, en compagnie du Ltt Edmond Auvray - 1h00 de vol à 2000 mètres d'altitude.
Le 11 - Le Spad XI de Pierre Guérin est indisponible jusqu'au 18.
Le 19 - Un vol de surveillance sur les lignes, en compagnie du Slt Albert Japy. Ils sont victimes d'une panne moteur et sont obligés d'atterrir dans un champ. La course d'atterrissage se termine par un capotage contre le remblai d'une voie ferrée de 60.
Le 22 - Une mission de surveillance des ligne, en compagnie du Slt Pierre Cronier - 1h30 de vol à 1500 mètres d'altitude - puis un vol d'essai de son appareil endommagé le 19, en compagnie du caporal Léon Marc, mécanicien - 0h30 de vol à 1200 mètres d'altitude.
Le 23 - La mission de surveillance sur les lignes est avortée en raison du brouillard qui couvre toute la zone - mission en compagnie du Slt Alphonse Dain - 0h30 de vol à 800 mètres d'altitude - Idem le 24 avec le même équipage pour les mêmes raisons.
Le 25 - Mission de surveillance sur les lignes en compagnie du Slt Alphonse Dain - 1h40 de vol à 1800 mètres.
Le 27 - trois missions : la première est avortée au bout d'un 1/4 d'heure en raison du brouillard qui couvre toute la zone à surveiller, la seconde, une mission de protection du Letord (*) en reconnaissance photo sur les lignes, en compagnie du Slt Alphonse Dain - 50 mn de vol à 2800 mètres d'altitude et finalement une 3ème, une mission photographique en compagnie du Slt Joseph Larat qui se termine dans un champ en raison d'une panne séche - temps de vol total de la journée 1h35. * L'escadrille SPAbi 140 compte un Letord dans ses rangs.
Le 28 - deux missions photo avec l'Asp Pierre Crosnier (2h00 de vol à 2500 mètres) et avec le Slt Joseph Larat (1h00 à 1200 m).
Le 29 - Une mission de réglage d'artillerie avec prise de photos en compagnie du Slt Henri Borg - 1h30 à 1500 m.
Le 30 - Une mission photo et surveillance des lignes avec le Slt André Chabagny - 1h30 à 1600 mètres d'altitude.

Février 1918 :

Le 9 - une mission de surveillance sur les lignes en compagnie du Slt Joseph Lara - 1h45 à 1500 m.
Le 12 - la mission de surveillance des lignes est avortée en raison du mauvais fonctionnement du moteur - 15 mn de vol à 1000 m.
Le 14 - Convoyage d'un Spad XI de Matouges au terrain de la ferme d'Alger où est stationnée l'escadrille SPAbi 140, accompagné avec le soldat Léon Marc, mécanicien de l'unité.
le 15 - Mission photo avec le Ltt Edmond Auvray - 1h10 à 2500 mètres d'altitude.
Le 16 - réglage d'artillerie en compagnie de l'Asp Pierre Crosnier - 2h00 à 1800 mètres d'altitude.
Le 17 - d'abord une mission photo sur des emplacements de batteries adverses, avec couverture du Letord de l'escadrille sur la zone - 1h15 à 2200 m puis un essai en vol d'un Spad XI, accompagné du sergent mécanicien Fontaine - 0h15 à 800 mètres.
Le 19 - Un réglage d'artillerie avec l'Aspirant Pierre Crosnier - 1h15 à 2200 m.
Le 20 - tests en vol du Spad XI du Cne Francis Floret après changement de l'aile supérieure, en compagnie du Ltt Fernand Boureau - 15 mn à 300 mètres.
Le 21 - une mission de réglage d'artillerie en équipage avec l'Asp Pierre Crosnier - Elle ne donne rien en raison de la mauvaise visibilité sur zone - 30 mn à 1200 mètres.

Mars 1918 :

Le 14 - Essai en vol d'un Spad XI nouvellement arrivé à l'unité - Il faisait équipage avec le mécanicien Hyppolyte Laforie - 0h30 à 700 mètres.
Le 15 - mission photo sur les lignes allemandes avec l'Asp Pierre Crosnier - Protection du Letord en mission dans la même zone - 1h40 de vol à 4200 mètres.
Le 16 - un vol d'entrainement pour tester en vol l'instalaltion TSF en compagnie du Ltt Albert Voisin, officier spécialiste de la TSF à la 140 - 0h30 à 1200 mètres.
Le 17 - Surveillance sur les lignes avec le Slt Pierre Crosnier - 1h45 à 2500 mètres.
Le 18 - Protection du Letord en mission photographique sur les lignes allemandes avec le Slt Robert Moles, observateur.
Le 21 - Surveillance sur les lignes avec le Slt Pierre Crosnier - 2h30 à 3000 m d'altitude.
Le 23 - Protection du Letord en mission photographique sur les lignes allemandes est avortée en raison d'une fuite - 0h30 à 1000 m.
Le 24 - Protection du Letord en mission photo en compagnie du caporal Jean Barraud, mitrailleur - 1h00 à 2800 mètres.
Le 25 - Surveillance des lignes en compagnie du Slt Pierre Crosnier - 2h15 de vol à 1500 m.
Le 27 - Même mission que la veille mais avec le Slt Robert Moles - 2h00 à 1600 m.
Le 28 - Photos des 1ères lignes allemandes avec le Ltt Léon Grandperrin - Les photos ramenées sont de grande qualité - 2h00 à 2800 mètres.

Avril 1918 :

Le 5 - Mission de surveillance des ligne en compagnie du Slt Robert Moles - 2h00 de vol à 1500 m.
Le 7 - Convoyage d'un Spad XI à moteur 200 HP de la Neulette à la ferme d'Alger, terrain utilisé par l'escadrille SPAbi 140 - Pour cette mission, il est accompagné du Sgt Noël Coussanes, pilote de la 140 - 1h00 de vol à 700 m - puis reconnaissance du secteur pendant 1h00.
Le 10 - Mission photo en compagnie du Ltt Fernand Boureau - 1h15 à 4000 m.
Le 11 - Mission photo et protection au-dessus de batteries d'artillerie ennemies en compagnie d'un mitrailleur - puis convoyage du Spad XI du Cne Francis Floret qui doit être réformé au parc de Châlons - 30 mn de vol.
Le 16 - Surveillance du secteur en compagnie du Slt Henri Borg - mission avortée en raison de la mauvaise visibilité - 30 mn à 800 m.
Le 20 - Surveillance du secteur en compagnie du Ltt Pierre Corsnier - 2h00 de vol à 1000 m.
Le 27 - Réglage d'artillerie avec le Ltt Léon Grandperrin - Panne moteur en raison d'un piston qui grippe - Rupture d'une bielle - Ils réussissent néanmoins à atterrir normalement - 30 mn à 700 m.
Le 28 - Essai en vol, avec le soldat Léon Mort, mécanicien, d'un Spad XI après changement du moteur cassé la veille - 15 mn de vol à 500 m.

Mai 1918 :

Le 1er - Nouvel essai en vol du Spad XI après le changement moteur, accompagné de même mécanicien avion - 15 mn de vol à 600 m.
Le 2 - Surveillance sur les lignes avec le Slt Robert Moles - 40 mn à 1500 mètres puis tie aérien sur cibles avec le Slt Robert Moles - 20 mn à 200 m.
Le 3 - Mission photo sur les lignes allemandes et protection d'un Letord, en compagnie du Ltt Pierre Crosnier - 1h20à 2800 m puis reconnaissance de secteur en compagnie du capitaine commandant des batteries de 240 de tranchées - 30 mn de vol à 1800 m.
Le 5 - reconnaissance de secteur en compagnie du lieutenant appartenant aux batteries de 240 de tranchées - 30 mn de vol à 1200 m.
Le 6 - Tir aérien avec la Vickers synchronisée du secteur avant - avec le Ltt André Chabagny - 30 mn de vol à 300 m.
Le 7 - surveillance des lignes en compagnie du Ltt André Chabagny - Cette mission est interrompue en raison de la panne d'une magnéto - 15mn de vol à 300 m puis mission de réglage d'artillerie avec le même officier - 1h00 de vol à 1800 m.
Le 13 - Essai en vol du Spad XI du Ltt de la Teilhais. Pour ce vol, Pierre Guérin était accompagné du Sgt René Fontaine, mécanicien - 30 mn de vol à 1200 m puis mission de régalge d'artillerie des batteries au Sud de Prosnes avec pour objectif la zone de Nauroy - Avec le Slt Robert Moles - 1h50 à 1200 mètres.
Le 14 - Surveillance de zone avec le Slt Henri Borg - 1h30 à 1500 mètres.
Le 15 - Réglage d'artillerie et observation sur les batteries ennemies, avec le Ltt Léon Grandperrin - 2h50 de vol à 2500 mètres.
Le 16 - Mission de surveillance des lignes, en compagnie du Ltt Henri Piquet-Damesme - 1h15 à 2200 mètres d'altitude.
Le 17 - Réglage des batteries au Sud de Prosnes avec pour objectif la région de Nauroy (comme le 13) - Observateur Slt Robert Moles - 2h00 de vol à 1400 mètres.
Le 18 - Essai d'un Spad XI avec installation TSF, en compagnie d'un mécanicien - 20 mn de vol à 800 mètres puis une reconnaissance de secteur en compagnie du Slt Henri Piquet-Damesne - 1h00 à 1200 m.
Le 19 - Réglage au Sud de Beine de la batterie de "illisible" - 3 dépots de munitions sautent - 2h15 à 1100 mètres.
Le 20 - Surveillance de secteur avec le Ltt Henri Piquet-Damesne - 50 mn à 1500 mètres d'altitude.
Le 21 - Séance de tir aérien avec le Ltt Henri Piquet-Damesne - 40 mn de vol à 200 m puis Réglage d'artillerie avec le Slt Robert Moles - 2h15 mn de vol à 1600 m.
Le 22 - Protection de l'avion Letord en mission photo sur les lignes allemandes en compagnie du Ltt Henri Piquet-Damesne - 1h20 de vol à 2600 mètres.
Le 23 - Mission de surveillance de zone , en compagnie du Ltt Pierre Crosnier - 2h10 de vol à 1200 mètres.
Le 24 - Mission photo en compagnie du Cne François Delavenne (Cne observateur arrivant du 169ème RI) - panne à 3000 mètres d'altitude au Sud-Ouest de "illisible" en raison du décalage d'une magnéto - Atterrissage normal - 1h30 de vol à 3000 mètres puis convoyage du Spad XI de Pierre Guérin du terrain de la Ferme d'Alger vers Bouy - 20 mn de vol à 200 mètres.
Le 28 - Mission photo en compagnie du Cne François Delavenne - La mission est interrompue en raison du moteur qui ne fonctionne pas régulièrement - 1h00 de vol à 3400 m d'altitude.
Le 29 - Mission photo en compagnie du Sgt Léon Gérard, mitrailleur - 30 mn de vol à 1000 m puis convoyage d'un Spad XI de Matouges vers le terrain de la ferme d'Alger, stationnement de l'escadrille SPAbi 140 - 30 mn à 1000 m.
Le 30 - Mission photo en compagnie du Slt Henri Borg - 2h00 de vol à 4000 m.

Juin 1918 :

Le 1er - Mission photo sur l'arrière des lignes allemandes, en compagnie du Slt Henri Borg - 1h40 de vol à 3500 m puis mission photo sur les lignes adverses sur Pont Faverger - Epoye - Mission réalisée sans couverture - 2h30 de vol à 4500 mètres.
Le 3 - Mission photo sur les 1ères lignes ennemies avec le Caporal Jean Barraud, mitrailleur - 1h20 de vol à 2000 mètres et essai en vol par le Ltt Léon Grandperrin d'un appareil photo pris à l'ennemi - 40 mn de vol à 2200 m.
Le 4 - Mission photo avec le Ltt Pierre Crosnier - 1h45 à 4200 m.
Le 5 - Mission photo avec le Cne François Delavenne avec l'appareil photo allemand - panne de pompe à eau à 3700 m - 1h30 de vol à 3700 m.
Le 6 - Surveillance des lignes avec le Ltt Henri Piquet-Damesne - 1h45 de vol à 2000 mètres.
Le 7 - Mission de protection photo avec le Ltt Pierre Crosnier - 2h00 de vol à 4600 mètres.
Le 10 - Convoyage d'un Spad XI qui est affecté à l'escadrille - 0h45 à 1000 mètres.
Le 11 - Surveillance des lignes en compagnie du Ltt Léon Grandperrin - La mission est génée par le vent violent, provoquant des remous violents - 2h20 à 3600 mètres.
Le 12 - Mission photo sur l'arrière des lignes ennemies et sur les premières lignes, en compagnie avec le Ltt Pierre Crosnier - 2h20 à 3600 mètres.
Le 13 - Essai en vol de l'appareil photo de prise sur l'arrière des lignes allemandes et sur leurs premières lignes - 1h40 de vol à 2700 mètres puis essai en vol du Spad XI n° 6282 en compagnie du Sgt Fontaine, mécanicien - 20 mn de vol à 800 mètres d'altitude.
Le 14 - Essai en vol d'un Spad XI n° 6282 en compagnie du Sgt Fontaine, mécanicien - 30 mn de vol à 1200 mètres.
Le 15 - Surveillance des ligne, en compagnie du Ltt Auguste Guilhe la Combe de Villers - 40 mn de vol à 1500 mètres d'altitude.
Le 16 - Mission photo, en compagnie du Slt Robert Moles, sur l'arrière des lignes allemandes et les batteries d'artillerie du secteur - 1h45 de vol à 4000 mètres.
Le 18 - Mission photo avortée au bout de 3/4 heure avec le Ltt Pierre Crosnier - 45 mn de vol à 2000 mètres d'altitude.

En juillet 1918 :

Le 9 - Un vol d'essai en compagnie du soldat de 2ème classe René Bachelet, mécanicien - 30 mn de vol à 500 mètres d'altitude.
Le 10 - Mission photo en compagnie du Slt Robert Moles sur les arrières de lignes allemandes - 1h15 de vol à 3000 mètres d'altitude.
Le 14 - Mission photo à l'arrière des lignes ennemies avec le Ltt Pierre Crosnier - 1h15 de vol à 2800 mètres.
Le 15 - Reconnaissance au 1er jour de l'offensive dans le secteur en compagnie du Slt Albert Japy - 45mn de vol à 1200 mètres d'altitude.
Le 16 - Protection d'une mission photo de l'escadrille, en compagnie du Sgt Paul Degré, mitrailleur - 40 mn de vol à 2500 mètres d'altitude.
Le 17 - Protection d'une mission photo de l'escadrille, en compagnie de l'Adj Thierry - 1h30 de vol à 4200 mètres d'altitude.
Le 19 - une mission photo avec un appareil de 1,20 m de focale, en compagnie du Slt Albert Japy - 2h30 de vol à 4000 mètres puis une autre mission en compagnie du Slt Robert Moles avec un appareil de 1,20 m de focale - 2h30 de vol à 4000 mètres.
Le 20 - Une mission de protection en compagnie du Sgt Paul Degré, mitrailleur - Combat contre une grosse patrouille de six Fokker - Les deux monoplaces de couverture sont abattus - les Allemands abandonnent finalement le combat - Les deux aviateurs ramènent au terrain un magasin de clichés - mission de 2h30 de vol à 4000 mètres d'altitude puis convoyage d'un Spad XI en compagnie du soldat de 2ème classe René Bachelet, mécanicien - Vol de 20 mn à 1000 mètres d'altitude.
Le 22 - Une mission photo en compagnie du Ltt Pierre Crosnier - 1h00 de vol à 4000 mètres.
Le 24 - Une mission photo avec le Slt Robert Moles - 2h30 de vol à 4000 m.
Le 26 - Une mission photo en compagnie du Caporal Léon Gérard, mitrailleur - 1h45 de vol à 3500 mètres d'altitude.
Le 29 - Essai en vol d'un Spad XI neuf nouvellement affecté à la SPAbi 140 en compagnie du soldat de 2ème classe Rousselet, mécanicien - 20 mn de vol à 600 mètres d'altitude puis protection d'une mission photo sur les tranchées de 1ère lignes allemandes, puis les arrières lignes en compagnie de l'Adj Thierry - 2h30 de vol à 3000 mètres.
Le 30 - Essai en vol d'un Spad XI en compagnie du 2ème classe Batistin Panisse, mécanicien - 20 mn de vol à 500 mètres.
Le 31 - Une mission photo en compagnie du Ltt Léon Grandperrin - 45 mn de vol à 1500 mètres.

Août 1918 :

Le 1er - Une mission photo en compagnie du Slt Robert Moles - 1h00 de vol à 1500 mètres.
Le 29 - Une mission de surveillance des lignes avec le Ltt Léon Grandperrin - 2h15 de vol à 4000 mètres.
Le 31 - Essai d'un Spad XI en compagnie du soldat de 2ème classe René Bachelet, mécanicien - 1h20 de vol à 2000 mètres d'altitude.

Septembre 1918 :

Le 1er - Une mission de surveillance des lignes avec le Ltt Léon Grandperrin - 1h00 de vol à 2000 mètres d'altitude.
Le 2 - Une mission photo en compagnie du Ltt Pierre Crosnier - Leur appareil étant déréglé, ils partent dans une série 8 tours de vrilles et de glissade. Le MdL Pierre Guérin reprend l'appareil en main et réussit à le ramener au terrain - 1h45 de vol à 3400 mètres d'altitude.
Le 4 - Essai du Spad XI qui lui est affecté avec le soldat René Bachelet, mécanicien - 20 mn de vol à 1500 mètres.
Le 26 - Mission de surveillance de secteur et réglage d'artillerie en compagnie du Slt Albert Japy - 2h15 de vol à 2300 mètres d'altitude.

Octobre 1918 :

Le 1er - Une mission photo avec le Ltt Pierre Crosnier - 1h45 de vol à 3500 mètres d'altitude.
Le 2 - Une mission photo avec le Ltt Pierre Crosnier - 2h45 de vol à 4200 mètres d'altitude et essai en vol d'un Spad XI en compagnie du soldat René Bachelet - 20 mn de vol à 1000 mètres.
Le 3 - Une mission photo avec le Ltt Pierre Crosnier - 2h30 de vol à 4000 mètres.
Le 5 - Surveillance de secteur - 2h45 de vol à 1700 mètres d'altitude.
Le 6 - Surveillance de secteur en compagnie du Slt Philippe Soulet - 2h30 à 600 mètres d'altitude.
Le 7 - Réglage d'artillerie avec le Slt Albert Japy - 2h15 à 1500 mètres.

A cette date, le MdL Pierre Guérin a cumulé un total de 203h20 de vol, il est nommé adjudant le 8 octobre 1918.

Le 9 - Mission de surveillance de secteur et réglage d'artillerie avec le Ltt Pierre Crosnier - 2h15 de vol à 2500 mètres d'altitude.
Le 12 - Surveillance et reconnaissance sur la vallée de la Retourne - A cette occasion, l'équipage survole Rethel - 2h40 de vol à 3500 mètres.
Le 14 - Départ pour Etampes pour toucher un Spad à moteur Lorraine.
Le 17 - Atterrissage entre Aurès-sur-Aube et Romilly-sur-Seine avec le mécanicien René Bachelet - 2h30 de vol à 800 mètres d'altitude.
Le 18 - Décollage du terrain de la ferme d'Alger, terrain de l'escadrille SPAbi 140 vers celui de la Neuville - 1h15 de vol à 1200 mètres d'altitude.
Le 19 - Convoyage d'un Spad biplace de la Neuville à Ménil-Lépinos avec le mécanicien René Bachelet - 15 mn de vol à 500 mètres d'altitude.
Le 22 - Convoyage de Ménil-Lépinos à Aurès-sur-Aube avec le soldat Paul Clot, mécanicien - 20 mn de vol à 800 mètres d'altitude.
Le 24 - Décollage pour tester l'avion en altitude avec le Ltt Venance Sollier - 35 mn de vol à 2000 mètres.
Le 25 - Convoyage avion et retour à "illisible" avec le mécanicien René Bachelet - 15 mn à 500 mètres.
Le 26 - Mission de surveillance et de réglage avec le Slt Philippe Soulé - 2h10 de vol à 2400 mètres d'altitude.
Le 27 - Mission de surveillance et de réglage avec le Ltt Venance Sollier - 1h00 de vol à 1500 mètres d'altitude.
Le 28 - Mission photo sur l'arrière des lignes allemandes dans le secteur de Rethel avec le Slt Charles Besson - 1h45 de vol à 3800 mètres d'altitude.
Le 29 - Mission photo sur l'arrière des lignes allemandes - Leur avion est attaqué par une patrouille ennemie - 2h00 de vol à 3600 mètres d'altitude.
Le 30 - Mission de surveillance de secteur avec le Slt Raymond Liagre - 1h00 de vol à 2000 mètres d'altitude.

Novembre 1918 :

Le 6 - Protection d'une mission photo en compagnie du Ltt Venance Sollier - 2h00 de vol à 3500 mètres d'altitude.
Le 9 - Reconniassance de secteur, en compagnie du Ltt Maurice Dessoudeix - 1h45 de vol à 1500 mètres d'altitude.
Le 10 - Reconnaissance photo sur Charleville et Mézières en compagnie du Ltt Maurice Dessoudeix - 2h15 de vol à 2500 mètres d'altitude.

Le 11 novembre 1918 - Armistice avec l'Allemagne - La guerre est terminée. A cette date, l'Adjudant Pierre Guérin a cumulé un total de 227h10 de vol.

Le 12 - ravitaillement de l'infanterie à Warcq-près-Mézières avec le Slt Raymond Liagre - 1h30 de vol à 1500 mètres d'altitude.
Le 30 - deux missions d'entraînement avec le Ltt Joseph Larat et le Ltt Pierre Crosnier - 1h00 de vol au total.

Janvier 1919 :

Le 8 - Mission photo avec le Slt Raymond Liagre sur les anciennes positions allemandes du secteur de Rethel - 1h45 de vol à 2500 mètres d'altitude.
Le 14 - Essai en vol du Spad XVI du Cne Bréhier, adjoint technique de l'aéronautique du 4ème corps d'Armée - 20 mn de vol - 2000 mètres.

Février 1919 :

Le 20 - vol entre Neufvillers et la ferme d'Alger en compagnie du Ltt Pierre Crosnier - 1h00 de vol à 400 mètres d'altitude.

Mars 1919 :

Le 16 - Convoyage du Spad XVI de Pierre Guérin jusqu'à Rmilly-sur-Seine avec le soldat Eugène Rousselet - 1h15 de vol à 800 mètres d'altitude.

A cette date, l'Adjudant Pierre Guérin a cumulé un total de 235h40 de vol.

Rengagé comme sergent, le 22 février 1921 à la 7ème escadrille du 34ème régiment d'aviation d'observation sur avion Salmson 2A2.

 


 

Remerciements :

- M. Claude Chanteloube pour l'envoi des archives de l'Adj Pierre Guérin.

Bibliographie :

- Site Internet "Mémoires des hommes" du Ministère de la défense - Voir le lien
- Les "As" français de la Grande Guerre en deux tomes par Daniel Porret publié par le SHAA en 1983.
- The French Air Service War Chronology 1914-1918
par Frank W.Bailey et Christophe Cony publié par les éditions Grub Street en 2001.
- Les escadrilles de l'aéronautique militaire française - Symbolique et histoire - 1912-1920
- Ouvrage collectif publié par le SHAA de Vincennes en 2003.
- L'aviation française 1914-1940, ses escadrilles, ses insignes - par le Commandant E Moreau-Bérillon - publié à compte d'auteur en 1970.
- Les Armées françaises dans la Grande Guerre publié à partir de 1922 par le Ministère de la guerre - Voir le lien

 

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Louis Dubuis Jean Pecquet

 

 

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