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Etude réalisée par David Méchin en collaboration avec Albin Denis.
Le croiseur français Châteaurenault : Croiseur de 7900 t construit en 1902, utilisé comme transport de troupes rapide entre Tarante et Itéa, pour le compte des alliés à Salonique. Commandé par le capitaine de Frégate Jeanson, il est coulé par 2 torpilles envoyé par le sous-marin UC-38, au nord de l'île de Cephalonia, le 14 décembre 1917. Le navire sombra et seulement dix hommes d'équipage ont été tués par l'explosion de la 1ère torpille, en majorité des hommes de service dans la chambre de chauffe. A son bord, on trouvait 447 membres d'équipage et 984 militaires transportés, dont 26 aviateurs. Aucun des passagers n'a été tué. Croiseur Châteaurenault - Origine du document Franck le Bel du forum "Pages 14-18" rubrique Marine - Voir les crédits en fin de page.Le destroyer Lansquenet : Il est commandé par le Capitaine de Corvette Charezieux. Après l'explosion de la 1ère torpille, il laisse ses embarcations de secours sur place pour que les personnels du Chateaurenault qui s'étaient jetés à la mer, puissent monter à bord. Ensuite, il aborde le navire touché par tribord avant et commence l'évacutation des personnels. Le chalutier Balsamine prend ses dispositions pour remorquer le croiseur. Le Lansquenet revient chercher les embarcations qui a laissé en route. Il a alors recueilli à son bord ou dans les chaloupes, un total de 436 hommes. Le sous-marin adverse, ayant eu le temps de contourner sa cible pendant les opérations de sauvetage, lance une seconde torpille qui frappe le Châteaurenault. Cette fois, il n'y a plus rien à faire et le croiseur coule à pic. Arrivé sur le point de départ de cette arme, le destroyer largue 7 grenades Galveaud, dont deux doubles, qui ont toutes explosées. Le submersible allemand, touché, fait surface et pris à parti par les canons du destroyer Mameluck. Les Allemands replongent et sont à nouveau grenadés, mais cette fois par le Mameluck. Le sous-marin fit surface une nouvelle fois et sera touché plusieurs fois par les obus des deux destroyers qui tirent de concert. S'enfoncant par l'arrière, le navire ennemi coule définitivement à 8h40.
Le Destroyer Mameluck : après la grenadage effectué par le Lansquenet, le UC-38 est touché et fait surface. Les canonniers du Mameluck engagent le combat. Les Allemands replongent et sont à nouveau grenadés, mais cette fois par le Mameluck. Le sous-marin fit surface une nouvelle fois et sera touché plusieurs fois par les obus des deux destroyers qui tirent de concert. S'enfoncant par l'arrière, le navire ennemi coule définitivement à 8h40.
Le sous-marin allemand UC-38 : commandé par le Oblt z.S Hans Hermann Wendlandt, ce sous marin était parti de Kotor pour mouiller 18 mines dans la golfe de Patras. Il touche une torpille qui touche le croiseur Châteaurenault entre les deux chaufferies. Pendant que les navires de l'escorte recueillait les naufragés, l'UC 38 eu le temps de faire le tour du croiseur et de lui lancer une seconde torpille qui explosa à l'avant du navire. Il s'enfonca alors rapidement dans les flots et coula. Maintenant repéré, le sous-marin est grenadé par le destroyer Lansquenet, il est touché et doit faire surface. Il est alors canonné par les destroyers Mameluck et Lansquenet. Le FBA du SM Jeanblanc se mêle alors à la bataille et largue une bombe qui tombe à 20 mètres du remous laissé par le sous-marin qui vient de replonger. Cette fois, c'est la fin, le sous-marin est touché une nouvelle fois. Il refait surface et redevient la cible des navires français qui veulent venger la perte du Châteaurenault. Plusieurs coups au but sont portés. L'équipage ennemi évacue et les armes se taisent. Le submersible allemand s'enfonce lentement par l'arrière et coule. Neuf hommes ont perdu la vie mais 25, dont le commandant, ont pu être sauvés. Ils seront fait prisonniers.
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Insigne peint sur les fuselagesJusqu'à preuve du contraire, pas d'insigne pour ces unités.
Lettres code utilisées par le CAM
Insignes métalliquesJusqu'à preuve du contraire, pas d'insigne métallique pour ces unités.
Unités détentrices des traditions
SymboliquePas d'insigne identifié.
Historique du CAM Argostoli / Mytika / Platéali
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Le combat naval et aérien du 14 décembre 1917
Carte générale détaillant la route du convoi, le trajet approximatif du FBA 100 ch "S 11" du SM Jeanblanc. |
Carte des différents stationnements
Appellations successivesPériodes de stationnementLieux de stationnementsZones opérationnelles des CAM |
Photos satellite des différents emplacements
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RattachementsCommandants
Personnels navigants décédés
DécorationsPas de décoration collective pour cette unité. |
Types d'avions utilisésNuméros des avions connusMorts en rouge - Indemnes et blessés en jaune
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Les Hommes
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Les Hommes
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Les avions
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Les avions
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Les couleurs des avionsNieuport monoplan n° 19 du CAM d'Argostoli (Grèce) en 1916-1917 - Profil David Méchin.FBA 100 ch n° 125 codé "4" affecté au CAM d'Argostoli - Dessin David Méchin.
FBA 100 ch n° 236 codé "S 11" de l'équipage SM Jeanblanc / Matelot Trouillet du CAM d'Argostoli - Dessin David Méchin.Tellier canon TC 64 codé "G 10" du CAM de Platéali - Ce CAM possèdait deux hydravions de ce type, le TC 64 et TC 65 - Dessin David Méchin. |
Le CAM Argostoli
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Le CAM Argostoli
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Documents en rapport
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Documents en rapport
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Monuments commémoratifs
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Monuments commémoratifs
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Remerciements :
- M. David Méchin pour son étude sur le CAM Argostoli / Mythika / Platéali.
- M. Jean-Yves Romanetti pour l'envoi des archives de son oncle Raymond Bouniot.
- M. Jean-Paul Bonora pour l'envoi des CP de sa collection.
- M. Robert Feuilloy pour l'envoi de son fichier en rapport avec le CAM de Argostoli.
- M. Jean-Louis Bléneau pour l'envoi de la photo de la tombe du soldat Pierre le Gabellec.
- M. Gérard Cottarel pour l'envoi des archives du matelos Jean Beraud, son grand-père.
- Mme Nathalie Le Mailloux pour l'envoi des archives de Victor Marchal, son arrière-grand-père.
Bibliographie :
- L'Aviation Maritime Française pendant la Grande Guerre - par Morareau - Feuilloy - Courtinat - Le Roy - Rossignol - publié par l'ARDHAN en 1999 - Voir ce lien
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Les escadrilles de l'aéronautique militaire française - Symbolique et histoire - 1912-1920 - Ouvrage collectif publié par le SHAA de Vincennes en 2003.
- L'aviation française 1914-1940, ses escadrilles, ses insignes - par le Commandant E Moreau-Bérillon - publié à compte d'auteur en 1970.
- Les Armées françaises dans la Grande Guerre publié à partir de 1922 par le Ministère de la Guerre.
- Site Internet "navires-14-18" de Franck le Bel, Yves Dufeil et Marc Terraillon - Voir le lien
- Site Internet "Mémoires des hommes" du Ministère de la Défense - Voir le lien
- Site Internet et forum " Pages 14-18 " de Joël Huret
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