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Etude réalisée par David Méchin.
Insigne peint sur les fuselagesJusqu'à preuve du contraire, pas d'insigne pour cette unité.
Lettres code utilisées par l'escadrille de BrindisiPas de lettre de reconnaissance.
Insignes métalliquesJusqu'à preuve du contraire, pas d'insigne métallique pour cette unité
Unités détentrices des traditions
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SymboliquePas d'insigne identifié. Historique de l'escadrille de BrindisiA son entrée en guerre contre l’Autriche le 23 mai 1915, le royaume d’Italie est assez mal pourvu en aviation navale et conditionne son entrée dans le conflit d’une aide dans ce domaine de la part de ses alliés franco-britanniques. La marine française envoie alors un détachement de FBA 100 ch à Venise, puis, après avoir pensé envoyer à Brindisi le lieutenant de Vaisseau Conneau sur son FBA, décide d’envoyer une petite escadrille de quatre hydravions Nieuport défendre ce port Italien au Sud de la péninsule. Les Nieuport, placés sous les ordres du LV Hautefeuille, sont prélevés sur des renforts devant aller à Port-Saïd. Trois d’entre eux (immatriculés NB 1 à NB 3) débarquent le 14 septembre et leur montage commence sans délai. Leurs performances sont jugées par le Capitano di Fregata Ludovico De Filippi, commandant du transport d’hydravion Elba stationné à Brindisi, qui écrit le 16 septembre 1915 au chef de la 2ème escadre navale : "Ces monoplans développent une vitesse maximale de 120 km/h, et, à condition que la mer soit calme, peuvent aisément décoller, atteignant leur altitude de patrouille de 2000 mètres en 55 minutes (…) Leur durée normale de patrouille est de trois heures. L’observateur est assis en face du pilote, chaque appareil est équipé pour emporter de petites bombes (…) Les trois pilotes français sont des sous-officiers de marine, seul le quatrième, que l’on attend sous peu, est un officier. Les observateurs devront être fournis par la Regia Marina (…) Ces Nieuport sont des machines plutôt fragiles et délicates, nécessitant des conditions météo parfaites pour décoller ou amerrir. Ce de fait, je ne les pense pas appropriés pour des missions à longue distance en mer; de plus leur seul armement emporté est un simple pistolet automatique (…) Je suppose que l’utilisation la plus judicieuse de ces appareils serait de les envoyer sur des patrouilles côtières occasionnelles, juste avant l’arrivée ou le départ d’un navire ami dans le port (…) ou bien encore de les utiliser à la recherche de sous-marins ennemis en liaison avec nos propres destroyers." Les premiers vols commencent le 25 septembre avec des observateurs de la marine italienne formés sur place, emmenant deux obus de 105 mm empennés pour tout armement offensif. Ils patrouilleront sur le canal d’Otrante, sans rencontrer l’ennemi. L’escadrille reçoit en renfort le 17 décembre 1915 le prototype de l’hydravion Caudron type "R", un hydravion biplan à flotteurs, qui selon les documents aurait été offert, puis décliné, par la marine italienne pour y réaliser des essais de largage de torpille. L’escadrille est dissoute après 4 mois d’activité le 17 janvier 1916, quand l’aviation maritime italienne est jugée apte à prendre le relais. Les Nieuport et le Caudron, qui n’ont connu aucune perte, sont affectés à Port Saïd pour les premiers et Salonique pour le second. |
Carte de la zone d'opérations. |
Appelations successivesPériodes de stationnement |
Lieux de stationnementsZone opérationnelle |
RattachementsCommandants
DécorationsPas de décoration collective pour cette unité.
PersonnelsSi vous pouvez me donner des noms de marins |
Types d'avions utilisésNuméros des avions connus
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Pertes au combat et par accidentPas de perte pour cette unité. |
VictoiresPas de victoire pour cette unité.
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Citations des personnels
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Photos du personnelQui peut m'aider ? |
Photos des avionsQui peut m'aider ? |
Photos des avions
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Profils des avionsHydravion monoplan Nieuport codé "NB 3" de l'escadrille de Brindisi. Les 3 avions de ce type, |
Photos en rapportQui peut m'aider ?
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Documents en rapport
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Remerciements :
- M. David Méchin pour son étude sur l'escadrille de Brindisi.
- M. Paolo Varriale pour l'envoi de la feuille précisant la position des cocardes sur les Nieuport.
Bibliographie :
- L'Aviation Maritime Française pendant la Grande Guerre - par Morareau - Feuilloy - Courtinat - Le Roy - Rossignol - publié par l'ARDHAN en 1999 - Voir ce lien
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Les escadrilles de l'aéronautique militaire française - Symbolique et histoire - 1912-1920 - Ouvrage collectif publié par le SHAA de Vincennes en 2003.
- L'aviation française 1914-1940, ses escadrilles, ses insignes - par le Commandant E Moreau-Bérillon - publié à compte d'auteur en 1970.
- Site Internet "Mémoires des hommes" du Ministère de la défense - Voir le lien
- Les Armées françaises dans la Grande Guerre publié à partir de 1922 par le Ministère de la guerre - Voir le lien
- The French Air Service War Chronology 1914-1918 par Frank W.Bailey et Christophe Cony publié par les éditions Grub Street en 2001.
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