Les hommes

Cne Charles Delesalle - Né le 15 avril 1886 à Lille (59) - Fils de Charles Delesalle et de Berthe Dubus - Entré en service actif au 15ème régiment d'infanterie en octobre 1903 - Brevet de pilote militaire n° 2351 obtenu à l'école d'aviation militaire de Pau, le 14 janvier 1916 - Commandant de l'escadrille terrestre de St-Pol-sur-Mer du 4 septembre 1917 au 11 novembre 1918 - Légion d'Honneur - Croix de Guerre avec 2 palmes - 2 citations à l'ordre de l'armée - Photo collection Lucien Morareau de l’ARDHAN que je remercie pour son aide précieuse.

Enseigne de Vaisseau de 1ère classe Eugène François Popieul - Né le 14 juillet 1893 à Bray-Dunes (59) - Profession avant guerre Lieutenant au long cours - Mobilisé comme Second Maître de manœuvre, le 2 août 1914 - Nommé Enseigne de Vaisseau de 2ème classe de réserve, le 16 avril 1916 - CAM de Fréjus-Saint-Raphaël (affectation administrative pendant le cours terrestre à Ambérieu), le 17 avril 1916 - Brevet de pilote militaire n° 3835 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Ambérieu, le 1er juillet 1916 - Affecté au CAM de Bizerte, le 17 septembre 1916 - Brevet de pilote de l'Aéroclub de France n° 5921 obtenu le 29 mai 1917 - Nommé Enseigne de Vaisseau de 1ère classe de réserve, le 2 juin 1917 - Affecté au CAM d'Alger (affectation administrative pendant détachement à Bougie), le 15 septembre 1917 - Affecté au CAM de Fréjus-Saint-Raphaël (affectation administrative pendant le cours de chasse à Pau et le cours de tir à Cazaux), le 16 avril 1918 - Affecté au CAM de Dunkerque (Escadrille de chasse terrestre de Saint-Pol-sur-Mer), le 9 septembre 1918 - Rayé des cadres actifs, le 18 janvier 1919 - Marié le 2 février 1920 à Bordeaux (33) avec Mlle Fortunée Karsenty - Nommé Lieutenant de Vaisseau de réserve, le 31 mai 1929 - Nommé Capitaine de Corvette de réserve, le 31 juillet 1939 - Nommé Capitaine de Corvette honoraire, le 14 février 1947 - Décédé à Marseille (13), le 20 février 1953 - Photo collection Lucien Morareau de l’ARDHAN que je remercie pour son aide précieuse.
Début mars 1917, des pilotes de l’escadrille d’hydravions posent devant un FBA 150 hp (type H). De gauche à droite : SM Yves Le Creurer (tué au combat le 4 mai 1918 sur un Hanriot HD2), SM François Amiot (descendu et capturé sur son FBA le 26 mai 1917), SM Mathurin Le Hyaric, QM Antoine Prévot (marqué d'une croix à ses pieds, tué accidentellement le 24 mars 1917 lors d’une vrille sur son FBA), QM Charles Proux (descendu et capturé 14 avril 1917 sur son FBA), non identifié, SM Louis Guégan (tué accidentellement le 7 mars 1918 sur son Hanriot HD 2), non identifié (debout sur la coque), QM Honoré Marchaud, QM Constant Duclos - Il y avait en mars 17, 26 pilotes d'hydro à Dunkerque - Le FBA "D.11" vu à l’arrière plan porte le n° 419 - Il a été livré le 17 janvier 1917 et a été abattu le 26 mai 1917 en combat aérien au large de Gravelines, tuant son équipage - Photo collection Jean-Paul Bonora que je remercie pour son aide.

Durant l’été 1918 au poste de combat de Calais, plusieurs naviguants posent devant un Donnet Dennaut 200 HP triplace, décoré d’un insigne personnel (une oie dans un cercle). De gauche à droite : EV1 Dupuy (observateur), EV1 Guinand (pilote et chef d'escadrille), SM Peladan (pilote), QM Bouissière (pilote), QM Turbot (pilote), QM Paranthoën (pilote) - Voir la photo de cet appareil un peu plus bas - Photo collection Robert Feuilloy de l’ARDHAN que je remercie pour son aide.

A gauche l'EV1 Edouard La Burthe à bord du dirigeable "Eugène Mongolfier" à Villacoublay en 1916 - L'autre aéronaute n'est pas identifié - Document transmis par Patricia Henry-La Burthe, sa petite-fille, que je remercie pour son aide.
* EV1 Edouard Isidore Jean Baptiste La Burthe
- Admis à l'école principale du service de santé de la Marine à Bordeaux, le 16 septembre 1912 - Médecin du torpilleur l'Aventurier stationné à Dunkerque du septembre 1914 à décembre 1915 - Médecin du terrain de Saint-Pol, puis du Médecin-major du CAM de Dunkerque de janvier 1916 à septembre 1917 - Brevet de pilote militaire, le 3 avril 1916 - Brevet de pilote d'hydravion, le 28 avril 1916 - Pilote d'hydravion de chasse (Sopwith Baby) du CAM de Dunkerque du 18 juin 1916 à septembre 1917 - Stage de Chasse à l'école militaire d'aviation de Pau en novembre 1916 - Chef d'escadrille de novembre 1916 à septembre 1917 - Affecté au CAM de St-Raphael de septembre à novembre 1917 - Moniteur du centre école d'hydravions à Hourtin de décembre 1917 à novembre 1918 - Démobilisé, le 6 novembre 1919.
* Croix de guerre et une citation à l'ordre de l'armée du pilote aviateur Edouard Isidore La Burthe, chef d'escadrille, en date du 4 décembre 1916 : "A fait preuve au cours de toutes ses missions aériennes, dont plus de 40 dans la zône ennemie, d'un courage exceptionnel et d'un mépris du danger absolu. Comme chef d'escadrille, a toujours entrainé ses pilotes par son exemple, en accomplissant lui-même les missions les plus dangeureuses."
* Chevalier de la Légion d'honneur et une citation à l'ordre de l'armée de l'officier auxiliaire, pilote aviateur Edouard Isidore Jean-Baptiste La Burthe, en date du 16 juin 1917 : "A donné en toutes circonstances le plus bel exemple de bravoure et de dévouement. Plus de deux cents heures de vol dans la zone ennemie. Chef d'escadrille d'hydravions de chasse, a su exalter le moral de ses pilotes par son exemple. A attaqué à plusieurs reprises les sous-marins ennemis près de leur base et livré plusieurs combats aériens heureux (Croix de Guerre)".

Second Maître Constant Joseph Alexandre Duclos -
Né le 6 avril 1885 à Fougères (Ille-et-Vilaine) - Fils de Constant Alexandre Duclos et de Joséphine Thérèse Gavard - Domiciliés à Fougères - Embarque comme mousse à 12 ans - Incorpore les équipages de Cap-horniers à 14 ans - Profession avant service militaire Voilier - Classe 1905 - Recrutement de Vitré (Ille-et-Vilaine) sous le matricule n° 772 - Engagé volontaire pour quatre ans au 2ème dépot des équipage de la flotte de Brest, à compter du 12 avril 1906 - Matelot de 2ème classe, le 1er mars 1907 - A participé à trois campagnes de guerre au Maroc entre 1908 et 1910 - Médaille commémorative des opérations effectuées au Maroc - Fin d'engagement et passage dans la disponibilité, le 12 mars 1910 - Domicilié à l'établissement Godard à St-Ouen (Seine-St-Denis), à compter du 2 avril 1913 - A exécuté une période d'exercices au 2ème dépôt des équipages de la flotte du 22 juin au 9 juillet 1914 - Profession avant guerre Chef monteur d'aérostation - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale au 2ème dépot des équipages de la flotte, le 2 août 1914 - Arrivé à l'unité, le 3 août 1914 - Affecté au 1er bataillon des fusilliers marins - A participé aux combats de l'Yser et de Dixmude avec la brigade de l'Amiral Ronac'h - Médaille de l'Yser et médaille des 3 cités agrafe "Dixmude" - A effectué le premier saut en parachute de l'armée française à Courtellemont, le 17 novembre 1915 - Ce parachute a été mise au point par le Ltt Jumesch, un pilote de dirigeable qui a travaillé pour la société Lebaudy et affecté au parc de Chalais-Meudon - Il saute d'une hauteur de 300 mètres - Entre le 17 novembre et le 21 décembre 1915, il effectue 20 descentes en parachutes dans les unités d'aérostation pour convaincre les aérostiers d'utiliser ce nouveau équipement - Il est le militaire français ayant totalisé le plus grand nombre de descente par parachute de la Grande Guerre (23 sauts) - Passé à l'aéronautique militaire, le 14 décembre 1915 - Affecté au Port d'attache d'aérostation d'Epinal, le 17 décembre 1915 - Nommé Quartier maître de 2ème classe de manoeuvre, le 1er avril 1916 -
A effectué 2 sauts d’homologation devant la 3ème sous-commission de l’Aéronautique en avril 1916 - Le parachute est homologué et sa construction en série entamée - Passé au 1er groupe d’aviation à Dijon comme élève pilote en juin 1916 - Passé à l’école d'aviation militaire de Chartres, le 19 juillet 1916 - Brevet de pilote militaire n° 4607, délivré à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 25 septembre 1916 - Stage de perfectionnement à l’école de Châteauroux du 28 septembre au 1er novembre 1916 - Brevet FAI n° 4.762 décerné par l'Aéroclub de France, en date du 3 novembre 1916 - Citation n° 10.448 à l’ordre du service aéronautique du GQG, en date du 19 novembre 1916 - Passé au CAM de St-Raphaël du 13 décembre 1916 au 20 février 1917 - Pilote d’hydravion n° 170 obtenu, le XX février 1917 - Pilote d'hydravion de reconnaissance du CAM de Dunkerque du 20 février 1917 au 20 février 1918 - Médaille Militaire avec citation à l'ordre de l'armée navale, en date du 16 mars 1917 - Nommé Second maître de manoeuvre, le 1er juillet 1917 - Pilote du CAM du Havre du 20 février 1918 au 31 décembre 1918 - Pilote du CAM de Cherbourg du 31 décembre 1918 au 15 janvier 1919 - Pendant la Grande Guerre, a effectué 565 heures de vols dont 472 dans l’aviation Militaire et Maritime - Démobilisé à Cherbourg, le 16 février 1919 - Domicilié au 106, avenue des Batignolles à St-Ouen (Seine-St-Denis), à compter du 22 avril 1919 - Domicilié au 12, rue de la Gaité à St-Ouen, en date du 23 août 1920 -
A accompli une période d'entrainement à l’entrepôt spécial d'aviation n° 31 de Villacoublay du 22 octobre au 5 novembre1923 - A accompli une période d'entrainement à l'entrepot spécial d'aviation n° 31 de Villacoublay du 28 avril au 12 mai 1924 - A accompli une période d'entrainement au magasin général d'aviation n° 4, annexe d'Orly du 1er au 15 juin 1925 - A accompli une période d'entrainement volontaire de pilote au magasin général d'aviation n° 4, annexe d'Orly du 1er au 15 avril 1926 - A accompli une période d'entrainement volontaire de pilote du 1er au 15 avril 1926 - A accompli une période d'entrainement volontaire de pilote du 16 au 30 avril 1927 - A accompli une période d'entrainement volontaire de pilote au 31ème régiment d'aviation du 2 au 16 mai 1928 - Nommé Sergent-chef de réserve, le 19 juillet 1928 - A accompli une période d'entrainement au magasin général d'aviation n° 4, annexe d'orly du 16 au 30 avril 1929 - Affecté, dans la réserve, au 5ème groupe d'ouvriers d'aéronautique, le 27 juin 1930 - A accompli une période d'instruction volontaire au 5ème groupe d'ouvriers d'aéronautique du 1er au 15 juin 1931 - A effectué un total de 93 heures de vol en 9 périodes de volontaire de 1923 à 1931 au centre d’entrainement du personnel civil à Orly en qualité de pilote de complément - Rayé du personnel navigant, le 26 novembre 1931 - A été instructeur à l’Académie Aéronautique de France - Domicilié au 55, rue de Beauvais à Romorantin (Loir-et-Cher), à compter du 13 janvier 1932 - Chevalier de la Légion d’Honneur, en date du 5 août 1936 - A fondé l’amicale des cols bleus de Romorantin, le 5 décembre 1947 - Plus tard, a été élu Président d’honneur à vie de cette association - Décédé à Romorantin-Lanthenay (Loir-et-Cher), le 15 juin 1962 - Constant Duclos repose dans le cimetière St-Roch de Romorantin-Lanthenay - Officier de la Légion d’honneur, à titre posthume, en date du 3 mai 1963 - Sources : Pam - Fiche matricule du département de l'Ille-et-Vilaine - Liste des brevets militaires - Familiales - JORF - Dernière mise à jour : 25 décembre 2017.
* Citation n° 10.448 à l’ordre du service aéronautique du GQG, en date du 19 novembre 1916 : "Pour le bel exemple de courage qu'il a donné à ses camarades en se jetant en parachute de la nacelle d'un ballon captif d'une hauteur de 300 mètres."
* Médaille Militaire avec citation à l'ordre de l'armée navale, en date du 16 mars 1917 : "A fait preuve depuis le début des hostilités d'un esprit admirable de bravoure et d'un grand mépris du danger en exécutant des expériences périlleuses de descente en parachute."
* Chevalier de la Légion d’Honneur du chef d'équipe professionnelle Constant Duclos, en date du 5 août 1936 : "28 ans 10 mois 14 jours de services civils et militaires."

Quelques pilotes de chasse et de bombardement du CAM de Dunkerque en janvier 1918 - De gauche à droite : QM Zonamour, QM Hardy, SM Vroman, SM Kalgorn, SM Geladan, Maître le Creuser - QM Dulamoy, SM Delurminy, Maître Corrizau, Maître Salaün, SM Schmidt - Photo La Guerre Aérienne Illustrée.

SM Jean Auguste Joseph Riolfo est né le 28 mars 1894 à Toulon (Var). Il est le fils de Marius Lazare Riolfo et de Marie Jeanne Pauline Joubert. Il obtient un brevet d’ingénieur des Arts et Métiers, le 28 mars 1914 et se classe en fin de scolarité 10ème sur 112. Pendant cette période de sa vie, il est domicilié au 41, boulevard Eugène Pelletay à Toulon (Var). Appartenant à la classe 1914, c'est le bureau de Toulon (Var) qui a assuré son recrutement sous le matricule n° 1206. Il est mobilisé et incorporé au 5ème Dépôt des Equipages de la Flotte, le 4 septembre 1914. Comme le 5ème dépôt est déjà complet, il est envoyé comme matelot mécanicien sur un vieux batiment désarmé, "La Foudre", qui fait maintenant office de caserne. Il reste à bord jusqu'au 8 octobre 1914. Il est envoyé au centre d'aviation où il restera du 8 octobre 1914 au 1er janvier 1915. Il est nommé quartier-maître, le 6 novembre 1914. Il est affecté au CAM de Saint-Raphaël, le 1er janvier 1915 et restera trois mois dans cette unité pour être formé sur les différents moteurs Gnôme et Le Rhône qui équipent les différents hydravions de la Marine. Ayant donné pleinement satisfaction, il se porte volontaire pour une affectation au CAM Dunkerque, le 1er avril 1915. Sur place, il est affecté à l'escadrille de bombardiers terrestres, dotée de six avions Voisin et qui stationne sur le terrain de St-Pol-sur-Mer. Il va voler en équipage avec le quartier-maître Georges Vroman qui arrive d'une escadrille Voisin du plateau de Malzéville, sur les hauteurs de Nancy. Ensemble, ils effectuent des missions de bombardement de nuit sur les abris de sous-marins de Bruges et Zeebruge en Belgique. Il est nommé quartier-maître mécanicien, le 8 novembre 1915 : "Excellent mécanicien, très instruit, sérieux et très appliqué. Faiot partie d'une escadrille de bombardement depuis juillet 1915. A plus de 20 heures de vol au-dessus de l'ennemi, a effectué 9 bombardements, faisant toujours preuve de sang-froid et d'entrain." Voyant qu'il a du potentiel, son commandant d'unité lui propose d'appendre à piloter sur un appareil transformé en double-commande, ce qu'il fait à partir du 19 décembre 1915. Après plusieurs vols avec un moniteur, il est lâché seul à bord, le 1er mars 1916. Après 15 leçons et 7 heures de vol en double-commande, il effectue trois vols seuls avant d'effectuer les épreuves du brevet de pilotage. Il réussit un vol d'une heure à 2.000 mètres entre Dunkerque-St-Pol-sur-Mer et Calais, le 13 mars 1916. Il participe au bombardement de l'hippodrome d'Ostende, siège d'un état-major allemand, le 16 mars 1916. A cette occasion, il emméne comme passager un matelot armé d'un fusil-mitrailleur Chauchat car l'avion n'est pas équipé de mitrailleuse. Ils rentrent de mission à St-Pol avec deux éclats d'obus dans les ailes. Ayant prouvé au combat sa valeur, il obtient alors le brevet de pilote n° 16, en date du 13 mars 1916. Il est affecté à l'école de St-Raphael du 17 mars 1916 au 1er mars 1917 et obtient la Croix de Guerre avec une citation à l’ordre de l’armée navale, en date du 27 décembre 1916 : "A effectué plus de 100 heures de vol dans la zone ennemie. A participé à plusieurs bombardement dans des circonstances difficiles.". Il est affecté au CAM de Corfou du 1er mars au 1er novembre 1917 et nommé Second maitre mécanicien pilote aviateur, le 19 mars 1917. Il revient de nouveau à l'école de St-Raphael du 1er novembre 1917 au 1er février 1918, avant d'être affecté comme pilote réceptionneur du constructeur d'hydravion Lévy. Il est affecté à Argenteuil pour pilote réceptionneur des hydravions Lévy, le 1er février 1918. Malheureusement, il est victime d'une panne moteur au cours d'un vol d'essai et ne peut empêcher son avion de s'écraser sur le pont de chemin de fer de Chatou, le 19 mai 1918. L'équipage composé de trois hommes, le pilote et deux passagers sont évacués sur l’hôpital du Vésinet. Il est démobilisé par le 5ème dépôt des équipages de la flotte, le 7 septembre 1919. A partir de cette date, il s'installe au 79, rue Louneuil à Paris 19ème (75). Il est décoré de la Médaille Militaire, le 16 juin 1920 : "Pilote aviateur plein d'audace et d'énergie, a pris part à de nombreuses reconnaissances aériennes sur le front puis contre les sous-marins. grièvement blessé en service commandé. Une citation." Il déménage pour s'installer dans la rue Michel Carré à Argenteuil (Val-d'Oise), le 9 mai 1926. Il est reçoit la médaille commémorative Serbe, le 20 décembre 1931. Le 14 octobre 1935, il déménage à nouveau pour s'installer au 93, rue Paul Murat à Paris. Le 30 septembre 1939, il est classé en affectation spéciale comme Chef des essais moteurs aux usines Renault, pour trois mois. Il reçoit la médaille de la Victoire, le 9 juin 1950. Auguste Riolfo est décédé, le 19 juillet 1985. Sources : Etat Signalétique et de service militaire - Témoignage écrit d'Auguste Riolfo transmis par Daniel Steigelmann, son petit-fils - Fiche Matricule du département du Var - Journal Officiel de la République Française. Dernière mise à jour : Le 2 février 2018.
Photo du LV Georges Barbier
LV Henri Adrien Georges Alfred Barbier - Né le 9 avril 1887 à Vix (Vendée) - Elève de l'école navale en 1905 - Sorti 36ème sur 49, le 1er octobre 1907 - Nommé Aspirant de 2ème classe, le 1er octobre 1907 - Nommé Aspirant de 1ère classe et affecté au port de Lorient, le 5 octobre 1908 - Nommé Enseigne de Vaisseau de 2ème classe, le 5 octobre 1910 - Reste affecté au port de Lorient - Affecté à la canonnière "Décidée" à la Division navale d'Extrême-Orient, le 1er janvier 1911 - Brevet de pilote civil n° 1727 délivré par l'Aéroclub de France, le 10 juillet 1914 - Domicilié aux Sables-d'Olonne (Vendée) avant guerre - Affecté au cargo auxiliaire "Pas de Calais" d'août 1914 au mai 1915 - Affecté au croiseur "Gloire" de juin à septembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2789 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 28 février 1916 - Brevet de pilote d'hydravion obtenu à l'école de la Marine St-Raphaël, le 30 avril 1916 - Pilote et second de l'escadrille de chasse de St-Pol du CAM de Dunkerque de mai 1916 au 13 juillet 1917 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée navale, en date de 22 mai 1917 - Nommé Lieutenant de vaisseau, le 21 juin 1917 - Décédé des suites d'un accident, aux commandes du Sopwith triplan n° 5385 (codé "12") sur le terrain de Saint-Pol-Sur-Mer, le 13 juillet 1917 - Après le décollage, il a cabré son appareil qui est passé sur le dos, alors qu'il était seulement 30 mètres d'altitude - Le triplan a percuté le sol avec beaucoup d'inertie, a rebondi 15 mètres plus loin en éjectant son pilote, qui a été tué sur le coup, avant de s'écraser définitivement en brûlant - Citation à l'ordre de l'armée navale, à titre posthume, en date du XX novembre 1917 - Georges Barbier repose dans le cimetière militaire du cimetière de Dunkerque - Sources : Site Ecole Navale - JORF - MpF - La Vie Aérienne Illustrée - Dernière mise à jour : 6 novembre 2016.
* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée navale de l'EV1 Henri Adrien Georges Alfred Barbier du Centre d'aviation de Dunkerque, en date du 22 mai 1917 : "Excellent officier, brave, énergique et discipliné. En service depuis plus d'un an sur le front, a fait preuve des qualités les plus brillantes au cours de près de 60 missions aériennes dont un grand nombre de reconnaissances sur des objectifs éloignés et fortement défendus. Déjà cité à l'ordre de l'armée pour ce motif. "
* Citation à l'ordre de l'armée navale, à titre posthume, du LV Henri Adrien Georges Alfred Barbier du Centre d'aviation de Dunkerque, en date du XX novembre 1917 : "Officier d'une valeur morale supérieure, caractérisée par une droiture, une netteté de pensée et d'action exceptionnelle. Courage absolu, mort en service commandé. Déjà cité à l'ordre de l'armée."
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Les hommes

Le Quartier Maître Pierre Malvoisin, meilleur pilote de chasse de l’aviation maritime avec 6 victoires revendiquées aux commandes de Sopwith Triplan et de SPAD. Il est descendu et capturé le 26 mai 1918 - Photo collection ARDHAN que je remercie pour son aide.

Le Quartier Maître Pierre Malvoisin, meilleur pilote de chasse de l’aviation maritime avec 6 victoires revendiquées pose sur l'un des Nieuport 17 du CAM de Dunkerque. Il est descendu et capturé le 26 mai 1918 - Remarquez les deux mitrailleuses Lewis - Photo La Guerre Aérienne Illustrée.

SM Bernard Henri Vignau - 2ème Maître timonier signaleur pilote aviateur - Né le 20 juin 1891 à Arcachon (Gironde) - Affecté depuis peu au CAM de Dunkerque, le SM Vignau, qui avait abattu un Friedrischafen, le 15 mai 1917, partait le 8 avril pour la chasse aux sous-marins en compagnie de deux autres appareils qu'il était chargé de protéger. Attaqués par 4 appareils très supérieurement armés, les français se défendirent très courageusement. Les deux compagnons de Vigneau, ayant leurs avions complétement désemparés, furent obligés d'amerrir, laissant leur camarade aux prises avec les quatres ennemis. Vigneau, qui aurait pu fuir, préféra combattre et se défendit avec un courage farouche. Hélas, une balle le frappa en plein front et l'héroïque pilote disparut dans les flots - Photo La Guerre Aérienne Illustrée.
* Sa dernière citation : "Pilote d'un courage et d'un dévouement exceptionnels. Attaqué par des avions de chasse, a réussi à abattre l'un d'eux. Est mort glorieusement au cours de ce combat."
QM Marechallat - Une attaque de sous-marin, le 28 juillet 1917 - La Guerre Aérienne Illustrée.
Au centre, avec la casquette, le LV Albert Levillain, observateur de l'escadrille de bombardement du Centre d'Aviation Maritime de Dunkerque du 8 août 1915 au 1er janvier 1916 - A partir de la gauche, le 2ème est le QM Buis (pilote) et le ddernier à droite, le QM Marachallat (pilote) - L'hydravion à l'arrière plan est un FBA 100 hp - Cette photo a été prise entre mai et août 1916 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Albert Levillain, transmise par Jean-Noël Bret, son petit-fils, que je remercie pour son aide
Lieutenant de Vaisseau Albert Alexandre Levillain - Né le 4 mai 1877 à Deauville (Calvados) - Fils de Léon Michel Levillain et de Marie Berthe Albertine Moutin - Classe 1897 - Recrutement de Caen sous le matricule n° 176 - Engagé volontaire pour 5 ans dans la Marine à Cherbourg, le 16 mai 1895 - Matricule n° 15.519 - Affecté au service du "Météore" du 7 juin au 21 août 1895 - Affecté au service du "Romanche" du 21 août 1895 au 6 février 1896 - A participé à la campagne de guerre de Madagascar du 6 juin 1895 au 28 janvier 1896 - Décoré de la Médaille commémorative "Madagascar" - Nommé ouvrier mécanicien de 2ème classe, le 1er février 1896 - Affecté au service du "Fleurus" du 12 mai au 13 juillet 1896 - Ecole des mécaniciens de Brest du 13 juillet 1896 au 15 janvier 1897 - Nommé Quartier maître mécanicien théorique de 2ème classe, le 19 janvier 1897 - Affecté au service du "Carnot" du 7 février au 13 juillet 1897 - Affecté au service du "Papin" du 24 août 1897 au 1er janvier 1898 - Affecté au service du "Algésiras" du 1er janvier au 1er juin 1898 - Affecté au service du "Hoche" du 12 juillet 1898 au 10 juin 1899 - Affecté à la défense mobile du port de Cherbourg du 10 juin 1899 au 1er avril 1900 - Nommé 2ème Maître Mécanicien torpilleur de 1ère classe, le 1er avril 1900 - Affecté au service des sous-marins de Cherbourg du 1er avril 1900 au 11 juin 1902 - Affecté au service du "Duguay-Trouin" du 1er octobre 1903 au 1er septembre 1904 - Nommé 1er Maître mécanicien, le 6 octobre 1903 - Elève officier, le 30 juillet 1904 - Affecté au service de l'"Amiral Aube" du 1er septembre 1904 au 10 octobre 1905 - Nommé Enseigne de Vaisseau de 1ère classe, le 3 octobre 1905 - Nommé au service du "Valmy" du 15 décembre 1905 au 1er février 1906 - Affecté au service du "Lavoisier" du 1er mars au 28 octobre 1906 - Affecté au service du "Adour" du 30 décembre 1906 au 1er janvier 1908 - Affecté à la 2ème flotille de torpilleurs de la mer de Chine du 1er janvier au 15 mars 1908 - Nommé au service du "Redoutable" du 15 mars au 3 avril 1908 - Affecté au service du "Vauban" du 15 avril au 1er août 1908 - Affecté aux batîments de servitudes de Saïgon du 1er août 1908 au 5 février 1909 - Congé sans solde et mis en position hors cadre pour remplir les fonctions de Lieutenant de port à Saïgon, à compter du 1er juillet 1909 - Chevalier du Dragon d'Annam en 1909 - Lieutenant de port à Saïgon du 1er juillet 1909 au 1er juillet 1912 - Démissionnaire de l'armée et classé dans la réserve, le 1er juillet 1912 - Témoignage officiel de satisfaction, décerné par la Marine Marchande, en date du 22 mai 1914 - Rappelé à l'activité, le 21 février 1915 - Affecté au croiseur auxiliaire "Sénégambie" du 21 février au 10 avril 1915 - A ramené en France le cargo allemand, le "C. Ferd Laeisz" qui a été confirqué à Hong-Kong, du 1er mai au 12 juin 1915 - Affecté comme observateur à l'escadrille de bombardement du Centre d'Aviation Maritime de Dunkerque du 8 août 1915 au 1er janvier 1916 - Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'Armée en date du 20 septembre 1915 - A participé à des bombardements sur les villes d'Ostende et Zeebruges - Décoré de la DSC britannique - Commandant de l'escadrille de Boulogne-sur-Mer de février 1916 au janvier 1917 - Nommé Lieutenant de Vaisseau de réserve, le 23 avril 1916 - Commandant du Centre d'Aviation Maritime de Perpignan du 5 avril au 9 novembre 1917 - Commandant le "NOMADIC" du 18 décembre 1917 au 1er janvier 1919 - Ce bateau était un des deux transbordeurs de la "White Star Line", qui assurait l'embarquement des passagers de 1ère et 2ème classe dans le port de Cherbourg qui a été réquisitionné à Cherbourg, le 10 avril 1917 - Convertit en patrouilleur auxiliaire et a servi à St-Nazaire - Affecté à la Division des patrouilles de la Loire du 1er janvier au 4 mars 1919 - Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 3 mars 1919 - Nommé Capitaine de Corvette, le 13 juillet 1926 - Officier du Mérite Maritime, le 31 juillet 1931 - Sources : Etat signalétique et de services - Feuilles de notation - Archives familiales - JORF - Dernière mise à jour : 21/12/2014.
* Témoignage officiel de satisfaction, décerné par la Marine Marchande, à l'EV1 Albert Alexandre Levillain, capitaine du port de commerce de Saïgon, en date du 22 mai 1914 : "A fait preuve d'un grand courage , d'une connaissance approfondie des choses de la mer et d'une endurance remarquable autant que d'énergie, en conduisant les opérations de renflouage et de remorquage du Kampot, après avoir fait le relevé de la situation du navire dans des conditions difficiles et même périlleuses à l'entrée du Cua-Tien (Cochinchine), opérations qui ont duré du 29 octobre au 5 novembre."
* Citation à l'ordre de l'armée de l'Enseigne de vaisseau de 1ère classe Albert Levillain, en date du 20 septembre 1915 : "Au cours d'une mission de bombardement ordonnée, comme observateur d'avion, a aidé un pilote blessé dans le pilotage de l'appareil et a, par son sang-froid, permis au pilote de conserver sa connaissance jusqu'à l'atterrissage de l'avion dans nos lignes."

CC Jean-Louis Camille Conneau - Né le 8 février 1880 à Lodève (Hérault) - Fils d'Eugène Antoine Simon Conneau (Capitaine de frégate) et de Jeanne Louise Marie Joséphine Agénorie de Bruchard - Candidat, à Toulon, à l'admission à l'école navale, le 5 septembre 1898 - Admis à l'Ecole navale de Brest, le 10 septembre 1898 - A commencé les cours, à bord du navire école "Le Borda" dans la rade de Brest, le 30 septembre 1898 - Nommé Aspirant de 2ème classe, le 1er août 1900 - Il est alors en seconde année de formation à l'école navale - Nommé Aspirant de 1ère classe et affecté à l'escadre de la Méditerrannée (Toulon), le 5 octobre 1901 - Affecté au cuirassé "Bouvet" de l'escadre de la Méditerrannée, le 1er janvier 1903 - Sejour en Indochine sur la canonnière "Estoc" en 1903 et 1904 - Nommé Enseigne de Vaisseau, le 5 octobre 1903 - Affecté au port de Brest du 1er janvier 1904 au 1er janvier 1906 - Séjour en Indochine sur la canonnière "Olry" en 1905 et 1906 - Détaché au service hydrographique de la Marine en 1906 - Suit les cours de l'école de canonnage et breveté officier canonnier en 1907 - Affecté au cuirassé "Patrie" de l'escadre de la Méditerrannée du 1er janvier 1908 au 1er janvier 1909 - Suit les cours de l'école supérieure d'aéronautique de novembre 1909 à juillet 1910 - Commence des cours de pilotage à Villacoublay, sur le dirigeable "Clément Bayard n° 2" au cours des manoeuvres de Picardie, en septembre 1910 - Effectué un stage chez le motoriste Ghome et Rhône en octobre 1910 - Obtient le brevet de pilote n° 322 à l'école Blériot de Pau, le 7 décembre 1910 - Il est le 6ème marin à être breveté par l'Aéroclub de France - Affecté au port de Toulon, le 1er janvier 1911 - Brevet de pilote militaire n° 4 obtenu à l'école de Pau, le 18 février 1911 - Réalise la liaison Pau-Vincennes, le 2 mars 1911 - Réalise la liaison Pau-Villacoublay, le 11 avril 1911 - Détaché en congé sans solde et mise hors cadre à la maison Blériot, le 20 avril 1911 - Pour ses participations aux différentes courses, il avait adopté le patronyme d'André Beaumont - Achète un Blériot XI à moteur Ghome de 50 Hp - Remporte la course Paris-Rome (23 mai 1911), le circuit Européen (22 juin 1911) et la Round Britain Race (22 juillet 1911) - Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 1er juin 1911 - Participe au raid militaire Paris-Pau en septembre 1911 - Victime d'un accident d'avion, où il se fracture la jambe gauche, le 6 octobre 1911 - Quitte le constructeur Blériot et intégre la société Donnet en avril 1912 - Directeur technique de la firme Donnet-Lévêque en juin 1912 - Cette société fabrique des hydravions - Directeur technique de la société FBA créée par Schreck en avril 1913 - Affecté, dans la réserve, au port de Toulon, le 20 avril 1914 - Affecté avec son hydravion personnel (réquisitionné), un FBA 80 ch, à l'escadrille de Nice, du 4 septembre à novembre 1914 - Pilote de l'escadrille de Bizerte (Tunisie) de novembre à décembre 1914 - Commandant des hydravions de reconnaissance du CAM du Dunkerque de janvier au avril 1915 - Réalise un premier bombardement d'Ostende (Belgique), aux commandes d'un FBA 100 ch (type C), le 10 février 1915 - Son hydravion portait le numéro "2" - Nommé lieutenant de vaisseau, de réserve, le 23 avril 1915 - Citation à l'ordre de l'armée navale, le 14 juillet 1915 - Commandant en second du CAM de Venise d'avril à septembre 1915 - Livre combat à un Lohner L 49 autichien alors qu'il est en équipage avec le LV Reynaud (pilote), le 15 août 1915 - Directeur technique chez FBA, en octobre 1915 - Participe à la mise au point des hydravions FBA 150 ch Hispano-Suiza en 1916 et FBA 200 ch Hispano-Suiza en 1917 - Quitte FBA pour devenir expert judiciaire pour l'aviation auprès des tribinaux de la Seine, en 1919 - A fait modifier son patronyme pour adopter celui de "Conneau Beaumont", le 3 février 1920 - Nommé Capitaine de Corvette, de réserve, le 22 avril 1931 - Officier de la Légion d'Honneur en 1933 - Décédé à Lodève, le 11 août 1937 - Sources : JORF - Liste de brevets militaires - L'aviation maritime française pendant la Grande Guerre - L'Aérophile - Dernière mise à jour : 2 mars 2017.
* Chevalier de la Légion d'Honneur de l'Enseigne de Vaisseau Jean Louis Camille Conneau, ingénieur diplômé de l'école supérieure d'aéronautique, du port de Toulon, en date du 1er juin 1911 : "S'est distingué d'une manière exceptionnelle dans la pratique de l'aviation."
* Citation à l'ordre de l'Armée navale, en date du 14 juillet 1915 : "A effectué de nombreux et périlleux bombardements, est rentré, le 10 février, avec une commande de gouvernail coupée par un éclat d'obus."

Quartier-Maitre Françis Marie Billois - Pilote de l'escadrille des bombardiers terrestres du CAM de Dunkerque, jusqu'au 7 septembre 1915 - Au cours d'une mission de bombardement de la ville d'Ostende (Belgique), il a été touché à la jambe par un éclat d'obus - Malgré sa blessure, il a réussi à rentrer à la base - Il a ensuite été amputé - Photo Robert Feuilloy via Jean-Noël Bret que je remercie tous les deux pour leur aide.
* Médaille Militaire, Croix de Guerre avec palme du Quartier-Maître Francis Marie Billois, en date du 8 septembre 1915 : "A exécuté de nombreux vols de bombardement au-dessus des lignes allemandes, a été grièvement blessé par un éclat d'obus, a eu l'énergie de surmonter sa douleur pour terminer sa mission de bombardement et ramener au centre d'aviation son appareil et l'officier observateur."

QM Octave Charles (dit Paul) Bivoit - Né le 17 décembre 1891 à Braux (Ardennes) - Fils d’Alfred Octave Bivoit (mécanicien) et de Marie Rose Rousseau - Domiciliés à Bogny, commune de Braux (Ardennes) - Profession Ingénieur des Arts et Métiers - Promotion 1908 de Châlons-sur-Marne - Classe 1911 - Recrutement de Mézières (Ardennes) sous le matricule n° 965 - Incorporé dans la Marine, le 11 octobre 1912 - Affecté au 4ème dépôt des équipages de la flotte et nommé Matelot de 1ère classe mécanicien, le 10 novembre 1912 - Affecté au croiseur "Cosmao" , le 1er janvier 1913 - Rapatrié à bord d’un paquebot de la compagnie Paquet pour destination de Marseille (Bouches-du-Rhône) pour être hospitalisé à Toulon (Var), le 25 mars 1913 - Affecté au 5ème dépôt des équipages de la flotte, le 25 mars 1913 - Affecté au 1er dépôt des équipages de la flotte, le 10 mai 1913 - Affecté aux torpilleurs du port de Dunkerque, le 1er janvier 1914 - Nommé Quartier-Maître de 2 ème classe, le 1er janvier 1915 - Affecté au centre d’aviation maritime de Dunkerque, le 3 novembre 1915 - Mis à la disposition de l’aviation militaire pour servir à l’école de tir aérien de Cazaux, le 25 décembre 1915 - Bivoit a volé pour la 1ère fois comme membre d’équipage, le 20 janvier 1916 - Il a fait équipage avec le Major Sédillot, petit-fils du grand chirurgien, médecin lui-même au cours du 20 janvier au 10 novembre 1916 - Il a alors accumulé 26h25 de vol pendant son détachement à l’école de Cazaux - Sédillot a été commandant d’un détachement de trois hydravions FBA 100 ch destinés à former les mitrailleurs de la Marine au sein de l’école de tir aérien de Cazaux - Sédillot a été commandant de l’école de tir aérien de Cazaux - Affecté au dépôt des équipages de la flotte de Paris (75), le 20 novembre 1916 - Affecté au 1er dépôt des équipages de la flotte, le 23 novembre 1916 - Affecté à l’atelier central de Cherbourg, le 20 janvier 1917 - Affecté au centre d’aérostation de Montebourg, le 1er août 1917 - Nommé Second-Maître mécanicien, le 1er octobre 1917 - Affecté au 1er dépôt des équipages de la flotte, le 21 décembre 1917 - Affecté au port du Havre, le 3 avril 1918 - Affecté à « l’Eliane », un Yatch britannique réquisitionné , le 3 avril 1918 - Affecté au « Denise », un chalutier du Tréport, transformé en patrouilleur au Havre, le 18 novembre 1918 - Affecté au 1er dépôt des équipages de la flotte, le 24 janvier 1919 - Marié avec Mlle Jeanne Germaine Mauny à Mouzon (Ardennes) , le 22 février 1919 - Démobilisé, le 16 août 1919 - Domicilié au Blanc-Misseron (Nord), à compter du 16 août 1919 - Versé, dans la réserve, à l’armée de terre, le 16 août 1919 - Domicilié au 96, route Nationale à Quiévrechain, à compter du 27 novembre 1919 - Profession après guerre Industriel - Réformé définitivement pour gastro-entérostomie pour tumeur du pylore par la commission spéciale de réforme de Valenciennes (Nord), le 15 décembre 1938 - Dégagé de toutes obligations militaires, le 9 octobre 1940 - Domicilié au 251, route Nationale à Onnaing (Nord), à compter du 11 septembre 1964 - Décédé à Onnaing (Nord), le 24 octobre 1968 - Photo transmise par Pierre Bivoit, son petit-fils, que je remercie pour son aide - Sources : Registre des naissances du département des Ardennes - Fiche matriculaire - Fiche matricule archivées aux archives départementales des Ardennes - Carnet d’emploi du temps - Dernière mise à jour : 21 octobre 2019.
Photo du QM Auguste Riolfo
QM Jean Auguste Joseph Riolfo - Né le 28 mars 1894 à Toulon (Var) - Fils de Marius Lazare Riolfo et de Marie Jeanne Pauline Joubert - Domiciliés à Toulon (Var) - Brevet d’ingénieur des Arts et Métiers, le 28 mars 1914 - Classé 10ème sur 112 - Domicilié au 41, boulevard Eugène Pelletay à Toulon (Var) - Classe 1914 - Recrutement de Toulon (Var) sous le matricule n° 1206 - Mobilisé et incorporé au 5ème Dépôt des Equipages de la Flotte, en date du 4 septembre 1914 - Comme le 5ème dépôt est déjà complet, il est envoyé comme Matelot mécanicien sur le vieux batiment désarmé "La Foudre", qui fait maintenant office de caserne jusqu'au 8 octobre 1914 - Nommé Quartier maître, le 6 novembre 1914 - Passé au centre d'aviation du 8 octobre 1914 au 1er janvier 1915 - Affecté au CAM de Saint-Raphaël, le 1er janvier 1915 - Reste trois mois dans cette unité pour être formé sur les différents moteurs Gnôme et Le Rhône qui équipent les différents hydravions de la Marine - Volontaire pour une affectation au CAM Dunkerque, le 1er avril 1915 - Affecté à l'escadrille de bombardiers terrestres (6 avions Voisin) de St-Pol-sur-Mer - Il vole en équipage avec le Quartier-Maître Vroman qui arrive d'une escadrille Voisin du plateau de Malzéville (Nancy) - Ensemble, ils effectuent des missions de bombardement de nuit sur les abris de sous-marins de Bruges et Zeebruge en Belgique - Nommé Quartier-Maître mécanicien, le 8 novembre 1915 - Sur proposition de son commandant d'unité, il apprend à piloter sur un appareil transformé en double-commande, à partir du 19 décembre 1915 - Lâché seul à bord, le 1er mars 1916 - Après 15 leçons et 7 heures de vol en double-commande, il effectue trois vols seuls avant d'effectuer les épreuves du brevet de pilotage - Réussit un vol d'une heure à 2000 mètres entre Dunkerque-St-Pol et Calais, le 13 mars 1916 - Participe au bombardement de l'hippodrome d'Ostende, siège d'un état-major allemand, le 16 mars 1916 - A cette occasion, il emméne comme passager un matelot armé d'un fusil-mitrailleur Chauchat car l'avion n'est pas équipé de mitrailleuse - Ils rentrent de mission à St-Pol avec deux éclats d'obus dans les ailes - Il obtient alors le brevet de pilote n° 16, en date du 13 mars 1916 - Affecté à l'école de St-Raphael du 17 mars 1916 au 1er mars 1917 - Citation à l’ordre de l’armée, en date du 27 décembre 1916 - Affecté au CAM de Corfou du 1er mars au 1er novembre 1917 - Nommé Second maitre mécanicien pilote aviateur, le 19 mars 1917 - Affecté à l'école de St-Raphael du 1er novembre 1917 au 1er février 1918 - Affecté à Argenteuil pour pilote réceptionneur des hydravions Lévy, le 1er février 1918 - Victime d'une panne moteur au cours d'un vol d'essai, son avion s'écrase sur le pont de chemin de fer de Chatou, le 19 mai 1918 - Grièvement blessé, ainsi que ces deux passagers, ils sont hospitalisés à l’hôpital du Vésinet - Démobilisé par le 5ème dépôt des équipages de la flotte, le 7 septembre 1919 - Domicilié au 79, rue Louneuil à Paris 19ème (75), à compter de cette date - Médaille Militaire, le 16 juin 1920 - Domicilié rue Michel Carré à Argenteuil (Val-d'Oise), à compter du 9 mai 1926 - A reçu la médaille commémorative Serbe, le 20 décembre 1931 - Domicilié au 93, rue Paul Murat à Paris, à compter du 14 octobre 1935 - Classé en affectation spéciale comme Chef des essais moteurs aux unsines Renault, pour trois mois, à compter du 30 septembre 1939 - Médaille de la Victoire, en date du 9 juin 1950 - Décédé, le 19 juillet 1985 - Sources : Etat Signalétique et de service militaire - Témoignage écrit d'Auguste Riolfo transmis par Daniel Steigelmann, son petit-fils - Fiche Matricule du département du Var - JORF - Dernière mise à jour : 30 octobre 2017.
* Nomination au grade de Quartier-Maître mécanicien du Matelot mécanicien Jeau Auguste Riolfo, le 8 novembre 1915 : "Excellent mécanicien, très instruit, sérieux et très appliqué. Faiot partie d'une escadrille de bombardement depuis juillet 1915. A plus de 20 heures de vol au-dessus de l'ennemi, a effectué 9 bombardements, faisant toujours preuve de sang-froid et d'entrain."
* Citation à l'ordre de l'armée du Quartier-maître mécanicien Jean Auguste Joseph Riolfo, matricule 59456-5, en date du 27 décembre 1916 : "A effectué plus de 100 heures de vol dans la zone ennemie. A participé à plusieurs bombardement dans des circonstances difficiles."
* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, en date du 16 juin 1920 : "Pilote aviateur plein d'audace et d'énergie, a pris part à de nombreuses reconnaissances aériennes sur le front puis contre les sous-marins. grièvement blessé en service commandé. Une citation."
Photo du Sgt Jérôme Médeville
Sgt Jérôme Médeville - Né le 14 janvier 1882 au 26, rue Belle Etoile à Bordeaux (Gironde) - Fils de Jean Raoul Barthélémy Médeville (comptable) et de Marie Angèle Poissonnié - Profession avant guerre Tonnelier - Classe 1902 (normale) / 1899 (engagement) - Recrutement de Bordeaux (Gironde) sous le matricule n° 825 - Engagé volontaire pour quatre ans, au titre du 78ème régiment d'infanterie, le 29 janvier 1900 - A rejoint l'unité, le 31 janvier 1900 - Nommé Caporal, le 26 avril 1901 - Cassé de son grade et remis soldat de 2ème classe pour négligeance dans sa conduite, le 15 avril 1901 - A conservé du linge appartenant à un homem de son escouade - Affecté au 107ème régiment d'infanterie, le 23 août 1902 - Fin d'engagement et passage dans la disponibilité, le 29 janvier 1904 - Domicilié au 18, rue des Gestes à Toulouse (Haute-Garonne), à compter du 6 juin 1905 - Domicilié au 3, rue Tripière à Toulouse (Haute-Garonne), à compter du 3 avril 1907 - Domicilié au 6, rue Pierre Dufour à Toulouse (Haute-Garonne), à compter du 17 mai 1907 - Domicilié au Portet à Toulouse (Haute-Garonne), à compter du 9 décembre 1907 - Domicilié à Bègles (Gironde), à compter du 26 juin 1908 - Domicilié au 69bis, cours Victor Hugo à Bègles (Gironde), à compter du 17 août 1911 - Père de 4 enfants (3 garçons et 1 fille) - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale, au titre du 140ème régiment d'infanterie territorial, le 12 août 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme photographe, le 12 janvier 1915 - Photographe de l'escadrille DM 36 / MF 36 du 12 janvier au 25 octobre 1915 - Nommé Caporal, le 6 avril 1915 - D'abord en stage dans l'unité, puis photographe du CRP du 26 octobre 1915 at 7 avril 1916 - Affecté à la section photographique aérienne (SPA) du 36ème corps d'armée, le 21 avril 1916 - Affecté au centre d'aviation maritime (CAM) de Dunkerque en juillet 1916 - Nommé Sergent, le 16 août 1916 - Fait prisonnier, après un combat aérien contre deux hydravions allemands au large d'Ostende, le 23 octobre 1916 - Il faisait équipage avec l'EV 1 Robert Guyot d'Asnière de Salins (pilote) - Ils étaient à bord de l'hydravion FBA 150 ch n° 332 codé "D 11" - Le pilote allemand qui a obtenu cette victoire sur l'équipage français ets le Ltn s S Niemayer du SFS 2 - Emprisonné à Zeebrugge (Belgique) du 23 octobre au 4 novembre 1916 - Transféré sur le camp de Dülmen (Allemagne), le 4 novembre 1916 - Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'aéronautique du CRP, le 5 novembre 1916 - Evadé, le 20 janvier 1917 - Arrivé en Hollande (Pays-Bas) après Niewe Rotterdam - Rentré de captivité, le 29 janvier 1917 - Affecté au GDE du 14 au 17 février 1917 - En soin du 18 avril au 18 mai 1917 - Aux armées du 19 mai 1917 au 11 novembre 1918 - Démobilisé, le 17 février 1919 - Réformé temporairement n° 1 avec pension temporaire de 40 % pour état dépressif avec situation d'anéantissement, humeur triste par la commission de réforme de Bordeaux (Gironde), le 14 novembre 1921 - Maintenu réformé temporairement avec pension temporaire de 40 % par la commission de réforme de Bordeaux (Gironde), le 20 novembre 1922 - Domicilié à Podensac (Gironde) en 1922 - Décision confirmée par la même instance pour état psychiasténique, le 4 octobre 1923 - Réformé temporairement n° 1 avec pension temporaire de 40 % pour syndrôme psychasthéniques par la commission de réforme de Bordeaux (Gironde), le 17 septembre 1924 - Réformé définitivement n° 1 avec pension temporaire de 50 % de deux ans pour état psychasthénique par la commission de réforme de Bordeaux (Gironde), le 29 avril 1925 - Maintenu réformé définitivement n° 1 avec pension temporaire de 50 % pour syndrôme de névrasthénie organique commotionnelle par la commission de réforme des Landes, le 22 mai 1929 - Domicilié au 67, cours Victor Hugo à Bégles (Gironde), à compter du 17 mai 1933 - Maintenu réformé avec pension temporaire de 50 % pour syndrôme de névrasthénie et sclérose des deux sommets par la commission de réforme de Bordeaux (Gironde), le 17 mai 1933 - Marié avec Mme Anne Marine Alphonsine Lanné à Bègles (Gironde), le 21 novembre 1933 - Médaille des Evadés, en date du 30 octobre 1939 - N'a pas été rappelé en 1940 - Médaille Militaire, en date du 30 juin 1956 - Pension d'invalidité de 60 % à titre définitif pour syndrome névrotique post-commotionnel et cérébro-sclérose, diminution globale des facultés intellectuelle, marche difficile, tremblements, rire et pleurs spasmodiques par la commission de réforme de Bordeaux (Gironde), le 26 avril 1961 - Décédé à Bégles (Gironde), le 22 janvier 1962 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 82) de la section n° 3 de la ville de Bordeaux (Gironde) - Pam (2 fiches) - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Gironde - CCC de la DM 36 / MF 36 - Cahier des reconnaissances de l'escadrille MF 36 - Site des archives historiques du CICR - Page du CAM de Dunkerque - Dernière mise à jour : 12 septembre 2024.
* Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'aéronautique du CRP, le 5 novembre 1916 : "Détaché à l'aviation maritime française, y a organisé la phographie à bord d'hydravion. Plein d'initiative et d'allant, a beaucoup facilité par ses reconnaissances en mer et par ses méthodes d'identification des navires ennemis. Le 23 octobre 1916, attaqué au large d'Ostende par deux hydravions allemands, a dû atterrir en eaux ennemies à côté d'un de ses adversaires au cours du combat."
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