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Etude réalisée par David Méchin et Albin Denis .

Insignes peints sur les fuselages

1 - Escadrille des bombardiers terrestres :

A partir de 1917, les avions de l'escadrille de bombardement terrestre du CAM de Dunkerque (Site de Saint-Pol-sur-Mer) ont arboré une chouette dans un croissant de lune. Il s'agissait pour les équipages de symboliser les missions noctures qu'ils accomplissaient quotidiennement - Dessin Albin Denis d'après photo.

2 - Escadrille des chasseurs terrestres :

Les sept Nieuport 17 de l'escadrille des chasseurs terrestres du CAM de Dunkerque (site de Saint-Pol-sur-Mer) ont porté sur leurs flancs un aigle noir - Dessin Albin Denis d'après photo.

3 - Escadrille des hydravions de chasse :

Insigne de la section des Hanriot HD 2 de l'escadrille des hydravions de chasse du CAM de Dunkerque - Un martinet représenté en vol, les ailes déployées - Dessin Albin Denis d'après photo.

Lettres code utilisées
par le CAM de Dunkerque

Insignes métalliques


Jusqu'à preuve du contraire, pas d'insigne métallique pour cette unité.

Unités détentrices des traditions

Les traditions de cette unité n'ont pas été reprises depuis sa dissolution.

Appellations successives

Périodes de stationnement

Lieux de stationnements

Zone opérationnelle

Zone d'opérations du CAM de Dunkerque

Zone d'opérations du CAM de Dunkerque - Voir les deux patrouilles courte et longue - Dessin Albin Denis adapté d'un original de Jean-Paul Rossignol.

Implantations des installations du CAM de Dunkerque - Voir la zone du CAM maritime et le terrain d'aviation de St-Pol-sur-Mer - Dessin Albin Denis adapté d'un original de Jean-Paul Rossignol.

Symbolique

Trois insignes ont été utilisés par les escadrilles du CAM de Dunkerque. On a pu observer, à partir de 1917, au sein de l'escadrille des bombardiers terrestres, une chouette dans un croissant de lune. Elle symbolisait la mission de bombardement nocturne des avions de cette unité. Le second emblème consistait en un aigle noir qui a été peint sur les sept Nieuport 17 de l'escadrille des chasseurs terrestres. Le dernier, une hirondelle de mer (ou martinet), a été peint sur les Hanriot HD 2 de l'escadrille des hydravions de chasse en 1918.
Il faut signaler qu'un des Donnet Dennaut triplace 200 ch a arboré un insigne personnel, une oie dans un cercle.

Historique du CAM de Dunkerque

Le principe de la création du CAM de Dunkerque date de décembre 1914 et devient effectif en février 1915, après un bref passage à Boulogne. Le centre est composé d’hydravions qui stationnent dans le port, au lieu-dit "Chantiers de France", et d’appareils terrestres qui sont basés sur le terrain de St-Pol-sur-Mer. L’unité deviendra le centre d’aviation maritime le plus important de la 1ère guerre mondiale, dont les aviateurs, basés près de la ligne de front, auront constamment à se frotter à l’aviation ennemie et rencontreront de nombreux sous-marins allemand dont le port d’attache de Zeebrugge est à proximité. Son principal commandant sera le lieutenant de vaisseau Jean de Laborde, pionnier de l’aviation maritime (premier pilote à décoller d’un navire en 1912) et futur amiral responsable du sabordage de la flotte française à Toulon en 1942, qui dirige le CAM pendant deux ans de mars 1915 à mars 1917 avant de devenir, avec le grade capitaine de frégate, commandant de toute la zone des armées du nord – il restera très présent sur le CAM et effectuera plusieurs patrouilles en volant sur tous les appareils du centre.

Escadrille d’hydravions de patrouille.

Les premiers hydravions du CAM sont des FBA 100 hp (type C), dont un unique exemplaire piloté par le LV Conneau réalise un premier bombardement d’Ostende le 10 février 1915, sans autre résultat que de monter la nécessité de réaliser des raids par escadrilles entières. Les FBA 100 hp, qui serviront jusqu’au mois d’avril 1917, seront épaulés par une poignée de Donnet-Dennaut 150 hp en mars 1916 mais seront surtout progressivement remplacés par des FBA 150 hp (type H) qui servent de mai 1916 à octobre 1917.

Lors de leurs patrouilles en mer du Nord, les hydravions vont réaliser un total de 26 attaques contre des sous-marins allemands, l’as de la spécialité étant le quartier-maître Antoine Chauvignat qui réussit 7 attaques à bord de son FBA n°408 immatriculé "D.6", avec dans la plupart des cas le matelot Lenormand en observateur. Mais les hydravions de patrouille sont victimes au mois de mai 1917 des coups de balai des hydravions de chasse allemands qui en descendent six au cours de deux combats, leurs équipages étant tués ou capturés (Chauvignat sera lui-même capturé, puis tué lors d’une tentative d’évasion). Les patrouilles sont alors suspendues et ne reprennent qu’au mois de juillet avec une forte escorte d’hydravions de chasse. Fort heureusement, la livraison au mois de juin 1917 des puissants Donnet Dennaut 200 hp triplaces, équipés de 2 tourelles de mitrailleuses jumelées et qui serviront jusqu’à l’armistice, donne les moyens aux équipages de se défendre efficacement.

C’est aux hydravions du CAM Dunkerque que revient l’honneur d’être la première troupe alliée à libérer le port de Zeebrugge évacué par les allemands qui l’ont obstrué de mines. Une section s’y pose, composée d’un Donnet-Dennaut triplace (pilote SM Le Grossec, passager CV de Boishanger) et de plusieurs Hanriot de chasse dont l’un est piloté par le capitaine de frégate De Laborde. Il crève un de ses flotteurs en amerrissant en raison des nombreux débris flottants jonchant le port. Son chasseur coule mais il gagne le rivage à la nage. Le Hanriot de l’EV Mathieu se pose également et son pilote plonge pour secourir son chef sans le trouver – et pour cause, celui-ci à déjà gagné le môle à la nage ! Le DD parvient à se poser et à s’échouer sur la plage. Tous les marins se réunissent sur la plage, révolver au poing, pour constater que les allemands sont bien partis et qu’ils sont les premiers à entrer dans la ville en ruines.

Les hydravions du CAM effectueront encore de nombreuses heures de vol après l’armistice pour repérer les mines flottantes du port. Le CAM sera pour sa part dissous au mois de décembre 1918.

Escadrille d’hydravions de chasse.

Dès l’attaque d’un FBA par un Aviatik allemand le 20 septembre 1915, le LV de Laborde demande et obtient la livraison d’un hydravion Sopwith Baby de chasse par le Royal Navy en avril 1916. Une petite série est livrée en janvier 1917, permettant la création d’une escadrille. Ils seront remplacés par des Hanriot HD 2 en octobre 1917.

Les hydravions réaliseront quelques combats contre des hydravions ennemis, dont le 15 mai 1917 où le second maitre Bernard Vigneau qui escorte 2 FBA est attaqué par 3 hydravions de chasse ennemis – il en descend un avant de succomber sous le nombre. Les hydros de chasse avaient pour consigne de patrouiller assez loin des côtes (plus de 10 milles), afin de ne pas rencontrer d’avions de chasse terrestres ennemis. Mais c’est pourtant ce qui arrive le 4 mai 1918, à une patrouille à cinq menée par l’EV Guierre, avec l’EV Colonna, et les maîtres Le Guennec, Le Creuer et Salaün, qui se font décimer par des chasseurs allemands qui descendent ces deux derniers.

Le 20 octobre, les Hanriot HD 2 mènent une reconnaissance loin le long des rivages ennemis, jusqu’à Ostende, pour constater que l’ennemi plie bagage… Plusieurs HD 2 menés par le CF de Laborde seront les premiers à se poser dans la ville.

Escadrille de bombardiers terrestres.

A la déclaration de guerre, la marine possède dans ses rangs une vingtaine de pilotes, qui sont pour partie envoyés en Méditerranée (Monténégro et Port-Saïd) et pour partie disséminés dans les escadrilles de l’armée. Une escadrille navale de bombardiers terrestres Voisin est néanmoins formée sous les ordres du LV de Laborde. Cette escadrille opère pendant trois mois sur divers points du front avant de se fixer sur le terrain de St Pol près de Dunkerque en avril 1915, tandis que de Laborde prend le commandement du CAM.

Devant la vulnérabilité des Voisin, de Laborde ordonnera de ne les utiliser que de nuit et fera entraîner leurs équipages en ce sens. Attaquant plusieurs terrains tenus par l’ennemi, les bombardiers terrestres du CAM se distingueront en contribuant à la destruction du Zeppelin LZ-43 en attaquant sa base le 10 aout 1915. Mais les bombardements nocturnes ne sont pas réservés aux français car les allemands excellent aussi dans cet art et vont effectuer de nombreuses attaques du terrain de Saint-Pol-sur-Mer, qui en septembre 1917 est bombardé la nuit même où les bombardiers Voisin de l’aviation navale ont fait une mission sur un terrain ennemi. L’as Guynemer, dont l’escadrille stationnait à St-Pol, avait dit en plaisantant que la meilleure façon pour les allemands d’effectuer des représailles serait de suivre l’escadre française sur le chemin du retour… Et c’est ce qu’ils ont fait. Le Voisin du LV Serre est en train d’atterrir et se trouve à un mètre du sol quand il reçoit une bombe devant lui dont les éclats crèvent le réservoir d’huile, maculant l’équipage d’huile de ricin. L’appareil de l’EV Adelus voit un cratère s’ouvrir devant lui en roulant sur la piste – il lui reste heureusement assez de vitesse pour rouler par-dessus. La petite villa des marins-pilotes qui sert de mess est complètement détruite par le bombardement… Le 2 octobre 1917, un nouveau raid allemand va toucher le hangar de l’escadrille de bombardiers terrestre du CAM dont tous les appareils seront détruits. Non reconstituée, l’escadrille est officiellement dissoute peu après.

Bombardement des installations du CAM de Dunkerque, le 19 décembre 1917. L'intégralité des bombardiers terrestres du CAM ont été détruits dans l'incendie de leur hangar lors d'un bombardement, le 2 octobre 1917. Cette unité ne sera pas reconstituée - Photo La Guerre Aérienne Illustrée.

Vue du logement des officiers du CAM de Dunkerque après le bombardement du 19 décembre 1917 - Photo La Guerre Aérienne Illustrée.

Escadrille de chasseurs terrestres.

L’escadrille de chasse terrestre est créée à l’initiative du LV de Laborde qui réclame dès le mois d’avril 1915 des avions pour escorter les bombardiers Voisin. Il obtiendra en septembre 1915 deux Morane monoplans qui sont rapidement perdus dans des accidents, puis quatre Nieuport 12 permettant de créer une section de chasse de janvier à mai 1916. L’escadrille n’est véritablement crée qu’au mois d’octobre 1916 avec la livraison de Nieuport 17. En décembre 1916, les britanniques leur livrent des Sopwith triplans qui servent jusqu’au mois de novembre 1917. Les marins recevront des SPAD VII en avril 1917, puis des SPAD XIII durant l’été 1918.

L’escadrille recevra les meilleurs pilotes d’appareils terrestres, les pilotes débutants étant affectés à l’escadrille de bombardement. Neuf victoires seront revendiquées par ses pilotes (la Marine n’homologuait pas les victoires aériennes) dont six par le quartier-maître Pierre Malvoisin, meilleur chasseur de l’aviation maritime. Plusieurs victoires sont remportées de nuit, comme l’expérimente le lieutenant Delassale (pilote de l’aviation militaire, fils du maire de Lille) qui prend le commandement de l’escadrille en septembre 1917. Après avoir combattu sur bombardiers Voisin, il passe dans la chasse et à partir du mois d’août 1917 se lance dans les vols de chasse de nuit, d’abord sur Nieuport, puis sur SPAD. Après une attaque nocturne sur un Gotha à bord de son SPAD, il revient à sa base en vol plané. Le temps de vérifier avec sa lampe la température du moteur, il constate que l’altimètre indique 100 mètres. Le temps de remettre les gaz, le SPAD boit la tasse !

Il livre son expérience sur la chasse nocturne, alors complètement expérimentale à l’époque, au journal « La guerre aérienne illustrée » :

    • Vraiment, vous arrivez à distinguer un appareil ennemi en pleine nuit ?
    • Par clair de lune, certainement ! Vous êtes d’ailleurs guidé par les flammes vertes que font les échappements des moteurs. On reconnaît d’autant mieux les boches qui viennent nous bombarder, qu’ils n’envoient comme gros appareils que des bimoteurs ou des trimoteurs.
    • Et comment évitez-vous les risques de vous attaquer les uns les autres ?
    • On patrouille par étages séparés de 300 mètres au minimum et 500 mètres au maximum. A chaque étage, il n’y a d’ailleurs qu’un appareil de chasse. Ce qui est le plus délicat, c’est de ne pas attaquer les gros coucous anglais qui reviennent de bombarder les villes belges. Nous nous servons de signaux de reconnaissance qui nous permettent de nous reconnaître tant bien que mal. Tenez, pour vous prouver l’efficacité de la méthode : en septembre dernier (25 mai 1917) le quartier maître le Garrec, qui a disparu depuis, a pris, une nuit, un Gotha en chasse au-dessus de Dunkerque et l’a finalement descendu au large de Nieuport-Bains à un ou deux milles au large. Les postes côtiers, qui avaient entendu le combat, ont vu un très gros appareil s’écraser sur l’eau, faisant une gerbe énorme.

     

 

 

Rattachements

Commandants du CAM de Dunkerque

Commandants des escadrilles
constituant le CAM de Dunkerque

Types d'hydravions utilisés

Numéros des avions connus

Décorations

Citations à l'ordre de l'armée

Les escadrilles d'hydravions du centre d'aviation maritime de Dunkerque

"Par leur esprit d'entreprise et d'audace, par leurs succès, par leur inébranlable résolution en face du danger, sous le commandement de leurs chefs successifs (le capitaine de frégate de Laborde et le lieutenant de vaisseau Lorfèvre) ont donné un superbe exemple à leurs camarades de l'aviation maritime." (Journal officiel des 30 mai 1917 et 16 décembre 1918)

"Opérant à proximité des bases ennemies, ont toujours montré, et particulièrement du 1er avril au 1er novembre 1918, sous la direction de l'enseigne de vaisseau Le Merdy (Jacques), une volonté tenance dans la recherche et l'attaque des sous-marins ennemis." (citation du 20 décembre 1918)

 

Citations des personnels
Classés par date

* Second Maître Charles Louis Émile Joseph Marie Perron - né le 24 mars 1886 à Paris VIème (Seine) - Pilote du CAM de Dunkerque - Tué à bord de son hydravion devant Ostende, le 20 août 1916 - Le FBA 150 ch n ° 316 codé "D.6" a été abattu le 20 août 1916 par la batterie allemande Beseler située à Mariakerke, près d'Ostende. Le pilote Charles Perron est mort noyé tandis que son observateur, le Second Maître Guesne fut fait prisonnier. L'épave de l'avion fut ramenée à Zeebruges par le torpilleur allemand A 12 - Cité à l'ordre de l'Armée navale en décembre 1915 : "Services exceptionnels rendus dans l'aviation.".

* Enseigne de vaisseau de 1ère classe Jules Aristide Achille Delaunay - né le 12 mai 1884 à La Forêt-d'Auvray (Orne) - Pilote du CAM de Dunkerque - Disparait lors d'une reconnaissance aérienne au large d'Ostende, le 5 août 1916. Son corps est découvert sur l'île de Texel (Zuyderzée) au Pays-Bas, le 15 septembre 1916 - Le FBA 150 ch n° 306 codé "D 1" de l'équipage composé de l'EV Jules Delaunay et du QM Pierre Amossé a été abattu par le Friedrichshafen n° 599 de l'équipage composé du Leutnant zur See Bönisch et Karl Meyer de la Seeflugstation Zeebrügge - Cité à l'ordre de l'Armée navale en janvier 1916 : "En service à l'aviation maritime depuis le début de la guerre comme observateur bombardier, puis comme pilote et chef d'escadrille : a effectué de nombreux bombardements, de jour et de nuit ; fait preuve des plus belles qualités militaires tout en assurant avec une compétence exceptionnelle la partie technique de son service.".

* Quartier-Maître Antoine Chauvignat - né le 24 octobre 1887 à Malemort-sur-Corrèze (Corrèze) - Pilote du CAM de Dunkerque - Prisonnier à Lindau (Bavière) et tué au cours d'une tentative d'évasion, le 15 mai 1917 - cité à l'ordre de l'Armée navale: " Excellent pilote plein de courage et d'allant. S'est distingué au cours de nombreuses opérations aériennes dans la zone ennemie, notamment le 7 avril 1917 où il a attaqué successivement trois grands sous-marins ennemis.".

* Matelot de 2ème classe Joseph Paul Farenc - né le 26 septembre 1896 à Thézan-lès-Béziers (Hérault), Mécanicien observateur du CAM de Dunkerque - Tué à bord d'un hydravion au cours d'un engagement aérien avec l'ennemi, le 26 mai 1917 - Cité à l'ordre de l'Armée navale : " Observateur plein de zèle, de courage et de dévouement ; disparu glorieusement le 26 mai 1917 au cours d'un combat aérien."

* Quartier-Maître François Cartigny - né le 21 octobre 1890 à Viesly (Nord), Pilote du CAM de Dunkerque - Disparu en mer au cours d'un combat aérien contre des hydravions allemands, le 26 mai 1917 - Cité à l'ordre de l'Armée navale : "Pilote courageux et plein de sang-froid. Le 26 avril 1917, a améri sous un feu violent de l'ennemi pour secourir des camarades en détresse, a pris l'un deux grièvement blessé, à bord de son appareil, a réussi à reprendre son vol et à rentrer dans nos lignes avec son appareil surchargé et très sérieusement avarié par le tir de l'ennemi.".

* Lieutenant de Vaisseau Henri Adrien Georges Alfred Barbier - né le 9 avril 1887 à Vix (Vendée) - Pilote du CAM de Dunkerque - Tué au cours d'un accident aérien à Dunkerque, le 13 juillet 1917 - Deux fois cité à l'ordre de l'Armée navale : "Excellent officier, brave, énergique et discipliné. En service depuis plus d'un an sur le front, a fait preuve des qualités les plus brillantes au cours de près de 60 missions aériennes dont un grand nombre de reconnaissances sur des objectifs éloignés et fortement défendus." (mai 1917)
" Officier d'une valeur morale supérieure, caractérisée par une droiture, une netteté de pensée et d'action exceptionnelle. Courage absolu, mort en service commandé. Déjà cité à l'ordre de l'armée - JO du 17 avril 1917." (novembre 1917)

Citations des personnels
Classés par date

* Quartier-Maître Fernand Charles René Vacher - Pilote du CAM de Dunkerque - Médaille Militaire, Croix de Guerre - Le 12 novembre 1917, il est cité à l'ordre de l'Armée navale : "Pilote de chasse très courageux et plein d'allant ; 200 heures de vol sur les lignes, 5 combats, 7 protections d'avions de réglage à l'interieur des lignes ennemies.".
En février 1918, nouvelle citation: "Excellent pilote, bel exemple d'entrain et de courage. Dans la nuit du 25 janvier, a pris l'air quatre fois de suite et a réussi à attaquer un avion de bombardement ennemi et à mettre en fuite un avion qui réglait le tir d'une grosse pièce sur Dunkerque. Déjà cité à l'ordre de l'armée, le 12 novembre 1917.

* Enseigne de vaisseau de 2ème classe Daniel Pierre Pélichet - né le 5 avril 1890 à Sanvic (Le Havre) - Pilote du CAM de Dunkerque - D écédé à l'Hôpital de Dunkerque des suites d'un accident d'hydravion, le 2 février 1918 - Citation : "Pilote plein d’allant et de courage. A toujours donné le plus bel exemple des vertus militaires. Mort au champ d’honneur."

* Maître Yves Jacques Le Creurer - né le 14 août 1891 à Goudelin (Côtes-d'Armor) - Pilote du CAM de Dunkerque - Décédé à Ostende, des suites des blessures reçues au cours d'une patrouille de chasse, le 4 mai 1918. Cité à l'ordre de l'Armée navale à deux reprises: "Pilote énergique et courageux. A repris son service aussitôt remis d'un accident grave qui avait mis sa vie en danger. S'est distingué ensuite au cours de près de 40 opérations dans la zone ennemie, notamment le 6 avril 1917, en attaquant un sous-marin sous le feu violent des batteries de Zeebrugge."
"Pilote aviateur plein d'allant et de courage, mortellement blessé au cours d'un combat aérien contre des avions terrestres supérieurs en nombre ; 130 heures de vol dans la zone ennemie."

* Maître de Manoeuvre Jean Pierre Salaün - né le 17 octobre 1893 à Pleyber-Christ (Finistère) - Pilote du CAM de Dunkerque - Tué au large de Nieuport au cours d'une patrouille de chasse, le 4 mai 1918 - Cité à l'ordre de l'Armée navale en décembre 1916 : "A attaqué à faible hauteur, et malgré son feu, un sous-marin ennemi. N'a cesser de montrer dans toutes les circonstances les plus belles qualités d'entrain, de sang-froid et de courage.".

* Enseigne de vaisseau de 1ère classe de réserve François Auguste Michel - né le 6 juin 1892 à Ploubazlanec (Côtes-d'Armor) - Pilote du CAM de Dunkerque - Disparu dans les lignes ennemies entre Ypres et Bailleul, le 9 juillet 1918 - Cité à l'ordre de l'Armée navale : "Du centre d'aviation maritime de Dunkerque. Pilote aviateur d'un courage et d'un entrain extraordinaires. Le 9 juillet 1918, a attaqué un groupe très important d'avions ennemis ; a été mis hors de combat par des forces supérieures en nombre et contraint d'atterrir dans les lignes ennemies.".

* Enseigne de vaisseau de 1ère classe Edouard Jean Baptiste Isidore La Burthe - Admis à l'école principale du service de santé de la Marine à Bordeaux, le 16 septembre 1912 - Médecin du torpilleur l'Aventurier stationné à Dunkerque du septembre 1914 à décembre 1915 - Médecin du terrain de Saint-Pol, puis du Médecin-major du CAM de Dunkerque de janvier 1916 à septembre 1917 - Brevet de pilote militaire, le 3 avril 1916 - Brevet de pilote d'hydravion, le 28 avril 1916 - Pilote d'hydravion de chasse (Sopwith Baby) du CAM de Dunkerque du 18 juin 1916 à septembre 1917 - Stage de Chasse à l'école militaire d'aviation de Pau en novembre 1916 - Chef d'escadrille de novembre 1916 à septembre 1917 - Affecté au CAM de St-Raphael de septembre à novembre 1917 - Moniteur du centre école d'hydravions à Hourtin de décembre 1917 à novembre 1918 - Démobilisé, le 6 novembre 1919.

* 1ère citation à l'ordre de l'armée : "A fait preuve au cours de toutes ses missions aériennes, dont plus de quarante dans la zone ennemie, d'un courage exceptionnel et d'un mépris du danger absolu. Comme chef d'escadrille, a toujours entraîné ses pilotes par son exemple en accomplissant lui-même les missions les plus dangereuses."

* 2ème citation à l'ordre de l'armée : "A donné en toutes circonstances, le plus bel exemple de bravoure et de dévouement. Plus de 200 heures de vol dans la zone ennemi. Chef d'escadrille d'hydravions de chasse, a su exalter le moral de ses pilotes par son exemple. A attaqué à plusieurs reprises les sous-marins ennemis près de leur base et livré plusieurs combats aériens heureux."

 

Les hommes

Cne Charles Delesalle - Né le 15 avril 1886 à Lille (59) - Fils de Charles Delesalle et de Berthe Dubus - Entré en service actif au 15ème régiment d'infanterie en octobre 1903 - Brevet de pilote militaire n° 2351 obtenu à l'école d'aviation militaire de Pau, le 14 janvier 1916 - Commandant de l'escadrille terrestre de St-Pol-sur-Mer du 4 septembre 1917 au 11 novembre 1918 - Légion d'Honneur - Croix de Guerre avec 2 palmes - 2 citations à l'ordre de l'armée - Photo collection Lucien Morareau de l’ARDHAN que je remercie pour son aide précieuse.

Enseigne de Vaisseau de 1ère classe Eugène François Popieul - Né le 14 juillet 1893 à Bray-Dunes (59) - Profession avant guerre Lieutenant au long cours - Mobilisé comme Second Maître de manœuvre, le 2 août 1914 - Nommé Enseigne de Vaisseau de 2ème classe de réserve, le 16 avril 1916 - CAM de Fréjus-Saint-Raphaël (affectation administrative pendant le cours terrestre à Ambérieu), le 17 avril 1916 - Brevet de pilote militaire n° 3835 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Ambérieu, le 1er juillet 1916 - Affecté au CAM de Bizerte, le 17 septembre 1916 - Brevet de pilote de l'Aéroclub de France n° 5921 obtenu le 29 mai 1917 - Nommé Enseigne de Vaisseau de 1ère classe de réserve, le 2 juin 1917 - Affecté au CAM d'Alger (affectation administrative pendant détachement à Bougie), le 15 septembre 1917 - Affecté au CAM de Fréjus-Saint-Raphaël (affectation administrative pendant le cours de chasse à Pau et le cours de tir à Cazaux), le 16 avril 1918 - Affecté au CAM de Dunkerque (Escadrille de chasse terrestre de Saint-Pol-sur-Mer), le 9 septembre 1918 - Rayé des cadres actifs, le 18 janvier 1919 - Marié le 2 février 1920 à Bordeaux (33) avec Mlle Fortunée Karsenty - Nommé Lieutenant de Vaisseau de réserve, le 31 mai 1929 - Nommé Capitaine de Corvette de réserve, le 31 juillet 1939 - Nommé Capitaine de Corvette honoraire, le 14 février 1947 - Décédé à Marseille (13), le 20 février 1953 - Photo collection Lucien Morareau de l’ARDHAN que je remercie pour son aide précieuse.

Début mars 1917, des pilotes de l’escadrille d’hydravions posent devant un FBA 150 hp (type H). De gauche à droite : SM Yves Le Creurer (tué au combat le 4 mai 1918 sur un Hanriot HD2), SM François Amiot (descendu et capturé sur son FBA le 26 mai 1917), SM Mathurin Le Hyaric, QM Antoine Prévot (marqué d'une croix à ses pieds, tué accidentellement le 24 mars 1917 lors d’une vrille sur son FBA), QM Charles Proux (descendu et capturé 14 avril 1917 sur son FBA), non identifié, SM Louis Guégan (tué accidentellement le 7 mars 1918 sur son Hanriot HD 2), non identifié (debout sur la coque), QM Honoré Marchaud, QM Constant Duclos - Il y avait en mars 17, 26 pilotes d'hydro à Dunkerque - Le FBA "D.11" vu à l’arrière plan porte le n° 419 - Il a été livré le 17 janvier 1917 et a été abattu le 26 mai 1917 en combat aérien au large de Gravelines, tuant son équipage - Photo collection Jean-Paul Bonora que je remercie pour son aide.

Durant l’été 1918 au poste de combat de Calais, plusieurs naviguants posent devant un Donnet Dennaut 200 HP triplace, décoré d’un insigne personnel (une oie dans un cercle). De gauche à droite : EV1 Dupuy (observateur), EV1 Guinand (pilote et chef d'escadrille), SM Peladan (pilote), QM Bouissière (pilote), QM Turbot (pilote), QM Paranthoën (pilote) - Voir la photo de cet appareil un peu plus bas - Photo collection Robert Feuilloy de l’ARDHAN que je remercie pour son aide.

A gauche l'EV1 Edouard La Burthe à bord du dirigeable "Eugène Mongolfier" à Villacoublay en 1916 - L'autre aéronaute n'est pas identifié - Document transmis par Patricia Henry-La Burthe, sa petite-fille, que je remercie pour son aide.
* EV1 Edouard Isidore Jean Baptiste La Burthe - Admis à l'école principale du service de santé de la Marine à Bordeaux, le 16 septembre 1912 - Médecin du torpilleur l'Aventurier stationné à Dunkerque du septembre 1914 à décembre 1915 - Médecin du terrain de Saint-Pol, puis du Médecin-major du CAM de Dunkerque de janvier 1916 à septembre 1917 - Brevet de pilote militaire, le 3 avril 1916 - Brevet de pilote d'hydravion, le 28 avril 1916 - Pilote d'hydravion de chasse (Sopwith Baby) du CAM de Dunkerque du 18 juin 1916 à septembre 1917 - Stage de Chasse à l'école militaire d'aviation de Pau en novembre 1916 - Chef d'escadrille de novembre 1916 à septembre 1917 - Affecté au CAM de St-Raphael de septembre à novembre 1917 - Moniteur du centre école d'hydravions à Hourtin de décembre 1917 à novembre 1918 - Démobilisé, le 6 novembre 1919.

* Croix de guerre et une citation à l'ordre de l'armée du pilote aviateur Edouard Isidore La Burthe, chef d'escadrille, en date du 4 décembre 1916 : "A fait preuve au cours de toutes ses missions aériennes, dont plus de 40 dans la zône ennemie, d'un courage exceptionnel et d'un mépris du danger absolu. Comme chef d'escadrille, a toujours entrainé ses pilotes par son exemple, en accomplissant lui-même les missions les plus dangeureuses."

* Chevalier de la Légion d'honneur et une citation à l'ordre de l'armée de l'officier auxiliaire, pilote aviateur Edouard Isidore Jean-Baptiste La Burthe, en date du 16 juin 1917 : "A donné en toutes circonstances le plus bel exemple de bravoure et de dévouement. Plus de deux cents heures de vol dans la zone ennemie. Chef d'escadrille d'hydravions de chasse, a su exalter le moral de ses pilotes par son exemple. A attaqué à plusieurs reprises les sous-marins ennemis près de leur base et livré plusieurs combats aériens heureux (Croix de Guerre)".

Second Maître Constant Joseph Alexandre Duclos - Né le 6 avril 1885 à Fougères (Ille-et-Vilaine) -  Fils de Constant Alexandre Duclos et de Joséphine Thérèse Gavard - Domiciliés à Fougères - Embarque comme mousse à 12 ans - Incorpore les équipages de Cap-horniers à 14 ans - Profession avant service militaire Voilier - Classe 1905 - Recrutement de Vitré (Ille-et-Vilaine) sous le matricule n° 772 - Engagé volontaire pour quatre ans au 2ème dépot des équipage de la flotte de Brest, à compter du 12 avril 1906 - Matelot de 2ème classe, le 1er mars 1907 - A participé à trois campagnes de guerre au Maroc entre 1908 et 1910 - Médaille commémorative des opérations effectuées au Maroc - Fin d'engagement et passage dans la disponibilité, le 12 mars 1910 - Domicilié à l'établissement Godard à St-Ouen (Seine-St-Denis), à compter du 2 avril 1913 - A exécuté une période d'exercices au 2ème dépôt des équipages de la flotte du 22 juin au 9 juillet 1914 - Profession avant guerre Chef monteur d'aérostation - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale au 2ème dépot des équipages de la flotte, le 2 août 1914 - Arrivé à l'unité, le 3 août 1914 - Affecté au 1er bataillon des fusilliers marins - A participé aux combats de l'Yser et de Dixmude avec la brigade de l'Amiral Ronac'h - Médaille de l'Yser et médaille des 3 cités agrafe "Dixmude" - A effectué le premier saut en parachute de l'armée française à Courtellemont, le 17 novembre 1915 - Ce parachute a été mise au point par le Ltt Jumesch, un pilote de dirigeable qui a travaillé pour la société Lebaudy et affecté au parc de Chalais-Meudon - Il saute d'une hauteur de 300 mètres - Entre le 17 novembre et le 21 décembre 1915, il effectue 20 descentes en parachutes dans les unités d'aérostation pour convaincre les aérostiers d'utiliser ce nouveau équipement - Il est le militaire français ayant totalisé le plus grand nombre de descente par parachute de la Grande Guerre (23 sauts) - Passé à l'aéronautique militaire, le 14 décembre 1915 - Affecté au Port d'attache d'aérostation d'Epinal, le 17 décembre 1915 - Nommé Quartier maître de 2ème classe de manoeuvre, le 1er avril 1916 - A effectué 2 sauts d’homologation devant la 3ème sous-commission de l’Aéronautique en avril 1916 - Le parachute est homologué et sa construction en série entamée - Passé au 1er groupe d’aviation à Dijon comme élève pilote en juin 1916 - Passé à l’école d'aviation militaire de Chartres, le 19 juillet 1916 - Brevet de pilote militaire n° 4607, délivré à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 25 septembre 1916 - Stage de perfectionnement à l’école de Châteauroux du 28 septembre au 1er novembre 1916 - Brevet FAI n° 4.762 décerné par l'Aéroclub de France, en date du 3 novembre 1916 - Citation n° 10.448 à l’ordre du service aéronautique du GQG, en date du 19 novembre 1916 - Passé au CAM de St-Raphaël du 13 décembre 1916 au 20 février 1917 - Pilote d’hydravion n° 170 obtenu, le XX février 1917 - Pilote d'hydravion de reconnaissance du CAM de Dunkerque du 20 février 1917 au 20 février 1918 - Médaille Militaire avec citation à l'ordre de l'armée navale, en date du 16 mars 1917 - Nommé Second maître de manoeuvre, le 1er juillet 1917 - Pilote du CAM du Havre du 20 février 1918 au 31 décembre 1918 - Pilote du CAM de Cherbourg  du 31 décembre 1918 au 15 janvier 1919 - Pendant la Grande Guerre, a effectué 565 heures de vols dont 472 dans l’aviation Militaire et Maritime - Démobilisé à Cherbourg, le 16 février 1919 - Domicilié au 106, avenue des Batignolles à St-Ouen (Seine-St-Denis), à compter du 22 avril 1919 - Domicilié au 12, rue de la Gaité à St-Ouen, en date du 23 août 1920 - A accompli une période d'entrainement à l’entrepôt spécial d'aviation n° 31 de Villacoublay du 22 octobre au 5 novembre1923 -  A accompli une période d'entrainement à l'entrepot spécial d'aviation n° 31 de Villacoublay du 28 avril au 12 mai 1924 - A accompli une période d'entrainement au magasin général d'aviation n° 4, annexe d'Orly du 1er au 15 juin 1925 - A accompli une période d'entrainement volontaire de pilote au magasin général d'aviation n° 4, annexe d'Orly du 1er au 15 avril 1926 - A accompli une période d'entrainement volontaire de pilote du 1er au 15 avril 1926 - A accompli une période d'entrainement volontaire de pilote du 16 au 30 avril 1927 - A accompli une période d'entrainement volontaire de pilote au 31ème régiment d'aviation du 2 au 16 mai 1928 - Nommé Sergent-chef de réserve, le 19 juillet 1928 - A accompli une période d'entrainement au magasin général d'aviation n° 4, annexe d'orly du 16 au 30 avril 1929 - Affecté, dans la réserve, au 5ème groupe d'ouvriers d'aéronautique, le 27 juin 1930 - A accompli une période d'instruction volontaire au 5ème groupe d'ouvriers d'aéronautique du 1er au 15 juin 1931 - A effectué un total de 93 heures de vol en 9 périodes de volontaire de 1923 à 1931 au centre d’entrainement du personnel civil à Orly en qualité de pilote de complément - Rayé du personnel navigant, le 26 novembre 1931 - A été instructeur à l’Académie Aéronautique de France - Domicilié au 55, rue de Beauvais à Romorantin (Loir-et-Cher), à compter du 13 janvier 1932 - Chevalier de la Légion d’Honneur, en date du 5 août 1936 - A fondé l’amicale des cols bleus de Romorantin, le 5 décembre 1947 - Plus tard, a été élu Président d’honneur à vie de cette association - Décédé à Romorantin-Lanthenay (Loir-et-Cher), le 15 juin 1962 - Constant Duclos repose dans le cimetière St-Roch de Romorantin-Lanthenay - Officier de la Légion d’honneur, à titre posthume, en date du 3 mai 1963 - Sources : Pam - Fiche matricule du département de l'Ille-et-Vilaine - Liste des brevets militaires - Familiales - JORF - Dernière mise à jour : 25 décembre 2017.

* Citation n° 10.448 à l’ordre du service aéronautique du GQG, en date du 19 novembre 1916 : "Pour le bel exemple de courage qu'il a donné à ses camarades en se jetant en parachute de la nacelle d'un ballon captif d'une hauteur de 300 mètres."

* Médaille Militaire avec citation à l'ordre de l'armée navale, en date du 16 mars 1917 : "A fait preuve depuis le début des hostilités d'un esprit admirable de bravoure et d'un grand mépris du danger en exécutant des expériences périlleuses de descente en parachute."

* Chevalier de la Légion d’Honneur du chef d'équipe professionnelle Constant Duclos, en date du 5 août 1936 : "28 ans 10 mois 14 jours de services civils et militaires."

Quelques pilotes de chasse et de bombardement du CAM de Dunkerque en janvier 1918 - De gauche à droite : QM Zonamour, QM Hardy, SM Vroman, SM Kalgorn, SM Geladan, Maître le Creuser - QM Dulamoy, SM Delurminy, Maître Corrizau, Maître Salaün, SM Schmidt - Photo La Guerre Aérienne Illustrée.

SM Jean Auguste Joseph Riolfo est né le 28 mars 1894 à Toulon (Var). Il est le fils de Marius Lazare Riolfo et de Marie Jeanne Pauline Joubert. Il obtient un brevet d’ingénieur des Arts et Métiers, le 28 mars 1914 et se classe en fin de scolarité 10ème sur 112. Pendant cette période de sa vie, il est domicilié au 41, boulevard Eugène Pelletay à Toulon (Var). Appartenant à la classe 1914, c'est le bureau de Toulon (Var) qui a assuré son recrutement sous le matricule n° 1206. Il est mobilisé et incorporé au 5ème Dépôt des Equipages de la Flotte, le 4 septembre 1914. Comme le 5ème dépôt est déjà complet, il est envoyé comme matelot mécanicien sur un vieux batiment désarmé, "La Foudre", qui fait maintenant office de caserne. Il reste à bord jusqu'au 8 octobre 1914. Il est envoyé au centre d'aviation où il restera du 8 octobre 1914 au 1er janvier 1915. Il est nommé quartier-maître, le 6 novembre 1914. Il est affecté au CAM de Saint-Raphaël, le 1er janvier 1915 et restera trois mois dans cette unité pour être formé sur les différents moteurs Gnôme et Le Rhône qui équipent les différents hydravions de la Marine. Ayant donné pleinement satisfaction, il se porte volontaire pour une affectation au CAM Dunkerque, le 1er avril 1915. Sur place, il est affecté à l'escadrille de bombardiers terrestres, dotée de six avions Voisin et qui stationne sur le terrain de St-Pol-sur-Mer. Il va voler en équipage avec le quartier-maître Georges Vroman qui arrive d'une escadrille Voisin du plateau de Malzéville, sur les hauteurs de Nancy. Ensemble, ils effectuent des missions de bombardement de nuit sur les abris de sous-marins de Bruges et Zeebruge en Belgique. Il est nommé quartier-maître mécanicien, le 8 novembre 1915 : "Excellent mécanicien, très instruit, sérieux et très appliqué. Faiot partie d'une escadrille de bombardement depuis juillet 1915. A plus de 20 heures de vol au-dessus de l'ennemi, a effectué 9 bombardements, faisant toujours preuve de sang-froid et d'entrain." Voyant qu'il a du potentiel, son commandant d'unité lui propose d'appendre à piloter sur un appareil transformé en double-commande, ce qu'il fait à partir du 19 décembre 1915. Après plusieurs vols avec un moniteur, il est lâché seul à bord, le 1er mars 1916. Après 15 leçons et 7 heures de vol en double-commande, il effectue trois vols seuls avant d'effectuer les épreuves du brevet de pilotage. Il réussit un vol d'une heure à 2.000 mètres entre Dunkerque-St-Pol-sur-Mer et Calais, le 13 mars 1916. Il participe au bombardement de l'hippodrome d'Ostende, siège d'un état-major allemand, le 16 mars 1916. A cette occasion, il emméne comme passager un matelot armé d'un fusil-mitrailleur Chauchat car l'avion n'est pas équipé de mitrailleuse. Ils rentrent de mission à St-Pol avec deux éclats d'obus dans les ailes. Ayant prouvé au combat sa valeur, il obtient alors le brevet de pilote n° 16, en date du 13 mars 1916. Il est affecté à l'école de St-Raphael du 17 mars 1916 au 1er mars 1917 et obtient la Croix de Guerre avec une citation à l’ordre de l’armée navale, en date du 27 décembre 1916 : "A effectué plus de 100 heures de vol dans la zone ennemie. A participé à plusieurs bombardement dans des circonstances difficiles.". Il est affecté au CAM de Corfou du 1er mars au 1er novembre 1917 et nommé Second maitre mécanicien pilote aviateur, le 19 mars 1917. Il revient de nouveau à l'école de St-Raphael du 1er novembre 1917 au 1er février 1918, avant d'être affecté comme pilote réceptionneur du constructeur d'hydravion Lévy. Il est affecté à Argenteuil pour pilote réceptionneur des hydravions Lévy, le 1er février 1918. Malheureusement, il est victime d'une panne moteur au cours d'un vol d'essai et ne peut empêcher son avion de s'écraser sur le pont de chemin de fer de Chatou, le 19 mai 1918. L'équipage composé de trois hommes, le pilote et deux passagers sont évacués sur l’hôpital du Vésinet. Il est démobilisé par le 5ème dépôt des équipages de la flotte, le 7 septembre 1919. A partir de cette date, il s'installe au 79, rue Louneuil à Paris 19ème (75). Il est décoré de la Médaille Militaire, le 16 juin 1920 : "Pilote aviateur plein d'audace et d'énergie, a pris part à de nombreuses reconnaissances aériennes sur le front puis contre les sous-marins. grièvement blessé en service commandé. Une citation." Il déménage pour s'installer dans la rue Michel Carré à Argenteuil (Val-d'Oise), le 9 mai 1926. Il est reçoit la médaille commémorative Serbe, le 20 décembre 1931. Le 14 octobre 1935, il déménage à nouveau pour s'installer au 93, rue Paul Murat à Paris. Le 30 septembre 1939, il est classé en affectation spéciale comme Chef des essais moteurs aux usines Renault, pour trois mois. Il reçoit la médaille de la Victoire, le 9 juin 1950. Auguste Riolfo est décédé, le 19 juillet 1985. Sources : Etat Signalétique et de service militaire - Témoignage écrit d'Auguste Riolfo transmis par Daniel Steigelmann, son petit-fils - Fiche Matricule du département du Var - Journal Officiel de la République Française. Dernière mise à jour : Le 2 février 2018.

 

Photo du LV Georges Barbier

LV Henri Adrien Georges Alfred Barbier - Né le 9 avril 1887 à Vix (Vendée) - Elève de l'école navale en 1905 - Sorti 36ème sur 49, le 1er octobre 1907 - Nommé Aspirant de 2ème classe, le 1er octobre 1907 - Nommé Aspirant de 1ère classe et affecté au port de Lorient, le 5 octobre 1908 - Nommé Enseigne de Vaisseau de 2ème classe, le 5 octobre 1910 - Reste affecté au port de Lorient - Affecté à la canonnière "Décidée" à la Division navale d'Extrême-Orient, le 1er janvier 1911 - Brevet de pilote civil n° 1727 délivré par l'Aéroclub de France, le 10 juillet 1914 - Domicilié aux Sables-d'Olonne (Vendée) avant guerre - Affecté au cargo auxiliaire "Pas de Calais" d'août 1914 au mai 1915 - Affecté au croiseur "Gloire" de juin à septembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2789 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 28 février 1916 - Brevet de pilote d'hydravion obtenu à l'école de la Marine St-Raphaël, le 30 avril 1916 - Pilote et second de l'escadrille de chasse de St-Pol du CAM de Dunkerque de mai 1916 au 13 juillet 1917 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée navale, en date de 22 mai 1917 - Nommé Lieutenant de vaisseau, le 21 juin 1917 - Décédé des suites d'un accident, aux commandes du Sopwith triplan n° 5385 (codé "12") sur le terrain de Saint-Pol-Sur-Mer, le 13 juillet 1917 - Après le décollage, il a cabré son appareil qui est passé sur le dos, alors qu'il était seulement 30 mètres d'altitude - Le triplan a percuté le sol avec beaucoup d'inertie, a rebondi 15 mètres plus loin en éjectant son pilote, qui a été tué sur le coup, avant de s'écraser définitivement en brûlant - Citation à l'ordre de l'armée navale, à titre posthume, en date du XX novembre 1917 - Georges Barbier repose dans le cimetière militaire du cimetière de Dunkerque - Sources : Site Ecole Navale - JORF - MpF - La Vie Aérienne Illustrée - Dernière mise à jour : 6 novembre 2016.

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée navale de l'EV1 Henri Adrien Georges Alfred Barbier du Centre d'aviation de Dunkerque, en date du 22 mai 1917 : "Excellent officier, brave, énergique et discipliné. En service depuis plus d'un an sur le front, a fait preuve des qualités les plus brillantes au cours de près de 60 missions aériennes dont un grand nombre de reconnaissances sur des objectifs éloignés et fortement défendus. Déjà cité à l'ordre de l'armée pour ce motif. "

* Citation à l'ordre de l'armée navale, à titre posthume, du LV Henri Adrien Georges Alfred Barbier du Centre d'aviation de Dunkerque, en date du XX novembre 1917 : "Officier d'une valeur morale supérieure, caractérisée par une droiture, une netteté de pensée et d'action exceptionnelle. Courage absolu, mort en service commandé. Déjà cité à l'ordre de l'armée."

Les hommes

Le Quartier Maître Pierre Malvoisin, meilleur pilote de chasse de l’aviation maritime avec 6 victoires revendiquées aux commandes de Sopwith Triplan et de SPAD. Il est descendu et capturé le 26 mai 1918 - Photo collection ARDHAN que je remercie pour son aide.

Le Quartier Maître Pierre Malvoisin, meilleur pilote de chasse de l’aviation maritime avec 6 victoires revendiquées pose sur l'un des Nieuport 17 du CAM de Dunkerque. Il est descendu et capturé le 26 mai 1918 - Remarquez les deux mitrailleuses Lewis - Photo La Guerre Aérienne Illustrée.

SM Bernard Henri Vignau - 2ème Maître timonier signaleur pilote aviateur - Né le 20 juin 1891 à Arcachon (Gironde) - Affecté depuis peu au CAM de Dunkerque, le SM Vignau, qui avait abattu un Friedrischafen, le 15 mai 1917, partait le 8 avril pour la chasse aux sous-marins en compagnie de deux autres appareils qu'il était chargé de protéger. Attaqués par 4 appareils très supérieurement armés, les français se défendirent très courageusement. Les deux compagnons de Vigneau, ayant leurs avions complétement désemparés, furent obligés d'amerrir, laissant leur camarade aux prises avec les quatres ennemis. Vigneau, qui aurait pu fuir, préféra combattre et se défendit avec un courage farouche. Hélas, une balle le frappa en plein front et l'héroïque pilote disparut dans les flots - Photo La Guerre Aérienne Illustrée.

* Sa dernière citation : "Pilote d'un courage et d'un dévouement exceptionnels. Attaqué par des avions de chasse, a réussi à abattre l'un d'eux. Est mort glorieusement au cours de ce combat."

QM Marechallat - Une attaque de sous-marin, le 28 juillet 1917 - La Guerre Aérienne Illustrée.

Au centre, avec la casquette, le LV Albert Levillain, observateur de l'escadrille de bombardement du Centre d'Aviation Maritime de Dunkerque du 8 août 1915 au 1er janvier 1916 - A partir de la gauche, le 2ème est le QM Buis (pilote) et le ddernier à droite, le QM Marachallat (pilote) - L'hydravion à l'arrière plan est un FBA 100 hp - Cette photo a été prise entre mai et août 1916 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Albert Levillain, transmise par Jean-Noël Bret, son petit-fils, que je remercie pour son aide

Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Lieutenant de Vaisseau Albert Alexandre Levillain - Né le 4 mai 1877 à Deauville (Calvados) - Fils de Léon Michel Levillain et de Marie Berthe Albertine Moutin - Classe 1897 - Recrutement de Caen sous le matricule n° 176 - Engagé volontaire pour 5 ans dans la Marine à Cherbourg, le 16 mai 1895 - Matricule n° 15.519 - Affecté au service du "Météore" du 7 juin au 21 août 1895 - Affecté au service du "Romanche" du 21 août 1895 au 6 février 1896 - A participé à la campagne de guerre de Madagascar du 6 juin 1895 au 28 janvier 1896 - Décoré de la Médaille commémorative "Madagascar" - Nommé ouvrier mécanicien de 2ème classe, le 1er février 1896 - Affecté au service du "Fleurus" du 12 mai au 13 juillet 1896 - Ecole des mécaniciens de Brest du 13 juillet 1896 au 15 janvier 1897 - Nommé Quartier maître mécanicien théorique de 2ème classe, le 19 janvier 1897 - Affecté au service du "Carnot" du 7 février au 13 juillet 1897 - Affecté au service du "Papin" du 24 août 1897 au 1er janvier 1898 - Affecté au service du "Algésiras" du 1er janvier au 1er juin 1898 - Affecté au service du "Hoche" du 12 juillet 1898 au 10 juin 1899 - Affecté à la défense mobile du port de Cherbourg du 10 juin 1899 au 1er avril 1900 - Nommé 2ème Maître Mécanicien torpilleur de 1ère classe, le 1er avril 1900 - Affecté au service des sous-marins de Cherbourg du 1er avril 1900 au 11 juin 1902 - Affecté au service du "Duguay-Trouin" du 1er octobre 1903 au 1er septembre 1904 - Nommé 1er Maître mécanicien, le 6 octobre 1903 - Elève officier, le 30 juillet 1904 - Affecté au service de l'"Amiral Aube" du 1er septembre 1904 au 10 octobre 1905 - Nommé Enseigne de Vaisseau de 1ère classe, le 3 octobre 1905 - Nommé au service du "Valmy" du 15 décembre 1905 au 1er février 1906 - Affecté au service du "Lavoisier" du 1er mars au 28 octobre 1906 - Affecté au service du "Adour" du 30 décembre 1906 au 1er janvier 1908 - Affecté à la 2ème flotille de torpilleurs de la mer de Chine du 1er janvier au 15 mars 1908 - Nommé au service du "Redoutable" du 15 mars au 3 avril 1908 - Affecté au service du "Vauban" du 15 avril au 1er août 1908 - Affecté aux batîments de servitudes de Saïgon du 1er août 1908 au 5 février 1909 - Congé sans solde et mis en position hors cadre pour remplir les fonctions de Lieutenant de port à Saïgon, à compter du 1er juillet 1909 - Chevalier du Dragon d'Annam en 1909 - Lieutenant de port à Saïgon du 1er juillet 1909 au 1er juillet 1912 - Démissionnaire de l'armée et classé dans la réserve, le 1er juillet 1912 - Témoignage officiel de satisfaction, décerné par la Marine Marchande, en date du 22 mai 1914 - Rappelé à l'activité, le 21 février 1915 - Affecté au croiseur auxiliaire "Sénégambie" du 21 février au 10 avril 1915 - A ramené en France le cargo allemand, le "C. Ferd Laeisz" qui a été confirqué à Hong-Kong, du 1er mai au 12 juin 1915 - Affecté comme observateur à l'escadrille de bombardement du Centre d'Aviation Maritime de Dunkerque du 8 août 1915 au 1er janvier 1916 - Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'Armée en date du 20 septembre 1915 - A participé à des bombardements sur les villes d'Ostende et Zeebruges - Décoré de la DSC britannique - Commandant de l'escadrille de Boulogne-sur-Mer de février 1916 au janvier 1917 - Nommé Lieutenant de Vaisseau de réserve, le 23 avril 1916 - Commandant du Centre d'Aviation Maritime de Perpignan du 5 avril au 9 novembre 1917 - Commandant le "NOMADIC" du 18 décembre 1917 au 1er janvier 1919 - Ce bateau était un des deux transbordeurs de la "White Star Line", qui assurait l'embarquement des passagers de 1ère et 2ème classe dans le port de Cherbourg qui a été réquisitionné à Cherbourg, le 10 avril 1917 - Convertit en patrouilleur auxiliaire et a servi à St-Nazaire - Affecté à la Division des patrouilles de la Loire du 1er janvier au 4 mars 1919 - Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 3 mars 1919 - Nommé Capitaine de Corvette, le 13 juillet 1926 - Officier du Mérite Maritime, le 31 juillet 1931 - Sources : Etat signalétique et de services - Feuilles de notation - Archives familiales - JORF - Dernière mise à jour : 21/12/2014.

* Témoignage officiel de satisfaction, décerné par la Marine Marchande, à l'EV1 Albert Alexandre Levillain, capitaine du port de commerce de Saïgon, en date du 22 mai 1914 : "A fait preuve d'un grand courage , d'une connaissance approfondie des choses de la mer et d'une endurance remarquable autant que d'énergie, en conduisant les opérations de renflouage et de remorquage du Kampot, après avoir fait le relevé de la situation du navire dans des conditions difficiles et même périlleuses à l'entrée du Cua-Tien (Cochinchine), opérations qui ont duré du 29 octobre au 5 novembre."

* Citation à l'ordre de l'armée de l'Enseigne de vaisseau de 1ère classe Albert Levillain, en date du 20 septembre 1915 :  "Au cours d'une mission de bombardement ordonnée, comme observateur d'avion, a aidé un pilote blessé dans le pilotage de l'appareil et a, par son sang-froid, permis au pilote de conserver sa connaissance jusqu'à l'atterrissage de l'avion dans nos lignes."

CC Jean-Louis Camille Conneau - Né le 8 février 1880 à Lodève (Hérault) - Fils d'Eugène Antoine Simon Conneau (Capitaine de frégate) et de Jeanne Louise Marie Joséphine Agénorie de Bruchard - Candidat, à Toulon, à l'admission à l'école navale, le 5 septembre 1898 - Admis à l'Ecole navale de Brest, le 10 septembre 1898 - A commencé les cours, à bord du navire école "Le Borda" dans la rade de Brest, le 30 septembre 1898 - Nommé Aspirant de 2ème classe, le 1er août 1900 - Il est alors en seconde année de formation à l'école navale - Nommé Aspirant de 1ère classe et affecté à l'escadre de la Méditerrannée (Toulon), le 5 octobre 1901 - Affecté au cuirassé "Bouvet" de l'escadre de la Méditerrannée, le 1er janvier 1903 - Sejour en Indochine sur la canonnière "Estoc" en 1903 et 1904 - Nommé Enseigne de Vaisseau, le 5 octobre 1903 - Affecté au port de Brest du 1er janvier 1904 au 1er janvier 1906 - Séjour en Indochine sur la canonnière "Olry" en 1905 et 1906 - Détaché au service hydrographique de la Marine en 1906 - Suit les cours de l'école de canonnage et breveté officier canonnier en 1907 - Affecté au cuirassé "Patrie" de l'escadre de la Méditerrannée du 1er janvier 1908 au 1er janvier 1909 - Suit les cours de l'école supérieure d'aéronautique de novembre 1909 à juillet 1910 - Commence des cours de pilotage à Villacoublay, sur le dirigeable "Clément Bayard n° 2" au cours des manoeuvres de Picardie, en septembre 1910 - Effectué un stage chez le motoriste Ghome et Rhône en octobre 1910 - Obtient le brevet de pilote n° 322 à l'école Blériot de Pau, le 7 décembre 1910 - Il est le 6ème marin à être breveté par l'Aéroclub de France - Affecté au port de Toulon, le 1er janvier 1911 - Brevet de pilote militaire n° 4 obtenu à l'école de Pau, le 18 février 1911 - Réalise la liaison Pau-Vincennes, le 2 mars 1911 - Réalise la liaison Pau-Villacoublay, le 11 avril 1911 - Détaché en congé sans solde et mise hors cadre à la maison Blériot, le 20 avril 1911 - Pour ses participations aux différentes courses, il avait adopté le patronyme d'André Beaumont - Achète un Blériot XI à moteur Ghome de 50 Hp - Remporte la course Paris-Rome (23 mai 1911), le circuit Européen (22 juin 1911) et la Round Britain Race (22 juillet 1911) - Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 1er juin 1911 - Participe au raid militaire Paris-Pau en septembre 1911 - Victime d'un accident d'avion, où il se fracture la jambe gauche, le 6 octobre 1911 - Quitte le constructeur Blériot et intégre la société Donnet en avril 1912 - Directeur technique de la firme Donnet-Lévêque en juin 1912 - Cette société fabrique des hydravions - Directeur technique de la société FBA créée par Schreck en avril 1913 - Affecté, dans la réserve, au port de Toulon, le 20 avril 1914 - Affecté avec son hydravion personnel (réquisitionné), un FBA 80 ch, à l'escadrille de Nice, du 4 septembre à novembre 1914 - Pilote de l'escadrille de Bizerte (Tunisie) de novembre à décembre 1914 - Commandant des hydravions de reconnaissance du CAM du Dunkerque de janvier au avril 1915 - Réalise un premier bombardement d'Ostende (Belgique), aux commandes d'un FBA 100 ch (type C), le 10 février 1915 - Son hydravion portait le numéro "2" - Nommé lieutenant de vaisseau, de réserve, le 23 avril 1915 - Citation à l'ordre de l'armée navale, le 14 juillet 1915 - Commandant en second du CAM de Venise d'avril à septembre 1915 - Livre combat à un Lohner L 49 autichien alors qu'il est en équipage avec le LV Reynaud (pilote), le 15 août 1915 - Directeur technique chez FBA, en octobre 1915 - Participe à la mise au point des hydravions FBA 150 ch Hispano-Suiza en 1916 et FBA 200 ch Hispano-Suiza en 1917 - Quitte FBA pour devenir expert judiciaire pour l'aviation auprès des tribinaux de la Seine, en 1919 - A fait modifier son patronyme pour adopter celui de "Conneau Beaumont", le 3 février 1920 - Nommé Capitaine de Corvette, de réserve, le 22 avril 1931 - Officier de la Légion d'Honneur en 1933 - Décédé à Lodève, le 11 août 1937 - Sources : JORF - Liste de brevets militaires - L'aviation maritime française pendant la Grande Guerre - L'Aérophile - Dernière mise à jour : 2 mars 2017.

* Chevalier de la Légion d'Honneur de l'Enseigne de Vaisseau Jean Louis Camille Conneau, ingénieur diplômé de l'école supérieure d'aéronautique, du port de Toulon, en date du 1er juin 1911 : "S'est distingué d'une manière exceptionnelle dans la pratique de l'aviation."

* Citation à l'ordre de l'Armée navale, en date du 14 juillet 1915 : "A effectué de nombreux et périlleux bombardements, est rentré, le 10 février, avec une commande de gouvernail coupée par un éclat d'obus."

Quartier-Maitre Françis Marie Billois - Pilote de l'escadrille des bombardiers terrestres du CAM de Dunkerque, jusqu'au 7 septembre 1915 - Au cours d'une mission de bombardement de la ville d'Ostende (Belgique), il a été touché à la jambe par un éclat d'obus - Malgré sa blessure, il a réussi à rentrer à la base - Il a ensuite été amputé - Photo Robert Feuilloy via Jean-Noël Bret que je remercie tous les deux pour leur aide.

* Médaille Militaire, Croix de Guerre avec palme du Quartier-Maître Francis Marie Billois, en date du 8 septembre 1915 : "A exécuté de nombreux vols de bombardement au-dessus des lignes allemandes, a été grièvement blessé par un éclat d'obus, a eu l'énergie de surmonter sa douleur pour terminer sa mission de bombardement et ramener au centre d'aviation son appareil et l'officier observateur."

QM Octave Charles (dit Paul) Bivoit - Né le 17 décembre 1891 à Braux (Ardennes) - Fils d’Alfred Octave Bivoit (mécanicien) et de Marie Rose Rousseau - Domiciliés à Bogny, commune de Braux (Ardennes) - Profession Ingénieur des Arts et Métiers - Promotion 1908 de Châlons-sur-Marne - Classe 1911 - Recrutement de Mézières (Ardennes) sous le matricule n° 965 - Incorporé dans la Marine, le 11 octobre 1912 - Affecté au 4ème dépôt des équipages de la flotte et nommé Matelot de 1ère classe mécanicien, le 10 novembre 1912 - Affecté au croiseur "Cosmao" , le 1er janvier 1913 - Rapatrié à bord d’un paquebot de la compagnie Paquet pour destination de Marseille (Bouches-du-Rhône) pour être hospitalisé à Toulon (Var), le 25 mars 1913 - Affecté au 5ème dépôt des équipages de la flotte, le 25 mars 1913 - Affecté au 1er dépôt des équipages de la flotte, le 10 mai 1913 - Affecté aux torpilleurs du port de Dunkerque, le 1er janvier 1914 - Nommé Quartier-Maître de 2 ème classe, le 1er janvier 1915 - Affecté au centre d’aviation maritime de Dunkerque, le 3 novembre 1915 - Mis à la disposition de l’aviation militaire pour servir à l’école de tir aérien de Cazaux, le 25 décembre 1915 - Bivoit a volé pour la 1ère fois comme membre d’équipage, le 20 janvier 1916 - Il a fait équipage avec le Major Sédillot, petit-fils du grand chirurgien, médecin lui-même au cours du 20 janvier au 10 novembre 1916 - Il a alors accumulé 26h25 de vol pendant son détachement à l’école de Cazaux - Sédillot a été commandant d’un détachement de trois hydravions FBA 100 ch destinés à former les mitrailleurs de la Marine au sein de l’école de tir aérien de Cazaux - Sédillot a été commandant de l’école de tir aérien de Cazaux - Affecté au dépôt des équipages de la flotte de Paris (75), le 20 novembre 1916 - Affecté au 1er dépôt des équipages de la flotte, le 23 novembre 1916 - Affecté à l’atelier central de Cherbourg, le 20 janvier 1917 - Affecté au centre d’aérostation de Montebourg, le 1er août 1917 - Nommé Second-Maître mécanicien, le 1er octobre 1917 - Affecté au 1er dépôt des équipages de la flotte, le 21 décembre 1917 - Affecté au port du Havre, le 3 avril 1918 - Affecté à « l’Eliane », un Yatch britannique réquisitionné , le 3 avril 1918 - Affecté au « Denise », un chalutier du Tréport, transformé en patrouilleur au Havre, le 18 novembre 1918 - Affecté au 1er dépôt des équipages de la flotte, le 24 janvier 1919 - Marié avec Mlle Jeanne Germaine Mauny à Mouzon (Ardennes) , le 22 février 1919 - Démobilisé, le 16 août 1919 - Domicilié au Blanc-Misseron (Nord), à compter du 16 août 1919 - Versé, dans la réserve, à l’armée de terre, le 16 août 1919 - Domicilié au 96, route Nationale à Quiévrechain, à compter du 27 novembre 1919 - Profession après guerre Industriel - Réformé définitivement pour gastro-entérostomie pour tumeur du pylore par la commission spéciale de réforme de Valenciennes (Nord), le 15 décembre 1938 - Dégagé de toutes obligations militaires, le 9 octobre 1940 - Domicilié au 251, route Nationale à Onnaing (Nord), à compter du 11 septembre 1964 - Décédé à Onnaing (Nord), le 24 octobre 1968 - Photo transmise par Pierre Bivoit, son petit-fils, que je remercie pour son aide - Sources : Registre des naissances du département des Ardennes - Fiche matriculaire - Fiche matricule archivées aux archives départementales des Ardennes - Carnet d’emploi du temps - Dernière mise à jour : 21 octobre 2019.

 

Photo du QM Auguste Riolfo

QM Jean Auguste Joseph Riolfo - Né le 28 mars 1894 à Toulon (Var) - Fils de Marius Lazare Riolfo et de Marie Jeanne Pauline Joubert - Domiciliés à Toulon (Var) - Brevet d’ingénieur des Arts et Métiers, le 28 mars 1914 - Classé 10ème sur 112 - Domicilié au 41, boulevard Eugène Pelletay à Toulon (Var) - Classe 1914 - Recrutement de Toulon (Var) sous le matricule n° 1206 - Mobilisé et incorporé au 5ème Dépôt des Equipages de la Flotte, en date du 4 septembre 1914 - Comme le 5ème dépôt est déjà complet, il est envoyé comme Matelot mécanicien sur le vieux batiment désarmé "La Foudre", qui fait maintenant office de caserne jusqu'au 8 octobre 1914 - Nommé Quartier maître, le 6 novembre 1914 - Passé au centre d'aviation du 8 octobre 1914 au 1er janvier 1915 - Affecté au CAM de Saint-Raphaël, le 1er janvier 1915 - Reste trois mois dans cette unité pour être formé sur les différents moteurs Gnôme et Le Rhône qui équipent les différents hydravions de la Marine - Volontaire pour une affectation au CAM Dunkerque, le 1er avril 1915 - Affecté à l'escadrille de bombardiers terrestres (6 avions Voisin) de St-Pol-sur-Mer - Il vole en équipage avec le Quartier-Maître Vroman qui arrive d'une escadrille Voisin du plateau de Malzéville (Nancy) - Ensemble, ils effectuent des missions de bombardement de nuit sur les abris de sous-marins de Bruges et Zeebruge en Belgique - Nommé Quartier-Maître mécanicien, le 8 novembre 1915 - Sur proposition de son commandant d'unité, il apprend à piloter sur un appareil transformé en double-commande, à partir du 19 décembre 1915 - Lâché seul à bord, le 1er mars 1916 - Après 15 leçons et 7 heures de vol en double-commande, il effectue trois vols seuls avant d'effectuer les épreuves du brevet de pilotage - Réussit un vol d'une heure à 2000 mètres entre Dunkerque-St-Pol et Calais, le 13 mars 1916 - Participe au bombardement de l'hippodrome d'Ostende, siège d'un état-major allemand, le 16 mars 1916 - A cette occasion, il emméne comme passager un matelot armé d'un fusil-mitrailleur Chauchat car l'avion n'est pas équipé de mitrailleuse - Ils rentrent de mission à St-Pol avec deux éclats d'obus dans les ailes - Il obtient alors le brevet de pilote n° 16, en date du 13 mars 1916 - Affecté à l'école de St-Raphael du 17 mars 1916 au 1er mars 1917 - Citation à l’ordre de l’armée, en date du 27 décembre 1916 - Affecté au CAM de Corfou du 1er mars au 1er novembre 1917 - Nommé Second maitre mécanicien pilote aviateur, le 19 mars 1917 - Affecté à l'école de St-Raphael du 1er novembre 1917 au 1er février 1918 - Affecté à Argenteuil pour pilote réceptionneur des hydravions Lévy, le 1er février 1918 - Victime d'une panne moteur au cours d'un vol d'essai, son avion s'écrase sur le pont de chemin de fer de Chatou, le 19 mai 1918 - Grièvement blessé, ainsi que ces deux passagers, ils sont hospitalisés à l’hôpital du Vésinet - Démobilisé par le 5ème dépôt des équipages de la flotte, le 7 septembre 1919 - Domicilié au 79, rue Louneuil à Paris 19ème (75), à compter de cette date - Médaille Militaire, le 16 juin 1920 - Domicilié rue Michel Carré à Argenteuil (Val-d'Oise), à compter du 9 mai 1926 - A reçu la médaille commémorative Serbe, le 20 décembre 1931 - Domicilié au 93, rue Paul Murat à Paris, à compter du 14 octobre 1935 - Classé en affectation spéciale comme Chef des essais moteurs aux unsines Renault, pour trois mois, à compter du 30 septembre 1939 - Médaille de la Victoire, en date du 9 juin 1950 - Décédé, le 19 juillet 1985 - Sources : Etat Signalétique et de service militaire - Témoignage écrit d'Auguste Riolfo transmis par Daniel Steigelmann, son petit-fils - Fiche Matricule du département du Var - JORF - Dernière mise à jour : 30 octobre 2017.

* Nomination au grade de Quartier-Maître mécanicien du Matelot mécanicien Jeau Auguste Riolfo, le 8 novembre 1915 : "Excellent mécanicien, très instruit, sérieux et très appliqué. Faiot partie d'une escadrille de bombardement depuis juillet 1915. A plus de 20 heures de vol au-dessus de l'ennemi, a effectué 9 bombardements, faisant toujours preuve de sang-froid et d'entrain."

* Citation à l'ordre de l'armée du Quartier-maître mécanicien Jean Auguste Joseph Riolfo, matricule 59456-5, en date du 27 décembre 1916 : "A effectué plus de 100 heures de vol dans la zone ennemie. A participé à plusieurs bombardement dans des circonstances difficiles."

* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, en date du 16 juin 1920 : "Pilote aviateur plein d'audace et d'énergie, a pris part à de nombreuses reconnaissances aériennes sur le front puis contre les sous-marins. grièvement blessé en service commandé. Une citation."

 

 

 

 

 

 

Escadrille d'hydravions
Boulogne-sur-Mer

Personnels de l'escadrille d'hydravions à Boulogne-sur-Mer en décembre 1914 - Elle a surjourné sur place pendant une très courte période, de la fin décembre 1914 à la fin janvier 1915, avant de faire mouvement sur Dunkerque - Le centre de Boulogne étant fermé à la fin février 1915 - Cet hydravion est le 3ème Henri Farman de la Marine, identifié par le sigle HF3, transporté de Bizerte  à Boulogne en décembre 1914 - On reconnais Riolfo assis devant à droite et le matelot Mollo, debout 2ème à partir de la gauche - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Auguste Riolfo transmise par Daniel Steigelmann, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Hydravion Voisin L à moteur Salmson de 130 ch dans son hangar à Dunkerque en mars 1915 - A la déclaration de guerre, l'aviation maritime mettait en oeuvre six biplans mixtes dont trois étaient équipés de moteurs Gnome de 100 ch et trois de moteurs Salmson de 130 ch - En janvier 1915, les V 5 et V 8 furent livrés à Boulogne-sur-Mer - Un des deux exemplaires, le V 8, a été remis en version terrestre et a rejoint le terrain de St-Pol-sur-Mer - Photo Auguste Riolfo transmise par Daniel Steigelmann, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Escadrille des hydravions de patrouille
- Chantiers de France -

L'alliance des marines française et britannique à Dunkerque en mars 1915 - L'hydravion est un FBA codé "3" - Photo Auguste Riolfo transmise par Daniel Steigelmann, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

FBA 150 HP (Type H) n°465 immatriculé "D.4". Cet appareil est détruit accidentellement le 4 mai 1918, lors de son remorquage - Photo collection Robert Feuilloy de l’ARDHAN que je remercie pour son aide.

FBA 150 HP codé "D 12" appartenant au CAM de Dunkerque en 1916 - Carte postale d'époque.

Escadrille des hydravions de patrouille
- Chantiers de France -

Le FBA 150 HP n° 417 codé "10" de l'équipage QM François Amiot (pilote) / EV Paul Teste (observateur) a été capturé après un combat aérien au large de Gravelines, le 26 mai 1917 - Les deux hommes ont été faits prisonniers - Photo collection Alain van Geeteruyen que je remercie pour son aide.

Au poste de combat de Calais, vue large du Donnet Dennaut 200 HP triplace, immatriculé "D.77", et décoré de son oie cerclée que l’on distingue à l’avant de l’appareil - Photo collection Robert Feuilloy de l’ARDHAN que je remercie pour son aide.

Le quai, photographié face aux hangars anglais - Au premier plan, deux FBA 150 ch - Photo Edouard La Burthe, transmise par Patricia Henry-La Burthe, sa petite-fille que je remercie pour son aide.

Le Quartier maître de manoeuvre Constant Duclos, pilote d'hydravion de reconnaissance du CAM de Dunkerque du 20 février 1917 au 20 février 1918, pose aux commandes de son hydravion FBA 150 HP Hispano-Suiza codé "D 4" en 1917 - A droite, le mitrailleur ou le mécanicien en poste avant, reste à identifier - Photo Constant Duclos transmise par Jean Marc Tauvron, son arrière-petit-fils que je remercie pour son aide.

A droite, le Quartier maître de manoeuvre Constant Duclos, pilote d'hydravion de reconnaissance du CAM de Dunkerque du 20 février 1917 au 20 février 1918, pose devant l'hydravion FBA 150 HP Hispano-Suiza codé "D 6" en 1917 - Le mitrailleur ou le mécanicien qui l'accompagne reste à identifier - Photo Constant Duclos transmise par Jean Marc Tauvron, son arrière-petit-fils que je remercie pour son aide.

FBA 150 HP codé "D 12" appartenant au CAM de Dunkerque en 1916 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

 

Escadrille des hydravions de chasse
- Chantiers de France -

Les Sopwith Baby 130 Hp Clerget

Sopwith 130 hp Clerget (Sopwith Baby pour les Britanniques) codé "D 21" du CAM Dunkerque en 1917 - Photo collection ARDHAN que je remercie pour son aide.

Sopwith 130 Hp Clerget (Sopwith Baby pour les Britanniques) codé "D 22" du CAM de Dunkerque - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Sopwith 130 Hp Clerget codé "D 16 " du CAM de Dunkerque - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

 

 

 

 

Escadrille des hydravions de chasse
- Chantiers de France -

Les Hanriot HD 2

Alignement des Hanriot HD 2 du CAM de Dunkerque, début 1918 - Ils portent tous la dérive ancienne, qui sera ultérieurement agrandie pour pallier aux problèmes de stabilité - Remarquez l'insigne de cette section d'hydravions de chasse, une hirondelle - Photo collection ARDHAN que je remercie pour son aide.

Vue du Hanriot HD 2 codé "D.33" - Photo collection ARDHAN que je remercie pour son aide.

LV Georges Guierre pose devant son Hanriot HD 2 - Une attaque de sous-marin, le 6 septembre 1917 - Une victoire homologuée et une probable - Photo La Guerre Aérienne Illustrée.

Un Hanriot HD 2 du CAM de Dunkerque - Celui-ci porte le code "D 30" - La Guerre Aérienne Illustrée.

Un Hanriot HD 2 du CAM de Dunkerque est relevé après un capotage dans le port - Photo La Guerre Aérienne Illustrée.

 

Escadrille des bombardiers terrestres
- Terrain de St-Pol-sur-Mer -

Etat du terrain d'aviation de St-Pol-sur-Mer après la tempête d'octobre 1915 - Le Bessonneau, qui est effondré, a détruit l'avion ou les avions qui étaient parqués à l'intérieur - Photo Auguste Riolfo transmise par Daniel Steigelmann, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Voisin L piloté par le LV Nové-Josserand après un capotage au retour d'une mission de nuit sur le terrain d'aviation de St-Pol-sur-Mer, le 9 février 1916 - Photo Auguste Riolfo transmise par Daniel Steigelmann, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Voisin L piloté par le LV Nové-Josserand après un capotage au retour d'une mission de nuit sur le terrain d'aviation de St-Pol-sur-Mer, le 9 février 1916 - Photo Auguste Riolfo transmise par Daniel Steigelmann, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Un des nombreux accidents de Voisin survenu au CAM de Dunkerque - Il n'a pas été possible de retrouver la date précise - Photo collection Terry Phillips que je remercie pour son aide.

Voisin LAS 5 du CAM de Dunkerque accidenté lors d'un atterrissage de nuit, le 9 février 1916 - Photo n° 56455 du fond "Valois" de l'annexe BDIC du musée des Invalides à Paris.

Accident au décollage d'un Voisin LAS 5 du CAM de Dunkerque, le 12 avril 1916 - Photo n° 62851 du fond "Valois" de l'annexe BDIC du musée des Invalides à Paris.

Accident au décollage d'un Voisin LAS 5 du CAM de Dunkerque, le 12 avril 1916 - Remarquez l'ancre peinte sur le nez de l'appareil - Photo n° 62850 du fond "Valois" de l'annexe BDIC du musée des Invalides à Paris.

Accident au décollage d'un Voisin LAS 5 du CAM de Dunkerque, le 12 avril 1916 - Remarquez l'ancre sur le nez de l'appareil - Le SM Lebourg, mécancien, est assis à droite - Photo n° 62852 du fond "Valois" de l'annexe BDIC du musée des Invalides à Paris.

Accident d’atterrissage d'un Voisin 8 LAP du CAM de Dunkerque - Photo collection Terry Phillips que je remercie pour son aide.

Escadrille des bombardiers terrestres
- Terrain de St-Pol-sur-Mer -

Voisin 8 LAP n° 2045 du CAM de Dunkerque accidenté sur le terrain de St-Pol-sur-Mer - Cet exemplaire a terminé sa course dans une baraque - Photo collection Terry Phillips que je remercie pour son aide.

Voisin 8 LAP du CAM de Dunkerque accidenté sur le terrain de St-Pol-sur-Mer - Photo collection Terry Phillips que je remercie pour son aide.

Voisin 8 du CAM de Dunkerque n° V 1760 - Noter l’ancre de marine sur l’empennage - Photo collection Terry Phillips que je remercie pour son aide.

Voisin 8 du CAM de Dunkerque - Photo collection Terry Phillips que je remercie pour son aide.

Voisin 8 du CAM de Dunkerque codé "20" - Photo collection Terry Phillips que je remercie pour son aide.

Voisin 8 canon du CAM de Dunkerque - Photo collection Terry Phillips que je remercie pour son aide.

Voisin 8 canon de l'escadrille de bombardiers terrestres du CAM de Dunkerque - Photo collection Terry Phillips que je remercie pour son aide.

Voisin 8 canon codé "30" du CAM de Dunkerque - Remarquez le canon de 37 mm ainsi que l'insigne de l'unité - Photo collection Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide.

Voisin 8 codé "22" du CAM de Dunkerque en 1917 - Cet avion a terminé sa course dans les hangars en fauchant son train d'atterrissage - Photo collection Terry Phillips que je remercie pour son aide.

Voisin 8 n° 1752 du CAM de Dunkerque accidenté sur le terrain de St-Pol-sur-Mer - Photo collection Terry Phillips que je remercie pour son aide.

 

Escadrille des chasseurs terrestres
- Terrain de St-Pol-sur-Mer -

Photo des chefs pilotes de l'escadrille terrestre de chasse du CAM de Dunkerque, sur le terrain de St-Pol-sur-Mer en février 1916 - Derrière eux, un des quatre Nieuport 12 qui seront livrés à l'unité de janvier à mai 1916 - Ces avions étaient immatriculés NM 1 à NM 4 pour Nieuport Marine - Il s'agit vraisemblablement du 2ème exemplaire livré, le NM 2, le NM 1 ayant été très rapidement détruit, dès janvier - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Auguste Riolfo transmise par Daniel Steigelmann, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Capotage suivi d'un retournement du Nieuport 12 immatriculé "NM 1" du centre d'aviation maritime de St-Pol-sur-Mer en janvier 1916 - Photo Auguste Riolfo transmise par Daniel Steigelmann, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Nieuport 12 de l'escadrille terrestre de chasse de St-Pol-sur-mer après son capotage en mars 1916 - En général, les avions étaient remis en ligne de vol assez rapidement après ce type d'accident - Photo Auguste Riolfo transmise par Daniel Steigelmann, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Terrain de St-Pol-sur-Mer en juillet 1917 - On peut voir sur cette photo les avions des escadrilles N 124 et N 65 - Photo collection Terry Phillips que je remercie pour son aide.

Trois vues des Sopwith triplans de l’escadrille de chasse du CAM de Dunkerque, utilisés de décembre 1916 à novembre 1917 - Photos collection Terry Phillips que je remercie pour son aide.

LV Georges Barbier, Pilote du CAM de Dunkerque, est décédé des suites d'un accident aérien au cours d'une séance de voltige, aux commandes du Sopwith triplan n° 5385 codé "12" sur le terrain de St-Pol-sur-Mer, le 13 juillet 1917 - Il est photographié à bord du "11" - Photo La Guerre Aérienne Illustrée.

 

 

 

Escadrille des chasseurs terrestres
- Terrain de St-Pol-sur-Mer -

Sopwith triplan codé "16" sur le terrain de St-Pol-Sur-Mer - Photo Adj Julien Antoine, pilote de la SPA 26 du 24 juillet 1917 au 26 avril 1919, transmise par Mme Laurence Antoine-Caillaux, sa petite fille que je remercie pour son aide.

Terrain de Saint-Pol-sur-Mer en début 1917 - De gauche à droite : EV 1 Georges Barbier pilote du CAM de Dunkerque - Tué dans un accident aérien, le 13 juillet 1917 - Slt Delesalle pilote du CAM de Dunkerque - Slt Charles Nungesser, pilote de chasse, détaché à l'escadrille V 116 - Photo collection Terry Phillips que je remercie pour son aide.

Accident d’atterrissage d’un des quatre Nieuport 12 du CAM de Dunkerque, livrés en janvier 1916. Celui-ci est le n° 884 immatriculé "NM 3" - Photo collection Terry Phillips que je remercie pour son aide.

LV Georges Barbier - Pilote du CAM de Dunkerque - Photographié à bord d'un Nieuport 17 codé "5" qui porte l'insigne de l'escadrille des chasseurs terrestres - Remarquez les deux Lewis fixés sur l'aile supérieuse - Décédé des suites d'un accident aérien au cours d'une séance de voltige, aux commandes du Sopwith triplan n° 5385 codé "12" sur le terrain de St-Pol-sur-Mer, le 13 juillet 1917 - Photo La Guerre Aérienne Illustrée.

Sopwith triplan codé "4" victime d’un accident - Neuf des 17 Sopwith livrés aux marins furent détruits accidentellement, plus un 10ème en combat aérien - Photo collection Terry Phillips que je remercie pour son aide.

LV Henri Serre, pilote du CAM de Dunkerque - Slt Charles Nungesser, pilote détaché à l'escadrille V 116 - Slt Delesalle pilote du CAM de Dunkerque et commandant l'escadrille de chasse du 4 septembre 1917 au 11 novembre 1918 - Photo collection Terry Phillips que je remercie pour son aide.

Pilotes de chasse de l'escadrille terrestre de Saint-Pol-sur-Mer - De gauche à droite, au premier rang : Quartier-Maître Louis Bonnaud - Cne Charles Delesalle, chef d'escadrille - Enseigne de Vaisseau de 1ère classe Eugène Popieul, officier en second, Second Maître XX - Au second plan : Second Maître Fernand Vacher, Second Maître Henri Prévot - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Lucien Morareau de l’ARDHAN que je remercie pour son aide précieuse.

 

Escadrille des hydravions de chasse

Sopwith Baby proto (D 21) - CAM de Dunkerque - Escadrilles d'hydravions de chasse - Les Sopwith Baby ont été mis en service au CAM d'avril 1916 à décembre 1917 - Ces avions ont été immatriculés D 16 - D 21 - D 22 - D 24 - D 25 - Dessin David Méchin.

Sopwith Baby à moteur Clerget 130 hp codé "D 25" du CAM de Dunkerque - Il a été mis en service dans cette unité d'avril 1916 à décembre 1917 - Dessin David Méchin

Hanriot HD 2 130 ch immatriculé "D 20" des escadrilles d'hydravions de chasse - Remarquez l'insigne de la section des HD 2 du CAM de Dunkerque, un martinet représenté en vol - Dessin David Méchin.

Hanriot HD 2 130 ch immatriculé "D 24" du CAM de Dunkerque - Escadrilles d'hydravions de chasse - Ces appareils ont été en service dans ce CAM d'octobre 1917 à novembre 1918 - Dessin David Méchin.

 

 

 

 

Escadrille des chasseurs terrestres

Morane Saulnier type G n° 496 - CAM de Dunkerque - Escadrille des chasseurs terrestres - 2 exemplaires ont été mis en service au CAM de Dunkerque de septembre 1915 à mars 1916 (n° 496 et 497) - Dessin David Méchin.

Nieuport 16 de l'escadrille des chasseurs terrestres du CAM de Dunkerque - Un exemplaire a été mis en service au CAM en juin 1916 - Cet avion était codé "1" - Dessin David Méchin.

Nieuport 17 de l'escadrille des chasseurs terrestres du CAM de Dunkerque - Sept exemplaires, armés de 2 mitrailleuses Lewis d'aile, ont été mis en service au CAM d'octobre 1916 à mars 1918 - Dessin David Méchin.

Sopwith triplan codé "4" de l'escadrille de chasseurs terrestres - De décembre 1916 à novembre 1917, l'unité a compté dix-sept exemplaires de ce chasseur britannique - Dessin David Méchin.

SPAD VII n° S 374 utilisé par l'escadrille des chasseurs terrestres du CAM de Dunkerque en avril 1917 - Dessin David Méchin.

 

Escadrille des hydravions de patrouille

FBA 100 ch n° 29 codé "1" affecté au CAM de Dunkerque en 1915 - Dessin David Méchin.

FBA 100 ch codé "3" appartenant à l'escadrille des hydravions de patrouille du CAM de Dunkerque - Dessin David Méchin.

FBA H n° 465 codé "D 4" appartenant au CAM de Dunkerque - Dessin David Méchin.

Escadrille des hydravions de patrouille

FBA 150 ch immatriculé "D 6" appartenant à l'escadrille des hydravions de patrouille du CAM de Dunkerque - Dessin David Méchin.

Donnet-Denhaut triplaces 200 ch n° 839 codé "D 52" - CAM de Dunkerque - Escadrille des hydravions de patrouille - L'équipage de cet hydravion, composé du SM Le Guennec (pilote), SM Marrec (obs / mitrailleur), Matelos Aberhard (mitrailleur), repousse victorieusement une attaque d'hydravions allemands au dessus de la mer du Nord, le 8 juin 1918 - Dessin David Méchin.

 

Escadrille des bombardiers terrestres

Voisin LAS 5 n° VM 10 de l'escadrille des bombardiers terrestres du CAM de Dunkerque - Dessin David Méchin.

Escadrille des bombardiers terrestres

Voisin LBP VIII de l'escadrille des bombardiers terrestres du CAM de Dunkerque - Cet appareil était armé d'un canon de 37 mm et d'une mitrailleuse Lewis - L'insigne visible sur les flancs de l'appareil est apparu en 1917 pour symboliser les attaques nocturnes que livraient cette unité - Dessin David Méchin.

 

Souvenirs en rapport

Montre de bord de l'EV 1 Edouard la Burthe - Brevet de pilote d'hydravion, le 27 avril 1916 - Pilote d'hydravion de chasse du CAM de Dunkerque du 18 juin 1916 à septembre 1917 - Chef d'escadrille FBA et Sopwith de novembre 1916 à septembre 1917 - Stage de chasse à l'école militaire d'aviation de Pau du 18 juin à septembre 1917 - Photo Patricia Henry-La Burthe, sa petite-fille, que je remercie pour son aide.

Souvenirs en rapport

Casque de vol du Lieutenant de Vaisseau Albert Levillain - Affecté comme observateur à l'escadrille de bombardement du Centre d'Aviation Maritime de Dunkerque du 8 août 1915 au 1er janvier 1917 - Affecté au PC de Boulogne Marquise du 1er janvier au 5 avril 1917 - Commandant du Centre d'Aviation Maritime de Perpignan du 5 avril au 9 novembre 1917 - Photo Jean-Noël Bret, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

 

Documents en rapport

Brevet de pilote d'hydravion de l'EV1 Edouard Jean Baptiste Isidore La Burthe, obtenu le 28 avril 1916 - Document délivré à Dunkerque, le 1er avril 1917 et transmis par Patricia Henry-La Burthe, sa petite fille, que je remercie pour son aide.

EV1 Edouard Jean Baptiste Isidore La Burthe - Admis à l'école principale du service de santé de la Marine à Bordeaux, le 16 septembre 1912 - Médecin du torpilleur l'Aventurier stationné à Dunkerque du septembre 1914 à décembre 1915 - Médecin du terrain de Saint-Pol, puis du Médecin-major du CAM de Dunkerque de janvier 1916 à septembre 1917 - Brevet de pilote militaire, le 3 avril 1916 - Brevet de pilote d'hydravion, le 28 avril 1916 - Pilote d'hydravion de chasse (Sopwith Baby) du CAM de Dunkerque du 18 juin 1916 à septembre 1917 - Stage de Chasse à l'école militaire d'aviation de Pau en novembre 1916 - Chef d'escadrille de novembre 1916 à septembre 1917 - Affecté au CAM de St-Raphael de septembre à novembre 1917 - Moniteur du centre école d'hydravions à Hourtin de décembre 1917 à novembre 1918 - Démobilisé, le 6 novembre 1919.

Documents en rapport

Carte de pilote d'hydravion de l'aviation maritime de Dunkerque de l'EV 2 La Burthe - Ce document a été paraphé par le LV Charles Vieilhomme - Document transmis par Patricia Henry-La Burthe, sa petite-fille, que je remercie pour son aide.

Citation à l'ordre de l'armée d'Edouard Isidore La Burthe, chef d'escadrille, décernée par le Cne de Frégate Laborde, commandant du Centre d'aviation maritime de Dunkerque, en date du 4 décembre 1916 - Document transmis par Patricia Henry-La Burthe, sa petite-fille, que je remercie pour son aide.

* Croix de guerre et une citation à l'ordre de l'armée du pilote aviateur Edouard Isidore La Burthe, chef d'escadrille, en date du 4 décembre 1916 : "A fait preuve au cours de toutes ses missions aériennes, dont plus de 40 dans la zône ennemie, d'un courage exceptionnel et d'un mépris du danger absolu. Comme chef d'escadrille, a toujours entrainé ses pilotes par son exemple, en accomplissant lui-même les missions les plus dangeureuses."

 

Monuments commémoratifs
et tombes

Tombe du CC Jean-Louis Conneau dans le cimetière de Lodève (Hérault) - Photo Régis Biaux que je remercie pour son aide.

Détail de la tombe du CC Jean-Louis Conneau dans le cimetière de Lodève (Hérault) - Photo Régis Biaux que je remercie pour son aide.

Détail de la tombe du CC Jean-Louis Conneau dans le cimetière de Lodève (Hérault) - On peut y lire : Vainqueur Paris - Rome, le 23 mai 1911 - Circuit européen, le 22 juin 1911 - Tour d'Angleterre, le 22 juillet 1911 - Pour ces différents événements, il se faisait appeler André Beaumont, son nom d'aviation - Photo Régis Biaux que je remercie pour son aide.

Stade "André Beaumont" à Lodève (Hérault) - Le capitaine de Corvette Jean-Louis Conneau, né le 8 février 1880, a été un pionnier de l'aviation en outre vainqueur de la course Paris-Rome, du circuit européen et du tour d'Angleterre, tous en 1911 - Lors de ces compétitions, il utilisait le nom d'André Beaumont - Photo Régis Biaux que je remercie pour son aide.

Gros plan de la plaque en hommage à André Beaumont, au stade du même nom à Lodève (Hérault) - Le capitaine de Corvette Jean-Louis Conneau, né le 8 février 1880, a été un pionnier de l'aviation en outre vainqueur de la course Paris-Rome, du circuit européen et du tour d'Angleterre, tous en 1911 - Lors de ces compétitions, il utilisait le nom d'André Beaumont - Photo Régis Biaux que je remercie pour son aide.

Maison natale du Capitaine de Corvette Jean-Louis Conneau à Lodève (Hérault) - Il s'agit de la maison de son grand-père maternel, le colonel de gendarmerie Jean-Baptiste de Bruchard - Photo Régis Biaux que je remercie pour son aide.

Gros plan de la plaque apposée sur la maison natale du Capitaine de Corvette Jean-Louis Conneau à Lodève (Hérault) - Il s'agit de la maison de son grand-père maternel, le colonel de gendarmerie Jean-Baptiste de Bruchard - Photo Régis Biaux que je remercie pour son aide.

Monuments commémoratifs
et tombes

Tombe du LV Henri Adrien Georges Alfred Barbier - Pilote et second de l'escadrille de chasse de St-Pol du CAM de Dunkerque de mai 1916 au 13 juillet 1917 - Décédé des suites d'un accident, aux commandes du Sopwith triplan n° 5385 (codé "12") sur le terrain de Saint-Pol-Sur-Mer, le 13 juillet 1917 - Après le décollage, il a cabré son appareil qui est passé sur le dos, alors qu'il était seulement 30 mètres d'altitude - Le triplan a percuté le sol avec beaucoup d'inertie, a rebondi 15 mètres plus loin en éjectant son pilote, qui a été tué sur le coup, avant de s'écraser définitivement en brûlant - Georges Barbier repose dans le cimetière militaire du cimetière de Dunkerque - Photo Yves Castelain que je remercie pour son aide.

Tombe du Maître de manoeuvre Louis Auguste Eugène Guégan - Né le 16 juin 1889 à Locmaria (Ile de Belle-Ile-en-Mer dans le Morbihan) - Fils de Pierre Louis Guégan et d'Honorine Clément - Domicilié à Palais (Morbihan) - Classe 1909 - Recrutement de Lorient (Morbihan) sous le matricule n° 3131 - Brevet de pilote militaire n° 2986 en date du 15 mars 1916 - Nommé Second Maître de manoeuvre, le 1er avril 1916 - Pilote de l'escadrille d'hydravions de chasse du CAM de Dunkerque - Tué au cours de l'accident de l'hydravion Hanriot HD 2 n° 231 (codé D.36) à Dunkerque, le 7 mars 1918 - Son avion a engagé une spirale qu'il n'a pu reprendre et s'est écrasé au sol - Louis Guégan repose dans la nécropole nationale de Dunkerque - Sources : MpF - JORF - Fiche matricule du département du Morbihan - La Guerre Aérienne Illustrée - L'Aviation maritime française pendant la Grande Guerre (Morareau / Feuilloy / Courtinat / Le Roy / Rossignol) - Dernière mise à jour : 9 novembre 2016 - Photo : Yves Castelain que je remercie pour son aide.

* Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'armée navale, en date du XX mai 1917 : "Excellent pilote. A toujours fait preuve des plus belles qualités militaires au cours de nombreuses reconnaissances dans la zone ennemie. A livré plusieurs combats à des hydravions ennemis, attaqué trois sous-marins."

* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée navale, en date du 9 février 1918 : "Excellent pilote, a livré plusieurs combats à des hydravions ennemis. A attaqué quatre sous-marins, a toujours été un modèle de courage et de l'esprit militaire le plus élevé." (déjà cité à l'ordre de l'armée.)

Tombe du Slt Alexandre Sacha Gombert - Né le 29 juin 1888 à Odessa (Russie) - Fils d'Alexandre Gombert et d'Anne d'Ostachaewsky - Classe 1908 - Recrutement du bureau central de Paris sous le matricule n° 10.699 - Engagé au titre du 2ème régiment de marche de la Légion étrangère - Brevet de pilote militaire n° 751 obtenu le 22 mars 1915 - Nommé Sous-lieutenant pour la durée de la guerre et affecté au 2ème régiment étranger, le 30 mars 1915 - Mis à la disposition de l'aéronautique militaire comme pilote, à la même date - Pilote de l'escadrille 506 d'Orient - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 1er février 1916 - Le 24 mars 1916, le Voisin LAS, qu'il pilotait, a été touché au cours d'un combat aérien contre un Fokker Eindecker - Pose son avion dans les lignes bulgares - Les deux membres d'équipage incendient leur appareil et regagnent les lignes françaises - Cet avion était baptisé "Ninochka" - Pilote des chasseurs terrestres du CAM de Dunkerque du XXX au 11 décembre 1916 - Le 11 décembre 1916, le Nieuport 17 n° 1784 codé "4" qu'il pilote, tombe accidentellement en mer du Nord - Le pilote est mort noyé - Alexandre Gombert repose dans la nécropole nationale de Dunkerque - Sources : Historique de l'escadrille 506 d'Orient - Bailey / Cony - L'Aviation maritime française pendant la Grande Guerre (Morareau / Feuilloy / Courtinat / Le Roy / Rossignol) Dernière mise à jour : 10 novembre 2016 - Photo Yves Castelain que je remercie pour son aide.

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Alexandre Gomberg, pilote à l'escadrille V 90, en date du 1er février 1916 : "Pilote brillant, très allant, très entraîné. Depuis son arrivée en Orient, a rempli dans son escadrille les missions les plus difficiles et pris part à de nombreux bombardements."

 

Remerciements :

- M. David Méchin pour son étude sur le CAM de Dunkerque.
- M. Terry Phillips pour l'envoi des photos extraites de sa collection.
- M. Lucien Morareau pour l'envoi des photos extraites de sa collection.
- Mme Laurence Antoine-Caillaux, petite fille de l'Adj Julien Antoine, pilote de l'escadrille SPA 26.
- M. Gregory VanWyngarden pour l'envoi des photos de sa collection.
- Mme Patricia Henry-La Burthe pour l'envoi des archives d'Edouard La Burthe, son grand-père.
- M. Alain van Geeteruyen pour l'envoi de la photo du FBA de l'équipage Amiot / Teste.
- M. Jean-Noël Bret pour l'envoi des archives de Albert Levillain, son grand-père.
- M. Yves Castelain pour l'envoi des photos des tombes de la nécropole nationale de Dunkerque.
- M. Régis Biaux pour l'envoi des photos de la tombe du CC Jean-Louis Conneau.
- M. Daniel Steigelmann pour l'envoi des archives d'Auguste Riolfo, son grand-père.
- M. Jean-Marc Tauvron pour l'envoi des archives de Constant Duclos, son arrière-grand-père.
- M. Pierre Bivoit pour l'envoi des archives de Paul Bivoit, son grand-père.

Bibliographie :

- L'Aviation Maritime Française pendant la Grande Guerre - par Morareau - Feuilloy - Courtinat - Le Roy - Rossignol - publié par l'ARDHAN en 1999 - Voir ce lien
- Les escadrilles de l'aéronautique militaire française - Symbolique et histoire - 1912-1920
- Ouvrage collectif publié par le SHAA de Vincennes en 2003.
- L'aviation française 1914-1940, ses escadrilles, ses insignes - par le Commandant E Moreau-Bérillon - publié à compte d'auteur en 1970.
- The French Air Service War Chronology 1914-1918 par Frank W. Bailey et Christophe Cony publié par les éditions Grub Street en 2001.
- Les Armées françaises dans la Grande Guerre publié à partir de 1922 par le Ministère de la Guerre.
- Fond "Valois" de l'annexe BDIC du Musée de l'Armée des Invalides - Voir le lien
- Site Internet "Mémoires des Hommes" du Ministère de la Défense - Voir le lien

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CAM et escadrilles maritimes CAM deTréguier

 

 

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