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Etude Albin Denis - Textes de David Méchin.

Adj Charles Denti

Adj Charles Denti - Né le 26 février 1887 à Dôle (Jura) - Fils d'Amédée Denti et d'Eléna Bartoli - Classe 1907 - Recrutement de Besançon sous le n° matricule 260 - Service militaire au 44ème régiment d'infanterie, à compter du 8 octobre 1908 - Profession avant guerre Professeur de gymnastique - Mobilisé au 60ème régiment d'infanterie, le 2 août 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 26 décembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1677 obtenu à l'école de Pau, le 1er octobre 1915 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord - Pilote de l'escadrille MF 98T du 15 octobre 1915 au 1er juin 1916 - Une citation à l'ordre du corps d'armée en 1916 - Pilote de l'escadrille N 87 d'Orient / N 387 / Escadrille 523 au 1er juin 1916 au 10 décembre 1918 - Nommé Adjudant, le 15 novembre 1916 - Affecté à l'école d'aviation militaire de Chartres à compter du 10 décembre 1918 - Après guerre Professeur de gymnastique au lycée de Nevers (Nièvre) - Nommé Officier d'académie, le 14 juillet 1925 - Médaille d'Honneur (argent) de l'éducation physique, le 23 février 1930 - Nommé Officier de l'instruction publique, le 14 juillet 1935 - Photo Charles Denti, transmise par Mme Denise Martin, sa fille, que je remercie pour son aide.

1 - Ecole d'aviation militaire de Pau :

L'arrivée à l'école d'aviation militaire de Pau, le 26 février 1915 - Le sergent Charles Denti est marqué d'une croix noire - Photo Charles Denti, transmise par Mme Denise Martin, sa fille, que je remercie pour son aide.

Les élèves pilotes qui arrivent à Pau par le train, posent en gare, à côté d'un Blériot XI-2, qui va être livré à l'école, le 26 février 1915 - Le sergent Charles Denti est au premier rang, en 5ème position à partir de la gauche - Photo Charles Denti, transmise par Mme Denise Martin, sa fille, que je remercie pour son aide.

L'élève pilote Edmond Théry pose, aux commandes d'un Blériot de l'école d'aviation militaire de Pau en mars-avril 1915 - Il obtiendra le brevet de pilote militaire n° 1430 à l'école de Pau, le 24 août 1915 - Photo Charles Denti, transmise par Mme Denise Martin, sa fille, que je remercie pour son aide.

Elèves pilote à l'école d'aviation militaire de Pau en juillet-août 1915 - La plupart de ces élèves vont obtenir le précieux brevet en août 1915 - De gauche à droite : Sgt Henri Claustral (brevet de pilote militaire n° 1226 obtenu à Pau, le 19 juillet 1915) - Sgt Charles Denti (brevet de pilote militaire n° 1677 obtenu à Pau, le 1er octobre 1915) - Sgt Maurebois (pas trouvé de brevet de pilote, peut-être une photo dans l'orthographe du nom) - Sgt Augustin Pascal (brevet de pilote militaire n° 1320 à l'école d'aviation militaire de Pau, le 10 août 1915) - Soldat Edmond Théry (brevet de pilote militaire n° 1430 à Pau, le 24 août 1915) - MdL Henri Kusse (brevet de pilote militaire n° 1324 à Pau, le 10 août 1915) - MdL Raoul Monrouzeau (brevet de pilote militaire n° 1377 à Pau, le 19 août 1915 - Sgt René Wencelas (brevet de pilote militaire n° 1381 à Pau, le 19 août 1915) - MdL Gabriel Dormet (brevet de pilote militaire n° 1370 à Pau, le 18 août 1915) - Il manque un nom - Photo Charles Denti, transmise par Mme Denise Martin, sa fille, que je remercie pour son aide.

MdL Gabriel Jean Dormet - Né le 28 janvier 1885 à Moulins - Classe 1905 - Recrutement du 6ème bureau de la Seine sous le n° matricule XX - Service militaire au 18ème régiment de Chasseurs à cheval, à compter du 1er octobre 1906 - Brevet de pilote militaire n° 1370 obtenu à l'école de Pau, le 18 août 1915 - Pilote de l'escadrille C 46 du 24 septembre 1915 au XXX - Convoyage depuis la RGA d'un Caudron G 3 du 10 octobre au 6 novembre 1915 - Photo Charles Denti, transmise par Mme Denise Martin, sa fille, que je remercie pour son aide.

Sgt Georges Gaillard - Né le 21 février 1891 à Dijon (21) - Fils d'Emile Gaillard et de Jeanne Buzeret - Domiciliés 24, rue Gambetta à Dijon - Classe 1911 - Recrutement de Dijon sous le n° matricule 11 - Service militaire au 60ème régiment d'infanterie, à compter du 8 octobre 1912 - Engagé ensuite - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote en février 1914 - Brevet de pilote militaire n° 1123 obtenu à l'école d'aviation militaire de Pau, le 27 juin 1915 - Pilote de la RGA de la fin juin au 10 juillet 1915 - Pilote de l'escadrille C 4 du 10 juillet au 28 octobre 1915 - Pilote de la RGA du 28 octobre 1915 au 3 février 1916 - Pilote de l'escadrille V 116 du 3 février au 11 juin 1916 - Détaché au CRP du 8 au 20 février 1916 - Pilote de CRP (Centre retranché de Paris) du 11 juin au 7 juillet 1916 - GDE du 7 au 26 juillet 1916 - Pilote de l'escadrille C 4 du 27 juillet 1916 au 1er mars 1918 - Nommé Adjudant, le 10 octobre 1916 - Nommé Sous-Lieutenant à titre temporaire, le 25 janvier 1918 - Pilote de l'escadrille SOP 280 / SAL 280 du 1er mars 1918 au 8 mars 1919 - Stage sur Salmson 2A2 à Moissy du 23 mai au 11 juin 1918 - Croix de Guerre - Trois citations à l'ordre du corps d'armée en 1915 - 1616 - 1917 - Photo Charles Denti, transmise par Mme Denise Martin, sa fille, que je remercie pour son aide.

Sgt René Guy Wenceslas - Né le 22 avril 1878 à Paris (75) - Profession avant guerre Chef comptable - Classe 1895 - Recrutement de Fontainebleau sous le n° matricule 812 - Engagé au 47ème régiment d'infanterie, le 1er mai 1896 - Affecté au 15ème bataillon territorial de Zouaves - Affecté au 8ème régiment de tirailleurs indigènes - Nommé Sergent en septembre 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 9 décembre 1914 - Brevet de pilote militaire n° 1381 obtenu à l'école d'aviation militaire de Pau, le 19 août 1915 - Pilote de la RGA - Pilote de l'escadrille Vidamée - Pilote de la RGA du 14 au 23 septembre 1916 - Je ne sais pas après - Photo Charles Denti, transmise par Mme Denise Martin, sa fille, que je remercie pour son aide.

Le Sgt Charles Denti a obtenu le brevet de pilote militaire n° 1677 à l'école d'aviation militaire de Pau, le 1er octobre 1915 -

2 - Escadrille 98 T (future F 398 et 524) :

Affecté à l'escadrille MF 98 T, Charles Denti débarque à Ténédos, le 15 octobre 1915. Pendant son séjour dans cette unité, il sera pilote d'un des trois Morane-Saulnier L de chasse.

Carte situant les îles de Lemnos, Ténédos et Imbros - Carte Albin Denis.

Quand il arrive à la 98 T, les conditions météo se dégradent et un froid vigoureux s’abat progressivement sur les Dardanelles. L'escadrille MF 98 T, quelque peu oubliée par l’intendance, souffre. Mal ravitaillés, les visages des aviateurs s’émacient. Les uniformes élimés sont rapiécés, faute de mieux, par les chiffons des mécaniciens qui utilisent à la place de la paille pour travailler sur les moteurs.

Devant l’impasse militaire, le gouvernement britannique se résout à évacuer ses troupes des Dardanelles. Le 7 décembre 1915 est donné l’ordre d’évacuer dans un premier temps le secteur de Sulva. Les troupes du Commonwealth rembarquent discrètement et en assez bon ordre, tandis que dans le ciel le vent de la guerre est en train de tourner en faveur des germano-turcs. Ceux-ci ont maintenant huit appareils terrestres opérationnels, dont 6 armés (Albatros C.I) et sans compter les hydravions. Alors qu’ils reçoivent désormais de nouveaux appareils par le chemin de fer, ils vont redoubler d’activité.

Carte situant Gallipoli et le détroit des Dardanelles - Carte Albin Denis.

Sgt Henri Dumas, pilote de l'escadrille MF 98 T, photographié à bord d'un MF 11 à destination de Ténédos, à la mi-août 1915 - Ce pilote a eu à déplorer deux avions détruits, d'abord au Cap Helles par l'artillerie turque, le 20 juin 1915, puis en mer, le n° 459 touché par la DCA, le 6 août 1915 - Il est finalement tué au cours d'un accident aérien, quand le MF 11 qu'il pilotait est pris dans des remous et s'écrase sur l'île de Moudros, le 25 août 1915 - Le Slt Marcel de St-André, qui l'accomppagnait pour ce vol, a également perdu la vie - Photo Charles Denti, transmise par Mme Denise Martin, sa fille, que je remercie pour son aide.

Photo aérienne oblique du cap Helles qui marque l'entrée du détroit des Dardanelles - Photo Charles Denti, transmise par Mme Denise Martin, sa fille, que je remercie pour son aide.

Photo aérienne verticale d'un fort turc convrant le détroit des Dardanelles - Remarquez les alignements de pièces d'artillerie sous masques - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Charles Denti, transmise par Mme Denise Martin, sa fille, que je remercie pour son aide.

Photo aérienne verticale du camp français de Sedd-ul-Bahr sur la presqu'île de Gallipoli - Photo Charles Denti, transmise par Mme Denise Martin, sa fille, que je remercie pour son aide.

Vue du camp britannique installé dans la presqu'île des Dardanelles (Turquie) - Au centre, on aperçoit la coque du cuirassé MHS Magestic, coulé par le sous-marin allemand U 21, le 27 mai 1915 - Photo Charles Denti, transmise par Mme Denise Martin, sa fille, que je remercie pour son aide.

Le 30 novembre 1915, un de leurs Albatros C.I (immatriculé AK.1) monté par un équipage turc (pilote Mülâzim-i Evvel (Ltt) Ali Riza, observateur Mülâzim-i Sani (Slt) Ibrahim Ohran) revendique une victoire aérienne sur un avion français qu’il attaque sur la baie de Sulva et dont le réservoir explose, l’avion s’écrasant sur la colline d’Intepe près de Seddülbahir. Aucune perte n’est enregistrée ce jour à la MF 98 T, il peut s’agir d’un appareil britannique, ou d’un avion français revenu sain et sauf à sa base. Les aviateurs français vont aussi revendiquer une victoire à une date indéterminée à la fin de l’année 1915, accordée au Sgt Charles Denti, un pilote français de renfort arrivé à Ténédos le 15 octobre 1915 et affecté au pilotage des Morane L de chasse. A une date indéterminée, il effectue une patrouille avec son mitrailleur, le caporal René Weisshaupt, et rencontrent un appareil turc. Constamment harcelés par ceux-ci sur leur aérodrome, ils décident de l’attaquer. Denti se place adroitement et Weissaupt lui place une rafale de sa mitrailleuse Hothckiss. Le turc, surpris, s’enfuit en piqué et la mission du Morane se poursuit sans autre évènement à tel point que Denti conclut son rapport par un laconique "rien à signaler". Mais du sol, le combat aérien a été suivi avec enthousiasme par des marins britanniques sur leur navire, ils s’empressent d’envoyer un message de félicitations à l’escadrille MF 98 T pour cet avion turc descendu. La lettre arrive sur le bureau de Césari, qui la découvre avec stupéfaction : il demande en hurlant quel pilote a descendu un turc sans même le signaler dans son rapport ! Aucune perte n’est recensée ce jour là chez les turcs, mais la victoire sera néanmoins dûment reconnue à Denti et Weisshaupt, le 4 septembre 1916, par une citation aux armées, alors qu’ils servent l’un et l’autre sur le front d’Orient en Macédoine.

Citation à l'ordre de l'armée du Sgt Charles Denti, pilote et Cal René Weishaupt, mitrailleur : "Ont assuré journellement pendant plusieurs mois la garde au-dessus de la presqu'île de Gallipolo, contre les incursions des avions de bombardement; ont souvent attaqué des appareils ennemis puissamment armés, les obligeant à rebrousser chemin et les poursuivant à faible hauteur en arrière des lignes. Le 13 janvier, ont pris en chasse un avion ennemi qui se dirigeait sur Ténédos et, après un combat au cours duquel leur avion a reçu 12 balles, ont réussi à abattre leur adversaire. Se signalent par le même allant dans toutes les missions de chasse et de reconnaissance qui leur sont confiées à l'armée d'Orient ."

Après l’évacuation de Sulva, le gouvernement britannique ordonne le 28 décembre 1915 l’évacuation de toute la péninsule. L’opération de repli sera la seule réussite de la campagne, même si, comme le dira Churchill quelques 25 années plus tard, on ne gagne pas une guerre par des évacuations : le repli des soldats d’effectue de nuit dans la plus grande discrétion au nez et à la barbe des turcs qui ne lancent aucune offensive. En l’air par contre, la donne est complètement changée : trois redoutables Fokker Eindecker sont mis en service par les turcs au mois de décembre 1915. Leurs résultats seront spectaculaires, ils obtiennent des victoires aériennes dès le lendemain de leur mise en service quand le Leutnant Buddecke descend le 6 janvier 1916 le Farman MF XI n° 942, piloté par le Ltt Jules Lecompte, qui se tue en s’écrasant dans les lignes turques, près de Gatala. Le 9 janvier 1916, l’évacuation a effectivement eu lieu et les turcs découvrent des tranchées vides.

Les officiers et sous-officiers de l'escadrille MF 98 T sur le terrain de Ténédos, en octobre-novembre 1915 - Au second rang, de gauche à droite : X - Sgt Charles Denti (pilote MS L) - Sgt de St-Pierre (pilote) - Adj André Brézillon (pilote) - Guillon - X - Cal Edmond Closset (pilote) - Adj Sers - Au premier plan, de gauche à droite : MdL Pierre Fourcade (pilote) - X - Sgt Cardanot (interprètre) - Sgt Chedaille (mitrailleur) - Cne Antoine Césari (commandant d'escadrille) - Sgt Ducas (pilote) - X - X - X - Cal Thomas (pilote) - Si vous possèdez cette photo annotée et que vous pouvez identifier les inconnus, je vous serais vraiment reconnaissant de bien vouloir prendre contact avec moi - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Charles Denti, transmise par Mme Denise Martin, sa fille, que je remercie pour son aide.

L'ensemble des personnels de l'escadrille MF 98 T sur le terrain de Ténédos, en octobre-novembre 1915 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Charles Denti, transmise par Mme Denise Martin, sa fille, que je remercie pour son aide.

Vue aérienne verticale de la ville et du port de Ténédos - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Charles Denti, transmise par Mme Denise Martin, sa fille, que je remercie pour son aide.

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Côté français du terrain de Ténédos, au large de la Turquie en 1916 - Au premier plan, on aperçoit un MF 11 et un MS type L - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Charles Denti, transmise par Mme Denise Martin, sa fille, que je remercie pour son aide.

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Terrain de Ténédos, côté français - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Charles Denti, transmise par Mme Denise Martin, sa fille, que je remercie pour son aide.

Autre photo du terrain d'aviation de Ténédos, côté français - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Charles Denti, transmise par Mme Denise Martin, sa fille, que je remercie pour son aide.

Cne Antoine Césari - Commandant de l'escadrille MF 98 T de mars 1915 au 1er mars 1916 - Photo Charles Denti, transmise par Mme Denise Martin, sa fille, que je remercie pour son aide.

L'accès à la cabine du MF 11 n'est pas aisé lorsque l'on porte jupons - Cette photo montre bien les quatre lance-bombes montés sous le fuselage - Photo Charles Denti, transmise par Mme Denise Martin, sa fille, que je remercie pour son aide.

Le Sgt Charles Denti, pilote de l'escadrille MF 98T, pose avec son mitrailleur, à bord du MF 11 n° 543 appartenant à leur unité - Au sein de cette escadrille, il sera pilote d'un des trois Morane Saulnier type L réservé à la chasse des appareils adverses - Photo Charles Denti, transmise par Mme Denise Martin, sa fille, que je remercie pour son aide.

Slt Pierre de Beausire de Seyssel - Pilote MF 11 de l'escadrille MF 98T - Photo Charles Denti, prise à Ténédos en 1916, transmise par Mme Denise Martin, sa fille, que je remercie pour son aide.

Adj André Brézillon - Pilote MF 11 de l'escadrille MF 98 T - Photo Charles Denti, prise à Ténédos en 1916, transmise par Mme Denise Martin, sa fille, que je remercie pour son aide.

Soldat Cardano - Interpréte de l'escadrille MF 98T - Photo Charles Denti, prise à Ténédos en 1916, transmise par Mme Denise Martin, sa fille, que je remercie pour son aide.

Le Sgt Charles Denti et le mitrailleur qui l'accompagnait, ont été victimes d'une panne survenue à leur Morane Saulnier L, le 25 octobre 1915 - Denti a été contraint de poser son appareil sur l'île de Mavros, une île voisine de celle de Ténédos, où les deux hommes ont dû attendre l'arrivée d'une équipe de mécaniciens - Les aviateurs ont appelé l'endroit l'île aux lapins tant les rongeurs pulullaient sur place - Photo Charles Denti, transmise par Mme Denise Martin, sa fille, que je remercie pour son aide.

Le Sgt Charles Denti et le mitrailleur qui l'accompagnait, ont été victimes d'une panne survenue à leur Morane Saulnier L, le 25 octobre 1915 - Denti a été contraint de poser son appareil sur l'île de Mavros, une île voisine de celle de Ténédos, où les deux hommes ont dû attendre l'arrivée d'une équipe de mécaniciens - Les aviateurs ont appelé l'endroit l'île aux lapins tant les rongeurs pulullaient sur place - Photo Charles Denti, transmise par Mme Denise Martin, sa fille, que je remercie pour son aide.

Un des moniteurs britanniques en poste au large de l'île de Mavros, voisine de Ténédos, photographié par Charles Denti après son dépannage du 25 octobre 1915 - La flotte franco-britannique couvrait les accès à la côte turque qui était vraiment très proche - Photo Charles Denti, transmise par Mme Denise Martin, sa fille, que je remercie pour son aide.

Monitor britannique, servant de relais TSF, amarré près des côtes de l'île de Mavros, le 25 octobre 1915 - Charles Denti et son mitrailleur ont eu le loisir de visiter ce navire, d'abord pour prévenir de leur présence sur place, puis le temps d'attendre l'arrivée de l'équipe de mécaniciens français chargé du dépannage - Il est armé d'une tourelle avant de 360 et d'un hydravion que l'on aperçoit derrière la cheminée - Si un lecteur est capable d'identifier ce navire, qu'il prenne contact avec l'auteur du site - Photo Charles Denti, transmise par Mme Denise Martin, sa fille, que je remercie pour son aide.

Tourelle avant de 360 armant le moniteur britannique amarré près de l'ile de Mavros, le 25 octobre 1915 - Photo Charles Denti, transmise par Mme Denise Martin, sa fille, que je remercie pour son aide.

Visiblement, les aviateurs français ont eu le temps de visiter un des moniteurs britanniques amarré près de l'île de Mavros - Vue de l'hydravion embarqué à son bord - Photo Charles Denti, transmise par Mme Denise Martin, sa fille, que je remercie pour son aide.

Le Sgt Guy de Grosourdy de Saint-Pierre emmène sa femme en avion, plus exactement à bord du MF 11 à moteur 80 Hp n° 929 - Photo Charles Denti, transmise par Mme Denise Martin, sa fille, que je remercie pour son aide.

Un MF 11 n° XX8 de la MF 98T, piloté par le Slt Jean Allier, détruit dans un hangar - Il est équipé de lance-bombes sous le fuselage - Plusieurs autres avions ont été endommagés - Photo Charles Denti, transmise par Mme Denise Martin, sa fille, que je remercie pour son aide.

Le MF 11, piloté par le Slt Jean Allier, est visiblement entré dans un hangar de Ténédos, alors que sa course d'atterrisage n'était pas terminée - L'avion est détruit et des dégâts sont visibles sur les autres avions, dont un Morane-Saulnier type L - Photo Charles Denti, transmise par Mme Denise Martin, sa fille, que je remercie pour son aide.

Adj Charles Denti

Un des équipages de Morane Saulnier type L, composé du Sgt Charles Denti (pilote) et Soldat Meyoriel (mécanicien mitrailleur) - Remarquez la mitrailleuse Hotchkiss, dotée d'un chargeur circulaire, fixée sur l'aile - Photo Charles Denti, transmise par Mme Denise Martin, sa fille, que je remercie pour son aide.

Un capotage d'un MS type L de la 98 T qui a failli se terminer sur le dos - Heureusement sans mal pour l'équipage concerné - Photo Charles Denti, transmise par Mme Denise Martin, sa fille, que je remercie pour son aide.

Les installations plus que sommaires de l'escadrille 98 T sur l'île de Ténédos, au large de la Turquie - Photo Charles Denti, transmise par Mme Denise Martin, sa fille, que je remercie pour son aide.

Vue du parc hippomobile et des installations de l'escadrille MF 98 T sur l'île de Ténédos en 1916 - Photo Charles Denti, transmise par Mme Denise Martin, sa fille, que je remercie pour son aide.

Une soirée bien joyeuse - Le Sgt de St-Pierre sonne la charge des buveurs de vins et autres spécialités alcoolisées de la région - Photo Charles Denti, transmise par Mme Denise Martin, sa fille, que je remercie pour son aide.

Port de Ténédos photographié depuis le fort en 1916 - Au loin, les nombreux moulins à vent qui entourent le port - Photo Charles Denti, transmise par Mme Denise Martin, sa fille, que je remercie pour son aide.

Le camp de camping de l'escadrille MF 98T sur l'île de Ténédos, au large de la Turquie. La 98T a occupé ce terrain du 29 février 1915 au 1er mars 1916 - En fait de tentes, les personnels se sont installés et ont aménagés les caisses en bois qui ont amené de France les MF 11 et MS type L - Photo Charles Denti, transmise par Mme Denise Martin, sa fille, que je remercie pour son aide.

Une fête costumée et arrosée à Ténédos comme on en voyait dans les unités de l'époque - Cliquez pour agrandir l'image - Photo Charles Denti, transmise par Mme Denise Martin, sa fille, que je remercie pour son aide.

Un coup de vent balaie le terrain de Ténédos en 1916 - Les mécaniciens font leur possible pour que les tentes ne s'envolent pas - Photo Charles Denti, transmise par Mme Denise Martin, sa fille, que je remercie pour son aide.

Turcs au service de l'espionnage français - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Charles Denti, transmise par Mme Denise Martin, sa fille, que je remercie pour son aide.

Côté britannique du terrain de Ténédos en 1916 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Charles Denti, transmise par Mme Denise Martin, sa fille, que je remercie pour son aide.

Sopwith du camp d'aviation britannique de l'île de Ténédos en 1916 - Photo Charles Denti, transmise par Mme Denise Martin, sa fille, que je remercie pour son aide.

Canon britannique, destiné à la défense contre les avions, installé sur un surplomb du camp d'aviation britannique de Ténédos - Photo Charles Denti, transmise par Mme Denise Martin, sa fille, que je remercie pour son aide.

De gauche à droite : Cal René Weishaupt (mitrailleur) - Cal Maurice Sanglier (mécanicien) - Sol Emile Brunswick (mécancien) - Sol André Chabanne (mécanicien) - Sol Henri Meyniel (mitrailleur) - Sgt Charles Denti (pilote) - Sgt Chedaille - Sol Charles Lucas - Sgt Thomas (pilote) sur le terrain de l'ïle de Ténédos, le 1er trimestre 1916 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Charles Denti, transmise par Mme Denise Martin, sa fille, que je remercie pour son aide.

Un des trois MS type L de l'escadrille MF 98T sur le terrain de l'Île de Ténédos (Grèce) - Photo Charles Denti, transmise par Mme Denise Martin, sa fille, que je remercie pour son aide.

3 - Détachement à Mytilène sur l'île de Lebos :

Carte de l'île de Lesbos avec le terrain de Mytilène, en face de la Turquie - Carte Albin Denis

Un détachement de l’escadrille (baptisé MF 98 M), mené par le capitaine Césari, est constitué et reçoit ordre de rallier Mytilène sur l’île de Lesbos le 13 janvier 1916. Les pilotes rallient l’île par la voie des airs sur leurs Farman, les mécaniciens suivent par bateau.

Hôtel Sarlidje Palace à Mytilène où étaient logés les aviateurs du détachement MF 98M - Photo Charles Denti, transmise par Mme Denise Martin, sa fille, que je remercie pour son aide.

Terrain de Mytilène, sur l'île de Lesbos - Un détachement de l'escadrille MF 98T, baptisé MF 98M, s'est installé sur place du 27 janvier au 29 février 1916 - Il était chargé de préparer un raid sur la ville de Smyrne - Photo Charles Denti, transmise par Mme Denise Martin, sa fille, que je remercie pour son aide.

Photo aérienne oblique du terrain de Mytilène - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Charles Denti, transmise par Mme Denise Martin, sa fille, que je remercie pour son aide.

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Les MF 11 de la MF 98M déployés sur le terrain de Mytilène, sur l'île de Lesbos du 27 janvier au 29 février 1916 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Charles Denti, transmise par Mme Denise Martin, sa fille, que je remercie pour son aide.

Arrivée de Cal Thomas (pilote) et Sol Meyniel (mitrailleur), à bord d'un Morane-Saulnier type L, sur le terrain de Mytilène, venant de Ténédos en janvier 1916 - Photo Charles Denti, transmise par Mme Denise Martin, sa fille, que je remercie pour son aide.

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Sgt Charles Denti (pilote) / Sgt Chedaille (mécanicien-mitrailleur) posent à bord de leur Morane-Saulnier type L sur le terrain de Mytilène en mars 1916 - Photo Charles Denti, transmise par Mme Denise Martin, sa fille, que je remercie pour son aide.

Le soldat Lucas, mitrailleur de l'escadrille MF 98 T, pose à bord d'un des trois Morane-Saulnier type L sur le terrain de Mytilène - Photo Charles Denti, transmise par Mme Denise Martin, sa fille, que je remercie pour son aide.

Cal Thomas (pilote) / Soldat André Chabanne (mécanicien-mitrailleur) posent à bord de leur Morane-Saulnier type L sur le terrain de Mytilène en mars 1916 - Photo Charles Denti, transmise par Mme Denise Martin, sa fille, que je remercie pour son aide.

Le 29 janvier 1916, les aviateurs français vont préparer un raid sur la ville de Smyrne, sur lequel le commandement de l’Entente souhaite organiser un simulacre de débarquement afin de contraindre les turcs à y fixer inutilement des troupes.
Cela représente un vol aller/retour de plus de 200 kilomètres, à l’extrême limite des possibilités des Farman MF XI 80hp. Il est donc prévu pour permettre de voler en emportant le maximum de charge utile que les Farman se ravitailleront en secret derrière les lignes ennemies, sur l’île Longue, une des îles du golfe de Smyrne dont les habitants sont tous des grecs de souche. Les Farman décollent pour l’aventure dans l’après-midi du 7 février 1916. Ils se posent sur l’île longue à 17 heures et la trouvent déserte : les habitants grecs ont été massacrés par les turcs, les pilotes font la macabre découverte de cadavres achevant de pourrir dans l’église orthodoxe du village. L’unique habitant de l’île est un âne galeux qui vient flairer les appareils et dont les aviateurs français n’arrivent pas à éloigner… Ils ont de toute façon un autre souci : le navire anglais devant les ravitailler n’est pas là !
Césari décide de rester l’attendre, les français passent ainsi une nuit angoissante mousqueton au poing, une patrouille turque n’aurait fait qu’une bouchée des six équipages. Le lendemain le navire ravitailleur se montre enfin, un retard dans la transmission des ordres et permet de préparer les Farman pour le raid sur Smyrne qu’ils distinguent à l’horizon. Césari peut décoller à la tête de ses hommes sur l’objectif, jetant des obus de 155 sur le port et des proclamations sur la ville annonçant l’arrivée des troupes franco-britanniques. Les six Farman sont canonnés par la DCA installée sur le mont Pagus.

Départ de la mission à destination de l'île Longue, dans l'après-midi du 7 février 1916 - Photo Charles Denti, transmise par Mme Denise Martin, sa fille, que je remercie pour son aide.

Sur le départ pour l'île Longue, le 7 février 1916 - Le Sgt Charles Denti est marqué d'une croix - Photo Charles Denti, transmise par Mme Denise Martin, sa fille, que je remercie pour son aide.

Les aviateurs français ont passé la nuit du 7 au 8 février 1916 dans cette maison, dans l'attente du navire britannique chargé de les ravitailler en essence, huile et munitions - Heureusement, les turcs ne sont plus sur place, ils sont partis après avoir massacré la population - Photo Charles Denti, transmise par Mme Denise Martin, sa fille, que je remercie pour son aide.

4 - Transfert sur Salonique :

L’escadrille MF 98 M reste quelque temps à Lesbos, puis reçoit l’ordre le 27 février 1916 de rallier Salonique. Les aviateurs partent pour leur dernier survol de la mer Egée le 29 février, tous équipés d’une chambre à air et d’une pompe à vélo pour servir de bouée improvisée. Cette précaution n’est pas inutile, car le Farman du MdL Fourcade, victime d’ennuis mécaniques, doit se poser sur l’île de Strati où il brise son appareil et est sauvé deux jours plus tard par un navire britannique. Le capitaine Césari est pour sa part gratifié d’un bain forcé à 15 kilomètres de Lesbos, où il est vite repêché par un navire. Les cinq autres Farman, qui se guident avec la cime du Mont Athos, parviennent sans encombre à Salonique que les mécaniciens rejoignent le 6 mars. La campagne des Dardanelles est alors terminée ; chaque pilote du premier détachement ayant accompli plus d’un millier d’heures de vol, pour un total de un tué au combat, 2 par accident et 11 appareils perdus, dont 8 suite à leur amerrissage forcé en raison de problèmes mécaniques. Alors que le capitaine Césari est rapatrié en France, l’escadrille MF 98 M sera dissoute après avoir perduré quelques mois. La MF 98 T rejoindra l’aviation d’Orient en étant affectée à l’armée Serbe.

Embarquement du détachement MF 98M de Mytilène à destination de Salonique, le 29 février 1916 - Photo Charles Denti, transmise par Mme Denise Martin, sa fille, que je remercie pour son aide.

Embarquement de l'escadrille MF 98T de Ténédos vers Salonique, le 1er mars 1916 - Photo Charles Denti, transmise par Mme Denise Martin, sa fille, que je remercie pour son aide.

Pendant le voyage entre Ténédos et Salonique du 1er au 6 mars 1916, un sous-marin allemand est signalé - Nos aviateurs se mettent à poste sur un canon de 47 mm du bord - Heureusement, ce jour là, la marine allemande ne montrera pas son nez et le bateau arrivera entier à Salonique - Photo Charles Denti, transmise par Mme Denise Martin, sa fille, que je remercie pour son aide.

Débarquement du navire assurant le retour de l'escadrille MF 98T sur Salonique (Grèce), le 6 mars 1916 - Photo Charles Denti, transmise par Mme Denise Martin, sa fille, que je remercie pour son aide.

Autre photo du débarquement des hommes et du matériel de l'escadrille MF 98T dans le port de Salonique (Grèce), le 6 mars 1916 - Photo Charles Denti, transmise par Mme Denise Martin, sa fille, que je remercie pour son aide.

Photo aérienne oblique du port de Salonique - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Charles Denti, transmise par Mme Denise Martin, sa fille, que je remercie pour son aide.

Photo aérienne oblique du port de Salonique - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Charles Denti, transmise par Mme Denise Martin, sa fille, que je remercie pour son aide.

Vue aérienne du camp de Salonique (Grèce) - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Charles Denti, transmise par Mme Denise Martin, sa fille, que je remercie pour son aide.

5 - Escadrille N 387 (future escadrille 523) :

Charles Denti est affecté à l'escadrille N 387 du front d'Orient, le 1er juin 1916. Il va y rester jusqu'à la fin de la guerre, plus précisement, le 10 décembre 1918.

Le Sgt Charles Denti s'en tire indemne après un capotage qui s'est terminé sur le dos, à bord d'un Nieuport 10 - Photo Charles Denti, transmise par Mme Denise Martin, sa fille, que je remercie pour son aide.

Le Sgt Charles Denti, pilote de l'escadrille N 387, pose à bord de son Nieuport 11, baptisé "Nette" - Remarquez la mitrailleuse Lewis, fixée sur le côté gauche de l'habitacle, pour les tirs latéraux contre l'infanterie - Une installation très inhabituelle, peut-être réservée à l'entrainement au tir terrestre - Photo Charles Denti, transmise par Mme Denise Martin, sa fille, que je remercie pour son aide.

Le Sgt Charles Denti aux commandes d'un autre Nieuport 11 - La mitrailleuse fixée sur l'aile supérieure est présente mais pas visible étant donné le cadrage serré de cette photo - On aperçoit d'ailleurs le câble de transmission qui relie la commande du manche de pilotage et la détente de tir de l'arme - Photo Charles Denti, transmise par Mme Denise Martin, sa fille, que je remercie pour son aide.

Adj Raymond Havet et XXX Branco posent à bord d'un Nieuport 10 de l'escadrille N 387 - Photo Charles Denti, transmise par Mme Denise Martin, sa fille, que je remercie pour son aide.

Adj André Ricot, pilote de la RGA, pose aux commandes d'un SPAD VII qu'il convoye vers une escadrille engagée au front, en février-mars 1917 - Photo Charles Denti, transmise par Mme Denise Martin, sa fille, que je remercie pour son aide.

* Adj André Jean Ricot - Né le 26 octobre 1888 à Villeurbanne (69) - Fils de Pierre Ricot et de Jeanne Marie Cochet - Domiciliés 31, rue d'Engheim à Lyon - Profession avant guerre Industriel - Classe 1908 - Recrutement de Lyon Central sous le n° matricule 478 - Service militaire au 13ème régiment de Chasseurs à cheval, à compter du 2 octobre 1909 - Affecté au 5ème régiment de Hussards - Passé à l'aéronautique militaire comme sergent d'encadrement en mai 1914 - Affecté au centre d'aviation de Villers-les-Nancy - Brevet de pilote militaire n° 891 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Etampes, le 2 mai 1915 - Pilote de l'escadrille MF 88 d'Orient (future 504) du (3ème trimestre) 1915 au 4 septembre 1916 - Une citation à l'ordre de l'armée, le 22 novembre 1915 - Nommé Adjudant en mars 1916 - Pilote de l'escadrille N 91 d'Orient (future 507) du 4 septembre au 13 octobre 1916 - Evacué pour soins sur la base navale, le 13 octobre 1916 - En convalescence jusqu'au 20 janvier 1917 - Pilote convoyeur du RGA du 26 février au 9 mars 1917 - Mis au repos à la maision de santé VR 75 de Viry-Châtillon du 14 mars au 5 avril 1917 - Pilote de l'escadrille N 82 à compter du 23 juin 1917.

 

 

 

 

Remerciements :

- Mme Denise Martin pour la transmission des archives de Charles Denti, son père.
- M. Serge Rosenzweig
pour avoir servi d'intermédiaire avec Mme Denise Martin.

Bibliographie :

- Les escadrilles de l'aéronautique militaire française - Symbolique et histoire - 1912-1920 - Ouvrage collectif publié par le SHAA de Vincennes en 2003.
- Les canons de la victoire 1914-1918 - Tome 1 - L'artillerie de Campagne par Pierre Touzin et François Vauvillier par les éditions Histoire & Collections en 2006.
- L'aviation française 1914-1940, ses escadrilles, ses insignes - par le Commandant E Moreau-Bérillon - publié à compte d'auteur en 1970.
- The French Air Service War Chronology 1914-1918 par Frank W.Bailey et Christophe Cony publié par les éditions Grub Street en 2001.
- Les Armées françaises dans la Grande Guerre publié à partir de 1922 par le Ministère de la Guerre.
- Les "As" français de la Grande Guerre en deux tomes par Daniel Porret publié par le SHAA en 1983.
- Site Internet "Mémoires des hommes" du Ministère de la Défense - Voir le lien

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Jean Amigues Emile Maria

 

 

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