Les hommes

Le Cal Louis Colnot, moniteur de pilotage de l'école d'aviation militaire d'Avord pose en compagnie de ses élèves pilotes au début de l'année 1918. Plusieurs aviateurs portent l'insigne d'élève pilote - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo transmise par Eric Lamiel, son petit-fils, que je remercie pour son aide.
Cal Louis Victor Colnot. Né le 23 mars 1895 à Luxeuil (Haute-Saône). Fils de Gustave Colnot et d'Augustine Giromagny. Profession avant guerre Mouleur. Classe 1915. Recrutement de Luxeuil (Haute-Saône) sous le matricule n° 1368. Mobilisé au titre du 21ème bataillon de chasseurs à pied, le 16 décembre 1914. Affecté au 61ème bataillon de réserve de chasseurs à pied, le 25 avril 1915. Citation n° 83 à l'ordre du 61ème bataillon de chasseurs à pied, en date du 12 juin 1915. Citation n° 119 à l'ordre du corps d'armée, en date du 22 septembre 1916. Passé à l'aéronautique militaire, le 18 juin 1917. Citation n° 481 à l'ordre de la 77ème division d'infanterie, en date du 26 juin 1917. Affecté au 1er groupe d'aviation, le 26 juin 1917. Brevet de pilote militaire n° 9657 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 31 octobre 1917. Nommé Caporal, le 14 novembre 1917. Désigné comme moniteur de pilotage de l'école d'aviation militaire d'Avord jusqu'au 10 février 1918. Au cours d'un tour de piste, en compagnie de l'élève pilote Rey, arrivée à 50 mètres d'altitude, le moteur présente des ratés, le 10 février 1918. Le moniteur prit la décision de revenir sur le terrain mais l'avion parti en perte de vitesse dans le virage et s'écrasa au sol. Le moniteur a été évacué avec de graves contusions vers l'hôpital d'Avord. Les médecins qui l'ont soigné ont diagnostiqué une fracture de la cuisse droite, avec une plaie profonde de la face latérale interne de la cuisse, une fracture de la rotule droite à la partie inférieure avec plaie au-dessous de la rotule, une petite plaie à la jambe gauche, une plaie au menton, une forte échymose de l'oeil droit et une commotion assez forte. Démobilisé, le 23 octobre 1919. Réformé définitivement et proposé pour une pension permanente de 65 % pour raccourcissement de 9,5 cm du membre inférieur droit avec ankylose osseuse du genou en extension raideur du cou de pied, perte de phalangettes des orteils par chute d'avion en service commandé par la 6ème commission de réforme de la Seine, le 23 janvier 1920. Réformé définitivement n° 1 avec pension temporaire d'invalidité de 75 % pour raccourcissement de 96 cm du membre inférieur droit avec raideur très serrée du genou en extension, raideur très serrée du cou de pied en hypertension à 150 ° par décision de la 4ème commission de réforme de la Seine, le 29 décembre 1926. Maintenu réformé définitivement n° 1 avec pension permanente d'invalidité incurable de 75 % par la 2ème commission de réforme de la Seine, en date du 1er décembre 1928. Pension portée successivement à 85 %, le 9 janvier 1935, puis à 95 % pour raccourcissement de 12 cm de la cuisse, le 28 novembre 1935. Décisions confirmée jusqu'au 26 juillet 1939. Domicilié au 2, rue Félix Voisin à Paris 11ème (75), à compter du 31 janvier 1953. Décédé en 1972. Sources : Liste des brevets militaires - Compte-rendu d'hospitalisation daté du 10 février 1918. Dernière mise à jour : 1er juillet 2021.
* Citation n° 83 à l'ordre du 61ème bataillon de chasseurs à pied, en date du 12 juin 1915 : "Chasseur de la classe 1915, s'est remarquablement comporté au cours d'une attaques à la baïonnette."
* Citation n° 119 à l'ordre du corps d'armée, en date du 22 septembre 1916 : "Agent de liaison cycliste pendant les opérations du 18 et 21 octobre 1916, s'est multiplié pour accomplir une série de missions pénibles et dangeureuses pour lesquelles il s'est mainte fois proposé lui-même."
* Citation n° 481 à l'ordre de la 77ème division d'infanterie, en date du 26 juin 1917 : "Agent de liaison, d'un courage et d'un sang-froid exemplaires toujours volontaires pour les missions dangeureuses s'est dépensé sans compter jusqu'à épuisement de ses forces pendant les combats du 3 au 4 juin 1917."
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Sgt Stéphane Georges Henri Mesny - Né le 25 décembre 1887 à Vendôme (Loir-et-Cher) - Fils de Désiré Hubert Mesny et de Héloïse Julie Cocher - Classe 1908 - Recrutement de Blois (Loir-et-Cher) sous le matricule n° 1835 - Sursis accordé pour les années 1910 et 1911 - Service militaire, à compter du 10 octobre 1912 - Manque à l'appel et déclaré insoumis, le 4 mai 1913 - Profession avant guerre Ingénieur en Egypte où il participait au développement du réseau ferroviaire Egyptien - S'est présenté volontairement au consulat de France à Alexandrie (Egypte), le 4 août 1914 - S'est présenté à l'autorité militaire à Marseille, le 10 août 1914 - Rayé de l'insoumission, le 23 août 1914 - Incorporé au 141ème régiment d'infanterie comme interprète, le 22 août 1914 - Interprète détaché auprès d'un régiment indien - Décoré de la Military Cross britannique - Affecté au 19ème escadron du Train des équipages militaires, le 16 octobre 1915 - Médaille Militaire, le 23 novembre 1916 - Affecté au 24ème régiment d'infanterie, le 1er mars 1917 - Affecté au 329ème régiment d'infanterie, le 14 mars 1917 - Brevet de pilote militaire n° 8442 obtenu à l'école d'aviation miliaire de Tours, en date du 8 septembre 1917 - Nommé Caporal, le 26 septembre 1917 - Affecté à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 3 mars 1918 - Nommé moniteur de pilotage de l'école d'aviation militaire d'Avord, le 8 avril 1918 - Nommé Sergent, le 18 juillet 1918 - Grièvement blessé au cours d'un accident d'avion, survenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 18 juillet 1918 - Décédé des suites de ses blessures à l'hôpital complémentaire 96 du camp d'Avord (Cher), le même jour - Stéphane Mesny repose dans le cimetière de la ville de Royan (Charente-Maritime) - Sources : Fiche matricule du département du Loir-et-Cher - Liste des brevets militaires - MpF - Dernière mise à jour : 12 février 2017 - Photo Stéphane Mesny transmise par Xavier Deleu que je remercie pour son aide.
Photo du Sol Marcel Issartier
Sol Marcel Louis Jean Raoul Issartier (dit Clément) - Né le 8 mars 1888 à Sonchamp (Yvelines) - Fils de Marie Clément Raoul Issartier (cultivateur) et Maria Dedouvre - Domiciliés hameau de Greffier à Sonchamps (Yvelines) - Cours-de-Moségur (Gironde) entre 1891 à 1892 - Classe 1908 - Recrutement de Bordeaux (Gironde) sous le matricule n° 1170 - Appelé pour effectuer son service militaire, au titre de la 18ème section de secrétaires d'état-major et de recrutement, le 7 octobre 1909 - Brevet de pilote civil n° 531 obtenu à l'école Deperdussin de Reims-Bétheny et délivré par l'Aéro-club de France, le 31 juillet 1911 - Fin de service militaire et passage dans la disponibilité, le 24 septembre 1911 - Passé dans la réserve, le 1er octobre 1911 - Affecté, dans la réserve, comme "Service auxiliaire" au régiment d'infanterie de Libourne (Gironde) - Achète son premier avion, un Deperdussin à moteur Anzani 60 ch - En 1911, fait construire un hangar d'aviation, sur la commune de Villenave-d'Ornon, au Sud de Bordeaux (Gironde) - Crée au même endroit une école d'aviation et en prend la direction - Ses parents achètent un terrain de 104 hectares à Mérignac, à l'Ouest de Bordeaux - Deux hangars sont construits pour ses deux avions (un monoplace et un biplace) - Il y créera sur place une école Deperdussin - Le terrain de Mérignac est officiellement inauguré, le 10 avril 1912 - Propose son terrain pour organiser la 3ème semaine de l'aviation bordelaise du 26 au 28 mai 1912 - Du 7 juillet 1912 au 26 octobre 1913, il participe à sept meetings - Pendant l'été 1913, il achète dun hydravion triplace Deperdussin à moteur Anzani de 100 ch - A fait érigé un hangar sur les quais des Queyries, sur la rive droites des bords de la Garonne - En août 1913, est l'auteur du premier déjaugeage à partir de la Garonne - Mobilisé au titre du service automobile du 18ème escadron du Train des Equipages militaires caserné à Libourne (Gironde), le 2 août 1914 - Affecté au 1er groupe d'aviation militaire au camp d'aviation d'Avord pour passer son brevet de pilote militaire, le XXX - A Avord, en finale d'atterrissage, a voulu éviter une groupe de soldats en manoeuvres, son avion est parti en perte de vitesse et s'est écrasé - A été tué au camp d'aviation d'Avord (Cher), le 23 novembre 1914 - S'est tué avant d'avoir obtenu son brevet militaire - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 8) de la commune de Sonchamp (Yvelines) - Liste des brevets de l'ACF - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Gironde - Registre d'état-civil (acte n° 22) de la commune de Septaine-en-Farges (Cher) - Revue L'Aérophile - Revue L'Aéro - Dernière mise à jour : 24 novembre 2021.
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