Adj Emile Régnier
Emile Julien Mathurin Marie Régnier est né le 29 juillet 1894 à Plémy (Côtes-d'Armor). Il est le fils de Julien Pierre Ségnier (laboureur) et de Jeanne Marie Guérin (ménagère). Avant la déclaration de guerre, il exercice la profession d'électricien.
Mobilisé dans l'infanterie :
Appartenant à la classe 1914, c'est le bureau de Versailles (Yvelines) qui assure son recensement sous le matricule n° 373. Il est mobilisé au 115ème régiment d'infanterie, le 5 septembre 1914.
Première blessure au combat :
Après avoir été nommé caporal, le 26 février 1915, il est blessé par balle et éclats de scrapnells au bras droit à Souain, le 16 mars 1915. Il est récompensé par la Croix de Guerre, associée à la citation n° 146 à l'ordre du 115ème régiment d'infanterie, le 18 juin 1916. En voici le libellé : "Exemple de calme et de sang-froid. le 10 juin 1916, a donné les premiers soins à de nombreux blessés de la section et malgré la violence est resté auprès d'eux, les encourageant en attendant l'arrivée des brancardiers."
Seconde blessure au combat :
Le 27 juillet 1916, il est de nouveau blessé près de Verdun, cette fois par des éclats d'obus qui le touchent au genou, à la cuisse et au bras droits. Après soins et convalescence, il passe dans l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 1er juillet 1917.
Passage dans l'aéronautique :
Après avoir réussi les tests de sélection et subi les examens médicaux, il suit les cours de mécanique, de météo, de technique du vol de l'école d'aviation militaire de Dijon. Son parcours se poursuit à Etampes où il obtient le brevet de pilote militaire n° 8557, le 12 septembre 1917. Maintenant breveté élémentaire, il continue son cursus en suivant les stages de perfectionnement "Avions rapides" à l'école d'aviation militaire d'Avord, puis à l'école d'aviation militaire de Pau, jusqu'au 3 décembre 1917. Manquant d'expérience sur les avions qui va utiliser au front, il effectue une période complémentaire au groupement des divisions d'entrainement (GDE) du Plessis-Belleville du 3 décembre 1917 au 8 janvier 1918. Il est utile de préciser que pour l'instant, il n'a volé que sur des avions spécifiquement conçus pour l'écolage ou complétement dépassés.

Insigne définitif de l'escadrille N 89, la guêpe dessinée par le Cne Pierre Danloux - Dessin d'après photo Albin Denis.
Pilote de l'escadrille N 89 :
Il est affecté à l'escadrille N 89 à compter du 8 janvier 1918 et où il restera jusqu'au 16 février 1919. Il est nommé Sergent, le 12 avril 1918.
Le 16 juin 1918, il est de nouveau récompensé par la citation n° 1298 à l'ordre de l'armée : "Pilote énergique et audacieux, ayant une haute conception du devoir. Pendant les dernières opérations, a fait preuve d'un grand courage, mitraillant les troupes à terre, livrant de nombreux combats, notamment, le (censuré), où grâce à son adresse et son sang-froid il réussit à dégager son chef de patrouille en mauvaise posture. Le (censuré), pendant une attaque de l'infanterie allemande, prend l'initiative de régler le tir de nos pièces sur des réserves ennemies qu'il venait de mitrailler et atterri deux fois pour y réussir auprès d'une de nos batteries."

Spad VII du Sgt Emile Régnier, l'As aux 6 victoires homologuées, toutes remportées à l'escadrille SPA 89 - Si sa famille ou un lecteur de ce site est capable de donner le numéro de cet avion, qu'il veuille bien prendre contact avec l'auteur du site - Dessin David Méchin que je remercie pour son aide.
Première victoire homologuée :
Le 17 juin 1918, il remporte sa première victoire homologuée contre un biplace qu'il abat à l'ouest de Ricquebourg. A cette occasion, il reçoit la citation n° 8445 à l'ordre de l'armée, en date du 13 juillet 1918 : "Pilote d'un courage exemplaire et d'un sang-froid remarquable. S'est particulièrement distingué pendant les récentes opérations au cours desquelles il a livré treize combats, rentrant souvent avec un avion perçé de balles et réussissant à abattre un avion ennemi. Deux Blessures. Une citation."
Seconde victoire homologuée :
Le 24 juin 1918, les sergents Régnier, Dreyfus et Thomas livrent combat à un biplace qu'ils contraignent à atterrir dans les lignes françaises, près de Tricot (Oise). Régnier mitraillent au sol l'équipage adverse pour l'empêcher d'incendier leur appareil et permet ainsi la capture intacte de l'avion et de son équipage. Cet avion est la seconde victoire homologuée d'Emile. Il reçoit la citation n° 8529 à l'ordre de l'armée, le 19 juillet 1918 pour ce fait d'arme : "Brillant pilote de chasse, d'une audace réfléchie, manifestant les plus belles qualités d'énergie et de bravoure. A la tête d'une patrouille, a abattu dans nos lignes un biplace ennemi (deuxième victoire); en les mitraillant au sol, a empêché les passagers d'incendier leur avion et a facilité la capture de l'appareil et de l'équipage par nos fantassins. Deux blessures. Deux citations."
Troisième victoire homologuée :
Le 28 juin 1918, les mêmes trois aviateurs s'attaquent à un biplace qu'ils abattent au nord-est de Paris. Régnier recevra la citation n° 341 à l'ordre de l'armée, le 20 septembre 1918 : "Pilote d'un entrain infatigeable. Vient de remporter sa troisième victoire en dix jours, en abattant à la tête de sa patrouille un biplace ennemi dans ses lignes."
Le 3 juillet 1918, il livre un combat acharné avec le pilote d'un Rumpler C qu'il pense avoir abattu. Bien que son adversaire n'ait pas été homologué, il est tout de même récompensé par la citation n° 10.178 à l'ordre de l'armée, le 27 septembre 1918 : "Attaque l'aviation avec une audace infatigeable. Le 28 juin 1918, après un combat, a abattu un biplace (3ème victoire). Le 3 juillet, est rentré avec un avion gravement endommagé du fait de l'ennemi. Deux blessures, 4 citations."
Quatrième victoire homologuée :
Le 1er août 1918, il montre en grade et est nommé Adjudant. Le 18 septembre 1918, six pilotes harcèlent un biplace qu'ils abattent dans les environs de Belrupt-en-Verdunois (Meuse). Ces pilotes concernés sont l'Adj Régnier, le Ltt Federoff, le Sgt Lesnes, le Cal Havard de l'escadrille SPA 89, ainsi que le Sgt Stanley de la SPA 23 et finalement le 2nd Ltn Luke du 27th Squadron de l'USAS.
Cinquième victoire homologuée :
Le 26 septembre 1918, trois pilotes d'unités différentes mettent en commun leurs talents et forcent un pilote de Fokker D VII à atterrir dans les lignes françaises dans les environs de Ville-sur-Tourbe et a être fait prisonnier. Ces pilotes étaient l'Adj Régnier de la SPA 89, le Cne de Turenne de la SPA 12 et le Slt Schruck de la SPA 91. Emile Régnier reçoit la citation n° 12482 à l'ordre de l'armée, le 10 octobre 1918 : "Pilote recherchant le combat avec une farouche énergie. S'affirme chaque jour davantage comme un chasseur remarquable. Le 26 septembre 1918, a abattu un biplace ennemi qui s'est écrasé dans nos lignes (5ème victoire). Au cours de la lutte, a eu son avion criblé de balles. Deux blessures. Quatre citations.
Sixième victoire et dernière homologuée :
Dès le lendemain, Emile Régnier, en patrouille avec le Cne Tourangin et le Sgt Lasne, abattent un biplace qui s'écrase dans les environs de Sommepy-Marne. Comme pour chaque victoire homologuée, il est récompensé par une nouvelle citation cette fois à l'ordre du corps d'armée, en date du 25 novembre 1918 : "Harcèle sans cesse l'ennemi avec une vigueur égale à son courage. Le 27 septembre 1918, avec deux camarades de combat, a contraint un monoplace a atterrir dans nos lignes (6ème victoire). Deux blessures. Médaille Militaire pour faits de guerre. Six victoires."
Médaille Militaire :
Il est décoré de la Médaille Militaire et reçoit une citation à l'ordre de l'armée, le 15 octobre 1918 : "Beau modèle de bravoure et de droiture pour tous ses camarades qu'il entraine au combat avec une énergie superbe. S'est toujours dépensé sans compter, soit dans l'infanterie où il a été blessé deux fois, soit dans l'aviation où il a fait preuve de rares qualités de vaillance et d'audace. Le 18 septembre 1918, à la tête d'une patrouille, a abattu dans nos lignes un avion ennemi et a remporté ainsi sa 4ème victoire. Quatre citations."
Fin des hostilités :
Quand les hostilités avec l'Allemagne prennent fin, l'adjudant Emile Régnier est titulaire de 6 victoires homologuées, toutes remportées à l'escadrille SPA 89. Il est nommé au grade d'adjudant-chef, le 1er janvier 1919 et finalement démobilisé, le 12 septembre 1919. A compter de cette date, il s'installe au 22, rue Victor Hugo à St-Cyr.
Chevalier de la Légion d'Honneur :
Pour sa conduite lors de la première guerre mondiale et ses hauts faits d'armes, il est fait Chevalier de la Légion d'Honneur, le 11 juillet 1920. Dans la réserve, il est d'abord rattaché temporairement au 104ème régiment d'artillerie lourde, puis au groupe de chasse du 34ème régiment d'aviation et d'observation, jusqu'au 23 novembre 1923.
Société anonyme des Etablissements "Emile Régnier" :
Connaisseur des milieux aéronautiques, il se lance dans le commerce du matériel aéronautique provenant de la liquidation des stocks de guerre. Il fournit ainsi de nombreux moteurs aux constructeurs des environs. En 1925, il installe son entreprise au 27, rue du Refuge à Versailles (Yvelines). Ses ateliers serviront d'abord à la remise en état des matériels d'occasion.
Le 1er avril 1927, il crée la Société Anonyme des Etablissements "Emile Régnier" avec Mrs Guy de Lavergne et Héraud, un ingénieur de la société Salmson, comme principaux actionnaires. C'est par l'intermédiaire de M. Héraud que l'entreprise va travailler pour l'artillerie navale et obtenir des commandes. Elle équipera le système de tir des lances-roquettes des bâtiments de la Marine et fournira des gyrocompas. Ses ateliers font travailler une soixantaine d'ouvriers.
Pension temporaire de 10 % :
A partir du 2 décembre 1931, il bénéficie d'une pension temporaire d'invalidité de 10 % par la commission de réforme de Versailles en raison de la présence d'éclats métalliques sur la face antérieure du tibia et sur la rotule provoquant une gêne modérée et des cicatrices de Schrapnell au bras droit.
Vice-président de l'Aéroclub de l'Ile-de-France :
Il devient vice-président de l'Aéroclub de l'Ile-de-France en 1931. Le terrain de l'aéroclub se trouve enchassé dans l'aérodrome de Saint-Cyr-l'Ecole, dépendant du magasin d'aviation n° 4, route de Rosquencourt. Il possède à cette époque un Potez 36 à moteur Renault de 95 cv. Le 21 avril 1931, il est réaffecté, dans la réserve, comme pilote des forces aériennes de terre, puis au 2ème groupe d'ouvriers d'aéronautique, le 16 juin 1932.
|
Rally International de l'Aéroclub d'Auvergne :
Il s'inscrit la société "Emile Régnier" au Rally Internationnal organisé par l'Aéroclub d'Auvergne en juillet 1932. Il participe à la course aux commandes d'un Caudron C 276 "Luciole" à moteur Gipsy de 105 cv, immatriculé F-AMAJ. Cet avion sera plus tard utilisé par l'Aéroclub de l'Ile de France à Versailles. Cette épreuve comptait 48 participants et consistait de transporter le plus grand nombre de passagers sur la plus grande distance dans un délai de huit heures.
Malgré ses obligations professionnelles, il accomplit une période d'entrainement comme pilote d'avion à la division d'entrainement aérien d'Orly du 17 au 31 octobre 1932. Une manière de ne pas perdre ses qualifications et de continuer à appartenir au personnel navigant militaire.
Président de l'Aéroclub de l'Ile-de-France :
Il devient président de l'Aéroclub de l'Ile-de-France en 1933. Son entreprise achéte la license exclusive des moteurs De Havilland Gipsy de 85 cv à 135 cv et engage un ingénieur aéronautique, M. Verguet, pour concevoir un moteur de 180 cv en ajoutant deux cylindres au moteur Gipsy.
De 1933 à 1939, la Société Anonyme des Etablissements "Emile Régnier" est organisée en deux divisions spécialisées, la première travaillant sur l'armement naval, principalement sur les équipements de conduite de tir et la seconde sur la construction de moteurs d'aviation.
Les 12 heures d'Angers de 1933 :
Emile Régnier et Triballat ont participé avec un Potez 43 à moteur Gipsy de 120 cv, aux 12 heures d'Angers, organisé par l'Aéroclub de l'Ouest, le 2 juillet 1933. Cette épreuve comptait 27 participants. Il a terminé 15ème en parcourant 1610,825 km en 12 heures. Cette place lui a fallu un prix de 3.000 frs décerné par l'Aéroclub de l'Ouest de la France, le 15 octobre 1933. Il a accompli une nouvelle période d'entrainement comme pilote d'avion à la division d'entrainement aérien d'Orly du 3 au 29 novembre 1933.
Record de vitesse sur 1.000 km :
Le moteur de 205 cv fabriqué par les Etablissements "Emile Régnier" et monté sur Caudron 366 "Atalante", a obtenu le record de vitesse sur 1.000 km à Istres, le 7 janvier 1934. Cet avion était piloté par Louis Massotte.

Caudron C 366 "Atalante" équipé d'un moteur Régnier de 205 cv - Louis Massote, à ses commandes, a battu le record du moteur de vitesse sur 1.000 km à Istres, le 7 janvier 1934 - Massote et le C 366 "Atalante" ont ensuite été alignés à la coupe Deutsch de la Meurthe 1936, où ils sont arrivés en seconde position en atteignant la vitesse de 360,72 km/h - Photo d'un avion en radiomodélisme en attendant une photo du véritable appareil.
Second de la Coupe Deutsch de la Meurthe :
Fort du record du monde, il inscrit, pour la coupe Deutsch de la Meurthe, au titre de la Société anonyme des établissements "Emile Régnier", le Caudron 366 du record du monde, piloté par Louis Massotte, le 15 mars 1934. Le pilote est arrivé second de la coupe Deutsch de la Meurthe avec le moteur de 205 cv, le 27 mai 1934. Il a atteint la vitesse de 360,72 km/h.
Les 12 heures d'Angers de 1934 :
Il inscrit la Société Anonyme des établissements "Emile Régnier" sur avion Maillet-Régnier au 12 heures d'Angers, le 1er mai 1934. La coupe a eu lieu le 27 mai 1934 au départ d'Etampes sur 2.000 kms. Il s'agissait d'un circuit de 100 kms entre Etampes-Mondésir et l'aérodrome de Chartres-Boncé qui a été parcouru dans le sens inverse des aiguilles d'une montre. Le Maillet-Régnier a participé à cette épreuve avec le numéro "4".
Prix d'excellence :
Il a remporté le prix d'excellence, souvenir du Ministre de l'Air, dans la catégorie "Biplaces conduite intérieure" avec un Potez 43, pendant le concours d'élégance et de confort, organisé par la revue "l'Air" et le journal "L'Auto" à Buc, le 23 juin 1934. Sa société a participé au Challenge international de tourisme, organisé par l'Aéroclub de Pologne du 28 août au 15 septembre 1934. La société "Emile Régnier" participa avec un Maillet à moteur Régnier.
La coupe Esders :
Emile Régnier est nommé Sous-lieutenant de réserve et affecté au 2ème bataillon de l'air, le 25 décembre 1934. Les moteurs "Emile Régnier" obtinrent la coupe Armand Esders avec le pilote Guy de Chateaubrun aux commandes d'un avion Percival "Mew Gull", le 20 juillet 1935. A la fin 1935, la Compagnie Aéronautique du Centre (CAC) achetait une usine située au 77, rue Albert Sarrault dans le quartier de Porchefontaine, sur le territoire de la commune de Versailles (Yvelines) et la mettait à la disposition de l'entreprise d'Emile Régnier.
Publicité de la Société Anonyme des Etablissements "Emile Régnier" - Elle a été diffusée après le victoire de Guy de Chateaubrun à la coupe Armand Esders sur le parcours Deauville - Cannes - Deauville, le 20 juillet 1935 - Publicité extraite de la revue "Les Ailes" du 1er août 1935 page 10.
Officier de la Légion d'Honneur :
Il est fait officier de la Légion d'Honneur, le 1er janvier 1936 : "21 ans de services, 5 campagnes. A été blessé et cité. Un an de bonifications pour services aériens. Chevalier de la Légion d'Honneur du 11 juillet 1920. A accompli cinq périodes d'entrainement aérien volontaire."
Les moteurs "Emile Régnier" en 1936 :
En janvier 1936, la Société anonyme des Etablissement "Emile Régnier" fabrique les moteurs R 4 de 120-135 cv (4 cylindres refroidissement à air) et R 6 de 180-200 cv (6 cylindres refroidissement à air).
Emile Régnier est placé en affectation spéciale au titre de la 2ème région aérienne, pour une durée de trois mois, à compter du 30 septembre 1937 et affecté au bataillon de l'air n° 104. Il déménage et s'installe au 14, rue des Condamines à Versailles, le 11 décembre 1937.
Records du monde des 100 et 1000 kilomètres :
Nommé Lieutenant de réserve, en date du 4 décembre 1938. Ses moteurs de 70 cv, montés sur avion Mauboussin 200, piloté par Jean-Jacques Lallemant, battent les records du monde sur 100 et 1000 kilomètres, le 6 et 7 mai 1939.
Les moteurs Régnier :
Les moteurs Régnier :
-
de 70/95 cv équipaient les avions : Taupin 5/2, Guerchais, Atalante, Barroz-Volland, La Cigale (Aubert), Mauboussin, Kellner-Bechereau-Porte (bimoteur);
-
de 180-220 cv : Maillet, Hanriot 190 (école), Lignel 21, Delanne 220, Lignel (coupe Deutsch de la Meurthe), Liore-et-Olivier;
-
de 350 cv : construit spécialement pour la coupe Deutsch de la Meurthe et équipe le Max-Holste.

Publicité de la Société Anonyme des Etablissements "Emile Régnier" - Elle présente les moteurs fabriqués par l'entreprise qui vont des 4 cylindres de 60/70 cv aux moteurs à compresseur de 250/275 cv - Publicité extraite de la revue "Les Ailes" du 31 mars 1938 page 16.
La seconde guerre mondiale :
En août 1940, le siège de la société d'Emile Régnier est transférée sur Bergerac, mais le rapatriement des moyens de production n'a pu être fait à temps. L'entreprise est réquisitionnée par l'occupant en tant que fournisseur de l'artillerie navale. L'entreprise comptait alors 150 ouvriers.
Emile Régnier est décédé (causes ?) à la clinique Pozzi à Bergerac (Dordogne), le 4 septembre 1940. Il repose dans le cimetière de Montreuil à Versailles (Yvelines).

Caveau des familles Régnier-Prieur dans le cimetière de Montreuil de Versailles (Yvelines) - Emile Régnier, l'As aux 6 victoires homologuées y repose - Photo Alain Octavie, transmise par Régis Biaux, que je remercie tous les deux pour leur aide.
Sources :
Registre des naissances de la commune de Plémy (Côtes-d'Armor) - Pam - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille N 89 / SPA 89 - Fiche matricule du département des Yvelines - JORF - Revue "L'Aérophile" - Revue "Les Ailes " - Revue "La Guerre Aérienne Illustrée".
Dernière mise à jour :
Le 5 janvier 2018.
|