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Cal Etienne Cournault

Marie Charles Etienne Simon Cournault est né à la Douëra, maison de style mauresque à Malzéville, une commune voisine de Nancy, le 15 mars 1891. Il est le fils de Marie Joseph Abel Cournault, conservateur des titres à la société nancéenne et de Marguerite Henriette Chrétienne Simonin. Il est le petit-fils de Charles Cournault, un peintre qui a été le premier conservateur du Musée Lorrain en 1861. Les parents d'Etienne déménageront sur Paris en 1899 puis à Nancy vers 1902-1903.

Formation à l'école des Beaux-Arts de Nancy :

Etienne est formé aux cours de Victor Prouvé à l'école des Beaux-Arts de Nancy entre 1906 et 1911. Son père, Abel Cournault l'initie à la gravure.

Cette photo est la seule qui ait été prise par Etienne Cournault avant la première guerre mondiale - Elle a été prise sur le terrain d'aviation de Jarville-la-Malgrange, près de Nancy - Il s'agissait du passage des avions du circuit de l'Est qui a eu lieu du 9 au 11 août 1910 - L'avion, que l'on aperçoit noyé dans la foule, est un Henri Farman HF-3 militaire - Le fanion visible à l'arrière porte son numéro d'enregistrement au sein de cette compétition - Trente-cinq participants étaient inscrits - Elle s'est déroulée sur six étapes reliant les villes de Paris, Troyes, Nancy, Mézières, Douai, Amiens, Paris - Plusieurs équipages militaires participaient à cette manifestation, il s'agissait des Ltt Féquant / Gal Mounoury (cdmt 20ème corps d'armée) et des Ltt Camermann / Ltt Vuillaume - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo transmise par Christian Debize que je remercie pour son aide.

Le service militaire :

Né en 1891, il appartenait à la classe 1911 (année de naissance + 20 ans). C'est le bureau de recrutement de Nancy (Meurthe-et-Moselle) qui a assuré son recensement militaire sous le matricule n° 1595. Ayant été victime d'une perforation des tympans, il passe en "Service auxiliaire" en 1911. Lors de son service militaire, il est affecté, comme secrétaire, au bureau de recrutement de Nancy, rue Sellier.

Etienne Cournault avant 1914 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo transmise par Christian Debize que je remercie pour son aide.

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Début de la 1ère guerre mondiale :

Lors de la mobilisation générale, il est rappelé à l'activité. Le 2 août 1914, il est rappelé au bureau de recrutement de Nancy. Le 7 août, il est affecté, comme secrétaire d'état-major, au bureau de recrutement de Troyes. Entre la fin de l'année 1914 et le début de 1915, il revient à Nancy, comme secrétaire du bureau de recrutement de Nancy.

Plusieurs Voisin LAS de l'escadrille VB 101 photographiés sur le terrain d'aviation du plateau de Malzéville entre mars et septembre 1915 - Le fait, qu'Etienne Cournault ai pris ces deux photos, montre qu'il était affecté à une unité du secteur pendant cette période - Le Voisin LAS, dont on aperçoit la queue, est le n° V 636 - Des avions portant un numéro SFA proches étaient en service en juillet-août 1915 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo transmise par Christian Debize que je remercie pour son aide.

Voisin LAS de l'escadrille VB 101 photographié sur le terrain d'aviation du plateau de Malzèville en juillet-août 1915 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo transmise par Christian Debize que je remercie pour son aide.

Accident non identifié sur le plateau de Malzéville, sur les hauteurs de Nancy entre mars et septembre 1915 - Cette photo n'étant pas légendée, il ne m'a pas été possible de préciser les circonstances exactes de cet accident - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo transmise par Christian Debize que je remercie pour son aide. Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Accident non identifié sur le plateau de Malzéville, sur les hauteurs de Nancy entre mars et septembre 1915 - Cette photo n'étant pas légendée, il ne m'a pas été possible de préciser les circonstances exactes de cet accident - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo transmise par Christian Debize que je remercie pour son aide.

Dessinateur d'une section photo :

Il est détaché, comme dessinateur, à la section de photographie aérienne de corps d'armée B du détachement d'armée de Lorraine, intégrée à l'escadrille C 9 du 4 juillet 1916 au (2ème trimestre) 1917. Il est déclaré en position permanente d'isolé (sans unité de rattachement), le 4ème trimestre 1916.

Un projet de menu peint par Etienne Cournault en 1916 - Photo transmise par Christian Debize que je remercie pour son aide.

Dessin par Etienne Cournault du relevage d'un Caudron G 4 de l'escadrille C 9 ayant capoté sur le terrain d'aviation de Villers-les-Nancy en 1916 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo transmise par Christian Debize que je remercie pour son aide.

Sous-officiers pilotes, observateurs et photographes de l'escadrille C 9 sur le terrain d'aviation de Villers-les-Nancy en juillet 1916 - Assis de gauche à droite : Brig Guy de la Chapelle (pilote), Sgt Georges Leclerc (pilote), Adj Jean Luxer (pilote), Sgt Marcel Coadou (pilote) - Debouts de gauche à droite : Adj Pierre Paul Galgani (pilote), Asp Augustin Neyret (observateur), Brig Boucher (pilote), Adj Gustave Grillon (pilote), Adj Roland Cauvin (pilote), Sol Braum (photographe), Brig Louis Albert Douillet (pilote), Docteur Maurice Baudoin, Sgt Maurice Becquerel (observateur-photographe) - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo transmise par Christian Debize que je remercie pour son aide.

Les personnels de la section de photographie aérienne, attachée à l'escadrille C 9, présente sur le plateau de Villers-les-Nancy en juillet 1916 - Le Sol Etienne Cournault, dessinateur au sein de cette unité, est assis à l'extrême droite - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo transmise par Christian Debize que je remercie pour son aide.

Pendant son affection au sein des différentes sections de photographie aérienne, Etienne Cournault a réalisé de nombreux portraits - Alors qu'il était affecté à la section de photographie aérienne, attachée à l'escadrille C 9, il a dessiné ce pilote de Caudron G 4 - Photo transmise par Christian Debize que je remercie pour son aide.

Superbe peinture d'un Caudron G 4 de l'escadrille C 9 déployée sur le terrain d'aviation de Villers-les-Nancy, sur les hauteurs de Nancy - Photo transmise par Christian Debize que je remercie pour son aide.

Peinture non datée représentant l'atterrissage d'un Nieuport, portant un insigne triangulaire rouge, sur un terrain d'aviation bordé de sapins - Les terrains d'aviation de Villers-les-Nancy et du plateau de Malzéville étaient dans cette disposition - Sans indication, impossible de situer ce terrain - Photo transmise par Christian Debize que je remercie pour son aide.

Peinture représentant les hangars et les Caudron G 4 de l'escadrille C 9 sur le terrain d'aviation de Villers-les-Nancy, sur les hauteurs de la ville de Nancy - A comparer avec la photo présentée juste en dessous - Peinture d'Etienne Cournault non datée, réalisée à l'été 1916 ou à celui de 1917 - Photo transmise par Christian Debize que je remercie pour son aide.

Photo montrant les installations en dur du terrain de Villers-les-Nancy (Meurthe-et-Moselle) - L'escadrille C 9 / SOP 9 a stationné sur place du 22 septembre 1914 au 13 septembre 1915 puis de XXX 1916 au 1er juillet 1917 - C'est la seconde partie qui nous intéresse - Cette photo, postérieure à la période concernée, a été prise en octobre 1918 - Photo Roger Kissel transmis par Roland Kissel, son fils, que je remercie pour son aide.

Beau croquis détaillant deux Caudron G 4 de l'escadrille C 9 sur le terrain de Villers-les-Nancy en 1917 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo transmise par Christian Debize que je remercie pour son aide.

Croquis d'un Caudron G 4 probablement dessiné à partir d'une photo par Etienne Cournault en 1917 - Photo transmise par Christian Debize que je remercie pour son aide.

Un des portraits anomyme réalisé par Etienne Cournault - Photo transmise par Christian Debize que je remercie pour son aide.

Un autre portrait réalisé par Etienne Cournault - Photo transmise par Christian Debize que je remercie pour son aide.

Ebauche d'un menu dessiné par Etienne Cournault en 1916, alors qu'il était dessinateur au sein de la section de photographie aérienne de corps d'armée B du détachement d'armée de Lorraine - L'avion est un Caudron G 4 en service dans cette escadrille - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo transmise par Christian Debize que je remercie pour son aide.

Un dessin d'Etienne Cournault représentant un Caudron G 6 de l'escadrille C 9, escorté par un SPAD VII d'une unité de chasse - Le Caudron G 6 est doté de deux postes de tir sur tourelles TO 1 équipés chacun de deux mitrailleuses Lewis - L'observateur, qui occupait le poste avant, servait l'appareil photo de bord et si besoin le jumelage avant - Dessin publié dans l'album de la Guerre 14-18, Volume 2 de la revue l'Illustration en 1924 - Photo transmise par Christian Debize que je remercie pour son aide.

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Présentation du terrain d'aviation de Manoncourt-en-Vermois (Meurthe-et-Moselle) occupé par les escadrilles du GC 12 du 28 janvier au 26 mars 1917 - A cette époque, le GC 12 était composé des escadrilles N 3, N 26, N 73, N 103, C 46 - Seule l'escadrille C 46 n'a pas été stationnée sur place - La photo a été prise par le Sgt Becquerel (photographe) et la partie dessinée par le Sol Etienne Cournault, tous les deux affectés à la section photographique rattachée à l'escadrille C 9 - L'escadrille C 9 n'a pas été stationnée sur ce terrain - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo transmise par Christian Debize que je remercie pour son aide.

Superbe peinture d'un SPAD VII de l'escadrille SPA 3 réalisée par Etienne Cournault en 1918 - Il était alors dessinateur de l'escadrille SOP 9 - Photo transmise par Christian Debize que je remercie pour son aide.

Une gouache réalisée par Etienne Cournault pour un menu d'escadrille en 1917 - Le SPAD VII représenté, n'est pas un avion en service au sein de l'escadrille SOP 9 - Il est probable qu'il est peint cette entête de menu pour une escadrille du GC 12 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo transmise par Christian Debize que je remercie pour son aide.

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Dessinateur de l'escadrille SOP 9 / BR 9 :

Il est affecté comme dessinateur à l'escadrille SOP 9 / BR 9, du (2ème trimestre) 1917 au 26 décembre 1918. Il est nommé Caporal en septembre 1917. Le 2 août 1918, il est en mission auprès de l'escadrille BR 117 pour dessiner des avions et réaliser des portraits pour le compte de la revue "L'Illustration". Le 31 août 1918, parait "l'Illustration" n° 3939 qui présente plusieurs dessins d'Etienne Cournault. Vers le 29 septembre 1918, il retrouve la BR 9.

Menu de l'escadrille C 9 du 26 février 1917 dessiné par Etienne Cournault d'une manière beaucoup plus classique, plus officielle - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo transmise par Christian Debize que je remercie pour son aide.

Une peinture représentant un Sopwith 1A2 de l'escadrille C 9 en 1917 - Photo transmise par Christian Debize que je remercie pour son aide.

Un papillon dessiné par Etienne Cournault - Photo transmise par Christian Debize que je remercie pour son aide.

Un autre essai, un papillon blanc cerclé, probablement pour voir ce qu'il rendrait peint sur un avion - Photo transmise par Christian Debize que je remercie pour son aide.

Etienne Cournault a dessiné et peint plusieurs papillons pour arriver à son modèle définitif - En voici un exemplaire peint sur papier - La couleur rouge ne sera pas retenue - Photo transmise par Christian Debize que je remercie pour son aide.

Un exemplaire qui s'approche de la version définitive peinte sur calque - Photo transmise par Christian Debize que je remercie pour son aide.

Autre dessin peint sur calque - Celui-ci présente une finition plus aboutie pas forcément transposable sur avion car trop compliquée - Photo transmise par Christian Debize que je remercie pour son aide.

La découpe sur carton qui permettait de peindre le papillon sur les avions - Photo transmise par Christian Debize que je remercie pour son aide.

La version définitive de l'insigne de l'escadrille SOP 9, rattachée au 39ème corps d'armée, dessiné par Etienne Cournault, dessinateur au sein de la section photo de cette escadrille - Il l'a conçu entre août et septembre 1917 - Photo transmise par Christian Debize que je remercie pour son aide.

Etienne Cournault a peint à la gouache ces baraques occupées par la section de photographie aérienne de l'escadrille SOP 9 pendant l'été 1917 - A cette époque, l'escadrille a stationné sur quatre terrains distincts, à savoir, Villers-les-Nancy jusqu'au 1er juillet 1917, Villeselve jusqu'au 30 juillet 1917, Mesnil-St-Georges en août 1917 et finalement Tartiers jusqu'au 1er octobre 1917 - Photo transmise par Christian Debize que je remercie pour son aide.

Cartouche dessiné par Etienne Cournault en 1917 - Il représente des hangars Bessonneau sur un terrain non identifié - Photo transmise par Christian Debize que je remercie pour son aide.

Le Cal Etienne Cournault, dessinateur de la SOP 9, photographié à son poste de travail lors de la première quinzaine d'août 1917 - Le dessin, derrière lui, représente un papillon, malheureusement le contraste ne permet pas d'en distinguer les détails - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo transmise par Christian Debize que je remercie pour son aide. Cliquez sur l'image pour l'agrandir

En 1917, le Cal Etienne Cournault, dessinateur de l'escadrille SOP 9, porte l'insigne métallique de l'escadrille qu'il a conçu - Sa veste porte sur ses pattes de col le chiffre "2" rappel du 2ème groupe d'aviation - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo transmise par Christian Debize que je remercie pour son aide. Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Esquisse d'un menu réalisé par Etienne Cournault alors qu'il était dessinateur au sein de l'escadrille SOP 9 en 1917 - On peut voir les modifications entre le dessin préparatoire et la version finale, notamment dans la position et la tenue de la demoiselle - Le filet à papillons sera dessiné de manière plus dynamique - A partir de ce dessin préparatoire, il a réalisé plusieurs versions, notamment en bleu et en orange - Cette dernière a été celle qui a été choisie pour l'événement - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo transmise par Christian Debize que je remercie pour son aide.

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A partir du dessin préparatoire visible ci-dessus, il a dessiné cette magnifique version - Le papillon, adopté comme emblème par l'escadrille SOP 9 et dessiné par Etienne Cournault, a été ajouté en partie centrale - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo transmise par Christian Debize que je remercie pour son aide.

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La version définitive, le dessin reste le même mais dans un choix de couleur différent - Il a été imprimé sur les presses de la section topographique  du 39ème corps d'armée, commandée par le Cne François Octobon - Dessiné et enluminé par Etienne Cournault, dessinateur - Section de photographie aérienne de l'escadrille SOP 9 - Cet officier a été nommé chef du bureau topographique du département de Meurthe-et-Moselle à Nancy, le 2 décembre 1919 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo transmise par Christian Debize que je remercie pour son aide.

Etienne Cournault a peint une grosse formation de plus de soixante appareils, en vol en 1917 - Ce ne peut t'être que le passage des groupes de bombardement qui partaient bombarder le front - Dans le hangar peint au premier plan, il a représenté un Breguet 14 - Le fanion visible sur le mat est celui de l'escadrille SOP 9 - Plus tard, en 1918, Etienne Cournault a réalisé de nombreux croquis préparatoires sur les Breguet 14B2 et Caudron R XI des escadrilles BR 29, R XI 240 - Les croquis les plus aboutis sont présentés sur cette page - En mission en août 1918 auprès de l'escadrille BR 117, il écrira à sa mère : "J’ai retrouvé l’escadrille 117. J’ai assisté cet après-midi à un départ de vol groupé très impressionnant, une centaine d’avions décollant à la fois et allant arroser de bombes les champs de batailles. Cela donne une confiance énorme dans le succès final. Je suis émerveillé de leur héroïsme à tous." - Photo transmise par Christian Debize que je remercie pour son aide.

 

 

 

Le dessin d'un SPAD VII au-dessus d'une mer de nuages, après avoir abattu un avion ennemi - Dessin réalisé à Ambrief entre le 5 novembre 1917 et le 15 mars 1918 - Photo transmise par Christian Debize que je remercie pour son aide.

Menu d'adieu au Sol Joseph Biscarlet du 10 décembre 1917 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo transmise par Christian Debize que je remercie pour son aide.

Sgt-Major Joseph Célestin Biscarlet - Né à Neffiès (Hérault), le 18 mars 1881 - Fils de Victor Biscarlet (cordonnier) et d'Anasthasie Pauzes - Domiciliés à Avignon (Vaucluse) - Profession Sculpteur sur bois - Classe 1901 - Recrutement du bureau d'Avignon (Vaucluse) sous le matricule n° 559 - Engagé volontaire pour trois ans, au titre du 59ème régiment d'infanterie, le 28 octobre 1901 - Fin de service et passage dans la disponibilité, le 20 septembre 1902 - A bénéficié du dernier alinéa de l'article 59 de la loi du 15 juillet 1889 comme ouvrier d'art - Domicilié au 5, rue Mijeanne à Avigon, à compter du 20 septembre 1902 - Domicilié au 69, rue Philoncarde à Avignon (Vaucluse) - A accompli une période d'exercices au 58ème régiment d'infanterie du 22 août au 18 septembre 1904 - Nommé Caporal, le 3 octobre 1908 - A accompli une période d'exercices au 58ème régiment d'infanterie stationné à Avignon (Vaucluse) du 16 novembre au 13 décembre 1908 - A accompli une période d'exercices au 258ème régiment d'infanterie du 27 mars au 12 avril 1911 - Domicilié au 28, rue St-Christophe à Avignon, à compter du 3 février 1914 - Rappelé à l'activité au 255ème régiment d'infanterie, le 2 août 1914 - Nommé Caporal-fourrier (comptable), le 10 septembre 1914 - Nommé Sergent-fourrier, le 26 avril 1915 - Affecté au 255ème régiment d'infanterie de Pont-St-Esprit, le 7 juin 1915 - Nommé Sergent-major, le 27 juin 1915 - Affecté au 363ème régiment d'infanterie, le 31 mai 1917 - Affecté à la section photo de Crugay jusqu'au 30 octobre 1917 - Détaché comme comptable à l'escadrille SOP 9 du 30 octobre au 13 décembre 1917 - Affecté à la GDE, le 13 décembre 1917 - Evacué sur l'hôpital n° 10 de Chartres, le 16 septembre 1918 - Démobilisé, le 18 février 1919 - Domicilié au 69, rue Philoncarde à Avignon, à compter du 18 février 1919 - Maintenu "service armé" par la commission de réforme d'Avignon, en date du 2 décembre 1921 - Affecté, dans la réserve, au 35ème régiment d'aviation de Lyon-Bron - Placé en position "sans affectation", le 16 janvier 1927 - Maintenu "service armé" pour légère azotémie, pas de troubles rythmiques, ni de lésions cardiaques par la commission de réforme d'Avignon, en date du 25 juillet 1930 - Décédé avant 1970 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 3) de la commune de Neffiès (Hérault) - Pam - Fiche matricule conservée aux archives départementales du Vaucluse - CCC de l'escadrille SOP 9 - Fichier des décès de l'INSEE - Dernière mise à jour : 22 décembre 2024.

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Un Breguet 14A2 entièrement camouflé, sans marquage patrouillant sur le front en 1918 - L'escadrille SOP 9 a été entièrement équipée du Breguet 14A2 en mai 1918 et est devenue BR 9 à cette occasion - Peinte d'Etienne Cournault de 1918/1919 - Photo transmise par Christian Debize que je remercie pour son aide.

Etienne Cournault a peint ce Breguet 14 A2 de la BR 9 en plein combat en 1919 - Il nous donne une idée des décorations et marquages des avions de cette unité à la fin de la Grande Guerre - Photo transmise par Christian Debize que je remercie pour son aide.

Dessin explicatif d'une formation de vol d'un groupe de bombardement par Etienne Cournault en 1918 - Il a particulièrement étudié les GB 5, 6 et 9 - Au centre, les Breguet 14 B2 numérotés de 1 à 12, le repère "A" marque l'avion guide de la formation, les repères "B", les Caudron R XI qui assurent la protection proche et lointaine, les repères "C" des avions allemands - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo transmise par Christian Debize que je remercie pour son aide.

Dessin d'une formation de Breguet 14 B2, protégés par des Caudron R XI, réalisé par Etienne Cournault pour la revue l'Illustration - A associer avec le dessin immédiatement supérieur - Ce dessin a été publié, le 31 août 1918 - Photo transmise par Christian Debize que je remercie pour son aide.

Autre dessin montrant deux formations de Breguet 14 B2 arrivant sur une agglomération industrielle allemande réalisé par Etienne Cournault pour la revue l'Illustration - Ce dessin a été publié en 1918 - Il a représenté les explosions d'obus de la Flak allemande - Photo transmise par Christian Debize que je remercie pour son aide.

Dessin d'un combat aérien, réunissant une formation de Breguet 14 B2 de l'escadrille BR 117 attaquée par des avions de chasse allemands, réalisé par Etienne Cournault pour la revue l'Illustration - Ce dessin a été publié, le 7 septembre 1918 - Photo transmise par Christian Debize que je remercie pour son aide.

Dessin servant à illustrer les avions utilisés par l'escadre de bombardement de jour, réalisé par Etienne Cournault pour la revue l'Illustration - Ce dessin a été publié, le 7 septembre 1918 - Photo transmise par Christian Debize que je remercie pour son aide.

Dessin d'un Breguet 14 B2 de l'escadrille BR 11 larguant ses bombes et obus, réalisé par Etienne Cournault pour la revue l'Illustration - A associer avec le dessin immédiatement supérieur - Ce dessin a été publié, le 31 août 1918 - Photo transmise par Christian Debize que je remercie pour son aide.

Dessin représentant le combat d'un Breguet 14 B2 de bombardement de jour et un Fokker triplan Dr I par Etienne Cournault pour la revue l'Illustration - En arrière plan, un Caudron R XI qui assurait la protection des formations de bombardement - Cette illustration a été publiée par le magazine, le 7 septembre 1918 - Photo transmise par Christian Debize que je remercie pour son aide.

Une étude d'Etienne Cournault sur les obus et bombes employés dans l'aéronautique militaire française en 1918 - Il détaille les obus empennés de 75, les bombes de 90 et 115 long - Cette étude a servi à ses dessins qui seront publiés par la revue L'Illustration, les 31 août et 7 septembre 1918 - Photo transmise par Christian Debize que je remercie pour son aide.

Dessin d'Etienne Cournault illustrant les bombes utilisées par les Breguet 14 B2 en 1918 - Il s'agit de bombes de 90 et 115 long, plus spécialement destinées aux établissements industriels - Les bombes de 90 sont à droite et celle de 115 long, à gauche - Photo transmise par Christian Debize que je remercie pour son aide.

Suite à un témoignage de Marcel Coadou, pilote de la SPA 88, Etienne Cournault a peint comment un pilote allemand a échappé à la mort en évacuant son avion, en perdition, en parachute - Photo transmise par Christian Debize que je remercie pour son aide.

Présentation des dessins préparatoires avant l'adoption d'un insigne métallique d'escadrille destiné aux fourragères - Il s'agit cette fois de la période de la BR 9 valable du 30 mai au 31 décembre 1918, date de la dissolution de l'escadrille - Le choix s'est porté sur les trois insignes cochés d'une croix, tous situés sur la partie gauche - Il s'agit d'un insigne complémentaire au papillon, adopté l'année précédente, destiné à la fourragère obtenue à titre individuel - En effet, quand une unité recevait une fourragère, soit aux couleurs de la Croix de Guerre (2 citations), soit aux couleurs de la Médaille Militaire (4 citations), soit aux couleurs de la Légion d'Honneur (6 citations), les personnels qui étaient affectés à l'unité et qui étaient présents dans la période concernée, recevait cette distinction à titre individuel - Il était donc nécessaire d'identifier cette fourragère par un rappel d'unité, ici la BR 9 - Les personnels en question conservaient cette fourragère lors de leurs futures affectations - L'ensemble de ces dessins ont été réalisé par Etienne Cournault - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo transmise par Christian Debize que je remercie pour son aide.

Un autre dessin de l'insigne de fourragère de l'escadrille BR 9 - Pour l'instant, je ne suis pas capable de dire quel est l'insigne qui a été finalement adopté, n'en n'ayant jamais rencontré - Photo transmise par Christian Debize que je remercie pour son aide.

Planche de croquis concernant les escadrilles des groupes de bombardement 5, 6 et 9 réalisée par Etienne Cournault en 1918 - Il détaille les couleurs des insignes des escadrilles BR 66, BR 108, BR 111, BR 117, BR 120, BR 123, BR 127 et surtout les variantes d'insignes de l'escadrille BR 117 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo transmise par Christian Debize que je remercie pour son aide.

Croquis d'un Breguet BR 218 réalisé par Etienne Cournault en 1918 - Il détaille les marquages, les couleurs, les limites du camouflage - Il précise également ce qu'il doit corriger au niveau des formes et des couleurs - Photo transmise par Christian Debize que je remercie pour son aide.

Croquis préparatoires de deux Breguet 14 B2, dont le B 4552 codé "2", à moteur Renault de l'escadrille BR 127 en 1918 - Cette escadrille a été transformée sur Breguet 14 B2, le 1er novembre 1917 - Elle a été intégrée au groupe de bombardement n° 5, le 20 février 1918 - Réunion de deux croquis d'Etienne Cournault réalisés en 1918 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo transmise par Christian Debize que je remercie pour son aide.

Un dessin représentant les Breguet 14 B2 de la BR 117 en 1918 par Etienne Cournault - Cette escadrille a été transformée sur Breguet 14 B2, le 25 août 1917 - Elle a été intégrée au groupe de bombardement n° 5 en mars 1917 - Photo transmise par Christian Debize que je remercie pour son aide.

Un dessin représentant des Breguet 14 B2 par Etienne Cournault en 1918 - L'insigne dessiné n'est pas assez visible pour identifier l'escadrille - Photo transmise par Christian Debize que je remercie pour son aide.

Dessin d'Etienne Cournault publié par la revue l'Illustration, le 31 août 1918 - Il représente le départ de l'escadre de bombardement, entièrement équipée de Breguet 14 B2 - Quand on étudie ses dessins préparatoires, il a beaucoup travaillé sur les marquages et les couleurs des escadrilles dotées de cet appareil, en particulier les escadrilles BR 66, BR 108, BR 111, BR 117, BR 120, BR 123, BR 127 des groupes de bombardement 5, 6 et 9 - Ces dessins sont présentés sur cette page - Photo transmise par Christian Debize que je remercie pour son aide.

Association de deux dessins d'Etienne Cournault représentant le Breguet 14 B2 et des bombes et obus qu'il était capable d'emporter - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo transmise par Christian Debize que je remercie pour son aide.

Un portrait réalisé par Etienne Cournault en 1918 - Il s'agit probablement du commandant de l'escadrille BR 9 - Photo transmise par Christian Debize que je remercie pour son aide.

Dessin représentant un chasseur monoplace Pfalz D IIIa allemand de 1918 - Il a été probablement réalisé à partir d'une photo - Photo transmise par Christian Debize que je remercie pour son aide.

Peinture représentant un chasseur allemand montant dans les nuages réalisée par Etienne Cournault en 1922 - Photo transmise par Christian Debize que je remercie pour son aide.

Dessin d'un chasseur monoplace allemand Siemens-Schuckert D III mis en service en octobre 1917 - Photo transmise par Christian Debize que je remercie pour son aide.

Dessin représentant un Albatros D Va monoplace allemand de 1918 - Ce dessin d'Etienne Cournault a été réalisé à partir de la photo du D Va n° B 5629 comme cela est précisée sur la base de la dérive - Il existe une photo de cet appareil sur la page Wikipédia de ce type d'avion - Photo transmise par Christian Debize que je remercie pour son aide.

Une très intéressante étude sur les gouvernails de profondeur des Fokker D VII peinte par Etienne Cournault en 1918 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo transmise par Christian Debize que je remercie pour son aide. Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Dessinateur à la 39ème section de photographie aérienne :

L'escadrille BR 9 est dissoute, le 31 décembre 1918. Quelques jours avant, il a été affecté à la 39ème section de photographie aérienne, le 26 décembre 1918. Cette section est rattachée à l'escadrille SAL 39. Il a peint le programme de la soirée organisée par les officiers de l'aéronautique du 38ème corps d'armée, à Neuf-Brisach, le 28 janvier 1919. Lors de cette soirée, des personnels des escadrilles SAL 39, SPA 68, SPAbi 273, 221ème RI, 26ème RI et 358ème RI, des unités du 38ème corps d'armée, ont joué un rôle. Etienne Cournault sera démobilisé après la fin août 1919.

Le Cal Etienne Cournault, dessinateur de la 39ème section de photographie aérienne, pose à son bureau - Cette photo a été envoyée à sa grand-mère - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo transmise par Christian Debize que je remercie pour son aide. Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Salmson 2A2 de l'escadrille SAL 39 peint par Etienne Cournault en 1918/1919 - Photo transmise par Christian Debize que je remercie pour son aide.

Programme de la soirée organisée par les officiers de l'aéronautique du 38ème corps d'armée peint par Etienne Cournault - Cette soirée s'est déroulée à Neuf-Brisach, le 28 janvier 1919 - Etienne Cournault était alors dessinateur au sein de la 39ème section de photographie aérienne - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo transmise par Christian Debize que je remercie pour son aide.

Le programme de la soirée organisée par les officiers de l'aéronautique du 38ème corps d'armée - Cette soirée s'est déroulée à Neuf-Brisach, le 28 janvier 1919 - On remarque des participants de toutes les unités appartenant à ce corps d'armée, soit les 221ème, 358ème régiment d'infanterie, 262ème régiment d'artillerie et les escadrilles SAL 39, SPA 68, SAL 273 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo transmise par Christian Debize que je remercie pour son aide.

Nota : la partie suivante a été rédigée à partir d'une biographie écrite par Christian Debize, que je remercie pour son aide.

Retour à la vie civile :

En 1921, il s'installe rue Fontaine à Paris. Il a un intérêt pour la peinture sur verre avec un réalisme proche de l'imagerie qu'il abandonne au profit de recherches plus abstraites, avec une influence du cubisme. En 1923, le Comité Nancy-Paris est créé. Etienne réalise ses premiers papiers collés. En 1924, il s'installe dans un atelier situé au 49, rue Gabrielle à Paris. Il séjourne à Grasse et voyage en Italie. En 1925, il réalise une série de peinture au sable qui s'achévera en 1933. Il expose dans le pavillon de Nancy et de l'Est de la France, à l'exposition des arts décoratifs et industriels modernes.

En 1926, il participe à l'exposition du Comité Nancy-Paris, comme Lorrain indépendant, puis aux galeries Poirel à Nancy du 12 au 31 mars. En 1927, Paul Rosenberg, visitant la Douëra, remarque ses oeuvres et le met en rapport avec Max Berger, le directeur de la galerie Vavin-Raspail. Il a maintenant un intérêt pour la tache qui marque le début de l'époque des graffitis. En 1928, ils réalise les illustrations du livre "En Egypte" de Maurice Maeterlinck. En juin, il présente pour la première fois une exposition de sous-verre et de miroirs d'inspiration surréaliste à la galerie Vavin-Raspail. Il fait la connaissance de Jacques Doucet, un grand collectionneur. En novembre, il expose des objets en glace à la galerie de Hauke à New-York. Le visage humain devient l(objet principal de ses recherches.

En mars 1929, il séjourne à Berlin, en compagnie de Max Berger et de Tériade, où il admire surtout les oeuvres de Paul Klee et les architectures modernes. Ses objets de glace entrent dans des grandes collections. Il réalise ses premiers travaux en collaboration avec Jean Prouvé et l'orfèvre Jean Desprès. Il est membre fondateur de l'Union des Artistes Modernes (U.A.M.) avec Pierre Legrain, René Herbst, Raymond Templier, Rob, Mallet-Stevens, Eileen Gray. Il est également membre sociètaire de la Jeune Gravure Contemporaine en compagnie de Joseph Hecht, Laboureur, J. Villon. Il exposera avec eux jusqu'en 1947. En septembre, il expose chez Max Berger des peintures au sable.

En 1930, il expose des bijoux et des glaces au pavillon de Marsan, au premier salon de l'U.A.M. Il participera aux expositions de ce groupe de 1930 à 1933. Il présente des objets en glace et en 1933, des fresques. En 1931, il a des problèmes de santé. Il va délaisser progressivement ses travaux sur glace pour se consacrer à la peinture au sable, la fresque, l'eau forte. Il partage son activité entre son atelier de Paris et celui de Malzéville. En 1932, il choisit une nouvelle orientation hors du champ décoratif. Il pratique principalement le pastel, la fresque, la peinture et la gravure. En 1933, il abandonne la peinture au sable. Il espace de plus en plus ses séjours à Paris. Il expose un ensemble de Burins à la Twenty One Gallery à Londres.

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La Douëra du peintre Charles Cournault au début du siècle dernier. Elle est située au 2, rue du Lion d'Or à Malzéville - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Carte postale d'époque.

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Au début de l'année 1934, au cours d'un voyage à Marseille, il pratique les pastels, les dessins et les gravures. En 1935, sur invitation de Pierre Chareau, il participe, en compagnie de Rose Adler, à la 8ème exposition des artistes de ce temps au Petit Palais à Paris. En 1936, il s'intéresse surtout à la fresque et au burin. Il collabore avec la maison Majorelle pour des glaces gravées destinées à du mobilier. Cinq de ses lithographies ornent le livre "Contre Ciel" de René Daumal. En 1937, il expose au Musée des Beaux-Arts de Winterthour, puis à Berne avec la Jeune Gravure Comtemporaine. Pour l'exposition Internationale des Arts et Techniques, l'état commande un burin repésentant l'exposition du pont d'Iéna à l'île des cygnes, un objet de glace. Il expose dans le pavillon de l'U.A.M. et dans le pavillon de la Lorraine. Les ateliers Majorelle présentent une bibliothèque tournante dont la porte est ornée d'une glace de Cournault : Les Sciences.

Dessin représentant l'exposition internationale des arts et techniques de 1937 réalisée par Etienne Cournault, le 1er janvier 1937 - Ce dessin de 48 x 62 cm est conservé au musée Carnavalet à Paris - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Musee Carnavalet.

En 1938, il grave 77 gravures et crée 8 lithographies pour le livre "La porte étroite" d'André Gide. En 1940, il procéde à des premiers essais de monotype. Pendant l'ensemble de la 2ème guerre mondiale, il demeure à Malzéville. En 1944, il réalise une série de 203 monotypes sur le thème des papillons. En 1945, il quitte définitivement son atelier de la rue Gabrielle. Il travaille à Sarrebruck sur "Les chasseurs d'anges", un grand bandeau peint à la détrempe.

Son mariage à Malzéville :

Le 27 novembre 1947, il se marie avec Mlle Marie Antoinette Golé. Malheureusement, le 24 mai 1948, il est victime d'une hémorragie cérébrale à Malzéville (Meurthe-et-Moselle). Il laisse une oeuvre abondante et variées de plus de 250 glaces peintes et objets en glace, une centaine de peinture au sable, près de 800 fresques, plus de 900 pastels, 203 monotypes et plus de 750 gravures. Etienne Cournault repose dans le cimetière municipal de Malzéville.

La Douëra :

La "Douëra" restera la propriété de la famille Cournault jusqu'en 1986. La ville de Malzéville l'acheta et la restaurera entre 1989 et 1995. Elle est devenue un centre culturel. Plusieurs salles, les façades, les toitures et une partie du jardin sont inscrits aux monuments historiques depuis le 29 juin 1993.

La Douëra de nos jours. Elle a été achetée par la ville de Malzéville à la famille en 1986 - Restaurée de 1989 à 1995, elle abrite désormais un centre culturel - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Carte postale. Cliquez sur l'image pour l'agrandir

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Sources :

Registre d'état-civil (acte n° 20) de la ville de Malzéville (Meurthe-et-Moselle) - Fiche matricule partielle conservée aux archives départementales de la Meurthe-et-Moselle - L'exemplaire original a été détruit en juin 1940 lors de l'incendie de la mairie de Toul - CCC de l'escadrille C 9 / SOP 9 / SAL 9.

Dernière mise à jour :

Le 1er février 2025.

 

Remerciements à :

- la famille Cournault pour la transmission des archives d'Etienne Cournault.
- M. Christian Debize pour la communication des archives militaires d'Etienne Cournault.

Bibliographie :

- "Les escadrilles de l'aéronautique militaire française - Symbolique et histoire - 1912-1920"
- Ouvrage collectif publié par le SHAA de Vincennes en 2003.
- "The French Air Service War Chronology 1914-1918" par Frank W.Bailey et Christophe Cony publié par les éditions Grub Street en 2001.
- Le Journal Officiel de la République Française (JORF) mis en ligne sur le site "Gallica" de la Grande Bibliothèque de France.
- Carnets de Comptabilité en Campagne des escadrilles mis en ligne par le Site "Mémoire des Hommes."
- "Les "As" français de la Grande Guerre" en deux tomes par Daniel Porret publié par le SHAA en 1983.
- "Les Armées françaises dans la Grande Guerre" publié à partir de 1922 par le Ministère de la Guerre.
- Carnets de campagne écrits par Louis Dauphin - Carnet n° 1 pour la France, Carnet n° 2 pour la Russie.
- Site Internet "Mémoires des Hommes" du Ministère de la Défense - Voir le lien
- Site Internet " Pages 14-18 " de Joël Huret.

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