Adc Florentin Ducrocq 
Adc Florentin Bernard Joseph Ducrocq - Photo Florentin Ducrocq transmise par Brigitte Balard, sa petite-nièce, que je remercie pour son aide.
Son parcours dans le détail
Naissance à Jouy-le-Montier :
Florentin Ducrocq est né le 26 octobre 1891 à Jouy-le-Montier, en Seine-et-Oise. Il est le fils de Bernard Augustin Joseph Ducrocq et Marie Elisa Delabre.
Avant guerre, il exerce la profession de serveur de restaurant. Il se marie avec Mlle Julienne Blanche Louise Duquesne, domiciliée à Dammartin-sur-Tigeaux (77), le 17 février 1912.
Service militaire au 120ème régiment d'infanterie :
Appartenant à la Classe 1911 (20 ans après l'année de naissance), le bureau militaire de Versailles assure son recrutement sous le matricule n° 968. Il effectue son service militaire au 120ème régiment d'infanterie, cantonné à Ancenis, à partir du 10 octobre 1912. Il est nommé soldat de 1ère classe, le 18 août 1913 et Caporal, le 1er octobre 1913. Il devient sous-officier en étant nommé sergent, le 11 mars 1914.
La Grande Guerre :
Quand survint la mobilisation générale du 2 août 1914, il appartient toujours au 120ème RI. Pour son courage au combat du 22 août, il reçoit une citation à l'ordre de son régiment, le 1er octobre 1914.
* Citation à l'ordre du 120ème régiment d'infanterie du Sergent Florentin Ducrocq, en date du 1er octobre 1914 : "Sous-officier d'un brillant courage. S'est signalé d'une façon particulière au combat du 22 août 1914 entraînant sa section à l'assaut."
Il est nommé Adjudant, le 30 septembre. Le 22 novembre, il est blessé par un éclat d'obus qui le touche à la cuisse droite, au bois de la Gruerie, sur le front de la Meuse. Il est évacué sur l'hôpital de Ste-Ménéhould (51). Les séquelles de cette blessure provoqueront une limitation de la flexion du genou droit. Le 18 février 1915, il reçoit une citation à l'ordre de l'armée, le 18 février 1915.
* Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Ducrocq du 133ème régiment d'infanterie, en date du 18 février 1915 : "A fait preuve d'une superbe bravoure en mettant sa section de mitrailleuses en batterie pendant un violent bombardement sur le parapet des tranchées et à découvert pour mieux arrêter une attaque que l'ennemi cherchait à prononcer."

Florentin Ducrocq a été blessé par un éclat d'obus qui l'a touché à la cuisse droite, le 22 novembre 1914 - Il est évacué sur l'hôpital de Ste-Ménéhould (51) - Pendant sa convalescence, il pose en compagnie de ses camarades d'infortune - A gauche, Florentin Ducrocq avec son képi aux marques du 120ème RI - Photo Florentin Ducroc envoyée par Brigitte Balard, sa petite-nièce, que je remercie pour son aide.

Florentin Ducrocq pose en compagnie de ses camarades d'infortune - Ils se sont baptisés "L'état-major boiteux" à l'hôpital n° 20 - Il a envoyé cette photo à sa famille, le 22 mars 1915 - Debouts, à gauche Florentin Ducrocq avec son képi aux marques du 120ème RI - Touraine avec un cache képi - Damerment du 72ème RI - Assis Herbert et Auberty - Photo Florentin Ducroc envoyée par Brigitte Balard, sa petite-nièce, que je remercie pour son aide.
Détaché dans l'aéronautique militaire :
Détaché dans l'aéronautique militaire comme mitrailleur, le 14 mars 1916, il effectue un stage de mitrailleur-bombardier du 3 au 29 avril 1916 à l'école de tir aérien de Cazaux et termine sa formation avec la mention "Trés bien".
Formation de bombardier à Avord :
Le 1er mai 1916, orienté sur l'école militaire d'aviation d'Avord pour suivre une formation complémentaire de bombardier, il effectue son premier vol, en compagnie du Sgt Georges, un moniteur. En mai, il va réaliser 10 heures de vol, à bord des Nieuport 10 n° 105 et Voisin V 256, V 1086. En juin, il poursuit sa formation avec six vols d'entrainement, deux tirs de fusées et deux reconnaissances. L'un des avions utilisés est le Voisin V 1346. Le 16 juin, il met en oeuvre le viseur Dorand. De juillet à septembre, il multiplie les vols d'escadrille, les vols d'entrainement au bombardement (avec obus de 90). En particulier, nous pouvons citer les vols du 22 août, en décollant d'Avord, où il effectue un bombardement simulé du terrain de la Ferté-Alais avec atterrissage à Etampes. Le 23 septembre, une mission de bombardement du terrain de Chartres avec atterrissage à Buc. Les 26 et 28 septembre, il réalise des bombardements réels, avec deux obus de 90 mm, à une altitude de 1000 mètres. Le 28 septembre 1916, il termine sa formation de bombardier avec 55h de vol pour 87 atterrissages.
Affecté au GDE :
Le 1er octobre 1916, il est affecté au Groupement des Divisions d'Entrainement (GDE) du Plessis-Belleville. Il s'agit maintenant de voler à bord d'avions qui sont utilisés au front. Ce n'était pas le cas à Avord où les avions étaient de la génération précédente. Pendant son séjour dans cette unité, il réalise plusieurs missions de reconnaissance, à bord des Voisin V 1456 et 1641 et d'un Caudron R 4. Il ajoute 7h30 de vol à son carnet de vol.

Certificat d'attitude de mitrailleur-bombardier délivré par l'école de tir aérien de Cazaux, le 30 avril 1916 - Florentin Ducrocq a effectué un stage de tir de 25 jours du 3 au 29 avril 1916 où il a obtenu la mention "très bien" - Document Brigitte Balard que je remercie pour son aide.

Couverture de la fiche de personnel de l'Adj Florentin Ducrocq, délivrée par l'école de tir aérien de Cazaux lors de sa formation de mitrailleur-bombardier du 3 au 29 avril 1916 - Document Brigitte Balard que je remercie pour son aide.
Pages internes de la fiche de personnel de l'Adj Florentin Ducrocq, délivrée par l'école de tir aérien de Cazaux lors de son stage de mitrailleur-bombardier du 3 au 29 avril 1916 - A l'issue de ce stage, il a été muté à l'escadrille F 72 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Document Brigitte Balard que je remercie pour son aide.
Mitrailleur de l'escadrille F 72 :
Après avoir terminé sa formation de bombardier, il est affecté comme mitrailleur-bombardier à l'escadrille F 72, actuellement stationnée sur le terrain de Sainte-Ménéhould (51). Arrivé à l'unité, le 1er novembre 1916, il est pris en compte par cette unité le 2 novembre 1916 et y restera jusqu'au 10 novembre 1917. La F 72 compte à cette époque dix Farman F 40 ou dérivés.
Il réalise son premier vol à la MF 72, en compagnie du MdL Jean Audaire (pilote), le 11 novembre 1916.
Arrivée des Salmson-Moineau SM-1 :
Le parc aérien va être renforcé par l'arrivée de gros Salmson-Moineau SM-1. Florentin Ducrocq est envoyé pour une formation complémentaire au GDE du 12 au 30 novembre 1916. Après plusieurs vols à bord d'un Voisin Renault VR 1614, il commence ses vols sur Salmson-Moineau SM-1, le 23 novembre. Après 19 vols et 4h15 de vol, il participe à un test de validation d'un SM-1, le 30 novembre. Cette épreuve consiste à monter à 2000 mètres en 17 mn, suivi une descente en 5 mn.
Perception du SM-1 n° 23 :
Le 4 décembre, le Sgt Jean Audaire, accompagné de son fidèle mitrailleur-bombardier, prend en compte le Salmson-Moineau SM-1 n° 23 à la RGA du Bourget. Ils livrent l'avion à Ste-Ménéhould après un vol de 1h15, le 22 décembre. Selon son carnet de vol, il réalise deux autres vols, à bord de cet appareil, les 27 décembre 1916 et 14 janvier 1917.
Le 6 mars 1917, il réalise ses premières missions de guerre, des reconnaissance photographique, à bord du SM-1 n° 66, en équipage avec le Sgt Pierre Gérard (pilote) et Ltt Marcel Jemain (obs). Il renouvèle le même type de mission, les 25 avec le même équipage et 28 mars avec Sgt Pierre Gérard (pilote) et Cne René Bouscat (obs).
Premiers combats aériens :
Les avions de la F 72, Farman F 40 et SM-1, sont engagés dans de nombreuses missions de reconnaissances photographiques sur les dispositifs allemands, au Nord-Ouest de Reims (Marne) en avril 1917.
Le 6 avril 1917, au cours d'une de ces reconnaissance, en équipage avec le Sgt Pierre Gérard (pilote) et le Cne René Bouscat (obs), son SM-1 est attaqué par cinq avions allemands. Heureusement, les trois aviateurs français s'en tirent à bon compte mais doivent abandonner la suite de la mission. Les jours suivants, il participe à d'autres missions photo, toujours en équipage avec le Sgt Gérard et en alternant, selon la mission, avec le Cne Bouska et le Ltt Jemain.
Le 13 avril, en équipage avec Gérard et Bouscat, il livre combat contre deux Rumpler et rentre au terrain avec trois balles dans l'appareil. En avril 1917, il aura réalisé 14 missions photo sur le front du corps d'armée.
Une victoire homologuée :
Pendant une de ces missions, en équipage avec le Sgt Pierre Gérard (pilote) et le Cne René Bouscat, il contraint un avion allemand à atterrir dans ses lignes, le 26 avril 1917. Pour cette action, il reçoit une citation à l'ordre du 7ème corps d'armée, datée du même jour. Cette victoire est homologuée sur son carnet de vol.
* Citation n° 185 de l'Adj Florentin Ducrocq, matricule 968, du 120ème régiment d'infanterie, mitrailleur à l'escadrille F 72, à l'ordre du 7ème corps d'armée, en date du 26 mars 1917 : "A accompagné pendant les attaques d'avril au Nord-Ouest de Reims de nombreuses missions photographiques sur les lignes en arrière des lignes ennemies. Le 26 avril 1917, a abattu un avion ennemi dans ses lignes."

Florentin Ducrocq photographié à son poste de combat par l'observateur de ce Salmson-Moineau SM-1 qui occupe le poste avant - Document Brigitte Balard que je remercie pour son aide.
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En mai 1917, il participe à huit missions photos pour 9h40 de vol. En particulier, le 11, en équipage avec Pierre Gérard et René Bouscat, où ils ramènent 36 clichés du même secteur. En juin, seulement sept missions mais beaucoup plus mouvementées qu'auparavent. Le 5 juin, des chasseurs adverses génent leur mission et ils rentrent avec 5 impacts dans leur appareil.
Le 16 juin 1917, en équipage avec le Sgt Pierre Gérard et le Ltt Canouets (obs photo), ses tirs précis obligent un autre équipage ennemi à se poser en catastrophe dans ses lignes, près d'Orainville (51). Les 17 et 19, ils rentrent avec des éclats d'obus qui ont laissé des traces dans leurs avions. Quelques jours plus tard, le 30 juin 1917, il reçoit une nouvelle citation, cette fois, à l'ordre de la 14ème division pour ce combat qui n'a pas été homologué.
* Citation n° 30 à l'ordre de la 14ème division de l'Adj Florentin Ducrocq, mitrailleur de l'escadrille F 72, en date du 30 juin 1917 : "Mitrailleur chargé des missions photographiques. A eu à soutenir de nombreux combats pour accomplir ses missions au cours de l'un d'eux et pour la 2ème fois a contraint un avion ennemi à piquer et à atterrir désemparé dans ses lignes."
Arrivée des Letord 1 :
En juillet 1917, il prend part à seulement quatre missions, en équipage avec le Sgt Pierre Gérard et le Slt André. En août, seulement trois missions dont il est nécessaire d'en détailler deux. Le 21, il participe à un vol d'entrainement à bord du Letord 1 n° 28, en équipage avec le Sgt Gérard et le XXX Melon (obs ou mitrailleur).
Une seconde victoire homologuée :
Le 24 août 1917, en équipage avec le Sgt Pierre Gérard (pilote) / Slt Canouet (observateur), à bord du Salmson-Moineau SM-1 n° 50, il livre combat à un Halberstadt D qui attaque leur avion et qu'il abat en flammes dans ses lignes aux environs de Pont-Girard. Au retour, le SM-1 est réformé car trop endommagé à la queue et au longeron avant. Pour cette victoire qui est homologuée, il reçoit la Croix de Guerre, accompagnée de la citation n° 259 à l'ordre de l'armée, le 31 août 1917.
* Croix de Guerre avec palme et étoile de bronze et citation n° 259 à l'ordre de l'armée de l'Adj Florentin Ducrocq, mitrailleur de l'escadrille F 72, en date du 31 août 1917 : "Le 24 août, a descendu en flammes en vue de nos tranchées un avion de chasse ennemi."

Adj Florentin Ducrocq, mitrailleur de l'escadrille F 72, décoré de la Croix de Guerre, le 31 août 1917. Sur la manche droite, il porte deux chevrons de blessures et sur la gauche, le feutre d'un prix de tir - Photo Florentin Ducroc envoyée par Brigitte Balard, sa petite-nièce, que je remercie pour son aide.
De plus, le Ltt Auguste Stadler, commandant par intérim de l'escadrille 72, propose l'Adj Florentin Ducrocq pour la Médaille Militaire, le 25 août 1917. Cette décoration lui sera effectivement décernée, le 27 juillet 1918.

Proposition de décerner la Médaille Militaire à l'Adj Florentin Ducrocq par le Ltt Auguste Stadler, commandant par intérim de l'escadrille F 72 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Document Brigitte Balard que je remercie pour son aide.
En septembre et octobre 1917, il prend part à seulement 5 missions. Il totalise 142h35 de vol, à la date du 30 octobre 1917.
Passé élève pilote :
Titulaire de deux victoires homologuées et une probable, il est volontaire pour effectuer une formation de pilote militaire. Il est affecté au 1er groupe d'aviation, le 25 novembre 1917 et envoyé à l'école de Dijon pour subir les tests de sélection et suivre les cours théoriques, dès le lendemain.
Ayant réuss toutes les étapes, il est envoyé à l'école militaire d'aviation de Chartres, pour y suivre le cycle initial de pilotage, à partir du 2 décembre 1917. Arrivé sur place, il est affecté au Sgt Marchand, moniteur de vol de l'école.
Formation à Chartres :
Progressivement, il est initié au fonctionnement des moteurs rotatifs, à la météorologie, à l'aérodynamisme, aux nouveaux avions en service, aux techniques de construction. Après huit heures de vol, il a terminé sa première phase et passe sur le terrain de la "Grande Piste", le 28 janvier 1918.
Après 12 vols dans cette section, il est jugé apte à passer les épreuves nécessaires à l'obtention du brevet de pilote militaire. Le 31 janvier, il réalise un trajet aller et retour entre les pistes "Centre" et "Hasard", à Prunay-le-Gillon, au Sud-Est de Chartres, associé à deux montées à 600 mètres et une spirale. Le 2 février, il effectue la montée à 1000 mètres associée à la spirale comme épreuves officielles. Le lendemain, il réalise un voyage aller-retour entre Chartres et Châteaudun (1h10 de vol) puis un second entre Chartres et Tours (3h15 de vol). Il termine le 5, par une heure de vol à 2000 mètres d'altitude.
Il obtient le brevet de pilote militaire n° 11.359 à l'école militaire d'aviation de Chartres avec 25h10 de vol et 115 atterrissages, en date du 5 février 1918. En attendant d'une affectation, il est conservé à Chartres comme moniteur, ce qui peut paraitre bizarre pour un pilote qui vient juste d'être breveté. A cette époque, il fallait former de très nombreux élèves pilotes et les meilleurs pilotes militaires étaient au front. Il était donc nécessaire de conserver plusieurs pilotes fraichement formés pour assurer une rotation des effectifs. Florentin Ducrocq a réalisé 167h45 de vol, 25h10 comme pilote et 142h35 comme mitrailleur.

Brevet de pilote militaire n° 11.359 obtenu à l'école militaire d'aviation de Chartres, le 5 février 1918 - Document Brigitte Balard que je remercie pour son aide.
Affecté à l'inspection des écoles d'aviation :
Après sa réussite à la formation de pilote militaire, il est affecté à l'inspection des dépôts des écoles d'aviation, le 19 février 1918. En mars, il assure plusieurs convoyages, dont le 27, pour un Farman F 14 de Chartres à Châteauroux, puis le 28, le MF 11 n° 1007 avec le même trajet. Il vole également sur Morane-Saulnier à double commande.
Insigne de pilote n° 9326 :
Il reçoit l'insigne métallique de pilote militaire n° 9326, le 13 mars 1918.
Nommé Adjudant-chef :
Le 25 mai 1918, il est affecté au terrain de Voves - Yerville et nommé Adjudant-chef, le 1er juin 1918 - Le 16 juin, il passe son épreuve semestrielle d'altitude avec 30 mn à 2000 mètres. A la fin juin 1918, il totalise 187h30 de vol pour 1626 atterrissages. Le 22 au 31 juillet, il est en mission sur le terrain de Buc. Le 27 juillet 1918, il est décoré de la Médaille Militaire.
Un accident d'avion :
Le 26 août 1918, il est affecté à la division Sopwith de la piste de la Folie-Herbault. Le lendemain, il est victime d'un accident aérien, aux commandes d'un Sopwith 1A2 sur la piste de la Folie-Herbault. Il est évacué avec une fracture du péroné droit sur l'hôpital de Chartres et y restera jusqu'au 21 septembre. Il aura droit à deux mois de convalescence et reprendra son service sur le piste de Voves-Yerville, le 21 novembre 1918. Du 21 novembre 1918 au 17 février 1919, il effectue 16h25 sur Sopwith et 37 atterrissages pour le compte de l'école de Voves. A la date de son dernier vol au profit de cette unité, son carnet de vol compte un total de 391h40.
Affectations des années 1919-1923 :
Il est successivement affecté au ESA n° 2 de Nanterre, le 23 février 1919, à la 1ème compagnie du 1er groupe d'ouvriers d'aviation, le 28 février, à la 2ème section d'ouvriers d'aviation de Nanterre, le 1er janvier 1920. En 1920, ses mutations professionnelles ne se calment pas avec une affectation à la 7ème section d'ouvriers d'aviation (SOA) de Romilly, le 10 novembre, au 1er groupe d'ouvriers d'aviation (sous-intendance militaire de Troyes).
Du 10 février au 31 mai 1922, il suit un stage au centre d'instruction des spécialistes de l'aviation de Bordeaux (33) et obtient le brevet de mécanicien d'aviation n° 254, avec la note de 16,89/20, le 30 mai 1922.
* Son avis de fin de stage au centre d'instruction de Bordeaux : "Trés bon adjudant, intelligent et travailleur. A fait de gros progrès dans toutes les matières enseignées à l'école et sortira avec une grande compétance professionnelle. Discipliné et conscencieux sous-officier en qui l'on peut avoir toute confiance."

Brevet de mécanicien d'aviation n° 254 décerné par le centre d'instruction des spécialistes de l'aviation de Bordeaux (Gironde), le 30 mai 1922 - Il a obtenu le note de 16,89 sur 20 - Document Brigitte Balard que je remercie pour son aide.
Missions d'inspection :
Il est affecté à la sous-intendance militaire de Paris du 1er groupe d'ouvriers d'aviation, le 21 février 1923. A partir du 24 juillet 1923, il est engagé dans de très nombreuses missions d'inspection :
- dans les Pays Rhénans du 24 juillet au 2 août 1923;
- au Maroc du 29 novembre au 16 décembre 1923;
- en Algérie du 17 au 25 décembre 1923;
- en Tunisie du 25 au 31 décembre 1923;
- dans les Pays Rhénans du 12 au 19 juin 1924;
- dans les Pays Rhénans du 16 au 24 octobre 1924;
- en Tunisie du 17 au 21 novembre 1924;
- en Algérie du 22 au 28 novembre 1924;
- au Maroc du 29 novembre au 13 décembre 1924.
Il est décoré de la Médaille "Syrie" avec agrafe "Levant" en 1923.
Il est affecté à la 1er groupe d'ouvriers d'aviation (sous-intendance militaire A.C. Latour-Maubourg de Paris), le 8 avril 1925 et reprend ses inspections :
- en Tunisie du 4 au 8 mai 1925;
- en Algérie du 9 au 18 mai 1925;
- dans les Pays Rhénans du 8 au 19 juin 1925;
- au Maroc du 5 au 23 mars 1926;
- en Algérie du 24 au 26 mars 1926.
Réintégration dans le personnel navigant :
Il est réintégré, sur sa demande, dans le personnel navigant, le 16 juin 1926 et reprend ses missions d'inspection :
- au Levant, du 26 octobre au 2 décembre 1926;
- en Algérie du 21 mars au 18 avril 1927;
- en Tunisie du 2 au 7 avril 1927;
- dans les Pays Rhénans du 17 au 23 juin 1927.
Nommé officier contrôleur de matériel :
Il est nommé officier d'administration de 3ème classe, comme contrôleur de matériel, le 2 octobre 1927 et détaché à l'inspection technique de l'aéronautique (ITA) de Villacoublay.
Nouvelles inspections :
- en Algérie du 24 au 26 avril 1928;
- en Maroc du 27 avril au 12 mai 1928;
- en Tunisie du 25 au 28 septembre 1928;
- en Algérie du 29 septembre au 7 octobre 1928;
- au Levant, du 26 mars au 2 mai 1929.
- au Maroc du 2 au 20 novembre 1929;
- en Algérie du 21 au 25 novembre 1929.
Il est nommé officier d'administration de 2ème classe, comme contrôleur de matériel, le 2 octobre 1929.
Chevalier de la Légion d'Honneur :
Il est fait Chevalier de la Légion d'Honneur, le 1er janvier 1930.
Devient officier mécanicien :
Il passe dans le corps des officiers mécaniciens de l'aéronautique, le 17 février 1930 et nommé, à cette date, lieutenant mécanicien.
Mission d'inspection :
- dans les Pays Rhénans du 6 au 9 mars 1930;
- en Algérie du 14 au 28 novembre 1930;
- au Levant, du 8 avril au 15 mai 1931;
- au Maroc, du 6 au 23 avril 1932;
- en Algérie, du 24 au 27 avril 1932.
Il est affecté à l'entrepôt spécial d'aviation n° 4, le 27 avril 1934.
Nommé Capitaine :
Il est nommé Capitaine mécanicien, le 25 juin 1934 et affecté à la base aérienne d'Etampes, le 15 septembre 1934.
Admis à la retraite sur sa demande :
Il est admis à la retraite, sur sa demande, le 1er décembre 1937 - Il décéde au 7, rue de la Ferté-sous-Jouarre à Coulommiers (Seine-et-Marne), le 16 octobre 1969.
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