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Les grandes manœuvres
de Picardie

Les grandes manoeuvres de 1910 se sont déroulées entre Amiens et Rouen, sous le commandement du général Michel. La région choisie présentait de nombreux avantages dus à la configuration accidentée de son sol. Le pays de Bray, placé entre les hauts plateaux de la Caux et de l'Amiénois, est un obstacle s'étendant sur près de 100 km, avec des berges escarpées qui lui donnent une haute valeur militaire. Il ne peut être franchi que par les passes de Neufchâtel, Forges-les-Eaux et Gournay.

Le thème des manoeuvres :

Le thème choisi était le suivant : une armée ennemie ayant effectué un débarquement important sur la côte normande, lance un corps d'armée (3ème corps) sous les ordres du général Meunier (parti bleu) avec mission de mettre hors de cause, avant qu'il ait pu recevoir des soutiens le corps d'armée (2ème corps) du commandement de Paris (parti rouge). D'autre part, Paris cherche à compléter le plus rapidement possible sa défense, il donne ordre au commandant du 2ème corps (général Picquart) de concentrer toutes les troupes se réunissant en Picardie et de prendre, le plus rapidement possible, l'offensive dans la direction de Rouen où se trouve le commandement de l'ennemi débarqué.

Ce thème intéressant mettait de plus en présence deux officiers généraux ayant des conceptions différentes de l'utilisation de l'artillerie, pour la première utilisation sur le terrain de la nouvelle organisation de l'artillerie, mettant à la disposition de chacun des généraux en présence, 120 canons. Pour la première fois aussi, l'aviation prenait part aux manoeuvres.

Le général Trémeau, malade, ne put prendre la direction des manoeuvres qu'il avait préparées et qui fut confiée au général Michel. L'attribution des commandements et les forces qui leur étaient confiées furent les suivantes :

Direction des manoeuvres :

  • Général de division Victor Michel, membre du Conseil supérieur de la Guerre.
  • Chef d'état-major général : Général Pouradier-Duteil, sous-chef d'état-major général de l'armée.

Service d'arbitrage :

  • Chef des arbitrages : Général de division Percin, membre du conseil supérieur de la guerre.
  • Chef d'état-major de l'arbitrage : Général de brigade Bourdériat.
  • Premier groupe d'arbitrage - Chef de groupe : Général de division Desforges - Arbitres : Général de brigade Bonnier - Général de brigade Gérard - Général de brigade de Villaret - Arbitre d'artillerie : Général de brigade Belz.
  • Deuxième groupe d'arbitrage : Chef de groupe : Général de division de Curières de Castelnau - Arbitres : Général de brigade Lanrezac - Général de brigade Thevenet - Général de brigade Plantey - Arbitre d'artillerie : Général de brigade de Dartein.
  • Groupe d'arbitrage de cavalerie - Arbitres : Général de division Duparge - Général de brigade de Wignacourt - Général de brigade Conneau - Général de brigade Chailley.

2ème corps d'armée (Parti rouge) :

. Commandement du corps d'armée : Commandant du corps d'armée : Général de division Picquart - Chef d'état-major : Colonel Auger - Général commandant l'artillerie du corps d'armée : Général Buisson d'Armandy - Chef d'état-major de l'artillerie : Capitaine Gay - Commandant le Génie du corps d'armée : Lieutenant-colonel Abinal - Directeur des services administratifs : Intendant militaire Claude.

. 3ème division d'infanterie : Général de division Boëlle - Chef d'état-major : Chef de bataillon Martin.
- 5ème brigade d'infanterie - Général de brig Leturc :
* 120ème RI du Colonel Girard -
* 128ème RI du Colonel Roques.
- 6ème brigade d'infanterie - Général de brigade Heymann :
* 51ème RI du Colonel Bertaux -
* 72ème RI du Colonel Claret de la Touche.

. Artillerie divisionnaire - Commandant de l'artillerie : Colonel Melcor.
* 1er groupe (17ème RA) - Chef d'escadron Fabre.
* 2ème groupe (17ème RA) - Chef d'escadron Dubuisson.
* 3ème groupe (15ème RA) - Chef d'escadron Vial.

. Compagnie du 3ème régiment du Génie : Capitaine Dumont.

. Escadron divisionnaire
- 19ème régiment de chasseurs : Cne de Mauduit-Duplessis.

. 4ème division d'infanterie : Général de division Vautier - Chef d'état-major : Chef de bataillon de Lardemelle.
- 7ème brigade d'infanterie - Général de brig Journée :
* 54ème RI du Colonel Léautier -
* 67ème RI du Colonel Krien.
- 8ème brigade d'infanterie - Général de brigade Roy :
* 45ème RI du Colonel Lambin -
* 87ème RI du Colonel Bigot.

. Artillerie divisionnaire - Commandant de l'artillerie : Colonel Marchand.
* 1er groupe (29ème RA) - Chef d'escadron Martin.
* 2ème groupe (29ème RA) - Chef d'escadron Gazot.
* 3ème groupe (27ème RA) - Chef d'escadron Mouchon.

. Compagnie du 3ème régiment du Génie : Capitaine Boste.

. Escadron divisionnaire
- 5ème régiment de Dragons : Cne Valentin.

Eléments hors division :

. Artillerie de corps - Commandant de l'artillerie de corps : Lieutenant-colonel Lemange.
* 1er groupe (25ème RA) - Chef d'escadron Aizier.
* 2ème groupe (61ème RA) - Capitaine Olivari.
* 3ème groupe (46ème RA) - Chef d'escadron Larivière.
* 4ème groupe (46ème RA) - Chef d'escadron Armbrüster.

. Génie de corps - Compagnie du 1er régiment de génie - Cne Coblyn.

. 2ème brigade de cavalerie : Général de brigade Rousseau.
* 5ème régiment de Dragons : Lieutenant-colonel Guérou.
* 19ème régiment de chasseurs : Colonel Hély d'Oissel.

3ème corps d'armée (Parti bleu) :

. Commandement du corps d'armée : Commandant du corps d'armée : Général de division Meunier - Chef d'état-major : Colonel Humbert - Général commandant l'artillerie du corps d'armée : Général Barrau - Chef d'état-major de l'artillerie : Capitaine Clausse - Commandant le Génie du corps d'armée : Lieutenant-colonel Pons - Directeur des services administratifs : Intendant militaire Domenech-Celles.

. 5ème division d'infanterie : Général de division Graëff - Chef d'état-major : Chef de bataillon Langlois.
- 9ème brigade d'infanterie - Général de brig Rabier :
* 39ème RI du Colonel Bruté de Rémur -
* 74ème RI du Colonel Guerrier.
- 10ème brigade d'infanterie - Général de brigade Baugillot :
* 36ème RI du Colonel Bigle -
* 129ème RI du Colonel Eon.

. Artillerie divisionnaire - Commandant de l'artillerie
* 1er groupe (11ème RA) - Chef d'escadron Larras.
* 2ème groupe (11ème RA) - Chef d'escadron Fiévet.
* 3ème groupe (2ème RA coloniale) - Chef d'escadron Peyregne.

. Compagnie du 3ème régiment du Génie : Capitaine Courtier.

. Escadron divisionnaire
- 7ème régiment de chasseurs : Cne Basset.

. 6ème division d'infanterie : Général de division Faurie - Chef d'état-major : Chef de bataillon Rolland.
- 11ème brigade d'infanterie - Général de brig Desoille :
* 24ème RI du Colonel Hollender -
* 28ème RI du Colonel Weiss.
- 12ème brigade d'infanterie - Général de brigade Poline :
* 5ème RI du Colonel Fumet -
* 119ème RI du Colonel Cordonnier.

. Artillerie divisionnaire - Commandant de l'artillerie : Colonel Gossard.
1er groupe (22ème RA) - Chef d'escadron Alnot.
2ème groupe (22ème RA) - Chef d'escadron Wilnet.
3ème groupe (30ème RA) - Chef d'escadron Piotet.

. Compagnie du 3ème régiment du Génie : Capitaine Piotet.

. Escadron divisionnaire
- 6ème régiment de Dragons : Cne Degournay.

. Eléments hors division :

. Artillerie de corps - Commandant de l'artillerie de corps : Colonel Mengin.
* 1er groupe (12ème RA) - Chef d'escadron Sorne.
* 2ème groupe (13ème RA) - Capitaine Farsac.
* 3ème groupe (59ème RA) - Chef d'escadron Turpin.
* 4ème groupe (mixte) - Chef d'escadron Bourguet.

. Génie de corps - Compagnie du 1er régiment de génie - Cne Morot.

. 3ème brigade de cavalerie : Général de brigade Desfandais.
* 6ème régiment de Dragons : Colonel Trafford.
* 7ème régiment de chasseurs : Colonel Matuszinski.

Troupes à la disposition du général directeur des manoeuvres :

. 5ème brigade d'infanterie coloniale : général de brigade Ditte.
* 21ème régiment d'infanterie coloniale : Colonel Arlabosse.
* 23ème régiment d'infanterie coloniale : Colonel Ecorsse.

. Brigade de Zouaves et de chasseurs à pied : Général de brigade Vérand.
* 1er et 4ème Zouaves, 26ème bataillon de Chasseurs à pied : Lieutenant-Colonel Deltrie, du 1er Zouaves.
* 8ème et 16ème bataillon de Chasseurs : Lieutenant-Colonel Rauscher, du 72ème régiment d'infanterie.

. 1ère division de cavalerie : Général de division Dubois - Chef d'état-major : Chef d'escadron Dauvé.
- 2ème brigade de Cuirassiers : Général de brigade Martineau.
* 1er régiment de Cuirassiers : Colonel Anselin.
* 2ème régiment de Cuirassiers : Colonel Chabaud.

- 5ème brigade de Dragons : Général de brigade Silvestre.
* 23ème régiment de Dragons : Colonel Morel.
* 27ème régiment de Dragons : Colonel Chêne.

. Artillerie divisionnaire - Commandant de l'artillerie : Chef d'escadron Coffec.

. 3ème division de cavalerie : Général de division Dor de Lastours- Chef d'état-major : Chef d'escadron de Séganville.
- 6ème brigade de Cuirassiers : Colonel Marette de Lagarenne.
* 11ème régiment de Cuirassiers : Colonel Gillet.
* 12ème régiment de Cuirassiers : Colonel Dilschneider.

- 7ème brigade de Dragons : Général de brigade Nussard.
* 29ème régiment de Dragons : Lieutenant-Colonel Arnoux de Maison-Rouge.
* 31ème régiment de Dragons : Colonel Dezannay.

- 2ème brigade de Hussards : Général de brigade Leddet.
* 2ème régiment de Hussards : Colonel Charles de Carbonnières.
* 4ème régiment de Hussards : Colonel André Joubert.

. Compagnie cycliste

. Artillerie divisionnaire - Commandant de l'artillerie : Chef d'escadron Dutey.

Les dirigeables :

A ces forces, étaient pour la première fois, adjoints les dirigeables et les avions groupés en 3 parcs spéciaux, à Briot, Formery et Poix. A Briot, les hangars abritaient :

  • le dirigeable "Colonel Renard", éclaireur de 100 chevaux.
  • le dirigeable "La Liberté", éclaireur de 100 chevaux.
  • le dirigeable "Zodiac", vedette de 60 chevaux.
  • le dirigeable "Clément-Bayard", croiseur de 200 chevaux.

Les avions :

Quatorze avions furent utilisés pendant les manoeuvres. Les équipes d'aviateurs avaient été combinées pour mêler l'active et la réserve.

. Quartier général - Chef de groupe : Capitaine Marie.

Quatre pilotes : Ltt Breguet (biplan Breguet) - Ltt Paulhan (biplan Henry Farman) - Sapeur Latham (Monoplan Antoinette) - Sapeur de Robillard (monoplan).
Observateurs : Cne Madiot - Cne Marconnet - Ltt Vuillierne - Ltt Joste.

. Parti rouge - Chef de groupe : Cne Hugoni.

Quatres pilotes : Ltt Mailfert (biplan Farman) - Ltt de Caumont (biplan Sommer) - Ltt Acquaviva (monoplan Blériot) - Adj Ménard (biplan).
Observateurs : Cne Hugoni - Ltt Baugnis - Ltt Sido.

. Parti bleu - Chef de groupe Ltt Bellanger.

Cinq pilotes : Ltt Letheux (biplan Henri Farman) - Ltt Bellanger (monoplan Blériot) - Ltt Maillols (biplan) - Ltt de Vaisseau Lafont (biplan Henri Farman) - Comte de Lambert (biplan).
Observateurs : Ltt Yence - Ltt Lucca - Ltt Saunier.

Le président de la République se rendit aux manoeuvres, accompagné de M. Briand, président du Conseil, le général Brun, ministre de la Guerre, M. Sarrault, sous-secrétaire d'état au ministère de la Guerre, ainsi que de nombreux parlementaires. Les membres du gouvernement se rendirent au parc aérostatique de Briot et furent reçus par le général Roques. Ils furent guidés par le colonel Hirschauer, le Cdt Voyer et le Cne Marie. Ils visitèrent en détail les hangars abritant les avions et les dirigeables. De nombreuses notabilités étrangères suivirent les manoeuvres de Picardie, et notamment le maréchal Hermès de Fonseca, président du Brésil, ainsi que les officiers désignés par 28 états. Parmi ceux-ci, on peut signaler une importante délégation russe sous le commandement du général Gerngeross, chef d'état-major général de l'armée russe. Le Colonel de Gourki, attaché militaire à Berne en faisait partie. Le japon était représenté par le Colonel Shiraï et la Chine par le Lcl Fong-Kun-Koang. Le doyen des attachés militaires était le Major Lautonnois Van Rode de l'armée belge.

Les enseignements :

Les dirigeables :

Les enseignements de ces grandes manoeuvres du point de vue aéronautique et aérostatique sont les suivants :
Les grands dirigeables disposent d'un rayon d'action très important, mais sont beaucoup trop lents. De plus, étant de grand taille, ils sont beaucoup plus faciles à atteindre par l'artillerie ou l'infanterie. L'armée voudrait les réserver aux places fortes attaquées pour observer les travaux d'approche de l'adversaire, et pour assurer les liaisons entre armées opérant à distance l'une de l'autre, mais engagées dans une même offensive. La mise en oeuvre au sol des dirigeables demande une main-d'oeuvre nombreuse et des installations qu'il est difficile de déplacer au gré des opérations militaires.

Les avions :

L'avion possède un rayon d'action beaucoup plus restreint et les observations à son bord sont plus difficiles. Son prix de revient n'est pas comparable à celui des dirigeables. Mais, il possède un avantage certain en pouvant exécuter des reconnaissances par vents de 12 à 13 m/s, alors que les gros dirigeables sont cloués au sol par de telles conditions météorologiques.
Pendant les grandes manoeuvres, les pilotes ont réalisé de nombreuses reconnaissances pour le compte des chefs d'armées. Le 16 septembre, le Ltt Bellanger réalisa 3 missions successives pour le général Meunier.
L'officier général déclara par la suite : "J'ai reçu les renseignements les plus intéressants des aéroplanes; ces informations que le Ltt Bellanger m'a apportées, ont le second jour complétement changé ma manoeuvre."

Le Ltt de Caumont fit la liaison entre le terrain d'aviation et le quartier général de Rouen en deux heures et rentra le lendemain avec la réponse du général Picquart, commandant l'armée rouge. Il déclara par la suite : "Pour ma part, je ne veux retenir de tout ceci que le rôle important joué pendant les 3 jours par les aéroplanes et par la cavalerie; ce rôle m'a été des plus utiles, il m'a permis de prendre des décisions très sérieuses, car elle avaient la réalité pour base."

Il faut également signaler les observations aériennes détaillées et reconnues exactes menées par le Ltt Sido.

Les observateurs sur place ont constaté que les reconnaissances menées par les unités de cavalerie seront très vite complétées par des missions aériennes, à l'exception des missions de nuit ou par une météo franchement défavorable. En outre, il est nécessaire de développer les moyens de reconnaissance photographique en dotant les forces d'appareils photo à grande focale qui permettront de réaliser des cartes et plans des installations adverses.

Les véhicules contre-avions :

Le nouveau canon de DCA, conçu par le Cne Houerton et dont la construction a été dirigée par le Cne Carsenat, est une arme de 75 mm. Il peut être orienté sur les 3/4 d'un cercle et tirer sous un angle de 70°. Deux patins assurent son ancrage au sol au moment du tir, permettant le blocage des paramètres de tir. Il est servi par un équipage composé d'un mécanicien et de 3 servants. Son appareil de visée est actuellement trop compliqué mais l'emploi de projectiles à éclatement facilite le réglage rapide du tir en observant les explosions des obus vers l'objectif et de faire le point en action. Les équipements pour apprécier les distances ne sont pas encore adaptés. Les mesures du télémètre actuel sont beaucoup trop lentes et pas adaptées à un objectif en déplacement rapide. Par contre, ces moyens de défense sont beaucoup plus dangereux contre les dirigeables, qui sont beaucoup plus gros et surtout très lents.

La télégraphie sans fil :

La TSF a été utilisée entre le dirigeable "Clément-Bayard", commandé par le Cdt Ferrié et une station de télégraphie implantée à la Chaussée

    Photos

    Le LV Lafond est engagé, aux commandes d'un Henri Farman, dans les grandes manoeuvres de Picardie - Photo collection Michel Mallet que je remercie pour son aide.

Le Ltt Louis Paulhan (réserve) pose en compagnie du Sgt Louis Séguin, concepteur du moteur rotatif Gnôme - Photo collection Michel Mallet que je remercie pour son aide.
* Ltt Louis Isidore Auguste Marie Paulhan - Né le 19 juillet 1883 à Pezenas (Hérault) - Fils de Léopold Paulhan et de Louis Mestre - Classe 1900 recrutement de Brest - Service militaire dans la compagnie d'aérostation du 1er régiment de génie à Chalais-Meudon - Participe au premier meeting aérien au monde au champ d'aviation de la Brayelle (Douai), le 15 juillet 1909 - Brevet de l'aéroclub de France n° 10 - Chevalier de la Légion d'Honneur en juillet 1910 - Crée une école de pilotage à Villefranche-sur-Mer en février 1912 - Mobilisé comme pilote, le 2 août 1914 - Brevet de pilote militaire n° 598 obtenu le 16 septembre 1914 - Nommé Lieutenant à titre temporaire en novembre 1914 - Pilote de l'escadrille MF 99 S (future escadrille 525) engagé en Serbie du 12 février 1915 au XXX - Une citation à l'ordre de l'armée, le 27 juillet 1915 - Une citation à l'ordre de l'armée, le 11 août 1915 - Deux victoires aériennes - Pilote de l'escadrille N 85 du 9 mai au 1er octobre 1917 - Congé sans solde de trois mois à la firme Breguet du 9 mai au 28 juillet 1917 - Pilote d'essai à compter du 20 octobre 1917 - Après guerre, conception d'hydravions métalliques - Fonde la Société Continentale Parker en 1927 - Abandonne l'aéronautique après le 10 mai 1937, après que son fils unique, René, pilote d'essai de la firme Caudron, se soit tué au commandes du Caudron C 690 - Décédé le 10 février 1963, à St-Jean-de-Luz (Pyrénées-Atantiques) - Louis Paulhan repose dans le cimetière de Pezenas (Hérault).
* Sgt Louis Lazare Augustin Séguin - Né le 7 février 1869 à Saint Pierre-la-Palud (69) - Fils d'Augustin Séguin et de Marie Félicie Célestine Mangini - Ingénieur de l'école Centrale des Arts et Manufactures en 1892 - Fonde en 1895, en collaboration avec la Société Société Thévenin Frères, Seguin et Cie, une manufacture produisant des moteurs industriels à pétrole et à gaz, puis des moteurs à essence pour automobiles - En juin 1905, Louis Seguin, avec l'accord des frères Thévenin, fonde la société "Société des Moteurs Gnome" - En juillet 1909, les deux frères Séguin présentent, au premier concours des moteurs d'avions, le moteur rotatif en étoile de 50 cv Gnome qui est déclaré vainqueur - Louis Seguin prend la direction des usines du Petit-Genevilliers et des forges de Lyon - Médaille d'or de l'exposition de Paris 1900 - Chevalier de la Légion d'honneur, le 25 janvier 1912 - Entre juillet 1909 et août 1914, les usines Gnome produisent 3638 moteurs, le tiers du marché mondial des moteurs d'avion, 60% des moteurs utilisés en France - En juin 1914, La Société des Moteurs Gnome coopère avec la Société "Le Rhône" dirigée par Louis Verdet, puis l'absorbe en 1915 pour devenir la Société "Gnome et Rhône" - Domicilié 91, boulevard Malesherbes à Paris (75) - Décédé à Paris (75), le 7 janvier 1918.

Retour de mission de Louis Breguet et du Cdt Desvaux - Photo collection Michel Mallet que je remercie pour son aide.

Louis Breguet et du Cdt Desvaux font immédaitement leur rapport après avoir atterri - Photo collection Michel Mallet que je remercie pour son aide.

Ltt Gaston Letheux, pilote d'un avion Henri Farman du parti Bleu, commandé par le général Meunier - Brevet n° 142 de l'Aéroclub de France, délivré le 19 juillet 1910 - Photo collection Michel Mallet que je remercie pour son aide.

Ltt Jacques Nompar de Caumont Laforce, pilote d'un avion Sommer du parti rouge, commandé par le général Picquart - Photo collection Michel Mallet que je remercie pour son aide.

L'Adj Victor Ménard, pilote, enmène en mission le Cne Hugoni, observateur et chef de l'aéronautique du partie Rouge - Photo collection Michel Mallet que je remercie pour son aide.
* Adj Victor Raphaël Ménard - Né le 8 juin 1881 à Rochefort-sur-Mer (17) - Fils d'Emile Louis Ménard et de Marie Berthe Tarade - Engagé volontaire pour 4 ans, le 13 juillet 1899 - Classe 1901 - Recrutement de La Rochelle - Affecté au 20ème régiment d'artillerie, le 13 juillet 1899 - Nommé Brigadier, le 7 août 1900 - Détaché à l'école photo-électrique du Havre, le 27 avril 1901 - Nommé Marécahl des Logis, le 28 mai 1902 - Affecté au 33ème régiment d'artillerie, le 26 mars 1903 - Affecté au 15ème régiment d'artillerie, le 26 mai 1903 - Marié avec Berthe Gauthier, le 17 août 1903 - Affecté au 10ème bataillon d'artillerie à pied, le 12 novembre 1903 - Sa femme est décédée, le 20 janvier 1905 - Affecté au 17ème régiment d'artillerie, le 15 février 1905 - Nommé Maréchal des Logis Fourrier, le 27 mars 1907 - Stagiaire mécanicien de dirigeable à Chalais-Meudon, le 4 mai 1908 - Nommé Adjudant, le 1er janvier 1909 - Affecté au 25ème bataillon du 1er régiment de Génie, le 1er janvier 1909 - Remarié avec Marie Harretchéa, le 6 février 1909 - Elève pilote au camp de Châlons, à compter du 28 avril 1910 - Brevet de pilote civil n° 5 décerné au camp de Châlons, par l'Aéroclub de France, le 20 août 1910 - Nommé Sous-lieutenant du 25ème bataillon du 1er régiment de Génie au titre de l'aviation, le 19 janvier 1911 - Placé en position hors cadre au titre de l'aviation militaire, le 21 août 1911 - Brevet de pilote militaire n° 5 obtenu le 10 mars 1911 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 27 avril 1912 - Affecté à la 6ème compagnie du 2ème groupe d'aviation, le 1er octobre 1912 - Nommé Sous-lieutenant de la 6ème compagnie du 2ème groupe d'aviation, le 1er janvier 1913 - Nommé Lieutenant, le 19 janvier 1913 - Pilote de l'escadrille Saharienne à la Manouba (Tunisie) du 5 août 1913 au 1er janvier 1914 - Pilote de l'escadrille HF 32 du 2 août au 12 octobre 1914 - En mission à Lille (59), il est victime d'une péritonite et ne peut repartir - Il est fait prisonnier par les Allemands, le 12 octobre 1914 - Une citation à l'ordre de l'armée, le 16 octobre 1914 - Emprisonné au camp de Halle sur Saale à compter du 12 décembre 1914, puis au fort Prinz Karl à Ingolstadt à compter du 5 février 1916 - Nommé Capitaine, le 6 mai 1915 - Il s'évade en compagnie du Ltt Pinsard à partir du 26 février 1916 - Gagnent la Suisse et reprend le combat à compter du 10 avril 1916 - Commandant de l'escadrille N 26 du 15 juillet 1916 au 21 mars 1917 - Une citation à l'ordre de l'armée, le 17 octobre 1916 - Une citation à l'ordre de l'armée, le 12 novembre 1916 - Commandant du GC 15 du 1er avril 1917 au 10 février 1918 - Une citation à l'ordre de l'armée, le 7 avril 1917 - Nommé Chef de Bataillon à titre temporaire, le 6 juillet 1917 - Une citation à l'ordre de l'armée, le 10 octobre 1917 - Officier de la Légion d'Honneur, le 22 octobre 1917 - Nommé l'escadre de combat n° 1 et du groupement mixte escadre 1 et 12 (1ère brigade), le 10 février 1918 - Nommé Chef de Bataillon à titre définitif, le 1er juillet 1918 - Une citation à l'ordre de l'armée, le 4 octobre 1918 - Commandant du CIACB, le 1er novembre 1918 - Termine la guerre avec 4 victoire homologuées - Croix de Guerre 14/18 avec 6 citations - Remarié avec Marcelle Didier, le 3 avril 1919 - Nommé Adjoint à l'inspecteur des écoles, le 1er mai 1919 - Délégué français à la commission de contrôle aéronautique en Bulgarie, le 17 août 1920 - Nommé Lieutenant-Colonel, le 10 septembre 1920 - Adjoint au cours d'aéronautique à l'école supérieure de guerre, le 7 mars 1921 - Professeur stagiaire à l'école supérieure de guerre, le 8 septembre 1921 - Commandant du centre d'instruction de tir et bombardement de Cazaux, le 9 juin 1922 - Brevet d'observateur en avion, le 31 mars 1923 - Affecté au service général du ravitaillement en matériel d'aviation, le 8 ocotbre 1924 - Commandeur de la Légion d'Honneur, le 18 décembre 1924 - En retraite, le 1er mars 1925 - Nommé Colonel de réserve - Mobilisé en 1939 - Croix de guerre 39/40 - Résistant, il est arrêté et déporté en 1943 - Grand officier de la Légion d'Honneur, le 30 juillet 1947 - Domicilié 279, avenue Carnot à La Rochelle (17) - Décédé à Rochefort-sur-Mer (17), le 13 avril 1954.

Montage de la nacelle d'un ballon sphérique par les aérostiers - Photo collection Michel Mallet que je remercie pour son aide.

Lanciers en éclaireurs - Photo collection Michel Mallet que je remercie pour son aide.

L'infanterie apprend à reconnaitre les modèles d'avions en vol - Photo collection Michel Mallet que je remercie pour son aide.

Une mitrailleuse St-Etienne en position de défense contre avion - L'aviation militaire, naissante à cette époque, pose d'énormes problèmes aux unités d'infanterie qui seront chargées de les combattre - Photo collection Michel Mallet que je remercie pour son aide.

Ltt Paul Acquaviva, pilote d'un Blériot au parti rouge - Photo collection Michel Mallet que je remercie pour son aide.
* Ltt Paul Victor Acquaviva - Né le 26 juin 1883 à Bône (Algérie) - Fils de François Mathieu Acquaviva et d'Elisabeth Morizot - Domiciliés à Aïn Beida (Constantine) - Élève de l'école Polytechnique de 1904 à 1906 - Affecté au 7ème régiment du Génie en 1906 - Nommé Lieutenant en 2ème et affecté au 24ème bataillon de Sapeurs télégraphistes du 5ème régiment du Génie stationné au Mont Valérien, le 1er octobre 1908 - Marié avec Françoise Boila - Domiciliés Villa Normande à la Teste de Buch (33) - Brevet de l'Aéroclub de France n° 68 décerné le 2 mai 1910 - Gagne la Coupe offerte par M. Deutsch de la Meurthe, à Caen, en juillet 1910 - Pilote d'un Blériot du parti rouge des Grandes Manoeuvres de Picardie de 1910 - Premier pilote ayant expérimenté la TSF à bord d'un avion, dès 1911 - Chevalier de la Légion d'Honneur - Rappelé en activité, placé en position hors cadres et affecté à l'aéronautique militaire, le 28 octobre 1915 - Commandant du Parc 113 à compter du 17 octobre 1916 - Stage d'instruction au Parc 103 du 21 octobre au 1er décembre 1916 - Après la guerre, directeur de la Société Provençale de Travaux Publics - Décédé le 5 octobre 1944, à Oloron-Ste-Marie (Pyrénées-Atlantiques).

Le comte de Lambert et le Ltt Maillols - Photo collection Michel Mallet que je remercie pour son aide.
* Ltt Joseph Jean Julien Maillols - Né le 8 mars 1876 à Torreilles (Pyrénées Atlantiques) - Fils de Gabriel Maillols et de Jeanne Raynal - Classe 1893 - Recrutement de Perpignan sous le n° matricule 936 - Engagé volontaire pour 3 ans à Perpignan, le 11 septembre 1894 - Affecté comme canonnier ouvrier de 2ème classe à la 2ème compagnie d'ouvriers d'artillerie, le 11 septembre 1894 - Nommé maitre ouvrier, le 5 novembre 1895 - Nommé Brigadier, le 24 février 1896 - Nommé Maréchal des Logis et affecté à la 1ère compagnie d'ouvriers d'artillerie, le 18 novembre 1896 - Affecté à la 4ème compagnie d'ouvriers d'artillerie, le 3 janvier 1900 - Elève de l'école militaire d'artillerie et du Génie, le 1er avril 1901 - Nommé Sous-lieutenant et affecté à la 2ème compagnie d'artifiers du Génie, le 1er avril 1902 - Marié avec Marie Louise Godart, le 16 septembre 1902 - Nommé Lieutenant en 2ème, le 1er avril 1904 - En congé de 3 ans du 10 février 1907 au 25 janvier 1910 - Affecté à la 10ème batterie du 12ème régiment d'artillerie, le 25 janvier 1910 - Affecté à la 7 ème batterie du 12ème régiment d'artillerie, le 1er mars 1910 - Détaché au service de l'Aéronautique militaire à compter du 17 mars 1910 - Licence de pilote civil n° 131 obtenu sur un avion Wright, le 1er juillet 1910 - Pilote de l'établissement militaire de Vincennes du 7 mars 1910 au 30 septembre 1912 - - Premier aviateur a être monté à l'altitude de 1000 mètres - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 31 décembre 1912 - Nommé Capitaine, le 23 mars 1914 - Affecté au laboratoire d'aviation de Vincennes en août 1914 - Affecté au Parc 8 - Affecté au parc Breguet Michelin - Adjoint technique au commandant de l'aéronautique de la 7ème armée jusqu'au 17 novembre 1916 - Adjoint technique au commandant de l'aéronautique de la 10ème armée du 2 décembre 1916 au 25 juin 1917 - Adjoint technique au commandant de l'aéronautique de la 4ème armée du 25 juin au 24 août 1917 - Affecté à l'IMA de Compiègne, le 24 août 1917 - Après guerre Congé de deux ans - Affecté au 7ème régiment d'aviation d'observation, le 20 mai 1920 - Affecté au 1er régiment d'aviation d'observation, le 26 juillet 1920 - Nommé Chef de Bataillon - Commandant du 4ème groupe d'ouvriers d'aéronautique - Au tableau d'avancement des lieutenant-colonel de 1931 - Commandant du 4ème bataillon de l'Air - Décédé, le 25 janvier 1949.

Les grandes manœuvres
de Picardie

Le parc d'aérostation en pleine construction avant le début des grandes manoeuvres - Quatre dirigeables y seront abrités : le "Colonel Renard", le "La Liberté", le "Zodiac" et le "Clément-Bayard" - Photo collection Michel Mallet que je remercie pour son aide.

Le dirigeable "Zodiac" dans son hangar du parc aérostatique de Briot - Photo collection Michel Mallet que je remercie pour son aide.

Le "Liberté" était un dirigeable de type "République" mais légèrement agrandi (63 m de long et 12,5 m de diamètre) et largement amélioré. Il était doté d'une nacelle d'équipage plus spacieuse, de gouvernails agrandis, d'un moteur plus puissant de 120 HP entrainant de nouvelles hélices en bois concues pour un fonctionnement plus sûr. Sa capacité en gaz était de 4.200 m3. Décollant de Chalais-Meudon, il avait gagné Briot-Grandvilliers, en parcourant les 125 km en quatre heures, le 14 septembre 1910. Pendant les grandes manoeuvres, son équipage, commandé par le Cne Bois, a réalisé 2 courtes missions, les 14 et 16 septembre. Le 18 septembre, il réalise deux missions de trois et quatre heures au-dessus des régions de Grandvilliers et Troissereux. Reparti le 19 septembre au matin, le "Liberté" regagnera Chalais-Meudon seulement le lendemain, en raison d'une panne du mécanisme d'allumage, qui le contraint à atterrir près de Vallangoujard. Rapidement réparé par son équipage, il dut passer la nuit sur place dans l'attente de l'hydrogène nécessaire pour compléter son chargement en gaz - Carte poste d'époque signée par un membre de son équipage.

Construction du hangar qui sera utilisé par le dirigeable "Clément-Bayard" sur le terrain de Briot-Grandvilliers - Cartes postales d'époque.

Poste d'équipage du dirigeable "Clément-Bayard" - A droite, le concepteur du dirigeable, l'industriel Adolphe Clément-Bayard -
* Adolphe Clément-Bayard - Né le 22 septembre 1855 à Pierrefonds-les-Bains (Oise) - Fils de Léopold Adolphe Clément et de Julie Alexandrine Rousselle - Ouvrier serrurier - Fabricant de vélocipèdes à Paris - Premier fabricant de cycles français en 1890 - Représentant exclusif des pneus Dunlop pour cycles et automobiles en France - Constructeur automobile de 1903 à 1922 - Décédé à Paris, le 10 mai 1928 - Fait construire le vélodrome à Levallois - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 2 avril 1894 - Officier de la Légion d'Honneur, le 6 décembre 1904 - Se lance dans la construction de dirigeables en 1908 - Ses ateliers en construiront six - Commandeur de la Légion d'honneur, le 1er novembre 1912 - Marié avec Céleste Angèle Marie Roguet - Domicilié 35, avenue du Bois de Boulogne à Paris (75) - Décédé d'une crise cardiaque, le 10 mai 1928 - Adolphe Clément-Bayard repose dans son ancien domaine du bois d'Aucourt, près de Pierrefonds (Oise).

Sortie du dirigeable "Clément-Bayard" de son hangar du terrain de Briot-Grandvilliers - Photo collection Michel Mallet que je remercie pour son aide.

Le dirigeable "Liberté" arrive au parc tandis que le "Clément-Bayard" s'appréte à prendre l'air à partir du terrain de Briot-Grandvilliers - Photo collection Michel Mallet que je remercie pour son aide.

Le "Zodiac" croise le "Liberté" au-dessus du parc de Briot - Photo collection Michel Mallet que je remercie pour son aide.

Slt Henri François Joseph de la Vaulx, commandant de bord du "Zodiac" - Né à Bierville, le 2 avril 1870 - Fils de Paul Joseph de la Vaulx et de Marie Augustine du Boulet - Licencié en droits - Engagé conditionnel pour un an en octobre 1888 - Sous-lieutenant territorial du Génie, le 10 juillet 1910 - Pilote militaire de ballons dirigeables et de ballons sphériques - Effectué sa première ascension en juin 1898 - Record mondial de distance entre Paris et Korostychew (Russie), soit 1985 km, à bord du ballon Centaure en octobre 1900 - Vice-président de l'Aéroclub de France - Fondateur de la Fédération Aéronautique Internationale - Confondateur avec Maurice Mallet de la société Zodiac - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 9 mars 1906 - Officier de la Légion d'Honneur, le 30 juillet 1914 - Commandeur de la Légion d'Honneur, le 1er août 1928 - Décédé au cours d'un accident d'avion à Jersey City (USA), le 20 avril 1930 - Henri Comte de la Vaulx repose dans le cimetière de Rozoy-Bellevalle - Photo collection Michel Mallet que je remercie pour son aide.

Départ du dirigeable "Colonel Renard" - Photo collection Michel Mallet que je remercie pour son aide.

Retour de vol du dirigeable "Colonel Renard" - Photo collection Michel Mallet que je remercie pour son aide - Photo collection Michel Mallet que je remercie pour son aide.

L'infanterie en position pour stopper une attaque de cavalerie - Photo collection Michel Mallet que je remercie pour son aide.

Une unité d'infanterie s'abrite des vues de l'aviation dans une route bordée de haies et d'arbres - Photo collection Michel Mallet que je remercie pour son aide.

Unité d'infanterie déployée dans un champ - Le soldat, au premier plan, épaule un fusil Lebel, l'arme standard de l'infanterie française de l'époque - Au fond, on aperçoit les civils venus assister en curieux aux déplacements des militaires engagés - Photo collection Michel Mallet que je remercie pour son aide.

Gonflement d'un ballon sonde - Photo collection Michel Mallet que je remercie pour son aide.

Lancement du ballon sonde - Photo collection Michel Mallet que je remercie pour son aide.

Le sapeur Hubert Latham sur monoplan Antoinette affecté à la direction des manoeuvres - Carte postale d'époque.
* Sapeur Hubert Charles Arthur Latham - Né le 10 janvier 1883 à Paris (75) - Fils de Lionel Henry Latham et de Louise Albertine Madeleine Mallet - Service militaire au 101ème régiment d'infanterie, à compter du 14 novembre 1904 - Réformé n° 2 pour albuminurie persistante en 1905 - Brevet de pilote n° 9 décerné par l'Aéroclub de France en 1909 - Pilote d'essai de la firme Antoinette en 1909 - Echoua de peu pour la traversée de la manche, le 19 juillet 1909 - A volé le premier sur Berlin en septembre 1909 - Réincorporé sur sa demande comme pilote d'avion dans les sapeurs aérostiers, en août 1910 - Sapeur aérostier réserviste du 1er régiment du Génie - Une période d'exercice du 8 au 16 septembre 1910 - A contribué à l'instruction de plusieurs pilotes militaires en 1909 et 1910 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 12 juillet 1911 - Brevet de pilote militaire n° 37 obtenu, le 25 août 1911 - Nommé Caporal en août 1911 - Une période d'exercice du 10 au 26 septembre 1911 - Décédé des suites d'un accident de chasse, près de fort Archambault (Sarh, Tchad), le 25 juin 1912 - Hubert Latham repose dans le cimetière Sainte-Marie du Havre depuis 1914.

Un monoplan Antoinette a été aligné sur la piste pour le décollage - Photo collection Michel Mallet que je remercie pour son aide.

Le Henry Farman F 7 militaire du Ltt Louis Paulhan (réserve) - Photo collection Michel Mallet que je remercie pour son aide.

La compagnie cycliste mise à la disposition du général directeur des manoeuvres - Photo collection Michel Mallet que je remercie pour son aide.

Auto-canon de 75 mm de Dion Bouton modèle 1910 - Il est destiné à la lutte contre les dirigeables - Son système de visée trop compliqué ne permet pas, pour l'instant, le tir contre les avions - Toutefois, le tir à vue, en tenant compte de l'éclatement des obus à proximité de la cible, reste possible - Photo collection Michel Mallet que je remercie pour son aide.

Défense de la voie ferrée par l'infanterie qui s'abrite derrière le balast - Photo collection Michel Mallet que je remercie pour son aide.

Les hangars avions du terrain de Briot-Grandvilliers - Photo collection Michel Mallet que je remercie pour son aide.

L'automobile du sapeur Hubert Latham - Il s'agit d'une Grégoire adapté par le pilote pour le transporter de meeting en meeting - Elle était surnommée la Coccinelle et dotée d'un lit de camp, d'un lavabo avec eau courante et d'un compartiment à bagages - Photo collection Michel Mallet que je remercie pour son aide.

Départ du (Sgt Caillet) pilotant un Henri Farman au départ - Photo collection Michel Mallet que je remercie pour son aide.

Les réserves montent en ligne - Photo collection Michel Mallet que je remercie pour son aide.

Le général Michel, directeur des manoeuvres, fait visiter le parc au général Gerngeross, chef d'état-major général de l'armée russe, et aux principaux attachés militaires étrangers présents - Photo collection Michel Mallet que je remercie pour son aide.

Le colonel japonais Shiraï observant le mouvement d'une unité de cavalerie - Il est l'attaché militaire japonais en poste en France - Photo collection Michel Mallet que je remercie pour son aide.

Nouveau modèle de cuisine de campagne mis au point par le Cne de la Taille - Deux modèles s'affrontèrent lors des grandes manoeuvres de 1910 - Le premier modèle, déjà testé comporte un fourneau, une caisse à combustible - La cuisine peut se faire en marche et en arrivant à l'étape, on peut immédiatement distribuer des repas chauds - Ce type de cuisine, servi par deux hommes, assure l'alimentation d'une compagnie - L'autre modèle, qui fait l'objet de cette photo, a été mis au point par le Cne d'artillerie de La Taille - Le principe de fonctionnement est celui de la marmite norvégienne - Le chauffage se fait avant le départ, à feu libre, puis les marmites sont enfermées dans des alvéoles entourées de calorifuges - La température se maintient dans ces marmites pendant un temps très long, puisque 20 heures après, la température y est encore de 70 ° - Ce type de cuisine permet d'éviter de faire du feu sur les lieux où l'ont doit préparer le repas - Il évite la surveillance et l'entreten du foyer - Photo collection Michel Mallet que je remercie pour son aide.

Les officiers généraux en charge de l'organisation des grandes manoeuvres observent les unités déployées sur le terrain - Photo collection Michel Mallet que je remercie pour son aide.

Les batteries d'artillerie régimentaires franchissent un chemin creux - Photo collection Michel Mallet que je remercie pour son aide.

Un avion est repéré - Photo collection Michel Mallet que je remercie pour son aide.

Un poste TSF - Photo collection Michel Mallet que je remercie pour son aide.

 

Rermerciements à :

- Michel Mallet pour l'envoi du livret "La quatrième arme française" - Cet exemplaire appartenait au Général de Dartein, arbitre d'artillerie des grandes manoeuvres de 1910.

Bibliographie :

- La quatrième arme française aux manoeuvres de Picardie de 1910 - Editée par la Carte Nouvelle en 1910.
- Site Internet "Military-photos.com"
de Jérome Discours - Les manoeuvres de Picardie de 1910 - Voir le lien
- Site Internet "Hangars et Bases de dirigeables en France" de Thierry Garcon / François Villon - Voir le lien
- Site Internet "Past to Present" - Vente par correspondance de cartes postales - Voir le lien
- Les manoeuvres de Picardie 1910 de Marty Lavauzelle publié par Port en 1910

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