Menu
Cliquez sur la bande titre pour revenir sur le menu

Si vous avez des documents écrits ou photographiques pouvant corriger ou compléter les données de cette page, veuillez contacter l'auteur du site

Cne Jean Alfred Bordages

Sa jeunesse :

Jean Joseph Alfred Bordages est né le 28 août 1875 à Beauchalot (Haute-Garonne). Il est le fils de Joseph Bordages (31 ans cultivateur) et de Mélanie Caubet (20 ans).

Photo du village de Beauchalot en Haute-Garonne où est né Alfred Bordages, le 28 août 1875 - Cette localité est située à 12 km à l'Est de Saint-Gaudens - Carte postale d'époque.

Son engagement au sein du 23ème régiment d'artillerie :

Appartenant à la classe 1895, c'est le bureau de recrutement de Saint-Gaudens (Haute-Garonne) qui a assuré son recensement sous le matricule n° 403. Il contacte un engagement volontaire de quatre ans, au titre du 23ème régiment d'artillerie de campagne, le 9 septembre 1895. Il rejoint son unité, le 11 septembre 1895 et est nommé le jour même canonnier de 2ème classe. Le 23ème régiment d'artillerie était stationné dans la ville de Toulouse (Haute-Garonne). En cas de guerre, le régiment constituait l'artillerie divisionnaire de la 34ème division d'infanterie. Il est nommé brigadier, le 1er août 1896, puis brigadier-fourrier (comptable), le 9 octobre 1896. Il est ensuite nommé maréchal des Logis, le 4 avril 1897, puis maréchal des Logis fourrier (comptable), le 20 septembre 1897.

Entrée de la caserne occupée par le 23ème régiment d'artillerie de campagne à Toulouse - Le 23ème RAC a été stationné sur place de 1872 à 1914 - Carte postale d'époque.

Affecté au 10ème régiment d'artillerie :

Il contacte un nouveau contrat pour deux ans, à compter du 30 septembre 1899 et est affecté au 10ème régiment d'artillerie de campagne, stationné à Rennes (Ille-et-Vilaine), le même jour. Il signe un nouveau contrat de trois ans, à compter du 30 septembre 1901.

Elève officier :

Il est classé 6ème sur 37 à la suite des examens écrits et des épreuves orales de l'école militaire d'administration implantée à Vincennes, le 30 juillet 1901. Il est admis à prendre part aux épreuves orales du concours d'admission à l'école militaire de l'artillerie et du génie pour 1902. Ayant réussi les épreuves et classé 16ème sur 80, il est nommé élève officier et envoyé en formation à l'école militaire de l'artillerie et du génie à Fontainebleau (Seine-et-Marne), le 1er avril 1902. Il y restera jusqu'au 17 mars 1903.

Affecté au 3ème régiment d'artillerie :

A sa sortie de l'école de Fontainebleau, il est nommé lieutenant en 2ème (sous-lieutenant) et affecté au 3ème régiment d'artillerie, stationné à Castres (Tarn), le 1er avril 1903. Le régiment constituait l'artillerie divisionnaire de la 32ème division d'infanterie. Il est nommé lieutenant en 2ème, le 1er avril 1905.

Entrée du quartier de Villegoudou à Castres (Tarn) - Le 3ème régiment d'artillerie a été stationné sur place de 1873 à 1914 - Carte postale d'époque.

Affecté au 14ème bataillon d'artillerie à pied :

Il est affecté à la 4ème batterie du 14ème bataillon d'artillerie à pied, stationné à la caserne Duperré à La Rochelle (Charente-Maritime), le 9 avril 1909. Ce régiment d'artillerie à pied était chargé de la défense des places et ouvrages fortifés de la Rochelle, de l'île de Ré, de l'île d'Aix et de l'île d'Oléron.

Affecté au 4ème régiment d'artillerie à pied :

Il est affecté au 4ème régiment d'artillerie à pied stationné dans les quartiers Brun à Besançon (Doubs), le 1er mars 1910. Les 8ème et 9ème batteries du 4ème RAP étaient chargées de la défense du camp retranché de Langres. Ses 5ème, 6ème et 7ème batteries assuraient la protection du port de Lorient. Ses 1ère, 2ème, 3ème, 4ème et 10ème batteries étaient affectées à la défense nord du camp retranché de Paris, sur la zone autour de la ville de de Saint-Denis. Ce régiment a été dissous en 1914.

Entrée du quartier Brun (ancienne caserne de la butte) à Besançon (Doubs) - Le 4ème régiment d'artillerie à pied (4ème RAP) a été stationné sur place de 1910 à 1914 - Carte postale d'époque.

De nos jours, ce quartier est occupé par le 6ème régiment du Matériel - Photo Google Map.

Brevet de pilote civil à Juvisy :

Il est détaché au sein de l'aéronautique militaire comme élève pilote. Après avoir effectué ses premiers vols à l'école de Juvisy, il obtient le brevet de pilote civil n° 650 sur avion Henry Farman à l'école d'aviation d'Etampes, qui lui est décerné par l'Aéroclub de France, le 6 octobre 1911. L'une des épreuves consistait à monter à 80 mètres d'altitude.

Biplan Sommer militaire modèle 1911 - Cet type d'avion a transporté 6 passagers, le 26 janvier 1911 - Caractéristiques de cet avion : envergure 16 mètres, longueur 12,5 mètres, Masse à vide 320 kg, masse totale 670 kg, un moteur rotatif Gnome de 50 ch - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Alfred Bordages transmise par Hervé Le Corre, son petit-fils, que je remercie pour son aide. Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Avion Paulhan baptisé "Machine à voler" par son concepteur Louis Paulhan en 1911 - Il a été construit par les chantiers d'aviation Fabre à Sartrouville - Il a été présenté en octobre 1910 et construit à deux exemplaires - Il était équipé d'un moteur rotatif Gnome de 50 HP entrainant une hélice propulsive Drzewiecki - Le pilote et son passager était assis cote à cote - Envergure 12 mètres, longueur 10 mètres, poids total 610 kg, vitesse maximale 80 km/h - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Alfred Bordages transmise par Hervé Le Corre, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Emile Obre a obtenu le brevet de pilote civil n° 148, le 14 juin 1910 - Il a été pilote de la société Caudron - Pendant la Grande Guerre, il sera pilote des escadrilles C 39, C 53, C 94 du CRP (future 466) - Photo Alfred Bordages transmise par Hervé Le Corre, son petit-fils, que je remercie pour son aide. Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Le Col Hirschauer élève au grade de Chevalier de la Légion d'Honneur les lieutenants Jean Etienne Cheutin et Henri Rémy à Bar-le-Duc, le 30 juin 1912 - Ils sont respectivement titulaires des brevets de pilotes militaire n° 16 et n° 15 - Le drapeau, visible derrière les officiers, est celui du 94ème régiment d'infanterie, unité stationnée dans la ville - Ce jour là, le président du Conseil Raymond Poincaré est venu à Bar-le-Duc à l'occasion de l'inauguration du terrain d'aviation de Bar-le-Duc - Béhonne - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Alfred Bordages transmise par Hervé Le Corre, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Inauguration du terrain d'aviation de Bar-le-Duc - Béhonne par le président du Conseil Raymond Poincaré, le 30 juin 1912 - Les travaux ont commencé en début mars 1912 et ont été terminés en 50 jours - Les deux hangars en charpente et briques de 20 mètres sur 20 ont été offerts à l'armée suite à une souscription publique de l'arrondissement de Bar-le-Duc - C'était la première fois que l'armée recevait un don de cette nature - Un troisième hangar, payé par le ministère de la Guerre, complétera les installations - Plusieurs avions militaires sont visibles - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Alfred Bordages transmise par Hervé Le Corre, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Duel à l'épée entre Sylvain Bonmariage et René Le Gentil à la Grande-Roue, le 12 février 1912 - La querelle entre ces deux écrivains avait été provoquée par un article paru dans le journal "La Plume", le 15 janvier 1912 - Les témoins des deux protagonistes étaient le Vicomte Picot de Plédran et le Comte de Christmas pour Sylvain Bonmariage et le Comte Léon de Méritens et M. Robert Boissy d'Anglas pour René Le Gentil - Le duel a duré sept reprises - A la seconde, M. Bonmariage a été atteint d'une égratignure au bras droit, le combat a continué - A la septième reprise, M. Le Gentil a été atteint à la main, sa blessure était douloureuse - Les quatres témoins ont décidé d'arrêter le combat - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Alfred Bordages transmise par Hervé Le Corre, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Affecté au 3ème régiment d'artillerie à pied :

Il est affecté au 3ème régiment d'artillerie à pied, stationné à Cherbourg (Manche), le 1er avril 1912. Ce régiment était chargé de la défense des places fortifiées de Cherbourg, Brest et La Rochelle. Il a été dissous, le 1er octobre 1919.

Brevet de pilote militaire :

Il obtient le brevet de pilote militaire n° 101, le 14 avril 1912. Il est classé "Hors cadres" au titre de l'aéronautique militaire, le 24 septembre 1912. A cette époque, le brevet militaire constitait en un examen théorique et a réaliser trois circuits fermés, aller et retour, entre deux points distants de 50 km, à une altitude moyenne de 300 mètres. L'atterrissage devait se faire au point de départ et l'ensemble des vols devait s'effectuer aux commandes d'avions militaires. Il est affecté à l'escadrille n° 5. Cette unité deviendra la MF 5 en décembre 1912.

Recto de la carte postale envoyée d'Etampes par le Ltt Alfred Bordages à monsieur G. Cros, son ami, le 4 octobre 1911 - Le lieutenant vient d'obtenir son brevet de pilote civil décerné par l'aéroclub de France sur le terrain d'Etampes - Plus tard, il obtiendra le brevet de pilote militaire n° 101, le 14 avril 1912 - Carte postale Adj Gabriel Cros transmise par M. François Rensersade.

Le Nieuport IV G à moteur Gnome de 14 cylindres de 100 Hp équipé d'une hélice Chauvière, piloté par Charles Terres Weymann - Dans le cadre du concours d'aviation militaire de Reims, ce pilote a remporté la victoire en effectuant le trajet de 300 km entre Reims - Amiens - Reims en 2h34 à la moyenne de 117 km/h, le 12 novembre 1911 - A cette occasion, il a battu le record du monde de vitesse - L'avion portait le n° 35 lors de ce concours - Photo Alfred Bordages transmise par Hervé Le Corre, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Avion dénommé "aéro-torpille n° 1" développé conjointement par les ingénieurs Victor Tatin et Louis Paulhan en 1911 - Il était équipé d'un moteur Gnome Oméga à 7 cylindres refroidi par air de 50 Hp entrainant une hélice bipale propulsive Régy Frères d'un diamètre de 2,40 m - Cet aéroplane fut présenté à l'exposition internationale de la locomotion aérienne de Paris en 1911 après avoir atteint 150 km/h lors de ses essais - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Alfred Bordages transmise par Hervé Le Corre, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Les Grandes manoeuvres du Poitou :

Les grandes manoeuvres d'armée de 1912 se déroulent au sud de la Loire, en Touraine et dans le Poitou. Alignant 110.000 hommes, elles opposent deux armées commandées par les généraux Marion et Galliéni. Le scénario oppose deux armées éparpillées qui doivent se regrouper avant d'attaquer leurs adversaires, si possible avant que sa concentration ne soit achevée. Ces manoeuvres ont pour caractéristiques de mettre en ligne, pour la première fois, une division d'infanterie exclusivement composée de réservistes. Elles concrétisent ensuite l'emploi étendu de l'aviation, puisque un grand nombre d'avions sera employé dans les deux armées.

Du 9 au 18 septembre 1912, soixante-douze avions militaires et de modèles supérieurs à ceux de l'an dernier, vont participer aux manoeuvres du Poitou, plus particulièrement sur le territoire du 20ème corps d'armée dont le quartier général était situé à Tours. Pour la première fois vont être mises en ligne les cinq premières escadrilles françaises. Il s’agit d’escadrilles constituées et numérotées de 1 à 5. Elles sont complétées par d’autres escadrilles "de circonstance" et des escadrilles de réserve.

Le Ltt Bordages appartient à l'escadrille n° 5 (future MF 5). Son escadrille a déployé ses six Maurice Farman modèle 1912, normalement stationnés sur le terrain de Saint-Cyr. Les pilotes sont les suivants : Cne Leclerc (commandant d'escadrille), Ltt Cheutin, Ltt Varçin, Ltt Battini, Ltt Bordages et Sapeur Grandjean.

Le Maurice Farman MF 4 est un type MF 2 à moteur en étoile, refroidi par air Salmson, sous licence Canton et Unné d'une puissance de 80 Hp - Longueur 12,75 m - Envergure 16 m - Poids à vide 620 kg - Poids total en charge 1200 kg - Vitesse 80 km/h - Le pilote Bernard Laugarot a participé à la coupe Pommery en 1912 - Il a été déclassé pour avoir volé de nuit - Cet aviateur a trouvé la mort au cours d'un accident d'avion sur l'aérodrome de Buc, le 6 juin 1913 - Ce jour là, il volait avec une élève pilote, Mlle Amicel qui a également perdu la vie - Leur avion a été vu tomber d'une altitude de 40 mètres, avant de s'écraser - Le pilote a été évacué avec une fracture du crâne et une jambe brisée à deux endroits et sa passagère évacuée avec une hémorragie cérébrale - Ils sont tous les deux décédés des suites de leurs blessures quelques heures après leurs admission à l'hôpital - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Alfred Bordages transmise par Hervé Le Corre, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Camion atelier de l'escadrille HF 1 de l'aéronautique militaire déployé au cours des grandes manoeuvres du Poitou du 9 au 18 septembre 1912 - Trois camions atelier ont été mis en oeuvre pendant ces manoeuvres - Cette photo a été prise, le 10 septembre 1912 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Alfred Bordages transmise par Hervé Le Corre, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Camion atelier Delahaye mis en oeuvre par les unités de l'aéronautique militaire déployées lors des grandes manoeuvres du Poitou de 1912 - Cette photo a été prise, le 10 septembre 1912 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Alfred Bordages transmise par Hervé Le Corre, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

L'aviateur Roland Garros a réalisé la première traversée de la mer Méditerrannée, aux commandes d'un avion Morane-Saulnier XXX à moteur Gnome de 80 Hp doté d'une hélice Chauvière, le 23 septembre 1913 - Il décolle du terrain de Fréjus-Saint-Raphael et atterri à Bizerte (Tunisie) après un vol de sept heures et 53 mn après et avoir parcouru 780 km à une moyennes de 101 km/h - Pendant la Grande Guerre, il est d'abord pilote de l'escadrille MS 23 avant d'être fait prisonnier, le 18 avril 1915 - Il réussit à s'évader, en compagnie du Cne Anselme Marchal, le 15 février 1918 - Rentré en France, il reprend son entrainement et se forme sur SPAD XIII - Il est affecté à l'escadrille SPA 26, le 23 août 1918 - Tué au cours d'un combat aérien, aux commandes du SPAD XIII n° S 15403, au cours d'un affrontement contre trois Fokker D VII, dans les environs de Vouziers (Ardennes), le 5 octobre 1918 - Photo Alfred Bordages transmise par Hervé Le Corre, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Ltt Victor Raphaël Ménard - Né le 8 juin 1881 à Rochefort (Charente-Maritime) - Stagiaire, mécanicien de dirigeable à Chalais-Meudon, le 4 mai 1908 - Affecté à l'école d'aviation du camp de Châlons, le 28 avril 1910 - Brevet de pilote militaire n° 5 obtenu le 10 mars 1911 - Passé dans l'aéronautique militaire, le 21 août 1911 - Affecté au 1er groupe d'escadrille saharienne de Manouba (Tunisie), le 2 août 1913 - Arrivé sur place, le 2 septembre 1913 - Effectue un grand raid de 3500 km de Tunis - Taza - Ben Denib - Béchar-Nis - Sefra - Pilote de l'escadrille HF 32 du 2 août au 12 octobre 1914 - Lors d'une mission spéciale en avion à l'intérieur de la ville de Lille, il est fait prisonnier de guerre, le 12 octobre 1914 - Emprisonné au camp de Halle sur Saale à compter du 12 décembre 1914, puis au fort Prinz Karl à Ingolstadt à compter du 5 février 1916 - Evadé d'Allemagne en compagnie du Ltt Pinsard, du 26 février au 10 avril 1916 - Commandant de l'escadrille N 26 du 7 juillet 1916 au 1er avril 1917 - Commandant du groupe de chasse n° 15 du 1er avril 1917 au 10 février 1918 - Commandant de l'escadre de combat n° 1 et groupement mixte escadre 1 et 12 (1ère brigade), le 10 février 1918 - Commandant du CIACB, le 1er novembre 1918 - Quatre avions abattus pendant la Grande Guerre - Délégué français à la commission de contrôle aéronautique en Bulgarie, le 17 août 1920 - Commandant du centre d'instruction de tir et bombardement de Cazaux, le 9 juin 1922 - Commandant du 22ème régiment d'aviation de bombardement de Chartres, le 9 février 1924 - Titularisé comme observateur en avion et affecté au service général du ravitaillement en matériel d'aviation, le 8 octobre 1924 - Résistant, il est arrêté et déporté en 1943 - Photo Alfred Bordages transmise par Hervé Le Corre, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Photo oblique de la ville de Tozeur (Tunisie) prise pendant le raid de 3.500 km en Tunisie, entre les villes et postes de Tunis à Ougda, par Sekef (Tunisie), Aïn-Beïde, M'Sila, Chellala, Le Kerider, El-Aricha (Algérie) puis d'Ougda à Colomb-Bechar, par Tendrara et Bou-Denid (Maroc), de Colomb-Béchar à Gabès par Aïn-Sefra, Géryville, Laghouat, Biskra (Algérie) et Tozeur (Tunisie), puis de Gabès à Tunis par Sfax du 6 au 12 mai 1914 - Les cinq Henri Farman à moteur Gnome de 80 Hp était montés par les équipages suivants : Ltt Cheutin (pilote) / Sol Samson (mécano) sur avion baptisé "Constantinois", Ltt Ménard (pilote) / Sol Tholy (mécano) sur avion baptisé "Clavenad", Ltt Battini (pilote) / Sol Glimberg (mécano) sur avion baptisé "Kabyle", MdL Hurard (pilote) / Sol Lidon (mécano) sur avion n° 68, MdL Benoît (pilote) / Sol Alberola (mécano) sur avion n° 100 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Alfred Bordages transmise par Hervé Le Corre, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Photo oblique de la ville de Taza (Tunisie) prise pendant le raid de 3.500 km en Tunisie, entre les villes et postes de Tunis à Ougda, par Sekef (Tunisie), Aïn-Beïde, M'Sila, Chellala, Le Kerider, El-Aricha (Algérie) puis d'Ougda à Colomb-Bechar, par Tendrara et Bou-Denid (Maroc), de Colomb-Béchar à Gabès par Aïn-Sefra, Géryville, Laghouat, Biskra (Algérie) et Tozeur (Tunisie), puis de Gabès à Tunis par Sfax du 6 au 12 mai 1914 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Alfred Bordages transmise par Hervé Le Corre, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Son mariage :

Le 4 décembre 1912, il se marie avec Mlle Marie Louise Anna Marguerite Sabatié à la mairie d'Ars-en-Ré (Charente-Maritime)

Commandant de l'escadrille du camp de Mailly :

Il passe, par organisation, au 3ème groupe aéronautique, le 1er janvier 1913, puis au 1er groupe aéronautique, comme pilote au camp de Mailly, le 16 janvier 1913. Il est nommé Capitaine, le 27 mars 1913, puis élevé au grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 31 décembre 1913.

Cliquez sur l'image pour l'agrandir

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur du Cne Jean Joseph Alfred Bordages, en date du 31 décembre 1913 : "18 ans de services. Services exceptionnels rendus à l'aéronautique."

Le pilote Louis Gaubert, titulaire du brevet de pilote civil n° 59 décerné par l'Aéro-Club de France en mai 1910, s'est classé 2ème du concours Aéro-Cible Michelin et vainqueur du Prix de l'International Sporting Club à Monaco en 1913 - A sa droite, Aach, son mécanicien - Photo Alfred Bordages transmise par Hervé Le Corre, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Le Slt Victor Ménard en équipage avec le Ltt Tay Do-Hû-Vi (Légion étrangère / observateur), à bord d'un avion Henry Farman lors du vol Satory, Chartres, Orléans et Satory, le 15 avril 1911 - Le Ltt Tay Do-Hû-Vi a obtenu le brevet de pilote militaire n° 78, le 13 décembre 1911 et le Ltt Victor Ménard a obtenu le brevet de pilote militaire n° 6, le 31 mars 1911 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Alfred Bordages transmise par Hervé Le Corre, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Col Auguste Edouard Hirschauer, accompagné de ses officiers d'état-major, avant la cérémonie de remise de décorations à Versailles (Yvelines), le 12 novembre 1911 - L'officier supérieur est alors commandant des troupes d'aérostation - Pendant cette prise d'armes, les capitaines Estève, Barès, de Chaunac et le Ltt Lucca ont été faits chevaliers de la Légion d'Honneur - Les soldats visibles, à gauche, appartiennent au bataillon d'aérostiers - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Alfred Bordages transmise par Hervé Le Corre, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Gal Joseph Joffre, membre du Conseil Supérieur de la Guerre à partir de mars 1910 - A ce poste, il prendra une part active dans l'élaboration des plans de mobilisation - Il deviendra généralissime de l'armée française du 2 août 1914 au 26 décembre 1916 - Photo Alfred Bordages transmise par Hervé Le Corre, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Maurice Blanc, un pilote civil, originaire de Lausanne (Suisse), photographié aux commandes d'un monoplan Antoinette, dont il était chargé d'effectuer le vol de réception pour le compte de l'armée suisse, le 17 octobre 1912 - Cet avion s'est écrasé quelques instant après, sur le terrain d'aviation de Mourmelon-le-Grand - Les témoins ont déclaré avoir vu une aile se détacher en plein vol et l'avion piquer alors qu'il était à 300 mètres d'altitude - Photo Alfred Bordages transmise par Hervé Le Corre, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Le général Joseph Joffre, chef d'état-major général de l'armée au cours d'une revue sur le terrain d'aviation de Villacoublay, le 6 juin 1914 - Il s'est fait présenter l'escadrille Do 22, commandée par le Cne Leclerc, et ses pilotes, les Adj de Saint-André, Sgt Grasset, Cal Brindejonc-de-Moulinais, Cal Gastinger, Cal Labouichère, Cal Robillot, ainsi que six avions de cavalerie, montés sur remorques Couade - Joffre était accompagné du général Bernard, directeur de l'aéronautique - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Alfred Bordages transmise par Hervé Le Corre, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

En 1913, le général Fernand de Langle de Carry, commandant du 8ème corps d'armée, à compter de décembre 1911, accompagné du Gal Jules Baptiste Jules Carbillet, commandant de la 29ème division d'infanterie - Dans la colonne de cavalerie qui accompagne les deux officiers généraux, on peut observer trois officiers russes - De Langle de Carry, en retraite à partir de décembre 1913, a été rappelé à l'activité comme commandant de la 4ème armée, le 2 août 1914 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Alfred Bordages transmise par Hervé Le Corre, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Il est nommé commandant de l'escadrille d'expériences du camp de Mailly, le 1er février 1914. Cette unité vole sur avions Maurice-Farman MF 7. Il rejoint ensuite le 2ème groupe d'aviation à Reims (Marne), le 8 avril 1914. Il est affecté temporairement à l'escadrille de Verdun puis nommé commandant en second de la RGA de St-Cyr du 10 août au 1er octobre 1914.

Le Ltt Alfred Bordages, pilote de l'escadrille d'expérience du camp de Mailly, aux commandes d'un des Maurice Farman MF 7 de son unité en 1913 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Alfred Bordages transmise par Hervé Le Corre, son petit-fils, que je remercie pour son aide. Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Une escadrille, dotés d'avions construits selon les spécifications du Cdt Dorand, devait être déployée sur le camp de Mailly courant 1914 - Ces Breguet U 1 sont dits blindés car le pilote et l'observateur sont protégés par une tôle d'acier de 2,5mm, dont les balles tirées à plus de 700 mètres, ne traversent pas - Ce type d'avion est propulsé par un moteur Canton-Unné (type Salmson) de 85 HP qui permet une vitesse de 100 km/h - L'entrée en guerre de la France a empêché l'installation des avions sur ce terrain - Le Cne Bordages est en 3ème position à partir de la droite - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Alfred Bordages transmise par Hervé Le Corre, son petit-fils, que je remercie pour son aide. Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Cne Alfred Bordages, en 5ème position à partir de la gauche après la revue du ministre de la Guerre au camp de Mailly - Je n'ai pas trouvé la date exacte probablement lors du 1er trimestre 1914 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Carte postale d'époque.

Ltt Alfred Bordages, pilote de l'escadrille d'expériences du camp de Mailly entre le 16 janvier et le 27 mars 1913 - Il a été nommé capitaine, le 27 mars 1913 - Photo Alfred Bordages transmise par Hervé Le Corre, son petit-fils, que je remercie pour son aide. Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Les officiers pilotes de l'escadrille du camp de Mailly posent en compagnie des stagiaires du 1er cours d'observateurs pour les officiers d'état-major - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Carte postale d'époque.

Le Ltt Alfred Bordages, pilote de l'escadrille d'expériences du camp de Mailly, aux commandes de son Maurice Farman MF 7 - Affecté comme pilote, le 16 janvier 1913, il a été nommé commandant de l'unité, le 1er février 1914 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Carte postale d'époque.

Les mécaniciens de l'escadrille d'expériences du camp de Mailly - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Carte postale d'époque.

Le Ltt Alfred Bordages, pilote de l'escadrille d'expériences du camp de Mailly, pose en compagnie du Cne Emile Hergault de l'état-major de l'armée, aux commandes d'un Maurice Farman MF 7 de son unité - Cet officier était détaché au service du Général Michel, vice-président du conseil supérieur de la guerre - Après la guerre, il deviendra général de division, inspecteur général de l'aéronautique - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Carte postale d'époque.

Cne Emile François Xavier Lucien Hergault - Né le 5 septembre 1869 au 21, Grand rue à Quingey (Doubs) - Fils d'Anne Justinien Sextus Hergault (capitaine au 58ème régiment d'infanterie de ligne en garnison à Pau) et de Stéphanie Josephine Marthe Vonnot - Domicilié au 3, place Philippe de Girord à Lille (Nord) - Reçu à l'école Polytechnique après le concours de 1889 - Classé 28ème au concours d'entrée - Classe 1889 - Recrutement de Lille (Nord) sous le matricule n° 2161 - Engagé volontaire pour trois ans, le 21 octobre 1889 - Classé 50ème sur 264 à sa sortie de Polytechnique - Elève de l'école d'application de l'artillerie et du génie, le 3 octobre 1890 - Nommé lieutenant en 2ème (Sous-lieutenant), le 30 septembre 1891 et affecté à la 3ème batterie du 29ème régiment d'artillerie - Comme officier d'instruction, a suivi les cours de l'école d'application de cavalerie de Saumur, à compter du 9 octobre 1894 - Affecté à la 15ème batterie du 40ème régiment d'artillerie à Châlons (Marne), le 1er octobre 1895 - Nommé Lieutenant en 1er, le 12 juillet 1897 - Affecté à la 15ème batterie du 25ème régiment d'artillerie à Stenay (Ardennes), le 19 novembre 1897 - Affecté à la 13ème batterie du 13ème régiment d'artillerie, le 30 décembre 1899 - Affecté à la 1ère batterie du 13ème régiment d'artillerie - En stage au 24ème régiment d'infanterie en octobre 1901 - Marié avec Mlle Marthe Françoise Jeanne Chomer à Besançon, le 23 avril 1901 - Il ont eu un graçon, Jean Anne, né en 1903, élève de Polytechnique en 1924 et décédé en 1929 - Nommé Capitaine en 2ème, le 12 octobre 1901 - Affecté au 30ème régiment d'artillerie, le 12 octobre 1901 - Elève de l'ecole supérieure de guerre en 1901 - Affecté au 4ème régiment d'artillerie, le 31 octobre 1903 - Breveté d'état-major en octobre 1903 - Stagiaire à l'état-major du 7ème corps d'armée, le 31 octobre 1903 - Affecté au 4ème régiment d'artillerie, le 26 décembre 1905 - Affecté à l'artillerie de la 8ème division de cavalerie à Besançon - Nommé officier d'ordonnance du général Michel, membre du conseil supérieur de la guerre, commandant du 2ème corps d'armée, le 25 mai 1908 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 11 juillet 1912 - Nommé Chef d'escadron, le 27 mars 1913 - Commandant du 3ème groupe d'artillerie du 4ème régiment d'artillerie, le 29 mars 1913 - Chef du bureau des opérations de l'armée des Vosges, le 4 février 1915 - Affecté à l'état-major de la 7ème armée, le 6 avril 1915 - Nommé Lieutenant-colonel, le 1er janvier 1916 - Nommé Colonel à titre temporaire et Commandant de l'artillerie de la 13ème division d'infanterie, le 30 décembre 1916 - Nommé Chef-d'état-major de la 6ème armée, le 2 septembre 1917 - Nommé Colonel à titre définitif, le 28 septembre 1917 - Chef de l'état-major de la 10ème armée du général Mangin en janvier 1918 - Grade d'Officier de la Légion d'Honneur, en date du 28 août 1918 - Commandant de la 84ème brigade d'infanterie, le 15 janvier 1919 - Attaché à l'état-major du Gal Maistre, inspecteur général, le 15 novembre 1919 - A suivi les cours du centre d'études tactiques de l'artillerie de Metz, à compter du 30 août 1920 - Nommé Général de brigade, le 27 septembre 1920 - Grade de Commandeur de la Légion d'Honneur, en date du 9 juillet 1921 - Chef du cabinet militaire du ministre de la guerre, sous-chef de l'état-major général en 1922 - Commandant la 128ème division d'infanterie en 1924 - Participe aux opérations du Maroc de 1924 à 1925 - Nommé Général de division en 1925 - Commandant de la 17ème division d'infanterie à Poitiers - Nommé Inspecteur général de l'aéronautique, le 13 novembre 1926 - Grade de Grand-Officier de la Légion d'Honneur, en date du 6 juillet 1929 - Membre du conseil supérieur de la guerre de 1930 à 1933 - Nommé Inspecteur général des forces aériennes, le 4 janvier 1931 - Délégué dans les fonctions de Chef d'état-major général des forces aériennes, le 27 août 1931 - Occupant provisoirement deux hautes fonctions, il est remis à la disposition du département de la Guerre, le 16 janvier 1933 - Grade de Grand-Croix de la Légion d'Honneur, en date du 30 décembre 1933 - Maintenu dans ses fonctions jusqu'à la limite d'âge de 65 ans - Admis dans la section de réserve en septembre 1934 - Décédé à Besançon (Doubs), le 23 juillet 1936 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 21) de la commune de Quingey (Doubs) - Fiche matricule conservées aux archives départementales du Nord - JORF - Site Internet de la Bibliothèque Centrale de l'Ecole Polytechnique - LO - Revue "L'Aérophile" - Dernière mise à jour : 15 août 2024.

* Grade de Commandeur de la Légion d'Honneur du Gal de Brigade Emile François Xavier Lucien Hergault, chef du cabinet du ministre de la guerre, en date du 9 juillet 1921 : "Officier du 28 août 1918: 34 ans der services. Cinq campagnes, une citation."

* Grade de Grand-Officier de la Légion d'Honneur du Gal de division Emile François Xavier Lucien Hergault inspecteur général de l'aéronautique, en date du 6 juillet 1929 : "41 ans de services, 6 campagnes, 2 citations. Commandeur du 9 juillet 1921."

Le Ltt Alfred Bordages, pilote de l'escadrille d'expériences du camp de Mailly, pose en compagnie du Cne André Segretain de l'état-major de l'armée, aux commandes d'un Maurice Farman MF 7 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Carte postale d'époque.

Cne André Côme Charles Auguste Segretain - Né le 22 mai 1873 au 1, avenue Rouget de Gourcez à Niort (Deux-Sèvres) - Fils de Côme Alexandre Théophile Segretain (colonel du Génie) et d'Henriette Pauline Joséphine Depaeuw - Ils ont eu sept enfants - Domiciliés au 14, boulevard des Invalides à Paris 7ème - Profession Etudiant - Dispensé de service militaire comme fils ainé de sept enfants - Classe 1893 - Recrutement du 2ème bureau de la Seine sous le matricule n° 429 - A renoncé à la dispense qui lui avait été accordée devant le 2ème bureau de recrutement de la Seine, le 22 octobre 1894 - A réussi le concours d'entrée de l'école militaire spéciale de St-Cyr en 1894 - Classé 340ème sur 600 au concours d'entrée - Entré à l'école de St-Cyr, le 28 octobre 1894 - Passé en 2ème année, le 7 novembre 1895 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 94ème régiment d'infanterie de Bar-le-Duc (Meuse), le 1er octobre 1896 - Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1898 - Admis à l'école supérieure de guerre, le 26 octobre 1904 - A accompli un stage au 40ème régiment d'artillerie du 20 mai au 19 juillet 1904 - A accompli un stage du 8ème régiment de Hussards du 28 juillet au 27 septembre 1904 - Détaché comme stagiaire à l'état-major du 1er corps d'armée, le 22 octobre 1906 - Affecté au 65ème régiment d'infanterie, le 1er septembre 1907 - Marié avec Mlle Elisabeth Marie Claire Renouard à Lille (Nord), le 4 octobre 1907 - Affecté à l'état-major du 6ème brigade de cavalerie, le 24 octobre 1908 - Blessé par contusions de la fesse droite et du genou droit en service commandé, le 25 mai 1909 - Nommé Capitaine, le 24 décembre 1909 - Affecté au 25ème bataillon de chasseurs à pied, le 11 janvier 1910 - Affecté à l'état-major de la 9ème brigade d'infanterie, le 24 juin 1912 - Témoignage de satisfaction du ministre, en date du 28 juillet 1912 pour son travail sur l'organisation et l'emploi des unités cyclistes - Affecté à l'état-major de l'inspection des formations de réserve et de la préparation militaire de la 3ème région militaire, le 9 janvier 1914 - Affecté au centre d'information aérienne de Mézières, le 1er août 1914 - Affecté comme observateur à l'état-major de la 5ème armée, le 19 août 1914 - Observateur détaché à l'escadrille D 4 du 4 au 13 août 1914 - Observateur détaché à l'escadrille D 6 du 14 au 19 août 1914 - Affecté comme observateur à l'état-major de la 6ème armée, le 29 septembre 1914 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 2 octobre 1914 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 15 novembre 1914 - Affecté à l'état-major du 6ème GDR, le 12 décembre 1914 - Maintenu à l'état-major du 35ème corps d'armée, le 15 décembre 1914 - Nommé Chef de bataillon, le 4 avril 1916 - Affecté au 119ème régiment d'infanterie, le 22 avril 1916 - Blessé par un éclat d'obus à la face et à l'arcade sourcillière gauche dans le secteur de Fleury (Meuse), le 1er juin 1916 - Affecté au 5ème régiment d'infanterie, le 24 juillet 1916 - Chef d'état-major de la 101ème division d'infanterie territoriale du 14 août au 11 octobre 1916 - Affecté à l'état-major du 4ème corps d'armée, le 2 février 1917 - Affecté à l'état-major de la 3ème région, le 7 janvier 1919 - Nommé Lieutenant-colonel, le 25 septembre 1923 - Affecté au 39ème régiment d'infanterie, le 12 octobre 1923 - Grade d'officier de la Légion d'Honneur, en date du 28 décembre 1924 - Nommé Colonel de réserve, le 30 juillet 1932 - Affecté au centre de mobilisation n° 32, le 30 juillet 1932 - Domicilié au 45, rue du Maulévrier à Rouen (Seine-Maritime) - Décédé en son domicile, le 21 mars 1964 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 222) de la ville de Niort (Deux-Sèvres) - Fiche matricule du 2ème bureau de la Seine conservée aux archives départementales de Paris - Etat des services - CCC de l'escadrille D 4 - CCC de l'escadrille D 6 - JORF - LO - Annuaire de l'armée française - Dernière mise à jour : 27 août 2024.

* Citation à l'ordre de l'armée du Cne André Côme Charles Auguste Segretain, en date du 2 octobre 1914 : "A fait preuve de sang-froid et d'énergie et exécutant des reconnaissances aérienne. A traversé jusqu'à 150 kilomètres en territoire ennemi. A souvent combattu des avions ennemis et a eu son appareil atteint par les balles, sans jamais se laisser détourner de sa missions."

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur du Cne André Côme Charles Auguste Segretain, en date du 15 novembre 1914 : "A exécuté avec beaucoup d'énergie de nombreuses reconnaissances à longue portée. A donné à diverses reprises des renseignements très utiles faisant honneur à son intelligente tactique."

Le Ltt Alfred Bordages, pilote de l'escadrille d'expériences du camp de Mailly, pose en compagnie du Ltt Jacques de Lamarzelle, observateur d'artillerie, aux commandes d'un Maurice Farman MF 7 de son unité - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Carte postale d'époque.

Ltt Jacques Etienne Marie Joseph de Lamarzelle - Né le 6 juin 1883 à Paris 7ème - Fils de Gustave Louis Edouard de Lamerzelle et de Jeanne Joséphine Marie Hallay - Domiciliés au 254, boulevard St-Germain à Paris 7ème - Classe 1903 - Recrutement du 2èmed bureau de la Seine sous le matricule n° 380 - Engagé volontaire pour trois ans, au titre de l'école Polytechnique, pour l'arme de l'artillerie, le 2 octobre 1903 - A rejoint l'école, le même jour - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 3ème régiment d'artillerie, le 1er octobre 1905 - Nommé Lieutenant et affecté au 39ème régument d'artillerie, le 1er octobre 1907 - Blessé en service commandé quand son cheval a glissé et s'est abattu en coincant son cavalier sous lui, le 10 janvier 1908 - Il a été victime d'une fracture simple du tibia droit à la partie moyenne sans déplacement - Blessé par plaie perforante par instrument coulon d'empalement sur un baliveau qui traversa l'aiselle et sortit au niveau de la nuque après avoir glissé sur l'omoplate et la cage thoracique, provoquant une hémorragie abondante lors d'un tir à Bois l'évêque, le 20 avril 1909 - De nouveau blessé, lors d'une chute de son cheval qui, en tentant de se relever, donna plusieurs coups de pied dans la poitrine, à la tête et au bras droit à son cavalier lors d'un exercice de la 10ème batterie dans les environs de Gondreville (Meurthe-et-Moselle), le 2 septembre 1910 - Il a été relevé victime d'une entorse au pied droit avec gonflement de l'articulation, d'une contusion thoracique et de la région sous-maxillaire droite sans commotion cérébrale - Affecté au 60ème régiment d'artillerie, le 1er octobre 1910 - Affecté au 43ème régiment d'artillerie, le 13 juillet 1911 - Blessé par un éclat d'obus à la main gauche à la cote 91 à Sapigneulles, le 13 septembre 1914 - Citation n° 2 à l'ordre de la division, en date du 25 septembre 1914 - Citation n° 45 à l'ordre de l'armée, en date du 7 octobre 1914 - Blessé par des éclats d'obus à la main gauche et à la tête à Maricourt, le 25 octobre 1914 - Nommé Capitaine, le 25 décembre 1914 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 30 décembre 1914 - Détaché au cours d'instruction des officiers d'état-major à Amiens, le 9 janvier 1916 - Affecté à l'état-major du 2ème corps d'armée, le 18 février 1916 - Affecté à l'état-major de l'artillerie du 9ème corps d'armée, le 25 mai 1918 - Nommé Chef d'escadron à titre temporaire, le 1er octobre 1918 - Intoxiqué par gaz de combat à Le Tour, le 26 octobre 1918 - Mis à la disposition du général inspecteur de la préparation militaire des étudiants et des élèves de la classe 1920 - Affecté au 43ème régiment d'artillerie de campagne, le (19) octobre 1920 - Commandant du 5ème groupe du 40ème régiment d'artillerie de campagne, le 1er juillet 1921 - Détaché, comme attaché militaire, à Buenos-Aires (Argentine), le 20 juillet 1921 - Affecté au 40ème régiment d'artillerie, mais reste détaché en Argentine - Affecté au 83ème régiment d'artillerie lourde, le 9 mai 1922 - Grade d'officier de la Légion d'Honneur, en 1922 - Affecté au 182ème régiment d'artillerie lourde, le 1er janvier 1924 - Nommé Chef d'escadron à titre définitif, le 24 décembre 1925 - Maintenu en mission (en Argentine) et affecté au 25ème régiment d'artillerie - Admis à faire valoir ses droits à la pension de retraite, le 7 mars 1928 - Domicilié au 1, place de la République à Vannes (Morbihan) - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'artillerie n° 11, le 4 juin 1928 - Rayé des cadres des officiers de réserve, le 7 mars 1933 - Sources : Fiche matricule du 2ème bureau de la Seine conservée aux archives départementales de Paris - Dernière mise à jour : 27 août 2024.

* Citation n° 45 à l'ordre de l'armée du Ltt Jacques Etienne Marie Joseph de Lamarzelle, au 43ème régiment d'artillerie, en date du 7 octobre 1914 : "Le 6 septembre 1914, n'a pas hésité à s'installer a découvert, malgré un feu violent, sur le toit d'une maison pour observer plus parfaitement ses coups, a pu ainsi obtenir des effets très rapides sur l'artillerie ennemie des effets très meurtriers. Le 15 septembre, étant blessé, a conservé son commandement, continuant à s'exposer à découvert sous un feu intense pour observer son tir."

* Citation n° 2 à l'ordre de la division du Ltt Jacques Etienne Marie Joseph de Lamarzelle, au 43ème régiment d'artillerie, en date du 25 septembre 1914 : "A complétement enrayé une violente attaque de nuit grâce à la promptitude et à la pression de son feu et à la vigueur de son intervention."

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Ltt Jacques Etienne Marie Joseph de Lamarzelle, au 43ème régiment d'artillerie, en date du 30 décembre 1914 : "A fait preuve depuis le début de la campagne, d'une bravoure et d'une énergie exceptionnelle. Blessé une première fois, le 15 septembre, a continué à commander sa batterie, sous un feu des plus violents en faisant subir à l'ennemi de graves pertes. Blessé une 2ème fois le 25 octobre est resté à son poste et a continué à arrêter, par des tirs bien ajustés sur les tranchées allemandes, l'attaque de l'ennemi."

Le Cne Alfred Bordages, commandant l'escadrille d'expériences du camp de Mailly, pose aux commandes de son Maurice Farman MF 7 entre le 27 mars 1913 et le 8 avril 1914 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Carte postale d'époque.

Le Cne Alfred Bordages, commandant de l'escadrille d'expériences du camp de Mailly, effectue un vol d'observation, en équipage avec un observateur, à bord d'un Maurice Farman MF 7 en 1914 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Alfred Bordages transmise par Hervé Le Corre, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Le Cne Alfred Bordages, commandant de l'escadrille d'expériences du camp de Mailly, effectue un vol de familiarisation au profit d'un lieutenant-colonel à bord d'un Maurice Farman MF 7 en 1914 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Alfred Bordages transmise par Hervé Le Corre, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Le roi Pierre 1er de Serbie pendant sa visite à l'escadrille d'expérience du camp de Mailly probablement pendant l'été 1913 - Le monarque avait fait ses études militaires à Saint-Cyr entre 1862 et 1864 - Il est devenu roi à la suite de l'assassinat du roi Alexandre 1er, le 21 septembre 1904 - Il a cédè son trône à son fils, le 6 août 1921 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Alfred Bordages transmise par Hervé Le Corre, son petit-fils, que je remercie pour son aide. Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Le roi Pierre 1er de Serbie pendant sa visite à l'escadrille d'expérience du camp de Mailly probablement pendant l'été 1913 - Le monarque avait fait ses études militaires à Saint-Cyr entre 1862 et 1864 - Il est devenu roi à la suite de l'assassinat du roi Alexandre 1er, le 21 septembre 1904 - Il a cédè son trône à son fils, le 6 août 1921 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Alfred Bordages transmise par Hervé Le Corre, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Revue de printemps à Vincennes en présence du président de la République Raymond Poincaré, le 16 mars 1913 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Alfred Bordages transmise par Hervé Le Corre, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Le 1er octobre 1913, le Ltn Hans Steffen, du 35ème régiment de fusilliers de Brandebourg, détaché au centre d'aviation allemand de Doebritz, près de Berlin, a atterri à quelques kilomètres de Boulogne-sur-mer entre Neuchâtel et Dannes - Parti de Berlin, il devait gagner Calais pour tenter de battre le record de l'aviateur Guillaux mais a été dévié de sa trajectoire par un fort vent de nord-nord-est - Ayant vu qu'il ne prenait pas la bonne direction, il a tenter de longer la côte pour rejoindre son but - Il n'y a pas arrivé et a été contraint d'atterrir en route, en pleine campagne - Sur place, il a demandé sa route à des cultivateurs mais étant donné sa nationnalité, ils ne l'ont pas laissé reprendre sa route - Son appareil était équipé d'un moteur de 110 Hp - Il a été gardé la nuit par un détachement de 50 soldats venus de Boulogne-sur-mer - Son avion a été démonté le lendemain par des sapeurs - Cette photo montre l'aile de l'appareil après son démontage par les sapeurs français, le 2 octobre 1913 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Alfred Bordages transmise par Hervé Le Corre, son petit-fils, que je remercie pour son aide. Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Le dirigeable semi-rigide "Lieutenant Selle-de-Beauchamp", de conception Lebaudy, était stationné sur le camp de Châlons - Il était long de 89 mètres, d'un diamère de 14,6 m et d'un volume de 10.500 M3 - Il était mû par deux moteur Panhard-Levassor d'une puissance unitaire de 80 ch - Construit à Moison, il a effectué son premier vol, le 29 octobre 1911 - Il a été transféré en vol de Moisson au camp de Châlons (Mourmelon), soit 235 km en 5h47, le 2 mai 1913 - Sa conduite nécessitait un équipage de 5 hommes - Plus tard, il sera équipé pour l'emport et le largage de 300 kg de bombes - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Alfred Bordages transmise par Hervé Le Corre, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

LV Antoine Lucien Raynaud - Il est le 9ème marin a être breveté pilote par l'Aéro-Club de France, le 10 novembre 1911 - Il a obtenu le brevet n° 668 à l'école d'aviation de Buc - Il a obtenu le brevet de pilote militaire n° 109 à l'école d'aviation de Buc, le 11 mai 1912 - Pilote d'hydravion , le 1er août 1912 - Pendant la Grande Guerre, il sera le commandant du CAM de Venise de mai 1915 au 31 octobre 1916 - Il trouve la mort lors de l'explosion d'une bombe qui se détache du FBA 150 Hp n° 321 - Lors de l'explosion, 18 marins français et italiens ont été tués et 17 blessés gravement - Photo Alfred Bordages transmise par Hervé Le Corre, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Ltt Jean-Marie Ducourneau - Brevet de l'Aéroclub de France n° 457 - Brevet de pilote militaire n° 11 décerné le 24 mai 1911 - Tué au cours d'un accident d'avion, aux commandes d'un Blériot XI, à Pau, le 23 février 1912 - Alors qu'il s'entrainait au-dessus du terrain d'aviation de Pau, le monoplan, qu'il pilotait, se trouvait à 100 mètres d'altitude quand l'hélice se rompit et l'un des débris vint heurter une aile qui se brisa sous le choc - L'autre aile fit de même et l'avion s'écrasa - L'officier fut éjecté de son siège et tomba dans un marais - Malheureusement, la chute fut trop violente, Ducourneau eut la tête fracturée, les bras et une jambe brisés - Il fut tué sur le coup - Photo Alfred Bordages transmise par Hervé Le Corre, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Ltt Joseph Léon Péralda aux commandes d'un avion Breguet - Passé élève pilote à l'école du camp de Châlons-sur-Marne, le 5 janvier 1911 - Passé élève pilote à Douai sur Breguet muni d'une hélice 3 pales métalliques, le 2 février 1911 - Brevet civil n° 428 obtenu à Douai (Pas-de-Calais) et décerné par l'Aéroclub de France, le 3 mars 1911 - Participe aux manoeuvres de l'est à Vesoul du 5 au 15 septembre 1911 - Pilote pour ces exercices, un avion Breguet et est engagé avec le 7ème corps d'armée - Pilote du 1er avion Caudron sans plan rabattant au Crotoy en janvier 1912 - Brevet de pilote militaire n° 88 obtenu le 7 mars 1912 - Inspecteur du permis aéronautique militaire - Chef de la 12ème section à Douai, le 25 juin 1913 et affecté au centre militaire du Crotoy - Chef du centre d'aviation de Douai et commandant de l'escadrille C 11, le 10 août 1913 - Pilote à l'escadrille C 10 (6ème armée), le 5 avril 1915 - Commandant de l'escadrille C 56 (10ème armée et Détachement d'armée de Lorraine) du 2 mai 1915 au 6 avril 1916 - Commandant de l'escadrille C 34 du 4 juillet au 14 octobre 1916 - Photo Alfred Bordages transmise par Hervé Le Corre, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

L'aviateur Roland Garros choisit une hélice Intégrale à Buc avant de repartir aux commandes de son avion Morane-Saulnier à moteur Le Rhône de 80 HP, le 12 juillet 1914 - Il terminera second derrière le pilote américain Walter Laurence Brock lors de la course Londres-Paris-Londres - Il a fait les 800 km en 8 h 28 mn 47 s - Le vainqueur l'a fait en 7 h 3 mn 6 s - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Alfred Bordages transmise par Hervé Le Corre, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Prototype d'avion militaire Ponnier L-1 sur le terrain d'aviation de Châteaufort, le 4 juillet 1914 - Envergure 8 m - Longueur 5,5 m - Hauteur 2,5 m - Masse à vide 260 kg - Un moteur Gnome rotatif de 50 HP - Vitesse maximale 115 km/h - Autonomie 110 km - Photo Alfred Bordages transmise par Hervé Le Corre, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Prototype d'avion militaire Ponnier L-1 sur le terrain d'aviation de Châteaufort, le 4 juillet 1914 - Photo Alfred Bordages transmise par Hervé Le Corre, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Commandant de l'escadrille MF 33 / F 33 :

Après le déclenchement de la 1ère guerre mondiale, il est nommé au commandement de l'escadrille MF 33 / F 33 qu'il assumera du 2 octobre 1914 à avril 1917. Il est récompensé par une citation à l'ordre de l'armée, en date du 22 juin 1915.

A gauche, le Cne Alfred Bordages, commandant de l'escadrille MF 33, à Berck probablement en octobre 1914 - A cette époque, l'escadrille MF 33 a stationné à St-Pol-en-Ternoise du 5 au 29 octobre 1914 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Alfred Bordages transmise par Hervé Le Corre, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Les aviateurs français en visite chez leurs homologues britanniques - Le squadron anglais est doté d'avions Royal Aircraft Factory BE 2a - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Alfred Bordages transmise par Hervé Le Corre, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

* Citation à l'ordre de la 10ème armée du Cne Jean Joseph Alfred Bordages, chef de l'escadrille MF 33, en date du 22 juin 1915 : "A fait preuve en diverses circonstances d'une grande bravoure et de sang-froid en exécutant de nombreux vols au-dessus de l'ennemi dans des circonstances difficiles. A su donner, en outre, à l'escadrille qu'il commande depuis le début de la campagne, une impulsion des plus heureuses et a obtenu de son personnel navigant, grâce à son autorité, à son entrain et à ses connaissances techniques, d'excellents résultats."

Les neuf officiers pilotes et observateurs de l'escadrille MF 33 pendant l'été 1915 - Le Cne Alfred Bordages est en 5ème position à partir de la droite - Il porte sa Croix de guerre avec une palme de bronze, marque de sa citation à l'ordre de l'armée décernée le 22 juin 1915 - Le capitaine, en 3ème position à partir de la droite, n'appartient pas à l'escadrille MF 33 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Carte postale d'époque.

Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Cne Alfred Bordages - Pilote et commandant de l'escadrille MF 33 / F 33 du 2 octobre 1914 au XX avril 1917 - Brevet de pilote militaire n° 101 en date du 14 avril 1912 - Photo prise par l'Adj Gabriel Cros transmise par M. François Rensersade.

De gauche à droite : Adj Cros, sous-officier d'encadrement de l'escadrille 33 et Cne Alfred Bordages, commandant l'escadrille 33 de 1914 à 1917 - Ces deux hommes qui habitaient l'île de Ré, étaient amis dans le civil - Remarquez l'insigne des troupes d'aviation, le capitaine le porte sur la manche gauche marque d'un personnel navigant et l'adjudant sur la manche droite marque d'un personnel au sol - Photo Adj Gabriel Cros transmise par M. François Rensersade.

* Adj Gabriel Henri Cros - Né le 25 décembre 1872 à Carcassonne (Aude) - Fils de Jacques Cros et de Henriette Trial - Domiciliés à St Martin - Ile de Ré - Emploi dans le civil Juge de Paix - Entré en service actif au 114ème régiment d'infanterie, le 13 novembre 1894 - Mobilisé au 114ème RI, le 4 août 1914 - Passé à l'aviation comme mitrailleur de l'escadrille MF 33 - A l'escadrille 33 jusqu'au 8 novembre 1917.

Il est de nouveau récompensé par la citation n° 169 à l'ordre du 9ème corps d'armée, en date du 31 octobre 1915.

* Citation n° 169 à l'ordre du 9ème corps d'armée de l'escadrille MF 33, en date du 31 octobre 1915 : "Rattachée depuis plus d'un an au 9ème corps d'armée, l'escadrille MF 33 a pris une part active à toutes les opérations du corps d'armée en Belgique et en Artois, grâce au dévouement et à l'expérience de son chef, le Capitaine Bordages, grâce à ses observations et à ses pilotes qui ont tous rivalisé de zèle et de couragte et ont fait preuve en toutes circonstances d'un mépris absolu du danger, l'escadrille a rendu au 9ème corps d'armée les plus précieux services aussi bien par ses reconnaissances que par ses réglages d'artillerie."

* Citation n° 210 à l'ordre du 9ème corps d'armée de l'escadrille MF 33, en date du 15 juillet 1916 : "A rendu les meilleurs services partout où elle a été employée, vient de se signaler particulièrement au cours des opérations de mai 1916 à Verdun par son activité, l'audace de ses observateurs et de ses pilotes et les renseignements orécieux qu'elle a procuré constamment au commandement quelles que puissent être les difficultés à vaincre."

Les capitaines et lieutenants de l'escadrille MF 33 entre la fin-juillet et la mi-septembre 1916 - De gauche à droite, l'officier d'administration Charles Guilhaumon (pilote / Brevet de pilote n° 2182 obtenu, le 28 décembre 1915, arrivé à la MF 33, le 28 février 1916), Ltt André Schroeder du 33ème régiment d'artillerie (obs), Cne Jean Ulysse Emmanuel Grange (obs puis pilote en date du 28 février 1916) du 20ème régiment d'artillerie, le Cne André Bordages (pilote et commandant de la MF 33), Ltt Agénor François Proust du 49ème régiment d'artillerie (obs) - La croix de guerre du Cne Bordages porte une palme de bronze et deux étoiles - Sa 3ème citation a été décernée, le 15 juillet 1916 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Carte postale d'époque. Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Les sous-officiers de l'escadrille AR 33 sur le terrain d'aviation de Lunéville (Meurthe-et-Moselle), le 5 novembre 1917, le jour du départ du Cne Alfred Bordages - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Alfred Bordages transmise par Hervé Le Corre, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

* Citation n° 27 à l'ordre du 9ème brigade d'artillerie de l'escadrille MF 33, en date du 29 octobre 1916 : "A pris une part active à toutes les batailles où a été engagé le 9ème corps d'armée en Belgique, en Artois, à Verdun et dans la Somme. Grâce à l'expérience et à la vaillance de son chef, le capitaine d'artillerie Bordages, grâce au courage et à l'entrain qu'il a sû communiquer à tous, observateur, pilotes et mécaniciens, l'escadrille a rendu les plus précieux services au corps d'armée par ses reconnaissances et des réglages de tir."

Répartition des escadrilles sur le front de la 10ème armée en 1916 - - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Alfred Bordages transmise par Hervé Le Corre, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Poste de commandement de l'artillerie divisionnaire de la 18ème division d'infanteire à Combles, le 4 décembre 1916 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Alfred Bordages transmise par Hervé Le Corre, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Cne Alfred Bordages, commandant de l'escadrille MF 33 / F 33 du 2 octobre 1914 à avril 1917 - Sa Croix de Guerre porte une palme de bronze et trois étoiles - Sa quatrième citation datait du 29 octobre 1916 - Photo Alfred Bordages transmise par Hervé Le Corre, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Cne Alfred Bordages - Photo prise par l'Adj Gabriel Cros en avril 1917 avant son départ pour la Russie - Photo transmise par M. François Rensersade.

Obusier allemand Krupp 21 cm Mörser 16 - Ce type de pièce a été engagé au cours des combats contre les forts de Manonviller, Maubeuge et Liège - Poids 6,7 tonnes, Portée 11 km, longueur du tube 2,67 mètres, obus explosif 113 kg, obus perforant 121 kg - Champ de tir horizontal 4° - Champ de tir vertical - 6° à + 70° - Un à deux coups par minute - Photo Alfred Bordages transmise par Hervé Le Corre, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Détaché en Russie :

Il est affecté au détachement d'aviation de la mission militaire française en Russie, le 1er mai 1917.

Le Cne Alfred Bordages, affecté à la mission Berger en Ukraine, pose en compagnie des mécaniciens français détachés sur place en 1917 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Alfred Bordages transmise par Hervé Le Corre, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Retour d'une chasse aux sangliers pour améliorer l'ordinaire - Photo Alfred Bordages transmise par Hervé Le Corre, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Commandant de l'aviation en Ukraine :

Il est nommé commandant de l'aviation en Ukraine, puis inspecteur du matériel au grand état-major russe du général Konikloff. Il est nommé commandant de l'aéronautique du 36ème corps d'armée, le 1er août 1918. Il est nommé chef de bataillon, à titre temporaire, le 10 novembre 1918.

* Citation n° 130 à l'ordre du 36ème corps d'armée de l'aéronautique du 36ème corps d'armée, commandée par le chef d'escadron Bordages, en date du 12 novembre 1918 : "Grâce à l'expérience de son chef, à l'allant et au dévouement de ses commandants d'escadrilles, au courage et au sang-froid de ses pilotes, observateurs, mitrailleurs, a renseigné le commandement et la troupe par des circonstances atmosphériques souvent très dures, malgré les grandes difficultés à vaincre, a assuré les liaisons, contrôles de tirs et exécuté de nombreuses reconnaissances photographiques."

Le chef de bataillon Alfred Bordages, commandant de l'aviation en Ukraine, pose en compagnie des pilotes et observateurs russes en 1918 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Alfred Bordages transmise par Hervé Le Corre, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Cette belle photo réunissant le Cdt Alfred Bordages, commandant de l'aviation en Ukraine, des aviateurs russes et des mécaniciens français et russes pendant l'hiver 1917 - Le Cdt Bordages, en tenue de vol hiver, est en 4ème position à partir de la droite - Il rentre d'une mission d'observation en compagnie d'un observateur qui se trouve à sa gauche - Je ne suis pas arrivé à reconnaitre le type de l'avion - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Alfred Bordages transmise par Hervé Le Corre, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Photo aérienne oblique des casernes et du fort de Manonviller, situé à 12 km à l'est de Lunéville (Meurthe-et-Moselle), le 13 mars 1918 - Il servait de fort d'arrêt dans la trouée de Charmes entre les places fortes de Toul et d'Epinal - Sa garnison comptait 766 hommes - Il était équipé de deux tourelles en fonte dure Mougin de 155 mm modèle 1876 armés chacun de deux canons de 155 L, deux tourelles à éclipse Galopin pour deux pièces de 155 L, deux tourelles à éclipse Bussières pour deux canons de 57 mm, une tourelle à éclipse pour une mitrailleuse Gattling et deux tourelles pour projecteur - Ce fort a été pris par les Allemands, après une importante préparation d'artillerie lourde mettant en oeuvre des obusieurs de gros calibres, le 27 août 1914 - Les artilleurs Allemands ont tiré 976 obus de 15 cm, 4.596 de 21 cm, 134 de 30,5 cm et 158 de 42 cm sur le fort (Nota, les calibres Allemands sont toujours donnés en centimètres) - Pour ne pas qu'il puisse resservir aux Français et se servir de sa destruction à fin de propagande, le Génie ennemi a rassemblé l'ensemble des munitions du fort et a constitué 18 fourneaux en les arrosant d'essence - Il a fait sauté le tout et a diffusé les photos en faisant croire que ce résultat avait été obtenu par la seule artillerie lourde - Le 13 septembre 1914, les troupes françaises reprennent le secteur - Quelques jours plus tard, des officiers du Génie français vont sur le site et découvrent l'étendue des destructions - Leur rapport a provoqué une crise de confiance au sujet des forts prévoyant leur désarmement - Il faudra attendre 1916 avec l'offensive de Verdun pour voir les forts Séré de Rivières revenir en grâce auprès de l'état-major - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Alfred Bordages transmise par Hervé Le Corre, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Inspection du général Charles Mangin commandant de la 10ème armée, en 1918 - Au premier plan, le SPAD XVI n° S 6421 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Alfred Bordages transmise par Hervé Le Corre, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Position abandonnée d'un 17 cm mittlerer Minenwerfer allemand - Photo prise le 11 août 1918 - Le tube a été prélevé - Poids total 483 kg - Longueur du canon 64,6 cm pour le L/3,8 et 76,5 cm pour le L/4,5 - Portée minimale 300 mètres - Portée maximale 1600 mètres - Elevation mini et maxi + 45° à + 90° - Poids de la munition 50 kg - Photo Alfred Bordages transmise par Hervé Le Corre, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Panorama vers la ville de St-Quentin, vu de la cote de Rancourt en octobre 1918 - On aperçoit la cathédrale dans le lointain - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Alfred Bordages transmise par Hervé Le Corre, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Photo prise sur un terrain d'aviation allemand situé au carrefour des routes Baileux - Vaulx - Chimay - Boutonville en Belgique, le 11 novembre 1918 - L'avion est un Junkers J I allemand de construction métallique - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Alfred Bordages transmise par Hervé Le Corre, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

La cathédrale Saint-Quentin de la ville de St-Quentin (Aisne) à la fin de la 1ère guerre mondiale - Elle a été gravement endommagée lors des combats et par les bombardements de la ville, en particulier en juillet 1916 quand l'aviation britannique bombarda la gare de la ville, provoquant le destruction des vitraux - Heureusement, les Allemands ont évacué les oeuvres les plus précises, comme le tombeau de Saint-Quentin, les verrières des chapelles de la Sainte-Vierge, de Sainte Catherine et Sainte-Barbe, vers Maubeuge entre mars et mai 1917 - Le 15 août 1917, un incendie détruisit la charpente et les toitures, une partie des voutes se sont effondrés dans les semaines qui suivèrent - En 1918, les Allemands en retraite avaient creusé les piliers de la nef pour les miner et faire sauter l'édifice - Heureusement, ils n'en eurent pas le temps - Les travaux de reconstruction eurent lieu jusqu'en 1937 mais il faudra attendre le 20 octobre 1956 pour la voir intégralement rendue au culte - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Alfred Bordages transmise par Hervé Le Corre, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Intérieur de la cathédrale de St-Quentin en octobre 1918 - Photo Alfred Bordages transmise par Hervé Le Corre, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

La cathédrale gothique de Saint-Quentin (Aisne) avec son lot de destructions en octobre 1918 - Elle a été construite entre 1170 à 1487 - En juillet 1916, une grande partie des vitraux a été détruite par le souffle lors du bombardement de la gare de la ville - De mars à mai 1917, les Allemands démontèrent et transportèrent le tombeau de St-Quentin, les verrières des chapelles de la Sainte-Vierge, de Sainte-Catherine et de Sainte-Barbe - Le 15 août 1917, un incendie ravagea la charpente et les toitures - Une partie des voutes s'effrondrèrent ensuite - En 1918, les troupes occupantes creusèrent les piliers de la nef en vue de miner et faire sauter la cathédrale - Ils ne purent mettre en pratique leur projet en rasion de l'avance rapide de la 1ère armée française commandée par le Gal Marie-Eugène Debeney - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Alfred Bordages transmise par Hervé Le Corre, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Panorama de ville de St-Quentin, vu du donjon en octobre 1918 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Alfred Bordages transmise par Hervé Le Corre, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

En mission en Tchécoslovaquie :

Il est envoyé en mission dans la république Tchécoslovaque, le 27 février 1919.

Photo oblique du palais de Marie-Thérèse d'Autriche à Bratislava (Slovaquie), le 23 août 1919 - Altitude de prise de vue 300 mètres - Cette photo a été développée par la section de photographie aérienne n° 1 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Alfred Bordages transmise par Hervé Le Corre, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Photo oblique d'un pont sur le Danube à Bratislava (Slovaquie), le 23 août 1919 - Altitude de prise de vue 300 mètres - Cette photo a été développée par la section de photographie aérienne n° 1 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Alfred Bordages transmise par Hervé Le Corre, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Photo oblique de la ville de Prague, le 28 août 1919 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Alfred Bordages transmise par Hervé Le Corre, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Il est nommé chef de bataillon, à titre définitif et affecté au 4ème régiment d'aviation d'observation du Bourget-Dugny, le 25 septembre 1919. Il est nommé commandant de l'aviation militaire tchécoslovaque.

Un congé sans solde de deux ans :

Il demande un congé sans solde de deux ans, à compter du 20 mai 1920. Il est domicilié au 34, boulevard Malesherbes à Paris (75), à compter de cette date. Il est affecté, par ordre, au 43ème régiment d'artillerie, stationné au quartier "Claude Decaen" à Caen (Calvados), le 25 janvier 1921. Il demande à transformer son congé sans solde de deux ans en un congé de trois ans, à compter du 20 mai 1920. Il est affecté au 22ème régiment d'aviation de Chartres-Champtol, le 28 septembre 1925.

Commandant du parc n° 34 du Bourget-Dugny :

Le 30 septembre 1927, il est autorisé à faire cesser son congé et affecté comme commandant du parc d'aviation n° 34 du Bourget-Dugny, le 5 octobre 1927.

Entrée de la caserne "Tricornot de Rose", siège du 34ème régiment d'aviation du Bourget-Dugny - Alfred Bordage y a été affecté du 5 octobre 1927 au 20 novembre 1934 - La caserne a été baptisée "Tricornot de Rose" en 1931 en hommage au Cdt Charles de Tricornot de Rose, commandant de l'aéronautique de la 5ème armée, père de l'aviation de chasse, mort au cours d'un accident d'avion, le 11 mai 1916 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Alfred Bordages transmise par Hervé Le Corre, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Commandant du centre de mobilisation d'aviation n° 34 :

Le 1er mars 1928, il est affecté comme commandant du centre de mobilisation n° 34 du Bourget-Dugny. Il est classé à l'état-major particulier de l'aéronautique, le 1er octobre 1928 et élevé au grade d'Officier de la Légion d'Honneur, le 29 décembre 1928.

Cérémonie de remise de décorations au 34ème régiment d'aviation stationné sur le terrain d'aviation de Dugny-le-Bourget, au début de l'année 1929 - Le Chef de bataillon (Cdt) Alfred Bordages est en première position à gauche - Ce jour là, il a reçu la croix d'Officier de l'ordre national de la Légion d'Honneur - Cette décoration lui a été décernée suite à une parution dans le Journal Officiel de la République Française, le 29 décembre 1928 - Cette cérémonie a donc eu lieu après cette date car il y a toujours un temps entre la promulgation de la décoration et sa remise officielle sur le front des troupes - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Alfred Bordages transmise par Hervé Le Corre, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Cérémonie de remise de décorations au 34ème régiment d'aviation stationné sur le terrain d'aviation de Dugny-le-Bourget, au début de l'année 1929 - A droite, le drapeau du 34ème régiment d'aviation - C'est pendant cette cérémonie que le chef de bataillon Alfred Bordages a reçu la croix d'Officier de l'ordre national de la Légion d'Honneur - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Alfred Bordages transmise par Hervé Le Corre, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Cliquez sur l'iumage pour l'agrandir

Prise d'armes avec défilé sur le terrain d'aviation de Wackernheim (Allemagne), le 10 août 1929 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Alfred Bordages transmise par Hervé Le Corre, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Défilé après la prise d'armes sur le terrain d'aviation de Wackernheim (Allemagne), le 10 août 1929 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Alfred Bordages transmise par Hervé Le Corre, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Défilé après la prise d'armes sur le terrain d'aviation de Wackernheim (Allemagne), le 10 août 1929 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Alfred Bordages transmise par Hervé Le Corre, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Photo oblique d'une usine non identifiée, le 16 juin 1931 - L'équipage du 34ème régiment d'aviation était composé du Sgt Marceau (pilote), Ltt Marchal (obs) et de l'Adj René Darroux (mitrailleur) - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Alfred Bordages transmise par Hervé Le Corre, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Nommé Lieutenant-colonel :

Le 25 juin 1931, il est nommé lieutenant-colonel. Comme commandant du centre de mobilisation d'aviation n° 34, il est placé en congé interrupteur de l'ancienneté, à compter du 16 avril 1932. Son dossier est alors administré par le 34ème régiment d'aviation et maintenu, pendant son congé, à l'état-major particulier.

Au centre, Marie-Louise et Alfred Bordages entre le 25 juin 1931 et le 15 août 1933 - Il a été nommé lieutenant-colonel, le 25 juin 1931 - Il est alors commandant du centre de mobilisation d'aviation n° 34 - Il a été nommé Colonel, le 15 août 1933 - Photo Alfred Bordages transmise par Hervé Le Corre, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Photo oblique du camp de Sissonne, le 2 février 1932 - Altitude de prise de vue 200 mètres - Focale de l'appareil photo 0,26 m - L'équipage était composé du Sgt Jean-Marie Bourhis (pilote) et de l'Adj Robin (obs photo) - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Alfred Bordages transmise par Hervé Le Corre, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Photo oblique du cimetière militaire de Sissonne, le 2 février 1932 - Altitude de prise de vue 200 mètres - Focale de l'appareil photo 0,26 m - L'équipage était composé du Sgt Jean-Marie Bourhis (pilote) et de l'Adj Robin (obs photo) - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Alfred Bordages transmise par Hervé Le Corre, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Photo verticale oblique du terrain d'aviation privé de Meaulte, le 2 mars 1932 - Il a été créé par l'industriel Potez de décembre 1927 - Altitude de prise de vue 200 mètres - Focale de l'appareil de prise de vue 0,26 m - L'équipage était composé du Sgt Jean-Marie Bourhis (pilote) et de l'Adj Robin (obs photo) - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Alfred Bordages transmise par Hervé Le Corre, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Nommé Colonel :

Le 15 août 1933, il est nommé colonel, affecté à la base aérienne n° 104 et conserve le commandement du centre de mobilisation d'aviation n° 34. Il quitte l'armée d'active et passe dans la réserve, le 20 novembre 1934.

Une partie du gouvernement français pose après une cérémonie sur la base aérienne n° 104 de Dugny-le-Bourget dans la seconde partie des années 30 - Edouard Herriot est au centre, avec son chapeau à la main - Au centre, le Cdt Rougeville-Baville du 34ème régiment d'aviation mixte du Bourget-Dugny - Le Col Alfred Bordages, commandement du centre de mobilisation d'aviation n° 34, est le 5ème, à partir de la gauche - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Alfred Bordages transmise par Hervé Le Corre, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Candidat aux élections municipales de Paris :

En mai 1935, membre du Parti National Populaire, il est candidat aux élections municipales de Paris, dans le 12ème arrondissement de Paris pour le quartier des Quinze-Vingts. Au premier tour, son adversaire principal, le candidat Le Trocquer de la SFIO a réuni 3.606 voix et Bordages 2.602 voix. Au second tour, sur un total de 10.639 voix, le candidat Le Trocquer est élu avec 5.112 voix. Alfred Bordages a rassemblé 3.050 voix.

Il est de nouveau candidat, pour les Républicains Nationaux, dans la 2ème circonscription du 20ème arrondissement en avril 1936. Le 26 avril 1936, lors du premier tour, le candidat communiste Langumier arrive premier avec 10.642 voix, Marcel Déat second avec 10.034 et Alfred Bordages troisème avec 3.322 voix. Contre toute attente, le colonel Bordages a d'abord maintenu sa candidature pour le 2ème tour de scrutin avant de laisser la place aux deux candidats arrivés avant lui.

Le seconde guerre mondiale :

Pendant l'occupation, il demeure au 2, rue Marie-Benoit à Paris. Il occupe des fonctions importantes dans les services de police du square Rapp. Il avait été chargé d'étudier les documents du Grand Orient de France, qui avaient été découverts rue Cadet. A la suite de ses investigations, de nombreuses arrestations ont été réalisées.

A début janvier 1945, il est inculpé par M. Fayon, juge d'instruction, d'intelligence avec l'ennemi et écroué à la prison de Fresnes.

Le 2 juin 1947, dix-sept membres de la Gestapo du Square Rapp sont jugés par la cour de justice de la 1ère sous-section départementale de la Seine. Parmi eux, l'Allemand Arthur Pfannstiel, le chef et Alfred Bordages, 72 ans, colonel de l'armée de l'Air en retraite.

Condamné à la peine de mort :

Le 21 juin 1947, la cour de justice de la 1ère sous-section départementale de la Seine a condamné le colonel Jean Joseph Alfred Bordages à la peine de mort et à la confiscation totale de ses biens présents et à venir pour sa conduite lors de l'occupation allemande de 1940 à 1944. Les autres prévenus sont condamnés de la manière suivante, le tortionnaire Jean Petit, sous-officier d'aviation, est également condamné à la peine de mort et tous les autres accusés aux travaux forcés à perpétuité ou à de lourdes peines de prison.

A l'énoncé du jugement, le colonel Bordages rappelle ses services passés et ajoute : "Ce n'est pas la mort que je redoute, c'est une atteinte à mon honneur de soldat que j'ai acquis de 1895 à 1919."

Rayé de l'ordre de la Légion d'Honneur :

Pour sa conduite lors de l'occupation, il a été rayé de l'ordre de la Légion d'Honneur, le 21 juin 1947. Pour rappel, il avait été fait Chevalier, le 31 décembre 1913 et Officier, le 29 décembre 1928.

Décédé pendant sa détention à la prison de Fresnes :

Le colonel Alfred Bordages est décédé pendant sa détention à la prison de Fresnes (Val-de-Marne), le 25 septembre 1947. Jean Petit, ancien sous-officier de l'armée de l'Air, condamné en même temps, a été fusillé au fort de Montrouge, le 5 novembre 1947.

Sources :

Sources : Registre d'état-civil (acte n° 16) de la comme de Beauchalot (Haute-Garonne) - Fiche matricule conservée aux archives départementale de la Haute-Garonne - Liste des brevets militaires - JORF - Journal "L'Aéro" - Revue "L'Aérophile" - Revue "Les Ailes" - Annuaire officiel de l'Armée française de 1910 - Journal "L'Echo Rochelais" - Journal "L'Echo de Paris" - Journal "L'Intransigeant" - Journal "La Croix" - Journal "Combat" - Journal "France-Soir".

Dernière mise à jour :

Le 31 octobre 2024.

 

Remerciements à :

- M. Hervé Le Corre pour l'envoi des photos de Jean Alfred Bordage, son grand-père.

Bibliographie :

- "Les escadrilles de l'aéronautique militaire française - Symbolique et histoire - 1912-1920"
- Ouvrage collectif publié par le SHAA de Vincennes en 2003.
- "The French Air Service War Chronology 1914-1918" par Frank W.Bailey et Christophe Cony publié par les éditions Grub Street en 2001.
- Le Journal Officiel de la République Française (JORF) mis en ligne sur le site "Gallica" de la Grande Bibliothèque de France.
- Carnets de Comptabilité en Campagne des escadrilles mis en ligne par le Site "Mémoire des Hommes."
- "Les "As" français de la Grande Guerre" en deux tomes par Daniel Porret publié par le SHAA en 1983.
- "Les Armées françaises dans la Grande Guerre" publié à partir de 1922 par le Ministère de la Guerre.
- Site Internet "Mémoires des Hommes" du Ministère de la Défense - Voir le lien
- Site Internet " Pages 14-18 " de Joël Huret.

Si vous avez des documents écrits ou photographiques pouvant compléter les données de cette page, veuillez contacter l'auteur du site

Chavane-de-Dalmassy Louis Dauphin

 

 

pas de fiche > 1918

Cliquez sur l'image Cliquez sur l'image Cliquez sur l'image Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sir l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir Clkiquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir