
MdL Jean Louis François Boissau - Né le 14 septembre 1891 à Helesmes (Nord) - Fils de Louis Boissau et de Clémence Simon - Profession avant service militaire Etudiant - Classe 1911 - Recrutement de Valenciennes (Nord) sous le matricule n° 330 - Service militaire au 6ème régiment de chasseurs à cheval caserné à Lille, le 1er octobre 1912 - Toujours au 6ème régiment de chasseurs à cheval, lors de la mobilisation générale du 2 août 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 1er février 1916 - Brevet de pilote militaire n° 3868 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 6 juillet 1916 - Insigne de pilote militaire (macaron) n° B 2129 - Stage de transformation à l'école d'aviation militaire d'Avord jusqu'au 16 août 1916 - Pilote du GDE du 16 août au 9 septembre 1916 - Pilote de l'escadrille F 44 du 9 septembre 1916 au 15 décembre 1917 - Une citation à l'ordre de la brigade aérienne, le 23 janvier 1917 - Stage sur avion Dorand AR 1 au GDE, du 21 au 29 juin 1917 - Une citation à l'ordre du corps d'armée en août 1917 - Nommé Maréchal des Logis, le 25 novembre 1917 - Blessé au combat par une balle à l'épaule, le 9 décembre 1917 - Affecté comme moniteur de l'école d'aviation militaire d'Avord à compter du 18 janvier 1918 - Après guerre, il fit carrière au sein de la société Tecalimit, spécialisée dans la mécanique pour l'automobile, puis pour l'aviation - Décédé à Paris, le 1er juillet 1957 - Sources : Pam - dernière mise à jour : 5 novembre 2015 - Photo Jean Boissau transmise par Martin Boissau, son petit-fils, que je remercie pour son aide.
* Citation à l'ordre de l'armée du Caporal Jean Louis François Boissau, pilote à l'escadrille AR 44, en date du 3 août 1917 : " Pilote adroit, courageux et tenace, a engagé la lutte contre l’adversaire voyant son observateur tué au cours de ce combat et son avion sans défense, a fait preuve d’un beau sang froid en réussissant à se dégager et à ramener au terrain son avion atteint dans ses parties essentielles, son réservoir troué de plusieurs balles".
* Citation à l'ordre de la division du Maréchal des Logis Jean Louis François Boissau, pilote à l'escadrille AR 44 en date du 9 décembre 1917 : "Excellent pilote faisant preuve chaque jour de plus belles qualités de calme et de sang froid, le 9 décembre a eu son avion atteint par balles de mitrailleuses et a dû atterrir dans un terrain défoncé où son avion s’est écrasé, a été légèrement blessé à l’épaule gauche le 9 décembre 1917".
Son parcours dans le détail
6ème régiment de
chasseurs à cheval

Le chasseur Jean Boissau du 6ème régiment de chasseurs à cheval de Lille (Nord) photographié avant guerre - Il a été appelé sous les drapeaux, le 1er octobre 1912 et est resté dans la même unité jusqu'à son passage dans l'aéronautique militaire, le 1er février 1916 - Photo Jean Boissau transmise par Martin Boissau, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Le chasseur Jean Boissau pose fièrement sur sa monture dans la cour des casernements du 6ème régiment de chasseurs à cheval de Lille (Nord) - Photo Jean Boissau transmise par Martin Boissau, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Manoeuvres en campagne du 6ème régiment de chasseurs à cheval, caserné à Lille (Nord) - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jean Boissau transmise par Martin Boissau, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Manoeuvres en campagne du 6ème régiment de chasseurs à cheval, caserné à Lille (Nord) - Le chasseur Jean Boissau est debout au centre - Photo Jean Boissau transmise par Martin Boissau, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Officiers et sous-officiers du 6ème régiment de chasseurs à cheval - Ce régiment était caservé à Lille (Nord) avant la Grande Guerre - Photo Jean Boissau transmise par Martin Boissau, son petit-fils, que je remercie pour son aide.
Aéronautique militaire
Ecole de pilotage de Chartres

Cinq élèves pilotes de l'école d'aviation militaire de Chartres posent devant un MF 11 à moteur 80 HP de l'école en juillet 1916 - A gauche, le MdL Jean Boissau, titulaire du brevet de pilote militaire n° 3868 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 6 juillet 1916 - Cette section d'élèves-pilote comptait onze membres - L'avion, un MF 11 à moteur 80 ch, est équipé de patins anti-retournement - Photo Jean Boissau transmise par Martin Boissau, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Le Cal Jean Boissau, élève pilote de l'école de Chartres pose à bord d'un MF 11 à moteur 80 ch à train renforcé anti-retournement de l'école, pendant l'été 1916 - Jean Boissau, qui a pris cette photo, a obtenu le brevet de pilote militaire n° 3868 à l'école de Chartres, le 6 juillet 1916 - Photo Jean Boissau transmise par Martin Boissau, son petit-fils, que je remercie pour son aide.
Escadrille F 44 / AR 44

MdL Jean Boissau - Affecté au 6ème régiment de chasseurs à cheval du 1er octobre 1912 au 1er février 1916 - Pilote de l'escadrille F 44 du 9 septembre 1916 au 15 décembre 1917 - Photo Jean Boissau transmise par Martin Boissau, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Le MdL Jean Boissau, pilote de l'escadrille F 44 dans son baraquement qu'il a aménagé pendant l'été 1916 ou 1917 - Photo Jean Boissau transmise par Martin Boissau, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Vue extérieure du logement du MdL Jean Boissau - On est loin des abris de tranchées - Le transat est là pour prendre le soleil entre deux missions - Photo Jean Boissau transmise par Martin Boissau, son petit-fils, que je remercie pour son aide.
Le personnel navigant de la 44 pose devant un Farman F 50 - Charles Chanaron est debout au sol, 6ème à partir de la droite. - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Charles Chanaron transmise par Rémy Chanaron, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Le MdL Jean Boissau pose, en compagnie de son mécanicien en 1er, avec le Farman F 40 qu'il a pris en compte au sein de l'escadrille F 44 pendant l'automne 1916 - Il semble que son numéro SFA soit le 2560, le chiffre "6" étant donné sans certitude - Avant l'adoption de l'insigne au sanglier, les avions de la F 44 étaient identifiés par une large bande bordée qui entourait la nacelle de l'équipage - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jean Boissau transmise par Martin Boissau, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Sous-officiers navigants de l'escadrille F 44 / AR 44 en 1916 / 1917 - La période exacte sera précisée ultérieurement - Le MdL Jean Boissau est debout au second rang, en 4ème position à partir de la droire - Si un lecteur de cette page reconnait un des aviateurs, qu'il veuille bien prendre contact avec l'auteur du site - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jean Boissau transmise par Martin Boissau, son petit-fils, que je remercie pour son aide.
|
Escadrille F 44 / AR 44

Sous-officiers navigants et mécaniciens de l'escadrille F 44 / AR 44 en 1916 / 1917 - La période exacte sera précisée ultérieurement - Le MdL Jean Boissau est à l'extrême gauche - Si un lecteur de cette page reconnait un des aviateurs, qu'il veuille bien prendre contact avec l'auteur du site - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jean Boissau transmise par Martin Boissau, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Retour d'une liaison d'infanterie sur la cote 304 du MdL Jean Boissau pendant la bataille de Verdun en décembre 1916 - Photo Jean Boissau transmise par Martin Boissau, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Farman F 40 de l'escadrille F 44 à l'automne 1916 - A son bord, Jean Boisseau qui a été pilote de cette unité du du 9 septembre 1916 au 15 décembre 1917 - Une seconde Lewis est en poste pour couvrir le secteur arrière qui était le point faible de cet avion - Photo Jean Boissau transmise par Martin Boissau, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Farman F 40 n° 3186 de l'escadrille F 44 légèrement accidenté à l'atterrissage, probablement à l'été 1916 - La bande de couleur est blanche - Photo Jean Boissau transmise par Martin Boissau, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Altimètre personnel du MdL Jean Boissau, pilote de l'escadrille F 44 du 9 septembre 1916 au 15 décembre 1917 - Il est de fabrication Peltret-Lafage - 29, rue de Crimée Paris - Photo Martin Boissau, son petit-fils que je remercie pour son aide.

MdL Jean Boissau pose, en compagnie de son 1er mécanicien, à côté d'un Dorand AR 1 de l'escadrille AR 44 qu'il avait en compte pendant l'été 1917 - Les premiers AR 1 ont été pris en compte par la 44 en juin 1917 - Photo Jean Boissau transmise par Martin Boissau, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Dorand AR 1 n° 50 appartenant à l'escadrille AR 44 - Ces avions ont été perçus par l'unité, à partir de juin 1917 - L'insigne du sanglier assis est apparu juste après - Photo Jean Boissau transmise par Martin Boissau, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

MdL Jean Boissau pose à côté du Dorand AR 1 de l'escadrille AR 44 qu'il pilotait et qui a terminé sa course sur le dos, après une mise en pylone pendant l'été 1917 - Photo Jean Boissau transmise par Martin Boissau, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Autre vue du Dorand AR 1 de l'escadrille AR 44 piloté par le MdL Jean Boissau qui a terminé sa course sur le dos, après une mise en pylone pendant l'été 1917 - Photo Jean Boissau transmise par Martin Boissau, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Le Dorand AR 1 du MdL Jean Boissau, qui a été fortement endommagé après un atterrissage en campagne, va être redressé et démonté par les mécaniciens arrivés sur place - Le morceau de pale d'hélice, que l'on aperçoit près du mécanicien de gauche, sera récupéré par Jean Boissau comme souvenir - La photo de la pale est présentée juste en dessous - Photo Jean Boissau transmise par Martin Boissau, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Pale de l'hélice Eclair cassée au cours d'un atterrissage d'urgence pendant l'été 1917 par le MdL Jean Boissau - Photo Martin Boissau, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Dorand AR 1 remis en état de vol par les mécaniciens pendant l'automne 1917 - Il s'agit vraisemblablement d'un accident d'atterrissage avec affaissement du train d'atterrissage Photo Jean Boissau transmise par Martin Boissau, son petit-fils, que je remercie pour son aide.
Ecole d'aviation militaire d'Avord

Personnels navigants et mécaniciens de l'école d'aviation militaire d'Avord en 1918 - Jean Boissau, après sa blessure à l'épaule du 9 décembre 1917, a été affecté à cette école, à partir du 18 janvier 1918 - Jean Boissau est assis au premier rang en seconde position à partir de la gauche - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jean Boissau transmise par Martin Boissau, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

MdL Jean Boissau, à droite, moniteur de pilotage de l'école d'aviation militaire d'Avord, pose en compagnie d'une section d'élèves pilotes en 1918 - Si un lecteur de cette page reconnait une des élèves, qu'il veuille bien prendre contact avec l'auteur du site - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jean Boissau transmise par Martin Boissau, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

MdL Jean Boissau, à droite, moniteur de pilotage de l'école d'aviation militaire d'Avord, pose en compagnie d'une section d'élèves pilotes en 1918 - Si un lecteur de cette page reconnait un des élèves, qu'il veuille bien prendre contact avec l'auteur du site - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jean Boissau transmise par Martin Boissau, son petit-fils, que je remercie pour son aide.
|