Sgt Jérôme Médeville
Jérôme Médeville est né au 26, rue Belle Etoile à Bordeaux (Gironde), le 14 janvier 1882. Il est le fils de Jean Raoul Barthélémy Médeville, qui est comptable et de Marie Angèle Poissonnié.
Portrait du Sgt Jérôme Médeville alors qu'il était affecté à l'aéronautique militaire - Il porte sa Croix de Guerre avec Palme - Photo Jérôme Médeville transmis par Philippe Thiry que je remercie pour son aide.
Le service militaire au 78ème régiment d'infanterie :
Né en 1882, il appartient normalement à la classe 1902. C'est le bureau de Bordeaux (Gironde) qui assure son recensement militaire sous le matricule n° 825. Il devance l'appel pour signer un engagement de quatre ans, au titre du 78ème régiment d'infanterie, dont les quartiers sont implantés à la caserne de la Visitation à Limoges (Haute-Vienne), le 29 janvier 1900. Il rejoint l'unité, le 31 janvier 1900.
Caserne de la Visitation occupée par le 78ème régiment d'infanterie à Limoges (Haute-Vienne) - Couvent des religieuses visitandines consacré en 1775, il est transformé en caserne en 1796 - Le 78ème RI a occupé cette caserne de 1870 à 1914 - Elle abrite de nos jours le conseil départemental de la Haute-Vienne - Jérôme Medeville a été affecté à cette unité du 29 janvier 1900 au 23 août 1902 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Carte postale d'époque.
Cassé de son grade pour négligeance :
Il est nommé caporal, le 26 avril 1900. Il est finalement cassé de son grade et remis soldat de 2ème classe en raison de la négligeance dans sa conduite, le 15 avril 1901. On lui a reproché également d'avoir conservé du linge appartenant à un homme de son escouade.
Affecté au 107ème régiment d'infanterie :
Il est affecté au 107ème régiment d'infanterie, stationné à la caserne Taillefer et au quartier St-Roch à Angoulème (Charente), le 23 août 1902. Son contrat terminé, il retourne à la vie civile et passe dans la disponibilité, le 29 janvier 1904.
Caserne Taillefer occupée par le 107ème régiment d'infanterie à Angoulème (Charente) - Jérôme Medeville a été affecté à cette unité du 23 août 1902 au 29 janvier 1904 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Carte postale d'époque.
Caserne Saint-Roch occupée par le 107ème régiment d'infanterie à Angoulème (Charente) - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Carte postale d'époque.
Il exerce le métier de tonnelier :
Il va exercer le métier de tonnelier. Il est domicilié au 18, rue des Gestes à Toulouse (Haute-Garonne), à compter du 6 juin 1905. Au gré de ses activités professionnelles, il change successivement de domicile pour s'installer au 3, rue Tripière à Toulouse (Haute-Garonne), le 3 avril 1907, au 6, rue Pierre Dufour à Toulouse (Haute-Garonne), le 17 mai 1907, au Portet à Toulouse (Haute-Garonne), le 9 décembre 1907, à Bègles (Gironde), le 26 juin 1908 et au 69bis, cours Victor Hugo à Bègles (Gironde), le 17 août 1911. Il est alors père de 4 enfants, 3 garçons et 1 fille.
Rappelé à l'activité au 140ème RIT :
Il est rappelé à l'activité, par la mobilisation générale, au titre du 140ème régiment d'infanterie territorial, le 12 août 1914. Ce régiment recruté dans le département de la Gironde, a été convoqué les 12ème et 13ème jours de la mobilisation. Dès leur arrivée au corps, les soldats ont été habillés, armés et équipés. Dès le 15 août, ils étaient en mesure de partir en campagne. Après élimination des hommes incapables de faire campagne, le régiment a été réparti en 3 bataillons, 4 compagnies de dépôt laissées à Bordeaux et une compagnie hors rang.
Caporal du 140ème régiment d'infanterie territorial en tenue de campagne des années 1914-1915 - Il tient son fusil Lebel modèle 1886/93 en calibre 8 mm contenant 10 cartouches - D'une portée maximale de 450 mètres, il est d'une efficacité maximale vers 250 mètres - Chaque soldat portait trois cartouchières contenant chacune cinq paquets de 8 cartouches, soit 120 cartouches - Le fusil Lebel mesure 1,30 m et 1,82 m avec sa baïonnette cruciforme "Rosalie" - Il pèse 4,4 kg chargé - Le sac qu'il porte dans son dos pèse 8 kg - Cette photo en noir et blanc n'illustre pas l'aspect visuel de cette tenue avec la capote modèle 1877 bleu, fermée par deux rangées de 6 boutons en cuivre, le pantalon rouge modèle 1867 / 1887 et le képi modèle 1884 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jérôme Médeville transmis par Philippe Thiry que je remercie pour son aide.
Composition du 140ème RIT :
LcL Bouché, commandant du 140ème RIT.
*
Etat-major du régiment : Cne Barennes (major), Ltt Rulhand (officier payeur), Ltt Constant (officier d'approvisionnement), Ltt Conort, Ltt Cassal (porte-drapeau), Cdt Bérard (médecin major).
* 1er bataillon : Cdt Braud.
1ère compagnie : Cne Lupiac / Ltt Mesnager.
2ème compagnie : Cne Larrue / Ltt Denjean.
3ème compagnie : Cne Joly d'Aussy / Ltt Lévy / Ltt Lagarde.
4ème compagnie : Cne Pouyanne / Ltt Pommerie.
Médecin major de 1ère classe Rascol.
Soit 18 officiers, 61 sous-officiers et 1032 hommes de troupe.
* 2ème bataillon : Cdt Babin.
5ème compagnie : Cne Boireau / Ltt Bibal / Ltt Mercier.
6ème compagnie : Cne Bost / Ltt Féral / Ltt Dournens.
7ème compagnie : Cne Bourreau / Ltt Renouil / Ltt Lagarde.
8ème compagnie : Ltt Girard / Ltt de Legrix de la Salle / Ltt Monginet.
Médecin major de 1ère classe Delmas.
Soit 13 officiers, 54 sous-officiers et 950 hommes de troupe.
* 3ème bataillon : Cdt Peyneau.
9ème compagnie : Cne Serez / Ltt Duffour/ Ltt Bourreau.
10ème compagnie : Cne Depont / Ltt Fumas.
11ème compagnie : Cne Allemane / Ltt Marnier.
12ème compagnie : Cne Collineau / Ltt Eychenne / Ltt Pouzeau.
Médecin major de 1ère classe de Péry.
Soit 13 officiers, 49 sous-officiers et 965 hommes de troupe.
Soit pour l'ensemble du régiment : 51 officiers, 164 sous-officiers et 2947 soldats.
Trois lieutenants du 140ème régiment territorial - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jérôme Médeville transmis par Philippe Thiry que je remercie pour son aide.
Le Sol Jérôme Medeville est probablement affecté au service de santé comme brancardier car plusieurs photos montrent ce service.
Mouvements sur Melun :
Les 16 et 17 août 1914, les trois bataillons font mouvement, respectivement pour les Aubrais (1er bat), Villeneuve d'Ingré (2ème bat) et d'Ingré (3ème bat). Le 12 septembre, six compagnies sont chargées de la surveillance de secteurs de voies ferrées : la 7ème Cie à Coulommiers, la 8ème Cie à la Ferté-Gaucher, 9ème Cie à Estunay, 10ème Cie à Sézanne, 11ème Cie de Montmirail, 12ème Cie à Condé-en-Brie. Le 14 octobre, le régiment fait mouvement sur la Fère-en-Tardenois et Mareuil-en-Dôle.
Photo prise au cours d'un transfert par voie ferrée des compagnies du 140ème RIT en 1914 - Chaque compagnie totalisant plus de 900 hommes, il fallait trois trains pour acheminer l'ensemble de l'unité - Les hommes dégourdissent leurs jambes en attendant de repartir vers leur but final - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jérôme Médeville transmis par Philippe Thiry que je remercie pour son aide.
Photo prise au cours d'un transfert par voie ferrée des compagnies du 140ème RIT en 1914 - Chaque compagnie totalisant plus de 900 hommes, il fallait trois trains pour acheminer l'ensemble de l'unité - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jérôme Médeville transmis par Philippe Thiry que je remercie pour son aide.
Gare de la commune d'Essômes-sur-Marne (Aisne) en 1914 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jérôme Médeville transmis par Philippe Thiry que je remercie pour son aide.
Mouvements sur St-Omer :
Le 18 octobre, le 140ème RIT fait mouvement sur Watten et St-Omer avec la mission d'empêcher les réfugiés français et belges de traverser de l'ouest à l'est du canal de St-Omer à Calais et de pénétrer dans les lignes anglaises.
Plusieurs blessés du 140ème RIT sont convoyés par le service de santé vers un train sanitaire d'évacution des blessés - Au premier plan, à droite, un infirmier militaire britannique - La plupart de ces hommes portent des blessures au bras - Les deux infirmiers du 140ème RIT sont au premier plan, à gauche et au second plan, 2ème à gauche - Les blessés ont été escortés par deux fantassins en armes, en 6ème et 7ème position à partir de la gauche - Parmi les blessés, deux tirailleurs algériens - Chaque blessé porte son étiquette d'évacuation contenant tous les renseignements nécessaires pour la suite des soins - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jérôme Médeville transmis par Philippe Thiry que je remercie pour son aide.
Trois cents hommes sont renvoyés au dépôt de Bordeaux :
Le 26 novembre, un ordre du GQG prescrit de renvoyer immédiatement sur le dépôt 300 hommes par bataillon, choisis parmi les plus jeunes classés. Ces hommes doivent être encadrés par des officiers et gradés parmi ceux aptes à faire campagne. Pour finir, 600 hommes, comprenant ceux de la classe 1899, des volontaires et quelques hommes de la classe 1898 tirés au sort, sont partis de St-Omer pour Bordeaux. Ces hommes ont respectivement 35 et 36 ans et seront intégrés aux régiments d'active et de réserve.
Le service de santé du 140ème régiment territorial - Le lieutenant, à gauche, au premier plan, porte la décoration d'officier des palmes académiques - Les deux officiers assis devant, des médecins, portent les pattes de col qui les identifient - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jérôme Médeville transmis par Philippe Thiry que je remercie pour son aide.
Simulacre de l'amputation d'une jambe par le service de santé du 140ème régiment d'infanterie terrotorial - On retrouve les deux médecins présents sur la photo supérieure - L'infirmier, à droite, est en pantoufle - Une répétition dans la bonne humeur, avant de découvrir la cruauté et la violence de la guerre - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jérôme Médeville transmis par Philippe Thiry que je remercie pour son aide.
Belle photo de groupe de fantassins du 140ème régiment d'infanterie territorial prise pendant une période de repos - A cette époque, la moustache était de mise - Comme on peut le constater, la moyenne d'âge dans un régiment territorial est élevée, ces hommes ont entre 30 et 49 ans - Dans le détail, un militaire passait dans l'armée territoriale entre 34 et 40 ans, puis dans la réserve de l'armée territoriale entre 40 à 46 ans - Ils sont considérés comme trop âgés et plus assez entrainés pour intégrer un régiment d'active ou de réserve - Tous les régiments territoriaux ont été dissous, le 1er août 1918 et leurs hommes répartis dans les régiment d'active ou de réserve - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jérôme Médeville transmis par Philippe Thiry que je remercie pour son aide.
Le soldat Jérôme Médeville quitte le 140ème régiment d'infanterie territorial, 12 janvier 1915.
Passage dans l'aéronautique militaire :
Il passe à l'aéronautique militaire comme photographe, le 12 janvier 1915.
Portrait du Sgt Jérôme Médeville alors qu'il était affecté à l'aéronautique militaire - Photo Jérôme Médeville transmis par Philippe Thiry que je remercie pour son aide.
Photographe de l'escadrille DM 36 :
Il est affecté, comme photographe, à l'escadrille DM 36 alors stationnée sur le terrain d'aviation de Furnes en Belgique et restera dans cette unité du 12 janvier au 25 octobre 1915. A son arrivée, l'escadrille DM 36 comptait les pilotes suivants : Cne de Lapeyrouse (cdmt de l'escadrille), Adj Costantini, Sgt Mennerat, Sgt Lesech, Sgt Serret, Cal Becheler. Le 12 janvier 1915, quand il rejoint la DM 36, l'escadrille compte trois Deperdussin, un MF 11 et quatre pilotes. Un des nouveaux MF 11 est endommagé à l'atterrissage dans la brume, le 19 janvier. Un autre avion est cassé à l'atterrissage après une mission sur Ostende (Belgique), le 26 janvier 1915.
Implantation des terrains d'aviation de Coxyde (Koksijde) et de Furnes en Belgique - L'escadrille DM 36 / MF 36 a stationné en Belgique du 18 novembre 1914 au 1er avril 1917 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Google Map de 2024.
Photo aérienne oblique de la ville de Furnes (Belgique) en 1915 - Le roi des belges, Albert 1er, qui n'a pas quitté son pays lors de l'invasion allemande, a intallé son quartier général à Furnes - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jérôme Médeville transmis par Philippe Thiry que je remercie pour son aide.
Photo aérienne verticale de la ville d'Ypres (Belgique) en 1915 - La cathédrale Saint-Martin et le beffroi ont brûlés en novembre 1914 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jérôme Médeville transmis par Philippe Thiry que je remercie pour son aide.
Cne Marie Gabriel Jacques André Léonce de Bonfils, comte de Rochon de Lapeyrouse de Lamotte, baron de Wormezelle - Né le 23 mars 1860 à Farges (Ain) - Fils de Léonard Léonce de Bonfils de Rochon de La Peyrouse de Lamothe de Wormezelle (préfet de l'Ain, le 20 janvier 1848, préfet de la Haute-Marne, le 12 mars 1851 et préfet du Doubs du 3 avril 1851 à septembre 1858) et de Napoléone Marie Hélène Charlotte de Montholon-Semonville - Profession Etudiant - Classe 1880 - Recrutement de Belley (Ain) sous le matricule n° 1237 - Engagé volontaire pour cinq ans, au titre du 40ème régiment d'infanterie de ligne, le 28 mars 1881 - Nommé Caporal, le 8 octobre 1881 - Nommé Sergent, le 6 octobre 1882 - Elève de l'école militaire de St-Maixent (Deux-Sèvres), le 23 avril 1884 - Rengagé pour cinq ans, à compter du 28 mars 1886 - A obtenu le premier prix de tir à l'école militaire d'infanterie de St-Maixent (Deux-Sèvres) en 1885 - Sorti 67ème sur 499 élèves de l'école militaire d'infanterie - Affecté au 3ème régiment d'infanterie stationné à Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône) - Nommé Sous-lieutenant, le 21 mars 1885 - A suivi les cours de l'école régionale de tir du camp de la Valbonne (Ain) en 1886 - sorti 17ème sur 51 de cette école - Nommé Lieutenant, le 12 novembre 1888 - Marié avec Mlle Berthe Léonie Mandrot à Morgues (Suisse), le 17 octobre 1892 - Nommé Lieutenant de 1ère classe, le 4 septembre 1891 - Nommé Capitaine et affecté au 5ème régiment d'unfanterie, le 30 décembre 1895 - Placé en position de non activité pour infirmités temporaires, le 1er avril 1899 - Réformé pour infirmités (non précisées) - A bénéficié d'une pension de réforme de 1.648 fr, à partir du 28 septembre 1902 - Le 28 mars 1903, il cumulait 21 ans et 6 mois de services - Avant guerre, domicilié au 9, avenue de Suffren à Paris 7ème - Profession Industriel - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale, le 2 août 1914 - Commandant de l'escadrille DM 36 / MF 36 du 12 octobre 1914 au 22 août 1916 - Cet officier n'avait pas le brevet de pilote militaire - Nommé Capitaine de réserve, le 12 août 1914 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 12 janvier 1915 - Rayé des cadres, le 28 juillet 1918 - Affecté, dans la réserve, au gouvernement militaire de Paris - Décédé en son domicile du 17, rue du Colisée à Paris 8ème, le 6 décembre 1924 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 4) de la commune de Farges (Ain) - CCC de l'escadrille DM 36 / MF 36 - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales de l'Ain - LO (2 dossiers) - Journal "La France militaire" - JORF - Site Internet "Geneanet" - Dernière mise à jour : 15 novembre 2024.
Terrain d'aviation de Furnes occupé par l'escadrille DM 36 / MF 36 du 25 novembre 1914 au 1er avril 1915 puis du 1er juin 1915 à la fin de l'année 1915 - On ne peut pas dire que le camouflage des installations était en vigueur à l'époque - Par contre, la piste de décollage, face au hangar de gauche, a été organisée pour ressembler à un chemin d'accès - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jérôme Médeville transmis par Philippe Thiry que je remercie pour son aide.
Les bâtiments de l'ancienne abbaye des Dunes, qui est devenue la ferme Boogaerde - Cette ferme est implantée sur le territoire de la commune de Coxyde (Belgique) - L'escadrille MF 36 a stationné sur ce terrain du 1er avril 1915 au début 1916 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jérôme Médeville transmis par Philippe Thiry que je remercie pour son aide.
La DM 36 est transformée sur MF 11 :
La DM 36 est entièrement transformée sur Maurice Farman MF 11 et devient la MF 36, le 19 février 1915. Le 1er avril, la MF 36 déménage sur le terrain de la ferme Boogaerde à Coxyde en Belgique.
Le 12 janvier 1915, date de son arrivée à l'unité, l'escadrille DM 36 comptait trois Deperdussin et un Maurice Farman MF 11 à moteur Renault de 80 HP - Les premiers cités ont été remplacés par les MF 11, le 19 février 1915 - Cette photo montre deux Deperdussin entre le 12 janvuier et le 19 février 1915 - A gauche, le Deperdussin T n° 42 qui a été offert aux armées par le Crédit industriel et commercial, lors de la grande souscription nationale au profil de l'aéronautique militaire de 1912 et 1913 - Cet avion a été baptisé "L'Epervier" - A droite, le Deperdussin T n° 50 - Pour ce type d'avion Deperdussin, T identifier un appareil monoplace et TT un modèle biplace - En examinant les photos disponibles, on observe que des exemplaires monoplaces, dont du type T - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jérôme Médeville transmis par Philippe Thiry que je remercie pour son aide.
L'Adj René Lesech, aux commandes de son Duperdussin T, va décoller pour une mission de bombardement improvisée en janvier-février 1915 - L'obus d'artillerie doté d'un empennage, qu'il emporte pour cette mission, est fixé dans une goulotte qui le maintient en position - Il faudra attendre le MF 11, avec ses deux places, pour permettre à l'observateur-mitrailleur d'emporter plusieurs obus dans de meilleures conditions - Les origines bretonnes du pilote sont rappelées avec l'inscription "Breiz" inscrite derrière le poste de pilotage, sur le sommet du fuselage - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jérôme Médeville transmis par Philippe Thiry que je remercie pour son aide.
Adj René Paul Ernest Lesech - Né le 29 avril 1895 rue Fardel à St-Brieuc (Côtes-d'Armor) - Fils d'Ernest François Lesech (quartier maître de timonerie de la Marine) et de Pauline Victorine Bertheaume - Domiciliés au 17, rue St-Pierre à St-Brieuc (Côtes-d'Armor) - Profession avant guerre Pilote - Classé 1915 - Recrutement de St-Brieuc (Côtes-d'Armor) sous le matricule n° 2271 - Engagé volontaire pour la durée de la guerre comme pilote, au titre du 2ème groupe d'aviation, le 6 août 1914 - Brevet de pilote militaire n° 657 obtenu au centre d'aviation de St-Cyr, le 30 décembre 1914 - Pilote de la 2ème réserve d'aviation de St-Cyr - Nommé Caporal, le 9 décembre 1914 - Blessé en service commandé à Denain (Nord) - Nommé Sergent, le 2 février 1915 - Pilote de l'escadrille DM 36 du 9 octobre 1914 au 27 septembre 1915 - Blessé à la jambe et à la mâchoire au cours d'un accident d'avion à Adinkerque (Belgique), le 7 mai 1915 - Pilote de la RGAé du Bourget-Dugny du 27 septembre au 20 octobre 1915 - Pilote de l'escadrille N 37 du 20 octobre 1915 au 1er mars 1916 - Nommé Adjudant, le 21 janvier 1916 - Le 6 février 1916, en équipage avec le Cne Besnier, il part en reconnaissance - Ils sont attaqués par deux avions allemands - L'observateur est grièvement blessé par balle - Le pilote réussit à rentrer en vol plané, le moteur ayant été atteint, en survolant les tranchées ennemies à 400 mètres d'altitude - Il finit sa couse dans les barbelés mais du côté français - L'avion est très endommagé mais restera sur place jusqu'à la nuit - Vers 18 heures, on put le ramener en arrière - Le Cne Besnier est décédé des suites de ses blessures - Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'armée, en date du 26 février 1916 - Pilote du centre de réception des avions de la SFA de Chalais-Meudon du 1er mars au 2 septembre 1916 - Affecté à l'armée d'Orient, le 2 septembre 1916 - Pilote de l'escadrille N 391 / SPA 507 d'Orient du 19 septembre 1916 au 24 octobre 1917 - Pilote de l'escadrille F 385 / BR 502, le 9 décembre 1916 au 28 mai 1917 - Evacué pour paludisme sur l'hôpital de Salonique (Grèce), le 28 mai 1917 - Transféré sur l'hôpital de Nice (Alpes-Maritimes), le 6 août 1917 - Après soins et convalescence, affecté au GDE du Plessis-Belleville du 23 octobre au 18 novembre 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 81 (GC 15) du 18 novembre au 10 décembre 1917 - Pilote-moniteur de l'école de tir aérien de Cazaux du 24 décembre 1917 au 15 juin 1918 - Pilote-moniteur de l'école de perfectionnement au tir de Biscarrosse, le 15 juin 1918 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, à titre temporaire, le 26 novembre 1918 - Démobilisé, le 8 octobre 1919 - Médaille commémorative d'Orient avec agrafe "Orient" - Médaille des blessés - Médaille de l'Yser - Médaille interalliée - Profession après guerre Employé de bureau - Domicilié au 33bis, boulevard Herbet Fournet à Lisieux (Calvados), en date du 15 novembre 1919 - Affecté, dans la réserve, comme officier de complément, au 22ème régiment d'aviation de bombardement de nuit de Luxeuil (Haute-Saône), le 1er août 1920 - Marié avec Mlle Yvonne Marcelle Gabrielle Delpy à la mairie du 18ème arrondissement de Paris, le 23 novembre 1920 - Rengagé pour un an, au titre du 22ème RABN de Luxeuil (Haute-Saône), le 6 août 1921 - Démission d'officier de réserve accepté, le 9 août 1921 - Rengagé pour deux ans, le 6 août 1922 - Détaché sur l'aérodrome du Bourget-Dugny, le 25 mai 1923 - Médaille Militaire, en date du 27 septembre 1923 - Détaché à l'aérodrome d'Avord, le 27 juin 1924 - Rengagé pour deux ans au titre du 22ème RABN à Chartres (Eure-et-Loir), à compter du 6 août 1924 - Rengagé pour deux ans au titre du 22ème RABN à Chartres (Eure-et-Loir), à compter du 6 août 1926 - Dirigé sur le centre de rassemblement des isolés métropolitains de Marseille (Bouches-du-Rhône) avant son affectation au Levant, le 3 mars 1926 - Embarqué pour le Levant, le 14 mars 1926 - Débarqué, le 19 mars 1926 - Dirigé sur Rayack, le 26 mars 1926 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 25 mars 1926 avec rang du 26 novembre 1918 - Nommé Lieutenant, à titre temporaire, le 25 mars 1928, avec rang du 26 novembre 1920 - Affecté au 39ème régiment d'aviation au Levant, le 8 avril 1926 - Citation n° 657 à l'ordre du corps d'armée, en date du 24 août 1926 - Autorisé à effectuer un nouveau séjour de deux ans au Levant, le 19 mars 1928 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 13 janvier 1929 - Rapatriable en métropole, le 19 mars 1930 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 25 décembre 1929 - Autorisé à prolonger son séjour de six mois, à compter du 29 juillet 1930 - Embarqué à Beyrouth sur le navire "Théophile Gautier" pour rapatriement en métropole, le 4 février 1931 - Débarqué à Marseille (Bouches-du-Rhône), le 12 février 1931 - En congé de fin de campagne du 13 février au 3 juin 1931 - Médaille commémorative de Syrue-Cilicie - Affecté à la 2ème escadrille (traditions de la BR 104) du 31ème régiment d'aviation d'observation de Tours (Indre-et-Loir), le 4 juin 1931 - Affecté à la 1ère escadrille (traditions de la SAL 19) du 31ème régiment d'aviation d'observation de Tours (Indre-et-Loir), le 21 août 1931 - Nommé Lieutenant, à titre définitif, le 25 décembre 1931 - Condamné pour abus de confiance à 500 francs d'amende par le tribunal correctionnel de Tours -Indre-et-Loir, le 14 janvier 1933 - Remis Soldat de 2ème classe et passage dans la réserve, le 25 janvier 1933 - Domicilié rue Carnot à St-Symphorien (Indre-et-Loir), à compter du 25 janvier 1933 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 31, le 12 juin 1933 - Rayé du personnel navigant, par mesure disciplinaire, le 29 juillet 1935 - Placé en position "Sans affectation", le 9 septembre 1935 - Domicilié à Argences (Calvados), en date du 26 novembre 1935 - Est suspendu pendant un an, à compter du 14 octobre 1936, de porter ses décorations de Chevalier de la Légion d'Honneur et de la Médaille Militaire suite à sa condamnation - Décédé, le 26 mars 1959 - Sources : Registre d'état-civil (n° 173) de la ville de St-Brieuc (Côtes-d'Armor) - Registre d'état civil (mariages) acte n° 302 de la commune de Lisieux (Calvados) - Pam (2 fiches) - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales des Côtes-d'Armor - CCC de l'escadrille DM 36 / MF 36 - CCC de l'escadrille N 37 - CCC de l'escadrille N 391 / SPA 507 d'Orient - CCC de l'escadrille F 385 / 502 - CCC de l'escadrille SPA 81 - JORF - LO - Registre des décès de l'INSEE - Site Internet Geneanet - Journal "L'Ouest Eclair" - Dernière mise à jour : 13 novembre 2024.
* Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'armée, en date du 26 février 1916 : "Excellent pilote sur le front depuis le début de la campagne, a effectué de nombreux réglages d'artillerie bien que son avion ait été atteint par le feu de l'ennemi. A également à son actif de nombreux bombardements de nuit."
* Citation n° 657 à l'ordre du corps d'armée, en date du 24 août 1926 : "Officier pilote brave et modeste. Arrivé depuis peu au Levant, s'est immédiatement fait remarquer par ses qualités d'allant et d'entrain. A exécuté au cours des dernières opérations dans le Djebel Druze (région de Soueida 25 avril - 15 mai) 23 missions de liaisons et de bombardements, se distinguant aux combats des 25 avril et 15 mai."
Nommé Caporal :
Jérôme Médeville est nommé caporal, le 6 avril 1915. L'escadrille repart sur Furnes, le 1er juin 1915. Elle fera plusieurs fois l'aller-retour entre ces deux sites.
MF 11 à moteur Renault de 80 HP n° MF 712 appartenant à l'escadrille MF 36 endommagé à l'atterrissage au cours du 2ème trimestre 1915 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jérôme Médeville transmis par Philippe Thiry que je remercie pour son aide.
Officiers, sous-officiers et caporaux pilotes et observateurs de l'escadrille MF 36 sur le site de la ferme Boogaerde à Coxyde (Belgique) entre mars et avril 1915 - Le commandant de l'escadrille, le Cne de Lapeyrouse est en 4ème position à partir de la droite - A cette époque, la MF 36 comptait dans ses rangs par ordre hiérarchique les pilotes suivants : Cne de Lapeyrouse (pilote et cdmt la MF 36) - Ltt de la Grange (pilote) - Ltt Coutal (obs) - Ltt Avril (obs) - Ltt Boulanger (obs) - Slt Richard (obs) - Slt Brusley (obs) - Slt Deramond (obs) - Slt Depuyper (obs) - Sgt Martet (pilote) - Sgt Laffon (pilote) - Sgt Barthes (pilote) - MdL de Gromard (pilote) - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jérôme Médeville transmis par Philippe Thiry que je remercie pour son aide.
Atelier photographique de l'escadrille MF 36 au sein de la ferme Boogaerde sur le territoire de la commune de Coxyde (Belgique) - Jérôme Medeville est visible dans l'entre-baillement de la porte - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jérôme Médeville transmis par Philippe Thiry que je remercie pour son aide.
Le Sgt Jérôme Médeville pose l'entrée de l'atelier photographique de l'escadrille MF 36 implanté dans l'enceinte de la ferme Boogaerde sur le territoire de la commune de Coxyde (Belgique) - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jérôme Médeville transmis par Philippe Thiry que je remercie pour son aide.
Intérieur de l'atelier photographique de l'escadrille MF 36 à la ferme Boogaerde à Coxyde (Belgique) - Les cartes d'état-major sur le mur du fond détaillent la région d'Ostende (Belgique) - Jérôme Médeville est assis à gauche avec une carte sur ses genoux - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jérôme Médeville transmis par Philippe Thiry que je remercie pour son aide.
Intérieur de l'atelier photographique de l'escadrille MF 36 à la ferme Boogaerde à Coxyde (Belgique) - Jérôme Médeville est visible à droite dans la chambre noire qui permettait de développer les plaques photos - A gauche, les supports permettant d'accrocher les photos encore mouillées après leur révélation - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jérôme Médeville transmis par Philippe Thiry que je remercie pour son aide.
Personnels de la section photographique n° 36 attachée à l'escadrille MF 36 - A la fin 1916, cette section comptait, entre autres, les militaires suivants : Sol Vasselot, Sol Maltet, Sol Thomassot, Sol Medeville, Sol Verez - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jérôme Médeville transmis par Philippe Thiry que je remercie pour son aide.
Le Sol Jérôme Medeville, photographe de l'escadrille MF 36, pose en compagnie d'un camarade qui reste à identifier devant le laboratoire photo de l'unité en 1915 - Remarquez les belles chaussettes chaudes civiles de Jérôme et l'appareil photo de 0,50 m de focale - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jérôme Médeville transmis par Philippe Thiry que je remercie pour son aide.
Train d'atterrissage d'un MF 11 à moteur Renault de 80 HP de la MF 36 endommagé par un éclat d'obus - Fort heureusement, l'avion a pu atterrir sans dommage pour son équipage - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jérôme Médeville transmis par Philippe Thiry que je remercie pour son aide.
Chargement d'un appareil photo de 0,26 m de focale à bord d'un MF 11 à moteur Renault de 80 HP de la MF 36 sur le terrain d'aviation de Furnes (Belgique) - Ce type d'appareil photo, tenu à bout de bras, prenait des zones générales, soit en position verticale, soit en position oblique - Ce dernier type de photo était moins dangereux car il n'était pas nécessaire de passer à la verticale de l'objectif, en évitant ainsi les positions de Flak allemandes - L'arme de bord, une mitrailleuse Hotchkiss de 8 mm est montée sur un mat, permettant ainsi à l'observateur-photographe de tirer par dessus l'aile supérieure, secteur privilégé par les avions adverses - On aperçoit également l'indicateur de vitesse à palette Albert Etévé fixé sur le côté avant du fuselage - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jérôme Médeville transmis par Philippe Thiry que je remercie pour son aide.
Le Sgt Jérôme Médeville, photographe de l'escadrille MF 36, pose en compagnie d'un sous-officier pilote de son unité pendant l'été 1915 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jérôme Médeville transmis par Philippe Thiry que je remercie pour son aide.
Une belle photo du Sgt Jérôme Médeville en place arrière d'un MF 11 de l'escadrille MF 36 en février-mars 1915 - Sur la photo suivante, qui n'est pas présentée, les deux aviateurs revêtent des lourds manteaux fourrés - L'indicateur de vitesse à palette Etévé est bien visible sur le nez de l'apapreil - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jérôme Médeville transmis par Philippe Thiry que je remercie pour son aide.
Photo aérienne verticale d'une colonne d'artillerie se déplaçant en ville - On peut observer sept pièces d'artillerie avec leur caisson de munitions, tractées chacune par six chevaux - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jérôme Médeville transmis par Philippe Thiry que je remercie pour son aide.
Photo aérienne verticale de l'emplacement du canon de 38 cm SKL/45 de Predikboom (Emplacement de Kattestraat pour les Allemands) - Ce canon a tiré sur Poperinghe et Bergues, le 26 avril 1915, puis sur Dunkerque, à partir du 28 avril 1915 - Les tirs intermittents ont continué jusqu'au 9 août 1915 - L'artllerie française a contraint les allemands à replier cette pièce très menacée - Des canons de divers calibres ont tiré sur la position, notamment un canon de 16 cm sur péniche des canonniers-marins et surtout deux pièces de 240 mm sur affut à échantignolles, dont plusieurs projectiles ont atteint la position - La position de Predikboom était très proche des premières lignes belges pour pouvoir atteindre Dunkerque à 36.000 mètres de distance, ce qui explique sa vulnérabilité - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Légende du Général Guy François que je remercie pour son aide précieuse - Photo Jérôme Médeville transmis par Philippe Thiry que je remercie pour son aide.
Revue des escadrilles française (MF 36 sur MF 11) et anglaise (équipées de MS Parasol et de Be 2) par Mme Elisabeth Gabrielle Valérie Marie de Wittelsbach, reine de Belgique, accompagnée de plusieurs officiers belges - La Reine a participé activement aux soins prodigués aux blessés de guerre - Elle a reçu le surnom de "Reine Infirmière" - Je n'ai pas trouvé la date de cette visite dans les registres qui ont survécu aux deux guerre mondiales - A voir les tenues, il s'agit probablement du printemps 1915 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jérôme Médeville transmis par Philippe Thiry que je remercie pour son aide.
Revue des escadrilles française (MF 36 sur MF 11) et anglaise (équipées de MS Parasol et de Be 2) par Mme Elisabeth Gabrielle Valérie Marie de Wittelsbach, reine de Belgique, accompagnée de plusieurs officiers belges, probablement lors du printemps 1915 - Les souverains belges sont installés à la villa Maskens à La Panne non loin des terrains d'aviation occupés par les escadrilles franco-britanniques - Ils y resteront pendant l'occupation de leur pays - Contrairement aux avions français, les avions anglais, ici des Morane-Saulnier, portent une large cocarde de fuselage - Chez les français, elle a été banni du fuselage car elle faisait une trop belle cible pour les aviateurs allemands - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jérôme Médeville transmis par Philippe Thiry que je remercie pour son aide.
Revue des escadrilles française (MF 36 sur MF 11) et anglaise (équipées de MS Parasol et de Be 2) par Mme Elisabeth Gabrielle Valérie Marie de Wittelsbach, reine de Belgique, accompagnée de plusieurs officiers belges, probablement lors du printemps 1915 - Le cortége officiel passe maintenant devant les MF 11 de la MF 36, dont l'exemplaire au premier rang, a été orné d'un drapeau britannique et d'une mascotte - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jérôme Médeville transmis par Philippe Thiry que je remercie pour son aide.
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Le Sgt Jérôme Médeville présente un appareil photo muni d'un zoom fait maison, réalisé avec une demi-jumelle fixée à un support - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jérôme Médeville transmis par Philippe Thiry que je remercie pour son aide.
Gros plan de l'appareil photo muni d'un zoom fait section photo sur son support - L'ensemble est équipé d'un déclencheur souple pour éviter les mouvements provoquant du flou - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jérôme Médeville transmis par Philippe Thiry que je remercie pour son aide.
Appareil photo Gaumont n° 9 de 0,50 m de focale - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jérôme Médeville transmis par Philippe Thiry que je remercie pour son aide.
La voiture projecteur de l'escadrille en vadrouille en ville - Qui dit voiture rapide, dit voiture de liaison entre les différentes unités françaises en Belgique - Ce type de projecteur permettait d'envoyer des signaux en morse aux avions en l'air mais n'était pas assez puissant pour effectuer le balisage du terrain d'aviation de nuit - L'autre modèle, beaucoup plus performant, est présenté dans cette page - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jérôme Médeville transmis par Philippe Thiry que je remercie pour son aide.
Photo très altérée par le temps qui passe d'une voiture-projecteur de l'escadrille MF 36 - Elle servait au balisage du terrain lors des retours de vol de nuit en plus des pots d'essence enflammés ainsi que la communication à distance avec le PC de l'artillerie - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jérôme Médeville transmis par Philippe Thiry que je remercie pour son aide.
Photo montrant deux MF 11 à moteur Renault de 80 HP sur le terrain d'aviation de Coxyde (Koksijde) en Belgique, après le 19 février 1915 - Ce terrain était proche de la côte dont on aperçoit les dunes dans l'arrière plan - Le terrain était protégé par des batteries de 75 mm montés sur pivots et positionnées dans les dunes - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jérôme Médeville transmis par Philippe Thiry que je remercie pour son aide.
Autre photo montrant trois MF 11 à moteur Renault de 80 HP sur le terrain d'aviation de Coxyde (Koksijde) en Belgique après le 19 février 1915 - On aperçoit les dunes dans l'arrière plan - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jérôme Médeville transmis par Philippe Thiry que je remercie pour son aide.
Décollage d'un MF 11 à moteur Renault de 80 HP de l'escadrille MF 36 sur le terrain d'aviation de Coxyde (Koksijde) en Belgique - Cette photo a été prise dans la continuation des deux autres - Je n'ai pu les assembler car elles ont été prises avec un trop grand décalage - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jérôme Médeville transmis par Philippe Thiry que je remercie pour son aide.
Gros plan sur l'un des deux déflecteurs en acier, reliés ensemble par l'arrière, fixés sur l'hélice de ce Nieuport 10 de la MS 26 en visite sur le terrain de Coxyde occupé par la MF 36 - Ce dispositif permettait de dévier les balles qui touchaient l'hélice en mouvement - Il a laissé place à la synchronisation de l'arme avec les mouvements de l'hélice qui viendra en 1916 - Cette escadrille était alors stationnée sur le terrain d'aviation de St-Pol-sur-Mer du 14 janvier 1915 au 5 avril 1916 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jérôme Médeville transmis par Philippe Thiry que je remercie pour son aide.
Un accident à l'escadrille MF 36 - Probablement un atterrissage dur sur l'aile droite, alors que l'avion était en perte de vitesse - Les deux ailes droites et le train d'atterrissage n'ont pas résisté - Ce MF 11 à moteur Renault de 80 Hp a fini sa course contre une ligne de remblais - Son équipage n'a pas été blessé - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jérôme Médeville transmis par Philippe Thiry que je remercie pour son aide.
Six MF 11 à moteur Renault de 80 HP de la MF 36 sont visibles sur le terrain de Furnes pendant l'été 1915 - Les deux MF 11, au premier plan, sont respectivement les MF 317 et MF 311 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jérôme Médeville transmis par Philippe Thiry que je remercie pour son aide.
Intérieur d'un des hangars Bessonneau de l'escadrille MF 36 en Belgique pendant l'été 1915 - Deux MF 11 à moteur Renault de 80 Hp sont rangés face à face - L'avion, au fond du hangar, est le MF 11 n° 704 - Photo Jérôme Médeville transmis par Philippe Thiry que je remercie pour son aide.
Messe au profit des personnels de l'escadrille MF 36 et des unités support du secteur - En cette période de guerre, les navigants, particulièrement exposés, étaient en majorité - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jérôme Médeville transmis par Philippe Thiry que je remercie pour son aide.
Superbe photo des personnels navigants de l'escadrille MF 36 - Au centre, les quatre officiers, lieutenants et sous-lieutenants entourés des sous-officiers et caporaux - Un soldat, qui obtenait le brevet de pilote militaire après plusieurs mois de formation, était nommé caporal très rapidement, généralement dans le mois qui suivait - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jérôme Médeville transmis par Philippe Thiry que je remercie pour son aide.
Photo de funérailles non légendée prise par le Sgt Jérôme Médeville probablement dans le ville de Furnes en Belgique - Si on étudie la période d'affectation du photographe au sein de la MF 36, un seul tué correspond, il s'agit du Ltt Simon de Maud-Huy, tué au cours d'un accident d'avion, le 22 septembre 1915 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jérôme Médeville transmis par Philippe Thiry que je remercie pour son aide.
Très probablement, les funérailles du Ltt Simon de Maud-Huy, tué au cours d'un accident d'avion, le 22 septembre 1915 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jérôme Médeville transmis par Philippe Thiry que je remercie pour son aide.
Photo aérienne oblique des villas construites en bord de Manche dans les environs de La Panne en Belgique - Au centre, les trois villas du centre ont été louées par le Roi des Belges, Albert 1er - A partir de la gauche, la première était la villa Maskens occupée par le Roi et sa famille - La seconde est occupée par son état-major - C'est dans cette maison que seront hébergés les hôtes de marque du souverains, comme les chef d'état ou les militaires de haut rang - La troisième, la villa Bortier, est occupée par le corps de garde et par le secretaire du roi, Jules Ingelbeek - On aperçoit le mat de drapeau - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jérôme Médeville transmis par Philippe Thiry que je remercie pour son aide.
Carte postale publiée dans l'immédiat après guerre détaillant les trois villas louées par le Roi des Belges Albert 1er - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Collection Albin Denis.
Photo aérienne verticale des villas construites en bord de mer dans les environs de La Panne en Belgique - En bas à droite, les trois villas occupées par le Roi des Belges, Albert 1er, son état-major et son corps de garde - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jérôme Médeville transmis par Philippe Thiry que je remercie pour son aide.
Photo aérienne oblique des villas construites en bord de Manche au niveau de La Panne (Belgique) - Toutes ces maisons sont intactes - Remarquez les tranchées et les positions d'artillerie implantées sur la dune face à la mer - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jérôme Médeville transmis par Philippe Thiry que je remercie pour son aide.
Photographe du CRP :
Ensuite, il effectue un stage dans l'unité, avant d'être affecté comme photographe du camp retranché de Paris (CRP) du 26 octobre 1915 au 7 avril 1916.
Affecté à la section photo du 36ème corps d'armée :
Il est affecté à la section photographique aérienne (SPA) du 36ème corps d'armée, le 21 avril 1916. L'aéronautique du 36ème corps d'armée est composée, à cette date, des escadrilles MF 36, F 52.
Les personnels navigants de l'escadrille MF 36 sur le terrain de la ferme Boogaerde sur le territoire de la commune de Coxyde (Belgique) pendant l'été 1916 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jérôme Médeville transmis par Philippe Thiry que je remercie pour son aide.
Un MF 11 de la MF 36 au retour d'une mission - Il a été touché par un obus de Flak - Heureusement, pour l'équipage, il est resté gouvernable et a pu rentrer dans les lignes - Photo Jérôme Médeville transmis par Philippe Thiry que je remercie pour son aide.
Détaché au centre d'aviation maritime de Dunkerque :
Il est détaché au centre d'aviation maritime (CAM) de Dunkerque en juillet 1916. Il est nommé Sergent, le 16 août 1916.
Ballon de réglage d'artillerie Caquot type M de 930 m3 - Longueur 25 mètres - Diamètre 8,20 m - Le Sgt Jérôme Médeville a fait une ascension à son bord pendant l'été 1916 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jérôme Médeville transmis par Philippe Thiry que je remercie pour son aide.
Le Sgt Jérôme Médeville avant son ascension à bord d'un ballon de réglage d'artillerie Caquot type M pendant l'été 1916 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jérôme Médeville transmis par Philippe Thiry que je remercie pour son aide.
Nieuport 12 n° N 108X affecté au CAM de Dunkerque sur le terrain d'aviation de St-Pol-sur-Mer en 1916 - Cette unité de la Marine Nationale a perçu quatre avions de ce type entre janvier et mai 1916 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jérôme Médeville transmis par Philippe Thiry que je remercie pour son aide.
Un des quatre Nieuport 12 affecté au CAM de Dunkerque en facheuse posture après un capotage, suivi d'un retournement complet - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jérôme Médeville transmis par Philippe Thiry que je remercie pour son aide.
Vue rapprochée de l'armement secondaire d'un escorteur - Au premier plan, une mitrailleuse St-Etienne et juste derrière un canon Hotchkiss de 37 mm de bord de 35 calibres sur affut rotatif sans masque - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jérôme Médeville transmis par Philippe Thiry que je remercie pour son aide.
Croiseur touché par une mine - Présentant un gite important à tribord (droite), il est en cours d'évacuation - Je ne suis pas arrivé à l'identifier - Photo de 1916 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jérôme Médeville transmis par Philippe Thiry que je remercie pour son aide.
Fait prisonnier après un combat aérien :
Il est fait prisonnier, après un combat aérien contre deux hydravions allemands au large d'Ostende, le 23 octobre 1916. Il faisait équipage avec l'EV 1 Robert Guyot d'Asnière-de-Salins (pilote). Ils étaient à bord de l'hydravion FBA 150 ch n° 332 codé "D 11". Le pilote allemand, qui a obtenu cette victoire sur l'équipage français, est le Ltn s S. Niemayer du SFS 2. D'abord emprisonné à Zeebrugge (Belgique) du 23 octobre au 4 novembre 1916, il a été transféré sur le camp de Dülmen (Westphalie / Allemagne), le 4 novembre 1916.
Il est décoré de la Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'aéronautique du CRP, en date du 5 novembre 1916 : "Détaché à l'aviation maritime française, y a organisé la phographie à bord d'hydravion. Plein d'initiative et d'allant, a beaucoup facilité par ses reconnaissances en mer et par ses méthodes d'identification des navires ennemis. Le 23 octobre 1916, attaqué au large d'Ostende par deux hydravions allemands, a dû atterrir en eaux ennemies à côté d'un de ses adversaires au cours du combat."
Evadé, il passe en Hollande :
Il s'évade, le 21 janvier 1917. Habillé en feldwebel allemand, il passe les différents corps de garde et parvient à sortir d'Allemagne, via la Hollande (Pays-Bas). Il rentre de captivité, le 29 janvier 1917.
* Citation à l'ordre de l'armée du Sgt Jérôme Médeville, observateur, en date du (20 février) 1917 : "A soutenu le combat à la mitrailleuse contre trois hydravions ennemis; n'a cessé le feu que par suite de l'enrayage de son arme. A été blessé à la tête. Etant prisonnier, a réussi à s'évader et à rejoindre son escadrille."
Sgt Jérôme Médeville décoré de la Croix de Guerre, photographié après son retour de captivité - Photo Jérôme Médeville transmis par Philippe Thiry que je remercie pour son aide.
Affecté au PC de Saint-Raphael :
De retour de captivité, il est affecté au GDE du 14 au 17 février 1917. Il est hospitalisé du 18 avril au 18 mai 1917, puis rejoint le PC de Saint-Raphael du 19 mai 1917 au 11 novembre 1918. Il est finalement démobilisé, le 17 février 1919.
Photo aérienne verticale du PC de Saint-Raphaël - On voit les trois rampes d'accès pour hydravions vers la mer Méditerranée - On peut observer un total de dix hydravions de plusieurs types sur cette photo - Le Sgt Jérôme Médeville a été affecté à ce centre en 1918 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jérôme Médeville transmis par Philippe Thiry que je remercie pour son aide.
Vol en formation alors que Jérôme Médeville est affecté au PC de St-Raphael en 1918 - L'avion d'escorte est un Sopwith 130 HP Clerget armé d'une mitrailleuse Lewis fixée sur l'aile supérieure - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jérôme Médeville transmis par Philippe Thiry que je remercie pour son aide.
Le LV Georges Guierre s'envole depuis une passerelle fixée sur la tourelle avant du cuirassé Paris, à bord d’un avion de chasse Hanriot HD.2 avant de se poser à Saint-Raphaël, le 25 octobre 1918 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jérôme Médeville transmis par Philippe Thiry que je remercie pour son aide.
Hanriot HD 2 du LV Georges Guierre sur la plate-forme installée sur une tourelle de 305 mm du cuirassé "Paris" de la classe "Courbet" - Le 25 octobre 1918, ce pilote parvient à décoller depuis cette plate-forme et à se poser au centre d'aviation maritime de Saint-Raphaël - Un second essai, tenté par l'EV Paul Teste, échoue, l'avion s'écrase - Pour la Marine, ces essais ne sont pas concluants, la plate-forme est démontée dès le lendemain - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jérôme Médeville transmis par Philippe Thiry que je remercie pour son aide.
LV Georges Guierre pose devant son Hanriot HD 2 sur la plate-forme installée sur une tourelle de 305 mm du cuirassé "Paris" de la classe "Courbet" - Le 25 octobre 1918, ce pilote parvient à décoller depuis cette plate-forme et à se poser au centre d'aviation maritime de Saint-Raphaël - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jérôme Médeville transmis par Philippe Thiry que je remercie pour son aide.
Sous-marin français à quai photographié en 1918 ou dans l'immédiat après guerre - Je ne suis pas arrivé à l'identifier - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jérôme Médeville transmis par Philippe Thiry que je remercie pour son aide.
Hydravion Lévy-Besson à moteur Hispano-Suiza de 200 Hp photographié après la fin de la 1ère guerre mondiale - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jérôme Médeville transmis par Philippe Thiry que je remercie pour son aide.
Hydravion Donnet-Denhaut DD 10 à deux moteurs Hispano-Suiza 8 Fb à 300 Hp montés en tandem - Photo prise dans l'immédiat après guerre - Longueur 16,20 m - Envergure 22,92 m - Hauteur 4,20 m - Poids à vide 2,1 tonnes - Poids total en charge 3,7 t - Vitesse maximale au niveau de la mer 155 km/h - Temps de 19 mn pour monter à 2.000 mètres - Rayon d'action 800 km - Armement 4 mitrailleuses de 7,7 mm et 30 kg de bombes - Trente exemplaires ont été construits - Premier vol le 24 avril 1918 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jérôme Médeville transmis par Philippe Thiry que je remercie pour son aide.
Photo aérienne oblique de la ville de Marseille (Bouches-du-Rhône) prise dans l'immédiat après guerre - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jérôme Médeville transmis par Philippe Thiry que je remercie pour son aide.
Brevet pour un télescope indicateur de dérive aérienne :
Le 13 août 1920, Jérôme Médeville dépose le brevet n° FR 522.655 pour un télescope indicateur de dérive aérienne auprès de l'office National de la propriété industrielle (INPI). Cet équipement, qu'il a conçu, est basé sur les propriétés de la chambre photographique munie d'un objectif à long foyer avec téléobjectif.
Brevet FR 522.655 d'enregistrement d'un télescope indicateur de dérive aérienne déposé par Jérôme Médeville, le 13 août 1920 - Texte extrait de la notice du brevet enregistré à l'INPI.
Dessin du télescope indicateur de dérive aérienne accompagnant le brevet FR 522.655 déposé le 13 août 1920 - Dessin extrait de la notice du brevet enregistré à l'INPI.
Après guerre, montage du télescope indicateur de dérive inventé par le Sgt Jérôme Médeville sur un hydravion de la Marine Nationale baptisé "Jonnas" - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jérôme Médeville transmis par Philippe Thiry que je remercie pour son aide.
Le télescope indicateur de dérive conçu par le Sgt Jérôme Médeville dans sa caisse de transport - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jérôme Médeville transmis par Philippe Thiry que je remercie pour son aide.
Le télescope indicateur de dérive, muni de ses 3 pattes de fixation permettant de le fixer au fuselage des avions ou des hydravions - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jérôme Médeville transmis par Philippe Thiry que je remercie pour son aide.
Cadran du télescope indicateur de dérive dégagé de sa housse de protection permettant de poser le visage sur l'appareil, sans être gêné par la lumière ambiante - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jérôme Médeville transmis par Philippe Thiry que je remercie pour son aide.
Réformé temporairement :
Il est réformé temporairement n° 1, avec pension temporaire de 40 %, pour un état dépressif, avec situation d'anéantissement, humeur triste par la commission de réforme de Bordeaux (Gironde), le 14 novembre 1921. Il est maintenu réformé temporairement, avec pension temporaire de 40 % par la commission de réforme de Bordeaux (Gironde), le 20 novembre 1922. Il s'installe à Podensac (Gironde) en 1922.
Photo aérienne oblique de la ville de Bordeaux (Gironde) prise dans l'immédiat après guerre - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jérôme Médeville transmis par Philippe Thiry que je remercie pour son aide.
Son état psychique s'aggrave progressivement :
Sa réformé temporaire est confirmée par la même instance, pour un état psychiasténique, le 4 octobre 1923. Il est de nouveau convoqué par la commission de réforme de Bordeaux (Gironde) qui maintient sa réforme temporaire n° 1, avec une pension de 40 % pour syndrôme psychasthéniques, le 17 septembre 1924.
Malheureusement, son état psychique s'aggrave. Il passe à la réforme définitivement n° 1, avec pension temporaire de 50 % de deux ans pour état psychasthénique par la commission de réforme de Bordeaux (Gironde), le 29 avril 1925. Plusieurs années après, il est maintenu réformé définitivement n° 1, avec pension temporaire de 50 % pour syndrôme de névrasthénie organique commotionnelle par la commission de réforme des Landes, le 22 mai 1929. Il est alors domicilié au 67, cours Victor Hugo à Bégles (Gironde), à compter du 17 mai 1933.
Sa réforme avec pension temporaire de 50 % est maintenue pour syndrôme de névrasthénie et sclérose des deux sommets (poumons) par la commission de réforme de Bordeaux (Gironde), le 17 mai 1933. Il se marie avec Mme Anne Marine Alphonsine Lanné à Bègles (Gironde), le 21 novembre 1933. Il est décoré de la médaille des Evadés, le 30 octobre 1939.
La fin de sa vie :
Son état psychique ne le permettant pas, il n'a pas été rappelé en 1940. Il a été décoré de la Médaille Militaire pour son parcours militaire lors de la Grande Guerre, en date du 30 juin 1956. Sa pension d'invalidité est de nouveau augmentée à 60 %, à titre définitif, pour syndrome névrotique post-commotionnel et cérébro-sclérose, diminution globale des facultés intellectuelle, marche difficile, tremblements, rire et pleurs spasmodiques par la commission de réforme de Bordeaux (Gironde), le 26 avril 1961. Jérôme Médeville est décédé à Bégles (Gironde), le 22 janvier 1962.
Sources :
Registre d'état-civil (acte n° 82) de la section n° 3 de la ville de Bordeaux (Gironde) - Pam (2 fiches) - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Gironde - Cahiers de compte-rendus d'activité de l'escadrille DM 36 / MF 36 - CCC de la DM 36 / MF 36 - Cahier des reconnaissances de l'escadrille MF 36 - Site des archives historiques du CICR - Page du CAM de Dunkerque - JMO du 140ème régiment d'infanterie territorial - Site Internet de l'INPI.
Dernière mise à jour :
Le 20 novembre 2024.
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