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Sgt Joannès Clausier

Joannès Clausier est né le 6 septembre 1894 à Pierre-Bénite (Rhône). Il est le fils de Jean Marie Roch Clausier, un horloger et de Clothilde Cagnin, une modiste. Ils sont domiciliés au 77, grande rue à Pierre-Bénite (Rhône).

Acte de naissance n° 31 du registe de la commune de Pierre-Bénite (Rhône) pour l'année 1894 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo archives départementales du Rhône.

La Grande Rue de Pierre-Bénite (Rhône) - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Carte postale d'époque.

La Grande Rue de Pierre-Bénite (Rhône) - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Carte postale d'époque.

Il obtient le certificat d'études primaires avec mention "dessin", le 3 juillet 1905. Il poursuit ensuite ses études à l'école professionnelle de la Martinière à Lyon (Rhône), puis suit des cours par correspondance de conducteur des ponts et chaussées par l'école spéciale des travaux publics d'octobre 1910 à février 1914. Il est embauché au canal de Marseille au Rhône à Marignane. Les travaux du canal seront terminés en 1916.

Ecole spéciale des travaux publics, du batîment et de l'industrie à Arcueil-Cachan (Val-de-Marne) - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Carte postale d'époque.

Affecté au Génie :

Appartenant à la classe de mobilisation 1914 (année de naissance + 20 ans), c'est le bureau central de Lyon (Rhône), qui a assuré son recensement sous le matricule n° 235. Il est mobilisé au titre du 4ème régiment du Génie, caserné à Grenoble (Isère), le 6 septembre 1914. Il est affecté à la 28ème compagnie comme sapeur mineur.

Avis d'inscription sur les tableaux de recensement de la classe 1914 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Document transmis par Michel Claudier, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Nommé Caporal :

Il a été nommé caporal, après 4 mois de service actif, le 6 novembre 1914. Les épreuves, qu'il a subi, étaient la théorie sur le tir, la marche, le tir, la gymnastique, la lecture de la carte, l'hygième et les soins corporels. Il a obtenu un total de 723 points.

Nommé Sergent :

Il est nommé sergent, le 21 janvier 1915 et pose sa candidature pour devenir élève officier de réserve.

Brevet d'aptitude militaire accordé au soldat Joannès Clausier par le 4ème régiment du Génie de Grenoble (Isère), le 29 octobre 1914 - Ce brevet est nécessaire pour la nomination au grade de caporal - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Document transmis par Michel Claudier, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Il est affecté au 1er régiment du Génie, après une instruction au Mont Valérien, le 1er mai 1915. Il est affecté, comme chef de section à la section de projectieurs 1-2 comme sous-officier projecteur auto-électrique.

Embarque pour les Dardanelles :

Il embarque dans le port de Toulon (Var) pour participer au débarquement des Dardanelles, le 1er mai 1915. Son bateau accoste à Sed-Ul-Bhar, le 5 mai. Il séjourne sur le presqu'île de Gallipoli du 5 mai au 10 octobre 1915. De retour à Salonique, le 14 octobre 1915, il est affecté à la section de projecteurs n° 70 à Naretch (Macédoine), qui dépend du 2ème régiment du Génie. Cette unité vient de débarquer à Salonique, le 31 octobre 1915.

Affecté à la 70ème section de projecteurs :

La 70ème section de projecteurs a embarqué, à bord de "La Gaule" de la compagnie Paquet dans le port de Marseille, le 21 octobre 1915. Arrivé à Salonique (Grèce), le 31 octobre. La section bivouaque au camp de Zeitenlick, à 500 mètres de la gare de Salonique-Jonction. Le lendemain, la totalité des matériels et personnel de la section est débarqué. Sa composition est modifiée par le commandant du Génie en Orient. Elle se compose maintenant de douze projecteurs de 35, 2 projecteurs hippomobile de 40 et 2 projecteurs de 40 à dos de mulets. La 70ème section est mise à la disposition de la 57ème division d'infanterie.

Soldats de la 70ème section de projecteurs entre octobre et novembre 1916 - Le Sgt Joannès Clausier sera affecté à cette unité du 31 octobre au 21 novembre 1916 - Photo transmise par Michel Claudier, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Exemple de projecteur en service à la 70ème section de projecteurs - Ils ne sont pas employés pour la recherche d'avions dans le ciel mais à l'éclairage de zones sélectionnées par avance du front - Dès que des forces adverses sont repérées, ils sont allumés permettant aux défenseurs de tirer précisément - Bien entendu, ils sont alors des cibles de choix, ainsi que ces opérateurs - Photo transmise par Michel Claudier, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Soldats de la 70ème section de projecteurs en exercice à la manoeuvre du projecteur de 35 cm - Photo transmise par Michel Claudier, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Des ennuis de santé :

Pendant une permission de huit jours en France en février-mars 1916, il a été opéré d'un phlegmon diffus à l'hôpital Desgenettes de Lyon (Rhône). Il s'agit d'une inflammation grave, due à des bactéries, aboutissant à un abcès.

Citation à l'ordre de la 57ème division d'infanterie :

Le 25 septembre, son projecteur de 40 est déplacé de Plesvica à Pesvosnica et mis en batterie à 21 heures. Le lendemain, une ligne téléphonique est tirée entre le projecteur de Pesvosnica et les poste d'observation de Lazani. A 22 heures, une attaque ennemie commence par une vive fusillade. Son projecteur éclaire immédiatement les différentes directions qui ont été jalonnées par avance. Il permet aux occupants de la défense de Lazani d'apercevoir les soldats ennemis et à ceux de la région à l'Est de la gare de constater l'absence d'attaque de leur côté. Suite à un défaut de fonctionnement du projecteur qu'il sert, il s'expose aux tirs adverses en manoeuvrant manuellement les volets du projecteur. Pour cette action courageuse, il est récompensé par une citation à l'ordre de la 57ème division d'infanterie, le 15 octobre 1916.

* Citation n° 75 à l'ordre de la 57ème division d'infanterie du Sgt Joannès Clausier à la 70ème section de projecteurs, 2ème régiment du Génie, en date du 15 octobre 1916 : "Etant engagé dans la nuit du 26 au 27 septembre, le câble de commande de la lampe s'étant rompu, s'est porté aussitôt à l'aide de son électricien pour manoeuvrer les volets à la main et s'exposant ainsi, sans s'en préoccuper, aux feux de l'infanterie et de l'artillerie ennemies dirigés contre le projecteur, a contribué à la régularité et la continuité du fonctionnement de cet appareil." (Nota : l'électricien était le sapeur projecteur Béguin)

Il est évacué sur paludisme sur l'hôpital n° 9 de Salonique, le 3 novembre 1916 mais demande à sortir dès le 21 novembre.

Détaché comme opérateur topographique :

A son retour au dépôt intermédiaire du Génie, il est détaché comme opérateur topographique, auprès de la compagnie SEAO pour l'étude et la construction de la ligne de chemin de fer de Mikra à Salonique, pour un train de type Decauville et aiguillages, le 22 novembre 1916.

Construction d'une ligne de voie ferrée :

L'utilisation du port de Mikra, situé au Sud de Salonique comme point de débarquement régulier pour les approvisionnement de l'armée d'Orient nécessitait de raccorder par voies ferrées de port avec les lignes partant du Nord-Ouest de la Ville. Il fallait pour cela construite une voie de chemin de fer de 13 kilomètres, traversant la ville de Salonique sur toute sa longueur. Ce travail fut prescrit par la décision minstérielle n° 11.573 datée du 4 novembre 1916.

Il fut commencé par la chefferie des voies de communications à la fin de la 1ère quinzaine de décembre. A la fin décembre, les travaux étaient attaqués sur plusieurs points compris entre le col de Mikra et sur les quais de Salonique. Le ministre avait demandé que tout soit mis en oeuvre pour commencer l'xploitation de la ligne Salonique - Mikra avant le 15 mars 1917.

Plan des raccordements aux voies de la JCS, de la CO et du port de la ligne de Salonique à Mikra, fait à Salonique, le 10 février 1917 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Document transmis par Michel Claudier que je remercie pour son aide.

Plan du pont de la douane fait à Salonique, le 21 février 1917 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Document transmis par Michel Claudier que je remercie pour son aide. Cliquez sur l'image pour l'agrandir

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Description de la ligne :

La ligne Salonique-Mikra démarrait à la hauteur du transit du port, traverse la ville de Salonique en passant par les quais de la victoire, qu'elle quitte à la Tour Blanche pour rejoindre le boulevard de l'armée, un peu avant le champ de Mars. Elle suiot ce boulevard sur toute sa longueur, tourne autour des hôpitaux à l'Est de Salonqiue, remonte jusqu'au col de la route Salonique-Mikra et redescend ensuite sur Mikra pour arriver après 13 kilomètres de parcours environs au terre-pleins du port de Mikra. Quatre gares ont été construites sur le parcours, au transit, au champ de Mars, aux hôpitaux et au col de Mikra. La gare de Mikra, outre la gare, comprend des voies desservant les terre-pleins, voies ayant une longueur totale de 6,5 km.

Gare du Champ de Mars à Salonique - Un total de quatre gares ont été construites sur le trajet de la nouvelle ligne qui relie Salonique à Biskra - Photo Joannès Clausier transmise par Michel Claudier, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Contruction du pont Constantine de la ligne Salonique-Bikra - Photo Joannès Clausier transmise par Michel Claudier, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Construction du pont de la Douane sur la ligne Salonique-Bikra - Photo Joannès Clausier transmise par Michel Claudier, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Fin de travaux et inauguration de la ligne :

Les travaux initiaux, qui ont engagé 500 ouvriers, n'auraient pas permis de terminer dans les délais. Le nombre est passé à 2000. A la fin janvier et au début février, les chutes continuelles de pluie et de neige ont paralysé les travaux. Mais le beau temps revenant, le retard a été rattrapé. Le 27 février 1917, les 15 kilomètres de voie étaient posés et la première locomotive parvenait à Mikra. Le lendemain, la ligne était inaugurée par le général, commandant en chef l'armée d'Orient. Les premiers trains ont été composés d'une locomotive et de 10 wagons entre le 7 et le 15 mars 1917. Après cette date, ils sont passés à deux locomotives tractant 16 à 18 wagons pouvant transporter 200 tonnes.

Convoi de deux locomotives tractant un quinzaine wagons de charbons - La ligne est terminée - Photo Joannès Clausier transmise par Michel Claudier, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Le 8 juillet 1917, son travail étant terminé sur la ligne, il est affecté à la chefferie du Génie d'Excissou.

Formation au centre de Sédès :

Il passe à l'aéronautique militaire, comme élève observateur en avion au centre d'entrainement de Sédès, le 8 août 1917.

Le Sgt Joannès Clausier, élève observateur du centre d'entrainement de Sédès du 8 août au 12 septembre 1917, pose en compagnie d'un Farman F 40 du centre - Photo Joannès Clausier transmise par Michel Claudier, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Il effectue son premier vol d'entrainement, à bord d'un Farman, en équipage avec le (chef) Maury, le 11 août. Du 11 août au 12 septembre, après huit vols comprenant entre autres, deux tirs en mer, un réglage d'artillerie, deux missions photo, un vol de reconnaissance, il est titularisé observateur par le centre de Sédès. Il totalise quatre heures de vol.

Ordre de service émis par l'état-major de l'aéronautique de l'armée d'Orient pour permettre au Sgt Joannès Clausier de se rendre au centre d'entrainement de Sédès - Il est désigné comme élève observateur, le 7 août 1917 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Document transmis par Michel Claudier, son petit-fils que je remercie pour son aide. Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Page du carnet d'emploi du temps (carnet de vol) du Sgt Joannès Clausier, élève observateur en avion au centre d'entrainement de Sédès à compter du 8 août 1917 - Document transmis par Michel Claudier, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Ordre d'affection du Sgt Clausier à l'escadrille 507 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Document transmis par Michel Claudier, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Ordre de mission rédigé par la compagnie 0/4 du Génie des Etapes au bénéfice du Sgt Joannès Clausier pour se rendre par le train au service aéronautique de Salonique, le 8 août 1917 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Document transmis par Michel Claudier, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Autorisation d'embarquement de 3ème classe au nom du Sgt Clausier de la Chefferie du Génie pour embarquer à bord du train poste du 9 août 1917. Il a terminé sa formation d'observateur au centre de Sédès et rejoint l'escadrille 507, où il a été affecté - Document transmis par Michel Claudier, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Observateur de l'escadrille 507 :

Il est affecté comme observateur de l'escadrille 507 du front d'Orient du 21 septembre au 8 octobre 1917. Au sein de cette unité, il effectue une seule mission en compagnie du MdL Figuier, d'une durée de 25 mn.

Carnet d'emploi du temps (carnet de vol) du Sgt Joannès Clausier, observateur de l'escadrille 507 du front d'Orient - Document transmis par Michel Claudier, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Evacué sur paludisme à rechutes :

Très vite, il est évacué vers la France car atteint de paludisme à rechutes, le 8 octobre 1917. Il est d'abord évacué sur l'hôpital auxiliaire n° 1 de Salonique, puis embarqué sur un bateau, le 14 novembre. Il débarque dans le port de Toulon, le 19 novembre pour être hospitalisé à l'hôpital n° 53 de Nimes (Gard), le lendemain. Le 23 novembre, il demande à quitter l'hôpital.

Stage observateur au centre de Sommesous :

Le 29 janvier 1918, il rejoint le 2ème groupe d'aviation à Lyon-Bron qui le dirige sur le centre GDE du Plessis-Belleville. Il est renvoyé sur le centre de formation des observateurs de Sommesous, le 2 février 1917.

Le 4 février 1918, il effectue sa première reconnaissance de secteur comme stagiaire du centre de Sommesous. Du 4 au 20 février 1918, il effectue neuf vols qui ont permis d'effectuer une reconnaissance de secteur, une reconnaissance photo, un tir aérien, une transmission TSF, deux réglages d'artillerie, une lecture de signaux au sol, une repérage de chars d'assaut Il totalise maintenant 10h20 de vol.

En plus de ses vols pratiques, il a été formé théoriquement sur la manipulation, la connaissance des signaux, la lecture des panneaux, la situation d'éclatements, les repérages, les photos, le tir aérien sur cible contrôlée, la liaison d'infanterie, la tenue, l'esprit militaire, la connaissance des régles de tir, la connaissance des armes et des enrayages, la lecture des photos, la topographie, la connaissance des avions et moteur, l'organisation de l'armée, l'orientation et la rédaction des compte-rendus.

Il se classe 4ème sur 60 à l'examen de sortie de l'école des observateurs de Sommesous et reçoit l'insigne métallique d'observateur n° 3044.

Deux élèves observateurs posent en compagnie des pilotes qui vont les accompagner pendant leurs vols d'entrainement au centre de formation des observateurs de Sommesous en février 1918 - Photo Joannès Clausier transmise par Michel Clausier, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Bien que cette photo ne soit pas légendée, elle semble montrer les pilotes de centre de formation des observateurs de Sommesous en février 1918 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Joannès Clausier transmise par Michel Clausier, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Le Sgt Joannès Clausier, élève observateur du centre de formation des observateurs de Sommesous, pose en compagnie d'un Sopwith 1A2 du centre en février 1918 - Bien que titularisé observateur à Sédès, il est renvoyé en formation à Sommesous, probablement parce que sa formation a été jugée insuffisante pour le front Ouest - Photo Joannès Clausier transmise par Michel Clausier, son petit-fils, que je remercie pour son aide.-

Photo verticale du village de Coole, à l'Ouest de Vitry-le-François (Marne), le 5 février 1918 - Il s'agit d'une photo réalisée pendant le stage d'observateur au centre de formation de Sommesous - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Joannès Clausier transmise par Michel Clausier, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Photo verticale du village de Faux-sur-Coole (Marne), le 5 février 1918 - Il s'agit d'une photo réalisée pendant le stage d'observateur au centre de formation de Sommesous - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Joannès Clausier transmise par Michel Clausier, son petit-fils, que je remercie pour son aide. Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Stage de tir à Cazaux :

Il part ensuite à l'école de tir aérien de Cazaux pour effectuer le stage de tir du 25 février au 21 mars 1917. Pendant cette période, il effectue onze vols au cours desquels il réalise trois tirs à la carabine et les autres à la mitrailleuse. Les trois derniers sont réalisés sur des manches tractées. Ces tirs sont ceux qui se rapprochent le plus de la réalité. Ils comptent maintenant 15h40 de vol.

Manuel de formation consacré au tir de précision émis par l'école de tir aérien de Cazaux, édition de janvier 1916 - A cette époque, on parlait de conférence - Document transmis par Michel Claudier, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Manuel de formation consacré à l'entrainement au tir aérien émis par l'école de tir aérien de Cazaux, édition de janvier 1917 - A cette époque, on parlait de conférence - Document transmis par Michel Claudier, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Manuel de formation consacré aux notions élémentaires du réglage des armes émis par l'école de tir aérien de Cazaux - Document transmis par Michel Claudier, son petit-fils que je remercie pour son aide.

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Observateur de l'escadrille AR 274 :

Il est affecté comme observateur à l'escadrille AR 274 à Romagny du 21 mars au 8 mai 1918. Il effectue son premier vol, une reconnaissance de secteur, le 25 mars. Au sein de l'escadrille 274, il effectue 13 missions dont quatre reconnaissances de secteur, deux réglages d'artillerie, deux missions de jalonnement, deux mission photos.

Sgt Joannès Clausier, observateur de l'escadrille AR 274 du 21 mars au 8 mai 1918 - Photo transmise par Michel Clausier, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Très grave accident d'avion :

Le 8 mai 1918, en équipage avec le MdL Marcel Jacques Singla (pilote), ils partent pour exécuter une mission photo sur le mont Kemmel, à 8 heures. La mission n'ayant pas été réussie, ils repartent à 11 heures. Arrivés à l'altitude de 600 mètres, le pilote fait un virage assez sec et selon toutes vraisemblances croise ses commandes. Le Dorand AR 1 part en vrille, jusqu'à 200 mètres où il semble se rétablir, pour retomber en vrille dans le sens inverse et s'écraser dans les environs du terrain d'aviation de Proven (Belgique). Le pilote est tué sur le coup et l'observateur grièvement blessé avec une fracture de la cuisse gauche et une luxation du genou. Joannès Clausier est évacué sur l'ambulance du front d'Arneck et y reste du 9 au 14 mai 1918. Les funérailles du MdL Singla ont eu lieu à Haringhe, près de Roesbrugge, le 10 mai 1918.

Ses blessures ne pouvant pas être soignées sur place, il est transféré sur l'hôpital bénévole 21 bis de Berck-Plage, le 15 mai 1918. Ses blessures étant stabilisées, il est de nouveau transféré sur l'hôpital complémentaire n° 1 de Rennes, le 23 juillet 1918. Il est de nouveau transféré sur Lyon, le 9 octobre 1918. Il totalise 31h40 de vol.

Il est démobilisé par la commission de réforme du Rhône Sud, le 29 mars 1919.

Débris de l'AR 1 de l'équipage MdL Marcel Singla / Sgt Joannès Clausier tombés dans les environs de Proven (Belgique) - Le pilote a été tué le l'observateur grièvement blessé avec une fracture de la cuisse gauche et une luxation du genou - Photo Joannès Clausier transmise par Michel Clausier, son petit-fils, que je remercie pour son aide. Cliquez sur l'image pour l'agrandir

 

Carte d'époque détaillant la position du terrain de Proven (au centre), du mont Kemmel, le but de la mission du 8 mai 1918 (à droite) et l'ambulance du front d'Arneck (à gauche), où il a été évacué - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Document transmis par Michel Clausier, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

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Sgt Joannès Clausier après son accident - Il a été grièvement blessé avec une fracture de la cuisse gauche et une luxation du genou - Il en gardera des séquelles toute sa vie - Photo transmise par Michel Clausier, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Réformé suite aux séquelles de ses blessures :

Il se marie avec Mlle Adrienne Léontine Collin à la mairie de Pierre-Bénite (Rhône), le 1er mars 1919. Il est proposé pour une réforme n° 1 avec gratification renouvelable de 50 % pour raideur très serrée de la hanche gauche par la commission de réforme de Rhône Sud, le 29 mars 1919.

Insigne d'observateur :

Note de service accompagnant l'insigne d'observateur n° B 3044 envoyé au Sgt Joannès Clausier, le 8 juillet 1919 - Photo Joannès Clausier transmise par Michel Clausier, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Médaille militaire et Croix de guerre :

Il est décoré de la Médaille militaire, de la Croix de guerre avec palme et reçoit un citation à l'ordre de l'armée, le 24 août 1919. Le 3 avril 1920, il reçoit son certificat de bonne conduite pour sa période militaire comprise entre le 5 septembre 1914 et le 29 mars 1919. Il est réformé, le 7 août 1920.

* Médaille militaire, croix de guerre avec palme et citation à l'ordre de l'armée du Sgt Joannès Clausier du génie, observateur à l'escadrille AR 274, en date du 24 août 1919 : "Le 8 mai 1918, a accompli une mission photographique au-dessus des lignes ennemies dans des conditions particulièrement dangeureuses. S'est déclaré volontaire à peine rentré, pour en exécuter une seconde. A été très grièvement blessé pendant ce dernier vol au cours duquel son pilote a trouvé la mort. Une citation."

Conducteur de travaux des ponts et chaussées :

Après guerre, maintenant diplômé comme conducteur de travaux des ponts et chaussées, il devient employé des ponts et chaussées à Marignane, jusqu'en 1920. Il est proposé pour une réforme n° 1 avec gratification renouvelable de 60 % pour ankylose de la hanche gauche par la commission de réforme de Lyon, le 13 juin 1921.

Société lyonnaise des machines agricoles :

Il devient Chef du service hydraulique et aérodynamique de la Société lyonnaise de construction de machines agricoles, anciens établissements Plissonnier à Oullins (Rhône) de février 1922 à la fin octobre 1926.

Usine de machines agricoles S. Plissonnier à Oullins - Joannès Clausier a été chef du service hydraulique et aérodynamique de la société lyonnaise de construction de machines agricoles de février 1922 à octobre 1926 - Photo transmise par Michel Claudier, son petit-fils que je remercie pour son aide. Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Notice technique du Rateau-Faneur "Héros" commercialisé par le société lyonnaise de machines agricoles, établissements Plissonnier - Document d'époque.

Autre machine outils développée par les établissements Plissonnier de Lyon - Si vous connaissez son rôle, envoyez un message à l'auteur du site - Photo transmise par Michel Claudier, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Quai de chargement de la société lyonnaise de construction de machines agricoles à Oullins - Photo transmise par Michel Claudier, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Son invalidité permanente de 60 % pour relicats de fracture de la hanche gauche avec ankylose de la hanche est confirmée par la commission de réforme de Lyon, le 10 septembre 1923.

Dépose des brevets pour la JIM :

Il développe un bureau d'études et de projets et dépose plusieurs brevets, tels qu'un dispositif de commande mécanique des aiguilles de tramway, un pont à chariot roulant pour le jouet instructif moderne (JIM).

Projet de l'Aviette, un planeur très léger entièrement mû par la force musculaire - L'ingénieur Joannès Clausier n'ira pas plus loin car ses calculs concluent que la puissance humaine ne suffit pas à donner assez de vitesse pour un décollage en raison du poids impossible à réduire à l'époque - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Document transmis par Michel Claudier, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Directeur technique des usines Ciprian :

Le 12 mars 1923, il dépose le brevet du premier modèle de petits rails destinés à des jouets. Il entre chez Edouard Baud, fondeur à Villeurbanne, comme directeur technique des usines Ciprian, le 1er novembre 1926.

Directeur technique et commercial des Ets Edobaud Sarl :

A partir de 1927, il dessine les premiers matériels d'usine, tant pour les établissements Baud, qu'à titre personnel dans la catégorie "Jouets". Ses productions sont reprises par les établissements Edobaud Sarl, créés par Edouard Baud et la famille Billoud, en tant que directeur technique et commercial, le 1er février 1931.

Publicité des jouets scientifiques Edobaud Sarl - Document transmis par Michel Claudier, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Une des locomotives électriques produite par les établissements Edobaud Sarl - Photo droits réservés.

Rails pour trains électriques produits par les établissements Edobaud Sarl - Photo droits réservés.

Parties de la gamme Edobaud Sarl - Photo transmise par Michel Claudier, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Eléments de la gamme de matériels ferroviaires Edobaud - Photo transmise par Michel Claudier, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Eléments de la gamme de matériels ferroviaires Edobaud - Photo transmise par Michel Claudier, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Boite de train commercialisée par la société des Jouets Scientifiques Edobaud d'Oyonnax - Photo droits réservés.

Une partie du catalogue Edobaud concernant le matériel de chemin de fer - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Document transmis par Michel Claudier, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Une partie du catalogue Edobaud concernant les voies, le matériel d'exploitation et roulant pour 1931 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Document transmis par Michel Claudier, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Pont à voie ferrée Edobaud conçu par Joannès Clausier - Il a été copié et adapté d'un pont existant à l'époque, le pont de la Floride - Photo transmise par Michel Claudier, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Médaille de Serbie :

Diplôme accompagnant la médaille de Serbie remise au Sgt Joannès Clausier, décernée le 30 novembre 1930 - Document transmis par Michel Claudier, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Pour son service sur le front d'Orient, la médaille de Serbie (n° 3153) lui est décernée, le 30 novembre 1930.

Dépose plusieurs brevets :

Dans le cadre de ses fonctions, il dépose d'autres brevets, tels qu'un peigne électrique, le 14 août 1931 pour les établissements Billoud qui sont spécialisés dans la fabrication de peignes, alors qu'il dessine depuis la fin juillet, le matériel roulant Grand Modèle.

Deux modèles de peignes conçus par Joannès Clausier pour le compte de la manufacture française de Peignes J. Billoud à Oyonnax (Ain) en 1931 - Document transmis par Michel Claudier, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Brevet d'invention d'une voie de chemin de fer jouet délivré le 18 juin 1934 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Document transmis par Michel Clausier que je remercie pour son aide.

Dessin associé au brevet d'invention d'une voie de chemin de fer jouet délivré le 18 juin 1934 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Document transmis par Michel Clausier que je remercie pour son aide.

Dirige la SIDRI :

Il prend la direction de la SIDRI à Vénissieux (Rhône), spécialisée dans la fabrication de bouteilles isolentes, à partir de 17 juillet 1933 et quitte la société Edobaud, le février 1934.

Exemple de bouteille Thermo fabriqué par la société SIDRI - Photo droits réservés.

Dépôts d'autres brevets :

Il dépose plusieurs brevets dont la JC 36, voiturette à moteur à explosion, construite à plus d'une dizaine d'exemplaires, le compas à verge, le ventilateur de bureau (1935), un plateau tournant pour la vitrine, un dispositif supprimant l'antenne de TSF, un classeur à rideau, un appareil de signalisation pour carrefours (1936), faisant preuve d'une très grande diversité dans le domaine de l'innovation.

Publicité consacrée à l'auto-jouet conçue par Joannès Clausier et qui avait gagné le grand prix d'élegance du concours d'élégence automobile de Lyon de 1935 - Un article de journal est paru en 1955 pour l'anniversaire des 20 ans - Document transmis par Michel Claudier, son petit-fils que je remercie pour son aide.

La voiturette à moteur à explosion JC 36 entièrement conçue par Joannès Clausier - Le bus Ripolin Express qui effectue la ligne entre la place Antonin Poncet à Lyon - le quartier de La Mulatière - la Saulaie d'Oullins - Pierre Bénite pour donner l'échelle - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo transmise par Michel Claudier, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Gros plan de la voiturette à moteur à explosion JC 36 conçue par Joannès Clausier - Photo transmise par Michel Claudier, son petit-fils que je remercie pour son aide.

La voiturette à moteur à explosion JC 36 comparée au bus Ripolin Express qui effectue la ligne entre la place Antonin Poncet à Lyon - la quartier de La Mulatière - la Saulaie d'Oullins - Pierre Bénite - Nous ne sommes plus ici dans le domaine du jouet - Photo transmise par Michel Claudier, son petit-fils que je remercie pour son aide.

L'éolienne conçue par Joannès Clausier - Photo transmise par Michel Claudier, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Support pour planche à dessin conçu par Joannès Clausier - Document transmis par Michel Claudier, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Publicité consacrée au plateau vitrine conçu par Joannès Clausier - Document transmis par Michel Claudier, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Publicité consacrée au ventilateur conçu par Joannès Clausier - Il a été conçu en 1935 - Document transmis par Michel Claudier, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Son état physique se dégrade :

Sa pension d'invalidité évolue et passe à 70 % pour séquelles de fracture de la cavité cotyloïde gauche avec pénétration intra-pelvienne de la tête fémorale, arthrite traumatique du genou gauche, traumatisme rénal avec hématome par la commission de réforme du Rhône, le 12 avril 1940. Il est dégagé de toutes obligations militaires, le 1er juin 1943.

En retraite en 1954 :

Il part en retraite en octobre 1954. Il est nommé Chevalier du Mérite Social en mars 1957.

Passe invalide à 100 % :

Son état physique s'était de nouveau dégradé, sa pension d'invalidité passe à 100 % pour séquelles d'enfoncement de la cavité cotyloïde gauche avec irradiation du trait de fracture à la tubérosité ischiatique et avec luxation intra-pelvienne de la tête fémorale, ankylose de la hanche en mauvaise position (150° de flexion) entrainant un raccourcissement du membre de 5 cm par la commission de réforme du Rhône, le 4 janvier 1961.

Il est fait chevalier du mérite combattant, alors qu'il est vice-président de la fédération des blessés multiples er impotents de guerre du Rhône-Pierre-Bénite, le 28 décembre 1961.

Diplôme accompagnant la médaille de chevalier du Mérite Combattant de Joannès Clausier, le 28 décembre 1961 - Il était alors vice-président de la fédération des blessés multiples et impotents de guerre du Rhône - Pierre-Bénite - Document transmis par Michel Claudier, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Sa blessure du 8 mai 1918 est homologuée comme blessure de guerre, le 29 mai 1963. Il est décoré de la Croix flamande des trois cités (Nieuport, Dixmude, Ypres) avec barette "Ypres" en date du 15 janvier 1964.

Diplôme accompagnant la croix flamande des trois cités remise au Sgt Joannès Clausier, de l'escadrille AR 274 à Ypres (Belgique), le 15 janvier 1964 - Les trois cités belges sont Nieuport, Dixmude et Ypres - Document transmis par Michel Claudier, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Nominé au grade de Chevalier de la Légion d'Honneur :

Il est nommé Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 20 février 1965.

Il est décédé à Aveize (Rhône), à l'âge de 82 ans, le 21 juin 1976.

Sources :

Acte de naissance n° 31 inscrit au registre des naissances de la commune de Pierre-Bénite (Rhône) - Fiche matricule du bureau central de Lyon conservée aux archives départementales du Rhône - JMO de la section n° 70 de l'armée d'Orient référence 26 N 1315/11, 12 et 13 - Notice de la ligne Salonique - Mikra - JMO de l'escadrille AR 274 - Familiales - Bailey/Cony - Historique du 1er régiment d'aérostation - Brevet d'invention d'une voie de chemin de fer jouet - Dernière mise à jour : 24 mars 2021.

Dernière mise à jour :

Le 16 août 2021.

 

Remerciements à :

- M. Michel Clausier pour la transmission des archives de Joannès Clausier, son grand-père.

Bibliographie :

- Les escadrilles de l'aéronautique militaire française - Symbolique et histoire - 1912-1920 - Ouvrage collectif publié par le SHAA de Vincennes en 2003.
- The French Air Service War Chronology 1914-1918 par Frank W.Bailey et Christophe Cony publié par les éditions Grub Street en 2001.
- Le Journal Officiel de la République Française mis en ligne sur le site "Gallica" de la Grande Bibliothèque de France.
- Carnets de Comptabilité en Campagne des escadrilles mis en ligne par le Site "Mémoire des Hommes."
- Les "As" français de la Grande Guerre en deux tomes par Daniel Porret publié par le SHAA en 1983.
- Les Armées françaises dans la Grande Guerre publié à partir de 1922 par le Ministère de la Guerre.
- Site Internet "Mémoires des Hommes" du Ministère de la Défense - Voir le lien
- Site Internet " Pages 14-18 "
de Joël Huret.

Si vous avez des documents écrits ou photographiques pouvant compléter les données de cette page, veuillez contacter l'auteur du site

Léon Payre

 

 

pas de fiche > 1918

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