Adj Léon Joseph Blanc
Léon Joseph dit "Camille" Blanc est né le 24 mai 1894 à Randan (Puy-de-Dôme). Il est le fils de Jean Blanc (facteur rural) et de Marie Masson. Né en 1894, il appartient à la Classe 1914 (date de naissance + 20 ans). C'est le bureau de Riom (Puy-de-Dôme) qui a assuré son recencement sous le matricule n° 1089. Avant son engagement dans l'armée, il était mécanicien.
Engagement dans l'aéronautique militaire :
Il s'engage pour trois ans au 3ème groupe d'aviation de Lyon-Bron comme mécanicien, le 19 mars 1913. Après avoir été formé à la mécanique aéronautique (moteur et structure), il est affecté au service du chef pilote Louis Plantier. Lors d'un vol au-dessus du terrain de Lyon-Bron, les deux hommes effectueront trois loopings successifs, le (je n'ai pas la date). Ce pilote se tuera au cours d'un accident d'avion, le 10 août 1920.

Caporal Léon Blanc, mécanicien du 3ème groupe d'aviation à compter du 19 mars 1913 - Photo collection Marc Dantlo que je remercie pour son aide.

Léon Blanc, quand il était soldat mécanicien du 3ème groupe d'aviation de Lyon-Bron, a été affecté au service de Louis Plantier, le chef-pilote du terrain de Bron - Carte postale d'époque.
Le Cne Paul Rey, affecté au centre militaire de Lyon, est détaché à Etampes pour y réceptionner les appareils livrés par les constructeurs aéronautiques à l'aéronautique militaire française. Le 2 juillet 1913, à 7h30, il décolle aux commandes du Henry Farman HF 20 n° 92, en compagnie du sapeur Bouchayer, un camarade de Léon Blanc. Vers 10h30, alors qu'il vole à une altitude de 100 mètres dans les environs de Mongenost, il entame une procédure d'atterrissage trop brusque et tombe en perte de vitesse. A une vingtaine de mètres d'altitude, son passager saute et tombe lourdement au sol. L'avion s'écrase et le capitaine est tué sur le coup. Il sera relevé avec le crâne défoncé et un bras cassé. Son corps sera transporté dans une ferme voisine. Le sapeur Bouchayer, gravement blessé, a eu la machoire fracturée et le nez cassé. Il est sans connaissance. Cet accident est dû à une panne moteur et consécutive à une volonté du pilote de vouloir atterrir rapidement en piquant à mort.

Vue de l'épave du HF 20 n° 92 piloté par le Cne Paul Rey qui s'est écrasé dans les environs de Villenauxe (Aube), le 2 juillet 1913 - Au premier plan, le corps de l'aviateur qui n'a pas encore été emporté - Carte postale d'époque.

Morceau d'entoilage du HF 20 n° 92 de l'équipage Capitaine Rey / Sapeur Bouchayer détruit, le 2 juillet 1913 et conservé par Léon Blanc - Photo collection Marc Dantlo que je remercie pour son aide.

Photo posée en studio du Caporal Léon Blanc, engagé au 3ème groupe d'aviation comme mécanicien, le 19 mars 1913 - Photo collection Marc Dantlo que je remercie pour son aide.
Il est nommé Caporal, le 5 mars 1914. Volontaire pour devenir pilote militaire, il est envoyé à l'école militaire d'aviation de Buc, où il arrive le 20 août 1915. Pendant son séjour à Buc, alors qu'il est toujours en phase d'apprentisage, il est blessé au cours d'un accident d'avion, le 6 octobre 1915. Pilotant un Voisin biplan, appartenant à la RGA du Bourget-Dugny, il est victime d'une panne moteur alors qu'il volait au-dessus de Pavillons-sous-bois. Il pose son Voisin sans ménagement dans l'allée du Garde-Chasse et est évacué sur l'hôpital temporaire du Raincy avec une entorse au cou.
Brevet de pilote militaire :
Il obtient finalement le brevet de pilote militaire n° 1995 à l'école militaire d'aviation de Buc, le 26 novembre 1915. Le 6 décembre, il est envoyé en stage de perfectionnement "bombardement" à l'école militaire d'aviation d'Ambérieu, où il reste du 7 au 30 décembre 1915. Sa formation initiale étant terminée, il est affecté au Groupement des Divisions d'Entrainement (GDE) du Plessis-Belleville. Du 21 janvier au 9 mars 1916, il va compléter sa formation en volant cette fois sur des avions qu'il va utiliser au front, contrairement à ceux des écoles de Buc et d'Ambérieu qui sont des modèles école ou déclassés pour l'instruction. Cela permettait aux jeunes pilotes de s'aguerrir pendant quelques semaines avant d'être envoyés au combat. Cette procédure limitait un peu les pertes des jeunes affectés dans les unités de combat. Son séjour au GDE ayant donné satisfaction, il est affecté à l'escadrille VB 105, le 9 mars 1916. Cette escadrille de bombardement est alors stationnée sur le terrain du plateau de Malzéville, sur les hauteurs de Nancy. C'est à partir de ce terrain que partent toutes les missions de bombardement sur la Moselle, la ville de Metz. Plusieurs groupes de bombardement y ont pris leurs quartiers depuis 1915.

Brevet "papier" n° 1995 du Caporal Léon Blanc obtenu à l'école militaire d'aviation de Buc, le 26 novembre 1915 - Il a été délivré par le STA de Paris, le 13 mars 1917 - Photo collection Marc Dantlo que je remercie pour son aide.
Pilote de l'escadrille VB 105 / C 105 :
Léon Blanc fait le trajet en train entre le Plessis-Belleville et la gare de Nancy, le 10 mars 1916. Le terrain du plateau de Malzéville, où est stationné l'escadrille VB 105, surplombe les hauteurs de la ville de Nancy. Les premières escadrilles de bombardement, équipées de Voisin LAS, se sont installées sur place, à partir de mars 1915. Le terrain initialement choisi, celui de Toul, n'était pas adapté au travail d'avions de bombardement, en particulier pour les opérations de décollage en charge.

Insigne de l'escadrille VB 105 / C 105 - Dessin d'après photo Albin Denis.
Le 12 mars, il est chargé la mise en condition de combat du Voisin LAS n° V 1104, qui lui est affecté. Après que ses deux mécaniciens aient vérifiés les éléments de stucture, la tension des cordes à piano, ils procédent aux réglages du moteur, à l'installation des instruments de bord et de l'armement. Chaque avion est livré avec un certain nombre d'instruments de vol, il s'agit de l'équipement standard. Ce qui n'empêche pas aux aviateurs expérimentés d'installer les instruments qu'ils ont achetés et qu'ils connaissent parfaitement.
Le lendemain, tout est prêt, il effectue un bref vol d'essai de 20 mn. Comme tout s'est bien passé, il est maintenant nécessaire de tester l'avion sur une plus longue durée. Il effectue un vol d'entrainement en 2h35 en reliant le plateau de Malzéville à Epinal et retour. Revenu au terrain sans incident notable, ses mécaniciens inspectent une dernière fois le moteur et la structure pour déceler le moindre défaut qui aurait pu subvenir. Le 16, avec plusieurs autres pilote, il s'entraine au vol en formation qu'il va utiliser très couramment au cours de ses futures missions de bombardement. Le 17, sa première missions sur les lignes adverses va lui donner l'occasion de lancer des tracs, pas vraiment ce qu'il attendait !
Le 19, il est envoyé au centre GDE du Plessis-Belleville pour s'entraîner sur Caudron G 3 et G 4. Il effectue son premier vol sur G 3, le 22 mars et enchaine neuf vols d'une durée totale de 1h35 mn sur ce type d'appareil. Le 31 mars, il passe sur Caudron G 4 et réalise ensuite 12 vols, seul à bord, pour une durée totale de 2h50mn. Sa formation terminée, il regagne Malzéville en train, le 11 avril. Le mois d'avril n'ayant pas été très clément au niveau de la météo, il enchaine les vols d'entrainement au-dessus du terrain. Il perçoit un premier Caudron G 4, le n° C 1205, le 11 mai. Aux commandes de cet avion, il va réaliser 7 h 25 mn de vol, principalement des vols d'entrainement destinés à compléter son expérience.
Il est nommé Sergent, le 21 juin 1916. Le 26, il perçoit le Caudron G 4 n° 2156 qu'il teste immédiatement en vol. Le 1er juillet, il effectue une mission de barrage entre Verdun et le Vauquois pendant 2h45. Au cours de la seconde mission de la journée, son avion subit deux attaques de trois avions allemands sur le bois de Forges, au cours desquelles 94 balles sont tirées. Heureusement, Blanc et son observateur rentrent indemnes. Le lendemain, il participe d'abord au bombardement de la gare de Dun-sur-Meuse, sur laquelle il largue deux obus Gros. Malgré une DCA particulièrement virilante sur l'objectif, il rentre sain et sauf. Lors de la seconde mission, il bombarde la gare de Breuilles-sur-Meuse qui reçoit également deux obus Gros. A l'atterrissage sur le terrain du plateau de Malzéville, le Caudron G 4 n° 2156 termine sa course en capotant, mais pourra être réparé. Blanc s'en tire sans une égratignure.
Pour remplacer le C 2156 en réparations, Blanc touche le Caudron G 4 n° C 1454 dont il assure le réglage, le 6 juillet. Le 9, il réalise un vol de patrouille entre Cumières, Avocourt et St-Paulin. Le lendemain, il assure la protection aérienne de plusieurs MF 11bis de réglage d'artillerie sur St-Noël, Charny, Esnes et Calonne. Le 11 et 13, il assure des reconnaissances sur Avocourt - Cumière et St-Noël. L'artillerie allemande est observée en plein action sur le Mort d'Homme et la côte 304.

Photo collection Marc Dantlo que je remercie pour son aide.

Photo collection Marc Dantlo que je remercie pour son aide.
Très malade et hospitalisé :
Le 14 juillet, il tombe très malade avec une dysenterie sévère accompagnée de la fièvre. Malgré son état, il reste sous surveillance à l'infirmerie de l'escadrille jusqu'au 20 juillet 1916. Sa santé se dégradant davantage, il est évacué sur l'hôpital central de Bar-le-Duc avec fièvre typhoïde, laryngite et péritonite. Il sera soigné dans cet établissement hospitalier du 25 juillet au 1er septembre 1916. Envoyé en convalescence pour 40 jours, il sera contraint d'effectuer deux prolongations de 20 jours chacune. Finalement, il revient à l'escadrille, le 21 novembre 1916. Pendant sa maladie et la longue période de convalescence qui a suivi, l'escadrille VB 105 a laissé ses Voisin LAS complétement dépassés, pour être intégralement dotée de Caudron G 4 et G 6. Léon Blanc aura été pilote de l'escadrille VB 105 / C 105 du 9 mars au 25 novembre 1916.
Affecté à la section Caudron du GDE :
Quelques jours après son retour, il est affecté au GDE. Arrivé sur place, il est d'abord affecté à la division Caudron où il est chargé d'assurer le convoyage des avions réformés ou affectés au groupement. En particulier, le 27 décembre, celui du Caudron G 4 n° C 1451, un avion réformé qu'il pilote entre St-Cyr et le terrain de la RGA du Bourget-Dugny. Bien que le moteur gauche soit tombé en panne pendant le vol, il pose l'avion sans difficulté. Le 30, il part par voie ferrée vers le terrain de l'escadrille C 64. Il est chargé de convoyer le Caudron G 4 n° C 1215 vers la GDE. Il décolle du terrain de La Cheppe, le 5 janvier 1917, et est encore lâché par le moteur gauche avec un embiellage grippé et un atterrissage d'urgence près de Château-Thierry. Après que les mécaniciens du parc n° 1 aient remis le moteur en état, il redécolle et relie comme prévu son but. Finalement, il est resté à la division Caudron du 25 novembre 1916 au 7 février 1917.
Affecté à la section Nieuport du GDE :
Ayant achevé sa période et donnant satisfaction, il est désigné pour passer sur avion rapide, la désignation de l'époque pour les avions de chasse. Il est alors affecté à la division Nieuport du GDE du 7 février au 17 mars 1917.

Le coq batailleur de l'escadrille SPA 62 - Dessiné par le Sgt Georges Boutin, photographe de la 62, il est représenté de manière beaucoup plus agressive, en position de combat - Dessin d'après photo Albin Denis.
Pilote de l'escadrille N 62 :
Il est affecté à l'escadrille N 62, escadrille organique de la 6ème armée, à compter du 17 mars 1917. Devant faire ses preuves, il est d'abord affecté au pilotage des biplaces Nieuport 12 et Sopwith 1A2 équipant cette unité chargée de la reconnaissance à longue portée en avant du front.
Le 21 mars 1917, le Sopwith 1A2 n° 2031 à moteur Clerget de 130 HP lui est affecté. Le 23, il effectue sa première mission de guerre comme pilote de l'escadrille N 62. Il s'agit d'une mission de protection d'un Farman F 40 de reconnaissance photographique sur le front de Vailly-le-Réservoir. Pour cette première, il était aux commandes du Nieuport 17 n° N 2601 à moteur 110 HP. Le 25 mars, à bord du même avion, il couvre la mission photographique d'un Sopwith 1A2 sur Laon et Laffaux. La mission se passe sans incident notable malgré la présence de deux avions ennemis qui ont aperçus loin dans leurs lignes.

Photo aérienne de la ville de Laon prise par un équipage de l'escadrille N 62, le 10 février 1917 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Jean-Luc Borderelle.

Photo aérienne de la ville de Fismes prise par un équipage de l'escadrille N 62, le 24 mars 1917 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Jean-Luc Borderelle.
Le 8 avril, il convoie depuis la RGA le Sopwith 1A2 à moteur Clerget 130 HP n° 2085. Les deux jours suivants sont consacrés à la révision et aux duvers tests au sol et en vol de l'appareil. Quand le Sopwith est fin prêt, il est finalement équipé d'un appareil photo. En effet, à la 62, les biplaces sont réservés aux missions de reconnaissance photo à longue portée, le tout escortés par les chasseurs Nieuport et SPAD qui complètent sa dotation.
Missions photo avec le Slt Charles Borzecki :
Après une mission avortée en raison des nuages trop bas sur l'objectif, le 12, Blanc amène le Slt Borzecki sur Craonne - Bouconville - Chermisy - Chamonille, le 15 avril. Malgré les nuages qui génent la visibilité, l'équipage prend 25 clichés des objectifs désignés. Ils mitraillent un avion qui passe à 400 mètres en dessous d'eux et une batterie d'artillerie. Le 19, il participe à la protection d'une mission photographique sur Fismes - Laon, à bord du Nieuport 17 à moteur 110 HP n° N 2020. A retour, son appareil capote mais il n'est pas blessé.
Slt Charles Alexandre Bronislas Borzecki - Né le 4 novembre 1881 à Paris - Fils d'Alexandre Borzecki et de Caroline Lorch - Appelé au 15ème bataillon d'artillerie à pied, le 15 octobre 1901 - Nommé brigadier, le 15 mars 1902 - Nommé chef des postes de photos électriques, le 15 mars 1902 - Fin du service militaire, le 1er novembre 1903 - Mobilisé au 3ème régiment d'artillerie, le 2 août 1914 - Nommé Maréchal des Logis, le 15 septembre 1914 - Passé à l'aviation comme opérateur section photo, le 1er novembre 1914 - 14ème escadron du Train des Equipages jusqu'au 28 juin 1916 - Observateur de l'escadrille C 43 du 28 juin 1916 au 3ème trimestre 1916 - Nommé Adjudant, le 30 novembre 1916 - Observateur de l'escadrille N 62 / SPA 62 du 3ème trimestre 1916 au 1er trimestre 1918 - Brevet de pilote militaire n° 12082 obtenu au GDE, le 10 mars 1918 - Il est le plus titré des observateurs de l'aéronautique militaire française - Titulaire de 5 victoires homologuées, une à l'escadrille C 43 et 4 à l'escadrille N 62 / SPA 62 - Après guerre Chef de la section photographique du service aéronautique de l'Indochine en 1929 - Commandant de l'aéroport de Hanoi en 1942 - Chevalier de la Légion d'Honneur en février 1917 - Médaille Militaire, le 4 août 1916 - Croix de Guerre 14-18 - 7 citations à l'ordre de l'armée dont septembre 1915, le 4 août 1916, octobre 1916, janvier 1917, février 1917, mars 1917 - 2 blessures pendant la Grande Guerre - Commandeur de la Légion d'Honneur en 1938 - Croix de Guerre 39-45 - Décédé à la Flèche (Sarthe), le 30 mai 1959 - Photo collection Daniel Porret que je remercie pour son aide.
|
Le 21 avril 1917, il effectue, en compagnie du Slt Mamy, une reconnaissance sur Fismes - Vailly - Anizy - Nonampteuil. Le Sopwith 1A2 n° 2085, qu'ils montent, est sévèrement secoué par la DCA allemande, heureusement sans mal. Ils ont d'ailleurs l'occasion de voir de loin trois avions allemands. Le 24, nouvelle mission photo en compagnie du Slt Mamy, cette fois sur Fismes - Ostel - Urcel - Anizy - Vauxaillon, à bord du Sopwith 1A2 n° 1042. Le 26, aux commandes du Sopwith 1A2 à moteur Clerget 130 HP n° 2085, il reconnait, avec le Slt Mamy, la région d'Anizy et Chavignon. Le 29 avril, la N 62 envoie une nouvelle mission photo sur la région de Craonne - Bouconville - Chamonville - Trucy - Chavignon. Léon Blanc, qui pilote le Nieuport 17 n° A 2241 aperçoit un avion adverse dans la région de Laon. Le 30 avril, une nouvelle mission photo, à bord du Sopwith 1A2 n° 2085, en compagnie du Slt Mamy, sur la région de Soisson - Anizy - Urcel - Chevigny - Ostel. Ils en prennent pour leurs grades en étant sévérement canonnés par la DCA allemande.
Le 1er mai 1917, une mission photo, en compagnie du Slt Borzecki, sur Craonne, Arancy, Coucy-les-Eppes, Parfondru, Lierval, Chevrigny, Filain. Attaqués par cinq avions allemands, leur avion est touché par neuf balles qui tranchent un câble de cellule, un tube de haubannage, deux nervures sur les ailes supérieure et inférieure, un fil de bougie et une ricoche sur le moyeu de l'hélice. Un des assaillants, un biplace est abattu par l'équipage Blanc/Borzecki, en coopération aux deux chasseurs de protection, pilotés par les Sgt Etienne Mougeot et John Huffer. Finalement, cette victoire ne sera pas homologuée et sera donnée comme probable au Sgt Etienne Mougeot. le biplace ennemi est tombé dans la région de Parfondru, Cheret et Orgeval.
Le lendemain, Léon Blanc, aux commandes du Nieuport 17 n° N 2441, participe à la protection d'un avion photo sur Bouconville, Chamouille, Chavignon, Vailly. Malgré la présence au loin de trois appareils ennemis qui croisaient sur Bruyères (confirmer le nom), la mission se déroule normalement, sans livrer combat. Le 3, juste après avoir décollé à bord d'un Nieuport 17 n° N 2241, il est victime du bris d'une bougie qui l'oblige à atterrir d'urgence, à 300 mètres du terrain. L'avion et son pilote sont heureusement indemnes. Le 4, une mission de chasse, aux commandes du Nieuport 23 n° N 3580 à moteur 120 HP, en attendant que le N 2241 soit réparé.
Le 6 mai 1917, Blanc réalise un vol de reconnaissance, à bord d'un Sopwith 1A2 n° 1042, en compagnie du Ltt Gouvy, sur Craonne et Anizy. Malgré une forte activité de l'aviation adverse, ils ne livreront pas combat et pourront rentrer sans dommage. Le lendemain, il effectue une reconnaissance à vue, à bord du Nieuport 17 n° N 2601, à seulement 1500 mètres d'altitude. Le 9, il assure le convoyage du Sopwith 1A2 n° 2120 entre les terrains d'aviation de Bonne Maison et La Cense. Un gentil petit vol de 10 mn.
Le 10, il transfère successivement deux avions entre les terrains d'aviation de la Cense et de la ferme de St-Amand, sur le territoire de la commune de Saconin-Breuil, où s'est installé la N 62, le 8 mai 1917. D'abord, le Nieuport 17 n° N 2601 puis le Sopwith 1A2 n° 29, dans lequel il emmène le soldat Lagrifouille, un mécanicien. Le 11, il participe à l'installation sur le nouveau terrain et dès le 12, il effectue deux missions, d'abord à bord du Nieuport 17 n° N 2601 sur Soissons, Anizy, Le Réservoir puis aux commandes du SPAD VII n° S 1033. Au cours du premier vol, il identifie cinq trains sur la voie ferrée qui relie Laon.

Vue aérienne du terrain de Saconin-et-Breuil pendant l'été 1917 - Photo Famille Detraz que je remercie pour son aide.

Terrain de la ferme Râperie de Saint-Amand, sur le territoire de la commune de Chauconin - Breuil (77) pendant l'hiver 1917-1918.

Terrain de Chauconin - Breuil (77) en 1917.
Le 13 mai 1917, ayant pris ses marques à bord du SPAD VII n° S 1033, il prend part à une ronde de chasse où ils aperçoivent, de loin, trois avions allemands. A l'atterrissage, en raison d'une vitesse d'approche trop lente, son SPAD capote et est gravement endommagé. Blanc s'en tire par chance avec quelques contusions. Après une semaine sans vol, en raison d'une météo désastreuse avec pluie et brume, il effectue une ronde de chasse, à bord du Nieuport 23 n° N 2588 à moteur 120 HP, les 23 et 24 mai 1917.
Le 25 mai 1917, une nouvelle mission de protection d'une mission photo, aux commandes du Nieuport 24 bis n° N 3588, sur la région d'Anizy et le Nord du réservoir où ils sont sévérement canonnés par le DCA allemande. Son avion prend trois éclats qui, heureusement, ne touchent pas de parties vitales. Cela ne l'empêche pas de repartir ensuite pour une seconde mission, à bord du même appareil, où il aperçoit 3 avions ennemis, qui patrouillent très haut au-dessus de leurs lignes. Non menaçants, ils sont évités car dans tous les cas, c'est la mission de reconnaissance photo qui est prioritaire. Les avions d'escorte ne doivent engager la chasse allemande qu'en cas d'attaque de sa part et éviter le combat autant que possible. Le 26, toujours à bord du N 3588, il protège la mission photo sur le Nord-Est d'Anizy et Pinon. Le lendemain, il croise sur Craonne, Laon, Soissons au cours d'une mission de protection. Il attaque un biplace allemand camouflé dans les environs de Leuilly et le mitraille de 150 balles. L'équipage allemand n'insiste pas, rompt le combat et pique vers ses lignes. Ce combat ne sera pas comptabilisé. Le 28, il réalise sa dernière mission opérationnelle du mois de mai, avec une protection d'une mission photo, à bord du Nieuport 24 bis N 3588, sur Chamouille et Le Réservoir. Du 31 mai au 12 juin, il part en permission.
Il reprend ses vols, le 16 juin 1917. Les SPAD VII étant de plus en plus présents au sein de la N 62, il s'envole pour une ronde chasse, à bord du SPAD VII n° S 265. Le lendemain, il décolle pour deux missions successives, avec le SPAD VII n° S 1051, sur Craonne et le Réservoir. Le 23 juin, il convoie le Nieuport 24 bis n° 3588, l'ancien "Zigomar 5" de l'As Paul Tarascon, du terrain de la ferme de St-Amand (Saconin-Breuil) vers un terrain du GDE de la région de Paris, où il est reversé.
Première citation à l'ordre de l'armée :
Il obtient sa première citation à l'ordre de la 6ème armée, le 23 juin 1917 : "Pilote plein de bravoure et de conscience. A effectué de nombreuses reconnaissances au cours desquelles il eut à soutenir plusieurs combats."
Le 25 juin, il décolle à 10h30 aux commandes du SPAD VII n° 267 pour une ronde de chasse. Malgré la présence sur le front de quatre appareils ennemis patrouillant au-dessus de leurs lignes, la mission se passe bien et aucun combat n'est engagé. Le soir, il convoie un Sopwith 1B de bombardement. Le 29, au cours d'une reconnaissance à vue, à bord du SPAD VII n° 1051, il aperçoit un seul avion adverse, qu'il néglige pour l'intérêt de sa mission. Au retour, ses mécaniciens trouve un tendeur de hauban brisé par les vibrations.
Le 2 juillet 1917, le SPAD VII n° S 1051, qu'il pilote pendant une mission de protection, est violemment canonné par les artilleurs de DCA allemands. Le 6, au cours d'une mission semblable, destinée à protéger un avion photo en reconnaissance sur Ailles et la forêt de Pinon, il voit trois avions adverses sans attaquer. Priorité aux photos. Lors de la seconde mission de la journée, une ronde de chasse, il livre combat à un appareil allemand qui tombe au Nord-Est du Réservoir, mais est surpris par un second appareil qui place 12 projectiles dans son SPAD VII qui est sévérement touché et fini très endommagé à l'atterrissage.
Le 12 juillet 1917, il percoit provisoirement le SPAD VII n° S 1250 pour remplacer son S 1051 endommagé, le 6 juillet. La journée est entièrement réservée à l'inspection de tous les éléments mécaniques par ses deux mécaniciens, par le point fixe du moteur au sol et finalement par un vol d'essai de 20 minutes. Comme tout va bien, il effectue une ronde de chasse de 2 heures, à ses commandes, dès le lendemain. Les 14, 15 et 17 juillet, des missions de chasse sans combat. Le 18, le SPAD VII n° S 1250 est en réparations.
Le 22 juillet, le SPAD VII n° S 1051 ayant été réparé, Léon Blanc assure la protection d'avions de réglage dans la région de Laon. Il livre un combat sans tirer une seule cartouche, n'arrivant pas à aligner son adversaire dans son viseur. La même aventure lui arrive au cours de la seconde mission de la journée. Il livre combat contre deux Allemands, dans la région de Pinon, sans tirer un balle et sans en recevoir.
Le 25 juillet 1917, il livre combat contre un appareil allemand sur la région de Chamouilles. Malgré qu'il voit son adversaire tomber, ce combat ne sera pas homologué. Le lendemain, la mission de chasse est violement canonnée par les artilleurs allemands qui ne sont pas dans un bon jour, heureusement pour nos aviateurs. Les 27 et 28, Blanc assure d'abord la protection d'avions de réglage d'artillerie, à bord du SPAD VII n° 1051, puis d'une mission photo sur le Réservoir, Parfondru et Bruyerre.
Le 12 août, il enmène le Ltt Godin pour deux vols d'écolage, à bord du Caudron G 3 à doubles commandes équipé d'un moteur 100 HP. Le lendemain, il enchaine un vol de protection d'un avion de réglage d'artillerie pendant deux heures et un vol d'écolage, à bord du Caudron G 3 à doubles commandes. Malgré que l'on soit au mois d'août, la météo n'est vraiment pas de la partie et les vols sont impossibles entre le 14 et 16 août. Après une dernière escorte de mission photo, le 17, il part en permission du 18 au 31 août 1917.
Le 6 septembre 1917, il livre combat contre un biplan allemand qui rompt brusquement l'engagement comme s'il était touché. Toutefois, cet appareil ne sera pas homologué à Blanc. S'étant foulé le poignet, le 11, il est exempté de vol jusqu'au 14 septembre. Le lendemain, il s'envole, à bord du SPAD VII n° 1100, pour une mission de chasse. Le 16, au cours d'une mission de chasse, en compagnie du Sgt Charles Quette, il livre deux combats et observe le chute probable d'un de ses adversaires qui tombe entre Corbeny et Filain, vers 17h15. Cet avion ne sera pas homologué pour les deux aviateurs.
Première victoire homologuée :
Le 22 septembre 1917, un grand jour pour Léon Blanc. A 11h30, pendant une mission de chasse au-dessus de Craonne avec Charles Quette, il livre un combat à 4800 mètres contre un avion qui rompt l'engagement très brusquement. Blanc est contraint d'atterrir en campagne, à 2 km du terrain. Cet avion n'est pas homologué pour les deux aviateurs. Pendant la seconde mission de la journée, ils abattent un adversaire sur la région de Courtecon. Cette fois, c'est la bonne et cette victoire est homologuée. Elle est la première de Léon Blanc.
Missions d'écolage au profit de Borzecki :
Le 24, il livre un combat sans succès, aux commandes de son SPAD VII n° 1100. Les 25 et 26, deux nouvelles missions de chasse qui ne donnent lieu à aucun combat. Les 27 et 28, il effectue cinq vols d'écolage, à bord du Caudron G 3 à doubles commandes, en compagnie du Ltt Charles Borzecki, le célèbre photographe de la 6ème armée, qui apprend à piloter.
Seconde victoire homologuée :
Le 30 septembre 1917, à 11h40, au cours d'une mission de chasse, il attaque, en compagnie de Charles Quette, un allemand au-dessus d'Ursel. Le biplan adverse touché, descend en flammes. Puis vers 12h20, il attaque, avec deux autres SPAD, un second appareil allemand qui chute à l'Est de Vrigny. Le premier avion est homologué à Charles Quette et à Léon Blanc. Il s'agit de la seconde victoire de Léon blanc en quelques jours.
Les 1er et 2 octobre, il enchaine huit vols d'instruction au pilotage pour les Ltt Borzecki et Sarrade, pour un total de 2h20. Du 3 au 13 octobre, il ne vole pas en raison du mauvais temps qui régne sur la région.
Deuxième citation à l'ordre de l'armée :
Il obtient une seconde citation, la n° 513 à l'ordre de la 6ème armée du Sgt Léon Joseph Blanc, pilote de l'escadrille N 62, en date du 6 octobre 1917 : "Pilote audacieux et plein de sang-froid. Le 22 septembre 1917, après un combat des plus durs, a réussi à abattre son adversaire."

Adj Léon Blanc, pilote de l'escadrille SPA 62 du 17 mars 1917 au 24 mai 1918, pose devant son SPAD VII baptisé "Cri-Cri III" - Photo collection Marc Dantlo que je remercie pour son aide.
L'escadrille devient la SPA 62 :
Le 7 octobre 1917, l'escadrille 62 étant entièrement équipée d'avions SPAD VII et XI et reversé ses derniers Nieuport, devient l'escadrille SPA 62.
Le 14 octobre, Léon Blanc effectue d'abord le convoyage du SPAD XIII n° S 1886 à moteur 200 HP, équipé de deux Vickers entre les terrains de la RGA du Bourget et celui de la ferme St-Amand, à Saconin-Breuil, puis trois vols d'écolage, au profit du Ltt Borzecki. Le lendemain, il renouvèle les mêmes missions d'écolage avec le même aviateur. Le 17, il livre combat contre un adversaire qu'il voit tomber dans la direction de Laffaux-Allemand. Il a tiré 100 cartouches au cours de l'engagement. Cet avion ne sera pas homologué.
Le 19 octobre, deux nouveaux vols d'écolage, à bord du Caudron G 3 à doubles commandes, au profit du Ltt Sarrade. Le 20, pendant une mission d'escorte photo, il aperçoit de loin deux chasseurs ennemis mais sans engager car comme d'habitude, la mission photo est primordiale. Plus tard dans la journée, il effectue les tests en vol d'un Caudron G 3 à moteur Rhône de 80 HP. Pour ce vol, il enmène le mitrailleur Custot pour un vol de 30 mn. Et pour finir la journée, il enchaine six vols d'écolage avec les Ltt Sarrade et Borzecki.
Troisième victoire homologuée :
Le 21 octobre 1917, en compagnie du Slt Jacques Fabre de Thierrens, il livre combat à un Albatros C qui est abattu à l'Est de Chavignon. C'est la 3ème victoire homologuée de Léon Blanc. Cela ne l'empêche pas d'effectuer ensuite 6 vols d'écolage avec les Ltt Sarrade et Borzecki.
Le 23 octobre, grande attaque. Par une forte brume, la patrouille assure la protection dans les environs du canal. Blanc s'égare dans le brume et attaque un Drachen, qu'il pense avoir incendié. Il rentre avec un éclat d'obus dans l'aile supérieure droite de son S 1100. Le Drachen ne sera pas homologuée, faute de témoin. Le lendemain, il livre un combat aérien dans la région de Filain au cours d'une reconnaissance à vue. Le 26, pendant une reconnaissance à vue, il observe une grande activité sur les voies ferrées des alentours. Le 29, 30 et 31, il alterne les rondes de chasse et les reconnaissances à vue, aux commandes des SPAD VII n° 1886 et 2116.
Troisième citation à l'ordre de l'armée :
Il obtient une troisième citation, la n° 520, à l'ordre de la 6ème armée du Sgt Léon Joseph Blanc, pilote de l'escadrille N 62, en date du 29 octobre 1917 : "Pilote plein de bravoure et de sang-froid, a livré de nombreux combats au cours desquels il eût toujours raison de ses adversaires. Le 30 septembre, a abattu un avion ennemi après un combat des plus acharnés."
Il commence le mois de novembre 1917, par cinq vols d'écolage, au profit d'un commandant de l'état-major, à bord du G 3 à doubles commandes. Le 3, il effectue les tests en vol après réparations, du SPAD VII n° 1886. Après quelques évolutions et une montée à 2000 mètres, il valide l'avion. La météo ayant été désastreuse pour les opérations aériennes pendant cinq jours, il reprend le cours de ses missions, le 8. Après avoir décollé, à bord du SPAD VII n° S 1886, pour une mission de protection photo, il est victime d'une fuite d'eau qui le contraint à faire demi-tour après seulement 25 mn de vol. Après une réparation éclair de ses mécaniciens, il redécolle mais sans succès car cette fois victime d'une panne de pression. Demi-tour et retour au terrain après 45 mn de vol. Une journée pour rien !
La fourragère aux couleurs de la Croix de Guerre :
Le 10 novembre 1917, l'escadrille SPA 62 reçoit officiellement la fourragère aux couleurs de la Croix de Guerre. Elle est attribuée aux unités qui ont reçu deux citations à l'ordre de l'armée. Les personnels présents dans l'unité lors de l'attribution des deux citations, reçoivent la fourragère à titre individuel, qu'ils pourront conserver au fil de leurs futures affectations. Elles seront toutefois ornées d'un marquage identifiant l'unité d'origine. La plupart du temps, il s'agissait d'un insigne "SPA 62" fixé sur la patte d'épaule ou directement sur la fourragère.
Il est nommé Adjudant :
Les activités aériennes sont très perturbées par la météo. Léon Blanc ne vole quasiment pas, à l'exception des vols d'écolage, qu'il réalise à bord du Caudron G 3 à doubles commandes. Son élève, le Ltt Charles Borzecki, le photographe réalise 6 vols, le 16 et 2 vols, le 19. Il est nommé Adjudant, le 14 novembre 1917. Le 30 novembre, pour son dernier vol du mois, Léon teste en vol le SPAD VII n° S 1886 qui sort de réparations.

Photo posée en studio de l'Adj Léon Blanc, pilote de l'escadrille SPA 62 - Sa croix de guerre porte trois palmes de bronze, marques de trois citations à l'ordre de l'armée et son grade d'adjudant obtenu, le 14 novembre 1917, ce qui situe cette photo à la fin 1917 - début 1918 - Photo collection Marc Dantlo que je remercie pour son aide.
Le 3 décembre 1917, il réalise deux missions. D'abord la protection d'une première mission photo qui est annulée en vol puis une seconde sur Laon, le Nord-Est de Laon, puis retour par Reims. Pour ces vols, il pilote de SPAD VII n° N 3063. Le 5, aux commandes d'un SPAD photo, il prend 22 clichés de la région de St-Quentin, Ham et Soissons. Il accomplit sa mission sans rencontrer d'avion adverse. Du 11 au 29 décembre 1917, il profite d'une belle permission.
Le 29 décembre, après avoir passé Noël en famille, un luxe pour l'époque, il reprend les vols en participant à la protection d'une mission photo. Son carnet de vol s'arrête malheureusement là.

Les pilotes de l'escadrille SPA 62 au début 1918 - De gauche à droite : MdL Charles Delaye (pilote) - Adj Léon Blanc (pilote) - XXX Launer - Slt Charles Quette (pilote + 05/06/1918) - Ltt Maurice Rebreguet (pilote + 02/06/1918) - Sgt Hubert Marot (mitrailleur) - Adj Fernand Guth (mécanicien) - Sgt André Bosson (pilote + 20/07/1918) - Adj Maurice Delépine (pilote) - 3 mécaniciens - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Daniel Porret (+).
Quatriéme citation à l'ordre de l'armée :
Il est décoré de la Médaille Militaire, de la Croix de Guerre avec palme et se voit décerner une quatrième citation, la n° 6679, à l'ordre de la 6ème armée de l'Adj Léon Joseph Blanc, du 2ème groupe d'aviation, pilote de l'escadrille SPA 62, en date du 6 avril 1918 : "Pilote remarquable d'adresse et de sang-froid, méprisant le danger, accomplissant les tâches qui lui sont confiées avec une audace et une habileté au-dessus de tout éloge. Au cours de missions photographiques exécutées fort avant dans les lignes ennemies, a abattu deux avions allemands. Une blessure, trois citations."
Tué au combat, le 28 mai 1918 :
Il est tué au cours d'un combat aérien, aux commandes d'un SPAD VII, au cours d'une mission dans les environs de Fismes et Braisne (51), le 28 mai 1918. Il aété affecté à l'escadrille N 62 / SPA 62 du 17 mars 1917 au 24 mai 1918. Malgré les recherches menées par le comité international de la Croix Rouge auprès des autorités allemandes, son corps n'a pas été retrouvé. Il a été déclaré décédé par le tribunal de Riom, le 21 avril 1921. Ce jugement à été transmis à sa commune de naissance, Randan (Puy-de-Dôme), le 21 avril 1921.


Liste des citations collectives de l'escadrille N 62 / SPA 62 - Pendant son séjour dans cette unité, l'Adj Léon Blanc était présent pour les 2ème, 3ème citations - Documents appartenant à la collection Marc Dantlo que je remercie pour son aide.
|