Slt Léon Nuville

Slt Léon Joseph Marie Charles Nuville - Photo Léon Nuville transmise par Roger Jacques Martinez que je remercie pour son aide.
Léon Joseph Marie Charles Nuville
Pierre Charles Marie Joseph Léon Nuville est né le 4 mars 1889 à Puybrun (Lot). Il est le fils de Jean Pierre Marius Alexandre Nuville, âgé de 34 ans, et de Marie Louise Teulière, âgée de 25 ans.

Maison natale de Léon Nuville à Puybrun. Le jardin de la maison est l’actuel place-parking de Puybrun - Photo Roger Jacques Martinez que je remercie pour son aide.
Etudiant en droit :
Etudiant en droit à l’université de Toulouse, Il est appelé sous les drapeaux en 1909. Il demande un sursis d’incorporation, qui lui est accordé. Le 18 novembre 1910, il renonce à ce sursis.
Service militaire :
Léon Nuville appartient à la classe 1909 (année de naissance + 20 ans). Comme il est domicilié dans le Lot, c'est le bureau de Cahors qui assure son recrutement sous le matricule n° 1147.
Le 18 novembre 1910, il est affecté au 83ème régiment d’infanterie caserné à Toulouse où il est incorporé, à compter du 25 novembre. Il obtient le brevet de vélocipédiste en 1911. Il est nommé Caporal, le 24 septembre 1911.
Le 25 septembre 1912, il est renvoyé dans ses foyers. Le 26 septembre 1912, il est nommé sergent de réserve avec affectation le régiment d’infanterie de St-Gaudens.
Etudes de droit :
De 1912 à juin 1914, il reprends ses études de droit. Il est déclaré notaire juste avant la mobilisation générale qui marque le début des hostilités avec l'Allemagne.
La Grande Guerre :
Le 2 août 1914, alors que la guerre éclate, Charles Nuville est rappelé comme sergent au 83ème régiment d'infanterie. Il rejoint le régiment, dès le lendemain. Il prend part à la bataille de la Marne, à Perthes-les-Hurlus du 14 décembre 1914 au 16 février 1915. Le 21 janvier 2015, il est nommé adjudant.
Perthes-les-Hurlus :
La 34ème division attaque avec quatre bataillons de la 67ème brigade : deux du 83ème d'infanterie et deux du 14ème régiment d'infanterie. Bien que les réseaux ennemis aient été en partie bouleversés par deux fourneaux de mine et par un tir des mortiers de 15, leurs brèches ne sont pas suffisantes et les vagues d'assaut sont clouées au sol. Seul, un bataillon du 83ème régiment d'infanterie peut enlever quelques éléments de tranchées et s'y maintenir. Mais 700 hommes sont hors de combat.
Dans la nuit du 7 au 8 janvier, à la côte 200, à quinze cents mètres de Perthes-les-Hurlus, les Allemands, après un très violent bombardement, renversent le barrage de sacs à terre qui les séparait des tranchées françaises et s'emparent du saillant. A deux reprises, le 83ème régiment d'infanterie essaie de reprendre à la grenade la tranchée perdue; mais il échoue. C'est un bataillon frais du 14ème régiment d'infanterie qui, après un tir d'écrasement, peut réoccuper le saillant de la côte 200. Menacés dans Perthes-les-Hurlus, les Allemands évacuent alors le village dont les ruines, jusqu'à la lisière nord, sont occupées par le 88ème régiment d'infanterie.
Dans la nuit, une violente contre-attaque du 69ème régiment d'infanterie allemand sur Perthes et la côte 200, se brise et coûte 200 tués à l'ennemi.
Le 9 janvier, après une intense préparation d'artillerie, le 1er corps d'armée entre en action à 9h30 : il lance six compagnies des 1er et 127ème régiments d'infanterie, et un bataillon du 1er régiment d'infanterie au Nord du bois des Trois Coupures et à l'ouest de Beauséjour. Le "Fortin" est enlevé d'un seul bond, mais ne permet pas aux troupes de déboucher. Les Français atteignent, d'autre part, la lisière nord du bois des Trois Coupures qu’à 15 heures. Les unités sont harassées. Devant elles, l'adversaire se réorganise et les pertes s'accentuent.
Du 20 décembre au 6 janvier, le 17ème corps d'armée a perdu 89 officiers et 5.256 hommes. Il a cependant réussi, à hauteur de la côte 200 et de Perthes-les-Hurlus, à reporter à plus de deux kilomètres au nord la première ligne française. Surtout le front de la 4ème armée, les unités françaises maintiennent l'ennemi sous la menace d'une attaque. Néanmoins, pour ne pas épuiser les troupes, et aussi par manque de munitions, l'activité sur ce front va se borner jusqu'à fin janvier aux épisodes habituels de la guerre de tranchées bombardements, échanges de grenades et guerre de mines.
Grièvement blessé par balle :
Le 15 mars 1915, il est gravement blessé par une balle qui le touche au pied gauche durant la bataille à Perthes. Il est décoré de la Croix de Guerre et reçoit une citation à l'ordre du corps d'armée en avril 1915. Après une longue convalescence, il est déclaré inapte à la marche donc perdu pour l’infanterie, puisqu’il a des difficultés à marcher. Il est proposé pour le service automobile par la commision spéciale de réforme de St-Gaudens pour plaie perforante du pied gauche, le 19 octobre 1915, puis pour une arme montée par la même commission pour impatence fonctionnelle du pied gauche par blessure par balle avec cicatrice douloureuse sous la voûte du pied, le 6 décembre 1915.
Citation à l'ordre du 17ème corps d'armée :
Le 19 octobre 1915, il reçoit la citation n° 22 à l'ordre du 17ème corps d’armée : "A fait preuve pendant huit mois de campagne de la plus grande énergie et du plus grand entrain, a été grièvement blessé, le 16 février 1915 au bois 211 près de Perthes en organisant les tranchées récemment prises à l'ennemi."
Passé à l'aéronautique militaire :
Il se porte volontaire pour l'aéronautique militaire, arme qui correspond aux orientations de la commission de réforme. Sa candidature ayant été acceptée, il est affecté au 1er groupe d'aviation de l'aéronautique militaire, le 18 janvier 1916. Du 20 février au 15 mars 1916, il est envoyé à l'école d'aviation militaire de Dijon pour passer les tests qualificatifs et recevoir la formation théorique nécessaire à l'obtention du brevet de pilote militaire. Ayant donné satisfaction, tant du point de vue physique qu'intellectuel, il est envoyé à l'école d'aviation militaire de Buc du 15 mars au 14 juin 1916.
Brevet de pilote militaire :
Dans cette école, il va recevoir la formation initiale de pilote militaire, passer les épreuves obligatoires et obtenir le brevet de pilote militaire n° 3651, le 9 juin 1916. Il reçoit en outre l'insigne métallique de pilote militaire n° 27.137 (macaron).
Il est ensuite envoyé à l'école d'Avord pour suivre le stage "Avions Rapides" du 14 juin au 2 août 1916. Ce stage est préliminaire à une affectation dans une unité de chasse. Ses connaissances sont ensuite complétées par deux autres stages, d'abord à l'école de tir aérien de Cazaux du 2 au 26 août 1916, puis à l'école d'aviation militaire de Pau du 26 août au 27 septembre 1916.

Carte d'identité de pilote d'avion appartenant à l'Adj Léon Joseph Nuville, à l'époque pilote du GDE - Ce document a été délivré le 7 juin 1916 - Photo Roger Jacques Martinez que je remercie pour son aide.
En attente d'affectation dans une escadrille de chasse du front, il est muté au GDE (Groupement des divisions d'entrainement) du 27 septembre au 25 novembre 1916. Pendant cette période, il va comtinuer son entrainement mais cette fois sur les modèles d'avions qu'il va rencontrer au front. Déclaré apte et complétement formé, il est affecté en escadrille.
Escadrille N 57 :
Pour lui, ce sera l'escadrille N 57 qui vient de s'installer sur le terrain de Vadelaincourt, à proximité du village du même nom et qu'il intégre à compter du 25 novembre 1916. A son arrivée, les personnels navigants de l'escadrille N 57 sont : Cne Edouard Duseigneur (commandant d'escadrille) - Slt Georges Lachmann - Slt Jean Verdié - Slt Louis de Montfort - Adc Victor Sayaret - Adj Lucien Barault - Adj Max Belin - Adj Abel Benoit - Adj Léon Nuville - MdL André Bertrand - Sgt André Blanc - Sgt André Sporrer - Sgt Gilbert Triboulet - Sgt Gustave Weiss - MdL Marcel Hauss - Cal Just Annosse.
Sa première victoire :
Il faudra attendre le 24 septembre 1917 pour que Léon Nuville remporte, en coopération avec l'adj André Bertrand et le Slt Jean Fraisinnet, sa première victoire homologuée au dépend d'un Albatros C abattu entre le fort de Pompelle - Laval-sur-Tourbe.
Il reçoit la citation n° 54 à l'ordre de l'armée en récompense de cette victoire, le 3 octobre 1917 : "Grièvement blessé dans l'infanterie et reconnu inapte, est passé dans l'aviation où il n'a cessé de faire preuve des plus bellesqualités de bravoure, de dévouement et de sang-froid. le 24 septembre 1917, a abattu un avion ennemi."
Le 6 novembre 1917, il est nommé sous-lieutenant, à titre temporaire.
Le 12 janvier 1918, il participe, en compagnie du Slt Jean Fraissinet, l'Asp Jean Dubois de Gennes et du Sgt Paul Prince, à un combat contre un avion dans les environs de Berru (Marne). Cet avion ne sera pas homologué aux quatre pilotes.
Seconde victoire :
Le 12 mars 1918, les Ltt Georges Mazimann, Slt Léon Nuville et Slt Marius Hasdenteufel abattent un DFW C dans les lignes françaises, aux environs de Fresnes-lès-Reims (Marne). L'équipage, composé du Ltn Schreibler et du Ltn Peter Frhr von und zu Mentzingen du BG 2 / Bst 1, a été tué.
Il reçoit la citation n° 107 à l'ordre du corps d'armée, le 1er avril 1918. : "Pilore remarquable d'audace et de sang-froid, le 12 mars 1918, a abattu son 2ème avion ennemi."
3ème victoire :
Le 12 avril 1918, les Slt Léon Nuville, MdL François de Roquefeuil et Adj Marius Hasdenteufel remportent une victoire homologuée contre un Rumpler C qu'ils abattent au Nord-Est de Hangard (Somme).
Il reçoit la citation n° 6 à l'ordre du corps d'armée, le 6 mai 1918 : "Officier de grande valeur, se signalant sans cesse par son ardeur et sa tenacité au combat aérien. A attaqué le 12 avril 1918 à la tête d'une patrouille de trois, un biplace allemand qui s'est écrasé en flammes dans nos lignes."
4ème victoire :
Le 22 mai 1918, la patrouille composée du Slt Léon Nuville et de l'Adj André Petit--Delchet intervient pour dégager un Spad pris à partie par sept Albatros. Un des assaillants, un Albatros D est abattu et s'écrase à la verticale dans les environs de Malpart (Somme).
Il reçoit la citation n° 14 à l'ordre du corps d'armée (GAR), le 25 mai 1918 : "Pilote de chasse remarquable par son adresse, son ardeur et sa tenacvité. Le 6 mai 1918, livre plusieurs durs combats avec le lieutenant Chaput et contribué pour une grande part à la chute d'un avion ennemi."
5ème victoire :
Le 30 mai 1918, le Slt Léon Nuville et l'Asp Jean Dubois de Gennes attaquent un Drachen et l'incendient à l'Est de Saponay (Aisne). Ce dirigeable est la cinquième victoire homologuée de Léon Nuville.
6ème et 7ème victoires :
Le 24 juin 1918, Léon Nuville, associé avec l'Adj André Petit-Delchet, abat un Rumpler C qui s'écrase en flammes, entre Bézannes et Villes-aux-Noeuds (Marne). Leurs adversaires étaient probablement l'Uffz Rudolf Schubert et le Ltn Walter Vaditz du FlAbt 229, qui ont été tués. Le lendemain, Léon Nuville, associé cette fois avec le Slt Marius Hasdenteufel, abat un Fokker D VII qui tombe en flammes dans les lignes françaises au Sud de Dormans (Marne). Cet avion venait d'attaquer un ballon d'observation français. Le pilote allemand, qui a été tué, était probablement le Ltn Wilhelm Schulz du Jasta 37.
Le 1er juillet 1918, il est nommé Sous-lieutenant, à titre définitif.
8ème et 9ème victoires :
Le 8 juillet 1918, Léon Nuville abat un biplace au-dessus de Bézannes. Après avoir reçu de très près une trentaine de balles, l'avion tombe à la verticale au Nord de Tinqueux (Marne). Deux jours plus tard, le Slt Léon Nuville attaque un LVG qui pique immédiatement. Il s'entête et le poursuit, accompagné de deux autres SPAD. Après une poursuite, le LVG passe sur le dos et s'écrase dans les envirosn de Baslieux-lès-Fismes (Marne).
Il reçoit la citation n° 345 à l'ordre de l'armée, le 11 juillet 1918 : "Officier d'un courage et d'une maitrise rares. A remporté ses 6ème et 7ème victoires officielles en abattant un biplace et un monoplace ennemis, tous deux en flammes et dans nos lignes."
10ème victoire :
Le 15 juillet 1918, le Slt Léon Nuville, l'Adj Raymond Vanier et le Slt Jean Fraissinet attaquent un Albatros C qui capote dans les lignes, près de Fleury-la-Rivière (Marne). L'observateur, qui cherche à s'enfuir pour éviter la capture, est mitraillé au sol par Fraissinet. Il est probablement touché car il s'affaisse au bord d'un chemin.
Il reçoit la citation n° 355 à l'ordre de l'armée, le 27 juillet 1918 : "Pilote d'une bravoure et d'une adresse remarquables. A remporté ses 4ème et 5ème victoires en abattant un avion ennemi et un Drachen."
Il reçoit la citation n° 359 à l'ordre de l'armée, le 2 août 1918 : "Officier pilote donnant chaque jour des preuves de sa bravoure et de son adresse. Vient de remporter ses huitième et neuvième victoires en abattant deux avions ennemis en flammes."
Il est nommé Chevalier de la Légion d'Honneur, le 8 août 1918 : "Officier d'élite, modèle de bravoure, menant journellement de durs combats où son audace et son adresse triomphent toujours de ses adversaires, faisant ainsi l'admiration de ceux qui l'entourent. Dans les dernières batailles, a fourni un effort superbe. Vient de remporter sa dixième victoire officielle en abattant un avion dans nos lignes. Six citations."
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11ème victoire :
Le 16 septembre 1918, les Slt Léon Nuville et l'Adj Raymond Vanier attaquent à seulement 30 mètres de distance un biplace. Dès que les premiers coups portent, l'avion se cabre et part en vrille. Nuville le suit jusqu'à 800 mètres d'altitude alors qu'il est toujours en vrille. Il s'écrase finalement entre Romain et Bourlandon.
12ème et dernière victoire :
Le 24 septembre 1918, Léon Nuville, en patrouille avec le MdL Nicolas Imhoff, attaque un biplace qui travaille sur les lignes françaises. Ils tirent tout deux de très près et provoquent la chute en piqué de leur adversaire. Le mitrailleur lâche son arme et tombe sur le pilote. L'avion continue à descendre en piqué en laissant échapper une épaisse fumée noire. Il s'écrase finalement aux environs de Cernay-en-Dormois (Marne). Quatre autres SPAD portant des cors de chasse comme insignes sont intervenus mais ont tiré de trop loin. Cet avion est la 12ème et dernière victoire homologuée de Léon Nuville pendant la Grande Guerre.

Souvenirs d'une victoire du Slt Léon Nuville - Il s'agit probablement d'une gouverne de direction d'un Fokker D VII - Photo Roger Jacques Martinez que je remercie pour son aide.

Souvenirs d'une victoire du Slt Léon Nuville - Il s'agit d'un insigne personnel découpé probablement sur les flancs d'un Fokker D VII - Remarquez l'impact de balle visible sur la partie basse - Photo Roger Jacques Martinez que je remercie pour son aide.
Commandant de l'escadrille SPA 154 :
Le 6 novembre 1918, il prend le commandement de l'escadrille SPA 154, à la suite du Cne Coiffard qui vient d'être tué au combat. Il conservera son poste jusqu'au 5 avril 1919.
Il reçoit une citation à l'ordre de l'aéronautique, le 31 janvier 1919 : "Chef d'escadrille de premier ordre. A montré durant les dernières attaques un courage et un esprit de sacrifices dignes des plus grands éloges. A remporté le 16 septembre 1918 sa 11ème victoires en abattant un biplace ennemi dans nos lignes."

Personnels navigants de l'escadrille SPA 154 en novembre 1918 - Debouts de Gauche à droite : Sgt Louis Quet - Sgt Marcel Lisle - MdL Robert Cuvelier - Sgt Raoul Leroy - Sgt major Alexandre Durieu - Cal Denis - Cal Durand - Asp Georges Glatz - Sgt Pierre Bruant - Assis : Slt Voisin - Slt Lambert - Slt Léon Nuville (cdt de la SPA 154) - Slt Paul Barbreau - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Léon Nuville transmise par Roger Jacques Martinez que je remercie pour son aide.
Il est admis au cadre actif, à compter du 26 décembre 1918 et nommé Lieutenant à titre définitif, le 10 février 1919.

Décorations du Slt Léon Nuville - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Roger Jacques Martinez que je remercie pour son aide.
Escadrille SPA 69 :
Du 5 avril 1919 au 1er janvier 1920, il est affecté à l'escadrille SPA 69 qui sera stationnée successivement sur les terrains de Montoy et Tantonville en Lorraine, puis à Spire et Darmstadt en Allemagne.

Les officiers navigants du 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg posent le 18 octobre 1919 - Léon Nuville était alors lieutenant pilote de l'escadrille SPA 69 du 5 avril 1919 au 1er janvier 1920 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Léon Nuville transmise par Roger Jacques Martinez que je remercie pour son aide.

Pilotes et mécaniciens de la 7ème escadrille du 2ème RAC de Strasbourg-Neudorf, le 29 novenbre 1923 - Au 1er rang assis, de gauche à droite : Sgt Ochs, Adh Hérissé, Ltt Nuville, Adj Martin, Sgt Cornet, Cal Parizot - 2ème rang assis, de gauche à droite : Sous-lieutenants Sabeau, Chuat, Lamignon, de Laforest, Stergler, Macorg, Tisserand, Servière, Meyer, Cne Zerr - 3ème rang debouts : soldats Castard, Vincenot, Garard, Chambard, Schmitz, Tantot, Baader, Sgt Bagay, Sgtt Thomas, Jordan, Gillemard, Baudevin, Vial, Riolaud, Berthelier, Stadelmann, Boulanger, Gross - 3ème rang debouts : Mathey, Péquignot, Jacquemien, Lacombe, Ménégaux, X, Verdoya, Cardot, Bauer, Lardet, Léger, Gallier - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Léon Nuville transmise par Roger Jacques Martinez que je remercie pour son aide.
Commandant du 3ème groupe du 2ème RAC :
Il est nommé commandant du 3ème groupe (SPA 57, SPA 77, HD 174) du 2ème régiment de chasse de Strasbourg (ancien GC 17), le 1er janvier 1920.
Il obtient la lettre de félicitations n° 1561 par le Ministre de la Guerre en 1920 : "Officier possédant de réelles aptitudes techniques. Esprit chercheur et inventif. A imaginé un dispositif nouveau d'alimentation d'essence dans les avions Nieuport."
Affecté à la 12ème section d'ouvriers d'aviation du 4ème groupe d'ouvriers d'aéronautique, le 23 novembre 1923.
Commandant de la 8ème escadrille du 34ème régiment d'aviation du Bourget, le 1er janvier 1924.
Nommé Capitaine :
Le 25 décembre 1925, il est nommé Capitaine.
Officier de la Légion d'Honneur, le 13 janvier 1929.
Commission d'études pratiques :
Affecté à la commission d'études pratiques du camp de Cazaux, le 9 novembre 1930 et assure le commandement de la première escadrille de chasse biplace de Cazaux, jusqu'au 31 janvier 1931.

Photo de groupe à Cazaux - Au centre, le général de brigade Félix Marie, commandant du centre d'instruction de Cazaux - Le Cne Léon Nuville est le premier, à partir de la droite - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Léon Nuville transmise par Roger Jacques Martinez que je remercie pour son aide.
Commandant du 1er groupe du 2ème régiment d'aviation de Strasbourg du 10 février 1931 à juin 1934. Le 13 septembre 1933, le 2ème de chasse quitte Strasbourg et s'installe à Tours. Affecté à la base aérienne n° 3, le 1er octobre 1933. Affecté à la base aérienne n° 131, le 1er janvier 1934.
Nommé Chef de bataillon :
Nommé Chef de Bataillon, le 25 mars 1934.
Affecté à la 4ème escadre d'aviation de Tunisie, commandant le groupe de Sidi-Admed (Tunisie), comprenant les 3ème escadrille (SPA 93) et 4ème escadrille (SPA 84), du 14 avril 1934 au 1er mai 1937.
Embarque à Marseille (13) sur le GG Guédon à distination de Bizerte, le 17 juin 1934.
Commandeur de la Légion d'Honneur, le 30 juin 1937.
Affecté à la 5ème escadre aérienne stationnée sur la base aérienne de Reims, le 15 mars 1938.
Nommé Lieutenant-colonel :
Nommé Lieutenant-Colonel, le 1er janvier 1939.
Affecté au bataillon de l'air 122, le 3 septembre 1939.

Prise d’armes sur le terrain de Wez-Thuisy en févier 1940 - Drapeau de la 5ème escadre, porte-drapeau Adc Senty, garde d’honneur : Ltt Marin et le Sgt Venisch. Les fanions des sioux et des cigognes - Le plus proche est le Ltt Voisin, un ancien de la SPA154 à droite du drapeau - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Léon Nuville transmise par Roger Jacques Martinez que je remercie pour son aide.
Il a pris sa retraite en 1945.
Léon Nuville est décédé, le 18 janvier 1965.

Tombe de la famille Nuville dans le cimetière de Puybrun (Lot) - Léon Nuville y repose depuis son décès, le 18 janvier 1965 - Photo Roger Jacques Martinez que je remercie pour son aide.
Léon Nuville repose dans le cimetière de Puybrun, le village qui l'a vu naître -
Sources :
Acte de naissance - Etats de services - Fichier "Personnels de l'aéronautique militaire" - Carnets de comptabilité de l'escadrille N 57 / SPA 57 - Carnets de comptabilité de l'escadrille SPA 154 - Carnets de comptabilité de l'escadrille SPA 69 - Site "Léonore" de la Légion d'Honneur - Journal Officiel de la République Française - Fiche matricule du département du Lot.
Dernière mise à jour : 23 septembre 2015.
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