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Adj Louis Maufra

Louis Joseph Emilien Maufra est né le 26 mai 1896 aux Sables-d'Olonne (Vendée). Il est le fils d'Emilien Eugène Maufra (industriel) et de Alphonsine Marie Joseph Tallandeau qui sont domiciliés au 2 bis, rue des Folies Chaillons à Nantes (Loire-Atlantique) puis au 54, rue de la Bastille à Nantes (Loire-Atlantique). Avant son engagement, lous Maufra exerce la profession de dessinateur industriel.

Engagement volontaire :

Né en 1896, il appartient à la classe 1916. C'est le bureau de recrutement de Nantes (Loire-Atlantique) qui a assuré son appel sous les drapeaux sous le matricule n° 590. Devançant l'appel, il signe un engagement volontaire de quatre ans, au titre du 1er groupe d'aviation, le 21 décembre 1914. Après une formation technique adaptée, il est affecté au Parc n° 2, le 10 mars 1915, puis au Parc n° 7, le 1er mai 1915. Il est ensuite affecté comme mécanicien de l'escadrille MF 16, où il restera du 15 janvier au 18 juin 1916.

Farman 40 de l'escadrille F 16 en 1916 - On aperçoit le point d'interrogation qui sera ensuite adopté par toute l'escadrille - Photo : SHD section air de Vincennes - n° Do4 / 77 - Origine Jacques Mutin.

Elève pilote à Etampes :

Il est envoyé comme élève pilote à l'école d'aviation militaire de Dijon, le 18 juin 1916. Ayant réussi les tests de sélection du personnel navigant, il suit les cours théoriques sur Dijon. Il est ensuite envoyé sur l'école d'aviation militaire d'Etampes pour suivre la formation initiale de pilote militaire, le 4 août 1916. Il effectue son premier vol en double commande en compagnie d'un moniteur, à bord d'un Blériot type 1913, le 8 août. Le 28 août, ileffectue son premier vol en solo. Le 17 septembre, il passe avec succès l'épreuve d'altitude en montant à 3000 mètres. Les 23, 24 et 26 septembre, il passe avec succès les épreuves de la ligne droite et triangulaire. Ayant passé et réussi brillamment toutes les épreuves, il obtient le brevet de pilote militaire n° 4619 à l'école d'aviation militaire d'Etampes, le 26 septembre 1916. Il totalise à cette période 30 h 10 de vol.

Entrée principale de l'école d'aviation militaire d'Etampes - Carte postale d'époque.

Maurice Farman MF 11 à moteur 80 Hp de l'école d'aviation militaire d'Etampes en août 1916 - Comme tous les avions de premier écolage, cet exemplaire est doté de patins anti-retournement - Photo transmise par l'association "les Aéroplanes" que je remercie pour son aide.

Elèves pilotes de l'école d'aviation militaire d'Etampes en août 1916 - Louis Mauffra a obtenu le brevet de pilote militaire n° 4619 à l'école d'aviation militaire d'Etampes, le 26 septembre 1916 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo transmise par l'association "les Aéroplanes" que je remercie pour son aide.

Ecole de Châteauroux :

Poursuivant son cursus de formation, il est envoyé en stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Châteauroux, le 2 octobre 1916. Dès son arrivée, il commence son entrainement par 4 atterrissages. Le 9 octobre, il débute ses vols aux commandes d'un Farman F 40 et le 10, à bord d'un MF 11 à moteur de 80 Hp. Après plusieurs vols en compagnie d'un passager, il débute les missions en embarquant un observateur d'artillerie, 13 octobre. A la fin du stage de Châteauroux, il totalise 39 atterrissages, 46h10 avec 8h45 seul à bord et 7h25 avec un passager.

Ecole d'aviation militaire de Châteauroux - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Georges Jumel transmise par Hervé Bussière que je remercie pour son aide.

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Ecole d'Avord :

Il est ensuite envoyé à l'école d'aviation militaire d'Avord pour suivre le stage de bombardement, le 20 octobre 1916. Il réalise son premier vol de nuit, en double commande, le 21. Pendant deux semaines, il va réaliser de courts vols et atterrissages de nuit, aux commandes d'un Maurice Farman MF 11 à moteur 80 Hp. En fin de cession, il vole sur Farman F 41. A la fin du stage à Avord, il totalise 52h55 de vol. Au sein de cette école, il a volé 6h25 et effectué 38 atterrissages.

Batiments de l'école d'Avord pendant de la période allant du 27 décembre 1915 au 23 janvier 1916 - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

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Initialement prévu pour un stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux, il ne part pas et poursuit les vols d'entrainement, aux commandes d'un Farman F 41. Le 22 janvier 1917, au cours d'un trajet Avord-Etampes, à bord d'un F 41, il est contraint d'atterrir en campagne. En fin de course, son avion part en pylone, tombé dans un fossé rendu invisible par les chutes de neige. Il n'est heureusement pas blessé. A la fin de cette période, il cumule 57h15 de vol.

Escadrille F 394 :

Maintenant, entièrement formé, il est affecté, comme pilote, à l'escadrille F 394 du CRP (future escadrille 466) stationnée sur le terrain de Bourget, où il restera du 29 janvier au 1er avril 1917. A son arrivée, il ne vole pas tout de suite car il n'a pas d'avion affecté.

Photo aérienne oblique du terrain d'aviation du Bourget - Ce terrain abrite les hangars de la RGA et des escadrilles du CRP - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo transmise par l'association "les Aéroplanes" que je remercie pour son aide.

Stage fusées Le Prieur à Cazaux :

Nommé sergent, le 8 mars 1917, il est envoyé à Cazaux pour suivre un stage d'armement sur les fusées Le Prieur du 8 au 12 février 1917. A compter du 12 février, il effectue des vols de 20 mn et 40 mn, aux commandes de Farman F 40 armés de 2 ou 4 fusées Le Prieur. Il termine le stage par un tir réel de 10 fusées Le Prieur, aux commandes d'un Farman F 44, le 22 février. A la fin du stage de Cazaux, il totalise 59h50 de vol.

Maurice Farman MF VIII de l'école de tir de Cazaux - Photo transmise par l'association "les Aéroplanes" que je remercie pour son aide.

Rentré à l'escadrille F 394, il perçoit le Farman F 40 n° F 2390 à moteur 130 Hp n° 48.718.156, le 27 février 1917. Dès lors, il multiplie les vols d'entrainement à bord de son appareil au-dessus de Paris, Meaux. Le 18 mars, après un vol de nuit sur Paris, les mécaniciens sont contraints de changer le moteur de son avion et pose le moteur Renault 130 Hp n° 54.365.655. Le 28, il peut effectuer un vol de contrôle, en compagnie du sol Dufeix, un mécanicien. Il totalise 67h10 de vol et 242 atterrissages à son départ de l'escadrille F 394.

Farman F 40 n° F 2390 à moteur 130 Hp n° 48.718.156 affecté à l'escadrille F 394 stationné sur le terrain du Bourget - Louis Mauffra a perçu cet appareil, le 27 février 1917 - Photo transmise par l'association "les Aéroplanes" que je remercie pour son aide.

Alignement des Farman F 40 de l'escadrille 394 stationnée sur le terrain d'aviation du Bourget - Photo transmise par l'association "les Aéroplanes" que je remercie pour son aide.

Poste de pilotage du Farman F 40 n° F 2390 doté du moteur 130 Hp n° 54.365-655 affecté à l'escadrille F 394 sur le terrain du Bourget, le 28 mars 1917 - Au premier plan, un dérouleur de carte - Photo transmise par l'association "les Aéroplanes" que je remercie pour son aide.

Escadrille F 354 :

Il est ensuite affecté, comme pilote, à l'escadrille F 354 du CRP (future escadrille 467) stationné sur le terrain de Bourget, où il restera du 1er avril au 25 août 1917. Il perçoit le Farman F 40 n° 3445 équipé d'un moteur 130 Hp n° 57.947.1833, le 5 avril 1917. Pendant près d'un mois, il réalise une série de vols d'entrainement aux commandes de son nouvel appareil. A compter du 28 avril, il commence les patrouilles de nuit sur Paris et sa banlieue. Le 22 mai, il perçoit le Farman F 43 n° F 4263 à moteur 170 HP n° 834.56701. Pendant les vols d'essais, il est victime d'une panne séche et est contraint d'atterrir dans un champ de luzerne, le 23 mai. Lui et son mécanicien, le sol Dufeix, sont indemnes. Le 27 juin, il réalise un tir d'entraiment de 6 fusees Le Prieur. Dans la nuit du 6 au 7 juillet, il décolle sur alerte pour contrer un raid d'avions allemands. Le 12, il fait un vol d'essai avec un équipement d'éclairage. Le 27 juillet, Paris et le terrain d'aviation du Bourget sont bombardés par les Allemands. Maufra décolle sur alerte et vole pendant plus de 1 h 30. Avant de partir de l'escadrille F 354, Louis Maufra totalise désormais 113h15 de vol. Au CRP, il a réalisé 8h20, aux commandes de plusieurs Farman F 40 à moteur 130 Hp, 9h25 sur Farman F 41 et 36h40 sur Farman F 43 à moteur 170 Hp.

Insigne de l'escadrille F 354 (future escadrille 467) peinte sur l'avant de la carlingue d'un Farman F 40 de l'unité - Photo transmise par l'association "les Aéroplanes" que je remercie pour son aide.

Poste de tir du Farman F 43 n° F 4263 à moteur 170 HP n° 834.56701 de l'escadrille F 354 - Louis Maufra a perçu cet appareil, le 22 mai 1917 - Au premier plan, un dérouleur de carte - Photo transmise par l'association "les Aéroplanes" que je remercie pour son aide.

Farman F 40 de l'escadrille F 354 sur le terrain d'aviation du Bourget - On voit parfaitement les deux insignes de fuselage, l'oie blanche, insigne de l'escadrille 354 et les chevrons marque du CRP - Photo transmise par l'association "les Aéroplanes" que je remercie pour son aide.

Division bombardement du GDE :

Il est ensuite envoyé à la division bombardement au GDE du Plessis-Belleville pour suivre une formation pratique sur Sopwith 1A2 du 26 août au 23 septembre 1917. Il effectue son premier vol sur Sopwith 1A2, le 3 septembre 1917. Du 8 au 19 septembre, il effectue des reconnaissances pratiques sur Betz, Saint-Soupplets, Parvilliers, Dammartin, en compagnie des aspirants Espaillac, Fouré et des lieutenants serbes Melevitch, Simitch, Payitch. A sa sortie du stage de bombardement du GDE, il totalise 124h00 de vol pour 349 atterrissages.

Sopwith 1B1 de la division bombardement du GDE du Plessis-Belleville entre le 26 août et le 23 septembre 1917 - Photo transmise par l'association "les Aéroplanes" que je remercie pour son aide.

Escadrille SOP 105 :

Ayant terminé sa formation de prise en main du Sopwith 1A2, il est affecté à l'escadrille SOP 105 du 23 septembre au 5 décembre 1917. Quand il rejoint l'unité, la 105 est stationnée sur le terrain de Julvécourt (Meuse). Après plusieurs vols destinés à tester ses compétances, il perçoit le Sopwith 1A2 (construit par Salmson) n° 4206 doté du moteur Rhône 120 Hp n° 9475, le 30 septembre 1917. Après plusieurs jours de vols d'essais, de réglage du moteur, il réalise sa première reconnaissance de secteur, le 11 octobre, puis enchaine par des réglages de batteries de 155 mm court, en équipage avec les Ltt Faust. Le 15 octobre, les deux aviateurs rentrent au terrain avec 4 éclats de DCA dans leur avion. Le 18, en équipage avec le Ltt Bribian, ils réglent une batterie de 240 T sur la sortie du tunnel de l'Yser. Le 30 octobre, il assure, en compagnie du Sol Simon (mécanicien), le convoyage du Sopwith 1A2 n° 5008, entre les terrains de La Cense et celui de Rosnay.

Sopwith 1A2 n° 4206 à moteur Rhône de 120 Hp n° 9475 - Cet exemplaire, construit sous license par la société Salmson, a été percu par Louis Maufra, le 30 septembre 1917 - Photo transmise par l'association "les Aéroplanes" que je remercie pour son aide.

Chambre de Louis Maufra sur le terrain d'aviation de Treslon entre mars et octobre 1917 - Photo transmise par l'association "les Aéroplanes" que je remercie pour son aide.

Pendant le mois de novembre, il effectue quatre missions de surveillance de secteur, trois vols d'essais moteur et une protection d'une mission photo. Quand il quitte l'escadrille SOP 105, il totalise 146h00 de vol, dont 22 heures à la SOP 105 et 17h40 sur les lignes adverses.

Sopwith 1A2 de l'escadrille SOP 105 - Photo transmise par l'association "les Aéroplanes" que je remercie pour son aide.

Escadrille SOP 250 :

Il est affecté à l'escadrille SOP 250 / BR 250 du 5 décembre 1917 au 20 juillet 1918. Du 5 au 10 décembre 1917, avec le mécanicien Raginel, il assure le convoyage des Sopwith 1A2 n° 4182 et 488 (moteur Clerget n° 20800) entre les terrains de Rosnay et la Cense. Le 15 décembre, il réalise sa première mission de guerre au sein de la SOP 250 en compagnie du Ltt Deprez. Le 25, il effectue le convoyage d'un Sopwith équipé en monoplace entre La Cense et Arcis-Ste-Restitue. Qautre jours plus tard, il participe à une mission de tir sur le Mont Grenet, en compagnie du Slt Chamontin.

Photo verticale de Corbeny, prise par un équipage de l'escadrille SOP 250 en décembre 1917 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo transmise par l'association "les Aéroplanes" que je remercie pour son aide.

Photo verticale de Guignicourt, prise par un équipage de l'escadrille SOP 250 en décembre 1917 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo transmise par l'association "les Aéroplanes" que je remercie pour son aide.

Le 3 janvier 1918, mission d'entrainement au tir sur Attichy, en compagnie du Slt Deprez. A cette date, Louis Maufra totalise 151h55 de vol pour 398 atterrissages. Les 5 et 6, deux missions photos sur les premières lignes entre la casemate et la route 44, avec le Slt Chamontin. Ils ramènent un éclat d'obus de DCA. Le 19, il réalise, en compagnie du Ltt Guichard, un essai de poste TSF et une mission de tir sur le Mont Grenet. Le 29 et 30, mission de convoyage entre le terrain de La Cense et la ferme de Mauras, à bord du Sopwith 1A2 n° 511.

Le 7 mars 1918, il est détaché à la 125ème division d'infanterie et participe à plusieurs exercices de liaisons d'infanterie. En fin du mois de mars, il réalise cinq missions de jalonnement sur les premières et secondes lignes, dont une en coopération avec la SAL 28. A la fin du mois de mars, il totalise 172h20 de vol. En avril 1918, il cumule les missions de surveillance et de jalonnement, les vols d'essais et les convoyages avions.

Décoré de la Croix de guerre :

Il est décoré de la Croix de Guerre, associée à la citation n° 696 à l'ordre de la 77ème division d'infanterie, en date du 11 avril 1918 : "Pilote adroit et d'un courage exemplaire sans crainte du danger, volant très bas pour permettre de préciser la situation de nos troupes. Est rentré chaque fois avec des balles ou des éclats d'obus dans son avion, en particulier les 25, 27 mars et 1er avril."

Insigne de l'escadrille SOP 250 - Photo transmise par l'association "les Aéroplanes" que je remercie pour son aide.

Mécaniciens de l'escadrille SOP 250 sur le terrain de Mont-L'Evêque en juin 1918 - Photo transmise par l'association "les Aéroplanes" que je remercie pour son aide.

Sopwith 1A2 de l'escadrille SOP 250 sur le terrain de Mont L'Evêque, le 25 juillet 1918 - Photo transmise par l'association "les Aéroplanes" que je remercie pour son aide.

Nommé Adjudant :

A la fin du mois d'avril, Louis totalise 179h35 de vol. En mai, Louis Maufra participe à des missions de réglage de batteries de 155 mm, en équipage des Ltt Guichard, Ltt Cérotteau et Slt Fouquet. Le 10, contrôle de destruction, malgré une panne du poste TSF et le 15, un vol d'essai cinématographique avec le Ltt Chamontin. A la fin du mois de mai, il totalise 211h40 dont 32h05 effectué ce seul mois. Il a été nommé Adjudant, le 25 mai.

En juin, il effectue les trois missions de reconnaissance, six vols d'essai moteur, cinq réglages d'artillerie. A cette époque, il vole aux commandes du Sopwith 1A2 n° 478 à moteur Clerget n° 1907. Cet avion est renvoyé au parc, le 23 juin, pour rupture de deux billes de roulement arrière de butée. Il réupérera le Sopwith 1A2 n° 765. A la fin du mois de juin, il totalise 227h50.

Sopwith 1A2 n° 478 à moteur Clerget n° 1907 que Louis Maufra a utilisé au sein de SOP 250 en juin 1918 - Photo transmise par l'association "les Aéroplanes" que je remercie pour son aide.

En juillet, convoyage du Sopwith 1A2 n° 3617, en compagnie du sol Raginel, entre Arcis-sous-Aube et Roucis. Le 15 juillet, le Ltt Fouquet, l'observateur qui l'accompagnait en mission, est blessé par une balle tirée par l'infanterie allemande. A la fin de ce dernier mois de présence au sein de la SOP 250, il totalise 242h45 dont 92h30 aux seules commandes du Sopwith 1A2 n° 478.

Commission de réception des avions à Villacoublay :

Il est mis temporairement à la disposition de la CRA et envoyé au profit de la société Renault sur Villacoublay du 31 juillet au 20 août 1918. Il effectue son premier vol de contre-réception à bord du Breguet 14A2 n° 4782, le 31. Le lendemain, il enchaine un vol de contre-réception aux commandes du Breguet 14A2 n° 4773 et la livraison à la RGAé d'Etampes du Breguet 14 A2 n° 4811. Les 7 et 8, vol de contre-réception et livraison à la RGA d'Etampes du Breguet 14 A2 n° 4818. Le 15, vol de contre-réception du Breguet 14 A2 n° 5527.

Breguet 14A2 à moteur Renault 300 Hp sur le terrain de Villacoublay, probablement pour effectuer le vol de contre-réception - Si ce vol est concluant, l'avion sera convoyé à la RGA d'étampes - Photo transmise par l'association "les Aéroplanes" que je remercie pour son aide.

Commission de réception des avions à Buc :

Il est ensuite détaché auprès de la société Blériot à Buc du 15 au 20 août 1918. Pendant cette période, il assure les vols de contre-réception des SPAD XIII au moteur 200 Hp surcomprimé n° S 15.480, S 15.451, S 15.475, S 15.498.

RGA du Bourget-Dugny :

Il est ensuite détaché à la RGA du Bourget-Dugny du 20 au 30 août 1918. Au sein de cette unité, il va effectuer les vols de contre-réception des SPAD XIII n° S 15.508, S 15.534, S 15.461, S 15.395, S 15.515, S 15.545, S 15.432, le 23 août, des n° S 15.555, S 15.492, S 15.537, S 15.461 et livraison des SPAD XIII n° S 15.534, S 15.511 et S 15.492, le 24 août 1918.

Le 26 août, il réalise les vols de contre-réception des SPAD XIII n° S 15.484, S 15.530, S 15.544, S 15.501, S 15.350, S 15.410 et livraison à la RGA du Bouirget du SPAD XIII n° S 15.531. Les 27 et 28 août, il teste des SPAD XIII n° S 15.410 et S 15.5554 et livre à la RGA du Bourget, le S 15.410. Pendant cette période de service au GDE, il a effectué 43 vols sur SPAD XIII totalisant 11h20. Son carnet de vol porte la marque de 256h50 de vol pour 534 atterrissages.

Division Breguet du GDE :

Il est ensuite détaché à la division Breguet du GDE du 30 août au 25 septembre 1918. A partir du 31, il va cumuler les vols d'entrainement sur Breguet 14 B2 à moteur Renault et Fiat. Il a volé un total de 5h00 de vol sur Breguet 14B2 et compte 261h50 de vol pour 550 atterrissages.

Pilote de l'escadrille BR 244 :

Finalement, il est affecté à l'escadrille BR 244 du 25 septembre 1918 au 5 septembre 1919. A son arrivée, il perçoit le Breguet 14 A2 n° 2046 à moteur Renault 300 Hp n° 2597. Après des essais en vol de son appareil, il réalise trois missions de tir d'entrainement sur manche à Lunéville, les 2, 5 et 7 septembre 1918. Le 12, une mission de lancement de 1500 tracts sur les lignes. Le 2 novembre, une grosse reconnaissance de 2h40 de vol sur la région de Cirey, Blamont, Arricourt, Chambley, Delme et Champey. Le lendemain, il participe à la protection d'une mission de reconnaissance sur Cirey et Blamont, en compagnie du Sgt Escargue, un mitrailleur. Le 8 au 14 novembre, il convoie entre Manoncourt et Autrey, les Breguet 14 A2 à moteur Renault n° 892 et 5199. Le 18 novembre, il fait de même pour le Breguet 14A2 n° 2713 entre Autrey et Lunéville. Le 20 novembre, l'escadrille BR 244 fait mouvement pour le terrain de Bühl (Haut-Rhin). Au cours du 3ème convoyage, il est contraint d'atterrir en campagne suite à une panne, son Breguet termine sa course en capotage. Le 26, nouveau changement pour le terrain d'Haguenau, cette fois, aux commandes du Breguet 14 A2 n° 5426. Après avoir décollé de Bühl, il survole Phalsbourg, Saverne pour atterrir à Haguenau. Le 30, il participe à une mission de surveillance de la rive droite du Rhin, aux commandes du Breguet 14A2 n° 5426.

Les 5 et 7 décembre 1918, il tente de rejoindre le terrain de Lächen-Speyerdorf, aux commandes du Breguet 14 A2 n° 2905 mais doit y renoncer provisoirement suite à des pannes. Le 23, il réussit le voyage Haguenau, Wissembourg, Landau, Lächen-Speyerdorf en 50 mn de vol, en compagnie du Sol Baulet, à bord du Breguet 14A2 n° 2905. Sur place, du 24 décembre 1918 au 14 janvier 1919, il est chargé de tester en vol les DFW n° 386 et 2353. Il cumulera un total de 4h40 de vol sur ce biplace allemand. Il effectue son dernier vol, le 21 février 1919. A cette date, il cumule 301h05 de vol pour 604 atterrissages.

Cabine de pilotage du Breguet 14 A2 de l'escadrille BR 244 - Photo transmise par l'association "les Aéroplanes" que je remercie pour son aide.

Moteur Renault 300 Hp équipant ce Breguet 14 A2 affecté à l'escadrille BR 44 sur le terrain de Lachen-Seyerdorf (Allemagne) - L'escadrille a été stationnée sur ce terrain de 5 décembre 1918 au 14 août 1919 - Photo transmise par l'association "les Aéroplanes" que je remercie pour son aide.

Moteur Renault 300 Hp qui équipe les Breguet 14A2 de l'escadrille BR 244 - Photo transmise par l'association "les Aéroplanes" que je remercie pour son aide.

Personnels navigants de l'escadrille BR 244 sur le terrain de Manoncourt-en-Vermois (Meurthe-et-Moselle) en octobre 1918 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo transmise par l'association "les Aéroplanes" que je remercie pour son aide. Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Poste de pilotage du Breguet 14 A2 n° 4981 codé "4" baptisé "15 grammes" de l'escadrille BR 244 sur le terrain d'aviation de Lachen-Speyerdorf (Allemagne) en avril 1919 - Photo transmise par l'association "les Aéroplanes" que je remercie pour son aide.

Breguet 14 A2 n° 4981 codé "4" baptisé "15 grammes" de l'escadrille BR 244 sur le terrain d'aviation de Lachen-Speyerdorf (Allemagne) en avril 1919 - Photo transmise par l'association "les Aéroplanes" que je remercie pour son aide.

Insigne de l'escadrille BR 244 peint sur le fuselage d'un Breguet 14A2 sur le terrain de Hagueanu, au début décembre 1919 - Photo transmise par l'association "les Aéroplanes" que je remercie pour son aide.

Personnels navigants du GR 104 comprenant les escadrilles BR 244 et V 292 sur le terrain d'aviation de Neustadt (Allemagne) en mai 1919 - Formé en février 1919, le GR 104 était en outre doté de la section photo n° 18 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo transmise par l'association "les Aéroplanes" que je remercie pour son aide.

Terrain d'aviation de Lachen-Seyerdorf (Allemagne) - L'escadrille BR 244 a stationné sur ce terrain du 5 décembre 1918 au 14 août 1919 - Photo transmise par l'association "les Aéroplanes" que je remercie pour son aide.

Chambre de Louis Maufra sur le terrain d'aviation de Lachen-Seyerdorf (Allemagne) - Photo transmise par l'association "les Aéroplanes" que je remercie pour son aide.

Personnels navigants de l'escadrille BR 244 sur le terrain de Lachen-Seyerdorf (Allemagne) en juillet 1919 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo transmise par l'association "les Aéroplanes" que je remercie pour son aide.

Intérieur d'un des hangars du terrain d'aviation allmemand de Lachen-Seyerdorf en janvier 1919 - Photo transmise par l'association "les Aéroplanes" que je remercie pour son aide.

Photo des avions allemands abandonnés sur le terrain de Lachen-Seyerdorf (Allemagne) - L'escadrille BR 244 a stationné sur ce terrain du 5 décembre 1918 au 14 août 1919 - Pendant son séjour, Louis Maufra a testé en vol les DFW n° 386 et 2353. Il cumulera 4h40 de vol sur ce biplace allemand - Photo transmise par l'association "les Aéroplanes" que je remercie pour son aide.

Chasseur allemand Fokker D VII sur le terrain de Lachen-Seyerdorf en janvier 1919 - Photo transmise par l'association "les Aéroplanes" que je remercie pour son aide.

Epave d'un bombardier allemand Friedrichsafen G III abandonnée sur le terrain de Lachen-Seyerdorf (Allemagne) en janvier 1919 - Photo transmise par l'association "les Aéroplanes" que je remercie pour son aide.

Bombardier allemand Friedrichsafen G III sur le terrain de Lachen-Seyerdorf en janvier 1919 - Photo transmise par l'association "les Aéroplanes" que je remercie pour son aide.

Avions allemands Halbenstadt et Siemens-Schuckert D IV abandonnés sur le terrain de Lachen-Seyerdorf en avril 1919 - Photo transmise par l'association "les Aéroplanes" que je remercie pour son aide.

Usine Pfalz sur le terrain d'aviation de Spire (Allemagne) en avril 1919 - A la fin de la guerre, cette usine fabriquait des Pfalz D XII - Photo transmise par l'association "les Aéroplanes" que je remercie pour son aide.

Chasseur allemand Siemens-Schuckert D IV sur le terrain de Lachen-Seyerdorf en mai 1919 - Photo transmise par l'association "les Aéroplanes" que je remercie pour son aide.

Une manière d'améliorer l'ordinaire, un retour de chasse sur le terrain de Lachen-Seyerdorf en mai 1919 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo transmise par l'association "les Aéroplanes" que je remercie pour son aide. Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Personnels navigants de l'escadrille BR 244 sur le terrain de Lachen-Seyerdorf en mai 1919 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo transmise par l'association "les Aéroplanes" que je remercie pour son aide.

Personnels de l'escadrille BR 244 sur le terrain d'aviation de Lachen-Seyerdorf (Allemagne) en juillet 1919 - Photo transmise par l'association "les Aéroplanes" que je remercie pour son aide.

Personnels de l'escadrille BR 244 sur le terrain d'aviation de Lachen-Seyerdorf (Allemagne) en juillet 1919 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo transmise par l'association "les Aéroplanes" que je remercie pour son aide.

Rassemblement des Breguet 14 A 2 de l'escadrille BR 244 sur le terrain d'aviation de Bitche (Moselle) entre le 14 août et le 26 septembre 1919 - Photo transmise par l'association "les Aéroplanes" que je remercie pour son aide.

Menu du diner de démobilisation de l'escadrille BR 244 qui a eu lieu sur le terrain de Bitche (Moselle), le 27 août 1919 - Photo transmise par l'association "les Aéroplanes" que je remercie pour son aide.

Une grande partie des personnels navigants et mécaniciens de l'escadrille BR 244 va être démobilisé et rendu à la vie civile - Avant de se dire au revoir, les sous-officiers se sont réunis à l'occasion d'un ultime repas sur le terrain de Bitche (Moselle), le 27 août 1919 - Le menu présenté ci-dessus est visible sur le mur derrière les convives - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo transmise par l'association "les Aéroplanes" que je remercie pour son aide.

Retour à la vie civile :

Démobilisé, le 9 septembre 1919, il regagne d'abord le domicile de ses parents au 54, rue de la Bastille à Nantes (Loire-Atlantique) puis déménage au 47, quai Malakoff à Nantes (Loire-Atlantique). Dans la réserve, il est affecté au 31ème régiment d'aviation de Tours, à compter du 1er juin 1921. Il devient secrétaire général de l'Aéro-club de l'Atlantique en 1921. Il est nommé Sous-lieutenant de réserve, le 13 février 1922.

Nombreuses périodes de réserve :

A partir de 1922, il va accomplir de très nombreuses périodes de réserve obligatoires ou volontaires. Il est appelé pour effectuer des périodes d'instruction au 31ème régiment d'aviation du 31 juillet au 15 août 1922 et du 30 juillet au 15 août 1923. Il fait de même en 1924 et du 4 au 19 mai 1925. Poursuivant son parcours au sein de la réserve, il est nommé Lieutenant de réserve, le 28 janvier 1926. Il est de nouveau appelé pour effectuer des périodes de réserve, au sein du 31ème régiment d'aviation de Tours, du 20 septembre au 4 octobre 1926, du 1er au 15 août 1927 et du 30 juillet au 13 août 1928. Il est ensuite affecté au centre mobilisateur d'aviation n° 31, le 1er août 1928. Il poursuit son parcours au sein des réserves par des périodes d'entrainement volontaires de pilote du 1er au 15 juin 1929, du 2 au 16 juin 1930 et du 15 au 29 juin 1931.

Représentant d'industrie :

Il exerce désormais la profession de représentant d'industrie et est nommé chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 28 juillet 1931.

* Chevalier de la Légion d'Honneur du Ltt Louis Joseph Emilien Maufra du centre de mobilisation d'aviation n° 31, en date du 28 juillet 1931 : "15 ans de services, 5 campagnes, 1 an de bonifications pour services aériens. A été cité. A accompli 9 périodes d'entrainement aérien volontaires."

Il participe à des périodes volontaires, au sein du centre mobilisateur d'aviation n° 31, du 13 au 27 juin 1932, du 23 au 28 juin 1933. Du 17 au 20 juin 1932, en équipage avec le Ltt Letourneur, il remporte la coupe Gasnier du Fresne (biplaces d'observation) au cours de la 4ème manisfestation aérienne organisée à Cherbourg par l'association des officiers de réserve de l'armée de l'Air (AORAA). Il est nommé Capitaine de réserve, le 25 décembre 1933. Lors de classement des équipages de l'aviation de renseignement de la 3ème région aérienne, il est classé 8ème.

Croix des services militaires volontaires :

Il accomplit plusieurs périodes volontaires de 15 jours au CMA n° 31 en 1934 et 1935. Il reçoit la croix des services militaires volontaires de 2ème classe, le 18 juin 1935.

Son mariage :

Le 13 janvier 1936, il se marie avec Mlle Marguerite Marthe Léone Marie Renard en mairie de Nantes (Loire-Atlantique). Il est affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 9 de Tours, le 17 juillet 1936 et effectue une période volontaire de 19 jours. Il appartient au cercle d'observation de Nantes. Le 20 octobre 1936, il est de nouveau affecté, cette fois à la base aérienne de Chartres.

En situation d'activité :

Il est remis en position d'activité et affecté à la 51ème escadre aérienne de Tours, le 20 septembre 1937, puis affecté au bataillon de l'air n° 113 de Châteauroux, le 13 janvier 1939. Après la défaite de 1940, il élit domicile au 41, rue Verdière à La Rochelle (Charente-Maritime) et y reste de 1940 à 1942. Il déménage ensuite Villa "Pax Labor", avenue de l'Hallali à La Baule (Loire-Atlantique) de 1942 à mars 1943. De 1943 à octobre 1944, il est recherché par les Allemands, et s'exile rue de la Gare à Argenton-Château (Deux-Sèvres). Il restera domicilié à cette adresse jusqu'en juillet 1953. Après guerre, il est affecté, dans la réserve, au centre mobilisateur air n° 223 (CMA), le 19 avril 1948. Il est nommé Commandant de réserve, le 1er juillet 1948 et élit domicile en l'Hôtel d'Anjou au 9, rue de la Solidarité à Montreuil-sous-Bois du 16 juillet 1953 à 5 mai 1954. Il déménage encore et s'installe au 5, avenue de Strasbourg à La Rochelle (Charente-Maritime) de mai 1954 à février 1955, puis à la résidence "Les Djinns" à La Birochère par le Clion-sur-Mer (Loire-Atlantique) à partir de février 1955. A partir de 1955, il est déclaré en longue maladie.

Officier de la Légion d'Honneur :

Il est nommé Officier de la Légion d'Honneur, en date du 30 juin 1955. Il totalise à cette époque 863 heures de vol normales dont 13 heures de nuit et 219 heures de vol de guerre dont 9 heures de nuit en 1956. Il a participé à 54 missions de guerre. Pour la fin de sa vie, il élit domicile au Chalet "l'Horizon" au 86, rue de la Source à Pornic (Loire-Atlantique). Il décéde à Nantes (Loire-Atlantique), le 30 décembre 1962.

Sources :

Registre des naissances de la commune des Sables-d'Olonne - Extrait des registres de l'état-civil de la commune des Sables-d'Olonne - PAM - CCC de l'escadrille MF 16 - CCC de l'escadrille 466 - CCC de l'escadrille 467 - CCC de l'escadrille SOP 105 - CCC de l'escadrille SOP 250 / BR 250 - CCC de l'escadrille BR 244 - Carnet de vol - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Loire-Atlantique - Site Internet Leonore - Etat des services - Site internet Traditions Air - Revue Les Ailes - Revue L'Aerophile - JORF - Les escadrilles de l'aéronautique militaire française 1912-1920.

Dernière mise à jour :

Le 28 février 2020.

 

Remerciements à :

- L'association "les Aéroplanes" pour la mise à disposition des archives de Louis Maufra.
- M. Jean-Luc Caraes pour la communication des archives de Louis Maufra.

Bibliographie :

- Les escadrilles de l'aéronautique militaire française - Symbolique et histoire - 1912-1920 - Ouvrage collectif publié par le SHAA de Vincennes en 2003.
- The French Air Service War Chronology 1914-1918 par Frank W.Bailey et Christophe Cony publié par les éditions Grub Street en 2001.
- Le Journal Officiel de la République Française mis en ligne sur le site "Gallica" de la Grande Bibliothèque de France.
- Carnets de Comptabilité en Campagne des escadrilles mis en ligne par le Site "Mémoire des Hommes."
- Les "As" français de la Grande Guerre en deux tomes par Daniel Porret publié par le SHAA en 1983.
- Les Armées françaises dans la Grande Guerre publié à partir de 1922 par le Ministère de la Guerre.
- Site Internet "Mémoires des Hommes" du Ministère de la Défense - Voir le lien
- Site Internet " Pages 14-18 "
de Joël Huret.

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Léon Boittiaux Léon Payre

 

 

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