Menu
Cliquez sur la bande titre pour revenir sur le menu

Si vous avez des documents écrits ou photographiques pouvant corriger ou compléter les données de cette page, veuillez contacter l'auteur du site

Général de brigade
Maurice Duval

Marie Victor Charles Maurice Duval est né au 3, rue des Halles à Bayonne (Pyrénées-Atlantiques), le 5 juin 1869. Il est le fils de Léon Pierre Marie Victor Duval, officier affecté au 77ème régiment de ligne et de Louise Marie Elisabeth Mathilde de Leigonge, rentière. Il a suivi sa scolarité au collège des Jésuites de Reims (Marne) et a obtenu son Bac ès-lettres et ès-sciences. Il est ensuite diplômé d'études supérieures d'histoire et de géographie.

Ecole militaire spéciale de St-Cyr :

Né en 1869, il appartient à la classe 1889. C'est le bureau d'Albi (Tarn) qui a assuré son recensement militaire sous le matricule n° 1262. En 1888, il a passé avec succès le concours d'entrée de l'école spéciale militaire de St-Cyr et a été 183ème sur 450. Comme le prévoit la loi, ayant réussi le concours d'entrée à l'école militaire, il signe un engagement volontaire de cinq ans, le 25 octobre 1888. Il intégre l'école de St-Cyr au sein de la promotion "Du Grand Triomphe", le 29 octobre 1888. Il est successivement nommé Caporal, le 20 août 1889, puis Sergent, le 1er octobre 1889.

Affecté au 27ème régiment d'infanterie :

A sa sortie de St-Cyr, il est nommé sous-lieutenant et affecté au 27ème régiment d'infanterie, le 1er octobre 1890. Très vite , il est affecté au 122ème régiment d'infanterie qui est en garnison à la caserne des Minimes à Montpellier, le 17 octobre 1890. Il est nommé Lieutenant, le 1er octobre 1892.

Il suit les cours de l'école de tir du camp de la Valbonne entre 1892 et 1893. Il est classé 42ème sur 57 à l'issue. Il est affecté au 36ème régiment d'infanterie, le 1er août 1894. Il épouse Mlle Marie Joséphine Lucienne Yvonne Teisserenc, le 1er octobre 1894. Ils auront quatre enfants, deux garçons (Robert et Henri) et deux filles (Marie-Thérèse et Germaine). Il est affecté au 142ème régiment d'infanterie, le 25 avril 1899. Il est récompensé par une lettre de satisfaction décernée par le Ministre de la Guerre pour le travail d'études qu'il a effectué en 1898, le 7 juillet 1899. Il est affecté au 15ème régiment d'infanterie, le 16 août 1901 et breveté d'état-major en 1902. Il est détaché à l'état-major du 6ème corps d'armée, le 1er novembre 1902.

Nommé Capitaine :

Il est nommé Capitaine et affecté au 68ème régiment d'infanterie, le 31 janvier 1902. Il est détaché à l'état-major de la 83ème brigade, le 24 décembre 1904. Il est nommé officier d'ordonnance du Général commandant la 83ème brigade, le 25 janvier 1905, puis officier d'ordonnance du Général Gouverneur de Lille, le 25 mai 1906. Il est de nouveau récompensé par un témoignage de satisfaction décerné par le Ministre de la Guerre pour les conférences faites à l'école d'(illisible) de Lille pendant l'hiver 1906-1907.

Stage de deux ans dans l'armée japonaise :

Il est désigné pour accomplir un stage de deux ans au sein de l'armée japonaise, le 24 avril 1907. Son séjour au Japon durera du 9 juin 1907 au 12 juillet 1909. Pendant son stage en Asie, il est affecté au 137ème régiment d'infanterie et maintenu en stage dans l'armée japonaise, le 24 mai 1907. Il est de nouveau récompensé par une lettre de félicitations décernée par le Ministre de la Guerre pour l'accomplissement de son stage dans l'armée japonaise.

* A traduit et annoté le réglement sur le service intérieur dans les corps de troupe de l'armée japonaise, édition du 2 décembre 1908.

Retour en France :

A son retour en métropole, il est affecté au 101ème régiment d'infanterie, le 11 octobre 1909. Il est affecté au 103ème régiment d'infanterie caserné à Alençon, le 10 juin 1911.

Chevalier de la Légion d'Honneur :

Il est fait Chevalier de la Légion d'Honneur, le 12 juillet 1911 et Officier de l'ordre du Dragon de l'Annam, en témoignage de son séjour au Japon, le 25 novembre 1911. Il est fait Chevalier du mérite agricole, le 6 février 1912.

* Chevalier du mérite agricole du Capitaine Maurice Marie Victor Charles Duval, au 103ème régiment d'infanterie à Paris, en date du 6 février 1912 : "Etudes botaniques au cours d'une mission en Extrême-Orient. Conférences régimentaires sur des questions agricoles; 23 ans de services."

Il est fait Officier de l'ordre du Cambodge, le 24 mars 1912. Il est affecté au 9ème bataillon de Chasseurs à pied, le 9 janvier 1913. Il est désigné officier d'état-major particulier du Ministre de la Guerre, le 17 juin 1914, puis affecté à l'état-major particulier du Ministre de la Guerre, le 3 juillet 1914.

Nommé Chef de bataillon :

Il est successivement nommé Chef de bataillon, puis Lieutenant-Colonel. Il est grièvement blessé pendant l'offensive de Champagne en 1915 et décoré de la Croix de Guerre, associée à une citation à l'ordre de l'armée, en date du 20 septembre 1915.

* Croix de guerre et citation à l'ordre de l'armée du Lcl Marie Victor Charles Maurice Duval, sous-chef d'état-major d'une armée, en date du 20 septembre 1915 : "Constamment en reconnaissance sur le front dans les tranchées les plus avancées, a rendu comme sous-chef d'état-major d'une armée des services particulièrement brillants par une véritable intelligence des situations, une activité inlassable, un entrain communicatif et un remarquable esprit d'initiative."

Officier de la Légion d'Honneur :

Il est élevé au grade d'Officier de la Légion d'Honneur, le 11 novembre 1915. Il est nommé Colonel et Commandant de la 314ème Brigade d'infanterie. Il est successivement nommé Chef de l'état-major de la VIème armée, chef de l'état-major de la 1ère armée, chef de l'état-major du Groupe d'armées du Centre commandé par le général Fayolle. Il est nommé Général de Brigade, le 19 avril 1918.

Commandant de la Division aérienne :

Il est nommé Aide-Major général de l'aéronautique militaire, puis commandant des opérations au GQG. C'est lui qui prend le commandement de la 1ère division aérienne, le 15 mai 1918 et assurera ce poste jusqu'à la fin de la guerre.

L'après guerre :

Il est admis au comité de direction de l'Aéroclub de France, après avoir été introduit par André Michelin et R. Soreau, lors de la séance du 10 mars 1921. Il devient le président du Comité Français de Propagande Aéronautique en 1925.

Président de la Franco-Roumaine et la CIDNA :

Il préside la compagnie Franco-Roumaine de Navigation Aérienne de 1920 à 1925, puis de la Compagnie Internationale de Navigation Aérienne (CIDNA) de 1925 à 1932. Il est en outre administrateur des Eaux de Garges, du gaz sulfureux sulfurique et de la Société Privée d'Expansion Commerciale (filiale du Figaro).

Commandeur de la Légion d'Honneur :

Il est élevé au grade de commandeur de la Légion d'Honneur, le 7 juillet 1927. Il devient président de la société des moteurs Salmson, système Canton-Unné, entre 1935 à 1938. Il est alors domicilié au 10, rue Créveaux à Paris 16ème (75). Le Général de brigade aérienne Maurice Duval est décédé à Paris 16ème (75), le 23 août 1958.

Sources :

Registre d'état-civil (acte n° 296) de la ville de Bayonne (Pyrénées-Atlantiques) - Etat des services - LO - Fiche matricule conservée aux archives départementales du Tarn - JORF - L'Aérophile -

Dernière mise à jour :

Le 6 janvier 2022.

 

 

Le Général Fayolle, commandant de la 1ère armée, en compagnie du Colonel Maurice Duval, son chef d'état-major, au Château de Corneil, où était installé le quartier général de la 1ère armée, le 25 janvier 1917 - Photo fond "Valois" de l'annexe de la BDIC du Musée de l'Armée des Invalides de Paris.

Le Colonel Maurice Duval, aide-major général, pose à son bureau au GQG implanté au Palais de Compiègne, le 9 septembre 1917 - Photo fond "Valois" de l'annexe de la BDIC du Musée de l'Armée des Invalides de Paris.

Remise de décorations par le général Maurice Duval au camp d'aviation du Plessis-Belleville, le 1er septembre 1918 - De gauche à droite : Cdt Ménard, Cdt Rocard, Cdt Vuillemain, Général Duval, Cdt Duseigneur, Cdt Fécamp - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo fond "Valois" de l'annexe de la BDIC du Musée de l'Armée des Invalides de Paris.

Le général Maurice Duval, commandant de la 1ère division aérienne, passe en revue les aviateurs sous ses ordres, au camp d'aviation du Plessis-Belleville, le 1er septembre 1918 - Dans quelques instants, il va remettre la Croix d'officier de la Légion d'Honneur aux Cne de Geffrier, Ltt Risacher, Ltt Doussinelle, Ltt Matenot de Cordoue, Ltt Chalus puis la Médaille Militaire à un certain nombre de sous-officiers aviateurs - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo fond "Valois" de l'annexe de la BDIC du Musée de l'Armée des Invalides de Paris.

Le 11 septembre 1919, le général Maurice Duval passe en revue les troupes d'aviation sur le terrain du Bourget, à l'occasion de la prise d'armes commémorative de la mort de Guynemer - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Agence Meurisse mis en ligne par le site "Gallica" de la Grande Bibliothèque de France.

Le 11 septembre 1919, lors de la commémoration de la mort du Cne Georges Guynemer, de la SPA 3, le général Maurice Duval, chef du service aéronautique du QGQ, décore deux aviateurs devant le front des troupes, sur le terrain du Bourget - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Agence Meurisse mis en ligne par le site "Gallica" de la Grande Bibliothèque de France.

 

Bibliographie :

- Les escadrilles de l'aéronautique militaire française - Symbolique et histoire - 1912-1920 - Ouvrage collectif publié par le SHAA de Vincennes en 2003.
- The French Air Service War Chronology 1914-1918 par Frank W.Bailey et Christophe Cony publié par les éditions Grub Street en 2001.
- Le Journal Officiel de la République Française mis en ligne sur le site "Gallica" de la Grande Bibliothèque de France.
- Carnets de Comptabilité en Campagne des escadrilles mis en ligne par le Site "Mémoire des Hommes."
- Les "As" français de la Grande Guerre en deux tomes par Daniel Porret publié par le SHAA en 1983.
- Les Armées françaises dans la Grande Guerre publié à partir de 1922 par le Ministère de la Guerre.
- Base de données "Personnels de l'aéronautique militaire" du site "Mémoire des Hommes".
- Base de données "Mort pour la France" du site "Mémoire des Hommes".

Si vous avez des documents écrits ou photographiques pouvant compléter les données de cette page, veuillez contacter l'auteur du site

Jean Boissau René Gibaud

 

 

pas de fiche > 1918

Cliquez sur l'image Cliquez sur l'image Cliquez sur l'image Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sir l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir