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Etude réalisée par David Méchin - Je lui adresse tous mes remerciements pour son aide efficace.

Insigne de la section de bombardement
peint sur les fuselages

L'emblème de reconnaissance de la section de bombardement
de l'armée d'Orient consistait en un rond rouge.
Dessin Albin Denis d'après notice de David Méchin.

 

 

Insignes métalliques de la section de bombardement
et des unités détentrices de ses traditions

Jusqu'à preuve du contraire, pas d'insigne métallique.

Symbolique

Les appareils de la section de bombardement portaient, sur le fuselage de leurs Farman F 40 et F 60, un rond de couleur rouge.

Historique

Alors que le groupe de bombardement d’Orient (GBO) est dissous au mois de juin 1916, le besoin de disposer d’une escadrille réservée aux bombardements chez l’ennemi se fait sentir dans l’aviation d'Orient. Les Voisin LAS du GBO étant à bout de souffle, le commandant Denain décide alors de créer une section de bombardement de 6 avions Farman, le 15 novembre 1916, dépendant du commandement des armées alliées (CAA). Placée sous les ordres du lieutenant André de Saint-Severin, la petite formation est basée à Topcin et est rattachée à l’escadrille 391 avec qui elle partage le terrain.

L’activité opérationnelle de la section sera limitée par la mauvaise météo hivernale. Néanmoins, quelques raids sont conduits : le 12 décembre 1916, 4 Farman bombardent Livunovo où se trouve un aérodrome bulgare. Les appareils français sont attaqués sur le chemin du retour et l’un d’eux, piloté par le Slt Richard et emmenant le Sgt Léglise en observateur, doit se poser derrière les lignes ennemies où il est capturé. Dans la nuit du 5 au 6 février 1917, un seul appareil de la section de bombardement (Slt Sisson, Sgt Blondel) attaque l’aérodrome d’Hudova.

La section de bombardement ne fait plus parler d’elle après cette date, sans doute dissoute : les Farman sont lents et vulnérables face à la chasse allemande et leur action ne peut que se révéler inefficace, comme l’écrit le commandant Denain dans un rapport du 17 février 1917 : "Il faut renoncer aux grands bombardements car pas d’escadrille de bombardement et du reste Farman incapables de les entreprendre maintenant sans risques exagérés."

Malgré la tentative de récréer une section de bombardement avec les Sopwith livrés au printemps 1917, ce n’est que bien plus tard, par l’arrivée des Breguet 14 de l’escadrille 510, que l’aviation d’Orient pourra disposer d’une force de bombardement efficace.

 

Unités détentrices des traditions
de la section de bombardement

Les traditions de la section de bombardement n'ont pas été reprises depuis sa dissolution en février 1917.

 

Carte de la zone d'opérations

 

Appellations successives

Rattachements de l'escadrille


Périodes de stationnements

Date de stationnements

 

Numéros des avions connus

Commandants de l'escadrille

Types d'avions utilisés

Morts: en rouge / Blessés ou indemnes: en jaune

Décorations

Pas de décoration collective pour cette unité.

 

Les avions

F 40 de la section de bombardement de l'armée d'Orient photographié après un accident sur le terrain de Boresnica - Photo Gustave Gauthier transmise par son fils Michel.

Les hommes

Ltt André Jean Hector Trédicini-de-Saint-Séverin - Né le 8 juillet 1890 à Douvaine (Haute Savoie) - Fils d'Hector Joseph Louis Marie Laure Trédicini-de-Saint-Séverin (rentier) et de Marie Pauline Charlotte Yvonne Michet-de-Varine-Bohan - Classe 1910 - Recrutement d'Annecy (Haute-Savoie) sous le matricule n° 1088 - Engagé volontaire pour quatre ans, au titre de l'école spéciale de St-Cyr, le 27 septembre 1911 - A effectué sa première année de service militaire au sein du 9ème régiment de cuirassiers du 9 octobre 1911 au 10 octobre 1912 - Nommé Brigadier, le 15 février 1912 - Nommé Maréchal des logis, le 24 septembre 1912 - Entré à l'école militaire spéciale de St-Cyr, le 10 octobre 1912 - Termine sa formation à St-Cyr en 104ème position sur 290 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 7ème régiment de Cuirassiers, le 23 décembre 1913 - Blessé au visage et à l'épaule au combat de Paschendale (Belgique) Citation à l'ordre de la 6ème division de cavalerie, le 29 novembre 1914 - Nommé Lieutenant, le 23 février 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 25 août 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1727 à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 9 octobre 1915 - A Chartres, jusqu'au 12 octobre 1915 - Affecté au front d'Orient et parti pour Lyon, le 14 octobre 1915 - Pilote de l'escadrille MF 86 (future 503) du front d'Orient du XX novembre 1915 au 23 août 1916 - Citation à l'ordre de l'aéronautique, le XX juillet 1916 - Commandant de l'escadrille N 91 d'Orient (future escadrille 507) du 23 août au 19 novembre 1916 - Commandant de la section de bombardement de l'armée d'Orient du 19 novembre 1916 au XX février 1917 - Citation à l'ordre du corps d'armée, en date du XX décembre 1916 - Rentré en métropole - Pilote du GDE du XXX au 30 mai 1917 - Pilote de l'escadrille N 79 du 30 mai 1917 au 25 juin 1917 - Grièvement blessé au cours d'un combat contre un avion du Jasta 1, le 23 juin 1917 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 24 juin 1917 - Décédé des suites de ses blessures à l'ambulance chirurgicale 2/73 de Chauny (Aisne), le 25 juin 1917 - Photo prise sur le terrain de Borevnica, alors que Saint Severin était pilote de l'escadrille 507 - Photo Gustave Gauthier transmise par son fils Michel que je remercie pour son aide - Sources : Pam (2 fiches) - Fiche matricule conservée aux archives départementales de Haute-Savoie - CCC de l'escadrille 503 d'Orient - CCC de l'escadrille 507 - CCC de l'escadrille N 79 - LO - MpF (2 fiches) - JORF - Bailey / Cony - Dernière mise à jour : 6 mars 2019.

* Citation à l'ordre de la 6ème division de cavalerie, le 29 novembre 1914 : "Le 20 octobre 1914, à Paschendale, a assuré la défense d'une barricade avec beaucoup de vigueur et d'intelligence."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, du Ltt André Jean Saint Séverin, pilote à l'escadrille N 79, en date du 24 juin 1917 : "Officier d'élite, excellent pilote, d'une bravoure et d'un dévouement au-dessus de tout éloge. Le 23 juin 1917, au cours d'une croisière de chasse, ayant rencontré un groupe de huit avions ennemis dans les lignes allemandes, s'est porté résolument à l'attaque avec le plus complet mépris du danger. A été grièvement blessé au cours de cette lutte inégale. Déjà blessé et trois fois cité à l'ordre."

 

Monuments commémoratifs
et tombes

Monuments commémoratifs
et tombes

Caveau de la famille Trédicini-de-Saint-Séverin dans le cimetière communal de Douvaine (Haute-Savoie) - Le Ltt André Jean Hector Trédicini-de-Saint-Séverin, pilote de l'escadrille N 79 du 28 mai 1917 au 25 juin 1917 y repose - Photo Michel Charbonnier que je remercie pour son aide.

 

 

Remerciements :

- M. David Méchin pour son étude sur la section de bombardement de l'armée d'Orient.
- M. Michel Gauthier pour l'envoi de la photo du Ltt André Trédicini de Saint-Séverin.
- M. Michel Charbonnier pour l'envoi des photos de tombes d'aviateurs de la Haute-Savoie.

Bibliographie :

- Les escadrilles de l'aéronautique militaire française - Symbolique et histoire - 1912-1920 - Ouvrage collectif publié par le SHAA de Vincennes en 2003.
- L'aviation française 1914-1940, ses escadrilles, ses insignes - par le Commandant E Moreau-Bérillon - publié à compte d'auteur en 1970.
- Les Armées françaises dans la Grande Guerre publié à partir de 1922 par le Ministère de la Guerre.
- Site Internet "Mémoires des Hommes" du Ministère de la Défense - Voir le lien

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Section italienne Détachement de Koritza

 

 

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