Commune d'Aubenasson
Ltt Gilles de Chivré
Escadrille N 69

Monument érigé par le Comte Gonzague de Chivré, pour honorer son fils, sur le territoire de la commune d'Aubenasson (26). Cette commune, avec seulement 60 habitants, était trop petite pour ériger un tel monument. Il honore les morts de la famille de Chivré pendant la 1ère guerre mondiale, ainsi que ceux des villages de d'Aubenasson et Saint-Sauveur-en-Diois, la commune attenante. Le Comte avait acheté une maison pour loger le curé, après la saisie des biens de l'église, à Saint-Sauveur-en-Diois. Cette pratique est toujours en vigueur de nos jours - Cette face honore le Ltt Gilles Vicomte de Chivré, pilote de l'escadrille N 69, mortellement blessé au combat, le 21 mai 1916 - Photo Marion de Chivré, son petite-nièce, que je remercie pour son aide.
* Ltt Gilles Marie Henri Vicomte de Chivré - Né le 6 septembre 1886 à Die (Drôme) - Fils d'Arthus Marie Gonzague de Chivré et d'Hélène Joséphine Amélie Lagier de Vaugelas - Domiciliés à Aubenasson (Drôme) - Ils ont eu 8 enfants - Engagé volontaire pour 4 ans au 11ème régiment de Hussards, à compter du 27 octobre 1904 - Nommé Brigadier, le 20 juillet 1905 - Nommé Brigadier Fourrier, le 18 octobre 1906 - Nommé Maréchal des Logis, le 9 novembre 1906 - Affecté au 16ème régiment de Chasseurs, le 18 mars 1908 - Passé dans la réserve, le 27 octobre 1908 - Nommé Sous-lieutenant de réserve au 14ème régiment de Chasseurs, le 2 juillet 1910 - Affecté au 2ème régiment de Chasseurs pour servir au Maroc, le 30 août 1912 - Affecté au 2ème régiment de Spahis, le 1er octobre 1912 - Opérations au Maroc du 6 octobre 1912 au 1er août 1914 - Prend part aux combats de Sangal, le 20 avril 1913 et Aïn El Arba, le 8 mai 1913 - Nommé Lieutenant , le 17 novembre 1914 (JO du 8 février 1916 page 1091) - Brevet de pilote militaire n° 1588 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 17 septembre 1915 - Pilote de l'escadrille N 69 du 26 décembre 1915 au 21 mai 1916 - Mortellement blessé au cours d'un combat aérien contre deux avions allemands, dans les environs de Blécourt (Meuse), le 21 mai 1916 - Chevalier de la Légion d'Honneur - Croix de Guerre avec palme et une citation à l'ordre de l'armée, le 20 juin 1916 (JO du 22 juin 1916) - Gilles de Chivré repose tombe n° 1090 dans la nécropole nationale de Vadelaincourt (Meuse).

Autre face du monument d'Aubenasson (Drôme) - Il honore les De Chivré décédés lors du premier conflit mondial - De haut en bas : Cal Geoffroy de Chivré du 102ème bataillon de chasseurs à pied, tué le 22 septembre 1915 - Sol Bernard de Chivré du 404ème régiment d'infanterie, tué le 27 mai 1918 - MdL François de Chivré du 2ème régiment de Chasseurs d'Afrique, aspirant à St-Cyr, décédé à l'hôpital Dominique Larrey de Versailles, le 1er décembre 1918 - Photo Marion de Chivré que je remercie pour son aide.
Cal Geoffroy Marie Gonzague de Chivré - Né le 26 juillet 1896 à Sainte-Savine (Aube) - Classe 1914 - Recrutement de Laval sous le n° matricule 76 - Affecté au 102ème bataillon de chasseurs à pied - Tué au combat à la ferme des Waques (Marne), le 30 septembre 1915.
Sol Bernard Louis Marie Arthur de Chivré - Né le 19 avril 1895 à Gonneville (Manche) - Classe 1914 - Recrutement de Cherbourg sous le n° matricule 709 - Engagé volontaire - 404ème régiment d'infanterie - Grièvement blessé au combat au mont Kemel - Décédé des suites de ses blessures à l'hôpital complémentaires 34 bis de Zuydcoote (Nord), le 28 mai 1918.
MdL François Marie Pierre de Chivré - Né le 28 mai 1892 à Alençon (Orne) - Classe 1912 - Recrutement de XX sous le n° matricule 2815 (à confirmer) - Décédé des suites d'une maladie contactée en service, à l'hôpital Dominique Larrey de Versailles (Seine-et-Oise), le 1er décembre 1918.
Cimetière de Taulignan
GBA Emile Thierry
GAO 509 - GC I/3 - GC III/6 - GC 2/5 - GC 2/9
 

Tombe du général de brigade aérienne Emile Albert Thierry - Né le 19 avril 1915 à Lyon 3ème (Rhône) - Elève de l'Ecole de l'Air de Versailles (Yvelines) en octobre 1936 - Brevet de pilote militaire n° 26.071 obtenu au centre école d'Avord, le 11 octobre 1937 - Nommé Sous-lieutenant - Affecté dans la reconnaissance - Affecté à la 31ème escadre de bombardement, le 17 septembre 1938 - Affecté au GAO 509 qui vole sur Breguet 27, le 5 mars 1939 - Affecté à la 1ère escadrille du GC I/3 en juin 1939 - A la déclaration de guerre, son unité est stationnée sur le terrain de Velaine-en-Haye (Meurthe-et-Moselle) et est équipée de Morane-Saulnier MS 406 - Remporte sa première victoire, en collaboration avec sept autres pilotes, contre un Me 109 E du 1./ JG 76, le 22 novembre 1939 - Formation sur Dewoitine D 520 à Cannes, à compter du 7 décembre 1939 - Seconde victoire homologuée, contre un Dornier Do 17, le 15 mai 1940 - Pendant le même combat, son D 520 n° 122 est touché au moteur par les tirs de plusieurs Me 110 et le pilote est contraint de le poser en campagne, près du fort de la Pompelle, à 7 km au Sud-est de Reims (Marne) - Croix de guerre avec palme et citation à l'ordre de l'armée, en date du 24 août 1940 - Il remporte une troisière victoire contre un Me 109 qui s'écrase près de Proyat, le 5 juin 1940 - Il livre combat contre un chasseur qui s'écrase dans les environs de Senlis, le 9 juin 1940 - Cet avion ne sera pas homoloqué et sera comptabilisé comme probable - Deux citations à l'ordre de l'armée aérienne, le 17 septembre 1940 - Il a effectué 28 missions de guerre et remporté 4 victoires homologuées et une probable au cours de la campagne de France de 1940 - Nommé Commandant de la 1ère escadrille du GC I/3, le 23 mai 1941 - Affecté au dépôt de stockage de Sidi-Admed, après la dissolution du GC I/3, le 30 novembre 1941 - Nommé Commandant de la 2ème escadrille du GC III/6 du 26 mai au 25 août 1943 - Affecté au GC 2/5 "Lafayette" et prend part à la campagne d'Italie et au débarquement de Provence - Commandant du GC 2/9 "Auvergne" en février 1945 - Son unité est engagée au combat au Nord de l'Italie et dans le sud-est de la France - A remporté six victoires homoguées pendant la seconde guerre mondiale - Nommé Commandant de la section chasse du CEAM de Mont-de-Marsan - Marié avec Mlle Nicole Sthème de Jubécourt à Lyon (Rhône), le 8 juin 1946 - La cérémonie religieuse à eu lieu en l'église de la Rédemption à Lyon - Nommé Commandant en septembre 1947 - Nommé Commandant en second de la base aérienne d'Orange-Caritat - Nommé Lieutenant-colonel et affecté à la zone de défense aérienne 901 - Commandant de la station expérimentale 941 dans le sud-Tunisien en décembre 1954 - Détaché à l'état-major des forces alliées en Europe de mars à octobre 1955 - Après avoir suivi les cours de l'école supérieure de guerre aérienne, il est affecté à l'état-major des forces armées Air en janvier 1957 - Nommé Colonel - Commandant de la base école 708 de Meknès, le 16 juin 1958 - Affecté à la direction des études au cours supérieur interarmées en juillet 1961 - Affecté au cabinet du chef-détat-major de l'armée de l'Air en mars 1963 - Nommé Général de Brigade aérienne, le 1er avril 1963 - En retraite (2ème section) en 1967 - Décédé à Taulignan (Vaucluse), le 14 septembre 2000 - Photo Claude Dannau que je remercie pour son aide - Sources : Liste des brevets militaires - Les As de la Guerre 1939-1945 de Daniel Porret - Journal "Les Ailes" - Site internet du "Fichier des décès de l'INSEE" - Site Internet "Armée de l'Air française 1939-1940" - Site internet "France-Crashes 39-45" - Dernière mise à jour : 7 décembre 2022.
* Croix de guerre avec palme et citation à l'ordre de l'armée aérienne du Slt Emile Albert Thierry, pilote du GC I/3, en date du 24 août 1940 : "Jeune officier courageux, calme, réfléchi. Le 15 mai 1940, a abattu un avion de bombardement ennemi."
* Citation à l'ordre de l'armée aérienne du Slt Emile Albert Thierry, pilote du GC I/3, en date du 17 septembre 1940 : "Jeune officier dont le calme réfléchi n'a d'égal que le mépris qu'il manifeste du danger. La 5 juin, a abattu un avion de chasse. Au cours d'un engagement, le 9 juin, a atteint, gravement un autre avion de chasse ennemi qui a été vraisemblablement abattu."
* Citation à l'ordre de l'armée aérienne du Slt Emile Albert Thierry, pilote du GC I/3, en date du 17 septembre 1940 : "A la tête de sa patrouille, a abattu, le 14 juin, un avion d'observation ennemi."
|
Cimetière communal de Grignan
Ltt Albert André Mahieux
Escadrilles N 38 - SPA 314 - BR 45



Ltt Albert André Mahieux - Né le 21 novembre 1883 à Pontoise (Seine-et-Oise) - Fils d'Emile Maxime Constant Mahieux (marchand de vins) et d'Augustine Fréquelin - Classe 1903 - Recrutement de Troyes sous le matricule n° 1381 - Engagé volontaire pour trois ans au 35ème régiment d'infanterie, à compter de 30 novembre 1903 - Nommé Caporal, le 1er avril 1904 - Nommé Sergent, le 8 février 1905 - Rengagé pour deux ans, le 30 novembre 1906 - Rengagé pour deux ans, à compter le 30 novembre 1908 - Rengagé pour trois ans, le 30 novembre 1910 - Affecté à l'école normale de gymnastique et d'escrime de Joinville, le 25 octobre 1911 - Nommé Sergent moniteur, le 26 octobre 1911 - Marié avec Irma Louise Anaïs Metton à Bois-Colombes, le 5 juillet 1913 - Domiciliés au 7, rue du Chemin Vert à St-Maurice - Rengagé pour deux ans, le 30 novembre 1913 - Nommé Sergent-major, le 12 octobre 1913 - Nommé Adjudant, le 1er juin 1914 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 17 mars 1915 - Affecté au 1er régiment de Zouaves du 3 août 1914 au 28 mars 1915 - Blessé par éclat d'obus à l'omoplate gauche à Fismes, le 12 septembre 1914 - Affecté au 4ème régiment de Zouaves du 28 mars 1915 au 1er juin 1916 - Blessé par éclat d'obus au poignet droit à Lonbantzide, le 10 juin 1915 - Citation n° 200 à l'ordre du 4ème régiment de Zouaves, en date du 18 novembre 1915 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 26 décembre 1915 - Nommé Lieutenant à titre temporaire, le 18 mai 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 1er juin 1916 - Observateur au GDE - Observateur de l'escadrille N 38 du XXX au 6 janvier 1917 - Citation n° 705 à l'ordre de l'armée, en date du 24 janvier 1917 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 7 mai 1917 - Observateur de l'escadrille R 214 du 6 janvier au 30 juillet 1917 - Envoyé au repos à la maison de santé de Viry-Chatillon, à compter du 30 juillet 1917 - Passé élève pilote de l'école d'aviation militaire de Chartres, le 20 septembre 1917 - Brevet de pilote militaire n° 9803 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 8 novembre 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage de "Haute Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau, jusqu'au 12 janvier 1918 - Pilote du GDE du 12 janvier au 2 mai 1918 - Lâché sur SPAD, le 14 février 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 314 du 2 mai au 31 octobre 1918 - Commandant de l'escadrille BR 45 du 3 novembre 1918 au 19 mars 1919 - Affecté à la 43ème compagnie d'ouvriers d'aviation, le 19 mars 1919 - Affecté au 89ème régiment d'infanterie, le 31 octobre 1919 - Affecté au 54ème régiment d'infanterie, le 24 janvier 1920 - Affecté à l'entrepot spécial d'aviation n° 4, le 5 juin 1920 - Affecté au 34ème régiment d'aviation d'observation du Bourget, le 18 juin 1920 - Nommé Capitaine, le 23 septembre 1921 - Détaché à Joinville pour trois mois du 1er mai au 13 août 1925 - Affecté au 2ème groupe d'ouvriers d'aéronautique comme officier instructeur au centre d'instruction physique d'Antibes, le 6 septembre 1925 - Affecté à l'école pratique d'aviation d'Istres, le 9 mai 1929 - Affecté au 2ème groupe d'ouvriers d'aéronautique, en février 1930 - Affecté à l'entrepot général d'aviation de n° 3 de St-Cyr - Nommé Chef de bataillon, le 25 décembre 1933 - Admis à un congé du personnel navigant, à compter du 15 octobre 1936 - Décédé à Montélimar (Drôme), le 6 novembre 1937 - Albert Mahieux repose dans le cimetière de Grignan (Drôme) - Photo Alain Octavie que je remercie pour son aide - Sources : Pam - CCC escadrille R 214 - CCC escadrille SPA 314 - CCC escadrille BR 45 - FM département de l'Aube - Dernière mise à jour : 24 février 2016.
* Citation n° 200 à l'ordre du 4ème régiment de Zouaves, en date du 18 novembre 1915 : "Excellent officier a toujours montré un allant et une énergie remarquables, s'est particulièrement signalé au combat du 12 septembre 1914 en entrainant sa section à l'assaut d'une position ennemie où il fut grièvement blessé."
* Citation n° 705 à l'ordre de l'armée du Ltt Albert André Mahieux, observateur à l'escadrille N 38, en date du 24 janvier 1917 : "Bon observateur énergique et plein de sang-froid. A exécuté depuis juillet 1916 de nombreuses reconnaissances d'armée. Au cours de l'une d'elle, ayant été attaqué par cinq avions ennemis les mis en fuite forçant l'un d'eux à piquer verticalement dans ses lignes et à s'écraser sur le sol. E décembre 1916, a effecté une série de reconnaissances particulièrement périlleuses."
Cimetière municipal de Grignan
Ltt Albert Rambaud
GAR II/55 -


Tombe du Ltt Albert Lucien Rambaud dans le cimetière communal de Grignan - Né le 23 octobre 1914 à Grignan (Drôme) - Classe 1934 - Brevet de pilote militaire n° 26.525 obtenu à l'école de l'Air de Versailles, le 19 juin 1938 - Affecté à la 52ème escadre de reconnaissance - Nommé Lieutenant de réserve, le 28 juillet 1936 - Admis en position d'activité, le 1er juillet 1937 - Nommé Sous-lieutenant d'active, à titre définitif, le 15 septembre 1938 - Affecté au GAR II/55 - Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'armée aérienne, en date du 12 février 1940 - Le 20 mai 1940, au cours d'une reconnaissance dans la région de Laon (Aisne) et après avoir décollé du terrain d'aviation du Bourget, le Potez 63-11 n° 430 codé C-929, de l'équipage composé du Ltt Albert Lucien Rambaud (pilote), Slt Gaston Joseph Brune (obs), Sgc Maurice Seve (radio/mitrailleur), est touché par la FLAK allemande dans les environs du Chemin des Dames - Hors de contrôle, l'avion touche une ligne haute tension et s'écrase en flammes au lieu dit Richebourg, à proximité du chemin de la Barre entre Bucy-le-Long et Chivres - Rambaud a été tué, Brune a évacué mais son parachute s'est accroché à l'avion qui l'a entrainé dans la mort - Seul Seve, qui a sauté en parachute très bas, s'en est sorti car il a atterrit dans un arbre, ce qui l'a sauvé - Citation à l'ordre de l'armée aérienne, à titre posthume, en date du 24 avril 1941 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée aérienne, à titre posthume, en date du 4 août 1941 - Enterré initialement dans le cimetière de Sainte-Marguerite avant le transfert dans ce caveau en 1948 - Sources : Liste des brevets militaires - Mémoire des Hommes - France Crashes 39-45 - Aerostèles - Passion air 1940 - JORF - Dernière mise à jour : 8 février 2020 - Photo Claude Dannau que je remercie pour son aide.
* Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'armée aérienne du Ltt Albert Rambaud, en date du 12 février 1940 : "A brillammant exécuté comme observateur des reconnaissances profondes, à l'intérieur des lignes ennemies. Le 4 octobre 1939, en utilisant adroitement les nuages, puis en effectuant un vol rasant de 150 kilomètres, a réussi à échapper à l'attaque de 10 messerschmitt et à rapporter des renseignements précis sur l'occupation de deux terrains ennemis. Le 21 décembre 1939, effectuant comme pilote sa première mission, a rencontré 12 messerschmitt dont deux l'ont attaqué et poursuivit 15 kilomiètres à l'intérieur de nos lognes. Grâce à sa vertuosité et à son sang-froid, a déjoué leur attaque et a pu rapporter des renseignements photographiques très importants."
* Citation à l'ordre de l'armée aérienne, à titre posthume, du Ltt Albert Rambaud du groupe de reconnaissance II/55, en date du 24 avril 1941 : "Jeune et magnifique officier. Commandant d'avion de grande classe. Brillant pilote mort au champ d'honneur en donnant le plus vbel exemple d'abnégation. Au retour d'une mission de reconnaissance aérienne en vol rasant particulièrement dangereuse qu'il avait tenu à exécuter lui-même, s'est sacrifié pour essayer de sauver la vie à son équipage en gardant les commandes de son avion désemparé par le tir ennemi, pendant une manoeuvre délicate qui permis à son mitrailleur de sauter en parachute." A ainsi rendu possible l'exploitation des renseignements importants recueillis au cours de la mission. Déjà cité."
* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée aérienne, à titre posthume, du Ltt Albert Rambaud, du groupe de reconnaissance II/55, en date du 4 août 1941 : "Jeune et magnifique officier. Commandant d'avion de grande classe. Brillant pilote mort au champ d'honneur en donnant le plus vbel exemple d'abnégation. Au retour d'une mission de reconnaissance aérienne en vol rasant particulièrement dangereuse qu'il avait tenu à exécuter lui-même, s'est sacrifié pour essayer de sauver la vie à son équipage en gardant les commandes de son avion désemparé par le tir ennemi, pendant une manoeuvre délicate qui permis à son mitrailleur de sauter en parachute." A ainsi rendu possible l'exploitation des renseignements importants recueillis au cours de la mission. Déjà cité."
Cimetière municipal de Valence
M. Jean Jullien-Davin


Tombe de Jean Albert Louis Jullien (dit Jullien-Davin) - Né le 3 mai 1906 à la maison Ruas au 29, rue Cuivraterie à Montélimar (Drôme) - Fils d'Albert Charles Jullien (négociant) et d'Eugènie Marie Nathalie Davin - Elève de l'école élémentaire laïque du Calvaire de Valence - Classe 1926 - Recrutement du bureau de Montélimar sous le matricule n° 451 - Il est embauché dans la société Crouzet en 1934 - Le fondateur, M. Crouzet avait pris part à la 1ère guerre mondiale dans le Génie et souffrait d'infirmités chroniques - En avril 1937, il est opéré d'un ulcère de l'estomac et décéde des suites de l'opération, le 20 avril 1937 - Jean Jullien-Davin prend la direction de la société - Orientation de la société vers l'industrie de l'armement en 1938 - La société Crouzet construit des machines outils spéciales pour la cartoucherie de Valence - En 1939, la société compte 150 personnes - Entre 1940 et 1941, 130 employés sont licenciés - La société s'oriente sur la mécanique horlogère en 1942 - Elle bénéficie du concours d'une équipe de LIP qui est installée au Sud de Valence - L'atelier situé au 34, avenue de l'école Normale est détruit par l'explosion d'un wagon transportant de la nitroglycèrine en gare de Valence en août 1944 - Le travail reprend dans l'atelier situé rue Jean-Jacques Rousseau - En 1945, la société travaille dans la mécanique horlogère, les apapreils de navigation aérienne et les machines outil - Départ en retraite en 1980 - Décédé à Montmeyran (Drôme), le 22 janvier 1994 - Jean Jullien-Davin repose dans le cimetière municipal de Valence (Drôme) - Photo Claude Dannau que je remercie pour son aide - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 67) de la mairie de Montélimar (Drôme) - Dossier consacré à Edouard Crouzet - Comité d'établissement Thales de Valence - Fichier des décès de l'INSEE - Archives départementales de la Drôme - Dernière mise à jour : 10 mai 2023.
|