Eglise de Savignac-de-L'isle
MdL
Boniface de Castellane
Escadrille V 125

Plaque en hommage au MdL Boniface de Castellane dans l'église de Savignac-de-L'isle (Gironde) - Mitrailleur/bombardier de l'escadrille PS 125 / V 125 du 19 mars 1917 au 11 mars 1918 - Tué au cours d'une mission de bombardement sur Laon, à bord d'un Voisin 10, dans le triangle Laon, Sissonne, Montcornet, dans la nuit du 11 au 12 mars 1918 - Il faisait équipage avec le Brigadier Jean Pétraz (pilote) qui a également perdu la vie - Boniface de Castellane repose dans le cimetière militaire de Pontavert (Aisne) - Tombe individuelle n° 672 - Photo Jean-Marie Vacher que je remercie pour son aide.
MdL Boniface Foy Marie de Castellane - Né le 26 janvier 1886 à Toulouse (Haute Garonne) - Fils de Boniface Amédée Marie de Castellane, marquis de Castellane-Esparron et de Jeanne Éléonore Marie d'Armagnac de Castalet - Domiciliés 46, rue de Sèvres à Paris 7ème (75) et Château de Taradel à Taradeau (Var) - Classe 1906 - Recrutement de Libourne (Gironde) sous le matricule n° 1029 - Engagé volontaire pour trois ans au 25ème régiment de Dragons, le 30 septembre 1907 - Nommé Brigadier, le 17 avril 1910 - Fin de ses obligations militaires, le 30 septembre 1910 - Rappelé à l'activité à l'occasion de la mobilisation générale, le 1er août 1914 - Affecté au 1er escadron du 25ème régiment de Dragons et nommé Caporal, le 2 août 1914 - Affecté au 212ème régiment d'infanterie comme agent de liaison, le 17 septembre 1915 - Nommé Maréchal des logis, le 27 juin 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 1er août 1916 - Formation initiale de pilotage à l'école d'aviation militaire d'Avord, à compter du 2 septembre 1916 - Échoue lors de sa formation de pilote militaire - Passé mitrailleur - Breveté mitrailleur à l'école de tir aérien de Cazaux, le 28 janvier 1917 - Stage de bombardier à l'école d'aviation militaire d'Avord, jusqu'au 28 février 1917 - Mitrailleur/bombardier du GDE du 28 février au 19 mars 1917 - Mitrailleur/bombardier de l'escadrille PS 125 / V 125 du 19 mars 1917 au 11 mars 1918 - Blessé au cours d'un accident d'atterrissage, à bord d'un Paul Schmitt, sur le terrain de Champien, le 18 septembre 1917 - Hospitalisé et convalescence du 18 septembre au 28 octobre 1917 - Tué au cours d'une mission de bombardement sur Laon, à bord d'un Voisin 10, dans le triangle Laon, Sissonne, Montcornet, dans la nuit du 11 au 12 mars 1918 - Il faisait équipage avec le Brigadier Jean Pétraz (pilote) qui a également perdu la vie - Médaille Militaire, croix de Guerre avec étoile d'argent, à titre posthume, en date du 1er décembre 1923 - Boniface de Castellane repose dans le cimetière militaire de Pontavert (Aisne) - Tombe individuelle n° 672 - Sources : Pam - MpF - Bailey/Cony - CCC PS 125 / V 125 - JORF - FM Gironde - Généanet - Dernière mise à jour : 2 août 2016.
* Médaille Militaire, croix de Guerre avec étoile d'argent, à titre posthume, du MdL Boniface Foy Marie de Castellane, en date du 1er décembre 1923 : "Brillant sous-officier bombardier. A accompli toutes les missions qui lui étaient confiées avec un profond esprit du devoir et a témoigné en toutes circonstances de la plus haute valeur morale. Par son sang-froid, a su obtenir des résultats extrêmement importants et est tombé au champ d'honneur, dans la nuit du 11 mars 1918, en exécutant un bombardement devant Laon. Croix de Guerre avec étoile d'argent."
Cimetière de Parempuyre
Brigadier Léopold Montoya
Escadrille 504

A droite, le brigadier Léopold Michel Montoya, tué en combat aérien, le 5 avril 1918 - Brevet de pilote militaire n° 6484 en date du 22 mai 1917 à l'école d'Etampes - L'autre militaire est son mécanicien en 1er, le soldat de 2ème classe André Perrotin - Cette photo a été prise à l’école d'aviation militaire d’Etampes, le 22 mai 1917 - Photo Léopold Montoya transmise par son petit neveu Christian Montoya que je remercie pour son aide.
Brig Léopold Michel Montoya, pilote de l’armée d’Orient, est né le 12 avril 1891 dans le quartier de Carpinet à Blanquefort en Gironde. Après des études au petit séminaire de Bordeaux, il s’engage pour 3 ans le 11 octobre 1909 au 65ème Régiment d’infanterie. Il sert en Algérie du 15 juillet 1911 au 2 juillet 1912. Il se réengage pour 3 ans à compter du 11 octobre 1912 au 58ème régiment d’artillerie, puis passe au 3ème groupe d’artillerie de campagne d’Afrique basé dans les environs de Casablanca. Il rejoint ensuite le 3ème Groupe d’aviation le 21 août 1917. Il est breveté pilote militaire n° 6484 sur avion Farman à l’école d’Etampes le 22 mai 1917 avec 25h10 de vol (99 atterrissages en double commande dont 25 atterrissages seul). Il effectue un stage de perfectionnement sur avion Nieuport du 3 juin 1917 au 12 juillet 1917 avec 16h20 de vol (chef pilote Sadi Lecointe). Il est envoyé à l'école de Pau du 18 juillet au 28 juillet 1917. Il est formé sur les vols de groupe et à l'acrobatie aérienne. Il est affecté dans l’escadrille 501 de l’armée d’Orient. Le 12 novembre 1917, il assure le convoyage du Nieuport 24 bis n° 4464. Il est affecté successivement aux escadrilles 506 et 508. Du 17 novembre 1917 au 5 avril 1918, il est engagé dans les missions de guerre. Le 5 avril 1918, il décolle du terrain à 7 heures 35 pour une protection d’artillerie. Vers 8 heures, il est attaqué par quatre avions ennemis. Il est abattu à 8h45. L’équipage de l'avion de reconnaissance qu'il couvrait, a indiqué l’avoir vu tomber en vrille entre le rocher plat et la cote 1000. Sa famille a reçu des autorités allemandes une lettre, via la croix rouge, qui témoigne qu’il a lutté longtemps avec courage avant d’être abattu. Cette lettre était accompagnée de son carnet de pilote contenant son emploi du temps, dans lequel sont mentionnés avec précision tout ces renseignements. En raison de sa bravoure, il a été inhumé avec les honneurs militaires par les aviateurs allemands. A la fin des hostilités, de nombreuses recherches ont été entreprises en vain, pour retrouver sa sépulture. Hors, le 24 décembre 2005, soit 87 ans après ces faits, des gendarmes français déployés en Macédoine auraient retrouvé le lieu où il repose. En effet, par un miraculeux concours de circonstance, ces militaires en poste à Skopje dans le cadre de la mission Proxima, ont fait la connaissance d’un antiquaire. Celui-ci, leur a présenté une plaque matricule règlementaire portant le nom de Montoya Léopold. Ayant montré un intérêt certain pour les souvenirs militaires de la grande guerre, ils se sont rendus ensemble sur les lieux de découverte de la dite plaque. Des témoignages leur ont indiqué avec précision l’endroit du crash et l’emplacement prés de l’avion où il a été mis en terre. Ainsi, Léopold Montoya ne se trouve dans aucun cimetière de Skopje, de Bitola et de Krucevica mais repose toujours dans un site montagneux très retiré. Des démarches visant à rapatrier le corps en France sont en cours.


Tombe de la famille Montoya dans le cimetière de Parempuyre (Gironde) - Le Brigadier Léopold Michel Montoya, pilote de l’armée d’Orient n'y repose pas. Porté disparu depuis le 5 avril 1918, son lieu de sépulture était inconnu. Il faudra attendre la fin 2005 pour que les choses changent (Voir l'article qui lui est consacré un peu plus haut dans cette page) - Sa jeune épouse Madeleine Marie née Bos, décédée à 22 ans, le 18 juin 1916, l'attends depuis 92 ans - Photo Serge Dumartin que je remercie pour son aide.
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Cimetière communal de Langon
Gal Pierre Rousselot de Saint Céran
Escadrilles C 13 - C 225 - SPAbi 42


Tombe du Gal Pierre Louis Marie Antoine Rousselot de Saint Céran dans le cimetière communal de Langon - Né à Vesoul (Haute-Saône), le 9 août 1889 - Fils de Claude Benoit Antoine Rousselot de Saint-Céran (lieutenant au 11ème régiment de chasseurs à Vesoul) et d'Anne Marie Larreguy de Civrieux - Domiciliés au château de Préjeux à Mennetou-sur-Cher (Loir-et-Cher) et au 79, faubourg de Bourgogne à Orléans (Loiret) - Classe 1909 - Recrutement d'Orléans (Loiret) sous la matricule n° 1274 - Engagé volontaire pour trois ans, au titre du 15ème chasseurs à cheval, en date du 29 septembre 1908 - Brevet spéciale d'aptitude militaire, le 16 octobre 1908 - Nommé Brigadier, le 4 mars 1909 - Nommé Maréchal des Logis, le 5 octobre 1909 - Nommé Maréchal des Logis fourrier, le 10 février 1910 - Rengagé pour un an, à compter du 29 septembre 1911 - Rengagé pour un an, à compter du 29 septembre 1912 - A suivi le cours d'aspirant de l'école de cavalerie du 1er octobre 1911 au 17 août 1912 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 6ème régiment de Hussards, le 1er octobre 1912 - Passé observateur en escadrille, le 23 avril 1913 - A fait une chute de cheval qui lui a occasionné une fracture de la jambe droite, à 14 cm au dessous de l'interligne tibio-tarsienne, le 12 octobre 1913 - Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1914 - Observateur de l'escadrille C 13 du 20 février 1915 au 20 juillet 1916 - Brevet d'observateur, le 20 avril 1915 - En mission à la RGAé, en compagnie du Cne Louis Mazier, commandant de l'escadrille C 13, du 16 au 18 juin 1915 - Citation n° 175 à l'ordre du 15ème corps d'armée, en date du 28 mars 1915 - Citation n° 147 à l'ordre de la 3ème armée, en date du 6 juillet 1915 - Blessé à la main gauche, par une des deux hélices de son avion, au cours d'un combat aérien dans les environs de Reims (Marne), le 1er septembre 1915 - Souffre d'un lésion grave de la 3ème phalange du 4ème doigt de la main gauche - En stage à la 2ème batterie du 58ème régiment d'artillerie du 15 janvier au 15 février 1916 - Envoyé à l'école d'aviation militaire du Crotoy pour suivre la formation initiale de pilote militaire, le 20 juillet 1916 - Brevet de pilote militaire n° 4882 obtenu à l'école d'aviation militaire du Crotoy, le 10 novembre 1916 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Châteauroux, jusqu'au 23 décembre 1916 - Pilote du GDE du 23 décembre 1916 au 26 janvier 1917 - Pilote de l'escadrille C 225 du 28 janvier au 1er octobre 1917 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 7 au 14 décembre 1917 - Commandant de l'escadrille C 42 / SPAbi 42 du 2 octobre 1917 au XX avril 1918 - Entrainement sur SPAD XI biplace au GDE du 18 au 30 octobre 1917 - Nommé Capitaine à titre temporaire, le 7 janvier 1918 - Blessé par un coup d'hélice au sol à Matigny (Somme), le 13 janvier 1918 - Souffre d'une luxation avec plaie à la cuisse droite et commotion générale très forte - Hospitalisé - Rentré de convalescence, le 3 mars 1918 - Citation n° 53 à l'ordre de la 1ère division américaine, en date du 10 août 1918 - Citation n° 17.055 à l'ordre de la 10ème armée, en date du 3 septembre 1918 - Citation n° 66 à l'ordre de la 2ème division marocaine, en date du 7 septembre 1918 - Marié avec Mlle Joséphe Claire Marie Thérèse Delacroix à la mairie d'Orléans (Loiret), le 20 novembre 1918 - Nommé Capitaine à titre définitif, le 25 mars 1919 - Nommé adjoint au commandant de l'aéronautique d'Afrique du Nord, le 7 mai 1919 - Grade de chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 6 juillet 1919 - L'aéronautique d'Afrique du Nord devient le régiment d'aviation d'Algérie et Tunisie, le 1er janvier 1920 - Placé en position "Hors Cadre" aéronautique, à partir du 20 mai 1920 - Affecté au 36ème régiment d'aviation stationné à HusseinDey (Algérie), le 1er août 1920 - Affecté à l'état-major du 19ème corps d'armée, le 7 juin 1921 - Affecté à l'état-major de l'aviation d'Algérie, le 1er janvier 1923 - Affecté au 31ème régiment d'aviation, le 29 septembre 1927 - Nommé Chef de bataillon, en date du 25 décembre 1927 - Nommé Chef d'état-major du général commandant la 3ème division aérienne du 15 mars 1929 au 21 juillet 1932 - Grade d'Officier de la Légion d'Honneur, en date du 26 juin 1930 - Affecté à la direction des forces aériennes de terre au ministère de l'Air du 22 juillet 1932 au 1er octobre 1933 - Nommé Lieutenant-colonel, le 25 décembre 1932 - Affecté à la 1ère section à l'état-major général de l'armée de l'Air du 2 octobre 1933 au 18 octobre 1935 - Nommé Colonel, le 15 juin 1935 - Embarqué à destination du port de Casablanca, le 19 octobre 1935 - Débarqué, le 21 octobre 1935 - Commandant la 3ème escadre aérienne du Sud marocain du 19 octobre 1935 au 1er avril 1938 - Passé par organisation au commandement de l'Air au Maroc, le 1er janvier 1937 - Passé par organisation au commandement de l'Air au Maroc, le 1er mai 1937 - Désigné pour suivre les cours du centre des Hautes Etudes aériennes en 1938 - Passe sous l'administration du bataillon de l'air 117, le 2 avril 1938 - Embarqué à Casablanca, le 23 avril 1938 - Débarqué à Marseille, le 26 avril 1938 - Détaché à l'état-major de l'Ecole de l'Air à Paris du 2 avril au 30 septembre 1939 - Nommé Général de Brigade, le 1er février 1939 - A effectué un voyage d'études en Afrique du Nord du 13 au 27 juin 1939 - Commandant, par intérim, de la division subdivision d'Orléans, à compter du 1er octobre 1939 - Chef d'etat-major du général commandant les forces aériennes et les forces terrestres contre aéronefs du groupe d'armées terrestres n° 1 du 2 au 19 septembre 1939 - Commandant les forces aériennes et les forces terrestres contre aéronefs de l'armée terrestre n° 108 du 20 septembre au 23 juin 1940 - Fait prisonnier à la Bresse (Vosges), le 24 juin 1940 - Interné au camp de Neuf-brisach, le 23 juillet 1940 - Transféré à l'Oflag IV B de Koenigstein, le 26 août 1942 - Libréré par les troupes russes - Placé en congé du personnel navigant pour 5 ans, à compter du 9 août 1941 - Libéré, le 9 mai 1945 - Placé dans la 2ème section et expiration du congé du personnel navigant, le 9 août 1946 - Grade de Commandeur de la Légion d'Honneur, en date du 30 décembre 1939 - Fait prisonnier après les combats de la Bresse en juin 1940 - Citation n° 92 à l'ordre de l'armée aérienne, en date du 14 février 1944 - Domicilié au 12, rue Bertrand à Paris 7ème (75) - Domicilié au 6, rue Albéric Magnard à Paris 16ème - Totalise 1494 heures de vol - Grade de Grand-Officier de la Légion d'Honneur, en date du 31 décembre 1953 - Domicilié à Biot (Alpes-Maritimes) - Décédé, le 27 octobre 1954 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 114) de la ville de Vesoul (Haute-Saône) - Pam - Fiche matricule conservée aux archives départementales du Loiret - CCC de l'escadrille C 13 - CCC de l'escadrille C 225 - CCC escadrille SPAbi 42 - Liste des brevets militaires - LO - JORF - Dernière mise à jour : 14 décembre 2022 - Photo Claude Dannau que je remercie pour son aide.
* Citation n° 175 à l'ordre du 15ème corps d'armée, en date du 28 mars 1915 : "A mené avec beaucoup de sang-froid et habileté, la reconnaissance d'une localité occupée par de l'infanterie allemande. Accueilli par un feu violent, a néanmoins continué sa mission et rapporté de précieux renseignements. S'est distingué au cours de nombreuses reconnaissances par la précision et l'exactitude de ses renseignements."
* Citation n° 147 à l'ordre de la 3ème armée, en date du 6 juillet 1915 : "Observateur depuis le 26 février 1915, a fait constamment preuve de zéle, d'aptitude technique et de mépris du danger dans les nombreuses reconnaissances exécutées pour le compte d'un corps d'armée dans une région fortement battue par les canons spéciaux ennemis."
* Citation n° 53 à l'ordre de la 1ère division américaine, en date du 10 août 1918 : "Par le talent exceptionnel avec lequel il a commandé son escadrille donnant à son personnel le plus bel exemple de dévouement. Dans le secteur de Cantigny, aussi bien que pendant les opérations au sud de Soissons, a par sa remarquable expérience, apporté le plus précieux concours au commandement."
* Citation n° 66 à l'ordre de la 2ème division marocaine, en date du 7 septembre 1918 : "Dans les dernières minutes qui ont précédé l'attaque du 20 août 1918 a,par son exemple et son énergie, permis à l'artillerie de campagne et à l'artillerie lourde d'effectuer un contrôle rigoureux de son tir et largement contribué à ouvrir le chemin à l'infanterie. Le 31 août, a tenu à piloter lui-même l'avion de réglage. Par la rapidité et la précision de ses renseignements, a assuré une efficacité de tir qui a causé à l'ennemi de lourdes pertes constatées au cours de la progression qui a suivi."
Grade de chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 6 juillet 1919 : "Officier d'élite, courageux et brave. N'a cessé au cours de la campagne de faire preuve des plus belles qualités d'allant et de sang-froid. Deux blessures, cinq citations."
* Grade d'Officier de la Légion d'Honneur du Chef de bataillon Pierre Louis Marie Antoine Rousselot de Saint-Ceran, à l'état-major de la 3ème division aérienne, en date du 26 juin 1930 : "21 ans de services, 13 campagnes, 1 blessure, 2 citations, 6 ans de bonifications pour services aériens. Chevalier du 6 juillet 1919."
* Grade de Commandeur de la Légion d'Honneur, en date du 30 décembre 1939 : "Officier général de haute valeur, qui compte de très beaux services pendant la guerre 1914/18. Appelé début d'octoble 1939 au commandement des forces aériennes d'une armée terrestre, exerce ce commandement avec beaucoup d'autorité. Par son allant, par une action constante et très heureuses sur son personnel, par sa claire notion des possibilités de son arme et des besoins du commandement terrestre, a su obtenir des unités placées sous ses ordres, dans des conditions difficiles, le rendement maximum. 72 annuités, 2 blessures, 5 citations."
* Croix de guerre avec palme et citation n° 92 à l'ordre de l'armée aérienne du général de brigade aérienne Pierre Rousselot de Saint-Céran, commandant les forces aériennes de la 8ème armée, en date du 14 février 1944 : "Pendant les combats de fin juin, a remarquablement dirigé l'action des forces placées sous son commandement. Grâce à l'ascendant que, par son calme et son autorité, il avait su acquérir sur son personnel, a obtenu, de son aviation de chasse, comme de son aviation de renseignements, le meilleur rendement. Dépossédé, à la fin, de tout moyen d'action sur ses unités repliées, ayant reçu l'autorisation de se replier aussi, a préféré et choisi la captivité avec son chef. A montré, sous le feu, dans les combats des 21 et 22 juin 1940 et au moment de la capture, l'attitude la plus ferme et la plus fière."
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