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Si vous connaissez des monuments ou des tombes en rapport avec l'aviation militaire française de la période 1910 à 1920, veuillez contacter l'auteur du site.

Cimmetière communal de St-Honoré-les-Bains
Asp Claude Dellys
Pilote d'essai de l'Arsenal VG 90-02

Tombe du pilote d'essai Claude Dellys dans le cimetière communal de St-Honoré-les-Bains (Nièvre) - Cette plaque a été inauguée, le 15 octobre 2012 - Photos Claude Dannau que je remercie pour son aide.

Maison de la mère de Claude Dellys dans la commune de St-Honoré-les-Bains (Nièvre) - Photo Claude Dannau que je remercie pour son aide.

Asp Claude François André Dellys - Né le 15 octobre 1912 au 20, rue Laugier à Paris 17ème - Fils de Jules René Lucien Dellys (militaire de carrière) et de Reine Louise Magnien - Pense devenir ecclésiastique - Pensionnaire chez les frères à St-Nicolas-de Buzenval à Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine) - Se passionne pour l'aviation et après la traversée de l'Atlantique par Lindbergh, veut devenir pilote - Elève boursier de l'école de pilotage d'Angers en 1932 - Brevet de pilote n° 23.825 sur le terrain d'aviation d'Angers-Avrillé, le 13 novembre 1932 - Effectue son perfectionnement à l'école d'Etampes - Pilote de la 9ème escadrille (traditions de la SPA 81 de la Grande Guerre) du 3ème régiment de chasse stationné au camp de la Martinerie à Châteauroux - Breveté chef de patrouille, le 18 mai 1935 - Effectue un stage de 5 semaines à Istres pour se former aux vols à haute altitude et aux vols sans visibilité en 1937 - Victime d'un incident technique au cours d'un vol, le 9 janvier 1936 - Au cours d'un piqué amorcé à 4500 mètres, aux commandes d'un Dewoitine D 500, son avion perd son gouvernail de profondeur - Malgré cela, il réussit à poser son appareil sans dommage et recevra pour cet acte, la Médaille Militaire, le 20 août 1936 - Représente son escadrille, en compagnie du Ltt Violet et du Sgt Cheminade lors de la fête aérienne de Moulins-sur-Allier (allier) - Intégré à la "Patrouille d'Etampes" à la fin 1937 - Elle a fait mouvement d'Etampes vers Salon-de-Provence - Elle prend le nom de "Patrouille de l'Ecole de l'Air" - Il devient instructeur de vol en 1938 - L'Ecole de l'Air est répartie sur plusieurs sites, dont celui de Rabat où il est affecté avant de revenir sur Salon-de-Provence - Nommé Sergent-chef, le 1er avril 1938 - Admis dans le corps des sous-officiers de carrière, le 1er trimestre 1938 - Après l'armistice de juin 1940, il s'envole de Perpignan vers Meknès, en compagnie de Lucien Montet (Alias Christian Martell) et Fred Nicole, en empruntant un Lioré et Olivier LeO 451 - Après l'attaque britannique sur Mers-El-Kébir, Claude Dellys et Lucien Montet sont affecté au groupe de chasse II/5, qui était stationné à Oran-la-Senia et qui vole sur Curtiss H-75A - Comme les vols sont rares et contingentés, il postule pour le service civil de liaisons aériennes (SCLA), créé le 12 août 1940 - Il réalise des missions à travers toute l'Afrique française, mais se lasse vite de ces missions civiles - L'école de l'Air de Salon-de-Procence étant rouverte, il retourne pour former les jeunes pilotes - Après l'invasion de la zone libre, le 11 novembre 1942, l'Ecole de l'Air est dissoute - Il est démobilisé à Marseille (Bouches-du-Rhône), le 4 janvier 1943 - Nommé Adjudant-chef en 1943 - Finalement, il rejoint sa mère qui s'est installée dans un chalet situé dans l'allée des Pins, quartier de Garennes et qu'elle a acquis en 1935 - Il intégre le maquis "Louis", le 5 août 1944 sous le nom de résistance "Cigogne" - Il devient le second du Slt Georges Desbaux, le commandant de la 2ème compagnie - Le maquis "Louis" participe aux combats qui se déroulent entre Decize et Autun, jusqu'au 10 septembre 1944 - Le jour même, Claude Dellys et les hommes du maquis "Louis" défilent dans la ville de Luzy, qui a été libéré la veille - Nommé Sous-lieutenant dans la résistance, par le Col Roche, commandant des FFI de la Nièvre, le 17 septembre 1944 - Citation à l'ordre du régiment par le Col Roche, commandant des FFI de la Nièvre, en date du 17 septembre 1944 - Les maquis du secteur sont dissous, le 25 septembre 1944 - Claude Dellys est successivement affecté au 13ème régiment d'infanterie FFI, puis au 1er groupement de la Nièvre - Il réintégre l'armée de l'Air à Evreux, le 17 février 1945 - Affecté comme moniteur de vol à l' Opérational Training Unit (OTU) de chasse n° 80, stationné à Ouston (Angleterre), le 7 mai 1945 - Nommé Aspirant, le 18 septembre 1945 - L'OTU 80 est dissous et ses instructeurs sont affectés au centre d'instruction à la chasse (CIC) de Meknès (Maroc) en mars 1946 - Postule pour intégrer l'Ecole du personnel navigant d'essai et de réception (EPNER), qui vient d'être créé au Centre d'essais en vol (CEV) de Brétigny-sur-Orge - Obtient le brevet de pilote d'essais n° 104 avec deux 19/20 en technique et qualité de pilotage - Quitte l'armée de l'Air et effectue son dernier vol, au profit du CEV, le 13 mars 1947 - Pilote d'essais de la SNCAC, puis de la SNCASO - Est mis à la disposition de la Société de Construction des Avions Hurel-Dubois, puis à l'Arsenal de l'Aéronautique pour les essais du prototype Arsenal VG 90 - Domicilié au 17, avenue de Monthléry à Villemoisson-sur-Orge (Essonne) - Compte 3800 heures de vol en 1949 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 14 décembre 1949 - En prévision des essais sur l'hélicoptère birotor SNCAC NC 2001 Abeille, la SNCAC l'envoie en formation aux Etats-Unis pour trois mois - Revient avec une licence de pilote d'essais d'hélicoptères - Tué au cours d'un vol de convoyage, aux commandes de l'Arsenal VG 90-02, sur le territoire de la commune de Gipcy (Allier), le 21 février 1952 - Partit d'Istres pour amener cet avion à Melun-Villaroche, son avion est victime d'un phénomène de flutter, caractérisé par une vitesse trop importante qui provoque une entrée en résonnance des ailes - Ne pouvant reprendre son avion avant la collision avec le sol, il s'éjecte - Malheureusement, son siège éjectable Martin-Baker n'a pas fonctionné et il a été tué - Le VG 90 s'est écrasé au lieu-dit Mérolles, à Gipcy - Totalisait 4200 heures de vol sur une centaines d'appareils différents - Médaille de l'Aéronautique à titre posthume - Une stèle a été érigée à quelques mètres du lieu de l'accident - Ses funérailles ont eu lieu en l'église Saint-Augustin de Paris, le 27 février 1952 - Un second officier religieux a été célébré en l'église de Saint-Honoré-les-Bains, le 28 février 1952 - Il a été suivi de l'inhumation dans le cimetière de la commune - Claude Dellys repose dans l'ancien cimetière communal de Saint-Honoré-les-Bains, où habitait sa mère - Sources : Liste des brevets militaires - LO - JORF - Revue "Les Ailes" - Dernière mise à jour : 14 février 2023.

* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée aérienne du Sgt Claude François André Dellys, pilote de la 3ème escadre aérienne, en date du 20 août 1936 : "Le 9 janvier 1936, au cours d'un exercice aérien, ayant eu une partie de son gouvernail de profondeur arrachée, a fait preuve du plus grand sang-froid et d'une grande habilieté en ramenant au sol son avion intact, sauvant ainsi un matériel précieux, et permettant à l'enquête technique de déterminer les cause de l'accident et d'en éviter le retour." et "Trois ans de service, 6 ans de bonifications pour services aériens."

Cimetière communal de Limon
Ltt Michel de Féligonde
5ème escadrille de la 11ème escadre aérienne

Caveau de la famille de Féligonde dans le cimetière communal de Limon (Nièvre) - Le Ltt Michel de Féligonde, pilote de la 5ème escadrille de la 11ème escadre aérienne de Metz-Frescaty, y repose - Photo Claude Dannau que je remercie pour son aide.

Ltt Michel Marie Jean Pellissier de Féligonde - Né à Nevers (Nièvre), le 20 avril 1907 - Fils d'Emile Ange Marie Jules de Féligonde (officier) et de Marie Jeanne de Maumigny - Domiciliés au 25, avenue Rapp à Paris 7ème en 1933 - Reçu au concours de l'école spéciale militaire de Saint-Cyr en 1929 - Classé 274 sur 404 au concours d'entrée - A intégré l'école de St-Cyr, le 2 octobre 1929 - Engagé volontaire pour huit ans, le 2 octobre 1929 - Nommé Sous-lieutenant, le 1er octobre 1931 - Elève de l'école militaire et d'application de l'aéronautique du quartier des Petites Ecuries à Versailles, à compter du 1er octobre 1931 - Formation de pilote militaire à l'école pratique d'aviation d'Avord - Brevet de pilote militaire n° 23.782 obtenu à l'école pratique d'aviation d'Avord, le 13 septembre 1933 - Affecté comme pilote à la 5ème escadrille (traditions de l'escadrille BR 29 de la Grande Guerre) de la 11ème escadre aérienne lourde de défense, stationnée sur la base aérienne de Metz-Frescaty (Moselle) - Nommé Lieutenant, le 27 août 1933 - Tué au cours d'un accident d'avion, le 5 octobre 1933 - L'avion triplace de reconnaissance, un Amiot 122 BP3, affecté à la 5ème escadrille de la 11ème escadre aérienne lourde de défense de Metz-Frescaty, s'est écrasé entre les villages de Tremblecourt et Manoncourt-en-Woëvre, à une quinzaine de kilomètres de Toul (Meurthe-et-Moselle) - Il faisait équipage avec l'Adj Bragard (mitrailleur) et le Cal Verleyen (radio) qui ont également trouvé la mort dans l'accident - Citation à l'ordre de la 1ère région, en date du 7 octobre 1933 - Sa nomination dans l'ordre de la Légion d'Honneur reprend le texte de la citation du 7 octobre 1933 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, à titre posthume, en date du 17 octobre 1933 - Sources : Liste des brevets militaires - JORF - Revue "Les Ailes" - Journal "Le Temps" - Acte de décès émis par la mairie de Manoncourt-en-Woëvre - Mémoire de proposition pour Chevalier de la Légion d'Honneur - Dernière mise à jour : 16 décembre 2022.

* Citation à l'ordre de la 1ère région du Ltt Michel Marie Jean Pellissier de Féligonde à la 11ème escadre aérienne lourde de défense, en date du 7 octobre 1933 : ""Officier distingué, animé d'une foi ardente et de l'esprit de devoir le plus élevé. Entouré de l'estime de ses chefs, de l'amitié de ses camarades et du respect de ses subordonnés. Jeune pilote plein d'allant et de feu, avide de progrès et de science. A trouvé une mort glorieuse, le 5 octobre 1933, en service aérien commandé."

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, à titre posthume du Ltt Michel Marie Jean Pellissier de Féligonde à la 11ème escadre aérienne lourde de défense, en date du 17 octobre 1933 : "Officier distingué, animé d'une foi ardente et de l'esprit de devoir le plus élevé. Entouré de l'estime de ses chefs, de l'amitié de ses camarades et du respect de ses subordonnés. Jeune pilote plein d'allant et de feu, avide de progrès et de science. A trouvé une mort glorieuse, le 5 octobre 1933, en service aérien commandé."

 

Remerciements à :

- M. Claude Dannau pour l'envoi des photos des tombes des aviateurs reposant dans la Nièvre.

Bibliographie de cette page :

- The French Air Service War Chronology 1914-1918 par Frank W.Bailey et Christophe Cony publié par les éditions Grub Street en 2001.
- Les Armées françaises dans la Grande Guerre publié à partir de 1922 par le Ministère de la guerre - Voir le lien
- Site Internet "Mémoires des Hommes" du Ministère de la Défense - Voir le lien
- Site Internet " Pages 14-18 " de Joël Huret - Voir le lien

 

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