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Si vous connaissez des monuments ou des tombes en rapport avec l'aviation militaire française de la période 1910 à 1920, veuillez contacter l'auteur du site.

Cimetière de Loyasse
Lyon 5ème

Caveau de la famille Dobler - Ferber au cimetière de Loyasse (colline de Fourvière) Lyon 5ème arrondissement - Allée n° 54 bis. Dans cette sépulture repose le pionnier de l'aviation, le capitaine Ferdinand Ferber, premier militaire a être breveté pilote par l'Aéroclub de France. Il se tuera dans un accident d'avion, avec un modèle de la firme Voisin, le 22 septembre 1909 - Photo Daniel Noreux que je remercie pour son aide.

 

Cne Louis Ferber
Pionnier de l'aviation

Cne Louis Ferdinand Ferber - Né le 8 février 1862 à Lyon 3ème (Rhône) - Fils d'Auguste Ernest Chrétien François Ferber (négociant et propriétaire d'une filature) et de Louise Adélaïde Dobler - Domiciliés 26, quai Castellane à Lyon - Classe 1882 - Recrutement du bureau central de Lyon (Rhône) sous le matricule n° 2017 - Engagé à l'école Polytechnique, le 16 octobre 1882 - Termine sa formation à l'école 96ème sur 243 - Admis au service dans l'artillerie en 1884, classé 20ème sur 95 élèves - Nommé Sous-lieutenant et élève de l'école d'application de l'artillerie et du génie, le 1er octobre 1884 - Nommé Lieutenant de seconde classe et affecté au 36ème régiment d'artillerie, le 1er octobre 1886 - Affecté au 9ème bataillon d'artillerie de forteresse, le 3 septembre 1887 - Marié avec Mlle Marthe Pauline Marie de Stoutz, le 29 octobre 1887 - Ils auront trois enfants Andrée (1888), Jean Ferdinand Gustave (1892) et Robert (1894) - Nommé Lieutenant de première classe, le 7 mars 1889 - Nommé Capitaine de seconde classe et affecté au 6ème régiment d'artillerie, le 2 octobre 1893 - Professeur adjoint d'artillerie de l'école d'application de Fontainebleau, le 10 juillet 1896 - Affecté au 36ème régiment d'artillerie, le 30 décembre 1896 - Affecté au 38ème régiment d'artillerie, le 2 avril 1898 - Affecté au 32ème régiment d'artillerie, le 29 septembre 1898 - Affecté à la 17ème batterie alpine du 19ème régiment d'artillerie, caserné à Nice, le 3 novembre 1900 - Nommé Capitaine de première classe, le 16 mars 1901 - Affecté à la direction de l'artillerie de Nice, le 30 mars 1904 - Détaché au laboratoire de recherches relatives de l'aérostation militaire de Chalais-Meudon, le 9 mai 1904 - Secrétaire de la commission d'aviation de l'Aéroclub de France de 1904 à 1909 - Commandant de l'école des pilotes de la Ligue Nationale Aérienne Prend part à de nombreux meetings aériens sous le pseudonyme de "de Rue", du nom de la propriété familiale en Suisse - A mis au point cinq planeurs baptisés "Ferber I" à "Ferber V" et quatre aéroplanes motorisés baptisés "Ferber VI" à "Ferber IX" - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 29 décembre 1904 - Réussit avec son aéroplane, le premier véritable vol stable en Europe, le 27 mai 1905 - Prend un congé sans solde de trois ans pour devenir administrateur de la société d'aviation "Antoinette" - Brevet de pilote civil n° 5 bis délivré par l'Aéroclub de France, le 7 janvier 1909 Affecté au dépôt d'artillerie de Brest, le 21 août 1909 - Obtient un nouveau congé sans solde et achète un avion Voisin - Il participe à ses commandes aux meetings de Reims et de Boulogne-sur-Mer - Tué au cours d'un accident, aux commandes d'un avion Voisin à moteur Antoinette, sur le territoire de la commune de Marquise, le 22 septembre 1909 - De nos jours, cette zone appartient à la commune de Beuvrequen - Ses obséques ont eu lieu au temple de l'église réformée de la rue des Tintelleries à Boulogne-sur-Mer, le 25 septembre 1909 - Ferdinand Ferber repose dans le cimetière de Loyasse dans le 5ème arrondissement de Lyon (Rhône) - Sources : Acte de naissance - Etat général des services et campagnes - Fiche Matricule du département du Rhône - LO - Site internet de l'école Polytechnique - L'Aérophile - Acte de décès - Dernière mise à jour : 11 mai 2017.

Retranscription de la gravure du caveau de la famille Dobler-Ferber.
Photo Daniel Noreux que je remercie pour son aide.

 

Cne Maxime Delafond
Escadrilles C 17 et C 18

Cne Jean Maurice Gabriel Maxime Delafond - Né le 3 novembre 1879 à Villié-Morgon (Rhône) - Fils de Jean Alfred Delafond (propriétaire) et d'Etiennette Barbe Jeanne Berthe Laison - Classe 1898 - Recrutement du Rhône sous le matricule n° 151 - Engagé volontaire pour trois ans au titre de l'école spéciale militaire de St-Cyr, le 24 octobre 1899 - Promotion d'In Salah (1899-1901) - Sorti 159ème sur 550 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 22ème régiment d'infanterie coloniale, le 1er octobre 1901 - Affecté au 11ème régiment d'infanterie coloniale, le 1er janvier 1909 - Campagne de Cochinchine du 1er janvier au 16 avril 1903 - Campagne du cambodge du 17 avril au 6 décembre 1903 - Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1903 - Campagne de Cochinchine du 7 décembre 1903 au 25 février 1904 - Campagne du Tonkin du 26 février au 22 mars 1904 - Campagne de Cochinchine du 23 mars 1904 au 20 mars 1905 - Affecté à l'état-major particulier en Cochinchine, le 18 mars 1906 - Campagne de Cochinchine du 18 mars au 25 novembre 1906 - Affecté au 4ème régiment d'infanterie coloniale, le 3 novembre 1906 - Affecté à l'état-major particulier à Paris, le 16 décembre 1907 - Officier de l'ordre royal du Cambodge, en date du 29 mars 1909 - Affecté au 23ème régiment d'infanterie coloniale, le 24 août 1909 - Campagne du corps expéditionnaire en Chine du 15 août 1909 au 25 octobre 1912 - Affecté au 4ème régiment d'infanterie coloniale, le 17 septembre 1912 - Affecté au 23ème régiment d'infanterie coloniale, le 26 février 1913 - Affecté au 6ème régiment de cuirassiers, le 7 septembre 1913 - Affecté au 19ème régiment de Dragons, le 23 décembre 1913 - Médaille du Porodom Kim Kakom - Trésor sacré du Japon - 4ème classe du Soleil Levant - Passé à l'aéronautique militaire de la 1ère armée, par décision du général commandant cette armée, en date du 4 septembre 1914 - Pilote de l'escadrille C 34 du 14 avril 1915 au 24 avril 1915 - Brevet de pilote militaire n° 806 obtenu à l'escadrille C 34, le 15 avril 1915 - Pilote de l'escadrille C 17 du 26 mai au 24 août 1915 - Citation n° 248 à l'ordre de la 1ère armée, en date du 5 août 1915 - Commandant de l'escadrille C 18 du 25 août 1915 au 18 juin 1916 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 28 octobre 1915 - Citation n° 360 à l'ordre de la 2ème armée, en date du 26 août 1916 - Nommé Chef d'escadrons, à titre temporaire, le 17 novembre 1916 - Nommé Chef d'escadrons, à titre définitif, le 19 avril 1918 - Nommé Commandant du 34ème régiment d'aviation d'observation du Bourget, le 1er janvier 1920 - Officier de la Légion d'Honneur, en date du 12 juillet 1921 - Nommé Lieutenant-colonel, le 25 décembre 1922 - Nommé Chef d'état-major du général commandant la 2ème division aérienne, le 6 avril 1924 - Nommé Colonel, le 25 juin 1926 - Affecté à l'inspection technique de l'aéronautique, le 23 janvier 1928 - Nommé Général de brigade aérienne - Chargé de l'inspection du matériel et des installations des forces aériennes - Commandeur de la Légion d'Honneur, le 30 juin 1932 - Commandant le centre d'instruction de chasse de Montpellier en 1933 - Domicilié au 11, villa Saïd à Paris 16ème (75) - Grand-officier de la Légion d'Honneur, en date du 30 octobre 1936 - Décédé, le 17 juillet 1956 - Ses obséques ont eu lieu en l'église de Saint-Louis-des-Invalides à Paris, le 20 juillet 1956 - Le général Maxime Delafond repose dans le cimetière municipal de Loyasse dans le 5ème arrondissement de Lyon (Rhône) - Photo Jean-François Bouvier que je remercie pour son aide - Sources : Acte de naissance - Fiche matricule du département du Rhône - LO - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille C 34 - CCC de l'escadrille C 18 - JORF - Site Internet "Geneanet" - Dernière mise à jour : 26 avril 2022.

* Citation n° 248 à l'ordre de la 1ère armée du Cne Maxime Jean Maurice Gabriel Delafond, en date du 5 août 1915 : "Officier complet qui est devenu très rapidement un chef d'escadrille remarquable à tous les égards. Obtient de son unité le meilleur rendement par l'action personnelle qu'il exerce sur ses pilotes et ses observateurs, par sa compréhension parfaite de son rôle et des besoins du commandement. Donne l'exemple à tous malgré ses fonctions absorbantes en exécutant fréquemment lui-même des reconnaissances périlleuses."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Cne Maxime Jean Maurice Gabriel Delafond, commandant l'escadrille C 18, en date du 28 octobre 1915 : "Chef d'escadrille de premier ordre, donnant l'exemple à tous, malgré des fonctions absorbantes en exécutant lui-même des reconnaissances périlleuses."

* Citation n° 360 à l'ordre de la 2ème armée du Cne Maxime Jean Maurice Gabriel Delafond, commandant l'aéronautique des groupements Z, AB, C, en date du 26 août 1916 : "Officier de haute valeur intellectuelle et morale, qui s'est dépensé sans compter en organisant et en dirigeant d'une façon parfaite depuis plus de six mois, l'aéronautique d'une partie de l'armée. A réussi par la précision de ses dispositions , son activité, sa liaison étroite après les états-majors de corps d'armée, à obtenir un rendement remarquable des escadrilles sous ses ordres. A exécuté personnellement, comme pilote et observateur, un grand nombre de reconnaissance, donnant toujours à son personnel le meilleur exemple de dévouement et d'énergie "

* Citation n° 240 à l'ordre de la 8ème armée du Chef d'escadrons Maxime Jean Maurice Gabriel Delafond, en date du 6 décembre 1918 : "Comme commandant de l'aéronautique d'une armée, a communiqué son entrain et son audace à ses escadrilles, obtenant dans des reconnaissances lointaines les renseignements les plus importants pour le commandement et interdisant les incursions ennemies, grâce à une vigilance incessante. Paie de sa personne dès que les opérations le demandent et va survoler lui-même les lignes pour établir ses liaisons."

* Commandeur de la Légion d'Honneur du général de Brigade Jean Maurice Gabriel Maxime Delafond, de l'inspection du matériel et des installations de forces aériennes, en date du 30 juin 1932 : "32 ans de services, 11 campagnes, 2 citations, 4 ans de bonifications de services aériens. Officier du 12 juillet 1921."

* Commandeur de la Légion d'Honneur du général de Brigade Jean Maurice Gabriel Maxime Delafond, de l'inspection du matériel et des installations de forces aériennes, en date du 30 juin 1932 : "32 ans de services, 11 campagnes, 2 citations, 4 ans de bonifications de services aériens. Officier du 12 juillet 1921."

Cimetière de Loyasse
Lyon 5ème
XXX XXX Mottard
Escadrille XXX

Tombe du Slt Paul Antoine Adolphe Joseph Mottard - Né le 4 juillet 1909 à Lyon 2ème (Rhône) - Brevet de pilote militaire n° 23.286 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 19 mars 1931 - Nommé Sergent-chef - Nommé Sous-lieutenant de réserve de l'armée de l'Air, le 25 juin 1939 - Président du groupement "Joseph Dumas" des "Vieilles Tiges" de 1986 à 1991 - Décédé à Lyon 4ème (Rhône), le 19 avril 1992 - Paul Mottard repose dans le cimetière de Loyasse à Lyon (Rhône) - Sources : Liste des brevets militaires - JORF - Dernière mise à jour : 4 mai 2022.

Cimetière de la Guillotière
Lyon 8ème

Caveau familial de la famille Lumière au cimetière de la Guillotière, 228 avenue Berthelot à Lyon 8ème (Rhône) - Cette famille illustre comptait deux aviateurs, Edouard et Henri, qui ont participé à la Grande Guerre - Photo Henri Veley que je remercie pour son aide.

Plaque en hommage à Petrus Edouard Lumière - Il était frère d'Auguste et de Louis Lumière et a été tué au combat, le 17 février 1917 - Photo Henri Veley que je remercie pour son aide.

 

Adj Henri Lumière
Moniteur de l'école d'Avord

Adj Henri Louis René Lumière - Né le 8 mai 1897 à Lyon 3ème (Rhône) - Fils d’Auguste Marie Louis Nicolas Lumière (industriel) et de Marie Euphrasie Marguerite Winckler - Domiciliés au 262, cours Gambetta à Lyon 7ème (Rhône) - Elève ingénieur de l’école centrale de Lyon en 1914 - Classe 1917 - Recrutement du bureau central de Lyon (Rhône) sous le matricule n° 2397 - Engagé volontaire pour la durée de la guerre, au titre du 2ème groupe d’aviation, le 13 avril 1915 - Affecté au service automobile du 2ème groupe d’aviation, le 15 avril 1915 - Passé à l’école d’aviation militaire de Chartres comme élève pilote, le 30 novembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2409 obtenu à l’école d’aviation militaire de Chartres, le 17 janvier 1916 - Nommé Caporal, le 15 janvier 1916 - Stage de perfectionnement à l’école d’aviation militaire d’Avord, le 18 janvier 1916 - Affecté comme moniteur de pilotage de l'école d'aviation militaire d'Avord - Brevet FAI n° 2876 délivré sur sa demande par l'Aéroclub de france, le 4 février 1916 - Nommé Sergent, le 11 juillet 1916 - Reçoit la récompense spéciale en faveur du personnel enseignant navigant des écoles d'aviation militaire en janvier 1917 - Nommé Adjudant, le 21 novembre 1917 - Affecté au 1er groupe d’aviation, le 18 octobre 1918 - Ré-affecté à l’école d’aviation militaire d’Avord, le 18 novembre 1918 - Affecté au 1er groupe d’aviation, le 18 décembre 1918 - Placé en sursis d’appel jusqu’au 31 août 1919, comme chimiste à la maison Lumière et Jougla à Lyon-Montplaisir (Rhône), le 15 mai 1919 - Maintenu en sursis d’appel jusqu’à la démobilisation de sa classe comme chimiste à la maison Lumière et Jougla à Lyon-Montplaisir, le 18 août 1919 - Démobilisé, le 15 septembre 1919 - Parents domiciliés au 262, cours Gambetta à Lyon 7ème (Rhône) - Après guerre, entre à la société Union Photographique Industrielle, établissements Lumière et Jougla réunis - Membre au Conseil d'administration, le 1er janvier 1921 - Affecté, dans la réserve, au 35ème régiment d’aviation de Lyon-Bron, le 1er juin 1921 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, le 13 février 1924 - Propriétaire du Gourdou B6 n° 01 immatriculé F-AGCH, le 18 avril 1924 - Marié avec Mlle Odette Louise Rose Winckler en mairie de Lyon 7ème, le 4 juin 1926 - A accompli une période de réserve au centre de mobilisation d’aviation n° 35 du 3 au 17 septembre 1928 - Nommé Lieutenant de réserve, le 31 mars 1929 - A pris part au 5ème rallye aérien national organisé par l'Aéroclub d'Auvergne, aux commandes d'un hydravion Schreck FBA 17 n° 1200-56 à moteur Hispano-Suiza de 180 cv immatriculé F-AIPY, le 6 juillet 1929 - A accompli une période de réserve au centre de mobilisation d’aviation n° 35 échelonnées du 18 avril au 26 novembre 1929 - Admis à l'Aéroclub de France, le 5 juin 1930 - A accompli au 35ème régiment d’aviation une période volontaire de 15 jours échelonnés du 22 mai au 13 novembre 1930 - Membre du comité de direction du groupement "Le Roland-Garros" - Ce groupement d'aviation privée de l'Aéroclub de France a pour but de faciliter le tourisme aérien en France - A accompli au 35ème régiment d’aviation une période volontaire de 15 jours échelonnés du 3 juin au 9 novembre 1931 - Président de l’Aéroclub du Rhône et du Sud-Est du 19 mai 1931 à 1967 - A pris part à la coupe de Montigny, organisée par l'Aéroclub d'Auvergne, aux commandes d'un Morane-Saulnier 230 à moteur Salmson de 230 CV n° 184 - 2854 immatriculé F-ALBH du 8 au 15 juillet 1932 - A accompli au 35ème régiment d’aviation une période volontaire de 15 jours échelonnés du 10 mai au 24 avril 1932 - Divorce avec Odette Winckler, le 1er décembre 1932 - Président du groupement d'aviation des scouts lyonnais, le 16 mai 1933 - A accompli au 35ème régiment d’aviation une période volontaire de 6 jours du 3 au 8 juillet 1933 - Chevalier de la Légion d’Honneur, en date du 31 juillet 1933 - A obtenu le brevet B n° 43 de vol sans moteur en mars 1934 - A pris part à la course de vitesse de la coupe "Armand Esders" entre Deauville et Cannes, aux commandes d'un Caudron C 530 Rafale à moteur Renault n° 3920 immétriculé F-ANAR, les 21 et 22 juillet 1934 - A pris part à la coupe Zénith, aux commandes d'un Caudron Rafale à moteur Renault, le 28 septembre 1934 - Il fit le parcours en 6 heures à 250 km/h de moyenne - A Marié avec Mlle Olga Eva Amélia Térésa Piperno en mairie du 16ème arrondissement de Paris, le 10 janvier 1935 - obtenu une prime de parcours de 5.000 frs aux "12 heures d'Angers" et pilotait un Caudron Rafale C 660 à moteur Renault n° 3/6938 en 1935 - S'est classé 3ème à la course de vitesse de la coupe "Armand Esders", en juillet 1935 - A accompli au centre aérien régional de Lyon une période volontaire de 5 jours en 1934 et 1935 - Affecté, dans la réserve, à la 11ème compagnie de l’air (détachement d’Etampes), le 4 mars 1936 - Domicilié au 96, cours Albert Thomas à Lyon 7ème (Rhône), à compter du 17 mars 1936 - Affecté, dans la réserve, à la base aérienne de Villacoublay, le 1er septembre 1936 - A accompli une période d’entrainement volontaire par appels échelonnés en 1936 - Affecté, dans la réserve, à la base aérienne d’Etampes, le 1er décembre 1936 - A pris part, aux commandes d'un Caudron C 635 Simoun n° 7087.6 immatriculé F-ANXJ, au meeting international du Caire (Egypte) du 22 au 28 février 1937 - A effectué une exhibition d'acrobatie, aux commandes d'un Morane-Saulnier 230, à Ambérieu en mai 1937 - A accompli une période volontaire de 4 jours au GAR 562 en 1938 - Affecté, dans la réserve, le bataillon de l’air 105 de la base aérienne de Lyon (Rhône), le 21 juin 1938 - Nommé Capitaine de réserve, le 25 décembre 1938 - A accompli une période volontaire échelonnée de 5 jours à la base aérienne 105 du 1er janvier au 30 juin 1938 - Domicilié au 25, rue du Premier Film à Lyon 7ème (Rhône), à compter du 17 janvier 1939 - Rappelé à l’activité par la mobilisation générale, le 1er octobre 1939 - Commandant l’escadrille de chasse et de reconnaissance ECR II/562 à Lyon-Bron, sur Nieuport-Delage NiD 622 - Démobilisé, le 11 juillet 1940 - Administrateur provisoire de la Chambre de Commerce et d'Industrie de Lyon, le 3 septembre 1944 - Président du Conseil d'administration du 25 octobre 1940 au 11 juin 1964 - Pendant la guerre, refuse la livraison aux autorités allemandes de produits photographiques et pharmaceutiques, fabriqués par les usines Lumières, soutien aux familles des ouvriers envoyés en Allemagne dans le cadre du service du travail obligatoire (STO), aide matérielle en matériels de santé aux maquis et aux œuvres sociales de la résistance - Organise le déménagement clandestin du stock d’or de la Banque de France de Lyon avec des camions de la société Lumière - Médaille de la Résistance décernée le 17 novembre 1945 - Président de l'Assemblée des Présidents des Chambres de commerce et d'industrie de 1944 à 1956 - Président de la Société lyonnaise de textiles (SLT), puis administrateur du comptoir des textiles artificiels - Président du syndicat des textiles artificiels du 22 janvier 1945 au 16 février 1948 - Commandeur du Mérite commercial, en date du 28 février 1948 - Officier de la Légion d’Honneur, en date du 2 février 1949 - A été propriètaire du Beech 18 serial 7691 immatriculé F-BEDV - Conseiller municipal de Lyon de mars 1959 au 9 août 1963 - Administrateur de la foire de Lyon - Administrateur de la compagnie nationale du Rhône - Administrateur d’enseignement professionnel du Rhône - Président du conseil d’administration de l’école supérieure de chimie industrielle (ESCIL) de Lyon - Administrateur de l’institut national des sciences appliquées (INSA) - Administrateur de la compagnie nationale Air France - En retraite en date du 11 juin 1964 - Décédé à Cannes (Alpes-Maritimes), le 4 octobre 1971 - Repose dans le cimetière de la Guillotière de Lyon - Sources : Registre des naissances de la mairie du 3ème arrondissement de Lyon (Rhône) - Fiche matricule du bureau central de Lyon conservée aux archives départementales du Rhône - Familiales - LO non communicable - JORF - Revue L'Aérophile - Revue Les Ailes - Site internet "Geneanet" - Dernière mise à jour : 2 avril 2020.

* Chevalier de la Légion d’Honneur d’Henri Louis René Lumière président de l’Aéroclub du Rhône, en date du 31 juillet 1933 : "22 ans de services militaires et de pratique professionnelle. Services exceptionnels rendus à la propagande aérienne française. Breveté pilote aviateur, compte plus de 3800 heures de vol."

 

Sgt Petrus Lumière
Escadrille MF 123

Sgt Petrus Edouard Lumière - Né le 18 novembre 1884 à Lyon 2ème (Rhône) - Fils de Claude Antoine Lumière (photographe) et de Jeanne Joséphine Costille - Domiciliés au 25, rue St-Victor à Lyon 3ème (Rhône) - Profession avant engagement Etudiant en licence es sciences à Lyon 3ème - Classe 1904 - Recrutement du bureau central de Lyon (Rhône) sous le matricule n° 1779 - Engagé volontaire au titre du 75ème régiment d'infanterie, le 12 novembre 1903 - Fin d'engagement et passage dans la disponibilité, le 18 septembrez 1904 - A accompli une période de réserve au 75ème régiment d'infanterie du 20 août au 16 septembre 1906 - Domicilié au 97 th Street 231 West New-York (USA), à compter du 6 novembre 1907 - Domicilié au 25, rue St-Victor à Lyon 3ème, à compter du 12 juin 1908 - Affecté, dans la disponibilité, comme conducteur de camions automobiles au 14ème escadron de Train des Equipages militaires, le 12 mai 1909 - Fonde l'agende de publicité Lumière en 1910 - Il dépose plusieurs brevets dont un chassis à vues changeantes en 1910 et un tableau à vues lumineuses en 1911 - A accompli une période d'exercices au 54ème régiment d'artillerie du 24 novembre au 16 décembre 1911 - A accompli une période d'exercices au 14ème escadron de Train des Equipages militaires du 7 septembre au 23 novembre 1912 - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale au titre du 14ème escadron de Train des équipages militaires, le 2 août 1914 - Passé à l'aéronautique militaire, le 27 mai 1915 - Envoyé en école conne élève pilote, le 1er juin 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2729 en date du 21 février 1916 - Nommé Caporal, le 21 février 1916 - Pilote de l'escadrille MF 123 du XXX au 17 février 1917 - Convoyage d'un avion modifié Happe du 24 août au 1er septembre 1916 - Nommé Sergent, le 22 octobre 1916 - En stage à l'escadrille SOP 29 pour transformation de l'escadrille 123 sur avion Sopwith 1B1 et 1B2 à partir du 7 janvier 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 13 janvier 1917 - Tué au cours d'un accident d'avion sur Sopwith 1B1 lors de sa transformation à Luxeuil (Haute-Saône), le 17 février 1917 - En évolution à 800 mètres d'altitude, la dérive s'arracha, provoquant une vrille que le pilote ne put reprendre - L'avion s'est écrasé sur le territoire de la commune de Saint-Sauveur (Haute-Saône) - Médaille militaire et citation à l'ordre à l'ordre du 2ème groupe d'aviation, à titre posthume, en date du 19 novembre 1920 - Sources : Pam - Fiche matricule du bureau central de Lyon conservée aux archives départementales du Rhône - CCC de l'escadrille MF 123 - MpF - Revue La Guerre Aérienne Illustrée - Dernière mise à jour : 26 avril 2022.

* Citation à l'ordre de l'armée du Sgt Pétrus Edouard Lumière, pilote à l'escadrille F 123, en date du 13 janvier 1917 : "Brevet militaire. Au front, à la suite d'un bombardement de jour particulièrement difficile. Donne un exemple constant de dévouement et de patriotisme. A exécuté trois bombardements de nuit dans d'excellentes conditions."

* Médaille militaire et citation à l'ordre à l'ordre du 2ème groupe d'aviation, à titre posthume du Sgt Pétrus Edouard Lumière, en date du 19 novembre 1920 : "Excellent sous-officier. Exemple du devoir. A exécuté de nombreux bombardements comme mitrailleur. Tué au retour d'une mission, le 17 février 1917." Citation à l'ordre de la division par application de l'article 277 du service courant.

 

Cimetière de Loyasse
Lyon 5ème

Cne Jean-François Bombes de Villiers

Plaque en hommage au Cne Jean-François Alfred Bombes de Villiers - Né le 30 novembre 1935 à Toul (Meurthe-et-Moselle) - Engagé volontaire, le 5 septembre 1956 - Effectué son instruction professionnelle à la base 745 d'Aulnat, puis à la base aérienne 702 d'Avord où il obtient son brevet de navigateur - Affecté au GMMTA à Paris en janvier 1958 - Affecté au ET 1/61 à Orléans, à la fin 1958 - Affecté à Fort-Lamy (N'Djaméné au Tchad) pendant deux ans - Affecté à l'ET 1/62 à Blida en octobre 1962 - Admis à l'école de l'Air en septembre 1963 - Affecté à l'ET 2/61 à Orléans - Affecté au CIFAS à Bordeaux puis au COFAS de Taverny - Affecté à l'ET 2/62 à Reims en juin 1969 - Affecté au CIET 340 de Toulouse, le 4 septembre 1970 - Affecté à la base aérienne 112 en août 1972 - Nommé Capitaine en janvier 1970 - Titulaire de la Croix de Chevalier de l'ordre national du Mérite - Totalise 5000 heures de vol - Tué en service aérien commandé, à bord du Nord N 2501 Noratlas n° 143 appartenant à l'ET 1/62 "Vercors" à Petreto-Bicchisano (Corse-du-Sud), le 6 septembre 1974 - Il faisait équipage avec le Cdt Mussetta, l'Adc Rougiès et le Sgt Steffen qui ont tous été tués - De retour de Palerme où ils avaient effectué une mission de transport militaire au profit de la compagnie "Air France", leur avion a percuté les flancs de la montagne sur le territoire de la commune de Petreto-Bicchisano (Corse-du-Sud) - Jean-François Bombes de Villiers repose dans le cimetière municipal de Toulon (Var) - Photo Jean-François Bouvier que je remercie pour son aide - Sources : Fichier des décès de l'INSEE - Revue Le pionnier du Vercors n° 8 de février 1975 - Dernière mise à jour : 26 avril 2022.

Aviateur de 2ème classe Bertrand Courbier
GAEL 1/65 de Villacoublay

Tombe de l'aviateur Bertrand Marie Courbier - Né le 7 juillet 1949 à Lyon 4ème (Rhône) - Affecté au GAEL 1/65 - Mort en service aérien commandé à Mézilhac (Ardèche), le 21 janvier 1971 - Le N 262A-34 n° 44 (immatriculé F-RBOA), basé sur la base aérienne de Villacoublay décolle à destination de la base aérienne d'Orange-Caritat - A son bord, huit membres d'équipage, sept hauts responsables du commissariat à l'énergie atomique (CEA) et six officiers d'état-major devant inspecter la centrale nucléaire de Pierrelatte - Ayant reçu l'autorisation de l'Air Trafic Control de Marseille de descendre à 8000 pieds jusqu'à Montélimar, puis à 5000 pieds jusqu'à Orange - L'équipage n'ayant pas bien compris les consignes, descend directement à 5000 pieds et par des conditions météo exécrables, s'écrase au lieu-dit des Hubertes, en bas du suc du Paradou, entre les cols de Mézilhac et des Quatre Vios - L'épave est retrouvée à 200 mètres sous le sommet et les 21 personnes a bord sont tous décédés. Le CEA est décimé - Bertrand Courbier repose dans le cimetière municipal de Loyasse dans le 5ème arrondissement de Lyon (Rhône) - Photo Jean-François Bouvier que je remercie pour son aide - Sources : Fichier des décès de l'INSEE - Site internet "Theatrum Belli" - Dernière mise à jour : 26 avril 2022.

Liste des membres d'équipage du N 262 : Ltt Pierre Chaintreau (GAEL 1/65) - Elève officier de réserve Alain Giblan (GAEL 1/65) - Adc Jean-Michel Reig (GAEL 1/65) - Adj Alain Gaudy ((GAEL 1/65) - Sgc Jean-Pierre Boutin (GAEL 1/65) - Aviateur de 2ème classe Bertrand Courbier (GAEL 1/65) - Adc Jacques Deville (GERMAS 15/060) - Sgc Claude Touzeau (GERMAS 15/060).

Liste des passagers : Amiral Robert Landrin (EMA) - Ingénieur général Edouard Billion (EMA) - Général Jean-Marc Pineau (EMA) - Colonel Charles Birckel (EMA) - Colonel Alain Rolland de Chambaudoin d'Erceville (EMA) - Capitaine de corvette André Bouteiller (MINDEF) - M. Jean Gaume (CEA) - M. Paul Johann (CEA) - M. Jean Labussière (CEA) - M. Hubert Lefebvre de Laboulaye (CEA) - M. Jacques Mabile (CEA) - M. François Ronteix (CEA) - M. Georges Tirole (CEA).

Cimetière de Loyasse
Lyon 5ème
Henri Vanderpol
Unité XXX

Plaque en la mémoire du Cne Henri Joseph Jean Vanderpol - Né le 2 octobre 1917 à Lyon (Rhône) - Fils de Jules Anaïs Vanderpol (ingénieur) et de Charlotte Marie Louise Gonin - Domiciliés au 21, avenue Buenos-Aires à Nice (Alpes-Maritimes) - Classe préparatoire à Sainte-Geneviève à Versailles entre 1935-1936 - Reçu simultanément à l'Ecole centrale des Arts et Manufactures et à l'Ecole Polytechnique - Est arrivé 30ème sur 213 au concours d'entrée de l'Ecole centrale des Arts et Manufactures - Classé 204ème au concours d'entrée à Polytechnique - A choisi Polytechnique - Elève de l'école Polytechnique promotion 1937 - 193ème sur 233 élèves au concours de passage en seconde année - Sorti 193ème sur 235 élèves au concours de fin de scolarité - Elève de l'école militaire et d'application de l'armée de l'Air de Versailles-Villacoublay en 1939 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif du cadre navigant, le 22 août 1939 - Après l'Armistice, gagne l'Algérie et s'engage dans les forces aériennes françaises libres (FAFL) - Affecté au GC 3/3 "Ardennes qui vole sur P-47D Thunderbolt - Nommé Capitaine de Réserve - Brevet de pilote militaire n° 29.146 obtenu au BGE de Versailles (Yvelines), le 22 février 1940 - Pilote de guerre pendant la seconde guerre mondiale - Croix de Guerre 1939-1945 avec trois citations - Ingénieur et pilote d'essai de la Société nationale des constructions aéronautiques du Sud-Est (SNCASE) à Marignane, le 1er novembre 1945 - Assure les vols de réception des Lioré et Olivier LeO 451 destinés à l'Institut Géographique National (IGN) - Participe, comme navigateur, aux essais de l'hydravion SE 200, piloté par Jacques Lecarme - Copilote de Jacques Lecarme pour le premier vol du SNCASE SE 1010, le 24 novembre 1948 - Le SNCASE SE-1010 était destiné aux missions photographiques de l'IGN - Lecarme trouve qu'il y a un manque d'efficacité de la dérive dans certaines phases du vol, avec le risque de voir l'avion partir en vrille à plat, au cours d'un fort dérapage - Il demande une modification de la dérive - Le bureau d'étude demande un dernier vol pour recueillir plus de données - Le 1er octobre 1949, Henri Vanderpol, en équipage avec Sylvio Agliani (ingénieur du bueau d'études SNCASE), Pierre Bouillon (ingénieur), Marius Rivet (radio-navigant d'essais), Ferdinand Pillet (mécanicien), Valéry Chasson (mécanicien), décolle avec le prototype du SE 1010 de Marignane pour un 34ème vol comportant deux essais - Le 2ème essai consiste à couper deux des moteurs Gnôme et Rhône 14R sur la même aile et à pousser les deux autres à fond - A 1500 mètres d'altitude, une surcompensation de la gouverne de direction échappe brusquement au pied du pilote - Le quadrimoteur, devenu incontrôlable à cause de sa gouverne braquée à fond, exécute un demi-tonneau pour s'engager dans une vrille à plat - Les deux moteurs coupés refusent de repartir et moins de 20 secondes plus tard, l'avion s'écrase dans les vignes près de Carcès (Var) - Les six membres d'équipage sont tués - Henri Vanderpol repose dans le cimetière communal de Cogolin (Var) - Citation à l'ordre de la Nation, en date du 2 octobre 1949 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, à titre posthume, en date du 31 décembre 1949 - Photo Jean-François Bouvier que je remercie pour son aide - Sources : Liste des brevets militaires - JORF - Journal "Var Matin" - Site interney de la Bibliothèque Centrale de l'Ecole Polytechnique - Dernière mise à jour : 4 mai 2022.

* Citation à l'ordre de la Nation du Cne Henri Vanderpol, en date du 2 octobre 1949 : "Ancien élève de l'école Polytechnique, ayant terminé la guerre comme pilote de chasse, Croix de Guerre, deux citations. Ingénieur pilote d'essais de grande classe, a toujours exploré à fond le matériel qui lui était confié pour en permettre une mise au point rigoureuse. A trouvé la mort, le 1er octobre 1949, en exécutant un vol d'essi sur l'appareil SE 1010."

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, à titre posthume, d'Henri Vanderpol, ingénieur, pilote d'essais à la Société nationale de constructions aéronautiques du Sud-Est, en date du 31 décembre 1949 : " Dix ans de services militaires et civils, Croix de Guerre, deux citations à l'ordre de l'armée, cité à l'ordre de la Nation."

 

 

Remerciements :

- M. Daniel Noreux pour l'envoi des photos du caveau de la famille Ferber.
- M. Henri Veley pour l'envoi des photos du caveau de la famille Lumière.
- M. Jean-François Bouvier pour l'envoi des photos des tombes des aviateurs reposant dans le cimetière de Loyasse de Lyon.

Bibliographie de cette page :

- The French Air Service War Chronology 1914-1918 par Frank W.Bailey et Christophe Cony publié par les éditions Grub Street en 2001.
- Les Armées françaises dans la Grande Guerre publié à partir de 1922 par le Ministère de la Guerre - Voir le lien
- Site Internet "Mémoires des Hommes" du Ministère de la Défense - Voir le lien
- Aviateur et industriel Henri Lumière - sur le site de Wikipédia - Voir ce lien
- Site Internet " Pages 14-18 " de Joël Huret - Voir le lien

 

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