Cimetière communal de Chelles
Brig Charles Rosenbach
Ecole d'aviation de Pau

Tombe du Brigadier Charles Rosenbach dans le cimetière communal de Chelles (77) - Brevet de pilote militaire n° 11089 obtenu à l'école d'aviation de Chartres, le 28 janvier 1918 - Tué au cours d'un accident aérien à l'école de Pau,
le 23 avril 1918 - Les marquages de la plaque sont en partie effacées et ont été réécrites pour être lues - Photo Jean-Michel Lasaygues que je remercie pour son aide.
Cimetière communal de Boissettes
Sol Eugène Bourdiaux
Escadrilles MF 16 - N 31 - N 77 - N 38 - SPA 158

Soldat de 1ère classe Eugène Philibert Bourdiaux - Né le 2 janvier 1892 à Aubervilliers - Fils de Philibert Bourdiaux et de Marie Colteau - Domiciliés 77, rue de la Chapelle à Paris (75) - Profession avant guerre Mécanicien - Service militaire au 2ème groupe d'aviation à compter du 8 octobre 1913 - Mécanicien de l'escadrille MF 16 du 2 août 1914 au 21 octobre 1915 - Affecté au service du caporal Touvet - Stage sur avion Nieuport à la RGA du 21 octobre 1915 au 1er février 1916 - Détaché du 29 juin au 3 juillet 1915 - Mécanicien de l'escadrille N 31 du 1er février 1916 au (3ème trimestre 1916) - Détaché à la RGA du 13 au 25 avril 1916 - Centre d'aviation de Villacoublay du (3ème trimestre 1916) au 13 octobre 1916 - Mécanicien de l'escadrille N 77 du 13 au 25 octobre 1916 - Ecole d'aviation militaire d'Avord du 25 octobre au 28 novembre 1916 - Mécanicien de l'escadrille N 38 du 28 décembre 1916 au 6 février 1918 - Mécanicien de l'escadrille SPA 158 du 6 février 1918 à la fin du 1er trimestre 1918 - Stage au SFA de Nanterre du 10 au 18 février 1918 - Eugène Bourdiaux repose au cimetière communal de Boissettes (77) - Photo Thierry Million que je remercie pour son aide.
Cimetière communal de Rozay-en-Brie
Cal Pierre Najean
GDE du Plessis-Belleville


Caporal Pierre Auguste Nestor Najean - Né le 26 août 1891 à Norrent-Fontes (Pas-de-Calais) - Parents domiciliés à Rozoy-en-Brie (Seine-et-Marne) - Profession avant guerre Industriel - Classe 1911 - Recrutement du 1er bureau de la Seine sous le matricule n° 1676 - Service militaire au 2ème groupe d'aviation, à compter du 10 octobre 1912 - Brevet de pilote militaire n° 3478 obtenu sur avion Voisin, le 19 mai 1916 - Affecté au centre d'aviation militaire de Châteauroux, jusqu'au 11 août 1916 - Pilote en stage au GDE du Plessis-Belleville du 11 au 18 août 1916 - Décédé au cours d'un accident aérien, à Lizy-sur-Ourcq (Seine-et-Marne), le 18 août 1916 - Il faisait équipage avec le Ltt Abel Laumain (observateur) qui a également perdu la vie dans cet accident - Pierre Najean repose dans le cimetière de Rozay-en-Brie (Seine-et-Marne) - Sources : Pam - MpF - Liste PN - Dernière mise à jour : 3 novembre 2015 - Photo Alain Senee que je remercie pour son aide.
Carré militaire du cimetière de Meaux
Sol Roger Letot
Escadrille BR 134

Tombe du Soldat Roger Letot - Bombardier / mitrailleur de l'escadrille BR 134 au 22 avril au 31 mai 1918 - Grièvement blessé au combat, à bord d'un Breguet 14 B2, au cours d'une mission de bombardement dans les environs d'Ouchy-le-Château, le 31 mai 1918 - A été évacué sur l'hôpital auxiliaire 21 de Meaux où il est décédé, le 1er juin 1918 - Roger Letot repose dans le carré militaire du cimetière de Meaux - Photo Yves Castelain que je remercie pour son aide.
Soldat Roger Victor Louis Letot - Né le 27 août 1887 à Cherbourg (Manche) - Fils de Romuald Letot (employé de commerce) et de Marguerite Herclat - Domiciliés au 13, rue Jeanne d'Arc à Cherbourg - Profession avant guerre Industriel - Classe 1907 - Recrutement du 3ème bureau de la Seine sous le matricule n° 1006 - Mobilisé au 21ème bataillon de chasseurs, le 21 mai 1915 - Affecté au 12ème bataillon de chasseurs - Affecté au 24ème bataillon de chasseurs à pied - Passé à l'aéronautique militaire comme mitrailleur / bombardier, à compter du 27 octobre 1917 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux - Breveté mitrailleur, le 12 décembre 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire du Crotoy, jusqu'au 6 février 1918 - Mitrailleur du GDE du 6 février au 22 avril 1918 - Bombardier / mitrailleur de l'escadrille BR 134 au 22 avril au 1er juin 1918 - Grièvement blessé au combat, à bord d'un Breguet 14 B2, au cours d'une mission de bombardement dans les environs d'Ouchy-le-Château, le 31 mai 1918 - Le pilote qui l'accompagnait, le Cal Alan Ash, un américain, était très grièvement blessé, paralysé sur son siège et décédé après l'atterrissage - Letot, qui a ramené l'avion et l'a posé, a été évacué sur l'hôpital auxiliaire 21 de Meaux où il est décédé, le 1er juin 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 20 juin 1918 - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 19 octobre 1920 - Sources : Pam - CCC escadrille BR 134 - MpF - JORF - Dernière mise à jour : 23 août 2016.
* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Sol Roger Letot, du 24ème bataillon de chasseurs, mitrailleur en avion à l'escadrille BR 134, en date du 20 juin 1918 : "A peine arrivé en escadrille, a donné à tous le plus bel exemple de courage, d'entrain et d'esprit de sacrifice. Après avoir réussi, dans des circonstances difficiles, un bombardement à faible altitude sur l'ennemi, a été très grièvement blessé dans un combat aérien, contre un adversaire très supérieur en nombre. A fait preuve, à l'atterrissage, d'une énergie exceptionnelle et d'une belle abnégation, en cherchant du secours pour son pilote grièvement blessé atteint lui-même et paralysé sur son siège par ses blessures. Deux blessures antérieures."
* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Sol Roger Letot, du 24ème bataillon de chasseurs, mitrailleur en avion à l'escadrille BR 134, en date du 19 octobre 1920 : "A peine arrivé en escadrille, a donné à tous le plus bel exemple de courage, d'entrain et d'esprit de sacrifice. Après avoir réussi, dans des circonstances difficiles, un bombardement à faible altitude sur l'ennemi, a été très grièvement blessé dans un combat aérien, contre un adversaire très supérieur en nombre. A fait preuve, à l'atterrissage, d'une énergie exceptionnelle et d'une belle abnégation, en cherchant du secours pour son pilote grièvement blessé atteint lui-même et paralysé sur son siège. Mort des suites de ses blessures. A été cité."
Cimetière communal de Branles
Aviateur Marcel Reine
Pilote de l'Aéropostale et d'Air France



M. Marcel Raymond Reine - Né le 1er décembre 1901 au 13, rue des écoles à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis) - Fils de Joseph Edouard Reine et de Léonie Louise Ernandez - Ses parents, commerçants aux Halles de Paris, habitent au 13, rue de l'Echo à Saint-Maur-les-Fossés (Val-de-Marne) - Brevet de pilote militaire n° 18.866 à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 21 février 1921 - Brevet de pilote civil FAI n° 18.251 délivré sur sa demande par l'Aéro-club de France, le 9 mai 1921 - Affecté à la 9ème section d'ouvriers d'aviation, le 1er juillet 1921 - Pilote de la 8ème escadrille du 32ème régiment d'aviation de Dijon-Longvic - Nommé Caporal, le 16 septembre 1921 - Nommé Sergent, le 7 février 1922 - Libéré de ses obligations militaires et rendu à la vie civile, le 30 mai 1923 - Affecté, dans la réserve, au 5ème groupe d'ouvriers d'aéronautique, le 11 juillet 1924 - Comme réserviste, a accompli une période d'entrainement à la division d'entrainement des réserves d'Orly du 12 au 26 septembre 1924 - Embauché par la société Latécoère à Toulouse, le 30 décembre 1924 - Brevet de pilote de transport public n° 842, le 31 décembre 1924 - Affecté à la ligne Toulouse - Casablanca, puis sur celle de Casablanca - Dakar - Classé en affectation spéciale comme pilote de ligne de la compagnie générale aéropostale, à compter du 3 janvier 1925 - Domicilié à Malaga (Espagne) pour le compte de la société Latécoère, à compter du 1er avril 1925 - Le 21 décembre 1925, moteur en feu, il est contraint de poser son Breguet 14 en plein désert - Il est immédiatement fait prisonnier par les tribus nomades, roué de coups et libéré au bout de cinq jours après paiement d'une rançon de 4500 frs - Le 17 octobre 1926, il est de nouveau contraint d'atterrir en plein désert, et est fait prisonneir, en compagnie d'un autre pilote Georges Pivot - Ils seront libérés au bout d'une semaine - Participe au sauvetage des 4 membres d'équipage de l'hydravion uruguayen Dornier Wal baptisé "Uruguay", le 5 mars 1927 - Tombé en panne à 100 km au Nord de Tarfaya (cap Judy), les quatre hommes ont été capturés par les Maures, après avoir dérivé sur la côte, en milieu hostile - Leur rançon sera apportée par les pilotes de l'Aéropostale, Marcel Reine et Léon Antoine - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 9 août 1927 - Le 30 juin 1928, aux commandes d'un Laté 26, en équipage avec l'ingénieur polytechnicien Edouard Serre et son interprète Abdallah, sur le trajet entre Toulouse et Dakar, son avion est pris dans la brume - L'avion heurte le sommet d'une falaise qui brise le train d'atterrissage - Le pilote est contraint d'atterrir près du cap Bajador, encore en zone insoumise - L'avion, sans train, capote mais les trois hommes ne sont pas blessés - Tentant de rejoindre à pied Villa Cisneros, la prochaine escale, ils sont capturés par une tribu et enmenés de camp en camp - Après des recherches vaines, Antoine de St-Exupéry, alors chef d'escale à Cap Judy, reçoit une demande de rançon - La compagnie sera contrainte de livrer 20 fusils, 6000 cartouches et une importante rançon - Ils sont finalement libérés, le 24 octobre 1928, près 117 jours de captivité - Commandeur du Ouissam Alaouite en novembre 1928 - Officier de l'Etoile Noire de l'Ordre du Bénin en décembre 1928 - Rejoint les rangs de l'Aéropostale en Amérique du Sud en 1929 - Il est d'abord affecté au tronçon reliant Buenos-Aires à Asuncion, puis vers Rio de Janeiro et finalement Santiago du Chili - Spécialiste des vols de nuit, il participe au premier courrier 100 % aérien entre Toulouse et Santiago du Chili entre le 11 et le 15 mai 1930 - Officier du Mérite chilien - Prix du pilote de ligne en 1930 - Médaille d'argent de la Ligue aéronautique de France - Médaille d'Honneur de la Fédération Nationale de Sauvetage en 1933 - Grade d'officier de la Légion d'Honneur, en date du 19 janvier 1935 - Nommé Sous-lieutenant de réserve et placé en position "hors cadre", le 1er avril 1936 - Le 21 novembre 1937, comme copilote de Paul Codos et deux autres membres d'équipage, ils effectuent un raid aller-retour entre Paris et Santiago-du-Chli en parcourant plus de 25.000 km - Il volaient à bord du Farman F 223.01, immatriculé F-APUZ et baptisé "Chef pilote Laurent Guerrero" - Le vol aller de 13.789 km a été réalisé en 58 heures et 42 mn avec une seule escale - Le 2 juillet 1940, il fait partie du dernier équipage d'Air France à effectuer la liaison postale sur l'Atlantique Sud, à bord du Farman 2200 "Ville de Natal" - Après ce vol, les Allemands interdisent tous vols au-dessus de l'océan - Il est alors affecté à la ligne Marseille - Beyrouth (Liban) - Le 27 novembre 1940, en équipage avec Guillaumet, dont il est le seond pilote, et accompagné de Jean Le Duff (radio) et des mécaniciens Franquès et Montaibin, ils décollent de Marignane, à bord du Farman F 223.4 immatriculé F-AROA aux couleurs d'Air France et baptisé 'Le Verrier" - Ils sont chargés d'emmener M. Chiappe, qui venait d'être nommé Haut-Commissaire en Syrie et au Liban - Contraints de suivre l'itinéraire imposé par les Italiens, leur avion est attaqué par des chasseurs italiens au large de la Sardaigne, où se déroule des combats aériens contre les britanniques - Leur avion est abattu par erreur - Le Farman F 223.4 s'écrase en mer - Les corps des membres d'équipage ainsi que ceux des deux passagers ne seront jamais retrouvés - Le jour de sa mort Marcel Reine comptait 9100 heures de vol, dont 81 traversées de l'Atlantique Sud, pour une distance de 1.500.000 km parcourus - Citation à l'ordre de la nation, à titre posthume, en date du 10 décembre 1940 - Ce caveau, situé dans le cimetière communal de Branles (Seine-et-Marne), est celui de ses parents - Son corps n'ayant pas été retrouvé, il ne repose pas dans ce caveau - Photos Claude Dannau que je remercie pour son aide - Sources : Fiche matricule du 4ème bureau de la Seine conservée aux archives départementales de Paris - JORF - Site Internet de la société d'Histoire et d'archéologie de Saint-Maur-des-Fossés - Dernière mise à jour : 29 novembre 2022.
* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur du pilote aviateur Marcel Raymond Reine, en date du 9 août 1927 : "6 ans et 6 mois de services militaires et de pratique professionnelle. Pilote plein d'audace et de sang-froid qui, affecté sur la ligne Casablanca-Dakar, assure son service avec une parfaite régularité. Fait prisonnier par les Maures, en décembre 1925, à la suite d'un atterrissage forcé, gagne l'estime dés chefs rebelles et rapporte de sa captivité des renseignements précieux. Les 8, 9 et 10 mars 1927 se porte à trois reprises au secours d'un équipage d'aviateurs uruguayens tombés au cours d'un raid, près de la côte de Rio-de-Oro et retenus prisonniers par les Maures. Malgré 1'hostilité de ces derniers qui dirigent contre lui un feu violent, parvient à la troisième tentative à ramener l'équipage libéré."
* Grade d'officier de la Légion d'Honneur, en date du 19 janvier 1935 : "Magnifique pilote faisant preuve en toutes circonstances d'un moral au-dessus de toute défaillance. 5300 heures de vol."
* Citation à l'odre de la nation de Marcel Reine, en date du 10 décembre 1940 : "Pilote doué d'une haute valeur morale et de qualités professionnelles hors pair. Affecté dès ses débuts sur la ligne Casablanca-Dakar, s'affirme par son audace et sa maîtrise. Deux fois prisonnier des Maures à la suite d'atterrissages forcés. A effectué 81 traversées de l'Atlantique Sud et des passages répétés de la Cordillère des Andes. Spécialiste des vols de nuit, l'un des réalisateurs des grandes lignes aériennes postales. Farouchement attaché à cette mystique du courrier, riche des plus nobles émulations et des plus hautes vertus. A trouvé une mort glorieuse en service commandé au-dessus de la Méditerranée le 27 novembre 1940, son appareil ayant été abattu. Comptait 9 100 heures de vol et 1 500 000 kilomètres parcourus sur les lignes commerciales."
Carré militaire du cimetière de Meaux
Sol Hippolyte Maginel
Parc Aéronautique n° 2

Tombe du Soldat Hippolyte Maginel - Affecté au Parc Aéronautique n° 2 du 5 janvier au 19 juin 1918 - Décédé des suites d'un ulcére à l'estomac à l'ambulance 21/69 de Meaux (Seine-et-Marne), le 19 juin 1918 - Hippolyte Maginel repose dans le carré militaire du cimetière de Meaux - Photo Yves Castelain que je remercie pour son aide.
Soldat Hippolyte Charles Maginel - Né le 15 novembre 1876 à St-Nicolas-de-Port (Meurthe-et-Moselle) - Fils de Charles Hippolyte Maginel et de Marie Catherine Frémian - Domiciliés à Dombasle (Meurthe-et-Moselle) - Classe 1896 - Recrutement de Nancy sous le matricule n° 1084 - Ajourné d'un an du service militaire pour faiblesse en 1897 - Ajourné d'un an du service militaire pour poitrine en 1898 - Bon pour le service militaire en 1899 - Affecté au 8ème régiment d'artillerie de campagne, le 14 novembre 1899 - Fin de service militaire et passé dans la disponibilité, le 22 septembre 1900 - Domicilié au 45, rue de l'Hôtel de ville à Mirecourt (Vosges), à compter du 23 octobre 1900 - Domicilié chez Courteaux au 4, rue Nouvelle à Varangéville (Meurthe-et-Moselle), à compter du 18 septembre 1901 - Domicilié place de l'Hôtel de Ville à Commercy (Meuse), à compter du 26 janvier 1903 - Domicilié chez Hesse à Dombasle (Meurthe-et-Moselle), à compter du 5 juin 1903 - Rappelé à l'activité au groupe territorial du 6ème régiment d'artillerie à pied en raison de la mobilisation générale, le 2 août 1914 - Affecté à la 3ème batterie du 6ème régiment d'artillerie à pied, le 2 janvier 1916 - Affecté au 10ème régiment d'artillerie à pied, le 1er mars 1916 - Affecté à la 91ème batterie du 11ème régiment d'artillerie à pied, le 1er novembre 1916 - Affecté au 69ème régiment d'artillerie à pied, le 1er août 1917 - Passé au 2ème groupe d'aviation de l'aéronautique militaire, le 5 janvier 1918 - Affecté au Parc Aéronautique n° 2 à la même date - Décédé des suites d'un ulcére à l'estomac à l'ambulance 21/69 de Meaux (Seine-et-Marne), le 19 juin 1918 - Sources : Fiche Matricule du département de Meurthe-et-Moselle - MpF - Dernière mise à jour : 24 août 2016.
Carré militaire du cimetière de Meaux
Sol Maurice Lafond
1er groupe d'aérostiers

Tombe du Soldat Maurice Lafond - Affecté au 1er groupe d'aérostiers - Décédé des suites d'une grippe sous forme pulmonaire à l'hôpital bénévole 20 bis de Mitry-Massy (Seine-et-Marne), le 28 octobre 1918 - Maurice Lafond repose dans le carré militaire du cimetière de Meaux - Photo Yves Castelain que je remercie pour son aide.
* Soldat Maurice Lafond - Né le 22 avril 1883 à Paris 5ème (75) - Classe 1903 - Recrutement du 2ème bureau de la Seine sous le matricule n° 166 - Affecté au 1er groupe d'Aérostiers - Décédé des suites d'une grippe sous forme pulmonaire à l'hôpital bénévole 20 bis de Mitry-Massy (Seine-et-Marne), le 28 octobre 1918 - Sources : MpF - Dernière mise à jour : 24 août 2016.
Carré militaire du cimetière de Meaux
Sgt François Salesses
2ème groupe d'aviation

Tombe du Sgt fourrier François Salesses- Affecté au 2ème groupe d'aviation - Décédé des suites de blessures de guerre à l'hôpital de Meaux, le 16 août 1918 - Hippolyte Maginel repose dans le carré militaire du cimetière de Meaux - Photo Yves Castelain que je remercie pour son aide.
Sergent fourrier François René Léon Salesses - Né le 10 mai 1895 à Paris 11ème (75) - Classe 1915 - Recrutement du 3ème bureau de la Seine sous le matricule n° 1203 - Affecté au 107ème régiment d'infanterie - Affecté au 2ème groupe d'aviation - Décédé des suites de blessures de guerre à l'hôpital de Meaux, le 16 août 1918 - Sources : MpF - Dernière mise à jour : 23 août 2016.
Cimetière communal de Lagny-sur-Marne
Slt René Labouret
Ecole d'aviation militaire d'Avord
Ecole d'aviation militaire de Châteauroux

Tombe du Slt Jules René Labouret dans le cimetière communal de Lagny-sur-Marne - Brevet de pilote civil FAI n° 222 obtenu sur le terrain d'aviation de Reims-Bétheny et délivré par l'Aéro-club de France, le 9 août 1910 - Brevet civil n° 106 de pilote d'hydravion obtenu en 1912 - Brevet de pilote n° 546 obtenu sur le terrain de St-Cyr, le 30 août 1914 - Affecté comme pilote moniteur à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 1er février 1915 - Affecté comme pilote moniteur à l'école d'aviation militaire de Châteauroux, le 1er octobre 1916 - Nommé Commandant de l'école de Châteauroux-Vatan qui forme les pilotes américains - A reçu la plaquette spéciale, créée en faveur du personnel enseignant-navigant des écoles d'aviation militaire décernée par l'Aéro-club de France, le 11 janvier 1917 - A la fin de la guerre, il totalise 1.900 heures de vol et 8.730 atterrissages - Nommé Commissaire de l'Aéro-club de France en 1932 - Pilote examinateur du centre inter-club du terrain d'aviation d'Isles-les-Villenoy (Seine-et-Marne) à compter de 1932 - Photo Michel Delmotte que je remercie pour son aide.
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Cimetière communal de Montereau-Fault-Yonne
Sgt André Bosson
Escadrille SPA 62

Caveau familial de la famille Bosson dans le cimetière de la ville de Montereau-Fault-Yonne (Seine-et-Marne) - Le Sgt André Bosson, As de l'escadrille SPA 62, n'y repose pas - Son corps n'a pu être retrouvé après que les soldats allemands qui avaient tentés de le sauver, aient emporté ses papiers - Photo Jean-René Levrero que je remercie pour son aide.
Sgt André Louis Bosson - Né le 1er juin 1894 à Esmans (Seine-et-Marne) - Fils de Joseph Calixte Bosson et de Adrienne Chaumeroy - Avant guerre Chaudronnier - Engagé au 2ème régiment de génie, le 7 septembre 1914 - Classe 1914 - n° matricule 13233 - Passé à l'aviation comme élève pilote à l'école d'aviation de Dijon-Longvic, le 15 juin 1917 - Brevet de pilote militaire n° 8912 à l'école de Juvisy, en date du 25 septembre 1917 - Ecole d'Avord (stage de perfectionnement) - Ecole de Pau (stage de haute voltige et tir aérien) - Croix de guerre 1914-1918 - Une citation à l'ordre de l'aéronautique en mai 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 62 - Tué en combat aérien dans les environs d'Oulchy-le-Château (02), le 20 juillet 1918.

Détail de la tombe de l'As André Bosson, pilote de l'escadrille SPA 62 - Il repose dans le cimetière de la ville de Montereau-Fault-Yonne (77) - Photo Jean-René Levrero que je remercie pour son aide.
Cimetière communal de Charmentray
Ltt Alfred Palats
Escadrille SPA 62

Tombe du Ltt Alfred Palats, pilote de l'escadrille SPA 62, tué au combat, le 14 août 1918 - Le Breguet 14A2, emprunté à la BR 213, qu'il occupait, en compagnie avec le Ltt Paul Brousse, un observateur, a été abattu dans les environs de Villedommage (51) - Les deux aviateurs français ont été tués - A cette époque, l'escadrille SPA 62 était stationnée sur le terrain de la ferme Ladoise, sur le territoire de la commune de Charmentray (77) - Alfred Palats repose dans le cimetière de cette commune - Il a été honoré par le Souvenir Français - Photo Monique Gallais que je remercie pour son aide.

Gros plan de la tombe du Ltt Alfred Palats, pilote de l'escadrille SPA 62, dans le cimetière de la commune de Charmentray (77) - On peut y lire : Lieutenant A.Palats - Pilote aviateur - Tué le 14 août 1918 - Légion d'Honneur - Croix de Guerre - 5 citations - Mort pour la France - Photo Monique Gallais que je remercie pour son aide.
Cimetière municipal de Fontainebleau

Entrée du cimetière municipal de la ville de Fontainebleau - Photo Claude Dannau que je remercie pour son aide.
Carré militaire du cimetière municipal de Fontainebleau
Sol Guillaume Peuven ou Penven
CIAO de la Chapelle-la-Reine

Tombe du Sol Guillaume Marie Joseph Penven dans le carré militaire du cimetière municipal de la ville de Fontainebleau - Né le 31 janvier 1897 à Plounérin (Côtes-d'Armor) - Fils de Joseph Marie Penven (cultivateur) et de Jeanne Marie Berthiou (ménagère) - Domiciliés à Ploumilian en 1917 - Profession avant guerre Cultivateur - Classe 1917 - Recrutement de Guingamp (Côtes-d'Armor) sous le n° 1799 - Mobilisé au titre du 19ème régiment d'infanterie, le 10 janvier 1916 - Réformé temporairement (1ère catégorie) pour oedème considérable au pied gauche suite à un accident, par le commission spéciale de Réforme de Brest, le 25 janvier 1916 - Maintenu réformé temporaire par la commission spéciale de réforme de Guingamp, le 26 avril 1916 - Réformé temporairement à nouveau par la commission spéciale de réforme de Guingamp, le 25 janvier 1917 - Classé service auxiliaire pour déformation du pied gauche suite à un accident avant l'incorporation par la commission de réforme de Guingamp, le 20 décembre 1917 - Rappelé à l'activité au titre du 132ème régiment d'infanterie, le 26 janvier 1918 - Passé à l'aéronautique militaire comme charpentier, le 3 avril 1918 - Détaché au CIAO de la Chapelle-la-Reine, le 2 août 1918 - Décédé des suite d'une broncho-pneumonie à l'hôpital complémentaire 58 à Fontainebleau (Seine-et-Marne), le 14 octobre 1918 - Photo Claude Dannau que je remercie pour son aide - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 37) de la commune de Plounérin (Côtes-d'Armor) - Pam - Fiche matricule conservée aux archives départementales des Côtes-d'Armor - MpF - Dernière mise à jour 23 décembre 2022.
> Attention, le patronyme inscrit sur cette tombe est incorrect, il s'agit bien de "Penven" confirmé par le registre d'état-civil de la commune de Plounérin, par sa fiche matricule et ses fiches des bases de données "Personnels de l'aéronautique militaire" et "Mort pour la France".
Carré militaire du
cimetière municipal de Fontainebleau
Sgt Camille Frélat
Ecole d'aviation militaire de Chartres

Tombe du Sgt Camille Louis Frélat dans le carré militaire du cimetière municipal de la ville de Fontainebleau - Né le 21 avril 1896 à Aubigny-Ville (Cher) - Fils de Louis Célestin Frélat (journalier) et de Marie Bonnot (journalière) - Domiciliés au 17, boulevard de Melun à Fontainebleau (Seine-et-Marne) en 1916 - Profession Valet de chambre - Classe 1916 - Recrutement de Fontainebleau (Seine-et-Marne) sous le matricule n° 585 - Engagé volontaire pour la durée de la guerre au titre du 95ème régiment d'infanterie, en date du 27 octobre 1914 - Nommé Caporal, le 16 mars 1915 - Nommé Sergent, le 27 juin 1915 - Affecté au 36ème régiment d'infanterie, le 23 juin 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 15 février 1918 - Brevet de pilote militaire n° 14.270 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 27 juin 1918 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Pau - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux - Stage de spécialisation à l'école d'aviation de Voves, jusqu'au 25 septembre 1918 - Pilote du GDE du 25 septembre au 10 octobre 1918 - Lâché sur avions SPAD VII et XIII, le 1er octobre 1918 - Pilote du CIACB de Perthes, à compter du 10 octobre 1918 - Tué au cours d'un accident d'avion à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 13 juillet 1919 - Son corps a été évacué sur l'hôpital complémentaire d'Aboville de Chartres - Photo Claude Dannau que je remercie pour son aide - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 22) de la commune d'Aibigny-Ville (Cher) - Pam - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales du Cher - MpF - Dernière mise à jour 23 décembre 2022.
Carré militaire du cimetière municipal de Fontainebleau
Sol Francis Portier
Parc d'aviation n° 5

Tombe du Sol Francis Portier dans le carré militaire du cimetière municipal de la ville de Fontainebleau - Né le 13 décembre 1889 à Ternier commune de St-Julien-en-Genevois (Haute-Savoie) - Fils de Jean Auguste Portier (cultivateur) et de Philomène Salzard (ménagère) - Domiciliés au 47, rue Popincourt à Paris 11ème - Classe 1909 - Recrutement du 4ème bureau de la Seine sous le matricule n° 2056 - Appelé pour effectuer son service militaire, au titre du 7ème régiment de dragons, le 1er octobre 1910 - Affecté à la 5ème compagnie de remonte de l'école d'application de l'artillerie, le 31 août 1911 - Fin de service et envoi dans la disponibilité, le 25 septembre 1912 - Marié avec Mlle Jeanne Schots à la marie du 11ème arrondissement de Paris, le 11 juillet 1913 - Domiciliés au 51, rue de Montreuil à Paris 11ème (75), à compter du 16 août 1913 - Profession avant guerre Tolier - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale, le 3 août 1914 - Réformé n° 2 pour ulcères à la jambe gauche par la ème commission spéciale de réforme de la Seine, le 13 août 1914 - Classé en "Service auxiliaire" par le conseil de révision de la Seine, 2 juin 1915 - Affecté au 19ème escadron du Train des équipages militaires, le 25 septembre 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme ouvrier en fer, le 16 février 1916 - Formation à l'école de Dijon jusqu'au le 5 août 1916 - Affecté à l'école d'aviation militaire de Buc du 5 août au 6 octobre 1916 - Affecté au Parc n° 5, le 6 octobre 1916 - Décédé des suite d'une maladie contactée en service à l'hôpital complémentaire n° 15 de Fontainebleau (Seine-et-Marne), le 27 juin 1918 - Photo Claude Dannau que je remercie pour son aide - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 28) de la commune de St-Julien-en-Genevois (Haute-Savoie) - Pam - Fiche matricule du 4ème bureau de la Seine conservée par les archives départementales de Paris - MpF - Dernière mise à jour 23 décembre 2022.
> Attention, le prénom inscrit sur cette tombe est incorrect ainsi que la date du décès qui est le 27 juin 1918. Il s'agit bien de "Francis" confirmé par le registre d'état-civil de la commune de St-Julien-en-Genevois (Haute-Savoie), par sa fiche matricule et ses fiches des bases de données "Personnels de l'aéronautique militaire" et "Mort pour la France".
Carré militaire du cimetière municipal de Fontainebleau
Sol René Proot
DPTA

Tombe du Sol René Albert Henri Proot dans le carré militaire du cimetière municipal de la ville de Fontainebleau - Né le 26 novembre 1887 en rue Neuve à Dunkerque (Nord) - Fils d'Henri Emile Georges Proot (Gréeur) et de Julie Caroline Decousser - Domiciliés au Quai de la Citadelle à Dunkerque (Nord) puis au 3, avenue de la Faisanderie à Châton (Seine-et-Oise) - Classe 1907 - Recrutrement de Dunkerque (Nord) sous le matricule n° 1438 - Appelé pour effectuer son service militaire, le 14 octobre 1909 - Profession avant guerre Coiffeur - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale, le 3 août 1914 - Affecté au 8ème régiment d'infanterie, caserné à Bergerac (Dordogne) - Passé à l'aéronautique militaire comme grimpeur - Affecté à la 12ème compagnue du bataillon moteurs de hangars (d'aviation) - A Vincennes, jusqu'au 1er août 1918 - Détaché au CIAO de la Chapelle-la-Reine (Seine-et-Marne), le 2 août 1918 - Affecté à la DPTA - Décédé des suites d'une pneumonie grippale à l'hôpital complémentaire n° 28 de Fontainebleau (Seine-et-Marne), le 17 octobre 1918 - Photo Claude Dannau que je remercie pour son aide - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 1231) de la ville de Dunkerque (Nord) - Pam - MpF - Dernière mise à jour 23 décembre 2022.
Carré militaire du cimetière municipal de Fontainebleau
Sol Charles Hommeau
Escadrille BR 238

Tombe du Sol Charles Hommeau dans le carré militaire du cimetière municipal de la ville de Fontainebleau - Né le 9 juillet 1894 au château dans le bourg de Saint-Maignin (Charente-Maritime) - Fils de Pierre Hommeau (Charpentier) et d'Augustine Dauthony - Profession avant guerre Charpentier / Menuisier - Classe 1914 - Recrutement de Saintes (Charente-Maritimes) sous le matricule n° 815 - Ajourné de service actif pour faiblesse en 1914 - Classé en "Service auxiliaire" pour insuffissance de développement - Mobilisé au titre du 6ème régiment d'infanterie, caserné à Saintes (Charente-Maritimes), le 13 septembre 1915 - Maintenu en service auxiliaire par la commission spéciale de Saintes,le 12 octobre 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme ouvrier en bois, à compter du 27 janvier 1917 - Affecté à la 3ème compagnie d'ouvriers d'aviation de Vincennes, le 15 février 1917 - Parti à Sommesous (Marne), le 26 septembre 1917 - Affecté à l'escadrille BR 238 (je n'ai pas trouvé trace de sa présence au sein de cette unité) - Décédé des suites d'une grippe broncho-pneumonaire à l'hôpital complémentaire n° 68 de Fontainebleau (Seine-et-Marne), le 9 octobre 1918 - Photo Claude Dannau que je remercie pour son aide - Sources : Registre d'état civil (acte n° 3) de la commune de Saint-Maigrin (Charente-Maritime) - Pam - CCCC de l'escadrille BR 238 - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Charente-Maritime - MpF - Dernière mise à jour 23 décembre 2022.
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