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Insignes successifs

La cigogne de l'escadrille 3 a été peinte en plusieurs couleurs en fonction de la teinte de l'avion porteur. Voici quelques exemples.

Epoque Nieuport 17 aluminium - Escadrille N 3 - Cachy juin 1916 - Dessin Albin Denis

Epoque Nieuport 17 aluminium - Escadrille N 3 - Cachy juin 1916 et époque Spad VII toile non camouflée - début et avril-mai 1917 - Dessin Albin Denis

Epoque Nieuport 17 camouflé - Escadrille N 3 - Cachy août 1916 - Dessin Albin Denis

Epoque Nieuport 17 aluminium - Escadrille N 3 - Cachy octobre 1916 et Spad VII non camouflé - avril 1917 - Dessin Albin Denis

Epoque Spad VII toile non camouflée - début et avril-mai 1917 - Dessin Albin Denis

Epoque Spad VII toile non camouflé - mai 1917 - Dessin Albin Denis.

Symbolique

L'insigne de l'escadrille 3, choisi à la mi-1916 à Cachy par le Commandant Brocard, représente une cigogne en vol de profil, ailes basses, qui deviendra la "Cigogne de Guynemer". Cet oiseau, imposé à toutes les escadrilles du groupe de combat 12; est l'évocation idéale de l'Alsace à libérer, un voeu fait par l'Aspirant Brocard dès Saint-Cyr.

La représentation de la cigogne "ailes basses" de la 3 a été proposée par un ancien décorateur de l'Opéra-comique affecté à la section de camouflage d'Amiens. C'est l'Adjudant Charles Borzecki, observateur-photographe, qui prépara le pochoir qui permettra de la peindre sur les avions de l'escadrille. Les cigognes peintes étant de couleurs variables.

Historique

Créée le 9 septembre 1912 au camp d'aviation d'Avord, l'escadrille 3 est dotée de Blériot XI-2. Elle est placée sous le commandement du Lieutenant Bellenger, un pionnier de l'aviation militaire française. Après avoir pris part aux manoeuvres du 8 au 18 septembre 1912, qui se déroulèrent dans le Poitou, cette escadrille fut envoyée sur le terrain du Champ de Mars à Belfort où elle se trouvait encore, sous les ordres de l'armée d'Alsace, lors de la déclaration de guerre.

L'escadrille BL 3 se débouble en 1913 pour former la BL 10.

Les Blériot biplaces XI-2, dont la 3 était équipée, participèrent à l'offensive contre Mulhouse, puis effectuèrent de nombreuses missions de bombardement contre les forces allemandes dans les Vosges. A la fin du mois d'août 1914, l'escadrille quitta l'Alsace pour rejoindre la VIème armée chargée de la défense de Paris, mais fut subordonnée en fait à la IXème armée du général Foch, pendant la bataille de la Marne.

Intégrée dans la VIème armée en septembre, ses équipages accomplirent des missions de reconnaissance au profit de l'armée et des observations au profit de l'artillerie. Les Blériot montrèrent vite leurs limites et furent remplacés par les Morane-Saulnier Parasol au début de l'année 1915 et fut rebaptisée MS 3. Le Capitaine Antonin Brocard prit le commandement de l'unité, le 18 mars 1915. Celle-ci accueillit dans ses rangs des pilotes qui allaient devenir célèbres Deullin, Guynemer, Tarascon. Le Capitaine Brocard remporta la première victoire de l'unité, le 3 juillet 1915, contre un Albatros C sur Dreslincourt.

Le 16 août 1915, la MS 3 gagna le terrain de Breuil-le-Sec, près de Soissons. Les équipages accomplirent plusieurs missions de bombardement avec trois Caudron G 3 qui avaient été attribués.

Le 18 août 1915, l'escadrille se débouble à nouveau pour former la MF 62.

Elle perçoit plusieurs types d'avions Nieuport à partir de juin 1915. Entièrement équipée d'avions de ce constructeur, elle prend la dénomination de N 3, en février 1916. A cette époque, les allemands venaient d'attaquer Verdun et détenaient la suprématie aérienne, obligeant le commandement français à concentrer dans ce secteur, les meilleurs pilotes de chasse. Au début de mars, Brocard, Peretti et Guynemer s'installèrent sur le terrain de Vadelaincourt pour attaquer les avions ennemis. Les victoires furent vite au rendez-vous mais des pertes furent à signaler avec la mort de Peretti et les blessures de Brocard et Guynemer.
En mai, le détachement de la N 3 quitta Verdun pour constituer avec d'autres escadrilles, le groupement de Cachy. En novembre 1916, les unités de chasse de cette formation vont se regrouper pour former l'ossature du groupement de chasse n° 12 qui sera constitué sur place en vue de la bataille de la Somme. Le GC 12 est alors placé sous le commandement du capitaine Antonin Brocard, l'ancien commandant de la N 3.

C'est à cette époque qui fut adopté l'insigne de l'unité, la cigogne à l'envol ailes basses. le 1er juillet 1916, la N 3 fut engagée dans l'offensive de la Somme, au cours de laquelle ses pilotes portèrent le score de l'unité à 65 victoires (en date du 10 octobre 1916).

L'escadrille obtient sa 100ème victoire homologuée, le 8 février 1917.

En avril 1917, l'escadrille est entièrement dotée de Spad VII, les Nieuport 11 et 17 étant démodés. Il faut quand même préciser que certains pilotes de l'escadrille avaient perçu un Spad VII beaucoup plus tôt, septembre 1916 pour Heurtaux.

L'escadrille fut placée sous les ordres de la Xème armée en juin 1917 en prévision de l'offensive sur le Chemin des Dames. Les pertes seront lourdes avec Dorme, Sanglier portés disparus et Heurtaux blessé. Envoyée sur le terrain de Bergues-Bierne, le 11 juillet 1917, la N 3 prit part à l'offensive française dans les Flandres. Les pertes seront terribles avec la perte des capitaines Guynemer et Auger, du caporal Cornet et de la nouvelle blessure d'Heurtaux.

L'escadrille qui volait sur Spad depuis avril, reçoit enfin l'appellation de Spa 3 en octobre 1917. Elle effectue encore un court séjour dans la région de Verdun au début de l'année 1918 et prit part aux combats qui marquèrent les offensives allemandes du printemps et de l'été 1918.

Le 11 novembre 1918, la SPA 3 était l'unité la plus célèbre de l'aéronautique militaire française. Ses équipages étaient titulaires de 178 victoires homologuées. Il faut ajouter à ce total impressionnant 202 autres victoires non homologuées ou probables.

La SPA 3 participe à l'occupation de l'Allemagne et est envoyée à Gemersheim, sur le Rhin. Le 1er janvier 1920, lors de la réorganisation des escadrilles de l'aéronautique militaire, elle devient la 101ème escadrille du 2ème régiment de chasse (RC). Le 1er août, nouveau changement de numérotation dans les escadrilles françaises, elle devient 1ère escadrille du 2ème Régiment d'aviation de Chasse (RAC)

Lors de la création de l'Armée de l'Air en 1933, elle devient 1ère escadrille du Groupe de chasse I/2 (GC I/2). C'est sous cette appellation qu'elle participera à la seconde guerre mondiale.

 

 

Insignes métalliques
de l'escadrille N 3 / SPA 3

Insigne métallique de l'escadrille N 3 ayant appartenu à l'Adj Louis Bucquet, pilote de l'escadrille N 3 du 24 septembre 1915 au 26 février 1917 - Photo transmise par François Bucquet, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Insigne métallique de l'escadrille SPA 3 - Il s'agit de l'insigne personnel du Sgt Louis Georges Robert Risacher - Né le 14 juillet 1894 à Paris - Avant guerre étudiant en langues - Appelé au 46ème régiment d'infanterie, le 17 décembre 1914 - Blessé au 46ème RI, le 14 août 1915 - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 25 juin 1916 - Brevet de pilote militaire n° 4774 à l'école d'aviation de Chartres, le 16 octobre 1916 - Différentes unités : 46ème RI - Ecoles d'aviation de Dijon - Chartres - Châteauroux - Avord - Cazaux - Pau - Escadrille N 3 du 26 juin 1917 au 1er mars 1918 - Ecole d'aviation de Pau comme moniteur du 1er mars au 17 août 1918 - Escadrille SPA 159 du 20 août 1918 au 1er trimestre 1919 - Mobilisé comme capitaine à l'EM du GC I/2 en 1939 - commandant du GARC 2/561 qui devient le GC III/10 de janvier à juillet 1940 date de sa dissolution - Cinq victoires - une blessure - Cinq citations - Croix de Guerre 1914-1918 et 1939-1945 - Commandeur de la Légion d'Honneur - Décédé à Paris, le 10 juin 1986 - Photo collection Géraud Guillerez que je remercie pour son aide.

Uniforme, médaille militaire et insigne métallique du Cne Georges Marie Ludovic Jules Guynemer - Brevet de pilote militaire n° 853 à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 26 avril 1915 - Pilote de l'escadrille MS 3 / N 3 / SPA 3 du 9 juin 1915 au 11 septembre 1917 - Nommé Capitaine, le 18 février 1917 - Tué en combat aérien dans la région de Poelkapelle (Belgique), le 11 septembre 1917 - 53 victoires homologuées - Photos William Chesneau que je remercie pour son aide.

Insigne métallique de l'escadrille SPA 3 de la Grande Guerre - Fabrication en cuivre - Fixation par deux anneaux - Collection Philippe Bartlett que je remercie pour son aide.

Insigne métallique de l'escadrille SPA 3 de la Grande Guerre - Fabrication en argent - Fixation par deux anneaux - Collection Philippe Bartlett que je remercie pour son aide.

Insigne métallique de la SPA 3 - Il s'agit comme souvent à cette époque un insigne fait à l'unité - Photo Jean-Laurent Truc que je remercie pour son aide.

Insignes métalliques
de l'escadrille N 3 / SPA 3

Insigne métallique du Cne Albert Victor Robert Auger - Brevet de pilote militaire n° 928 obtenu à l'école d'aviation militaire de Pau, le 11 mai 1915 - Pilote de l'escadrille C 11 du 11 mai au 29 juillet 1915 - Pilote de l'escadrille N 31 du 9 septembre 1915 au 28 avril 1916 - Commandant de l'escadrille N 31 du 22 septembre 1915 au 26 avril 1916 - Pilote de l'escadrille N 3 du 25 octobre 1916 au 28 juillet 1917 - Commandant de l'escadrille N 3 du 6 mai 1917 au 28 juillet 1917 - Grièvement blessé au cours d'un combat aérien, aux commandes du SPAD VII n° S 1723, dans les environs de Boesinghe (Belgique), le 28 juillet 1917 - Son adversaire était probablement le Vfw Rudolph Francke du Jasta 8 qui a revendiqué une victoire à Bixschoote, à 3 km du Nord de Boesinghe - Décédé des suites de ses blessures au combat à l'hôpital militaire de Dunkerque (Nord), le 28 juillet 1917 - Titulaire de 7 victoires homologuées - Photo William Chesneau que je remercie pour son aide.

Insigne métallique de l'escadrille SPA 3 de la Grande Guerre - Fabrication en argent - Fixation par deux anneaux - Collection Philippe Bartlett que je remercie pour son aide.

Insigne métallique de l'Adj André Julien Chainat - Pilote de l'escadrille MF 63 du 13 septembre 1915 au 21 septembre 1915 - Pilote de l'escadrille N 23 du 21 septembre au 1er novembre 1915 - Pilote de l'escadrille N 38 du 1er novembre 1915 au 20 janvier 1916 - Pilote de l'escadrille N 3 de 17 janvier 1916 au 14 février 1917 - Onze victoires homologuées pendant la Grande Guerre - Nommé Capitaine en 1939 - Adjoint au commandant du GC III/6 de Chartres - Insigne collection Alain Campo que je remercie pour son aide.

Le même insigne ayant appartenu à Louis Chainat dans sa boite - Insigne collection Alain Campo que je remercie pour son aide.

Noms de baptèmes des avions

Noms de baptèmes des avions de l'escadrille 3

1 - "Vieux Charles" du Slt Georges Guynemer - 54 victoires homologuées.
Différents "Vieux Charles" : Spad XII n° 382

2 - "Petit Jo I" à "Petit Jo III" du Slt Joseph Guiguet - 5 victoires homologuées. "Petit Jo I" sur XX - "Petit Jo II" sur XX - "Petit Jo III" sur Spad VII (n° 8)

3 - "Ma Renée" du Ltt Roger Guillaumot sur Spad VII en 1916-1917.

4 - "Oiseau Bleu" du Sgt André Chainat sur Nieuport 16 en juillet 1916.

5 - "Père Dorme I" à "Père Dorme IV" du Slt René Dorme - 23 victoires homologuées - "Père Dorme I" sur Nieuport 11 - "Père Dorme II" sur Nieuport 16 en octobre 1916 - "Père Dorme III" sur Spad VII n° 314 en mars 1917.

Le fanion de l'escadrille SPA 3

Fanion d'origine de l'Escadrille SPA 3 - Il porte la Croix de guerre 14-18 avec 4 palmes de bronze et la fourragère aux couleurs de la Médaille militaire - Photo : Musée de la BA 102 de Dijon-Longvic.

 

 

 

 

 

Entoilages de l'escadrille N 3 et SPA 3

Entoilage d'un SPAD VII ayant appartenu au Slt Georges Guynemer et préservé par le Sol François Le Marrec - En étudiant les cas possibles, nous sommes en présence de l'entoilage d'un des premiers SPAD VII utilisés par l'As - Trois Spad ont reçu ce type de cigogne rouge avec plumes noires - Sur les photos en noir et blanc, le rouge et le noir sont très semblables - Les traces laissées par l'échappement sont clairement visibles à partir de la droite, au niveau du bec.
Les avions concernés sont :
- le SPAD VII n° S 115 codé "Vieux Charles" (le n° 6), son premier SPAD VII utilisé du 27 août au 23 septembre 1916 (détruit par DCA française) mais présence d'une large bande tricolore en amont direct de l'insigne ne correspond pas à cet entoilage
- le SPAD VII n° S 132 codé "Vieux Charles" (le n° 7), utilisé du 5 octobre au XX décembre 1916 - Je ne connais pas son sort final - possible.
- SPAD VII n° S 254 codé "Vieux Charles" (le n° 8) à moteur surcomprimé de 180 Hp, utilisé de la mi-décembre 1916 au 4 février 1917 - Guynemer ne l'utilise plus et est passé sur SPAD XIII - Cet avion est conservé au musée de l'Air et de l'Espace du Bourget - Cet avion a été sérieusement endommagé suite à un accident sur terrain gelé, le 24 janvier 1917 - Prélévement possible après cet accident et avant réparation - Il a été remis en état et renvoyé en unité, le 4 février 1917.
Les deux avions restants sont donc les SPAD VII S 132 et S 254 - Photo avant restauration - Cette pièce appartient aux collections du musée de l'Armée des Invalides à Paris - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo transmise par Jean-Laurent Truc que je remercie pour son aide.

Sol François Le Marrec - Né le 31 juillet 1880 à Saint-Clet (Côtes-d'Armor) - Fils d'Yves Le Marrec (menuisier) et de Catherine Sébille (ménagère) - Classe 1900 - Recrutement de Guingamp sous le matricule n° 654 - Passé dans les services auxiliaires pour orteils en marteaux - Marié avec Mlle François Le Marrec à la mairie de Gommenec'h, le 9 octobre 1901 - Passé, par changement de domicile, dans la subdivision de Saint-Brieuc, le 4 août 1902 - Profession avant guerre Menuisier / Charron - Classé "Service armé" par la commission spéciale de réforme de St-Brieuc, le 26 novembre 1914 - Rappelé à l'activité par le décret de mobilisation générale et affecté au 71ème régiment d'infanterie, le 23 décembre 1914 - Passé dans les services auxiliaires pour rhumatisme et endocardite par la commission spéciale de réforme de St-Brieuc, le 22 février 1915 - Libéré provisoirement, le 11 juin 1915 - Rappelé à l'activité à la 22ème section de COA, le 1er octobre 1915 - Passé au 2ème groupe d'aviation, le 8 octobre 1915 - Affecté au 1er groupe d'aviation, le 1er janvier 1917 - Affecté au terrain d’aviation de Saint Cyr (78) - Démobilisé par le centre aéronautique de Rennes, le 8 février 1919 - Domicilié à Gommenec'h - Affecté, dans la réserve, au 31ème régiment d'aviation - Passé en position "Sans affectation", le 15 janvier 1927 - Décédé à Gommenec'h, le 9 octobre 1956 - Sources : Registre des naissances (acte n° 36) de la commune de Saint-Clet (Côtes-d'Armor) - Fiche matricule conservée aux archives départementales des Côtes-d'Armor - Dernière mise à jour : 1er juin 2021.

Lorsque François Le Marrec, charron à Gommenec’h, rentra de la guerre, où il avait été affecté au terrain d’aviation de Saint-Cyr (78), il rapporta avec lui une toile qu’il était parvenu à prélever sur un avion de l’escadrille de Georges Guynemer avant que celui-ci ne brûle. De retour à son domicile, il afficha cette toile dans son atelier de charron au pignon de sa maison. Ceci jusqu’au jour, raconte-t-on, où un client ou ami passa lui rendre visite à l’atelier et lui fit observer que cette toile était très certainement de grande valeur. En effet, ainsi qu’on peut le voir, sur cette toile étaient inscrits différents éléments qui prouvaient qu’elle provenait bien de la carlingue de l’un des avions de Guynemer. Celle-ci portait le célèbre emblème qu’était la cigogne auprès de laquelle trois inscriptions apparaissaient, dont "53 victoires" et "G. Guynemer". François l’ôta alors du mur de son atelier où elle était couverte de sciure de bois pour la ranger en lieu sûr. Après sa mort, Lucienne et Jean-François Raoult en héritèrent et à leur tour, ils en prirent très grand soin. La toile fut rangée dans un endroit secret durant des dizaines d’années. Après le décès de Lucienne en 1995, Jean-François en devint donc le seul gardien. Il la glissa alors dans un étui de carton, enroulée, et la dissimula à l’intérieur d’un placard au revers du carré de la porte, où nul ne pouvait deviner sa présence. Son objectif était de la protéger se refusant toujours à la vendre ou à la proposer aux enchères. Après son décès, contact fut pris avec un attaché de conservation au musée de l’Armée aux Invalides à Paris. Très vite la toile fut expertisée et authentifiée. Don fut alors fait par tous les héritiers au musée. Aujourd’hui et depuis 2019, restaurée, chacun peut la voir exposée au musée des Invalides dans la vitrine réservée à cette partie de l’histoire de la guerre aéronautique. Récit par M. Alain Raoult, un des neuf héritiers et donateurs de cet entoilage historique. Que cette famille recoive nos remerciements pour ce geste.

Entoilage d'un SPAD VII ayant appartenu au Slt Georges Guynemer et préservé par le Sol François Le Marrec - Photo après restauration - Cette pièce appartient aux collections du musée de l'Armée des Invalides à Paris - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo transmise par Alain Raoult que je remercie pour son aide.

Entoilage d'époque de la N 3 conservé au Musée de l'Air et de l'Espace du Bourget - Photo Frédéric Domblides que je remercie pour son aide.

Entoilages de l'escadrille N 3 et SPA 3

Entoilage prélevé sur un SPAD VII de la N 3 posé dans les tranchées en (février) 1917 - Il a été prélevé par un officier avant la destruction de l'appareil - Photo collection Jean-Laurent Truc que je remercie pour son aide.

Entoilage d'époque de la SPA 3 conservé au Musée de l'Air et de l'Espace du Bourget - Photo Frédéric Domblides que je remercie pour son aide.

Entoilage d'époque d'un SPAD VII ou XIII de l'escadrille SPA 3 de 1918 ou de l'immédiat après guerre (1919-1920) - Le propriètaire ne désire pas être connu, un grand merci à lui - Droits réservés.

Peinture d'époque sur entoilage de 1917 montrant des quatres cigognes du GC 12. Elle a été réalisée par Barthélémy Gevaudan peintre voilier de la SPA 26 pour l'adjudant pilote xx de la même escadrille. Le propriétaire de cette pièce, désirant ne pas être sollicité suite à la mise en ligne de cette photo, a demandé l'anonymat. Je le remercie pour m'avoir communiqué cette pièce historique - Droits réservés.

Entoilage du Spad VII de l'Adj Pierre Petit-Dariel - Pilote de l'escadrille N 3 du 5 juillet au 25 septembre 1917 - Une victoire probable, aux commandes d'un SPAD VII, contre un biplace combattu dans les environs de Chavignon, le 10 septembre 1917 - Blessé par deux balles à la cuisse gauche au cours d'un combat aérien, le 10 septembre 1917 - Hospitalisation et convalescence du 11 septembre 1917 au 10 septembre 1918 - Cet entoilage est conservé par sa famille - Photo Philippe Guillermin que je remercie pour son aide.

Entoilage d'un SPAD XIII du Sgt François Macari - Brevet de pilote militaire n° 7257 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Etampes, le 29 juin 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 3 du 6 novembre 1917 au 15 avril 1919 - Cet entoilage est conservé par sa famille - Photo Philippe Guillermin que je remercie pour son aide.

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Insignes métalliques des unités
détentrices de ses traditions

Insigne de la 1ère escadrille du 2ème RAC ou de la 1ère escadrille du GC I/2 - Fixation par une épingle munié d'un système de verrouillage - Sans marque de fabricant - Photos droits réservés.

Insigne de la 1ère escadrille du 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg-Neuhof - Photos William Chesneau que je remercie pour son aide.

Insigne probable de la 1ère escadrille du 2ème RAC, époque du 1er août 1920 au 1er septembre 1933 - Fixation par deux anneaux - Il semble avoir été peint en noir sur les deux faces, dont on trouve encore des traces - Droits réservés.

Insigne métallique d'une escadrille héritière des traditions de la SPA 3 - Fixation par une épingle - Insigne embouti - Probablement ancien, années 30 à confirmer - Pas de marque de fabricant - Si un lecteur possède cet insigne dans sa collection, qu'il veuille bien prendre contact avec l'auteur du site - Photos droits réservés.

Insigne métallique de la 1ère escadrille du GC I/2 "Cigognes" valable du 1er novembre 1945 au 1er octobre 1949 - Fabrication Arthus-Bertrand - Fixation par épingle avec boléro - Insigne collection de Jean-Jacques Leclercq que je remercie pour son aide.

Insigne d'une escadrille héritière des traditions de l'escadrille SPA 3 - Fixation par épingle à boléro - Sans marque - Droits réservés.

Insigne métallique du GC I/2 "Cigognes" de l'immédiat après-guerre - Il s'agit d'une fabrication en aluminum peint typique des années 43 à 50 - Insigne collection Olivier Baillon que je remercie pour son aide.

Insigne métallique de la 1ère escadrille de l'escadron de chasse 1/2 "Cigognes" stationné à Dijon-Longvic - Cet insigne a été homologué sous le numéro A 1104 - Fixation par une épingle - Photo Albin Denis.

Insigne métallique de la 2ème escadre de chasse - Cette unité est alors stationnée en Allemagne - Insigne homologué au SHD sous le n° 4660.EMGFA en 1948 - Fabrication Drago Paris - Fixation par une épingle - Insigne SHD de Vincennes.

Insigne de l'escadron 1/2 "Cigognes" à 2 escadrilles enregistré au SHD section Air de Vincennes sous le n° 1053, le 13 novembre 1975 - Définition héraldique de l'insigne : "Ecu ancien d’azur clair à deux cigognes au naturel, celle du chef le vol haut, celle de la pointe le vol bas, les deux brochant trois tierces d’azur sombre, d’argent et de gueules posées en barre".- Photo Albin Denis.

Unités détentrices des traditions
de l'escadrille SPA 3

Insignes métalliques des unités
détentrices de ses traditions

Insigne de l'escadron 1/2 "Cigognes" à 3 escadrilles enregistré au SHD section Air de Vincennes sous le n° 1271, le 1er décembre 1994 - Pour la 3ème escadrille, traditions de la SPA 12 et insigne hérité de la SPA 103 - Définition héraldique de l'insigne : "Ecu ancien d'azur à la traverse tiercée en barre du champ, d’argent et de gueules, à trois cigognes en vol au naturel, celle du chef les ailes hautes, celle du cœur le vol semi replié, celle de la pointe le vol abaissé, les trois posées en pal et brochantes." - Fixation par une épingle dotée d'un verrouillage - Fabrication FIA Lyon - Photos droits réservés.

Insigne de l'escadron 1/2 "Cigognes" à 3 escadrilles enregistré au SHD section Air de Vincennes sous le n° 1271, le 1er décembre 1994 - Pour la 3ème escadrille, traditions de la SPA 12 et insigne hérité de la SPA 103 - Fabrication AGO - Fixation par une épingle - Photos Droits réservés.

Insigne de l'escadron 1/2 "Cigognes" à 3 escadrilles enregistré au SHD section Air de Vincennes sous le n° A 1389, le 1er décembre 2009 - Pour la 3ème escadrille, traditions de la SPA 26 - Fabrication Beraudy-Vaure 6300 Ambert - Fixation par une épingle - Photos Droits réservés.

Insigne de l'escadron de chasse 1/2 "Cigognes" basé à Dijon-Longvic - Cet insigne a été homologué par le SHD de Vincennes sous le n° A 1389, le 1er décembre 2009 - Cette unité est composée de 3 escadrilles héritées des escadrilles SPA 3, SPA 103 et SPA 26 de la Grande Guerre - Le 25 novembre 2009 (décision n° 14612 /DEF /CAB/ SDBC/ CPAG), la 3ème escadrille a repris les traditions de la SPA 26 qui a remplacée l'autre cigogne héritée elle aussi de la SPA 103 - Fabrication Arthus-Bertrand - Fixation par une épingle - Collections du musée du combattant de la Haute-Saône de la ville de Luxeuil-les-Bains - Photos Albin Denis.

Insigne métallique de la 1ère escadrille de l'EC 1/2 "Cigognes" époque Mirage 2000 - Fabrication Bérandy-Vaure 63600 Ambert - Fixation par une épingle - Numéro d'homologation A 1104 - Si un lecteur peut préciser la période, qu'il veuille bien prendre contact avec l'auteur du site - Photo droits réservés.

Insigne métallique de la 1ère escadrille de l'escadron de chasse 1/2 "Cigognes" - Valable à partir du 3 septembre 2015 - Fabrication FIA Lyon - Fixation par une épingle munie d'un système de verrouillage - Numéro d'homologation A 1104 délivré par le service "Symbolique et Service Historique de la Défense - Collection du musée du combattant de la Haute-Saône dans la ville de Luxeuil-les-Bains - Photos Albin Denis.

Insigne émis par l'EC 1/2"Cigognes" à l'occasion du centenaire de la mort du Cne Georges Guynemer en 2017 - Fixation par une épingle - Photo droits réservés.

Fanions des unités
détentrices de ses traditions

Recto d'un fanion d'une escadrille héritière des traditions de la SPA 3 - Celui-ci a bien vécu - En moyenne, un fanion a une durée de vie de 30 ans en bon état - Il s'agit probablement du fanion époque 2ème GM ou Indochine - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Collections du musée de la base aérienne 116 de Luxeuil-les-Bains - Un grand merci à l'Adc Laurent Bellet et à son équipe.

Verso d'un fanion d'une escadrille héritière des traditions de la SPA 3 - Il s'agit probablement du fanion époque 2ème GM ou Indochine - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Collections du musée de la base aérienne 116 de Luxeuil-les-Bains - Un grand merci à l'Adc Laurent Bellet et à son équipe. Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Fanion d'une escadrille héritière des traditions de la SPA 3 - Il ne comporte pas de franges - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Collections de l'escadron de chasse 1/3 "Cigognes" stationné sur la base aérienne 116 de Luxeuil-Saint-Sauveur - Un grand merci à l'Adc Laurent Bellet pour son accueil et sa disponibilité. Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Fanion d'une escadrille héritière des traditions de la SPA 3, probablement 2ème guerre mondiale - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Collections de l'escadron de chasse 1/3 "Cigognes" stationné sur la base aérienne 116 de Luxeuil-Saint-Sauveur - Un grand merci à l'Adc Laurent Bellet pour son accueil et sa disponibilité. Cliquez sur l'image pour l'agrandir

 

 
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Fanions des unités
détentrices de ses traditions

Fanion actuel de l'escadron de chasse 1/2 "Cigognes" - Cette unité posséde 3 escadrilles héritières des traditions des escadrilles SPA 3 - SPA 103 - SPA 26 de la Grande Guerre - Il a été fabriqué par la société Proton-Capillery de Lyon (69) - Photos Jean-François Bouvier que je remercie pour son aide.

Reproduction du fanion original de l'escadrille SPA 3 de 1918 - Il a été fabriqué par la société Proton-Capillery de Lyon (69) en 2007 à l'occasion du 90ème anniversaire de la mort de Georges Guynemer - Photos Jean-François Bouvier que je remercie pour son aide.

 

Appellations successives

Périodes de stationnements


Carte des différents stationnements


Rattachements

Unités ayant appartenu au Groupe de Chasse 12
et au groupement de Cachy

[ * ] Escadrilles du groupement de Cachy

Commandants

Personnels connus

 

 

 

Batailles et
missions importantes

 

Morts : en rouge / Blessés et indemnes : en jaune


Avions utilisés

Relevés quantitatifs et
numéros avions

 

Décorations

Citations de l'escadrille

* La fourragère aux couleurs du ruban de la médaille militaire a été conférée par le général commandant en chef les armées du Nord et du Nord-Est, en exécution à la circulaire ministérielle n° 2156 D du 22 février 1918, avec l'énoncé des citations à l'ordre de l'armée obtenues par cette unité.

* 1ère citation - Escadrille N 3 - "Sous les ordres de son chef, le capitaine Brocard, a fait preuve d'un allant et d'un esprit de dévouement hors de pair, dans les opérations de Verdun et de la Somme, livrant du 19 mars au 19 août 1916, trois cent trente hiot combats, abattant trente-huit avions, trois Drachens et obligeant trente-six avions fortement atteints, à atterrir." (Ordre du 13 septembre 1916.)

* 2ème citation - Escadrille N 3 - "Toujours ardente, déployant dans le combat aérien des qualités d'adresse et d'audace exceptionnelles, est devenue, sous le commandement du capitaine Brocard, particulièrement redoutable à l'ennemi. A abattu, en trois mois, du 13 août au 19 novembre 1916, trente-six avions ennemis." (Ordre du 11 décembre 1916.)

* 3ème citation - Escadrille N 3 - "Brillante escadrille de chasse, se bat sans répit sur tous les fronts depuis deux ans, montrant le plus magnifique entrain et surtout le plus bel esprit de sacrifice. Sous les ordres du capitaine Heurteaux, blessé à l'ennemi, vient de prendre part aux opérations de Lorraine et de Champagne. Pendant cette période, a abattu 53 avions allemands, ce qui porte le nombre de ses victoires à 128 avions officiellement détruits et 132 autres désemparés." (Ordre du 5 août 1917.)

* 4ème citation - Escadrille SPA 3 - "Consciente du sublime héritage d'abnégation et de sacrifice que lui a légué le capitaine Guynemer, glorieusement tombé au champ d'honneur, malgré les pertes douloureuses qu'elle a subies, au cours des opérations de 1917, maintient avec le plus bel entrain et la même ardeur sa réputation d'escadrille d'élite. Sous les ordres du capitaine Raymond, a continué d'affirmer son écrasante supériorité sur l'ennemi, allant journellement au combat avec une décision et une audace remarquables et portant le nombre de ses victoires à 175 avions officiellement détruits, 160 autres désemparés." (Décision du maréchal de France, commandant en chef les armées françaises de l'Est du 23 novembre 1918.)

Remerciements à :

- M. Bernard Klaeylé pour ses corrections de la partie historique de cette étude.
- la Famille Blamoutier
pour le prêt de ses photos.
- la Famille Colcomb pour le prêt de ses photos.
- la Famille de Guibert pour le prêt de ses photos.
- la Famille Moineville pour le prêt de ses photos.
- M. Eric Fardel pour l'envoi de ses photos du monument de Breuil-le-Sec.
- M. Jérémie Raussin pour sa photo du cortége funéraire du 18 mars 1917.
- M. Jean-Paul Milliand pour la communication des archives de son grand-père Paul Cottave-Claudet.
- Mme Annie Malfoy pour ses photos du monument Guynemer.
- M. Fabrice Rond pour sa notice concernant sur son arrière grand oncle, l'As Benjamin Bozon-Verduraz.
- M. Géraud Guillerez pour la fiche du Sgt Jules Védrines et la photo du calot du Slt Louis Risacher.
- M. André Beaumard pour l'envoi des photos prises par son grand-père, pilote de l'escadrille VC 113.
- M. Frédéric Domblides pour l'envoi de la photo de l'entoilage conservé au MAE du Bourget.
- M. Bruno Couplez pour l'envoi des photos de Jos Gelissen (Pays-Bas).
- M. Jos Gelissen pour la communication de ses photos de la tombe du Cal Marcel Cornet.
- M. Philippe Guillermin pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. David Méchin pour l'envoi des profils couleur des avions de l'escadrille 3.
- M. Gregory VanWyngarden pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. Gilles de la Roche de Saint André pour la communication des photos prises par son grand-père Jean.
- Mme Laurence Denis
pour la communication des photos prises par son grand-père Gaston Rameau.
- M. Michel Delannoy pour l'envoi de la photo du Cne Brocard.
- M. Diego Valvatore pour l'envoi de la photo du Nieuport 10 n° 320 de Georges Guynemer.
- M. Jean-François Bouvier de la société Proton-Capuillery pour l'envoi des photos des différents fanions.
- M. Jean-Laurent Truc pour l'envoi de la photo de l'entoilage d'un SPAD VII de l'As Georges Guynemer.
- M. François Bucquet pour l'envoi de la photo de l'insigne de Louis Bucquet, son grand-père.
- M. Alain Raoult pour l'envoi des photos de l'entoilage d'un SPAD VII du Slt Georges Guynemer.
- M. Laurent Bellet pour l'envoi des photos des fanions d'escadrilles et d'escadrons conservés dans le musée da la BA 116.
- M. Philippe Bartlett pour l'envoi des photos des insignes de sa collection.
- M. William Chesneau pour l'envoi de la photo de l'insigne du Cne Auger.
- M. Alain Campo pour l'envoi des photos de l'insigne de Louis Chainat.

Bibliographie :

- Les escadrilles de l'aéronautique militaire française - Symbolique et histoire - 1912-1920 - Ouvrage collectif publié par le SHAA de Vincennes en 2003.
- Guynemer - Les avions d'un As - par Bernard Klaeylé, Philippe Osché et Christophe Cony - publié par les éditions Lela Presse en novembre 1998.
- René Dorme et Joseph Guiguet - La guerre aérienne de deux As - par Marc Chassard publié aux Editions aux Arts en 2002.
- The French Air Service War Chronology 1914-1918 par Frank W.Bailey et Christophe Cony publié par les éditions Grub Street en 2001.
- L'aviation française 1914-1940, ses escadrilles, ses insignes - par le Commandant E Moreau-Bérillon - publié à compte d'auteur en 1970.
- Les Insignes de l'Aéronautique Militaire Française jusqu'en 1918 par Philippe Bartlett publié par Indo Editions en 2002.
- Les "As" français de la Grande Guerre en deux tomes par Daniel Porret publié par le SHAA en 1983.
- Les Armées françaises dans la Grande Guerre publié à partir de 1922 par le Ministère de la Guerre.
- Site Internet en hommage au Cne Albert Deullin par Patrick Deullin, son petit neveu - Voir le lien
- Site Internet "Les traditions des escadrilles de l'Armée de l'Air" de Henri Guyot - Voir le lien
- Site Internet "Mémoires des Hommes" du Ministère de la Défense - Voir le lien
- Forum "Pages 14-18" de Joel Huret.

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