Les hommes

Sous-officiers pilotes et mitrailleurs de l'escadrille F 5 sur le terrain de Lemmes (55), le 30 septembre 1916 - Les noms de ces aviateurs sont inscrits sur la photo - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Armelle de Brichambaut que je remercie pour son aide.

MF 7 de l'escadrille MF 5 piloté par l'Adj Aristide André Quennehen avant guerre - Cette photo a été prise par le soldat Eugène Goux, son mécanicien de l'époque - Photo Eugène Goux, transmise par M. Hervé Fageot, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Slt Adolphe Léopold Varcin posant devant son MF 7 alors qu'il était détaché comme pilote à la commision d'études pratiques pour l'armement et la défense des aéronefs du camp de Châlons du 13 mai au 2 août 1914 - Carte postale d'époque.
Slt Adolphe Léopold Varcin - Né le 17 février 1884 à Chamoux (Savoie) - Fils de Jules Varcin et de Hortense Marie Caroline Françoise Chevalier - Engagé volontaire pour 5 ans au 5ème régiment d'artillerie, le 17 février 1902 - Nommé Maréchal des Logis, le 10 novembre 1903 - Formation d'offcier à l'école militaire de l'artilelrie et du Génie, le 3 avril 1907 - Affecté au 22ème régiment d'artillerie comme Sous-Lieutenant, le 1er avril 1908 - Nommé Lieutenant, le 1er avril 1910 - Affecté au 46ème régiment d'artillerie de Rouen, le 10 septembre 1910 - Passé en hors cadre au titre de l'aéronautique, placé à la suite au 1er régiment du Génie (aérostation), le 23 décembre 1911 - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 11 janvier 1911 - Brevet de pilote militaire n° 51 obtenu, le 27 septembre 1911 - A étudié le bombardement par avion et participé au prix de l'Aéro-cible Michelin en 1912-1913 - En 1912, avec 10 projectiles sur 13 sur la cible, il s'est classé premier dans la catégorie des pilotes seuls à bord de leur avion et second du classement général derrière l'équipe Gaubert-Scott avec 12 projectiles sur 15 sur la cible - En 1913, il est gagnant du prix et premier du classement général avec 13 projectiles sur 15 dans la cible - Marié à Jeanne Boulanger, le 1er février 1913 - Recordman du monde de vol avec passager avec 600 km en 7h48, le 13 juillet 1913 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 31 décembre 1913 -
Pilote de l'escadrille du cours pratique d'artillerie de Campagne du Camp de Mailly du 2 mars du 18 août 1912 - Pilote de l'escadrille MF 5 du 3 au 21 septembre 1912 - Pilote de l'escadrille MF 2 du 21 septembre 1912 au 1er janvier 1913 - Détaché comme pilote à la commision d'études pratiques pour l'armement et la défense des aéronefs du camp de Châlons du 13 mai au 2 août 1914 - Pilote de l'escadrille MF 25 du 2 août au 10 novembre 1914 - Croix de Guerre avec une citation à l'ordre de la 3ème armée, le 10 octobre 1914 - Nommé Capitaine, le 25 décembre 1914 à titre définitif - Chef pilote de l'école d'aviation militaire de Chartres du 25 décembre 1914 au 21 mars 1916 - Chevalier de la Couronne d'Italie, le 25 mai 1915 - Commandant de l'école d'aviation militaire de Châteauroux et Châteauroux-Vineuil du 21 mars 1916 au 13 juin 1918 - Pilote de la RGA du 13 au 15 juin 1918 - Pilote de l'escadrille BR 126 du 15 juin au 15 juillet 1918 - Pilote de l'escadrille BR 25 du 15 juillet au 14 août 1918 - Pilote du Parc Aéro IV du 14 août au 23 novembre 1918 - Affecté au 22ème régiment d'aviation de chasse du 23 novembre 1918 au 25 février 1919 - Ordre du Soleil Levant du Japon, le 5 mars 1919 - Congé sans solde de 2 ans en 1918 - Démission de l'armée, le 5 février 1921 - Directeur adjoint de la Société Générale des Travaux du Nord à Lens de février 1919 à septembre 1941 - A refusé de participer comme directeur de la Société Générale des Travaux du Nord à la construction du mur de l'Atlantique - En retraite civile, le 17 février 1954 - Décédé, le 12 juin 1967.
* Une citation à l'ordre de la 3ème armée, le 10 octobre 1914 : "A conduit presque quotidiennement des reconnaissances d'armées au-dessus d'une puissante artillerie ennemie dont le tir ne cessait de le poursuivre."

Le Maître d'armes Aristide Quennehem pose à bord d'un MF 7 de l'escadrille du cours pratique d'artillerie de Campagne du Camp de Mailly.
Adj Aristide André Quennehen - Né le 30 novembre 1882 à Selammes (Loir et Cher) - Brevet de pilote militaire n° 180 en date du 24 octobre 1912 - Pilote de l'escadrille MF 5 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 6 avril 1915 - Grièvement blessé au cours d'un accident sur le terrain d'aviation de Villacoublay et décédé de ses blessures à l'hôpital militaire Dominique Larrey de Versailles, le 31 mai 1916 - Carte postale d'époque.

Sgt Marcel Poivre - Arme d'origine : le 30ème régiment d'artillerie - Entré dans l'aviation militaire, le 27 avril 1913 - Pilote de l'escadrille MF 5 jusqu'au 11 novembre 1915 - Né le 3 mars 1892 à Paris. Il a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918 - Il était titulaire d'une citation à l'ordre de l'Aéronautique en date du 23 décembre 1914 et d'une citation à l'ordre de l'Armée en date du 7 janvier 1915 - Photo prise à Etampes, le 20 avril 1913 - Photo Collection Bernard Ginestre.

Ltt André Bastien - Né le 5 septembre 1886 à Naives-devant-Bar (Meuse) - Fils de Charles Marie Pierre Bastien et de Marie Lucie Geoffroy - Domiciliés au 11, rue Desilles à Nancy (Meurthe-et-Moselle) - Profession avant engagement Etudiant - Classe 1906 - Recrutement de Toul (Meurthe-et-Moselle) sous le matricule n° 223 - Engagé pour trois ans au titre du 14ème régiment de dragons, à compter du 14 octobre 1905 - Fracture de deux os de la jambe gauche suite à une chute de cheval, le 26 février 1906 - Nommé Brigadier, le 18 septembre 1906 - Nommé maréchal des logis, le 12 octobre 1907 - Nommé Aspirant, le 1er octobre 1912 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 12ème régiment de dragons, caserné à Limoges (Haute-Vienne), le 1er octobre 1913 - Toujours dans cette unité lors de la mobilisation générale du 1er août 1914 - Citation à l'ordre de la brigade, en date du 15 septembre 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 1er décembre 1914 - Observateur de l'escadrille BL 9 du 8 décembre 1914 au 22 janvier 1915 - Observateur de l'escadrille MF 5 du 22 janvier au 19 février 1915 - Détaché comme élève pilote à l'école d'aviation militaire de Pau, le 20 février 1915 - Nommé Lieutenant, à titre définitif, le 5 mai 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1014 obtenu à l'école d'aviation militaire de Pau, le 31 mai 1915 - Pilote de l'escadrille C 30 du 4 juin au 23 octobre 1915 - Pilote de la RGA du 23 octobre au 12 décembre 1915 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 1er novembre 1915 - Pilote de l'escadrille N 65 du 12 décembre 1915 au 20 mars 1916 - Affectation du 20 mars au 27 avril 1916 non connue (devait aller à la N 31) - Pilote de l'escadrille N 57 du 27 avril au 11 octobre 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 15 juillet 1916 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 12 septembre 1916 - Evacué sur maladie sur l'hôpital Excelman à Bar-le-Duc, le 19 septembre 1916 - Rejoint l'unité, le 28 septembre 1916 - Blessé par multiples contusions, brulûres légères de la jambe gauche, contusions de l'épaule gauche, commotion générale reçues au cours d'un accident d'avion sur le terrain d'aviation de Lemmes, le 11 octobre 1916 - Evacué sur l'hôpital mixte de Bar-le-Duc et convalescence jusqu'au 25 janvier 1917 - Pilote de la RGA du 25 janvier 1917 au 15 avril 1917 - Commandant du détachement d'aviation de protection du GQG du 15 avril au 23 septembre 1917 - Commandant de l'escadrille 488 de Courtesis (Grèce) du 23 septembre 1917 à la fin novembre 1918 - Rayé du personnel navigant, à sa demande, et remis à la disposition de son arme, à compter du 7 août 1919 - Rejoint le dépôt du 12ème régiment de dragons, le 23 août 1919 - Affecté au 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg, le 1er janvier 1920 - Nommé Capitaine, le 28 juin 1921 - Passé à l'arme de l'infanterie et maintenu en position hors cadres aéronautique, le 20 mars 1922 - Affecté à l'état-major particulier de l'aéronautique à Versailles, le 8 octobre 1924 - Affecté au 3ème groupe d'ouvriers d'aéronautique (Versailles) - Chargé, pour la région parisienne, de la surveillance des écoles civiles d'élèves pilotes et mécaniciens et du contrôme technique de l'instruction préliminaire d'aviation, le 7 juin 1926 - Affecté à l'état-major de la 1ère brigade d'aéronautique en 1928 - Détaché à l'état-major général de l'aéronautique en 1929 - Détaché à la direction de l'instruction des forces aériennes en 1930 - Commandant du Centre de Préparation du personnel navigant (CPPN) après la seconde guerre mondiale - Photo revue l'Aérophile - Sources : Pam - Fiche matricule du département de Meurthe-et-Moselle - Liste des brevets militaires - CCC escadrille BL 9 - CCC escadrille C 30 - CCC escadrille N 65 - CCC escadrille N 57 - LO non communicable - Bailey / Cony - JORF - Revue Les Ailes - revue l'Aérophile - Dernière mise à jour : 10 novembre 2016.
* Croix de Guerre et citation à l'ordre de la brigade du Slt André Bastien, du 12ème régiment de dragons, en date du 15 septembre 1914 : "Pour avoir fait avec audace et sang-froid des reconnaissances périlleuses ayant rapporté des renseignements précis."
* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt André Bastien, pilote à l'escadrille C 30 et Ltt Léon Lenouvel, observateur à l'escadrille C 30, en date du 1er novembre 1915 : "Se sont signalés dans de nombreuses expéditions de bombardement et reconnaissances à longue portée au cours desquelles ils ont été violemment canonnés; le 3 octobre, ont exécuté spontanément, à minuit, le bombardement d'une gare importante située à 30 kilomètres dans les lignes ennemies. Le 7 octobre, se sont élancés dans une nuit très noire à la poursuite d'un Zeppelin."
* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt André Bastien, pilote à l'escadrille N 57, en date du 15 juillet 1916 : "Officier ayant rendu les plus grands services en monoplace, tant comme observateur dans de nombreuses reconnaissances à longue portée que comme pilote de combat dans de nombreuses attaques des avions ennemis, notamment le 17 mai où il a forcé un Fokker à atterrir dans ses lignes. Le 20 juin, où il a forcé à faire demi-tour, par une attaque impétueuse, un avion ennemi qui cherchait à surprendre un de nos avions de réglage. Le 1er juillet, s'est porté à une très faible altitude à l'attaque d'un ballon ennemi qui a été forcé à descendre."
* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Ltt André Bastien, pilote à l'escadrille N 57, en date du 12 septembre 1916 : "Officier remarquable qui a toujours fait preuve des plus belles qualités militaires. Affecté à un groupe de chasse depui février 1916, n'a cessé de donner à tous l'exemple de l'audace, de la bravoure et du dévouement. Déjà cité à l'ordre de l'armée en novembre 1915 pour avoir attaqué un Drachen, en a détruit un autre depuis lors et a exécuté en monoplace de lointaines et utiles reconnaissances. A deux reprises, les 22 et 24 août 1916, a , de sa propre initiative, bombardé en plein jour et à moins de 200 mètres d'altitude deux trains allemands."
Ltt Henri Lemaitre - Né le 6 juillet 1894 à Bléré - Entré dans l'aviation militaire, le 15 octobre 1913 - Pilote de l'escadrille MF 5 du 23 juillet 1914 25 février 1915 - Après l'escadrille BM 120 où il effectue 120 missions de bombardement jusqu'en octobre 1918 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 22 octobre 1917 - Médaille Militaire, le 2 avril 1913 - Croix de Guerre 14-18, le 22 octobre 1917 - Cinq citations à l'ordre de l'Armée - Photo La Vie Aérienne Illustrée
* Première citation en date du 7 janvier 1915 : "Sergent pilote aviateur : très hardi pilote. A été fréquemment sous le feu des canons spéciaux et a montré les plus belles qualités d’énergie et de sang-froid. A pris part, le 28 décembre, étant seul à bord, au bombardement de hangars à dirigeables exécuté par un groupe d’aviateurs." - Signé Dubail.
* Seconde citation accompagnée de la Médaille militaire en date le 3 avril 1915 : "D’une hardiesse au-dessus de tout éloge, toujours prêt pour les reconnaissances les plus périlleuses. A l’escadrille MF 5 de la 1ère armée depuis le début de la campagne, a rendu les plus grands services. A été cité à l’ordre de l’armée, le 7 janvier 1915 pour être allé bombarder les hangars de Metz. A eu à plusieurs reprises son appareil atteint par les éclats d’obus. N’a pas hésité le 21 mars à donner à deux reprises la chasse à un Aviatik." Signé Franchet-d’Espérey.
Ses trois autres citations ont été obtenues lors de son affectation dans l'escadrille BM 120 puis BR 120 (120 missions de bombardement du 25 février 1915 à octobre 1918). (Voir escadrille 120 pour les trois autres citations.)

Cne Jules Marie Albéric Roger Jean d'Aiguillon - Né le 25 janvier 1881 à Constantine (Algérie) - Fils d'Eugène Albéric d'Aiguillon et de Françoise du Puy Montbrun - Engagé à l'école spéciale de St-Cyr, le 23 octobre 1900 - Nommé sous-lieutenant, le 1er octobre 1902 - Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1904 - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 9 février 1911 - Brevet de pilote militaire n° 176 obtenu le 13 octobre 1912 - Nommé Capitaine, le 23 juin 1914 - Pilote en subsistance à l'escadrille MF 8 du 29 août au 4 septembre 1914 - Affecté au Service des Fabrications de l'aviation (SFA) de Chalais-Meudon - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 14 juillet 1915 - Nommé Chef de Bataillon, le 6 juillet 1917 - STA Paris - Commision interministérielle de l'aéronautique du Ministère de la Guerre du 4 septembre au 26 novembre 1918 - Croix de Guerre - Une citation à l'ordre de l'aéronautique, le 19 avril 1917 - Décédé le 11 septembre 1943 - Carte postale d'époque.

Ltt Edmond François Léonce Verdier - Né le 4 janvier 1889 à Melle (Deux-Sèvres) - Fils de Louis Gaston François Edmond Verdier et de Anais Marie Léonie Lydie Gide - Domiciliés au 6, rue St-Thomas à Nimes (Gard) - Profession avant service militaire Etudiant - Classe 1909 - Recrutement de Nimes (Gard) sous le matricule n° 256 - Service militaire au titre du 38ème régiment d'artillerie, à compter du 5 octobre 1910 - Brevet d'aptitude militaire, le 20 juillet 1910 - Nommé Brigadier, le 11 février 1911 - Nommé Elève officier de réserve, le 12 setembre 1911 - A suivi le cours spécial des élèves officiers du 4 octobre 1911 au 12 mars 1912 - A réussi les examens de fin de cours - Nommé Sous-lieutenant de réserve et affecté, dans la réserve, au 56ème régiment d'artillerie, le 26 mars 1912 - Affecté, dans la réserve, au 38ème régiment d'artillerie, le 25 avril 1914 - Rappelé à l'activité au 38ème régiment d'artillerie par la mobilisation générale, le 2 août 1914 - Affecté au 55ème régiment d'artillerie, le 27 octobre 1914 - Nommé Lieutenant, à titre définitif, le 5 janvier 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 1er février 1915 - Observateur de l'escadrille BL 18 du 1er février au 25 avril 1915 - Observateur de l'escadrille MF 5 du 25 avril 1915 au (1er trimestre) 1916 - Citation à l'ordre de l'armée en date du 4 février 1916 - Brevet de pilote militaire n° 3779 en date du 25 juin 1916 - Pilote de la section d'artillerie lourde C 228 du (3ème trimestre 1916) au 19 mars 1917 - Commandant de la section d'artillerie lourde C 228 / de l'escadrille C 228 / SPAbi 228 / BR 228 du 19 mars 1917 au 24 décembre 1918 - Citation à l'ordre de l'armée en date du 14 août 1916 - Stage au GDE du 6 au 22 octobre 1916 - En mission du 18 au 20 mars 1917 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 1er octobre 1917 - En mission du 25 au 28 décembre 1917 - En mission (stage SPAD XVI) au GDE du 13 au 27 janvier 1918 - Nommé Capitaine, à titre temporaire, le 20 septembre 1918 - Nommé au commandement du dépôt démobilisateur de la 16ème région militaire à Montpellier, le 22 décembre 1918 - Affecté au 2ème bureau de la direction de l'aéronautique - En congé sans solde pendant deux ans, à compter du 3 juin 1920 - Affecté au 4ème régiment d'aviation d'observation du Bourget, en date du 8 juin 1920 - Affecté, dans la réserve, au 34ème régiment d'aviation, le 1er août 1920 - Affecté, dans la réserve, au 31ème régiment d'aviation, le 16 septembre 1920 - A accompli une période de réserve au 31ème régiment d'aviation du 22 mai au 5 juin 1922 - A accompli une période de réserve au 31ème régiment d'aviation du 5 au 31 juillet 1922 - A accompli une période de réserve au 31ème régiment d'aviation du 1er au 15 juin 1927 - A accompli une période de réserve au 31ème régiment d'aviation du 2 au 16 mai 1922 - A accompli une période de réserve au 31ème régiment d'aviation du 2 au 16 mai 1929 - A accompli une période de réserve de ilote d'avion du 16 au 30 mai 1930 - Affecté au centre de mobilisation d'aviation n° 31 (écoles de perfectionnement) - A accompli une période d'entrainement aérien volontaire à Orly du 1er au 15 mai 1931 - Nommé Chef de bataillon de réserve, le 27 août 1931 - A accompli une période de réserve obligatoire du 26 juin au 8 juillet 1933 - A accompli une période de réserve volontaire du 10 au 15 juillet 1933 - Domicilié au 42, rue Pergolèse à Paris 16ème (75), à compter du 4 juillet 1934 - Officier de la Légion d'Honneur, en date du 28 décembre 1934 - Affecté à la 17ème compagnie de l'air, le 22 novembre 1935 - Nommé Lieutenant-colonel de réserve, le 25 décembre 1937 - Affecté, dans la réserve, à la base aérienne d'Issy-les-Moulineaux, le 20 mai 1938 - Sources : Pam - CCC de l'escadrille BL 18 - CCC de l'escadrille MF 5 - CCC de la section d'artillerie lourde C 228 / de l'escadrille C 228 / SPAbi 228 / BR 228 - Fiche matricule du déartement du Gard - JORF - Revue l'Aérophile - Dernière mise à jour : 16 août 2018.
* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Edmond Verdier, observateur à l'escadrille MF 5, en date du 4 février 1916 : "Observateur très sûr, d'un zèle et d'un dévouement inlassables. A fait preuve d'une belle crânerie en attaquant des avions ennemis, cependant mieux armés et plus rapides, notamment le 9 juillet, le 27 août, le 23 septembre 1915. Le 26 novembre a mis en fuite un avion ennemi qui s'opposait à sa mission, et a ensuite repris son réglage. pendant 5 mois de bataille, a fait de longs et nombreux réglages de tir exécutés parfois de nuit. N'a pas hésité à pénétrer fréquemment et seul à de grandes profondeur dans les lignes allemandes, soutenant à plusieurs reprises des combats heureux avec des avions ennemis, notamment le 22 mai 1916 contre 3 avions de chasse. Tout en assurant son service d'observateur, a appris à pilote en moins de 3 semaines, et, depuis ce moment, emmène en reconnaissance les jeunes observateurs pour lesquels il est un modèle d'expérience et de courage."
* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Edmond Verdier, pilote à l'escadrille F 228, en date du 14 août 1916 : "Pendant cinq mois de bataille, a fait de longs et nombreux réglages de tir exécutés parfois de nuit. N'a pas hésité à pénétrer fréquemment et seul à de grandes profondeurs dans les lignes allemandes, soutenant à lusieurs reprises des avions ennemis, notamment le 22 mai 1916, contre trois avions de chasse. Tout en assurant son service d'observateur, a apris en moins de trois semaines et, deuis ce moment emmène en reconnaissance les jeunes observateurs pour lesquels il est un modèle d'expérience et de courage."
* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Ltt Edmond Verdier, commandant l'escadrille C 228, en date du 1er octobre 1917 : "Dans l'aviation depuis plus de deux ans, a rendu les plus grands services, aussi bien que pilote que comme observateur d'artillerie. Comme commandant d'une escadrille, s'est distingué ar son courage, son entrain et son dévouement, donnant journellementnle lus bel exemle à son personnel. A fait de son escadrille, une unité de premier ordre. Trois citations."
* Officier de la Légion d'Honneur du Chef de bataillon Edmond François Léonce Verdier, du centre de mobilisation d'aviation n° 31, en date du 28 décembre 1934 : "24 ans de services, 5 campagnes. A été cité; un an de bonifications pour services aériens. Chevalier de la Légion d'Honneur du 8 octobre 1917. A accompli 14 périodes d'entrainement aérien volontaires."

Brig Alain Robert Marie Vigneron - Affecté au 13ème régiment d'artillerie - Brevet de pilote militaire n° 1382 en date du 19 août 1915 - Pilote de l'escadrille MF 5 du 13 septembre au 17 novembre 1915 - Sources : JORF - CCC escadrille MF 5 - Dernière mise à jour : 30/11/2014.
* Citation à l'ordre de l'armée du Brigadier Alain Robert Marie Vigneron, au 13ème régiment d'artillerie, pilote de l'escadrille MF 5, en date du 29 octobre 1915 : "Jeune pilote qui vient de donner de belles preuves de hardiesse et de sang-froid. Le 10 octobre 1915, ayant comme passager un offcier observateur, a engagé résolument le combat avec un avion allemand. Malgré les avaries survenues à ses armes, à néanmoins repris audacieusement sa reconnaissance et à réussi à la mener à bonne fin."
Adj Aristide André Quennehen - né le 30 novembre 1882 à Selammes (Loir et Cher) - Brevet de pilote militaire n° 180 en date du 24 octobre 1912 - Pilote de l'escadrille MF 5 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 6 avril 1915 - Grièvement blessé au cours d'un accident sur le terrain d'aviation de Villacoublay et décédé de ses blessures à l'hôpital militaire Dominique Larrey de Versailles, le 31 mai 1916.
* Citation à l'ordre de l'armée : "A donné les plus belles preuves d'énergie et de sang-froid au cours d'une reconnaissance aérienne au dessus de l'ennemi, en réussissant à rentrer au port avec un avion perçé de 10 balles dans les organes essentiels. A effectué depuis le début de la campagne, de nombreuses reconnaissances au-dessus de l'ennemi, reconnaissances à longue portée ou reconnaissances de front. D'une tenacité et d'une endurance remarquables, d'une audace à toute épreuve, s'est particulièrement distingué en allant bombarder une gare et des cantonnements dans la zone ennemie, dans la nuit du 29 au 30 mars 1915."

Slt René Morgand - Né le 9 octobre 1891 à Mers (Somme) - Observateur stagiaire de l'escadrille MF 5 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 9 février 1916 - Décédé le 24 avril 1933.
* Citation à l'ordre de l'armée : "Observateur stagiaire et effectuant sa première sortie dans les lignes ennemies, a fait preuve d'audace et de sang-froid, au cours d'un vif combat engagé le 23 janvier 1916, contre deux avions ennemis. Griévement blessé."
Adj Guillaume Emile Boland - Né le 1er novembre 1892 à Paris (75) - 152ème régiment d'infanterie - Brevet de pilote militaire n° 728 en date du 18 mars 1915 - Pilote de l'escadrille MF 5 du XXX au 6 octobre 1915 - Tué dans un accident d'avion à Oiry (Marne), le 6 octobre 1915 - Il faisait équipage avec le Slt Bernard de Montbrond, qui a également perdu la vie dans cet accident.
* Citation à l'ordre de l'armée : "Se distingue par son sang-froid et une endurance admirable, a accompli de nombreuses reconnaissances dans des conditions très difficiles. S'est particulièrement distingué en attaquant résolument le 23 mai 1915 un avion allemand qu'il a obligé à rentrer dans ses lignes. Pilote de haute valeur, plein d'entrain, déjà cité à l'ordre de l'armée au titre de l'escadrille MF 5. A rendu les plus eminents services à l'escadrille BM et a déjà participé depuis l'arrivée au front de cette formation à quatre bombardements."

Ltt Paul Maurice Robert - Affecté au 367ème régiment d'infanterie - Observateur de l'escadrille MF 5 du 24 décembre 1914 au 5 octobre 1915 - Affecté au service aéronautique de la mission militaire française auprès de l'armée grecque en 1917 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 29 décembre 1917 - Sources : JORF - CCC escadrille MF 5 - Dernière mise à jour : 31/11/2014.
* Citation à l'ordre de l'armée : "Officier observateur très complet ayant à un haut degré le sentiment du devoir. A exécuté de nombreuses reconnaissances où il a fait preuve des plus belles qualités de coup d'oeil, de hardiesse. et de sang-froid. A eu l'appareil où il avait pris place atteint à plusieurs reprises par des éclats d'obus, notamment le 17 mai 1915."
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Photo du Slt Hector Varcin
Slt Hector Joseph Varcin - Né le 16 mai 1891 à Saint-Jean-de-Maurienne (Savoie) - Fils de Jules Varcin et de Marie Chevalier - Engagé au 11ème régiment d'artillerie, le 16 mai 1909 - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 1er juillet 1913 - Brevet de pilote militaire n° 446 obtenu le 31 mars 1914 - Pilote de l'escadrille MF 5 du XX XXX 1914 au 12 mai 1916 - Nommé Adjudant, le 19 février 1915 - Nommé Sous-Lieutenant à titre provisoire, le 7 octobre 1915 - Une citation à l'ordre de l'armée, le 7 janvier 1915 - Médaille militaire et une citation à l'ordre de l'armée, le 26 avril 1915 - Une citation à l'ordre de l'armée, le 2 mai 1915 - Une citation à l'ordre de l'armée, le 17 octobre 1915 - Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée, le 31 octobre 1915 - Une citation à l'ordre de l'armée, le 4 février 1916 - Une citation à l'ordre de l'armée, le 22 mars 1916 - Une blessure par balle à la jambe gauche, le 22 septembre 1916 - Une citation à l'ordre de l'armée, le 23 octobre 1916 - Nommé Sous-Lieutenant, le 8 novembre 1916 à titre définitif - Escadrille de protection du GQG à compter du 21 septembre 1917 - Croix de Guerre 1914-1918 - 2506h45 heures de vol - 3ème régiment d'aviation en 1922 - 34ème régiment d'aviation - Officier de la Légion d'Honneur, le 18 juillet 1928 - Croix de la Libération - Médaille de la Résistance - Bureau central d'incorporation et d'archives de l'Armée de l'Air n° 267 de Compiègne - Médaille d'Or de l'Aéroclub de France - Commandeur de la Légion d'Honneur, le 31 décembre 1953 - Décédé au 154 avenue Henri Barbusse à Drancy, le 5 novembre 1965 - Carte postale d'époque.
Photo du Sol Maurice Mabille
Sol Maurice Florimond Mabille - Né le 7 décembre 1871 à Rouen (Seine-Maritime) - Fils d'Isidor Adonis Mabille et Eugénie Marie Aglaé Quémont - Domiciliés au 120, rue de la République à Rouen - Classe 1891 - Recrutement de Rouen-Nord sous le matricule n° 1147 - Ajourné de service militaire en 1892 pour faiblesse - Déclaré bon pour le service militaire en 1893 - Incorporé au 24ème régiment d'infanterie, le 14 novembre 1893 - Fin de service militaire et renvoi dans la disponibilité, le 24 septembre 1895 - A accompli une période d'exercices au 39ème régiment d'infanterie du 22 août au 18 septembre 1898 - A accompli une période d'exercices au 39ème régiment d'infanterie du 25 août au 21 septembre 1902 - A accompli une période d'exercices au 21ème régiment territorial d'infanterie du 7 au 19 octobre 1907 - Domicilié au 18, rue Lehut à Rouen, à compter du 7 avril 1898 - Domicilié au 4, impasse Caron à Rouen, à compter du 25 mai 1899 - Profession avant guerre Peintre en lettres - Domicilié au 36, rue Dargent à Amiens, à compter du 11 janvier 1905 - Domicilié au 20, rue de la Seille à Rouen, à compter du 6 octobre 1905 - Domicilié au 8, rue des Carmélites à Rouen, à compter du 23 janvier 1907 - Domicilié au 4, rue St-Nicaise à Rouen à compter du 26 juillet 1911 - Mobilisé au 39ème régiment d'infanterie, le 1er août 1914 - Parti en renfort au 21ème régiment d'infanterie, le 1er juillet 1916 - Affecté à l'escadrille F 5 / SOP 5 du 9 décembre 1916 au 16 mai 1918 - Hospitalisé du 21 décembre1916 au 13 mars 1917 - Hospitalisé le 10 mai 1918 - Décédé des suites d'une double pneunomie à l'hôpital auxiliaire d'armée de Lunéville (Meurthe-et-Moselle), le 16 mai 1918 - Maurice Mabille repose dans la nécropole nationale Friscati de Vitrimont (Meurthe-et-Moselle) - Photo Albin Denis du 24 octobre 2017- Sources : Fiche matricule du département de la Seine-Maritime - CCC de l'escadrille SOP 5 - MpF - Dernière mise à jour : 27 octobre 2017.
* Citation à l'ordre du 21ème régiment d'infanterie, au Soldat Maurice Florimond Mabille : " Le 11 novembre 1916, au dépot de vivres et munitions ayant été incendié par des obus, a fait preuve de sang-froid d'énergie et de courageuse initiative en travaillant sous un bombardement intense et limiter les dégats."
Photo du Ltt Jacques Borgoltz
Ltt Jacques Victor Alexandre Borgoltz - Né le 31 janvier 1894 à Chartres (Eure-et-Loir) - Fils de Maxime Eugène Alexandre Borgoltz (militaire) et d'Alice Gillet - Domiciliés au 55, boulevard de la République à Versailles (Yvelines) - Profession avant engagement Elève de la section sciences de l'école normale supérieure, le 9 août 1912 - Classe 1914 - Recrutement de Versailles (Yvelines) sous la matricule n° 3165 - Admis à l'école polytechnique, le 17 septembre 1912 - Classé 3ème sur 230 au concours d'entrée - Engagé volontaire pour quatre ans, le 1er octobre 1912 - Entré à l'école Polytechnique et affecté pour son année de service militaire au 31ème régiment d'artillerie, caserné au Mans (Sarthe), le 7 octobre 1912 - Affecté au 4ème régiment de Génie pour effectuer son année de service militaire, le 2 août 1914 - Affecté à l'état-major du 13èle bataillon du Génie, le 6 août 1914 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 4ème régiment de Génie, le 9 août 1914 - Classé élève ingénieur dans le service des Ponts et Chaussées, le 26 août 1914 - Affecté à la compagnie 26/6 au 2ème régiment de génie, le 18 janvier 1916 - Citation à l'ordre de la division, le 18 février 1916 - Citation à l'ordre du Corps d'Armée, le 30 mars 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, le 3 avril 1916 - Blessé par un éclat d'obus, le 6 avril 1916 - Nommé Lieutenant, le 24 juin 1916 - Retour de convalescence, le 8 juillet 1916 - Affecté à la compagnies 26/3 du 2ème régiment de génie, le 24 août 1916 - Grièvement blessé au combat - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, le 1er novembre 1916 - Croix de Guerre - En convalescence jusqu'au 7 décembre 1916 - Réformé, il s'engage dans l'aéronautique comme observateur, le 7 décembre 1916 - Suit le cours des observateurs au groupe d'entrainement du Plessis-Belleville - Croix de St-Stanislas de 3ème classe (décernée à tous les défenseurs de Verdun) - Observateur de l'escadrille F 5 du 17 janvier au 6 avril 1917 - Stage à l'école de tir aérien de Cazaux du 4 au 19 février 1917 - Détaché à l'escadrille F 71 du 7 au 18 mars 1917 - Tué au combat, au cours d'une mission photo sur la ferme de Malval, avec un équipage de l'escadrille F 35, le 6 avril 1917 - Il faisait équipage avec le Slt Pierre Desbordes (pilote) et le soldat Alexandre Lebleu (mitrailleur), à bord du Caudron R 4 n° 1559 - Les trois hommes ont été tués - Leur avion a été attaqué par 5 avions ennemis, dont l'un des pilotes était Rudolf Berthold du Jasta 14 (sa 10ème victoire) - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 12 avril 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 19 février 1920 - Sources : Extrait d'acte de naissance - Pam - Etat des Services - Fiche matricule conservée aux archives départementales des Yvelines - CCC de l'escadrille F 5 - CCC de l'escadrille F 71 - CCC de l'escadrille F 35 - Avis de décès - MpF - Site Internet Leonore - JORF - Dernière mise à jour : 21 décembre 2019.
* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Jacques Victor Alexandre Borgoltz au 2ème régiment de génie, compagnie 26 / M du Génie, en date du 3 avril 1916 : "Jeune officier d'un allant extraordinaire, attaqué dans un village par des forces ennemies supérieures en nombre, après un bombardement de deux jours d'une violence inouïe qui venait d'ensevelir plusieurs de ses hommes, a rallié, sous le feu, ce qui restait de sa section et a contribué à arrêter pendant quatre heures, le débouché d'une attaque qu'il prenait de flanc grâce aux dispositions juridiques qu'ils avaient ordonnées. Ne s'est retiré qu'à la nuit, blessé ramenant avec lui les quelques survivants qui l'accompagnaient."
* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Ltt Jacques Victor Alexandre Borgoltz à la compagnie 26 / GM du Génie, en date du 1er novembre 1916 : "Jeune officier d’une haute valeur intellectuelle et morale, a toujours fait preuve au feu d’une énergie, d’une décision et d’un sang froid exceptionnels, a donné dans la nuit du 3 au 4 octobre 1916, une nouvelle preuve de ses belles qualités militaires, en faisant achever sous de violents bombardements un travail particulièrement difficile, bien que sa troupe ait été très éprouvée par le tir de l'artillerie ennemie. Blessé au cours de la campagne et a déjà trois fois cité à l'ordre.".
* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Pierre Etienne Frédéric Desbordes (pilote), Ltt Jacques Victor Alexandre Borgoltz (observateur) et Sol Alexandre Lebleu (mitrailleur) de l'équipage de l'avion R 4 nmr 1900 , en date du 12 avril 1917 : "Chargés d'une importante mission, ont livré combat à cinq avions ennemis pôur franchir les lignes. Ont disparu au cours de cette reconnaissance." > Texte original du 12 avril 1917.
* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Pierre Etienne Frédéric Desbordes (pilote), Ltt Jacques Victor Alexandre Borgoltz (observateur) et Sol Alexandre Lebleu (mitrailleur) de l'équipage de l'avion R 4 nmr 1900 , en date du 12 avril 1917 : "Le 6 avril 1917, sur le front du Chemin des Dames, volontaires pour une mission de reconnaissance importante à l'intérieur des lignes allemandes, n'ont pas hésité avec leur triplace a engagé un combat inégal contre une patrouille de cinq avions ennemis qui tentaient de leur barrer le passage. Sont tombés glorieusement après une lutte acharnée."
> Texte remanié, le 11 mai 1919.
* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Ltt Jacques Victor Borgoltz au 2ème régiment du Génie, détaché dans l'aviation, en date du 19 février 1920 : "Observateur de la plus grande valeur. Après avoir effectué des reconnaissances très remarquées à Verdun, en 1916, s'est encore signalé à maintes reprises lors de la préparation de l'attaque du Chemin des Dames. Dirigé sur sa demande, le 6 avril 1917, pour l'exécution d'une mission photographique très importante, eut à soutenir contre cinq avions ennemis un combat inégal à la suite duquel il n'est pas rentré. Chevalier de la Légion d'Honneur. Cinq citations."
Photo du Slt Gabriel Gaillard
Slt Edmond Gabriel Gaillard - Né le 25 septembre 1897 à Vouziers (Ardennes) - Fils de Louis Clément Gaillard et de Marie Gabrielle Quelliot - Domiciliés au 27, rue Delambre à Paris 14ème en 1915 - Il était domicilié chez ses parents lors de son engagement volontaire - Profession avant guerre Etudiant - Elève de l'Ecole Centrale des Arts et Manufactures de Paris - A obtenu un sursis d'incorporation pour poursuivre ses études en 1915 - Classe 1917 - Recrutement du 3ème bureau de la Seine sous le matricule n° 3301 - Engagé volontaire pour la durée de la guerre, au titre du 212ème régiment d'artillerie lourde, le 6 juillet 1915 - Nommé Aspirant, à titre temporaire, le 12 juin 1916 - Affecté au 12ème régiment d'artillerie de campagne du 12 au 15 juin 1916 - Dirigé sur le parc d'aviation du Bourget-Dugny du 15 juin au 17 juillet 1916 - Observateur de l'escadrille F 5 / SOP 5 / du 17 juillet 1916 au 17 mai 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 7 janvier 1917 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 1er avril 1917 - Détaché pour suivre le stage Bavillers du 3 octobre au 1er novembre 1917 - Détaché du 5 au 13 janvier 1918 - Hospitalisé du 28 mars au 7 mai 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 9 avril 1918 - Tué au cours d'un combat aérien, dans les environs des Jumelles d'Arracourt (Meurthe-et-Moselle), le 17 mai 1918 - Il faisait équipage avec le Brig Emile Michel Bévalet (pilote) qui a également été tué - Leur Salmson 2A2 s'est écrasé en flammes - Leur adversaire était probablement l'Obltn Erwin Wenig, commandant du Jasta 80 b (sa 3ème victoire) - Leurs corps ont été évacués sur l'hôpital de Lunéville (Meurthe-et-Moselle) - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre du 12ème régiment d'artillerie de campagne, à titre posthume, en date du 31 mars 1920 - Sources : Pam - Fiche matricule du 3ème bureau de la Seine conservée aux archives départementales de la Seine - CCC de l'escadrille F 5 / SOP 5 - MpF - JORF - Bailey / Cony - Dernière mise à jour : 29 mai 2023.
* Citation à l'ordre de l'armée de l'Asp Edmond Gabriel Gaillard, observateur à l'escadrille F 5, en date du 7 janvier 1917 : "Observateur d'artillerie ayant toujours fait preuve des plus belles qualités de courage et de sang-froid. A engagé, au cours des dernières attaques, deux combats contre des avions ennemis qu'il a mis en fuite. Le 16 décembre, étant descendu très bas pour suivre la progression de notre infanterie, a eu son avion atteint très gravement et a été contraint d'atterrir dans nos tranchées."
* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Edmond Gabriel Gaillard, observateur à l'escadrille SOP 5, en date du 9 avril 1918 : "Observateur de tout premier ordre. Remplit à fond les missions qui lui sont confiées et rapporte toujours des renseignements nets et précis. An cours d'une mission d'infanterie à faible altitude, a été blessé mais a néanmoins continué son observation jusqu'à épuisement."
* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre du 12ème régiment d'artillerie de campagne, à titre posthume, du Slt Edmond Gabriel Gaillard, en date du 31 mars 1920 : "Observateur remarquable et d'une haute valeur morale. A fait preuve dans ses missions d'un courage et d'une témérité qui ont toujours fait l'admiration de tous. Est tombé glorieusement en combat, au cours d'un réglage de tir. A été cité."
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Les hommes

Sous-officiers de l'escadrille F 5 - Remarquez le fanion de l'escadrille - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Christian Promeyrat que je remercie pour son aide.

Une partie des personnels navigants de l'escadrille F 5 probablement en 1916 - De gauche à droite : Slt X (du "8") - Ltt X (du "3") - Slt Adrien Soulier, observateur du 28 juin 1916 au 29 mai 1917 - Ltt (pilote) - Slt - Ltt Edmond Verdier (obs) - Slt - Slt - Sous-off (pilote) - Sous-off (mitrailleur) - Cal Crosnier (mitrailleur) - Sous-off (pilote) - Accroupis de gauche à droite : Sgt X - Sgt (pilote) - Sgt (pilote) - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Si vous possédez cette photo légendée, veuillez entrer en contact avec l'auteur du site - Photo collection Armelle de Brichambaut que je remercie pour son aide.

Sol Eugène Joseph Marie Goux - Né le 6 septembre 1891 à Cemboing (Haute-Saône) - Fils de Joseph Goux et de Augustine Royer - Profession Electricien - Service militaire comme mécanicien au 2ème groupe d'aviation à compter du 6 octobre 1912 - Mécanicien / mitrailleur de l'escadrille MF 5 du 6 octobre 1912 au 17 novembre 1915 - 180 heures de vol dans cette unité avant guerre - Une citation à l'ordre de l'aéronautique, le 15 mai 1915 - Stage à Chalais-Meudon du 16 août au 20 septembre 1915 - 160 heures de vol comme mitrailleur d'août 1914 à novembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2566 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 29 janvier 1916 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux - Nommé Caporal, le 9 février 1916 - Stage de Haute-Ecole à l'école d'aviation militaire de Pau, jusqu'au 10 août 1916 - Pilote de l'escadrille N 67 du 8 septembre 1916 au 19 août 1917 - Nommé Sergent, le 20 octobre 1916 - Une citation à l'ordre de l'armée, le 14 mai 1917 - Médaille Militaire et une citation à l'ordre de l'armée, le 19 août 1917 - Blessé au combat par un tir d'infanterie, le 19 août 1917 - Hospitalisé et convalescence jusqu'au 28 mars 1918 - 360 heures de vol à l'escadrille N 67 - Pilote de l'escadrille de protection du GQG du 28 mars 1918 à la fin de la Guerre - A effectué 120 heures de vol dans cette unité - Hospitalisé des suites de ses blessures en janvier 1919 - Soins et convalescence jusque novembre 1919 - Nommé Adjudant, le 20 août 1918 - Rengagé et affecté au 2ème régiment de chasse - Affecté au 22ème régiment de bombardement de nuit - 260 heures de vol entre novembre 1919 et janvier 1924 - Rayé de personnel navigant en janvier 1924 de suites de ses blessures de guerre - Totalise à cette époque 1270 heures de vol - Nommé Adjudant-chef en janvier 1924 - Breveté mécanicien en février 1924 - Chef des ateliers du parc aéronautique n° 22 à compter d'août 1924 - Photo M. Hervé Fageot, son petit-fils, que je remercie pour son aide.
* Citation à l'ordre de la 1ère armée en date du 14 mai 1915 - Soldat Marie Joseph Goux, mécanicien en 1er du Ltt Quennehen de l'escadrille MF 5 : "Mécanicien de tout premier ordre, très brave, a effectué comme passager, plusieurs bombardements en avion sous le feu des canons ennemis."
* Citation à l'ordre du Groupe d'armée du Nord en date du 15 mai 1915 du Sergent Marie Joseph Goux : "Excellent pilote de chasse. S'est dépensé sans compter pendant la bataille de la Somme, remplissant avec un infatigable entrain les missions les plus pénibles et les plus périlleuses. A abattu un avion ennemi, le 23 avril 1917."
* Croix de guerre avec palme et citation à l'ordre de l'armée en date du 19 août 1917 du Sergent (réserve) Marie Joseph Eugène Goux, pilote de l'escadrille N 67 : "Pilote de chasse de grande valeur, modèle de courage et de dévouement. A livré de nombreux combats et abattu un avion ennemi, le 23 avril 1917. A été très grièvement atteint, le 19 août 1917, alors qu'il survolait les tranchées ennemies à faible altitude. Deux fois cité à l'ordre."

Ltt Adrien Auguste Joseph Soulier - Né le 27 avril 1885, à Saint-Gilles (Gard) - Fils d'Adrien Isidore Auguste Soulier (propriètaire) et de Jeanne Marie Joséphine Burtin - Classe 1905 - Recrutement de Nimes sous le matricule n° 147 - Marié avec Antoinette Denyse Armande Fernand, le 1er août 1910 - Affecté au 154ème régiment d'infanterie - Blessé à la tête par éclats d'obus, le 7 septembre 1914 - Une citation à l'ordre de la brigade, le 7 septembre 1914 - Nommé Caporal, le 14 septembre 1914 - Une citation à l'ordre de la 75ème division d'infanterie, le 21 septembre 1914 - Blessé à la tête et aux genoux par éclats d'obus, le 4 novembre 1914 - Une citation à l'ordre de l'armée, en date du 14 novembre 1914 Nommé Sergent, le 11 avril 1915 - Nommé Sous-lieutenant de Réserve, à titre temporaire, le 15 juillet 1915 - Blessé à la colonne vertébrale par éclats d'obus, le 18 juillet 1915 - Blessé aux jambes et aux bras par brûlures de fusées, le 13 mai 1916 - Observateur de l'escadrille F 5 du 28 juin 1916 au 29 mai 1917 - En stage au GDE du Plessis-Belleville du 9 au 19 septembre 1916 - Citation à l'ordre du 14ème corps d'armée, le 7 novembre 1916 - Main gauche gelée au cours d'une mission, le 18 janvier 1917 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 27 janvier 1917 - Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée, en date du 10 mars 1917 - Nommé Commandant du service photographique de l'aéronautique du 20ème corps d'armée du 29 mai au 28 août 1917 - A cette époque, l'aéronautique du 20ème CA comptait dans ses rangs l'escadrille F 35 et la 68ème compagnie d'aérostiers - Citation n° 305 à l'ordre du 20ème corps d'armée, le 4 juin 1917 - Nommé Lieutenant de réserve à titre définitif, le 15 juillet 1917 - Affecté à l'inspection du matériel d'aviation aux armées, le 28 août 1917 - Décédé des suites d'une asphyxie par gaz d'éclairage, à l'hôpital militaire du Val de Grâce à Paris (75), le 29 décembre 1918 - Sources : Bulletin de naissance - MpF - LO - CCC escadrille F 5 - JORF - Dernière mise à jour : 30/11/2014 - Photo collection Jean-Laurent Truc que je remercie pour son aide.
* Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée du Slt Adrien Auguste Soulier, au 54ème régiment d'infanterie, observateur de l'escadrille F 5, en dat du 10 mars 1917 : "Officier d'une haute valeur morale qui a donné depuis le début de la campagne le plus bel exemple du dévouement et de l'abnégation. Après s'être fait remarquer par les plus belles qualités de courage et de sang-froid dont il a fait preuve comme observateur pendant les attaques de décembre 1916, s'est distingué à nouveau, le 20 janvier 1917, au cours d'une mission photographique exécutée par 15° au-dessous de zéro; bien qu'ayant eu un doigt gelé, n'est rentré qu'une fois sa mission entièrement terminée, trois blessures, quatre citations."

Adj Christian Schlumberger, pilote de l'escadrille F 5 du 10 août au 15 décembre 1916, pose à bord d'un SPAD VII codé "6" sur le terrain de Lormaison en juin 1918 - Il était alors affecté à l'escadrille SPA 162 - Il trouvera la mort au cours d'un combat aérien, aux commandes du SPAD XIII n° 8443, contre douze avions allemands, dans les environs de Longpont (Meurthe-et-Moselle), le 28 juin 1918 - Photo Georges Foulon transmise par Thierry Foulon, son petit-fils, que je remercie pour son aide.
Adj Christian Raoul André Schlumberger - Né le 18 février 1889 à Paris (75) - Fils de Georges Maximilien Schlumberger et de Charlotte Nathalie Mablet - Classe 1909 - Recrutement du 6ème bureau de la Seine sous la matricule n° 14 - Service militaire au 6ème régiment de Cuirassiers, le 3 octobre 1910 - Nommé Maréchal des Logis, le 9 novembre 1911 - Mobilisé au 6ème régiment de Cuirassiers, le 2 août 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 22 janvier 1916 - Brevet de pilote militaire n° 3624 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 3 juin 1916 - Stage de perfectionnement "bombardement" à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage de spécialisation à l'école d'aviation militaire de Châteauroux, jusqu'au 1er août 1916 - Pilote de l'escadrille F 5 du 10 août au 15 décembre 1916 - Une citation à l'ordre de l'armée, en date du 11 novembre 1916 - Blessé au cours d'une mission, aux commandes d'un Farman F 42, par un tir d'infanterie, le 15 décembre 1916 - Médaille Militaire et une citation à l'ordre de l'armée, le 6 janvier 1917 - Nommé Adjudant, le 7 janvier 1917 - Hospitalisé et convalescence jusqu'au 15 mai 1917 - Pilote du GDE du 15 mai au 14 juillet 1917 - Pilote de l'escadrille PS 126 du 14 juillet au 1er août 1917 - Passé sur avion de chasse, le 31 juillet 1917 - Pilote du GDE du 1er août au 23 septembre 1917 - Pilote de l'escadrille N 152 du 23 septembre 1917 au 28 janvier 1918 - Détaché à Luxeuil (70) du 14 au 18 novembre 1917 - Détaché à Chaux du 19 au 23 novembre 1917 - Détaché au Parc n° 9 du 9 au 11 décembre 1917 - Détaché à Luxeuil (70) du 30 décembre 1917 au 1er janvier 1918 - Détaché à Luxeuil du 25 au 27 janvier 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 162 du 28 janvier au 28 juin 1918 - Détaché à Luxeuil du 4 au 5 mars 1918 - Détaché à Arcy-sur-Aube du 7 au 12 avril 1918 - Détaché à la RGA de Dugny-le-Bourget du 2 au 23 mai 1918 - Tué au cours d'un combat aérien contre douze avions allemands, le 28 juin 1918 - Le SPAD XIII n° 8443, qu'il pilotait, s'est écrasé dans les lignes allemandes, dans les environs de Longpont (Meurthe-et-Moselle) - Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 19 juillet 1918 - Christian Schlumberger repose au cimetière des Gonards à Versailles (Yvelines) - Sources : Pam - MpF - Bailey/Cony - Liste PN - CCC PS 126 - CCC N 152 - CCC SPA 162 - JORF - Dernière mise à jour : 11 septembre 2015.
* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, de l'Adj Christian Raoul André Schlumberger, du 6ème régiment de Cuirassiers, pilote à l'escadrille SPA 162, en date du 19 juillet 1918 : "S'est signalé par les missions accomplies avec dévouement dans un secteur particulièrement actif. Déjà blessé en combat aérien, a été de nouveau très grièvement atteint dans une lutte inégale contre une patrouille ennemie. Médaillé militaire pour faits de guerre. Une citation."

Cne Thélis Joseph Jean Vachon - Né le 13 décembre 1893 à Dôle (Jura) - Fils de Maurice Joseph Jean Martin Vachon et de Jeanne Marie Caroline Barba - Classe 1911 - Recrutement de St-Brieuc (35) sous le n° matricule 111 - Engagé volontaire pour 3 ans au 50ème régiment d'artillerie, le 8 octobre 1912 - Nommé Brigadier, le 10 février 1913 - Nommé Maréchal des Logis, le 27 septembre 1913 - Elève officier de réserve, le 1er octobre 1913 - Nommé Sous-lieutenant au 62ème régiment d'artillerie de Campagne, le 1er avril 1914 - Toujours dans cette unité lors de la mobilisation générale du 2 août 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur stagiaire de l'escadrille C 34 du 1er au 26 mars 1915 - Affecté comme observateur du service aéronautique du DAL, le 14 juin 1915 - Une citation à l'ordre de la 71ème division d'infanterie, le 5 septembre 1915 - Une citation à l'ordre de l'armée, le 19 septembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2969 en date du 14 mars 1916 - Nommé Lieutenant de réserve, le 6 mai 1916 - Pilote de l'escadrille MF 41, le 23 juin 1916 - Pilote de l'escadrille MF 7, le 5 juillet 1916 - Pilote de l'escadrille MF 5, le 21 juillet 1916 - Pilote de l'escadrille MF 2, le 1er août 1916 - Pilote de l'escadrille MF 50, le 6 août 1916 - Citation n° 178 à l'ordre du groupe, le 27 septembre 1916 - Insigne de pilote militaire n° B 2018 décerné le 5 décembre 1916 - Pilote de l'escadrille C 104, le 22 décembre 1916 - Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée, le 28 décembre 1916 - Pilote de l'escadrille F 8, le 6 janvier 1917 - Pilote de l'escadrille F 50, le 26 janvier 1917 - Pilote de l'escadrille F 44, le 27 janvier 1917 - Pilote de l'escadrille F 50, le 1er février 1917 - Pilote de l'escadrille F 41, le 4 mars 1917 - Pilote de l'escadrille F 44, le 6 avril 1917 - Pilote de l'escadrille F 71, le 11 mai 1917 - Pilote de l'escadrille C 21, le 2 juin 1917 - Pilote de l'escadrille C 39, le 20 juin 1917 - Une citation à l'ordre de la 8ème division d'infanterie, le 12 août 1917 - Pilote de l'escadrille F 60, le 20 juillet 1917 - Commandant de l'escadrille SOP 39 / SAL 39 du 17 novembre 1917 au 14 octobre 1918 - Citation n° 259 à l'ordre de l'AD, le 14 novembre 1917 - Nommé Capitaine à titre temporaire, le 28 décembre 1917 - Citation n° 293 à l'ordre de la 5ème armée, le 15 mars 1918 - Citation n° 27 à l'ordre du régiment, le 25 avril 1918 - Citation n° 308 à l'ordre du 38ème corps d'armée, le 18 mai 1918 - Croix de Guerre 14-18 - Grièvement blessé au cours d'un combat aérien contre cinq avions allemands - Décédé des suites de ses blessures à l'ambulance 18 de l'HOE de Villers-Daucourt (51), le 14 octobre 1918 - Officier de la Légion d'Honneur, le 15 octobre 1918 - Photo collection Christian Tollet que je remercie pour son aide.
* Citation à l'ordre de l'armée en date du 19 septembre 1915 : "D'une grande énergie et d'un grand courage rendant journellement les plus grands services. Le 9 août 1915, ils ont provoqué l'admiration de toute une division en achevant un réglage de tir malgré le feu intense et ajuste des canons ennemis qui ont tiré sur eux plus de 140 obus. Le 8 septembre 1915 au cours d'un réglage ont reçu un obus de plein fouet qui a traversé leur appareil l'obligeant à une descente rapide que l'habileté seule du pilote a empêché d'être fatale."
* Citation à l'ordre de l'armée en date du 28 décembre 1916 : "Vaillant officier qui a donné de nombreuses preuves de son courage et de son énergie. Le 2 décembre 1916, au cours d'un réglage, s'est porté au secours d'un camarade attaqué par 2 avions allemands et a attiré sur lui le feu de l'ennemi, après avoir dérouté lui-même l'adversaire qui le poursuivait, a continué l'accomplissement de sa mission bien que son appareil ait été très gravement atteint par les balles et que sa mitrailleuse ait été rendu inutilisable. Déjà 9 fois cité à l'ordre."
* Citation à l'ordre du régiment, en date du 25 avril 1918 : "Excellent chef d'escadrille possédant au plus haut point des qualités de courage et son sang-froid. Toujours en tête de ses missions aériennes a eu à maintes reprises son appareil gravement par des éclats d'obus et les balles de mitrailleuses. Attaqué par une patrouille de trois avions ennemis, a réussi à abattre l'un d'eux à mettre en fuite les deux autres."

Sgt André Blaignan - pilote de l'escadrille MF 5 - Né le 5 janvier 1890 - Brevet de pilote militaire n° 217 en date du 25 janvier 1913 - Escadrilles suivantes : MF 5 - VB 109.
* Citation à l'ordre de l'armée : "Très brillant pilote, remarquable d'audace et d'habileté. Est allé à plusieurs reprises, étant seul à bord, bombarder les cantonnements ennemis. A réussi le 13 décembre, à atteindre un train en gare et à y mettre le feu. S'est également particulièrement distingué le 30 décembre dernier, en allant en pleine nuit jeter 4 bombes sur une gare occupée par l'ennemi."

Ltt Paul Gustave Bordes - Né le 9 septembre 1882 à Lembeye - Brevet de pilote militaire n° 238 en date du 25 mars 1913 - Pilote de l'escadrille MF 5 d'août 1914 au XXX au 2ème trimestre 1916 - Nommé Capitaine, le 22 mars 1915 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 9 octobre 1914 - Commandant de l'escadrille MF 5 du 2ème trimestre 1915 au 2ème trimestre 1916 - Officier de la Légion d'Honneur, le 29 décembre 1922 - Chef de Bataillon à la Direction de l'aéronautique - Colonel Commandant le camp d'instruction de l'armée de l'Air de Cazaux - Décédé le 6 janvier 1950.
* Citation à l'ordre de l'armée : "A effectué avec la plus grande hardiesse des reconnaissances nombreuses et fructueuses, soumis le plus souvent au tir des canons spéciaux de l'ennemi et rapportant des renseignements très importants et précis. Depuis le début des opérations a exécuté avec succès des reconnaissances au-dessus de l'ennemi. Comme passager a bombardé une gare et un parc d'artillerie ennemie. Pendant la 2ème partie de cette reconnaissance, a dû maintenir avec sa ceinture, étant à cheval sur le moteur, une pièce brisée par les balles et dont la rupture complète aurait entraîné la chute de l'avion."

Cne Georges Marcel Lachmann - Né le 10 août 1890 à Paris (75) - Fils d'Alphonse Lachmann et de Françoise Loehler - Domiciliés 140, boulevard de l'Hôpital à Paris - Classe 1910 - Recrutement du 3ème bureau de la Seine sous le matricule n° 2230 - Service militaire au bataillon d'aérostiers de Versailles, à compter du 10 octobre 1911 - Affecté au centre d'aviation d'Etampes comme motocycliste - Mécanicien de l'escadrille MF 5 d'Epinal - Breveté mécanicien en 1912 - Engagé pour un an en 1913 pour devenir élève pilote - Brevet de pilote civil n° 1724, délivré par l'Aéroclub de France, à l'école REP de Buc, le 16 juillet 1914 - Brevet de pilote militaire n° 499 obtenu à l'école d'aviation de Buc, en date du 2 août 1914 - Pilote de l'escadrille REP 27 du 30 août 1914 au 21 janvier 1915 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 27 septembre 1914 - Pilote de l'escadrille REP 15 / MS 15 du 21 janvier au 15 avril 1915 - Nommé Adjudant, le 20 mars 1915 - Pilote de la RGA du 15 avril au 24 mai 1915 - Pilote de l'escadrille N 57 du 24 mai au 21 juillet 1915 - Médaille militaire et citation à l'ordre de l'armée, le 29 juin 1915 - Pilote de l'escadrille N 561 de Venise du 7 août 1915 au 4 mai 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 7 décembre 1915 - Croix de Guerre italienne - Chevalier de la Couronne d'Italie - Pilote de l'escadrille N 57 du 27 mai 1916 au 26 janvier 1917 - Une victoire homologuée contre un Drachen abattu dans les environs d'Ham, le 15 juillet 1916 - Une victoire homologuée, en coopération avec le Ltt Jean Matton et le MdL Georges Flachaire, contre un Albatros abattu dans les environs de Souilly, le 28 juillet 1916 - Une victoire homologuée, en coopération avec l'Adj Maxime Lenoir, contre un avion abattu dans les environs de Gincrey, le 12 août 1916 - Citation n° 342 à l'ordre de l'armée, en date du 14 août 1916 - Détaché à l'escadrille C 4 du XXX au 2 novembre 1916 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation n° 844 à l'ordre de l'armée, en date du 6 janvier 1917 - Affecté au détachement aviation de la mission militaire française en Russie - Parti pour Lyon-Bron (2ème groupe d'aviation), le 26 janvier 1917 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 2 mars 1917 - Commandant de l'escadrille N 581 / SPA 581 du 23 avril 1917 au 15 mars 1918 - Blessé au combat au cours d'une chute d'avion pendant une attaque de Drachen, le 26 juin 1917 - Contusions violentes au thorax, luxation du Coccys, fracture de l'index gauche - Une victoire homologuée contre un avion abattu dans les environs de Chileveff (Ukraine), le 4 septembre 1917 - Une victoire homologuée contre un Drachen abattu en Galicie (Ukraine), le 19 septembre 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 19 septembre 1917 - Une victoire homologuée contre un Drachen abattu en Galicie (Ukraine), le 3 octobre 1917 - Une victoire homologuée contre un biplace abattu dans les environs de Malinise (Ukraine), le 4 octobre 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, (rappel du 30 octobre 1918) - Une victoire homologuée contre un biplace abattu au Nord de Lallisse (Ukraine), le 8 octobre 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, (rappel du 30 octobre 1918) - Une victoire homologuée contre un Drachen abattu en Galicie (Ukraine), le 16 octobre 1917 - Chevalier de St-Georges de Russie - 9 victoires homologuées - Nommé Lieutenant, le 24 décembre 1917 - L'escadrille SPA 581 est rapatriée, le 15 mars 1918 - Il reste à Moscou, sous le commandement du Général Lavergne, attaché militaire - Pour ne pas être pris, fait 650 km à pied en 45 jours, faisant le sourd et muet pour ne pas être découvert et rejoint le corps expéditionnaire allié au Sud de Mourmansk. Citation à l'ordre de l'armée, (rappel du 30 octobre 1918) - Forme et commande une escadrille, stationnée au Sud d'Arkhangelsk - Bombarde les flottilles communistes sur la Dwina - Réalise des missions de 200 km en monoplace avec bombes armées avant le départ - Reçoit la Military Cross britannique - A reçu neuf citations à l'ordre de l'armée pendant la Grande Guerre - Rentre en France à l'armistice - Capitaine à titre temporaire, le 12 janvier 1919 - Mission en Tchécoslovaquie du 27 janvier 1919 au 27 janvier 1921 - Commandant de l'escadrille BR 590 (escadrille de Bohême) du 9 avril au 31 octobre 1919 - Blessé en SAC suite à un accident aérien après le décollage à Nysts, le 25 septembre 1919 - Blessures au nez, à la joue droite, arcade sourcilliaire droite - Sur le front de Slovaquie contre les communistes Hongrois - Deux citations à l'ordre de l'armée Tchéque - Met en place tous les terrains d'aviation de Slovaquie et organise le 1er régiment d'aviation Tchécoslovaque avec 4 escadrilles, un parc dont il reçoit le commandement - Croix de Guerre Tchécoslovaque - Chevalier de Lion Blanc Tchéque - Cité à l'ordre de l'armée tchécoslovaque - Insigne de pilote d'honneur thécoslovaque - Affecté au 34ème régiment d'aviation (aéronautique de l'Afrique Occidentale Française) du 8 juin 1921 au 25 juillet 1923 - Commandant du parc de la base de Dakar-Ouakam - Nommé Capitaine à titre définitif, le 21 juillet 1921 - A fait construire la plupart des batiment comme les ateliers, les garages, l'atelier photo, les magasins et les soutes d'eau douce, un second hangar métallique (d'origine allemande) - A fait construire un hangar métallique sur le terrain de St-Louis-du-sénégal et des batiments sur celui de Kaolack - A organisé des lignes et des terrains de secours sur Bamako - Konakry (Guinée), Bamako-Sikasso-Bouaké (Côte d'Ivoire) et Bamako-Dedougou-Ouagadougou (Haute-Volta), soit 2500 km de lignes et 40 terrains d'aviation - Inauguration de ces lignes sur Breguet 14 à moteur Renault de 300 HP sur l'itinéraire Dakar-Bamako-Segou-Dedougou-Ouagadougou (Haute-Volta) avec retour par Bamako, puis Bamako-Sikasso-Bouaké (Côte d'Ivoire) avec retour par Bamako et Dakar, soit 6200 km en 53 heures de vol - A été le premier pilote à atterrir en Haute Volta et en Côte d'Ivoire - Citation n° 217 à l'ordre de l'armée française (TOE), le 31 mai 1922 - Officier de l'Etoile Noire du Bénin - Officier de la Légion d'Honneur, le 27 décembre 1923 - Prend un congé sans solde de 5 ans de décembre 1923 au 10 juillet 1928 - Forme une société spécialisée dans les bois de construction et bois précieux, avec la famille Esnault Pelterie (REP), à Dabou en Côte d'Ivoire - Commandant de la 7ème escadrille de chasse (SPA 94) du 34ème RAM du Bourget, le 10 juillet 1928 - Adjoint au commandant du 34ème RAM du Bourget, le 10 octobre 1928 - A réalisé, avec deux pilotes de son unité, 2225 km en 10h30 de vol, le 10 juillet 1929 - A réalisé, avec les mêmes aviateurs, 3300 km en 16h05 de vol, les 16 et 17 août 1929 - A réalisé, seul, un trajet de 2350 km en 10h15 de vol, le 12 juin 1931 - A réalisé, seul, un trajet de 2410 km en 10h12 de vol, le 22 juin 1931 - Commandant du GC I/1 (SPA 31 / SPA 48) de la 1ère escadre de chasse du Bourget du 1er juillet 1932 au 16 février 1933 - Affecté à l'aviation de l'AOF et nommé commandant de l' escadrille n° 2 de Thiès (Sénégal), le 10 février 1933 - Effectue 6 heures de vol sur Potez 25 TOE - Premier pilote à atterri en Casamance - Avec 5 mécaniciens et 25 tirailleurs, fait ériger le terrain de Nouakchott (Mauritanie) - Affecté à la 4ème escadre de Tunisie, à compter du 3 décembre 1934 - Nommé Adjoint du Colonel et adjoint technique chargé de mettre en oeuvre les terrains de mobilisation - Officier du Ouissam Alaouite - En retraite et nommé Commandant, le 10 août 1938 - Rappelé à l'activité comme commandant de l'escadre d'instruction de Tours, le 27 août 1939 - Affecté à Bordeaux-Mérignac comme commandant de parc avec terrains annexes de Mont-de-Marsan - Bergerac - Jonsac, soit 200 avions et 300 véhicules - Démobilisé à Langon en juillet 1940 - En retraite, le 10 août 1943 - Voulant rejoindre De Gaulle, il traverse la ligne de démarquation et embarque sur le S/S Dahomey à destination de l'Afrique - Le bateau est coulé devant Port Lyautey, le 8 novembre 1942 - Comme l'attaché de l'Air à Alger n'a pas besoin de lui, il rejoint la Côte d'Ivoire - Finalement en avril 1944, il traverse le Sahara en 45 jours et retrouve le Général Tuslane qui le prend comme sous-chef d'état-major du secteur Air n° 2 - Participe aux opérations de débarquement de Provence, reprise des villes de Montélimar, Arles, Lyon, Vesoul, Gray, Luxeuil, Colmar - Démobilisé le 6 janvier 1946 - Commandeur de la Légion d'Honneur, le 14 juillet 1954 - 1870h05 de vol, à la date du 29 novembre 1954 - Domicilié à Charrey-par-Flogny (Yonne) - Décédé, le 12 avril 1961 - Photo La Guerre Aérienne Illustrée - Sources : Pam - LO - Etat des Services - CCC escadrille REP 27 - CCC escadrille REP 15 - CCC escadrille N 57 - JORF - La Guerre Aérienne Illustrée - Les Ailes - L'Aerophile - Dernière mise à jour : 9 juin 2016.
* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Georges Marcel Lachmann, pilote à l'escadrille N 57, en date du 29 juin 1915 : "Excellent pilote ayant deux cents heures de vol au-dessus de l'ennemi. A exécuté, le 27 mars 1915, une brillante reconnaissance à longue portée. Appartenant à une escadrille de chasse, s'est souvent porté à l'attaque des avions ennemis et a pu les faire rentrer dans leurs lignes."
* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Georges Marchel Lachmann, au détachement d'aviation française en Italie, en date du 7 décembre 1915 : "A pris successivement en chasse quatre avions ennemis et a réussi par son adresse, son courage et l'habilité de son tir à les mettre en fuite."
* Citation n° 342 à l'ordre de l'armée du Slt Georges Marcel Lachmann, pilote à l'escadrille N 57, en date du 14 août 1916 : "Pilote plein d'audace, de dévouement et d'enthousiasme, recherchant les combats les plus rapprochés, et prenant part à toutes les missions périlleuses. A attaqué et incendié, le 15 juillet, un Drachen allemand. A forcé, le 28 juillet, un avion ennemi à atterrir dans les lignes françaises."
* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée en date du 6 janvier 1917 : "Pilote d'une audace et d'un dévouement exceptionnels, recherchant avec ardeur les combats les plus rapprochés et les missions les plus périlleuses. Déjà quatre fois cité à l'ordre de l'armée à la suite de combats victorieux contre des avions ou des Drachen. Le 15 décembre 1916, a empêché l'observation d'un Drachen en l'attaquant à quatre cents mètres du sol et obligeant l'observateur à se jeter en parachute."
* Military Cross britannique au Ltt Georges Lachmann décernée à Arkhangel : "Du 8 août au 6 septembre 1918, le lieutenant Lachmann a commandé en second un détachement de reconnaissance qui pénétra dans les lignes ennemies, au Sud de Soumsky-Possad. C'est en grande partie à son courage et à son élan que l'ennemi, très supérieur en nombre, fut repoussé en plusieurs occasions avec des pertes considérables. Il montra le plus grand mépris du danger, entrainant en plusieurs occasions ses hommes de la plus courageuse manière, dans des conditions d'inégalité, donnant ainsi un splendide exemple durant tout le temps d'une entreprise très hasardeuse."
* Officier de la Légion d'Honneur du Cne Georges Marcel Lachmann à l'aéronautique de l'Afrique Occidentale Française, en date du 27 décembre 1923 : "Chevalier du 6 janvier 1917, 11 ans de services, 8 campagnes, 2 blessures, 8 citations."
* Commandeur de la Légion d'Honneur du Cdt Georges Marcel Lachmann, en date du 14 juillet 1954 : "34 ans de services, 13 campagnes, 17 ans de bonifications pour services aériens commandés. A été blessé et cité. Officier de la Légion d'Honneur du 27 décembre 1923."

Sgt Omer Paul Demeuldre - Né le 8 mars 1892 à Cambrai (Nord) - Fils de Félix Léopold Demeuldre et de Julia Palmyre Saint-Aubert - Domiciliés au 50, route de Paris à Cambrai (Nord) puis au 5, rue Charlot à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine) - Profession avant service militaire Mécanicien d'automobiles - Domicilié au 19, rue Dupleix à Lille (Nord) - Classe 1912 - Recrutement de Lille (Nord) sous le matricule n° 2364 - Service militaire au 3ème groupe aéronautique d'Epinal (Vosges), à compter du 9 octobre 1913 - Mécanicien / conducteur de l'escadrille MF 5 du 9 octobre 1913 au 22 octobre 1914 - Mécanicien affecté au service du Ltt Charles Colard - Affecté au 1er groupe d'aviation, le 1er janvier 1914 - Détaché avec son pilote à Rambervillers du 17 août au 13 octobre 1914 - Affecté à la 1ère réserve de ravitaillement de Dijon, en compagnie du Ltt Colard, du 22 octobre au 28 novembre 1914 - Mécanicien de l'escadrille MF 33 du 28 novembre 1914 au 23 février 1915 - Affecté, avec le Cne Colard, à la 2ème réserve d'aviation de St-Cyr du 23 février au 1er avril 1915 - Mécanicien de l'escadrille MF 35 du 1er au 16 avril 1915 - Mécanicien de la RGA du 16 avril au 1er septembre 1915 - Nommé Caporal, le 10 juillet 1915 - Mécanicien de l'escadrille MF 63 / F 63 du 1er septembre 1915 au 23 septembre 1916 - Il est toujours affecté au service du Cne Charles Colard, désormais commandant de l'escadrille MF 63 - Une victoire homologuée comme mécanicien / mitrailleur contre un Albatros abattu dans les environs du bois des Forges (Meuse), le 7 septembre 1915 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 11 septembre 1915 - Nommé Sergent, le 10 janvier 1916 - Citation à l'ordre de l'aéronautique de la 2ème armée, en date du 24 septembre 1916 - Brevet de pilote militaire n° 4584 délivré directement à l'escadrille F 63, le 23 septembre 1916 - Pilote de l'escadrille F 63 du 23 septembre 1916 au 11 octobre 1917 - Brevet de pilote FAI n° 4403 délivré par l'Aéroclub de France, le 2 octobre 1916 - Citation n° 80 à l'ordre de la 120ème division, en date du 25 mars 1917 - Citation à l'ordre du corps d'armée, en date du 11 juin 1917 - Pilote de la GDE (stage SPAD) du 11 au 14 octobre 1917 - Pilote de l'escadrille N 84 / SPA 84 du 14 octobre 1917 au 3 mai 1918 - Médaille Militaire, le 18 novembre 1917 - Citation n° 1133 à l'ordre de la 4ème armée, en date du 8 janvier 1918 - Citation n° 1139 à l'ordre de la 4ème armée, en date du 11 janvier 1918 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 20 janvier 1918 - Citation n° 1185 à l'ordre de la 4ème armée, en date du 13 février 1918 - Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 13 avril 1918 - Disparu au cours d'une patrouille dans la région de Montdidier (Somme), le 3 mai 1918 - Photo Omer Demeuldre transmise par Nicole Demeuldre que je remercie pour son aide - Sources : Acte de naissance - Pam - MpF - Fiche Matricule du département du Nord - LO - CCC de l'escadrille MF 5 - CCC de l'escadrille MF 33 - CCC de l'escadrille MF 35 - CCC de l'escadrille MF 63 / F 63 - CCC de l'escadrille N 84 / SPA 84 - Dernière mise à jour : 11 janvier 2017.
* Citation à l'ordre de l'armée du Cal Omer Demeuldre, mitrailleur de l'escadrille F 63, en date du 11 septembre 1915 : "Caporal mitrailleur, le 7 septembre 1915, a rencontré un avion de chasse. malgré son infériorité de vitesse, n'a pas hésité à l'attaquer et par son courage et son adresse, après avoir tiré trois cents cartouches de mitrailleuses, l'a obligé à piquer brusquement vers le sol."
* Citation à l'ordre de l'aéronautique de la 2ème armée du Sgt Omer Demeuldre, mécanicien de l'escadrille F 63, en date du 24 septembre 1916 : "Sergent mécanicien. Toujours volontaire pour les missions périlleuses. A exécuté quinze bombardements poussés jusqu'a cent kilomètres dans les lignes allemandes."
* Citation n° 80 à l'ordre de la 120ème division du Sgt Omer Demeuldre, pilote de l'escadrille F 63, en date du 25 mars 1917 : "Pilote de reconnaissance, pilote audacieux, s'est distingué particulièrement le 19 mars 1917 en volant très bas au-dessus des lignes ennemies pour permettre à son observateur de mitrailler et dispenser un groupe de cavaliers et de cyclistes ennemis."
* Citation n° 387 à l'ordre du 35ème corps d'armée du Sgt Omer Demeuldre, pilote de l'escadrille F 63, en date du 11 juin 1917 : "Coutumier des actes d'audace et de sang-froid. Le 23 mai 1917, attaqué au cours d'une reconnaissance photographique par un avion ennemi qui endommagea gravement son appareil, réussit après une lutte brillante à mettre son adversaire hors de combat puis continua jusqu'au bout sa missions."
* Citation n° 111 à l'ordre de la 4ème armée du Sgt Omer Demeuldre, pilote de l'escadrille SPA 84, en date du 23 décembre 1917 : "Pilote de haute valeur. Depuis peu de temps dans la chasse, s'impose déjà à ses camarades par son ardeur et son adresse. A abattu un avion ennemi dans nos lignes, le 15 décembre 1917."
* Citation n° 1133 à l'ordre de la 4ème armée du Sgt Omer Demeuldre, pilote de l'escadrille SPA 84, en date du 8 janvier 1918 : "Remarquable pilote de chasse, d'un courage et d'un allant hors de pair, donnant un magnifique exemple à ses camarades. Le 22 décembre 1917, a abattu un biplace ennemi qui est tombé dans nos lignes; le lendemain 23 décembre, a livré un dur combat à un second biplace ennemi qui s'est écrasé derrière les premières lignes ennemies."
* Citation n° 1139 à l'ordre de la 4ème armée du Sgt Omer Demeuldre, pilote de l'escadrille SPA 84, en date du 11 janvier 1918 : "Pilote de chasse d'une valeur tout à fait exceptionnelle. le 3 janvier 1918, a abattu un avion ennemi qui a pris feu en l'air et s'est écrasé dans ses lignes."
* Citation n° 1185 à l'ordre de la 4ème armée du Slt Omer Demeuldre, pilote de l'escadrille SPA 84, en date du 13 février 1918 : "Excellent sous-officier. Après s'être fait remarquer dans l'aviation de réglage vient de débuter brillamment dans la chasse où il s'annonce comme un pilote audacieux et habile. Le 30 octobre 1917, a abattu son troisième avion ennemi qui s'est écrasé en flammes dans les premières lignes allemandes."
* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Slt Omer Paul Demeuldre, pilote à l'escadrille SPA 84, en date du 13 avril 1918 : "Officier pilote d'une adresse et d'un courage exceptionnels, merveilleux exemple pour son escadrille qu'il entraine par son beau moral, son ardeur et le prestige de ses succès. A abattu 11 avions ennemis. Médaillé militaire pour faits de guerre. Six citations."
* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Slt Omer Paul Demeuldre, pilote de l'escadrille SPA 84, en date du 11 mai 1918 : "Pilote de chasse exceptionnel, dont le moral élevé, la bravoure et l'allant excitaient l'admiration et l'émulation de ses camarades de combat. A abattu treize avions ennemis, dont dix en quatre mois. Le 3 mai 1918, est tombé, en pleine lutte, dans l'attaque, à bout portant d'un biplace ennemi, laissant le plus bel exemple de vaillante et jeune ardeur."
Photo du Sgt Auguste Gérard
Sgt Auguste Jean Baptiste Gérard - Né le 31 mars 1894 à Fraize (Vosges) - Fils de Jean Gérard et de Claire Amélie - Profession avant guerre Commerçant - Classe 1914 - Recrutement du 4ème bureau de la Seine (75) sous le matricule n° 4703 - Mobilisé au 8ème régiment de Dragons, le 4 septembre 1914 - Affecté au 135ème régiment d'infanterie - Nommé Sergent, le 22 juin 1915 - Croix de Guerre et citation à l'ordre du 135ème régiment d'infanterie, le 25 septembre 1915 - Passé à l'aéronautique militaire avec divers emplois à Lyon-Bron, le 8 février 1916 - Mitrailleur de l'escadrille N 90 d'Orient (future escadrille 506) - Passé élève pilote à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 28 janvier 1917 - A échoué pour la formation de pilote militaire - Stage de mitrailleur-canonnier à l'école de tir aérien de Cazaux, jusqu'au 1er mai 1917 - Breveté canonnier à l'école de tir aérien de Cazaux, le 28 avril 1917 - Mitrailleur de l'escadrille F 5 / SOP 5 / SAL 5 du 10 août 1917 au 13 juillet 1918 - Décédé au cours d'un accident en service commandé à Lunéville (Meurthe-et-Moselle), le 13 juillet 1918 - Il faisait équipage avec le Brig Gaston Clerc qui n'a pas été blessé - Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 15 juillet 1918 - Auguste Gérard repose dans la nécropole nationale Friscati de Vitrimont (Meurthe-et-Moselle) - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille F 5 - JORF - MpF - Dernière mise à jour : 14 novembre 2017.
* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Sgt Auguste Jean Baptiste Gérard, du 135ème régiment d'infanterie, mitrailleur à l'escadrille SAL 5, en date du 15 juillet 1918 : "Sergent mitrailleur habile et courageux, a livré de nombreux combats aériens. Le 13 juillet 1918, protégeant un avion de réglage, a soutenu contre deux avions ennemis un très dur combat au cours duquel il a été tué."
Photo du Cne Gaston de Saint-Quentin
Cne Marie Charles Auguste Gaston de Saint-Quentin - Né rue de la ferme au Havre (Seine-Maritime), le 26 mars 1879 - Fils de Marie Ferdinand Narcisse Alfred Audiffredy de Saint-Quentin (sous-inspecteur des douanes) et de Marie Henriette Foâche - Domiciliés au 7, rue des Bastions à Cherbourg (Manche) en 1899 - Classe 1899 - Recrutement du bureau de Cherbourg (Manche) sous le matricule n° 1145 - Classé 214 sur 220 au concours d'entrée de l'école Polytechnique de 1899 - Classé 126ème sur 220 au passage en 2ème année - Sorti 195ème sur 218 élèves en 1901 - Engagé volontaire pour trois ans, au titre de l'arme de l'artillerie et entré à l'école Polytechnique, le 14 octobre 1899 - Passé à l'école d'application de l'artillerie et du génie et nommé Sous-lieutenant, le 1er octobre 1901 - Nommé Lieutenant en 2ème et affecté à la 7ème batterie du 1er régiment d'artillerie, le 1er octobre 1903 - Passé à l'école d'application de cavalerie de Saumur, le 7 octobre 1905 - Blessé par une fracture du 2ème métatarsien gauche au cours d'une chute de cheval, le 27 février 1906 - Affecté à la 7ème batterie du 1er régiment d'artillerie, le 1er octobre 1906 - Affecté à la 12ème batterie du 1er régiment d'artillerie, le 7 mars 1907 - Nommé Lieutenant en 1er, le 25 décembre 1908 - Affecté à la 14ème batterie du 1er régiment d'artillerie, le 1er octobre 1909 - Affecté à la 5ème batterie du 1er régiment d'artillerie, le 1er mars 1910 - Affecté au 9ème régiment d'artillerie, le 28 décembre 1910 - Nommé officier d'instruction d'équitation, le 28 décembre 1910 - Nommé Instructeur d'équitation, le 25 décembre 1911 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote et détaché au 1er groupe d'aéronautique à Versailles (Yvelines), le 19 juin 1912 - Nommé Capitaine, le 8 juillet 1912 - Brevet de pilote militaire n° 205 obtenu, le 10 février 1913 - Placé en position "Hors Cadre aéronautique", le 28 mars 1913 - Commandant de l'escadrille MF 5 stationnée à Epinal (Vosges), le 15 mars 1913 - Nommé Chef de la 21ème section d'aéronautique et chef de l'aéronautique du camp de Châlons (Marne), le 9 juin 1913 - Classé au 2ème groupe d'aviation de Reims, le 25 juin 1914 - Adjoint au commandant de l'aéronautique de la 2ème armée, le 5 août 1914 - Commandant de l'aéronautique de la 2ème armée du 12 septembre 1914 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 3 décembre 1914 - Nommé Chef d'escadron à titre temporaire, le 7 mars 1916 - Commandant de la réserve générale d'aviation (RGAé) du Bourget-Dugny, le 16 novembre 1916 - Nommé Commandant des ateliers de réparation d'aviation de St-Cyr au titre de l'inspection générale du matériel aéronautique (IGMA), le 2 juin 1917 - Nommé Chef d'escadron, à titre définitif, le 24 décembre 1917 - Nommé chef du 2ème bureau du sous-secrétariat d'état de l'aéronautique, le 6 avril 1918 - Nommé Directeur de la section des fabrications de l'aviation militaire, le 24 novembre 1918 - Affecté à l'inspection technique de l'aéronautique (ITA), le 16 septembre 1919 - A effectué 800 heures de vol à la fin de la Grande Guerre - En congé de deux ans sans solde, à compter du 1er janvier 1920 - Affecté, dans la réserve, au 4ème régiment d'aviation d'observation du Bourget-Dugny, le 1er janvier 1920 - Affecté au 34ème régiment d'aviation du Bourget-Dugny, par changement de désignation du régiment, en date du 1er août 1920 - Maintenu en congé du personnel navigant, le 1er janvier 1922 - Marié avec Mlle Odette Magdeleine Marie Lefèbure à Paris, le 9 novembre 1924 - Admis à la retraite, le 1er décembre 1924 - Nommé Chef d'escadron de réserve, le 2 mars 1925 - Affecté, dans la réserve, au 32ème régiment d'aviation mixte de Dijon-Longvic, le 8 mars 1925 - Nommé Lieutenant-colonel de réserve, le 13 juillet 1927 - Profession Directeur de la société anonyme Mathis à Paris - Domicilié au 30, avenue Duquesne à Paris 7ème - Grade d'Officier de la Légion d'Honneur, en date du 20 mars 1930 - Cesse de faire partie du personnel navignat, le 8 juin 1931 - Rappelé à l'activité et affecté à la base aérienne 108 de Montpellier (Hérault) - Mort pour la France à Montpellier (Hérault) des suites d'une maladie contactée en service, le 30 décembre 1939 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 766) de la ville du Havre (Seine-Maritime) - Pam - Liste des brevets militaires - Liste des brevets militaires - Etat des services - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Manche - MpF - JORF (cote AC 21 P 148075) - LO - Site Internet de la bibliothèque Centrale de l'ecole Polytechnique - Dernière mise à jour : 19 juillet 2024.
* Citation n° 44 à l'ordre de l'armée du Cne Marie Charles Auguste Gaston de Saint-Quentin, chef du service aéronautique de l'AGAC, en date du 25 août 1915 : "Commande le service aéronautique de la 2ème armée depuis le 10 septembre 1914 avec une rare compétence et a su obtenir de ses escadrilles le rendement maximum. Pilote émérite, a toujours donné l'exemple de la hardiesse et du courage en exécutant un très grand nombre de reconnaissances, et a eu son avion atteint par les projectiles ennemis."
* Grade d'Officier de la Légion d'Honneur du Lcl Marie Charles Auguste Gaston de Saint-Quentin du centre de mobilisation d'aviation n° 32, en date du 20 mars 1930 : "29 ans de services, 5 campagnes. A été cité. Chevalier du 3 décembre 1914."
Photo du Ltt Claudius Raphoz
Ltt Claudius Jean Cécilien Raphoz - Né le 7 juin 1890 à Saint-Pierre-de-Rumilly (Haute-Savoie) - Fils de Jean Raphoz et de Julie Sermondade - Domiciliés en 1914 au 11, rue Jacques Dalphin à Carouge (Suisse) - Profession avant guerre Etudiant - Domicilié au 26, Schenchoerstrasse à Zurich (Suisse) - Classe 1910 - Recrutement d'Annecy (Haute-Savoie) sous le matricule n° 1636 - A obtenu un sursis d'incorporation pour continuer ses études en 1911 et 1912 - Profession Ingénieur - Appelé pour effectuer son service militaire au sein du 3ème régiment d'artillerie, à compter du 10 octobre 1911 - Nommé Brigadier, le 23 mai 1914 - Blessé par éclat d'obus, le 20 septembre 1914 - Nommé Elève officier de réserve, le 1er octobre 1914 - Nommé Aspirant, le 11 janvier 1915 - Classé à l'état-major du 6ème groupe de l'artillerie de la 57ème division, groupement sud - Retour sur la front, le 22 février 1915 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, à titre définitif et affecté au 47ème régiment d'artillerie de camp (camp ou campagne), le 1er octobre 1915 - Affecté au 5ème régiment d'artillerie, le 16 décembre 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 5 mars 1917 - Envoyé à l'annexe de Luxeuil, le 14 mars 1917 - Observateur de l'escadrille F 5 du 5 avril au 17 août 1917 - Nommé Lieutenant, le 1er mais 1917 - Tué au cours du bombardement du terrain d'aviation de Lemmes (Marne), le 17 août 1917 - Son corps a été évacué sur l'hôpital 12 de Vadelaincourt (Meuse), le même jour - Son corps a été restitué à sa famille par le convoi n° 33 - Claudius Raphoz repose dans le cimetière communal de Bonneville (Haute-Savoie) - Sources : Pam - CCC de l'escadrille F 5 - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Haute Savoie - MpF (2 fiches) - Dernière mise à jour : 13 mars 2019.
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