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Insignes successifs de l'escadrille BR 7

1 - Le fanion

En septembre 1915, le Ltt Anthelme Martin de Gibergues a l'idée de créer un fanion destiné à orner l'automobile des officiers. Il confie son projet à Mlle Lucienne, une de ses voisines. Il se charge de courir les magasins pour réunir les éléments nécessaire, une moire de doublure en coton d'un bleu azur, un beau drap écarlate et un petit carré de jaune jonquille. Lucienne propose d'abord un projet qu'elle présente sous la forme d'une aquarelle : un fond bleu ciel, une hélice blanche, des ailes rouges écarlates d'artilleur, des canons croisés jaunes, grenade jaune avec flammes rouges. Après une discussion d'une demi-heure pour finaliser les détails, le feu vert est donné. Quelques jours après, l'emblème espéré est terminé. La brodeuse y a incorporé une médaille de Notre-Dame-de-Lorette, en guise de porte bonheur.

Automobile de l'escadrille HF 20 photographiée dans le village de Dieue-sur-Meuse à proximité d'Ancemont, où l'escadrille est stationnée. Voir le fanion de l'escadrille ornant le véhicule et maintenu dressé par une fillette du village - Photo Ltt Marcel Baulier transmise par Dominique Baulier son petif-fils que je remercie pour son aide.

Détail du fanion des troupes d'aviation équipant la voiture de l'escadrille MF 7 - Photo Ltt Marcel Baulier transmise par Dominique Baulier son petif-fils que je remercie pour son aide.

2 - l'insigne de fuselage

Premier insigne peint sur le fuselage - Un cor de chasse choisit par le Capitaine Roeckel, originaire du corps des Chasseurs a été peint sur son Nieuport en 1916 - Dessin Albin Denis.

3 - Le drapeau

Drapeau de l'escadrille BR 7 en SOP 7 en 1917 - Photo Ltt Marcel Baulier transmise par Dominique Baulier son petif-fils que je remercie pour son aide.

4 - Les insignes successifs peints

Premier insigne au cor ailé peint sur le fuselage des Bréguet XIV A2 - Les rubans et glands du cor de chasse existaient en plusieurs couleurs différentes - Dessin : Albin Denis.

Bandes rouges de fuselage portées par les avions de la BR 7 - Il s'agit de marques d'identification et non d'un insigne d'unité - Ces marquages ont été portés par les Breguet 14 de la BR 7 en 1918 - Dessin Albin Denis.

Variante postérieure peinte sur le fuselage - La Croix de guerre a été ajoutée - Dessin Albin Denis.

Insigne offert au Cne Henri de Bonnaventure lors de son départ de l'unité en juillet 1919 - Il a été commandant de l'escadrille BR 7 du 17 décembre 1918 au 11 juillet 1919 - Document transmis par Hervé de Bonnaventure, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Symbolique

Le premier insigne de l'Escadrille 7, un cor de chasse, a été adopté par le capitaine René Roeckel, originaire du corps des Chasseurs, qu'il fait d'abord peindre sur son Nieuport. Plus tard en 1917, l'unité adopte cet insigne en lui ajoutant des ailes déployées et une croix de guerre. Pendant la période sur Breguet 14A2, l'escadrille a utilisé un système de reconnaissance basé sur des bandes de couleur.

 

Historique succinct

Créée en décembre 1912, l'escadrille n° 7 est dotée, lors de sa constitution, de biplans Henri Farman HF 16 puis HF 20, d'où sa dénomination de HF 7. Cette escadrille, qui était placée sous le commandement du général gouverneur de la place de Verdun, est chargée d'assurer la protection de cette région fortifiée. Servie par sept pilotes dont quatre officiers, la HF 7 est surtout utilisée pour des missions de reconnaissance d'armée dès le début de la guerre. Elle est alors sous les ordres du Ltt Gauthier.
En août 1914, les équipage de l'unité vont accomplir de nombreuses missions de reconnaissance lointaine au bénéfice de la IIIème Armée et participer à la bataille des Ardennes.
Un de ses pilotes, le Ltt René Roeckel, détruit un Zeppelin au sol à l'aide de fléchettes en acier équipées de balles Bon. Un autre pilote, Adolphe Pégoud, se fait remarquer avec des sorties de reconnaissance et de bombardement au cours desquelles il utilise des obus de 75 mm dotés d'empennages.
Du 2 au 15 septembre, la HF 7 réalise les premières missions de réglage d'artillerie de la guerre, au profit au 6ème Corps d'armée. La précision des observations fournit à l'artillerie permet de détruire onze batteries appartenant au 16ème Corps allemand. Ce résultat exceptionnel vaudra une lettre de félicitation du général Joffre, commandant les armées françaises en campagne. Elle est ensuite renvoyée sur Verdun, où elle participe activement à la bataille de Saint Mihiel.
Maintenant équipée d'avions Maurice Farman MF 7 et MF 11, elle prend la dénomination de MF 7. Elle est engagée dans les combats sanglants de la crête des Eparges à partir de février 1915. En juillet 1915, une escadrille est affectée à chaque corps d'armée, le 6ème Corps d'armée reçoit la MF 7. Elle restera liée à cette grande unité jusqu'à la fin de la guerre.
Elle est ensuite affectée du front de Champagne, où elle réalise des reconnaissances pour préparer l'offensive française qui débutera dans la région le 25 septembre 1915.

La MF 7 reste dans cette région jusqu'au 4 juin 1916, pour être mise au repos à Courtisols, dans la Marne. Le 6ème Corps d'armée étant envoyé sur Verdun, où les allemands tentent de percer les lignes françaises, la MF 7 réalise les réglages de l'artillerie française sur les forts de Vaux et Douaumont. D'abord envoyée sur la Fère-en-Tardenois pour être mise au repos, elle prend part en septembre 1916 à l'offensive de la Somme dans la région de Péronne.

Après trente mois à la tête de la 7ème escadrille, le capitaine René Roeckel laisse sa place au capitaine Saqui-Sannes. Affectée à la Vème Armée, l'escadrille reçoit des Sopwith 1A2 et un Caudron R 4. Elle prend l'appellation de SOP 7 et participe à l'offensive sur le Chemin des Dames. A la fin de la bataille, la SOP 7 est envoyée au Plessis-Belleville pour prendre en compte des Bréguet XIV A2, une version de reconnaissance.

L'escadrille change encore de nom et devient la BR 7. Elle est envoyée sur le front des Vosges en juin 1917 où elle restera jusqu'au début de l'année 1918.

Les allemands passant à l'offensive en Picardie, le 6ème Corps d'armée est envoyé sur l'Oise en mars 1918 et restera dans ce secteur jusqu'en mai. Lorsque l'armistice est signé, la BR 7 est stationnée à Bruthécourt-aux-Chênes où elle prépare la grande offensive qui doit se dérouler en Lorraine.

Le 3 août 1919, elle arrive sur le terrain de Dijon-Longvic où elle devient, le 1er janvier 1920, la 7ème escadrille du 2ème Régiment d'Aviation d'Observation. Le 1er août de la même année, la 7ème escadrille passe au 32ème RAO.

 

Insignes métalliques
de l'escadrille BR 7

Insigne en argent moulé de l'escadrille BR 7 - 1er modèle - Fixation par 2 anneaux - Collection Philippe Bartlett que je remercie pour son aide.

Insigne en cuivre moulé de l'escadrille BR 7 - 2ème modèle - Fixation par 2 anneaux - Insigne extrait du livre de Philippe Bartlett consacré aux insignes de l'aéronautique militaire française jusqu'en 1918 que je recommande tout particulièrement.

 

 

 

Insignes des unités
détentrices de ses traditions

Insigne peint sur le fuselage époque 12ème escadrille du 32ème RAO - Dessin Albin Denis.

Insigne époque 2ème escadrille du GB 1/32 - Son dessin reprend le cor ailé, la croix de guerre de la Grande Guerre et le Pierrot de la 12ème escadrille du 32ème RAO - Dessin Albin Denis.

Insignes métalliques des unités
détentrices de ses traditions

Insigne métallique de la 7ème escadrille du 2ème RO - Insigne conservé au SHD section air de Vincennes - Photo Albin Denis.

Insigne de la 12ème escadrille du 32ème RAM en 1924 - Insigne conservé au SHD section Air de Vincennes - Photo : Albin Denis.

Insigne métallique de la 12ème escadrille du 32ème RA - Epoque guerre du Riff (1921-1926) - Insigne conservé au SHD section Air de Vincennes - Photo : Albin Denis.

Insigne métallique du GO I/32 - Epoque d'octobre 1932 à janvier 1938 - Cet insigne réunit les emblèmes des deux escadrilles composant le GO I/32 à cette époque : la 1ère escadrille (BR 35 de la GG) et 2ème escadrille (BR 7 de la GG) - Photo Albin Denis.

Insigne métallique de la 2ème escadrille du GB I/32 - Photos droits réservés.

Insigne métallique de la 2ème escadrille du GB I / 32 - Insigne A. Augis Lyon - Photo collection Pascal Guerin-Bergere que je remercie pour son aide.

Insigne métallique de la 2ème escadrille du GB I / 32 - Insigne collection Patrice Gout que je remercie pour son aide.

Insigne de la 32ème escadre d'observation pour la période allant du 01.10.1932 au 01.01.1938 puis de la 32ème escadre de bombardement pour la période allant du 01.01.1938 au 15.04.1940 - Il reprend le dessin des différentes unités qui la composent.
Dans l'ordre à partir du haut vers le bas :
- 4ème escadrille (traditions de l'escadrille BR 219 de la Grande Guerre)
- 2ème escadrille (traditions de l'escadrille BR 7 de la Grande Guerre)
- 3ème escadrille (traditions de l'escadrille BR 201 de la Grande Guerre)
- 1ère escadrille (traditions de l'escadrille BR 35 de la Grande Guerre)
Photo Albin Denis.

Insigne du groupe de bombardement moyen 1/32 "Bourgogne" - Cette unité volait sur B-26 Marauder - Fabrication A. Augis 28, Me Saint-Barthelémy Lyon de décembre 1944 à mai 1945 - 160 insignes ont été livrés dont 15 en émail - Photos droits réservés.

Insigne métallique de la 34ème escadre recréée, le 1er septembre 1944 - Elle est composée des unités suivantes : GBM 1/32 "Bourgogne" - GBM 2/52 "Franche Comté" - GBM 2/63 "Sénégal" - Ces groupes de bombardement étaient initialement basés sur le terrain de Villacidro en Sardaigne et volaient sur B-26 Marauder - La 2ème escadrille du GBM 1/32 "Bourgogne" a hérité des traditions de la BR 7 - La 34ème escadre de bombardement a été dissoute, le 15 avril 1946 - Insigne en aluminum peint typique de l'immédiat après guerre - Fabrication A. Augis Lyon - Fixation par une épingle - Photo Droits réservés.

Unités détentrices des traditions
de l'escadrille BR 7

Insignes métalliques des unités
détentrices de ses traditions

Insigne métallique de l'escadron de bombardement 1 / 92 "Bourgogne" - Sa 2ème escadrille était héritière des traditions de la BR 7 de la Grande Guerre - Cette unité a été créée le 1er mai 1958 sur la base de Cognac - Elle a été dissoute, le 1er septembre 1974 - Insigne homologué au SHD section air sous le numéro A 765 - Photo Albin Denis.

Insigne de la 2ème escadrille du Centre Principal Hélios 10/348 (CPHF 10.348) stationné sur la base aérienne 110 de Creil - Insigne homologué au SHD du château de Vincennes sous le n° A 1260 - Fabrication Fraisse Paris de 1994 - Remarquez la lunette d'observation bicolore et les boutons noirs du pantalon - Insigne collection Yves Genty que je remercie pour son aide.

Insigne de la 2ème escadrille du Centre Principal Hélios 10/348 (CPHF 10.348) stationné sur la base aérienne 110 de Creil - Exemplaire personnel non numéroté du Général Philippe Robeyns - Insigne homologué au SHD du château de Vincennes sous le n° A 1260 - Fabrication Fraisse Paris de 2011-2012 - Remarquez la lunette d'observation noire et les boutons blancs du pantalon - Insigne collection Yves Genty que je remercie pour son aide.

Insigne de la 2ème escadrille du Centre Militaire d'Observation par Satellite 1/92 "Bourgogne" stationné sur la base aérienne 110 de Creil - Insigne homologué au SHD du château de Vincennes sous le n° A 1260 - Fabrication Arthus-Bertrand de 2014 - Remarquez la lunette d'observation bicolore et les boutons noirs du pantalon - Insigne collection Yves Genty que je remercie pour son aide.

Insigne métallique du centre militaire d’observation par satellites 1/92 "Bourgogne" (CMOS 1/92) stationné sur la base aérienne 110 de Creil - Il a été homologué par le SHD sous le numéro A. 1426 - Les traditions de la BR 35 ont été reprises par la section "Segments sol d'observation" et devenue 1ère escadrille du CMOS 1/92 et celles de la BR 7 ont été reprises par la section "Systèmes et Hélios" de la même unité et devenue sa 2ème escadrille - Photo droits réservés.

Fanions des unités héritières
de ses traditions

Fanion détenu par le Centre Militaire d'Observation par Satellites 1/92 "Bourgogne", unité qui détient les traditions de l'escadrille BR 7 de la Grande Guerre - La section "Systèmes et Hélios" a reçu les traditions de l'escadrille BR 7 - Photos Jean-François Bouvier que je remercie pour son aide.

Fanion de la 2ème escadrille du CMOS 1/92 "Bourgogne" - Il a été fabriqué par la société Proton Capillery de Lyon - Photo transmise par Jean-François Bouvier que je remercie pour son aide.

 

Appellations successives

Lieux de stationnements

Carte des différents stationnements

 

Batailles et missions importantes
de l'escadrille 7

L'escadrille 7 a d'abord été affectée à la 1ère armée, puis à la 3ème, pour finalement être liée, jusqu'à la fin de la guerre, au 6ème Corps d'armée.

L'escadrille 7 a été affectée au 6ème Corps d'armée, à partir du 15 mai 1915.

Unités rattachées au 6ème Corps d'Armée

Nota : ce tableau ne donne que les unités principales (Di et Dc)
Di : division d'infanterie - Dc : division de cavalerie.

Les unités et dates sont données pour le début des événements ou des batailles. Les changements en cours d'opérations n'ont pas été étudiés pour ne pas compliquer le récit.

 

Commandants

Personnels célébres

 

Rattachements de l'escadrille

Avions utilisés

Relevés quantitatifs et
numéros avions

 

Décorations

 

 

 

 

 

Morts : en rouge / Blessé et indemnes : en jaune


 

Les hommes

Henri Farman HF 20 de l'escadrille HF 7 piloté par le MdL Marcel Guitou - Carte postale d'époque.
* MdL Marcel Guitou - Né le 5 juillet 1886 à Bordeaux (33) - Fils de Raymond Auguste Guitou et de Jeanne Marie Rey - Incorporé au 24ème régiment d'artillerie de campagne, le 8 octobre 1907 - Affecté au 12ème régiment d'artillerie, le 26 mai 1908 - Campagne d'Algérie du 25 mai au 3 juin 1908 - Campagne du Maroc du 4 juin 1908 au 12 mars 1909 - Affecté au 14ème régiment d'artillerie comme 1er canonnier conducteur, le 17 février 1909 - Campagne d'Algérie du 13 au 17 mars 1909 - Nommé Brigadier, le 19 juillet 1909 - Campagne du Maroc 1908-1909 - Médaille Maroc agarfe Casablanca, le 29 janvier 1910 - Affecté au 58ème régiment d'artillerie, le 1er mars 1910 - Nommé maréchal des Logis, le 28 septembre 1910 - Passé au 1er groupe aéronautique, le 1er janvier 1912 - Elève pilote à compter du 5 janvier 1912 - Brevet de pilote militaire n° 150 en date du 10 août 1912 - Brevet de l'Aéroclub de France n° 807 - Marié avec Marie Eugènie Hauffamnn, le 16 mai 1914 - Pilote de l'escadrille HF 7 du 23 mars au 7 septembre 1914 - Breveté mécanicien sur moteur d'avion, le 25 juillet 1914 - Médaille Militaire, le 24 novembre 1914 - Nommé adjudant, le 24 décembre 1914 - RGAé du Plessis-Belleville comme chef de l'atelier avions du 1er janvier 1915 au 6 juin 1916 - Pilote du GDE du 6 juin 1916 au 3 mai 1917 - Nommé adjudant-chef, le 21 juin 1916 - Affecté au SFA de Nanterre, le 3 mai 1917 - Affecté à la 1ère compagnie d'ouvriers d'aviation, le 4 mai 1917 - Affecté comme chef d'atelier de la mission aéronautique d'Indochine, le 31 août 1919 - Passé au 4ème RAO, le 1er janvier 1920 - Débarqué à Saigon, le 8 janvier 1920 - Chevalier de l'ordre royal du Cambodge, le 13 avril 1920 - Escadrille n° 2 de Saigon - Embarqué pour la France sur le vapeur Cap Orcona, le 5 avril 1922 - Eléphant Blanc 6ème classe du Siam, le 12 avril 1923 - Affecté au 37ème régiment d'aviation, le 1er avril 1924 - Affecté au Centre d'Instruction des Spécialistes de l'aviation à compter du 11 novembre 1926 - Chevalier de l'ordre Chérifien 5ème classe Ouissau Alaouite du 13 avril 1927 - Il est alors adjudant-chef - Promu Sous-Lieutenant, le 27 avril 1928 - Divorcé, le 2 février 1930 - Nommé lieutenant Mécanicien, le 1er janvier 1931 - Marié avec Marguerite Colomés, le 28 juillet 1931 - Chevalier de la légion d'Honneur, le 2 juillet 1932 - Décédé, le 20 novembre 1961.

Adj René Paul Camille Cornemont aux commandes d'un HF 20 de l'escadrille HF 7 en 1913-1914 - né le 18 octobre 1891 à Epinal (88) - Fils de Henri Cornemont et d'Appolline Bouvin - Entré en service au 62ème régiment d'artillerie, le 5 octobre 1912 - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 13 novembre 1912 - Brevet de pilote militaire n° 305 en date du 2 juillet 1913 - Brevet de pilote civile de l'Aéroclub de France n° 1055 - Mobilisé comme pilote moniteur à l'école Farman, le 9 août 1914 - Pilote de l'escadrille HF 7 du 10 octobre 1914 au 21 mai 1915 - Pilote de l'escadrille MF 99 de Serbie du 25 février 1915 au 26 février 1916 - Médaille Militaire, le 21 octobre 1916 - Nommé Slt à titre temporaire, le 23 mars 1917 - A titre définitif, le 9 août 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 3 du 18 juin au 4 juillet 1918 - Croix de Guerre 14-18 et 3 décorations étrangères - 3 citations à l'ordre de l'armée les 21 octobre 1916 - 13 août 1917 - 3 mars 1917 - Une citation à l'ordre du corps d'armée, le 10 septembre 1916 - Carte postale d'époque

Ltt René Vivant Marlin - Né le 2 septembre 1887 à Chaumont (Haute-Marne) - Fils de Marie Achille Léon Marlin et de Marie Sydonie Cornefert - Engagé volontaire à l'école spéciale militaire de St-Cyr, le 28 octobre 1905 - Nommé Caporal, le 8 avril 1906 - Nommé sergent, le 5 novembre 1906 - Affecté comme Sous-Lieutenant au 42ème régiment d'infanterie, le 1er octobre 1907 - Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1909 - Affecté au 144ème régiment d'infanterie, le 10 juin 1911 - Brevet de pilote militaire n° 63 obtenu le 2 novembre 1911 - Placé en position Hors Cadre au titre de l'aéronautique militaire, le 24 septembre 1912 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 5 août 1913 - Pilote de l'escadrille HF 7 / MF 7 du 4ème trimestre 1912 au 1er avril 1915 - Tué dans un accident aérien, en compagnie du Ltt Joseph Mingal observateur, au cours d'un décollage à partir du terrain de Lacroix-sur-Meuse - L'avion tombe dans le bois de Selouze (Meuse), le 1er avril 1915 - Photo Jacques Bresson, le petit neveu de René Marlin, que je remercie pour son aide.

* Citation à l'ordre de l'armée : "A, depuis le début de la campagne, exécuté un nombre considérable de reconnaissances, ce qui a permis à nos batteries d'agir avec efficacité complète contre les objectifs les mieux dissimulés."

Sortie de l'église lors des obséques du Cne René Vivant-Marlin (pilote) et du Ltt Joseph Mingal (obs) - Photo Ltt Marcel Baulier transmise par Dominique Baulier son petif-fils que je remercie pour son aide.

Obséques du Cne René Marlin (pilote) et du Ltt Joseph Mingal (obs) - Tué dans un accident d'avion, au bois de Selonze, après avoir décollés du terrain de Lacroix-sur-Meuse, le 1er avril 1915 - Photo : Adj Lucien Arnold du 8ème régiment de Génie communiquée par Mme Catherine Philbert que je remercie pour son aide.

Photos prises à la sortie de l'église de Dieue-sur-Meuse au moment où les soldats emportent les corps des deux aviateurs sur Verdun. Photo : Adj Lucien Arnold du 8ème régiment de Génie communiquée par Mme Catherine Philbert que je remercie pour son aide.

Ltt Jean Marc - Né le 16 juillet 1884 à Perpignan - Fils de Joseph Jean Martin Marc et de Thérèse Constance Rose Marie Bastu - Domicilés à St-Laurent-de-la-Salanque - Passé à l'aviation, le 1er mai 1912 - Incorporé au 9ème régiment d'artillerie, le 27 novembre 1903 - Nommé Maréchal des Logis, le 23 septembre 1905 - Affecté au 25ème régiment d'artillerie, le 12 mai 1906 - Affecté au 40ème régiment d'artillerie, le 26 août 1909 - Affecté au 38ème régiment d'artillerie, le 28 novembre 1910 - Nommé Maréchal des Logis Chef, le 1er février 1912 - Mis hors cadre au titre de l'Aéronautique, le 15 octobre 1912 - Affecté à l'aéronautique à la même date - Brevet de pilote militaire n° 267 du 19 mai 1913 - Insigne métallique de pilote militaire n° B 589 - Pilote de l'escadrille HF 7 / F 7 / SOP 7 du 3ème trimestre 1913 au 21 septembre 1917 - Contusions multiples au genou gauche lors d'un capotage sur Henri Farman au retour d'une reconnaissance en compagnie du Cne Voisin, le 13 juillet 1913 - Médaille Militaire, le 14 juillet 1914 - Nommé Adjudant, le 16 août 1914 - Une citation à l'ordre de l'armée en date du 3 novembre 1914 - Nommé Sous-Lieutenant, le 22 février 1915 - Nommé lieutenant à titre définitif, le 31 décembre 1915 - Citation à l'ordre du 6ème corps d'armée en date du 7 avril 1916 - Citation à l'ordre de la 2ème armée en date du 14 juillet 1916 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 13 janvier 1917 - Pilote du GDE du 21 septembre au 13 octobre 1917 - Pilote du SFA à compter du 13 octobre 1917 - Finit la guerre avec 800 heures de vol - Croix de Stanislas de 3ème classe - Officier de la Légion d'Honneur, le 31 décembre 1951 - Après guerre courtier d'assurances - Décédé à son domicile du 17 rue St James à Neuilly-sur-Seine, le 30 mai 1957 - Photographié avant guerre alors qu'il était Maréchal des logis Chef (SGC) - Carte postale d'époque.

* Citation à l'ordre de l'armée en date du 3 novembre 1914 : "Belle attitude sous le feu quotidien des batteries spéciales contre avions."

* Citation à l'ordre du 6ème corps d'armée en date du 7 avril 1916 : "Pendant l'action d'artillerie du 23 mars a survolé à plusieurs reprises et à 150 mètres de hauteur les lignes ennemies, malgré le feu intenses des mitrailleuses. A pu ainsi repèrer plusieurs pièces ennemies et assurer des réglages difficiles donnant à tous l'exemple d'un superbe courage."

* Citation à l'ordre de la 2ème armée en date du 14 juillet 1916 : "Officier remarquable d'énergie, ayant la plus belle conception du devoir. N'a cessé depuis le début de la campagne, de faire preuve des plus belles qualités d'audace, de sang-froid et de dévouement. S'est encore dépensé sans compter dans les opérations sur Verdun, accomplissant chaque jour des missions difficiles avec autant de modestie que de courage. le 21 juin étant à très faible altitude et sous un feu violent de l'infanterie ennemie, bien que voyant son appareil sérieusement atteint par les balles, a poursuivi jusqu'au bout sa mission et rapporté des renseignements précieux."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée en date du 13 janvier 1917 : "Officier d'une audace et d'une énergie exceptionnelles. Pilote remarquable a rendu les plus signalés services depuis le début de la campagne. S'est particulièrement distingué par sa brillante conduite pendant les opérations de Verdun et de la Somme. Déjà médaillé Militaire et trois fois cité à l'ordre de l'armée."

Slt Adolphe Célestin Pégoud - Né le 13 juin 1889 à Montferrat (Isère) - S'engage au 5ème régiment de chasseurs d'afrique, le 8 août 1907 - Campagne du Maroc - 2ème régiment de Hussards de Gray (Haute Saône) - 3ème régiment d'artillerie coloniale à Toulon - En 1913, retour à la vie civile - Brevet de l'Aéroclub de France en date du 7 mars 1913 - Pilote d'essai de la société Blériot - Saut en parachute au-dessus de l'aérodrome de Châteaufort, le 19 août 1913 - Premier à avoir réalisé un looping - Pilote de l'escadrille HF 7 du 14 août 1914 au 8 janvier 1915 - Nommé caporal, le 27 octobre 1914 - Nommé sergent, le 7 novembre 1914 - Pilote de l'escadrille MF 25 du 21 janvier au 6 février 1915 - Pilote de l'escadrille MS 37 du 6 février au 22 avril 1915 - Pilote de l'escadrille MS 49 au 22 avril 1915 au 31 août 1915 - Chevalier de la Légion d'Honneur et Croix de Guerre avec palme, le 28 août 1915 - Tué en combat aérien, aux commandes du Nieuport 10 n° 210, d'une balle qui lui a tranché l'aorte, à Petit-Croix (Territoire de Belfort), le 31 août 1915 - Médaille Militaire - Plusieurs citations à l'ordre de l'armée - Médaille commémorative du Maroc - Adolphe Pégoud repose au cimetière de Montparnasse - Carte postale d'époque.

Slt Adolphe Célestin Pégoud - Né le 13 juin 1889 à Montferrat (Isère) - S'engage au 5ème régiment de chasseurs d'afrique, le 8 août 1907 - Campagne du Maroc - 2ème régiment de Hussards de Gray (Haute Saône) - 3ème régiment d'artillerie coloniale à Toulon - En 1913, retour à la vie civile - Brevet de l'Aéroclub de France en date du 7 mars 1913 - Pilote d'essai de la société Blériot - Saut en parachute au-dessus de l'aérodrome de Châteaufort, le 19 août 1913 - Premier à avoir réalisé un looping - Pilote de l'escadrille HF 7 du 14 août 1914 au 8 janvier 1915 - Nommé caporal, le 27 octobre 1914 - Nommé sergent, le 7 novembre 1914 - Pilote de l'escadrille MF 25 du 21 janvier au 6 février 1915 - Pilote de l'escadrille MS 37 du 6 février au 22 avril 1915 - Pilote de l'escadrille MS 49 au 22 avril 1915 au 31 août 1915 - Chevalier de la Légion d'Honneur et Croix de Guerre avec palme, le 28 août 1915 - Tué en combat aérien, aux commandes du Nieuport 10 n° 210, d'une balle qui lui a tranché l'aorte, à Petit-Croix (Territoire de Belfort), le 31 août 1915 - Médaille Militaire - Plusieurs citations à l'ordre de l'armée - Médaille commémorative du Maroc - Adolphe Pégoud repose au cimetière de Montparnasse - Photo collection Philippe Bentresque que je remercie pour son aide.

Caporal Adolphe Célestin Pégoud, pilote de l'escadrille HF 7, pose en compagnie de son mécanicien, le soldat de 2ème classe Monternier - Pégoud et Monternier ont été affectés au sein de cette escadrille du 14 août 1914 au 8 janvier 1915 - Ensemble, ils ont réalisé plusieurs missions de bombardements pendant lesquelles le fuselage de leur avion a été percé par 97 balles et 2 éclats d'obus qui ont touché le stabilisateur et le palonnier - Carte postale expédiée depuis l'escadrille MF 50 - Photo mise en ligne par le site Gallica de la Grande Bibliothèque de France.

Cal Jean Peinaud - Né le 28 avril 1888 à Saligny (Allier) - Arme d'origine : Cavalerie - Brevet de pilote militaire n° 2508 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Etampes, le 26 janvier 1916 - Pilote de l'Escadrille F 7 du 7 mai 1916 au 24 mars 1917 - Tué au combat en compagnie du Ltt Marcel Vernes, le 24 mars 1917 dans la zone de la ferme de Tolemprise près d'Ostel - Leur Farman 61 n° 4100, a certainement été abattu par l'Oblt Rudolf Berthold de la Jasta 14 (c'était sa 9ème victoire) - Photo Collection Joël Huret du forum " Pages 14-18 " que je remercie pour son aide.

Caporal Jean Peinaud de l'Escadrille F 7 à Mont-Saint-Martin, le 13 mars 1917 - Tué au combat en compagnie du Ltt Marcel Vernes à bord du Farman F 61 n° 4100, le 24 mars 1917 dans la zone de la ferme de Tolemprise près d'Ostel. Photo Jean-Claude Bataille que je remercie pour son aide.

Deux observateurs de l'escadrille 7 - De gauche à droite, le Ltt XXX et le Ltt Joseph Mingal - Photo Ltt Marcel Baulier transmise par Dominique Baulier son petif-fils que je remercie pour son aide.

Nieuport 11 (n° 541) personnel du Cne René Roëckel, chef de l'escadrille MF 7 en 1916 - Cet avion est le seul de ce type au sein de l'escadrille 7. Photo Ebay France

Gros plan de la même photo, le Cne René Roëckel pose dans le cockpit du Nieuport 11 n° 541 en 1916. Photo Ebay France.

Capitaine René Roëckel disposait d'un Nieuport 11 quand il assurait le commandement de l'escadrille pendant sa 2ème période (du 5 mai 1915 au 6 janvier 1917) Il a trouvé la mort des suites d'un accident d'avion à Dunkerque, 16 août 1917.

Pilote de l'escadrille SOP 7 portant un des manteaux en peaux de rennes appartenant à l'expédition Charcot (2ème mission du 15 août 1908 au 4 juin 1910) et conservé au Musée de l'Homme de Paris - Photo datée d'avril 1917 - Photo collection M. Doucet que je remercie pour son aide.

Caporal Henry Marie Arthur de Pracomtal - Brevet de pilote militaire n° 634 en date du 1er novembre 1914 - Pilote de l'escadrille MF 7

* Citation à l'ordre de l'armée : "Obligé d'atterrir dans les lignes ennemies, par suite de force majeure, a réussi, après une première tentative, à s'évader, en compagnie de son mécanicien et d'un soldat de forteresse où il était détenu. A pu, grâce à son énergie et à son intelligence, ramener en France ses deux camarades, au milieu des plus grandes difficultés et des plus grands dangers."

Slt Lucien Baptiste Valentin Sartori - Né le 17 juin 1892 à Saint-Bonnet-de-Joux (Saône) - Arme d'origine 11ème régiment d'artillerie - Détaché à l'escadrille C 28 du 6 mai au 10 juin 1915 - Affecté comme observateur de l'escadrille C 28 du 11 juin 1915 au 21 mars 1916 - Hospitalisé à l'infirmerie de Châlons-sur-Marne du 15 au 30 novembre 1915 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 4 janvier 1916 - Stage à l'école du tir aérien de Cazaux du 1er au 17 février 1916 - Détaché à la batterie R 2 du 20 au 27 février 1916 - En déplacement à l'école d'aviation militaire d'Etampes pour une épreuve du brevet de pilote militaire, les 11 et 12 mars 1916 - Titulaire du brevet de pilote militaire n° 2974 obtenu le 14 mars 1916 - Observateur de l'escadrille MF 7 du 21 mars au 28 avril 1916 - Tué au combat en compagnie du Slt Philippe Léo, le 28 avril 1916 - Leur avion a été abattu par la DCA allemande dans les enviorns de Moronvilliers (51).

* Chevalier de la Légion d'Honneur et attribution de la Croix de Guerre avec palme en date du 4 janvier 1916 - Texte de sa citation obtenue pendant son service à l'escadrille C 28 : "Officier qui s'est signalé en toute circonstance par son dévouement et son courage et qui a rendu les services les plus signalés comme observateur en avion. Le 29 septembre 1915, ayant eu son avion très gravement endommagé par 60 éclats d'obus au cours d'un vol de surveillance des batteries ennemies, n'a cependant atterri qu'après accomplissement complet de sa mission. Officier du plus grand mérite et d'une bravoure à toute épreuve. Déjà titulaire de 3 citations à l'ordre, tant dans l'artillerie que dans l'aviation. Le 20 décembre 1915, a exécuté une reconnaissance de 2 heures au-dessus des lignes ennemies, sous un feu d'artillerie continu et particulièrement violent, au cours de laquelle il a dû livrer combat à un avion de chasse ennemi. Est rentré avec 31 balles de mitrailleuses et 10 éclats d'obus dans son avion, après avoir réussi un réglage de tir et en rapportant des renseignements importants. Officier remarquablement doué qui joignait à des connaissances professionnelles étendues des qualités d'entrain, de courage et de décision qui en faisait un excellent observateur. Le 28 avril 1916, chargé d'une reconnaissance à l'intérieur des lignes ennemies, a trouvé une mort glorieuse en la poursuivant en dépit d'un tir d'artillerie très précis qui a fini par mettre le feu à son appareil et l'abattre au sol."

Soldat Joseph Davoust, monteur électricien du 8ème régiment du génie et détaché à l'escadrille BR 7 du 10 février au 13 octobre 1917, pose dans une pature des environs de Romagny-sous-Rougemont (90), en août 1917 - Photo Joseph Davoust, transmise par Emmanuel Davoust, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Soldat Joseph Davoust - Né le 28 février 1887 à Pré-en-Pail (Mayenne) - Fils de Modeste Davoust (1857-1917) horloger à Pré-en-Pail et de Louise Gallienne (1860-1931), originaire de Lassay (Mayenne) - Service militaire comme infirmier-secrétaire à la direction du service de santé de la Caserne Kergus à Rennes en 1909-1911 - Epouse Mélanie Montagu (1886-1927) originaire d'Hardanges (Mayenne), le 17 février 1914 - Mobilisé au 130ème régiment d'infanterie à Mayenne, le 2 août 1914 - Affecté au 65ème bataillon de chasseurs à pied, le 5 décembre 1915 - Prend part aux combats en Champagne, autour de Verdun et dans la Somme - Affecté au 8ème régiment du génie, le 10 février 1917 et détaché à l'escadrille BR 7 comme monteur électricien - Le tirage au sort le désigne pour l'Armée d'Orient, le 13 octobre 1917 - Affecté au 8ème Génie TSF de l'armée d'Orient - Débarque en Grèce, le 28 décembre 1917 - Participe à la campagne en tant que télégraphiste : Macédoine, Bulgarie, Odessa (janvier-mars 1919) - Démobilisé à Odessa le 29 mars 1919 - Horloger-bijoutier à Mamers (Sarthe) après guerre jusqu'à sa retraite en 1961 - Décédé, le 26 septembre 1974 - Il a eu 5 enfants - 16 petits-enfants - 29 arrière-petits-enfants.

Ltt Robert Auguste Huguenin - Né le 12 mars 1896 à Jardin-Fontaine à Thierville (Meuse) - Fils de Jules Huguenin (sous-officier au 5ème bataillon d'artillerie à pied) et de Célestine Clotilde Baunard - Domiciliés à Jardin-Fontaine à Therville (Meuse) - Elève du Prytanée militaire suite au concours de 1907 - Domicilié au 4, square Frédéric Vallier à Paris 15ème - Classé 139ème au concours d'entrée à l'école Polytechnique - Classe 1916 - Recrutement du 2ème bureau de la Seine, sous le matricule n° 1485 - Engagé volontaire pour huit ans, au titre de l'école Polytechnique, le 18 août 1914 - Affecté au 22ème régiment d'artillerie, le 20 août 1914 - Affecté au 4ème régiment d'artillerie de campagne, le 11 novembre 1914 - Nommé Brigadier, le 25 octobre 1914 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, le 25 février 1915 - Citation n° 142 à l'ordre de la 13ème division d'infanterie, en date du 16 août 1915 - Blessé par des éclats d'obus à la main et à la joue droite à Aix-Moulette (Pas-de-Calais), le 6 septembre 1915 - Blessé par un éclatement de torpille (obus d'artillerie de tranchée) qui a provoqué une surdité partielle, le 23 mars 1916 - Citation n° 98 à l'ordre du 33ème corps d'armée, en date du 21 avril 1916 - Nommé Sous-lieutenant de l'armée d'active, à titre définitif, le 22 juillet 1916 - Citation n° 235 à l'ordre de la 10ème armée, en date du 25 novembre 1916 - Affecté au 7ème bataillon du 59ème régiment d'artillerie, le 9 février 1917 - Détaché au centre d'aviation de Luxeuil (Haute-Saône) comme observateur, le 13 avril 1917 - Nommé Lieutenant, le 14 mai 1917 - Observateur de l'escadrille SOP 7 du (3ème trimestre) 1917 au 4 décembre 1917 - Observateur de l'escadrille SOP 141 / BR 141 du 4 décembre 1917 au 12 mars 1919 - Citation n° 22 à l'ordre du 6ème corps d'armée, en date du 12 avril 1918 - Citation n° 310 à l'ordre de la 61ème division d'infanterie, en date du 1er novembre 1918 - A repris ses études à l'école Polytechnique, le 12 mars 1919 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 16 juin 1920 - Marié avec Mlle Edmée Hélène Sacy à la mairie du 14ème arrondissement à Paris 14ème, le 20 juillet 1920 - Classé 51ème à l'examen de sortie de l'école Polytechnique, le 1er août 1920 - Affecté au 34ème régiment d'aviation du Bourget, le 1er août 1920 - Démission de l'armée acceptée par le ministre, le 16 septembre 1920 - Affecté, dans la réserve, au service technique de l'aéronautique, le 27 décembre 1920 - Passé sous l'administration du Ministre de la Guerre, le 27 janvier 1921 - Profession après guerre Ingénieur de la société Breguet - Affecté, dans la réserve, au 38ème régiment d'aviation mixte de Thionville-Basse-Yutz (Moselle), le 18 avril 1924 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 38, le 1er décembre 1927 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 88, le 28 février 1929 - Domicilié au 83, rue Bloumet à Paris 15ème, à compter du 20 mars 1929 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 31, le 1er avril 1933 - Placé en position "Hors cadre" et en affectation spéciale au titre de la 2ème région aérienne, le 3 octobre 1935 - Profession Ingénieur conseil - Croix du combattant volontaire 14-18, en date du 4 août 1936 - Domicilié au 1, rue Baussat à Paris 18ème - Grade d'Officier de la Légion d'Honneur, en date du 1er juillet 1961 - Décédé au 141, rue de (Sigues) à Paris 12ème, le 19 août 1970 - Photo Robert Huguenin transmise par Olivier Walter, son petit-fils, que je remercie pour son aide - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 5) de la commune de Therville (Meuse) - LO - CCC de l'escadrille SOP 141 / BR 141 - CCC de l'escadrille SOP 7 - Site Internet de la Bibliothèque Centrale de l'école Polytechnique - JORF - Avis de décès - Dernière mise à jour : 15 octobre 2023.

* Citation n° 142 à l'ordre de la 13ème division d'infanterie, en date du 16 août 1915 : "Excellent officier de batterie, très énergique et dévoué. Le 25 septembre, après avoir reconnu un emplacement à 2.500 mètres en avant de la batterie, y a lui- même conduit en plein jour une pièce dont il a efficacement dirigé pendant le reste de la journée."

* Citation n° 98 à l'ordre du 33ème corps d'armée, en date du 21 avril 1916 : "Excellent officier plein d'allant qui a su se faite apprécier aussi bien dans les fonctions de lieutenant de batterie que dans la mission de liaison et d'observation les plus périlleuses qu'il affectionne particulièrement. Le 23 mars, détaché en première ligne auprès d'un régiment d'infanterie, a été enseveli par l'éclatement d'une torpille. Fortement contusionné et assourdi (2 tympans percés). A refusé de se laisser évacuer."

* Citation n° 235 à l'ordre de la 10ème armée du Slt Robert Auguste Huguenin au 29ème régiment d'artillerie, en date du 25 novembre 1916 : "Officier audacieux plein d'allant, s'est signalé au cours des combats d'août et septembre 1916 par la hardiesse de ses reconnaissances, son activité et le bel exemple qu'il a donné. Une batterie d'artillerie de tranchée, nouvellement formée, qui n'avait pas encore vu le feu et dont il a obtenu un rendement complet."

* Citation n° 22 à l'ordre du 6ème corps d'armée, en date du 12 avril 1918 : "Observateur qui joint à un mépris absolu du danger un coup d'œil remarquable depuis l'entrée en ligne de l'escadrille à chacune de ses sorties, a rapporté les renseignements de la plus grande utilité par leur nombre et leur précision. Le 27 mars 1918, au cours d'une liaison d'infanterie, a mitraillé une batterie ennemie et violemment mitraillé lui-même et contraint d'atterrir, a réussi à ramener son appareil dans nos lignes."

* Citation n° 310 à l'ordre de la 61ème division d'infanterie, en date du 1er novembre 1918 : "Observateur très dévoué et fort consciencieux, a parfaitement rempli pour la direction du secteur de nombreuses missions de reconnaissances de réglage et de liaison d'infanterie notamment le (censuré) a tenu l'air jusqu'à la fin d'un exercice de liaison sous un violent tir de DCA dont il était l'objet et malgré la présence d'un avion allemand qui cherchait par des menaces à contrarier sa mission."

 

Photo du Slt Eugène Girier

Cne Eugène André Girier - Né le 17 septembre 1887 à Lyon (69) - Fils d'Alphonse François Marie Girier et de Marie Eugènie Dellin - Domiciliés 87, rue de l'Hôtel de Ville de Lyon (69) - Profession pilote civil - Classe 1907 - Recrutement du bureau Rhône Sud sous le matricule n° 1402 -Exempté de service militaire pour otorrhée chronique en 1907 - Engagé pour la durée de la guerre au 14ème escadron de train des équipages, le 28 septembre 1914 - Affecté à la section automobile 282 TM, le 28 septembre 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 20 avril 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1081 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 16 juin 1915 - Moniteur de pilotage de l'école d'aviation militaire d'Ambérieu du 1er juillet 1915 au 30 septembre 1916 - Nommé Sergent, le 7 septembre 1915 - Pilote de l'escadrille 305 / VR 552 du Maroc du 30 septembre 1916 au 8 janvier 1918 -Une citation à l'ordre de l'armée, le 18 juin 1917 -  Nommé Sous-Lieutenant à titre temporaire, le 17 juillet 1917 - Qualifié sur Breguet 14A2, le 31 janvier 1918 - Pilote de l'escadrille BR 7 du 26 février au 27 juillet 1918 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 22 mars 1919 - Affecté à l'annexe de Lyon du Service des fabrications de l'aéronautique (SFAé) du 27 juillet 1918 au 30 janvier 1920 - Affecté au 5ème régiment d'aviation d'observation, le 30 janvier 1920 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 10 juin 1920 -  Affecté au 35ème régiment d'aviation, le 17 juillet 1920 - Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 24 décembre 1925 - Nommé Capitaine, le 25 mars 1928 - Décédé des suites d'une maladie contactée en service au camp de Sathonay, le 12 août 1929 - Sources : PAM - JORF - FM 69 - CCC 7 - Dernière mise à jour : 10 mai 2015.

* Citation à l'ordre de l'armée du Sgt Eugène André Girier, pilote à l'escadrille 305 et du MdL Marcel Camille Bourdon, le 18 juin 1917 : "Ont exécuté avec beaucoup d'entrain et un esprit de dévouement absolu des reconnaissances journalières et des bombardements sur toute la région de Tiznit, au-dessus d'un pays très difficile et malgré les circonstances atmosphériques les plus défavorables. Ont pris une part très active aux combats des 11 et 17 avril, surveillant et bombardant avec efficacité, sans souci des fatigues des longs vols, les rassemblements de l'adversaire."

 

Photo du Cne Pierre de Saqui-Sannes

Cne Pierre Eugène Marie de Saqui-Sannes - Né le 7 juillet 1876 à Apt (Vaucluse) - Fils de Marie Hippolyte Raoul de Saqui-Sannes et de Marie Joséphine Tichalou - Marié et domicilié au 1, rue Casimir Perrier à Grenoble - Classe 1896 - Recrutement d'Apt sous le matricule n° 903 - Engagé volontaire pour quatre ans, au titre du 38ème régiment d'artillerie, le 30 novembre 1894 - Nommé Brigadier fourrier, le 1er juin 1895 - Nommé Maréchal des Logis, le 1er décembre 1895 - Affecté au 4ème régiment de Chasseurs d'Afrique, le 3 février 1897 - Campagne de Tunisie du 14 février 1897 au 1er mars 1898 - Affecté à la 8ème compagnie de cavaliers de remonte, le 12 septembre 1897 - Nommé Brigadier fourrier, le 24 septembre 1897 - Affecté au 2ème régiment d'infanterie de Marine, le 2 mars 1898 - Nommé Caporal, le 30 juin 1898 - Nommé Sergent, le 31 décembre 1898 - Nommé Sergent-fourrier, le 10 juin 1899 - Admis à l'école militaire d'infanterie de St-Maixent comme élève officier, le 20 avril 1900 - Fin des cours, le 2 mars 1901 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 22ème régiment d'infanterie coloniale, le 1er avril 1901 - A accompli un stage au 15ème escadron du train des équipages militaires à Orange du 14 juillet au 14 août 1901 - Affecté au 2ème régiment de tirailleurs sénégalais, le 15 juillet 1902 - Opérations en Afrique occidentale française du 15 juillet 1902 au 20 avril 1907 - Nommé Lieutenant de 2ème classe, le 1er août 1903 - Affecté au 24ème régiment d'infanterie coloniale, le 10 mai 1907 - Affecté au 4ème régiment d'infanterie coloniale, le 24 mai 1907 - Affecté au 2ème régiment de tirailleurs sénégalais, le 25 octobre 1907 - Opérations en Afrique occidentale française du 25 octobre 1907 au 28 février 1908 - Affecté, en hors cadre, au territoire militaire du Niger, le 5 novembre 1907 - Opérations dans le territoire du Niger du 1er mars 1908 au 5 août 1909 - Nommé Lieutenant de 1ère classe et affecté au 4ème régiment d'infanterie coloniale, le 27 août 1909 - Affecté au 22ème régiment d'infanterie coloniale, le 10 janvier 1910 - Affecté au 3ème bataillon de marche du Maroc, le 25 avril 1911 - Affecté au 22ème régiment d'infanterie coloniale, le 28 juillet 1911 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 4 août 1911 - Affecté au 2ème régiment de marche du Maroc, le 1er avril 1912 - Nommé Capitaine, le 25 décembre 1912 - Affecté au 2ème bataillon sénégalais du Maroc, le 19 janvier 1913 - Affecté au 3ème régiment d'infanterie coloniale du Maroc, le 1er juillet 1913 - Affecté au 24ème régiment d'infanterie coloniale, le 9 mars 1914 - Affecté au 5ème régiment d'infanterie coloniale, le 11 juin 1914 - Citation à l'ordre du 5ème régiment d'infanterie coloniale - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 9 septembre 1915 - Observateur du RGA du 9 septembre 1915 au 9 octobre 1915 - Observateur de l'escadrille C 61 du 24 octobre 1915 au 31 janvier 1916 - Observateur de l'escadrille MF 7 du 31 janvier au 10 mars 1916 - Officier de la Légion d'Honneur, Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'armée, en date du 3 mai 1916 - Elève pilote de l'école d'aviation de Chartres - Titulaire du brevet de pilote militaire n° 3952 obtenu à Chartres, le 16 juillet 1916 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord jusqu'au 22 août 1916 - Commandant l'escadrille SOP 7 du 6 janvier au 23 juin 1917 - Nommé Chef de Bataillon à titre définitif, le 19 avril 1918 - Croix de Guerre - Médaille Coloniale avec agrafes "Afrique" - "Sahara" - "Maroc" - Etoile Noire du Bénin - Affecté comme adjoint du commandant de l'école d'aviation militaire d'Istres, le 12 novembre 1920 - Nommé Commandant du 2ème groupe d'ouvriers d'aviation à Istres, le 1er juillet 1922 - Nommé Commandant du centre d'instruction d'aviation d'Istres - Nommé Lieutenant-colonel en 1923 - Nommé Commandant de l'école pratique d'aviation militaire d'Istres - Nommé Colonel, le 25 septembre 1927 - En congé du personnel navigant, le 10 décembre 1928 - Décédé, le 24 novembre 1948 - Pierre de Saqui-Sannes repose dans le cimetière du village de Ste-Anne-du-Castellet (Var) - Sources : Pam - FM département du Var - JORF - Dernière mise à jour : 8 mai 2016.

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Ltt Pierre Eugène Marie de Saqui-Sannes, au 1er régiment de marche d'infanterie coloniales des troupes débarquées au Maroc (4ème section de mitrailleuses), en date du 4 août 1911 : "17 ans de services, 9 campagnes. A fait preuve de belles qualités militaires au combat de Mechra-Douderaa, le 22 mai 1911, en maintenant sa section sous le feu très vif d'un ennemi embusqué à faible distance et lui a infligé, par la justesse de son tir, les pertes les plus sérieuses (Maroc)."

* Officier de la Légion d'Honneur, Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'armée du Cne Pierre Eugène Marie de Saqui-Sannes, observateur à l'escadrille MF 7, en date du 3 mai 1916 : "A montré depuis le début de la campagne dans les différents combats, une bravoure au dessus de tout éloge. Le 5 septembre 1914 est resté pendant neuf heures sous un bombardement violent, un gros projectile tombant sur son groupe et faisant de nombreuses victimes, a fait preuve d’héroisme en restant sous le feu de l’ennemi et en y maintenant sa troupe malgré une grave blessure qui lui avait enlevé le pied. N’a consentit à se laisser emporter que lorsque le calme de la troupe fut rétabli. Sur sa demande a repris du service comme observateur en avion, avant d’être remis de ses blessures. Bien que très faible encore, tient à assurer son service d’observateur faisant preuve ainsi d’un grand courage et d’une rare énergie."

 

Photo de l'Adj Charles Casin

Adj Charles Casin - Né le 5 novembre 1892 à Avril par Briey (Meurthe-et-Moselle) - Fils de Jean Nicolas Casin et de Marie Sponville - Classe 1912 - Recrutement de Thionville-Nancy sous le matricule n° 1413 - Engagé volontaire pour trois ans, au titre du 5ème régiment d'artillerie à pied, le 10 novembre 1911 - Nommé Brigadier, le 26 septembre 1912 - Nommé Maréchal des Logis, le 8 octobre 1913 - Profession avant guerre Commerçant - Marié avec Mlle Jeanne Simon et domicilié au 17, rue du Bourg à Bar-le-Duc (Meuse) - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 17 novembre 1914 - Observateur de l'escadrille MF 2 du 18 novembre 1914 au 8 janvier 1915 - Observateur de l'escadrille HF 7 du 8 janvier au 5 avril 1915 - Observateur de l'escadrille HF 13 du 5 avril 1915 au (2ème trimestre) 1915 - Observateur de l'escadrille C 18 du (2ème trimestre) 1915 au 24 avril 1915 - Observateur de l'escadrille C 11 du 24 avril 1915 au XXX - Observateur de l'escadrille MF 22 - Observateur de l'escadrille C 18 - Passé à l'école d'aviation militaire du Crotoy comme élève pilote - Brevet de pilote militaire n° 3751 obtenu à l'école d'aviation militaire du Crotoy, le 22 juin 1916 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux - Stage de "Haute Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau, jusqu'au 2 novembre 1916 - Pilote de la RGA du 2 novembre 1916 au 5 janvier 1917 - Pilote de l'escadrille F 45 du 5 janvier au 16 juin 1917 - Nommé Adjudant, le 15 avril 1917 - Pilote de l'escadrille N 90 / SPA 90 du 17 juin 1917 au 9 juin 1918 - Nommé Adjudant-chef, le 5 novembre 1917 - Pilote de l'escadrille BR 128 du 10 juin au 17 juillet 1918 - Placé en sursis d'appel en qualité de cultivateur à Avril (Meurthe-et-Moselle) jusqu'au 31 juillet 1919 - Démobilisé, le 1er août 1919 - Domicilié à Ruffey-les-Beaune (Côte-d'Or), à compter du 16 août 1919 - Rengagé pour un an au titre du 32ème régiment d'aviation d'observation, le 16 septembre 1920 - Rengagé pour deux ans au titre du 32ème régiment d'aviation d'observation, à compter du 13 septembre 1921 - Médaille Militaire, en date du 1er janvier 1922 - Commissionné pour trois ans, à compter du 13 septembre 1923 - Commissionné pour cinq ans au titre du 32ème régiment d'aviation, à compter du 21 juin 1927 - Admis dans le cadre des sous-officiers de carrière, le 27 avril 1928 - Passé à la base aérienne de Dijon, le 1er octobre 1932 - Passé à la base aérienne n° 102, le 1er janvier 1934 - En congé sans solde de trois mois du 1er juillet au 30 septembre 1936 - Admis à la retraite, le 1er octobre 1936 - Se retire à Ruffey-les-Beaune (Côte-d'or) à compter du 15 octobre 1936 - Rappelé à l'activité et affecté au 81ème régiment régional, le 24 septembre 1938 - Libéré, le 2 octobre 1938 - Rappelé à l'activité, le 10 novembre 1939 - Profession après guerre Commis d'architecte - Sources : Pam (2 fiches) - Liste des brevets militaires - Fiche matricule du département de la Moselle - Dernière mise à jour : 8 décembre 2017.

* Croix de guerre avec étoile d'argent et citation n° 198 à l'ordre de la 1ère division aérienne, en date du XX XXX 1918 : "Pilote d'une conscience à toute épreuve. les 22 août, 4 et 11 septembre, par son calme et la sureté de sa protection, a permis aux avions de la division de réaliser leur programme photographique malgré une aviation ennemie très active. Le 19 août, par le mauvais temps, a exécuté une reconnaissance à vue, à basse altitude, sur les lignes ennemies."

* Médaille Militaire de l'Adc Charles Casin au 32ème régiment d'aviation, en date du 1er janvier 1922 : "9 ans de services, 5 campagnes."

 

Photo du Ltt Anthelme Martin de Gibergues

Ltt Anthelme Marie Joseph Martin de Gibergues - Né le 18 mars 1889 à Paris (75) - Fils de Pierre Marie Eugène Martin de Gibergues (auditeur à la cours des comptes) et de Geneviève Marie Claire Fortoul - Classe 1909 - Recrutement du 2ème bureau de la Seine sous le matricule n° 321 - Engagé volontaire pour quatre ans comme élève officier à l'école Polytechnique - Incorporé au 32ème régiment d'artillerie, à compter du 10 octobre 1909 - Nommé Brigadier, le 8 août 1910 - Aspirant de l'école Polytechnique, le 10 octobre 1910 - Nommé Sous-lieutenant de réserve et affecté au 25ème régiment d'artillerie, le 10 août 1912 - Affecté au 31ème régiment d'artillerie, le 1er octobre 1913 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, le 2 septembre 1914 - Détaché au centre d'aviation de Verdun comme observateur, le 7 octobre 1914 - Observateur de l'escadrille MF 7 / F 7 / SOP 7 / BR 7 du 7 ocotbre 1914 au 5 mai 1917 - Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 5 août 1915 - Tué au cours d'un combat aérien dans les environs du ravin d'Ostel (Aisne), le 5 mai 1917 - Il faisait équipage avec l'Adj Marcel Borne (pilote) qui a été blessé au cours de cette mission - Sources : Acte de naissance - MpF - Etat des services - CCC escadrille F 7 / SOP 7 / BR 7 - LO - Acte de décès - Dernière mise à jour : 16 février 2016.

* Citation n° 146 à l'ordre de l'armée, en date du 6 avril 1915 : "A exécuté à différentes reprises des vols les plus périlleux, a réussi surtout en survolant les lignes ennemies malgré le bombardement dont son appareil était l'objet à opérer des reconnaissances audacieuses qui ont permis à nos batteries de régler efficacement leurs tirs."

* Citation à l'ordre de l'armée, en date du 15 août 1916 : "A rendu au cours des opérations devant (censuré) des services impeccables tant comme chef des observateurs que comme exécutant, continuant à montrer l'exemple du plus beau beau courage et du mépris du danger se réservant les missions les plus difficiles le 23 et le 26 juin a survolé les lignes ennemies à 250 mètres pour rapporter des renseignements de la plus haute importance."

* Citation n° 477 à l'ordre de la 6ème armée, en date du 29 mai 1917 : "A rendu des services exceptionnels au cours des attaques d'avril 1917, dirigeant avec une rare compétence le travail de son escadrille et se réservant pour lui-même les missions les plus périlleuses. A été tué glorieusement en combat aérien, le 5 mai alors qu'il venait de fixer avec précision la position des lignes après la progression de notre infanterie."

 

Photo du Slt Louis Makard

Sol Paul Louis Makard - Né le 20 mars 1893 à Somme-Yivre (Marne) - Fils de Jules Modeste Paulin Makard et de Marguerite Oudy - Domiciliés au 71, rue Bétheny à Reims (Marne) - Classe 1913 - Recrutement du 2ème bureau de Reims (Marne) sous le matricule n° 1802 - Service militaire au 2ème groupe aéronautique, le 26 novembre 1913 - Toujours dans cette unité lors de la mobilisation générale, le 2 août 1914 - Affecté à la 22ème section d'aviation, le 2 août 1914 - Conducteur automobile de l'escadrille HF 7 / MF 7 / SOP 7 / BR 7 du 2 août 1914 au 10 octobre 1918 - Evacué sur un hôpital, le 7 octobre 1918 - Décédé des suites d'une maladie contactée en service à l'ambulance 1/154 de Dombasle-sur-Meurthe (Meurthe-et-Moselle), le 10 octobre 1918 - Louis Makard repose dans la nécropole nationale de Courbesseaux - Sources : CCC de l'escadrille HF 7 / MF 7 / SOP 7 / BR 7 - Fiche matricule du département de la Marne - MpF - Dernière mise à jour : 11 juillet 2018.

Les hommes

Cne René Hubert Roëckel - Né le 25 novembre 1886 à Caen (Calvados) - Fils de Ferdinand Philippe Louis Charles Henri Roëckel (militaire) et de Pauline Marie Mistler - Profession avant engagement Etudiant - Classe 1906 - Recrutement de Vannes (Morbihan) sous le matricule n° 323 - Engagé pour quatre ans au titre de l'école spéciale militaire de St-Cyr, le 6 octobre 1906 - Affecté au 77ème régiment d'infanterie pour son année de service militaire, le 6 octobre 1906 - Nommé Caporal, le 7 février 1907 - Nommé Sergent, le 13 septembre 1907 - Entré à l'école spéciale militaire de St-Cyr, le 18 octobre 1907 - Promotion "Du Centenaire" 1906 à 1909 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 29ème bataillon de Chasseurs, le 1er octobre 1909 - Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1910 - Affecté au 144ème régiment d'infanterie, le 23 décembre 1911 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 25 décembre 1911 - Brevet de pilote civil n° 96 délivré par l'Aéroclub de France et obtenu sur avion Borel, le 22 juin 1912 - Blessé au cours d'un accident d'avion, le 9 juillet 1912 - Pendant un vol d'entrainement, son avion s'est écrasé et il a été pris sous le débris de son appareil - Il a été blessé par un traumatisme violent du genou droit et de multiples contusions sur le corps et particulier dans la région lombaire dorsale - Brevet de pilote militaire n° 162 obtenu le 6 septembre 1912 - Pilote de l'escadrille MF 7 du (2ème trimestre) 1914 au 30 janvier 1915 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 4 septembre 1914 - Pilote de l'escadrille MS 49 du 30 janvier au 1er mai 1915 - Commandant de l'escadrille F 7 du 29 mai 1915 au (3ème trimestre) 1917 - Nommé Capitaine, le 5 mai 1915 - Quatre victoires homologuées à l'escadrille MF 7 : 15 oct 1915 - 21 sept 1916 - 20 oct 1916 - 20 oct 1916 - Blessé au combat, le 6 mars 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 25 octobre 1916 - Croix de Guerre avec cinq palmes de bronze et une étoile de vermeil - Affecté au secrétariat d'état à l'aéronautique du Ministère de la Guerre, le (3ème trimestre) 1917 - Tué au cours d'un accident d'avion sur le terrain de Dunkerque, le 15 août 1917 - L'avion, qu'il pilotait, est parti en vrille jusqu'au sol et n'a pu être arrêté avant l'écrasement au sol - René Roëckel repose dans le carré militaire du cimetière de Dunkerque - Sources : Pam - MpF - FM Morbihan - CCC MF 7 / F 7 / SOP 7 - CCC MS 49 - LO - JORF - La Guerre Aérienne Illustrée - L'Aérophile - Dernière mise à jour : 6 novembre 2016 - Photo Joel Huret du forum pages 14-18 que je remercie pour son aide.

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Ltt René Hubert Roëckel, pilote de l'escadrille MF 7, en date du 4 septembre 1914 : "A fait preuve d'énergie et de sang-froid dans l'exécution d'une reconnaissance exécutée sous un feu violent de l'artillerie ennemie. Atteint à 1.800 mètres par les obus, est tombé près des lignes ennemies. Malgré la grêle de balles et d'obus, a pu, grâce à son admirable sang-froid, ramener dans nos lignes, son appareil déséquilibré, percé de nombreuses balles, et rapporter les renseignements qu'il avait recueillis au cours de sa mission." (NB : l'observateur qui l'accompagnait était le Cne Somon du 17ème bataillon de chasseurs à pied)

* Citation à l'ordre de l'armée du Cne René Hubert Roëckel, commandant de l'escadrille F 7, en date du 25 octobre 1916 : "Chef d'escadrille brillant et pilote de premier ordre, donnat constamment l'exemple de l'énergie et de l'allant. Le 21 septembre 1916, a attaqué, étant seul, trois avions ennemis, en a abattu un et a mis les autres en fuite."

* Citation à l'ordre de l'armée du Cne René Hubert Roëckel, commandant de l'escadrille F 7, en date du 13 novembre 1916 : "Officer remarquable d'allant et d'audace, donnant chaque jour à ses pilotes l'exemple de l'ardeur et du dévouement. Le 20 octobre 1916, a attaqué deux avions ennemies et les a successivent abattus en flammes."

Autre vue du Cne René Roëckel, commandant l'escadrille MF 7 - Carte postale d'époque.

On peut voir sur cette photo prise à Ancemont (55) en juin 1915, les personnels de l'escadrille MF 7 suivants : Debouts, de gauche à droite : Slt Jean-Marie Caillebotte (tué comme observateur sur Caudron G6 à l'escadrille R 217, le 05.05.1917) - Ltt Anthelme Martin de Gibergues (tué au ravin d'Ostel, le 05.05.1917) - l'acteur Jacques de Féraudy en visite - Cne René Roeckel (tué à Dunkerque, le 16.08.1917) - Ltt Joseph Chatelain - Assis : Ltt Amédée Pluven, tué avec le pilote Sgt Pierre Lamielle par un obus de DCA au-dessus de Thiaumont (55), le 30.04.1916 - Ltt Marcel Vernes (tué près de la ferme de Tolemprise, le 24.03.1917). Photo La guerre aérienne illustrée.

Ltt Marcel Raoul Auguste Vernes - Né le 9 août 1886 à Saint-Germain-en-Laye (Seine-et-Oise) - Arme d'origine : 46ème régiment d'artillerie - Observateur de l'escadrille MF 7 du 1er juin 1916 au 24 mars 1917 - Chevalier de la légion d'Honneur, le 29 juillet 1916 - Tué au combat en compagnie du Caporal Jean Peinaud, le 24 mars 1917 dans la zone de la ferme de Tolemprise près d'Ostel - Leur Farman 61 n° 4100, a certainement été abattu par l'Oblt Rudolf Berthold de la Jasta 14 (c'était sa 9ème victoire) - Photo Jean-Claude Bataille que je remercie pour son aide.

* Citation à l'ordre de l'armée : "A fait preuve, pendant les dernières opérations, d'un courage remarquable et a rendu les meilleurs services avec un mépris absolu du danger. Observateur d'un courant et d'une énergie au-dessus de tout éloge. Evacué en mai et dispensé de tout service, est revenu pour prendre part aux récentes opérations au cours desquelles il a exécuté les missions les plus périlleuses avec autant d'intelligence que d'audace. Officier admirable et d'une grande valeur. Tué glorieusement le 24 mars, dans un combat aérien livré au cours d'une mission photographique particulièrement périlleuse."

Ltt Marcel Vernes, observateur, pose à bord d'un MF 11 bis (130 HP) de l'escadrille MF 7 en avril 1916. L'unité est stationnée sur le terrain de Bussy-le-Château - Suippes. Photo Jean-Claude Bataille que je remercie pour son aide.

Terrain d'Ancemont - L'escadrille a stationné sur ce terrain du 17 mai au 5 août 1915. De gauche à droite : Slt Anthelme Martin de Gibergues (obs) - Ltt Marcel Baulier (obs) - Ltt Malaguti - Cne Roeckel (pilote) - Photo Ltt Marcel Baulier transmise par Dominique Baulier
son petif-fils que je remercie pour son aide.

Revue de Lord Kitchener et du Général Joffre aux troupes du 6ème corps d'armée rassemblées à Vaux-Marie, le 17 Aout 1915. La MF 7 présente à cette occasion l'ensemble de ses moyens aériens. (voir photo panoramique ci-dessus). La 7 était représentée par son chef, le Cne Roeckel et les officiers observateurs, les Ltt Marcel Baulier et Anselme de Gibergues qui avaient fait le déplacement en automobile. Cinq MF 11 de la 7 survole la revue. Photo Ltt Marcel Baulier transmise par Dominique Baulier son petif-fils que je remercie pour son aide.

Remise de la Légion d'Honneur au Ltt Marcel Baulmier par le général Heer, commandant le 6ème corps d'armée, le 17 août 1915, lors de la revue des généraux Kitchener (GB) et Joffre. L'escadrille a été placée sour les ordres du 6ème corps d'armée, à partir du 15 mai 1915. Elle restera rattachée à cette grande unité jusqu'à la fin de la Grande Guerre. Photo Ltt Marcel Baulier transmise par Dominique Baulier son petif-fils que je remercie pour son aide.

Fin de la revue des troupes du 6ème corps d'armée dans les environs immédiats de Dieue-sur-Meuse, le 17 août 1915 - Photo Ltt Marcel Baulier transmise par Dominique Baulier son petif-fils que je remercie pour son aide.

Le 17 août 1917, après la revue du 6ème corps d'armée, le personnel de l'escadrille va visiter les environs de Rembercourt-aux-Pots. Derrière le tracteur d'aviation (camion), on peut voir une partie des destructions de l'église du village, qui survivra à la Grande Guerre. Photo Ltt Marcel Baulier transmise par Dominique Baulier son petif-fils que je remercie pour son aide.

Ltt Marcel Baulier, observateur de l'escadrille MF 7, pose en compagnie d'un camarade, non identitié, près du Nieuport 11 du Cne René Roëckel, chef de l'escadrille en 1916. Photo Ltt Marcel Baulier transmise par Dominique Baulier son petif-fils que je remercie pour son aide.

Photographes de l'escadrille MF 7 dans leur baraque du terrain de Mont-Saint-Martin (02), en mars 1917. L'escadrille a stationné sur ce terrain de janvier au 2 juin 1917. Photo Jean-Claude Bataille que je remercie pour son aide.

Sgt Pierre Félix Joseph Paul Groja - Né le 27 avril 1897 à Châtellerault (Vienne) - Fils de Jules Désiré Maurice Groja et de Claire Marguerite Alice Labit - Profession avant-guerre Etudiant - Engagé au 2ème régiment d'artillerie lourde, le 1er avril 1915 - Affecté au 82ème régiment d'artillerie lourde - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 23 janvier 1916 - Brevet de pilote militaire n° 3519 obtenu à l'école d'aviation de Chartres, le 22 mai 1916 - Stage de transformation à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Châteauroux jusqu'au 31 juillet 1916 - Pilote de l'escadrille MF 7 du 4 août 1916 au 4 mai 191 7 - Croix de Guerre et citation à l'ordre du corps d'armée en décembre 1916 - Grièvement blessé au cours d'un accident d'avion, aux commandes d'un Nieuport 10, au GDE (Plessis-Belleville) - Décédé des suites de ses blessures à l'hôpital de la Madeleine d'Ermenonville (Oise), le 4 mai 1917.

* Citation à l'ordre de l'armée : "Pilote très allant, qui a fait preuve du plus grand courage au cours des opérations sur la Somme. Le 8 novembre 1916, est allé au-delà de ses forces pour accomplir jusqu'au bout sa mission et s'est évanoui à l'atterrissage. Le 20 novembre, obligé d'atterrir au milieu des tranchées et des trous d'obus, à proximité des lignes, par suite d'une panne de moteur au-dessus des tranchées ennemies, a pu s'en tirer grâce à son grand sang-froid."

Sgt Lucien Auguste Florent Finck - Né le 6 octobre 1891 à Reims (Marne) - Fils d'Alexandre Finck (tisseur) et de Célestine Dussourd (tisseuse) - Domiciliés au 7, rue Lecointre à Reims, puis au 37, rue de Cormicy à Reims (Marne) - Profession avant guerre Mécanicien - Classe 1911 - Recrutement de Reims (Marne) sous le matricule n° 2166 - Appelé pour le service militaire au 61ème régiment d'artillerie, le 14 octobre 1912 - Passé au 2ème groupe aéronautique de Reims, le 12 novembre 1912 - Brevet n° 1109 obtenu sur avion Henri Farman à l'école d'aviation de Reims et délivré par l'Aéroclub de France, le 8 novembre 1912 - Affecté au 1er régiment du Génie du 5 décembre 1912 au 1er janvier 1913 - Pilote de l'escadrille HF 7 du XX décembre 1912 au 24 août 1914 - Affecté à la 6ème compagnie du 2ème groupe d'aviation, par changement de dénomination, le 1er janvier 1913 - Brevet de pilote militaire n° 378 obtenu le 23 septembre 1913 - Nommé Caporal, le 20 décembre 1913 - Nommé Sergent, le 16 août 1914 - Auteur d'une mission de bombardement sur le hangar à Zeppelin du terrain allemand de Metz-Frescaty, le 18 août 1914 - A lancé deux obus de 90 et des bombes Aasen - Le 24 août 1914, au cours d'une reconnaissance sur Sarrebruck, en équipage avec le Cne Delavaux, le moteur de leur avion s'arrête alors qu'ils sont seulement à 400 mètres d'altitude - Descendu à 80 mètres, la commande de profondeur ne répond plus, le gouvernail ayant sauté - Le HF 7 glisse sur l'aile et part en perte de vitesse - Finck, malgré tous ses efforts, ne peut reprendre son appareil qui finit par s'écraser au sol - Le Cne Delavaux a été tué, ayant été traversé de part en part par un mât et Finck, très grièvement blessé avec les deux jambes coincées dans les restes de l'avion - Evacué avec une cheville gauche complétement écrasée, il restera deux jours dans le coma - La gangrène ayant touché les plaies de la jambe droite, c'est celle-ci qui est amputée alors que les blessures à l'origine étaient moins graves - Evacué sur l'hôpital de Verdun (meuse), le 24 août 1914 - Citation à l'ordre de la 3ème armée, en date du 8 septembre 1914 - Evacué sur l'hôpital temporaire du lycée Carnot à Dijon (Côte-d'Or), le 18 octobre 1914 - Médaille Militaire en date du 29 octobre 1914 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 21 novembre 1914 - Transféré sur l'hôpital temporaire de Velars-sur-Ouche (Côte-d'Or), le 15 décembre 1914 - Transféré sur l'hôpital dépot de convalescence n° 81 de St-Ignace à Dijon (Côte-d'Or) du 13 mai au 15 juillet 1915 - Passé en congé d'absence en attendant la liquidation d'une pension pour blessure de guerre - Réformé n° 1 pour amputation de la jambe droite avec pension annuelle de 1100 frs par la commission de réforme de Dijon (Côte-d'Or), le 10 juillet 1915 - Parti en congé et se retire au 30, rue aux Prêtres à Châlons-sur-Saône à compter du 15 juillet 1915 - Nommé Commissaire pour le contrôle des épreuves du brevet de tourisme à Châlons-sur-Saône au profit de l'Aéroclub de France, à compter de décembre 1934 - Domicilié au 24, route de Paris à St-Jean-des-Vignes (Saône-et-Loire), à compter du 22 juillet 1935 - Réformé définitivement n° 1 avec pension permanente 100 % pour blessures de guerre avec amputation de la jambe droite au 1/3 inférieur, syndrôme douloureux du moignon et consolidation vicieuses de la cheville gauche, par la commission de réforme de Dijon, le 10 novembre 1937 - Décision confirmée, le 14 décembre 1938 - Sources : Registre des naissances de la ville de Reims - Fiche matricule du département de la Marne - Liste des brevets militaires - JORF - Revue La Guerre Aérienne Illustrée - Revue L'Aérophile - Dernière mise à jour 5 novembre 2018.

* Citation à l'ordre de la 3ème 'armée du Sgt Lucien Finck, pilote à l'escadrille HF 7, en date du 8 septembre 1914 : "A fait preuve, au cours de nombreuses reconnaissances en aéroplane, accomplies sous le feu de canons spéciaux, de qualités réelles d'audace et d'énergie. A été grièvement blessé dans un chute au cours de sa dernière reconnaissance."

* Citation à l'ordre de l'armée du Sgt Lucien Finck, pilote l'escadrille HF 7, en date du 21 novembre 1914 : "Très bon pilote, a rendu les plus grands services. Grièvement blessé, a dû subir l'amputation d'une jambe."

Ltt Marcel Baulier - observateur de l'escadrille HF 7

* Citation à l'ordre de l'armée : "A montré la plus grande bravoure en s'exposant par tous les temps au feu de l'ennemi pour reconnaître ses positions. S'est livré à des vols extrêmements audacieux pour reconnaître les ouvrages ennemis. Le 2 février, a survolé les lignes adverses à plusieurs reprises, à très basse altitude, bravant un feu très intense et bien que son appareil ait reçu plusieurs projectiles ennemis."

Cal Bonneau, radio-télégraphiste du 8ème régiment du génie et détaché à l'escadrille BR 7 du 1er trimestre 1916 au 3eme trimestre 1917 - Nommé Caporal, le 1er avril 1916 - Il a été détaché avec plusieurs spécialistes TSF et de la téléphonie - Photo Joseph Davoust, transmise par Emmanuel Davoust, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Un équipage de l'escadrille BR 7 qui reste à identifier - Si un lecteur est capable d'identifier ces hommes, qu'il veuille bien prendre contact avec l'auteur du site - Photo droits réservés.

Ltt Etienne Joseph Climens - Né le 22 septembre 1888 à Varennes-sur-Allier (Allier) - Fils de Jean François Climens et de Marie Rose Catherine Mayens - Domiciliés à Ille-sur-Têt (Pyrénées Orientales) - Profession avant engagement Etudiant - Classe 1908 - Recrutement de Perpignan (Pyrénées Orientales) sous le matricule n° 1455 - Engagé volontaire pour quatre ans au 16ème escadron du Train des Equipages Militaires, le 10 octobre 1906 - Nommé Brigadier, le 12 juillet 1907 - Nommé Brigadier fourrier, le 7 mars 1908 - Nommé Maréchal des Logis, le 16 mai 1918 - Nommé Maréchal des logis fourrier, le 5 janvier 1910 - Une lettre de félicitation pour avoir maitrisé un cheval emballé à Lunel, le 8 septembre 1911 - Nommé Aspirant à l'école militaire d'artillerie et du Train de Fontainebleau, le 1er octobre 1912 - Nommé Sous-lieutenant, le 1er octobre 1913 - Affecté au 15ème escadron du Train des Equipages Militaires, le 1er octobre 1913 - Affecté au 16ème escadron de Train des Equipages Militaires, caserné à Gabès (Tunisie), le 23 juin 1914 - Affecté à la 13ème compagnie du 16ème escadron du Train des Equipages Militaires, le 8 août 1914 - Affecté à la 11ème compagnie du même escadron, le 23 avril 1915 - Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1915 - Détaché, comme élève pilote, à l'école d'aviation militaire du Crotoy - Embarque à Tunis à destination de la métropole, le 28 juin 1916 - Officier de l'ordre de Nichan Iftikhar, le 5 août 1916 - Elève pilote à l'école de pilotage du Crotoy à compter du 11 juillet 1916 - Fracture du cubitus droit au cours d'un accident d'avion à l'école du Crotoy - Rayé du personnel navigant pour inaptitude physique consécutive à une blessure et désigné comme observateur, le 19 décembre 1916 - Observateur du GDE du 19 décembre 1916 au 7 février 1917 - Observateur de l'escadrille BR 7 du 7 février 1917 au 14 février 1918 - Médaille Coloniale avec agrafe "Tunisie", le 10 février 1917 - Une victoire aérienne, en équipage avec le Sgt Reyjal (pilote) et le Brig Henri Leclair (mitrailleur), à bord d'un Caudron R 4, le 23 avril 1917 - Citation à l'ordre de la 6ème armée, en date du 10 juillet 1917 - Citation à l'ordre de la 7ème armée, en date du 24 novembre 1917 - En stage au GDE du 8 au 25 décembre 1917 - Détaché à l'aéronautique d'armée, le 24 janvier 1918 - Nommé Commandant de la 17ème section de photo aérienne, le 24 mars 1918 - Marié avec Marie Ausseil, domiciliée à Ille-sur-Têt (Pyrénées-Orientales), le 10 août 1918 - Nommé Capitaine, le 25 septembre 1918 - Citation n° 94 à l'ordre du 40ème corps d'armée, en date du 27 septembre 1918 - Affecté au groupe 127 du groupement aéronautique n° 1, le 7 avril 1919 - Affecté à la 13ème compagnie (détachement de Tatahouine (Tunisie)) du 16ème escadron du Train des Equipages Militaires, le 24 mai 1919 - Affecté à la 11ème compagnie du même escadron, le 14 octobre 1919 - Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 16 juin 1920 - Affecté au 26ème escadron du Train des Equipages Militaires, le 1er août 1920 - Evacué sur l'hôpital militaire du Belvédère à Tunis, le 27 janvier 1925 - Décédé dans le même établissement, le 19 février 1925 - Photo droits réservés - Sources : Pam - LO - Etat des services - CCC de l'escadrille BR 7 - JORF - Fiche Matricule du département des Pyrénées Orientales - Dernière mise à jour : 15 janvier 2017.

* Citation à l'ordre de la 6ème armée, en date du 10 juillet 1917 : "En effectuant une reconnaissance à bord d'un triplace, attaqué par cinq avions allemands, a fait preuve de sang-froid pendant le combat au cours duquel un des appareils ennemis fut abattu."

* Citation n° 52 à l'ordre de la 7ème armée, en date du 24 novembre 1917 : "Observateur énergique et habile. Le 23 avril 1917, attaqué par cinq monoplaces ennemis au cours d'une mission photographique, en a abattu un et a terminé sa mission. A accompli en deux mois plus de 20 reconnaissances photographiques dont quelques une à plus de 15 kilomètres à l'intérieur des lignes malgré la menace d'avions de chasse ennemis."

* Citation n° 94 à l'ordre du 40ème corps d'armée, en date du 27 septembre 1918 : "Commandant une section de photo, s'est offert à plusieurs reprises comme volontaire pour effectuer des reconnaissances de nuit particulièrement délicates et périlleuses, notamment dans la nuit du 20 au 21 septembre 1918, où, malgré des circonstances atmosphériques défavorables, il a exécuté une longue mission sur les arrières lignes ennemies, les survolant à très faible altitude, mitraillant plusieurs trains dont un a été contraint de s'arrêter en peine voie et rapportant au commandement des renseignements précieux."

Ltt Léon Louis Henri Ribière - Né le 24 novembre 1893 à Béconne (Drôme) - Fils d'Henri Casimir Ribière (directeur de l'usine hydro-électrique de Béconne) et de Claire Fabre (ménagère) - Domiciliés dans un logement de fonction de l'usine hydro-électrique de Béconne - Profession avant engagement Etudiant - Classe 1913 - Recrutement de Montélimar (Drôme) sous le matricule n° 661 -  Engagé volontaire pour cinq ans au titre du 12ème régiment de Dragons, le 29 novembre 1911 - Arrivé à l'unité, le 2 décembre 1911 - Nommé Brigadier, le 25 février 1913 - Nommé Maréchal des Logis, le 20 janvier 1914 - Engagé dans les combats de Lorraine d'août à septembre 1914 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire et affecté au 28ème bataillon de chasseurs alpins, le 20 février 1915 - Blessé par fracture complète de la jambe droite par chute de cheval à la forêt de Paroy, le 20 février 1915 - Engagé dans les combats de Metzéral, Hartmannswillerkopf et Lingekopf en 1915 - Blessé par balle au genou droit à Metzeral en 1915 - Croix de guerre et citation n° 556 à l'ordre de la division, en date du 21 décembre 1915 - Engagé dans les combats de Hartmannswillerkopf en 1916 - Engagé dans les combats de la Somme en 1916 - Blessé à la cuisse droite avec rupture de la veine poplitée par éclat d'obus aux bois de Marières à Turlu (Somme), le 4 septembre 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote et dirigé vers l'école d'aviation militaire d'Ambérieu, le 28 octobre 1916 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 6 octobre 1916 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 2 novembre 1916 - Brevet de pilote militaire n° 5777 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Ambérieu, le 26 mars 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord du 28 mars au 10 juin 1917 - Blessé avec plaies multiples à la face et au dos de la main gauche au cours d'un accident d'avion sur le terrain d'aviation militaire d'Avord, le 26 avril 1917 - Stage de spécialisation à l'école d'aviation militaire d'Istres-Miramas du 10 au 26 juin 1917 - Pilote du GDE du 26 juin au 21 juillet 1917 - Pilote de l'escadrille F 7 du 21 juillet au 9 août 1917 - Pilote du GDE du 9 au 10 août 1917 - Pilote de l'escadrille R 210 du 10 août au 25 octobre 1917 - Nommé Lieutenant, à titre temporaire, le 11 août 1917 - Pilote de l'escadrille BR 209 du 25 octobre 1917 au 26 octobre 1918 - Une victoire aérienne homologuée, en équipage avec le Ltt François Letanche (obs) contre un monoplace abattu en flammes dans les environs de Roye-Montdidier, le 30 mars 1918 - L'avion adverse appartenait à un groupe de sept avions - Nommé Lieutenant à titre temporaire, le 19 avril 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 24 avril 1918 - Marié avec Marie Lucie Amélie Michel (infirmière principale des infirmières militaires de la place d'Abbeville), à Grillon (84), le 13 Mai 1918 - Evacué sur l'ambulance 16/4 de Clermont (Oise), le 24 août 1918 - Affecté pendant sa convalescence au commandement de l'escadrille C 46, le 12 octobre 1918 - Décédé des suites d'une broncho-pneumonie grippale à l'ambulance 5/5 de l'hôpital Auban Moët d'Epernay (Marne), le 26 octobre 1918 - Léon Ribière repose dans la Nécropole nationale "La Ferme de Suippes" à Suippes (Marne) - Tombe 1273 - Il a eu un fils, conçu avant sa mort, Léon André Henri, né à Grillon (84), le 9 mars 1919 - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - LO - Fiche matricule du département de la Drôme - CCC escadrille R 210 - CCC escadrille MR 209 - Dossier militaire individuel archivé au SHD de Vincennes sous la cote GR5Ye126495 - MpF - Sépultures de France - JORF - Dernière mise à jour : 2 novembre 2016.

* Avis du Cne Christin, commandant le 3ème escadron du 12ème régiment de Dragons pour le 1er trimestre 1914 : "Nature ouverte, intelligent et animé du désir de bien faire. S'est mis avec beaucoup de zèle au courant de la comptabilité. A déjà pu rendre de bons services comme fourrier pendant ces derniers temps. Fera certainement de rapides progrès et sera un excellent comptable en même temps qu'un vigoureux cavalier."

* Avis du Cne Christin, commandant le 3ème escadron du 12ème régiment de Dragons pour le 2ème trimestre 1914 : "Sous-officier énergique, s'est montré depuis le début de la campagne débrouillard, dévoué et plein d'entrain. Ayant été souffrant, a demandé, dès qu'il a été guéri à rejoindre le front."

* Croix de Guerre avec étoile d'argent et citation n° 556 à l'ordre de la division, en date du 21 décembre 1915 : "Chef de section très brave et énergique. Le 21 décembre 1915 a exécuté avec sa section une mission de liaison difficile, malgré la résistance de l'ennemi, a occupé un rocher au sommet duquel il s'est dressé sous le feu. A personnellement mis deux ennemis hors de combat et a brillamment  enlevé sa section à l'attaque en payant d'exemple et d'audace."

* Avis du Chef de Bataillon Coquet, commandant le 28ème bataillon de chasseurs à pied, en date du 28 février 1916 : "Officier d'un entrain et d'une bravoure rares. Très bon chef de section."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 6 octobre 1916 : "Officier du plus brillant courage  et de la plus belle énergie. Étant en permission et apprenant que son bataillon était dirigé sur un secteur important, a rejoint avant les délais afin de pouvoir prendre part aux opérations projetées. Ayant reçu à son arrivée au corps, notification de son affectation au service de l'aviation, a demander à user du reste de sa permission pour participer à l'attaque du 4 septembre 1916, s'est vaillamment conduit au cours de cette action et a été atteint d'une grave blessure à son poste de combat. Déjà blessé et cité à l'ordre de la division antérieurement."

* Avis du Chef de bataillon Jacquin, commandant l'école d'aviation d'Ambérieu, le 7 avril 1917 : "Très bon officier, fait toujours preuve d'énergie et d'entrain. Adroit pilote, semble apte à monter les avions rapides."

* Avis du Chef de bataillon Voisin, commandant le GDE pour 1917 : "Officier extrêmement consciencieux et dévoué. Doit devenir un excellent pilote. Est devenu un très bon pilote de BR. AV."

* Avis du Chef de bataillon Voisin, commandant de l'aéronautique de la 2ème armée pour le 1er semestre 1917 : "Jeune pilote, ne s'est nullement décourager par un dur combat au cours duquel son avion a été descendu. A fait preuve de sang-froid en le ramenant dans nos lignes, dans des conditions difficiles."

* Avis du Chef de bataillon Précardin, commandant de l'aéronautique de la 3ème armée pour le 2ème semestre 1917 : "Bon pilote, brillant Officier, beaucoup d'allant et d'entrain. Connaissance techniques : très bonnes. Proposé pour prendre le commandement d'une escadrille de C.A. ou d'A.L."

* Citation n° 385 à l'ordre de la 3ème armée du Slt Léon Louis Henri Ribière, du 12ème régiment de dragons, détaché à l'escadrille BR 209, en date du 24 avril 1918 : "Etant en reconnaissance à 10 km à l'intérieur des lignes ennemies, a fait face à sept avions ennemis qui l'attaquaient et abattu l'un d'eux en flammes."

* Citation à l'ordre de la 3ème armée du Ltt Léon Louis Henri Ribière, du 12ème régiment de dragons, détaché à l'escadrille BR 209, en date du 9 août 1918 : "Après avoir rempli de nombreuses missions d'artillerie et d'infanterie, au cours desquelles il est rentré au terrain avec son avion souvent atteint par les balles, est devenu spécialiste des missions photographiques à longue portée. Le 29 juin 1918, a poussé audacieusement une reconnaissance jusqu'à l'extrême limite de ce que lui permettait sa prévision d'essence."

Cne Thélis Joseph Jean Vachon - Né le 13 décembre 1893 à Dôle (Jura) - Fils de Maurice Joseph Jean Martin Vachon et de Jeanne Marie Caroline Barba - Classe 1911 - Recrutement de St-Brieuc (35) sous le n° matricule 111 - Engagé volontaire pour 3 ans au 50ème régiment d'artillerie, le 8 octobre 1912 - Nommé Brigadier, le 10 février 1913 - Nommé Maréchal des Logis, le 27 septembre 1913 - Elève officier de réserve, le 1er octobre 1913 - Nommé Sous-lieutenant au 62ème régiment d'artillerie de Campagne, le 1er avril 1914 - Toujours dans cette unité lors de la mobilisation générale du 2 août 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur stagiaire de l'escadrille C 34 du 1er au 26 mars 1915 - Affecté comme observateur du service aéronautique du DAL, le 14 juin 1915 - Une citation à l'ordre de la 71ème division d'infanterie, le 5 septembre 1915 - Une citation à l'ordre de l'armée, le 19 septembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2969 en date du 14 mars 1916 - Nommé Lieutenant de réserve, le 6 mai 1916 - Pilote de l'escadrille MF 41, le 23 juin 1916 - Pilote de l'escadrille MF 7, le 5 juillet 1916 - Pilote de l'escadrille MF 5, le 21 juillet 1916 - Pilote de l'escadrille MF 2, le 1er août 1916 - Pilote de l'escadrille MF 50, le 6 août 1916 - Citation n° 178 à l'ordre du groupe, le 27 septembre 1916 - Insigne de pilote militaire n° B 2018 décerné le 5 décembre 1916 - Pilote de l'escadrille C 104, le 22 décembre 1916 - Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée, le 28 décembre 1916 - Pilote de l'escadrille F 8, le 6 janvier 1917 - Pilote de l'escadrille F 50, le 26 janvier 1917 - Pilote de l'escadrille F 44, le 27 janvier 1917 - Pilote de l'escadrille F 50, le 1er février 1917 - Pilote de l'escadrille F 41, le 4 mars 1917 - Pilote de l'escadrille F 44, le 6 avril 1917 - Pilote de l'escadrille F 71, le 11 mai 1917 - Pilote de l'escadrille C 21, le 2 juin 1917 - Pilote de l'escadrille C 39, le 20 juin 1917 - Une citation à l'ordre de la 8ème division d'infanterie, le 12 août 1917 - Pilote de l'escadrille F 60, le 20 juillet 1917 - Commandant de l'escadrille SOP 39 / SAL 39 du 17 novembre 1917 au 14 octobre 1918 - Citation n° 259 à l'ordre de l'AD, le 14 novembre 1917 - Nommé Capitaine à titre temporaire, le 28 décembre 1917 - Citation n° 293 à l'ordre de la 5ème armée, le 15 mars 1918 - Citation n° 27 à l'ordre du régiment, le 25 avril 1918 - Citation n° 308 à l'ordre du 38ème corps d'armée, le 18 mai 1918 - Croix de Guerre 14-18 - Grièvement blessé au cours d'un combat aérien contre cinq avions allemands - Décédé des suites de ses blessures à l'ambulance 18 de l'HOE de Villers-Daucourt (Marne), le 14 octobre 1918 - Officier de la Légion d'Honneur, le 15 octobre 1918 - Photo collection Christian Tollet que je remercie pour son aide.

* Citation à l'ordre de l'armée en date du 19 septembre 1915 : "D'une grande énergie et d'un grand courage rendant journellement les plus grands services. Le 9 août 1915, ils ont provoqué l'admiration de toute une division en achevant un réglage de tir malgré le feu intense et ajuste des canons ennemis qui ont tiré sur eux plus de 140 obus. Le 8 septembre 1915 au cours d'un réglage ont reçu un obus de plein fouet qui a traversé leur appareil l'obligeant à une descente rapide que l'habileté seule du pilote a empêché d'être fatale."

* Citation à l'ordre de l'armée en date du 28 décembre 1916 : "Vaillant officier qui a donné de nombreuses preuves de son courage et de son énergie. Le 2 décembre 1916, au cours d'un réglage, s'est porté au secours d'un camarade attaqué par 2 avions allemands et a attiré sur lui le feu de l'ennemi, après avoir dérouté lui-même l'adversaire qui le poursuivait, a continué l'accomplissement de sa mission bien que son appareil ait été très gravement atteint par les balles et que sa mitrailleuse ait été rendu inutilisable. Déjà 9 fois cité à l'ordre."

* Citation à l'ordre du régiment, en date du 25 avril 1918 : "Excellent chef d'escadrille possédant au plus haut point des qualités de courage et son sang-froid. Toujours en tête de ses missions aériennes a eu à maintes reprises son appareil gravement par des éclats d'obus et les balles de mitrailleuses. Attaqué par une patrouille de trois avions ennemis, a réussi à abattre l'un d'eux à mettre en fuite les deux autres."

 

Photo du Cne Henry Denys de Bonnaventure

Cne Henry Marie Joseph Denys de Bonnaventure - Né le 24 mars 1893 à Laval (Mayenne) - Fils de Louis Frédéric Charles Denys de Bonnaventure et de Marie Marguerite de Couvigny - Domiciliés 39, rue Dauphine à la Rochelle (Charente Maritime) - Classe 1913 - Recrutement de la Rochelle (17) sous le matricule n° 1258 - Engagé volontaire pour quatre ans au 45ème régiment d'infanterie, le 10 octobre 1912 - Nommé Caporal, le 13 août 1913 - Ecole spéciale militaire comme Aspirant, le 11 octobre 1913 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 97ème régiment d'infanterie, le 15 août 1914 - Blessé par balle au tibia droit à Flarladen, le 19 août 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur photo, le 1er juillet 1916 - Affecté au GDE (groupement des divisions d'entrainement) - Nommé Lieutenant à titre temporaire, le 5 août 1916 -  Observateur de l'escadrille F 7 / SOP 7 / BR 7 du XX janvier 1917 au 21 août 1920 - Citation n° 222  à l'ordre du 6ème corps d'armée, le 25 janvier 1917 - Nommé Lieutenant à titre définitif,  le 25 mars 1917 - Blessé au combat au cours d'une mission, d'une balle à la cuisse droite dans les environs de Zillesheim, le 5 septembre 1917 - Citation n° 45 à l'ordre de la 7ème armée, en date du 21 septembre 1917 - En convalescence jusqu'au 5 novembre 1917 - Stage à l'école des observateurs de Sommesous, à compter du 5 novembre 1917 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 10 au 25 janvier 1918 - Nommé Capitaine à titre définitif, le 29 avril 1918 - Citation n° 226 à l'ordre de la 8ème armée, en date du 13 août 1918 - Citation n° 14 à l'ordre de l'aéronautique de la 8ème armée, en date du 26 octobre 1918 - Croix de guerre 14-18 avec 2 palmes de bronze, 2 étoiles de vermeil et bronze - Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée, le 18 décembre 1918 - Brevet de pilote militaire n°  17.972 obtenu au GQG, le 17 mars 1919 - Affecté à l'état-major de la 4ème région, le 13 août 1919 - Affecté à l'état-major du 4ème corps d'armée, le 27 septembre 1919 - Commandant de l'escadrille BR 7 du 17 décembre 1919 au 21 août 1920 - Affecté au 34ème régiment d'aviation, le 21 août 1920 - Affecté à la 12ème direction de l'état-major de l'aéronautique, le 12 septembre 1920 - Affecté au 117ème régiment d'infanterie, le 7 octobre 1922 - Désigné pour accomplir un stage d'instruction de 4 mois au centre d'études des chars de combats à Versailles, à compter du 30 avril 1923 - Affecté au 506ème régiment de chars de combat de Besançon, le 3 octobre 1923 - Affecté au 503ème régiment de chars de combat, le 23 octobre 1926 - Deux années d'études à l'école supérieure de Guerre - Affecté à l'état-major du 7ème corps d'armée de Besançon, le 21 septembre 1928 - Affecté à l'état-major de la 11ème région, le 22 août 1932 - Nommé Chef de bataillon, le 25 décembre 1933 - Affecté au 505ème régiment de chars de combat, le 1er août 1935 - Affecté à l'état-major de la 11ème région, le 24 août 1937 - Affecté au 11ème corps d'armée, le 16 septembre 1939 - Affecté comme chef d'état-major auprès du commandant du groupe blindé n° 2, le 8 juin 1940 - Fait prisonnier, le 16 juin 1940 - Nommé Lieutenant-colonel, à titre conditionnel, le 25 septembre 1941 - Nommé Colonel à titre conditionnel, le 25 septembre 1943 - Rapatrié d'Allemagne, le 15 mai 1945 - Affecté provisoirement comme chef d'état-major de la subdivision de la Loire inférieure, le 20 juin 1945 - Rétabli dans le grade de lieutenant-colonel (25/03/1941), le 4 février 1946 - Admis à la retraite et intègre la réserve, le 1er mars 1946 - Nommé Colonel de réserve, le1er janvier 1949 - Domicilié 39, rue Albert 1er à La Rochelle (17) - Sources : Liste des brevets militaires - Pam - FM (17) - CCC escadrille F 7 / SOP 7 / BR 7 - Dernière mise à jour : 02.01.2015.

* Citation n° 222  à l'ordre du 6ème corps d'armée du Ltt Henry Denys de Bonnaventure, observateur à l'escadrille F 7, en date du 25 janvier 1917 : "Blessé grièvement au début de la campagne, le lieutenant de Bonnaventure encore incomplètement remis de ses blessures, s'est dévoué à l'aviation avec autant d'intelligence que de courage. Au cours des opérations sur la Somme, a rendu les plus grands services comme observateur d'infanterie."

* Citation n° 45 à l'ordre de la 7ème armée du Ltt Henry Denys de Bonnaventure, observateur à l'escadrille F 7, en date du 21 septembre 1917 : "Officier d'élite, a rendu pendant les opérations de l'Aisne et sur le front d'Alsace des services exceptionnels en effectuant sous le feu de l'artillerie ennemie et l'attaque des avions de chasse une série de reconnaissances photographiques remarquables. Le 5 septembre 1917, bien que blessé grièvement au début d'un combat, a lutté avec opiniâtreté jusqu'au moment ou son adversaire a dû abandonner le combat."

* Citation n° 226 à l'ordre de la 8ème armée du Cne Henry Denys de Bonnaventure, observateur à l'escadrille F 7, en date du 13 août 1918 : "Au cours de reconnaissances lointaines exécutées dans les lignes, a dû livrer de durs combats pour mener à bien des missions photographiques qui lui avaient été confiées. Blessé deux fois, a néanmoins rapporté des renseignements précieux sur les organisations allemandes."

Citation n° 14 à l'ordre de l'aéronautique de le 8ème armée du Cne Henry Denys de Bonnaventure, en date du 26 octobre 1918 : "Observateur dont l'habileté et le courage n'ont d'égal que la modestie. Le 21 octobre, malgré des circonstances atmosphériques défavorables, a exécuté avec succès une reconnaissance photographique à longue portée, rapportant des renseignements précieux pour le commandement."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée du Cne Henry Denys de Bonnaventure, en date du 18 décembre 1918 : "Officier d'élite, grièvement blessé dans l'infanterie, est venu comme volontaire dans l'aviation où il s'est affirmé comme observateur de premier ordre aussi modeste que brave, a toujours fait preuve des plus belles qualités militaires. Deux blessures. A déjà été quatre fois cité."

 

Les avions

Visite de Lord Kitchener, accompagné du Général Joffre, pour la revue du 6ème coprs d'armée, le 17 août 1915. L'escadrille MF 7 est rattachée à cette grande unité depuis du 15 mai 1915. Photo Marcel Baulier transmise par son petit-fils Dominique que je remercie pour son aide.

 

Escadrille HF 7

Terrain de Verdun (55) - L'escadrille HF 7 / MF 7 a stationné sur place de février 1913 au 26 août 1914 puis du 15 septembre 1914 au 17 mai 1915 - Photo Roger Kissel transmis par Roland Kissel, son fils, que je remercie pour son aide.

HF 16 n° 63, baptisé "Le Toulois", affecté au MdL Guiton, pilote de l'escadrille HF 7 - Cet avion a été acheté à l'occasion de la souscription nationale par l'arrondissement de Toul et acquis au moyen des fonds versés au Trésor public - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo archives départementales de la Charente Maritime.

Capitaine Vaudein commandant l'escadrille HF 7 du 1er septembre à la fin 1914. Il est photographié à coté d'un Maurice Farman MF 7 au Camp de Mailly, en 1914. Ce biplan n'appartenait pas à son escadrille qui était équipée alors équipée de HF 20. Photo : Site Internet Ebay de vente aux enchères.

Terrain d'aviation de Clermont-en-Argonne (Meuse) - L'escadrille HF 7 a stationné sur place du 2 au 3 septembre 1914 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Lionel Luttenbacher que je remercie pour son aide.

Henri Farman HF 20 de l'escadrille HF 7 sur le terrain d'Ancemont en mai 1915. Photo Ltt Marcel Baulier transmise par Dominique Baulier, son petif-fils que je remercie pour son aide.

Terrain de Bar-le-Duc - Béhonne - L'escadrille HF 7 a stationné sur ce terrain du 5 au 15 septembre 1914 - Cette photo, d'origine allemande, est postérieure et date du 15 mai 1918 - Photo collection Dieter Gröschel que je remercie pour son aide.

MF 11 n° 322 de la MF 7 photographié sur le terrain de Verdun en 1915. L'avion est armé d'une mitrailleuse Hotchkiss de 8 mm alimentée par bande rigide de 30 coups. La MF 7 a été stationnée sur ce terrain du 15 septembre 1914 au 17 mai 1915. Photo Jacques Bresson, le petit neveu de René Marlin, que je remercie pour son aide.

Au premier plan : un Maurice Farman MF 11 bis (moteur 130 ch) à l'arrière plan, un Maurice Farman MF 7. Ces deux avions appartiennent à l'escadrille MF 7 stationnée sur le terrain d'Ancemont (51) du 17 mai au 5 août 1915. Photo : Léon Lecerf via Jean-Luc Kaluzko que je remercie pour son aide.

Deux Farman F 40 de l'escadrille MF 7 en 1916 - Les deux avions portent le cor de chasse dans sa forme initiale - Photo collection Guillaume Hirsch que je remercie pour son aide.

Terrain d'aviation de la Ferme d'Alger (Marne) - L'escadrille MF 7 a stationné sur place du 5 août au 1er octobre 1915 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Lionel Luttenbacher que je remercie pour son aide.

Farman F 40 de l'escadrille MF 7 à la fin 1916 - Remarquez l'insigne du cor de chasse, premier insigne de cette escadrille - L'unité a perçu dix Farman F 40 en novembre 1916 - Ils ont été remplacés par trois Letord, des Sopwith 1A2 et des Caudron R 4 à la mi 1917 - Elle opérait sur les terrains de Chippily et du bois des Tailles - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Jean-Laurent Truc que je remercie pour son aide. Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Farman F 40 de l'escadrille MF 7 pendant l'été 1917 - L'unité a perçu dix avions de ce type en novembre 1916 et les a utilisé jusqu'au début de l'été 1917 - Photo collection Olivier Durand Berenguer que je remercie pour son aide.

Sopwith 1A2 en école - Cette photo sera remplacée quand je trouverais une photo adaptée à l'escadrille 7 - Photo : famille Talenton que je remercie pour son aide.

Letord 1 en école - Cette photo sera remplacée quand je trouverais une photo adaptée à l'escadrille 7 - Photo : famille Talenton que je remercie pour son aide.

Farman F 40 de la BR 7 de l'équipage composé de l'Adj Denis Durand (pilote) et du Ltt Bruno de Maigret (observateur) accidenté à l'atterrissage sur le terrain de Mont-Saint-Martin (02), le 25 mai 1917 - Les deux membres d'équipage ont été blessés - Photo Joseph Davoust transmise par Emmanuel Davoust, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Autre photo du Farman F 40 de la MF 7 de l'équipage composé de l'Adj Denis Durand (pilote) et du Ltt Bruno de Maigret (observateur) accidenté à l'atterrissage sur le terrain de Mont-Saint-Martin (02), le 25 mai 1917 - Les deux membres d'équipage ont été blessés - Photo Joseph Davoust transmise par Emmanuel Davoust, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Caudron R 4 n° 5114 de l'escadrille BR 7 accidenté en bordure du terrain de Mont-St-Martin, le 1er juin 1917 - Malgré des dégats très importants, les ailes ont été détruites quand l'avion a terminé sa course dans les arbres, l'équipage n'a pas été blessé - Photo Joseph Davoust, transmise par Emmanuel Davoust, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

A premier plan, la tente abritant le poste TSF de l'escadrille BR 7 sur le terrain de Mont-Saint-Martin en juin 1917 - Au second plan, la voiture radio de l'esacdrille - Photo Joseph Davoust, transmise par Emmanuel Davoust, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Poste d'écoute TSF de l'escadrille BR 7 sur le terrain de Mont-St-Martin en juin 1917 - L'identité de l'opérateur ne nous est pas connue - Si un lecteur de cette page peut apporter des précisions, veuillez contacter l'auteur du site - Photo Joseph Davoust, transmise par Emmanuel Davoust, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Les électriciens de la BR 7 sur le terrain de Mont-Saint-Martin (02) en mai 1917- De gauche à droite : les soldats Henri Mazzoli, (électricien BR 7 du 6 octobre 1916 au 30 octobre 1918) - cal Bonneau - X - X - Joseph Davoust - X - Si un lecteur reconnait les personnels non identifiés ou peut préciser les prénoms, veuillez entrer en contact avec l'auteur du site - Photo Joseph Davoust, transmise par Emmanuel Davoust, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Terrain de Romagny-sous-Rougemont (90) - L'escadrille BR 7 a stationné sur ce terrain du 29 juin 1917 au 21 janvier 1918 - Photo extraite de "The Story of the Lafayette Escadrille" - éditeur Small, Maynard & Co - Boston - 1921.

Autre vue du terrain de Romagny-sous-Rougemont (90) en août 1917 - La BR 7 a stationné sur ce terrain du 29 juin 1917 au 21 janvier 1918 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Joseph Davoust, transmise par Emmanuel Davoust, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Soldat Joseph Davoust, électricien, pose dans le poste arrière d'un Breguet XIV A2 de la BR 7, sur le terrain de Romagny-sous-Rougemont (90), en août 1917 - Bien entendu, le jumelage des Lewis est désarmé pour éviter les accidents - Photo Joseph Davoust, transmise par Emmanuel Davoust, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Bréguet XIV A2 de l'escadrille BR 7 - L'avion porte l'insigne du cor ailé - Photo SHD section Air de Vincennes.

Escadrille HF 7

Ltt René Vivant Marlin aux commandes du HF 20 n° 104 à Stenay, en mai 1914. L'escadrille HF 7 était alors stationnée à Verdun. Photo Jacques Bresson, le petit neveu de René Marlin, que je remercie pour son aide.

Ltt René Marlin, pilote de la HF 7 photographié à bord d'un Henri Farman HF 20 en février 1914 sur le terrain de Verdun. L'escadrille HF 7, créée sur ce terrain en février 1913, y est restée juqu'au 26 août 1914. Photo Jacques Bresson, le petit neveu de René Marlin, que je remercie pour son aide.

Ltt Marcel Baulier à bord d'un Henri Farman HF 20 de l'escadrille HF 7, le 9 février 1915. Photo Ltt Marcel Baulier transmise par Dominique Baulier, son petif-fils que je remercie pour son aide.

Ltt René Marlin, pilote de la MF 7 photographié en 1915 sur le terrain de Verdun. Cette photo date vraisemblablement de février-mars 1915, période marquant l'arrivée des Maurice Farman MF 11 dans l'escadrille. Le lieutenant porte une peau de renne récupérée dans les réserves du musée de l'Homme du Trocadéro et provenant de la première expédition polaire Charcot du 31 août 1903 au 4 mars 1905. Photo Jacques Bresson, le petit neveu de René Marlin, que je remercie pour son aide.

Ltt René Marlin aux commandes d'un MF 11 (80 HP) équipé d'un dispositif anti-retournement (patins en avant du train d'atterrissage) et d'une mitrailleuse Hotchkiss de 8 mm. Titulaire du brevet de pilote militaire n° 64 en date du 2 novembre 1911 à l'école d'Etampes, il prend le commandement de la MF 7, le 1er mars 1915. Photo M. Jacques Bresson, le petit neveu de René Marlin, que je remercie pour son aide.

Terrain de Lemmes (55) - L'escadrille MF 7 a stationné sur place du 17 juin au 31 juillet 1916 - Cette photo, postérieure à la période concernée, a été prise en août 1917 - Photo Roger Kissel transmis par Roland Kissel, son fils, que je remercie pour son aide.

Farman F 41 de l'escadrille F 7 sur le terrain de Buzy-le-Château - Suippes (51) - L'escadrille F 7 a stationné sur place du XX décembre 1915 au 4 juin 1916 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo fond Berthelé conservé aux archives municipales de Toulouse.

Le Cne René Roeckel se recueille sur la tombe du Ltt Marcel Vernes et du Cal Jean Peinaud, tués au combat, le 24 mars 1917 - Le Farman F 61 n° 4100 qu'ils montaient, a été abattu et s'est écrasé non loin d'un moulin, près de la ferme de Folemprise, près d'Ostel (02) - Photo Joseph Davoust transmise par Emmanuel Davoust, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Le Soldat Joseph Davoust, électricien monteur du 8ème régiment du génie et détaché à la l'escadrille BR 7, procéde à un test de fonctionnement de la génératrice de bord, servant à alimenter l'installation TSF d'un Breguet XIV A2, après un changement - Remarquez l'autre génératrice, fixée sur un tabouret et alimentée par un groupe auxiliaire, servant à entrainer, via une courroie de transmission, l'équipement à tester - L'électricien pouvait ainsi contrôler que la nouvelle génératrice produisait bien de l'électricité pour l'installation de bord - Photo Joseph Davoust, transmise par Emmanuel Davoust, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Le Ltt Robert Huguenin, observateur de l'escadrille SOP 7 du (3ème trimestre) 1917 au 4 décembre 1917, pose devant un Nieuport 17 n° N 2585 affecté à son unité - Cet avion est armée d'une mitrailleuse Vickers synchronisée avec le fonctionnement de l'hélice - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Robert Huguenin transmise par Olivier Walter, son petit-fils, que je remercie pour son aide

Le soldat Henri Mazzoli, un électricien TSF de la BR 7, pose à côté d'un Nieuport 17 déclassé et affecté à l'unité sur le terrain de Romagny-les-Rougemont (90) en août 1917 - Remarquez les bandes de couleur, probablement rouge et blanche, pour rendre l'avion plus visible et éviter qu'il ne soit pris pour cible par la DCA du secteur - Remarquez l'absence totale d'armement et un Breguet XIV A2 de la BR 7 dans le fond à gauche - Il s'agit probablement du même appareil que la photo imméditament supérieure - Photo Joseph Davoust, transmise par Emmanuel Davoust, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Sol Henri Mazzoli - Né le 4 avril 1895 à Cannes (13) - Fils d'Alpino Jean Mazzoli et de Pauline Froissard - Domiciliés 3, boulevard du Cannet à Cannes (13) - Profession avant guerre Monteur électicien - Mobilisé au 2ème groupe d'aviation de Lyon-Bron, le 21 août 1916 - CRP - Ecole d'électricité - Electricien TSF du Parc n° 2 du RGA jusqu'au 6 octobre 1916 - Electricien TSF de l'escadrille BR 7 du 6 octobre 1916 au 30 octobre 1918 - GDE à partir du 30 ocotbre 1918 - Nommé caporal, le 20 mars 1919 - Démobilisé, le 14 avril 1919.

Vue générale du terrain de Romagny-les-Rougemont (90) en août 1917 - On peut voir quatre Breguet XIV A2 de l'escadrille BR 7 qui ne portent pas encore de marquages malgré leur livraison à partir de mai 1917 - Photo Joseph Davoust, transmise par Emmanuel Davoust, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Breguet XIV A2 n° 677 perçu par l'escadrille BR 7 en mai 1917 - Il est photographié sur le terrain de Romagny-les-Rougemont (90), en août 1917 - Cet avion est dépourvu de tous marquages collectifs et individuels - Photo Joseph Davoust, transmise par Emmanuel Davoust, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Vue de l'atelier électricité de l'escadrille BR 7 sur le terrain de Romagny-sous-Rougemont en août 1917 - De gauche à droite : caporal Bonneau, soldat Joseph Davoust, deux électriciens de l'escadrille, tous les deux issus du 8ème régiment de génie - Photo Joseph Davoust, transmise par Emmanuel Davoust, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Soldat Joseph Davoust, électricien de l'escadrille BR 7, au poste d'écoute de la voiture radio de l'escadrille sur le terrain de Romagny-sous-Rougemont (90), en août 1917 - Photo Joseph Davoust, transmise par Emmanuel Davoust, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Breguet XIV A2 de l'escadrille BR 7 en maintenance, probablement sur le terrain de Romagny-sous-Rougemont (90) . L'avion porte l'insigne du cor ailé accompagnée d'une devise en latin : " Pro Gloria Socpe - Pro Patria Semper" - Photo : Collection Joël Huret du Forum "Pages 14-18" que je remercie pour son aide.

Un équipage de la BR 7, qui reste à identifier, pose devant leur Breguet 14 A2 en 1918 - Si un lecteur est capable d'identifier ces hommes, qu'il veuille bien prendre contact avec l'auteur du site - Photo droits réservés.

Un équipage de la BR 7, à gauche, Ltt Marcel Flouret, pilote et à droite le Ltt Etienne Climens, observateur, pose devant un Breguet 14A2 de leur unité en 1918 - Climens a été observateur de la BR 7 du 7 février 1917 au 14 février 1918 - Photo droits réservés.

A droite, le Ltt Robert Huguenin, observateur de la BR 7, pose en compagnie d'un pilote non identifié de son unité pendant l'été 1917 - L'escadrille a perçu ses Breguet 14A2 en mai de la même année - Photo Robert Huguenin, transmise par Nicolas Fleury, le mari de son arrière petite fille, que je remercie pour son aide.

Breguet 14 A2 de l'escadrille BR 7 en 1918 - Remarquez les bandes d'identification qui sont différentes sur chaque avion - Il s'agit d'un code de couleur propre à l'escadrille - En comparant les photos, on trouve déjà quatre types de bandes - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Droits réservés.

Breguet 14 A2 n° 680 de l'escadrille BR 7 en 1918 - Remarquez les bandes d'identification qui sont différentes sur les deux avions visibles - Il s'agit d'un code de couleur propre à l'escadrille - Photo collection Guy Rufray que je remercie pour son aide.

Breguet 14A2 n° 675 de l'escadrille BR 7 en 1918 - On peut observer la marque d'identification de l'escadrille à cette époque, deux larges bandes rouges de fuselage - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

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Unités héritières
des traditions de la BR 7

Photo prise après la prise d'armes et remise de décorations aux 2ème, 19ème et 20ème escadrilles appartenant au groupement de Baja (Maroc), le 3 août 1926. Ce cliché montre plus particulièrement les personnels des 19ème escadrille du 37ème régiment d'aviation et 12ème escadrille du 32ème régiment d'aviation de Dijon, venues en renfort au Maroc au mois de Mai 1925 - Remarquez le fanion de l'unité, voir la vue de détail ci-dessous - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Collection Olivier Baillon que je remercie pour son aide.

Vue de détail de la photo prise après la prise d'armes et remise de décorations aux 2ème, 19ème et 20ème escadrilles appartenant au groupement de Baja, le 3 août 1926. Ce cliché montre plus particulièrement les personnels des 19ème escadrille du 37ème et 12ème escadrille du 32ème régiment d'aviation de Dijon, venue en renfort au Maroc au mois de Mai 1925. Photo Collection Olivier Baillon que je remercie pour son aide.

Unités héritières
des traditions de la BR 7

Breguet 14A2 de la 12ème escadrille du 32ème RAO stationné à Dijon-Longvic du 1er août 1920 au 1er juin 1924. L'insigne a évolué, c'est maintenant un pierrot portant une longue vue et des éclairs de foudre - Carte postale d'époque qui doit dater de 1925.

Breguet 14 A2 n° 3766 codé "VII" (7) de la 12ème escadrille du 32ème régiment d'aviation mixte après 1925 - La partie arrière du fuselage et la queue semblent peintes en jaune, comme une bonne partie des Breguet 14A2 du 32ème RAM - Il s'agit probablement de faciliter leur identification en vol lors des exercices aériens - Voir la photo inférieure qui détaille l'insigne du pierrot à la longue vue - Cet insigne a été adopté par le Cne Vandelle, qui a pris le commandement de la 12ème escadrille à partir de la fin 1924 - Cette unité ne possèdait pas d'insigne à l'époque - Il choisit le Pierrot, le nouveau venu, le blanc-bec sans infériorité notable et tout de même bienvenu partout - Photo collection Jean-Pierre Granier que je remercie pour son aide.

Poste arrière de l'observateur / mitrailleur du Breguet 14 A2 n° 3766 codé "VII" (7) de la 12ème escadrille du 32ème régiment d'aviation mixte après 1925 - La partie arrière du fuselage et la queue semblent peintes en jaune, probablement pour faciliter son identification en vol - Photo collection Jean-Pierre Granier que je remercie pour son aide.

 

Terrains utilisés par l'escadrille 7

Localisation du terrain utilisé par l'escadrille HF 7 et MF 7 en 1915. Carte des travaux défensifs établis par le 233ème RI en septembre 1915. Document conservé dans le JMO de cette unité au SHD section Terre.

Photos aériennes prises
par les équipages

Photo aérienne prise par un équipage de l'escadrille MF 7 du village de Ste-Marie-à-Py, en Champagne, le 15 décembre 1915 - La voie ferrée qui coupe la photo par son milieu relie St-Souplet et Somme-Py - Le long de la voie ferrée, à droite de l'image, la gare et le dépôt de matériel - La rivière qui serpente entre les deux hameaux est la Py - Photo site Gallica mis en ligne par la Grande Bibliothèque de France.

Photo aérienne prise par un équipage de l'escadrille MF 7 du village de Ste-Marie-à-Py, en Champagne, le 30 mars 1916 - Elle montre la même région trois mois plus tard - Les changements sont soulignés, il s'agit d'une batterie d'artillerie en 5056, d'un boyau partant de la voie ferrée en 4657 et allant vers le Sud-Ouest, d'un boyau entre les deux parties du village et finalement d'un boyau partant du village vers le Nord - Photo site Gallica mis en ligne par la Grande Bibliothèque de France.

Photos aériennes prises
par les équipages

Ensemble des tranchées de 1ère et 2ème lignes allemandes - L'escadrille MF 7 est stationnée à Bussy-le-Château - Suippes - Photo prise le 2 avril 1916 - Altitude de prise de vue 1800 m - Photo Collection Albin Denis.

Escadrille MF 7 - Tranchées du Bois P 18, le 19 mai 1916 - Photo Collection Albin Denis

Escadrille MF 7 - Nord du fort de Tavannes - Altitude de prise de vue 1600 m - Photo prise le 20 juin 1916 - Photo Jules Brunswick transmise par son petit-fils Jean-Michel Roche que je remercie pour son aide.

Escadrille MF 7 - Vue oblique du village de Soupir, le 18 février 1917 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo mise en ligne par le Site Gallica de la Grande Biblothèque de France.

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Photos aériennes prises
par les équipages

Photo du grand téléphérique du Hartmannswillerkopf prise par l'escadrille BR 7, le 28 juillet 1917 - Photo prise à une altitude de 3100 m - Photo collection Albin Denis - Légende transmise par M. Louis Scheromm que je remercie pour son aide.

 

Couleurs des avions

Breguet 14 A2 n° 677 de l'escadrille BR 7 sur le terrain d'aviation de Romagny-lès-Rougemont en août 1917 - Dessin David Méchin que je remercie pour son aide.

 

 

Couleurs des avions

Breguet 14 A2 n° 680 de l'escadrille BR 7 pendant l'automne 1917 - Dessin David Méchin que je remercie pour son aide.

Breguet 14 A2 n° 675 de l'escadrille BR 7 pendant l'automne 1917 - Dessin David Méchin que je remercie pour son aide.

 

Documents en rapport

Second page interne du diplôme de pilote moniteur, décerné à titre posthume, au Cal Pierre Lamielle, par l'école d'aviation militaire de Chartres - Cette page, commune à tous les diplômes de moniteurs, était signée par le commandant des écoles d'aviation militaire, le Lcl Girod, en date du 1er octobre 1916 - Le Sgt Pierre Lamielle, affecté à l'escadrille MF 7, a été tué au cours d'une mission, quand l'avion qu'il pilotait, a été abattu par l'artillerie anti-aérienne, dans les environs de l'ouvrage de Froideterre, près de Verdun (Meuse), le 30 juin 1916 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Jean-Laurent Truc que je remercie pour son aide.

Dernière page du diplôme de pilote moniteur, décerné à titre posthume, au Cal Pierre Lamielle, par l'école d'aviation militaire de Chartres - Photo collection Jean-Laurent Truc que je remercie pour son aide.

 

Documents en rapport

Page de couverture du diplôme de pilote moniteur, décerné à titre posthume, au Cal Pierre Lamielle, par l'école d'aviation militaire de Chartres - Affecté à l'escadrille MF 7, le Sgt Lamielle été tué en mission dans les environs de l'ouvrage de Froideterre, le 30 juin 1916 - Photo collection Jean-Laurent Truc que je remercie pour son aide.

Première page interne du diplôme de pilote moniteur, décerné à titre posthume, au Cal Pierre Lamielle, par l'école d'aviation militaire de Chartres - Affecté à l'escadrille MF 7, il a été tué au cours d'une mission, quand l'avion, qu'il pilotait, a été abattu par l'artillerie antiérienne allemande, aux environs de l'ouvrage de Froideterre, près de Verdun (Meuse), le 30 juin 1916 - A son départ de l'école de Chartres, il était titulaire de 13h39 de vol et 152 atterrissages, ce qui est incroyablement bas pour un moniteur - A cette époque, certains pilotes étaient désignés moniteurs, sans l'expérience nécessaire, car il fallait former à tour de bras des navigants - Cette page est signée par le commandant de l'école de Chartres, le Cne Vassin - Photo collection Jean-Laurent Truc que je remercie pour son aide.

 

Monuments commémoratifs
et tombes

Livret souvenir édité à la mémoire du Ltt René Vivant-Marlin pilote de l'escadrille MF 7. Né le 2 septembre 1887 à Chaumont-sur-Marne, orphelin car sa mére meurt 5 jours aprés sa naissance des suite de  l'accouchement. Saint Cyrien de la classe 1905/07 - Lieutenant au 42ème d'infanterie détaché dans l'aviation militaire dés 1911 aprés avoir obtenu son brevet de pilote,  le 8 août 1911 (brevet n°625) à l'école de pilotage militaire H. Farman d'Etampes. C'est sa tante, Adéle Japy de Beaucourt, qui  ayant volé avec Jules Védrines,
l'avait poussé à devenir pilote. En 1911, il participe au circuit de l'Est sur biplan sans cockpit Farman HF 3 puis sur Blériot XI qu'il  pilote jusqu'en mai 1912. En septembre 1912, il participe aux grandes manoeuvres du Poitou sur monoplan Hanriot. En décembre 1913,  il  pilote des avions biplan Henri Farman HF 20 (n°104 et 105 ) au-dessus de Verdun et de la frontiére de l'Est dans l'escadrille de reconnaissance HF.7 de la 3ème armée  (citation n°50 du 02/11/1914 du général Sarail). En 1915, aprés son camarade René Roeckel, il  est nommé capitaine, commandant de l'escadrille MF.7. Il est tué, le 1 er avril 1915 dans un accident d'avion. Photo Jacques Bresson, le petit neveu de René Marlin, que je remercie pour son aide.

Autre page du livret édité à la mémoire du Ltt René Vivant-Marlin pilote de l'escadrille MF 7. Cette page reprend les citations individuelles et collectives de René Marlin. Photo Jacques Bresson, le petit neveu de René Marlin, que je remercie pour son aide.

Les citations

* Citation n° 155 à l'ordre de la 1ère Armée du Cne René Marlin, pilote à l'escadrille MF 7, en date du 17 avril 1915 : "Aviateur militaire d'une rare énergie. Parti en reconnaissance le 1er avril malgré un temps très défavorable, a été victime d'un accident mortel."

* Citation n° 50 à l'ordre de la 3ème armée des lieutenants Marlin et Martinet, en date du 2 novembre 1914 : "Ont, depuis le début de la campagne, exécuté un nombre considérable de reconnaissances, ce qui a permis à nos batterie d'agir avec efficacité complète contre les objectifs les mieux dissimulés."

Tombe du capitaine René Vivant Marlin - Pilote de l'escadrille MF 7 - Né le 2 septembre 1887 à Chaumont (Haute Marne) - Tué dans un accident aérien, en compagnie du Ltt Joseph Mingal observateur, au cours d'un décollage à partir du terrain de Lacroix-sur-Meuse. L'avion est tombé dans le bois de Selouze (Meuse), le 1er avril 1915 - Photo Jacques Bresson, son petit-neveu, que je remercie pour son aide.

Caveau de la famille Martin de Gibergues dans la division 3 du cimetière Montparnasse de Paris 14ème (75) - Le Ltt Anthelme Martin de Gibergues, observateur de l'escadrille BR 7, tué en combat aérien dans les environs d'Ostel (Aisne), le 5 mai 1917, y repose - Photo Alain Octavie transmise par Régis Biaux que je remercie tous les deux pour leur aide.

Détail de l'inscription en honneur au Ltt Anthelme Martin de Gibergues, observateur de l'escadrille BR 7, tué en combat aérien dans les environs d'Ostel (Aisne), le 5 mai 1917 - Photo Alain Octavie transmise par Régis Biaux que je remercie tous les deux pour leur aide.

Caveau de la famille Martin de Gibergues dans la division 3 du cimetière Montparnasse de Paris 14ème (75) - Le Ltt Anthelme Martin de Gibergues, observateur de l'escadrille BR 7, tué en combat aérien dans les environs d'Ostel (Aisne), le 5 mai 1917, y repose - Photo Alain Octavie transmise par Régis Biaux que je remercie tous les deux pour leur aide.

Sgt Eugène Butz - Né le 25 novembre 1891 à Lyon 3ème (Rhône) - Fils d'Eugène Butz et d'Elisabeth Suzanne Suriez - Domiciliés au 8, avenue du parc d'artillerie à Lyon 3ème (Rhône) - Profession avant guerre Ajusteur - Classe 1911 - Recrutement du bureau de Rhône central sous le matricule n° 1523 - Service militaire au titre des troupes aéronautiques casernées à Reims, à compter du 20 octobre 1912 - Affecté au 2ème groupe d'aéronautique, le 28 novembre 1913 - Toujours dans cette unité lors de la mobilisation générale du 2 août 1914 - Conducteur automobile puis mécanicien de l'escadrille BR 7 du 1er octobre 1914 au 15 décembre 1918 - Nommé Soldat de 1ère classe le 26 septembre 1914 - Nommé Sergent, le 16 février 1918 - En subsistance à l'escadrille BR 206 du 21 au 28 juin 1918 - Hospitalisé à l'ambulance 18/6 de Haguenau, le 7 décembre 1918 - Décédé des suites d'une maladie (grippe espagnole) à l'ambulance 18/6 de Haguenau, le 15 décembre 1918 - Eugène Butz repose dans la nécropole nationale militaire du cimetière St-Georges de Haguenau - Sources : Fiche matricule du département du Rhône - CCC escadrille MF 7 / SOP 7 / BR 7 - MpF - Dernière mise à jour : 30 octobre 2016 - Photo Jean-Michel Lasaygues que je remercie pour son aide.

Tombe du soldat de 2ème classe Gaston Battut - Né le 24 avril 1889 à Courbevoie (Hauts-de-Seine) - Classe 1909 - Recrutement du 2ème bureau de la Seine sous le matricule n° 3737 - Conducteur de la section de photographie aérienne intégré à l'escadrille MF 7 / SOP 7 du (4ème trimestre 1915) au (1er trimestre 1917) - Conducteur automobile de l'escadrille BR 7 du (1er trimestre 1917) au 15 décembre 1918 - Evacué sur l'ambulance 16/8 d'Haguenau, le 9 décembre 1918 - Décédé des suites de la grippe espagnole à l'ambulance 16/8 de Haguenau (Bas-Rhin), le 15 décembre 1918 - Gaston Battut repose dans la nécropole nationale militaire du cimetière St-Georges de Haguenau - Sources : MpF - CCC escadrille MHF 7 / SOP 7 / BR 7 - Dernière mise à jour : 30 octobre 2016 - Photo Jean-Michel Lasaygues que je remercie pour son aide.

Tombe du Sgt Louis Pierre (dit "André") Marssac - Né le 28 septembre 1895 à Rochefort (Charente-Maritime) - Fils de Louis Ainé Marssac et d'Eglantine Marguerite Eglantine Girard - Domiciliés à Rochefort (Charente Maritime) - Brevet de pilote civil délivré par l'aéroclub de France, le 3 août 1914 - Profession avant guerre Aviateur civil - Domicilié à Villacoublay (Yvelines) - Classe 1915 - Recrutement de la Rochelle sous le matricule n° 856 - Mobilisé au 57ème régiment d'infanterie, à compter du 16 décembre 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 2 avril 1915 - Brevet de pilote militaire n° 961 obtenu à l'école d'aviation militaire du Crotoy, le 21 mai 1915 - Nommé Caporal, le 14 juin 1915 - Pilote de la RGA, jusqu'au 8 juin 1915 - Pilote de l'escadrille C 51 du 8 au 15 juin 1915 - Blessé au cours d'un accident d'avion et évacué sur l'hôpital d'Amiens, le 15 juin 1915 - Affecté à la RGA du XXX au 25 février 1916 - Hospitalisé et convalescence d'un mois du 9 novembre 1915 au 25 février 1916 - Pilote de l'escadrille MF 7 du (2ème trimestre 1916) au 10 juillet 1916 - Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'aéronautique de la 2ème armée, en date du 18 mai 1916 - Pilote de l'escadrille C 4 du 10 juillet 1916 au 3 juin 1917 - Nommé Sergent, le 16 août 1916 - Tué lors d'un atterrissage, aux commandes d'un Caudron G 6, au retour d'une mission de reconnaissance, sur le terrain de Mont-Saint-Martin (Aisne), le 3 juin 1917, le 3 juin 1917 - Il faisait équipage avec le Slt Marcel Emile Umbdenstock (obs) qui a également perdu la vie - Inhumé initialement tombe n° 5 dans le cimetière communal de Mont-St-Martin (Aisne) - Louis Marssac repose désormais dans la nécropole nationale de Soupir (Aisne) - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - Fiche matricule du département de Charente-Maritime - CCC de l'escadrille C 51 - CCC escadrille MF 7 - CCC de l'escadrille C 4 - MpF - Dernière mise à jour : 19 octobre 2016 - Photo Yves Castelain que je remercie pour son aide.

* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Sgt Louis Pierre Marssac, pilote à l'escadrille C 4, en date du 20 juin 1917 : "Depuis deux ans en escadrille sur le front. Adroit et brave, a livré de durs combats et accompli de nombreuses missions très difficiles. A été tué le 3 juin 1917, au retour d'une reconnaissance."

Monuments commémoratifs
et tombes

Monument et tombes du Sergent Jean Peinaud et du Lieutenant Marcel Vernes de l'escadrille MF 7 dans le ravin d'Ostel (Aisne) - Les deux hommes ont été tués au combat, le 24 mars 1917 dans la zone de la ferme de Folemprise près d'Ostel. Leur avion est tombé près du moulin sur le ruisseau dans la vallée. Photo : Guy Capdevila du forum " Pages 14-18 " que je remercie pour son aide.

Gros plan de la plaque du monument que l'on peut retrouver dans le ravin d'Ostel (Aisne) - Photo : Guy Capdevila du forum " Pages 14-18 " que je remercie pour son aide.

Membres de la famille Vernes se recueillant près du monument où reposent le Ltt Vernes et le Sgt Peinaud - Photo datant de 1921 transmise par Serge Hoyet que je remercie pour son aide.

Paysage visible du monument Vernes / Peinaud à Ostel, chemin de Folemprise - Photo Serge Hoyet que je remercie pour son aide.

Le monument du Sgt Jean Peinaud et du Ltt Marcel Vernes de l'escadrille MF 7 dans le ravin d'Ostel (Aisne) en mars 1917 - Il a été restauré par treize jeunes soissonnais en réinsertion professionnelle appartenant à l'association "Un château pour l'emploi" et inauguré le 25 mars 2017 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Philippe Migrenne que je remercie pour son aide.

Article de journal présentant les membres de l'association "Un château pour l'emploi" qui ont restauré le monument des aviateurs Peinaud et Vernes - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Document transmis par Philippe Migrenne que je remercie pour son aide.

Tombe du Cne René Hubert Roëckel - Pilote de l'escadrille MF 7 du (2ème trimestre) 1914 au 30 janvier 1915 - Pilote de l'escadrille MS 49 du 30 janvier au 1er mai 1915 - Commandant de l'escadrille F 7 du 29 mai 1915 au (3ème trimestre) 1917 - Affecté au secrétariat d'état à l'aéronautique du Ministère de la Guerre, le (3ème trimestre) 1917 - Tué au cours d'un accident d'avion sur le terrain de Dunkerque, le 15 août 1917 - L'avion, qu'il pilotait, est parti en vrille jusqu'au sol et n'a pu être arrêté avant l'écrasement au sol - René Roëckel repose dans le carré militaire du cimetière de Dunkerque - Photo Yves Castelain que je remercie pour son aide.

Tombe du MdL Aimé Henri Alexandre Lagarde - Né le 28 décembre 1892 à Agde (34) - Fils de Jean Pierre Lagarde et de Joséphine Emilie Anen - Profession avant guerre Comptable en banque - Domicilié 30, rue Sergent Bobillat à Béziers - Service militaire au 1er régiment de Hussard, à compter du 1er octobre 1913 - Toujours dans cette unité lors de la mobilisation générale du 2 août 1914 - Nommé Brigadier, le 1er juillet 1914 - Une citation à l'ordre de la brigade (1er régiment de Hussards) et Croix de Guerre, 4 juillet 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 15 septembre 1916 - Brevet de pilote militaire n° 5196 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 18 janvier 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Chateauroux - Pilote de l'escadrille F 7 du 30 mars au 14 juin 1917 - Tué au cours d'un accident aérien, aux commandes d'un Paul Schmitt, dans les environs d'Ermenonville (Oise), le 14 juin 1917 - Il était probablement en stage au GDE du Plessis-Belleville - Aimé Lagarde repose avec ses parents dans le caveau de famille Cavailles au cimetière de Béziers - Photo Patrick Cavailles que je remercie pour son aide.

* Citation à l'ordre du régiment : "A traversé l'Aisne à la nage malgré l'énorme courant, portant une corde destinée à amarrer une barque qui permettait à une patrouille de gagner l'autre rive. A été obligé de rebrousser chemin de la rivière à la nage sous le feux violent de l'ennemi."

* Citation à l'ordre de l'armée : "Sous officier d'un dévouement absolu, donnant à ses hommes le plus bel exemple en toutes circonstances. Mort accidentellement pour la France le 14 Juin 1917."

* Médaille militaire à titre posthume. Extrait du Journal Officiel de la République en date du 6 Février 1921.

Détail de la plaque en honneur au MdL Aimé Henri Alexandre Lagarde sur le caveau de la famille Cavaille-Bartes - Photo Patrick Cavailles que je remercie pour son aide.

Caveau de la famille de Saqui-Sannes dans le cimetière du village de Ste-Anne-du-Castelet (Var) - Y repose le Col Pierre Eugène Marie Marquis de Saqui Sannes, ancien observateur des escadrilles C 61 et MF 7 et pilote, commandant l'escadrille SOP 7 du 6 janvier au 23 juin 1917, décédé le 24 novembre 1948 et sa femme Marie Alice Félicie Rabatel Fernel, décédée, le 29 décembre 1960 - Photo Claude Dannau que je remercie pour son aide.

Caveau de la famille de Saqui-Sannes dans le cimetière du village de Ste-Anne-du-Castellet (Var) - Y repose le Col Pierre Eugène Marie Marquis de Saqui Sannes, ancien observateur des escadrilles C 61 et MF 7 et pilote, commandant l'escadrille SOP 7 du 6 janvier au 23 juin 1917, décédé le 24 novembre 1948 et sa femme Marie Alice Félicie Rabatel Fernel, décédée, le 29 décembre 1960 - Photo Claude Dannau que je remercie pour son aide.

Tombe du Sol Paul Louis Makard - Conducteur automobile de l'escadrille HF 7 / MF 7 / SOP 7 / BR 7 du 2 août 1914 au 10 octobre 1918 - Evacué sur un hôpital, le 7 octobre 1918 - Décédé des suites d'une maladie contactée en service à l'ambulance 1/154 de Dombasle-sur-Meurthe (Meurthe-et-Moselle), le 10 octobre 1918 - Louis Makard repose dans la nécropole nationale de Courbesseaux - Photo Albin Denis du 7 décembre 2017.

 

Remerciements :

- M. Joël Huret du forum Pages 14-18 pour le prêt de ses photos.
- M. Jean-Luc Kaluzko pour le prêt de photos.
- M. Guy Capdevilla pour l'envoi de ses photos.
- M. Mikaël Embry pour l'envoi des photos de la tombe du capitaine René Marlin.
- Mme Catherine Philbert pour l'envoi des deux photos prises par Lucien Arnold.
- M. Jacques Bresson pour l'envoi des photos de son grand oncle René Vivant-Marlin.
- M. Jean-Michel Roche, petit-fils du Cdt Jules Brunswick pour l'envoi de ses archives familiales.
- M. Serge Hoyet pour l'envoi des photos du monument de Jean Peinaud et Marcel Vernes.
- M. Dominique Baulier pour l'envoi des photos de Marcel Baulier, son grand-père.
- M. Jean-Claude Bataille pour l'envoi des photos du Ltt Marcel Vernes.
- M. Patrice Gout pour l'envoi des photos d'insignes de sa collection.
- M. Fabrice Baillon pour l'envoi des photos de 1926.
- M. Doucet pour l'envoi de la photo du pilote de la SOP 7.
- M. Dieter Gröschel pour l'envoi de la photo du terrain de Bar-le-Duc - Béhonne.
- M. Jean-Michel Lasaygues pour l'envoi de la photo de la tombe d'Eugène Butz.
- M. Jean-René Bottelin que je remercie pour l'envoi des photos des insignes de sa collection.
- M. Philippe Bentresque pour l'envoi de la photo du Slt Célestin Adolphe Pégoud.
- M. Guillaume Hirsch pour l'envoi des photos du Sgt Pierre Groja.
- M. Emmanuel Davoust pour l'envoi des photos de Joseph Davoust, son grand-père.
- M. Patrick Cavailles pour l'envoi des photos du caveau de la famille Cavaille-Bartes.
- M. Hervé de Bonnaventure pour l'envoi de la peinture offerte à Henri de Bonnaventure, son grand-père.
- M. Nicolas Fleury pour la transmission des archives du Ltt Robert Huguenin.
- M. Yves Genty pour l'envoi des photos des insignes de sa collection.
- M. Guy Rufray pour l'envoi de la photo du Breguet 14 A2 de la BR 7.
- M. Jean-François Bouvier pour l'envoi des photos des fanions fabriqués par Proton Capillery.
- M. Roland Kissel pour l'envoi des archives de Roger Kissel, son père.
- M. Jean-Pierre Granier pour l'envoi des photos du Breguet 14A2 de la 12ème escadrille du 32ème RAM.
- M. Alain Octavie pour ses photos du caveau de la famille Martin de Gibergues.
- M. Régis Biaux pour la transmission des photos prises par Alain Octavie.
- M. Claude Dannau pour la transmission des photos de la tombe du Col de Saqui-Sannes.
- M. Yves Castelain pour l'envoi des photos des tombes des Sgt Louis Marssac et Cne René Roëckel.
- M. Philippe Migrenne pour l'envoi de la photo du monument restauré des aviateurs Peinaud et Vernes.
- M. Olivier Durand Berenguer pour l'envoi de la photo d'un Farman F 40 de l'escadrille MF 7.
- M. Christian Tollet pour l'envoi de la photo du Cne Thélis Vacon.
- M. Lionel Luttenbacher pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. Jean-Laurent Truc pour l'envoi du diplôme de moniteur du Sgt Michel Lamielle.
- M. Philippe Bartlett pour l'envoi des photos des insignes de sa collection.
- M. Olivier Walter pour l'envoi des photos de Robert Huguenin, son grand-père.

Bibliographie :

- Les escadrilles de l'aéronautique militaire française - Symbolique et histoire - 1912-1920 - Ouvrage collectif publié par le SHAA de Vincennes en 2003.
- L'aviation française 1914-1940, ses escadrilles, ses insignes - par le Commandant E Moreau-Bérillon - publié à compte d'auteur en 1970.
- The French Air Service War Chronology 1914-1918 par Frank W.Bailey et Christophe Cony publié par les éditions Grub Street en 2001.
- Les Insignes de l'Aéronautique Militaire Française jusqu'en 1918 par Philippe Bartlett publié par Indo Editions en 2002.
- De l'Aéronautique militaire "1912" à l'Armée de l'Air "1976" par Myrone N. Cuich publié à compte d'auteur en 1978.
- Les "As" français de la Grande Guerre en deux tomes par Daniel Porret publié par le SHAA en 1983.
- Les Armées françaises dans la Grande Guerre publié à partir de 1922 par le Ministère de la Guerre.
- Site Internet "Traditions des escadrilles de l'Armée de l'Air" de Henri Guyot - Voir le lien
- Site Internet "Mémoires des Hommes" du Ministère de la Défense - Voir le lien
- Site Internet "Gallica" de la Grande Bibliothèque de France - Voir le lien
- Breguet 14 par Alan D. Toelle édité par les éditions Windsock en 2003.
- Site Internet " Pages 14-18 " de Joël Huret.
- Site Internet "Le CRID 14-18"

 

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