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Insignes de l'escadrille 8

Insigne peint sur le fuselage - Avions Farman MF 11 - MF 11 bis - F 40 - Dessin Albin Denis

Insigne peint l'avant du fuselage - Avions Farman F 40 - Dessin Albin Denis

Insigne peint sur le fuselage - Avions Caudron R IV et Dorand AR 1 - Dessin Albin Denis

Insigne final - Avions Salmson 2A2 - Dessin Albin Denis

Symbolique

L'escadrille 8 utilisait comme insigne une croix de lorraine rouge sur un fond bleu, à l'initiative du commandant d'escadrille, le capitaine Lucien Kraemer, pour commémorer le premier terrain de l'unité à Nancy.

 

Historique succinct

Créée le 10 décembre 1912, l'escadrille n° 8 est stationnée sur le terrain de Nancy et releve hiéarchiquement du 1er groupe d'aviation. Au moment de la mobilisation, l'escadrille est équipée de biplans Maurice Farman MF 7. Elle est commandée par le capitaine Fassin et affectée à la IIème armée.

Dès le début des hostilités, la MF 8 effectue des nombreuses missions de reconnaissance dans la région de Château-Salins et prend part à la grande bataille qui va déboucher sur une défaite française. Envoyée sur le front de la Somme en octobre de la même année, la MF 8 ne quittera ce front qu'en juillet 1915 pour s'installer à Tilloy, dans la Marne. Elle est affectée au 11ème Corps d'armée en janvier 1915 et restera liée à cette grande unité jusqu'à la fin de la guerre. Elle est ensuite engagée dans la bataille de Verdun puis dans celle du Chemin des Dames en avril 1917.

Au cours du mois d'octobre 1917, l'escadrille passe sur Dorand Ar et devient la AR 8. Placée sous le commandement du Lieutenant Wiedemann en février 1918, elle est maintenant pourvue de Salmson 2A2 et recoit le dénomination de SAL 8. Le 11 novembre 1918, la SAL 8 est stationnée sur le terrain de la Cheppe, dans la Marne.

Dissoute en décembre 1919, ses traditions sont reprises par la 2ème escadrille de la 2ème escadre nord-marocaine.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Insigne métallique
de l'escadrille SAL 8

Insigne métallique de l'escadrille SAL 8 - Insigne collection Jean-René Bottelin que je remercie pour son aide.

Unités détentrices des traditions
de l'escadrille SAL 8

Insignes métalliques des unités
détentrices de ses traditions

Insigne métallique de la 2ème escadrille du GB I / 62 - Cette unité était détentrice des tradions de l'escadrille 8 - Photo section Symbolique et traditions du SHD section Air de Vincennes.

Autre Insigne métallique de la 2ème escadrille du GB I / 62 - Insigne conservé au SHD section Air de Vincennes - Photo collection Albin Denis

Insigne métallique de la 62ème escadre de bombardement pour la période du 1er mai 1937 au 15 avril 1940 - Cet insigne reprend tous les emblèmes des escadrilles composant cette grande unité - En haut à gauche, la SPAbi 55 (lévrier dans losange blanc et rouge) - En haut à droite, la SAL 105 (le diable ailé rouge) - En bas à gauche, la SAL 8 (croix de Lorraine rouge) - En bas à droite, le VR 551 (méhariste sur croissant de lune) - Insigne collection Yves Genty que je remercie pour son aide.

Insignes métalliques des unités
détentrices de ses traditions

Insigne métallique des ET 1/62 "Vercors" et ETL 1/62 "Vercors - Insigne homologué au SHD de Vincennes sous le n° A 894 en 1963 - Définition héraldique : "Ecu d'argent à une levrette de sable posée en barre brochant sur une croix de Lorraine de gueules dans des macarons d'azur." - Photo collection Albin Denis.

Insigne métallique de la 62ème escadre de transport - Insigne homologué au SHD section Air de Vincennes sous le n° A 898 en 1964 - Cette unité était composée des escadrons de transport 1/62 "Vercors" (traditions des escadrilles SPAbi 55 et SAL 8) et 2/62 "Anjou" (traditions des escadrilles BR 131 et BR 132) - Photo collection Albin Denis.

Insigne métallique du Centre d'Instruction des Equipages du Transport - Escadron de transport 2/63 "Vercors" - Insigne homologué au SHD de Vincennes sous le n° A 1148, le 25 mai 1981 - Cet insigne regroupe les insignes du CIET 340 et de l'ET 2/63 "Vercors" - Définition héraldique : "Ecu moderne taillé au un d’azur à l’insigne du CIET et au deux d’argent à l’insigne du Vercors" - Photo collection SHD de Vincennes - Section Symbolique et Traditions.

Insigne métallique de la 2ème escadrille de l'ET 1/62 "Vercors" homologué sous le n° A 1491 par le service symbolique et traditions du SHD de Vincennes - Fabrication FIA - Fixation par une épingle - Valable pour la période allant du 26 juillet 2016 à nos jours - Insigne collection Patrice Gout que je remercie pour son aide.

Définition héraldique de l'insigne : Ovale de pourpre bilobé au chef et en pointe, bordé de gueules et d'or, à une croix de Lorraine tréflée du second émail.

 

Fanions des unités
détentrices de ses traditions

Fanion de la 2ème escadrille de l'ET 1/62 Vercors valable du 1er novembre 1996 à nos jours - Photo transmise par M. Julien Capderou que je remercie pour son aide.

Fanions des unités
détentrices de ses traditions

Fanion de l'ET 1/62 "Vercors" - Cette escadron de transport posséde deux escadrilles détentrices des traditions des SPAbi 55 et SAL 8 de la Grande Guerre - Pour compléter cette unité, l'EIE Casa CN 235, qui détient les traditions de la SPAbi 2, est rattaché au "Vercors" - Photo transmise par M. Julien Capderou que je remercie pour son aide.

 

Appellations successives

Lieux de stationnements

 

Carte des différents stationnements

 

Batailles et missions
importantes de l'escadrille 8

L'escadrille 8 a d'abord été escadrille de la 2ème Armée, puis du 11 ème Corps d'armée jusqu'à la fin de la grande Guerre. On peut suivre toutes les batailles importantes menées par ces grandes unités.

 

 

L'escadrille 8 a été affectée au 11ème Corps d'armée, en janvier 1915.

Nota : ce tableau ne donne que les unités principales (Di et Dt)
Di : division d'infanterie - Dc : division de cavalerie.
Les unités et dates sont données pour le début des événements ou des batailles. Les changements en cours d'opérations n'ont pas été étudiés pour ne pas compliquer le récit.

Unités composant le 11ème corps d'Armée

Rattachements de l'escadrille

 

Commandants

Personnels connus

Avions utilisés

Relevés quantitatifs et
numéros avions

 

 

 

 

 

 

 

 

Décorations

La fourragère aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 14-18 a été conférée par le général commandant en chef les armées du Nord et du Nord-Est, en exécution des prescriptions contenues dans la circulaire ministérielle n° 3095 D du 21 avril 1916, avec l'énoncé des citations à l'ordre de l'armée obtenues par l'escadrille AR 8 (ancienne F 8)

"A pris part à toutes les opérations sur le front de Verdun depuis six mois. Se dépensant sans compter; a toujours exécuté, dans les circonstances les plus difficiles, ses missions de reconnaissances photographiques, réglages de tir, liaison d'infanterie. S'est spécialement signalée au cours des attaques d'octobre et de décembre 1916 où elle a toujours été un précieux auxiliaire pour le commandement, tant dans la préparation de l'attaque qu'au cours de son exécution." (ordre n° 638 du 19 février 1917)

"Sans se laisser abattre par les lourdes pertes qu'elle a subies, a montré en avril et mai 1917 sur l'Aisne, en juillet et août à Saint-Quentin, les plus belles qualités de sacrifice, d'énergie et de tenacité. Sous le commandement du capitaine Kraemer continue la série de ses brillants exploits. Vient de rendre au cours de ces attaques d'octobre 1917 les plus grands services aux unités auxquelles elle a été affectée." (Décision du général commandant en chef en date du 9 novembre 1917)

Morts : en rouge / Blessés et indemnes : en jaune

 

Les Hommes

Slt Jean Vie Hyacinthe Paul Jérome Casale Marquis de Monferato - Né le 24 septembre 1893 à Olmeta di Tuda (Corse) - Fils d'Albert Casale et de Rose Vinciguerra - Entré en service actif au 8ème régiment de chasseurs à cheval en octobre 1913 - Brevet de pilote militaire n° 837 du 20 avril 1915 à l'école de Chartres - Ecole d'aviation militaire d'Avord - Pilote de l'escadrille MF 8 du 5 mai au 8 décembre 1915 - Nommé Caporal, le 5 mai 1915 - Nommé Sergent, le 21 août 1915 - Stage à l'école d'aviation militaire d'Avord du 27 août au 9 septembre 1915 - Pilote de l'escadrille N 23 du 8 décembre 1915 au 19 janvier 1916 - Pilote de l'escadrille N 67 du 19 janvier au 1er mars 1916 - Pilote de l'escadrille N 23 du 1er mars 1916 au 1er juin 1918 - Nommé Adjudant, le 16 août 1916 - Pilote de l'escadrille SPA 38 du 1er juin 1918 au 6 mars 1919 - Pilote de l'escadrille SPA 152 du 6 mars au 6 avril 1919 - CIACB à partir du 6 avril 1919 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 7 mars 1917 - Médaille Militaire, le 10 mai 1916 - Croix de Guerre - Termine la guerre avec 12 victoires homologuées - Après guerre, pilote d'essai du constructeur Blériot, bat de nombreux records du monde d'altitude (9125, 9250, 8520 mètres) et de vitesse ( 282 km/h) - Tué aux commandes d'un Blériot 115 quadrimoteur à Daméraucourt (Oise), le 23 juin 1923 - Photo : La vie aérienne illustrée.

Cne Jules Alexandre Marcel Dubois - Né le 8 septembre 1883 à Sotteville-lès-Rouen (Seine-Maritime) - Fils de Robert Dubois Ingénieur en chef aux chemins de fer de l'état) et de Victorine Céleste Marie Lebiez - Etudes littéraires au lycée Condorcet - Etudes mathématiques au lycée Carnot - Eleve de l'école Polytechnique de la promotion 1902 - Classé 13ème sur 190 au concours d'entrée de l'école Polytechnique - Entré à l'école, le 12 octobre 1902 - Sorti 2ème sur 189 élèves - Classe 1903 - Recrutement du 6ème bureau de la Seine sous le matricule n° 1902 - Une année de service militaire comme Sous-lieutenant, au 22ème régiment d'artillerie caserné à Versailles (Yvelines) - Nommé élève ingénieur de 3ème classe au corps des Mines, le 1er octobre 1904 - Elève de l'école des Mines de Paris promotion 1905 - Nommé Ingénieur ordinaire de 3ème classe au corps des Mines, le 1er novembre 1908 - Mis à la disposition de l'administration des chemins de fer de l'état pour effectuer un stage pratique de deux années, à compter du 1er décembre 1908 - Attaché au service du secrétariat du conseil général des mines, le 1er décembre 1910 - Envoyé en mission à Washington (Etat-Unis) en 1910 - Membre, comme secrétaire adjoint, de la Commision permanente de la Navigation aérienne au Ministère des Travaux Publics, à compter du 9 décembre 1911 - Nommé Ingénieur ordinaire de 2ème classe des ponts et chaussées à Tours, le 1er juillet 1912 - Brevet de pilote militaire n° 249 obtenu comme officier de réserve, le 15 avril 1913 - Chargé du sous-arrondissement minéralogique de Paris et de l'arrondissement unique du service de surveillance des appareils à vapeur du département de la Seine, à compter du 1er août 1914 - Mobilisé comme pilote de l'escadrille MF 8 en août 1914 - Pilote de l'escadrille MF 8 du XX août 1914 au 15 avril 1915 - Missions de reconnaissances sur Verdun et Saint-Mihiel - Etudie un viseur de bombardement ainsi qu'un dispositif de lancement de gros obus - Il est envoyé à Saint-André-de-Cubzac, en Gironde, pour expérimenter son viseur - Le 29 octobre 1914, devant le ministre de la guerre, il réalise le premier largage d'un obus de 125 kg d'une hauteur de 1000 mètres - Détaché à la SFA jusqu'au 19 mars 1915 - Demande à repartir au front - Pilote de l'escadrille MF 45 du 21 avril au 27 juillet 1915 - Détaché à l'escadrille C 9 du 21 avril au 4 mai 1915 - Echange d'un avion à Bar-le-Duc du 26 au 27 juillet 1915 - Pilote de l'escadrille MF 54 du 27 juillet 1915 au 2 novembre 1915 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 19 septembre 1915 - Pilote de l'escadrille F 16 du 31 octobre au 2 novembre 1915 - Commandant de l'escadrille F 16 du 2 novembre 1915 au 21 juillet 1916 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 24 janvier 1916 - Tué au cours d'une mission de reconnaissance dans les environs de Roye / Péronne, le 21 juillet 1916 - Au retour de mission, son avion a été attaqué par un Fokker, il tient tête pendant 10 minutes avant de succomber et de sécraser derrière un rideau d'arbres - Il faisait équipage avec le Slt Georges Gounon (observateur) qui a également perdu la vie - Les deux aviateurs français ont été inhumés dans le cimetière de Roye par les Allemands, le 23 juillet - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 25 juillet 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume - Photo datant de l'école polytechnique - Sources : Pam (2 fiches) - CCC de l'escadrille MF 8 - CCC de l'escadrille F 16 - CCC de l'escadrille MF 45 - CCC de l'escadrille MF 54 - JORF - Dernière mise à jour : 10 mai 2018.

* Citation à l'ordre de l'armée du Cne Marcel Dubois, pilote à l'escadrille MF 45, en date du 19 septembre 1915 : "Très adroit et très courageux, demandant toujours à marcher, a, depuis son arrivée sur le front, plus de deux cents heures de vol au-dessus de l'ennemi. S'est spécialisé dans le lancement des gros obus et a eu, au cours de ses opérations, son appareil souvent atteint par les projectiles ennemis. A attaqué les Drachen ennemis au moyen d'un dispositif très ingénieux inventé par lui et, malgré un feu violent dirigé contre lui, les a obligés à descendre précipitamment."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Cne Marcel Dubois, pilote à l'escadrille MF 16, en date du 24 janvier 1916 : "Pilote remarquable et commandant d'unité hors pair. A fait preuve, dans des circonstances difficiles, de la plus belle énergie et du plus grand sang-froid."

* Citation à l'ordre de l'armée du Cne Marcel Dubois, commandant l'escadrille MF 16, en date du 25 juillet 1916 : "Commandant une escadrille d'armée, par ses qualités de chef et d'organisateur, malgré des pertes cruelles, a su faire rendre à son unité les services les plus considérables et les plus divers : réglages, reconnaissances, bombardements de jour et de nuit, liaisons d'infanterie, photographies. A toujours donné le plus bel exemple, effectuant le premier les missions les plus périlleuses."

* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Cne marcel Dubois, en date du XXX : "Par ses qualités de chef et d'organisateur, malgré des pertes cruelles, a su faire rendre à son unité les services les plus considérables et les plus divers : réglages, reconnaissances et bombardements de jour et de nuit, liaisons d'infanterie, photographie. A toujours donné le plus bel exemple, effectuant le premier les missions les plus périlleuses. Tué, le 21 juillet.1916, dans un combat aérien."

Slt Georges de Ram - observateur de l'escadrille MF 8 - Né à Berg-op-Zoom au Pays-Bas, le 26 décembre 1882 - Il était l'observateur du Capitaine Albert Moris lors de la mission du 27 février 1915 quand le Maurice Farman de la MF 8 est rentré criblé d'éclats - C'est d'ailleurs cet avion qui sera exposé dans la cour des Invalides - Photo : la vie aérienne illustrée

Ltt Gratien Ernest Alfred Lehodey - Né le 14 février 1891 à Remilly-sur-Lozon (Manche) - Fils d'Alfred Gustave Lehodey (entrepreneur de vannerie) et de Désirée Modeste Duboscq - Ils ont eu 7 enfants : René (1889), Albert (1889), Gratien (1891), Jeanne (1894), Marie (1896), Marcel (1898), et Maurice (1905) - Domiciliés à Rémilly-sur-Lozon (Manche) en 1911 - Suit des études au collège diocésain de Saint-Lô - Domicilié à Paris 4ème arrondissement - Classe 1911 - Recrutement de St-Lô (Manche) sous le matricule n° 233 - Engagé volontaire pour cinq ans au titre de l'école centrale des arts et manufactures, le 15 décembre 1910 - A demandé à être incorporé qu'à sa sortie d'école - Affecté comme disponible au 10ème régiment d'artillerie de campagne, caserné à Rennes - Sorti d'école comme ingénieur de l'école centrale de Paris - Affecté au 28ème régiment d'artillerie, le 10 octobre 1913 - Nommé Brigadier, le 10 février 1914 - Nommé Maréchal des Logis, le 10 juillet 1914 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 20 août 1914 - Citation à l'ordre du corps d'armée, en date du 16 janvier 1915 - Observateur en stage à l'escadrille MF 8 du 31 janvier au 12 mars 1916 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, le 1er février 1916 - Titularisé observateur, le 10 mars 1916 - Observateur titulaire à l'escadrille MF 16 au 12 mars 1916 au 16 avril 1916 - En vol de nuit, en compagnie du Cne Georges Lecompte-Boinet, commandant de la MF 8, le 15 avril 1916 - Le pilote a été tué au cours d'un accident d'atterrissage et lui gravement blessé par luxation de la hanche gauche et d'une fracture du sourcil cotyloïdien hydarthrose du genou, le 15 avril 1916 - Evacué sur l'hôpital d'Auve du 15 avril au 11 mai 1916 - Citation n° 129 à l'ordre du corps d'armée, en date du 10 mai 1916 - Evacué sur l'hôpital auxiliaire d'Orléans du 11 mai au 2 juin 1916 - Nommé Lieutenant de réserve, le 20 août 1916 - Rentré de convalescence, le 30 octobre 1916 - Observateur de l'escadrille F 8 / AR 8 / SAL 8 du 30 octobre 1916 au 10 mars 1918 - Marié avec Mlle Madeleine Elise Jeanne Marie Eudes à Cerisy, le 23 janvier 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 31 mai 1917 - Citation à l'ordre de la division, en date du 19 septembre 1917 - Citation n° 229 à l'ordre de l'armée, en date du 31 décembre 1917 - Passé instructeur au centre d'instruction de l'aviation d'observation de Sommesous (CIAO), le 16 février 1918 - Passé élève pilote au centre d'instruction de l'aviation d'observation, le 10 mars 1918 - Brevet de pilote militaire n° 13.451 obtenu au centre d'instruction de Sommessous, le 16 mai 1918 - Cas d'un officier observateur devant prendre le commandement d'une escadrille et devant obligatoirement passer son brevet de pilote militaire, ici à l'école de Sommesous - Présent au CIAO de Sommesous, jusqu'au 19 juin 1918 - Pilote du GDE du 19 juin au 29 juillet 1918 - Pilote de l'escadrille SAL 16 du 1er août 1918 au 25 avril 1919 - En mission à la RGAé du Bourget-Dugny du 9 au 12 avril 1919 - Affecté au ministère de reconstruction inductrielle d'Alsace Lorraine du 25 avril au 17 juillet 1919 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 6 juillet 1919 - Démobilisé, le 17 juillet 1919 - Profession après guerre Ingénieur des Arts et Manufactures - Conseiller général du canton de Marigny (Manche), le 14 décembre 1919 - A été élu par 536 voix contre 496 - Conseiller technique du syndicat des agriculteurs de la Manche - Décédé au cours d'un accident automobile à Marolles (Calvados), le 28 février 1920 - Il venait d'acheter un voiture de marque Ford à Paris et rentrait chez lui - En arriva à Marolles, à 10 km de Lisieux, un des pneus éclata - Il freina brusquement ce qui provoqua la perte d'une roue arrière - La voiture se retourna, Lehoday fut pris sous le volant et tué sur le coup - Ses obséques ont eu lieu en l'église de Remilly - Photo collection Philippe Guillermin que je remercie pour son aide - Il porte l'insigne de la SAL 16 de 1918 - Sources : Pam - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Manche - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille MF 8 / F 8 / AR 8 / SAL 8 - CCC de l'escadrille SAL 16 - MpF - Bailey/Cony - JORF - Site Internet Généanet - Le Journal de "La Manche et de la Basse-Normandie" - Journal "Le Temps" - Dernière mise à jour : 25 janvier 2023.

* Citation n° 129 à l'ordre du corps d'armée, en date du 10 mai 1916 : "Observateur d'artillerie plein de zèle et de conscience, toujours prêt à marcher en toutes circonstances. Déjà cité à l'ordre du corps d'armée pour son courage et son sang-froid. Au cours d'un vol de nuit effectué en service commandé et, où son pilote a trouvé la mort, a été grièvement blessé à l'atterrissage et a montré, malgré ses souffrances, un moral au dessus de tout éloge."

* Citation n° 229 à l'ordre de l'armée, en date du 31 décembre 1917 : "Officier observateur remarquable par son exemple et sa méthode de travail. A rendu de grands services à l'escadrille. S'est particulièrement distingué au cours des dernières attaques où grâce à ses qualités de calme, d'audace et de sang-froid il a pu mener à bien toutes les missions qui lui opnt été confiées malgré les conditions atmosphériques difficules et de chers combats le 24 octobre a effectué à 50 mètres au-dessus de l'ennemi une reconnaissance très fructueuse."

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur du Ltt Gratien Ernest Alfred Lehodey, observateur au service industriel d'Alsace-Lorraine, en date du 6 juillet 1919 : "Officier d'un très grand mérite, spécialiste des réglages d'artillerie et des missions photographiques et des missions d'infanterie. A livré au cours de ces missions de nombreux et de très durs combats. Trois blessures. Cinq citations."

> Adaptation du texte de Patrick Fissot que je remercie pour son aide - Etude de la correspondance de Gratien Lehodey conservée aux archives départementales de la Manche.

Le Slt Gratien Lehodey est mobilisé au 28ème régiment d'artillerie. Le 27 janvier 1916, il est muté dans l’aviation comme observateur où il participe aux missions d'observation pour le compte de l’artillerie au sein de son unité, l'escadrille MF 8.
Il est blessé, le 15 avril 1916 lors d’un atterrissage forcé qui coûte la vie au pilote, le capitaine Georges Lecompte-Boinet et l’envoie à l’hôpital temporaire n°17 de Châlons. Après une longue convalescence, il ne rejoint son escadrille que le 29 octobre 1916 à Vadelaincourt près de Verdun.

En janvier 1917, il se marie à Cerisy-la-Salle (Manche). Les missions de reconnaissance s’enchaînent, avec des séries de photographies du front. Mais les rencontres y sont parfois bien mauvaises. Le 23 avril 1917 en particulier, Lahodey en fait le récit à sa femme : « Tu peux, avec ferveur, remercier une fois de plus la Providence qui a protégé, une fois de plus, ton mari dans le danger. Ce matin, j’ai eu un combat acharné avec un avion ennemi, presque à bout portant. Je suis rentré avec plus de cinquante balles dans mon appareil. Mon mitrailleur a été blessé d’une balle dans le ventre, il est dans un état grave, je lui ai porté cet après midi, la médaille militaire et la croix de guerre… J’étais à 1500 mètres d’altitude, j’ai aperçu un avion boche, chez lui, à 3000 environ. J’ai profité du moment où il s’éloignait pour pénétrer dans les lignes allemandes afin de voir mon objectif à la verticale. C’est cependant que j’en revenais, alors que j ’allais rentrer chez nous, que l’ « as » allemand dont l’éloignement n’était qu’une feinte habile, fonça sur mon appareil comme un bolide, de façon à prendre en enfilade les trois passagers, mitrailleur , pilote et observateur. Le Guinio, mon mitrailleur a eu le temps de décharger 47 cartouches sur le boche, tandis que j’attendais le moment propice pour intervenir avec ma mitrailleuse. Après ces 47 cartouches, le chargeur était vide ; il fallait en poser un autre. Pendant ce court instant, l’avion ennemi a tiré une cinquantaine de balles à bout portant dans notre « coucou », puis a piqué fortement en virant de façon à rentrer chez lui et à se dégager de notre étreinte… ». Le soldat Mitrailleur Auguste Le Guinio, blessé dans l'affrontement, est décédé de ses blessures à l'hopital de Fismes, le 11 mai 1917.

L’escadrille perd 5 hommes durant ces mois du printemps à l’été 1917, dans l’Aisne et à Saint-Quentin, elle est citée à plusieurs reprises, tout comme le lieutenant Lehodey qui en est déjà à sa quatrième citation, en septembre 1917.

En mars 1918, il quitte son escadrille pour devenir pilote, alors qu’il était jusque là observateur. Il rejoint le centre d’instruction de Sommesous, où il passe quatre mois, en marge de la guerre. Le 16 mai, il obtient son brevet de pilote militaire (n° 13.451 du 16 mai 1918), tout en continuant de former les élèves observateurs et le 31 juillet 1918, il devient commandant de l’escadrille SAL 16, chargée de la reconnaissance pour l’artillerie lourde. « C’est une vieille escadrille : excellents pilotes, bons observateurs, personnel mécanicien de premier ordre, tenue parfaite, beaucoup d’ordre et un fort esprit de corps… ». L’officier Manchois s’y impose comme chef et dirige le groupe jusqu’au 9 juillet 1919.

Adj Georges François Toussaint Jacques Ortoli - Né le 16 juillet 1895 à Poggio-di-Tallano (Corse) - Fils de Jacques Ortoli et de Félicité Quilichini - Domiciliés à Poggio-di-Tallano (Corse) - Classe 1915 - Recrutement d'Ajaccio sous le matricule n° 660 - Avant guerre aviateur - Mobilisé au 2ème groupe d'aviation, le 3 septembre 1914 - Brevet de pilote militaire n° 608 en date du 30 septembre 1914 - Pilote de l'escadrille MF 8 du 2 janvier au 8 juillet 1915 (une victoire homologuée, le 28 avril 1915) - Convoyage avion depuis St-Cyr du 16 au 22 janvier 1915 - Nommé Sergent, le 25 février 1915 - Convoyage avion depuis la RGAé du Bourget du 23 au 27 juin 1915 - Mis au repos à la maison de convalescence de Viry-Chatillon, le 8 juillet 1915 - Pilote de l'escadrille N 31 du 27 octobre 1915 au (3ème trimestre) 1916 (10 victoires homologuées et 4 non homologuées dans cette unité) - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 4 au 23 janvier 1916 - Détaché du 1er au 8 mars 1916 - Nommé Adjudant, le 11 mars 1916 - Médaille Militaire, le 1er juin 1916 - Convoyage d'un SPAD VII du 25 au 29 janvier 1917 - Affecté au centre d'aviation de Villacoublay du (3ème trimestre) au 12 octobre 1916 - Pilote de l'escadrille N 77 du 12 octobre 1916 au 16 janvier 1917 - Pilote de l'escadrille N 31 du 16 janvier 1917 au 5 mai 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 16 avril 1917 - Nommé Sous-lieutenant, le 24 avril 1917 - Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée, le 28 mai 1917 - Evacué du 19 au 25 octobre 1917 - Détaché à Puteaux du 28 au 29 janvier 1918 - Commandant de l'escadrille SPA 57 du 5 mai 1918 à (après le 2ème trimestre 1919) - Hospitalisé à l'ambulance 5/51 du 15 au 18 août 1918 - Pendant la guerre 11 victoires homologuées - Affecté au 2ème régiment de chasse - En congé sans solde pour 2 ans - Affecté au 4ème régiment d'aviation d'observation - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 5 juin 1920 - Affecté au 34ème régiment d'aviation - Démissionnaire de l'armée - Affecté dans la réserve au 1er régiment d'aviation de Thionville-basse-Yutz, le 18 mai 1922 - Affecté dans la réserve au 33ème régiment d'aviation - Officier de la Légion d'Honneur - Nommé Capitaine de réserve, le 25 juin 1934 - Commandeur de la Légion d'Honneur - Affecté dans la réserve à la base aérienne du Bourget-Dugny - Affecté dans la réserve à la base aérienne de l'Air n° 104 - Affecté dans la réserve à la 2ème section du bataillon de l'Air - Affecté dans la réserve au bataillon de l'air 204 de Dugny - Sources : Pam - CCC 8 - CCC 31 - CCC 77 - CCC 57 - FM Corse - JORF - Dernière mise à jour : 18/01/2015 - Photo Gregory Van Wyngarden que je remercie pour son aide.

* Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée du Slt Jacques Toussaint François Georges Ortoli, pilote à l'escadrille N 31, en date du 28 mai 1917 : "Magnifique soldat et pilote hors de pair. d'une ardeur admirable au combat, a déjà abattu huit avions ennemis. A montré, dans des reconnaissances à longue portée, une intelligence, une tenacité et un courage rares. Déjà cinq fois cité à l'ordre et médaillé militaire pour faits de guerre."

* Citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Jacques Toussaint Ortoli, pilote de l'escadrille N 31, en date du 16 avril 1917 : " Le 24 mars, a abattu son sixième avion ennemi qui est tombé sur les premières lignes allemandes sous le feu de notre infanterie."

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Jacques Toussaint François Georges Ortoli, pilote de l'escadrille N 31, en date du 23 juillet 1917 : "Le 19 juin 1917, a attaqué et abattu avec deux autres pilotes un avion ennemi sur ses lignes. Un autre avion allemand se présentant, il l'attaque seul et l'abat immédiatement près des lignes."

Cne Thélis Joseph Jean Vachon - Né le 13 décembre 1893 à Dôle (Jura) - Fils de Maurice Joseph Jean Martin Vachon et de Jeanne Marie Caroline Barba - Classe 1911 - Recrutement de St-Brieuc (35) sous le n° matricule 111 - Engagé volontaire pour 3 ans au 50ème régiment d'artillerie, le 8 octobre 1912 - Nommé Brigadier, le 10 février 1913 - Nommé Maréchal des Logis, le 27 septembre 1913 - Elève officier de réserve, le 1er octobre 1913 - Nommé Sous-lieutenant au 62ème régiment d'artillerie de Campagne, le 1er avril 1914 - Toujours dans cette unité lors de la mobilisation générale du 2 août 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur stagiaire de l'escadrille C 34 du 1er au 26 mars 1915 - Affecté comme observateur du service aéronautique du DAL, le 14 juin 1915 - Une citation à l'ordre de la 71ème division d'infanterie, le 5 septembre 1915 - Une citation à l'ordre de l'armée, le 19 septembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2969 en date du 14 mars 1916 - Nommé Lieutenant de réserve, le 6 mai 1916 - Pilote de l'escadrille MF 41, le 23 juin 1916 - Pilote de l'escadrille MF 7, le 5 juillet 1916 - Pilote de l'escadrille MF 5, le 21 juillet 1916 - Pilote de l'escadrille MF 2, le 1er août 1916 - Pilote de l'escadrille MF 50, le 6 août 1916 - Citation n° 178 à l'ordre du groupe, le 27 septembre 1916 - Insigne de pilote militaire n° B 2018 décerné le 5 décembre 1916 - Pilote de l'escadrille C 104, le 22 décembre 1916 - Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée, le 28 décembre 1916 - Pilote de l'escadrille F 8, le 6 janvier 1917 - Pilote de l'escadrille F 50, le 26 janvier 1917 - Pilote de l'escadrille F 44, le 27 janvier 1917 - Pilote de l'escadrille F 50, le 1er février 1917 - Pilote de l'escadrille F 41, le 4 mars 1917 - Pilote de l'escadrille F 44, le 6 avril 1917 - Pilote de l'escadrille F 71, le 11 mai 1917 - Pilote de l'escadrille C 21, le 2 juin 1917 - Pilote de l'escadrille C 39, le 20 juin 1917 - Une citation à l'ordre de la 8ème division d'infanterie, le 12 août 1917 - Pilote de l'escadrille F 60, le 20 juillet 1917 - Commandant de l'escadrille SOP 39 / SAL 39 du 17 novembre 1917 au 14 octobre 1918 - Citation n° 259 à l'ordre de l'AD, le 14 novembre 1917 - Nommé Capitaine à titre temporaire, le 28 décembre 1917 - Citation n° 293 à l'ordre de la 5ème armée, le 15 mars 1918 - Citation n° 27 à l'ordre du régiment, le 25 avril 1918 - Citation n° 308 à l'ordre du 38ème corps d'armée, le 18 mai 1918 - Croix de Guerre 14-18 - Grièvement blessé au cours d'un combat aérien contre cinq avions allemands - Décédé des suites de ses blessures à l'ambulance 18 de l'HOE de Villers-Daucourt (51), le 14 octobre 1918 - Officier de la Légion d'Honneur, le 15 octobre 1918 - Photo collection Christian Tollet que je remercie pour son aide.

* Citation à l'ordre de l'armée en date du 19 septembre 1915 : "D'une grande énergie et d'un grand courage rendant journellement les plus grands services. Le 9 août 1915, ils ont provoqué l'admiration de toute une division en achevant un réglage de tir malgré le feu intense et ajuste des canons ennemis qui ont tiré sur eux plus de 140 obus. Le 8 septembre 1915 au cours d'un réglage ont reçu un obus de plein fouet qui a traversé leur appareil l'obligeant à une descente rapide que l'habileté seule du pilote a empêché d'être fatale."

* Citation à l'ordre de l'armée en date du 28 décembre 1916 : "Vaillant officier qui a donné de nombreuses preuves de son courage et de son énergie. Le 2 décembre 1916, au cours d'un réglage, s'est porté au secours d'un camarade attaqué par 2 avions allemands et a attiré sur lui le feu de l'ennemi, après avoir dérouté lui-même l'adversaire qui le poursuivait, a continué l'accomplissement de sa mission bien que son appareil ait été très gravement atteint par les balles et que sa mitrailleuse ait été rendu inutilisable. Déjà 9 fois cité à l'ordre."

* Citation à l'ordre du régiment, en date du 25 avril 1918 : "Excellent chef d'escadrille possédant au plus haut point des qualités de courage et son sang-froid. Toujours en tête de ses missions aériennes a eu à maintes reprises son appareil gravement par des éclats d'obus et les balles de mitrailleuses. Attaqué par une patrouille de trois avions ennemis, a réussi à abattre l'un d'eux à mettre en fuite les deux autres."

Sgt Georges Benoit Carpentier - Né le 12 janvier 1894 au n° 213 de la cité n° 3 à Lièvin (Pas-de-Calais) - Fils de Benoit Carpentier (ouvrier mineur) et de Gélina Lepot - Ils ont eu 5 enfants dont il est le plus jeune - Pendant sa jeunesse, il est commissionnaire chez un notaire - En 1904, il est remarqué par François Deschamps, un professeur de gymnastique, au cours d'une bagarre - Très vite, sa prédisposition pour la boxe va devenir évidente - Le 4 décembre 1906, à seulement 12 ans, il dispute son premier combat contre une adversaire plus lourd que lui de 40 kg - E, 1907, il est champion de France junior de boxe française - Le 4 décembre 1908, il est champion du monde amateur de boxe française - Il passe à la boxe anglaise et gagne son premier combat, le 1er novembre 1908 - Le 15 octobre 1909, il fait match nul lors d'un combat pour le titre de champion de France des poids coqs - Deux mois plus tard, il expédie le même adversaire au tapis au 7ème round - Champion de France des poids mi-lourds, à 17 ans, le 15 juin 1911 - Champion d'Europe des poids moyens, le 29 février 1912 - Champion d'Europe des Poids lourds en décembre 1913 - Médaille d'Or de l'Académie des Sports, el 23 décembre 1913 - Champion du monde des Poids Lourds de race blanche, le 16 juillet 1914 - Lors de la déclaration de guerre, il a disputé 73 matchs et en a remporté 67 - Classe 1914 - Recrutement de Béthune (Pas-de-Calais) sous le matricule n° 105 - Engagé volontaire, pour la durée de la guerre, au titre du centre d'aviation militaire de Saint-Cyr, le 8 août 1914 - Arrivé à l'unité, le 9 août 1914 - Affecté comme conducteur automobile au centre aéronautique de Saint-Cyr - Affecté à la 31ème section d'aviation au camp d'Avord, le 17 mars 1915 - Brevet de pilote militaire n° 972 obtenu à l'école militaire d'aviation d'Avord, le 24 mai 1915 - Nommé Caporal, le 10 juin 1915 - A l'école militaire d'Avord jusqu'au 16 juin 1915 - Pilote de la RGAé du 16 juin au 16 juillet 1915 - Affecté au terrain de Belfort, le 16 juillet 1915 - Nommé Sergent, le 16 juillet 1915 - Pilote de l'escadrille MF 14 du 1er août au 11 septembre 1915 - Pilote de la RGAé du 16 août au 11 septembre 1915 - Pilote de l'escadrille MF 55 du 11 septembre 1915 au 10 avril 1916 - Pilote de l'escadrille F 8 du 10 avril au 6 décembre 1916 - Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'armée, en date du 5 novembre 1916 - Cette décoration lui a été remise par Raymond Poincaré, le Président de la République - Médaille Militaire et citation n° 427 à l'ordre de la 4ème armée, en date du 18 novembre 1916 - Lors d'une reconnaissance, suite à une panne moteur, son avion s'écrase dans une forêt - Il reste accroché dans un arbre - Heureusement, un autre aviateur l'aperçoit et permet son sauvetage - En soins à la maison de repos VR 75 de Viry-Châtillon pour Asthénie (surmenage) du 7 décembre 1916 au 15 janvier 1917 - Au CSR de Clignancourt du 16 au 27 janvier 1917 - En convalescence du 27 janvier au 30 mai 1917 - A l'issue de sa convalescence, entré à l'hôpital Buffon de Paris pour asthénie générale et amaigrissement du 31 mai au 19 juillet 1917 - Transféré sur l'hôpital temporaire du Grand Palais à Paris du 20 juillet au 13 octobre 1917 - Transféré sur l'hôpital auxiliaire 272 de Paris du 14 octobre 1917 au 22 janvier 1918 - En convalescence du 21 janvier au 22 mars 1918 - Affecté comme moniteur de sport à l'école de Joinville - Affecté au 1er groupe d'aviation, le 21 mars 1919 - Occupe le poste d'ailier de l'équipe du Sporting Club Universitaire de France de Paris lors de la saison 1918-1919 - Démobilisé, le 26 août 1919 - Domicilié au 35, rue de Brunel à Paris, à compter du 26 août 1919 - Prix Henry Deutsch de la Meurthe de l'Académie des Sports en 1919 - Champion d'Europe des Poids Lourds à Londres, le 4 décembre 1919 - Affecté, dans la réserve, à la 7ème section d'ouvriers d'aviation - Marié avec Mlle Georgette Laurentia Elsasser à la mairie du 8ème arrondissement de Paris, le 8 mars 1920 - Champion du monde des poids mi-lourds à Jersey-City (USA), le 12 octobre 1920 - Affecté, dans la réserve, au 33ème régiment d'aviation - Affecté, dans la réserve, au 5ème groupe d'ouvriers d'aviation, à compter du 9 mars 1926 - Met fin à sa carrière de boxeur professionnel, le 15 septembre 1926 - Il totalise 109 combats, 88 victoires, 5 nuls et 15 défaites - Domicilié au 55, rue Pergolèse à Paris 16ème, à compter du 20 février 1928 - Affecté, dans la réserve, au bataillon de l'air 104 du Bourget-Dugny - Domicilié au 46, rue Fabert à Paris 7ème, à compter du 1er décembre 1934 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 20 janvier 1938 - Réaffecté à la base aérienne de Le-Bourget-Dugny, le 15 mai 1939 - Affecté au bataillon de l'air 107, le 8 septembre 1939 - Rappelé à l'activité, par mesure spéciale, le 13 septembre 1939 - Affecté à la 1ère compagnie de la base aérienne 107, comme moniteur-chef d'éducation physique, le 29 septembre 1939 - Affecté au bataillon de l'air 117, le 25 novembre 1939 - Démobilisé, le 25 juin 1940 - Nommé ambassadeur du sport français, le 7 octobre 1948 - Divorcé avec Georgette Elsasser, le 5 octobre 1955 - Marié avec Mlle Huguette Massis à la mairie du 16ème arrondissement de Paris, le 23 février 1956 - Domicilié au 184, boulevard Bineau à Neuilly-sur-Seine - Grade d'Officier de l'ordre national du Mérite, en date du 24 juin 1964 - Président d'Honneur du comité national de boxe française, le 5 janvier 1965 - Commandeur de l'ordre du Mérite Sportif - Grade d'Officier de la Légion d'Honneur, en date du 1er juin 1972 - Décédé des suites d'une crise cardiaque au domicile de sa fille Jacqueline à Paris 17ème, le 27 octobre 1975 - Ses obsèques ont été célébrées en l'église de la Madeleine à Paris, le 30 octobre 1975 - Georges Carpentier repose dans l'ancien cimetière de Vaires-sur-Marne (Seine-et-Marne) - Photo collection Chuck Thomas que je remercie pour son aide - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 22) de la ville de Liévin (Pas-de-Calais) - Pam - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales du Pas-de-Calais - CCC de l'escadrille MF 14 - CCC de l'escadrille MF 55 - CCC de l'escadrille MF 8 - LO - JORF - Dernière mise à jour : 21 novembre 2023.

* Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'armée du Sgt Georges Carpentier, pilote à l'escadrille F 8, en date du 5 novembre 1916 : "Sergent pilote dune très grande habileté. S'impose à tous par la bravoure et l'entrain avec lesquels il exécute presque chaque jour les missions les plus périlleuses. S'est particulièrement distingué pendant l'attaque du 26 octobre 1916, en survolant les lignes à une très faible altitude, pendant près de quatre heures, malgré les conditions atmosphériques très défavorables, faisant ainsi preuve d'un complet mépris du danger. Déjà cité à l'ordre de l'armée."

* Médaille Militaire et citation n° 427 à l'ordre de la 4ème armée du Sgt Georges Carpentier, pilote à l'escadrille F 8, en date du 18 novembre 1916 : "Le 25 septembre 1915, n'a pas hésité à voler par temps de brume et de pluie à moins de 200 mètres au-dessus des lignes ennemies, a donné en maintes circonstances la preuve d'un sang-froid et d'une énergie remarquable ne rentrant jamais que sa mission terminée et souvent avec son avion criblé de balles et d'éclats d'obus."

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur de Georges Benoit Carpentier, en date du 20 janvier 1938 : "33 ans de services, deux blessures, 2 citations. Ancien champion du monde de boxe. Une des personnalités les plus marquantes du sport français."

Cne Marcel Charles Albert Guillot - Né le 26 mars 1893 à Tergnier (Aisne) - Fils d'Armand Lucien Albert Guillot (instituteur) et de Marie Constance Charlotte Degagny (institutrice) - Domiciliés à Caudebec-en-Caux (Seine-Maritime) en 1913 - Elève de l'école Normale de Laon de 1909 à 1913 - Titulaire du brevet supérieur - Profession avant guerre Instituteur Licencié Es Lettres - Domicilié à Chauny (Aisne) - Classe 1913 - Recrutement de Laon (Aisne) sous le matricule n° 793 - Engagé volontaire, par devancement d'appel, pour trois ans, au titre du 87ème régiment d'infanterie, le 27 septembre 1913 - Affecté au 128ème régiment d'infanterie, pour convenances personnelles, le 8 juin 1914 - Blessé par coup de baïonnette au bras gauche à Saint-Lumier-la-Populeuse (Marne), le 7 septembre 1914 - Nommé Sergent fourrier, le 4 novembre 1914 - Nommé Aspirant, le 25 janvier 1915 - Blessé par plaie légère au niveau de la tête du péroné droit à Beauséjour, le 4 mars 1915 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire et affecté au 402ème régiment d'infanterie, le 25 août 1915 - Affecté au 401ème régiment d'infanterie, le 25 août 1915 - Affecté au 107ème bataillon de chasseurs à pied, le 6 décembre 1915 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 31 décembre 1915 - Citation n° 30 à l'ordre de la 157ème division d'infanterie, en date du 1er mars 1916 - Affecté au 213ème régiment d'infanterie, le 19 avril 1916 - Citation n° 117 à l'ordre du 34ème corps d'armée, en date du 19 novembre 1916 - Citation n° 39 à l'ordre de la 164ème division d'infanterie, en date du 20 juillet 1917 - Nommé Lieutenant à titre temporaire, le 16 août 1917 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 25 août 1917 - Affecté au 16ème régiment d'infanterie, le 26 septembre 1917 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 12 novembre 1917 - Envoyé à l'école d'aviation militaire d'Etampes pour effectuer sa formation initiale, le 17 novembre 1917 - Brevet de pilote militaire n° 11.745 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Etampes, le 24 février 1918 - Stage de perfectionnement bombardement à l'école d'aviation militaire d'Avord, jusqu'au 14 avril 1918 - Pilote au centre de Chartres du 14 avril au 17 juin 1918 - Pilote de l'escadrille BR 29 du 17 juin au 15 juillet 1918 - Au cours d'un combat aérien lors d'une mission de bombardement, le Breguet XIV B2, qu'il pilotait en équipage avec le Sgt André Héraud (mitrailleur), a été contraint d'atterrir en zone occupée par les Allemands dans les environs de Ronchères (Aisne), le 15 juillet 1918. Les deux membres d'équipage ont été faits prisonniers - Le mitrailleur a été blessé lors du combat aérien - Interné à Karlsruhe (Allemagne), puis à Landshut, à compter du 6 septembre 1918 - Interné à Marienberg-Würzburg (Allemagne), à compter du 21 septembre 1918 - Rentré de captivité en fin 1918 / début 1919 - Croix de guerre 14-18 avec une palme, 2 étoiles d'argent et une étoile vermeil - Citation n° 13.522 à l'ordre de l'armée, en date du 14 février 1919 - Affecté à l'escadrille BR 543 à La Sénia du début 1919 au 15 novembre 1919 - Affecté au groupement aéronautique n° 4 du Bourget, pour convenances personnelles, le 15 novembre 1919 - Affecté, pour ordre, au 54ème régiment d'infanterie, le 31 janvier 1920 - Mis en position "Hors cadre aéronautique" au 4ème régiment d'aviation d'observation, le 5 juin 1920 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 16 juin 1920 - Affecté au 34ème régiment d'aviation d'observation, le 1er août 1920 - Affecté au centre d'Instruction d'aviation d'Istres, le 10 février 1922 - Affecté au 2ème groupe d'ouvriers d'aviation, le 1er juillet 1922 - Nommé Capitaine, le 25 mars 1923 - Affecté au Centre d'Etudes de l'Aéronautique - Lettre de félicitations n° 2656 du ministre en date du 19 juin 1923 - Détaché au Centre d'études des liaisons et transmissions de Versailles, le 8 octobre 1923 - Nommé Professeur d'aéronautique au centre d'études des liaisons et transmission à Versailles, le 23 octobre 1923 - Affecté au 37ème régiment d'aviation au Maroc, le 24 septembre 1925 - Embarqué à Bordeaux (Gironde), le 7 octobre 1925 - Débarqué à Casablanca, le 11 octobre 1925 - Affecté provisoirement à la 1ère escadrille à Rabat (traditions de l'escadrille 551 de la Grande Guerre), le 15 octobre 1925 - Affecté à la 8ème escadrille (traditions de l'escadrille SAL 8 de la Grande Guerre) - Nommé Directeur des études d'observations, le 26 octobre 1925 - Citation n° 468 à l'ordre du corps d'armée (TOE), en date du 6 décembre 1926 - Autorisé à prolonger son séjour de trois mois, à compter du 11 janvier 1927 - Croix de guerre des TOE - Médaille coloniale avec agrafe vermeil "Maroc" - Affecté à l'école militaire et d'application de l'aéronautique, le 9 juin 1927 - Nommé Chef de bataillon, le 20 mars 1930 - Affecté au 39ème régiment d'aviation à destination du Levant - Mis en route sur le dépôt des Isolés métropolitains de Marseille, le 25 mai 1931 - Embarqué à Marseille, le 26 mai 1931 - Débarqué à Beyrouth (Liban), le 9 juin 1931 - Affecté provisoirement à l'état-major pour stage d'études, le 18 juin 1931 - Rapatrié sanitaire - Embarqué à Beyrouth sur le vapeur M. Pacha, le 10 septembre 1931 - Affecté au 34ème régiment d'aviation, le 7 novembre 1931 - En congé de convalescence de deux mois - Passé par voie de réorganisation à la base aérienne du Bourget-Dugny, le 1er juillet 1932 - Affecté à la direction de l'instruction pré-post militaire à l'état-major particulier de la 2ème région aérienne, le 15 octobre 1933 - Passé à la base aérienne d'Algérie n° 201, le 11 février 1935 - Passé à l'école de l'Air à Versailles, le 16 août 1936 - Nommé Lieutenant-colonel, le 15 mars 1937 - Commandant du Centre Ecole n° 351 - Désigné pour suivre les cours des Hautes Etudes Aériennes - Affecté au bataillon de l'air 117, le 21 octobre 1938 - Officier de la Légion d'Honneur, en date du 13 décembre 1938 - Nommé Colonel du cadre navigant, le 2 septembre 1939 - Nommé Général de brigade aérienne, après demande de réparation de préjudice de carrière, le 1er décembre 1942 - Domicilié à Gordes (Vaucluse) - Conseiller technique du Maquis du Ventoux de 1941 à 1943 - Chef de mission de 2ème classe du réseau de résistance "Andromède-Athénée" (Sud-Est) sous le pseudo "Sirius" du 1er août 1943 au 30 septembre 1944 - A transmis aux alliés les plans de défense de la coteer août méditerranéenne et des Alpes - A été arrêté à son domicile, avec son épouse, par la Gestapo, le 9 novembre 1943 - Son épouse est libérée rapidement - Interné aux Beaumettes à Marseille (Bouches-du-Rhône) - Torturé et comdanné à mort - Evadé de l'hôpital Salvator de Marseille où il était en traitement, le 11 juin 1944 - Reprend son action dans la résistance, dans la région d'Aix-en-Provence et participe à la libération de Marseille - De la libération jusqu'en 1945, affecté au cabinet du commissaire de la République de Marseille - Nommé Général de division aérienne, le 25 septembre 1944 - Général inspecteur régional des forces républicaines de sécurité (FRS) de septembre 1944 à février 1945 - Placé en position de disponibilité du 1er octobre 1944 au 1er avril 1945 - Officier adjoint au commandant militaire en Allemagne (Berlin) - Citation n° 673 à l'armée de l'armée, en date du 26 mars 1945 - Commandeur de la Légion d'Honneur, en date du 19 novembre 1945 - Croix de guerre 39/45 - Croix de 1ère classe des SMV - Placé en position d'activité du 1er avril 1945 au 26 mars 1946 - Placé en congé du personnel navigant, le 26 mars 1946 - Président de la commission de dégagement des cadres de l'armée de l'air (examen de l'attitude patriotique de 1940 à 1945, puis attitude professionnelle et générale), le 6 avril 1946 - Médaille de la Résistance avec rosette, en date du 24 avril 1946 - Nommé Chef de service à l'administration centrale du ministère de l'armement, le 15 mai 1946 - Commandant de la direction du bureau de la sécurité ratachée au cabinet du ministre, le 15 mai 1946 - Affecté au cabinet du Ministre - Domicilié au 32, avenue Lazare Hoche à Chaville (Seine-et-Oise) jusqu'en 1949 - Placé en 2ème section (réserve), le 1er avril 1950 et s'installe définitivement au hameau "Aux Imberts" à Gorde au s (Vaucluse) - Totalise 958h15 de vol en 1958 - Elevé au grade de Grand Officier de la Légion d'Honneur, en date du 19 janvier 1958 - Décédé au hameau des Imberts à Gordes (Vaucluse), le 29 novembre 1960 - Photo transmise par Patrick Van Henden que je remercie pour son aide - Sources : Pam - Fiche matricule conservée aux archives départementales de l'Aisne - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille BR 29 - LO - JORF - Bailey / Cony - Site Internet du CICR - Base de données des "Médaillés de la Résistance" mise en ligne par le site "Mémoire des Hommes" - Base de données des "Titres, homologations et services pour faits de résistance" du site "Mémoire des Hommes" cotes GR 16 P 279503, GR 28 P 4.212.156, GR 28 P 11.109 - Site Internet "Traditions des escadrilles de l'armée de l'Air" - Site Internet "Polices mobiles" - Dernière mise à jour : 2 juillet 2021.

* Citation n° 30 à l'ordre de la 157ème division d'infanterie, en date du 1er mars 1916 : "Le 12 février 1916, sous un violent bombardement d'artillerie lourde, a été renversé et enseveli par un éclatement d'obus, et malgré la commotion ressentie, a demandé à rester à son poste de commandement."

* Citation n° 117 à l'ordre du 34ème corps d'armée, en date du 19 novembre 1916 : "Officier brave et actif, a su mener à bien de nombreuses patrouilles particulièrement fructueuses en résultats. Le 12 novembre a organisé et dirigé pour appuyer une opération locale et à la suite de reconnaissances personnelles des plus hardies, un ùmportant groupement de mitrailleuses avec lesquelles il a réussi à aveugler tous les flanquements, apportant ainsi à l'opération l'aide la plus efficace."

* Citation n° 39 à l'ordre de la 164ème division d'infanterie, en date du 20 juillet 1917 : "Jeune officier d'une bravoure et d'un entrain remarquable, a commandé la compagnie de mitrailleuses du bataillon, pendant la période en secteur du 14 juin au 4 juillet s'imposant à tous, à la fois par ses exemples de mépris du danger et sa compétance tactique et technique. A notamment effectué de nombreuses reconnaissances en avant de nos lignes, tant pour l'établissement d'un programme de tir de harcélement des mitrailleuses sur les pistes ennemies que pour l'étude et la vérification des flanquements de ses mitrailleuses en première ligne."

* Citation n° 13.522 à l'ordre de l'armée du Ltt Marcel CHarles Guillot au 16ème régiment d'infanterie, pilote à l'escadrille BR 29, en date du 14 février 1919 : "Officier pilote d'un courage tenace et froid. Le 15 juillet 1918, quoique des obus ennemis aient blessé son mitrailleur, a tenu à remplir sa mission ; a engagé le combat avec huit avions allemands, dont le feu a blessé très grièvement son passager et arrêté le moteur de son avion ; a réussi à atterrir normalement avec un appareil criblé de balles dans un terrain battu par l'artillerie ; a dégagé son mitrailleur évanoui et a été capturé par des cavaliers ennemis, au moment où il se disposait à incendier son appareil. Deux blessures. Trois citations."

* Citation n° 468 à l'ordre du corps d'armée (TOE), en date du 6 décembre 1926 : "Officier pilote observateur de valeur. A rendu de grands services au cours des opérations de 1926 dans la région d'Ouezzan comme adjoint à un commandant de groupe. Officier de liaison auprès du général commandant la 128ème division pendant les opérations en pays Ghezzaoua, a donné au commandement les renseignements les plus précieux en prenant part lui-même à de nombreuses missions de guerre dans cette région. A exécuté plusieurs bombardements très réussis en pays Ghezzaoua."

* Grade d'Officier de la Légion d'Honneur du Lcl Marcel Charles Albert Guillot, en date du 13 décembre 1938 : "24 ans de services, 8 campagnes, 10 ans de bonifications pour services aériens. A été blessé et cité. Chevalier de la Légion d'Honneur du 16 juin 1920."

 

Photo du Cne Fernand Wiedemann

Cne Fernand Adolphe Victor Wiedemann - Né le 26 juillet 1889 à Nice (Alpes Maritimes) - Fils de Robert Wiedemann et de Léontine Goiran - Classe 1911 - Profession avant service militaire Elève de l'école Centrale de Paris - Recrutement du 3ème bureau de la Seine, sous le matricule n° 1332 - Service militaire au 8ème régiment d'artillerie de campagne, à compter du 17 octobre 1912 - Nommé Brigadier, le 1er mars 1913 - Elève officier de réserve, le 1er octobre 1913 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, le 1er avril 1914 -Affecté chef de section de la 3ème batterie du 28ème régiment d'artillerie de campagne, le 1er avril 1914 - Reçu à l'école Centrale en juillet 1914 - Nommé Commandant le groupe des échelons 1/28 en septembre 1914 - Observateur dans les tranchées en janvier 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 21 août 1915 - Observateur de l'escadrille F 8 du 26 août 1915 au 18 décembre 1916 - Titularisé observateur de l'escadrille F 8, le 1er octobre 1915 - Citation n° 109 à l'ordre du 2ème corps d'armée, en date du 13 novembre 1915 - Stage au GDE comme officier photographe, en décembre 1915 - Stage au sein d'une batterie de 120 en janvier 1916 - Une victoire homologuée, en équipage avec le Brig Albert Barioz (pilote), contre un Fokker tombé dans les lignes allemandes, le 9 mars 1916 - Citation n° 535 à l'ordre de la 4ème armée, en date du 2 avril 1916 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 6 mai 1916 - Nommé officier de renseignement de l'aéronautique du 11ème corps d'armée de Vadelaincourt (Meuse) en juin 1916 - Citation n° 297 à l'ordre de la 2ème armée, en date du 19 juillet 1916 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 15 septembre 1916 - Nommé instructeur de l'école et perfectionnement des observateurs en avion au GAC de novembre 1916 au 1er août 1917 - Citation n° 568 à l'ordre de la 2ème armée, en date du 4 janvier 1917 - Stage au sein d'une escadrille anglaise en janvier 1917 - Affecté comme officier de renseignements du service aéronautique de la 6ème armée, le 6 août 1917 - Citation à l'ordre de l'aéronautique de la 6ème armée, en novembre 1917 - Brevet de pilote militaire n° 10.689 obtenu directement à l'aéronautique de la 6ème armée, le 27 décembre 1917 - Commandant de l'escadrille SAL 8 du 8 février 1918 au 31 juillet 1919 - Nommé Capitaine, à titre temporaire, le 14 mai 1918 - Blessé au combat, aux commandes d'un Salmson 2A2, par une balle de mitrailleuse au bras gauche au cours d'un combat aérien contre trois avions allemands, le 27 mai 1918 - Citation n° 582 à l'ordre de la 6ème armée, en date du 8 juin 1918 - 493h48 de vol à la fin de la guerre, dont 400 heures de vols de guerre et 93h48 d'écolage et de liaisons - Nommé Capitaine à titre définitif, le 26 mars 1919 - Détaché au 12ème régiment de Cuirassiers pour suivre les cours de l'école Centrale, le 31 juillet 1919 - En congé sans solde de trois ans, à compter du 15 décembre 1919 - Affecté au 35ème RAO à compter du 16 septembre 1920 - Démissionnaire de l'armée, le 17 janvier 1923 - Profession après guerre Ingénieur des Arts et Manufactures - Licencié en droit - Diplôme d'études supérieures d'économie politique - Directeur d'un laboratoire chimique - Nommé Chef de bataillon de réserve, le 25 juin 1932 - Officier de la Légion d'Honneur, en date du 15 décembre 1932 - Elu député du 5ème arrondissement de Paris (75) sur la liste du Groupe des Indépendants d'Union Républicaine et Nationale du 3 mai 1936 à 31 mai 1942 - Nommé Conseiller municipal de Paris (75) par arrêté de décembre 1941 - Etait toutefois adversaire du Nazisme - Nommé Lieutenant-colonel de réserve - Candidat aux élections législatives de 1956 (non élu) sur la liste présentée par les Républicains Indépendants d'Union Nationale - Commandeur de la Légion d'Honneur, en date du 31 décembre 1957 - Décédé au 178, avenue Victor Hugo à Paris 16ème (75), le 1er octobre 1967 - Fernand Wiedemann-Goiran a été inhumé au cimetière ancien de Suresnes (75) - Sources : Pam - LO - Etat de services - CCC F 8 / AR 8 / SAL 8 - JORF - Site de l'Assemblée Nationale - Avis de décès - Dernière mis à jour : 23 octobre 2015.

* Citation n° 109 à l'ordre du 2ème corps d'armée, en date du 13 novembre 1915 : "Excellent observateur, rend les plus grands services dans les missions qui lui sont confiées et où il fait preuve des plus réelles qualités de courage et d'habileté."

* Citation n° 535 à l'ordre de la 4ème armée, en date du 2 avril 1916 : "Excellent observateur, rendant les plus grands services à l'escadrille. Le 9 mars, au cours d'une mission photographique dans les lignes ennemies, ayant été attaqué par un Fokker, après un combat très vif, a attaeint l'appareil allemand qui est tombé dans ses lignes. A repris ensuite sa mission qu'il a entièrement achevée."

* Citation n° 297 à l'ordre de la 2ème armée, en date du 19 juillet 1916 : "Déjà cité à l'ordre pour avoir abattu un avion ennemi. Vient de se signaler à nouveau par sa bravoure extrême et son mépris absolu du danger. Faisant le sacrifice de sa vie, est allé, les 27, 28, 29 et 30 juin, et plusieurs fois dans la même journée, accomplir des missions importantes pour le commandement, qu'il a exécutées à moins de cent mètres au-dessus des tranchées ennemies. Est revenu avec des renseignements précieux sur un appareil criblé de balles."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 15 septembre 1916 : "Officier d'une bravoure et d'un sang-froid exemplaires. A rempli d'une façon parfaite des missions particulièrement périlleuses, n'hésitant jamais à descendre à cent mètres au-dessus des tranchées, au milieu des tirs de barrage de l'artillerie et du feu violent des mitrailleuses ennemies, pour rapporter les renseignements les plus précis et les plus complets. S'est particulièrement distingué, lors des attaques du 4 et du 6 septembre 1916, au cours desquelles il a rendu les plus brillants services et a exalté, par son audace, le courage des fantassins; est rentré avec son appareil hors d'usage. Déjà trois fois cité à l'ordre." La présente nomination comporte l'attribution de la Croix de Guerre avec palme.

* Citation n° 568 à l'ordre de la 2ème armée, en date du 4 janvier 1917 : "Très brillant officier, qui réunit à lui toutes les vertus militaires et qui continue à s'imposer à l'admiration de tous. A rendu dans le secteur de Verdun où il prodigue depuis six mois les plus grands services au commandement, particulièrement au cours des attaques d'octobre et pendant celle de décembre, d'une bravoure et d'un dévouement sans égal, réclamant toujours pour lui les missions les plus périlleuses, il a su les accomplir d'une façon remarquable par tous les temps malgré le feu de l'ennemi."

* Citation à l'ordre de l'aéronautique de la 6ème armée, en novembre 1917 : "Officier observateur, d'une conscience et d'un dévouement éprouvé. Spécialiste de liaison d'infanterie, a rendu, grâce à son expérience de la bataille, les plus signalés services au cours des attaques d'octobre 1917."

* Citation n° 582 à l'ordre de la 6ème armée, en date du 8 juin 1918 : "Chef remarquable, donnant sans cesse l'exemple des plus belles qualités militaires. Esprit de sacrifice, savoir, énergie. Descendu en flammes, sérieusement blessé, le 27 mai 1918 en assuranr à très basse altitude la liaison avec l'infanterie, a refusé de se laisser évacuer. A obtenu, dans les jours, qui ont suivi, un merveilleux rendement de son unité."

 

Photo de l'Adj Max Knipping

Adj Max Edmond Hubert Knipping - Né le 24 octobre 1892 à Reims (Marne) - Fils d'Hubert Knipping (négociant en textile) et de Marie Victorine Hubertine Henriette Hollmann - Domiciliés au 103, rue des Capucins à Reims puis pendant la guerre à l'Hôtel de Nice à Bordeaux (Gironde) - Profession avant guerre Industriel - Classe 1912 - Recrutement de Reims (Marne) sous le matricule n° 1414 - Service militaire à la 6ème section de secrétaires d'état-major, à compter du 10 octobre 1913 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le XX décembre 1915 - Tests de sélection et cours théorique à l'école d'aviation militaire de Dijon - Brevet de pilote militaire n° 3689 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Etampes, le 17 juin 1916 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage de spécialisation à l'école d'aviation militaire de Châteauroux, jusqu'au 17 juillet 1916 - Pilote du GDE du 17 juillet au 13 août 1916 - Pilote de l'escadrille F 8 / AR 8 / SAL 8 du 13 août 1916 au (après le 1er trimestre) 1919 - Citation à l'ordre de la division, en date du XX novembre 1916 - Nommé Sergent, le 25 octobre 1916 - Convoyage d'un Sopwith 1A2 depuis la RGA vers l'escadrille F 8 du 11 au 13 avril 1917 - Citation à l'ordre du corps d'armée, en date du XX mai 1917 - Stage Dorand AR 1 au GDE du 30 juin au 4 juillet 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 4 novembre 1917 - Stage Salmson 2A2 du 4 au 12 décembre 1917 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 25 janvier 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 3 mai 1918 - Blessé au combat, le 27 mai 1918 - A repris sa place au sein de la SAL 8 après hospitalisation et convalescence - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 19 juin 1918 - Nommé Adjudant, le 25 août 1918 - Chef pilote de l'école d'aviation d'Avord en 1919 - Démobilisé - Marié avec Mlle Jeanne Marie Lucie Moulin à Paris 16ème, le 29 juillet 1919 - Ils n'auront pas d'enfant - Nommé Sous-lieutenant de réserve, le 17 août 1919 - Affecté, dans la réserve, au 33ème régiment d'aviation, le 30 août 1920 - Nommé Lieutenant de réserve, le 16 juillet 1920 - Chef pilote à la SDA (Société pour le développement de l'aviation) en 1921 - Passé, dans la réserve, à l'arme de l'aéronautique, en date du 29 juin 1923 - Chef-réceptionnaire de la société Latécoére en 1923 - Brevet de pilote de transports publics n° 727 - Pilote des lignes Latécoére sur le trajet Toulouse - Casablanca - A pris part au Tour de France des avions de tourisme en 1925 - Chef pilote de la Société pour le développement de l'aviation (SDA) qui organise des meetings entre 1921 et 1931 - Record de distance en circuit fermé par 1581,84 km sur avion léger de 3ème catégorie, le 26 octobre 1927 - Bat le record du monde de la distance en ligne droite pour avion léger, le 30 octobre 1927 - Il pilotait un Caudron 109 équipé d'un moteur Salmson de 40 ch et a atterrit à Koenigsberg - Il a parcouru la distance Le Bourget - Koenigsberg, soit 1390 km en 14 heures, augmentant le précédent record de 162 kilomètres - Secrétaire général de la 5ème fête aérienne de Vincennes en 1927 - Quitte la SDA et est nommé directeur de la société de propagande aérienne en novembre 1931 - Nommé Directeur de la SDA en 1932 - La SDA est en ligidation judiciaire en octobre 1932 - A mis fin à sa carrière d'aviateur avec 5200 heures de vol en 1933 - Propriétaire d'une usine d'accumulateurs électriques à Reims (Marne) - Nommé Capitaine de réserve, le 4 juillet 1937 - Mobilisé au GB II/12, le XX septembre 1939 - Officier de la Légion d'Honneur, le 2 février 1940 - Citation à l'ordre de l'armée, le 2 juin 1940 - Croix de Guerre 1939-1940 - Démobilisé, le 22 juin 1940 - Son usine de Reims a été détruite par un bombardement allemand - S'installe avec son épouse à Avignon et ouvre un boutique de photographe - Rejoint la Milice en 1942 - Nommé chef général du service d'ordre légionnaire du Vaucluse en 1943 - Nommé Chef départemental de la Milice - Nommé Chef régional de la Milice à Marseille au printemps 1943 - Marié avec Mlle Ida Paulette Bléret à Reims (Marne), le 28 juin 1943 - Nommé délégué général du maintien de l'ordre en Zone Nord - Désigné pour représenter le ministre de l'intérieur au comité contentieux, à compter du 5 mai 1944 - Fusillé pour collaboration au fort de Montrouge à Arceuil-sur-Seine, le 18 juin 1947 - Sources : Acte de naissance du registre des naissances de la ville de Reims - Pam (2 fiches) - Liste des brevets militaires - En attente de la fiche matricule du département de la Marne - JORF - Revue L'Aérophile - Journal "Les Ailes " - Journal "Le Matin" - Dernière mise à jour : 1er février 2018.

* Citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Max Knipping, pilote à l'escadrille F 8, en date du 4 novembre 1917 : "Très brillant pilote, d'un inlassable dévouement et d'une admirable bravoure. Vient de se distinguer tout particulièrement au cours des dernières attaques, en exécutant, chaque jour, des reconnaissances extrêment périlleuses. Le 23, n'a pas hésité à voler à 50 mètres d'altitude pour assurer une liaison d'infanterie. Fortement mitraillé par l'ennemi, a été contraint d'atterrir sur nos premières lignes avec un avion complétement désemparé."

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Max Edmond Knipping, pilote à l'escadrille SAL 8, détaché de la 6ème section de secrétaires d'état-major, en date du 3 mai 1918 : "Officier pilote d'élite, remarquable par son allant et son entrain. Donne tous les jours à ses camarades le magnifique exemple des plus belles qualités morales et militaires. Continue avec la même ardeur la série de ses exploits. Le ..., a tenu l'air pendant cinq heures, pour assurer la destruction d'une batterie allemande. Au cours d'un coup de main, a mitraillé à moins de cinquante mètres les fantassins allemands, exaltant ainsi par son audace nos propres troupes. A soutenu une lutte des plus vives contre trois monoplaces ennemis et pu rentrer danns ses lignes, grâce à son extrême habileté."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Slt Max Edouard Hubert Knipping, au 2ème groupe d'aviation, en date du 19 juin 1918 : "Très brillant pilote, officier d'élite donnant depuis le début de la campagne, à tous ses camarades, l'exemple des plus belles qualités morales et militaires. Au cours de l'offensive allemande, assurant une importante mission de commandement, a soutenu un combat des plus vifs contre trois avions de chasse ennemis, dont l'un fut abattu. Bien que blessé très grièvement et ayant le feu à bord, a pu ramener l'avion dans nos lignes, grâce à son habileté et son sang-froid. Quatre citations."

* Officier de la Légion d'Honneur du Cne Max Edmond Hubert, en date du 2 février 1940 : "26 ans de services, 5 campagnes. A été blessé et cité. Chevalier de la Légion d'Honneur du 19 juin 1918. A accompli trois périodes d'entrainement aérien volontaires."

* Citation à l'ordre de l'armée du Cne Max Edmond Hubert Knipping, en date du 2 juin 1940 : "Pilote hors de pair; le 11 mai 1940, a ramené sur son terrain son avion particulièrement désemparé au cours d'un bombardement à basse altitude de colonnes blindées. Commandant d'escadrille d'élite, ayant déjà eu une glorieuse conduite au cours de la guerre 1914-1918. Ne cesse d'être un brillant exemple pour son unité."

 

Photo du Slt Pierre de La Sudrie de Calvayrac

Slt Pierre Laurent Emile baron de La Sudrie de Calvayrac - Né le 10 février 1891 à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) - Fils de Pierre Laurent de La Sudrie de Calvayrac et de Jenny Louise Godot - Domiciliés au 26, avenue Marceau à Paris 8ème (75) - Profession avant guerre Etudiant en Sciences politiques - Classe 1912 - Recrutement du 6ème bureau de la Seine sous le matricule n° 126 - Appelé pour effectuer son service militaire, le 9 octobre 1912 - Réformé temporairement par la commission spéciale de réforme de Paris pour troubles cardio-vasculaire avec tremblements des extrémités, le 28 décembre 1912 - Reconnu apte à effectuer son service armé par la 6ème commission spéciale de réforme de Paris, le 10 octobre 1913 - Affecté au 32ème régiment d'artillerie, le 29 décembre 1913 - Réformé par la commission spéciale de réforme de Fontainebleau pour maladie de Basidoux, le 9 février 1914 - Retour dans ses foyers, le 11 février 1914 - Déclaré apte au service armée par le conseil de révision de la Seine, le 10 octobre 1914 - Affecté au 39ème régiment d'artilllerie, le 3 novembre 1914 - Nommé Brigadier, le 24 février 1915 - Nommé Maréchal des Logis et élève officier de réserve, le 27 mai 1915 - Affecté au 30ème régiment d'artillerie, le 5 août 1915 - Nommé Aspirant d'artillerie, à titre temporaire, le 13 août 1915 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, à titre définitif, le 15 avril 1916 - Affecté à la 4ème batterie du 30ème régiment d'artillerie, le 6 mai 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur - En stage d'observateur comme observateur stagiaire à l'escadrille F 8 du 26 septembre au 20 décembre 1916 - Titularisé observateur en avion, le 28 novembre 1916 - Citation n° 153 à l'ordre de la 9ème division, le 12 décembre 1916 - Rejoint le 30ème régiment d'artillerie, le 20 décembre 1916 - Citation n° 105 à l'ordre de la 133ème division, le 22 décembre 1916 - Observateur titulaire de l'escadrille F 8 du 7 juin au 19 juillet 1917 - Observateur titulaire de l'escadrille C 74 / AR 74 du 19 juillet 1917 au 19 mars 1919 (dissolution de l'escadrille) - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 11 décembre 1917 au 5 janvier 1918 - Croix de guerre belge et citation n° 1700 à l'ordre de l'armée belge, en date du 20 décembre 1917 - Nommé Lieutenant de réserve, à titre définitif, le 15 avril 1918 - En convoyage d'un avion du 2 au 9 juin 1918 - Blessé par une balle au visage au cours d'une mission de protection, le 25 septembre 1918 - Evacuation sur un hôpital de l'intérieur et convalescence du 12 novembre 1918 au 22 septembre 1919 - Citation n° 452 à l'ordre de la 133ème division, le 15 novembre 1918 - Citation n° 188 à l'ordre de la 4ème armée, le 26 novembre 1918 - Nommé Lieutenant de réserve, à titre définitif, le 19 janvier 1919 - Détaché au corps d'officiers à Broyes du 5 janvier au 1er février 1919 - Démobilisé, le 22 septembre 1919 - Domicilié au 26, avenue Marceau à Paris 16ème (75), à compter du 22 septembre 1919 - Réintégré dans l'armée d'active, le 24 octobre 1919 - Nommé Lieutenant de l'armée d'active, le 22 octobre 1919 - Affecté à la division aérienne, le 4 novembre 1919 - Brevet de pilote militaire n° 18.328 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 23 février 1920 - Affecté à l'école d'aviation militaire d'Istres (Bouches-du-Rhône), le 8 mars 1920 - Affecté au 1er régiment d'aviation de bombardement stationné à Metz-Frescaty (Moselle) du 24 octobre 1919 au 30 juin 1920 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 16 juin 1920 - Affecté au 34ème régiment d'aviation stationné à Dugny-Le Bourget (Seine-Saint-Denis) du 1er juillet 1920 au 30 juin 1923 - En congé sans solde de trois mois du 10 octobre 1922 au 9 janvier 1923 - En congé sans solde du 16 août 1924 au 16 août 1932 - Affecté au 11ème régiment d'aviation de Metz-Frescaty, le 16 août 1932 - Nommé Capitaine à titre définitif, le 25 septembre 1932 - Affecté à la 11ème escadre de bombardement, le 1er octobre 1932 - En congé sans solde, à compter du 8 novembre 1932 - A passé un total de 11 ans et 3 mois en congé sans solde pris en plusieurs fois - Est administré par la 11ème escadre de bombardement, à compter de cette date - Affecté à la base aérienne 104 - Totalise 539 heures de vol à la date de son départ de l'armée - Démission de l'armée d'active, le 15 novembre 1934 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 9, à compter du 15 novembre 1934 - Domicilié au 12, Square Henry Paté à Paris 16ème (75), à compter du 20 juillet 1936 - Affecté, dans la réserve, à la base aérienne de Tours, le 15 octobre 1936 - Affecté à la base aérienne d'Avord, le 3 avril 1937 - Affecté, dans la réserve, à la 1ère section du bataillon de l'air n° 127, le 10 octobre 1938 - Profession après la 2ème guerre mondiale Directeur de compagnies d'assurances - Domicilié au 39, rue Godot-de-Mauroy à Paris 9ème (75) - Officier de la Légion d'Honneur, le 31 décembre 1961 - Décédé au 184, rue du Faubourg Saint-Antoine à Paris (75), le 19 janvier 1970 - La cérémonie religieuse de ses obséques a eu lieu en l'église de la Madeleine, place de la Madeleine à Paris (75), le 23 janvier 1970 - A été inhumé en la chapelle de Calvayrac (Lot) - Sources : CCC de l'escadrille F 8 - CCC de l'escadrille C 74 / AR 74 / SAL 74 - JORF - Liste des brevets militaires - Site Léonore - Fiche matricule du 6ème bureau de la Seine archivée aux AD de Paris - Acte de décès - Avis de décès - Dernière mise à jour : 9 octobre 2019.

* Citation n° 153 à l'ordre de la 9ème division du Slt Pierre Laurent de la Sudrie de Calvayrac du 30ème régiment d'artillerie, observateur à l'escadrille F 8, en date du 12 décembre 1916 : "Observateur en avion plein de dévouement et de sang-froid. A rempli parfaitement au cours des attaques d'octobre 1916 de nombreuses missions de reconnaissances et d'observations, dans des circonstances atmosphériques difficiles et sous le feu de l'ennemi."

* Citation n° 105 à l'ordre de la 133ème division du Slt Pierre Laurent de la Sudrie de Calvayrac du 30ème régiment d'artillerie, observateur à l'escadrille F 8, le 22 décembre 1916 : "Jeune observateur d'artillerie plein d'entrain, plein d'allant qui a toujours fait preuve de beaucoup d'intelligence et de dévouement dans les missions qui lui ont été confiées. S'était déjà distingué pendant les opérations d'octobre. S'est distingué à nouveau au cours des dernières attaques exécutant plusieurs réglages difficiles malgré les circonstances très défavorables et malgré le feu de l'ennemi."

* Croix de guerre belge et citation n° 1700 à l'ordre de l'armée belge, en date du 20 décembre 1917 : "Observateur consciencieux dévoué et très courageux ayant montré beaucoup d'allant dans les réglages pour les tirs d'artillerie d'une groupement spécial attaché à l'armée belge."

* Citation n° 452 à l'ordre de la 133ème division, le 15 novembre 1918 : "Pendant le période de poursuite de l'ennemi qui a précédé l'armistice. A effectué plusieurs liaisons d'infanterie en tenant contact étroit avec les éléments avancés les renseignements sur les mouvements et positions de l'ennemi dont il a mitraillé les éléments à plusieurs reprises. Est revenu chaque fois avec son appareil fortement abimé par des balles provenant de mitrailleuses à terre."

* Citation n° 188 à l'ordre de la 4ème armée, le 26 novembre 1918 : "Observateur d'artillerie en avion d'une haute valeur professionnelle, comptant parmi les plus anciens de l'aviation. Le 25 septembre 1918, protégeant une mission photographique à longue portée, a été attaqué par 12 avions ennemis qui incendièrent devant lui, à haute altitude, l'avion qu'il protégeait. A réussi à se dégager de cette situation périlleuse avec un sang-froid remarquable et rentré au terrain quoique ayant été blessé d'une balle au visage."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Ltt Pierre Laurent de la Sudrie de Calvayrac du 11ème régiment d'aviation, en date du 16 juin 1920 : "Au cours de la guerre, a fait preuve en toutes circonstances des plus belles qualités militaires. Comme observateur d'artillerie en avion, a rendu au commandement des services signalés tant par l'intelligence et la précision de ses rapports qua par sa haute conception du devoir. Une blessure. Quatre citations."

 

Photo du MdL René Bertin

MdL René Bertin - pilote de l'escadrille - Né le 20 novembre 1890 à Auzéville (Meuse) - Engagé le 1er mars 1909 au 8ème régiment de Hussards - Passé à l'aviation, le 13 juillet 1916 comme élève pilote - Brevet de pilote militaire n° 4776 du 16 octobre 1916. Différentes unités : 2ème régiment de Hussards - 56ème RA - 13ème RA - 19ème Train des équipages - Ecole de Dijon - Ecole de Chartres - Ecole de Chateauroux - Escadrille AR 8 - Décorations : Légion d'Honneur - Médaille Militaire - Croix de Guerre - Tué au combat, avec le Cne de Lagerie et le Slt Alexis Chambron à bord d'un Letord 5 sur Pargny-Filain, le 27 octobre 1917.

Les Hommes

Slt Marcel Emile Claude Haegelen - Né le 13 septembre 1896 à Belfort (90) - Fils d'Alfred Haegelen et de Marguerite Marie Chapuis - Engagé volontaire au 27ème RI, le 15 septembre 1914 - Evacué pour fièvre typhoïde, le 10 avril 1915 - Détaché au 1er groupe d'aviation comme élève pilote, le 25 juillet 1915 - Détaché à l'école d'aviation militaire d'Avord à compter du 31 août 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2309 à l'école d'aviation militaire, le 10 janvier 1916 - Affecté au Groupe des Divisions d'Entrainement (GDE) du Plessis-Belleville, le 19 janvier 1916 - Nommé caporal, le 20 janvier 1916 - Pilote de l'escadrille F 8 du 10 avril 1916 au 8 février 1917 - Nommé Sergent, le 20 juin 1916 - Stage avion de chasse au GDE, le 8 février 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 103 du 8 mars 1917 au 11 mars 1918 - Blessé en combat aérien à la tête et à la poitrine suite à une chute d'avion après un combat aérien, le 28 mai 1917 - Médaille Militaire, le 29 juin 1917 - Nommé Adjudant, le 5 novembre 1917 - Nommé Sous-Lieutenant à titre temporaire, le 25 janvier 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 100 du 11 mars 1918 au 5 novembre 1918 - Nommé Sous-Lieutenant à titre définitif, le 28 juin 1918 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 19 juillet 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 89 du 5 novembre 1918 au 15 janvier 1919 - Il a remporté 23 victoires homologuées pendant la Grande Guerre - Croix de Guerre avec 18 citations, 14 palmes, 2 étoiles - Pilote de l'escadrille SPA 48 du 15 janvier 1919 au 10 avril 1919 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 25 juin 1919 - Pilote de l'escadrille SPA 162 du 10 avril 1919 au 5 septembre 1920 - Affecté à l'aviation polonaise au sein de l'escadrille SPA 162, le 17 avril 1919 - Instructeur à l'école d'aviation de Varsovie, le 1er janvier 1920 - Rayé des contrôles du 27ème régiment d'infanterie, le 15 janvier 1920 - Affecté au 54ème régiment d'infanterie, classé hors cadres aéronautique au 4ème régiment d'aviation, le 10 juin 1920 - Officier de la Légion d'Honneur, le 16 juin 1920 - Rapatrié en France, le 5 septembre 1920 - En congé 3 ans sans solde - Pilote de la Compagnie de la Navigation Aérienne Franco-Roumaine, le 16 décembre 1920 - Affecté pendant cette période au 3ème régiment d'aviation de Châteauroux - Période au centre d'Etudes de l'Aéronautique (Service des Avions) à Versailles du 15 octobre 1923 au 15 janvier 1924 - Brevet d'observateur en avion en date du 27 juillet 1925 - Affecté au 37ème régiment d'aviation volontaire pour le Maroc, le 9 août 1925 - Embarqué à Bordeaux sur le vapeur "Missouri" à destination de Casablanca, le 3 août 1925 - Affecté à la 7ème escadrille du Maroc du 8 août 1925 au 27 février 1926 - Affecté au 34ème régiment d'aviation, le 27 février 1926 - Nouveau congé sans solde - Période au 34ème régiment d'aviation du 21 février au 12 mars 1928 - Stage de tir à l'école de Cazaux du 6 au 12 mars 1928 - Démission de l'armée d'active, le 27 février 1929 - Promu Lieutenant de Réserve, le 25 juin 1929 - Effectue ses périodes de réserve au 34ème régiment d'aviation - Vainqueur de la Coupe Michelin avec 2631 km en 14 escales à la vitesse de 226 km/h, le 29 juin 1931 - Commandeur de la Légion d'Honneur, le 14 mars 1932 - Promu Commandant de Réserve, le 25 juin 1935 - Affecté comme chef pilote des établissements Hanriot de Bourges (Cher) du 17 mars 1937 au 1er août 1940 - Nommé lieutenant-Colonel de Réserve, le 25 juin 1938 - Colonel de l'inspection générale de l'Armée de l'Air - Grand Officier de la Légion d'Honneur, le 28 juillet 1947 - Détaché au Ministère des Travaux publics, secrétariat général de l'aviation civile et commerciale, service de l'aviation légère et sportive - Photo collection Philippe Bentresque que je remercie pour son aide.

* Citation à l'ordre du corps d'armée en date du 12 août 1916 : "Très bon pilote plein d'allant, accomplissant avec calme les missions les plus difficiles se dépense sans compter depuis quatre mois."

* Citation à l'ordre de l'armée, le 21 octobre 1916 : "Pilote plein d'audace et de sang-froid vient de se distinguer à plusieurs reprises au cours des dernières attaques. Volant toujours très bas pour permettre à son observateur une reconnaissance plus précise, a été à trois reprises différentes descendu par le tir de l'infanterie ennemie."

* Citation à l'ordre de l'armée en date du 31 décembre 1916 : "Jeune pilote plein d'entrain qui depuis huit mois dans le secteur de Verdun, ne cesse de se prodiguer journellement. le 15 décembre, a survolé par 3 fois les lignes ennemies dans la même journée. Obligé d'atterrir après son 2ème vol à proximité du champ de bataille avec un appareil sérieusement atteint a demandé malgré l'heure avancée à repartir avec un autre avion. descendant alors excessivement bas malgré le feu des mitrailleuses ennemies, a permis à un observateur de rapporter des renseignements précieux."

* Citation à l'ordre de l'armée en date du 30 juin 1917 : "Pilote d'une audace exceptionnelle. le 27 mai 1917, a abattu un avion allemand. le 28 a été grièvement blessé à la suite d'un combat qui s'est terminé par la chute de l'avion ennemi dans nos lignes -1 blessure - 3 citations". La présente nomination comporte l'attribution de la Médaille Militaire."

* Citation à l'ordre du corps d'armée en date du 21 avril 1918 : "Officier pilote d'une grande bravoure et d'une adresse exceptionnelles. Successivement pilote dans une escadrille de corps d'armée puis dans une escadrille de chasse, n'a cessé depuis deux ans de faire preuve des plus belles qualités militaires accomplissant avec un grand esprit de devoir et d'une audace remarquable les missions les plus délicates et les plus diverses. S'est affirmé pilote de chasse de 1er ordre en prenant part à un combat qu'i s'est terminé par la chute de l'avion ennemi."

* Citation à l'ordre de l'armée en date du 13 juillet 1918 : "4ème et 5ème avions abattus".

* Citation à l'ordre de la 10ème armée en date du 19 juillet 1918 : "6ème et 7 ème avions abattus".

* Citation à l'ordre de l'armée accompagnant le grade de Chevalier de la Légion d'Honneur en date du 19 juillet 1918 : "Officier donnant le plus bel exemple d'entrain, de courage et de science de combat. Après s'être particulièrement distingué dans l'aviation de corps d'armée s'est revélé pilote de chasse de premier ordre entrainant à sa suite les jeunes pilotes de son escadrille. A remporté récemment sa 8ème victoire en incendiant avec un camarade de combat un Drachen ennemi - 1 blessure - 6 citations." La présente nomination comporte l'attribution de la Croix de Guerre avec palme."

* Citation à l'ordre de l'armée en date du 29 juillet 1918 : "Officier pilote donnatn des preuves constantes d'une bravoure et d'une énergie magnifiques. A attaqué seul un Drachen et l'a incendié (9ème victoire) quelques jours après a abattu dans nos lignes un biplace ennemi (10ème victoire).

* Citation à l'ordre de l'armée en date du 12 septembre 1918 : "Officier pilote d'une bravoure splendide et d'une habilité hors de pair, ne cessant de fournir un effort magnifique. le 24 juillet 1918 au cours d'un déplacement de son escadrille, a forcé un biplace ennemi, a atterrir dans nos lignes. Le 9 août a incendié un Drachen (11ème, 12ème, 13ème victoires)".

* Citation à l'ordre de l'armée en date du 27 septembre 1918 : "A obtenu sa 14ème victoire en incendiant le 6 septembre 1918 un Drachen ennemi - 1 blessure - 11 citations".

* Citation à l'ordre de l'armée en date du 10 octobre 1918 : "Officier pilote d'une valeur exceptionnelle le .... a incendié un Drachen ennemi (15ème victoire). Le ..... a incendié deux Drachens ennemis (16ème et 17ème victoires) - 1 blessure - Médaillé Militaire et Chevalier de la Légion d'Honneur pour faits de guerre - 12 citations."

* Citation à l'ordre de l'armée en date du 10 octobre 1918 : "Officier mettant sans cesse sa virtuosité de chasseur et ses qualités remarquables de pilote au service d'une énergie ardente et d'une bravoure magnifique. Recherchant constamment les combats les plus périlleux, augmente avec une rapidité splendide le nombre de ses victoires. Le ..... a abattu un avion de chasse (18ème victoire). Le .... a incendié un Drachen (19ème victoire) - 1 blessure - 13 citations"

* Citation à l'ordre de l'armée en date du 7 novembre 1918 : "Magnifique pilote de chasse. Le 15 octobre 1918 malgré des circonstances atmosphériques tout à fait défavorables, a attaqué un Drachen et l'a incendié (20ème victoire)".

* Citation à l'ordre de l'armée en date du 23 décembre 1918 : "Les 18 et 23 octobre 1918, a abattu deux avions ennemis remportant ainsi ses 21ème et 22ème victoires - 1 blessures - 15 citations."

* Citation à l'ordre de l'armée en date du 7 novembre 1918 : "Magnifique exemple de valeur militaire ayant derrière lui un passé glorieux d'aviateur de chasse, a demandé a reprendre du service pour venir participer aux opérations du Maroc en 1925. Pilote d'une classe exceptionnelle, observateur averti, arendu dès son arrivée au régiment les plus beaux services. D'un allant indomptable, volant le plus possible, a exécuté de jour comme de nuit, en moins de 50 jours plus de 60 missions de guerre. le 6 septembre 1925, a participé aux bombardements de Chechaouen .... Le 4 octobre par l'opération de Bab Mizab a exécuté 5 bombardements de nuit et 2 bombardements de jour remarquablement réussis."

* Citation à l'ordre de l'armée en date du 2 juin 1940: "Pilote remarquable d'allant. Le 5 juin 1940 a contribué à abattre un avion ennemi.". Cette citation comporte l'attribution de la Croix de Guerre avec palme.

Cne Pierre Lucien Perrin de Brichambaut - Né le 18 avril 1889 à Nancy (Meurthe-et-Moselle) - Fils de Georges Henri Perrin de Brichambaut et de Anne-Marie Baudot - Profession avant guerre Etudiant en médecine à la faculté de Nancy - Classe 1909 - Recrutement de Toul sous le matricule n° 1305 - Deux ans de sursis en raison de ses études de médecine - Brevet de pilote civil n° 861 délivré par l'Aéroclub de France, le 3 mai 1912 - Entré en service actif dans l'aéronautique militaire, le 10 novembre 1912 - Il a alors le grade de Médecin Auxiliaire - Affecté à la compagnie d'aviation de Satory du 10 novembre 1912 à février 1913 - Elève pilote puis chef pilote, adjoint au centre d'aviation de Buc de février au 10 novembre 1913 - Brevet de pilote militaire n° 329 obtenu au centre d'aviation de Buc, le 1er août 1913 - Insigne de pilote militaire (macaron) n° 865 - Pilote de l'escadrille MF 8 / F 8 du 24 décembre 1913 au 10 mai 1916 - Une blessure légère en avion, le 8 août 1914 - Nommé Sous-lieutenant, le 3 septembre 1914 mais nomination non ratifiée - Blessé au cours d'un accident d'avion dans la région d'Amiens, le 14 octobre 1914 - Souffre d'une hanche subluxée, décollements musculaire et contusion violente à la mâchoire - Citation n° 179 à l'ordre de la 2ème armée, en date du 2 novembre 1914 - Médaille Militaire et citation n° 463 à l'ordre de l'armée, le 10 décembre 1914 - Démissionnaire du service de santé et passé sur sa demande à l'arme de l'infanterie (décision n° 6968 du 21 janvier 1915) - Soldat de 2ème classe, le 21 janvier 1915 - Nommé Caporal, le 25 janvier 1915 - Nommé Sergent, le 26 janvier 1915 - Nommé Adjudant, le 27 janvier 1915 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 22 février 1915 - Une blessure légère en avion, le 1er mai 1915 - Une blessure légère en avion, le 13 juin 1915 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation n° 1082 à l'ordre de l'armée, le 2 juillet 1915 - Blessé au cours d'un accident d'avion dans les environs d'Estrées-St-Denis, le 29 juillet 1915 - Souffre d'une commotion cérébrale, perte de la mémoire, contusions diverses, félure du crâne, fracture de l'os du nez - Une blessure légère en avion, le 5 janvier 1916 - Citation n° 116 à l'ordre du XIème corps d'armée, en date du 23 janvier 1916 - Une blessure légère en avion, le 5 février 1916 - Blessé au combat, par éclat d'obus à la cuisse gauche, dans les environs de Tahure, le 22 février 1916 - Blessé au combat, par balle de mitrailleuse à la jambe droite, dans la région d'Auberive, le 9 mars 1916 - Affecté à l'aéronautique de l'armée serbe - Commandant de l'escadrille MF 99 / F 399 / F 525 du 1 mai 1916 au 21 août 1917 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le XX juin 1916 - Citation n° 1814 à l'ordre de la 3ème armée serbe, en date du 10 août 1916 - Blessé au combat, par éclat de balle explosive au poignet gauche, dans la région de Bosista (3ème armée serbe), le 12 février 1917 - Citation n° 8245 à l'ordre de la 3ème armée, en date du 19 février 1917 - Citation n° 22 à l'ordre de l'armée d'Orient, en date du 1er mars 1917 - Nommé Capitaine à titre temporaire, le 18 juin 1917 - Une blessure légère en avion, le 30 juillet 1917 - Décoré de l'Aigle Blanc de 4ème classe de Serbie et citation à l'ordre de la 1ère armée serbe, en date du 4 août 1917 - Blessé au combat, suite à l'explosion d'un projectile (bombe) qui a provoqué la chute de l'avion, dans la région de la Cernan, le 21 août 1917 - A été victime d'un éclat d'obus dans le crâne, d'une lésion de la machoire, de contusions multiples et d'une perte de connaissance - Evacué sur la France pour suites de blessure et paludisme, le 9 septembre 1917 - Citation n° 46 à l'ordre de l'armée d'Orient, en date du 15 septembre 1917 - Décoré de l'ordre Danilo du Monténégro de 4ème classe, le 4 décembre 1917 - Décoré de l'ordre de Sainte Anne de Russie de 2ème classe, le 31 décembre 1917 - Nommé Adjoint technique au commandement de l'aéronautique des armées alliées en Orient du 5 janvier au 12 mars 1918 - Citation à l'ordre de la 1ère armée serbe, en date du 7 mars 1918 - Commandant des bases d'aviation française d'Otrante et Gallipoli du 12 mars au 4 juillet 1918 - Décoré de l'ordre de St-Stanilas de 2ème classe, le 23 mars 1918 - Nommé Capitaine de réserve à titre définitif, le 28 juin 1918 - Commandant du secteur aéronautique du Vardar (front d'Orient) du 5 juillet au 21 octobre 1918 - Désigné pour mission d'organisation du commandement de l'aéronautique de Salonique du 21 au 30 octobre 1918 - Commandant de l'aéronautique de l'armée du Danube du 30 octobre 1918 au 1er mars 1919 - Citation n° 95 à l'ordre de l'armée d'Orient, en date du 2 novembre 1918 - Chevalier de l'Etoile de Roumanie, le 12 décembre 1918 - Du 2 août 1914 au 21 novembre 1918 : 340 reconnaissances, prises de photos, surveillance de secteur - 220 réglages et contrôles de tir - 110 bombardements - 105 vols de chasse, croisières, patrouilles, escortes, mitraillages - 75 combats et attaques d'avions ou ballons ennemis - 1542 heures de vol au 21 novembre 1918 - 12 blessures dont 6 graves - 2 évacuations par malade - Ses avions ont été touchés à 500 reprises par 800 éclats d'obus ou balles de schrapnell et 250 par balles d'infanterie ou d'avion - Croix de Guerre grecque de 3ème classe, en date du 13 janvier 1919 - En permission du 5 mars au 23 avril 1919 - Adjoint au directeur du Service des fabrications de l'aviation du 24 avril au 30 novembre 1919 - Décoré de la Distinguisted Flying Cross, le 9 mai 1919 - Pendant sa période SFA, 18 jours de traitement à l'hôpital Pasteur (Paludisme) avec un mois et 1/2 de convalescence - Officier de la Légion d'Honneur, en date du 6 juillet 1919 - Military Cross britannique, le 27 octobre 1919 - Marié avec Yvonne Hersent à Paris 17ème, le 6 octobre 1919 - Deux ans de congé sans solde à comppter du 1er décembre 1919 - Affecté au 4ème régiment d'aviation d'observation, le 26 février 1920 - Nommé Commandant de réserve - Commandeur de la Légion d'Honneur, le 28 juin 1935 - En 1935, totalise 1500 heures de vol de guerre et 107 heures de vol normales - Nommé Lieutenant-colonel de réserve - Affecté, dans la réserve, au bataillon de l'Air n° 217 - Grand officier de la Légion d'Honneur, le 30 mars 1963 - Décédé au 23, rue d'Anjou à Paris 8ème (75), le 23 décembre 1967 - Pierre Perrin de Brichambaut repose dans le cimetière communal de Gouvieux (Oise) - Photo La Guerre Aerienne Illustrée - Sources : Pam - Acte de décès - LO - Etat des services - Liste des brevets militaires - FM Meurthe-et-Moselle non reconstituée - JORF - Dernière mise à jour : 17 janvier 2015.

* Citation n° 179 à l'ordre de la 2ème armée, en date du 2 novembre 1914 : "Blessé dans un accident d'aéroplane, a refusé de se laisser évacuer, a commencé à piloter avant même d'être rétabli. A fait, depuis le début de la campagne, plus de 140 heures de vol au cours desquelles son avion a été atteint à plusieurs reprises par le feu de l'ennemi."

* Médaille Militaire et citation n° 463 à l'ordre de l'armée, en date du 10 décembre 1914 : "A depuis le début de la campagne, fait preuve d'une bravoure, d'une audace et d'une habileté au-dessus de tous éloges. A fait plus de 100 reconnaissances, réglages de tir, lancements de projectiles, et souvent dans des circonstances très dangeureuses. A eu son avion atteint de nombreuses fois par des projectiles ennemis, a été légèrement blessé d'un éclat d'obus à la tête, et à la jambe dans un accident d'avion. Continue à donner chaque jour le plus bel exemple de courage."

* Chevalier de la Légion d'Honneur, Croix de Guerre avec palme et citation n° 1082 à l'ordre de l'armée, le 2 juillet 1915 : "Pilote absolument hors de pair, tant par ses qualités professionnelles que par son entrain et l'audace, avec lesquels il exécute les missions qui lui sont confiées, n'hésitant jamais à s'exposer aux plus grands dangers pour rapporter des renseignements plus précis, mieux assurer des réglages de tir, ou mieux réussir un bombardement. A rendu à l'escadrille MF 8 et au corps d'armée des services tout à fait exceptionnels."

* Citation n° 116 à l'ordre du XIème corps d'armée, en date du 23 janvier 1916 : "A l'escadrille depuis le début de la campagne, n'a cessé de se prodiguer sans compter et fait preuve en toutes circonstances d'un courage au-dessus de tout éloge dans les missions les plus périlleuses qu'il est le premier à rechercher ."

* Le Chef de Bataillon R. Vitrat, commandant l'aéronautique de l'armée Serbe cite à l'ordre de la 3ème armée serbe (ordre n° 1814), l'escadrille 399, en date du 10 août 1916 : "L'escadrille de la 3ème armée, sous le commandement courageux du Lieutenant Perrin, durant ces derniers jours, a rendu des services inappréciables à notre armée. Tous les hommes, les pilotes et les observateurs ont été merveilleux d'audace, toujours prêts, même dans les conditions les plus dévavorables, les aviateurs de cette escadrille ont fait des reconnaissances et des réglages de tir, ils ont à plusieurs reprises combattu et chassé les avions ennemis et pris la maîtrise de l'air sur le front de la 3ème armée. Ils ont bombardé avec beaucoup de succès la gare de Banitza." Pour ce travail plein d'audace, d'initiative et d'esprit de sacrifice, je félicité chaudement le Lieutenant Perrin et ses aviateurs.

* Le Général Vasitch, commandant de la 3ème armée serbe, cite à l'ordre de la 3ème armée (ordre n° 8245), le Ltt Perrin de Brichambaut, commandant de l'escadrille 399 ainsi que tout son personnel, en date du 19 février 1917 : "Pour le courage, l'audace et l'habileté dont ils ont toujours fait preuve, au cours de leurs reconnaissances, par les renseignements donnés sur les troupes ennemies, pendant les réglages de tir de notre artillerie, au cours des bombardements fréquents et efficaces sur l'arrière de l'ennemi et sur leurs troupes en retraite. Durant les combats de notre armée à Gornicevo, Kaimaktchalan, Starkow-Grob, Trhucké, Grunista, cette escadrille a rendu des services exceptionnels en apportant son concours efficace aux résultats remarquables obtenus par le feu de notre artillerie et l'effort de toutes les unités de l'armée. Pour le travail plein de courage, d'initiative et de dévouement de cette escadrille, je cite à l'ordre du jour, le Lieutenant commandant, Mr Perrin, ainsi que tout son personnel. Je les remercie cordialement pour leurs services pleins d'abnégation personnelle."

* Citation n° 22 à l'ordre de l'armée d'Orient, en date du 1er mars 1917 : "Pilote hors de pair, plus de 1000 heures de vol, quatre blessures. Commande avec un entrain remarquable une escadrille affectée à une armée serbe. Vient d'être de nouveau blessé en survolant à faible altitude les tranchées ennemies après avoir livré combat, quoique seul, à un avion ennemi rapide et bien armée."

* Le Général B. Yovanovitch, commandant par intérim la 1ère armée cite à l'ordre de la 1ère armée serbe (ordre n° 15.109), le Cne Pierre Lucien Perrin de Brichambaut, commandant de l'escadrille F 525, qui donne un exemple pour sa belle conduite, cinq fois blessé, plusieurs fois cité et décoré, en date du 4 août 1917 : "Le 30 juillet dernier, est descendu très bas pour l'exécution d'une mission photographique au-dessus des positions ennemies. Son appareil a été pris dans une violente fisillade de la part de l'infanterie ennemie et s'est abattu en flammes. Grâce à son très grand sang-froid et grâce à sa virtuosité de pilote, a réussi à rentrer et à atterrir immédiatement derrière nos tranchées de première ligne, bien que le terrain y fut raviné et rocheux. malgré le feu d'artillerie violent dirigé sur l'endroit où il avait atterri, le capitaine Perrin, ne tenant pas compte du danger provoqué par les explosions des obus ennemis, a aidé son mitrailleur à emporter la mitrailleuses et l'appareil photographique."

* Citation n° 46 à l'ordre de l'armée d'Orient, en date du 15 septembre 1917 : "Chef d'escadrille admirable, d'une bravoure superbe, s'impose à tous par ses qualités incomparables d'audace et par son complet mépris du danger. Le 30 juillet, a été abattu par les feux d'infanterie, le 21 août en rentrant d'un bombardement, a soutenu une lutte inégale contre deux avions ennemis, obligé d'atterrir, a été blessé d'un éclat d'obus à la joue."

* Le Maréchal, commandant l'armée serbe, cite à l'ordre de la 1ère armée serbe (ordre n° 27.705), le Cne Pierre Perrin de Brichambaut, précédemment commandant de l'escadrille 525, en date du 7 mars 1918 : "Le 8/21 août 1917, au retour d'un bombardement, au cours duquel il avait eu à combattre un avion ennemi, a eu un grave accident proviqué par l'éclatement d'une bombe qui ne pouvait pas se déclencher de l'avion. A dû être transporté évanoui. Le Cne Perrin, qui, du reste a déjà été cinq fois blessé, a donné jusqu'à présent de nombreuses preuves d'énergie, de courage et habileté comme aviateur et pilote. A cette occasion, a démontré une fois de plus la réputation exemplaire dont il jouit comme militaire."

* Citation n° 95 à l'ordre de l'armée d'Orient du Cne Pierre Lucien Perrin de Brichambaut, commandant le secteur aéronautique du Vardar, en date du 2 novembre 1918 : "En toutes circonstances, a donné l'exemple de la plus grande bravoure et d'un complet mépris du danger, en particulier, le 18 septembre 1918 volant à moins de 100 mètres d'altitude, a devancé nos vagues d'assaut et mitraillé l'ennemi soulevant l'enthousiasme de notre infanterie, les jours suivants au cours de la poursuite de l'armée bulgare, a jeté à plusieurs reprises, par son tir, le désordre dans les colonnes ennemies en retraite."

Cal Léon Eugène Fabert - Né le 12 janvier 1881 à Rouen (Seine-Maritime) - Classe 1898 (engagement) / 1901 (normale) - Recrutement du 6ème bureau de la Seine sous le matricule n° 3425 - Engagé volontaire au titre du 8ème régiment d'infanterie coloniale, le 16 janvier 1899 - A été engagé en Chine - Décoré de la médaille coloniale avec agrafe "Chine" - Profession avant guerre Conducteur travaux publics - Mobilisé au 20ème escadron de train des équipages militaires - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 2 décembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 960 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 20 mai 1915 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord du XX mai au 15 juin 1915 - Brevet de pilote FAI n° 2075 obtenu sur avion Maurice Farman, le 14 juin 1915 - Pilote de la RGA du 15 juin au 13 juillet 1915 - Pilote de l'escadrille MF 8 du 13 juillet 1915 au 23 janvier 1916 - Nommé Sergent, le 21 août 1915 - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, en date du 31 août 1915 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 3 décembre 1915 - Pilote de l'escadrille MF 82 (future escadrille 521) du front d'Orient du 23 janvier au 20 mai 1916 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 22 janvier 1916 - Le 15 mai 1916, le MF 11 bis, qu'il pilote, s'écrase en mer - L'équipage est indemne et l'épave du Farman est repêchée - Evacué le 20 mai 1916 - Pilote de la RGA du 20 décembre 1916 au XXX - Pilote du CRP au XXX au 18 août 1918 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, en date du 27 janvier 1917 - Nommé Lieutenant de réserve, à titre définitif, en date du 22 janvier 1918 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 10 juillet 1918 - Commandant de l'escadrille G 482 / LET 482 des Sables d'Olonne du 18 août au XX décembre 1918 - Décédé au 16, avenue Félix Faure à Paris (75), le 12 janvier 1936 - Sources : Pam (2 fiches) - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille MF 8 - CCC de l'escadrille 521 d'Orient - LO - JORF - Revue La Guerre Aérienne Illustrée - Revue l'Aérophile - Dernière mise à jour : 16 mai 2018.

* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée du Cal Léon Eugène Fabert, pilote à l'escadrille MF 8, en date du 31 août 1915 : "S'est révélé, dès son arrivée à l'escadrille, comme un pilote de premier ordre. Le 17 août 1915, attaque un avion ennemi et l'oblige après un combat assez rapide à atterrir dans ses lignes. Le 19 août, attaque un avion ennemi armé de 2 mitrailleuses, combat avec lui près d'une 1/2 heure, jusqu'à ce que celui-ci abandonne la lutte. rentre avec sa mitrailleuse atteinte par une balle, les cartouches des bandes chargeurs de réserve ayant explosé en partie entre ses jambes, son réservoir perçé de part et d'autre. Le 20 août, ayant demandé à sortir de nouveau en pilotant l'avion d'un camarade, attaque deux avions ennemis, touche l'un qui atterrit brusquement et poursuit l'autre jusqu'à l'épuisement complet de ses munitions."

* Citation à l'ordre de l'armée du Sgt Léon Eugène Fabert, pilote à l'escadrille MF 8, en date du 3 décembre 1915 : "Pilote courageux et énergique. S'est distingué à maintes reprises dans des combats aériens, n'hésitant jamais à lutter avec les avions allemands les plus rapides et les mieux armés. A réussi, le 22 novembre, à abattre un Aviatik qui l'avait attaqué au cours d'une reconnaissance. Ayant eu son réservoir traversé au cours du combat, a continué son vol et a pu rentrer dans nos lignes avec son avion criblé de balles."

Cne Jean Roger Jules Albéric d'Aiguillon - Né le 25 janvier 1881 à Constantine (Algérie) - Fils d'Eugène Albéric d'Aiguillon et de Françoise du Puy Montbrun - Engagé à l'école spéciale de St-Cyr, le 23 octobre 1900 - Nommé sous-lieutenant, le 1er octobre 1902 - Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1904 - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 9 février 1911 - Brevet de pilote militaire n° 176 obtenu le 13 octobre 1912 - Nommé Capitaine, le 23 juin 1914 - Pilote en subsistance à l'escadrille MF 8 du 29 août au 4 septembre 1914 - Pilote de l'escadrille MF 5 - SFA Chalais-Meudon - Nommé Chef de Bataillon, le 6 juillet 1917 - STA Paris - Commision interministérielle de l'aéronautique du Ministère de la Guerre du 4 septembre au 26 novembre 1918 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 14 juillet 1915 - Croix de Guerre - Une citation à l'ordre de l'aéronautique, le 19 avril 1917 - Carte postale d'époque.

Slt Louis Charles Joseph Blandin - Né à Triey-St-Lèger (21), le 5 août 1892 - Affecté au 1er régiment d'artillerie de campagne du 6 octobre 1913 au 6 juillet 1915 - Observateur de la IVème armée (PC Châlons-sur-Marne) à compter du 3 août 1915 - Stage de tir à l'école du tir aérien de Cazaux - Observateur de l'escadrille MF 8 du 25 janvier au 12 mars 1916 - Tué au cours d'une collision aérienne, avec un autre appareil de la MF 8, dans les environs de la maison forestière à St-Rémy-sous-Bussy (51), le 12 mars 1916 - Ce jour là, il faisait équipage, à bord d'un MF 11 bis, avec le Caporal Jacques Edouard Samuel Gout (pilote), qui a également perdu la vie - L'autre équipage de la MF 8 : Cap Paul Perthuy (pilote) et Slt Jean Félius Lasbarrières (obs) a également été tué - Il pose à bord d'un MF 11 bis à moteur de 130 Hp de l'escadrille MF 8 au début de 1916 - Photo Louis Blandin transmise par Mme Anne Lenoir, sa petite nièce, que je remercie pour son aide.

Ltt Henri Prat - Né le 12 juin 1887 à Fontenay-Rohan-Rohan (Deux-Sèvres) - Fils de Pierre Auguste Prat et de Clémentine Terrassier - Domiciliés à Sauzé-Vaussais (Deux-Sèvres) - Classe 1907 - Recrutement de Poitiers sous le matricule n° 494 - Profession avant guerre Etudiant - Engagé volontaire pour trois ans à la mairie de Poitiers, le 22 octobre 1906 - Incorporé au 20ème régiment d'artillerie de campagne de Poitiers comme 2ème canonnier conducteur, le 22 octobre 1906 - Nommé 1er canonnier conducteur, le 19 juin 1908 - Nommé Brigadier, le 13 janvier 1909 - Rengagé pour un an, le 22 octobre 1909 - Nommé Maréchal des Logis, le 7 octobre 1909 - Nommé Maréchal des Logis fourrier, le 17 novembre 1909 - Nommé Maréchal des Logis, le 17 mars 1910 - Affecté au 33ème régiment d'artillerie, le 1er octobre 1910 - Rengagé pour un an, le 22 octobre 1910 - Affecté au 7ème groupe d'artillerie d'Afrique, le 20 juin 1912 - Arrivé à l'unité, le 9 juillet 1912 - Rengagé pour un an, le 22 octobre 1912 - Rengagé pour un an, le 22 octobre 1913 - Affecté au 26ème régiment d'artillerie, le 26 novembre 1913 - Affecté à la 8ème section de munitions, le 3 août 1914 - Nommé Aspirant, le 10 août 1914 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 20 septembre 1914 - Citation à l'ordre du 4ème corps d'armée, en date du 25 avril 1915 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 30 novembre 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur stagiaire de l'escadrille MF 40 du 5 février au 1er septembre 1916 - Victime d'un accident d'avion à Ste-Ménéhould, en compagnie du MdL du Bourblanc, le 16 mai 1916 - Atteint de contusions multiples et de fractures des deux meisiges médianes supérieures - Brevet d'observateur en avion délivré le 24 juin 1916 - Observateur stagiaire de l'escadrille F 8 du 1er au 7 septembre 1916 - Observateur titularisé, le 24 juin 1916 - Observateur en stage à l'escadrille F 25 du 7 septembre au 20 octobre 1916 - Nommé Lieutenant, le 4 octobre 1916 - Stage à l'école d'artillerie de Fontainebleau du 14 novembre 1916 au 8 février 1917 - Observateur de l'escadrille F 58 du 18 février au 22 juin 1917 - Observateur de l'escadrille C 13 du 28 juin au 6 août 1917 - Observateur de l'escadrille SOP 4 du 6 août au 8 octobre 1917 - Observateur de l'escadrille F 72, le 8 octobre 1917 - Observateur de l'escadrille F 32 du 8 octobre au 16 décembre 1917 - Observateur de l'escadrille AR 14 / SAL 14 du 16 décembre 1917 au 2 août 1919 - Victime d'un accident aérien à San Pietro, en équipage avec le Sgt Pocque, le 4 janvier 1918 - Un avion italien, qui se posait à contresens, les a percutés - Pas de blessure grave - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 22 février au 13 mars 1918 - Citation n° 336 à l'ordre de la 10ème armée, en date du 21 mai 1918 - Blessé par balle, le XX juin 1918 - Citation n° 60 à l'ordre de la 46ème division d'infanterie, en date du 18 juin 1918 - Citation n° 356 à l'ordre du 15ème corps d'armée, en date du 10 décembre 1918 - Citation n° 70 à l'ordre de l'AD 46, en date du 27 décembre 1918 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 6 juillet 1919 - Affecté au entrepôts généraux de l'aviation de Nanterre, le 2 août 1919 - Détaché à l'école d'artillerie de Fontainebleau du 17 novembre au 24 décembre 1919 - Affecté au 4ème régiment d'aviation d'observation du Bourget du 24 décembre 1919 au 17 juin 1920 - Affecté au 5ème régiment d'aviation d'observation, le 17 juin 1920 - Détaché à l'état-major du 1er corps d'armée du 23 septembre au 10 octobre 1920 - Affecté au 34ème régiment d'aviation, le 10 octobre 1920 - Affecté au 35ème régiment d'aviation pour l'aéronautique de l'armée française du Levant - Embarqué à Marseille, le 23 décembre 1921 - Débarqué à Beyrouth, le 31 décembre 1921 - Nommé Adjoint tactique au commandant du secteur aéronautique de la 2ème division, le 3 janvier 1922 - Affecté à l'escadrille 52ème escadrille, le 13 mai 1922 - Changement d'arme et passage dans l'infanterie, le 19 septembre 1922 - Citation n° 148 à l'ordre de la 7ème division d'infanterie, en date du 23 septembre 1922 - Nommé Capitaine, le 28 septembre 1922 - Commandant de la 54ème escadrille, le 9 octobre 1922 - Rapatrié en fin de séjour sur le "Braga", le 6 juillet 1923 - Débarqué à Marseille, le 13 juillet 1923 - Affecté au 31ème régiment d'aviation, le 13 juillet 1923 - Affecté à l'état-major de la 6ème brigade d'aéronautique à Tours du 1er janvier 1924 au 9 novembre 1926 - Brevet de pilote militaire n° 20.294 obtenu, le 24 juin 1924 - Commandant de l'escadrille 13 du 9 novembre 1926 au 15 novembre 1928 - Nommé Chef de bataillon, le 25 décembre 1928 - Commandant du 4ème groupe du 31ème régiment d'aviation, le 15 novembre 1928 - Officier de la Légion d'Honneur, le 26 juin 1930 - Nommé Adjoint tactique du CHR, le 1er octobre 1930 - Commandant du parc du 2ème groupe d'aviation d'Afrique, le 25 juillet 1932 - Commandant par intérim du 2ème groupe d'aviation d'Afrique, le 16 avril 1933 - En mission à Colomb-Béchar du 23 au 25 mai 1933 - En mission à Colomb-Béchar du 10 au 11 juin 1933 - En mission à Bidou du 10 au 15 novembre 1933 - Affecté à la base aérienne 201, le 1er janvier 1935 - Commandant en second du 3ème bataillon de l'Air et directeur de l'école des officiers de réserves de Versailles, le 26 avril 1935 - Nommé Lieutenant-Colonel, le 15 septembre 1936 - Décédé à Versailles, le 3 septembre 1937 - Sources : FM Deux-Sèvres - JORF - Dernière mise à jour : 20 décembre 2015 - Photo de 1929 envoyée par Didier Lecoq que je remercie pour son aide.

* Citation à l'ordre du 4ème corps d'armée, en date du 25 avril 1915 : "A passé des journées à circuler sous le feu dans les tranchées de 1ère ligne pour reconnaitre le détail des défenses accessoires de l'ennemi, déterminer le tracé de ces ouvrages et installer une ligne téléphonique."

* Citation n° 336 à l'ordre de la 10ème armée, en date du 21 mai 1918 : "Le 18 décembre 1917, est descendu à moins de 100 mètres et à plusieurs kilomètres à l'intérieur des lignes ennemies pour rechercher et photographier des positions importantes. Est rentré avec un avion criblé de balles. En janvier et février 1918, est descendu à plusieurs reprises, à basse altitude, mitrailler des rassemblements et des colonnes ennemies. Officier observateur depuis deux ans dans l'aviation, modèle de conscience, de dévouement et de courage (275 heures de vol sur l'ennemi, déjà cité à l'ordre.)"

* Citation n° 60 à l'ordre de la 46ème division d'infanterie, en date du 18 juin 1918 : "Le 13 juin 1918, chargé d'exécuter une liaison d'infanterie, s'est acquitté de sa mission d'une manière particulièrement courageuse, descendant à très basse altitude malgré le tir violent des mitrailleuses ennemies qui atteignirent l'avion à plusieurs reprises. Contusionné au genou par une balle, a continué sa mission et n'est rentré qu'après avoir épuisé ses munitions en mitraillant les lignes ennemies. Excellent observateur, toujours à la hauteur de sa tâche, rendant les plus grands services comme officier de renseignement."

* Citation n° 356 à l'ordre du 15ème corps d'armée, en date du 10 décembre 1918 : "Officier de renseignement d'une haute valeur morale, demandant toujours à exécuter les missions les plus délicates. Le 15 juillet en Champagne, au cours d'une liaison d'infanterie, livre trois combats en moins d'une heure, et bien que son pilote ait été blessé et son avion touché, ne veut pas revenir au terrain avant d'avoir complétement terminé sa mission. S'est particulièrement distingué comme observateur d'infanterie pendant le recul allemand de Montdidier à St-Quentin ainsi que pendant les dernières opérations. A vu fréquemment son avion endommagé par le tir de l'infanterie et de l'artillerie ennemies, mais a toujours ramené des renseigneemnts complets et exacts."

* Citation n° 70 à l'ordre de l'AD 46, en date du 27 décembre 1918 : "Officier animé d'un magnifique esprit du devoir, de dévouement et d'abnégation. A rempli toutes les missions qui lui ont été confiées avec un incomparable succès. S'est particulièrement distingué comme observateur, le 4 novembre 1918, où au milieu de circonstances difficiles, il a précisé exactement la situation des troupes et a pour signaler à l'artillerie une contre-attaque ennemie qu'il a ensuite mitraillée en descendant à moins de 50 mètres."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 6 juillet 1919 : "Officier d'une conscience admirable, animé du plus bel esprit de sacrifice, d'abnégation et de dévouement. Six citations."

* Citation n° 148 à l'ordre de la 7ème division d'infanterie, en date du 23 septembre 1922 : "Officier observateur du plus haut mérite et d'un entrain au-dessus de tout éloge. Ne cesse d'accomplir les missions les plus délicates. Vient encore de se distinguer les 24 et 27 juillet en effectuant des bombardements dans le Djebel Druz."

* Officier de la Légion d'Honneur du Chef de bataillon Henri Prat au 31ème régiment d'aviation, en date du 26 juin 1930 : "23 ans de services, 8 campagnes, 3 blessures, un citation, 7 ans de bonifications pour services aériens. Chevalier du 6 juillet 1919."

Cne Maurice Mandinaud - Né le 9 septembre 1885 au lieu dit "Fontafie" sur la commune de Nieuil (Charente) - Fils de François Mandinaud (tuilier) et d'Anna Marie Baussant (cultivatrice) - Domiciliés à Genouillac (Charente) - Profession avant engagement Instituteur - Classe 1905 - Recrutement de Magnac-Laval (Haute-Vienne) sous le matricule n° 1310 - Engagé volontaire pour quatre ans au titre du 107ème régiment d'infanterie (12ème corps d'armée), le 8 octobre 1903 - Nommé Caporal fourrier, le 23 septembre 1905 - Nommé Sergent, le 19 septembre 1906 - Rengagé pour deux ans, à compter du 8 octobre 1907 - Rengagé pour un an, à compter du 8 octobre 1909 - Admis comme élève officier à l'école militaire d'infanterie de St-Maixent, à la suite du concours de 1909 - Blessé à l'oeil et au bras droit au cours d'une chute de cheval, lors qu'en séance d'équitation exécutée au manége, le 8 septembre 1909 - Classé 35ème sur 150 à l'examen de sortie - Nommé Sous-lieutenant et affecté à la 7ème compagnie du 78ème régiment d'infanterie, le 1er octobre 1910 - Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1912 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 1er juillet 1913 - Brevet de pilote FAI n° 1300 décerné par l'Aéroclub de France et obtenu sur avion Blériot, le 25 octobre 1913 - Brevet de pilote militaire n° 410 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 20 décembre 1913 - Pilote de la 2ème réserve de Dijon (1er groupe d'aviation) - Pilote de la 1ère réserve à Chaumont - Affecté à Bois d'Arcy - Pilote de l'escadrille MF 20 du 31 décembre 1914 au 15 juin 1915 - Pilote de l'escadrille MF 8 du 15 juin au 30 août 1915 - Nommé Capitaine, à titre définitif, le 2 juillet 1915 - Commandant de l'escadrille MF 36 du 30 août 1915 au 26 avril 1916 - En mission à la RGAé du Bourget du 26 décembre 1915 au 6 janvier 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 2 février 1916 - En mission du 4 au 8 avril 1916 - Chevalier de la Légion d'Honneur, Croix de Guerre avec palme et citation à l'ordre de l'armée, en date du 5 avril 1916 - Au cours d'une mission, aux commandes du Maurice Farman type 37 n° 1186, son avion a été touché pendant un combat aérien contre un Zeppelin et a été contraint d'atterrir dans les environs de Flessingue (Pays-Bas), le 26 avril 1916 - Il faisait équipage avec la Slt Deramond, qui a également été interné à Urk (Zuyderzee) - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 4 juin 1916 - Les deux hommes se sont évadés le 12 septembre 1916 - Rapatrié, le 30 octobre 1916 - Commandant de l'escadrille N 81 du 26 décembre 1916 au 10 mars 1917 - Tué au cours d'un combat aérien, aux commandes d'un SPAD VII, dans les environs de Fontaine (Territoire de Belfort), le 10 mars 1917 - Son adversaire était probablement le Obltn Bruno Loerzer du Jasta 26 (sa 4ème victoire) - Il a été initialement inhumé tombe n° 1 au cimetière Fontaine A. C. de Fontaine (Territoire de Belfort / Haut-Rhin à l'époque) - Il repose maintenant tombe n° 905 dans la nécropole nationale "le Glacis du Château" à Belfort (Territoire-de-Belfort) - Sources : Registre des naissance de la commune de Nieuil - Pam - Liste des brevets militaires - LO - Fiche matricule conservée aux archives départementale de la Charente - CCC de l'escadrille MF 20 - CCC de l'escadrille MF 8 - CCC de l'escadrille MF 36 - CCC de l'escadrille N 81 - Bailey / Cony - MpF - JORF - La Guerre Aérienne Illustrée - L'Aérophile - Dernière mise à jour : 5 décembre 2018.

* Citation à l'ordre de l'armée du Cne Maurice Mandinaud, commandant l'escadrille MF 36, en date du 2 février 1916 : "Commandant d'escadrille accompli et pilote intrépide, n'hésite pas à entreprendre les reconnaissances les plus hardies pour renseigner le commandement. le 17 janvier 1916, au cours d'une mission de chasse, a fait preuve d'un sang-froid et d'audace remarquables en ramenant dans les lignes, malgré un bombardement extrêmement violent, son appareil plusieurs fois atteint et gravement endommagé."

* Chevalier de la Légion d'Honneur, Croix de Guerre avec palme et citation à l'ordre de l'armée du Cne Maurice Mandinaud, pilote à l'escadrille MF 36, en date du 5 avril 1916 : "Pilote énergique et audacieux sur le front depuis décembre 1914. Au cours de ses vols, a livré plusieurs combats heureux contre des avions ennemis. Chef d'escadrille, a su entrainer son unité par son exemple, notamment dans les opérations de bombardement de jour et de nuit. Le 22 février 1916, a réussi, dans des conditions particulièrement dangereuses, une importante reconnaissance de nuit. Déjà deux fois cité à l'ordre."

* Citation à l'ordre de l'armée du Cne Maurice Mandinaud, commandant l'escadrille MF 36, en date du 4 juin 1916 : "Chef d'escadrille plein de courage et d'allant. Le 26 avril 1916, au cours d'une reconnaissance de nuit, a poursuivi et attaqué un Zeppelin. A soutenu le combat jusqu'à épuisement de ses munitions et a dû atterrir en pays neutre, l'avion criblé de balles et gravement endommagé."

Sgt Jacques Costa - Né le 22 août 1884 à Paris (75) - Fils de Jame Costa et de Maria Bic - Service militaire au 7ème régiment de Dragons, le 6 avril 1904 - Profession avant guerre Bottier - Mobilisé au 1er régiment de Génie, le 1er août 1914 - Affecté au service auto du 13ème régiment d'artillerie - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 1er mars 1915 - Licence FAI n° 1926 du Sgt Jacques Costa délivrée le 6 mai 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1047 obtenu à l'école d'aviation d'Etampes, le 5 juin 1915 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord - RGA - Pilote de l'escadrille MF 8 du 23 juillet 1915 au 11 mars 1916 - Croix de Guerre - Une citation à l'ordre du corps d'armée, le 1er juin 1915 - Nommé Caporal, le 24 juillet 1915 - Nommé Sergent, le 21 octobre 1915 - Mis au repos à la maison de santé VR 75 de Viry-Châtillon du 11 mars au 1er mai 1916 - Pilote convoyeur de la RGA du 1er mai 1916 au 6 septembre 1918 - Rayé du personnel navigant, le 9 septembre 1918 - Affecté à la 5ème compagnie de la 1ère brigade territoriale de Chasseurs, à compter du 18 octobre 1918.

Slt Jean Marie Dominique Navarre - Né le 8 août 1895 à Jouy-sur-Morin (Seine et Marne) - Fils d'André Navarre et de Jeanne de Coëscou - Domiciliés au n° 2 quai des Célestins à Paris (75) - Profession avant guerre Mécanicien - Classe 1914 - Recrutement de Versailles (Yvelines) sous la matricule n° 633 - Engagé volontaire pour la durée de la Guerre au titre de la Légion étrangère, le 2 septembre 1914 - Dirigé vers le 1er groupe d'aérostation, le 3 septembre 1914 - Passé à St-Cyr puis à Tours - Brevet de pilote militaire n° 601 en date du 30 septembre 1914 - Pilote de l'escadrille MF 8 du XXX au 1er janvier 1915 - Affecté à Villacoublay - Convoyage d'un avion depuis le Bourget du 29 janvier au 3 février 1915 - Pilote de l'escadrille MS 12 au 27 février 1915 au 1er février 1916 - Médaille Militaire, le 6 avril 1915 - Détaché à l'escadrille MS 15 du 22 mai au 30 juin 1915 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 2 août 1915 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le XX mars 1916 - Pilote de l'escadrille MS 48 du 1er février au 2 mai 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 19 mars 1916 - Convoyage d'un avion de la RGA du Bourget vers l'escadrille N 31 du 25 mars au 1er avril 1916 - Détaché à l'escadrille N 67 du 24 février au 2 mai 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 19 avril 1916 - Pilote de l'escadrille N 67 du 2 mai 1916 au 16 avril 1917 - Evacué sur un hôpital, le 17 juin 1916 - Rentre de convalescence, le 3 mars 1917 - A remporté 12 victoires homologuées et 9 victoires probables pendant la Grande Guerre - Tué au cours d'un accident aérien, le 10 juillet 1919 - Sources : Pam (2 fiches) - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille MF 8 - CCC de l'escadrille N 15 - CCC de l'escadrille N 48 - CCC de l'escadrille N 67 - Site Léonore - Fiche matricule archivées aux AD du département des Yvelines - JORF - Dernière mise à jour : 17 octobre 2019 - Photo collection Vincent Besombes que je remercie pour son aide.

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Jean Marie Dominique Navarre, pilote à l'escadrille MS 12, en date du 2 août 1915 : "Pilote remarquablement adroit et dévoué, a livré plusieurs combats aériens dont l'un a permis de capturer deux officiers et un avion ennemis. Volontaire pour toutes les missions délicates, a exécuté avec un plein succès trois missions spéciales particulièrement périlleuses."

* Citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Jean Marie Dominique Navarre, pilote à l'escadrille N 67, en date du 19 mars 1916 : "Pilote incomparable de courage, d'adresse et d'énergie; le 26 février 1916, a réussi à abattre deux avions ennemis dans nos lignes."

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Jean Marie Navarre pilote à l'escadrille N 67, en date du 19 avril 1916 : "Le 3 avril 1916, a abattu pour la 8ème fois, un avion ennmi dans nos lignes."

Slt Victor Jules Homerain - Né le 12 juin 1882 au lieu dit du Moulin Henry à Monampteuil (Aisne) - Fils de Désiré Victor Homerain (meunier) et d'Anastasie Julie Gouverneur - Domiciliés à Condé-sur-Suippe (Aisne) en 1902 - Profession avant guerre Ouvrier de sucrerie - Classe 1902 - Recrutement de Laon (Aisne) sous le matricule n° 561 - Incorporé au 19ème bataillon de Chasseurs à pied, le 11 novembre 1903 - Nommé Caporal, le 19 septembre 1904 - Nommé Sergent, le 24 septembre 1905 - Nommé Sergent fourrier, le 16 juin 1906 - Rengagé pour 25 mois au titre du 45ème régiment d'infanterie, à compter du 1er octobre 1906 - Nommé Sergent, le 5 octobre 1906 - Marié avec Mlle Alice Clémence Nicodème à Hirson, le 19 août 1907 - Rengagé pour deux ans, à compter du 1er octobre 1908 - Rengagé pour un an, à compter du 1er octobre 1910 - Rengagé pour deux ans, à compter du 1er octobre 1911 - Inventeur d'un stabilisateur destiné aux aéroplanes - Inventeur d'un modèle de biplan à ailes battantes dont les plans et un modèle réduit ont été présentés à Chalais-Meudon en février 1912 - Brevet de pilote civil obtenu à l'école d'aviation de Buc et décerné par l'Aéro-Club de France, le 6 septembre 1912 - Placé en position "Hors cadre aéronautique", le 8 octobre 1912 - Affecté au 1er groupe aéronautique, le 1er janvier 1913 - Brevet de pilote militaire n° 229 obtenu à l'école d'aviation de Buc, le 9 mars 1913 - Brevet FAI n° 1004 délivré par l'Aéro-Club de France - Détaché à l'escadrille MF 8 du 1er avril 1913 au 20 avril 1915 - Médaille Militaire, en date du 11 juillet 1914 - Rengagé pour deux ans, à compter du 1er octobre 1913 - Nommé Adjudant, le 16 août 1914 - Citation n° 179 à l'ordre de la 2ème armée, en date du 2 novembre 1914 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 2 décembre 1914 - Citation à l'ordre de la 2ème armée, en date du 2 novembre 1914 - Pilote de l'escadrille MF 52 du 20 avril 1915 au 14 juillet 1915 - Pilote de l'escadrille MF 35 du 14 au 15 juillet 1915 - Pilote de l'escadrille MF 58 du 15 juillet 1915 au 1er mars 1916 - Evacué sur un hôpital du 6 octobre au 1er novembre 1915 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 15 janvier 1916 - Affecté au service des fabrications (SFA) du 1er mars au 17 juillet 1916 - Tué au cours d'un accident d'avion, le 17 juillet 1916 - Son corps a été transporté à l'hôpital "Dominique Larrey" à Versailles (Yvelines) - Croix de Guerre avec une palme de bronze - Photo transmise par Mathys Millois que je remercie pour son aide - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 11) de la commune de Monampteuil (Aisne) - Fiche matricule conservée aux archives départementales de l'Aisne - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille MF 8 - CCC de l'escadrille MF 52 - CCC de l'escadrille MF 35 - CCC de l'escadrille MF 58 - MpF - JORF - Journal "L'Aérophile" - Dernière mise à jour : 1er décembre 2024.

* Citation n° 179 à l'ordre de la 2ème armée de l'Adj Victor Jules Homerain, pilote à l'escadrille MF 8, en date du 2 novembre 1914 : "A fait preuve comme aviateur militaire de beaucoup d'entrain, de courage et de sang-froid exécutant. de nombreuses reconnaissances et d'efficaces réglages de tir, malgré le feu parfois très vif de l'artillerie ennemie."

 

Photo du Slt Antoine de Saint-Genest

Slt Antoine Louis Marie Pierre Eugène de Saint-Genest - Né le 6 septembre 1892 à conception de Uruguay (Argentine) - Fils d'Antoine de Saint-Genest et de Laura Hériart - Domiciliés au 32, place Mage à Toulouse (Haute-Garonne) et à Saint-Genest-Malifaux (Loire) - Classe 1912 - Recrutement de St-Etienne (Loire) sous le matricule n° 1894 - Engagé volontaire pour trois ans, au titre du 30ème régiment de Dragons, le 6 novembre 1911 - Nommé Brigadier, le 6 mars 1912 - Nommé Brigadier-fourrier, le 28 septembre 1912 - Nommé Maréchal des Logis, le 26 avril 1913 - Affecté au 28ème régiment de Dragons, le 13 mai 1914 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 10 avril 1915 - Blessé suite à une glissade de son cheval "Patriote" qui tombe et qui l'entraine dans sa chute - Tombé au genou droit, n'était alors plus capable de marcher - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote en septembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2298 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 10 janvier 1916 - Présent à l'école de Chartres, jusqu'au 17 janvier 1916 - Pilote du GDE du 17 janvier au 21 mars 1916 - Pilote de l'escadrille MF 8 / F 8 du 21 mars au 4 décembre 1916 - Citation à l'ordre du corps d'armée, en date du 12 août 1916 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 2 novembre 1916 - Citation à l'ordre du corps d'armée, en date du 15 janvier 1917 - Evacué sur l'hôpital de Bar-le-Duc, le 4 décembre 1916 - Rentré de convalescence, le 19 avril 1917 - Pilote du GDE du 19 avril au 2 mai 1917 - Pilote de l'escadrille F 8 du 2 mai au 12 juillet 1917 - Tué au cours d'un combat aérien, à bord d'un Dorand AR 1, dans les environs de Fresnoy-le-Petit (Aisne), le 12 juillet 1917 - Il faisait équipage avec le Slt Georges Libkind (observateur stagiaire) qui a également perdu la vie - Leur adversaire était probablement le Ltn Ludwig Hanstein du Jasta 16 - L'avion français a été comptabilisé comme sa 7ème victoire - Son corps a été transféré sur l'ambulance 40/70 de Fresnoy-le-Petit (Aisne) - Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 22 juillet 1917 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre du 28ème régiment de Dragons, à titre posthume, en date du 10 mai 1922 - Antoine de St-Genest repose dans la nécropole nationale d'Attencourt (Aisne) - Sources : Pam (2 fiches) - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Loire - CCC de l'escadrille MF 8 / F 8 - MpF (2 fiches) - JORF - Bailey / Cony - Dernière mise à jour : 9 décembre 2022.

* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Slt Antoine de Saint-Genest, pilote à l'escadrille F 8, en date du 22 juillet 1917 : "Officier très brillant et pilote remarquable, qui s'était imposé à l'admiration de tous par son allant, son audace et sa haute conscience du devoir. Est tombé glorieusement le 12 juillet 1917, à la suite d'un combat aérien qu'il avait recherché."

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre du 28ème régiment de Dragons, à titre posthume, du Slt Antoine Louis Marie Pierre Eugène de Saint-Genest, en date du 10 mai 1922 : "Officier très brillant et pilote remarquable, qui s'était imposé à l'admiration de tous par son allant, son audace et sa haute conscience du devoir. Est tombé glorieusement le 12 juillet 1917, à la suite d'un combat aérien qu'il avait recherché. A été cité. "

 

Photo du Sgt Lucien Couratier

Sgt Lucien Paul Louis Couratier - Né le 11 août 1880 au 17, rue de Charretiers à Orléans (Loiret) - Fils de Armand Gustave Couratier (tisseur) et d'Augustine Arthémise Forgeot - Domiciliés au 117, rue du Cherche Midi à Paris 6ème (75) en 1900 - Profession avant guerre Mécanicien - Classe 1900 - Recrutement du 3ème bureau de la seine sous le matricule n° 1325 - Appelé pour effectuer son service militaire, au titre du 3ème bataillon de chasseurs à pied, le 15 novembre 1901 - Nommé Caporal, le 20 septembre 1902 - Fin de service militaire, le 18 septembre 1904 - Passé dans la réserve de l'armée d'active, le 1er novembre 1904 - Affecté, dans la réserve, au bataillon de chasseurs à pied d'Epernay-Longuy - Marié avec Mlle Alphonsine Léopoldine Taurignac à la mairie du 15ème arrondissement de Paris, le 9 septembre 1905 - Domicilié au 150, Boulevard de Grenelle à Paris (75), à compter du 11 octobre 1906 - A effectué une période d'exercices au 9ème bataillon de chasseurs à pied du 21 août au 17 septembre 1907 - Inscrit comme "Non affecté" au titre d'ouvrier à l'administration des télégraphes à Paris du 20 avril 1909 au 5 juillet 1913 - Domicilié au 95, avenue Félix Faure à Paris 15ème (75), à compter du 11 décembre 1909 - A été dispensé d'une période d'exercices en 1910 car était alors en position de "Non affecté" - Domicilié au 10, rue Furtado à Paris (75), à compter du 5 juillet 1913 - Domicilié au 9, rue Voltaire à Anthony (Hauts-de-Seine), à compter du 8 juillet 1914 - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale, au titre du 109ème régiment d'infanterie, le 2 août 1914 - Au front du 6 au 19 septembre 1914 - Evacué sur maladie - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, en date du 2 novembre 1914 - Effectué un stage de mitrailleur d'octobre au 5 novembre 1914 - Nommé Sergent, le 11 novembre 1914 - Affecté au 309ème régiment d'infanterie comme mitrailleur, le 14 avril 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme mitrailleur, le 3 mai 1916 - A suivi les cours de l'école de tir de Cazaux du 4 au 17 mai 1916 - A été formé sur les mitrailleuse Hotchkiss et Colt, sur les fusils-mitrailleurs Hotchkiss et Lewis et sur les carabines Winchester et Browning - Breveté mitrailleur à l'école de tir aérien de Cazaux, le 17 mai 1916 - Mitrailleur de l'escadrille F 398 du front d'Orient (future escadrille 524) du 22 juin 1916 au 29 mars 1917 - Premier vol à la F 398, le 27 juin 1916 - A effectué sa première mission de guerre, le 7 août 1916 - Hospitalisé probablement sur Paludisme, le 23 décembre 1916 - Rapatrié en France - Mitrailleur du GDE du 29 mars au 13 mai 1917 - Mitrailleur de l'escadrille R 214 du 14 mai au 27 novembre 1917 - Hospitalisé du 21 juillet au 29 août 1917 - Mitrailleur de l'escadrille AR 8 du 29 novembre au 11 décembre 1917 - Mitrailleur de l'escadrille SOP 251 du 11 décembre 1917 au 1er mars 1918 - Au cours d'un vol de protection, riposte avec ses armes à l'attaque d'un avion allemand, le 27 décembre 1917 - Atterrissent en campagne au Sud-Est de Meaux - A effectué 13h50 de vol au sein de la SOP 251 - Mitrailleur du CIACB du 12 juin 1918 à la fin de la guerre - Vole sur Dorand AR 1 équipé d'une mitrailleuse Lewis doté d'un viseur Reille-Soult - Dernier vol, le 13 septembre 1918 - Croix de Guerre avec palme - Démobilisé, le 20 février 1919 - Profession après guerre Chaudronnier en cuivre - Affecté, dans la réserve, au 34ème régiment d'aviation du Bourget-Dugny - Passé en position "Sans affectation", le 15 janvier 1927 - Décédé à Etampes (Seine-et-Oise), le 26 décembre 1963 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 788) de la ville d'Orléans (Loiret) - Pam - Fiche matricule du 3ème bureau de la Seine conservée aux archives départementales de Paris - CCC de l'escadrille 524 - CCC de l'escadrille R 214 - CCC de l'escadrille AR 8 - CCC de l'escadrille SOP 251 - JORF - Carnet d'emploi du temps - Brevet de mitrailleur - JORF - Dernière mise à jour : 18 août 2021.

* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Lucien Paul Louis Couratier, pilote de l'escadrille MF 8, en date du 2 novembre 1914 : "'A fait preuve comme aviateur militaire de beaucoup d'entrain, de courage et de sang--froid exécutant de nombreuses reconnaissances et d'efficaces réglages de tir, malgré le feu parfois très vif de l'artillerie ennemie."

 

Photo du Ltt Pierre Bourdeau de Lajudié

Ltt Pierre Jacques François Ludovic Gabriel Bourdeau de Lajudié - Né le 28 septembre 1893 à Paris (75) - Fils d'André Jean Gabriel Bourdeau de Lajudié et de Léontine Marie Antoinette Bardi de Fourton - Domiciliés au 16, rue de Téhéran à Paris - Engagé volontaire pour huit ans, le 20 octobre 1913 - Admis à l'école spéciale militaire à compter du 7 novembre 1913 - Une année de service militaire au 162ème régiment d'infanterie - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 28ème régiment de Dragons, le 6 août 1914 - Affecté à l'escadron à pied, le 14 décembre 1914 - Blessé par balle à bras droit, le 1er février 1915 - Hospitalisé à l'hôpital de Zuydcoote (Nord) du 2 février au 19 mars 1915 - Hospitalisé à l'hôpital auxiliaire n° 7 de Paris (75) du 20 mars au 26 juillet 1915 - Chevalier de la Légion d'Honneur , le 4 avril 1915 - Congé de convalescence de deux mois du 31 juillet au 30 septembre 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 30 septembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1821 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 22 octobre 1915 - Affecté à la division Breguet Michelin du GDE du 12 au 20 novembre 1915 - Affecté à la division Maurice Farman du GDE du 20 novembre au 1er décembre 1915 - Pilote de l'escadrille MF 8 / F 8 du 9 décembre 1915 au 12 juin 1916 - Nommé Lieutenant, le 26 décembre 1915 - Commandant de l'escadrille F 63 du 13 au 19 juin 1916 - Blessé et évacué sur l'hôpital temporaire n° 12 de Vadelaincourt (55), le 19 juin 1916 - Décédé des suites de ses blessures dans le même établissement hospitalier, le 5 juillet 1916 - Inhumé au cimetière militaire de Vadelaincourt - Sources : Bulletin de naissance - Pam - LO - CCC 8 - CCC 63 - JORF - Dernière mise à jour : 13/05/2015.

Le 1er février 1915, à 23h45, étant dans les tranchées à Nieuport Bains, secteur du Polder et regardant par un créneau de mitrailleuse, un groupe de fantassins ennemis travaillant à un boyau à 90 mètres de la tranchée, il a reçu, après ricochet sur le canon de la mitrailleuse, une balle dans le bras droit qui lui a fracturé l'humérus.

* Citation à l'ordre de l'armée : "Jeune officier, plein d'entrain et de courage, s'est signalé dans plusieurs circonstances et a fait l'admiration de ses chefs et de ses subordonnés par sa tenue au feu. A reçu le 2 février 1915, une grave blessure qui le laissa estropié."

 

Photo du Sgt Gabriel Verley

Sgt Gabriel Eugène Marie Joseph Verley - Né le 27 avril 1892 à Lille (Nord) - Fils de Charles Vincent Verley et de Caroline Henriette Bollaert - Domiciliés au 21, boulevard de la Liberté à Lille (Nord) - Profession avant guerre Etudiant - Classe 1912 - Recrutement de Lille (Nord) sous le matricule n° 4475 - Engagé volontaire pour trois ans au titre du 43ème régiment d'infanterie, le 29 mars 1913 - Nommé Soldat de 1ère classe, le 13 décembre 1913 - A demandé la résiliation de son engagement et son renvoi dans ses foyers, le 27 septembre 1913 - Mobilisé au 43ème régiment d'infanterie, le 17 décembre 1914 - Affecté au 63ème régiment d'infanterie, le 8 janvier 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, en date du 21 janvier 1916 - Brevet de pilote militaire n° 3953 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 16 juillet 1916 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Pau - Nommé Caporal, le 12 août 1916 - Stage de spécialisation à l'école d'aviation militaire de Chartres - Stages aux écoles d'Avord et Châteauroux, jusqu'au 1er octobre 1916 - Pilote du GDE du 1er octobre au 6 décembre 1916 - Pilote de l'escadrille F 8 du 7 décembre 1916 au 18 août 1917 - Nommé Sergent, le 8 avril 1917 - Affecté au 81ème régiment d'infanterie lourde, le 18 août 1917 - Affecté au 500ème régiment d'artillerie d'assaut (chars), le 15 mai 1918 - Croix de guerre avec étoile de bronze et citation n° 143 à l'ordre de l'artillerie spéciale, en date du 21 septembre 1918 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 10 novembre 1918 - Affecté au 504ème régiment d'artillerie d'assaut (chars), le 17 décembre 1918 - Démobilisé par le 15ème régiment d'artillerie de Douai (Nord) , le 21 juillet 1919 - Domicilié au 9, boulevard de la Liberté à Lille (Nord), à compter de cette date - Affecté, dans la réserve, au 509ème régiment de chars de combat, le 14 juillet 1920 - Marié avec Mme Vandeweghe, le 13 mars 1920 - Domicilié au 5, rue Desmazières à Lille (Nord), en date du 1er mars 1921 - Nommé Sous-lieutenant de réserve à titre définitif, le 18 octobre 1922 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 18 octobre 1923 - Père de 4 enfants en octobre 1923 - Affecté, dans la réserve, à la 3ème compagnie d'ouvriers de chars de combat, le 6 décembre 1924 - Affecté, dans la réserve, à la compagnie de mobilisation d'artillerie n° 301, le 3 mai 1929 - Affecté, dans la réserve, à la compagnie de mobilisation de chars 507, le 5 mai 1929 - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille F 8 - Fiche matricule conservée aux AD du département du Nord - JORF - Dernière mise à jour : 8 octobre 2019.

 

Photo du Cne Albert Moris

Cne Albert Emile Gabriel Moris - Né le 6 août 1879 au faubourg des Ancêtres à Belfort (Territoire de Belfort) - Fils de Charles Emile Moris (capitaine au 35ème régiment d'infanterie de ligne) et de Laure Gabrielle Alexandrine Sophie Charlotte Petit de Gatines - Classe 1899 - Recrutement de Tours (Loir-et-Cher) sous le matricule n° 1645 - A passé le concours d'entrée à l'école spéciale militaire de St-Cyr en 1898, 1899 et 1900 - Classé 518ème sur 520 au concours d'entrée de 1900 - Entré à l'école spéciale militaire de St-Cyr, le 25 octobre 1900 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 150ème régiment d'infanterie, le 1er octobre 1902 - Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1904 - Diplôme émis par le Ministère de l'instruction publique, des Beaux-Arts et des Cultes, le 29 septembre 1907 - Affecté au 128ème régiment d'infanterie, le 25 janvier 1908 - Affecté au 106ème régiment d'infanterie, le 10 septembre 1911 - Affecté au 144ème régiment d'infanterie, le 27 juin 1912 - Détaché dans l'aéronautique militaire comme élève pilote en 1912 - Brevet de pilote aviateur FAI n° 1149 émis par l'Aéro-Club de France, le 22 novembre 1912 - Brevet de pilote militaire n° 320 obtenu à l'école militaire d'aviation de Buc, le 22 juillet 1913 - Pilote à l'escadrille MF 8 stationnée à Nancy (Meurthe-et-Moselle) d'août 1913 au 16 mai 1915 - Nommé Capitaine, à titre temporaire, le 3 septembre 1914 - Nommé Capitaine, à titre définitif, le 1er novembre 1914 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 20 novembre 1914 - En stage à St-Cyr à compter du 25 décembre 1914 - Le 16 mai 1915, il est rentré aux commandes du Maurice Farman MF 7 n° MF 123 avec 400 déchirures provoquées par des balles et des éclats d'obus - Son avion a été exposé dans la cour des Invalides, à partir d'août 1915 - A cette époque, cumulait 120 missions au-dessus des lignes ennemies - Le 25 mai 1915, au cours d'un bombardement de la gare de St-Quentin, le réservoir d'essence de son avion est touché - Il est contraint de poser son avion dans les lignes allemandes aux environs de la ville - Il a le temps de détruire son avion par le feu - Il est légèrement blessé à la tête et fait prisonnier par les Allemands qui le séquestre d'abord à l'hôtel de ville de Saint-Quentin, alors occupé par l'ennemi - Il est transféré en direction de Allemagne, le 2 juin 1915 - Interné dans le camp de prisonniers de Halle (Allemagne) - Déclaré tué en mission par l'aéronautique militaire - Citation à l'ordre de l'armée du Cne Albert Emile Gabriel, pilote à l'escadrille MF 8, en date du 6 juin 1915 - A été interné au Fort VIII du camp d'Ingolstadt, à compter du 5 février 1916 - Rapatrié d'Allemagne, le 18 décembre 1918 - Croix de Guerre avec trois palmes de bronze - Nommé Chef de bataillon, à titre définitif, en date du 23 mai 1920 - Affecté à l'école militaire d'aviation d'Istres, le 28 mai 1920 - Classé "Hors cadre aéronautique", le 28 mai 1920 - Désigné pour suivre les cours pratiques d'artillerie d'assaut à Versailles (Yvelines) du 28 juillet au 7 août 1920 - Affecté au 12ème régiment d'aviation de bombardement de jour, le 21 août 1920 - Décédé des suites d'une fièvre thyphoïde, compliquée d'érisypèle infectieux (infection bactérienne) à l'hôpital complémentaire Pasteur de Nice (Alpes-Maritimes), le 14 décembre 1920 - Sources : Acte d'état-civil (acte n° 229) de la ville de Belfort (Territoire-de-Belfort) - Fiche matricule conservée aux archives départementales du Loir et Cher - CCC de l'escadrille MF 8 - LO - JORF - Bailey/Cony - Fichier des prisonniers de la 1ère guerre mondiale du CICR - Revue "L'Aérophile" - Journal "La France Militaire" - Revue "La Guerre Aérienne Illustrée" - Dernière mise à jour : 7 juillet 2024.

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Cne Albert Emile Gabriel Moris, pilote à l'escadrille MF 8, en date du 20 novembre 1914 : "Au cours d'une reconnaissance, prend en chasse un Taube et bien que seul à bord, le met en fuite en tirant dessus six balles de mousqueton. Est poursuivi à son retour par un autre avion allemand. Rentré dans les lignes françaises après une reconnaissance de cinq heures avec un avion criblé de balles, repart aussitôt pour lancer des bombes."

* Citation à l'ordre de l'armée du Cne Albert Emile Gabriel Moris, pilote à l'escadrille MF 8 : "Etant descendu à faible hauteur pour photographier les positions défensives ennemies, a eu son avion atteint par un obus qui a brisé deux mats, une poutre de réunion et déchiré une grand partie de la voilure. Il réussit grâce à son calme et à sa science de pilote à ramener son avion dans les lignes françaises. Fait preuve chaque jour d'une audace inouïe et du plus complet mépris du danger."

* Citation à l'ordre de l'armée du Cne Albert Emile Gabriel Moris, pilote à l'escadrille MF 8, en date du 6 juin 1915 : "Pilote hors de pair, qui par son audace incomparable et ses exploits quotidiens, faisait l'admiration de tous ses camarades, recherchait les missions les plus longues et les plus périlleuses et n'hésitait jamais pour mieux assurer son tir, à voler à une altitude à laquelle le feu de l'artillerie et de l'infanterie lui faisait courir les plus grands dangers. Est tombé glorieusement dans les lignes ennemies au cours d'une opération de bombardement."

 

Photo du Cal Georges Guyétant

Cal Georges Eugène Guyétant - Né le 16 octobre 1886 à Dijon (Côte-d'Or) - Fils de Joseph Alexis Guyétant et de Marie Barbier - Domiciliés avant guerre au 66, boulevard du Centre à Champigny-sur-Marne (Val-de-Marne) - Classe 1906 - Recrutement du 4ème bureau de la Seine sous le matricule n° 2749 - Exempté de service militaire - Profession avant guerre Portraitiste retoucheur - Mobilisé au 1er groupe aéronautique, dépot de St-Cyr, à compter du 25 février 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme dessinateur, le 21 juillet 1916 - Venu de Lyon-Bron, après convalescence, le 16 avril 1917 - Affecté au GDE comme élève observateur, le 16 avril 1917 - Observateur / photographe de l'escadrille F 8 / AR 8 / SAL 8 du 31 juillet 1917 au 23 juillet 1919 - Evacué sur l'hôpital HOE 18, le 27 novembre 1917 - Nommé Caporal, le 13 avril 1918 - Grièvement blessé au cours d'un combat aérien, à bord d'un Letord et évacué sur un hôpital, le 5 avril 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 7 avril 1918 - Décédé des suites d'une péritonite avec lésion hépatique à l'hôpital militaire Bégin de St-Mandé (Val-de-Marne), le 23 juillet 1919 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 26 février 1921 - Georges Guyétant repose dans la nécropole nationale de Champigny-sur-Marne (Val-de-Marne) - Sources : Pam (2 fiches) - CCC de l'escadrille F 8 / AR 8 / SAL 8 - Bailey / Cony - JORF - MpF - Dernière mise à jour : 28 janvier 2018.

* Citation à l'ordre de l'armée du sapeur Georges Guyétant au 1er régiment du Génie, observateur à l'escadrille F 8, en date du 7 avril 1918 : "Observateur photographe en avion, d'une bravoure et d'une conscience admirables. A été grièvement blessé au cours d'un dur combat. Une blessure antérieure."

* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du caporal Georges Eugène Guyétant, observateur à l'escadrille F 8 du 2ème groupe d'aviation, en date du 26 février 1921 : "Observateur photographe en avion, d'une bravoure et d'une conscience admirables. S'est maintes fois distingué dans les reconnaissances hardies. Mort pour la France, le 23 juillet 1919, des suites de blessures de guerre."

 

 

Les avions

Maurice Farman MF 11 du Cne Albert Moris et du Ltt Georges de Ram de l'escadrille MF 8 à son retour de mission, le 27 février 1915 - Photo Joseph Lecou mécanicien de l'escadrille MS 23 transmise par son petit-fils Hervé que je remercie pour son aide.

Maurice Farman MF 11 du Cne Albert Moris et du Ltt Georges de Ram de l'escadrille MF 8 exposé aux Invalides en mars 1915 - L'avion est resté dans l'état dans lequel il est revenu, le 27 février 1915 - Les mécaniciens ont compté plus de 400 impacts de balles ou d'éclats d'obus - On peut remarquer l'absence de marquage sur le Farman - Photo l'Illustration

Deux autres vues du Maurice Farman MF 11 du Cne Albert Moris et du Ltt Georges de Ram de l'escadrille MF 8 exposé aux Invalides en mars 1915. Carte postale d'époque.

Slt Louis Charles Joseph Blandin pose à bord d'un MF 11 bis à moteur 130 HP de l'escadrille MF 8 au début de l'année 1916 - Cet officier a été observateur de l'escadrille MF 8 du 25 janvier au 12 mars 1916 - Il a été tué au cours d'une collision aérienne, avec un autre appareil de la MF 8, dans les environs de la maison forestière à St-Rémy-sous-Bussy (51), le 12 mars 1916 - Dommage que le masque avant ait été changé - Photo Louis Blandin transmise par Mme Anne Lenoir, sa petite nièce, que je remercie pour son aide.

L'Aspirant de Marine Charles Bourdeau de Lajudié, pose devant le MF 11 bis à moteur Renault 130 Hp de son frère Pierre, pilote de l'escadrille MF 8, à la fin d'année 1915 - Photo Pierre Bourdeau de Lajudié transmise par Gilles de Blignières, que je remercie pour son aide.

Dorand AR 1 de l'escadrille AR 8 pendant l'hiver 1917-1918 - L'avion porte l'insigne d'escadrille, la croix de Lorraine sur fond blanc et, plus en arrière, un insigne personnel qui semble être un avion avec cocardes accompagné d'un petit papillon - Photo : Collection Frédéric Swider que je remercie pour son aide.

Les avions

Slt Jacques d'Harcourt, observateur et Ltt Pierre Bourdeau de Lajudié, pilote, posent à bord d'un MF 11 bis à moteur 130 Hp de l'escadrille MF 8, en mars 1916 - L'observateur a quitté l'unité, le 12 juin 1916 - Photo Pierre Bourdeau de Lajudié transmise par Gilles de Blignières, que je remercie pour son aide.

Farman 40 n° 3042 de l'escadrille F 8 sur le terrain de Tilloy (51) - L'escadrille F 8 a été stationnée du 14 août 1915 au 3 mai 1916 - Photo : SHD section Air de Vincennes - n° B 87 / 1142 - Origine Duverny.

Caudron R IV n° 4083 de l'escadrille AR 7 en 1917 - L'avion porte l'insigne escadrille accompagné d'un insigne personnel, un fanion rayé rouge et jaune portant un lion blanc - Photo : SHD section air de Vincennes - n° B 04 / 0004 - Origine Blech / Caplet.

Letord 1 "photo" n° 92 de l'escadrille AR 7 en 1917 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Letord de l'escadrille AR 7 photographié pendant une visite des sous-officiers mitrailleurs de la 6ème compagnie sur le terrain de Mont-St-Martin en janvier-février 1917 - Photo collection Marjorie Flizot que je remercie pour son aide.

Dorand AR 1 de l'escadrille AR 8 pendant l'hiver 17-18 - L'escadrille AR 8 a été équipée de cet avion d'octobre 1917 à février 1918 - Le nom de baptème semble être "Magda" - Photo : SHD section air de Vincennes - n° B 97 / 2381.

Mécaniciens de la 8ème escadrille du 37ème régiment d'aviation d'observation - La bande de couleur a été dissociée de l'insigne - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

 

Couleurs des avions

 

Couleurs des avions

Farman 40 n° 3042 de l'escadrille F 8 sur le terrain de Tilloy (Meuse) en 1916 - Dessin David Méchin que je remercie pour son aide.

 

Photos aériennes prises
par les équipages

Terrain de Villers-les-Nancy (54) - L'escadrille MF 8 a stationné sur place du 1er au 17 septembre 1914 - Cette photo, postérieure à la période concernée, a été prise en octobre 1918 - Photo Roger Kissel transmis par Roland Kissel, son fils, que je remercie pour son aide.

Terrain de Villers-les-Nancy (54) - L'escadrille MF 8 a stationné sur place du 1er au 17 septembre 1914 - Cette photo, postérieure à la période concernée, a été prise en octobre 1918 - Photo Roger Kissel transmis par Roland Kissel, son fils, que je remercie pour son aide.

Escadrille MF 8 - Ferme de Ruit, le 29 avril 1916 - Altitude 1900 m - Collection Albin Denis.

Terrain de Vadelaincourt (55) pendant le déploiement des escadrilles F 8 et C 104 à l'été 1916, vraisemblablement en septembre - On peut distinguer les éléments suivants : 6 Farman F 40 de l'escadrille F 8 (5 sur le terrain et un en entretien dans le premier hangar en bas à gauche - 13 Caudron G 4 de l'escadrille C 104 et d'autres unités en cours de transfert ou de déploiement temporaire - La dotation de ces unités était de 10 appareils à l'époque - Deux des Caudron G 4 possèdent un poste de tir supérieur différents des autres exemplaires - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Louis Malcailloz Collection Marc Vermot-Desroches que je remercie pour son aide.

Photo aérienne du fort de Douaumont prise par un équipage de l'escadrille F 8, le 25 octobre 1916 - Altitude de prise de vue 1600 mètres - A cette date, la F 8 était stationnée sur le terrain de Vadelaincourt (Meuse) à 20 km de là - Elle a stationné sur place du 20 juin 1916 à février 1917 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Terrain d'aviation du Mesnil-St-Georges - L'escadrille F 8 l'a utilisé du 16 mai au 26 juin 1917 - Comparez avec la photo actuelle - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Photo actuelle du village du Mesnil-St-Georges avec superposition des installations de l'aéronautique militaire de la période 1917/1918 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Google Earth - Montage Albin Denis.

Photo verticale de la Biette, au Sud de St-Quentin, le 22 juillet 1917 - Altitude 2000 mètres - Focale de l'appareil de prise de vue F 120 - Photo mise en vente sur le site Past to Present.

Batterie d'artillerie photographiée au Sud-Ouest du bois de Cartenoy - Le 13 juillet 1917 - Altitude de prise de vue 500 m - Collection Albin Denis.

 

Photos aériennes prises
par les équipages

Batterie d'artillerie française photographiée au Sud-Ouest du bois de Cartenoy - Cette photo a été prise à 200 m d'altitude, le 13 juillet 1917 - On peut l'associer à la précédente. - Collection Albin Denis.

Photo verticale des abords Est du village des Croutes (Aisne) prise par un équipage de la SAL 8, le 22 juillet 1918 - Altitude de prise de vue 5000 mètres - Focale de l'appareil de prise de vue 0,50 m - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Eric Braire que je remercie pour son aide.

Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Photo verticale des environs du village des Croutes (Aisne) prise par un équipage de la SAL 8, le 22 juillet 1918 - Altitude de prise de vue 5000 mètres - Focale de l'appareil de prise de vue 0,50 m - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Eric Braire que je remercie pour son aide.

Photo verticale des environs du village de Wallée (au Nord-Est des Crouttes) et sa région Sud-Ouest prise par un équipage de la SAL 8, le 22 juillet 1918 - Altitude de prise de vue 5000 mètres - Focale de l'appareil de prise de vue 0,50 m - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Eric Braire que je remercie pour son aide.

Photo verticale des environs d'Armentières-sur-Ourcq (Aisne) et sa région Nord-Est prise par un équipage de la SAL 8, le 22 juillet 1918 - Altitude de prise de vue 5000 mètres - Focale de l'appareil de prise de vue 0,50 m - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Eric Braire que je remercie pour son aide.

Photo verticale des environs du village d'Armentières-sur-Ourcq (Aisne) prise par un équipage de la SAL 8, le 22 juillet 1918 - Altitude de prise de vue 5000 mètres - Focale de l'appareil de prise de vue 0,50 m - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Eric Braire que je remercie pour son aide.

Photo verticale des environs de Nantheuil-Notre-Dame (Aisne) prise par un équipage de la SAL 8, le 22 juillet 1918 - Altitude de prise de vue 5000 mètres - Focale de l'appareil de prise de vue 0,50 m - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Eric Braire que je remercie pour son aide.

Photo verticale des environs d'Oulchy-le-Château (Aisne) prise par un équipage de la SAL 8, le 22 juillet 1918 - Altitude de prise de vue 5000 mètres - Focale de l'appareil de prise de vue 0,50 m - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Eric Braire que je remercie pour son aide.

 

Documents en rapport

Avis mortuaire du Ltt Gratien Lehodey, décédé accidentellement, le 27 février 1920 - Observateur en stage à l'escadrille MF 8 du 31 janvier au 12 mars 1916 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, le 1er février 1916 - Titularisé observateur, le 10 mars 1916 - Observateur titulaire à l'escadrille MF 16 au 12 mars 1916 au 16 avril 1916 - Observateur de l'escadrille F 8 / AR 8 / SAL 8 du 30 octobre 1916 au 10 mars 1918 - Passé instructeur au centre d'instruction de l'aviation d'observation de Sommesous (CIAO), le 16 février 1918 - Passé élève pilote au centre d'instruction de l'aviation d'observation, le 10 mars 1918 - Brevet de pilote militaire n° 13.451 obtenu au centre d'instruction de Sommessous, le 16 mai 1918 - Pilote de l'escadrille SAL 16 du 1er août 1918 au 25 avril 1919 - Démobilisé, le 17 juillet 1919 - Profession après guerre Ingénieur des Arts et Manufactures - Conseiller général du canton de Marigny (Manche), le 14 décembre 1919 - Décédé au cours d'un accident automobile à Marolles (Calvados), le 28 février 1920 - Il venait d'acheter un voiture de marque Ford à Paris et rentrait chez lui - En arriva à Marolles, à 10 km de Lisieux, un des pneus éclata - Il freina brusquement ce qui provoqua la perte d'une roue arrière - La voiture se retourna, Lehoday fut pris sous le volant et tué sur le coup - Ses obséques ont eu lieu en l'église de Remilly - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Collection Philippe Guillermin que je remercie pour son aide.

Documents en rapport

Licence FAI n° 1926 du Sgt Jacques Costa délivrée le 6 mai 1915 - Sgt Jacques Costa - Né le 22 août 1884 à Paris (75) - Fils de Jame Costa et de Maria Bic - Service militaire au 7ème régiment de Dragons, le 6 avril 1904 - Profession avant guerre Bottier - Mobilisé au 1er régiment de Génie, le 1er août 1914 - Affecté au service auto du 13ème régiment d'artillerie - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 1er mars 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1047 obtenu à l'école d'aviation d'Etampes, le 5 juin 1915 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord - RGA - Pilote de l'escadrille MF 8 du 23 juillet 1915 au 11 mars 1916 - Croix de Guerre - Une citation à l'ordre du corps d'armée, le 1er juin 1915 - Nommé Caporal, le 24 juillet 1915 - Nommé Sergent, le 21 octobre 1915 - Mis au repos à la maison de santé VR 75 de Viry-Châtillon du 11 mars au 1er mai 1916 - Pilote convoyeur de la RGA du 1er mai 1916 au 6 septembre 1918 - Rayé du personnel navigant, le 9 septembre 1918 - Affecté à la 5ème compagnie de la 1ère brigade territoriale de Chasseurs, à compter du 18 octobre 1918 - Photo famille Costa que je remercie pour son aide.

 

Monuments commémoratifs
et tombes

Tombe du Slt Marcel Claude Emile Haegelen - Né le 13 septembre 1896 à Belfort (90) - Fils de Marcel Haegelen et de Marie Chapuis - Avant guerre représentant en automobiles - Engagé au 27ème RI, le 15 septembre 1914 - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 24 juillet 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2309 en date du 10 janvier 1916 - Pilote des escadrilles MF 8 - SPA 103 - SPA 100 - Chevalier de la Légion d'Honneur - Médaille Militaire - Croix de Guerre - 16 citations à l'ordre de l'Armée - Après guerre chef pilote de la société aéronautique Hanriot - Commandant de l'école des bimoteurs de la base d'Avord en 1940 - Décédé à l'hôpital du Val-de-Grâce, le 25 mai 1950 - Marcel Haegelen repose au cimetière de Ris-Orangis - Photo Alain Nicotera que je remercie pour son aide.

Ltt Marie Louis Gaston Leclerc - Né le 5 août 1885 à Paris - Observateur de l'escadrille MF 8 - Tué au combat, en compagnie du Ltt Alfred Dullin, le 30 octobre 1915 - Les deux hommes ont été tués - Repose dans la Nécropole Nationale de Saint-Jean Sur Tourbe (51)  - tombe n° 961 - Photo Thierry Cornet que je remercie pour son aide.

Tombe du Slt Antoine Louis Marie Pierre Eugène de Saint-Genest dans la nécropole nationale d'Attencourt (Aisne) - Brevet de pilote militaire n° 2298 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 10 janvier 1916 - Pilote de l'escadrille MF 8 / F 8 du 21 mars au 4 décembre 1916 - Evacué sur l'hôpital de Bar-le-Duc, le 4 décembre 1916 - Pilote de l'escadrille F 8 du 2 mai au 12 juillet 1917 - Tué au cours d'un combat aérien, à bord d'un Dorand AR 1, dans les environs de Fresnoy-le-Petit (Aisne), le 12 juillet 1917 - Photo Claude Dannau que je remercie pour son aide.

Tombe du Ltt Pierre Marie Alfred Dullin - Tué au combat, en compagnie du Ltt Louis Marie Leclerc à Tahure, le 30 octobre 1915. - Il est inhumé dans le caveau familial du cimetière de Billième Canton de Yenne (73), à l'Est d'Aix-les-Bains - Photo Patrick Bediez que je remercie pour son aide.

Monuments commémoratifs
et tombes

Cimetière du Père Lachaise (20ème arrondissement de Paris) - Tombe du Cne Georges Lecompte-Boinet, commandant de l'escadrille MF 8, tué au cours d'un accident aérien, le 15 avril 1916 - Le Slt Gratien Lehodey qui faisait équipe avec lui, a été blessé au cours de l'accident - Photo Jean-Michel Lasaygues que je remercie pour son aide.

Tombe n° 905 du Cne Maurice Mandinaud dans la nécropole nationale "le Glacis du Château" à Belfort (Territoire-de-Belfort - Pilote de l'escadrille MF 20 du 31 décembre 1914 au 15 juin 1915 - Pilote de l'escadrille MF 8 du 15 juin au 30 août 1915 - Commandant de l'escadrille MF 36 du 30 août 1915 au 26 avril 1916 - Commandant de l'escadrille N 81 du 26 décembre 1916 au 10 mars 1917 - Tué au cours d'un combat aérien, aux commandes d'un SPAD VII, dans les environs de Fontaine (Territoire de Belfort), le 10 mars 1917 - Photo Patrice Pruniaux que je remercie pour son aide.

Tombe du Sgt Marcel Albert Gilbert, pilote de l'escadrille F 8 - né le 10 mai 1894 à Paris (75) - Entré en service, le 7 septembre 1914 au 3ème régiment de génie - Brevet de pilote militaire n° 2260 du 5 janvier 1916 à l'école d'Etampes - Grièvement blessé au cours d'un accident aérien sur le terrain de Vadelaincourt, en compagnie du Soldat Honoré Nivart (mitrailleur), le 12 juillet 1916 - Décédé de ses blessures à l'hôpital temporaire n° 12 de Vadelaincourt, le même jour. Le soldat Edouard Nivart a également perdu la vie dans cet accident - Repose à la Nécropole Nationale de Vadelaincourt (55)
- Photo Mikaël Embry à qui j'adresse un grand coup de chapeau pour son aide de terrain et sa disponibilité.

Tombe du Slt Victor Jules Homerain - Brevet de pilote civil obtenu à l'école d'aviation de Buc et décerné par l'Aéro-Club de France, le 6 septembre 1912 - Brevet FAI n° 1004 délivré par l'Aéro-Club de France - Détaché à l'escadrille MF 8 du 1er avril 1913 au 20 avril 1915 - Pilote de l'escadrille MF 52 du 20 avril 1915 au 14 juillet 1915 - Pilote de l'escadrille MF 35 du 14 au 15 juillet 1915 - Pilote de l'escadrille MF 58 du 15 juillet 1915 au 1er mars 1916 - Affecté au service des fabrications (SFA) du 1er mars au 17 juillet 1916 - Tué au cours d'un accident d'avion, le 17 juillet 1916 - Victor Homerain repose dans le cimetière municipal d'Hirson (Aisne) - Photo Yves Castelain que je remercie pour son aide.

 

Remerciements :

- M. Frédéric Swider pour le prêt des photos de sa collection.
- M. Patrick Fissot pour l'étude de la correspondance du Slt Gratien Lehodey - fonds Debeaupte-Trelly - Archives départementales de la Manche.
- M. Patrice Gout pour l'envoi des photos des insignes de sa collection.
- M. Patrick Bediez pour l'envoi de la photo de la tombe du Ltt Dullin.
- M. Mikaël Embry pour ses photos de la tombe du caporal Marcel Gilbert.
- M. Hervé Lecou pour l'envoi des photos prises par son grand-père Joseph, mécanicien de l'escadrille MS 23.
- M. Jean-Michel Lasaygues pour l'envoi des photos de la tombe du Cne Georges Lecompte-Boinet.
- M. Alain Girod pour ses photos et ses précisions sur la localisation des tombes.
- M. Jean-René Bottelin pour l'envoi de la photo de l'insigne de la SAL 8.
- M. Philippe Bentresque pour l'envoi de la photo du MdL René Bertin.
- M. Marc Vermot-Desroches pour l'envoi des photos du Ltt Louis Malcailloz.
- la Famille Costa pour l'envoi de la photo du Sgt Jacques Costa.
- M. Yves Genty pour l'envoi des photos des insignes de sa collection.
- Mme Anne Lenoir pour l'envoi des photos de Louis Blandin, son grand oncle.
- M. Roland Kissel pour l'envoi des archives de Roger Kissel, son père.
- M. Gilles de Blignières pour la transmision des photos de Pierre de Lajudie.
- M. Eric Braire pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. David Méchin pour l'envoi du profil du Farman F 40 n° 3042.
- M. Didier Lecoq pour l'envoi du dossier militaire du Ltt Henri Prat.
- M. Alain Nicotera pour l'envoi de la photo de la tombe de Marcel Haegelen.
- M. Patrice Pruniaux pour l'envoi des photos des cimetières de Belfort.
- M. Vincent Besombes pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. Christian Tollet pour l'envoi de la photo du Cne Thélis Vacon.
- M. Duncan Pignol pour l'envoi du carnet d'emploi du temps du Sgt Lucien Couratier.
- M. Claude Dannau pour l'envoi des photos de la tombe du Slt Antoine de Saint-Genest.
- M. Philippe Guillermin pour l'envoi de l'avis mortuaire du Ltt Gratien Lehodey.
- M. Julien Capderou pour l'envoi des photos du fanion de la 2ème escadrille de l'ET 1/62.
- M. Chuck Thomas pour l'envoi de la photo de Georges Carpentier.
- M. Patrick Van Henden pour l'envoi de la photo du Cne Marcel Guillot.
- M. Mathys Millois pour l'envoi des photos de Victor Homerain, son grand-père.
- M. Yves Castelain pour l'envoi de la photo de la tombe de Victor Homerain.

Bibliographie :

- Les escadrilles de l'aéronautique militaire française - Symbolique et histoire - 1912-1920 - Ouvrage collectif publié par le SHAA de Vincennes en 2003.
- L'aviation française 1914-1940, ses escadrilles, ses insignes - par le Commandant E Moreau-Bérillon - publié à compte d'auteur en 1970.
- The French Air Service War Chronology 1914-1918 par Frank W.Bailey et Christophe Cony publié par les éditions Grub Street en 2001.
- Les Insignes de l'Aéronautique Militaire Française jusqu'en 1918 par Philippe Bartlett publié par Indo Editions en 2002.
- De l'Aéronautique militaire "1912" à l'Armée de l'Air "1976" par Myrone N. Cuich publié à compte d'auteur en 1978.
- Site Internet "Memorial-Genweb" dédié aux militaires "Morts pour la France" d'Alain Girod - Voir le lien
- Les "As" français de la Grande Guerre en deux tomes par Daniel Porret publié par le SHAA en 1983.
- Les Armées françaises dans la Grande Guerre publié à partir de 1922 par le Ministère de la Guerre.
- Site Internet "Traditions des escadrilles de l'Armée de l'Air" de Henri Guyot - Voir le lien
- Site Internet "Mémoires des Hommes" du Ministère de la Défense - Voir le lien

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Escadrille 7 Escadrille 9

 

 

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