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Insignes peints
sur les fuselages

Premier insigne peint sur le fuselage - Avions Sopwith 1A2 et Letord 1 - Dessin Albin Denis

Second insigne peint sur le fuselage - Avions Sopwith 1A2 et Bréguet XIV - Dessin Albin Denis

Insigne métallique
de l'escadrille SOP 9

Insigne métallique de l'escadrille SOP 9 - Fabrication probablement individuelle en atelier - Insigne collection Thierry Leclère que je remercie pour son aide.

Symbolique

L'escadrille 9 choisit pour insigne un papillon bleu à points rouge dessinés dans un disque à partir de 1917. Plus tard, avec les Sopwith 1A2 et l'unique Letord 1, l'insigne se voit agrémenter d'une comète rouge à queue bleue. Il faut préciser que le choix du papillon a été fait en raison du comportement "papillonnant" du commandant de l'unité. Avant cette époque, les Caudron G 4 portent des grandes lettres peintes à l'extérieur des plans supérieurs et inférieurs des avions pour distinguer chaque équipage.

 

Historique succinct

Créée en 1912, l'escadrille est d'abord équipée d'avions Borel. Elle prend part aux grandes manoeuvres de Toulouse en 1913, sous le commandement du capitaine de Saint-Quentin. Elle passe ensuite sur Blériot XI-2 en 1913 et devient la BL 9. Quand la grande Guerre commence, elle est stationnée à Epinal, et particpe avec la 1ère armée aux batailles d'Alsace, de Sarrebourg, de la Mortagne, de Flirey et de la Woêvre. Ses équipages réalisent des nombreuses missions de reconnaissance, en portant leur effort principal sur les mouvements ferroviaires et les déplacements de troupes.
En février 1915, l'escadrille passe sur Caudron G 3 et G 4 et devient l'escadrille C 9. Maintenant commandée par le Lieutenan Escot, elle est cantonnée à Villers-lès-Nancy, en Meurthe-et-Moselle, jusqu'au 1er juillet 1917. Elle touche alors des Sopwith 1A2 pour remplacer les Caudron G 4 et G 6, qui assurent à cette époque la totalité de la dotation de l'unité. Ces avions rapides sont capables d'assurer des missions de reconnaissance lointaine.
A la fin de 1917, stationnée sur les terrains de Mont-St-Martin et d'Ambrief, la SOP 9 prend part à l'offensive de la Malmaison.
La transformation sur Bréguet XIV étant planifiée, le personnel est transféré sur Moissy-Cramayel (77). Après plusieurs mois de formation, le 30 mai 1918, les équipages percoivent leurs nouvelles montures à Etampes. Ils sont immédiatement engagés dans les batailles de Champagne et de la Marne.
De juillet 1918, elle est cantonnée d'abord sur le terrain de Noirlieu, puis en octobre, la BR 9 fait mouvement sur Bessoncourt. La cessation des hostilités la trouve sur le terrain de Phaffans, dans le territoire de Belfort. Elle est alors sous le commandement du Ltt Robert Lahaye.

Dès que l'armistice fut signé, la BR 9 participe à l'occupation des pays rhénans, à partir de Neuf-Brisach, où elle demeurera en place jusqu'à sa dissolution, le 31 décembre 1918.

Plus tard, la 3ème escadrille du GR II/55 reprendra ses traditions.

 

 

Unités détentrices des traditions
de l'escadrille BR 9

Insignes peints
sur les fuselages

Insigne peint sur le fuselage - Epoque 15ème escadrille du 35ème RAO - Dessin Albin Denis.

Insigne ultérieur peint sur le fuselage - Epoque 3ème escadrille du 55ème RAO - Dessin Albin Denis.

Fanions des unités
héritières de ses traditions

Fanion de la 3ème escadrille du GR II/55 - Collection du SHD du Château de Vincennes.

Insignes métalliques des unités
détentrices de ses traditions

Insigne métallique de la 15ème escadrille du 35ème RAM - Fixation par deux anneaux et une épingle - Pas de marque de fabricant - Photo droits réservés.

Insigne personnel du Sgt François Battesti - Brevet de pilote militaire n° 10.512 obtenu à l'école d'aviation militaire du Crotoy, le 14 décembre 1917 - A reçu l'insigne métallique de pilote militaire n° B 8496 à l'école d'aviation militaire de Pau, le 4 janvier 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 93 du 11 juillet 1918 au 3 mars 1919 - Affecté à la 15ème escadrille (traditions de l'escadrille BR 9 de la Grande Guerre) du 35ème régiment d'aviation, le 2 mars 1931 - Fixation par deux anneaux et une épingle - Fabrication A. Augis Lyon - Photo François Battesti, son fils, que je remercie pour son aide.

Insignes des unités
détentrices de ses traditions

Insigne de la 3ème escadrille du GR II/55 datant de 1934 - Cette escadrille a perduré du 1er juillet 1932 au 1er mai 1939 - Rond de cocarde jaune - Fixation par deux anneaux et une épingle - Fabrication A. Augis Lyon - Insigne Collection Thierry Leclère que je remercie pour son aide.

Insigne de la 3ème escadrille du GR II/55 - Rond de cocarde rouge - Cette escadrille a perduré du 1er juillet 1932 au 1er mai 1939 - Fixation par une épingle à boléro - Pas de marque de fabricant - Photos Droits réservés.

Insigne de la 3ème escadrille du GR II/55 - Rond de cocarde rouge - Cette escadrille a perduré du 1er juillet 1932 au 1er mai 1939 - Fixation par deux anneaux et une épingle - Fabrication A. Augis Lyon - Photos collection Thierry Leclère que je remercie pour son aide.

 

 

 

Appellations successives

Lieux de stationnements

Carte des différents stationnements

 

Batailles et missions importantes
de l'escadrille 9

L'escadrille 9 a successivement été escadrille des 1ère, 8ème et 6ème armées. Elle est finalement affectée au 39ème Corps d'armée en mars 1917. On peut suivre toutes les batailles importantes menées par ces grandes unités.

Rattachements de l'escadrille

Unités aéronautiques rattachées au 39ème Corps d'Armée

L'escadrille 9 a successivement été affectée aux 1ère, 8ème, 6ème Armées. Elle est ensuite affectée au 39ème Corps d'armée à partir de mars 1917. A la dissolution de ce corps, elle est affectée à plusieurs grandes unités comme les 19ème CA, 4ème armée, 8ème CA et finalement la 7ème armée. Ce tableau donne les unités aéronautiques du 39ème Corps.

 

 

Commandants d'unité

 

Avions utilisés

En complément au tableau des pertes de la colonne de droite, quelques extraits de documents pour expliquer la perte du Blériot de la BL 9 et de son équipage. Plusieurs documents, qui ont été utilisés pour écrire cette synthèse, ne présentent pas toujours le degré d'exactitude demandé. La référence est ici le JMO du 367ème RI.

Le sénateur Emile Reymond
Photographié avant guerre.
Photo : Archives du Sénat


L’ouverture des hostilités avec l’Allemagne donne l’occasion au sénateur Emile Reymond de prêcher l’exemple. Affecté comme médecin-major de 1ère classe au service de santé, il insiste tant pour rejoindre un corps d’aviateurs sur la ligne de feu, qu’il obtient de servir comme observateur en aéroplane dans une escadrille de l’armée de l’Est.(* La BL 9) Il reçoit une première citation le 9 octobre 1914.

Le 21 octobre, accomplissant une reconnaissance aérienne sur Chambley, Mars la Tour, Thiaucourt, à très basse altitude, au-dessus des lignes allemandes, son appareil tombe en panne. Après un crash entre les premières lignes, les deux aviateurs sont mitraillés. L'adjudant Clamadieu est tué et le commandant Reymond, grièvement blessé. Pendant plus de 3 heures, les soldats du 367ème régiment d'infanterie qui tiennent ce secteur, ne pourront approcher le lieu du crash car se trouvant directement sous le feu adverse. Vers 19 heures, des brancardiers raméneront le commandant Reymond, touché d'une balle qui lui a perforé un rein et les intestins et le corps de l'adjudant Clamadieu.

* Citation des capitaine Heurtel, sous-lieutenant Schwer, soldats Raynaud et Condat du 267ème régiment d'infanterie, à l'ordre des Groupes de divisions de réserve, en date du 8 décembre 1914 : "Ont fait preuve de courage et de dévouement en se portant à la nuit tombante à une quarantaine de mètres des retranchements ennemis, pour chercher et rapporter en arrière de nos lignes le corps de l'aviateur Clamadieu. "

* Citation des sous-lieutenant Houssin, soldats Baudet, Delb, Deydier, Guenon, Chabbert du 367ème régiment d'infanterie et Sapeurs Watrel, Pineux, Thierry, Léonard, Wickel du 10ème régiment du Génie, à l'ordre des Groupes de divisions de réserve, en date du 8 décembre 1914 : "Ont fait preuve de décision et d'intrépidité en allant chercher et en ramenant sous les balles un avion français qui était tombé à 40 mètres des lignes allemandes."

* Citation des sergent Guilliaumet, soldats Gravereau, Petit, Quinault, Théoule, Merandon et Guillon du 353ème régiment d'infanterie, à l'ordre des Groupes de divisions de réserve, en date du 8 décembre 1914 : "Ont fait preuve de courage et de dévouemet en ramenant dans les lignes françaises l'aviateur Reymond qui, blessé mortellement, gisait à 40 mètres des lignes ennemies."

Conduit à l’hôpital de Toul, il communique avec précision, avant de mourir, le 22 octobre 1914, les résultats de sa mission. Le général Dubail lui épingle, sur son lit de mort, la Croix de la Légion d’honneur.

A 22h30, dix soldats de la 6ème Compagnie du 169ème régiment d'infanterie, unité qui juste le front du 367ème RI, raméneront l'avion à Flirey, distant d'environ 1,5 km.

Un extrait du Journal de marche et d'opérations (JMO) du 367ème régiment d'infanterie. C'est sur le secteur de cette unité qu'est tombé en panne le Blériot XI-2 de l'équipage composé par l'adjudant Alfred Clamadieu et le commandant Emile Reymond.

Extrait fourni par Christian Labellie que je remercie pour son aide.

Le 21 octobre 1914 - Vers 16 heures, un avion français, type Blériot survolant les environs du bois de Mort Mare descendit tout à coup en vol plané et atterrit entre la lisière sud du bois de Mort Mare à 50 m environ de celle-ci et la lisière nord du petit bois de sapins.
Dès que cet avion s’approcha de terre, un violent tir d’infanterie et de mitrailleuses allemandes l’accueillit. Le feu ayant cessé, un caporal envoyé par la Capitaine Heurtel qui occupait une tranchée voisine du lieu de l’accident, ne put s’approcher qu’à environ 40 m de l’avion, ayant été arrêté par une fusillade nourrie. Il fit différents appels qui restèrent sans réponse Aucun Allemand ne sortit du bois à ce moment.
Vers 19 h, des brancardiers sont allés relever les corps des aviateurs, le sergent pilote tué et l’observateur Reymond blessé. Vers la même heure, le sous-lieutenant Houssin avec les sapeurs du régiments alla chercher l’aéroplane qui fut ramené à Limey après avoir essuyé de nombreux coups de feu.

Le 22 octobre 1914 - Les troupes conservent leurs positions dans les tranchées. Quelques coups de canons sont de temps en temps échangés. A 19 heures, les troupes reçoivent l’ordre d’occuper les positions qu’elles occupaient avant l’attaque du 21.

Les 23 octobre 1914 - Les troupes de 1ère ligne, occupant les tranchées, reçoivent l’ordre de faire une attaque simulée sans quitter leurs tranchées. Cette attaque par le feu ayant pour but d’attirer l’ennemi à la lisière du bois pour permettre à l’artillerie de faire un tir efficace sur les défenseurs de Mort Mare. Ripostant aux feux de notre artillerie, l’ennemi bombarde Limey de 21 h à 22h30.
Alerte à 21 h00. Les compagnies prennent leurs positions de combat.

1ère ligne :
- 23 - Tranchées d’Ansoncourt.
- 24 - Tranchées de Mort Mare.

2ème ligne :
- 21 - Réduit du château.
- 22 - Issues ouest de Limey.

La première ligne ouvre le feu, deux paquets de cartouches par hommes en un feu à répétition de 5 cartouches à 800 m – 5 cartouches à 1000 m – 6 cartouches à 1200 m. L’ennemi riposte par un feu nourri jusqu’à 22h, plus lent jusqu’à 23h. Le reste de la nuit, des fusées éclairantes tombent devant les tranchées, mais l’ennemi ne reprend pas le feu. Aucun blessé

24 octobre 1914 – Journée assez calme. 50 obus environ tombent sur le village.

25 octobre 1914 – Violent bombardement toute la journée. On a compté dans une heure 70 obus. Aucun blessé dans le régiment. Un sapeur du génie blessé.

27 octobre 1914 – Le régiment, reçoit d’un aéroplane de la 9ème escadrille survolant Manonville, un bouquet auquel était attaché une oriflamme tricolore sur laquelle était inscrite une adresse de remerciements au 367ème pour le secours porté aux aviateurs Reymond et Clamadieu. Le bouquet a été déposé sur la tombe du Cdt Pidaut à Noviant, en souvenir de cet officier et des braves morts pour la patrie. L’oriflamme a été envoyé au dépôt à Toul, caserne Gouvion Saint Cyr pour être conservé à la salle d’honneur. 28 octobre 1914 - Le 5ème bataillon à la Voisogne reçoit quelques obus. Deux soldats de la 20ème compagnie (Boirard et Cherrier) sont ensevelis sous le parapet d’une tranchée effondrée sous la poussée d’un obus. Dégagés aussi rapidement que possible par leurs camarades, ces deux soldats ne purent être ramenés à la vie. Leurs corps furent déposés dans le cimetière de Noviant-aux-Près.

* Trouvé dans les mémoires du général Dubail extraits de "Journal de Campagne tome 1 p 194-198" :

22 octobre : On me rend compte d'un malheureux accident survenu hier au sénateur Reymond, médecin major de 1ère classe de réserve, aviateur audacieux et d'une bravoure à toute épreuve, qui m'avait déjà rendu les plus grands services.

Hier, vers 15 h 30, on a vu son avion descendre en rasant les arbres de Mortmare, entre les deux lignes de combat adverses. Les allemands étaient aussitôt sortis du bois pour se jeter sur les aviateurs, mais nous avions ouvert le feu et fait reculer l'ennemi.
Peu après,  on avait pu, grâce à l'obscurité, s'approcher de l'avion et recueillir le mécanicien et le docteur Reymond. Le premier, le adjudant du génie Clamadieu, était mort, le docteur Reymond vivait encore avec une balle dans les reins.
Pendant la nuit il était évacué sur Toul. Son premier soin avait été malgré ses souffrances, de donner le compte rendu  de sa reconnaissance (nombreux trains en marche de Pagny-sur-Moselle vers Metz et, sur la route, convois de 4 kilomètres de longueur dans la même direction).

Je demande par télégramme la croix de chevalier pour ces deux braves : fasse le ciel que le docteur Reymond nous soit conservé ! . A 9 heures, j'ai la satisfaction d'attacher la croix de la légion d'honneur sur la poitrine du docteur Reymond. Je lui donne l'accolade sur son lit d'hôpital. Il soufre beaucoup, mais il a gardé toute sa connaissance. Il est hélas ! bien touché. J'ai peine à le reconnaître tellement il a changé en quelques heures. On me téléphone de Toul, un instant après  (16 heures), la mort du sénateur Reymond.  J’en suis tout ému et je déplore la perte que font  en lui l'aviation et l'armée. Ce sont les plus braves qui disparaissent.

En rentrant à Toul, où je quitte les membres du gouvernement (Briand et Sarraul en visite à Gironville), j'envoie le capitaine Dussauge à Noviant-aux-près déposer la croix de la Légion d'honneur sur le corps de l'adjudant Clamadieu l'héroïque pilote du Docteur Reymond.

23 octobre : En rentrant ce soir, je songe que la malheureuse famille de l'adjudant Clamadieu va se trouver sans ressources, la pension d'un sous-officier n'étant pas réversible sur sa veuve et je le nomme sous-lieutenant à la date de la veille de sa mort, lui donnant ainsi le grade qu'il aurait obtenu dans quelques jours s'il avait vécu. Le trésor me pardonnera cette irrégularité, qui n'est que l'acquittement d'une dette de la Patrie.

Citation du commandant Emile Reymond : "Après plusieurs reconnaissances lingues et audacieuses a, le 13 septembre, par un temps jugé très mauvais et dangereux par les pilotes, été survoler une région à une altitude forcément faible à cause des nuages et en a rapporté des renseignements importants. A exécuté avec une grande bravoure de nombreuses reconnaissances aériennes des plus audacieuses. S'est chargé le 21 octobre, d'une reconnaissance des plus périlleuse, qu'il n'a pu accomplir avec fruit qu'en descendant au-dessous de nuages très bas, exposé au feu très violent d'infanterie et d'artillerie. A fait preuve, en cette circonstance, d'un véritable héroïsme. Obligé d'atterrir à 50 mètres des lignes allemandes, a été blessé grièvement; n'a pu être rélevé qu'à la nuit et, malgré son extrême faiblesse, a trouvé l'énergie de faire un compte rendu très précis de se reconnaissance. Est mort le lendemain des suites de sa blessures ".

Relevés quantitatifs et
numéros avions

Morts : en rouge / Blessés et indemnes : en jaune

Décorations


 

Les hommes

Slt Alfred Georges Clamadieu - Né le 23 avril 1884 à Bussac (Charente-Maritime) - Fils de Joseph Clamadieu (poseur) et de Marie Faye (garde-barrière) - Domicilié à Sainte-Eulalie-d'Ambarès (Gironde) - Profession avant engagement Comptable - Classe 1904 - Recrutement de Bordeaux (Gironde) sous le matricule n° 1620 - Engagé volontaire pour 3 ans au titre du 107ème régiment d'infanterie, à compter du 9 mars 1904 - Nommé Soldat de 1ère classe, le 4 juillet 1905 - Nommé soldat secrétaire du colonel, le 23 septembre 1905 - Nommé Caporal, le 3 avril 1906 - Nommé Sergent, le 25 septembre 1906 - Rengagé pour deux ans, à compter du 9 mars 1907 - Marié avec Victoria Madeleine Prou, le 20 avril 1907 - Rengagé pour cinq ans, à compter du 9 mars 1909 - Placé en position hors cadre au titre de l'aéronautique, le 10 octobre 1912 - Brevet de pilote civil n° 1162 délivré par l'Aéroclub de France, le 6 décembre 1912 - Brevet de pilote militaire n° 270 délivré le 24 mai 1913 - Affecté au 3ème groupe aéronautique, le 1er novembre 1913 - Affecté au 1er groupe d'aviation (transformation du 3ème groupe aéronautique), le 6 janvier 1914 - Pilote de l'escadrille BL 9 du 6 janvier au 21 octobre 1914 - Rengagé pour cinq ans, à compter du 9 mars 1914 - Médaille Militaire, en date du 11 juillet 1914 - Nommé Adjudant, le 29 août 1914 - Tué par les tirs de l'infanterie allemande après avoir posé son Blériot XI-2 endommagé entre les lignes à la lisière du bois de Mortemare, dans les environs de Limey (Meurthe-et-Moselle), le 21 octobre 1914 - L'observateur qui l'accompagnait, le médécin-major Emile Reymond a été grièvement blessé par les mêmes tirs par une balle qui lui a perforé un rein et les intestins - Il est décédé des suites de ses blessures à l'hôpital militaire de Toul, le 22 octobre 1914 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 21 octobre 1914 - Chevalier de la Légion d'honneur et citation n° 253 à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 21 octobre 1914 - Citation n° 74 à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 23 octobre 1914 - Alfred Clamadieu repose dans la nécropole nationale de Chollot-Ménillot à Toul (Meurthe-et-Moselle) - Carte postale d'époque - Sources : Extrait de naissance - Liste des brevets militaires - Fiche Matricule du département de la Gironde - Bailey/Cony - LO - JORF - MpF - Dernière mise à jour 22 octobre 2017.

* Chevalier de la Légion d'honneur et citation n° 253 à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Slt Alfred Georges Clamadieu, pilote à l'escadrille BL 9, en date du 21 octobre 1914 : "Pilote plein de zèle et d'allant, toujours prêt à marcher, même dans les circonstances les plus défavorables, a toujours eu une très belle attitude sous le feu. Grièvement blessé au cours d'une reconnaissance aérienne."

* Citation n° 74 à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Slt Alfred Georges Clamadieu, pilote à l'escadrille BL 9, en date du 23 octobre 1914 : "A pris part le 21 octobre à une reconnaissance aérienne extrêmement périlleuse, n'a pas hésité pour rendre la reconnaissance fructueuse à descendre au-dessous des nuages très bas, au milieu de feux très violents d'infanterie et d'artillerie. Obligé d'atterrir devant le bois de Mortmare, à 50 mètres des lignes allemandes, a été tué de plusieurs balles, victime de son audace et de son haut sentiment du devoir."

Cne Pierre André Escot - Né le 10 janvier 1886 à St-Symphorien d'Ozon (Rhône) - Fils de Laurent Escot (vétérinaire) et de Jeannette Francon - Classe 1906 - Recrutement de Vienne (Isère) sous le matricule n° 322 - Classé 101éme sur 170 à l'examen d'entrée à l'école Polytechnique en septembre 1906 - Engagé volontaire, pour 4 ans, au titre de l'école Polytechnique, le 6 octobre 1906 - La première année d'engagement au sein du 19ème régiment d'artillerie, comme année de service militaire - Arrivé au régiment et nommé 2ème canonnier conducteur, le 8 octobre 1906 - Nommé Brigadier, le 9 février 1907 - Entré à l'école Polytechnique, le 10 octobre 1907 - Nommé Maréchal des Logis, le 10 octobre 1907 - Passé 148ème sur 153 en 2ème année - Nommé Sous-lieutenant d'artillerie coloniale, le 1er octobre 1908 - Sorti 149ème sur 153 en fin de cycle de Polytechnique en 1909 - Entré à l'école d'application de l'artillerie et du génie, le 10 octobre 1909 - Nommé Lieutenant en second et affecté au 3ème régiment d'artillerie coloniale, le 1er octobre 1910 - Médaille commémorative "Maroc" - Brevet FAI n° 624 obtenu sur avion Blériot et décerné par l'Aéroclub de France, le 8 septembre 1911 - Brevet de pilote militaire n° 68 en date du 14 novembre 1911 - Affecté, pour convenance personnelle, au 1er régiment d'artillerie coloniale caserné à Lorient, le 9 novembre 1912 - Affecté au camp d'aviation d'Avord, le 22 août 1913 - Affecté au centre de Versailles (Yvelines), le 9 avril 1914 - A reçu le Blériot XI n° 162 baptisé "Le Prévoyant de l'Avenir" suite à la souscription nationale au profit de l'aviation militaire - Il a été financé par la société civile de retraite "Les Prévoyants de l'Avenir" - Pilote de l'escadrille BL 18 du (2) août 1913 au 3 décembre 1914 - Blessé par une balle au bras gauche au cours d'une reconnaissance en avion, en compagne du Cne Marin Julliard, le 24 août 1914 - Il pose son avion en zone occupée par les Allemands mais réussissent à s'échapper grâce à des chevaux trouvés sur place - L'observateur a été blessé, probablement pendant l'atterrissage en campagne - Citation à l'ordre de la 1ère armée, en date du 25 août 1914 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 26 août 1914 - Rentre à la BL 18, le 23 septembre 1914 - Détaché à l'état-major de l'aviation de la 1ère armée, le 28 septembre 1914 - Détaché, avec son ordonnance, le soldat Cervoni, à l'état-major de l'aéronautique de la 1ère armée, le 3 décembre 1914 - Affecté à l'EM de l'aéronautique de la 1ère armée du 3 décembre 1914 au 6 février 1915 - Pilote de l'escadrille C 9, à compter du 6 février 1915 - Commandant l'escadrille C 9 du 18 février à 18 juillet 1915 - Nommé Capitaine, à titre temporaire, le 17 mai 1915 - Détaché du 24 au 30 mai 1915 - Affecté au service aéronautique du GQG, le 18 juillet 1915 - Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'armée, en date du 24 juillet 1915 - Décédé des suites d'une tuberculose généralisée à l'hôpital de Mirambeau (Charente-Maritime), le 6 août 1916 - Carte postale collection de Jean-Paul Bonora que je remercie pour son aide - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 1) de la commune de Saint-Symphorien-d'Ozon (Rhône) - Pam - Fiche matricule conservée aux archives départementales de l'Isère - CCC de l'escadrille BL 18 - CCC de l'escadrille C 9 - Liste des avions de la souscription nationale au profit de l'aéronautique militaire - MpF - JORF - Revue "L'Aerophile" - Site internet "Mémorial Gen Web" - Dernière mise à jour : 26 février 2022.

* Citation à l'ordre de la 1ère armée du Ltt Pierre André Escot du 1er régiment d'artillerie coloniale, pilote à l'escadrille BL 18, en date du 25 août 1914 : "A exécuté de nombreuses reconnaissances aériennes au cours desquelles il a montré des qualités de sang-froid et de courage remarquables ayant été blessé survolant les lignes ennemies, le 24 août 1914. Il dut atterrir et parvint à échapper aux patrouilleurs ennemis, grâce à une monture qu'il trouva."

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Ltt Pierre André Escot du 1er régiment d'artillerie coloniale, pilote à l'escadrille BL 18, en date du 26 août 1914 : "Blessé au cours d'une reconnaissance aérienne accomplie sous un feu violent."

* Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'armée du Cne Pierre André Escot, commandant de l'escadrille C 9, en date du 24 juillet 1915 : "Pilote hardi et adroit payant toujours de sa personne; a exécuté de nombreuses reconnaissances périlleuses, a su par son exemple quotidien et ses belles qualités de commandement, entrainer les pilotes de son escadrille qui a rendu les services les plus signalés."

Cne Jean-Philippe Joseph Chatel - Né le 12 novembre 1880 à Cousances-aux-Forges (55) - Fils d'Auguste Chatel et de Jeanne André - Engagé à l'école spéciale de St-Cyr, le 4 octobre 1901 - Nommé sous-lieutenant en octobre 1903 - Nommé lieutenant en octobre 1905 - Mobilisé au 13ème régiment de chasseurs à Cheval - Passé à l'aviation comme observateur, le 7 juin 1915 - Observateur de l'escadrille C 9 / SOP 9 du 3ème trimestre 1917 au 9 janvier 1918 - Brevet de pilote militaire n° 13251 en date du 9 mai 1918 - Pilote de l'escadrille BR 227 du 22 juillet 1918 au 1er août 1918 - Pilote et commandant de l'escadrille BR 104 du 1er août 1918 au 1er mai 1919 - Affecté à l'aéronautique de l'Afrique du Nord à partir du 1er mai 1919 - Croix de guerre 14-18 - Deux citations à l'ordre de l'armée dont une en septembre 1914 - Une citation à l'ordre du corps d'armée en novembre 1917 - Remarquez l'insigne de l'escadrille BR 104 - Il porte le deuil du Cne Maurice Aron, à qui il a succédé à la tête de la 104 après sa mort au combat, le 18 juillet 1918 - Photo collection Philippe Bentresque que je remercie pour son aide.

MdL Robert Louis Salvan - Né le 8 juillet 1893 à Paris (75) - Fils de François Salvan et de Catherine La Roche - Engagé au 11ème régiment de Cuirassiers, le 2 décembre 1911 - Nommé Brigadier, le 8 novembre 1913 - Avant guerre employé de commerce - Mobilisé au 11ème régiment de Cuirassiers, le 2 août 1914 - Nommé Maréchal des Logis, le 7 juin 1916 - Passé à l'aviation, le 17 avril 1917 comme élève pilote - Présélection personnel navigant et cours théorique à l'école d'aviation militaire de Dijon - Brevet de pilote militaire n° 6622 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Ambérieu, le 26 mai 1917 - Stage de spécailisation Sopwith à l'école d'aviation militaire d'Avord jusqu'au 23 octobre 1917 - Pilote de l'escadrille SOP 9 puis BR 9 du 9 novembre 1917 au 18 juillet 1918 - Blessé d'une fracture de deux doigts de la main gauche au cours d'un accident d'avion, le 12 mars 1918 - Pilote de l'escadrille BR 205 du 23 juillet au 29 septembre 1918 - Décédé des suites d'une grippe espagnole à l'ambulance 1/7 de Senlis (Oise), le 29 septembre 1918 - Son fils est mort au combat à Rémy (Oise), le 12 juin 1940 - Sur sa manche gauche, trois chevrons de présence : le premier pour une année effective de présence dans la zone des armées, et chaque chevron supplémentaire une période de six mois de plus - Photo : M. Jean Pierre Salvan, son petit neveu que je remercie pour son aide.

Adj Auguste Louis Galvin - Né le 19 juin 1895 à St Foy-les-Lyon (69) - Fils de Firmin Galvin et de Clothilde Chevallier - Profession avant guerre Aviateur - Appelé au 1er groupe d'aviation, le 15 décembre 1914 - Brevet de pilote militaire n° 663 à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 20 janvier 1915 - Pilote de l'escadrille C 9 du 16 mars 1915 au 3 septembre 1916 - Pilote de l'escadrille F 52 du 3 septembre 1916 au 14 avril 1917 - Pilote de l'escadrille N 49 du 23 avril 1917 au 25 juin 1917 - Tué au cours d'un accident aérien, le 25 juin 1917 - Médaille Militaire, le 15 octobre 1916 - Croix de Guerre - 2 citations à l'ordre de l'armée en septembre 1915 et 15 octobre 1916

* Citation à l'ordre de l'armée : "Rempli de sang-froid et d'audace, toujours prêt à remplir les missions les plus difficiles. S'est particulièrement distingué le 1er septembre 1915 où il a attaqué successivement les nombreux avions allemands venus sur Nancy empêchant plusieurs d'entre eux de jeter leurs bombes et les forçant de rentrer dans leurs lignes, le soir même est reparti pour aller bombarder une gare en territoire ennemi. Excellent pilote qui a fait preuve, depuis le début de la campagne, de belles qualités de courage et d'audace. le 9 septembre 1916, après avoir attaqué un avion de chasse allemand qu'il a forcé à atterrir, a réussi, grâce à son sang-froid, à ramener au terrain son appareil très gravement endommagé. Déjà cité à l'ordre de l'armée."

Slt Eugène Jean Delerue - Né le 29 janvier 1891 à Lille (59) - Fils d'Arthur Delerue et de Jeanne Heyerdriecks - Profession avant guerre Négociant - Entré en service actif au 9ème régiment de Cuirassiers, le 1er octobre 1910 - Brevet de pilote militaire n° 1917 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Ambérieu jusqu'au 5 novembre 1915 - Pilote de l'escadrille C 9 du 22 janvier 1916 au 10 mars 1916, date de sa mort - Tué au combat par la DCA allemande dans les environs de Bézange (54), le 10 mars 1916 - Il faisait équipage avec le Slt Jacques Perbosc (observateur) qui également perdu la vie.

* Citation à l'ordre de l'armée : "Pilote de la plus grande bravoure, ayant rendu les plus grands services depuis le début de la campagne. Le 10 mars 1916, faisant un réglage de tir a été accueilli par une violente canonnade. A néanmoins continué sa mission avec le plus grand calme et tombé glorieusement atteint par un obus ennemi."

MdL Jacques de Montfort en soins à l'hôpital de la Malgrange, à Jarville-la-Malgrange (54), en juillet 1917 - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

MdL Jacques Raymond Noël Raoul de Montfort du "Dufaur" - Né le 25 décembre 1891 à Riscles (Gers) - Fils de Marc Jean Baptiste Charles de Montfort et de Mathilde Jeanne Gabrielle de Bastard - Profession avant guerre Etudiant - Service militaire au 10ème régiment de Hussards, à compter du 1er octobre 1912 - Nommé Brigadier, le 8 novembre 1913 - Toujours dans cette unité lors de la mobilisation générale, du 2 août 1914 - Nommé Maréchal de Logis, le 6 septembre 1914 - Brevet de pilote militaire n° 2472 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 23 janvier 1916 - GDE du 27 janvier au 7 avril 1916 - Affecté à la Section d'Artillerie Lourde V 207 du 3 mai 1916 au 6 avril 1917 - Nommé Adjudant, le 10 octobre 1916 - Croix de Guerre et une citation à l'ordre de l'armée, le 28 octobre 1916 - Hospitalisé du 11 novembre au 28 décembre 1916 - Au repos à la maison de repos VR 75 de Viry-Châtillon du 6 au 28 avril 1917 - GDE du 28 avril au 8 mai 1917 - Pilote de l'escadrille C 9 du 8 mai 1917 au 5 janvier 1918 - Blessé au cours d'un accident aérien, le 24 juin 1917 - Hospitalisé et convalescence jusqu'au 25 juillet 1917 - Une citation à l'ordre de l'armée, le 4 juillet 1917 - Pilote d'une escadrille cotière du 16 janvier 1918 à la fin de la guerre.

Slt Henri Sigisbert Auguste Moutach - Né le 14 mai 1889 à Pierre-en-Bresse (Saône-et-Loire) - Fils d'Auguste Moutach et de Léopoldine Molard - Tuteur M. Edmund Moutach à Dombasle-sur-Meurthe (Meurthe-et-Moselle) - Classe 1909 - Recrutement de Nancy (Meurthe-et-Moselle) sous le matricule n° 91 - Engagé volontaire pour trois ans au 149ème régiment d'infanterie, à compter du 26 janvier 1909 - Nommé Caporal, le 26 septembre 1909 - Nommé Sergent, le 16 mai 1910 - Admis dans le personnel navigant et détaché au 1er groupe d'aviation comme élève pilote, le 18 novembre 1912 - Affecté comme élève pilote au centre d'aviation de Pau, le 3 janvier 1913 - Brevet de l'Aéroclub de France n° 1279 obtenu sur Blériot à l'école d'aviation de Pau, le 28 mars 1913 - Affecté au 3ème groupe d'aviation, le 8 mai 1913 - Brevet de pilote militaire n° 334 obtenu à l'école d'aviation de Pau, en date du 10 août 1913 - Nommé Adjoint au chef pilote du centre d'aviation de Pau, le 24 novembre 1913 - Affecté au 1er groupe d'aviation de Dijon du 4 au 31 août 1914 - Pilote de l'escadrille BL 9 du 31 août au 5 septembre 1914 - Pilote de l'escadrille BL 10 du 5 septembre 1914 au 9 mai 1915 - Mission à St-Cyr du 3 au 4 septembre 1914 - Nommé Adjudant, le 3 novembre 1914 - Pilote de l'escadrille N 26, le 9 mai 1915 au 8 avril 1916 - En mission à la RGA du Bourget du 14 au 17 juin 1915 - Citation à l'ordre de l'armée, le 31 juillet 1915 - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, en date du 10 août 1915 - Parti en mission spéciale du 12 au 25 novembre 1915 - Convoyage d'un avion depuis la RGA du Bourget du 16 au 26 décembre 1915 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux, le 3 au 29 janvier 1916 - En mission du 3 au 6 mars 1916 - Convoyage avion depuis la RGA du 31 mars au 3 avril 1916 - En instance pour départ pour la Russie, le 8 avril 1916 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 10 avril 1916 - Affecté à l'aviation russe du 21 avril 1916 au 2 avril 1918 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 1er octobre 1917 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 21 octobre 1917 - Affecté à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 8 mai 1918 - Affecté à la mission française en Sibérie, le 10 octobre 1918 - Commandant de l'escadrille SOP 583 du 6 février 1919 au 8 avril 1920 - Nommé Capitaine à titre fictif, pendant la durée de sa mission, à compter du 10 juillet 1919 - Affecté au 4ème régiment d'aviation d'observation, le 8 avril 1920 - Affecté au 2ème régiment d'aviation d'observation, le 6 mai 1920 - Affecté au magasin général d'aviation n° 1 de Rouilly-sur-Seine, le 23 septembre 1920 - Commandant du parc du centre d'instruction des spécialistes de l'aviation à Bordeaux (Gironde), le 7 janvier 1922 - Affecté, pour convenances personnelles, au magasin général d'aviation n° 3 de Romorantin, le 21 juin 1924 - Commandant de la 6ème compagnie du 1er groupe d'ouvriers d'aéronautique, le 25 juillet 1924 - Nommé Capitaine, le 25 juin 1925 - Commandant de la 8ème compagnie d'ouvriers d'aéronautique, le 23 février 1927 - Affecté au 32ème régiment d'aviation de Dijon-Longvic, le 9 juillet 1929 - Nommé second adjoint au commandant du parc d'aviation n° 32, le 22 février 1930 - Commandant le la 15ème escadrille du 32ème RA, le 22 mai 1931 - Affecté au parc de la base aérienne n° 2 de Dijon (2ème brigade aérienne), le 1er octobre 1932 - Officier de la Légion d'Honneur en 1934 - En retraite, le 9 décembre 1937 - Sources : Pam - Fiche matricule de Meurthe-et-Moselle - CCC escadrille BL 9 - CCC escadrille BL 10 - CCC escadrille N 26 - JORF - Dernière mise à jour : 28 juin 2016.

* Citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Henri Sigisbert Auguste Moutach, pilote à l'escadrille MS 26, en date du 31 juillet 1915 : "Pilote de haute valeur, joignant à un courage éprouvé le sentiment le plus élevé du devoir. Le 22 juillet, se trouvant au début d'une reconnaissance sous un feu violent d'artillerie et ayant été atteint à la tête d'un éclat d'obus, n'en a rien dit à son passager pour ne pas l'inquiéter et a poursuivi sa mission jusqu'au bout, bien que sa blessure fût extrêmement douloureuse."

* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Henri Sigisbert Auguste Moutach, pilote de l'escadrille MS 26, en date du 10 août 1915 : "Pilote d'élite qui compte depuis le début de la guerre plus de 200 heures de vol au-dessus de l'ennemi. Le 30 juillet 1915, a poursuivi à 25 kilomètres en mer un hydravion ennemi et l'a atteint par son feu assez sérieusement pour le forcer à amerrir."

Slt Allain Henri Nouel de Kérangué - Né le 8 janvier 1892 à Kérity (22) - Unité d'origine 49ème régiment d'artillerie - Observateur de l'escadrille C 9 du 22 janvier 1915 au 13 janvier 1916 - Détaché à la division Caudron de la RGA du 26 décembre 1915 au 13 janvier 1916 - Décédé des suites de ses blessures à l'hôpital Lariboisière de Paris, le 13 janvier 1916.

* Citation à l'ordre de l'armée : "A effectué depuis son arrivée à l'escadrille plus de 100 heures de vol au-dessus de l'ennemi et a exécuté un grand nombre de réglages de tirs très réussis, malgré le feu des canons spéciaux qui plusieurs fois ont atteint son appareil. D'une grande énergie et d'un grand courage, a toujours rempli avec succès les missions les plus périlleuses. Dans la matinée du 22 septembre 1915, est allé malgré une violente canonnade dirigée contre lui, lancer 10 obus sur la gare et les bâtiments militaires d'une ville ennemie, accomplissant ainsi un raid de 490 kilomètres, dont 450 en territoire ennemi."

Adj Jean Marie Luxer - Né le 6 mars 1892 à Rethel (08) - Fils d'Eugène Luxer et de Marie Herault - Profession avant guerre aviateur - Entré en service actif dans l'aéronautique, le 25 mars 1913 - Brevet de pilote militaire n° 475 en date du 27 juin 1914 - Pilote de l'escadrille C 9 du 8 février 1915 au 3 juillet 1916 - Nommé Sergent, le 9 mars 1915 - Détaché à Lunéville, en subsistance au 60ème régiment territorial du 26 mars au 20 avril 1915 - Détaché du 30 septembre au 17 octobre 1915 - Nommé Adjudant, le 1er décembre 1915.

* Citation à l'ordre de l'armée : "Très bon et ancien pilote, d'un courage et d'un entrain remarquables A exécuté de nombreux réglages, reconnaissances et chasses. Au cours de ces dernières, a eu son avion plusieurs fois traversé par les balles ennemies. A été assez sérieusement blessé dans un accident d'aviation."

MdL Raoul Henri Benoist - Né le 16 mai 1888 à Prunay-le-Gillon (Eure-et-Loir) - Fils d'Aimé Albert Benoist et de Maria Francine Gautier - Domiciliés à Prunay-le-Gillon - Profession Cultivateur - Classe 1908 - Recrutement de Chartres sous le matricule n° 884 - Engagé volontaire pour trois ans au titre du 13ème régiment d'artillerie, à compter du 9 juillet 1906 - Nommé Brigadier, le 25 janvier 1907 - Nommé Maréchal des Logis, le 25 janvier 1909 - Fin d'engagement et retour à la vie civile, le 9 juillet 1909 - Rengagé pour deux ans et affecté au 22ème régiment d'artillerie, à compter du 16 septembre 1909 - Rengagé pour un an, à compter du 16 septembre 1911 - Rengagé pour deux ans, à compter du 16 septembre 1912 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 10 octobre 1912 - Marié avec Mme Henriette Gleizes, le 25 janvier 1913 - Brevet de pilote civil n° 1179 délivré par l'Aéroclub de France, le XXX - Brevet de pilote militaire n° 287 obtenu, le 12 juin 1913 - Affecté à l'escadrille BO 9 du 9 juin 1913 mais n'a pas rejoint car détaché à Mailly, à compter du 5 juillet 1913 - Affecté au 3ème groupe aéronautique, le 28 novembre 1913 - Détaché à Avord, le 5 décembre 1913 - Affecté au 1er groupe d'aviation, le 1er janvier 1914 - Pilote de l'escadrille BL 9 du 6 janvier au 26 août 1914 - Grièvement blessé par une balle qui a traversé le poumon droit au cours d'une mission de reconnaissance dans les environs de Domptail, le 25 août 1914 - A réussi à ramener son avion sur le terrain, après 25 mn de vol - Décédé des suites de ses blessures, à l'hôpital mixte Saint-Maurice d'Epinal, le 26 août 1914 - Nommé Adjudant, le 26 août 1914 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 26 août 1914 - Sources : Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille BL 9 - Fiche matricule du département de l'Eure-et-Loir - LO - JORF - MpF - La Guerre Aérienne Illustrée - Dernière mise à jour : 15 septembre 2017.

* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du MdL Raoul Henri Benoist, pilote à l'escadrille BL 9, en date du 25 août 1914 : "Mortellement blessé au cours d'une reconnaissance aérienne, a eu l'énergie de ramener son appareil et son passager jusqu'au terrain d'atterrissage de son escadrille."

Le 24 août 1914, à 5 h du l'après-midi, le MdL Raoul Henri Benoist exécute une reconnaissance sur le front des troupes françaises, dans la région de Baccarat. Il a reçu l'ordre d'atterrir, au retour, à proximité d'un de nos rassemblements, pour permettre un renseignement ou tout au moins de descendre assez bas pour jeter un tube porte-dépêche. Après avoir exécuté sa mission, il revient par la rive gauche de la Meurthe. Il cherchait avec son passager, le sergent fourrier Marie Gaston Victor Guyot, un rassemblement en vue de communiquer son message.
Arrivé sur Domptail, l'avion survole, à 50 m d'altitude, une troupe que les aviateurs crurent françaises. Aussitôt, presque à bout portant, une salve d'infanterie est tirée vers eux car ils survolaient des Allemands. L'avion est criblé de balles, le câble de gauchissement, des haubans, des longerons étaient à 1/2 sectionnés. Une balle a perforé le plancher et blessé le passager à la jambe et au bras. Un autre projectile a troué la nacelle et touché le MdL Benoist en pleine poitrine traversant le poumon droit en diagonale et s'arrêtant sous l'omoplate. Dans un admirable sursaut d'énergie, le pilote domptant la douleur et son affaiblissement, remit brusquement son avion en montée. Pendant 25 mn, il continua son vol pour venir atterrir sur le terrain d'Epinal. Il eut encore la force de descendre seul de son avion et d'appeler à l'aide par gestes. Il tomba épuisé dans les bras des mécaniciens et très simplement raconta ce qui s'était passé. Le lendemain, il décédait des suites de ses blessures à l'hôpital d'Epinal.

 

Photo du Cne Adolphe Schlumberger

* Cne Adolphe Robert Schlumberger - Né le 28 mai 1895 à Paris (75) - Fils de Charles Robert Schlumberger (Général Commandant le Génie du CRP) et de Marguerite Jacquesson - Classe 1915 - Recrutement de la Seine sous le matricule n° XXX - Engagé à l'école Polytechnique, le 1er octobre 1913 - Affecté au 46ème régiment d'artillerie, le 1er août 1914 - Nommé Sous-lieutenant, le 6 août 1914 - Affecté au 26ème régiment d'artillerie - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur du centre d'aviation de St-Cyr, le 25 octobre 1914 - Observateur de l'escadrille C 17 du 6 décembre 1914 au (4ème trimestre) 1916 - Détaché à Manonville (Meurthe-et-Moselle) du 27 décembre 1914 au 3 janvier 1915 - Détaché à Manonville du 10 janvier au 14 avril 1915 - Une citation à l'ordre de l'armée en juin 1915 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 16 janvier au 8 février 1916 - Une citation à l'ordre de l'armée en février 1916 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 6 août 1916 - En mission au 11 au 17 septembre 1916 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 10 décembre 1916 - Officier de renseignement du 37ème corps d'armée du (1er trimestre 1917) au 18 octobre 1917 - Affecté à l'école d'aviation de la 3ème armée - Elève pilote à Cramaille (Aisne), à compter du 20 mai 1917 - Nommé Capitaine à titre temporaire, le 17 juillet 1917 - Brevet de pilote militaire n° 9129 obtenu au 37ème corps d'armée, le 2 octobre 1917 - Pilote de l'escadrille AR 33 du 10 décembre 1917 au 1er janvier 1918 - Pilote de l'escadrille AR 256 du 1er au 25 janvier 1918 - Commandant de l'escadrille BR 9 du 25 janvier au 28 octobre 1918 - Hospitalisé du 10 juillet au 9 août 1918 - Hospitalisé du 26 septembre au 11 octobre 1918 - Marié avec Geneviève Seydoux, le 28 novembre 1918 - Admis à l'école nationale supérieure des mines, comme ancien élève de Polytechnique, le 24 novembre 1919 - Profession après guerre Ingénieur spécialiste en pétrole - Ingénieur aux Mines de la Sarre de 1921 à 1923 - Ingénieur, sous directeur puis directeur du site pétrolier de Pechelbronn en 1923 (société "Pechelbronn SAEM" à Merkwiller-Pechelbronn (Bas-Rhin)) - Directeur général des schistes bitumeux - Décédé, le 8 avril 1985 à Paris (75) - Sources : Pam - JORF - CCC C 17 - CCC AR 33 - CCC BR 9 - Liste PN - Dernière mise à jour : 6 septembre 2015.

Photo du Slt Georges Rodier

Slt Georges Roger Marie Sébastien Rodier - Né le 12 novembre 1891 à Clermont-Ferrand - Fils de Jules Pierre Rodier et de Marie Antoinette Burnichon - Parents domiciliés au 27, quai de Tournelle à Paris 5ème avant guerre puis au 31, rue de Jussieu à Paris 5ème après guerre - Classe 1911 - Recrutement du 3ème bureau de la Seine sous le matricule n° 1220 - Appelé pour effectuer son service militaire au titre du 74ème régiment d'infanterie, le 10 octobre 1912 - Nommé Caporal, le 8 novembre 1913 - Nommé Sergent, le 3 août 1914 - Blessé par balle au bras droit à Courgivaux (Marne), le 6 septembre 1914 - Blessé par balle au bras droit au Labyrinthe (Artois), le 7 juin 1915 - Croix de Guerre et citation n° 287 à l'ordre du 74ème régiment d'infanterie, en date du le 18 septembre 1915 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire et affecté au 36ème régiment d'infanterie, le 22 décembre 1915 - Affecté au 214ème régiment d'infanterie du 18 mai 1916 au 5 février 1917 - Blessé par contusions multiples et éclat d'obus avec plaie superficielle de la cuisse droite à Verdun (Meuse), le 3 septembre 1916 - Citation n° 90 à l'ordre du 214ème régiment d'infanterie, le 19 septembre 1916 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 24 octobre 1916 Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 22 janvier 1917 - Stage de formation au centre GDE du Plessis-Belleville - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux, jusqu'au 2 mai 1917 - Observateur de l'escadrille SOP 9 / BR 9 du 20 mai 1917 au (4ème trimestre) 1918 - Stage au GDE du 9 au 24 décembre 1917 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 15 janvier 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 26 juillet 1918 - Observateur à l'escadrille SAL 39, à compter du (4ème trimestre) 1918 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 23 avril 1919 - Affecté au bataillon de Joinville jusqu'à sa démobilisation - Démobilisé, le 1er septembre 1919 - Domiciliés au 27, quai de Tournelle à Paris 5ème (75), à compter de cette date - Profession après guerre Représentant de commerce - Affecté, dans la réserve, au 3ème régiment d'aviation de bombardement, le 22 juin 1920 - Affecté, dans la réserve, au 12ème régiment d'aviation de bombardement, le 1er août 1920 - Passé à l'arme de l'aéronautique, le 7 juillet 1923 - Affecté au centre de mobilisation d'aviation n° 12, le 2 août 1928 - Domicilié au 32, rue St-Antoine à Paris 4ème (75), à compter du 17 février 1929 - Domicilié au Consulat de France au 3,5 Oxford Street à Londres (Angleterre), à compter du 24 février 1930 - Domicilié au 13, rue Barat à Paris 17ème (75), à compter du 14 novembre 1932 - Affecté à la base aérienne de Mourmelon (Marne), le 1er décembre 1936 - Sources : Pam - Fiche matricule du 3ème bureau de la Seine conservée aux archives départementales de Paris - JORF - Dernière mise à jour : 7 janvier 2020.

* Croix de Guerre et citation n° 287 à l'ordre du 74ème régiment d'infanterie, en date du le 18 septembre 1915 : "A fait preuve au cours de la campagne d'un zèle et d'une activité qui ne se sont jamais démentis. Au combat du 6 juin 1915, a pris le commandement d'une section privée de son chef et par son attitude et son exemple, a maintenu à leur place des hommes qui ayant perdu leur chef commençaient à faiblir. A été blessé le lendemain au moment il était relevé de son poste."

* Citation n° 90 à l'ordre du 214ème régiment d'infanterie, en date du 19 septembre 1916 : "Blessé au cours d'un violent bombardement, a conservé le commandement de sa section et n'a consenti à être évacué que sur orde de son commandant de compagnie."

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Georges Rodier du 214ème régiment d'infanterie, observateur à l'escadrille BR 9, en date du 26 juillet 1918 : "Excellent observateur, ayant déjà une brillante carrière aérienne. En juillet 1918, pendant les préparatifs de l'attaque allemande, a exécuté des reconnaissances photographiques très réussies à l'intérieur des lignes ennemies. Le 6 juillet, ayant eu son avion abattu par des balles d'infanterie, a dû atterrir dans les tranchées."

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Georges Rodier au 214ème régiment d'infanterie, observateur à l'escadrille SAL 39, en date du 23 avril 1919 : "Excellent observateur, ayant déjà une brillante carrière aérienne. En juillet 1918, pendant les préparatifs de l'attaque allemande, a exécuté des reconnaissances photographiques dans l'intérieur des lignes ennemies. Le 6 juillet, ayant eu son avion abattu par des balles d'infanterie, a dû atterrir dans les tranchées. Un avion abattu. Trois blessures. Cinq citations. "

 

Photo du MdL Lucien Prévost

MdL Lucien Georges Victor Prévost - Né le 3 mai 1891 à Vendoeuvres (Indre) - Fils de Jean Prévost (charpentier) et de Marie Gabrielle Demay (couturière) - Domiciliés à Sainte-Sévère-sur-Indre (Indre) puis à Mâle (Orne) - Profession avant guerre Mécanicien puis aviateur civil - Classe 1911 - Recrutement de Alençon (Orne) sous le matricule n° 824 - Appelé pour effectuer son service militaire, au titre du 27ème régiment de Dragons, le 1er octobre 1912 - A obtenu un sursis d'arrivée de 4 jours valable jusqu'au 4 octobre 1912 - Rejoint le 27ème RD, le 5 octobre 1912 - Passé à l'aéronautique militaire comme mécanicien, le 11 décembre 1912 - Affecté au 27ème régiment de Dragons, le 9 septembre 1913 - Passé au 2ème groupe d'aviation à Saint-Cyr comme élève, le 11 novembre 1914 - Nommé Caporal, le 15 novembre 1914 - Brevet de pilote militaire n° 659 obtenu, le 4 janvier 1915 - Pilote du GDE de la mi-janvier au 8 février 1915 - Pilote de l'escadrille C 9 du 8 février au 14 décembre 1915 - Entrainement sur Caudron G 4 du 16 au 25 août 1915 - Détaché à Lunéville (Meurthe-et-Moselle) du 11 au 13 mars 1915 - Nommé Maréchal des Logis, le 30 mars 1915 - Détaché du 17 au 18 mai 1915 - Détaché du 29 au 30 mai 1915 - Détaché du 21 au 22 juin 1915 - Détaché du 15 au 28 août 1915 - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, en date du 28 septembre 1915 - Détaché du 21 octobre au 3 novembre 1915 - Entrainement à la RGA sur Caudron R 4, le 14 décembre 1915 au 20 février 1916 - Pilote de la RGA du 20 au 29 janvier 1916 - Pilote de l'escadrille MF 2 / F 2 du 29 janvier au 1er avril 1916 - Tué en combat aérien, lors d'une mission de protection, dans les environs de Formont (Meuse), le 1er avril 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 5 avril 1916 - Sources : Registre des naissances de la commune de Vendoeuvres (Indre) - Pam - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille C 9 - CCC de l'escadrille MF 2 / F 2 - Fiche matricule conservée aux archives départementales de l'orne - MpF - JORF - Dernière mise à jour : 9 mars 2020.

* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée du MdL Lucien Prévost au 27ème régiment de dragons, pilote à l'escadrille C 9, en date du 28 septembre 1915 : "Pilote très habile et très courageux demandant toujours à remplir les missions les plus difficiles et les plus dangeureuses. Le 22 septembre 1915, a été, seul à bord, et malgré une violente canonnade dirigée contre lui, lancer 20 obus sur une gare et des batiments militaires, en pays ennemi accomplissant un raid de 450 kilomètres en territoire allemand."

* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du MdL Lucien Prévost au 27ème régiment de dragons, pilote à l'escadrille MF 2, en date du 5 avril 1916 : "Pilote intrépide et du plus beau courage.. Le 31 mars 1916, a attaqué trois avions ennemis dont l'un est tombé en flammes dans ses lignes. Le 1er avril, chargé de la protection d'avions de réglage, a attaqué bravement à moins de vingt mètres, un avion ennemi et a été tué glorieusement au cours du combat."

 

Photo du Cne Louis Quillien

Cne Louis Joseph Marie Quillien - Né le 29 mars 1884 à Guidel (Morbihan) - Fils de Yves Marie Quillien et de Marie Françoise Angélique Goulian - Classe 1904 - Recrutement de Lorient (Morbihan) sous le matricule n° 822 - Elève du collège Saint-François-Xavier de Vannes (Morbihan) en 1900 et 1901 - Profession avant engagement Etudiant - Admis à l'école militaire spéciale de St-Cyr suite au concours de 1904 - Classé 165ème sur 296 à son admission - Engagé volontaire pour trois ans, au titre de l'école militaire spéciale de St-Cyr, à Loreint, le 24 octobre 1904 - A commencé sa formation d'officier à St-Cyr, le 27 octobre 1904 - Promotion dite "du Centenaire d'Austerlitz" - Classé 222ème sur 300 à l'issue de l'exament de sortie de l'école - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 25ème régiment d'infanterie caserné à Cherbourg, le 1er octobre 1906 - Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1908 - Brevet de pilote militaire n° 300 obtenu, le 1er juillet 1913 - Pilote de l'escadrille BL 9 du 2 août au 14 octobre 1914 - Citation collective à l'ordre de l'armée, en date du 12 septembre 1914 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 9 octobre 1914 - Affecté à la 2ème réserve d'aviation du 14 octobre 1914 au 21 janvier 1915 - Nommé Capitaine - Commandant de l'escadrille MS 37 / N 37 du 21 janvier 1915 au 3 avril 1916 - Citation n° 141 à l'ordre de l'armée, en date du 5 juin 1915 - Une victoire homologuée, obtenue en équipage avec le Ltt Pierre Saulnier d'Anchald contre l'Aviatik B II n° 707/14 abattu dans les lignes françaises aux environs de Bethelainville, le 6 juin 1915 - Les deux aviateurs allemands du Flabt 34 ont été tués - Citation n° 145 à l'ordre de l'armée, en date du 24 juin 1915 - Une victoire non homologuée contre un avion, le 29 juin 1915 - Une victoire homologuée contre un LVG C abattu dans les environs de Givry-en-Argonne, le 21 février 1916 - Les deux membres d'équipage allemands ont été faits prisonniers - Deux victoires non homologuées contre deux avions combattus dans les environs de Givry-en-Argonne, le 21 février 1916 - Citation n° 195 à l'ordre de l'armée, en date du 10 mars 1916 - Convoyage d'un avion depuis la RGA du 27 mars au 1er avril 1916 - Tué au cours d'un accident d'avion, aux commandes d'un Nieuport 11, sur le terrain de Sainte-Ménéhould, le 3 avril 1916 - Cet officier était novice sur ce type d'avion - Juste après le décollage, il est monté en chandelle à 30 mètres d'altitude - Son biplan est parti en perte de vitesse et s'est écrasé, sans que le pilote ne puisse reprendre la main - Il a été tué sur le coup - Son corps a été transféré sur l'hôpital de Sainte-Ménéhould (Marne) - Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 7 avril 1916 - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - LO - CCC de l'escadrille BL 9 - CCC de l'escadrille MS 37 / N 37 - Fiche matricule du département du Morbihan - MpF - JORF - Site Internet Geneanet - Dernière mise à jour : 3 juillet 2018.

* Citation collective à l'ordre de l'armée des Ltt Quillien, Bordes, Slt Moineau et Sgt Poggi, en date du 12 septembre 1914 : "Ont effectué avec la plus grande hardiesse des reconnaissances nombreuses et fructueuses, soumis le plus souvent au tir des canons spéciaux de l’ennemi et rapportant des renseignements très importants et précis."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Ltt Louis Quillien, pilote à l'escadrille BL 9, en date du 9 octobre 1914 : "A effectué des reconnaissances à longue portée dès les premiers jours de la mobilisation. A fait la plupart de ces reconnaissances, étant seul à bord, et a fourni des renseignements précis et fructueux. A, à l’heure actuelle, parcouru plus de 4.000 km dont la moitié au moins au-dessus du territoire ennemi et sous le feu de l’artillerie ennemi."

* Citation n° 141 à l'ordre de l'armée du Cne Louis Quillien, commandant l'escadrille MS 37, en date du 5 juin 1915 : "Ne cesse de donner des preuves de valeur et de dévouement, se réservant les plus difficiles et les périlleuses des missions données à son escadrille. Toujours le premier à partir à la poursuite des aéroplanes ennemis signalés."

* Citation n° 145 à l'ordre de l'armée du Cne Louis Joseph Quillien, commandant de l'escadrille MS 37, en date du 24 juin 1915 : "Pour l’habileté et l’audace de ses manœuvres, a mis son passager à même de soutenir à bonne portée, pendant plusieurs minutes, un combat aérien qui s’est terminé par la chute de l’ennemi."

* Citation n° 195 à l'ordre de l'armée du Cne Louis Joseph Marie Quillien, commandant l'escadrille N 37, en date du 10 mars 1916 : "Chef d’escadrille remarquable et pilote hors pair, vainqueur dans de nombreux combats aériens, notamment dans la journée du 21 février 1916 pendant laquelle il abattit un avion ennemi et força deux autres avions à atterrir. Cité 3 fois à l’ordre de l’armée."

* Citation n° 2702 à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Cne Louis Quillien, commandant l'escadrille N 37, en date du 7 avril 1916 : "Officier aviateur d'une bravoure exceptionnelle. S'est signalé en abattant, depuis le début de la campagne, quatre avions ennemis dans nos lignes. Commandant un groupe d'avions de combat dont il avait su faire une unité de premier ordre, a tenu, bien que souffrant encore des suites d'un accident d'aviation, à donner l'exemple à ses pilotes en les conduisant au combat. A trouvé une mort glorieuse au cours de la lutte."

 

Photo du Sgt Alexandre Sallès -

Sgt Alexandre Théophile Sallès - Né le 6 septembre 1879 à Vincennes (Val-de-Marne) - Fils de Louis Alexandre Sallès (ébéniste) et de Marie Aimée Prévost (modiste) - Domicilié au 41, rue de l'hotel de ville à Vincennes - Classe 1899 - Recrutement du 4ème bureau de la Seine sous la matricule n° 2147 - Service militaire au 6ème régiment d'artillerie à pied, cantonné à Toul (Meurthe-et-Moselle), à compter du 14 novembre 1900 - Nommé Maitre-pointeur - Fin de service militaire en fin 1902 - Profession Ebéniste, d'abord à Lille (Nord) puis à Paris (75) - Marié avec Hélène Emma Baillard, le 21 février 1903 - Brevet de pilote civil n° 1029 obtenu sur avion Blériot, délivré par l'Aéroclub de France, le 6 septembre 1912 - Participe à plusieurs meetings, notamment à Valenciennes (Nord) et Dampierre à la fin 1912 - Déclare son ébénisterie en faillite, le 29 novembre 1912 - S'installe au Portugal et s'illustre par le survols de plusieurs villes portugaises et est le premier à sa poser à Amadora, aux commandes d'un Blériot XI à moteur Gnône de 50 ch - Il baptise ensuite son avion "Amadora" - Il effectue ensuite treize vols, à bord d'un Deperdussin pendant les fêtes de la ville de Lisbonne en juin 1913 - Mobilisé au 6ème régiment d'artillerie cantonné à Toul (Meurthe-et-Moselle), le 2 août 1914 - Observateur de l'escadrille BL 9 du 5 décembre 1914 au 30 janvier 1915 - Affecté à la 2ème réserve, le 30 janvier 1915 - Transféré en école d'aviation comme élève pilote - Brevet de pilote militaire n° 764 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 31 mars 1915 - A Chartres jusqu'au 5 avril 1915 - Pilote de l'escadrille MF 52 du 21 avril au 14 juin 1915 - Il effectue dans cette unité une formation avant son affectation à l'escadrille MF 29 du Cne Happe - Nommé Caporal, le 17 mai 1915 - Pilote de la RGA du 14 au 28 juin 1915 - Pilote de l'escadrille MF 29 du 28 juin au 13 août 1915 - En déplacement du 29 juin au 3 juillet 1915 - Nommé Sergent, le 4 juillet 1915 - Mis au repos à la maison de convalescence VR 75 de Viry-Chatillon, le 13 août 1915 - En convalescence jusqu'au 25 octobre 1915 - Pilote de la RGA du 25 octobre au 16 novembre 1915 - Mis à la disposition des ateliers Monge à Etampes comme chef d'atelier et pilote d'essai, à compter du 16 novembre 1915 - Marié avec Jeanne Bourden à Montreuil, le 3 janvier 1942 - Décédé à Nouzilly (Indre-et-Loire), le 1er décembre 1956 - Sources : Acte de naissance - L'Aérophile - Pam - Liste des brevets militaires - CCC escadrille BL 9 - CCC escadrille MF 52 - CCC escadrille MF 29 - Dernière mise à jour : 9 mars 2016.

Les hommes

Cdt Emile Henri Elie Reymond - Né le 9 avril 1865 à Tarbes - Sénateur de la Loire du 27 août 1905 au 22 octobre 1914 - Médecin-Major de 1ère classe de réserve - Brevet de l'Aéroclub de France n° 206 en date du 29 août 1910 - Vice-Président du groupe de l'aviation du Sénat - Président du comité national de l'aviation militaire - Membre du conseil supérieur de l'Aérostation militaire en 1914 - Brevet de pilote militaire n° 62 en date du 30 octobre 1911 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 21 octobre 1914 - Observateur de l'escadrille BL 9 du 29 septembre au 22 octobre 1914 - Décédé des suites de ses blessures à l'hôpital Gamma de Toul, le 22 octobre 1914 - Grièvement blessé par balles après l'atterrissage de son avion, pilote par l'Adj Clamadieu, à 50 mètres des 1ères lignes allemandes dans les environs du bois de Mort Mare. Le Pilote a été tué sur place par les tirs d'infanterie.

* Citation à l'ordre de l'armée : "Après plusieurs reconnaissances longues et audacieuses a, les 13 septembre, par un temps jugé très mauvais et dangeureux par les pilotes, été survoler une région à une altitude forcément faible à cause des nuages et en a rapporté des renseignements importants. A exécuté, avec une grande bravoure, de nombreuses reconnaissances aériennes des plus audacieuses. S'est chargé le 22 octobre, d'une reconnaissance extrêmement périlleuse, qu'il n'a pu accomplir avec fruit qu'en descendant au-dessous de nuages très bas, exposé au feu très violent d'infanterie et d'artillerie. A fait preuve en cette circonstance d'un véritable héroïsme. Obligé d'atterrir à 50 mètres des lignes allemandes, a été blessé grièvement; n'a pu être relevé qu'à la nuit et, malgré son extrême faiblesse, a trouvé l'énergie de faire un compte rendu précis de sa reconnaissance. Est mort le lendemain des suites de sa blessure."

Cne Jean Baptiste Personne - Né le 16 octobre 1882 à Gannat (Allier) - Fils de Jean Personne et d'Anne Rabusson - Domiciliés rue St-Etienne à Gannat (Allier) - Classe 1902 - Recrutement de Moulins (Allier) sous le matricule n° 210 - Service militaire au 4ème régiment de chasseurs à cheval, à compter du 16 novembre 1903 - Nommé Brigadier, le 5 juillet 1904 - Nommé Maréchal des Logis, le14 novembre 1905 - Nommé Maréchal des Logis fourrier, le 12 août 1907 - Affecté au 8ème régiment de chasseurs à cheval, le 17 décembre 1907 - Nommé Sous-lieutenant, le 1er octobre 1909 - Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1909 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 8 juillet 1912 - Brevet de pilote militaire n° 194 obtenu le 1er janvier 1913 - Pilote de l'escadrille BO 9 d'Epinal du 8 janvier 1913 au 15 janvier 1914 - Blessé de contusions multiples lors d'un accident d'avion sur le terrain de Dogneville (Vosges), le 12 mars 1913 - Blessé d'une luxation gauche et de contusions lors d'un accident d'avion au retour d'une reconnaissance de frontières à Epinal, le 23 avril 1913 - Pilote de l'escadrille HF 13 du camp de Châlons du 15 janvier 1914 au 9 février 1915 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 3 novembre 1914 - Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 1er décembre 1914 - Pilote de l'escadrille MF 25 du 9 février 1915 - Citation n° 156 à l'ordre de l'armée, en date du 5 août 1915 - Commandant de l'escadrille MF 25 du 28 août 1915 au 1er novembre 1917 - Nommé Capitaine à titre temporaire, le 9 septembre 1915 - Détaché au commandant d'un groupe d'escadrille devant Verdun (Brocourt), le 9 mars 1916 - Affecté à la direction du groupement D à Regret (Meuse), tout en conservant le commandement de l'escadrille F 25, le 2 avril 1916 - Nommé Capitaine à titre définitif, le 4 octobre 1916 - Commandant de l'école de vol de nuit de Cernon du 1er novembre 1917 au 1er juin 1918 - Commandant de l'école de bombardement du CIACB du 1er juin au 30 octobre 1918 - Commandant du GB 8 du 30 octobre 1918 au 24 septembre 1919 - Affecté au 4ème bureau, 12ème direction du Ministère de la Guerre, le 24 septembre 1919 - Blessé d'une légère déformation de la colone vertébrale et fracture aphophites dorsales lors d'un accident d'avion, sur le territoire de la commune de l'Hôpital Le Mercier (Saône-et-Loire), le 17 juin 1918 - Marié avec Mlle E. Leroux, le 11 décembre 1919 - Affecté au 4ème régiment d'aviation d'observation, le 20 mars 1920 - Détaché à la mission militaire française en Tchécoslovaquie du 5 juin 1920 au 21 juin 1922 - Adjoint au chef de corps du 21ème régiment d'aviation de Nancy-Essey, le 26 décembre 1922 - Affecté à l'arme de l'aéronautique - Officier de la Légion d'Honneur, en date du 27 décembre 1923 - Affecté à l'inspection technique de l'aéronautique, le 7 juin 1924 - Nommé Chef de bataillon, le 20 décembre 1924 - Nommé Lieutenant-colonel, le 25 juin 1931 - Affecté au 34ème régiment d'aviation, le 22 août 1931 - Affecté à la base aérienne de Bourget-Dugny, le 1er juillet 1932 - Commandant de la 34ème escadre d'observation, le 1er juillet 1932 - Blessé au cours d'un accident aérien, le 1er mars 1932 - Hospitalisé du 1er mars au 6 août 1932 - En convalescence du 7 août au 4 novembre 1932 - Reprend le commandement de la 34ème escadre d'observation, le 5 novembre 1932 - Commandeur de la Légion d'Honneur, en date du 15 décembre 1932 - Nommé Colonel, le 25 septembre 1934 - Affecté à l'inspection générale technique du matériel de la sécurité et des installations de l'air, le 1er novembre 1934 - Affecté à la direction du matériel aérien militaire sur le base aérienne 104, le 11 décembre 1935 - Grand-officier de la Légion d'Honneur, le 7 mai 1937 - Décédé, le 8 décembre 1964 - Photo La Guerre Aérienne Illustrée - Sources : Extrait de naissance - Pam - Etat des services - LO - FM Allier - Dernière mise à jour : 6 décembre 2015.

* Citation à l'ordre de l'armée, en date du 3 novembre 1914 : "A rendu les services les plus signalés en volant quotidiennement et en permettant de régler le tir de l'artillerie lourde."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 1er décembre 1914 : "N'a cessé d'accomplir des reconnaissances par des temps les plus défavorables. A été fréquemment en but au tir des batteries spéciales et des avions armés ennemis. Aussi bon technicien qu'adroit pilote, est l'invention d'un ingénieux dispositif assurant le bon fonctionnement des moteurs par basses températures."

* Citation n° 156 à l'ordre de l'armée, en date du 5 août 1915 : "Pilote de grande valeur, n'a cessé de rendre les plus grands services par son énergie et ses qualités militaires dans les escadrilles où il a été employé. Apte à toute mission quelle que soit sa difficulté. Vole sur les lignes ennemies depuis un an sans interruption."

* Citation n° 278 de l'escadrille F 25 à l'ordre de la 2ème armée, en date du 12 juillet 1916 : "L'escadrille F 25 chargée, sous le commandement du capitaine Personne, de coopérer pendant la bataille de Verdun, aux reconnaissances, réglages de tir et prises de photographies dans un secteur particulièrement actif, a demandé à poursuivre, malgré cela, les bombardements de nuit dans lesquels elle était spécialisée. Ses pilotes, volant nuit et jour et parfois à deux reprises la même nuit, a réussi à assurer les deux services, a mis à son actif plus de 100 opérations de bombardement, dont certaines par des nuits défavorables et sur des objectifs extrêmement éloignés"

Ltt André Bastien - Né le 5 septembre 1886 à Naives-devant-Bar (Meuse) - Fils de Charles Marie Pierre Bastien et de Marie Lucie Geoffroy - Domiciliés au 11, rue Desilles à Nancy (Meurthe-et-Moselle) - Profession avant engagement Etudiant - Classe 1906 - Recrutement de Toul (Meurthe-et-Moselle) sous le matricule n° 223 - Engagé pour trois ans au titre du 14ème régiment de dragons, à compter du 14 octobre 1905 - Fracture de deux os de la jambe gauche suite à une chute de cheval, le 26 février 1906 - Nommé Brigadier, le 18 septembre 1906 - Nommé maréchal des logis, le 12 octobre 1907 - Nommé Aspirant, le 1er octobre 1912 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 12ème régiment de dragons, caserné à Limoges (Haute-Vienne), le 1er octobre 1913 - Toujours dans cette unité lors de la mobilisation générale du 1er août 1914 - Citation à l'ordre de la brigade, en date du 15 septembre 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 1er décembre 1914 - Observateur de l'escadrille BL 9 du 8 décembre 1914 au 22 janvier 1915 - Observateur de l'escadrille MF 5 du 22 janvier au 19 février 1915 - Détaché comme élève pilote à l'école d'aviation militaire de Pau, le 20 février 1915 - Nommé Lieutenant, à titre définitif, le 5 mai 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1014 obtenu à l'école d'aviation militaire de Pau, le 31 mai 1915 - Pilote de l'escadrille C 30 du 4 juin au 23 octobre 1915 - Pilote de la RGA du 23 octobre au 12 décembre 1915 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 1er novembre 1915 - Pilote de l'escadrille N 65 du 12 décembre 1915 au 20 mars 1916 - Affectation du 20 mars au 27 avril 1916 non connue (devait aller à la N 31) - Pilote de l'escadrille N 57 du 27 avril au 11 octobre 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 15 juillet 1916 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 12 septembre 1916 - Evacué sur maladie sur l'hôpital Excelman à Bar-le-Duc, le 19 septembre 1916 - Rejoint l'unité, le 28 septembre 1916 - Blessé par multiples contusions, brulûres légères de la jambe gauche, contusions de l'épaule gauche, commotion générale reçues au cours d'un accident d'avion sur le terrain d'aviation de Lemmes, le 11 octobre 1916 - Evacué sur l'hôpital mixte de Bar-le-Duc et convalescence jusqu'au 25 janvier 1917 - Pilote de la RGA du 25 janvier 1917 au 15 avril 1917 - Commandant du détachement d'aviation de protection du GQG du 15 avril au 23 septembre 1917 - Commandant de l'escadrille 488 de Courtesis (Grèce) du 23 septembre 1917 à la fin novembre 1918 - Rayé du personnel navigant, à sa demande, et remis à la disposition de son arme, à compter du 7 août 1919 - Rejoint le dépôt du 12ème régiment de dragons, le 23 août 1919 - Affecté au 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg, le 1er janvier 1920 - Nommé Capitaine, le 28 juin 1921 - Passé à l'arme de l'infanterie et maintenu en position hors cadres aéronautique, le 20 mars 1922 - Affecté à l'état-major particulier de l'aéronautique à Versailles, le 8 octobre 1924 - Affecté au 3ème groupe d'ouvriers d'aéronautique (Versailles) - Chargé, pour la région parisienne, de la surveillance des écoles civiles d'élèves pilotes et mécaniciens et du contrôme technique de l'instruction préliminaire d'aviation, le 7 juin 1926 - Affecté à l'état-major de la 1ère brigade d'aéronautique en 1928 - Détaché à l'état-major général de l'aéronautique en 1929 - Détaché à la direction de l'instruction des forces aériennes en 1930 - Commandant du Centre de Préparation du personnel navigant (CPPN) après la seconde guerre mondiale - Photo revue l'Aérophile - Sources : Pam - Fiche matricule du département de Meurthe-et-Moselle - Liste des brevets militaires - CCC escadrille BL 9 - CCC escadrille C 30 - CCC escadrille N 65 - CCC escadrille N 57 - LO non communicable - Bailey / Cony - JORF - Revue Les Ailes - revue l'Aérophile - Dernière mise à jour : 10 novembre 2016.

* Croix de Guerre et citation à l'ordre de la brigade du Slt André Bastien, du 12ème régiment de dragons, en date du 15 septembre 1914 : "Pour avoir fait avec audace et sang-froid des reconnaissances périlleuses ayant rapporté des renseignements précis."

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt André Bastien, pilote à l'escadrille C 30 et Ltt Léon Lenouvel, observateur à l'escadrille C 30, en date du 1er novembre 1915 : "Se sont signalés dans de nombreuses expéditions de bombardement et reconnaissances à longue portée au cours desquelles ils ont été violemment canonnés; le 3 octobre, ont exécuté spontanément, à minuit, le bombardement d'une gare importante située à 30 kilomètres dans les lignes ennemies. Le 7 octobre, se sont élancés dans une nuit très noire à la poursuite d'un Zeppelin."

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt André Bastien, pilote à l'escadrille N 57, en date du 15 juillet 1916 : "Officier ayant rendu les plus grands services en monoplace, tant comme observateur dans de nombreuses reconnaissances à longue portée que comme pilote de combat dans de nombreuses attaques des avions ennemis, notamment le 17 mai où il a forcé un Fokker à atterrir dans ses lignes. Le 20 juin, où il a forcé à faire demi-tour, par une attaque impétueuse, un avion ennemi qui cherchait à surprendre un de nos avions de réglage. Le 1er juillet, s'est porté à une très faible altitude à l'attaque d'un ballon ennemi qui a été forcé à descendre."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Ltt André Bastien, pilote à l'escadrille N 57, en date du 12 septembre 1916 : "Officier remarquable qui a toujours fait preuve des plus belles qualités militaires. Affecté à un groupe de chasse depui février 1916, n'a cessé de donner à tous l'exemple de l'audace, de la bravoure et du dévouement. Déjà cité à l'ordre de l'armée en novembre 1915 pour avoir attaqué un Drachen, en a détruit un autre depuis lors et a exécuté en monoplace de lointaines et utiles reconnaissances. A deux reprises, les 22 et 24 août 1916, a , de sa propre initiative, bombardé en plein jour et à moins de 200 mètres d'altitude deux trains allemands."

Sgt Marcel Coadou - Né le 7 février 1897 à St-Brieuc (22) - Fils de Yves Marie Coadou et de Jeanne Marie Picard - Engagé volontaire à 18 ans au 1er groupe d'aviation, le 1er juillet 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2445 obtenu à l'école d'aviation d'Etampes, le 19 janvier 1916 - Nommé Caporal, le 1er février 1916 - Pilote de l'escadrille C 9 du 29 avril 1916 au 17 avril 1917 - Nommé sergent, le 16 juillet 1916 - Une citation à l'ordre de la division en mars 1917 - GDE du 17 avril au 3 mai 1917 - Pilote de l'escadrille N 88 du 3 mai 1917 au 15 octobre 1919 - Nommé Adjudant, le 1er octobre 1917 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 7 mars 1918 - Commandant l'escadrille SPA 88 (intérim) du 2 septembre au 7 octobre 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, le 7 novembre 1918 - A livré 59 Combats aériens et 732 heures de vol - Titulaire de 9 Victoires homologuées et 7 victoires probables - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 28 mars 1919 - Croix de guerre 1914-1918 avec 6 palmes et une étoile d'argent - Libéré de ses obligations militaires, il continue à appartenir à la réserve - Pilote des lignes Paris-Strasbourg-Varsovie-Bucarest - Pendant la bataille de France, il est commandant en second du GC I/2 sur MS 406 - Une victoire probable en 1940 - Créateur de l'Aéroclub de la Côte de Granit (Lannion) - Créateur du 1er aérodrome marin sur la plage de St-Michel-en-Grève en 1931 - Croix de commandeur de la Légion d'Honneur en 1936 - Pilote instructeur de plus de 300 pilotes civils et militaires - Décédé à Saint-Raphael, le 22 octobre 1985

Slt Jean Auguste Paul Joseph Loste - Né le 2 septembre 1893 à Toulon (83) - Fils de Louis Loste et Mme Rose Martin - Profession avant guerre Ajusteur - Unité d'origine 27ème régiment d'infanterie - Brevet de l'Aéroclub de France n° 1533 sur Blériot, obtenu le 7 novembre 1913 - Entré en service actif au 1er groupe d'aviation, le 7 août 1914 - Brevet de pilote militaire n° 832 obtenu à l'école d'aviation militaire de Pau, le 19 avril 1915 - Pilote de l'escadrille C 9 du 26 au 30 avril 1915 - Pilote de l'escadrille C 56 du 12 mai 1915 au 18 juin 1916 - Nommé Caporal, le 7 juin 1915 - Blessé dans un accident d'avion au cours d'un bombardement au retour d'Arras, le 18 juin 1915 - Nommé Sous-lieutenant - Pilote de l'escadrille C 46 du 18 juillet 1916 au 27 septembre 1917 - Stage GDE du 29 juillet au 4 août 1916 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 24 novembre 1916 - Blessure de guerre, le 27 septembre 1917 - Blessure de guerre, le 24 août 1918 - Il a été trépané 3 fois - Termine la guerre avec Sept victoires homologuées - Croix de guerre avec 5 citations à l'ordre de l'armée - Officier contrôleur de la mission Interalliée de contrôle aéronautique - Marié avec Yvonne Jeanne Marie Louise Fournel, le 5 octobre 1926 - Grade de Commandant - Marié à Isabelle Marie Bernardine Irène Garros, le 24 octobre 1936 - Officier de la Légion d'Honneur, le 30 décembre 1939 - Marié à Germaine Bourguignon, le 8 juin 1950 - Commandeur de la Légion d'Honneur, le 21 novembre 1955 - Grand officier d'Honneur, le 31 juillet 1959 - Adresse 6 boulevard Victor Hugo à Bandol (Var) - Décédé à Bandol, le 26 juillet 1960 - Jean Loste repose au cimetière central de Toulon - Photo collection Philippe Guillermin que je remercie pour son aide.

* Citation à l'ordre de l'armée du caporal Jean Loste, pilote de l'escadrille C 56 en date du 29 juin 1915 : "Pilote remarquable, plein d'énergie, donne l'exemple du plus bel enthousiasme. A, le 18 juin 1915, réussi à rétablir son avion complétement déséquilibré par un obus qui, passant à 0,30 m du siège, traverse le plan supérieur; est parvenu, à force d'adresse, à terminer le régalge dont il était chargé et a pu réintégrer les lignes sans incident. Blessé grièvement le même jour au cours d'un deuxième vol."

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Jean Loste, pilote de l'escadrille C 46 en date du 26 août 1916 : "Pilote remarquable, excessivement adrot et courageus. Plus de deux cents heures de vol. Le 28 juillet 1916, ayant attaqué conq avions allemands, dont un bimoteur, a réussi à abattre ce dernier, tout en ayant son propre appareil et ses moteurs criblés de balles et rendus inutilisables."

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur avec attribution de la Croix de Guerre avec palme au Slt Jean Loste, pilote de l'escadrille C 46 en date du 24 novembre 1916 : "Pilote remarquablement courageux et adroit; a rempli de nombreuses missions de réglage, de photographie et de bombardement au cours desquelles il a successivement abattu quatre avions ennemis. En particulier, le 1er novembre 1916, est descendu à 150 mètres du sol pour abattre en flammes son adversaire, sur son propre terrain. N'a dû qu'à son sang-froid de pouvoir repasser les lignes et sauver son appareil, dont un moteur avait été fortement endommagé. Déjà deux fois coité à l'odre de l'armée."

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Jean Loste, pilote de l'escadrille C 46 en date du 20 janvier 1917 : "Excellent pilote a abattu un avion ennemi le 27 décembre 1916."

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Jean Loste, pilote de l'escadrille C 46 en date du 11 février 1917 : "Pilote d'un courage et d'un sang-froid admirables. A abattu son 7ème avion ennemi, le 26 janvier 1917."

Slt Jean Marie Marc Bourhis - Né le 22 juillet 1888 à Bannalec (Finistère) - Fils de Jean Marie Bourhis (paysan) et de Marie Anne Furic - Classe 1908 - Recrutement de Quimper sous le matricule n° 2576 - Engagé volontaire pour trois ans au titre du 1er régiment de Spahis, caserné à Batna (Algérie), le 15 novembre 1907 - Nommé Brigadier, le 28 avril 1909 - Cassé de son grade, le 7 mai 1910 - Affecté au 3ème régiment de Spahis, le 7 mai 1910 - Fin d'engagement et retour à la vie civile, le 15 novembre 1910 - Devient Clerc de notaire dans l'étude de Maître Tanguy - Suit les cours de l'école de notariat de Paris - N'est pas motivé pour ces études et préfère l'aviation - Il obtient le brevet de pilote civil, délivré par l'Aéroclub de France, le 24 avril 1913 - Participe à de nombreux meeting aux commandes d'un Blériot XI - A été employé par la maison Blériot comme pilote réceptionnaire - A réalisé des sauts en parachute pour la société Bonnet - Mobilisé au 1er régiment d'artillerie coloniale, caserné à Lorient, le 4 août 1914 - Affecté au 3ème régiment d'artillerie coloniale, le 12 août 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote - Brevet de pilote militaire n° 621 en date du 9 octobre 1914 - Pilote de l'escadrille BL 9 du 28 décembre 1914 au 18 février 1915 - Pilote de la RGA du 19 février au 10 mars 1915 - Pilote de la Société Voisin du 10 au 27 mars 1915 - Nommé Adjudant - Pilote de l'escadrille V 24 du 27 mars au 17 mai 1915 - Entrainement sur avion Voisin canon à la RGA du 19 au 28 mai 1915 - Pilote de la 4ème section d'avions canon du 28 mai au 29 juillet 1915 - En subsistance à l'escadrille VB 108 du 29 mai au 11 juin 1915 - Citation n° 1088 à l'ordre de l'armée, en date du 4 juillet 1915 - Pilote de l'escadrille N 31 du 30 juillet 1915 au 22 mars 1916 - Une victoire homologuée contre un biplace, le 22 septembre 1915 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 8 octobre 1915 - Une victoire homologuée contre un Aviatik C abattu dans les environs de la forêt de Puvenelle, près de Pont-à-Mousson, le 10 octobre 1915 - Ses adversaires étaient le Gefr Kurt Kröner (pilote) et Ltn Guido Wolff (observateur) du FlAbt 70 qui ont été tués - Détaché au RGA du 24 au 29 octobre 1915 - Citation n° 278 à l'ordre de la 1ère armée, en date du 21 novembre 1915 - Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 11 décembre 1915 - Détaché à la RGA du 23 décembre 1915 au 5 janvier 1916 - Détaché à Bar-le-Duc, le 27 février 1916 - Grièvement blessé à la hanche au cours d'un combat aérien, le 14 mars 1916 - Décédé de ses blessures à l'ambulance 235 de Chaumont-sur-Aire (55), le 22 mars 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 30 mars 1916 - Jean Bourhis repose dans le cimetière de Bannalec (Finistère), où il est né, depuis 1922 - Un monument érigé à sa mémoire en 1932 est visible près de l'église paroissiale du village - Sources : Pam - MpF - CCC escadrille BL 9 - CCC escadrille V 24 - CCC escadrille N 31 - Fiche matricule du département du Finistère - JORF - Dernière mise à jour : 25 août 2016.

* Citation n° 278 à l'ordre de la 1ère armée, en date du 21 novembre 1915 : "Très bon pilote militaire qui, dans les différentes escadrilles où il a servi depuis le début de la guerre, s'est signalé par son sang-froid et son allant; pilotant un avion canon, a exécuté journellement de longs vols au-dessus de l'ennemi, donnant la chasse aux avions, attaquant et faisant descendre les Drachen du front ennemi, malgré une canonnade très intense qui a atteint son avion à plusieurs reprises. Pilote d'une audace et d'une habileté exceptionnelles. Officier d'élite qui a au plus haut degré l'esprit de devoir et de sacrifice. A effectué de nombreuse reconnaissances à longue portée et ne cesse, étant seul à bord d'un avion spécial, de donner la chasse aux avions ennemis. Le 8 septembre 1915, a engagé successivement le combat avec trois avions ennemis, tiré sur eux à courte distance 188 cartouches de mitrailleuse et les a obligés à faire demi-tour. Le 10 octobre 1915, a attaqué un autre avion allemand monté par un officier et un sous-officier et l'a abattu après une courte lutte (avion tombé dans nos lignes.)"

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Slt Jean Bourhis, pilote à l'escadrille N 31, en date du 11 décembre 1915 : "Pilote d'une audace et d'une habileté exceptionnelles. Officier d'élite qui a, au plus haut degré, l'esprit de devoir et de sacrifice. A effectué de nombreuses reconnaissances à longue portée et ne cesse, étant seul à bord d'un avion spécial, de donner la chasse aux avions ennemis. Le 8 septembre 1915, en particulier, a engagé successivement le combat avec trois avions ennemis, tiré sur eux à courte distance et les a obligés à faire demi-tour. Le 22 septembre, a attaqué un autre avion allemand monté par un officier et un sous-officier et l'a abattu après une courte lutte."

* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Slt Jean Bourhis, pilote à l'escadrille N 31, en date du 30 mars 1916 : "A attaqué avec une courageuse opiniatreté, tous les avions qu'il a pu rejoindre au cours des missions de combat confiées à son escadrille. A été grièvement blessé, le 14 mars, dans un combat contre un Fokker."

Adj Henri Salmet - Né le 22 juillet 1878 à Paris (75) - Brevet de pilote civil délivré par l'Aéroclub de France, le 12 juin 1911 - Titulaire du brevet n° 99 de pilote aviateur délivré par le Royal Aéroclub de Grande-Bretagne, le 27 juin 1911 - D'abord pilote-mécanicien de l'école Blériot à Hendon (Angleterre), puis chef pilote de la même école en 1912 - Engagé par le "Daily Mail" pour effectuer un tour d'Angleterre - L'a effectué aux commandes d'un Blériot 80 HP biplace - A perçu son avion à Buc, le 1er août 1913 et l'a convoyé par la voie aérienne jusqu'à Hendon - Classe 1898 - Recrutement de XXX sous le matricule n° 812 - Pilote de l'escadrille C 9 du 8 février 1915 au 29 janvier 1916 - Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'armée, en date du 8 avril 1915 - Nommé Adjudant, le 7 mai 1915 - Détaché du 16 au 28 juin 1915 - Détaché du 24 au 26 août 1915 - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, le 29 août 1915 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 27 septembre 1915 - Détaché du 3 octobre 1915 au 29 janvier 1916 - Je ne connais pas ses mutations suivantes - Sources : CCC de l'escadrille C 9 - JORF - Les Ailes - l'Aérophile - Dernière mise à jour : 21 janvier 2017.

* Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'armée du MdL Henri Salmet, pilote à l'escadrille C 9, en date du 8 avril 1915 : "Pilote plein d'entrain et d'audace, il n'a pas hésité au cours d'une reconnaissance, à s'approcher jusqu'à 30 mètres d'un avion allemand pour permettre à l'observateur de tirer."

* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Henri Salmet, pilote à l'escadrille C 9, en date du 29 août 1915 : "Appartenant à l'armée territoriale, est une escadrille depuis le mois de janvier. A rempli de nombreuses missions périlleuses, montrant le plus grand calme dans les circonstances critiques. Le 23 août 1915, a été, seul à bord, jeter 30 obus sur une gare importantes au delà du Rhin. pris par la brume, est rentré à la boussole, atterrissant en France."

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt De Karangue, observateur à l'escadrille C 9 et de l'Adj Henri Salmet, pilote à l'escadrille C 9, en date du 27 septembre 1915 : "D'une grande énergie et d'un grand courage; ont toujours rempli avec succès les missions les plus périlleuses. Dans la matinée du 22 septembre 1915, sont allés, malgré une violente cannonnade dirigée contre eux, lancer dix obus sur la gare et les batiments militaires d'une ville ennemie, accomplissant ainsi un raid de 490 kilomètres, dont 450 en territoire ennemi."

Sgt Georges Jean Marie René Sausse - Né le 17 août 1897 à Bordeaux (Gironde) - Fils de Jean Baptiste Louis Sausse et de Marthe Marie Louise Dessiaux - Domiciliés au 4, place de la Concorde à Bordeaux (Gironde) - Profession avant guerre Etudiant en droit - Classe 1917 - Recrutement de Bordeaux (Gironde) sous le matricule n° 3091 - Ajourné un an pour faiblesse en 1915 - Classé en "Service auxiliaire" pour musculature insuffisante, le 15 juin 1916 - Mobilisé au titre du 144ème régiment d'infanterie, le 22 août 1916 - Classé "Service armé" par la commission spéciale de réforme de Bordeaux du 12 septembre 1916 - Affecté au 49ème régiment d'infanterie, le 5 février 1917 - Affecté au 34ème régiment d'infanterie, le 25 février 1917 - Affecté au 201ème régiment d'infanterie, le 30 avril 1917 - Croix de guerre avec citation à l'ordre de la division - Nommé Caporal, le 12 août 1917 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 8 octobre 1917 - Tests de sélection et cours théoriques à l'école d'aviation militaire de Dijon - Brevet de pilote militaire n° 10.594 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 19 novembre 1917 - Présent à l'école d'Avord jusqu'au 30 janvier 1918 - Lâché sur Breguet 14 A2 au GDE, le 14 juin 1918 - Pilote de l'escadrille BR 9 du 18 juillet au 9 novembre 1918 - Souffre d'une pneumonie (grippe espagnole) - Isolé du 16 au 27 octobre 1918 - A l'infirmerie du 28 octobre au 6 novembre 1918 - Evacué sur un hôpital du 9 novembre au 17 décembre 1918 - Démobilisé par le dépôt démobilisateur de la 18ème région, le 17 novembre 1919 - Domicilié au 185, boulevard Wilson à Couderan (Gironde), à compter du 25 janvier 1921 - Décédé des suites d'une pneumonie contactée pendant la guerre, à Arcachon (Gironde), le 14 mai 1923 - Photo René Sausse transmise par Yvan Marguier que je remercie pour son aide - Sources : Pam - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Gironde - Dernière mise à jour : 22 mars 2020.

Lcl Armand Pierre Jules Marie des Prez de la Morlais - Né le 6 août 1878 à St-Léry (Morbihan) - Fils de Bertand Alexandre des Prez de la Morlais (conseiller général du Morbihan) et de Marie Juliette Leblanc de Boisricheux - Ils ont eu douze enfants : Raoul (1869), Jules (1870), Bertrand (1871), Germaine (1872), Yvonne (1873), Geneviève (1874), Juliette (1875), Maurice (1876), Armand (1878), Marguerite (1879), Marie (1881), Agnès (1885) - Profession avant guerre Etudiant - Classe 1898 - Recrutement de Vannes (Morbihan) sous le matricule n° 2084 - Engagé volontaire pour quatre ans, au titre du 13ème régiment de Hussards, le 16 novembre 1897 - Nommé Brigadier, le 11 avril 1900 - Nommé Maréchal des logis, le 3 octobre 1900 - Nommé Maréchal des logis fourrier, le 26 février 1902 - Rengagé pour deux ans, à compter du 16 novembre 1901 - Rengagé pour trois ans avec prime, à compter du 16 novembre 1903 - Elève officier du 1er avril 1905 au 28 février 1906 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 4ème régiment de chasseurs, le 1er avril 1906 - Nommé Lieutenant, le 1er avril 1908 - Passé à l'aéronautique militaire, le 8 juin 1911 - Brevet de pilote militaire n° 90 obtenu, le 9 mars 1912 - Insigne métallique (macaron) de pilote militaire n° "B 24" - A fait une ascension d'initiation, à bord du Ballon "Zodiac" de 1550 m3, en compagnie de M. Dubois, pilote de l'Aéro-club de France et des Ltt Drouot, Sgt Picquet, Sgt Frobert à partir le parc d'aérostation, le 27 mars 1912 - Ils ont atterri après 2h30 de vol à Homeny, près de Charly-sur-Marne - A participé aux grandes manoeuvres du Poitou comme pilote de l'escadrille d'artillerie dotée d'avions Blériot qui était composée du Cne Babet (cdmt), Ltt des Prez de la Morlais, Ltt Chabert, Ltt Rolland, Ltt Gaubert, Ltt de Geyer d'Orth du 9 au 18 septembre 1912 - Placé en position "Hors cadre aéronautique", le 24 septembre 1912 - Les avions ayant participé aux grandes manoeuvres ont été présentés au ministre de la Guerre à l'occasion de la journée de l'aviation militaire à Vincennes, le 27 septembre 1912 - Marié avec Mlle Anne Marie Lucie Violas à la mairie de Paris 18ème, le 9 novembre 1912 - Pilote de l'aéronautique française au Maroc Occidental du 19 décembre 1912 au 6 août 1914 - Lettre de félicitations n° 169 décernée par le général commandant les troupes d'occupation du Maroc, en date du 23 avril 1913 - Citation à l'ordre des troupes d'occupation du Maroc Occidental, en date du 22 mai 1913 - Citation n° 41 décernée par le général Lyautey, commandant en chef les troupes du Maroc, en date du 30 juin 1913 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 10 juillet 1913 - Médaille coloniale avec agrafe "Maroc" décernée en 1914 - Officier de l'ordre du Ouissan Allaoui en 1914 - Commandant de l'escadrille BL 9 du 6 août 1914 au 20 février 1915 - Affecté à la 2ème réserve d'aviation du 20 au 26 février 1915 - Nommé Capitaine, à titre définitif, le 26 février 1915 - Pilote de l'escadrille VB 102 du 26 février au 27 mars 1915 - Commandant de l'escadrille VB 102 du 27 mars 1915 au (2ème trimestre) 1916 - Citation n° 7 à l'ordre de l'armée, en date du 16 mai 1915 - En mission spéciale à la RGAé, le 23 novembre 1915 - Citation n° 1549 à l'ordre de l'armée, en date du 19 septembre 1915 - Au Maroc du 14 juin 1916 au 5 juin 1917 - Citation n° 47 à l'ordre de l'armée du corps d'occupation du maroc, en date du 2 juin 1917 - Pilote de la GDE du 5 juin au 20 août 1917 - Commandant de l'escadrille SOP 128 du 20 août au 20 décembre 1917 - Commandant du groupe de bombardement n° 6 en décembre 1917 - Citation à l'ordre de l'armée du 6ème groupe de bombardement (escadrille BR 66, BR 108, BR 111), en date du 17 mars 1918 - Commandant de l'escadre de bombardement n° 13 - Nommé Chef d'escadron, à titre temporaire, le 18 juillet 1918 - Grade d'Officier de la Légion d'Honneur, en date du 9 septembre 1918 - Citation n° 9989 à l'ordre de l'armée, en date du 19 septembre 1918 - Citation n° 10.177 à l'ordre de l'armée du l'escadre 13, en date du 28 septembre 1918 - Citation n° 13.259 à l'ordre de l'armée de l'escadre de bombardement n° 13, en date du 4 février 1919 - Marié avec Mlle Anne Marie de Coynart à Dreux, le 26 juin 1919 - Ils ont eu huit enfants : Guy (1921), Françoise (1922), Solange (1922), Raoul (1924), Une fille (année ?), Gaël (1934), Alain (année ?) - En mission en Turquie du 1er août 1919 au 23 décembre 1920 - Affecté au 4ème régiment d'observation du Bourget-Dugny du 24 décembre 1919 au 23 décembre 1920 - Le 4ème RO est devenu le 34ème RAO, le 1er août 1920 - Maintenu comme commandant en second au 34ème régiment d'aviation d'observation du Bourget, le 7 mars 1921 - Affecté comme commandant par intérim au 12ème régiment d'aviation de bombardement de Neustadt (Allemagne), le 20 avril 1923 - En occupation des pays rhénans du 15 mai 1923 au 14 mai 1928 - Nommé Lieutenant-colonel, le 25 décembre 1924 - Grade de Commandeur de la Légion d'Honneur, en date du 23 décembre 1927 - Affecté à l'école militaire et d'application de l'aéronautique de Versailles (Yvelines), le 6 avril 1928 - Rayé des contrôles du 12ème RAB, le 14 mai 1928 - Commandant du 11ème régiment d'aviation de bombardement de Metz-Frescaty, le 9 novembre 1928 - A pris son poste, le 10 décembre 1928 - Nommé Colonel, le 25 juin 1930 - Nommé Général de brigade aérienne, le 1er septembre 1933 - Arrêté pour audition de la radio de Londres et insultes à un délégué de la LVF, le 2 septembre 1942 - Condamné à 15 jours de prison, le 1er octobre 1942 - Pendant l'occupation, appartient au maquis du Morbihan - Commandant du 6ème bataillon FFI du Morbihan, le 17 juillet 1944 - Il rassemble les compagnies de Ploërmel, Loyat, Mauron, Le Trinité Porhoët - Grade de Grand Officier de la Légion d'Honneur, en date du 14 mai 1945 - Médaille de la résistance avec rosette, en date du 24 avril 1946 - Cette décoration lui a été remise par le général de Gaulle en personne - Son fils Gaël, pilote instructeur de la base école 707 de Marrakech a été tué au cours d'un accident d'avion à Casablanca, le 28 juin 1959 - Décédé à l'hôpital militaire du Val de Grâce à Paris 6ème, le 26 août 1963 - Ses obséques eurent lieu en l'église de Saint-Léry (Morbihan), le 29 août 1963 - Le Général Armand des Prez de la Morlais repose dans le cimetière communal de Saint-Léry (Morbihan) - Photo extraite du site "Gallica" de la Grande Bibliothèque de France - Sources : Fiche matricule conservée aux archives départementales du Morbihan - CCC de l'escadrille BL 9 - CCC de l'escadrille VB 102 - CCC de l'Escadrille SOP 128 - Liste des brevets militaires - LO - Site Internet Généanet - JORF - Revue "L'Aérophile" - Revue "Les Ailes" - Journal "Le Télégramme des Vosges" - Base de données "Les médaillés de la Résistance française" du site "Mémoire des Hommes" - Dernière mise à jour : 12 avril 2023.

* Lettre de félicitations n° 169 décernée par le général commandant les troupes d'occupation du Maroc, en date du 23 avril 1913 : "Le général commandant par intérim des troupes d'occupation du Maroc félicite le Ltt aviateur de la Morlais pour le sang-froid, l'énergie, l'endurance et l'initiative dont il a fait preuve pendant sa mission en avion biplace dans la colonne Mangin du 27 au 29 mars. Le général félicite en même temps le soldat mécanicien Filiol qui accompagnait le Ltt de la Morlais."

* Citation à l'ordre des troupes d'occupation du Maroc Occidental, au titre de la 3ème colonne des Haha, du Ltt Des Prez de la Morlais, de la section d'aviation, en date du 22 mai 1913 : "Officier aviateur d'une valeur rare, à peine arrivé à Mogador, a exécuté trois superbes raides aériens en biplace accompagné d'un officier observateur le 24 janvier dans des conditions précaires au-dessus d'un pays en pleine révolte, furieuse, dont les habitant s les poursuivaient à coups de feu et où tout atterrissage eut êté une condamnation à mort."

* Citation n° 41 décernée par le général Lyautet, commandant en chef les troupes du Maroc, en date du 30 juin 1913 : "En avril et mai 1913, chargé du service de l'aviation à la colonne de Tajna, y a rendu des services signalés en apportant le 26 avril, sous le feu de l'ennemi, en plein combat, d'Ain-Zergra, un courrier important et en exécutant avec succès de Kasrah-Tadla, une reconnaissance aucacieuse vers les premières pentes de l'Atlas, pour reconnaitre des campements Marocains et rapportant des renseignements précieux pour le commandement."

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur du Ltt Armand des Prez de la Morlais, en date du 10 juillet 1913 : "16 ans de services, une campagne. Services exceptionnels rendus à l'aéronautique militaire."

* Citation n° 7 à l'ordre de l'armée, en date du 16 mai 1915 : "Appartenant au début de la guerre, à l'aviation du Maroc, a rejoint d'urgence le théatre de guerre où il n'a cessé de rendre, comme pilote, les plus signalés services. Commande actuellement une escadrille qu'il entraine avec une audace, une énergie, un sang-froid remarquable sur des objectifs de bombardement les plis périlleux; a eu maintes fois son avion traversé par la mitraille ennemie."

* Citation n° 1549 à l'ordre de l'armée, en date du 19 septembre 1915 : "Depuis l'expédition de Ludwigshafen, sous l'énergique impulsion du lieutenant de vaisseau Cayla, son chef et des capitaines Boucher, de la Morlais, Fequant, ses chefs d'escadrilles, le 1er groupe de bombardement a exécuté des raids militaires à grande portée au-dessus de l'ennemi."

* Citation n° 47 à l'ordre de l'armée du corps d'occupation du maroc, en date du 2 juin 1917 : "Après s'être signalé en France dans des bombardement de grande envergure, s'est dépensé sans compter à partir de 1916 dans la réorganisation de l'aéronautique du Maroc. Grâce à lui, l'aviation a rendu des services de guerre remarquables en 1917 dans les opérations contre Abd el Malez et Kiba et dans la lutte anti-soumarine. S'est distingué particulièrement en allant reconnaitre sous le feu des terrains d'atterrissage. Officier dont la valeur remarquable était déjà reconnue au Maroc par la réputation qu'il s'était acquise dans les opérations aériennes d'avant guerre."

* Citation à l'ordre de l'armée du 6ème groupe de bombardement (escadrille BR 66, BR 108, BR 111), en date du 17 mars 1918 : "Formé d'unités et d'équipage ayant le plus beau passé militaire, entrainé par l'allant de son chef, le capitaine Des Prez de la Morlais, a exécuté de nombreuses opérations de jour dans les lignes ennemies sur des objectifs éloignés. A donné récemment la mesure de son énergie en effectuant en groupe, un bombardement à grande distance, rapportant une carte géographique très complète. A opéré, malgré une aviation ennemie très mordante, une cannonnade très fournie et une température excessive."

* Grade d'Officier de la Légion d'Honneur du Chef d'escadrons Armand Pierre Jules Marie des Prez de la Morlais au 4ème régiment de chasseurs, commandant l'escadre de bombardement n° 13, en date du 9 septembre 1918 : "Officier supérieur dont les hautes qualités morales n'ont cessé de s'affirmer depuis le début de la campagne. A donné en toutes circonstances les plus belles preuves de courage, d'énergie exécutant plus de cent bombardements et sachant obteni des unités placées sous ses ordre un magnifique rendement. Quatre citations."

* Citation n° 9989 à l'ordre de l'armée, en date du 19 septembre 1918 : "L'escadre de bombardement de jour entraine par l'exemple magnifique de son commandant, le chef d'escadron Vuillemin et ses chefs de groupes, les Capitaine Petit, de la Morlais, de Vergne, constitue par son entrain et son audace une unité d'aviation redoutable. A maintes fois fait sentir à l'ennemi la valeur de son esprit offensif en le mitraillant et le bombardant près du sol. Du 27 mars au 27 mai, est intervenu dans la bataille de Picardie lançant 132 tonnes de projectiles. Du 29 mai au 9 juin, a participé aux opérations entre Aisne et Marne, lançant plus de 191 tonnes de projectiles. S'est distingué particulièrement le 4 juin en arrêtant dans son germe une attaque allemande par le bombardement en masse des troupes ennemies rassemblées en vue de l'action dans le ravin de Savière. Depuis le 15 juillet, a contribué très puissamment à rendre très difficile à l'ennemi le passage de la Marne, lui coupant les passerelles par ses bombes, a vigoureusement poursuivi les troupes allemandes dans leur repli, lançant 147 tonnes de projectiles. Au cours de ces diverses opérations a abattu quarante trois avions ennemis qui cherchaient à lui barrer la route de ses objectifs."

* Citation n° 10.177 à l'ordre de l'armée de l'escadre 13 composée du groupe de bombardement 3 (escadrille BR 107, 126 et 128) commandée par le chef d'escadron Rocard, tombe glorieusement dans les lignes ennemies en se portant au secours d'un de ses équipages attaqué, du groupe de bombardement 4 (escadrille BR 131, BR 132, BR 134) commandé par le capitaine Etournaud, de l'escadrille de protection C 46 commandée par le capitaine Bloch, en date du 28 septembre 1918 : "Sous l'ardente impulsion de son chef, le chef d'escadron De la Morlaix, n'a cessé depuis sa formation récente de se dépenser sans compter dans la bataille. Sur la Marne en juillet 1918, a attaqué et bombardé sans répit les passerelles, les rassemblements et les convois ennemis. Sur la Somme et sur l'Aisne en août, a semé journellement l'épouvante et le désorte parmi les formations ennemies. Au cours de l'offensive franco-américaine sur St-Mihiel, en septembre vient encore de manifester son ardeur combative en intervenant dans la bataill et sur les points de concentration ennemis, par ses bombardements et ses mitraillages."

* Citation n° 13.259 à l'ordre de l'armée de l'escadre de bombardement n° 13, en date du 4 février 1919 : "Unité de premier ordre, sous le commandement du chef d'escadron De la Morlais, secondé par le Cne de Geffrier, commandant le GB 3, le Cne Estournaud, commandant le GB 4 et protégé par l'escadrille de triplaces de combat C 46 commandée par le Ltt Resal. Depuis le 25 septembre 1918, a brillamment pris part à toutes les opérations de nos armées en Champagne, sur l'Aisne et dans la Wöevre, faisant preuve du plus bel esprit offensif, observant jusqu'au dernier jour son moral élevé et sa confiance ardeur, a réussi à atteindre sévèrement l'ennemi dans ses cantonnements et ses formations de combat, coopérant ainsi avec les autres armes à mettre l'ennemi en déroute, nottament le 27 septembre 1918, a pris une part active aux opérations des armées françaises et américaines en Champagne, le 28 septembre a bombardé et a mitraillé dans la grêle les troupes ennemies et les convois à deux cent mètres d'altitude, le 6 octobre a recommandé le même exploit, le 10 octobre après voir en plein jour bombardé la gare de Vouziers, est retourné continuer de nuit son oeuvre et a réussi à faire suater les trains de munitions. Au cours de ces opérations, a jeté 166 tonnes de projectiles, tiré 80.000 cartouches, pris 278 clichés photographiques, livré 25 combats et abattu et désemparé 10 avions ennemis."

 

 

 

 

 

Les avions

Escadrille Bo 9 à Epinal en 1912 - L'escadrille vole sur monoplan Borel et Maurice Farman MF 7 - Carte postale : collection Jean Paul Bonora que je remercie pour son aide

Accident du monoplan Borel, à moteur Gnôme 7 cylindres, de l'escadrille BO9 d'Epinal, piloté par le Ltt Jean Personne, le 18 juin 1913 - Carte postale d'époque.

Borel n° 17 de l'escadrille BO 9 d'Epinal en 1912-1913 - Carte postale d'époque.

Un des Borel de l'escadrille BO 9 d'Epinal - Carte postale d'époque.

Blériot XI-2 de l'escadrille BL 9 piloté par le Sgt Georges Arthur Caron en 1914 - Né le 24 septembre 1891 à Vic-sur-Aisne (02) - Unité avant l'aviation 54ème RI - Pilote de l'escadrille BL 9 jusqu'au 19 février 1915 - Pilote de l'escadrille VB 9 (VB 109) du 19 février 1915 au 28 avril 1915 - Tué au combat, en compagnie du Soldat Crouzier (mitrailleur) dans les environs d'Altkirch, le 28 avril 1915 - Carte postale d'époque.

Caudron G 3 en école - Cette photo sera remplacée quand je trouverais une photo adaptée à l'escadrille 2 - Photo : famille Talenton que je remercie pour son aide

Caudron G 4 de l'escadrille C 9 dans son hangar du terrain de Villers-les-Nancy en 1917 - Remarquez les silhouettes de patineurs peintes sur les capots moteur - Photo mise en ligne par le Site "Gallica" de la Grande Bibliothèque de France.

Caudron G 4 de l'escadrille C 9 dans son hangar du terrain de Villers-les-Nancy en 1917 - Les croix visibles sous l'aile supérieure marquent les impacts d'une rafale de mitrailleuse allemande qui a touché l'avion pendant un combat aérien - Photo mise en ligne par le Site "Gallica" de la Grande Bibliothèque de France.

Armurerie de l'escadrille C 9 sur le terrain de Villers-les-Nancy en 1917 - Les mitrailleuses visibles sont deux Hotchkiss et une Lewis - Photo mise en ligne par le Site "Gallica" de la Grande Bibliothèque de France.

Un des ateliers de réparation de l'escadrille C 9 en 1917 - Photo mise en ligne par le Site "Gallica" de la Grande Bibliothèque de France.

Les avions

Le cal Henri Péquet pose à bord d'un Borel de la BO 9 sur le terrain d'Epinal en 1912-1913 - Carte postale d'époque.

Cal Henri Péquet - Né le 1er février 1888 à Bracquemont - Engagé commé mécanicien de la société Voisin en 1908 - Brevet de pilote civil de l'Aéroclub de France n° 88 passé sur avion Voisin, en date du 10 juin 1910 - Il est la premier aviateur a avoir transporté du courier, le 18 février 1911 - Brevet de pilote militaire n° 157 obtenu le 28 août 1912 - Pilote de l'escadrille BO 9 - Pilote d'essai de la société Morane-Saulnier - Chef pilote de l'Aéro-clob de Vichy en 1934 - Participe à la résistance - Après guerre, reprends ses fonctions à l'Aéroclub de Vichy jusqu'en 1963 - 8200 heures de vol - Décédé le 13 mars 1974 - Henri Péquet repose au cimetière de Vichy.

Débris du Caudron G 4 n° C 1202 de l'équipage Cal Ernest Bresch (pilote) et Slt Joseph Rançon (observateur) abattu au cours d'un combat aérien contre le Ltt Höhndorf du KeK V dans les environs de Raucourt (Meurthe-et-Moselle), le 25 juin 1916 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Carte postale collection Julien Champlon que je remercie pour son aide.

Caudron G 6 - Cette photo sera remplacée quand je trouverais une photo adaptée à l'escadrille 9

Sopwith 1A2 de l'escadrille C 9 dans son hangar du terrain de Villers-les-Nancy en 1917 - Photo mise en ligne par le Site "Gallica" de la Grande Bibliothèque de France.

Letord 1 de l'escadrille C 9 dans son hangar du terrain de Villers-les-Nancy en 1917 - Photo mise en ligne par le Site "Gallica" de la Grande Bibliothèque de France.

Sopwith 1A2 de l'escadrille SOP 9 piloté par le MdL Robert Salvan - Le MdL Salvan est resté dans cette unité du 9 novembre 1917 au 23 juillet 1918 - Photo : Jean Pierre Salvan, son petit neveu que je remercie pour son aide.

Remise de décorations à l'escadrille SOP 9 sur le terrain d'Ambrief, le 28 février 1918 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Philippe Lamy que je remercie pour son aide.

Le Sopwith 1A2 n° 438 de la SOP 9 a été abattu dans la forêt aux environs de Coucy-le-Château (02), le 28 mars 1918 - L'insigne est clairement visible sur le fuselage - Son équipage était constitué de l'Adj Jean Brut (pilote) et du Ltt Louis Escoffre (observateur) - Les deux aviateurs ont été tués - Photo prise par un soldat allemand de l’IR 473 - Photo collection Philippe Lamy que je remercie pour son aide.

Salmson 2A2 en école - Cette photo sera remplacée quand je trouverais une photo adaptée à l'escadrille 9 - Photo : famille Talenton que je remercie pour son aide.

Bréguet 14 A2 - Cette photo sera remplacée quand je trouverais une photo adaptée à l'escadrille 9.

 

Je recherche des photos des avions
de l'escadrille BO 9 / MF 9 / BL 9 / C 9 / SOP 9 / BR 9

 

Couleurs des avions

Caudron G 4 baptisé "Korrigan" du Sgt Marcel Coadou, pilote de l'escadrille C 9 du 29 avril 1916 au 17 avril 1917 - Il a terminé la Grande Guerre avec 9 Victoires homologuées et 7 victoires probables - Une de ces victoires a été obtenue pendant son affection à l'escadrille C 9 - Dessin David Méchin.

Couleurs des avions

Letord 1 n° 132 de l'escadrille SOP 9 - Dessin David Méchin.

 

Photos aérienne

Terrain de Villers-les-Nancy (54) - L'escadrille C 9 / SOP 9 a stationné sur place du 22 septembre 1914 au 13 septembre 1915 et de XXX 1916 au 1er juillet 1917 - Cette photo, postérieure à la période concernée, a été prise en octobre 1918 - Photo Roger Kissel transmis par Roland Kissel, son fils, que je remercie pour son aide.

Terrain de Villers-les-Nancy (54) - L'escadrille C 9 / SOP 9 a stationné sur place du 22 septembre 1914 au 13 septembre 1915 et de XXX 1916 au 1er juillet 1917 - Cette photo, postérieure à la période concernée, a été prise en octobre 1918 - Photo Roger Kissel transmis par Roland Kissel, son fils, que je remercie pour son aide.

Photo oblique de la ville de Nancy prise par un équipage de l'escadrille C 9, datée du 18 mars 1916 - Au centre de l'image, l'église St-Epvre, la place de la Carrière et la place Stanislas - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Maurice Barbey transmise par son fils Dominique Barbey que je remercie pour son aide.

Photo oblique de la ville de Nancy prise par un équipage de l'escadrille C 9, datée du 18 mars 1916 - En bas au centre, la place de la Carrière prolongée par la place Stanislas - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Maurice Barbey transmise par son fils Dominique Barbey que je remercie pour son aide.

Photo verticale de la ville de Nancy prise par un équipage de l'escadrille C 9, datée du 18 mars 1916 - Au centre, la place de la Carrière et sur la gauche, l'église St-Evre - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Maurice Barbey transmise par son fils Dominique Barbey que je remercie pour son aide. Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Ferme de Gremecey (57) le 22 janvier 1917 - Photo prise par l'escadrille C 9 à une altitude de 3900 m - Si vous possédez des photos prises par cette unité, veuillez contacter l'auteur du site.

Photos aériennes

Terrain d'aviation du Mesnil-St-Georges - L'escadrille SOP 9 l'a utilisé du 30 juillet 1917 au (été) 1917 - Comparez avec la photo actuelle - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Photo actuelle du village du Mesnil-St-Georges avec superposition des installations de l'aéronautique militaire de la période 1917/1918 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Google Earth - Montage Albin Denis.

Terrain de Villeselve (60) en novembre 1917 - L'escadrille SOP 9 a stationné sur ce terrain du 1er au 30 juillet 1917 - Photo prise par le Slt Francis Paul, observateur de l'escadrille N 79 - Photo Marcel Thibon transmise par Françoise Rivemale, sa petite fille, que je remercie pour son aide.

Photo oblique du terrain (ex-allemand) de Neuf-Brisach (68) occupé par l'escadrille BR 9 à compter du 26 novembre 1918 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Marcel Thibon transmise par Françoise Rivemale, sa petite fille, que je remercie pour son aide.

Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Vue aérienne verticale de la ville de Neuf-Brisach prise par un équipage de l'escadrille N 49 en mai 1917 - Ce cliché a l'avantage de positionner le terrain d'aviation par rapport à la ville - A comparer avec la photo immédiatement supérieure - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Philippe Boutemy que je remercie pour son aide.

 

Souvenirs en rapport

 

 

Souvenirs en rapport

Carte d'identité de pilote d'avion n° 7137 du Cal René Sausse délivrée par le GDE - Brevet de pilote militaire n° 10.594 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 19 novembre 1917 - Pilote de l'escadrille BR 9 du 18 juillet au 9 novembre 1918 - Photo transmise par Yvan Marguier que je remercie pour son aide.

 

Monuments commémoratifs
et tombes

Tombe du Slt Alfred Georges Clamadieu - Pilote de l'escadrille BL 9 du 6 janvier au 21 octobre 1914 - Tué par les tirs de l'infanterie allemande après avoir posé son Blériot XI-2 endommagé entre les lignes à la lisière du bois de Mortemare, dans les environs de Limey (Meurthe-et-Moselle), le 21 octobre 1914 - L'observateur qui l'accompagnait, le médécin-major Emile Reymond a été grièvement blessé par les mêmes tirs par une balle qui lui a perforé un rein et les intestins - Il est décédé des suites de ses blessures à l'hôpital militaire de Toul, le 22 octobre 1914 - Alfred Clamadieu repose dans la nécropole nationale de Chollot-Ménillot à Toul (Meurthe-et-Moselle) - Photo Albin Denis du 16 octobre 2017.

Monuments commémoratifs
et tombes

Tombe du MdL Raoul Henri Benoist - Né le 16 mai 1888 à Prunay-le-Gillon (Eure-et-Loir) - Pilote de l'escadrille BL 9 du 6 janvier au 26 août 1914 - Grièvement blessé par une balle qui a traversé le poumon droit au cours d'une mission de reconnaissance dans les environs de Domptail, le 25 août 1914 - A réussi à ramener son avion sur le terrain, après 25 mn de vol - Décédé des suites de ses blessures, à l'hôpital mixte Saint-Maurice d'Epinal, le 26 août 1914 - Raoul Benoist repose dans le cimetière de Prunay-le-Gillon - Photo Carine du forum "pages 14-18" que je remercie pour son aide.

Hommage au MdL Lucien Georges Victor Prévost dans l'église du village de Vendoeuvres - Pilote de l'escadrille C 9 du 8 février au 14 décembre 1915 - Pilote de l'escadrille MF 2 / F 2 du 29 janvier au 1er avril 1916 - Tué en combat aérien, lors d'une mission de protection, dans les environs de Formont (Meuse), le 1er avril 1916 - Biographie de ce pilote plus haut sur cette page - Photo Claude Dannau que je remercie pour son aide.

 

Remerciements :

- M. Jean Paul Bonora pour le prêt des photos de sa collection.
- M. Christian Labellie pour l'envoi des copies du JMO du 367ème Régiment d'infanterie.
- M. Jean Pierre Salvan, petit neveu du MdL Robert Salvant pour l'envoi des photos.
- M. Talenton pour le prêt de ses photos de famille.
- M. Patrice Gout pour l'envoi des photos des insignes de sa collection.
- M. Jean-Paul Bonora pour l'envoi de la CP du Ltt Pierre Escot.
- M. Philippe Bentresque pour l'envoi de la photo du Cne Jean-Philippe Chatel.
- M. Philippe Guillermin pour l'envoi de la photo du Slt Jean Loste.
- M. Jean-Pierre Amigues pour la communication des archives de Jean Amigues, son grand-père.
- M. Philippe Lamy pour l'envoi des photos de sa collection.
- Mme Françoise Rivemale pour l'envoi des archives de Marcel Thibon, son grand-père.
- M. Bruno Ferry pour ses précisions sur l'unité chargée de ramener à l'arrière le Blériot de l'équipage Clamadieu / Reymond.
- M. Roland Kissel pour l'envoi des archives de Roger Kissel, son père.
- M. Thierry Cornet pour l'envoi des photos du monument en hommage au Slt Bourhis.
- Mme Carine du forum "Pages 14-18" pour l'envoi de la photo de la tombe du MdL Raoul Benoist.
- M. Julien Champlon pour l'envoi de la CP de l'avion de l'équipage Bresch et Rançon.
- M. François Battesti pour l'envoi des archives et souvenirs du Sgt François Battesti.
- M. Claude Dannau pour l'envoi de la photo de la plque en hommage au MdL Lucien Prévost.
- M. Yvan Marguier pour l'envoi des photos du Sgt René Sausse.
- M. Thierry Leclère pour l'envoi des photos des insignes de sa collection.

Bibliographie :

- Les escadrilles de l'aéronautique militaire française - Symbolique et histoire - 1912-1920 - Ouvrage collectif publié par le SHAA de Vincennes en 2003.
- L'aviation française 1914-1940, ses escadrilles, ses insignes - par le Commandant E Moreau-Bérillon - publié à compte d'auteur en 1970.
- The French Air Service War Chronology 1914-1918 par Frank W.Bailey et Christophe Cony publié par les éditions Grub Street en 2001.
- Les Insignes de l'Aéronautique Militaire Française jusqu'en 1918 par Philippe Bartlett publié par Indo Editions en 2002.
- De l'Aéronautique militaire "1912" à l'Armée de l'Air "1976" par Myrone N. Cuich publié à compte d'auteur en 1978.
- Les "As" français de la Grande Guerre en deux tomes par Daniel Porret publié par le SHAA en 1983.
- Les Armées françaises dans la Grande Guerre publié à partir de 1922 par le Ministère de la Guerre.
- Site Internet "Traditions des escadrilles de l'Armée de l'Air" de Henri Guyot - Voir le lien
- Site Internet "Mémoires des Hommes" du Ministère de la Défense - Voir le lien
- Site Internet "La Grande Guerre de Nancy à Verdun" de Jean-Marie Picquart.
- Site Internet du Sénat - Voir le lien .

Si vous avez des documents écrits ou photographiques pouvant compléter les données de cette page, veuillez contacter l'auteur du site.

Escadrille 8 Escadrille 10

 

 

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