Menu
Cliquez sur la barre titre pour revenir sur le menu.

Si vous avez des documents écrits ou photographiques pouvant corriger ou compléter les données de cette page, veuillez contacter l'auteur du site.

Insignes peints
sur les fuselages

Les insignes présentés n'ont pas été utilisés avec une certaine chronologie. En effet, on pouvait trouver dans l'escadrille en même temps des avions portant le fanion sans chiffre et d'autre celui avec le "12" plus ou moins gros.

Les avions de l'escadrille 12 étaient porteurs de deux insignes :

  • le fanion bleu et blanc pour l'unité.
  • un insigne personnel à chaque pilote.

Insigne peint sur le fuselage - Visible sur Spad VII en 1918 - Dessin Albin Denis

Insigne peint sur le fuselage - Le chiffre "12" est représenté en plusieurs tailles - Version avec le chiffre de petite taille - Visible sur Spad VII en 1917 - Dessin Albin Denis

Autre variante de l'insigne peint sur le fuselage - Version avec le chiffre de grande taille - Visible sur Nieuport 11 en 1916 - Dessin Albin Denis

Insignes personnels
de l'escadrille 12

1 - Une comète vue sur un MS AC type 23.
2 - Tonneau de vin marqué "Ville de Béziers" vu sur le Nieuport 17 du Slt Henri Languedoc.
3 - Tête d'enfant noir vue sur un Nieuport 17.
4 - "Arc V" associé d'une fleur de lys vus sur le Spad VII du Ltt Bernard de la Frégeolière.
5 - Coeur transpercé d'une flèche vu sur un Nieuport 17.
6 - 2 canons entrecroisés avec une grenade enflammée (l'artillerie) vus sur un Nieuport 11.
7 - un vautour noir dans un rond noir accompagné de la devise "Unguibus et Rostro" vu sur le Nieuport 17 n° 1834 du Ltt Jean des Vallières - Avion capturé par les Allemands, le 14 décembre 1916.
Dessins Albin Denis d'après photos.

Symbolique

L'escadrille 12 avait pour insigne un fanion blanc et bleu clair surchargé plus tard du chiffre "12" choisi en 1916. Les couleurs étaient celles de la Vierge et ont été proposée par madame Marie de Bernis, épouse du commandant d'unité et marraine de l'escadrille.

Découpe de fuselage d'un Spad VII ou XIII de l'escadrille SPA 12 - Cette pièce est visible au Musée Militaire de la ville de Périgueux - Elle a été offerte par M. Mazan qui habitait dans la même ville - Photo Jean-François Martin que je remercie pour son aide.

 

 

Historique succinct

L'escadrille 12 a été formée à Reims en 1912. Elle est équipée de Nieuport VI biplaces. L'unité quitte Reims pour Stenay juste après la mobilisation, le 8 août 1914. Elle est mise à la disposition de l'armée Lanrezac. Elle est alors placée sous le commandement du Commandant Charles Tricornot de Rose, futur promoteur de l'aviation de chasse en France.

Ces Nieuport réalisèrent de nombreuses missions de reconnaissance au cours de la bataille livrée en Belgique et de la retraite de troupes françaises. Après la Marne, au début de 1915, la N 12 prend part aux combats sur l'Aisne et effectue de nombreuses sorties de réglages d'artillerie. Plusieurs combats victorieux contre des avions ennemis viennent grossir le palmarès de la 12.

En février 1915, l'escadrille perçoit des Morane-Saulnier Parasol et prend l'appellation de MS 12. Le 21 septembre 1915, elle passe sur Nieuport 12 et devient la N 12. A la mi-1916, l'unité est entièrement équipée de Nieuport XI et 16. Cette escadrille reste sur le front de la Vème armée jusqu'au 5 octobre 1916.

Elle est alors envoyée sur Verdun, sous les ordres de la IIème armée. Elle est affectée au groupe de combat dirigée par le Commandant Le Révérend, qui venait d'être constitué. Ce groupe deviendra le Groupe de combat n° 11 un peu plus tard. A partir de cette date, la 12 dépendra de ce groupe jusqu'à la fin de la guerre.

Sur la région de Verdun, les pilotes de la N 12 livrèrent de nombreux et difficiles combats contre l'aviation allemande, et particulièrement d'octobre à décembre 1916 lors de la reconquête des forts de Vaux et Douaumont.

Le 8 avril 1917, le GC 11 est affecté à la 1ère armée sur le front de l'Oise. La N 12 se frotte alors à une chasse ennemie très agressive et perd plusieurs pilotes. En juillet 1917, elle rejoint les Flandres et passe dans la zone sous commandement britannique. Elle est stationnée à Bergues et vole sur Nieuport 27 qu'elle avait touché à partir du 1er juin.

En octobre, la N 12 est engagée dans la bataille de la Malmaison et devient la SPA 12 après sa transformation sur avions Spad VII et XIII, en fin d'année 1917. Maintenant sous les ordres du Lieutenant de Turennes, l'escadrille intervient contre l'offensive allemande lancée en Picardie en mars 1918. Les pertes seront lourdes. Puis ce sera une succession de dures batailles sur le Chemin des Dames en mai, sur le Matz en juin et finalement en Champagne en juillet.

Le 11 novembre 1918, date de cessation des hostilités, la SPA 12 se trouvait sur le terrain de Pont-Saint-Vincent (54). Elle termine la guerre avec un total de 50 victoires homologuées. Elle est ensuite stationnée en Alsace du 22 avril au 2 août 1919. L'escadrille est finalement dissoute, le 2 août 1919.

 

Insignes métalliques

Barette d'épaule de l'escadrille SPA 12 - Il se fixait sur la fourragère ou sur le galon - Il est en cuivre découpé - Fabrication par Kretly à Paris - Fixation par deux bords recourbés - Collection Philippe Bartlett que je remercie pour son aide.

 

 

 

Insignes métalliques des unités
détentrices de ses traditions

Insigne de la 2ème escadrille du GC I/6 - Fabrication A.Augis - 28, Mtée St Barthélémy Lyon - Dos granuleux et fixation par épingle à boléro - Fabrication d'avant 1940 - Insigne droits réservés.

Insigne métallique de la 2ème escadrille du GC I/6 - Epingle avec baléro - L'unité volait sur MS 406 pendant la campagne de france de 1939-1940 - Photo collection Jean-Jacques Leclercq que je remercie pour son aide.

Insigne métallique de la 2ème escadrille du GC I/6 - Fixation par deux anneaux et une épingle - Photo droits réservés.

Insigne de la 6ème escadre de chasse valable pour la période allant du 1er octobre 1934 au 1er mai 1939 - Cette grande unité comptait à cette époque deux groupes de chasse qui étaient eux-même composés de deux escadrilles. Composition de la 6ème escadre de chasse :
- le GC I/6 : la 1ère escadrille (héritière des traditions de la SPA 96) et la 2ème escadrille (héritière des traditions de la SPA 12).
- le GC II/6 : la 3ème escadrille (héritière des traditions de la SPA 26) et la 4 ème escadrille (héritière des traditions de la SPA 124).
Fabrication Drago Paris Nice - Fixation par épingle avec boléro - Remarquez l'erreur de gravure "SPA 86" au lieu de "SPA 96" - Insigne droits réservés.

Insigne métallique de la 2ème escadrille de l'EAA 2/21 "Oranie" - Cette escadrille était héritière des traditions de l'escadrille SPA 12 de la Grande Guerre - L'unité volait alors sur Douglas AD-4 Skyraider - Fabrication A. Augis Lyon - Insigne collection Christian Cerruti que je remercie pour son aide.

Unités détentrices des traditions
de l'escadrille SPA 12

Insignes métalliques des unités
détentrices de ses traditions

Insigne métallique de la 2ème escadrille de l'EC 3/20 "Oranie" - Cette unité volait sur Mistral SE 535, puis sur AD 4 Skyraider - Fabrication Augis-Lyon valable pour la période allant du 25 juillet 1960 au 1er février 1964 - Il a été réalisé en deux séries, le 21 septembre 1960 (250 ex) et le 25 janvier 1963 (100 ex) - Fixation par une épingle à boléro - Insigne collection Patrice Gout que je remercie pour son aide.

Insigne métallique de l'escadron de chasse 1/6 "Oranie" valable pour la période allant du 1er octobre 1952 au 25 juillet 1960 - Cette unité était composée de deux escadrilles héritières des traditions des SPA 12 et SPA 96 - Fabrication Augis Lyon - Photo Ebay France.

Insigne métallique de la 6ème escadre de chasse valable pour la période allant du 1er octobre 1952 au 1er mars 1962 - Cette grande unité était constituée des escadrons 1/6 "Oranie" et 2/6 "Normandie-Niemen" - L'EC 1/6 "Oranie" quittera la 6ème escadre, le 25 juillet 1960 - Fabrication Courtois Paris - Photo Julien Laureau que je remercie pour son aide.

Fanions des unités
détentrices de ses traditions

Fanion de la 3ème escadrille de l'EC 1/2 "Cigognes" en usage du 9 septembre 1994 au 3 septembre 2009 - La 3ème escadrille, qui venait d'être créée, cherchait une cigogne qui s'harmoniserait avec celles des 1ère (Guynemer) et 2ème (Fonck) escadrilles - N'en trouvant pas de disponible ayant un passé glorieux, elle adopta les traditions de la SPA 12 mais avec comme emblème une variante de cigognes de la SPA 103 posée sur les couleurs de la SPA 12 - Une hérésie pour les spécialistes - Il faudra attendra la dissolution de l'EC 1/5 "Vendée" à Orange, le 29 juin 2007, pour que le 1/2 reprenne les traditions de la SPA 26 - Cette fois, trois escadrilles prestigieuses, ayant comme emblème une cigogne, sont réunies - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Collections de l'EC 1/2 "Cigognes" sur la base aérienne 116 de Luxeuil-les-Bains - Un grand merci à l'Adc Laurent Bellet et son équipe pour son accueil et sa disponibilité.

 

Appellations successives

Lieux de stationnements

Carte des différents stationnements

Numéros des départements français

 

Commandants

Unités ayant appartenu
au Groupe de Combat 11

Rattachements
de l'escadrille

 

 

Avions utilisés

Relevés quantitatifs et
numéros avions

Batailles et missions
importantes de l'escadrille 12

Décorations


 

Les hommes

Les pilotes et observateurs de l'escadrille MS 12 posent devant un Morane-Saulnier LA en 1915 - De gauche à droite : 5.Ltt Paul Gastin (pilote) - 12.Ltt Robert Jacottet (observateur) - 2.Cne Le Révérend (pilote et futur chef du groupe de combat 11) - 7.Adj Pierre Clément (pilote) - 1.Cdt Charles Tricornot de Rose (pilote et commandant de l'aéronautique de la 5ème armée) - 6.Adj Georges Pelletier d'Oisy (pilote) - 8.Slt Ferru (observateur) - 3.Ltt Raymond de Bernis (pilote) - 9.Ltt René Chambe (observateur) - 10.Sgt Jean Navarre (pilote) - 11.MdL René Mesguich (pilote) - 13.Ltt Jean Moinier (observateur) - 4.Ltt Gabriel Pelège (observateur) - Photo René Chambe transmise par Emmanuel de Vachon, son arrière petit-fils, que je remercie pour son aide.

Les pilotes et observateurs des escadrilles de la Vème armée rassemblés autour de leur chef, le chef d'escadron Charles Tricornot de Rose (avec le sabre), commandant l'aéronautique de la Vème armée sur le terrain de la ferme de Rosnay (51), en août 1915 - A cette époque, l'aéronautique de la 5ème armée est composée des cinq escadrilles : C 6 - MS 12 - C 13 - V 24 - C 53 - Seule l'escadrille C 6 n'était pas stationnée à Rosnay mais à Baslieux-lès-Fismes (51) - De gauche à droite et assis par terre - Au premier plan : X - (Ltt Robert à vérifier) - Ltt Paul Pléneau, chef de la section photographie aérienne de la Vème armée - X - Cne Louis Sassary, commandant de l'escadrille C 53 - X - Assis sur une chaise : X - Debouts de gauche à droite : Sgt Lucien Lanier, pilote de l'escadrille C 53 - X - Cap Jules Mauduit, mitrailleur de l'escadrille V 24 - X - X - Cne Raymond de Bernis, pilote de l'escadrille MS 12 - X - Cne Georges Arbelot, commandant de la 33ème compagnie d'aérostiers - X - Cne Le Révérend, adjoint de de Rose - Cdt Tricornot de Rose, chef Aéro 5ème armée - Ltt Jean Moinier, observateur de l'escadrille MS 12 - X - Ltt Couder, pilote de l'escadrille V 24 - Cne Hiyotaké Shigeno, pilote de l'escadrille MS 12 - Ltt Gabriel Pelege, observateur de l'escadrille MS 12 - Ltt René Chambe, observateur de l'escadrille MS 12 - Sgt René Mesguisch, pilote de l'escadrille MS 12 - X - X - Sgt Georges Pelletier d'Oisy, pilote de l'escadrille MS 12 - Sgt Jean Navarre, pilote de l'escadrille MS 12 - X - X - Cliquez sur la photo pour l'agrandir - Photo Lucien Lanier transmise par Mme Françoise Lannes, née Labenelle, que je remercie pour son aide - Si vous possèdez la même photo légendée, merci de prendre contact avec l'auteur du site.

Cne Georges Auguste Arbelot - Né le 29 octobre 1883 à Marseille (13) - Fils d'Auguste Henri Arbelot et de Françoise Delphine Daury - Domiciliés 100, rue de l'Olivier à Marseille (13) - Admis à l'école Polytechnique à la suite du concours d'admission de 1904 - Engagement de trois ans pour l'école polytechnique en mairie du 5ème arrondissement de Paris, au titre de l'arme du Génie , le 2 octobre 1904 - Admis avec bourse entière et trousseau pour insuffisance de ressources des parents -  Effectue sa 3ème année de service (les 2 premières à l'école polytechnique) au bataillon de Sapeurs aérostiers du 1er régiment de Génie à Versailles - Nommé Sous-lieutenant de réserve du Génie, le 1er octobre 1906 - Nommé Lieutenant de réserve, le 12 octobre 1910 - Nommé Ingénieur ordinaire des ponts et chaussées de 3ème classe à Rochefort - Nommé au service ordinaire des Bouches du Rhône, arrondissement d'Arles, du service de la navigation du Rhône et du service maritime des Bouches-du-Rhône, le 16 juillet 1912 - Nommé au service ordinaire des Bouches-du-Rhône, arrondissement de Marseille, du contrôle de la voie et des bâtiments du réseau PLM et des lignes de Valdonne à la Barque-Fuveau et de Miramas à l'Estaque, le 16 juillet 1913 - Nommé Ingénieur ordinaire de 2ème classe, le 1er juillet 1914 - Rappelé à l'activité par le décret de mobilisation générale, le 1er août 1914 - Affecté à l'aérostation militaire - Nommé Capitaine, le 30 août 1914 - Commandant de la 23ème compagnie d'aérostiers de place du XX août au 30 septembre 1914 - Commandant de la 33ème compagnie d'aérostiers de campagne du 30 septembre 1914 au 2 novembre 1915  - Citation n° 562 à l'ordre du 1er corps d'armée en date du 25 septembre 1915 - Commandant de la 55ème compagnie automobile du 2 novembre 1915 au 8 juillet 1916 - Nommé Adjoint aérostier au commandement de l'aéronautique de la 3ème armée du 8 juillet 1916 au 30 juillet 1918 - Citation n° 292 à l'ordre de la 5ème armée, en date du 18 février 1918 - Affecté au bureau de DCA au GQG du 30 juillet au 22 novembre 1918 - Commandant de l'aérostation de la 1ère armée du 22 novembre au 26 décembre 1918 - Croix de guerre avec deux citations - Membre de la commission chargée de l'étude de la simplification des rouages administratifs et de la révision des formules, le 24 janvier 1919 - Nommé au service ordinaire des ponts et chaussées de la Seine-et-Oise, le 1er avril 1919 - Démobilisé, le 10 mai 1919 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 16 juin 1920 - Affecté comme officier de complément au 1er régiment d'aérostation, le 14 août 1920 - Après guerre Ingénieur ordinaire de 1ère classe des Ponts et Chaussées - Nommé au service central des forces hydrauliques et des distributions d'énergie électrique à Versailles, le 1er novembre 1920 - Membre de la 2ème section (navigation / aménagement et utilisation des eaux) du conseil supérieur des travaux publics, le 26 janvier 1921 - Nommé Ingénieur en chef de 2ème classe des Ponts et Chaussées, le 16 mars 1921 - Nommé Directeur des forces hydrauliques et des distributions d'énergie électrique à l'administration centrale du ministère des travaux publics, le 16 août 1921 - Nommé Chef de bataillon de l'armée territoriale, le 27 février 1922 - Nommé Conseiller d'état en service extraordinaire, le 24 juin 1924 - Placé en disponibilité sans solde pour convenances personnelles, le 1er septembre 1924 - Nommé directeur honoraire au ministère des travaux publics, le 1er septembre 1924 - Affecté au centre de mobilisation  d'aérostation n° 101, le 23 avril 1929 - Une période d'instruction de 15 jours au 1er régiment d'aérostation du 6 au 26 août 1931 - Nommé Lieutenant-colonel, le 25 juin 1932 - Décédé à Paris, le 20 mars 1933 - Sources : JORF - CCC 33ème section d'aérostiers - FM 13 - Dernière mise à jour : 25/01/2015.

* Citation n° 562 à l'ordre du 1er corps d'armée en date du 25 septembre 1915 : "Modèle de dévouement, de courage et de sang-froid, notamment lors des tirs d'artillerie ennemie auxquels son unité a été fréquemment soumise. A rendu les plus grands services à l'artillerie au cours de la préparation de l'offensive."

* Citation n° 292 à l'ordre de la 5ème armée, en date du 18 février 1918 : "Officier aérostier d'une valeur professionnelle hors de pair. A rendu en qualité d'observateur en ballon, puis commandant d'une compagnie, les plus éminents services. A fait preuve de courage et de sang-froid, en continuant à assurer une observation très pénible sous les bombardements de gros calibre les plus violents, notamment les 19 avril, 20 juin et 30 juillet 1916. Comme commandant de l'aérostation de l'armée, grâce à une activité mise au service d'une intelligence exceptionnelle et de connaissances techniques étendues, a organisé de façon parfaite, pendant la bataille de l'Aisne le service dont il était chargé".

Ltt Gabriel Pélège - Né le 19 décembre 1878 à Somnans (Creuse) - Engagé au 15eme régiment de chasseurs à cheval, le 17 janvier 1897 - Observateur de l'escadrille N 12 du 16 août 1914 à la fin 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2418 en date du 17 janvier 1916 - Pilote de l'escadrille N 68 du 16 juin au 11 octobre 1916 - Commandant de l'escadrille 311 de Belfort qui deviendra la N 315, du 15 février 1917 au 5 janvier 1918 - Chevalier de la Légion d'Honneur - Croix de Guerre - Une citation à l'ordre de l'armée.

* Citation à l'ordre de l'armée : "Chargé d'exécuter une reconnaissance à longue portée, en compagnie du Cne Chabert, a été, dès le début, violemment pris à partie par l'artillerie ennemie qui a réussi à atteindre l'appareil et a en compromettre la solidité; bien que conscient du danger qu'il courait, n'en a pas moins intégralement accompli sa mission, sans diminuer en rien la longueur du vol à effectuer. A fait preuve, depuis le début de la campagne, dans les nombreuses reconnaissances dont il a été chargé, de la plus grande énergie; ne s'est jamais laissé détourner de son itinéraire par le tir de l'ennemi qui souvent a atteint son appareil."

Chef de bataillon Charles Jean Baptiste Marie Tricornot Marquis de Rose - Né le 14 octobre 1876 à Paris (75) - Fils d'Emmanuel de Tricornot, Baron de Rose et de Mme Jeanne Marie Jacobé de Naurois, Marquise de Rose - Engagé à l'école militaire de Saint-Cyr, promotion de Tananarive, du 31 octobre 1895 au 1er octobre 1897 - Nommé sous-lieutenant, le 1er octobre 1897 - Affecté au 9ème régiment de Dragons, le 1er octobre 1897 - Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1899 - Marié à Madeleine Tavernier à Fontainebleau, le 10 novembre 1906 - Suite à son refus de participer aux inventaires des possessions de l'église lors de la séparation de l'église et de l'état, il est mis en position de non-activité pendant 3 ans par un tribunal militaire, le 20 avril 1906 - Ils ont eu deux enfants Antoine (1908) et François (1910) - Réintégré dans l'active au 19ème régiment de Dragons de Lunéville, le 29 mars 1909 - Il est volontaire pour l'aéronautique militaire et part en formation à l'école Blériot de Pau, le 21 septembre 1910 - Brevet de l'Aéroclub de France n° 330 obtenu à l'école Blériot de Pau, le 12 décembre 1910 - Brevet de pilote militaire n° 1 obtenu le 7 février 1911 - Rattaché à l'établissement militaire de Vincennes, le 1er mai 1911 - Placé en position hors cadre au titre de l'aviation militaire, le 21 août 1911 - Etudie les réglages des tirs d'artillerie au camp de Châlons, en août 1911 - Participe aux grandes manoeuvres de cavalerie en septembre 1911 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 14 octobre 1911 - Nommé Capitaine en 1912 - Chef du service aéronautique de la 5ème armée du 22 novembre 1914 au 11 mai 1916 - Nommé Chef d'escadrons (commandant) à titre temporaire - Créateur de l'aviation de chasse et de la formation de la première escadrille spécialisée dans cette mission, la MS 12, le 1er mars 1915 - Officier de la Légion d'Honneur, le 13 juillet 1915 - Tué au cours d'une démonstration aérienne, au profit du Général Grosetti, aux commandes d'un Nieuport 11, sur le terrain d'aviation de Villemontoire (02), le 11 mai 1916 - Croix de Guerre - Quatre citations à l'ordre de l'armée dont la dernière le 23 mai 1916 - Médaille de Saint-Sava - Aigle Blanc de Serbie - Il repose avec sa femme dans le cimetière de Jonchery-sur-Vesle (51) - Photographié devant un Morane Saunier type L - Photo : SHD section Air de Vincennes.

* Officier de la Légion d'Honneur et Croix de Guerre en date du 13 juillet 1915 : "De Tricornot de Rose, chef d’escadron à titre temporaire, chef du service aéronautique d’une armée rend chaque jour à l’aviation les plus brillants services. Commande un groupe d’escadrilles de bombardements et de chasse. Obtient les résultats les plus appréciés du commandement en faisant aux avions et aux drachen ennemis une chasse sans répit et en coopérant aux attaques par le bombardement efficace, au moment voulu, des batteries que notre artillerie ne peut pas combattre."

* Citation à l'ordre de l'armée : "Comme pilote, a rendu des services inappréciables au début de la campagne par ses reconnaissances stratégiques et tactiques exécutées dans des circonstances particulièrement périlleuses. Sur le point d'être enlevé de son avion, par un parti de cavalerie allemande, a fait preuve de sang-froid et d'un courage exceptionnels qui lui ont permis d'échapper à l'ennemi. Comme chef du service aéronautique d'une armée, n'a cessé de faire preuve des plus belles qualités d'intelligence et d'entrain. Rend chaque jour à l'aviation les plus brillants services. Commande un groupe d'escadrilles de bombardement et de chasse (14 escadrilles). Obtient les résultats les plus appréciés du commandement en faisant aux avions et aux Drachen ennemis un chasse sans répit et en coopérant aux attaques par le bombardement efficace, au moment voulu, des batteries que notre artillerie ne peut pas combattre. Officier de la plus haute valeur, tant comme chef que comme pilote. Ayant reçu le commandement d'un groupe d'avions de combat , chargé de reprendre la maîtriser de l'air dans une situation difficile, a su rapidement, grâce à son entrain et à son allant, obtenir de ses escadrilles les plus brillants résultats. Partant lui-même en chasse à la tête de ses pilotes, a livré plusieurs combats aériens, notamment le 17 mars 1916, où, ayant atterrit à deux reprises, à courte distance, un avion ennemi , l'a mis en fuite complétement désemparé."

Autre vue du Commandant Charles Tricornot de Rose, chef de l'Aéronautique militaire du secteur de Verdun en 1916 - Photographié dans son Nieuport XI personnel à l'emblème de la rose - Sa mère était Jeanne Jacobé de Naurois, Marquise de Rose - Photo : Famille Amanrich que je remercie pour son aide.

MdL Georges Pelletier-d'Oisy - Né le 9 mars 1892 à Auch (Gers) - Fils de Charles Pelletier d'Oisy et de Jeanne de Kerkaosel - Engagé au 3ème régiment de Dragons, le 23 mai 1910 - Profession avant guerre Etudiant en droit - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 14 octobre 1912 - Brevet de pilote militaire n° 294 en date du 19 juin 1913 - Pilote de l'escadrille HF 19 du 1er juillet 1913 au 1er mars 1915 - Nommé Maréchal des Logis, le 3 octobre 1913 - Nommé adjudant, le 1er novembre 1914 - Une citation à l'ordre du corps d'armée, le 2 novembre 1914 - Médaille militaire et une citation à l'ordre de l'armée, le 22 novembre 1914 - Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée, le 8 avril 1915 - Nommé sous-lieutenant à titre temporaire, le 27 septembre 1915 - Pilote de l'escadrille MS 12 du 1er mars 1915 au XX mai 1916 - Une citation à l'ordre de l'armée, le 15 juin 1916 - Pilote de l'escadrille N 69 / SPA 69 du XX mai 1916 au 18 février 1918 - Assure la livraison d'un SPAD VII 150 HP, le 17 septembre 1916 - Assure la livraison d'un SPAD VII 150 HP, le 20 octobre 1916 - Assure la livraison d'un Nieuport, le 25 janvier 1917 - Assure la livraison d'un avion, le 31 mars 1917 - Une citation à l'ordre de l'armée, le 15 juin 1917 - Nommé lieutenant à titre définitif, le 27 septembre 1917 - Hospitalisé à l'hôpital VR 75 du XXX au 18 février 1918 - Affecté à l'Etat-major du Groupe de chasse 16 à compter le 15 mars 1918 - 5 victoires homologuées - Détaché à la mission française d'aviation militaire de Constantinople, le 1er mars 1919 Raid entre Constantinople et Paris en 1919 - Raid sans escale entre Paris et Vienne en 10 heures de vol en 1920 - Raid sans escale entre Paris et Bucarest en 19 heures de vol en 1921 - Nommé au groupe d'aviation de Tunisie en 1922 - Raid entre Casablanca - Tunis, soit 1700 km en 1922 - Nommé officier de la Légion d'Honneur, le 30 décembre 1923 - Raid de 19.600 km en 20 étapes entre Villacoublay et Tokorosawa (Tokyo / Japon) à bord d'un Breguet 19A2 du 24 avril au 9 juin 1924 - Nommé commandant, le 25 mars 1930 - Nommé commandeur de la Légion d'Honneur en juillet 1931 - Participe à la Croisière Noire en 1933 - Affecté au commandement de l'aéronautique de l'Afrique Occidentale - Nommé Lieutenant-Colonel en fin 1936 - Commandant de la 25ème escadre de Tunis - Nommé Colonel, le 15 juin 1939 - Affecté au groupe de transport n° 15 en mai 1915 - Général de brigade aérienne, le 1er mai 1945 - Décédé à Marrakech (Maroc), le 15 mai 1953 - Le général Georges Pelletier d'Oisy repose dans le cimetère d'Auch depuis le 29 mars 1958 - Photographié devant un Morane Saunier type L - Carte postale d'époque.

Sgt Pierre Marie Robert Gasnier - Né le 17 septembre 1875 à Bouchemaine (Miane et Loire) - Engagé au 7ème régiment de Hussards, le 28 octobre 1895 - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 18 août 1914 - Brevet de pilote militaire n° 1634 en date du 22 septembre 1915 - Pilote de l'escadrille MS 12 / N 12 - Nommé sous-lieutenant, le 18 avril 1916 - Croix de Guerre - Une citation à l'ordre de l'armée.

Ltt Jean Alexandre Sébastien Moinier - Né le 21 août 1892 à Mont-sur-Meurthe (Meurthe-et-Moselle) - Fils de Jules Joseph Moinier (capitaine au 24ème régiment d'infanterie) et de Marie Joséphine George - Domiciliés à Elbeuf (Seine-Maritime) - Classe 1912 - Recrutement de Nancy (Meurthe-et-Moselle) sous le matricule n° 1724 - Admis à l'école militaire spéciale de Saint-Cyr, suite au concours de 1911 - Classé 150ème sur 290 - Engagé volontaire pour quatre ans - Affecté, pour une année de service militaire, au 18ème régiment de Chasseurs, le 9 octobre 1911 - Nommé Brigadier, le 14 février 1912 - Nommé Maréchal des Logis, le 10 octobre 1912 - Nommé Aspirant et entré à l'école militaire spéciale de Saint-Cyr, le 10 octobre 1912 - Classé 133ème sur 275 à l'examen de sortie de St-Cyr - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 13ème régiment de Hussards, le 1er octobre 1913 - A suivi les cours de lieutenant d'instruction à l'école de cavalerie de Saumur du 1er octobre 1913 au 31 juillet 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur de la RGA, le 12 février 1915 - Formation d'observateur du 12 février au 18 mars 1915 - Observateur de l'escadrille MS 12 / N 12 du 18 mars 1915 au 31 mars 1916 - Nommé Lieutenant, le 5 mai 1915 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 18 juin 1915 - Citation à l'ordre du régiment, en date du 10 décembre 1915 - Tué au cours d'un combat aérien, dans les environs de Laon (Aisne), le 31 mars 1916 - Il faisait équipage avec le Brig Frédéric Quellennec (pilote) qui a également perdu la vie - Les deux aviateurs ont été mis en terre par les Allemands dans le cimetière militaire Saint-Vincent de Laon - Jean Moinier repose dans le cimetière de Laxou (Meurthe-et-Moselle), depuis le 27 décembre 1921 - Frédéric Quellenec a été inhumé près de l'endroit où son avion s'est écrasé, sur le domaine de l'hospice de Montreuil, le 12 octobre 1922 - Photo René Chambe transmise par Emmanuel de Vachon, son arrière petit-fils, que je remercie pour son aide - Sources : Registre des naissances (acte n° 4) de la commune de Mont-sur-Meurthe (Meurthe-et-Moselle) - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Meurthe-et-Moselle - CCC de l'escadrille MS 12 / N 12 - Etat des services - MpF (2 fiches) - JORF - Site internet du CICR - Dernière mise à jour : 31 mai 2021.

* Citation à l'ordre du 13ème régiment de Hussards du Ltt Jean Alexandre Sébastien Moinier, observateur à l'escadrille MS 12, en date du 10 décembre 1915 : "A fait preuve de brillantes qualités dans de nombreuses reconnaissances. A montré notamment le 5 septembre 1914 du sang-froid et de la décision en fonçant sur un groupe de cavaliers ennemis précédent un régiment dans un village ce qui lui permit de s'échapper avec trois cavaliers sur quatre par une rue latérale."

* Citation à l'ordre de l'armée du Sgt Jean Navarre, pilote et Ltt Jean Moinier, observateur, à l'escadrille MS 12, en date du 18 juin 1915 : "Ont donné la mesure de leur audace en attaquant à très faible distance un drachen-ballon, malgré un feu violent des canons spéciaux ennemis. Ont eu, au cours de leur vol, leur avion sérieusement atteint par les projectiles ennemis."

Slt Robert Paul Yvan Waddington - Né le 28 octobre 1893 à Lyon (69) - Fils d'Albert Charles Waddington et de Pauline Ferrand - Appelé au 141ème RI, le 14 décembre 1914 - Passé à l'aviation comme conducteur automobile, le 19 juillet 1915 - Conducteur automobile de l'escadrille N 67 du 24 juillet 1915 au 1er mai 1916 - Nommé Sergent, le 11 mars 1916 - Mitrailleur de l'escadrille N 67 du 1er mai 1916 au 4ème trimestre 1916 - Brevet de pilote militaire n° 5254 obtenu à l'école d'aviation militaire de Buc, le 26 janvier 1917 - Stage de transformation à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage de Haute-Ecole à l'école d'aviation militaire de Pau jusqu'au 21 mars 1917 - Pilote de l'escadrille N 12 / SPA 12 du 28 mars 1917 au 5 mars 1918 - Stage RGAé du 12 au 15 avril 1917 - Nommé Adjudant, le 20 juillet 1917 - Stage à l'école du tir aérien de Cazaux du 6 au 18 janvier 1918 - Nommé sous-lieutenant, le 25 février 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 154 du 6 mars au 17 septembre 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 31 du 17 septembre 1918 au 15 avril 1919 - 12 victoires homologuées - Photo mise en ligne par le site Gallica de la Grande Bibliothèque de France.

Slt Marcel Joseph Maurice Noguès - Né le 24 janvier 1895 à Paris - Fils de Louis Noguès et de Jeanne Marchand - Parents domiciliés 64, rue Saint-Louis-en-l’Île à Paris - Obtient facilement le baccalauréat sciences avec mention - Echoue au concours de l'école polytechnique en 1914 - S'engage au 6ème régiment d'artillerie de Valence, le 3 septembre 1914 - Nommé brigadier, le 26 novembre 1914 - Affecté sur sa demande au 5ème régiment d’artillerie lourde, le 5 janvier 1915 - Malade avec des fortes fièvres, ne pourra rejoindre sa nouvelle unité que le 22 février 1915 - Nommé Maréchal-des-Logis, le 26 octobre 1915 - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 13 janvier 1916 - Cours théoriques sur les moteurs, l’aérodynamique et la météo à l'école de Dijon du 13 au 29 janvier 1916 - Nommé élève-pilote - Brevet de pilote militaire n° 3486 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Ambérieu, le 20 mai 1916 - Brevet FAI n° 4061 décerné par l'Aéroclub de France, 10 août 1916 - Exercices de bombardement et vols de nuit à l'école d'aviation d'Avord du 7 juin au 17 août 1916 - Stage à l'école du tir aérien de Cazaux du 17 août au 8 septembre 1916 avec exercices de tir aérien, avec carabines et mitrailleuses diverses, sur cibles fixes ou mobiles, sur petits ballons à bord d’hydravions sur le lac de Cazaux - Stage de Haute-Ecole à l'école d'acrobatie de Pau du 8 septembre au 2 novembre 1916 avec Spirales, virages plein moteur, le tout à la verticale; retournements; vrilles; lancement de fusées sur cibles - Affecté au GDE du Plessis-Belleville du 2 novembre 1916 au 2 janvier 1917 - Pilote de l'escadrille N 12 du 2 janvier au 13 avril 1917 - Il remporte sa première victoire homologuée, le 4 mars 1917 - Croix de Guerre et une citation à l'ordre de l'armée - Nommé Adjudant - Fait prisonnier, aux commandes du SPAD VII n° 1057, après un combat aérien, contre le Ltn Albert Dossenbach du Jasta 36, le 13 avril 1917 - Il a été légèrement blessé au bras - Incarcéré dans un fort à Hirson - Il est alors envoyé dans un convoi de prisonniers pour être conduit en Allemagne au camp de Dülmen en Westphalie - Le 18 mai, transféré avec un autre prisonnier à Benaho en Bavière, ils faussent compagnie à leur gardien et réussit à franchir la frontière germano-hollandaise dans la nuit du 21 au 22 mai 1917 - Après une escale en Angleterre, il rejoint son unité, le 13 juin 1917, prêt à reprendre le combat - Pilote de l'escadrille N 12 / SPA 12 du 13 juin 1917 au 11 avril 1918 - Médaille Militaire pour son évasion, le 13 juillet 1917 - Promu au grade d’adjudant, le 20 juillet 1917 - Blessé au combat quand un obus de DCA explose à proximité de son SPAD VII n° 1584, le 13 août 1917 - Un éclat d'obus lui traverse une jambe et un autre plus légèrement à l'arcade sourcillière - Nommé sous-lieutenant à titre temporaire le 11 octobre 1917 - Stage à la Réserve Générale d’Aviation de Dugny du 10 au 19 janvier 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 57 du 11 avril au 5 novembre 1918 - Devient "As" pour 5 victoire homologuée, le 31 mai 1918 - Il remporte sa 10ème victoire homologuée, le 17 juillet 1918 - Chevalier de la Légion d’honneur, le 26 juillet 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 172 au 5 novembre 1918 au 1er mars 1919 - Commandant de l'escadrille SPA 172 de janvier au 1er mars 1919 - Décédé des suites d'un coup de coude à la gorge pendant un match de rugby, le 5 octobre 1919 - Photo collection David Méchin que je remercie pour son aide.

Cne Armand Jean Galliot Joseph de Turenne, marquis d'Aubepeyre - Né le 2 avril 1891 au Mans (Sarthe) - Fils de Guillaume Auguste Alyre Georges de Turenne (officier) et de Marie Thérèse Madeleine Beaumevieille - Domiciliés au 132, route de Laval au Mans puis Château de la Garinie à Montbazeus (Hérault) - Profession avant engagement Etudiant - Domicilié au n° 5 rue Ste-Catherine à Rodez (Aveyron) - Classe 1909 / 1911 - Recrutement de Béziers (Hérault) sous le matricule n° 1045 - Engagé volontaire pour trois ans au titre du 10ème régiment de Chasseurs à cheval, à compter du 15 avril 1909 - Nommé Brigadier, le 10 février 1910 - Nommé Maréchal des Logis, le 27 avril 1911 - Revenu à la vie civile en fin de période militaire, le 13 avril 1912 - Nouvel engagement et affectation au 21ème régiment de Dragons, caserné à St-Omer, le 22 février 1913 - Nommé Maréchal des logis fourrier, le 18 décembre 1913 - Toujours dans cette unité lors de la mobilisation générale du 2 août 1914 - Nommé Aspirant, le 10 août 1914 - Entré dans l'aéronautique militaire comme observateur/bombardier, le 15 juillet 1915 - Observateur de l'escadrille VB 102 du 1er groupe de bombardement du plateau de Malzéville (Meurthe-et-Moselle) du 21 juillet au 6 août 1915 - Admis comme élève pilote en août 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2135 obtenu à l'école d'aviation militaire de Pau, en date du 21 décembre 1915 - Insigne de pilote militaire (macaton) n° 2142 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 26 décembre 1915 - Stage de perfectionnement "Avions rapides" à l'école d'aviation militaire d'Avord du 4 janvier au 7 mars 1916 - Pilote de la RGA du 7 mars au 13 juin 1916 - Pilote de l'escadrille N 48 / SPA 48 du 13 juin 1916 au 12 janvier 1918 - Citation n° 4484 à l'ordre de l'aéronautique, en date du 14 novembre 1916 - Citation n° 551 à l'ordre de la 2ème armée, en date du 25 décembre 1916 - Nommé Lieutenant, à titre définitif, le 31 décembre 1916 - Convoyage d'un avion depuis la RGA du 6 au 9 mars 1917 - Convoyage d'un avion depuis la RGA du 28 mars au 3 avril 1917 - En mission à Buc du 26 avril au 1er mai 1917 - Citation n° 1 à l'ordre de l'armée du Groupe d'armées de réserve, en date du 8 mai 1917 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation n° 5336 à l'ordre de l'armée, en date du 22 juillet 1917 - Citation n° 45 à l'ordre de la 1ère armée, en date du 23 septembre 1917 - Citation n° 512 à l'ordre de la 6ème armée, en date du 5 octobre 1917 - Six victoires homologuées pendant son séjour à l'escadrille N 48 - Commandant de l'escadrille SPA 12 du 12 janvier 1918 au (1er trimestre) 1919 - Stage de tir à l'école du tir aérien de Cazaux du 11 au 20 février 1918 - Citation n° 512 à l'ordre de l'armée, en date du 5 octobre 1917 - Citation n° 570 à l'ordre de la 6ème armée, en date du 13 avril 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 14 mai 1918 - Citation n° 329 à l'ordre de la 5ème armée, en date du 3 juillet 1918 - Nommé Capitaine, à titre temporaire, le 17 juillet 1918 - Citation n° 334 à l'ordre de la 5ème armée, en date du 27 juillet 1918 - Blessé à la joue gauche par une balle venant du sol pendant l'attaque d'un Drachen, près de Reims (Marne), le 26 septembre 1918 - Citation à l'ordre de la 4ème armée, en date du 27 octobre 1918 - Nommé Capitaine, à titre définitif, le 25 décembre 1918 - 9 victoires homologuées pendant son séjour à l'escadrille SPA 12 - 15 victoires au total pendant la Grande Guerre - Termine la guerre avec 501 heures de vol de guerre - Sa croix de guerre porte onze palmes de bronze et une étoile de bronze - Croix de guerre italienne - Croix de guerre belge - Commandant de l'escadrille BR 234, le 29 mars 1919 - Officier de la Légion d'Honneur, en date du 6 juillet 1919 - Détaché de l'école d'application de cavalerie de Saumur, le 15 octobre 1919 - Détaché au régiment d'aviation d'Algérie-Tunisie à Hussein-Dey (Alger) et nommé commandant de l'escadrille VR 543, le 1er décembre 1919 - Marié avec Alice Aimée Anna Décrion à Sidi-Bel-Abbès (Algérie), le 24 juin 1920 - Affecté au 1er régiment d'aviation d'observation (devenu 31ème régiment d'aviation), caserné à Tours, le 1er août 1920 - Nommé Commandant du 4ème groupe - Commandant de la 9ème escadrille du 31ème régiment d'aviation de Tours, le 10 juin 1922 - Commandant de la 8ème escadrille du 31ème régiment d'aviation de Tours - Affecté au 33ème régiment d'aviation, le 17 juin 1922 - Commandant d'un groupe du 33ème RA, le 9 février 1925 - Désigné pour suivre le cycle d'instruction des commandants du 4 mai au 30 juin 1925 - Nommé Chef de bataillon, en date du 25 décembre 1925 - Breveté observateur en avion n° 481, en date du 22 mars 1926 - Désigné pour suivre les cours du centre d'études tactiques d'artillerie de Mtez du 19 avril au 22 mai 1926 - Commandant en second du 1er groupe d'aviation d'Afrique en Algérie, le 20 février 1929 - Commandeur de la Légion d'Honneur, le 2 juillet 1931 - Blessé par contusion du globe oculaire droit avec écchymose consécutive à un capotage à l'atterrissage sur la piste d'Istres-le-Tubé, le 8 mai 1933 - Commandant-adjoint de la 6ème escadre d'aviation de Reims, en date du 26 août 1933 - Participe au raid "la croisière noire" du Général Vuillemin en Afrique Orientale française du 6 novembre 1933 au 15 janvier 1934 - A cette occasion, commande la 4ème escadrille (6 avions) sur un total de 30 Potez 25 engagés par la mission - Nommé Commandant de la 6ème escadre d'aviation de Reims, en date du 1er février 1934 - Nommé Lieutenant-colonel, en date du 25 mars 1934 - Affecté à la 42ème escadre aérienne de Reims, en date du 1er janvier 1935 - Affecté à la base aérienne de Reims, le 1er décembre 1936 - Nommé Colonel, en date du 15 juin 1937 - Commandant de la 4ème brigade de défense aérienne, le 27 avril 1937 - Participe aux manoeuvres aériennes d'AOF et effectue le raid Paris-Conakry (Guinée) et retour à la tête de neuf bombardiers en 1937 - Nommé Commandant de la 4ème escadre aérienne, stationnée à Reims - Commandant du groupe de chasse 24, à compter du 14 mai 1940 - Commandant du 8ème groupement de bombardement, à Tunis (Tunisie), le 19 octobre 1940 - Commandant du 3ème groupement de bombardement d'Oran, le 1er février 1941 - Grand Officier de la Légion d'Honneur, le 25 décembre 1941 - Prend un congé sans solde de 5 ans, à compter du 1er avril 1942 - Se retire à Sidi-Bel-Abbes comme exploitant agricole - Admis à la retraite, le 2 avril 1947 - Radié du personnel navigant car arrivé à la limite d'âge, le 2 avril 1953 - Décédé à Paris (5ème), le 10 décembre 1980 - Photo droits réservés - Sources : Registre de naissance - Pam - Liste des brevets militaires - JORF - CCC de l'escadrille N 48 - CCC de l'escadrille SPA 12 - Fiche matricule du département de l'Hérault - Biographie écrite par David Méchin - Dossier militaire - Dernière mise à jour : 11 mars 2017.

* Citation n° 4484 à l'ordre de l'aéronautique, en date du 14 novembre 1916 : "Pilote remarquable par son entrain, toujours prêt aux missions périlleuses. Dans l'aviation depuis juillet 1935, a effectué quelques bombardements, fait plusieurs reconnaissances d'armée et livré de nombreux combats. A montré aux dernières attaques de Verdun, un constant mépris du danger en descendant à faible altitude dans les lignes ennemies. A eu son appareil atteint sérieusement par des projectiles au cours d'une de ces croisières."

* Citation n° 551 à l'ordre de la 2ème armée, en date du 25 décembre 1916 : "Officier pilote qui s'impose à tous par son entrain et son audace. Le 17 novembre, a obligé par son attaque un avion allemand à abandonner sa mission, l'a poursuivi dans ses lignes et, bien que son adversaire soit descendu très bas, n'a abandonné le combat qu'après avoir vu son ennemi venir s'abattre sur le sol."

* Citation n° 1 à l'ordre de l'armée du GAR du Ltt Armand de Turenne, du 21ème régiment de dragons, pilote à l'escadrille N 48, en date du 8 mai 1917 : "Officier pilote remarquable par son entrain, volontaire pour toutes les missions délicates et périlleuses. Le 17 mars 1917, au cours d’un combat à courte distance, a touché sérieusement un biplace ennemi, le forçant à atterrir près de nos lignes. Le 16 avril 1917, a exécuté sous un feu violent et à deux cent mètres du sol une reconnaissance des arrières-lignes allemandes. A rapporté des renseignements précieux sur la progression de notre infanterie et sur les emplacements de l’infanterie ennemie. Le 26 avril 1917, avec deux autres pilotes, a abattu un autre biplace à cinq cents mètres au-dessus des tranchées ennemies."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation n° 5336 à l'ordre de l'armée, en date du 22 juillet 1917 : "Un pilote trés courageux qui donne à ce jour l'exemple le plus élevé de la hardiesse et de l'initiative. Le 6 juillet 1917, il a abattu ses troisiéme et quatriéme avions allemands, un de ces derniers dans nos lignes. Cité déjà trois fois."

* Citation n° 45 à l'ordre de la 1ère armée du Ltt Armand Jean Galliot Joseph de Turenne, au 21ème régiment de dragons, pilote à l'escadrille N 48, en date du 23 septembre 1917 : "Excellent pilote de chasse, donnant à l'escadrille qu'il commande, une impulsion remarquable. A abattu, le 18 août 1917, son 4ème avion allemand."

* Citation n° 512 à l'ordre de la 6ème armée du Ltt Armand Jean Galliot Joseph de Turenne, au 21ème régiment de dragons, pilote à l'escadrille N 48, en date du 5 octobre 1917 : "Pilote de chasse de premier ordre, toujours volontaire pour les missions périlleuses. A abattu, le 30 septembre 1917, son cinquième avion ennemi."

* Citation n° 570 à l'ordre de la 6ème armée du Ltt Armand Jean Galliot Joseph de Turenne, détaché du 21ème régiment de dragons, commandant l'escadrille SPA 12, en date du 13 avril 1918 : "Chef d'escadrille de chasse remarquable par ses brillantes qualités d'entrain, de mordant et d'autorité. A animé son unité du plus bel esprit de sacrifice, par son exemple quotidien et en a tiré le maximum de rendement. Pilote de premier plan, a abattu les 29 janvier et 23 mars 1918, ses 6ème et 7ème avions allemands."

* Citation à l'ordre de l'armée de l'escadrille SPA 12, en date du 14 mai 1918 : "Escadrille de chasse remarquable. A participé sous les ordres du capitaine de Bernis, puis du Lieutenant de Turenne, à toutes les grandes batailles de 1915 à 1918. A été un modèle constant d'ardeur et d'audace soutenue. A montré dans un récent combat d'escadrilles, une adhésion et de fougue admirable. A abattu 34 avions et deux Drachens."

* Citation n° 329 à l'ordre de la 5ème armée du Ltt Armand Jean Galliot Joseph de Turenne du 21ème régiment de dragons, pilote à l'escadrille SPA 12, en date du 3 juillet 1918 : "Chef d'escadrille et pilote de chasse remarquable. Mène à la tête de son unité de quotidiens combats; vient d'abattre ses 8ème et 9ème avions allemands."

* Citation n° 334 à l'ordre de la 5ème armée du Ltt Armand Jean Galliot Joseph de Turenne du 21ème régiment de dragons, pilote à l'escadrille SPA 12, en date du 27 juillet 1918 : "Officier pilote hors pair. Vient de remporter ses dixième et onzième victoires en abattant deux avions ennemis."

* Citation à l'ordre de la 4ème armée du Ltt Armand Jean Galliot Joseph de Turenne du 21ème régiment de dragons, détaché à l'escadrille SPA 12, en date du 27 octobre 1918 : "Chef d'escadrille de chasse d'une audace et d'un habileté exceptionnelles, entraineur d'hommes. Le 22 août 1918, a abattu un Drachen en flammes; le 26 septembre, a abattu un monoplace et un Drachen (12ème, 13ème et 14ème victoires officielles."

Cne Kiyotaké Shigeno, pilote de l'escadrille V 24 sur le terrain de Rosnay en août 1915 - Né le 6 octobre 1882 à Nagoya (Japon) - Fils de Kiyoshiko Shigeno (général de division) et de Fusako Kurosaki - Brevet de pilote civil n° 744 décerné sur Caudron à Issy-les-Moulineaux, le 19 février 1912 - Bat le record d’altitude du Japon avec la hauteur de 300 mètres, le 20 avril 1913 - S'engage dans l'armée française, sur ordres de ses supérieurs, le 20 décembre 1914 - Brevet de pilote militaire n° 834 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 19 avril 1915 - Pilote de l'escadrille V 24 du 20 mai au 1er juin 1916 - En mission à la RGA du 31 août au 21 décembre 1915 - Hospitalisé puis convalescence du 8 septembre au 7 décembre 1915 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 28 septembre 1915 - Détaché auprès de l'attaché naval du Japon du 22 au 29 mùai 1916 - Pilote de l'escadrille N 12 du 1er au 15 juin juin 1916 - Antenne RGA du Plessis-Belleville du 15 juin au 19 septembre 1916 - Pilote de l'escadrille N 26 / SPA 26 du 19 septembre 1916 au 11 mars 1919 - Hospitalisé et convalescence du 13 août 1917 au 23 février 1919 - Marié avec Jeanne Aimard à Paris (75), le 18 octobre 1919 - Domiciliés 7, rue Toullier à Paris (75) - Décédé des suites d'une pneumonie, à Osaka (Japon), le 13 octobre 1924 - Photo Lucien Lanier transmise par Mme Françoise Lannes, née Labenelle, que je remercie pour son aide.

Slt Victor Paul Henri Herlemont - Né le 17 avril 1896 à le Quesnoy (59) - Fils de Henri Herlemont et de Pauline Ducrut - Avant guerre étudiant - Classe 1916 - n° matricule 917 - Appelé au 84ème régiment d'infanterie, le 10 avril 1915 - 33ème régiment d'infanterie - 78ème régiment d'infanterie - Participe aux attaques sur Verdun et aux combats de la Somme et de Champagne - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 20 juin 1917 - Ecole de Dijon - Brevet de pilote militaire n° 9186 à l'école du Crotoy, le 11 octobre 1917 - Ecole d'aviation de Châteauroux (spécialisation) - Pilote de l'escadrille SPA 12 du 10 juin 1918 au 6 juillet 1919 - 2 victoires homologuées, le 15 juillet 1918 et le 26 septembre 1918 - Citation à l'ordre de la 5è Armée, le 27 juillet 1918 (citation n° 354), et à l' Ordre du 21ème Corps d' Armée, le 18 mars 1919 (citation n°230) - Croix de guerre 1914-1918 - Fait de brillantes études universitaires - Licencié d'histoire et de géographie, sa valeur professionnelle le fait désigner pour des postes de choix, notamment en Roumanie où il passe trois années dans le cadre de la mission universitaire - De retour en France, il enseigne au collège de Dunkerque, puis à l'Ecole de navigation, avant d'être nommé principal du collège de Domfront en 1927 - Mobilisé à nouveau en 1939, il sert comme officier à l'état-major de la 3ème Armée - En mai-juin 1940, il réussit à faire passer les rescapés de son unité en Suisse où il demeure jusqu'en février 1941 - Fin novembre, il participe, avec Georges Gilard, à un transport d'armes en provenance de Montreuil-le-Chétif - Paul Herlemont se voir confier la responsabilité du secteur OCM de Domfront tout en servant au sein du réseau "Centurie" - La mission de "Victor" consiste alors à mettre sur pied plusieurs groupes, de concert avec Almire Viel et en collaboration avec son adjoint, André Lefèvre - Arrêté à Domfront le 22 mai 1944, Paul Herlemont est jeté au château des Ducs avant de connaître la détention à Compiègne à partir du 16 juillet. Le 28 juillet, il est déporté à Neuengamme (matricule 39.824). Affecté aux Kommandos de Hambourg à compter du 15 septembre, Paul Herlemont est, par la suite transféré, à Sandbostel, le 19 avril 1945 - Atteint du typhus début mai, il sera libéré par les Britanniques le 29 avril, dans un état physique effroyable. Des soins salvateurs lui seront prodigués avant son rapatriement en France le 29 mai - Après avoir mis fin en septembre 1945 aux fonctions qu'il occupait à Domfront, Paul Herlemont devient maire-adjoint du Xe arrondissement de Paris, tout en poursuivant sa carrière au lycée Hélène Boucher, porte de Vincennes. Les liens avec Domfront sont néanmoins maintenus, ne serait-ce que par sa prise de participation au capital du "Publicateur Libre", journal issu de la Résistance - Décédé dans la commune de Haute-Chapelle (Orne), le 3 février 1968 - Notice et photo Monique Gallais que je remercie pour son aide.

Cliquez sur l'image pour l'agrandir L'Adj Edmond Dufaur de Gavardie, pilote de l'escadrille N 12, pose avec le Nieuport 17 n° 181X sur le terrain de Vadelaincourt, le 20 octobre 1916 - Il s'agit d'un avion appartenant au détachement appartenant à l'escadrille N 38 qui a détaché 6 avions et 6 pilotes sur ce terrain du 4 octobre au 5 novembre 1916 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection annexe BDIC du Musée de l'Armée des Invalides de Paris mis en ligne par le site "Gallica" de la Grande Bibliothèque de France.

Adj Pierre Henri Edmond Dufaur de Gavardie - Né le 20 janvier 1890 à Rouen (Seine-Maritime) - Fils d'Armand Dufaur de Gavardie et de Marie Meissa - Domiciliés au 7, avenue des Célestins à Vichy - Profession avant guerre Ingénieur de l'école supérieure aéronautique de Paris - Classe 1910 - Recrutement de la Seine sous le matricule n° 3891 - Mobilisé au 45ème régiment d'artillerie, le 1er septembre 1914 - Brevet de pilote militaire n° 1169 obtenu à l'école d'aviation militaire de Pau, le 9 juillet 1915 - A l'école de Pau, jusqu'au 14 juillet 1915 - Pilote de la RGA du Bourget du 14 juillet au 13 août 1915 - Pilote de l'escadrille C 53 du 13 août 1915 au 11 février 1916 - Mission à la RGA du 18 au 25 septembre 1915 - Nommé Sergent, le 21 septembre 1915 - Pilote de l'escadrille N 12 du 11 février 1916 au 14 août 1917 - Nommé Adjudant, le 24 juillet 1916 - Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée, le 6 janvier 1917 - En mission à la RGA du 5 au 10 avril 1917 - En mission à la RGA du 2 au 6 mai 1917 - Mission à la RGA du 26 au 29 mai 1917 - Hospitalisé à Vichy, le 14 août 1917 - Croix de Guerre - Médaille Militaire - Cinq citations à l'ordre de l'armée - Deux citations à l'ordre du corps d'armée - Nommé Sous-lieutenant, le 30 août 1919 - Affecté au 4ème régiment d'aviation d'observation pour la mission en Pologne, le 10 juin 1920 - Nommé Lieutenant - Affecté au 1er régiment d'aviation, le 22 mars 1923 - Sources : Pam - CCC N 12 - CCC C 53 - JORF - Dernière mise à jour : 23 août 2015 - Photo collection Annexe BDIC du Musée de l'Armée des Invalides de Paris mis en ligne par le Site "Gallica" de la Grande bibliothèque de France.

* Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Edmond Pierre Dufaur de Gavardie, pilote à l'escadrille N 12, en date du 6 janvier 1917 : "Pilote émérite, d'un sang-froid et d'un courage hors de pair. Déjà qautre fois cité à l'ordre et médaillé militaire. Depuis sa dernière citation, a abattu dans nos lignes, un avion biplace ennemi, le 9 novembre 1916. Chargé d'une mission de bombardement à basse altitude, le 14 décembre, l'a exécutée malgré des circonstances atmosphériques très dévaforables et n'a pu regagner nos lignes qu'après un long parcours en territoire ennemi, rapportant au commandement des renseignements précieux."

Cne Louis Marie Adrien Philippe Couhé - Né 24 juin 1889 à Sailly-sur-la-Lys (Pas-de-Calais) - Fils de Louis Emile Couhé (président du tribunal civil de Lille) et d'Augustine Lebleu - Domiciliés à Lille puis au 1, rue Ste-Victoire à Versailles - Fait ses études au collège Jean Bart à Dunkerque (Nord) puis au lycée Louis le Grand à Paris (75) - Profession avant service militaire Etudiant en droit - Classe 1909 - Recrutement de Dunkerque sous le matricule de recrutement n° 1440 - Service militaire au 110ème régiment d'infanterie du 3 octobre 1910 au 25 septembre 1912 - Nommé Caporal, le 4 février 1911 - Nommé Sergent, le 24 septembre 1911 - Rattaché, dans la réserve, au régiment d'infanterie de Dunkerque (Nord) - Domicilié au 159, boulevard de la Liberté à Lille (Nord) - Reprend ses études de droit - Docteur en droit et diplômé d'études supérieures administratives et financières - Domicilié au 8, avenue de Friedland à Paris (75) - Profession avant guerre Métallurgiste - Nommé Sous-lieutenant de réserve, le 14 juillet 1914 - Affecté au 43ème régiment d'infanterie, le 2 août 1914 - Affecté au 412ème régiment d'infanterie - Affecté au 23ème régiment d'artillerie - Grièvement blessé à Guise (Aisne) - Hospitalisation et convalescence de plusieurs mois - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, à compter du 23 janvier 1916 - Observateur du GDE du 30 janvier au 4 mars 1916 - Observateur de l'escadrille N 26 du 4 mars 1916 au 15 décembre 1916 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 4 août 1916 - Passé élève pilote de l'école d'aviation militaire de Chartres, le 15 décembre 1916 - Brevet de pilote militaire n° 5697 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 19 mars 1917 - Citation n° 34 à l'ordre du 16ème corps d'armée, en date du 19 septembre 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage de Haute Ecole à l'école d'aviation militaire de Pau, jusqu'au 20 mai 1917 - Adjoint technique au commandant du GC 15 et en subsistance à l'escadrille N 37 / SPA 37 du 6 juin 1917 au 1er août 1918 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 3 octobre au 3 novembre 1917 - Détaché du 18 au 22 décembre 1917 - En subsistance à l'escadrille C 46 du 11 avril au 1er mai 1918 - En subsistance au Parc n° 115 du 11 juin 1918 au XXX - Adjoint technique au commandant du GC 11 et en subsistance à l'escadrille SPA 57 du 1er août au 27 septembre 1918 - Nommé Capitaine à titre temporaire, le 6 septembre 1918 - Adjoint technique au commandant du GC 11 et en subsistance à l'escadrille SPA 12 du 27 septembre au 19 décembre 1918 - Démobilisé - Affecté, dans la réserve, au 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz, le 30 novembre 1920 - Chevalier de la Légion d'Honneur en 1920 - Nommé Capitaine, de réserve, à titre définitif, en 1922 - Passé dans l'arme de l'aéronautique, le 29 juin 1923 - Officier de la Légion d'Honneur en 1926 - Nommé, dans la réserve, Chef de bataillon, le 15 décembre 1929 - Nommé Lieutenant-colonel de réserve, le 25 juin 1935 - Secrétaire de la direction générale des mines de Lens - Député du Pas-de-Calais du 11 mai 1924 du 29 avril 1928 - Directeur du cabinet du ministre de l'Air en 1928 - Secrétaire général du ministre de l'Air en 1929 - Inspecteur général de l’aéronautique civile et de la navigation aérienne et conseiller d'État en service extraordinaire en 1930 - Commandeur de l'Empire Britannique en 1935 - Président de l'Aéroclub de Béthune - Commandeur de la Légion d'Honneur en 1936 - Président de l'assemblée départementale du Pas-de-Calais de 1937 à 1940 - Participe au record de la traversée de l'Atlantique de New-York à Biscarrosse, à bord du Latécoère 521 "Lieutenant de Vaisseau Paris", piloté par Henry Guillaumet avec Antoine de Saint Exupéry comme passager, le 15 juillet 1939 - Révoqué par le régime de Vichy de ses fonctions à la direction de la compagnie Air France Transatlantique en 1941 - Prend part à la lutte en intégrant la résistance - Devient président du conseil d'administration de l'aéroport de Paris de 1948 à 1960 - Grand officier de la Légion d'Honneur en 1961 - Président-fondateur de l'Association nationale des officiers de réserve de l'armée de l'Air - Il comptait 2000 heures de vol comme commandant de bord - Nommé Grand-Croix de la Légion d'Honneur en 1961 - Décédé à Paris (75), le 3 septembre 1979 - Louis Couhé repose dans le cimetière de Pont-à-Vendin - Reçoit le titre de "Juste parmi les nations" en 1999 - Sources : Pam - Carnet de vol - Liste brevets militaires - CCC N 26 - CCC N 37 / SPA 37 - CCC SPA 57 - CCC SPA 12 - FM (partielle) AD département du Nord - Assemblée Nationale - JORF - Archives ADP - Dernière mise à jour : 29 décembre 2015 - Photo datée de sa formation initiale à l'école d'aviation militaire de Chartres pendant le 1er trimestre 1917 - Photo Louis Couhé transmise par la famille Couhé-Nouvian que je remercie pour son aide.

* Citation n° 34 à l'ordre du 17ème corps d'armée du Ltt Louis Marie Adrien Couhé au 13ème régiment d'artillerie, pilote d'avion au groupe de combat n° 15, en date du 19 septembre 1917 : "Excellent pilote, blessé grièvement dans l'infanterie et reconnu inapte au service de cette arme, a repris du service dans l'aviation où il remplit avec un dévouement inlassable les fonctions d'adjoint au commandant du groupe et celle de pilote de chasse."

* Citation n° 129 à l'ordre du groupe de combat n° 11 du Cne Louis Couhé, adjoint au commandant du Groupe de Combat n° 11, en date du XX XXX 1918 : "Officier très allant, d'une intelligence vive et d'une activité soutenue, a exécuté de nombreuses heures de vol au-dessus de l'ennemi. Adjoint au commandant de Groupe de combat n° 11, a contribué, par son exemple, à maintenir dans cette unité l'ardeur et l'esprit de sacrifice qui lui ont fait remporter de nombreuses victoires."

Adj Dominique Chazard - né le 13 août 1888 à Lyon (69) - fils d'Emile Chazard et de Marie Oderut - Profession avant guerre industriel - Engagé au 6ème régiment d'artillerie, le 29 avril 1907 (service militaire) - Mobilisé au service automobile du 14ème régiment du train des équipages, le 4 août 1914 - Passé à l'aviation comme sous-officier de parc d'aviation de la 7ème armée, le 18 février 1915 - Une citation à l'ordre de l'aéronautique en juin 1915 - Bombardier / mitrailleur de l'escadrille VB 112 du GB 4 du 1er décembre 1915 au 21 juillet 1916 - Une citation à l'ordre de l'armée pour le bombardement de Stuttgart en octobre 1916 - Sélection PN à l'école d'aviation militaire de Dijon - Brevet de pilote militaire n° 8937 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Istres,  le 29 septembre 1917 - Stage de Haute Voltige à l'école d'aviation militaire de Pau - Nommé moniteur sur Nieuport à l'école d'Istres-Miramas - Pilote de l'escadrille SPA 12, le 22 juillet 1918 jusqu'au 1er trimestre 1919 - Croix de guerre 14-18 - Photo collection Bernard Duprat que je remercie pour son aide.

Sgt Jean Chalambel - Né rue du Palais à Issoire (Puy-de-Dôme), le 27 mai 1891 - Fils de François Chalambel (menuisier) et de Jeanne Marie Gouttebroze (modiste) - Domiciliés au 24, rue du Palais à Issoire (Puy-de-Dôme) - Profession avant guerre Monteur en aéroplane - Classe 1911 - Recrutement de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) sous le matricule n° 311 - Appelé pour effectuer son service militaire, au titre du 2ème groupe d'aéronautique de Reims-Bétheny, le 10 octobre 1912 - Formé au poste de monteur d'avions - Brevet de pilote civil n° 1359 délivré par l'Aéroclub de France, le 6 juin 1913 - Affecté au centre d'aviation militaire de Villacoublay - Nommé Caporal, le 15 juin 1914 - Brevet de pilote militaire n° 428 obtenu à l'école d'aviation militaire de Reims-Courcy, le 28 février 1914 - Nommé Sergent, le 10 octobre 1914 - Pilote de l'escadrille N 12 / MS 12 sur le terrain de Reims-Bétheny - Pilote de la 1ère réserve d'aviation de Saint-Cyr - Pilote du centre d'aviation militaire de Villacoublay - Pilote de l'escadrille REP 15 / MS 15 du 31 mars au 4 août 1915 - Entrainement sur Nieuport 10 au GDE, le 1er juillet 1915 - Pilote de l'escadrille N 57 du 4 août 1915 au 3 mars 1916 - Pilote détaché à l'escadrille MF 1 (son mécanicien est le Sol René Petges) du 11 au 26 août 1915 - Convoyage d'un avion depuis la RGAé du 17 au 22 août 1915 - Croix de guerre et citation à l'ordre de l'armée, en date du 30 septembre 1915 - Evacué sur maladie du 2 au 31 octobre 1915 - A séjourné à l'hôpital n° 10 du Havre du 2 au 20 octobre 1915 - En mission à la RGAé du 27 décembre 1915 au 3 janvier 1916 - Nommé Adjudant, le 21 janvier 1916 - Pilote de contrôle de la SFA à Villacoublay du 3 mars 1916 au 15 août 1917 - Lâché sur SPAD VII, le 30 août 1916 - Pilote de l'escadrille N 82 / SPA 82 du 7 septembre 1917 au 3 février 1918 - Parti à l'armée française d'Italie, le 30 octobre 1917 - Blessé au cours d'une accident aérien sur le front italien, le 10 janvier 1918 - Evacué sur l'hôpital n° 8 de Vincenza, le 27 janvier 1918 - En convalescence jusqu'au 29 avril 1918 - Pilote convoyeur du centre RGAé d'Etampes du 1 septembre  au 10 décembre 1918 - Affecté à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 10 décembre 1918 - Démobilisé, le 19 août 1919 - Domiciliés au 9, rue Vasco de Gama, à compter du 4 octobre 1919 - Pilote de la compagnie des Grands Express Aériens (CGEA) en juin 1919 - Affecté, dans la réserve, au 1er régiment d'aviation de Thionville-Basse-Yutz, le 1er juin 1921 - Pilote réceptionnaire de la société Tampier en juin 1921 - A collaboré à la construction de l'avionnette Carmier en 1921 - Domicilié au 129, rue St-Charles à Paris 18ème (75), à compter du 7 août 1921 - Affecté par la compagnie CGEA à la ligne Paris-Londres, aux commandes d'un Farman Goliath - Victime d'un accident d'avion, aux commandes du Farman Galiath immatriculé "F-GEAD", le 30 novembre 1921 - Après le décollage de Lympne (Grande-Bretagne), le moteur gauche qui vient d'être changé, présente une importante fuite d'eau (refroidissement) - Ne pouvcant voler longtemps sur un seul moteur, il effectue un atterrissage forcé dans un champ, près de Smeeth (Grande-Bretagne) - L'avion sera remis en service en janvier 1922 - A obtenu son brevet élémentaire de navigateur en 1922 - A participé à une épreuve de consommation, créée par la société du carburateur Zénith, le 14 juin 1924 - Est arrivé 5ème, aux commandes du Carmier type Sport à moteur Vaslin de 25 cv - Engagé pour la coupe Zénith 1923-1924, aux commandes du monoplan Carmier à moteur Anzani 35 cv, d'un poids à vide de 190 kg, les 14 et 15 juin 1924 - En 1924, est déclaré comme Menuisier-modeleur, monteur d'avions - Sa société est implantée au 129, rue Saint-Charles à Paris 15ème (75) - Domicilié rue de la République à Port-de-Bouc (Bouches-du-Rhône), à compter du 17 juin 1925 - Affecté, dans la réserve, au 35ème régiment d'aviation de Lyon-Bron - Classé en position "Sans affectation" - Pilote d'essais des usines de la société "France-Aviation" en avril 1926 - C'est dans cette usine que l'hydravion bimoteur Denhaut fait ses essais statiques - Marié avec Mlle Lucie Lallemand en juillet 1926 - Affecté, dans la réserve, au 2ème groupe d'ouvriers d'aéronautique, le 27 juin 1930 - Domicilié au 40, rue de la Convention à Paris (75), à compter du 19 avril 1930 - Rayé du personnel navigant des forces aériennes, le 26 novembre 1931 - Domicilié au 55, quai du Point du jour à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), à compter du 22 février 1933 - Désigné comme conseiller technique de la commission d'acqusition des aéronefs (mixte) à Etampes, le 23 avril 1934 - Expert technique au bureau "Veritas" - Secretaire général de l'association "Les Vieilles tiges" - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, le 31 janvier 1937 - Décédé au 55, quai du Point du jour à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) le 3 mai 1966 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 46) de la commune d'Issoire (Puy-de-Dôme) - Pam (2 fiches) - Fiche matricule conservée aux archives départementales du Puy-de-Dôme - Liste des brevets civils délivrés par l'Aéroclub de France- Liste des brevets militaires - LO - CCC de l'escadrille MF 1 - CCC de l'escadrille N 15 - CCC de l'escadrille N 57 - CCC de l'escadrille N 82 - Avis de décès - JORF - Revue "Les Ailes" - Revue "L'Air" - Revue "L'Aéronautique" - Dernière mise à jour : 29 janvier 2022.

* Croix de guerre et citation à l'ordre de l'armée du Sgt Jean Chalambel, pilote à l'escadrille N 57, en date du 30 septembre 1915 : "Pilote plein de mordant, d'adresse et de sang-froid. A eu plusieurs combats avec des appareils allemands, au cours desquels il a toujours montré la même décision. Le 23 septembre, pilotant un monoplace, a attaqué deux biplans allemands puissamment armés; a soutenu pendant plus de dix minutes un combat à la suite duquel les deux avions ennemis se sont éloignés. Est rentré avec plusieurs balles dans son moteur et dans son appareil."

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur de Jean Chalambel, expert technique au bureau Véritas, ancien pilote aviateur, en date du 31 janvier 1937 : "28 ans de services militaires et de pratique professionnelle."

 

Photo du Slt Alexandre Bouzac

Slt Alexandre Joseph Bouzac - Né le 21 avril 1887 à Hérépian (Hérault) - Fils de (non reconnu) et d'Hélène Marie Bouzac - Classe 1907 - Recrutement de Béziers (Hérault) sous le matricule n° 892 - Engagé volontaire pour trois ans, au titre du 4ème régiment de chasseurs d'Afrique, le 8 mai 1906 - En Tunisie du 11 mai 1906 au 23 février 1909 - Nommé Brigadier, le 1er juillet 1908 - Affecté, pour convenance personnelles, aux 29ème régiment de Dragons, le 27 février 1909 - Rengagé pour un an, à compter du 8 mai 1909 - Rengagé pour un an, à compter du 8 mai 1910 - Rengagé pour deux ans, au titre du 6ème régiment de chasseurs d'Afrique, à compter du 8 mai 1911 - Incorporé dans cette unité, le 6 mai 1911 - En Algérie du 27 mai au 15 juillet 1911 - Au Maroc (Casablanca) du 16 juillet 1911 au 17 mars 1912 - Nommé Brigadier au 6ème régiment de chasseurs d'Afrique, le 17 janvier 1912 - Au Maroc occidental du 18 mars 1912 au 1er août 1914 - A pris part à la répression de l'émeute de Fez du 17 au 19 avril 1912 - Rengagé pour un an, à compter du 8 mai 1912 - A pris part de l'affaire de la Kesbab de Sidi-Esslan, le 19 juin 1912 - A pris part à l'affaire Isfran, le 21 et 22 juin 1912 - A participé au combat du Djebel Outiki, le 23 juin 1912 - Affecté au 1er escadron auxiliaire marocain, le 19 août 1912 - Nommé Maréchal des Logis, le 15 octobre 1912 - Rengagé pour deux ans, à compter du 8 mai 1914 - A participé au combat du Djebel Bou-Moris, le 7 juin 1914 - A participé aux affaires de Tanaoual, le 10 juin 1914 - A pris part au combat du Rehkra, le 12 juin 1914 - A pris part au combat d'El-Bordj, le 26 juin 1914 - A pris part au combat d'Oubrès, le 30 juin 1914 - A pris part au combat du Fourn-Feguet, le 4 juillet 1914 - En opérations au Maroc du 2 août 1914 au 8 novembre 1915 - Nommé Maréchal des logis chef et affecté au 9ème escadron de Spahis marocains, au Maroc Occidental, le 13 mai 1915 - Cette unité était casernée à Rabat (Maroc) - Médaille coloniale avec agrafe "Maroc" - Médaille commémorative du Maroc avec agrafe "Maroc" - Croix de Guerre et citation à l'ordre de la division, en date du 14 mai 1915 - Proposé par la décoration du Ouissam Alaoiut à titre normal, le 1er octobre 1916 - Re-proposé pour cette décoration, les 15 janvier 1914 et 10 mai 1914 - Affecté au 1er groupe d'aviation, le 4 novembre 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 2 décembre 1915 - Formation initiale de pilote militaire à l'école d'aviation militaire d'Avord - Brevet de pilote militaire n° 3563 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 28 mai 1916 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Juvisy - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux - Stage de "Haute école" à l'école d'aviation militaire de Pau, jusqu'au 2 novembre 1916 - Blessé à la tête et au corps au cours d'un accident d'avion, le 15 août 1916 - Pilote du GDE du 2 novembre 1916 au 3 janvier 1917 - Pilote de l'escadrille N 12 / SPA 12 du 4 janvier 1917 au 19 avril 1919 - En mission de convoyage avion à la RGA du 17 au 20 avril 1917 - Nommé Adjudant, le 25 avril 1917 - En mission à Matouges du 27 au 28 avril 1917 - Citation n° 219 à l'ordre de la 5ème armée, en date du 30 mai 1917 - En mission à Matouges du 4 au 5 juin 1917 - En mission à Rosnay pour aller chercher un SPAD VII du 11 au 16 juillet 1917 - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée du 14 juillet 1917 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 2 septembre 1917 - Détaché à la RGA, le 11 mars 1918 - Le 2 avril 1918, son avion est le SPAD XIII n° S 703 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 17 mai 1918 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 28 juin 1918 - Nommé Lieutenant, à titre définitif, le 25 décembre 1918 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 28 décembre 1918 - Commandant de la SPA 12 du (1er trimestre) au 19 avril 1919 - Détaché à la section technique d'aéronautique (STAé), le 19 avril 1919 - Grièvement blessé, à la tête et aux membre, au cours d'un accident d'avion, le 3 octobre 1919 - A bénéficié de bonifications pour services aériens du 24 octobre 1919 au 30 juin 1920 - Affecté au 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz, le 1er juin 1920 - Placé hors cadre aéronautique, le 1er juin 1920 - Bonifications pour services aériens du 1er juillet 1921 au 30 juin 1922 - Commandant, par intérim, de la 10ème escadrille (traditions de la SPA 153) du 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz du 1er juillet au 15 août 1921 - Commandant de la 10ème escadrille (SPA 153) du 1er RAC de Thionville du début septembre 1922 - Son escadrille vole sur Nieuport-Delage NiD 29 - Affecté au 34ème régiment d'aviation, le 8 décembre 1923 - Nommé Capitaine et affecté au groupe de chasse du 38ème régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz, le 22 juin 1927 - Affecté au bataillon de l'air 108 de Marignane, le 1er octobre 1938 - En retraite, le 21 avril 1940 - Reste dans les cadres de l'armée de l'Air comme officier de réserve, le 23 avril 1940 - Nommé Capitaine de réserve, à compter de son admission en retraite, le 29 juin 1940 - Nommé Commandant de réserve, le 23 septembre 1944 - Décédé à Béziers (Hérault), le 3 février 1962 - Sources : Registre des naissances (acte n° 8) de la commune de Hérépian (Hérault) - Pam (2 fiches) - Fiche matricule conservée aux archives départementales de l'Hérault - CCC de l'escadrille N 12 - JORF - Dernière mise à jour : 11 avril 2021.

* Croix de guerre et citation n° 2698 à l'ordre du général commandant la subdivision de Rabat, en date du (non précisé) : "Au combat de Sidi-Boudourd, le 14 mai 1915, comme commandant d'une patrouille dans l'ourq Bieth, a mis en fuite un groupe important de rebelles et a tué de sa main un des fuyards au revolver alors que celui-ci menaçait à bout portant un spahis déjà blessé, pris sous son cheval."

* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Alexandre Bouzac, pilote à l'escadrille N 12, en date du 14 juillet 1917 : "Très bon pilote qui s'est distingué au cours de nombreuses missions périlleuses par son intrépiditéb et son courage. A abattu deux avions ennemis. Une citation (croix de guerre)."

* Citation à l'ordre de la 5ème armée du Slt Alexandre Joseph Bouzac, détaché du 9ème escadron de spahis marocains, pilote à l'escadrille SPA 12, en date du 4 septembre 1918 : "Officier pilote qui journellement à la tête de sa patrouille mène de durs combats au cours desquels il fait preuve du plus bel esprit der sacrifice et de plus grand courage. Le 23 août 1918, a incendié un drachen ennemi."

 

Photo du Ltt Robert Jacottet

Ltt Robert Jacottet - Né le 26 avril 1886 à la Jocotterie par Bonneval (Eure-et-Loir) - Fils de Louis Jean Jacottet et de Jenny Alice Revaclier - Profession avant engagement Etudiant - Classe 1905 (engagement) / 1906 (normale) - Recrutement de Chartres (Eure-et-Loir) sous le matricule n° 556 - Engagé volontaire pour trois ans au titre du 1er régiment de chasseurs, le 9 novembre 1906 - Nommé Brigadier, le 29 mai 1907 - Nommé Maréchal de Logis, le 10 septembre 1908 - Rengagé pour deux ans, à compter du 9 novembre 1909 - Fin de service et passage dans la réserve, le 9 novembre 1909 - Nommé Sous-lieutenant de réserve et affecté au 20ème régiment de chasseurs, le 27 décembre 1912 - A pris part du 17 avril au 1er mai 1913 à l'épreuve de fond entre Biarritz et Paris - Domicilié à Mézidon (Lisieux), à compter du 6 juin 1913 - A accompli une période de réserve au 20ème régiment de chasseurs du 25 août au 1er septembre 1913 - Profession avant guerre Entrepreneur de travaux publics - Affecté, dans la réserve, au 14ème régiment de Hussards, le 1er avril 1914 - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale au 14ème régiment de Hussards, le 3 août 1914 - Parti au front, le 13 septembre 1914 - Observateur de l'escadrille MS 12 / N 12 - En équipage avec le Ltt Raymond de Bernis (pilote) a contraint l'Albatros B I n° B 233 / 13 à atterrir dans les environs de Muizon, le 28 avril 1915 - Les deux aviateurs allemands ont été faits prisonniers - Cet avion a été homologué aux deux aviateurs français - Citation à l'ordre de l'aéronautisue en date du 23 mai 1915 - En équipage avec le Sgt René Mesguich, ils abattent un Albatros B du FlAbt 12, le 26 mai 1915 - L'avion adverse s'est écrasé dans la région de Braisne, près de Soissons - L'équipage allemand, composé du Ltn Gerhard Nette (pilote) et l'Obltn Vin Bülow-Bussow (observateur), a été tué - Nommé Lieutenant de réserve, le 5 janvier 1916 - Détaché dans l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 26 octobre 1916 - Dirigé sur l'école d'aviation militaire d'Ambérieu, le 30 octobre 1916 - Brevet de pilote militaire n° 5745 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Ambérieu, le 20 mars 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Istres-Miramas, le 23 mars 1917 - Stage de spécialisation à l'école d'aviation militaire de Châteauroux - Pilote du GDE du 7 au 18 avril 1917 - Commandant en second de l'escadrille G 482 du 18 avril au 20 septembre 1917 - Commandant de l'escadrille G 482 des Sables d'Olonne du 25 septembre 1917 au 18 août 1918 - Stage au CIACB de Perthes du 10 septembre 1918 au XXX - Pilote de l'escadrille VB 113 du XXX au 7 novembre 1918 - Pilote de l'escadrille V 133 du 7 novembre 1918 au 16 janvier 1919 - Tué au cours d'un accident d'avion à Sacy-le-Grand (Oise), le 16 janvier 1919 - Chevalier de la Légion d'honneur, Croix de Guerre avec palme et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 31 mars 1920 - Sources : Pam - Fiche matricule du département de l'Eure-et-Loir - CCC de l'escadrille Liste des brevets militaires - MpF - Revue La Guerre Aérienne Illustrée - JORF - Dernière mise à jour : 16 mai 2018.

* Croix de guerre avec étoile de bronze et citation n° 78 à l'ordre du régiment, en date du 23 mai 1915 : "A fait preuve de beaucoup de bravoure et de solides qualités militaires au cours de nombreuses reconnaissances dont il était chargé."

* Chevalier de la Légion d'honneur et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Ltt Robert Jacottet, en date du 31 mars 1920 : "Officier d'une conscience élevée et de grande bravoure. S'est brillamment conduit dans la cavalerie dès le début de la campagne. Entré dans l'aviation sur sa demande, y a mérité les plus grands éloges par son audacieuse volonté et ses qualités de commandement. Tombé glorieusement au cours d'un vol, le 16 janvier 1919."

 

Photo du Ltt Renaud Bernard de la Frégeolière

Ltt Renaud Joseph Bernard de la Frégeolière - Né le 29 avril 1886 à Angers (Maine-et-Loire) - Fils de Reynold Bernard de la Frègeolière et de Marie de Danne - Engagé comme pilote au 2ème groupe d'aviation, le 22 août 1914 - Mécanicien / mitrailleur de l'escadrille V 29 (future N 112) du 2ème trimestre 1916 au 10 octobre 1914 - Fait prisonnier, le 10 octobre 1914 - Interné au camp de Merseburg - Echangé avec les Allemands comme grand blessé, le 20 juillet 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2808 obtenu à l'école d'Avord, le 1er mars 1916 - Pilote de l'escadrille N 95 du CRP (future 461) du 15 mars 1916 à la fin avril 1916 - Pilote de l'escadrille N 463 / SPA 463 de la fin avril 1916 au 5 juillet 1917 - Nommé Adjudant, le 4 juillet 1917 - Pilote de l'escadrille N 12 / SPA 12 du 23 juillet 1917 au 21 avril 1918 - Une citation à l'ordre du régiment, le 2 janvier 1917 - Blessé au combat, aux commandes du SPAD VII n° 3192, le 21 avril 1918 - Hospitalisé à l'hôpital de Compiègne à compter du 21 avril 1918 - Président de la fédération internationale de bobsleigh de 1923 à 1960 - Décédé à Paris, le 16 avril 1981.

 

Photo de l'Adj René Bodin

Adj René Paul Ferdinand Bodin - Né le 30 mai 1895 à Gretz (Seine-et-Marne) - Fils de Jean-Baptiste Bodin et de Virginie Sanjon - Marié avec Yvonne Moreau - Profession avant guerre Aviateur - Entré en service actif au 1er groupe d'aviation de Dijon, le 15 août 1914 - Brevet de pilote militaire n° 662 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 20 janvier 1915 - Stage avion rapide à l'école d'aviation militaire d'Avord du 23 janvier au 27 février 1915 - Pilote de l'escadrille N 12 du 27 février 1915 au 20 mai 1916 - Une citation à l'ordre de l'armée et Médaille Militaire en avril 1915 - Nommé Adjudant en mai 1915 - Convoyage d'un Sopwith 1A2 du 2 au 9 mai 1916 - Une citation à l'ordre de l'armée et Chevalier de la Légion d'Honneur, le 23 juin 1915 - Croix de Guerre - Pilote de l'escadrille N 65 à compter du 21 mai 1916 - Profession après guerre Commerçant - Décédé au 26, rue des Aubépines à Orly, le 20 mars 1957.

 

Photo du Ltt Paul Jacottet

Ltt Paul Jacottet - Né le 11 février 1888 à Bonneval (Eure-et-Loir) - Fils de Louis Jean Jacottet et Janny Alice Révacher - Profession avant Guerre Etudiant - Engagé volontaire pour trois ans au 1er régiment de Chasseurs, le 9 novembre 1906 - Nommé Brigadier, le 8 mai 1907 - Nommé Maréchal des Logis, le 15 décembre 1907 - Certificat d'aptitude à l'emploi de chef de peloton dans la Réserve - Certificat de bonne conduite accordé - Libéré du service militaire et passé dans la réserve, le 9 novembre 1909 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, le 27 décembre 1912 - Affecté au 20ème régiment de Chasseurs à la même date - Affecté au 14ème régiment de Hussards, le 1er avril 1914 - Mobilisé dans ce régiment, le 2 août 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur et affecté à St-Cyr, le 9 décembre 1914 - Observateur de l'escadrille MS 12 du 14 janvier au 3 août 1915 - Gelures à la main gauche, le 20 mars 1915 - Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée, le 16 mai 1915 - Une citation à l'ordre de l'armée, le 28 juillet 1915 - Affecté comme élève pilote à l'école d'aviation militaire d'Avord du 3 août au 2 décembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1998 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 27 novembre 1915 - Stage au GDE du Plessis-Belleville du 2 décembre 1915 au 15 mars 1916 - Pilote de l'escadrille N 48 du 15 mars au 3 juillet 1916 - Pilote de l'escadrille N 395 (future SPA 461) du 3 juillet au 8 décembre 1916 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 2 août 1916 - Commandant de l'escadrille N 472 du 8 décembre 1916 au 6 juin 1918 - Commandant le groupe d'escadrilles du CRP du 6 juin 1918 au 17 janvier 1919 - Une citation à l'ordre de l'aéronautique du CRP, le 14 juillet 1918 - Commandant du groupe d'escadrilles postales du 17 janvier au 15 juillet 1919 - Affecté au SEGA de Nanterre du 15 juillet 1919 au 16 janvier 1920 - Affecté au 2ème régiment de chasseurs, le 16 janvier 1920 - Un congé sans solde de 2 ans - Remis à la disposition de son arme et affecté au 6ème régiment de Dragons, le 8 juin 1921 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 8 juin 1921 - Démission acceptée par décision présidentielle, le 7 février 1930 - Affecté dans les Réserves au magasin général de l'aviation n° 1, le 21 mai 1930 - Affecté au CM d'aviation n° 31, le 1er avril 1934.

Les hommes

Observateurs de l'escadrille MS 12 en 1915 - Le Ltt Gabriel Pelège est le 3ème à partir de la droite - Si vous possèdez cette photo légendée, veuillez prendre contact avec l'auteur du site - Photo SHD section Air de Vincennes.

Le 8 avril 1915, les équipages Sgt Jean Navarre (pilote) / Ltt Jean Robert (observateur) et Adj Georges Pelletier-Doisy (pilote) / Ltt René Chambe (observateur) se sont vus remettre la Légion d'Honneur des mains du général Franchey-d'Espéret pour leurs victoires aériennes des 1er et 2 avril 1915 - De gauche à droite : Sgt Jean Navarre - Ltt Jean Robert - Ltt Raymond de Bernis, commandant de l'escadrille MS 12 - Chef de bataillon Charles de Rose, commandant de l'aéronautique de la 5ème armée - Ltt René Chambe - Adj Georges Pelletier-Doisy - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo René Chambe transmise par Emmanuel de Vachon, son arrière petit-fils, que je remercie pour son aide.

L'ensemble des personnels de l'escadrille MS 12 pose sur le terrain de Muizon - L'escadrille MS 12 a stationné sur ce terrain du 22 mars 1915 à la mi-1915 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo René Chambe transmise par Emmanuel de Vachon, son arrière petit-fils, que je remercie pour son aide.

Slt Jean Marie Dominique Navarre - Né le 8 août 1895 à Jouy-sur-Morin (Seine et Marne) - Fils d'André Navarre et de Jeanne de Coëscou - Domiciliés au n° 2 quai des Célestins à Paris (75) - Profession avant guerre Mécanicien - Classe 1914 - Recrutement de Versailles (Yvelines) sous la matricule n° 633 - Engagé volontaire pour la durée de la Guerre au titre de la Légion étrangère, le 2 septembre 1914 - Dirigé vers le 1er groupe d'aérostation, le 3 septembre 1914 - Passé à St-Cyr puis à Tours - Brevet de pilote militaire n° 601 en date du 30 septembre 1914 - Pilote de l'escadrille MF 8 du XXX au 1er janvier 1915 - Affecté à Villacoublay - Convoyage d'un avion depuis le Bourget du 29 janvier au 3 février 1915 - Pilote de l'escadrille MS 12 au 27 février 1915 au 1er février 1916 - Médaille Militaire, le 6 avril 1915 - Détaché à l'escadrille MS 15 du 22 mai au 30 juin 1915 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 2 août 1915 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le XX mars 1916 - Pilote de l'escadrille MS 48 du 1er février au 2 mai 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 19 mars 1916 - Convoyage d'un avion de la RGA du Bourget vers l'escadrille N 31 du 25 mars au 1er avril 1916 - Détaché à l'escadrille N 67 du 24 février au 2 mai 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 19 avril 1916 - Pilote de l'escadrille N 67 du 2 mai 1916 au 16 avril 1917 - Evacué sur un hôpital, le 17 juin 1916 - Rentre de convalescence, le 3 mars 1917 - A remporté 12 victoires homologuées et 9 victoires probables pendant la Grande Guerre - Tué au cours d'un accident aérien, le 10 juillet 1919 - Sources : Pam (2 fiches) - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille MF 8 - CCC de l'escadrille N 15 - CCC de l'escadrille N 48 - CCC de l'escadrille N 67 - Site Léonore - Fiche matricule archivées aux AD du département des Yvelines - JORF - Dernière mise à jour : 17 octobre 2019 - Carte postale d'époque.

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Jean Marie Dominique Navarre, pilote à l'escadrille MS 12, en date du 2 août 1915 : "Pilote remarquablement adroit et dévoué, a livré plusieurs combats aériens dont l'un a permis de capturer deux officiers et un avion ennemis. Volontaire pour toutes les missions délicates, a exécuté avec un plein succès trois missions spéciales particulièrement périlleuses."

* Citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Jean Marie Dominique Navarre, pilote à l'escadrille N 67, en date du 19 mars 1916 : "Pilote incomparable de courage, d'adresse et d'énergie; le 26 février 1916, a réussi à abattre deux avions ennemis dans nos lignes."

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Jean Marie Navarre pilote à l'escadrille N 67, en date du 19 avril 1916 : "Le 3 avril 1916, a abattu pour la 8ème fois, un avion ennmi dans nos lignes."

Photo dédicacée réunissant les deux frères Navarre :
à droite Asp Pierre Marie Navarre - Né le 9 août 1895 à Jouy-sur-Morin (Seine et Marne) - Fils d'André Navarre et de Jeanne de Coëscou - Profession avant guerre Etudiant - Entré en service actif au 6ème régiment de Génie, le 24 septembre 1914 - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 18 août 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1661 en date du 26 septembre 1915 - Pilote de l'escadrille N 69 du 25 décembre 1915 au 15 novembre 1916 - Nommé Asxpirant, le 19 février 1915 - Tué au cours d'un accident aérien sur le terrain de Plessis-Belleville, le 15 novembre 1916 - Médaille Militaire en mars 1916 - Croix de Guerre - 3 citations à l'ordre de l'armée en mars 1916, à l'ordre du corps d'armée en mai 1915, à l'ordre de la division en décembre 1914.
- à gauche Slt Jean Marie Dominique Navarre - Né le 9 août 1895 à Jouy-sur-Morin (Seine et Marne) - Fils d'André Navarre et de Jeanne de Coëscou - Engagé pour la durée de la Guerre au 1er groupe d'aviation comme pilote, le 2 septembre 1914 - Brevet de pilote militaire n° 601 en date du 30 septembre 1914 - Pilote de l'escadrille MF 8 du XXX au 1er janvier 1915 - Pilote de l'escadrille MS 12 au 27 février 1915 à la fin janvier 1916 - Médaille Militaire, le 6 avril 1915 - Détaché à l'escadrille MS 15 du 22 mai au 30 juin 1915 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 2 août 1915 - Pilote de l'escadrille MS 48 du 1er au 24 février 1916 - Pilote de l'escadrille N 67 du 24 février au 17 juin 1916 - 12 victoires homologuées et 9 victoires probables - Croix de Guerre - Décédé le 10 juillet 1919 - Photo collection Maurice Sublet que je remercie pour son aide.

Ltt Paul Adrien Gastin - Né le 8 novembre 1886 au 8 rue Carreterie à Avignon (Vaucluse) - Fils de Louis Camille Gastin (négociant) et de Victorine Hortense Jouanny - Classe 1906 - Recrutement d'Avignon (Vaucluse) sous le matricule n° 1257 - Appelé pour effectuer son service militaire, au titre du 11ème régiment de Hussards, cantonné à Tarascon (Vaucluse), le 1er octobre 1907 - A obtenu le brevet spécial d'aptitude militaire, le 3 décembre 1907 - Nommé Brigadier, le 1er février 1908 - Blessé d'une entorse tibio-tarsienne gauche lors de la chute de son cheval dans la cours de la caserne, le 17 février 1908 - Nommé Maréchal des Logis, le 1er octobre 1909 - Elève officier de réserve, suite au concours de 1908 - A été classe 7ème sur 41 au concours d'admission - Suit les cours d'élève officier de réserve du 1er octobre 1908 au 31 mars 1909 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, au titre du 9ème régiment de chasseurs, caserné à Auch (Gers), le 1er avril 1909 - Fin de service militaire, retour à la vie civile et passage dans la réserve - A accompli une période d'exercices au 9ème régiment de chasseurs à cheval du 3 au 26 juillet 1911 - A accompli une période d'exercices au 9ème régiment de chasseurs à cheval du 8 au 31 juillet 1913 - Nommé Lieutenant de réserve, le 31 juillet 1913 - Profession avant guerre Négociant, travaille avec ses parents qui sont commerçants - Rappelé à l'activité au titre du 7ème escadron du 9ème régiment de Chasseurs, le 3 août 1914 - Parti au front avec son unité, le 16 août 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur - Stage d'observateur du 26 février au 10 mars 1915 - Observateur de l'escadrille MS 12 du 10 mars 1915 à juin-juillet 1915 - Vole en équipage avec le Cal Baudin - Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'armée, en date du 19 avril 1915 - Citation à l'ordre du régiment, en date du 15 mai 1915 - Brevet de pilote civil n° 2264 délivré par l'Aéroclub de France et obtenu sur avion Maurice Farman, le 14 août 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1484 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Etampes, le 1er septembre 1915 - Insigne métallique de pilote militaire (macaron) n° B 977 - Stage de transformation à l'école d'aviation militaire d'Avord jusqu'au 3 novembre 1915 - Pilote de la RGA du 3 novembre 1915 au 23 février 1916 - Pilote de l'escadrille N 49 du 23 février 1916 au 31 janvier 1917 - Une victoire probable, non homologuée, à bord du Nieuport 11 n° N 807, contre un avion combattu dans les environs de Belfort, le 29 avril 1916 - Un avion allemand venait bombarder le terrain de Fontaine, Gastin l'approche à 50 mètres et le mitraille. L'ennemi chute de 2.200 m à 400 mètres mairs se rétablit en bout de course et regagne ses lignes - Citation à l'ordre de la 7ème armée, en date du 12 mai 1916 - Première victoire homologuée, aux commandes du Nieuport 11 n° N 807, contre un Aviatik abattu dans les environs de Sentheim, le 22 mai 1916 - Ses adversaires étaient probablement le Gefr George Schöef (pilote) et le Ltn Ludwing Frhr von Türcke (obs) du FlAbt 206) qui ont été tués - Il a mitraillé l'avion adverse à 50 mètres et a battu ses adversaires avec un chargeur de 47 cartouches - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 3 juin 1916 - 2ème victoire homologuée contre un Aviatik abattu dans les environs de Cernay, le 23 octobre 1916 - Citation à l'ordre de la 7ème armée, en date du 28 octobre 1916 - 3ème victoire homologuée contre un avion abattu dans les environs d'Altkirch, le 1er novembre 1916 - Citation à l'ordre de la 7ème armée, en date du 11 novembre 1916 - Citation à l'ordre de la 7ème armée, en date du 9 décembre 1916 - 4ème victoire homologuée contre un avion abattu au Nord-Ouest d'Altkirch, le 25 janvier 1917 - Ses adversaires étaient probablement les Vfw Arthur Pfau (pilote) et Ltn Friedrich Henning (obs) du FlAbt 282 qui ont été tués dans les environs de Gomersdorf, à 8 km à l'ouest d'AZltkirch - 5ème victoire homologuée, en coopération avec le Ltt Pierre Jaillé, contre un Albatros C abattu dans les environs de Traubach-le-Bas, le 28 janvier 1917 - Le pilote allemand a été fait prisonnier - Commandant de l'escadrille N 84 du 31 janvier au 23 avril 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 2 février 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 8 février 1917 - Affectation inconnue du 23 avril au 16 août 1917 - Commandant par intérim de l'escadrille N 15 du 16 août au 5 septembre 1917 - Blessé par balle sur la face externe de la jambe droite en combat aérien, aux commandes d'un SPAD VII, contre trois monoplaces allemands, au dessus du bois de Mallancourt (Meuse), le 5 septembre 1917 - Il réussit à rentrer au terrain et est évacué sur un hôpital - Soins et convalescence, jusqu'à 6 novembre 1917 - Commandant de la SPA 84 du 7 novembre 1917 au 29 août 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 13 octobre 1917 - Nommé Capitaine à titre temporaire, le 3 décembre 1917 - Passé à l'armée active, le 17 janvier 1918 - Nommé Capitaine à titre définitif, le 19 avril 1918 - 6ème victoire homologuée, en coopération avec les Ltt Lucien Cayol, Sgt Faurel, Sgt Panel contre un avion abattu dans les environs de Dreslincourt (Oise), le 17 août 1918 - Commandant du GC 23 du 1er septembre au 13 novembre 1918 - Le GC 23 est composé des escadrille SPA 82, SPA 150, SPA 160, SPA 161, SPA 169, SPA 170 - Titulaire de six victoires homologuées pendant le 1ère guerre mondiale, 5 à la N 49 et une à la SPA 84 - Commandant de l'école de chasse du CIACB du 14 novembre 1918 au 1er avril 1919 - Grade de Chevalier de l'ordre de la Couronne Belge et décoré de la Croix de guerre belge, le 19 décembre 1918 - Affecté au service de la navigation aérienne du sous-secrétariat d'état de l'aéronautique et des transports aériens, le 2 avril 1919 - Décoré de la Military Cross britannique, le 27 octobre 1919 - Classé en position "Hors cadre aéronautique", le 20 mai 1920 - Grade d'Officier de la Légion d'Honneur, en date du 16 juin 1920 - Affecté au 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg, le 8 mai 1921 - Rejoint le régiment et nommé commandant du 2ème groupe de chasse du 2ème RAC, le 31 mai 1921 - Le 3ème groupe de chasse est composée des 4ème escadrille (traditions de la SPA 15), 5ème escadrille (SPA 65), 6ème escadrille (SPA 84) - En occupation des pays Rhénans du 31 mai au 26 juin 1921 - Stage de franchissement de grade de capitaine à commandant au centre d'études d'infanterie à Versailles (Yvelines) du 16 avril au 9 juin 1923 - Nommé Chef de bataillon, le 25 décembre 1923 - A participé à la fête de l'aviation militaire sur l'aérodrome de Hendon en Angleterre, le 28 juin 1921 - Le 2ème RAC avait envoyé cinq pilotes, le Cdt Gastin, Ltt Robert, Ltt Dutmal, Ltt Gaillard, Ltt Volmerange - Affecté au service général du ravitaillement en matériel d'aviation et désigné comme membre de la commission d'admissibilité des appareils prototypes, le 7 mai 1929 - Nommé Lieutenant-colonel, le 25 juin 1930 - Grade de Commandeur de la Légion d'Honneur, en date du 30 juin 1932 - A reçu cette décoration par le Général de Division Hergault, membre du Conseil supérieur de la Guerre, le 14 juillet 1932 - Affecté à la commission centrale des essais en vol - Affecté au service général du ravitaillement en matériel technique de l'armée de l'Air, le 13 mars 1934 - Nommé Colonel, le 25 mars 1934 - Affecté à la direction des constructions aériennes, le 1er avril 1934 - Nommé commandant des personnels militaires mis à disposition des contructions aériennes, le 7 avril 1934 - Nommé Directeur adjoint, le 20 avril 1934 - Commandant de la 3ème demi-brigade aérienne et de la 3ème escadre aérienne, le 11 décembre 1934 - A participé au meeting aérien de Bucarest et a été blessé au cours d'un accident d'avion, le 30 mai 1936 - Hospitalisé à l'hôpital de la ville jusqu'au 14 juin 1936 - A regagné Châteauroux en voie ferrée - Commandant, par intérim, de la 3ème brigade aérienne, à compter du 1er juillet 1936 - Lettre de félicitation n° 3783 du Ministre de l'Air, en date du 7 août 1936 - Commandant, par intérim, de la 31ème brigade aérienne, le 15 septembre 1936 - Embarqué à Marseille, le 28 novembre 1936 - Débarqué à Casablanca, le 1er décembre 1936 - Rejoint Meknès, le 3 décembre 1936 - En mission en Tunisie du 24 avril 1937 au 1er mai 1937 - Commandant de l'aviation militaire en Tunisie du 6 décembre 1937 au 1er juillet 1938 - Commandant de la 32ème brigade aérienne du 1er juillet 1938 au 2 septembre 1939 - Nommé Général de Brigade, le 25 janvier 1939 - Affecté au bataillon de l'air n° 201, le 2 septembre 1939 - Commandant de l'aviation en Tunisie du 2 septembre 1939 au 1er juillet 1940 - Commandant en second de la région aérienne de Tunisie du 20 août au 20 septembre 1940 - Placé en congé du personnel navigant du 20 août au 20 septembre 1940 - Commandant du service historique de l'armée de l'Air du 20 septembre 1940 au 4 avril 1943 - Nommé Secrétaire général à la défense aérienne du gouvernement de Vichy du 4 avril 1943 au 28 mai 1944 - Arrêté par les Allemands en avril 1944 - PLacé en congé, le 28 mai 1944 - Est jugé à la libération pour cupabilité d'indignité nationale - Son dossier est confié à la Haute cour de Justice, le 8 mai 1945 - Après un réquisitoire définitif, il obtient un non-lieu, le 17 février 1949 - Mis à la retraite d'office, le 25 janvier 1950 - Décédé à Nice (Alpes-Maritimes), le 25 août 1976 - Photo collection Ronan Furic que je remercie pour son aide - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 781) de la ville d'Avignon (Vaucluse) - Pam (2 fiches) - Etat des services - Fiche matricule conservée aux archives départementales du Vaucluse - Registre de l'escadrille N 15 / SPA 15 - CCC de l'escadrille N 49 - CCC de l'escadrille N 84 / SPA 84 - LO - JORF - Site internet "As 14-18" de David Méchin - Bailey/Cony - Revue L'Aérophile - Revue Les Ailes - Revue L'Air - Journal La Croix du Nord - Dernière mise à jour : 8 juillet 2021.

* Citation n° 14 à l'ordre de la 7ème armée du Sgt René Paul Bodinn pilote à l'escadrille MS 12 et Ltt Paul Adrien Gastin, observateur à l'escadrille MS 12, en date du 12 mai 1916 : "Ont donné la mesure de leur courage en poursuivant une reconnaissance au milieu des obus jusqu'au moment où leur appareil fut endommagé. Pendant que l'appareil en panne regagnait péniblement nos lignes, l'observateur continuait avec calme à relever les organisations défensives ennemies."

* Citation à l'ordre de la 7ème armée du Ltt Paul Adrien Gastin au 9ème régiment de chasseurs à cheval, pilote à l'escadrille N 49, en date du 12 mai 1916 : "Pilote de chasse, d'un entrain et d'une hardiesse remarquables. S'est déjà distingué dans de nombreux combats aériens notamment, en avril 1916 où, plusieurs avions ennemis étant venus effectuer un bombardement, il s'est porté résolument à leur rencontre, et, s'attaquant à l'un d'eux, l'a mis nettement hors de combat, l'obligeant à faire une descente de 2,000 mètres de haut, et à repasser les lignes tout près du sol, visiblement désemparé."

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Ltt Paul Adrien Gastin, pilote de l'escadrille N 49, en date du 3 juin 1916 : "Pilote d'élite, d'une ardeur et d'une énergie exceptionnelles. A engagé en peu de temps plus de dix combats contraignant toujours les appareils ennemis a fuir. Le 22 mai 1916, a attaqué résolument un avion de combat, et, malgré le feu violent de son adversaire, s'est approché jusqu'au corps à corps pour le mitrailler à coup sur; a réussi à l'abattre dans nos lignes, après en avoir blessé mortellement le pilote et le passager. Déjà trois fois cité à l'ordre."

* Citation à l'ordre de la 7ème armée du Ltt Paul Adrine Gastin, pilote à l'escadrille N 49, en date du 28 octobre 1916 : "A brillamment contribué à la protection d'une opération de bombardement à grande distance."

* Citation à l'ordre de la 7ème armée du Ltt Paul Adrien Gastin, pilote à l'escadrille N 49, en date du 11 novembre 1916 : "Pilote de chasse d'une audace et d'un allant hors de pair. Le 23 octobre, a attaqué et abattu un avion ennemi qui est tombé dans ses lignes et a pu être pris aussit^t sous le feu de notre artillerie."

* Citation à l'ordre de la 7ème armée du Ltt Paul Adrien Gastin, pilote à l'escadrille N 49, en date du 9 décembre 1916 : "Le 1er novembre, a attaqué seul un groupe de 4 avions ennemis, et, après un court combat. a abattu un de ceux-ci, ce qui porte à trois le nombre d'avions abattus par cet officier."

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Paul Adrien Gastin, pilote à l'escadrille N 49, en date du 2 février 1917 : "Pilote de tout premier ordre. Le 25 janvier 1917, a abattu un avion allemand qui est tombé dans nos lignes, ce qui porte à quatre le nombre d'avions ennemis abattus par cet officier."

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Paul Adrien Gastin, pilote à l'escadrille N 49, en date du 8 février 1917 : "Le 28 janvier 1917, a abattu un avion ennemi qui est tombé dans nos lignes, ce qui porte à cinq le nombre d'avions abattus par ce pilote."

* Grade d'Officier de la Légion d'Honneur du Cne Paul Adrine Gastin au service de la navigation aérienne, en date du 16 juin 1920 : "

* Grade de Commandeur de la Légion d'Honneur du Lcl Paul Adrien Gastin de la direction général technique, en date du 30 juin 1932 : "24 ans de services, 5 campagne, une blessure, huit citations, 6 ans de bonifications pour services aériens. Officier du 16 juin 1920."

* Lettre de félicitation n° 3783 du Ministre de l'Air, en date du 7 août 1936 : "Désigné pour représenter l'armée de l'Air au meeting internationnal de Bucarest, le 3ème escadre a mis en ligne une escadrille qui a rempli dans des conditions remarquables la mission qui lui était confiée, admirablement secondée par deux équipages du groupe reconnaissance de Cazaux. Cette unité a effectué un voyage d'une parfaite régularité malgré les circonstances atmosphériques parfois défavorables. La présentation de l'escadrille au meeting a été particulièrement remarquée, suscitant l'admiration de tous les spectateurs. Par ailleurs, la magnifique tenue du matériel met aussi en valeur tout le dévouement et tout le soin qu'ont apporté les mécaniciens, cependant peu nombreux à la préparation des avions et des moteurs, ainsi qu'à leur entretien au cours des escales. Je vous prie de vouloir bine exprimer toute ma satisfaction au colonel gastin et au Cdt Cathal qui ont préparé et dirigé ce voyage, ainsi qu'à tout le personnel placé sous leurs ordres, pour les belles qualités dont ils ont fait preuve dans l'accomplissement de cette mission."

Slt Henri François Languedoc - Né le 5 octobre 1885 à Seraincourt (Seine-et-Oise) - Fils de Jules Gustave languedoc et de Célina Louise Plessis - Profession avant guerre Jockey - Engagé volontaire pour 4 ans au 21 ème régiment de Dragons, le 5 octobre 1903 - Nommé Brigadier, le 8 octobre 1904 - Affecté au 43ème régiment d'infanterie - Nommé sergent, le 12 juillet 1906 - Nommé Adjudant, le 21 décembre 1914 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 21 mars 1915 - Une blessure grave au 43ème régiment d'infanteire, le 17 avril 1915 - Passé à l'aviation suite à des blessures graves le rendant inapte à servir dans l'infanterie ou la Cavalerie, le 18 janvier 1916 - Brevet de pilote militaire n° 3125 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 31 mars 1916 - Stage du tir aérien à l'école de Cazaux - Stage de Haute école à l'école d'aviation militaire de Pau - Pilote de l'escadrille N 12 / SPA 12 du 27 septembre 1916 au 16 juillet 1917 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 6 janvier 1917 - Croix de Guerre - 7 citations à l'ordre de l'armée, 2 à l'ordre de la division et 1 à l'ordre du régiment - 7 victoires homologuées - Grièvement blessé au cours d'un accident aérien, au retour d'une mission, le 16 juillet 1917 - Décédé des suites de ses blessures à l'hôpital 32 bis de Rosendael (59), le même jour - Photo Collection Ronan Furic que je remercie pour son aide.

Ses citations : Une citation à l'ordre de la 7ème division de cavalerie, le 8 septembre 1914 - Une citation à l'ordre de la 7ème division de cavalerie, le 9 octobre 1914 - Une citation à l'ordre du 43ème régiment d'infanterie, le 21 avril 1915 (pour sa blessure du 17 avril 1915) - Une citation à l'ordre de l'armée, le 5 novembre 1916 - Une citation à l'ordre de l'armée, le 9 novembre 1916 - Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée, le 6 janvier 1917 - Une citation à l'ordre de l'armée, le 21 février 1917 - Deux citations à l'ordre de l'armée, le 25 avril 1917 - Une citation à l'ordre de l'armée, le 23 juillet 1917.

Sous Lieutenant Henri Languedoc
Photo : SHD section Air de Vincennes

Ltt Joseph Marie Xavier de Sevin - Né le 10 mars 1894 à Toulouse (Haute-Garonne) - Fils d'Edouard Auguste Marie de Sevin et de Marie Jeanne Louise Adrienne de Rose de Tricornot - Engagé volontaire pour 8 ans au 14ème régiment d'infanterie, le 2 septembre 1914 - Nommé Caporal, le 5 novembre 1914 - Nommé sergent, le 30 novembre 1914 - Affecté aun 96ème régiment d'infanterie sous sous-lieutenant à titre temporaire, le 5 décembre 1914 - Affecté au 19ème bataillon de Chasseurs, le 5 mars 1915 - Blessé d'éclats de bombes au poignet et au genou au Four de Paris, le 12 avril 1915 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 27 décembre 1915 - Détaché à l'école d'aviation militaire de Pau du 15 juillet au 10 novembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1727 obtenu à l'école d'aviation militaire de Pau, le 9 octobre 1915 - Pilote de l'escadrille N 12 du 11 novembre 1915 au 24 décembre 1917 - Une citation à l'ordre de la 5ème armée en date du 1er juin 1916 - Une citation à l'ordre de l'armée en date du 1er août 1916 - Nommé Lieutenant d'active à titre définitif, le 5 décembre 1916 - Blessé à la figure et aux genoux lors d'un accident d'avion en janvier 1917 - Une citation à l'ordre de l'armée en date du 2 janvier 1917 - Chevalier de la Légion d'Honneur avec une citation à l'ordre de l'armée, le 19 avril 1917 - Cette décoration vaut pour l'attribution de la Croix de Guerre avec palme - Une citation à l'ordre de l'armée en date du 23 avril 1917 - Une citation à l'ordre de l'armée en date du 20 mai 1917 - Une citation à l'ordre de l'armé en date du 25 mai 1917 - Une citation à l'ordre de l'armée en date du 20 juillet 1917 - Une citation à l'ordre de la 6ème armée en date du 5 octobre 1917 - Pilote et commandant de l'escadrille SPA 26 du 25 décembre 1917 au 26 mars 1919 - Une citation à l'ordre de l'armée en date du 6 février 1918 - Une citation à l'ordre de l'armée en date du 29 mai 1918 - Nommé capitaine à titre définitif, le 28 juin 1918 - A remporté 12 victoires homologuées - Affecté au 1er régiment d'aviation de Thionville-Basse-Yutz - Officier de la Légion d'Honneur, le 16 juin 1920 - Chef de bataillon - Affecté à l'école de formation des sous-officiers du personnel navigant de l'armée de l'Air d'Istres - Commandeur de la Légion d'Honneur, le 4 juillet 1934 - Général de Division aérienne - Grand officier de la Légion d'Honneur, le 31 décembre 1947 - Décédé, le 7 novembre 1963 - Photo La guerre aérienne illustrée.

Sgt René Léon Calixte Mesguich - Né le 24 juillet 1874 à Alger (Algérie) - Fils d'Adolphe Mesguich et de Julie Zermati - Appelé au 12ème régiment d'artillerie à pied en novembre 1895 - Profession avant guerre Architecte - Affecté au 9ème régiment d'artillerie à pied - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 2 août 1914 - Présélection personnel navigant et cours théorique à l'école d'aviation militaire de Dijon - Brevet de pilote militaire n° 652 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 19 décembre 1914 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Villacoublay - Pilote de l'escadrille MS 12 du 27 février 1915 au XXX - Médaille Militaire, le 26 mai 1915 - Une citation à l'ordre de l'armée - Nommé Sous-lieutenant, le 25 septembre 1915 - Une citation à l'ordre du régiment en mars 1916 - En convalescence jusqu'au 22 septembre 1916 - Une citation à l'ordre de l'armée, le 15 octobre 1916 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 15 octobre 1916 - Nommé Lieutenant, le 9 février 1917 - Affecté à l'annexe de Luxeuil du 9 février au 24 mai 1917 - Une citation à l'ordre du corps d'armée, le 27 avril 1917 - Affecté au Centre d'aviation maritime de Perpignan du 5 juillet au 10 octobre 1917 - Disparu en mer au large de sète et de Port Vendres, au cours d'une reconnaissance en hydravion, le 10 octobre 1917.

* Citation à l'ordre de l'armée : "Agé de 41 ans, était classé à la mobilisation, dans l'artillerie à pied. Souffrant de son inaction, a demandé à servir dans l'aviation qu'il avait déjà pratiqué comme pilote civil en 1911. Se distingue dans une escadrille brillante par son ardeur toute juvénile. A livré bataille à courte distance à plusieurs avions ennemis. Après un combat prolongé, le 28 avril, a réussi à abattre un Albatros qui est tombé dans ses lignes et a été pris sous le feu de notre artillerie. Le 26 mai, a abattu un avion ennemi après un combat au cours duquel il a été blessé."

Cne Emile Louis Albert Paumier - Né le 8 juin 1891 à Paris (75) - Fils de Théophile Félix Paumier et de Claire Amélie Henriette Esprit - Appelé au 29ème régiment de Dragons, le 1er octobre 1912 - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 22 novembre 1912 - Brevet de pilote militaire n° 363 obtenu le 3 août 1913 - Mobilisé le 2 août 1914 - Pilote de l'escadrille V 24 du 7 août 1914 au 19 juin 1916 - Nommé sous-lieutenant, le 25 décembre 1914 - Nommé lieutenant, le 2 juillet 1915 - Commandant l'escadrille V 24 du 6 septembre 1915 au 19 juin 1916 - Pilote de l'escadrille N 12 du 19 juin 1916 au 1er septembre 1916 - Pilote de l'escadrille N 76 du 1er septembre 1916 au 11 novembre 1917 - Nommé capitaine, le 19 janvier 1917 - Pilote de l'escadrille N 156 du 5 janvier au 1er août 1918 - Croix de Guerre - Une citation à l'ordre du régiment en décembre 1915 - 3 citations à l'ordre de l'armée en mai 1915 - août 1917 - décembre 1917.

* Citation à l'ordre de l'armée : "S'est particulièrement distingué depuis le début de la campagne. Sous-lieutenant pilote d'une adresse remarquable. Travailleur infatigable. A créé de toutes pièces et appliqué lui-même une méthode scientifique dont les résultats ont rendu les plus grands services, et qui ont exigé de sa part une énergie et un courage à toute épreuve."

Brig Frédéric Quellennec - Né le 11 février 1888 à Athènes (Grèce) - Fils d'Edouard Quellennec et de Madeleine Chaper - Profession avant guerre Ingénieur - Appelé au 12ème régiment de Dragons, le 10 octobre 1911 - Brevet de pilote militaire n° 815 à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 16 avril 1915 - Stage de Haute-Ecole à l'école d'aviation militaire de Pau jusqu'au 12 novembre 1915 - Pilote de l'escadrille N 12 du 14 janvier au 31 mars 1916 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 20 septembre 1915 - Tué au combat près de Laon, le 31 mars 1916 - Il faisait équipage avec le Ltt Paul Mounier qui a également perdu la vie.

* Citation à l'ordre de l'armée : "Désigné le 23 septembre 1915 pour accomplir une mission spéciale et des plus périlleuses, s'est acquitté de cette mission avec succès, grâce à son sang-froid, son esprit de décision et son courage."

Adj Louis Verwicht - Brevet de pilote militaire n° 418 en date du 2 février 1914 - Pilote de l'escadrille 12 du 9 novembre 1914 au 21 septembre 1915 - Pilote de l'escadrille N 67 du 21 septembre 1915 au 26 janvier 1916.

* Citation à l'ordre de l'armée : "A, le 2 décembre, dans des conditions climatiques très défavorables et malgré un tir violent et précis de l'artillerie ennemie, exécuté entièrement la reconnaissance dont il était chargé. Est rentré avec un appareil criblé de balles."

Ltt René Michel Jules Joseph Chambe - Né le 3 avril 1889 au 22 rue Jarente à Lyon 2ème (69) - Fils d'Emile Augustin François Joseph Chambe (avocat) et de Berthe Emilie Chantillin - Domiciliés 31, rue Auguste Comte à Lyon 2ème en 1909 - Classe 1909 - Recrutement du bureau central de Lyon sous le n° matricule 740 - Engagé volontaire pour trois ans au 10ème régiment de Hussards, caserné à Tarbes, le 9 octobre 1908 – Nommé Brigadier, le 25 février 1909 - Nommé Maréchal des Logis, le 28 septembre 1910 - Nommé Maréchal des Logis fourrier, le 6 mai 1911 - Rengagé pour un an, à compter du 9 octobre 1911 - Rengagé pour un an, à compter du 9 octobre 1912 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 20ème régiment de Dragons, le 1er octobre 1913 - Toujours au 20ème régiment de Dragons lors de la mobilisation générale du 2 août 1914 - Campagne d'Alsace-Lorraine en août 1914 - Bataille de la Marne - Opération de l'Yser en Belgique - Citation à l'ordre du 20ème régiment de Dragons, le 12 octobre 1914 - Détaché à l'aéronautique militaire comme observateur, le 3 décembre 1914 - Observateur de l'escadrille D 6 du 15 janvier au 5 mars 1915 - Observateur de l'escadrille MS 12 du 5 mars 1915 en novembre 1915 - Chevalier de la Légion d’Honneur et citation à l'ordre de l'armée le 3 avril 1915 - Blessé au cours d’un accident aérien, au départ d’une mission avec Navarre, le 29 avril 1915 - Leur avion s’est retourné à grande vitesse au cours d'un vol à basse altitude - Chambe a été blessé à la cuisse - Nommé Lieutenant, le 5 mai 1915 - Elève pilote à partir de novembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2710 obtenu le 20 février 1916 - Citation à l'ordre de l'aéronautique de la 5ème armée, en date du 2 juillet 1916 - Nommé capitaine à titre temporaire, le 24 décembre 1917 - Affecté à la Mission Française en Roumanie - Parti de France en bateau, le 7 août 1916 - Après avoir relié Le Havre, Southampton, Newcastle, Bergen, Tornéa, Moscou, Kiev, il arrive à Bucarest, le 25 août 1916 - Commandant de l'escadrille N 1 de Roumanie de la fin octobre 1916 au 24 juillet 1917 - Nommé Capitaine, à titre temporaire, le 24 décembre 1916 - Blessé au combat, au cours d’un combat aérien dans les environs de Maraseti (Roumanie), par une balle au pied droit, le 24 juillet 1917 - Ne pouvant être soigné sur place, il est contraint de rentrer en France en passant par la Russie en octobre 1917 - Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'armée, en date du 29 juillet 1917 - Citation à l'ordre du régiment, le 7 octobre 1917 - Nommé Capitaine à titre définitif, le XX mars 1918 - Médaille de l’ordre de l’étoile de Roumanie - Médaille de l’ordre de St Wladimir de Russie - Médaille de l’ordre de Stanislas de Pologne - Marié avec Mlle Suzanne Maurat-Ballage à Limoges, le 2 février 1918 - Adjoint au commandant de l'aéronautique du 10ème corps d'armée à partir du 24 avril 1918 - Commandant de l'aéronautique du 10ème corps d'armée - Croix de Guerre 14-18 - Officier d'état-major, chargé des questions d'aéronautique au 14ème corps d'armée - Affecté au 5ème régiment d’aviation d’observation, le 30 janvier 1920 - Maintenu en activité de service avec invalidité temporaire de 25 % pour reliquat de pleurésie purulente gauche, cicatrice à la région dorsale du pied droit par le centre spécial de réforme de Lyon, le 27 juin 1921 - Maintenu en activité de service avec invalidité temporaire de 25 % pour reliquat de pleurésie purulente gauche, cicatrice du pied droit par le centre spécial de réforme de Lyon, le 29 octobre 1923 - Maintenu en activité de service avec invalidité permanente de 25 % pour séquelles de pleurésie purulente gauche, cicatrice de plaie du pied droit dorsale par le centre spécial de réforme de Lyon, le 17 mars 1925 - Chef d'état-major du groupement d'aviation de bombardement - Nommé Chef de Bataillon, le 25 décembre 1929 - Affecté au 35ème régiment d’aviation, le 25 décembre 1929 - Affecté à l’état-major de la 2ème division aérienne - Sous-chef de cabinet, chargé des questions d'informations et d'expansion aérienne en 1934 - Nommé Lieutenant-colonel, le 25 septembre 1934 - Comme lieutenant-colonel, crée le service historique de l'armée de l'Air en 1936 - Directeur des études à l'Ecole de l'Air - Commandant de la 35ème escadre de bombardement de nuit à Lyon en 1938 - Nommé Colonel en 1938 - Citation à l'ordre de l'armée les forces aériennes et les forces terrestres anti-aériennes de la 7ème armée, en date du 9 juillet 1940 - Citation délivrée par le général Giraud, en date du 4 février 1943 - Ministre de l'information du gouvernement provisoire d'Afrique du Nord du général Giraud - Nommé Général de division aérienne par le Général Giraud, le 4 février 1943 - Chef du cabinet militaire du général Giraud, le 1er juin 1943 - Citation n° 395 à l'ordre de la brigade, en date du 8 juin 1944 - Citation n° 85 à l'ordre de la 3ème division d'infanterie algérienne, en date du 28 juillet 1944 - Médaille de la Résistance - Médaille des Evadés, en date du 16 juin 1945 - Croix de guerre 1939-1945 avec citation à l'ordre de l'escadre aérienne, en date du 12 novembre 1945 - Grand Croix de la Légion d'Honneur - Croix de Guerre 39-45 - Décédé à Baudinard-sur-Verdon (Var), le 24 novembre 1983 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 811) de la mairie du 2ème arrondissement de Lyon (Rhône) - Pam - CCC de l'escadrille C 6 - CCC de l'escadrille MS 12 - Fiche matricule du bureau central de Lyon conservée aux archives départementales du Rhône - LO - JORF - Dernière mise à jour : 6 septembre 2023.

* Citation à l'ordre du 20ème régiment de Dragons, le 12 octobre 1914 : "Le 1er octobre 1914, en reconnaissance sur St-Léger, occupé par l’ennemi, est arrivé à force d’habileté et de courage, à donner les renseignements les plus précis sur les positions des allemands. Renseignements très bien rédigés qui ont permis à l'artillerie de faire un tir efficace. Le 7 octobre 1914, envoyé en reconnaissance sur Ervillers, a approché, sous un feu violent d’infanterie, la ligne ennemie et a envoyée de nombreux renseignements qui ont été d’un précieux secours pour le commandement. A eu la bombe de son casque traversé par une balle."

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Slt René Chambe au 20ème régiment de Dragons, observateur à l'escadrille MS 12, le 3 avril 1915 : "A donné la mesure de son audace et de son sang-froid en abattant après un combat presque à bout portant un avion ennemi qui venait de lancer des bombes sur une localité."

* Citation à l'ordre de l'aéronautique de la 5ème armée du Ltt René Chambe, pilote à l'escadrille N 12, en date du 2 juillet 1916 : "Officier pilote de très grande bravoure. Exemple de l’escadrille. Volontaire pour les missions les plus lointaines et les plus périlleuses. Le 20 juin 1916, au retour d’une reconnaissance, ayant aperçu un camarade d’une escadrille voisine attaqué par quatre avions ennemis, s’est précipité à son secours, l’a dégagé et est rentré avec son appareil criblé de balles."

* Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'armée du Cne René Michel Jules Joseph Chambe, commandant l'escadrille N 1, en date du 29 juillet 1917 : "Très bon pilote et excellent chef d'escadrille, entraînant par son exemple personnel les pilotes de son unité. Le 23 juillet 1917, a attaque seul deux appareils ennemis qu'il a mis en fuite. A été dans ce combat sérieusement blessé d'une balle dans le pied."

* Citation à l'ordre de l'armée les forces aériennes et les forces terrestres anti-aériennes de la 7ème armée, en date du 9 juillet 1940 : "Durant toute la campagne et jusqu’à la fin des hostilités, les forces aériennes et les forces terrestres anti-aériennes de la 7ème armée n’ont cessé d’apporter aux troupes de terre l’appui le plus précieux et le plus efficace. Constamment sur la brèche et sous l’impulsion d’un chef énergique, payant à toute heure de sa personne, le colonel Chambe, les équipages des Forces Aériennes, malgré leur grande infériorité numérique, se sont dépensés sans compter, tenant tête avec acharnement à leurs adversaires, tant dans l’observation, que dans la chasse et le bombardement.  Au prix des plus lourdes pertes et avec une magnifique camaraderie de combat, qui ne s’est jamais démentie, même aux pires heures de la retraite, ils ont fait preuve d’un esprit de sacrifice et d’abnégation au-dessus de tout éloge. C’est en particulier, pour une grande part, grâce aux renseignements fournis sans arrêt par l’aviation, que le général commandant la 7ème armée a pu être informé à toute heure de la situation et que la plus grande partie des effectifs et du matériel de l’Armée a pu être sauvée de la captivité et de la destruction."

* Citation délivrée par le général Giraud, au général de brigade aérienne René Michel Jules Joseph Chambe, en date du 4 février 1943 : "Malgré tous les périls qu'il a dû affronter, le général Chambe est parvenu à me rejoindre et à reprendre les armes."

* Citation n° 156 émise par le général de division de Goislard de Monsabert, commandant la 3ème division d'infanterie algérienne, nomme au grade de soldat de 1ère classe au 3ème régiment de tirailleurs algériens, le général de brigade aérienne René Chambe, en date du 5 juin 1944 : "Ayant enlevé les insignes de son grade, le Général Chambe a, comme simple soldat à la 1ère compagnie du 1er Bataillon du 3ème régiment de tirailleurs algériens, participé en première ligne aux combats contre l’armée allemande qui, en juin 1944, ont ouvert aux armées françaises et alliées les portes de Rome."

* Citation n° 395 à l'ordre de la brigade, émise par le Général Duval, commandant l'infanterie divisionnaire de la 3ème division d'infanterie algérienne, le général René Chambe de l'armée de l'Air, en date du 8 juin 1944 : "Le Général Chambe, ayant enlevé les insignes de son grade, a participé comme simple soldat au 3ème et 7ème régiments de tirailleurs algériens, à tous les combats de la marche sur Rome, en particulier les 2 et 3 Juin 1944, à Valmontone, où l’ennemi a été rejeté de ses positions à la suite d’une violente bataille. Le Général Chambe a donné ainsi un bel exemple de bravoure et de désintéressement qui a hautement été apprécié à tous les échelons, aussi bien des soldats que des Chefs."

* Citation n° 85 à l'ordre de la 3ème division d'infanterie algérienne, émise par le général Duval, commandant l'infanterie divisionnairte de la 3ème DIA cite à l'ordre de la brigade le général René Chambe, en date du 28 juillet 1944 : "A participé comme 2ème classe aux opération d’une Compagnie de voltigeurs du 3 au 4 Juin 1944 entre le Colle Ferro et Valmontone, faisant ainsi preuve de courage jeune et d’une compréhension parfaite de ses devoirs de chef et de soldat. A donné à cette occasion un bel exemple d’attachement à la troupe, hautement apprécié de tous, chefs et soldats."

* Croix de guerre 1939-1945 avec citation à l'ordre de l'escadre aérienne, en date du 12 novembre 1945 : "Appartenait à l’un des deux équipages qui, le 21 septembre 1943 ont accompli une mission spéciale particulièrement importante. Partis d’Alger de nuit, sur des avions non armés, ont longé les atterrages de la Sardeigne occupée par l’ennemi. Se sont posés à la pointe du jour à Ajaccio, alors que la Corse était défendue par 40.000 Allemands, que 85.000 Italiens y avaient une attitude incertaine et que les terrains d’aviation de Bastia et de Ghisonnacia étaient occupés à plein. En ont imposé par leur attitude aux Italiens chargés de la défense du Campo-Del-Oro. Ont ainsi pu prendre contact avec les chefs de la résistance, ont galvanisé par leur présence les patriotes corses dont l’action héroïque a été l’élément majeur de la libération de l’île. Sont rentrés de jour à Alger dans les mêmes conditions, les abords aériens de la Corse étant patrouillés sans arrêt par l’aviation ennemie."

Cne Olivier Maurice Marie Galouzeau de Villepin - Né le 12 avril 1883 à Angoulème - Fils d'Armand Georges Galouzeau de Villepin et de Berthe Sazerac de Forge - Engagé à l'école militaire spéciale de St-Cyr, le 1er octobre 1901 - Nommé Sous-lieutenant, le 1er octobre 1903 - Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1905 - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 10 octobre 1911 - Brevet de pilote militaire n° 124 obtenu le 8 juillet 1912 - Nommé capitaine à titre définitif, le 24 décembre 1914 - Pilote de l'escadrille N 12 d'avant août 1914 au 11 avril 1915 - Commandant de l'escadrille C 47 du 11 avril au 21 septembre 1915 - Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée, le 10 avril 1915 - Commandant de l'escadrille N 67 du 21 septembre 1915 au 22 février 1916 - Chef de la division d'application de combat (DAC) de l'école d'aviation militaire de Pau du 6 mars 1916 au 3 janvier 1917 - Commandant de l'école d'aviation militaire de Tours du 30 mai 1917 à mars 1918 - GB 10 du 27 juin 1918 au XXX - Marié à Renée Barthe en 1919 - Décédé au 1, place du Parvis de Notre-Dame à Paris, le 19 janvier 1956 - Photo mise en ligne sur le site Gallica de la Grande Bibliothèque de France - Je cherche une photo époque escadrille N 12 de cet officier.

Sol Eugène Nicolas Mô - Né le 30 juillet 1891 à Nice - Fils de Joseph Mô et de Philoméne Joséphine Louisé - Profession avant guerre Mécanicien - Engagé pour 4 ans dans l'aviation, le 26 octobre 1909 - Ecole d'aviation militaire d'Avord - Mécanicien moteur de l'escadrille MS 12 du 26 février 1915 au XXX - Au cours d'une mission spéciale (espionnage) dans les environs d'Attigny (08), il est capturé par les Allemands - Après avoir été incarcéré à Rethel, il est fusillé par les Allemands à Amagne-Lucquy (08), le 5 août 1915 - Repose au cimetière Saint-Roch de Nice - Photo Jimmy Tual que je remercie pour son aide.

Sgt Georges Paul Estienne photographié à l'école d'Avord, à la fin de l'année 1915 - Il est passé dans l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 30 mai 1915 et obtenu son brevet de pilote militaire n° 1773 dans cette même école, le 14 octobre 1915 - Après avoir été pilote de l'escadrille N 12 du 20 janvier au 15 juin 1916, il est affecté à l'escadrille N 49 / SPA 49 où il va se couvrir de gloire en exécutant une longue série de reconnaissances à longue portée.

Slt Georges Paul Estienne - Né le 18 avril 1896 à Nice (Alpes Maritimes) - Fils du Général Jean-Baptiste Eugène Estienne et de Camille Alix Gabrielle Jacquot - Profession avant engagement Etudiant - Classe 1916 - Recrutement de Nice sous le matricule 2197 -  Engagé volontaire au 14ème bataillon de Chasseurs alpins, le 28 août 1914 - Il prend part aux campagnes de Belgique, de la Somme, des Vosges - Nommé Caporal, le 12 novembre 1914 - Nommé Sergent, le 8 janvier 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 30 mai 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1773 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 14 octobre 1915 - A l'école d'Avord, jusqu'au 16 novembre 1915 - Pilote de la RGA du Bourget du 16 novembre 1915 au 20 janvier 1916 - Pilote de l'escadrille N 12 du 20 janvier au 15 juin 1916 - Pilote du GDE du Plessis-Belleville du 15 juin au 16 juillet 1916 -  Pilote de l'escadrille N 49 / SPA 49  du 16 juillet 1916 au 28 mars 1919 - Nommé Adjudant, le 8 mai 1917 - En mission du 16 au 22 mai 1917 - Une citation à l'ordre de l'armée, le 30 mai 1917 - En mission à la 10ème armée du 16 au 22 octobre 1917 - En mission au GDE du 7 au 20 janvier 1918 - Médaille Militaire et une citation à l'ordre de l'armée, en date du 26 janvier 1918 - Nommé Sous-lieutenant, le 2 mars 1918 - Spécialisé dans la photographie aérienne, il effectue des reconnaissances en solitaire, sur 200 à 250 kilomètres dans les lignes ennemies - A effectué une reconnaissance, en partant du territoire de Belfort, jusqu'à Friedrischaffen pour photographier les usines Zeppelin, le 18 mai 1918 - Un raid de 1.160 km effectué sans armement pour alléger son appareil - Ce vol a été effectué à 4.000 mètres d'altitude sur un Spad XIII équipé d'un réservoir spécial et d'un dispositif photographique qu'il avait mis au point pour avoir un large champ de vision - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 31 mai 1918 - Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée, le 19 août 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 162 affecté en Pologne du 1er avril 1919 au XXX - Affecté au 34ème régiment d'aviation - Démissionne de l'armée et nommé Lieutenant de réserve, le 25 septembre 1919 - Participe à la traversée du Sahara, entre Touggourt et Tombouctou, en autochenilles au sein de la mission Citröen de Georges-Marie Haarst et Louis Audouin-Dubreuil, du 17 décembre 1922 au 7 janvier 1923 - Chef de la mission "Algérie-Niger" qui part avec quatre auto-chenilles Citröen et un avion Nieuport à ailes démontables sur une remorque, le 9 novembre 1923 - La mission traverse le Tanezrouft en trois jours -  Directeur général de la "Compagnie Générale Transsaharienne", en avril 1926 - Organise le premier service régulier par automobile entre Colomb Béchar - Reggan - Gao en 1927 - Marié avec Marie Georgette Paulette Voituriez, le 7 mars 1927 -  Traverse le Sahara d'aller et retour avec une Renault Torpédo 60 Cv de série, seul à bord - Effectue la distance de 18.000 km en 36 jours - Il a effectué le trajet Oran-Niamey en cinq jours et Paris-Fort Lamy (Tchad) en onze jours - Démissionne de la "Compagnie Générale Transsaharienne" en 1933 - Nommé Capitaine de réserve, le 25 juin 1933 - Crée la "Société Algérienne des Transports Tropicaux" (SATT) qui exploite la ligne reliant le Hoggar par Tamanrasset, prolongée vers Zinder et Kano, soit 6000 km - Mobilisé comme Capitaine, en août 1939 - Crée la compagnie "Aéro-africaine", filiale de la SATT en 1943 et assure la ligne Alger - El Goléa - Tamanrasset - La SATT devient la Société Africaine des Transports Tropicaux qui exploite neuf Lockheed L-18 Lodestaret C 60 - Commandeur de la Légion d'Honneur en 1951 - En 1953, les activités de l'Aéro-Africaine sont reprises par Air Algérie - Décédé à Monte-Carlo (Monaco) en 1969 - Sources : Pam - CCC - Gallica - JO - Famille - Photo La Guerre Aérienne Illustrée.

* Citation à l'ordre de l'armée au Sgt Georges Paul Estienne, pilote de l'escadrille N 49 : "Excellent pilote courageux et consciencieux. A depuis un an accompli de nombreuses reconnaissances lointaines, notamment dans la période du 1er au 15 février 1917, où il est allé prendre loin dans les lignes d'intéressantes photographies."

* Citation à l'ordre de l'armée au Sgt Georges Paul Estienne, pilote de l'escadrille N 49, en date du 30 mai 1917 : "Pilote d'une haute valeur morale; a accompli de nombreuses reconnaissances éloignées avec la plus belle conscience et beaucoup d'intelligence. Le 29 avril et 11 mai, est allé seul à plus de 50 kilomètres dans les lignes, dans une région particulièrement parcourue d'avions ennemis, prendre des photographies qui ont fourni d'intéressants renseignements."

* Citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Georges Paul Etienne, pilote de l'escadrille N 49 : "Pilote plein de calme, de sang-froid et de bravoure, joignant à ses qualités un haut sentiment du devoir, spécialisé dans les reconnaissances photographiques. A exécuté le 22 août 1917, sur monoplace, avec un système photographique de son invention une reconnaissance de plus de 150 kilomètres et à 30 kilomètres à l'intérieur des lignes ennemies, donnant une suite ininterrompue de reseignements précieux."

* Médaille Militaire et une citation à l'ordre de l'armée à l'Adj Georges Paul Estienne du 13ème bataillon de chasseurs, pilote à l'escadrille SPA 49, en date du 26 janvier 1918 : "Pilote d'une conscience, d'une bravoure et d'une valeur morale hors de pair. ne cesse, depuis plus d'un an, d'exécuter journellement des reconnaissances photographiques à longue portée, qui ont rendu, par les renseignements recueillis, les plus grands services au commandement. Le 5 janvier 1918, au cours d'une de ces reconnaissances, n'a pu accomplir sa mission qu'après avoir livré deux combats et mis ses adversaires en fuite. Est rentré avec un avion sérieusement endommagé par le feu de l'ennemi. Trois citations."

* Citation à l'ordre de l'armée au Slt Georges Paul Estienne du 13ème bataillon de chasseurs à pied, pilote de l'escadrille SPA 49, en date du 31 mai 1918 : "Officier pilote d'un entrain et d'une bravoure admirables. Spécialiste des missions délicates et périlleuses, au cours desquelles il a livre de nombreux combats contre un ennemi toujours supérieur. Est allé, malgré des circonstances atmosphériques nettement défavorables, photographier une base ennemie de la plus haute importante dans les lignes. A réussi un exploit sans précédent dans la photographie aérienne."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée du Sous-lieutenant à titre temporaire Georges Paul Estienne au 14ème bataillon de chasseurs à pied, pilote de l'escadrille SPA 49, en date du 19 août 1918 : "Vaillant officier, ayant la plus haute idée du devoir. S'est classé pilote d'élite à la suite d'une série d'exploits qui lui ont acquis l'admiration de tous. Recherchant toujours les missions les plus périlleuses, a effectué récemment un raid de 1.100 kilomètres en territoire ennemi. Pris en chasse dès le début par cinq avions allemands, ne s'est pas laissé détourner un seul instant du but fixé. Ayant à faire face à des circonstances atmosphériques très dures, a montré en cette occasion un esprit d'initiative, un courage et une endurance à toute épreuve. Médaillé militaire pour faits de guerre. Cinq citations."

Ltt Georges Pelletier-d'Oisy - Né le 9 mars 1892 à Auch (Gers) - Fils de Charles Pelletier d'Oisy et de Jeanne de Kerkaosel - Engagé au 3ème régiment de Dragons, le 23 mai 1910 - Profession avant guerre Etudiant en droit - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 14 octobre 1912 - Brevet de pilote militaire n° 294 en date du 19 juin 1913 - Pilote de l'escadrille HF 19 du 1er juillet 1913 au 1er mars 1915 - Nommé Maréchal des Logis, le 3 octobre 1913 - Nommé adjudant, le 1er novembre 1914 - Une citation à l'ordre du corps d'armée, le 2 novembre 1914 - Médaille militaire et une citation à l'ordre de l'armée, le 22 novembre 1914 - Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée, le 8 avril 1915 - Nommé sous-lieutenant à titre temporaire, le 27 septembre 1915 - Pilote de l'escadrille MS 12 du 1er mars 1915 au XX mai 1916 - Une citation à l'ordre de l'armée, le 15 juin 1916 - Pilote de l'escadrille N 69 / SPA 69 du XX mai 1916 au 18 février 1918 - Assure la livraison d'un SPAD VII 150 HP, le 17 septembre 1916 - Assure la livraison d'un SPAD VII 150 HP, le 20 octobre 1916 - Assure la livraison d'un Nieuport, le 25 janvier 1917 - Assure la livraison d'un avion, le 31 mars 1917 - Une citation à l'ordre de l'armée, le 15 juin 1917 - Nommé lieutenant à titre définitif, le 27 septembre 1917 - Hospitalisé à l'hôpital VR 75 du XXX au 18 février 1918 - Affecté à l'Etat-major du Groupe de chasse 16 à compter le 15 mars 1918 - 5 victoires homologuées - Détaché à la mission française d'aviation militaire de Constantinople, le 1er mars 1919 Raid entre Constantinople et Paris en 1919 - Raid sans escale entre Paris et Vienne en 10 heures de vol en 1920 - Raid sans escale entre Paris et Bucarest en 19 heures de vol en 1921 - Nommé au groupe d'aviation de Tunisie en 1922 - Raid entre Casablanca - Tunis, soit 1700 km en 1922 - Nommé officier de la Légion d'Honneur, le 30 décembre 1923 - Raid de 19.600 km en 20 étapes entre Villacoublay et Tokorosawa (Tokyo / Japon) à bord d'un Breguet 19A2 du 24 avril au 9 juin 1924 - Nommé commandant, le 25 mars 1930 - Nommé commandeur de la Légion d'Honneur en juillet 1931 - Participe à la Croisière Noire en 1933 - Affecté au commandement de l'aéronautique de l'Afrique Occidentale - Nommé Lieutenant-Colonel en fin 1936 - Commandant de la 25ème escadre de Tunis - Nommé Colonel, le 15 juin 1939 - Affecté au groupe de transport n° 15 en mai 1915 - Général de brigade aérienne, le 1er mai 1945 - Décédé à Marrakech (Maroc), le 15 mai 1953 - Le général Georges Pelletier d'Oisy repose dans le cimetère d'Auch depuis le 29 mars 1958 - Photographié devant un SPAD VII de l'escadrille SPA 12 - Photo Ebay France.

Slt Georges Marius Lebeau - Né le 15 mars 1891 à Porcheux (Oise) - Fils de Hyacinthe Apollinaire Lebeau (cultivateur) et Joséphine Anita Aline Piat - Domiciliés au 12, rue de Lihons à Framerville (80) - Classe 1911 - Recrutement de Péronne (Somme) sous le matricule n° 842 - Service militaire au 51ème régiment d'infanterie, à compter du 8 octobre 1912 - Engagé pour un an et 8 mois, à compter du 1er août 1913 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 13 décembre 1913 - Brevet de pilote militaire n° 485 obtenu à l'école d'aviation militaire de Pau, le 22 juiillet 1914 - Pilote de l'escadrille C 30 du 21 février au 15 novembre 1915 - Nommé Caporal, le 1er mai 1915 - Pilote de l'escadrille N 12 du 15 novembre 1915 au 20 juin 1917 - Nommé Sergent le 15 novembre 1915 - Nommé Adjudant le 21 avril 1916 - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, le 10 juin 1916 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 22 juillet 1916 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 5 mars 1917 - En mission à la RGA du Bourget-Dungy du 27 mars au 3 avril 1917 - En mission à la RGA du 7 au 11 avril 1917 - En mission à la RGA du Bourget du 20 au 21 avril 1917 - En mission à Buc du 30 avril au 4 mai 1917 - En mission au GDE du Plessis-Belleville du 23 au 26 mai 1917 - Quatre victoires homologuées pendant son affectation à l'escadrille N 12 - Pilote de la RGA du 20 juin au 30 octobre 2017 - Affecté au centre d'aviation du Centre Retranché de Paris du 30 octobre 1917 au 20 août 1919 - Démobilisé, le 20 août 1919 - Après guerre pilote d'essai du contructeur aéronautique Edmond de Marçay - Pilote d'essai du De Marçay 2, un avion de chasse à moteur Hispano-Suiza 8 Fb de 300 HP en 1919 - Affecté au 1er régiment d'aviation de Thionville-Basse-Yutz (Moselle), le 27 décembre 1920 - Affecté au 38ème régiment d'aviation mixte de Thionville-Basse-Yutz par changement de dénomination du régiment (1er RA --> 38ème RAM) - Nommé Lieutenant de réserve, le 24 juillet 1922 - Marié à Paris 17ème (75) en 1931 - Propriétaire du Farman F 238 n° 7315.1 immatriculé F-ALMA, le 3 août 1932 (cet avion a été détruit en mai 1934) - Décédé à Neuilly-sur-Marne (93) en 1963 - Photo collection Patrick Deneux que je remercie pour son aide - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - FM département de la Somme - CCC escadrille C 30 - CCC escadrille N 12 - JORF - Dernière mise à jour : 12 février 2016.

* Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Georges Marius Lebeau, pilote à l'escadrille N 12, en date du 28 juin 1916 : "Très bon pilote qui a montré en toutes circonstances, le dévouement le plus absolu et le plus complet mépris du danger. Chargé le 26 avril 1916 de l'exécution d'une mission périlleuse, s'en est acquitté avec courage et sang-froid. A livré de nombreux combats aériens dont plusieurs se sont terminés à son avantage."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Georges Marius Lebeau, pilote à l'escadrille N 12, en date du 26 juillet 1916 : "Le 22 juillet 1916, a accompli comme volontaire une mission spéciale dans des circonstances particulièrement périlleuses, par suite de la distance et de la brume. S'en est acquitté avec un sang-froid calme et réfléchi et le plus grand mépris du danger. Déjà médaillé."

* Citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Georges Lebeau, pilote à l'escadrille N 12, en date du 2 janvier 1917 : "Plein d'entrain et de courage. Le 17 décembre 1916 a, au cours d'un combat avec un avion ennemi, abattu son adversaire qui s'est écrasé près de nos lignes."

* Citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Georges Lebeau, pilote à l'escadrille N 12, en date du 12 avril 1917 : "Le 4 mars 1917, à la suite d'un combat à courte distance, a réussi à abattre un avion ennemi."

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Georges Lebeau, pilote à l'escadrille N 12, en date du 8 mai 1917 : "Le 29 avril 1917, rencontrant cinq avions ennemis dans leurs lignes, n'a pas hésité à les attaquer seul. A soutenu contre ses adversaires un long et très dur combat au cours duquel son avion a été criblé de balles. A réussi à abattre un de ses adversaires qui s'est écrasé au sol." (Quatrième avion descendu par ce pilote).

Adj Maurice Joseph Bauwens - Né le 15 janvier 1883 à Leers (59) - Fils de Henri Joseph Bauwens (tisserand) et de Marie Joseph Lebrun (tisserande) - Parents domiciliés au Hameau de Gibraltar à Leers (Nord) puis au 92, Grande Rue à Chaville (Hauts-de-Seine) - Classe 1903 - Recrutement de XXX sous le matricule n° 827 - Service militaire, à compter du 10 novembre 1905 - Affecté au 41ème régiment d'artillerie, caserné à Angoulème (Charente) - Brevet de pilote militaire n° 134 obtenu le 12 juillet 1912 - Pilote de l'escadrille N 12 du XX septembre 1912 au (3ème trimestre) 1914 - Nommé Adjudant, le 16 août 1914 - Pilote de la division Morane-Saulnier du GDE du 19 avril au 24 mai 1915 - Pilote de l'escadrille N 57 du 24 mai au 6 septembre 1915 - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, en date du 9 juillet 1915 - Nommé Adjudant-chef, le 12 juillet 1915 - Pilote de la RGA du Bourget du 6 septembre 1915 au XXX - Pilote du CRP - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 17 juillet 1916 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 29 mars 1918 - Nommé Lieutenant, à titre définitif, le 29 mars 1920 - Affecté au service technique de l'aéronautique du sous-secrétariat d'état de l'aéronautique et des transports aériens, le 10 juin 1920 - Classé à l'état-major particulier de l'aéronautique, le 1er septembre 1920 - Affecté au 1er régiment d'aviation de chasse, de Thionville-Basse-Yutz (Moselle), le 8 juin 1921 - Marié avec Mlle Marguerite Charlotte Durand à versailles (Yvelines), le 19 août 1921 - Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 12 juillet 1923 - Affecté au parc aviation n° 38, le 1er janvier 1924 - En congé sans solde, à compter du 5 novembre 1925 - Affecté au 38ème régiment d'aviation mixte de Thionville-Basse-Yutz (Moselle), le 8 décembre 1925 - En congé sans solde, classé en surnombre et administré par le 38ème régiment d'aviation mixte (Moselle), le 4 août 1928 - Affecté au 3ème groupe d'ouvriers d'aéronautique - Nommé Capitaine, le 19 septembre 1930 - Marié avec Mlle Aimée Lucie Delobelle à Leers (Nord), le 28 mai 1932 - Décédé à Leers (Nord), le 21 octobre 1951 - Photo Louis Javouet transmise par Gilles Mary, son arrière petit-fils, que je remercie pour son aide - Sources : Registre des naissances de la commune de Leers (Nord) - Pam - JORF - CCC de l'escadrille N 12 - CCC de l'escadrille N 57 - Dernière mise à jour : 16 septembre 2018.

* Citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Joseph maurice Bauwens, pilote à l'escadrille N 57, en date du 9 juillet 1915 : "A fait preuve depuis le commencement de la campagne, des plus sérieuses qualités de pilote. A eu plusieurs fois son appareil atteint par des projectiles au cours de reconnaissances et de poursuites d'avions ennemis, sans jamais se détourner de sa mission."

* Chevalier de la Légion d'Honneur du Ltt Maurice Joseph Bauwens au 1er régiment d'aviation, en date du 12 juillet 1923 : "22 ans de services, 5 campagnes, 2 blesusres, 1 citation."

MdL Léon Romain Payre - Né le 28 avril 1894 à Saint-Maurice-d'Hostun (Drôme) - Fils de Léon Payre et de Marie Bresson - Agent de commerce en Guinée française en 1912 à 1914 - Domicilié à Dakar (Sénégal), le 1er août 1914 - Classe 1914 - Recrutement de Dakar (Sénégal) sous le matricule n° 78 - Incorporé au 6ème régiment d'artillerie coloniale, caserné à Dakar (Sénégal) le 16 août 1914 - Embarqué à destination de Bordeaux (Gironde), à bord du patrouilleur auxiliaire "Samara", le 15 mai 1915 - Arrivé au dépôt des isolés de Bordeaux (Gironde), le 27 mai 1915 - Affecté à la 37ème batterie du 3ème régiment d'artillerie coloniale, le 25 mai 1915 - Affecté à une batterie de 90-95 du 2ème corps d'armée colonial, le 27 juin juin 1915 - Affecté à une batterie volante de 75 du 2ème corps colonial en Champagne de juin au 18 octobre 1915 - Evacué pour fatigue générale et Gaz sur l'hôpital HC 3 de Troyes, le 18 octobre 1915 - Affecté à la 37ème batterie coloniale de 65 de montagne du 3ème régiment d'artillerie coloniale, le 15 février 1916 - A combattu sur les secteurs de Verdun, des Vosges, du Hartmannwillerskopff , du Lingekopff et de Verdun de février 1916 au 15 mars 1917 - Médaille Colonaile avec agrafe "Afrique Occidentale Française", en date du 1er août 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 16 mars 1917 - Tests de sélection et cours théoriques à l'école d'aviation militaire de Dijon - Passé à l'école d'aviation militaire de Juvisy pour effectuer son écolage élémentaire, le 25 mars 1917 - Brevet de pilote militaire n° 6644 obtenu à l'école d'aviation militaire de Juvisy, le 27 mai 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Châteauroux, jusqu'au 3 juillet 1917 - Pilote du GDE du Plessis-Belleville du 3 juillet au 1er septembre 1917 - Pilote de Morane-Saulnier biplace type 26 de l'escadrille MF 41 du 1er au 19 septembre 1917 - A réalisé des réglages d'artillerie lourde à longue portée sur la région de Verdun - Blessé au cours d'un accident d'avion avec incendie moteur à la Queue de Mala (Meuse), le 17 septembre 1917 - A eu le tibia gauche cassé et des plaies à la main gauche - Il pilotait le MS Parasol type 26 n° 1371 baptisé "Chiffonnette" qui a été détruit - Citation n° 3771 à l'ordre de l'aéronautique du 32ème corps d'armée, en date du 24 septembre 1917 - A été évacué initialement sur l'ambulance 5/55 de Fontaine-Mouton, puis sur celui de Valence-sur-Rhône en fin septembre 1917 - Brevet FAI n° 8070 délivré par l'Aéroclub de France, le 14 décembre 1917 - Revenu de convalescence, le 9 janvier 1918 - Affecté comme pilote au GC 11, le 8 février 1918 - Nommé Brigadier, le 12 février 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 154 du 10 au 12 février 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 12 du 12 février au 31 août 1918 - Est intervenu sur les secteurs de Beauvais, Noyon, Reims, le Chemin des Dames - Victime d'un capotage avec le SPAD VII baptisé "Chiffonnette II" à Cramaille (Aisne), le 6 mars 1918 - A hérité du SPAD XIII n° 30? codé "10" baptisé "Chiffonnette III" - Nommé Maréchal des Logis, le 21 juillet 1918 - Pilote du GDE de Chartres, le 31 août 1918 - Affecté au SFA de Lyon, le 25 novembre 1918 - Rejoint l'école d'aviation de Chartres - Pendant la Grande Guerre, a piloté les Caudron G 3 et G 4 - Morane-Saulnier biplace type 26 - Dorand AR 1 - SPAD VII - SPAD XIII - SPAD XI - SPAD XVI - Sopwith 1A2 - Morane-Saulnier monocoque type 28 - Nieuport 11 et 23 - Termine la guerre avec 225 heures de vol dont 180 heures sur les lignes ennemies - Hospitalisé pour anémie et asthénie consécutive à une atteinte de grippe prolongée avec température élevée pendant plusieurs jours - A bénéficié à un congé de convalescence de 30 jours, à compter du 8 mars 1919 - Demande de réintégrer son arme d'origine et est affecté au service automobiles (TM 140ème section de Paris) du 20ème escadron du Train des Equipages Militaires, le 20 mai 1919 - Domicilié au 8, Boulevard St-Marcel à Paris (75) - Bénéficie d'une autorisation de coucher en ville - Adhérent n° 35 de la Ligue des Pilotes-Aviateurs, en date du 16 mai 1919 - Démobilisé à Satory-le-Camp (Seine-et-Oise), le 18 août 1919 - Agent de commerce à Conakry (Guinée française) d'octobre 1919 à août 1920 - Affecté, dans la réserve, au 6ème régiment d'artillerie coloniale, le 13 janvier 1920 - Maintenu "Service armé" avec pension d'invalidité inférieure à 10 % pour douleur du pied gauche, reliquat de fracture du tibia gauche par la commission de réforme de Marseille (Bouches-du-Rhône), le 15 février 1931 - Domicilié au siège social de son employeur, la CFAO au 32, Cours Pierre Puget à Marseille (Bouches-du-Rhône), à compter du 13 mai 1921 - Médaille Coloniale avec agrafe "Afrique Occidentale Française", en date du 1er août 1916 - Affecté, dans la réserve, au 10ème régiment d'artillerie de campagne - Affecté, dans la réserve, au 38ème régiment d'artillerie de campagne, le 1er janvier 1924 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'artillerie de campagne n° 55, le 1er juin 1928 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'infanterie n° 154, le 15 décembre 1935 - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale, le 26 août 1939 - Affecté à la 2ème compagnie du 157ème régiment d'infanterie - Nommé Sergent, le 26 août 1938 - Renvoyé dans ses foyers, le 28 octobre 1939 - Domicilié au 73 boulevard Baille à Marseille (Bouches-du-Rhône), à compter du 28 octobre 1939 - Souffre de l'emphysème pulmonaire généralisé s'accompagnant de crises d'essouflement aux efforts, constaté le 25 août 1943 - Décédé à Marseille (Bouches-du-Rhône), le 1er novembre 1981 - Photo Léon Payre transmise par Jean-Jacques Payre, son petit-fils, que je remercie pour son aide - Sources : Pam - Fiche matricule du bureau de Dakar conservée aux archives nationales d'outre-mer (ANOM) - CCC de l'escadrille MF 41 - CCC de l'escadrille SPA 154 - CCC de l'escadrille SPA 12 - Archives familiales - Gallica Dernière mise à jour : 1er mars 2020.

* Citation n° 3771 à l'ordre de l'aéronautique du 32ème corps d'armée du Brig Léon Payre, pilote à l'escadrille F 41, en date du 24 septembre 1917 : "Jeune pilote ayant une haute conception du devoir. A son arrivée à l'escadrille, a fait preuve de beaucoup d'allant. Volontaire pour les réglages d'ALGP, deux combats. Blessé en service commandé."

Cal François Fernand Clément Trolong - Né le 29 avril 1883 à Lisieux (Calvados) - Fils de Jacques Auguste Clément Trolong (jardinier) et de Marie Anne Hélène Lerévérend - Classe 1903 - Recrutement de Lisieux (Calvados) sous le matricule n° 824 - Exempté de service militaire en 1914 - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale, au titre de la 3ème section d'infirmiers militaires du 19 février au 6 mai 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme mécanicien, le 7 mai 1915 - Formation théorique et pratique de mécanicien d'avion du 7 mai au 18 août 1915 - Secrétaire du parc n° 2 de l'escadrille N 62 du 20 août au 31 octobre 1915 - Prend en compte le mousquet Gras n° M.21.078 - Mécanicien de l'escadrille N 12 du 1er novembre 1915 au 14 juin 1916 - Passé élève pilote - Formation élémentaire de pilote militaire à l'école d'aviation militaire de Buc du 15 juin au 8 septembre 1916 - Brevet de pilote militaire n° 4374 obtenu à l'école d'aviation militaire de Buc, le 31 août 1916 - Nommé Caporal - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord du 8 septembre au 3 novembre 1916 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 4 novembre au 28 novembre 1916 - Stage de spécialisation à l'école d'aviation militaire de Pau du 28 novembre 1916 au 1er mars 1917 - Pilote du GDE à Villacoublay du 2 mars au 7 avril 1917 - Pilote de l'escadrille N 86 du 8 au 27 avril 1917 - Pilote de l'annexe GDE de Luxeuil du 28 avril au 20 octobre 1917 - Pilote du centre de Cernon du 21 octobre au 11 novembre 1917 - Pilote du centre de Sommesous du 11 novembre 1917 au 11 novembre 1918 - Nommé Sergent, le 12 janvier 1918 - Démobilisé, le 8 mars 1919 - Domicilié à Le Pin (Calavados), à compter du 13 septembre 1919 - Domicilié à Dives-sur-Mer (Calvados), à compter de 1919 - Profession après guerre Curé doyen de la ville de Dives-sur-Mer de 1919 au début des années 1950 - Affecté, dans la réserve, au 34ème régiment d'aviation d'observation en 1920 - Affecté, dans la réserve, au 5ème groupe d'ouvriers d'aéronautique, le 25 mars 1926 - Rayé des personnels navigants, le 13 mai 1927 - Rayé des contrôle et placé en position dite "Sans affectation", le 28 juillet 1931 - Domicilié rue de Caen à Dives-sur-Mer, à compter du 14 octobre 1931 - Domicilié à Dives-sur-Mer à compter du 3 avril 1942 - Médaille de la victoire décernée, le 28 juin 1943 - Domicilié au 28, boulevard Carnot à Lisieux - Décédé en son domicile de Lisieux (Calvados), le 24 janvier 1966 - Photo transmise par l'association "Un fleuve pour la liberté la Dives" que je remercie pour son aide - Sources : Registre des naissances de la ville de Lisieux (Calvados) - Fiche matricule conservée aux archives départementales du Calvados - Liste de brevets militaires - CCC de l'escadrille N 62 - CCC de l'escadrille N 12 - CCC de l'escadrille N 86 - Registre des décès de la ville de Lisieux (acte n° 37) - Dernière mise à jour : 7 novembre 2020.

 

Photo du Slt Maurice Tabuteau

Slt Maurice Alfred Eugène Tabuteau - Né le 24 avril 1884 à Paris (75) - Fils d'Eugène Tabuteau et de Marguerite Niel - Service militaire au 69ème régiment d'infanterie à compter du 11 novembre 1904 - Brevet de l'Aéroclub de France n° 128 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 31 décembre 1912 - Profession avant guerre Directeur Commercial de la Société des Automobiles Alda de Courbevoie - Marié avec Blanche Popp - Domicilés 239 Boulevard Péreine à Paris (75) - Mobilisé au 11 août 1914 - Affecté au terrain d'Avord puis de Villacoublay - Chef pilote de la RGA - Pilote de l'escadrille N 12 du 31 août 1915 au 1er trimestre 1916 - Nommé Sous-Lieutenant, le 15 avril 1916 - SFA de Chalais-Meudon du XXX au 22 mai 1916 - RGA comme pilote convoyeur du 26 mai au 8 juillet 1916 - Mis à la disposition de la Compagnie des Forges et Aciéries de la Marine de St-Chamond pour les essais de l'avion de chasse n° 3 du 8 juillet au 2 décembre 1916 - Hospitalisé à l'hôpital de Juilly du 9 avril 1917 au 20 mai 1917 - Hospitalisé à l'hôpital St-Jean-de-Vienne à compter du 20 mai 1917 - Brevet de pilote militaire n° 7676 obtenu à l'école d'Etampes, le 24 juillet 1917.

 

Les avions

Nieuport X de l'escadrille N 12 en septembre 1914 - Quatre exemplaires de cet avion ont été perçus, le 15 septembre 1914 - Photo section documentation du Musée de l'Air et de l'Espace du Bourget.

Nieuport X blindé à moteur de 160 HP de l'Adj Maurice Bauwens - Cet avion a été pris en compte à St-Cyr, le 15 septembre 1914 - Alors qu'il rejoignait le terrain de Champfleury, au Sud de Reims, où était stationné l'escadrille N 12, il est tombé en panne et Bauwens a été obligé de le poser dans les environs de Château-Thierry - Le moteur a été changé sur place avant d'intégrer l'unité - A son bord, ce sous-officier a réalisé plusieurs missions de chasse - Photo section documentation du Musée de l'Air et de l'Espace du Bourget.

Morane Saulnier type L "Parasol" n° 39 de l'escadrille MS 12 en 1915 - Photo SHD section Air de Vincennes

L'escadrille MS 12 vola sur Morane Saulnier type L pendant l'année 1915 - Photo : SHD section Air de Vincennes.

Adjudant René Mesguich - pilote de l'escadrille MS 12 - photographié près de son Morane Saulnier type L "Parasol" en 1915 - Photo SHD section Air de Vincennes.

Le Sgt Jean Navarre pose devant son MS type L baptisé "Rouli-Rouli" - Photo collection David Méchin que je remercie pour son aide.

MS type L baptisé "Rouli-Rouli" du Sgt Jean Navarre en août 1915 - Photo Paul Tissier transmise par Jean Laurent Truc, que je remercie pour son aide.

Départ du dernier MS type L de l'escadrille MS 12, le 15 septembre 1915 - Photo Paul Tissier transmise par Jean Laurent Truc, que je remercie pour son aide.

Nieuport 10 n° N 237 appartenant à l'escadrille MS 12 en 1915 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Mise en pylône du Nieuport 10 à moteur 80 HP piloté par le Cne Charles Tricornot de Rose sur le terrain d'aviation de Rosnay (Marne), le 21 septembre 1915 - Ce jour, l'escadrille est devenue la N 12 car entièrement équipée d'avions Nieuport - Photo Paul Tissier transmise par Jean Laurent Truc, que je remercie pour son aide.

Le Nieuport 10, piloté par le Cne Charles Tricornot de Rose, a été remis en ligne de vol sur le terrain d'aviation de Rosnay (Marne), le 21 septembre 1915 - Reste à réparer les dégats au train d'atterrissage, au moteur et à l'hélice qui a été détruite, preuve qu'elle tournait toujours au moment de l'impact - Photo Paul Tissier transmise par Jean Laurent Truc, que je remercie pour son aide.

Le Sgt Jean Navarre aux commandes du Morane Saulnier N n° 398 sur lequel il a remporté une victoire homologuée contre un LVG C II, le 26 octobre 1915 - Photo Paul Tissier transmise par Jean Laurent Truc, que je remercie pour son aide.

Le Sgt Jean Navarre pose à côté du LVG C II, qu'il a contraint à atterrir dans les lignes françaises, le 26 octobre 1915 - Pour cette victoire qui a été homologuée, il était aux commandes du Morane Saulnier N n° 398 qui est présenté juste au dessus - Photo Paul Tissier transmise par Jean Laurent Truc, que je remercie pour son aide.

Le Sgt René Bodin en stage avions rapides de la section Morane de l'école d'aviation d'Avord à la fin janvier 1916 - Il est aux commandes d'un Morane-Saulnier type N équipé de pare-balles montés sur chaque pale de l'hélice - Voir la photo de détail - Après son stage, Bodin sera affecté successivement aux escadrilles N 12 et N 65 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Gros plan du nez du Morane-Saulnier type N équipé des dispositifs pare-balles fixés aux pales de l'hélice - Cet avion appartenait à la section Morane de l'école d'aviation d'Avord, à la fin janvier 1916 - Les mêmes avions ont été livrés à l'escadrille N 12 à partir de mai 1915 - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Slt Maurice Tabuteau pose devant son Morane-Saulnier type N - Il a été pilote de cette escadrille du 30 août 1915 au 1er trimestre 1916 - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Epave du Nieuport 10 piloté par le Caporal Bronier tombé non loin du terrain de Rosnay, le 23 janvier 1916 - Seul à bord, ce mécanicien prenait des cours de pilotage à l'école Mesguich située sur le terrain de la ferme de Rosnay (51) - Il n'a pas réussi à redresser son avion tombé en vrille d'une altitude de 200 mètres - Il a été tué sur le coup - Photo Lucien Lanier transmise par Mme Françoise Lannes, née Labenelle, que je remercie pour son aide.

Sgt Edmond Dufour de Gavarnie et Ltt Xavier de Sevin, pilotes de l'escadrille N 12 posent à côté d'un Nieuport 11 de leur unité à l'été 1916 - Photo Ebay.

Nieuport XI n° 1200 camouflé de l'escadrille N 12 en 1916 - L'avion porte un insigne personnel rappelant certainement l'appartenance du pilote à l'artillerie - Photo Musée de l'Air et de l'Espace du Bourget - n° MA 21555

Nieuport 11 de l'escadrille N 12 - Photo : famille Du Doré que je remercie pour son aide.

Accident d'atterrissage d'un Nieuport 11 en 1916 - Cet avion porte deux insignes, l'insigne collectif de l'escadrille N 12 et l'insigne personnel du pilote, une étoile filante - Photo droits réservés.

Cne Armand Coutisson de l'escadrille V 14 à l'entraînement sur un Nieuport 17 de la N 12. Ce pilote, qui s'est évadé récemment des Pays-Bas (03.02.1915 au 14.07.1916), a été affecté au GC 11. On peut donc dater cette photo de la seconde moitié de l'année 16. Comme tous les avions de l'escadrille à cette époque, le Nieuport porte en même temps l'insigne de l'unité et un insigne personnel (ici un coeur) - Photo : famille Louis Dubuis que je remercie pour son aide.

Spad XIII n° 2285 baptisé "Lulu" du Slt Martin Trep endommagé en mission et contraint de se poser en territoire tenu par les Allemands, le 7 mars 1918 - Pilote fait prisonnier. Photo Collection Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide précieuse.

Les avions

Débris du Nieuport 10 n° 454, de l'équipage composé du Brig Frédéric Quellennec (pilote) et du Ltt Jean Moinier (obs), abattu par le DCA allemande dans les environs de Laon, le 31 mars 1916 - Les deux hommes ont été tués - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Débris du Nieuport 10 n° 454 de l'équipage composé du Brigadier Frédéric Quellennec (pilote) et du Ltt Jean Moinier (obs) abattu par le DCA allemande dans les environs de Laon, le 31 mars 1916 - Les deux hommes ont été tués - Photo droits réservés.

Autre photo du Nieuport 10 n° 454 abattu par le DCA allemande dans les environs de Laon, le 31 mars 1916 - Photo droits réservés.

Nieuport 10 n° 454 de l'équipage composé du Brig Frédéric Quellennec (pilote) et du Ltt Jean Moinier (obs) abattu par le DCA allemande dans les environs de Laon, le 31 mars 1916 - Les deux hommes ont été tués - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Le Nieuport 10 n° 454 du Brig Frédéric Quellennec et du Ltt Jean Moinier, abattu par le DCA allemande dans les environs de Laon, le 31 mars 1916 - Photo droits réservés.

Gros plan des débris du Nieuport 10 n° 454 abattu par le DCA allemande dans les environs de Laon, le 31 mars 1916 - Photo droits réservés.

Des officiers allemands examinent les débris du Nieuport 10 n° 454 de Quellennec/Moinier abattu, le 31 mars 1916 - Photo droits réservés.

Le 31 mars 1916, le Nieuport 10 n° 454 de l'équipage composé du Brigadier Frédéric Quellennec (pilote) et du Ltt Jean Moinier (obs) s'est écrasé dans les environs de Laon, après avoir été abattu par la DCA allemande - Les deux aviateurs français ont été tués - Photo droits réservés.

Nieuport 17 du Lieutenant Henri Languedoc de l'escadrille N 12 en 1917 - L'avion porte aussi l'insigne personnel du pilote - Photo SHD section Air de Vincennes - n° B88.2249 - Origine Roques

Nieuport 17 du Slt Henri Languedoc de l'escadrille N 12 - En cartouche, l'insigne personnel de l'As Henri Languedoc - Cet insigne devait être associé à l'insigne d'escadrille car tous les avions de l'escadrille portaient une combinaison de deux emblèmes, un personnel et l'autre collectif - Photo : La Guerre aérienne illustrée.

Nieuport 17 n° 2050 de l'escadrille N 12 - Photo collection Bernard Klaeylé que je remercie pour son aide.

Morane AC type militaire 23 à haubanage rigide - Au moins un avion de ce type a été identifié à la 12 - Le MS n° 856 du Slt Jacques Sénart, le 13 mai 1917 - L'insigne personnel est une comète - Photo La guerre aérienne illustrée.

Nieuport 17 de l'escadrille N 12 - Tous ces avions portent l'association d'un insigne collectif et d'un individuel - Les deux premiers avions portent une large bande horizontale claire (blanc ou jaune) - De l'avant vers l'arrière : 1. la cométe (voir dessin n° 1) - 2. bande tricolore associée à un insigne difficile à définir sur la photo - 3. un insigne en forme de losange - 4. Nieuport 17 n° 2050 - la tête d'enfant noir (voir dessin n° 3) - 5. pas assez net pour distinguer l'insigne - Photo transmise par Bernard Kaeyklé que je remercie pour son aide.

Ce Nieuport 17 de l'escadrille N 12 a cassé du bois à Herrmonville (Marne) pendant l'été 1917 - A cette époque, l'unité était stationnée sur le terrain de Trécon (Marne) du 24 juillet au 6 septembre 1918 - Photo droits réservés.

Nieuport 17 n° 1834 du Ltt Jean des Vallières posé dans les lignes allemandes, le 14 décembre 1916 - Le pilote français a été fait prisonnier - Son avion a très certainement été touché pendant un combat ou victime d'une panne moteur - Remarquez l'insigne d'escadrille, le fanion bleu et blanc ainsi que l'insigne personnel de ce pilote, une sorte de vautour - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Nieuport 17 n° 1834 du Ltt Jean des Vallières posé dans les lignes allemandes, le 14 décembre 1916 - Le pilote français a été fait prisonnier - Son avion a très certainement été touché pendant un combat ou victime d'une panne moteur - Remarquez l'insigne d'escadrille, le fanion bleu et blanc ainsi que l'insigne personnel de ce pilote, une sorte de vautour - L'avion a été démonté et va être évacué vers l'arrière - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Le Nieuport 17 n° 1834 du Ltt Jean des Vallières, capturé après un combat aérien, le 14 décembre 1916, est présenté au Kaiser lors d'une visite de l'escadrille FFA 70 stationnée aux Baraques, le 15 décembre 1916 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - L'idenfication de l'événement a été faite par Jörg Mückler et photo collection Rainer Absmeier que je remercie tous deux pour leur aide.

Gros plan de la présentation du Nieuport 17 n° 1834 du Ltt Jean des Vallières, au Kaiser lors d'une visite de l'escadrille FFA 70 stationnée aux Baraques, le 15 décembre 1916 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - L'idenfication de l'événement a été faite par Jörg Mückler et photo collection Rainer Absmeier que je remercie tous deux pour leur aide. Cliquez sur l'iamge pour l'agrandir

Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Morane-Saulnier type P affecté à l'escadrille N 12 photographié sur le terrain de Vadelaincourt en mai 1917 - Il est équipé d'un moteur Rhône de 120 HP - Comme d'habitude dans cette unité, on peut observer l'insigne d'escadrille, le fanion bleu et blanc marqué d'un "12" et un insigne personnel, une tête humoristique moustachue - Photo Jean Pecquet transmis par son petit-fils Thierry que je remercie pour son aide.

Spad VII n° 222 du Ltt Xavier de Sevin - Cet avion porte l'insigne de l'escadrille et l'insigne personnel du lieutenant, un cor de chasse associé à une rose - Photo Famille de Sevin que je remercie pour son aide.

Spad VII n° 3192 du Ltt Renaud Bernard de la Frégeolière de l'escadrille SPA 12 pendant l'automne 1917 - L'avion porte le nom de baptème "Arc V" - une fleur de lys et le fanion de la 12 - Il a été pilote de l'escadrille N 12 / SPA 12 du 23 juillet 1917 au 21 avril 1918 - Photo : SHD section Air de Vincennes - n° 93.1057 - Origine de Guingand.

Spad XIII n° 435 (n° 4 dans l'unité) de l'escadrille SPA 12 photographié le 1er juillet 1918. Les avions ne portent plus les deux insignes, personnel et collectif. Cette pratique a cessé avec l'apparition d'un large numéro d'identification individuel. Pour cette photo, les Spad XIII n° 3 et 4 dans l'ordre de l'escadrille - Le n° 1 étant réservé au commandant de l'escadrille, le Ltt Armand de Turenne. Photo Appolinaire Stanilas Marcel Lamontre des 86ème et 286ème RALT en 1917-1918 transmise par Fabien Lamontre, son petit fils, que je remercie pour son aide.

Spad VII n° 1195 de l'Adj André Courtois abattu dans les environs de Montaigu (Aisne), le 17 mars 1918 - Le pilote français a été tué - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Rainer Absmeier que je remercie pour son aide.

SPAD XIII n° 30? codé "10" baptisé "Chiffonnette III" du MdL Léon Payre, pilote de l'escadrille SPA 12 du 12 février au 31 août 1918 - Ce pilote a appelé "Chiffonnette" ces trois avions - Le premier, un MS Parasol type 26 n° 1371 baptisé "Chiffonnette" détruit par un incendie moteur, le 17 septembre 1917, le second, un SPAD VII baptisé "Chiffonnette II" endommagé lors d'un caportage sur le terrain de Cramaille (Aisne), le 6 mars 1918 - Photo Léon Payre transmise par Jean-Jacques Payre, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Cliquez sur l'image pour l'agrandir

 

 

Cette série de photos illustre la victoire aérienne remportée, le 26 mai 1915, par l'équipage de la MS 12 : Sgt René Mesguich (pilote) et Slt Robert Jacottet (observateur). L'avion allemand, un Albatros de type B, appartenait à la FlAbt 12. Il est tombé dans le secteur de Braisne, près de Soissons. L'équipage, composé du Ltn Gerhard Nette (pilote) et Obltn Von Bülow-Bussow (observateur), a été tué dans l'engagement.

Le Sgt René Mesguich (pilote) et Slt Robert Jacottet (observateur) posent après leur victoire du 26 mai 1915 - Ils volaient à bord d'un Morane-Saulnier type L - Photo Collection Maurice Sublet que je remercie pour son aide.

Sgt René Mesguich (pilote) qui a été blessé par balle à l'épaule et Slt Robert Jacottet (observateur) posent après leur victoire du 26 mai 1915, à bord d'un Morane-Saulnier type L - Photo Collection Monique Gallais que je remercie pour son aide.

Corps de l'observateur, l'Obltn Von Bülow-Bussow - Photo prise par le Slt Paquet du 12ème RI et transmise son petit fils, Bernard Bacelon que je remercie pour son aide.

Carte postale d'époque montrant le corps de l'Obltn Von Bülow-Bussow et les débris de l'Albatros type B du FlAbt 12 - Carte postale collection Serge Hoyet que je remercie pour son aide.

Epave de l'albatros B de l'équipage Ltn Gerhard Nette (pilote) et Obltn Von Bülow-Bussow (observateur) tombée dans le secteur de Braisne, près de Soissons. Photo prise par le Slt Paquet du 12ème RI et transmise son petit fils, Bernard Bacelon que je remercie pour son aide.

Epave de l'albatros B de l'équipage Ltn Gerhard Nette (pilote) et Obltn Von Bülow-Bussow (observateur) tombée dans le secteur de Braisne, près de Soissons. Photo prise par le Slt Paquet du 12ème RI et transmise son petit fils, Bernard Bacelon que je remercie pour son aide.

Témoignage du Sgt René Mesguich
sur sa victoire aérienne du 26 mai 1915

René Mesguich photographié quand il était lieutenant
Photo La guerre aérienne illustrée.

Jonchery-sur-Vesle le 28 mai 1915
 
"Mon Cher Ami,  
 J'ai descendu un nouveau Boche.  
 Encore de belles émotions! C'est à la fois tragique et horrible! Pourtant je suis toujours là... 
 
Ceci se passait entre 6 h 1/2 et 7 heures, le 26 mai au matin. J'étais parti à l'affût avec des intentions homicides et furieux parce qu'un regain d'activité aérienne se manifestait chez ces messieurs d'en face. Depuis la première heure, le téléphone marchait, annonçant des avions ennemis par-ci, par-là. J'étais furieux aussi parce que, seul depuis quelques jours à l'escadrille à cause de quelques départs et vacances momentanés, j'assurais tout le travail; j'étais sur les dents; je ne pouvais plus m'offrir une grasse matinée.  
 
Entre 2600 et 3000 mètres, je me portai subrepticement, dans le soleil, au-dessus d'un appât que je savais tentateur, une petite ville souvent visée, avec une gare, et je n'attendis pas longtemps pour apercevoir chez nous un petit ventre rebondi qui avait passé pendant que je tournais le dos et qui, avec une assurance tranquille — le pauvre, — se dirigeait vers Château-Thierry et sûrement Paris. Il était beau, il était puissant, il allait vite; il portait des espoirs allemands: bombes énormes, journaux à distribuer aux amateurs, autres ingrédients, et l'observateur von Bulow, officier de la garde impériale prussienne. A pas de loup, par derrière, comme il est toujours recommandé quand on a affaire aux Allemands, je m'avançai; mais ce fut long, très long, et j'avais bien mis dix à quinze minutes pour le joindre.  
 
Le Boche me vit quand j'étais juste au-dessus de lui, à 3000 mètres, alors que j'allais fondre, que je fondais sur lui. Impossible de te décrire le mouvement de surprise du pilote, se dressant brusquement pour avertir son passager en avant de lui; il contenait de la terreur.  
 
Le s..... commença. Tant pis pour lui ! Nous étions à plus de 1000 mètres; il ouvrit le feu; ce n'était pas raisonnable ! II tirait bien : pan..... pan, pan..... Un bruit formidable dans le derrière de mon passager, qui sursauta comme si on le lui piquait. Ce n'était rien; la balle était miraculeusement arrêtée par un bout de métal et il n'encaissait qu'un violent coup à la fesse. Mais c'était rigolo, et il n'eut pas le temps de rigoler. D'autres claquements autour de mes oreilles, et vlan ! un choc à l'épaule droite; j'en avais : la balle avait traversé le gras des chairs, de la bonne chair qui ne me fit pas de mal, qui laissa aux nerfs leur pleine liberté pour continuer tous les mouvements dont j'avais tant besoin, qui arrosa mon bras d'un sang tiède, et je devins rageur.  
 
La danse commença; elle fut infernale — après coup, je m'en rends compte, oh! Combien ! De 3 000 à 2 000 mètres, cela se passa. Je calmai d'abord mon tireur, le sous-lieutenant Jacottet, impatient de faire un carton; je lui amenai ensuite plusieurs fois le gibier à bonne portée, à des distances variant de 10 à 50 mètres. Le s... d'Allemand tirait toujours; la plupart de ses balles portaient bien, puisque nous comptâmes autour de nous huit trous de balles.  
 
Jacottet méprisa et fut brutal. Il méprisa, car il ne tira que trois balles; il fut brutal, car il envoya l'une dans la tête du pilote, L’autre dans l'estomac du passager et la troisième dans un organe du moteur.  
 
A partir de 2 000 mètres, le combat était terminé; l'Allemand piquait, piquait vers le sol à une vitesse vertigineuse. Je le suivais de près, car je craignais un stratagème qui lui permît de s'échapper; mais je le suivais avec peine, je descendais en flèche. Et je voyais cette chose horrifiante: le fuselage de l'allemand, derrière la tête du Boche, se couvrant d'une tache rouge qui s'allongeait de plus en plus. Ce n'était pas un appareil en flammes qui tombait, c'était un appareil en sang, transportant deux cadavres. Quelle horreur! C'est une vision que je ne peux plus chasser de mon cerveau.  
 
Et cette autre vision : arrivé à terre, l'Allemand, qui n'avait pas ralenti sa vitesse, s'y écrasait, devenait une petite boule informe, roulait dans la poussière; puis rien, l'immobilité effrayante, lugubre, pendant que j'atterrissais non loin et que j'accourais angoissé.....et joyeux de ma victoire.  
 
Et enfin ce spectacle épouvantable : le pilote vidé de l'appareil, à quelques mètres des débris, le haut de la tête sortant seule des vêtements, avec la cervelle jaillie du crâne; le passager au milieu des débris, la tête apparaissant éclairée par le soleil, avec une expression de terreur, recroquevillée en une petite masse, une jambe contre la poitrine, un pied en avant, semblant menacer comme un poing!  
 
J'ai réfléchi alors; j'ai eu de la tristesse; j'ai pensé que c'était cela qu'on appelait assassinat autrefois, avant la guerre.....impossible de connaître le nom du pilote. (Gerhard Nette) Le passager s'appelait von Bulow, un grand nom, officier de la garde impériale prussienne….  
 
Si tu savais le succès que cette victoire m'a fait! De toutes parts, on accourt pour me voir, me féliciter. Un vieux comme moi, cela paraît étonner bien des gens! Le G. Q. G. [Grand Quartier Général] m'a décerné la médaille militaire le soir même; le général de l'armée a tenu à ce qu'elle me fût remise dès le lendemain matin; proposé pour le grade d'adjudant, et en même temps sous-lieutenant, qui devra venir très vite après. La médaille m'était due pour l'autre Boche descendu, mais les formalités avaient retardé son arrivée, sans cela on me collait la Légion d'honneur, qui, d'ailleurs, me fut donnée à choisir. J'ai préféré la première.  
 
Quant à ma blessure, elle est juste suffisante pour me rendre intéressant, me permettre un repos de quelques jours, et ne m'empêche pas de remuer mon bras et de me promener comme d'habitude.....  
 
Ton René (Mesguich)"

Lettre transmise par Claude Thollon-Pommerol que je remercie pour son aide.

Epave de l'albatros B de l'équipage Ltn Gerhard Nette (pilote) et Obltn Von Bülow-Bussow (observateur) tombée dans le secteur de Braisne, près de Soissons, le 26 mai 1915 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Serge Hoyet que je remercie pour son aide.

Ramassement de l'épave de l'albatros B tombée dans le secteur de Braisne, près de Soissons. Photo prise par le Slt Paquet du 12ème RI et transmise son petit fils, Bernard Bacelon que je remercie pour son aide.

 

Avions allemands
abattus ou capturés

Albatros D III n° 2096 / 16 baptisé "Véra" piloté par le Ltn Friedrich-Wilhelm Wichard de la Jasta 24 - Septième et dernière victoire du Slt Henri Languedoc de la SPA 12 - Le 21 avril 1917, ce pilote allemand a été blessé alors qu'il attaquait un ballon de réglage d'artillerie français - Il a été fait prisonnier et son avion capturé intact - Cet avion sera plus tard offert aux Etats-Unis lors de la constitution du centre d'essai de MacCook field situé à Dayton dans l'Ohio, pour l'expérimentation aérienne entre 1917 et 1927 - Photo : Collection Ronan Furic que je remercie pour son aide.

Autre vue de l'Albatros D III n° 2096/16 "Véra" du Ltn Friedrich-Wilhelm Wichard de la Jasta 24 - Le pilote aux commandes est le Cne Armand Pinsard, commandant de l'escadrille N 78 - Photo Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide.

Albatros D III n° 2096/16 baptisé "Véra" du Ltn Friedrich-Wilhelm Wichard de la Jasta 24 - Septième et dernière victoire du Slt Henri Languedoc de la SPA 12 - Le 21 avril 1917, ce pilote allemand a été blessé alors qu'il attaquait un ballon de réglage d'artillerie français - Il a été fait prisonnier et son avion capturé intact - Dessin David Méchin que je remercie pour son aide.

Avions allemands
abattus ou capturés

Albatros B I n° B 233 / 13 contraint de se poser à Muizon par l'équipage Ltt Raymond de Bernis (pilote) et Slt Robert Jacottet (obs), le 28 avril 1915. Cet avion a été compté comme victoire homologuée pour les aviateurs. L'équipage allemand a été fait prisonnier. Photo Collection Jules Brunswick transmise par son petit-fils Jean-Michel Roche que je remercie pour son aide.

Albatros B (n° B 120) de l'équipage composé du Ltt Engelhorn et de l'Obltn Wittenberg en cours de démontage, le 1er avril 1915. Après un combat à la carabine contre le Sgt Jean Navarre et le Ltt Jean Robert à bord du Morane type N n° 37, ils posent leur avion endommagé dans les lignes françaises près de Merval (02) et sont faits prisonniers. Le Ltt Jean Robert a réussi à blesser les deux allemands et à toucher le radiateur, empêchant l'avion d'aller plus loin. Cet avion est la première victoire homologuée de la MS 12 - Photo : La Guerre Aérienne Illustrée.

Albatros D III n° 2096/16 "Véra" du Ltn Friedrich-Wilhelm Wichard de la Jasta 24, capturé intact, le 21 avril 1917 - Comme tous les avions allemands capturés intacts, le D III a été sérieusement testé en vol pour en connaitre ses qualités et ses défauts - Les couleurs nationales ont alors remplacé les croix germaniques - Dessin David Méchin que je remercie pour son aide.

 

 
 

 

Couleurs des avions

Nieuport IV G de l'escadrille N 12 en 1914 - Dessin David Méchin que je remercie pour son aide.

Morane L du Caporal Jean Navarre et du Ltt Robert - Cet équipage a remporté une victoire homologuée contre un Aviatik, le 1er avril 1915 - Sur ce type d'avion, Navarre a remporté 2 victoires homologiées et 2 probables - Dessin David Méchin que je remercie pour son aide.

Nieuport 10 n° 325 codé "12" de l'escadrille N 12 - Dessin David Méchin que je remercie pour son aide.

Nieuport XI n° 1200 de l'escadrille N 12 pendant l'été 1916 - L'avion porte un insigne personnel rappelant l'appartenance du pilote à l'artillerie - Dessin David Méchin que je remercie pour son aide.

Nieuport 17 n° 1834 du Ltt Jean des Vallières à la fin 1916 - Ce pilote a été fait prisonnier dans les lignes allemandes, le 14 décembre 1916 - Son insigne personnel est un vautour - Dessin David Méchin que je remercie pour son aide.

Nieuport 17 utilisé par le Cne Armand Coutisson de l'escadrille V 14 à l'entraînement sur un Nieuport 17 de la N 12 pendant la seconde moitié de l'année 1916 - Son insigne personnel est un coeur rouge - Dessin Alexander Kazakov que je remercie pour son aide.

Spad VII n° S 435 codé "4" de l'escadrille SPA 12, tel qu'il était le 1er juillet 1918 - Dessin Alexander Kazakov que je remercie pour son aide.

Couleurs des avions

Nieuport X blindé à moteur de 160 HP affecté à l'Adj Maurice Bauwens à partir du 15 septembre 1914 - Ce pilote réalisera plusieurs missions de chasse à ses commandes - Dessin David Méchin que je remercie pour son aide.

Morane Saulnier N n° 398 du Sgt Jean Navarre - Navarre a remporté une victoire homologuée contre un LVG C II, le 26 octobre 1915 - Dessin David Méchin que je remercie pour son aide.

Nieuport 11 codé "12" de l'escadrille N 12 en 1916 - Dessin David Méchin que je remercie pour son aide.

Nieuport 17 n° 2050 pendant l'hiver 1916 - 1917 - Son insigne personnel est une tête d'enfant noir - Je ne connais pas le nom du pilote de cet avion - Dessin David Méchin que je remercie pour son aide.

SPAD VII baptisé "ARC V" du Ltt Renaud Bernard de la Frégeolière pendant l'automne 1917 - Il a été pilote de l'escadrille N 12 / SPA 12 du 23 juillet 1917 au 21 avril 1918 - Son insigne personnel est une fleur de lys - Dessin David Méchin que je remercie pour son aide.

SPAD VII n° 220 du Cne Xavier de Sevin en 1917 - Il a été pilote de l'escadrille N 26 du 11 novembre 1915 au 24 décembre 1917 - Son avion porte en plus de l'insigne escadrille, un insigne personnel composé d'un cor de chasse, il est issu du 19ème bataillon de chasseurs et d'une rose - Dessin David Méchin que je remercie pour son aide.

Spad XIII n° S 2285 codé "1" baptisé "Lulu" du Slt Martin Trep endommagé en mission et contraint de se poser en territoire tenu par les Allemands, le 7 mars 1918 - Le pilote a été fait prisonnier - Dessin Alexander Kazakov que je remercie pour son aide.

 

Photos aériennes
des terrains

Terrain de Pont-Saint-Vincent en 1918 - L'escadrille a stationné sur ce terrain du 11 novembre au 3 décembre 1918 - Photo Ebay Allemagne.

Photos aériennes
des terrains

Terrain de Bar-le-Duc - Béhonne - L'escadrille N 12 a stationné sur ce terrain du 11 septembre 191 au 5 octobre 1916 - Cette photo, d'origine allemande, est postérieure et date du 15 mai 1918 - Photo collection Dieter Gröschel que je remercie pour son aide.

Terrain d'Ochey en 1918 - L'escadrille a stationné sur ce terrain du 6 au 23 septembre 1918 - Photo Ebay Allemagne

 

Souvenirs en rapport

 

Souvenirs en rapport

Plaque constructeur de l'Albatros C (EE) n° 196, construit à Berlin-Johannisthal, abattu par l'équipage Adj Georges Pelletier-Doisy (pilote) / Ltt René Chambe (observateur), le 2 avril 1915 - Après un combat à la carabine, à une distance de 30 mètres, l'avion allemand atterrit dans les lignes françaises, près de la ferme d'Ager, entre Vaudemange et les Grandes Loges (51) - L'équipage allemand a le temps d'incendier son appareil avant d'être fait prisonnier - Souvenir conservé par René Chambe et transmis par Emmanuel de Vachon, son arrière petit-fils, que je remercie pour son aide.

 

Monuments commémoratifs
et tombes

Tombe du chef d'escadrons (Commandant) Charles de Tricornot de Rose - Chef de l'Aéronautique de la Vème armée ( Verdun en 1916) - Tué au cours d'un accident aérien, le 11 mai 1916 - Sa tombe, et celle de sa femme décédée en 1981, se trouve dans le cimetière de Jonchery-sur-Vesle - Photos Philippe Crozet que je remercie pour son aide.

Caveau de la famille de Turenne dans le cimetière de la commune de Rivière-sur-Tarn (Aveyron) - Le Col Armand de Turenne, l'As de la Grande Guerre aux 15 victoires homologuées y repose - Photo Régis Biaux que je remercie pour son aide.

Détail du fronton du caveau de la famille de Turenne dans le cimetière de la commune de Rivière-sur-Tarn (Aveyron) - Le Col Armand de Turenne, l'As de la Grande Guerre aux 15 victoires homologuées y repose - Photo Régis Biaux que je remercie pour son aide.

Caveau de la famille de Turenne dans le cimetière de la commune de Rivière-sur-Tarn (Aveyron) - Le Col Armand de Turenne, l'As de la Grande Guerre aux 15 victoires homologuées y repose - Photo Régis Biaux que je remercie pour son aide.

Intérieur du caveau de la famille de Turenne dans le cimetière de la commune de Rivière-sur-Tarn (Aveyron) - Le Col Armand de Turenne, marquis d'Aubepeyre, l'As de la Grande Guerre aux 15 victoires homologuées y repose - Photo Régis Biaux que je remercie pour son aide.

Intérieur du caveau de la famille de Turenne dans le cimetière de la commune de Rivière-sur-Tarn (Aveyron) - Le Col Armand de Turenne, marquis d'Aubepeyre, l'As de la Grande Guerre aux 15 victoires homologuées y repose - Il s'est marié avec Alice Aimée Anna Décrion, le 24 juin 1920 - Elle repose à ses côtés - Photo Régis Biaux que je remercie pour son aide.

Avis de décès de l'abbé Fernand Trolong - Après avoir été secrétaire de l'escadrille N 62, puis mécanicien de l'escadrille N 12, il devient élève pilote et obtient le brevet de pilote militaire n° 4374 obtenu à l'école d'aviation militaire de Buc, le 31 août 1916 - Ensuite, il a été pilote de l'escadrille N 86, de l'annexe GDE de Luxeuil, du centre de Cernon et pour finir du centre de Sommesous - Après guerre, il a été curé doyen de la ville de Dives-sur-Mer de 1919 au début des années 1950 - Décédé en son domicile de Lisieux (Calvados), le 24 janvier 1966 - Photo transmise par l'association "Un fleuve pour la liberté la Dives" que je remercie pour son aide.

Caveau familial de la famille Moinier dans le cimetière de Prèville à Nancy - Le Ltt Jean Alexandre Sébastien Moinier y repose - Il a été Observateur de l'escadrille MS 12 / N 12 du 18 mars 1915 au 31 mars 1916 - Tué au cours d'un combat aérien, dans les environs de Laon (Aisne), le 31 mars 1916 - Il faisait équipage avec le Brig Frédéric Quellennec (pilote) qui a également perdu la vie - Les deux aviateurs ont été mis en terre par les Allemands dans le cimetière militaire Saint-Vincent de Laon - Jean Moinier repose dans le cimetière de Préville (Nancy), depuis le 27 décembre 1921 - Frédéric Quellenec a été inhumé près de l'endroit où son avion s'est écrasé, sur le domaine de l'hospice de Montreuil, le 12 octobre 1922 - Photos transmises par Jean-Marie Béna, que je remercie pour son aide.

Tombe du Cal Jean Romanesco - pilote de l'escadrille SPA 12 - Son avion a été abattu, le 1er novembre 1918, par la DCA près d'Attigny, à l'est de Rethel - Il repose à la Nécropole Nationale de Rethel (08) - Photo Jean-François Pierron que je remercie pour son aide.

Monuments commémoratifs
et tombes

Tombe du brigadier Frédéric Quellennec de l'escadrille N 12 - Il a été tué, en compagnie du Ltt Jean Moinier, le 31 mars 1916 par la DCA allemande dans les environs de Laon - Sa tombe se trouve à 100 m des archives départementales de la dite ville - Photo Serge Hoyet que je remercie pour son aide régulière.

Epitaphe de la tombe du brigadier Frédéric Quellennec de l'escadrille N 12 - Il a été tué, en compagnie du Ltt Jean Moinier, le 31 mars 1916 par la DCA allemande dans les environs de Laon. Sa tombe se trouve à 100 m des archives départementales de la dite ville - Photo Serge Hoyet que je remercie pour son aide régulière.

Tombe du Sous-lieutenant Victor Paul Henri Herlemont dans le cimetière de la commune de Domfront (Orne) - Slt Victor Herlemont - Né le 17 avril 1896 à le Quesnoy (59) - Fils de Henri Herlemont et de Pauline Ducrut - Avant guerre étudiant - Classe 1916 - n° matricule 917 - Appelé au 84ème régiment d'infanterie, le 10 avril 1915 - 33ème régiment d'infanterie - 78ème régiment d'infanterie - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 20 juin 1917 - Ecole de Dijon - Brevet de pilote militaire n° 9186 à l'école du Crotoy, le 11 octobre 1917 - Ecole d'aviation de Châteauroux (spécialisation) - Pilote de l'escadrille SPA 12 du 10 juin 1918 au 6 juillet 1919 - Citation à l'ordre de la 5è Armée, le 27 juillet 1918 (citation n° 354), et à l' Ordre du 21ème Corps d' Armée, le 18 mars 1919 (citation n°230) - DMAé à partir du 6 juillet 1919 - Décédé dans la commune de Haute-Chapelle (Orne), le 3 février 1968 - Photo Monique Gallais que je remercie pour son aide.

Tombe des deux frères Navarre dans le cimetière de Tartas (40) - Photo Xan Berasategui que je remercie pour son aide.

A droite, le Slt Jean Marie Dominique Navarre - Né le 9 août 1895 à Jouy-sur-Morin (Seine et Marne) - Fils d'André Navarre et de Jeanne de Coëscou - Engagé pour la durée de la Guerre au 1er groupe d'aviation comme pilote, le 2 septembre 1914 - Brevet de pilote militaire n° 601 en date du 30 septembre 1914 - Pilote de l'escadrille MF 8 du XXX au 1er janvier 1915 - Pilote de l'escadrille MS 12 au 27 février 1915 à la fin janvier 1916 - Médaille Militaire, le 6 avril 1915 - Détaché à l'escadrille MS 15 du 22 mai au 30 juin 1915 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 2 août 1915 - Pilote de l'escadrille MS 48 du 1er au 24 février 1916 - Pilote de l'escadrille N 67 du 24 février au 17 juin 1916 - 12 victoires homologuées et 9 victoires probables - Croix de Guerre - Décédé le 10 juillet 1919.

A gauche, l'Asp Pierre Marie Navarre - Né le 9 août 1895 à Jouy-sur-Morin (Seine et Marne) - Fils d'André Navarre et de Jeanne de Coëscou - Profession avant guerre Etudiant - Entré en service actif au 6ème régiment de Génie, le 24 septembre 1914 - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 18 août 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1661 en date du 26 septembre 1915 - Pilote de l'escadrille N 69 du 25 décembre 1915 au 15 novembre 1916 - Nommé Asxpirant, le 19 février 1915 - Tué au cours d'un accident aérien sur le terrain de Plessis-Belleville, le 15 novembre 1916 - Médaille Militaire en mars 1916 - Croix de Guerre - 3 citations à l'ordre de l'armée en mars 1916, à l'ordre du corps d'armée en mai 1915, à l'ordre de la division en décembre 1914.

Détail de la tombe du Soldat de 2ème classe Eugène Nicolas Mô au cimetière Saint-Roch de Nice - Photo Jimmy Tual que je remercie pour son aide.

Tombe du Soldat de 2ème classe Eugène Nicolas Mô - Né le 30 juillet 1891 à Nice - Fils de Joseph Mô et de Philoméne Joséphine Louisé - Profession avant guerre Mécanicien - Engagé pour 4 ans dans l'aviation, le 26 octobre 1909 - Ecole d'aviation militaire d'Avord - Mécanicien moteur de l'escadrille MS 12 du 26 février 1915 au XXX - Au cours d'une mission spéciale (espionnage) dans les environs d'Attigny (08), il est capturé par les Allemands - Après avoir été incarcéré à Rethel, il est fusillé par les Allemands à Amagne-Lucquy (08), le 5 août 1915 - Repose au cimetière Saint-Roch de Nice - Photo Jimmy Tual que je remercie pour son aide.

Photo de détail de la tombe du Sol Jean Julien Rabotin, mécanicien avion en 1er de l'escadrille N 392 de Venise du 22 janvier au 24 novembre 1916 - Julien Rabotin repose dans le cimetière communal de Villedieu-sur-Indre (Indre) - Photo Michel Moriamé que je remercie pour son aide - Tous mes remerciements à Mme Delphine Grandrieux pour m'avoir transmis cette photo

Sol Julien Félix Rabotin - Né le 30 décembre 1891 à Villedieu-sur-Indre (Indre) - Fils de Jules Rabotin et de Joséphine Amiot - Profession avant service militaire mécanicien - Domicilié à Bouthéon Aviation à St-Galmier (Loire) - Classe 1911 - Recrutement de Châteauroux sous le matricule n° 98 - A bénéficié d'un sursis d'incorporation pour l'année 1912 - Sursis non renouvelé pour l'année 1913 - Service militaire, comme mécanicien, au groupe aéronautique de Reims (Marne), à compter du 8 octobre 1913 - Mécanicien avion de l'escadrille MS 12 du 8 octobre 1913 au 11 mars 1915 - Affecté au 1er groupe d'aviation pour faire partie de la classe des hommes libérables au Maroc, le 20 juillet 1914 - Toujours dans l'aéronautique militaire lors de la mobilisation générale du 2 août 1914 - Reçoit en dotation le mousqueton n° F 54.309 avec baïonnette - Mécanicien avion de l'escadrille C 4 du 11 mars au 14 septembre 1915 - Affecté au service du Sgt Gustave Gabeau, le 27 avril 1915 - Evacué sur l'hôpital 11/12 de St-Pol pour une scarlatine du 11 octobre au 7 novembre 1915 - Mécanicien avion en 1er de l'escadrille N 392 de Venise du 22 janvier au 24 novembre 1916 - Blessé à la main gauche par un tournevis alors qu'il exécutait la réparation du compte-tours du Nieuport 10 n° 251, le 23 août 1916 - Bénéficie d'une permission pour rentrer en France, à compter du 23 août 1916 - Tombe malade pendant son séjour et décéde des suites d'une grippe infectieuse à Villedieu-sur-Indre (Indre), le 24 novembre 1916 - Sources : Pam - CCC de l'escadrille MS 12 - CCC de l'escadrille C 4 - CCC de l'escadrille N 392 (future 561 de Venise) - Fiche Matricule du département de l'Indre - MpF - Dernière mise à jour : 24 août 2017.

Tombe du Cne Kiyotaké Shigeno dans le cimetière Yanaka (Daito-Ku, carré 8, côté 9, rue Sakura) à Tokyo - Né le 6 octobre 1882 à Nagoya (Japon) - Fils de Kiyoshiko Shigeno (général de division) et de Fusako Kurosaki - S'engage dans l'armée française, sur ordres de ses supérieurs, le 20 décembre 1914 - Brevet de pilote militaire n° 834 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 19 avril 1915 - Pilote de l'escadrille V 24 du 20 mai au 1er juin 1916 - Pilote de l'escadrille N 12 du 1er au 15 juin juin 1916 - Pilote de l'escadrille N 26 / SPA 26 du 19 septembre 1916 au 11 mars 1919 - Décédé des suites d'une pneumonie, à Osaka (Japon), le 13 octobre 1924 - Il repose dans la tombe au centre de l'image - Son père, le Général Shigeno, repose à droite dans la tombe ombragée - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Slt Christophe Defoort que je remercie pour son aide.

Le 16 octobre 2024, a eu lieu la commémoration du centenaire du décès du Cne Kiyotaké Shigeno en présence de ses descendants, du Major-général de l'armée de l'Air et de l'Espace Morales, de l’ambassadeur de France au Japon, du capitaine de corvette Chardon, attaché de défense près l’ambassade de France au Japon, des élèves de troisième du lycée français de Tokyo, du délégué général du souvenir français et des Cdt Henner et Slt Defoort de l’EARAAE 116 de Luxeuil - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Slt Christophe Defoort que je remercie pour son aide. Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Cliquez sur l'image pour l'agrandir

 

 

 

Remerciements à :

- M. Ronan Furic pour le prêt des photos de l'As Languedoc et de l'Albatros n° 2096.
- la Famille Amanrich pour le prêt de la photo du capitaine de Rose.
- la Famille du Doré pour le prêt de la photo du Nieuport 11 de la N 12.
- M. Bernard Bacelon pour l'envoi des photos prises par son grand-père, le Slt Paquet du 12ème RI.
- M. Claude Thollon-Pommerol pour l'envoi du témoignage du sergent René Mesguich.
- M. Bernard Klaeylé pour ses corrections de la partie historique et la photo des 5 Nieuport 17.
- M. Daniel Porret, l'auteur des 4 tomes sur les As des deux guerres publiés par la SHAA, pour le prêt des photos d'As.
- M. Philippe Crozet pour l'envoi des photos de la tombe du Cdt de Rose.
- M. Gregory VanWyngarden pour l'envoi de la photo du Spad XIII du Slt Trep.
- M. Serge Hoyet pour l'envoi des photos et de la carte postale.
- M. Thierry Pecquet pour l'envoi des archives de son grand-père Jean.
- Mme Monique Gallais pour l'envoi de la notice et des photos de Victor Herlemont.
- Mme Françoise Labenelle, petite nièce de Lucien Lanier, pilote de l'escadrille C 53 mort pour la France en décembre 1916.
- M. Jean Lannes
, notaire honoraire pour la numérisation de 60 photographies et la retranscription des légendes figurant au verso.
- M. Dieter Gröschel pour l'envoi de la photo du terrain de Bar-le-Duc - Béhonne.
- M. Bernard Duprat pour l'envoi de la photo de l'Adj Dominique Chazard.
- M. Jimmy Tual pour l'envoi des photos du Soldat Eugène Mô.
- M. Jean-Pierre Amigues pour la communication des archives de Jean Amigues, son grand-père.
- M. David Méchin pour l'envoi des profils des avions de l'escadrille 12.
- M. Christian Cerruti pour l'envoi de la photo de l'insigne de la 2ème escadrille de l'EAA 2/21 "Oranie"
- M. Xan Berasategui pour l'envoi des photos de la tombes des frères Navarre.
- M. Julien Laureau pour l'envoi des photos de l'insigne de la 6ème escadre de chasse.
- M. Emmanuel de Vachon pour l'envoi des archives de René Chambe, son arrière grand-père.
- M. Rainer Absmeier pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. Patrick Deneux pour l'envoi de la photo du Slt Georges Lebeau.
- M. Régis Biaux pour les photos du caveau de la famille de Turenne.
- M. Michel Moriamé pour sa photo de la tombe du Julien Rabotin.
- Mme Delphine Grandrieux pour la transmission de la photo prise par Michel Moriamé.
- M. Patrice Gout pour l'envoi des photos de l'insigne de la 2ème escadrille de l'EC 3/20 "Oranie".
- M. Alexandrer Kazakov pour l'envoi des dessins des Nieuport et SPAD de l'escadrille 12.
- M. Gilles Mary pour l'envoi des archives de Louis Javouet, son arrière grand-père.
- M. Jean-Jacques Payre pour la transmission des archives de Léon Payre, son grand-père.
- L'association "Un fleuve pour la liberté la Dives" pour l'envoi des photos de l'abbé Fernand Trolong.
- M. Jean-Marie Béna pour ses photos de la sépulture du Ltt Jean Moinier.
- M. Philippe Guillermin pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. Laurent Bellet pour l'envoi des photos des fanions d'escadrilles et d'escadrons conservés dans le musée de la BA 116.
- M. Philippe Bartlett pour l'envoi des photos des insignes de sa collection.
- M. Christophe Defoort pour l'envoi des photos de la tombe du Cne Shigeno.

Sources :

- Les escadrilles de l'aéronautique militaire française - Symbolique et histoire - 1912-1920 - Ouvrage collectif publié par le SHAA de Vincennes en 2003.
- L'aviation française 1914-1940, ses escadrilles, ses insignes - par le Commandant E Moreau-Bérillon - publié à compte d'auteur en 1970.
- The French Air Service War Chronology 1914-1918 par Frank W.Bailey et Christophe Cony publié par les éditions Grub Street en 2001.
- De l'Aéronautique militaire "1912" à l'Armée de l'Air "1976" par Myrone N. Cuich publié à compte d'auteur en 1978.
- Les "As" français de la Grande Guerre en deux tomes par Daniel Porret publié par le SHAA en 1983.
- Les Armées françaises dans la Grande Guerre publié à partir de 1922 par le Ministère de la Guerre.
- Site Internet "Traditions des escadrilles de l'Armée de l'Air" de Henri Guyot - Voir le lien
- Site Internet "La bible des insignes de l'Armée de l'Air" de Yves Genty - Voir le lien
- Site Internet "Mémoires des Hommes" du Ministère de la Défense - Voir le lien
- Site Internet de l'association "Un fleuve pour la liberté la Dives" - Voir le lien
- Site Internet "The Vintage aviator" - Voir le lien

 

Si vous avez des documents écrits ou photographiques pouvant compléter les données de cette page, veuillez contacter l'auteur du site.

Escadrilles 11 Escadrille 13

 

 

pas de fiche > 1918

Liste des victoires Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir