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Insignes de l'escadrille 16

Epoque 1914-1919

Bande bicolore rouge et bleu peinte sur le nez ou le fuselage des avions de l'escadrille 16 - Dessin : Albin Denis

Point d'interrogation blanc peint sur le fuselage des avions de l'escadrille 16 - D'abord marquage personnel puis repris comme emblème par l'ensemble de l'unité - A existé en même temps que la bande bicolore - Dessin : Albin Denis

Point d'interrogation associé avec les deux ailes rouges - Variante tardive vue en 1918 sur avion Salmson 2A2 - Dessin : Albin Denis.

Symbolique

En 1913, la marque distinctive de l'escadrille 16 consiste en une bande bicolore bleu et rouge. A la mi-1916, chaque équipage peut adopter la marque ou l'emblème de son choix. L'insigne personnel du Lieutenant Jaguenaud, un point d'interrogation blanc, est ensuite adopté par l'ensemble de l'escadrille. Le lieutenant l'avait choisi pour exprimer à sa manère sa vision de l'avenir. Plus tard, un photographe de la 16 ajoute deux ailes rouges au dessin initial. A partir de janvier 1918, ce point d'interrogation ailé devient son insigne.

Historique succinct

Créée en fin 1913, l'escadrille 16 fut mobilisée au camp de Châlons et placée sous les ordres du Capitaine Vaudein. Elle est alors équipée de sept Maurice Farman MF 7 et prend l'appellation de MF 16. Volant sur Maurice Farman MF 7 et MF 7 bis, elle entre en guerre au sein de la IIIème Armée et participe à la bataille des frontières. Elle est ensuite mutée à la VIème Armée pour prendre part aux opérations en Picardie, à partir du 26 août 1914.

Le 1er septembre 1914, elle passe sous les ordre du Capitaine Mauger-Devarennes. En juillet 1915, elle est incorporée à la Xème Armée et engagée à la bataille d'Artois à partir de septembre de la même année. Elle réalise alors un grand nombre de missions d'observation et de réglage de tir, mais aussi de reconnaissance lointaine.

En juillet 1916, l'escadrille 16 perçoit des Farman 40 et prend le nom de F 16. Affectée à la Ière Armée en décembre 1916, elle participe ensuite, en avril 1917, à la bataille du Chemin des Dames au sein de la Xème Armée. En juillet 1917, la F 16 passe sur avions Dorand AR 1 et devient la AR 16. Elle est affectée au front des Vosges, le même mois puis à celui de Champagne en octobre 1917.

Les Salmson 2A2 sont perçus en janvier 1918. La nouvelle SAL 16, commandée par le Capitaine Paul Boudreaux, effectue, à partir de février 1918, des missions de reconnaissance, de lancement de tracts, de protection, de réglage de tir et de mitraillage des lignes ennemies pour le compte du 2ème Corps d'armée italien en France auquel elle avait été rattachée.

Pour s'opposer à l'offensive générale lancée par les allemands en Picardie, l'escadrille SAL 16 s'installe sur le terrain de Plessis-Belleville à partir du 28 mars 1918. Quand la guerre prend fin, l'escadrille était stationnée sur le terrain de Brunehamel dans l'Aisne et placée sous les ordres de la Vème Armée. Ses équipages ont remporté deux victoires homologuées.

Dissoute le 9 juillet 1919, ses traditions seront reprises par la 2ème escadrille du 39ème régiment d'aviation, le 1er octobre 1923. Celle-ci devient la 2ème escadrille du Groupe I / 39, le 1er janvier 1938.

 

 

 

 

Insignes métalliques
de l'escadrille SAL 16

Insigne de l'escadrille SAL 16 - Il a été fabriqué en une seule partie - Il est en argent massif - Fixation par une épingle à bascule - Pas de marque de fabricant - Photos droits réservés.

Insignes des unités détentrices
de ses traditions

Insigne peint sur le fuselage adopté après 1920 par les unités qui ont reçu les traditions de l'escadrille SAL 16 sans reprendre les insignes successifs de la Grande Guerre (bande bicolore ou point d'interrogation) - Dessin Albin Denis

Insigne métallique des unités
détentrices de ses traditions

Les unités qui ont reçu les traditions de la SAL 16 à partir de 1920, n'ont pas repris son insigne d'origine (la bande bicolore) mais ont adopté deux gazelles bondissant dans un croissant jaune sur un cercle bleu.

Insigne métallique de la 2ème escadrille du 39ème R.A.O - Cet insigne peut être confondu avec celui du GLA 45 qui représente une seule gazelle bondissante sur un croissant de lune - Photo Droits réservés.

Unités détentrices des traditions
de l'escadrille SAL 16

 

 

 

Appellations successives


Lieux de stationnements

Carte des différents stationnements

Numéros des départements français

 

Rattachements de l'escadrille

Avions utilisés

Relevés quantitatifs et
numéros avions


Commandants

Faits particuliers

Décorations

Batailles et missions importantes
de l'escadrille 16

 

Morts : en rouge / Blessés et indemnes : en jaune

 

Les hommes

Cne Jean Etienne Cheutin - Né le 23 mai 1880 à Guérigny (Nièvre) - Fils d'Annet Cheutin et de Claudine Paquelin - Apprenti aux forges de la Chaussade du 23 mai 1896 au 1er juillet 1897 - Ouvrier du 1er juillet 1897 au 28 mars 1900 - Profession avant engagement Comptable - Classe 1900 - Recrutement de Nevers (Nièvre) sous le matricule n° 35 - Engagé volontaire, au titre du 95ème régiment d'infanterie, le 21 mars 1900 - Nommé Caporal, le 1er novembre 1900 - Nommé Sergent fourrier, le 1er octobre 1901 - Nommé Sergent, le 16 février 1902 - Rengagé pour deux ans, à compter du 21 mars 1903 - Nommé Sergent-major, le 11 décembre 1903 - Rengagé pour trois ans, à compter du 21 mars 1905 - Admis comme élève officier à l'école militaire d'infanterie, le 14 mars 1906 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 94ème régiment d'infanterie, le 1er avril 1907 - Témoignage de satisfaction n° 1574 du Ministre de la Guerre, en date du 14 novembre 1908 - Lettre de félicitations du Ministre de l'intérieur, en date du 23 mars 1909 - Nommé Lieutenant, le 1er avril 1909 - Affecté au 1er régiment du Génie, le 30 mai 1910 - Passé élève pilote, le 10 juillet 1910 - Victime d'un accident d'avion où il souffre de contusions multiples avec plaies au bras et à l'épaule gauche, le 4 octobre 1910 - Affecté au 144ème régiment d'infanterie, le 9 février 1911, mais reste détaché dans le Génie - Titulaire du brevet de pilote militaire n° 16 obtenu à Toussus-le-Noble, en date du 15 juillet 1911 - Brevet FAI n° 233 décerné par l'Aéroclub de France, le 15 juillet 1911 - Placé en position "hors cadre" au titre de l'aviation militaire et placés au 25ème bataillon de sapeurs aérostiers du 1er régiment du Génie, le 1er septembre 1911 - Affecté sur le terrain d'aviation de Mourmelon (Marne) - Chevalier de l'ordre de Serbie, remise par le roi Pierre de Serbie, à St-Cyr en 1911 - Officier d'académie, en date du 10 décembre 1911 - Pilote de l'escadrille algérienne de Biskra du 26 novembre 1912 au 1er août 1914 - A perçu le Henri Farman n° 65 pour le compte du centre d'aviation de Biskra suite à la souscription nationale au profit de l'aéronautique militaire - Cet avion a été baptisé "Alger" et a été financé par le comité d'action départemental d'Alger - Est intervenu en Algérie, dans la région saharienne, la Tunisie - Auteur du raid Biskra-Tozeur-Gabès-Tunis - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 2 avril 1912 - Officier de Nicham Iftikar, le 23 avril 1913 - Officier de la Couronne Royale de Roumanie, le 2 mai 1913 - Lettre de félicitations du gouverneur général de l'Algérie, en date du 20 mai 1913 - Lettre de félicitations n° 59 du colonel commandant le 1er groupe d'aviation, le 3 juillet 1914 - Citation n° 33 à l'ordre de la 10ème armée, en date du 29 décembre 1914 - Nommé Capitaine à titre définitif le 3 janvier 1915 - Commandant de l'escadrille MF 32 du XX février au 28 octobre 1915 - Citation n° 170 à l'ordre de la 3ème armée, en date du 21 octobre 1915 - Commandant de l'escadrille MF 85 d'Orient (future escadrille 502 d'Orient) du 28 octobre au XX novembre 1915 - Nommé Adjoint au commandant de l'aéronautique française en Orient en novembre 1915 - Blessé au cours d'un accident d'avion avec contusions à l'épaule droite et luxation claviculaire, le 12 avril 1916 - Commandant de l'escadrille F 16 du 2 août 1916 au 14 janvier 1917 - Citation n° 251 à l'ordre de la 10ème armée, en date du 14 janvier 1917 - Décoré de l'Aigle blanc de Serbie, en date du 18 mars 1917 - Citation n° 120 à l'ordre du 2ème corps colonial, le 8 mai 1917 - Commandant de l'aéronautique du Maroc, le 15 juin 1917 - Citation n° 12 à l'ordre de l'aéronautique de l'Armée d'Orient, en date du 21 juillet 1917 - Commandeur du Ouissam Alaouite, le 13 novembre 1917 - Auteur du 1er survol du Grand et du Moyen Atlas, le 1er mai 1918 - Blessé au cours d'un accident d'avion, avec contusions à l'épaule gauche, à la partie antérieure gauche du torax, à la cuisse et au genou gauche, le 16 mai 1918 - Nommé Chef de Bataillon à titre définitif, le 24 septembre 1918 - Officier de la Légion d'Honneur, en date du 28 décembre 1918 - Croix de Guerre avec trois palmes, une étoile de Vermeil, une étoile de bronze - Commandant du régiment d'aviation d'aviation du Maroc, le 25 mai 1920 - Commandant du 37ème régiment d'aviation, le 1er août 1920 - Lettre de félicitations n° 7311 du Ministre de la Guerre au chef de bataillon Cheutin, commandant le 37ème régiment d'aviation d'observation à Rabat (Maroc), le 9 septembre 1921 - Hospitalisé du 8 au 14 février 1922 - En mission du 12 juin au 20 août 1922 - Parti en permission en France via le port de Marseille du 9 octobre au 27 décembre 1922 - Débarqué à Oran, le 29 décembre 1922 - Lettre de félicitations de M. le Secrétaire d'état de l'aéronautique adressée au Gal Dumesnil, directeur de l'aéronautique militaire, en date du 13 octobre 1922 - Classé dans les cadres de l'arme de l'aéronautique, le 8 décembre 1922 - Citation n° 345 à l'ordre des territoires d'Outre-mer du 37ème régiment d'aviation, décernée par le Maréchal de France Liautey, résidant général de France au Maroc, en date du 9 décembre 1922 - Félicitations avec citation au bulletin officiel (BO) - Nommé Lieutenant-colonel, le 25 mars 1923 - Grade de Commandeur de la Légion d'Honneur, en date du 29 décembre 1923 - Fourragère des TOE et Croix de Guerre des TOE avec palme et citation n° 449 à l'ordre des théatres d'opérations extérieurs du 37ème régiment d'aviation, en date du 18 février 1924 - Affecté à l'inspection technique de l'aéronautique à Paris, le 21 juin 1924 - Embarqué à Casablanca, le 19 juillet 1924 - Affecté au 1er groupe d'ouvriers d'aviation d'aéronautique, comme commandant le groupe, adjoint au chef du service général de ravitaillement en matériel d'aviation, le 7 novembre 1924 - Nommé Colonel, le 25 septembre 1926 - Blessé par plaie contuse superficielle à la jambe droite en descendant du Breguet XIV A2 n° 20857 sur le terrain d'aviation d'Etampes, le 14 mai 1929 - Proposé par une pension temporaire de 10 % pour sténose navale par déviation et épaississement de la cloison (qui a été opérée en février 1922) par la commission de réforme de la Seine, le 4 novembre 1929 - Nommé Adjoint au chef du service général du ravitaillement en matériel d'aéronautique, le 9 décembre 1929 - Désigné pour exercer le commandement, par intérim, de l'aviation du Maroc, le 8 mai 1931 - Embarqué à Marseille, le 17 juin 1931 - Proposé par une pension temporaire de 25 % pour insuffisance respiratoire nasale, sténose de la zone respiratoire navale par épaississement et déviation du septum par la commission de réforme de Casablanca, le 29 octobre 1931 - Nommé général de brigade, le 1er janvier 1932 - Placé en position de disponibilité, sur sa demande en 1934 - Décédé à Epinay-sur-Seine, le 20 septembre 1938 - La photo le représente alors qu'il était lieutenant - Carte postale d'époque - Sources : Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Nièvre - CCC de l'escadrille MF 32 - CCC de l'escadrille 502 - CCC de l'escadrille F 16 - Liste des brevets militaires - JORF - Dernière mise à jour : 15 septembre 2022.

* Témoignage de satisfaction n° 1574 du Ministre de la Guerre, en date du 14 novembre 1908 : "Pour travaux historiques sur l'occupation allemande dans la Meuse en 1870-1871."

* Lettre de félicitations du Ministre de l'intérieur du Slt Jean Etienne Cheutin au 94ème régiment d'infanterie à Bar-le-Duc, en date du 23 mars 1909 : "Pour avoir porté secours à une femme en danger de tomber d'un train en marche à Metz, le 4 octobre 1908."

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur du Ltt Jean Etienne Cheutin au service de l'aviation militaire à Versailles (Yvelines), en date du 2 avril 1912 : "12 ans de services; services exceptionnels rendus à l'aviation militaires."

* Lettre de félicitations du Gouverneur général de l'Algérie, en date du 20 mai 1913 : "Pour des reconnaissances aériennes dans le Sud-Algérien et au Sahara."

* Lettre de félicitations n° 59 du colonel commandant le 1er groupe d'aviation, le 3 juillet 1914 : "A la suite d'un raid de 3000 km de vol pour la traversée Tunisie - Algérie - Maroc - Taja."

* Citation n° 33 à l'ordre de la 10ème armée, en date du 29 décembre 1914 : "A rendu les plus grands services depuis le début de la campagne comme pilote et chef d'escadron. S'est particulièrement distingué dans les journées des 15 et 17 décembre au cours desquelles il a exécuté plusieurs reconnaissances particulièrement difficiles et rapporté des renseignements précieux sur le position de l'ennemi."

* Citation n° 170 à l'ordre de la 3ème armée du Cne Jean Etienne Cheutin à l'escadrille MF 32, en date du 21 octobre 1915 : "Commandant d'une escadrille de corps d'armée d'attaque grâce à ses qualités d'organisation et de chef, a pu assurer par son unité les missions délicates et complexes qui lui étaient confiées. Pilote hors pair, a effectué lui-même de nombreuses reconnaissances donnant ainsi l'exemple à tout son personnel à un moment où les attaques des engins aériens de l'ennemi étaient particulièrement fréquents et opiniâtres."

* Citation n° 251 à l'ordre de la 10ème armée du Cne Jean Etienne Cheutin, commandant de l'aéronautique de la 10ème armée, en date du 14 janvier 1917 : "Pendant la bataille de la Somme, a su par son exemple et son autorité obtenir du secteur aéronautique qu'il a commandé un rendement remarquable, a donné l'exemple en effectuant à basse altitude de nombreuses reconnaissances sous le feu de l'infanterie."

* Citation n° 120 à l'ordre du 2ème corps colonial, le 8 mai 1917 : "Officier d'une exceptionnelle conscience et ayant de son devoir la conception la plus élevée. A parfaitement organisé l'aéronautique dans un secteur d'attaque et a su obtenir de tout son personnel au cours d'une section très dure et dans des circonstances atmosphériques particulièrement défavorable un rendement remarquable, a donné à plusieurs reprises un très bel exemple en exécutant lui-même des reconnaissances difficiles."

* Citation n° 12 à l'ordre de l'aéronautique de l'armée d'Orient, en date du 21 juillet 1917 : "Très ancien et très fin pilote comme adjoint au commandant de l'aéronautique française en Orient . S'est fait remarquer par ses qualités d'ordre, de méthode et ses connaissances techniques. Beaucoup d'allant personnel, a pris part, comme pilote au raid de nuit de Zanthia, le 14 mai 1916."

* Lettre de félicitations n° 7311 du Ministre de la Guerre au chef de bataillon Cheutin, commandant le 37ème régiment d'aviation à Rabat, le 9 septembre 1921 : "Pour les résultats remarquables obtenus dans l'organisation et la mise en oeuvre des services techniques de l'aviation au Maroc. Dans des conditions difficiles, un rendement intensif, a pu être demandé aux escadrilles du 37ème régiment d'aviation."

* Lettre de félicitations de M. le Secrétaire d'état de l'aéronautique adressée au Gal Dumesnil, directeur de l'aéronautique militaire, en date du 13 octobre 1922 : "Au retour de mon voyage au Maroc, je tiens et j'ai le plaisir de vous exprimer toute la satisfaction que j'ai ressentie à visiter les centres de l'aviation de Casablanca, Rabat, Marrakech et Fez. J'ai été très sensible à la façon dont j'ai été reçu et surtout j'ai pu me rendre compte des très belles qualités d'ordre, d'organisation et de méthode qu'a déployé sur place le chef de notre aéronautique du Maroc, le Cdt Cheutin. L'oeuvre accomplie au Maroc par l'aéronaitique française et les résultats qu'elle a obtenu, font les plus grands honneurs à son esprit d'initiative et de dévouement. Il m'est très agréable d'avoir pu le constater de mes yeux et de la faire savoir au très distingué directeur de notre aéronautique militaire."

* Citation n° 345 à l'ordre des théatres d'opérations extérieurs du 37ème régiment d'aviation, décernée par le Maréchal de France Liautey, résidant général de France au Maroc, en date du 9 décembre 1922 : " Sous l'habite et énergique impulsion de son chef, le Cdt Cheutin, a rendu depuis sa formation, le 1er janvier 1920, des services absolument hors pair exécutant pour la préparation des opérations, des reconnaissances particulièrement fructueux et hardies en pays dissident et des bombardements à longue distance des plus efficaces. Les équipages se sont dépensés sans compter, sur tous les théâtres d'opérations du Maroc pour éclairer, protéger et aider la progression de nos colonnes faisant en de nombreuses circonstances l'admiration de leurs camarades des autres armes par leur habileté, leur cran et leuir esprit de sacrifice, grâce au travail acharné de tous et des mécaniciens en particulier au dévouement et à l'entrain de son personnel navigant . Ce beau régiment a pu mener à bien dans des régions montagneuses particulièment difficiles toutes les missions qui lui ont été confiées totalisant en mois de trois années 28.000 heures de vol, lançant au cours de bombardements en ays dissident 700 tonnes de projectiles transportant 200 blessés et 26 malades. A perdu 32 pilotes, observateurs et mitrailleurs dont 28 au cours des opérations de guerre."

* Félicitations avec citation au bulletin officiel (BO) : "Depuis 1921 et notamment au cours des opérations dite de "la tache de Taza" le service de santé du Maroc sous la direction du médecin inspecteur Oberlé et médecin de 1ère classe Grall et le 37ème régiment d'aviation, sous le commandement du lieutenant-colonel Cheutin agissant en complet accord avec le médecin major Epaulard, médecin chef de la subdivision de Meknès, ont organisé l'évacuation des blessés et malades des troupes en opérations en employant comme moyen de transport les avions sanitaires, l'enlévement rapides des blessés, le transfert hatif vers les hôpitaux bien installés, leur guérison dans les conditions les plus parfaites et dans des proportions inespérées, ont été les résultats tangibles de cette intelligente et cordiale collaboration du 37ème régiment d'aviation et du servicie de santé du Maroc, du zèle et de la foi dans ces moyens modernes dont été animé tout leur personnel officiers aviateurs, médecins, brancardiers, infirmiers, pilotes et mécaniciens.

* Grade de Commandeur de la Légion d'Honneur du Lcl Jean Etienne Cheutin, commandant le 37ème régiment d'aviation, en date du 29 décembre 1923 : "Officier du 28 décembre 1918; 23 ans de services, 11 campagnes, deux blessures, quatre citations."

* Fourragère des TOE et Croix de Guerre des Théatres d'opérations extérieurs avec palme et citation n° 449 à l'ordre des Théatres d'Outre-Mer du 37ème régiment d'aviation, en date du 18 février 1924 : "Magnifique régiment animé d'un spendide allant qui, sous l'impulsion ardente de son chef, le lieutenant-colonel Cheutin a pris la plus large part à la pacification du Maroc. Toujours sur la brèche, ses escadrilles se sont prodiguées sur tous les fronts de la dissidence avec une activité et un esprit de sacrifice que ne rebutaient, ni les dangers, ni les difficultés d'un pays de hautes montagnes. Depuis le début de l'année 1923, les équipages, superbement entrainés, ont fourni plus de 15.500 heures de vol, lançant plus de 345 tonnes de projectiles, évacué 870 grandes blessés, photographiénprès de 15.000 kilomètres de la zone insoumise. par leur effort soutenu toute l'année dans les missions les plus diverses les escadrilles du 37ème régiment d'aviation ont grandement aidé à la progression des troupes d'opérations et inspiré aux troupes de terre une confiance doublée de gratitude et d'admiration contribuant aussi dansune large mesure à l'exaltation de leur moral."

 

Cne Jules Alexandre Marcel Dubois - Né le 8 septembre 1883 à Sotteville-lès-Rouen (Seine-Maritime) - Fils de Robert Dubois Ingénieur en chef aux chemins de fer de l'état) et de Victorine Céleste Marie Lebiez - Etudes littéraires au lycée Condorcet - Etudes mathématiques au lycée Carnot - Eleve de l'école Polytechnique de la promotion 1902 - Classé 13ème sur 190 au concours d'entrée de l'école Polytechnique - Entré à l'école, le 12 octobre 1902 - Sorti 2ème sur 189 élèves - Classe 1903 - Recrutement du 6ème bureau de la Seine sous le matricule n° 1902 - Une année de service militaire comme Sous-lieutenant, au 22ème régiment d'artillerie caserné à Versailles (Yvelines) - Nommé élève ingénieur de 3ème classe au corps des Mines, le 1er octobre 1904 - Elève de l'école des Mines de Paris promotion 1905 - Nommé Ingénieur ordinaire de 3ème classe au corps des Mines, le 1er novembre 1908 - Mis à la disposition de l'administration des chemins de fer de l'état pour effectuer un stage pratique de deux années, à compter du 1er décembre 1908 - Attaché au service du secrétariat du conseil général des mines, le 1er décembre 1910 - Envoyé en mission à Washington (Etat-Unis) en 1910 - Membre, comme secrétaire adjoint, de la Commision permanente de la Navigation aérienne au Ministère des Travaux Publics, à compter du 9 décembre 1911 - Nommé Ingénieur ordinaire de 2ème classe des ponts et chaussées à Tours, le 1er juillet 1912 - Brevet de pilote militaire n° 249 obtenu comme officier de réserve, le 15 avril 1913 - Chargé du sous-arrondissement minéralogique de Paris et de l'arrondissement unique du service de surveillance des appareils à vapeur du département de la Seine, à compter du 1er août 1914 - Mobilisé comme pilote de l'escadrille MF 8 en août 1914 - Pilote de l'escadrille MF 8 du XX août 1914 au 15 avril 1915 - Missions de reconnaissances sur Verdun et Saint-Mihiel - Etudie un viseur de bombardement ainsi qu'un dispositif de lancement de gros obus - Il est envoyé à Saint-André-de-Cubzac, en Gironde, pour expérimenter son viseur - Le 29 octobre 1914, devant le ministre de la guerre, il réalise le premier largage d'un obus de 125 kg d'une hauteur de 1000 mètres - Détaché à la SFA jusqu'au 19 mars 1915 - Demande à repartir au front - Pilote de l'escadrille MF 45 du 21 avril au 27 juillet 1915 - Détaché à l'escadrille C 9 du 21 avril au 4 mai 1915 - Echange d'un avion à Bar-le-Duc du 26 au 27 juillet 1915 - Pilote de l'escadrille MF 54 du 27 juillet 1915 au 2 novembre 1915 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 19 septembre 1915 - Pilote de l'escadrille F 16 du 31 octobre au 2 novembre 1915 - Commandant de l'escadrille F 16 du 2 novembre 1915 au 21 juillet 1916 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 24 janvier 1916 - Tué au cours d'une mission de reconnaissance dans les environs de Roye / Péronne, le 21 juillet 1916 - Au retour de mission, son avion a été attaqué par un Fokker, il tient tête pendant 10 minutes avant de succomber et de sécraser derrière un rideau d'arbres - Il faisait équipage avec le Slt Georges Gounon (observateur) qui a également perdu la vie - Les deux aviateurs français ont été inhumés dans le cimetière de Roye par les Allemands, le 23 juillet - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 25 juillet 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume - Photo datant de l'école polytechnique - Sources : Pam (2 fiches) - CCC de l'escadrille MF 8 - CCC de l'escadrille F 16 - CCC de l'escadrille MF 45 - CCC de l'escadrille MF 54 - JORF - Dernière mise à jour : 10 mai 2018.

* Citation à l'ordre de l'armée du Cne Marcel Dubois, pilote à l'escadrille MF 45, en date du 19 septembre 1915 : "Très adroit et très courageux, demandant toujours à marcher, a, depuis son arrivée sur le front, plus de deux cents heures de vol au-dessus de l'ennemi. S'est spécialisé dans le lancement des gros obus et a eu, au cours de ses opérations, son appareil souvent atteint par les projectiles ennemis. A attaqué les Drachen ennemis au moyen d'un dispositif très ingénieux inventé par lui et, malgré un feu violent dirigé contre lui, les a obligés à descendre précipitamment."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Cne Marcel Dubois, pilote à l'escadrille MF 16, en date du 24 janvier 1916 : "Pilote remarquable et commandant d'unité hors pair. A fait preuve, dans des circonstances difficiles, de la plus belle énergie et du plus grand sang-froid."

* Citation à l'ordre de l'armée du Cne Marcel Dubois, commandant l'escadrille MF 16, en date du 25 juillet 1916 : "Commandant une escadrille d'armée, par ses qualités de chef et d'organisateur, malgré des pertes cruelles, a su faire rendre à son unité les services les plus considérables et les plus divers : réglages, reconnaissances, bombardements de jour et de nuit, liaisons d'infanterie, photographies. A toujours donné le plus bel exemple, effectuant le premier les missions les plus périlleuses."

* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Cne marcel Dubois, en date du XXX : "Par ses qualités de chef et d'organisateur, malgré des pertes cruelles, a su faire rendre à son unité les services les plus considérables et les plus divers : réglages, reconnaissances et bombardements de jour et de nuit, liaisons d'infanterie, photographie. A toujours donné le plus bel exemple, effectuant le premier les missions les plus périlleuses. Tué, le 21 juillet.1916, dans un combat aérien."

Cal Marcel Gindner - Né le 20 mai 1887 à Thaon (Vosges) - Fils d'Alphonse Gindner (employé) et de Marie Agathe de Liechty - Avant guerre ingénieur chimiste - Domicilié au 117, boulevard du Nord à Bruxelles (Belgique) - Classe 1907 - Engagé volontaire pour la durée de la guerre, au titre du 2ème groupe d'aviation, le 9 septembre 1914 - Envoyé à l'école d'aviation militaire de Chartres pour suivre sa formation élémentaire - Brevet de pilote militaire n° 1499 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres sur avion Maurice Farman, en date du 6 septembre 1915 - Brevet de pilote FAI n° 2424 délivré sur sa demande par l'Aéro-clb de France, le 7 octobre 1915 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Ambérieu jusqu'au 18 septembre 1915 - Pilote du GDE du 18 septembre au 11 octobre 1915 - Pilote de l'escadrille MF 16 du 11 octobre au 30 novembre 1915 - A livré un combat aérien contre trois avions allemands, alors qu'il était en équipage avec le Slt François Villiers, le 30 novembre 1915 - Après avoir contraint un des ses adversaires à se poser dans ses lignes, a posé son MF 11 bis endommagé au nord-est d'Arras où ils ont été faits prisonniers - Evadé, le 8 décembre 1915 - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, en date du 7 janvier 1916 - Détaché comme pilote aux établissement aéronautiques Tellier en 1917 et 1918 - Nommé Administrateur délégué de la Société des Transports aéronautiques du Sud-Ouest, le 19 juillet 1919 - Administrateur-délégué directeur général de la compagnie Franco-Bilbaïne (Bilbao) de Transports aéronautiques, le 15 avril 1920 - La ligne Bayonne-Bilbao a été inaugurée, le 27 juin 1920 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 52) de la commune de Thaon-les-Vosges (Vosges) - Pam - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille MF 16 - JORF - Site Internet "Crezan Aviation" - Dernière mise à jour : 26 novembre 2022.

* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, en date du 7 janvier 1916 : "Le 30 novembre 1915, par un vent extrêmement violent, s'est aventuré dans les lignes ennemies par une reconnaissance très importante. Rencontrant 3 avions ennemis, a forcé l'un d'eux à descendre et pendant qu'il combattait le second, a été abattu par le troisième. pendant sa chute a déchiré tous les papiers qu'il avait sur lui et à terre, sous un feu violent d'infanterie, a incendié son appareil. A recueilli tous les renseignements qu'il a pu se procurer et, grâce à son audace et son énergie, a réussi à rentrer en France."

Slt Louis François Charles Villiers - Né le 16 mai 1888 à Avon (Indre-et-Loire) - Fils de François Villiers et de Charlotte Costa de Basklica - Parents domiciliés au 60, rue Fimelli à Toulon (Var), puis au 29, avenue Matigny à Paris (75) et au château de Baraton (Hautes-Alpes) - Suit ses études au lycée Janson-de-Sailly à Paris (75) - Bachelier ès sciences et ès lettres - Classe 1909 - Recrutement du Toulon (Var) sous le matricule n° 924 - Sursis d'incorporation pour les années 1910 et 1911 - Elève de l'Institut National Agronomique - Profession Ingénieur INA en 1912 - Appelé pour effectuer son service militaire, au titre du 1er régiment de chasseurs d'Afrique, le 2 octobre 1912 - En Algérie du 2 octobre 1912 au 19 mars 1913 - Au Maroc en guerre du 20 mars 1913 au 29 mars 1914 - Nommé Brigadier, le 27 septembre 1913 - Muté au Maroc et prend part à la marche de Taza, sous les ordres du Col Coudin - Nommé Sous-lieutenant de réserve et affecté au 11ème régiment de Hussards, le 1er avril 1914 - Passé à l'aéronautique comme observateur en octobre 1914 - Observateur de l'escadrille MF 16 du 12 février au 30 novembre 1915 - Citation à l'ordre du régiment, en date du 12 juin 1915 - Evacué sur l'hôpital d'évacuation de St-Pol du 3 juillet au 28 septembre 1915 - Citation n° 10 à l'ordre du régiment, en date du 21 octobre 1915 - A livré un combat aérien contre trois avions allemands, alors qu'il était en équipage avec le Cal Marcel Gindner, le 30 novembre 1915 - Après avoir contraint un de ses adversaires à se poser dans ses lignes, le pilote a posé leur MF 11 bis endommagé au nord-est d'Arras, près d'Hénin-Lietard où ils ont été faits prisonniers - L'atterrissage ne s'est pas bien terminé, Villiers a été blessé à la colonne vertébrale et au sternum - Transféré en Belgique - Interné à Fürstenberg, le 15 janvier 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 18 janvier 1916 - Nommé Lieutenant de réserve, le 2 août 1916 - Hospitalisé sur le Lazarett III de Hambourg-Neubrandenburg du 22 mars au 23 août 1916 - Souffrait d'une quasi-paralysie causée par une fracture du sternum et d'une lésion des 11ème et 12ème vertèbres - Interné à Gütersloh (Allemagne), le 5 décembre 1916 - Interné à Heidelberg (Allemagne) - Transféré sur Lausanne (Suisse), le 27 février 1918 - Déclaré inapte définitif au service colonial - Apte au service mi-sédentaire par la commission médicale spéciale d'examen du département de la Seine, le 30 octobre 1918 - En subsistance au 1er régiment de cuirassiers en attendant son affectation spéciale, le 30 octobre 1918 - Détaché aux services des fabrications de l'aviation à Paris, le 31 octobre 1918 - Croix de guerre avec une palme et deux étoiles - Nommé Administrateur-délégué de la société de transport "Les Grands Express Aériens" entre Paris et Londres - Placé en congé illimité en qualité de directeur de la société des "Grands Express Aériens", le 16 juillet 1919 - Affecté, dans la réserve, au 1er régiment de Hussards, le 25 novembre 1919 - Grade de chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 6 juin 1920 - Affecté, dans la réserve, au 2ème régiment de Hussards, le 25 décembre 1920 - Affecté, dans la réserve, au 18ème régiment de Chasseurs, le 3 septembre 1921 - Inaugure une seconde ligne entre Paris et Lausanne en novembre 1921 - Fonde une école de pilotage pour la Marine à Bordeaux-Mérignac - Profession Ingénieur constructeur - Crée la société des ateliers d'aviation François Villiers à Meudon en 1924 - Affecté, dans la réserve, au dépôt du 5ème régiment de Dragons, le 21 mars 1925 - Appartient au syndicat des constructeurs d'hydravions - Sa société fournit plusieurs types d'hydravions à l'armée française - Achète l'école de pilotage Camplan à Bordeaux-Mérignac en 1924 - Elle forme les élèves boursiers de la Marine Nationale - Crée une école de pilotage d'hydravions au Cap Ferret - Proposé pour une pension d'invalidité temporaire de 30 % pour séquelles d'une fracture ancienne de la colonne vertébrale, avec douleurs à la palpation des apophyses des 11ème et 12ème dorsales par la commission de réforme de la Seine, le 10 mars 1927 - A la dissolution du 5ème régiment de Dragons, est affecté au centre de mobilisation de cavalerie n° 37 à Vesoul, le 1er novembre 1928 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation de cavalerie n° 7, le 1er février 1929 - Sa société a développé sept types d'avions et hydravions entre 1925 et 1930 - La société François Villiers a été mise en faillite en 1930 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation de cavalerie n° 17, le 4 juillet 1934 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation de cavalerie n° 14, le 16 novembre 1934 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation n° 21 à Paris, le 7 avril 1938 - Rappelé à l'activité, le 27 septembre 1938 - Renvoyé dans ses foyers, le 1er octobre 1938 - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale, le 26 août 1939 - Démobilisé, le 21 août 1940 - Domicilié au château de la Robéyère à Embrun (Haute-Alpes), à compter du 21 août 1940 - - Pendant la 2ème GM, appartient aux forces françaises de l'intérieur (FFI) - Tué par méprise par des maquisards qui avaient confondu sa voiture avec celle de la Gestapo à la Mallefosse, près de Chorges (Haute-Alpes), le 10 août 1944 - Sources : CCC de l'escadrille MF 16 - Fiche matricule conservée aux archives départementales du Var - JORF - Site internet du CICR - Revue "L'Aérophile" - Base de données des militaires décédés pendant la 2ème guerre mondiale du site "Mémoire des Hommes" - Revue "L'Aéronautique" - Page Internet "Embrun en 1939-1945" - Dernière mise à jour : 16 décembre 2022.

* Citation à l'ordre du régiment, en date du 12 juin 1915 : "Sous-lieutenant aviateur à l'escadrille MF 16, venu depuis pu dans l'aviation a déjà survolé les lignes ennemies pendant 55 heures en exécutant des reconnaissances, des réglages de tir et des chasses aériennes."

* Citation n° 10 à l'ordre du régiment, en date du 21 octobre 1915 : "Observateur à l'escadrille MF 16, au cours des dernières attaques, a exécuté malgré le temps très défavorable des bombardements de ballons captifs et de nombreuses à longue portée au cours desquelles il a eu à engager le combat avec des avions allemands."

* Citation n° 192 à l'ordre de la 10ème armée, en date du 18 janvier 1916 : "Le 30 novembre 1915, par un vent extrêmement violent, s'est aventuré dans les lignes ennemies pour une reconnaissance très importante. Rencontrant 3 avions ennemis, a forcé l'un d'eux à descendre et pendant qu'il combattait le second, a été abattu par le troisième. Pendant sa chute a déchiré tous les papiers qu'il avait sur lui et à terre, sous un feu violent d'infanterie, a incendié son appareil."

Asp Paul Auguste Jacques Honnorat - Né le 28 janvier 1894 à Mexico (Mexique) - Fils de Léon Honnorat et de Julie Gandoulf - Profession avant son engagement Etudiant en droit - Engagé au 101ème régiment d'infanterie, le 15 novembre 1913 - Appartenait toujours à cette unité lors de la mobilisation du 2 août 1914 - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 31 août 1917 - Brevet de pilote militaire n° 9445 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Etampes, le 21 octobre 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage de spécialisation à l'école d'aviation militaire du Crotoy jusqu'au 9 février 1918 - GDE (Groupement des divisions d'entrainement) du 9 février au 30 mars 1918 - Pilote de l'escadrille SAL 16 du 1er avril 1918 au 16 mars 1919 - Pilote de l'escadrille SAL 253 du 16 mars au 24 avril 1919 - Affecté à Dijon à compter du 24 avril 1919 - Photo Paul Honnorat transmise par Christian Honnorat, son fils, que je remercie pour son aide.

Sgt Robert Jean Marie Monteil - Né le 27 janvier 1894 à Tulle (Corrèze) - Emploi avant la guerre mécanicien électricien - Engagé dans l'aviation militaire au 1er groupe d'aviation de Saint-Cyr, le 23 octobre 1913 - Affecté comme mécanicien avion à l'escadrille MF 16, le 1er janvier 1914 - Affecté comme mécanicien du Cne de Robespierre - Y est resté jusqu'au 14 octobre 1917 - A travaillé sur les moteurs Renault de 70 HP - 80 HP - 100 HP - 130 HP et Renault Mercédés de 150 HP - 170 HP - 190 HP - 220 HP - Brevet de pilote militaire n° 11301 sur avion Voisin à l'école d'aviation d'Ambérieu, le 4 février 1918 - CIACB de Perthes - Escadrille SPA 175 - SRA de Paris - Photo Sgt Robert Monteil - Collection M. Doucet que je remercie pour son aide.

MdL Jean Joseph Richard Charrier - pilote de l'escadrille MF 16.
Né le 20 mai 1891 à Paris (75) - Avant guerre Interprête - Appelé au 18ème régiment de Dragons, le 10 octobre 1912 - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 21 août 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2120 en date du 20 décembre 1915 - Différentes mutations : 13ème régiment de Dragons - Ecole de Chartres - RGAé - Escadrille MF 16 - Escadrille N 38 - Escadrille SPA 76 - Ecole de Cazaux comme moniteur - Médaille Militaire, le 20 mai 1915 - Croix de Guerre 14-18 - Une citation à l'ordre de l'armée, le 20 mai 1916.

* Citation à l'ordre de l'armée : "Pilote remarquable de courage et d'entrain. Le 29 avril 1916, chargé d'exécuter une reconnaissance lointaine, a tenu à remplir sa mission malgré l'abandon, par suite de panne, de l'avion chargé de le protéger. Rencontrant un avion de chasse ennemi, s'est porté hardiment, au-devant de l'adversaire et a engagé un combat au cours duquel il a été gravement atteint. Bien que souffrant de sa blessure, a réussi, par son énergie, à ramener dans nos lignes son appareil criblé de balles."

Sgt Jules Louis Laroche - observateur puis pilote de l'escadrille MF 16 - Né le 24 janvier 1888 à Paris - Avant guerre Reporter - Entré en service au 1er régiment de cuirassiers, le 1er octobre 1909 - une citation à l'ordre de l'armée - CG 14-18 - différentes mutations : MF 11 comme observateur - Ecole de Dijon (cours théoriques) - Ecole d'Avord (brevet de pilote militaire) - MF 16 comme pilote - Brevet de pilote militaire n° 1181 en date du 10 juillet 1915.

* Citation à l'ordre de l'armée : "Le 19 décembre 1915, a soutenu le combat contre un avion ennemi dans des conditions très désavantageuses, et, par son sang-froid et son habilité, a réussi à rentrer dans nos lignes sur un appareil criblé de balles et atteint dans ses parties vitales."

L’escadrille MF 16 à l’aérodrome de Miramas, sur cette photo de gauche à droite : (1) lieutenant Prot, (2) lieutenant Césari, (3) capitaine Mauger-Devarennes commandant l’escadrille, (4) caporal Prudhommeaux, (5) mécanicien Camus, (6) mécanicien Vaubourgeix, (7) mécanicien Champlon, (8) mécanicien Carton. En civil, les dirigeants de l’aéro-club de France à Marseille - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Archives Vaubourgeix transmise par Olivier Baillon que je remercie pour son aide.

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Les mécaniciens de l’escadrille MF 16 sur le terrain de Mourmelon en juin 1914 - Debouts, de gauche à droite : Richet - Vaubourgeix - Lecoq - Grosbois - Dréno - Monteil - Camus - Assis : Lescure - Bourdiaux - Marie - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Archives Vaubourgeix transmise par Olivier Baillon que je remercie pour son aide.

De gauche à droite, les deux mécaniciens affectés au service du Ltt Césari : le Sol Vaubourgeix, son premier mécanicien et le sol Lecoq, son mécanicien en second - Mourmelon le Grand en 1914 - Photo Archives Vaubourgeix transmise par Olivier Baillon que je remercie pour son aide.

 

Photo du Sgt Marcel Carton

Sgt Marcel Alexandre Jules Carton - Né le 17 janvier 1893 à Noyon (Oise) - Fils de Désiré Jules Alfred Carton (entrepreneur de maçonnerie) et de Marie Louise Anna Coutant - Domiciliés rue de Lille à Noyon (Oise), puis au 6, boulevard de l'Orangerie à Montmorency (Val d'Oise), puis au 16, rue de Chauny à Noyon (Oise) - Profession avant guerre Mécanicien - Domicilié au 16, rue de Chauny à Noyon (Oise) - Classe 1913 - Recrutement de Compiègne (Oise) sous le matricule n° 218 - Engagé volontaire pour trois ans, au titre du 1er groupe aéronautique de l'aéronautique militaire comme mécanicien, le 27 octobre 1913 - Mécanicien de l'escadrille MF 16 du 1er novembre 1913 au 28 août 1915 - Reçoit en dotation la carabine n° F 7213 - Nommé Soldat de 1ère classe, le 21 septembre 1914 - En mission du 17 au 20 avril 1915 - Nommé Caporal, le 30 juin 1915 - Tests de sélection et cours théoriques à l'école d'aviation militaire de Dijon - Nommé Sergent, le 6 janvier 1916 - Brevet de pilote militaire n° 3325 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 28 avril 1916 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Châteauroux du 5 mai au 1er juillet 1916 - Pilote de l'escadrille MF 29 / SOP 29 du 18 juillet 1916 au 28 février 1917 - Convoyage d'un MF 11 type Happe du 7 au 11 septembre 1916 - Citation à l'ordre de l'aéronautique, en date du 28 octobre 1916 - Détaché à l'escadrille F 123 du 13 au 31 janvier 1917 - Pilote de l'escadrille F 123 du 1er au 12 mars 1917 - Pilote de l'escadrille F 130 du 12 mars au 24 avril 1917 - Très grièvement blessé au cours d'un accident d'avion, à bord d'un Farman F 40, au retour d'une mission de bombardement sur les usines de Neneubourg, au Nord de Mulhouse (Haut-Rhin), à l'atterrissage sur le terrain de Luxeuil-les-Bains, le 24 avril 1917 - L'avion a capoté et s'est disloqué - Le Sgt Carton (pilote) est blessé avec de graves blessures au crâne et son mitrailleur, le Cal Mangeolle a été tué - Citation n° 11 à l'ordre de l'armée, en date du 27 mai 1917 - Hospitalisé à l'hôpital de Luxeuil-les-Bains - Evacué sur un hôpital de l'intérieur, le 17 juillet 1917 - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, en date du 28 septembre 1918 - Croix de guerre avec deux palmes de bronze - Proposé à la pension de retraite de 5ème classe pour perte de substance cranio-frontale d'environ de 12,5 cm avac autoplastie par le centre de réforme de Faidherbe, le 16 novembre 1918 - Marié avec Mlle Louise Kiache en mairie d'Asnières en février 1919 - Réformé n° 1 avec pension temporaire de 75 % pour séquelles d'une vaste mutilation de la face et du front, perte de substance importante du frontal droit et effondrement du maxilaire supérieur droit par la commission de réforme d'Amiens, le 28 avril 1922 - Réformé n° 1 avec pension temporaire de 75 % pour perte osseuse consodérable du frontal droit avec effondrement du maxiliaire droit, perte de trois dents par la commission de réforme d'Amiens, le 19 avril 1923 - Décision confirmée avec pension permanente de 85 % par la 1ère commission de réforme de la Seine, le 12 mai 1926 - Décision confirmée avec pension de réforme de 90 % par la 6ème commission de réforme de la Seine, le 3 janvier 1929 - Décision confirmée, le 4 septembre 1931 - Pension permanente de 95 % par la 3ème commission de réforme de la Seine, le 21 novembre 1932 - Décision confirmée, le 15 février 1933 - Décision confirmée par la 6ème commission de réforme de la Seine, le 14 novembre 1933 - Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 27 mars 1935 - Pension de réforme de 100 % par la commission de réforme d'Amiens, le 6 novembre 1936 - Commandeur de la Légion d'Honneur, en date du 22 octobre 1947 - Décédé à Ham (Somme), le 16 février 1951 - Sources : Registre des naissances de la commune de Noyon (Oise) - Pam (2 fiches) - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales de l'Oise - CCC de l'escadrille MF 16 - CCC de l'escadrille MF 29 - CCC de l'escadrille F 123 - CCC de l'escadrille F 130 - JORF - Dernière mise à jour : 22 avril 2020.

* Citation à l'ordre de l'aéronautique, en date du 28 octobre 1916 : "Pilote de l'escadrille 29, a participé brillamment à un raid à grande distance effectué le 12 octobre 1916, malgré les difficultés de toutes natures rencontrés en cours de route."

* Citation n° 11 à l'ordre de l'armée, en date du 27 mai 1917 : "Pilote très courageux. A exécuté plusieurs bombardements de nuit à longue distance. A été grièvement blessé."

* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée du Sgt Marcel Carton, pilote à l'escadrille F 130, en date du 28 septembre 1918 : "Sous-officier pilote très conscencieux ayant toujours donné satisfaction à ses chefs. A été grièvement blessé à l'atterrissage le 24 avril 1917 au retour d'une expédition de bombardement. Une citation."

 

Photo du Sgt Louis Maufra

Sgt Louis Joseph Emilien Maufra - Né le 26 mai 1896 aux Sables-d'Olonne (Vendée) - Fils d'Emilien Eugène Maufra et de Alphonsine Marie Joseph Tallandeau - Domiciliés au 2 bis, rue des Folies Chaillons à Nantes (Loire-Atlantique) puis au 54, rue de la Bastille à Nantes (Loire-Atlantique) - Profession avant guerre Dessinateur - Classe 1916 - Recrutement de Nantes (Loire-Atlantique) sous le matricule n° 590 - Engagé volontaire pour quatre ans, au titre du 1er groupe d'aviation, à compter du 21 décembre 1914 - Affecté au Parc n° 2, le 10 mars 1915 - Affecté au Parc n° 7, le 1er mai 1915 - Mécanicien de l'escadrille MF 16 du 15 janvier au 18 juin 1916 - Envoyé comme élève pilote à l'école d'aviation militaire de Dijon, le 18 juin 1916 - Formation initiale de pilote militaire à l'école d'aviation militaire d'Etampes, à compter du 4 août 1916 - Brevet de pilote militaire n° 4619 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Etampes, le 26 septembre 1916 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Châteauroux, le 2 octobre 1916 - Nommé Caporal, le 6 octobre 1916 - Stage de spécialisation à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 20 octobre 1916 - Pilote de l'escadrille F 394 (future escadrille 466) du CRP du 29 janvier au 1er avril 1917 - Nommé Sergent, le 8 mars 1917 - Pilote de l'escadrille F 354 (future escadrille 467) du 1er avril au 25 août 1917 - Pilote du GDE du Plessis-Belleville du 26 août au 23 septembre 1917 - Pilote de l'escadrille SOP 105 du 23 septembre au 5 décembre 1917 - Pilote de l'escadrille SOP 250 / BR 250 du 5 décembre 1917 au 20 juillet 1918 - Détaché à la 125ème division d'infanterie, le 7 mars 1918 - Citation n° 696 à l'ordre de la 77ème division d'infanterie, en date du 11 avril 1918 - Nommé Adjudant, le 25 mai 1918 - En mission, les 26 et 27 mai 1918 - Mis à la disposition de la CRA sur Villacoublay, le 20 juillet 1918 - Pilote de la commission de réception des avions de Buc du 20 juillet 1918 au 20 août 1918 - Pilote de la RGA du Bourget-Dugny du 20 au 30 août 1918 - Pilote du GDE du 30 août au 25 septembre 1918 - Pilote de l'escadrille BR 244 du 25 septembre 1918 au 5 septembre 1919 - Démobilisé, le 9 septembre 1919 - Domicilié chez ses parents au 54, rue de la Bastille à Nantes (Loire-Atlantique) puis au 47, quai Malakoff à Nantes (Loire-Atlantique) - Affecté, dans la réserve, au 31ème régiment d'aviation de Tours, le 1er juin 1921 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, le 13 février 1922 - A accompli une période d'instruction au 31ème régiment d'aviation du 31 juillet au 15 août 1922 - Affecté au 31ème régiment d'aviation de Tours, le 27 juin 1922 - A accompli une période d'instruction au 31ème régiment d'aviation de Tours du 30 juillet au 15 août 1923 - A accompli une période d'instruction au 31ème régiment d'aviation de Lyon-Bron en 1924 - A accompli une période d'instruction au 31ème régiment d'aviation de Tours du 4 au 19 mai 1925 - Nommé Lieutenant de réserve, le 28 janvier 1926 - A accompli une période d'instruction au 31ème régiment d'aviation de Tours, du 20 septembre au 4 octobre 1926 - A accompli une période d'instruction au 31ème régiment d'aviation de Tours, du 1er au 15 août 1927 - A accompli une période d'entrainement volontaire de pilote du 30 juillet au 13 août 1928 - Affecté, dans la réserve, au centre mobilisateur d'aviation n° 31, le 1er août 1928 - A accompli une période d'entrainement volontaire de pilote du 1er au 15 juin 1929 - A accompli une période d'entrainement volontaire de pilote du 2 au 16 juin 1930 - Profession représentant d'industrie - A accompli une période d'entrainement volontaire de pilote du 15 au 29 juin 1931 - Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 28 juillet 1931 - A accompli une période volontaire au CM n° 31 du 13 au 27 juin 1932 - A accompli une période volontaire au CM n° 31 du 23 au 28 juin 1933 - Nommé Capitaine de réserve, le 25 décembre 1933 - A accompli une période volontaire de 15 jours au CMA n° 31 en 1934 - A accompli une période volontaire de 15 jours au CMA n° 31 en 1935 - Croix des services militaires volontaires de 2ème classe, le 18 juin 1935 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 9 de Tours, le 17 juillet 1936 - A accompli une période volontaire de 19 jours au CMA n° 31 en 1936 - Affecté, dans la réserve, à la base aérienne de Chartres, le 20 octobre 1936 - Admis à la position d'activité et affecté à la 51ème escadre aérienne de Tours, le 20 septembre 1937 - Affecté, dans la réserve, au bataillon de l'air n° 113 de Châteauroux, le 13 janvier 1939 - Domicilié au 41, rue Verdière à La Rochelle (Charente-Maritime) de 1940 à 1942 - Domicilié Villa "Pax Labor", avenue de l'Hallali à La Baule (Loire-Atlantique) de 1942 à mars 1943 - De 1943 à octobre 1944, recherché par les Allemands, domicilié rue de la Gare à Argenton-Château (Deux-Sèvres) - Domicilié rue de la Gare à Argenton-Château (Deux-Sêvres) de 1943 à juillet 1953 - Affecté, dans la réserve, au centre mobilisateur air n° 223 (CMA), le 19 avril 1948 - Nommé Commandant de réserve, le 1er juillet 1948 - Domicilié Hôtel d'Anjou, au 9, rue de la Solidarité à Montreuil-sous-Bois du 16 juillet 1953 à 5 mai 1954 - Domicilié au 5, avenue de Strasbourg à La Rochelle (Charente-Maritime) de mai 1954 à février 1955 - Domicilié résidence "Les Djinns" à La Birochère par le Clion-sur-Mer (Loire-Atlantique) à partir de février 1955 - En longue maladie à partir de 1955 - Officier de la Légion d'Honneur, en date du 30 juin 1955 - Totalise 863 heures de vol normales dont 13 heures de nuit et 219 heures de vol de guerre dont 9 heures de nuit en 1956 - 54 missions de guerre - Domicilié Chalet l'Horizon au 86, rue de la Source à Pornic (Loire-Atlantique) - Décédé à Nantes (Loire-Atlantique), le 30 décembre 1962 - Sources : Extrait des registres de l'état-civil de la commune des Sables-d'Olonne - PAM - CCC de l'escadrille MF 16 - CCC de l'escadrille 466 - CCC de l'escadrille 467 - CCC de l'escadrille SOP 105 - CCC de l'escadrille SOP 250 / BR 250 - CCC de l'escadrille BR 244 - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Loire-Atlantique - Site Internet Leonore - Etat des services - Site internet Traditions-Air - Dernière mise à jour : 2 janvier 2020.

* Citation n° 696 à l'ordre de la 77ème division d'infanterie, en date du 11 avril 1918 : "Pilote adroit et d'un courage exemplaire sans crainte du danger, volant très bas pour permettre de préciser la situation de nos troupes. Est rentré chaque fois avec des balles ou des éclats d'obus dans son avion, en particulier les 25, 27 mars et 1er avril."

* Chevalier de la Légion d'Honneur du Ltt Louis Joseph Emilien Maufra du centre de mobilisation d'aviation n° 31, en date du 28 juillet 1931 : "15 ans de services, 5 campagnes, 1 an de bonifications pour services aériens. A été cité. A accompli 9 périodes d'entrainement aérien volontaires."

 

Photo du Cne Henri Faillant

Cne Henri Faillant - Né le 31 mars 1888 à Châlons-sur-Saône (Saône-et-Loire) - Fils de Jean Baptiste Faillant et de François Nicolas - Domiciliés au 26, boulevard de la République à Châlons-sur-Saône (Saône-et-Loire) - Classe 1906 (engagement) 1908 (réelle) - Recrutement de Châlons-sur-Saône (Saône-et-Loire) sous le matricule n° 1122 - Affecté volontaire, pour trois ans, au titre du 56ème régiment d'infanterie, le 3 octobre 1907 - Nommé Caporal, le 11 mars 1908 - Nommé Sergent, le 26 septembre 1908 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, le 1er avril 1909 - Affecté au 157ème régiment d'infanterie - Fin d'engagement et passage dans la disponibilité, le 25 septembre 1909 - Profession après engagement Employé de commerce industriel - Affecté, dans la réserve, au 56ème régiment d'infanterie, le 26 avril 1910 - A accompli une période d'exercices au 56ème régiment d'infanterie du 25 mai au 9 juin 1910 - Nommé Lieutenant de réserve, le 30 juillet 1913 - Rappelé à l'activité au titre du 256ème régiment d'infanterie (régiment de réserve du 56ème RI), par la mobilisation générale, le 3 août 1914 - Blessé par éclat d'obus au pied, le 28 août 1914 - Citation n° 29 à l'ordre de la brigade, en date du 18 octobre 1914 - Nommé Capitaine de réserve, à titre temporaire, le 5 juin 1915 - Maintenu en poste au 256ème RI - Citation à l'ordre de la brigade, en date du 16 novembre 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 11 novembre 1915 - Citation n° 3 à l'ordre du régiment, en date du 5 janvier 1916 - Formation élémentaire de pilote militaire à l'école d'aviation militaire de Buc - Brevet de pilote militaire n° 2585 obtenu à l'école d'aviation militaire de Buc, le 2 février 1916 - Brevet de pilote FAI n° 3.097 obtenu sur avion Caudron et délivré, sur sa demande, par l'Aéro-club de France, le 22 mars 1916 - Pilote de l'escadrille C 27 du 30 mars au 22 juin 1916 - Citation à l'ordre de l'aéronautique de la 4ème armée, le 28 juin 1916 - Citation à l'ordre du corps d'armée, en date du 11 juillet 1916 - Pilote de l'escadrille MF 16 du 12 août au 2 octobre 1916 - En subsistance à l'escadrille MF 18 du 26 août au 9 septembre 1916 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux, à compter du 2 octobre 1916 - Pilote de l'escadrille N 102 du 2 au 11 décembre 1916 - Aux commandes d'un Nieuport 11, blessé au bras gauche par un éclat d'obus de Flak allemande, le 11 décembre 1916 - Amputé du bras gauche au 1/3 moyen - Citation à l'ordre de la 1ère armée, en date du 11 décembre 1916 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date de 12 décembre 1916 - Grade d'officier de la Légion d'Honneur, en date du 31 décembre 1918 - Proposé pour pension de retraite de 3ème classe avec pension d'invalidité de 85 % pour amputation du bras gauche au 1/3 moyen, fracture consolidée des os de la jambe droite par la 3ème commission de vérification de la Seine, le 31 juillet 1919 - Affecté, dans la réserve, au 32ème régiment d'aviation de Dijon-Longvic, le 24 janvier 1921 - Domicilié au 10, rue Piper à Reims (Marne), le 22 décembre 1925 - Grade de Commandeur de la Légion d'Honneur, en date du 9 novembre 1927 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 32, le 1er août 1928 - Nommé Chef de bataillon de réserve, le 25 décembre 1929 - Président de l'aéro-club de Bourgogne-Franche-Comté - Domicilié au 8, rue Boudreau à Paris, à compter du 7 avril 1932 - Condammé à 18 mois de prison et 600 francs d'amende pour émission de chèque sans provision par la 12ème chambre du tribunal correctionnel de la Seine, le 10 novembre 1932 - Domicilié rue Géo Lufbéry à Chaussy (Aisne), à compter du 25 avril 1934 - Condamné à 50 frs d'amende pour émission de chéque sans provision commis le 12 novembre 1931 par la 10ème chambre du tribunal correctionnel de la Seine, le 30 octobre 1934 - Totalise six condamnations en février 1935 - Rayé des cadres de réserve, le 15 août 1935 - Condamné à 200 frs pour complicité d'escroqueries commis en 1933 par la 9ème chambre de la cour d'appel de Paris, le 31 octobre 1935 - A été condamné en appel à 18 mois de prison et 3000 frs d'ammende par la cour d'appel de Paris pour distribution de dividendes fictifs, le 2 décembre 1936 - Exclu de l'ordre de la Légion d'Honneur et privé du droit de porter toute autre décoration française ou étrangère ressortissant à la chancellerie, en raison de ses condamnations, le 13 mars 1935 - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Saône-et-Loire - JORF - Annuaire de l'aéronautique de 1931 - Dernière mise à jour : 13 avril 2023.

* Citation n° 3 à l'ordre du régiment, en date du 5 janvier 1916 : "Officier plein d'allant, doué de qualités d'initiative et de décision remarquables. Au combat devant Quinchy sous un violent bombardement a, avec beaucoup de sang-froid, d'à propos et d'intelligence imaginé et mis en pratique un système de signaux qui a permis à notre artillerie d'obtenir des résultats efficaces sur des objectifs difficiles à atteindre."

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Cne Henri Faillant, pilote de l'escadrille N 102, en date du 12 décembre 1916 : "Pilote d'une bravoure et d'un sang-froid exceptionnels. Blessé grièvement, le 11 décembre 1916, en effectuant un vol de chasse, a eu l'énergie de ramener son avion dans nos lignes et a été atteint, à l'atterrissage, d'une nouvelle grave blessure. Déjà cinq fois cité à l'ordre."

* Grade de commandeur de la Légion d'Honneur du Cne Henri Faillant au 32ème régiment d'aviation, en date du 9 novembre 1927 : "Officier du 31 décembre 1918; 19 ans de services, 5 campagnes. A été blessé et cité."

 

Photo du Slt Marcel Gounon

Slt Marcel Georges Jean Augustin Gounon - né le 1er novembre 1895 à St André des Cépes (06) - Élève du Lycée Ampère de Lyon (69) - Élève de l'École Centrale - Engagé volontaire pour la durée de la Guerre le 5 décembre 1914 au Mans - Incorporé 31éme Régiment d'artillerie - soldat de 2éme Classe le 7 décembre 1914 au 31éme R.A - Aspirant T.T le 21 mai 1915 - École Militaire d'Artillerie de Fontainebleau le 9 juin 1915 - 54éme Régiment d'artillerie - Aspirant le 2 août 1915 - Centre de Réserve Générale d'Aviation (RGAé) à Dugny-le-Bourget, Stage d'observateur Aérien le 29 août 1915 - 1er Groupe Aviation - Escadrille MF 60 le 29 août 1915 - Escadrille C 51, le 21 janvier 1916 - Slt à titre temporaire - Observateur le 14 avril 1916 - Blessé le 30 mars 1916 au cours d'un réglage d'Artillerie - Tué en combat aérien le 21 juillet 1916 à Roye (80) - Chevalier de la Légion d'Honneur - Croix de Guerre - Citation à l'ordre de l'armée n° 321 le 6 avril 1916 - Citation à l'ordre de l'armée n° 342 le 17 septembre 1918 - Inhumé par les Allemands à Roye (80) - Dossier n° 5.Ye.130.953 du SHD Vincennes.

Les hommes

Cne Louis Mauger-Devarennes pilote et commandant de l'escadrille MF 16 - Carte postale d'époque d'avant guerre prise lors d'essais de TSF à partir d'un avion Maurice Farman MF 7 - Né le 15 octobre 1879 à Cherbourg - Engagé à l'école militaire de Saint-Cyr en octobre 1900 - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 11 octobre 1911 - Brevet de pilote militaire n° 99 en date 3 avril 1912 - Commandant de l'escadrille MF 16 du 1er septembre 1914 au 31 octobre 1915 - Groupe de Chasse d'Arras - Commandant l'aéronautique du 20ème CA - Inspection Générale du Matériel de l'Aéronautique de Saint-Cyr - Légion d'Honneur en décembre 1914 - Croix de Guerre 14-18 - Une citation à l'ordre de l'armée en 1914.

Equipage de l'escadrille MF 16 posant à bord d'un MF 11 à moteur 80 HP. Le pilote est devant et le mécanicien mitrailleur derrière - L'arme est une mitrailleuse américaine Colt - Photo Sgt Robert Monteil, mécanicien de l'escadrille MF 16 - Collection M. Doucet que je remercie pour son aide.

Cne René Colcomb - Commandant de l'escadrille N 38 / SPA 38 du 10 juin 1916 au 24 mars 1918 il a été observateur des escadrilles MF 16 - MS 3 - MF 62, il obtient le brevet de pilote militaire n° 2457 en date du 21 janvier 1916 - Photo Réunion des Musées de France.

Cne Alphonse Clément René Colcomb - Né le 30 juillet 1886 à Orsay (Essonne) - Fils de François Augustin Raymond Colcomb (négociant en vins) et de Marie Charlotte Françoise Alice Tharin - Domiciliés au 85, rue d'Alésia à Paris 14ème (75) - Classe 1906 - Recrutement du 3ème bureau de la Seine sous la matricule n° 4642 - Appelé pour effectuer son service militaire, au titre du 145ème régiment d'infanterie, le 9 octobre 1907 - Nommé Caporal, le 9 février 1908 - Nommé Sergent, le 25 septembre 1908 - Elève officier de réserve, le 1er octobre 1908 - Nommé Sous-lieutenant de réserve et affecté, dans la réserve, au 11ème régiment d'infanterie, le 1er avril 1909 - Marié avec Mlle Denise Léonie Charlotte Yvonne Dutoïet à Schaerbeck (Belgique), le 21 novembre 1911 - A accompli une période d'exercices au 11ème régiment d'infanterie du 19 mai au 6 juin 1912 - Nommé Lieutenant de réserve, le 1er avril 1913 - A accompli une période d'exercices au 11ème régiment d'infanterie du 13 au 25 octobre 1913 - Passé dans le service de l'état-major et affecté à la 1ère région militaire, le 6 avril 1914 - Profession avant guerre Industriel - Domicilié au 166, rue d'Irlande à St-Gilles-les-Bruxelles (Belgique) - Rappelé à l'activité, au titre de l'état-major de l'armée de Lorraine, par la mobilisation générale, le 2 août 1914 - Affecté à l'état-major du 1er corps d'armée, le 2 août 1914 - Affecté à l'état-major de la 6ème armée, le 18 août 1914 - Observateur de l'escadrille MF 16 du 30 décembre 1914 au 29 avril 1915 - Observateur à l'escadrille MS 3 / N 3 du 29 avril 1915 au 10 juin 1916 - Blessé, par perforation du tympan de l'oreille gauche, lors de l'explosion d'un obus, le 18 juin 1915 - Observateur de l'escadrille MF 62 du 1er octobre 1915 au 10 février 1916 - Nommé Capitaine de réserve, le 30 décembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2457 en date du 21 janvier 1916 - Commandant, par intérim, de l'escadrille N 3 du 4 février au 10 juin 1916 - Citation n° 289 à l'ordre de la 6ème armée, en date du 12 février 1916 - Détaché à la RGA du Bourget, le 9 avril 1916 - Commandant de l'escadrille N 38 / SPA 38 du 10 juin 1916 au 24 mars 1918 - Citation n° 369 à l'ordre de la 5ème armée, en date du 25 mai 1916 - Une victoire non homologuée contre un avion combattu dans les environs d'Allaines, le 2 novembre 1916 - Citation n° 4293 à l'ordre de l'armée, en date du 25 novembre 1916 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 5 décembre 1916 - Citation n° 1442 à l'ordre de la 4ème armée de l'escadrille N 38, en date du 14 juin 1917 - Citation à l'ordre de l'armée de l'escadrille SPA 38, en date du 23 janvier 1918 - Citation n° 1624 à l'ordre de la 4ème armée, en date du 3 février 1918 - Citation n° 239 à l'ordre de la 15ème division d'infanterie, en date du 18 février 1918 - Nommé Adjoint technique au commandant de l'escadrille, le 24 mars 1918 - Commandant du groupe de bombardement n° 10 (GB 10), le 12 mai 1918 - Citation n° 11 à l'ordre du GB 8, en date du 29 juin 1918 - Citation n° 158 à l'ordre de la 1ère armée, en date du 30 octobre 1918 - Démobilisé, le 8 mai 1919 - Domicilié au 93, rue de la Gare à Orléans (Loiret), à compter du 8 mai 1919 - Grade d'Officier de la Légion d'Honneur, en date du 16 juin 1920 - Affecté à l'état-major de l'infanterie de la 2ème division (1er corps d'armée), le 20 août 1920 - Affecté au 22ème régiment d'aviation, en date du 30 novembre 1920 - Nommé Chef de bataillon de réserve, le 28 décembre 1921 - Domicilié au 33, rue de la Gare à Orléans, en 1922 - Passé dans l'arme de l'aéronautique, le 20 juin 1923 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 22, le 1er août 1928 - A effectué une période d'exercice volontaire au centre d'aviation d'Avord du 1er mai au 3 juillet 1931 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 31, le 15 février 1932 - Domicilié au 36, rue du Colombier à Orléans (Loiret), à compter du 19 février 1932 - Nommé Lieutenant-colonel de réserve, le 25 juin 1932 - A effectué une période d'exercice échelonnée sur 9 jours et 1/2 du 1er juillet 1934 au 30 juin 1935 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 9 à Tours, le 1er juillet 1936 - Affecté, dans la réserve, à la base aérienne d'Orléans-Bricy, le 15 décembre 1936 - Croix de 3ème classe des services militaires volontaires, en date du 23 avril 1937 - 1.066 heures de vol dont 212h55 réalisés en 5 périodes - Grade de Commandeur de la Légion d'Honneur, en date du 1er mars 1939 - Rappelé à l'activité au bataillon de l'air 123 par la mobilisation générale, le 2 septembre 1939 - Affecté, suite à la dissolution du bataillon de l'air 123, au bataillon de l'air 117, détachement d'Orléans-Bricy, le 1er octobre 1939 - Rayé des cadres en 1943 - Pendant la guerre, les Allemands ont plié sa maison pendant les combats de la libération - Domicilié au 18, rue Vieille Levée à Orléans - Décédé à Chasseneuil-du-Poitou (Vienne), le 30 août 1968 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 68) de la ville d'Orsay (Essonne) - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille MF 16 - CCC de l'escadrille MS 3 / N 3 - CCC de l'escadrille MF 62 - CCC de l'escadrille N 38 / SPA 38 - Fiche matricule du 3ème bureau de la Seine conservée des archives départementales de Paris - LO - JORF - Dernière mise à jour : 2 novembre 2023.

* Citation n° 289 à l'ordre de la 6ème armée du Cne René Colcomb, observateur l'escadrille MF 62, en date du 12 février 1916 : "Excellent observateur plein de calme, d'entrain et de sang-froid toujours volontaire pour les missions difficiles. Soixante opérations de photographie aériennes de reconnaissances lointaines et de bombardement. Chargé d'une mission de photographie à 30 kilomètres en arrière des lignes à bord d'un avion peu rapide, l'a forcé à atterrir et a achevé ensuite l'accomplissement de sa mission restant pendant 30 minutes au-dessus du même point sous la canonnade la plus violente." (Il faisait équipage avec le Slt Albert Deullin.)

* Citation n° 369 à l'ordre de la 5ème armée du Cne René Colcomb, pilote à l'escadrille N 3, en date du 25 mai 1916 : "Observateur d'armée depuis plus d'un an. Modèle de dévouement et de conscience. Pilotant un monoplan Nieuport, a exécuté, sur son ordre les reconnaissances lointaines et difficiles."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Cne René Colcomb, commandant l'escadrille N 38, en date du 5 décembre 1916 : "Officier d'une haute valeur morale et intellectuelle. Placé depuis six mois à la tête d'une escadrille de chasse, a su, par son courage réfléchi et son entrain de tous les instants, en faire une unité de premier ordre, payant toujours de sa personne, a exécuté plusieurs reconnaissances lointaines et a livré plusieurs combats, particulièrement le 2 novembre 1916, où son adversaire est tombé de façon désordonnée. Déjà deux fois cité à l'ordre."

* Citation n° 900 à l'ordre de la 4ème armée de l'escadrille N 38, en date du 14 juin 1917 : "Escadrille d'armée admirable de dévouement. Sous le commandement du capitaine Colcomb, s'est prodiguée sans compter, dans la reconnaissance, la protection et la chasse, abattant en 10 mois 28 avions ennemis. Au cours des attaques d'avril 1917 en Champagne, s'est encore distinguée hautement dans la protection immédiate des avions de corps d'armée."

* Citation n° 1624 à l'ordre de la 4ème armée de l'escadrille SPA 38, en date du 3 février 1918 : "Sous le commandement du capitaine Colcomb, chef énergique d'une haute valeur militaire et morale, a exécuté avec hardiesse et précision toutes les missions photographiques qui lui ont été confiées, souvent très en arrière des lignes ennemies. A abattu en six mois, 29 avions ce qui porte à 51 le nombre des appareils ennemis détruits par cette escadrille." - PS : L'obtention des deux citations à l'ordre de l'armée confère à l'escadrille SPA 38, le port de la fourragère aux couleurs de la croix de guerre, en date du 31 janvier 1918.

* Citation n° 239 à l'ordre de la 15ème division d'infanterie, en date du 18 février 1918 : "Détaché comme stagiaire à l'aviation du corps d'armée. Y a accompli volontairement plusieurs missions photographiques remarquablement exécutées, couvrant en une journée en en trois sorties successives, le secteur de trois divisions sur une profondeur de 10 kms.

* Citation n° 11 à l'ordre du GB 8, en date du 20 juin 1918 : "Officier d'exceptionnelle valeur. Dirige son groupe avec une maitriise digne de tout éloge, et obtient le rendement maximum. exemple des plus belles qualités militaires. Aussi intrépide exécutant qui distingué dirigeant."

* Citation n° 158 à l'ordre de la 1ère armée du Cne Alphonse Clément René Colcomb, commandant le groupe de bombardement 10, en date du 30 octobre 1918 : "Officier d'exceptionnelle valeur. Commande son groupe avec une admirable maitrise et en obtient un excellent rendement. Dans la nuit du 23 juillet 1918, a accompli avec succès une mission spéciale délicate à 70 kilomètres à l'intérieur des lignes ennemies; dans la nuit du 16 octobre, a exécuté à très basse altitude une mission à plus de 60 kilomètres à l'intérieur des lignes ennemies malgré la brume et les nuages."

* Citation n° 32 à l'ordre de la brigade décernée par le général commandant le 5ème corps d'armée, en date du 11 décembre 1923 : "S'est fait remarquer par son zèle et l'intérêt qu'il porte aux questions militaires, en assistant aux conférences de l'école de l'instruction des officiers de réserve et aux exercices sur la carte de la garnison d'Orléans."

* Croix de 3ème classe des services militaires volontaires du Lcl Alphonse Clément René Colcomb, en date du 23 avril 1937 : "Assure avec distinction depuis deux ans le commandement d'un centre aérien régional. A accompli 162 heures de vol pendant ses périodes volontaires. Huit années d'assuidité aux écoles de perfectionnement des officiers de réserve. A obtenu à ce titre : deux témoignages de satisfaction à l'ordre du régiment et à l'ordre de la brigade, deux lettre de félicitations du ministre et une mention au bulletin officiel."

* Commandeur de la Légion d'Honneur du Lcl Alphonse Clément René Colcomb, en date du 1er mars 1939 : "30 ans de service, 5 campagnes. A été blessé et cité. Officier de la Légion d'Honneur du 16 juin 1920."

Ltt Antoine Césari, pilote de l'escadrille MF 16 sur le terrain de Vauciennes (60), le 3 octobre 1914 - Photo collection Olivier Baillon que je remercie pour son aide.

Ltt Antoine Marie Félix Césari - Né le 18 mai 1885 à Bastia (Haute-Corse) - Fils de Pierre François Césari et de Leccia Laudentia - Marié - Domiciliés à Beauvoir (Deux-Sèvres) - Classe 1905 - Recrutement de Niort (Deux-Sèvres) sous le matricule n° 110 - Engagé volontaire pour cinq ans au 114ème régiment d'infanterie, à compter du 18 mai 1903 - Nommé Caporal, le 20 septembre 1903 - Nommé Sergent, le 18 septembre 1904 - Nommé Sergent-fourrier, le 1er avril 1905 - Nommé Sergent, le 20 septembre 1905 - Admis comme élève officier à l'école militaire d'infanterie, à compter du 20 avril 1909 - Promu sous-lieutenant et nommé au 163ème régiment d'infanterie, le 1er octobre 1909 - Nommé Lieutenant, le 17 septembre 1911 - Affecté au 144ème régiment d'infanterie, le 25 octobre 1911 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 1er octobre 1911 - Brevet de pilote militaire n° 148 obtenu le 9 août 1912 - Passé au 1er groupe aéronautique à Versailles, le 24 octobre 1912 - Affecté au 2ème groupe aéronautique, le 1er janvier 1913 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 10 juillet 1913 - A été victime d'un accident d'avion à l'atterrissage, le 10 février 1913 - Il a souffert de fractures multiples de la face, d'une fracture de la branche horizontale du maxillaire inférieur et de la fracture du maxillaire supérieur, la perte de trois dents - Pilote de l'escadrille MF 16 du 2 août 1914 au 1er mars 1915 - Citation n° 6 à l'ordre de la 3ème armée, en date du 15 août 1914 - En mission du 11 au 13 janvier 1915 - Affecté à l'aéronautique du front d'Orient - Commandant de l'escadrille MF 98 T (future 524) du front d'Orient du 1er mars 1915 au 1er mars 1916 - Quitte Marseille, le 24 mars 1915 - Nommé Capitaine à titre temporaire, en date du 5 mai 1915 - Citation n° 116 à l'ordre du corps expéditionnaire d'Orient, en date du 20 août 1915 - Citation n° 117 à l'ordre du corps expéditionnaire des Dardanelles, en date du 9 janvier 1916 - En mission, il est victime d'une panne de moteur avec un MF 11, il amerrit au large entre Mudros et Mythilène, le 28 février 1916 - Il est sauvé par un navire et l'avion perdu - Commandant de l'escadrille F 63 du 25 mars au 5 juin 1916 - Commandant de l'aéronautique de la 35ème corps d'armée du 7 juin 1916 au 4 janvier 1917 - Citation n° 304 à l'ordre du 35ème corps d'armée, en date du 5 octobre 1916 - Citation n° 2 à l'ordre de la 10ème armée, en date du 7 février 1917 - A été victime d'un accident d'avion, le 25 février 1917 - Citation n° 531 à l'ordre de la 6ème armée, en date du 16 novembre 1917 - Nommé Chef de bataillon à titre temporaire, le 30 décembre 1917 - Affecté au régiment d'Algérie et de Tunisie du 21 avril 1918 au 23 octobre 1919 - Désigné par faire partie de la mission de contrôle en Autriche, à compter du 6 janvier 1920 - Affecté au 34ème régiment d'aviation, le 1er août 1920 - Affecté au centre d'aviation d'Istres, le 6 septembre 1922 - Nommé Chef de bataillon à titre définitif, le 25 juin 1924 - Commandant en second du 2ème groupe d'ouvriers d'aéronautique et du centre d'instruction, le 10 février 1925 - Titularisé observateur en avion, en date du 22 mars 1926 - Affecté au 33ème régiment d'aviation, le 7 juin 1928 - Affecté au 21ème régiment d'aviation, le 28 juin 1930 - A souffert de complications suite à son accident d'avion de 1913 pendant lequel il a eu fractures à la face, aux machoires supérieure et inférieure - A perdu huit dents sur la machoire supérieure et quatre à la machoire inférieure - Affecté au 33ème régiment d'aviation, le 1er octobre 1930 - Affecté au 39ème régiment d'aviation, le 20 janvier 1931 - Embarqué à Marseille sur le vapeur "Théophile Gauthier", le 20 janvier 1931 - Débarqué à Beyrouth, le 3 février 1931 - Promu Lieutenant-colonel, en date du 25 mars 1931 - Affecté au 32ème régiment d'aviation, le 28 septembre 1932 - Rapatrié d'Orient, embarqué à Beyrouth sur le vapeur "Champollion", le 22 septembre 1932 - Débarqué à Marseille, le 28 septembre 1932 - Rattaché à la base aérienne 102 - jusqu'au 22 mars 1934 - Affecté au 39ème régiment d'aviation, le 23 mars 1934 - En congé définitif du personnel navigant, le 15 mars - Mis à la retraite, le 27 février 1939 - Affecté, dans la réserve, au bataillon de l'air 139, le 24 avril 1939 - Rappelé à l'activité et affecté au bataillon de l'air n° 209, le 2 septembre 1939 Sources : Pam - Liste des brevets militaires - CCC MF 16 - CCC MF 98 T - CCC F 63 - Fiche matricule du département des Deux-Sèvres - Dernière mise à jour : 16 mai 1917.

* Citation n° 6 à l'ordre de la 3ème armée, en date du 15 août 1914 : "Envoyé le 14 août sur Metz avec mission de s'efforcer de détruire le hangar de dirigeable de cette place, a réussi, grâce à son sang-froid et sa tenacité, à lancer sur l'objectif, qui lui avait été assigné, les projectiles dont il disposait, malgré un tir très violent et prolongé de l'artillerie ennemie."

* Citation n° 116 à l'ordre du corps expéditionnaire d'Orient de l'escadrille MF 98, en date du 20 août 1915 : "L'escadrille MF 98 du CEO, sous le commandement du Capitaine Césari, n'a pas cessé depuis le début des opérations dans la presqu'île de Galipoli de se signaler par son énergie et par son audace; a rendu aux forces alliées les services les plus précieux en décelant les défenses, les batteries, les mouvements de l'ennemi, en bombardant ses camps, ses plages, ses navires de transport. Ce résultat est l'oeuvre collective des pilotes et observateurs qui ont survolé les lignes et les territoires ennemis, avec le plus grand courage, tous les jours et par tous les temps et des mécaniciens ouvriers, dont le travail assidu de maintenir toujours le matériel en état, en dépit d'énormes difficultés matérielles."

* Citation n° 117 à l'ordre du corps expéditionnaire des Dardanelles, en date du 9 janvier 1916 : "A dans le commandement d'une escadrille renforcée montré pendant plusieurs mois les plus remarquables qualités d'intelligence, méthode, connaissances spéciales, audace et commandement. A dirigé et exécuté lui-même de très nombreuses reconnaissances qui ont toujours rapporté de précieux renseignements, assuré des réglages de tir parfaits avec l'artillerie de terre et de mer, cause de sérieux dégâts dans les positions et établissements ennemis. A notamment, le 6 janvier 1916, fait avec 12 appareils une opération de bombardement d'un aérodrome ennemi dont il a endommagé gravement les campements et deux des appareils."

* Citation n° 304 à l'ordre du 35ème corps d'armée, en date du 5 octobre 1916 : "A pris une part des plus brillantes au succès des attaques de juillet à septembre 1916 par l'énergique impulsion et la direction éclairée qu'il a su donner aux escadrilles sous ses ordres. A assuré pendant les offensives, la liaison la plus intime entre le commandement, l'infanterie et l'artillerie et a personnellement effectué de nombreux vols en avion."

* Citation n° 2 à l'ordre de la 10ème armée, en date du 7 février 1917 : "Commandant l'aéronautique d'un corps d'armée d'un secteur offensif, a exercé le commandement d'un groupe qui a compris jusqu'à 5 escadrilles et 5 ballons avec compétance et énergie. par son action personnelle, a largement contribué au succès des attaques du corps d'armée pendant l'automne de 1916.

* Citation n° 531 à l'ordre de la 6ème armée, en date du 16 novembre 1917 : "A contribué pour une large part au succès des attaques d'octobre 1917, par l'impulsion qu'il a su donner aux unités sous ses ordre grâce à ses qualités d'organisation, d'intelligence et d'énergie. A assuré personnellement l'exécution de nombreuses missions au cours desquelles il a mitraillé les tranchées ennemies à basse altitude."

Slt Ernest Jules Joseph Mauroury - Né le 20 novembre 1894 à St-Clair de Halouze (Orne) - Fils de Jules Vital Maunoury et de Marie Joséphine Armande Lelièvre - Profession avant guerre Eleveur - Classe 1914 - Recrutement d'Argentan sous le matricule n° 725 - Mobilisé au 24ème régiment d'infanterie, le 8 septembre 1914 - Nommé Caporal, le 8 novembre 1914 - Citation n° 1 à l'ordre de la 11ème brigade, en date du 9 février 1915 - Nommé Sergent, le 19 février 1915 - Blessé par éclats d'obus à Notre-Dame de Lorette (62), le 17 mai 1915 - Evacué sur l'hôpital de la Glacière à Paris (75) - Après convalescence, rentre au dépot du 24ème RI, le 7 février 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme mitrailleur, le 1er juin 1916 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 3 juin au 3 juillet 1916 - A reçu l'insigne de mitrailleur n° B 237 - Stage à l'école militaire d'aviation d'Avord du 3 juillet au 26 août 1916 - Pilote de la RGAé du 26 août au 10 septembre 1916 - Affecté au Parc n° 4, le 10 septembre 1916 - Mitrailleur de l'escadrille C 64 du 11 septembre au 10 décembre 1916 - Citation n° 652 à l'ordre de l'armée, en date du 7 octobre 1916 - Stage à l'école militaire d'aviation de Pau du 28 novembre au 10 décembre 1916 - Mitrailleur de l'escadrille N 80 du 10 décembre 1916 au 27 janvier 1917 - Stage au GDE du GDE au 29 décembre 1916 au 27 janvier 1917 - Mitrailleur de l'escadrille F 16 du 27 janvier au 14 mars 1917 - Affecté à l'école militaire d'aviation de Dijon (sélection et cours théorique) du 14 au 26 mars 1917 - Affecté à l'école militaire d'aviation de Tours, le 26 mars au 21 juin 1917 - Brevet de pilote militaire n° 6872 obtenu à l'école militaire d'aviation de Tours, le 8 juin 1917 - A reçu l'insigne de pilote militaire (macaron) n° B 4865, le 26 juin 1917 - Affecté au GDE du 27 août au 19 septembre 1917 - Pilote de l'escadrille N 152 / SPA 152 du 19 septembre 1917 au 23 octobre 1919 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire et affecté au 2ème régiment d'infanterie (détaché aéronautique), le 31 mai 1918 - Blessé avec violente commotion et plaies au visage et à l'arcade sourcilliaire droite au cours d'un atterrissage forcé dans les lignes, au cours d'une mission, le 24 juillet 1918 - Citation n° 1331 à l'ordre de l'armée, en date du 8 août 1918 - Citation n° 639 à l'ordre de la VIème armée, en date du 29 septembre 1918 - Citation n° 645 à l'ordre de l'armée, en date du 2 octobre 1918 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 9 octobre 1918 - Citation n° 421 à l'ordre de l'armée, en date du 21 octobre 1918 - Croix de Guerre 7 palmes de bronze et une étoile d'argent - Nommé Slt à titre définitif, le 26 décembre 1918 - Affecté à la 10ème escadrille du 3ème groupe du 3ème régiment de chasse de Châteauroux, le 25 juin 1920 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 31 mai 1920 - Décédé au cours d'un accident aérien, pendant un exercice à l'école de tir aérien de Cazaux, le 21 septembre 1921 - Citation n° 16 à l'ordre du 9ème corps d'armée décernée à titre posthume, en date du 7 octobre 1921 - Sources : famille Maunoury - FM - Dernière mise à jour : 25/04/2015 - Photo Ernest Maunoury, transmise par Pierre Mauroury, son neveu, via Monique Gallais, que je remercie tous les deux pour leur aide.

* Citation n° 1 à l'ordre de la 11ème brigade, en date du 9 février 1915 : " A fait preuve de courage et d'énergie en se précipitant audacieusement à l'attaque d'une tranchées ennemie."

* Citation n° 652 à l'ordre de l'armée, en date du 7 octobre 1916 : "Déjà blessé das l'infanterie de multiples éclats d'obus, a refusé de passer dans le service auxiliaire et s'est fait affecter comme mitrailleur dans l'aviation. Le 26 septembre 1916, attaqué de près par un avion ennemi, a réussi à l'abattre, grâce à son sang-froid et à la précision de son tir."

* Citation n° 1309 à l'ordre de la IVème armée, en date du 4 juillet 1918 : "Pilote courageux et du plus parfait esprit militaire. Le 30 juin 1918, a attaqué un ballon d'observation ennemi à plusieurs reprises et a réussi à l'abattre en flammes (2ème appareil)."

* Citation n° 1331 à l'ordre de la IVème armée, en date du 8 août 1918 : "Jeune officier, plein d'audace et de sang-froid, a, le 20 juillet 1918, au cours d'une patrouille, attaqué trois biplaces ennemis, avec son chef de patrouille, en a descendu deux dans leurs lignes (3ème et 4ème appareils)."

* Citation n° 639 à l'ordre de la VIème armée du Slt Ernest Jules Joseph Maunoury, détaché du 2ème régiment d'infanterie, pilote de l'escadrille SPA 152, en date du 29 septembre 1918 : "Pilote de chasse habile, très énergique et animé du plus haut sentiment du devoir. Le 30 août 1918, a incendié un Drachen ennemi malgré une défense anti-aérienne très active, est rentré avec un plan de son avion traversé par un obus de plein fouet."

* Citation n° 645 à l'ordre de la VIème armée, en date du 2 octobre 1918 : "Les 1er et 4 septembre 1918, a incendié deux Drachens ennemis (6ème et 7ème appareils)."

* Chevalier de la Légion d'Honneur, le 9 octobre 1918 : "Officier d'une haute valeur morale. Grièvement blessé dans l'infanterie où il s'est fait remarquer par son audace, a refusé son classement dans le service auxiliaire, et est entré dans l'aviation sur sa demande, comme mitrailleur. Après avoir abattu un avion ennemi, est passé dans l'aviation de chasse, où il ne cesse de faire preuve des plus belles qualités d'entrain, d'énergie et de bravoure. Le 15 septembre, au cours d'une patrouille, a incendié deux ballons d'observation ennemis, deux blessures, trois avions et six drachens abattus. Quatre citations."

* Citation n° 421 à l'ordre de l'armée, en date du (21 ou 27 octobre) 1918 : "Le 1er octobre, a attaqué et incendié deux Drachens ennemis en descendant à 300 mètres du sol dans un violent feu d'artillerie et de mitrailleuse. Est rentré avec de nombreux éclats et balles dans son appareil (10ème et 11ème victoires)."

* Citation n° 16 à l'ordre du 9ème corps d'armée décernée à titre posthume au Ltt Ernest Maunoury, pilote du 3ème groupe du 3ème régiment d'aviation, en date du 7 octobre 1921 : "Officier que sa droiture, sa bravoure et ses remarquables qualités de pilote ont élevé au rang des fugures dont s'enorgueillit l'aviation. Après avoir écrit, au cours de la guerre, une page des plus glorieuses, a continué depuis à se dépenser avec cette fougue et cette générosité qui faisaient le fond de son caractère. S'est tué en service commandé, le 21 septembre 1921, au cours d'un exercice de tir aérien, à l'école de Cazaux."

Adj Marcel Perroz - Né en 1893 - Classe 1913 - Affecté au 2ème peloton du 2ème escadron du 11ème régiment de Hussards caserné à Tarascon (Bouches-du-Rhône) - En subsistance à l'escadrille AR 16 du 8 au 11 août 1917 - Brevet de pilote militaire n° 18.408 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 16 avril 1920 - Pilote de la 7ème escadrille (traditions de la SPA 67 de la Grande Guerre) du 3ème régiment d'aviation de chasse de Châteauroux - Décédé en 1973 - Photo Marcel Perroz transmise par Denis Pecquet que je remercie pour son aide - Sources : Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille AR 16 - JORF - Familiales - Dernière mise à jour : 10 mai 2018.

L'Adj Marcel Perroz, mitrailleur en subsistance à l'escadrille AR 16 du 8 au 11 août 1917, pose au poste de combat arrière d'un Dorand AR 1 de cette unité en janvier 1918 - La tourelle est équipée de deux mitrailleuses Lewis dotées de chargeurs de 96 cartouches - Photo Marcel Perroz transmise par Denis Pecquet que je remercie pour son aide.

Cne Tony Lucien Galloy - Né le 31 juillet 1883 à Passins (Isère) - Fils de Jean Germain Galloy et de Célestine Sophie Bergeret - Domicilié en 1914 à Laverdines par Nérondes (Cher) - Elève de l'école des Arts et Manufactures - Classe 1901 (engagement) / 1903 (normale) - Recrutement de Bourges (Cher) sous le matricule n° 899 - Engagé volontaire pour 4 ans à compter du 1er octobre 1902 au titre de l'école Centrale - Fin de service et passage dans la réserve, le 1er octobre 1906 - Profession avant guerre Ingénieur de l'école Centrale de Paris - Nommé Sous-lieutenant de réserve et affecté au 1er régiment d'artillerie de campagne, le 27 août 1905 - A effectué une période d'instruction au 1er régiment d'artillerie de campagne du 19 août au 3 septembre 1910 - Nommé Lieutenant, le 12 septembre 1910 - A assisté au cours de tir de campagne à Poitiers du 10 au 20 avril 1912 - Rappelé à l'activité par ordre de mobilisation générale - Blessé, 13 janvier 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 1er mars 1915 - Observateur d'artillerie de l'escadrille MF 5 du 28 mars au 7 novembre 1915 - Nommé Capitaine de réserve, à titre définitif, le 1er mai 1915 - Citation à l'ordre du 8ème corps d'armée, en date du 11 septembre 1915 - Maintenu au 1er régiment d'artillerie et désigné comme observateur au corps, le 4 novembre 1915 - Observateur de l'escadrille MF 88 d'Orient du 7 novembre 1915 au 2 avril 1916 - Brevet de pilote militaire n° 4644 obtenu à Salonique (Grèce), le 21 avril 1916 - Commandant d'une section d'avions mis à disposition de l'armée italienne du 3 septembre au 3 novembre 1916 - Pilote de l'escadrille F 388 d'Orient (future 504 d'Orient) du 3 novembre 1916 au 3 avril 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 16 janvier 1917 - Pilote de l'escadrille F 16, le 1er juin au 2 juillet 1917 - Commandant de l'escadrille R 209 du 4 juillet 1917 au (1er trimestre) 1918 - En stage du 19 au 31 août 1917 - Citation à l'ordre du 37ème corps d'armée, en date du 8 janvier 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 20 juin 1918 - Affecté au sous-secrétariat de l'aéronautique militaire et maritime - Chevalier de la Légion d'honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 10 juillet 1918 - Commandant de l'aéronautique du 7ème corps d'armée, le 5 août 1918 - Chevalier de l'Ordre de Léopold de Belgique - Croix de guerre belge - Remis à disposition du Ministre de la guerre pour raisons de santé par décision du général, commandant en chef les armées alliées en Orient, 17 février 1919 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 5 janvier 1919 - Démobilisé, le 17 février 1919 - Affecté, dans la réserve, au magasin général d'aviation n° 1 de Romilly-sur-Seine, le 27 septembre 1920 - Domicilié au 23, rue d'Alsana à Angers (Maine-et-Loire), compter du 7 avril 1923 - Classé définitivement dans les cadres de l'aéronautique, le 2 juin 1923 - Nommé Chef de bataillon, le 15 juillet 1925 - Affecté, dans la réserve, au 34ème régiment d'aviation pour ordre et mis à disposition du général commandant supérieur des troupes du groupe de l'Indochine, le 27 août 1927 Officier de la Légion d'Honneur en date du 2 février 1940 - Résistant FFc pendant la 2ème guerre mondiale - Sources : Sources : Pam - Fiche matricule du département du Cher - CCC de l'escadrille MF 5 - CCC de l'escadrille 504 d'Orient - CCC de l'escadrille F 16 - Liste des brevets militaires - LO dossier non communicable - JORF - Dossiers administratifs des résistants - Dernière mise à jour : 11 octobre 2018.

* Citation à l'ordre du 8ème corps d'armée, en date du 11 septembre 1915 : "Officier observateur très méritant . A rendu à l'artillerie de son corps d' armée des services de premier ordre pour les réglages de tir par avion . A effectué de nombreuses reconnaissances difficiles au cours desquelles il a fait preuve de beaucoup d' audace et de sang froid."

* Citation n° 17 à l'ordre de l'armée, en date du 16 janvier 1917 : "Excellent observateur d 'artillerie devenu rapidement pilote d' escadrille. Commandant depuis un an la section d'avions mis à disposition de l' armée italienne .A rempli depuis un an en Orient de nombreuses missions de guerre au cours desquelles il a toujours fait preuve de sang froid, adresse et bravoure. A la tête d'un détachement d'aviation mis à la disposition d'une grande unité alliée a parfaitement réussi".

* Citation n° 272 à l'ordre du 37ème corps d'armée, en date du 8 janvier 1918 : "Officier animé au plus haut degré du sentiment de son devoir . Vivant exemple de dévouement et d ' énergie pour ses subordonnés. A rendu comme chef d'une escadrille d' A.L. de C.A. Des services signalés s'offrant à tout moment à remplir les missions les plus difficiles ".

* Citation n° 609 à l'ordre de l'armée, en date du du 20 juin 1918 : "Dès son arrivée à la tête de l' escadrille lui a imprimé un allant remarquable entrainant par son exemple pilotes et observateurs . Le …..au cours d'une mission sur les lignes , a attaqué par 8 avions de chasse, leur a fait tête et n'a abandonné la combat que lorsque son avion a pris feu par suite d'atteintes de balles incendiaires. Grâce à son sang froid a réussi à sauver son passager blessé dans la chute ".

* Citation n° 683 à l'ordre de l'armée, en date du 5 janvier 1919 : "Au cours de l'offensive des Flandres a obtenu des unités placées sous ses ordres un magnifique rendement grâce à son entrain et son autorité. A donné en outre maintes preuve de sa grande bravoure et a su développer au plus haut point chez son personnel navigant des escadrilles la notion élevée du devoir et du sacrifice".

* Officier de la Légion d'Honneur du Cdt Tony Lucien Galloy, en date du 2 février 1940 : "34 ans de services, 4 campagnes. A été blessé et cité. Chevalier de la Légion d'honneur du 10 juillet 1918."

Slt Emile François Louis Balet - Né le 10 mars 1896 à Bordeaux (Gironde) - Fils de Marcel Jean Balet (entrepreneur de charpenterie) et d’Adrienne Fage - A fait sa scolarité au lycée de Bordeaux (Gironde) - Profession avant guerre Etudiant - Domicilié au 87, rue Camille Godard à Bordeaux (Gironde) - Candidat de l'école Polytechnique - Classe 1916 - Recrutement de Bordeaux (Gironde) sous les matricules n° 1155 et 2397 (2 fiches distinctes) - Engagé volontaire pour la durée de la guerre au titre du 21ème régiment d’artillerie, le 31 décembre 1914 - Rejoint le régiment, le 4 janvier 1915 - Suite au concours des 7 et 8 mai 1915, admis au peloton spécial des élèves officiers de réserve de l'artillerie et du train des équipages militaires - Nommé Aspirant, à titre temporaire, le 1er octobre 1915 - Affecté au 118ème régiment d’artillerie lourde du 3 novembre 1915 au 31 août 1917 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 1er août 1916 - Affecté à l'état-major du 8ème groupe du 118ème RAL - Citation à l'ordre de la brigade, en date du 1er août 1916 - Citation à l'ordre de la division, en date du XX août 1917 - Passé à l’aéronautique militaire comme observateur du centre GDE du Plessis-Belleville, le 30 juillet 1917 - Stage de tir à l’école de tir aérien de Cazaux du 2 au 22 octobre 1917 - Observateur de l’escadrille SAL 16 du 22 octobre 1917 au 1er février 1918 - En stage à Vadenay du 5 au 17 novembre 1917 - Observateur de l’escadrille AR 268 du 1er février au 31 mars 1918 - En stage à Chaumont (Haute-Marne) du 21 au 24 mars 1918 - Tué au cours d’un combat aérien contre neuf avions ennemis, au nord de la ferme "Le Pas", entre Assainvillers et Ayencourt dans les environs de Montdidier, le 31 mars 1918 - Il faisait équipage avec le Slt François d’Alton (pilote) qui a également perdu la vie - Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 3 avril 1918 - Croix de Guerre avec palme et étoile - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, le 9 juin 1921 - Photo Emile Balet transmise par Denis Balet, son grand-oncle, que je remercie pour son aide - Sources : Registre des naissances de la ville de Bordeaux (AD 33) - Pam (2 fiches) - Fiches matricules du département de la Gironde (2 fiches distinctes) - CCC de l’escadrille SAL 16 - CCC de l’escadrille AR 268 - MpF - JORF - Bailey / Cony - Bulletin de renseignements des armées - Livre d'or du lycée de Bordeaux - Dernière mise à jour : 12 janvier 2019.

* Citation à l'ordre de la brigade de l'Asp Emile François Balet, de l'état-major du 8ème groupe du 118ème régiment d'artillerie lourde, en date du 1er août 1916 : "Courageux jusqu'à la témérité. Oublie complétement le danger pour ne songer qu'à l'accomplissement des missions qui lui sont confiées. S'est porté le 9 juillet aux limites extrêmes des lignes françaises pour établir des postes d'observations malgré le feu de l'ennemi auquel il était soumis."

* Citation à l'ordre de la division de l'Asp Emile François Balet, en date du XX août 1917 : "A participé à des reconnaissances très dangereuses, pendant les préparations d'attaque du 31 juillet et du 1er août, a exécuté, d'un poste d'observation très exposé, des réglages de tir d'une précision remarquable."

* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Slt Emile François Balet au 118ème régiment d'artillerie lourde, observateur à l'escadrille AR 268, en date du 3 avril 1918 : "Déjà blessé dans la Somme en octobre 1916. Le 31 mars 1918, au cours d'une liaison d'infanterie, a trouvé une mort glorieuse dans un combat inégal contre cinq avions ennemis."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Slt Emile Balet, le 9 juin 1921 : "Déjà blessé dans la Somme en octobre 1916. Le 31 mars 1918, au cours d'une liaison d'infanterie, a trouvé une mort glorieuse dans un combat inégal contre cinq avions ennemis. A été cité."

Slt Maurice Paul Marius Jaguenaud - pilote de l'escadrille MF 16 - Né le 19 février 1892 à Courbevoie - Engagé au 101ème régiment d'infanterie de Dreux, le 23 février 1910 - Passé à l'avaition comme élève pilote, le 8 décembre 1913 - Brevet de pilote militaire n° 404 en date du 8 décembre 1913 - 4 citations à l'ordre de l'armée et une à l'ordre du régiment - Différentes mutations : escadrille MF 16 - escadrille MF 25 - Escadrille MF 16 et AR 16 - LO le 10 juillet 1917 - MM le 19 mai 1915 - CG 14-18.

* Citation à l'ordre de l'armée : "Attaqué au cours d'une reconnaissance à longue portée par deux avions ennemis, a fait preuve de courage et de sang-froid et a réussi à ramener dans nos lignes son appareil criblé de balles, après avoir rendu coup pour coup."

Le Sol Vialaret, l’ordonnance du Ltt Césari - Photo Archives Vaubourgeix transmise par Olivier Baillon que je remercie pour son aide.

Ltt Gratien Ernest Alfred Lehodey - Né le 14 février 1891 à Remilly-sur-Lozon (Manche) - Fils d'Alfred Gustave Lehodey (entrepreneur de vannerie) et de Désirée Modeste Duboscq - Ils ont eu 7 enfants : René (1889), Albert (1889), Gratien (1891), Jeanne (1894), Marie (1896), Marcel (1898), et Maurice (1905) - Domiciliés à Rémilly-sur-Lozon (Manche) en 1911 - Suit des études au collège diocésain de Saint-Lô - Domicilié à Paris 4ème arrondissement - Classe 1911 - Recrutement de St-Lô (Manche) sous le matricule n° 233 - Engagé volontaire pour cinq ans au titre de l'école centrale des arts et manufactures, le 15 décembre 1910 - A demandé à être incorporé qu'à sa sortie d'école - Affecté comme disponible au 10ème régiment d'artillerie de campagne, caserné à Rennes - Sorti d'école comme ingénieur de l'école centrale de Paris - Affecté au 28ème régiment d'artillerie, le 10 octobre 1913 - Nommé Brigadier, le 10 février 1914 - Nommé Maréchal des Logis, le 10 juillet 1914 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 20 août 1914 - Citation à l'ordre du corps d'armée, en date du 16 janvier 1915 - Observateur en stage à l'escadrille MF 8 du 31 janvier au 12 mars 1916 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, le 1er février 1916 - Titularisé observateur, le 10 mars 1916 - Observateur titulaire à l'escadrille MF 16 au 12 mars 1916 au 16 avril 1916 - En vol de nuit, en compagnie du Cne Georges Lecompte-Boinet, commandant de la MF 8, le 15 avril 1916 - Le pilote a été tué au cours d'un accident d'atterrissage et lui gravement blessé par luxation de la hanche gauche et d'une fracture du sourcil cotyloïdien hydarthrose du genou, le 15 avril 1916 - Evacué sur l'hôpital d'Auve du 15 avril au 11 mai 1916 - Citation n° 129 à l'ordre du corps d'armée, en date du 10 mai 1916 - Evacué sur l'hôpital auxiliaire d'Orléans du 11 mai au 2 juin 1916 - Nommé Lieutenant de réserve, le 20 août 1916 - Rentré de convalescence, le 30 octobre 1916 - Observateur de l'escadrille F 8 / AR 8 / SAL 8 du 30 octobre 1916 au 10 mars 1918 - Marié avec Mlle Madeleine Elise Jeanne Marie Eudes à Cerisy, le 23 janvier 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 31 mai 1917 - Citation à l'ordre de la division, en date du 19 septembre 1917 - Citation n° 229 à l'ordre de l'armée, en date du 31 décembre 1917 - Passé instructeur au centre d'instruction de l'aviation d'observation de Sommesous (CIAO), le 16 février 1918 - Passé élève pilote au centre d'instruction de l'aviation d'observation, le 10 mars 1918 - Brevet de pilote militaire n° 13.451 obtenu au centre d'instruction de Sommessous, le 16 mai 1918 - Cas d'un officier observateur devant prendre le commandement d'une escadrille et devant obligatoirement passer son brevet de pilote militaire, ici à l'école de Sommesous - Présent au CIAO de Sommesous, jusqu'au 19 juin 1918 - Pilote du GDE du 19 juin au 29 juillet 1918 - Pilote de l'escadrille SAL 16 du 1er août 1918 au 25 avril 1919 - En mission à la RGAé du Bourget-Dugny du 9 au 12 avril 1919 - Affecté au ministère de reconstruction inductrielle d'Alsace Lorraine du 25 avril au 17 juillet 1919 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 6 juillet 1919 - Démobilisé, le 17 juillet 1919 - Profession après guerre Ingénieur des Arts et Manufactures - Conseiller général du canton de Marigny (Manche), le 14 décembre 1919 - A été élu par 536 voix contre 496 - Conseiller technique du syndicat des agriculteurs de la Manche - Décédé au cours d'un accident automobile à Marolles (Calvados), le 28 février 1920 - Il venait d'acheter un voiture de marque Ford à Paris et rentrait chez lui - En arriva à Marolles, à 10 km de Lisieux, un des pneus éclata - Il freina brusquement ce qui provoqua la perte d'une roue arrière - La voiture se retourna, Lehoday fut pris sous le volant et tué sur le coup - Ses obséques ont eu lieu en l'église de Remilly - Photo collection Philippe Guillermin que je remercie pour son aide - Il porte l'insigne de la SAL 16 de 1918 - Sources : Pam - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Manche - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille MF 8 / F 8 / AR 8 / SAL 8 - CCC de l'escadrille SAL 16 - MpF - Bailey/Cony - JORF - Site Internet Généanet - Le Journal de "La Manche et de la Basse-Normandie" - Journal "Le Temps" - Dernière mise à jour : 25 janvier 2023.

* Citation n° 129 à l'ordre du corps d'armée, en date du 10 mai 1916 : "Observateur d'artillerie plein de zèle et de conscience, toujours prêt à marcher en toutes circonstances. Déjà cité à l'ordre du corps d'armée pour son courage et son sang-froid. Au cours d'un vol de nuit effectué en service commandé et, où son pilote a trouvé la mort, a été grièvement blessé à l'atterrissage et a montré, malgré ses souffrances, un moral au dessus de tout éloge."

* Citation n° 229 à l'ordre de l'armée, en date du 31 décembre 1917 : "Officier observateur remarquable par son exemple et sa méthode de travail. A rendu de grands services à l'escadrille. S'est particulièrement distingué au cours des dernières attaques où grâce à ses qualités de calme, d'audace et de sang-froid il a pu mener à bien toutes les missions qui lui opnt été confiées malgré les conditions atmosphériques difficules et de chers combats le 24 octobre a effectué à 50 mètres au-dessus de l'ennemi une reconnaissance très fructueuse."

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur du Ltt Gratien Ernest Alfred Lehodey, observateur au service industriel d'Alsace-Lorraine, en date du 6 juillet 1919 : "Officier d'un très grand mérite, spécialiste des réglages d'artillerie et des missions photographiques et des missions d'infanterie. A livré au cours de ces missions de nombreux et de très durs combats. Trois blessures. Cinq citations."

> Adaptation du texte de Patrick Fissot que je remercie pour son aide - Etude de la correspondance de Gratien Lehodey conservée aux archives départementales de la Manche.

Le Slt Gratien Lehodey est mobilisé au 28ème régiment d'artillerie. Le 27 janvier 1916, il est muté dans l’aviation comme observateur où il participe aux missions d'observation pour le compte de l’artillerie au sein de son unité, l'escadrille MF 8.
Il est blessé, le 15 avril 1916 lors d’un atterrissage forcé qui coûte la vie au pilote, le capitaine Georges Lecompte-Boinet et l’envoie à l’hôpital temporaire n°17 de Châlons. Après une longue convalescence, il ne rejoint son escadrille que le 29 octobre 1916 à Vadelaincourt près de Verdun.

En janvier 1917, il se marie à Cerisy-la-Salle (Manche). Les missions de reconnaissance s’enchaînent, avec des séries de photographies du front. Mais les rencontres y sont parfois bien mauvaises. Le 23 avril 1917 en particulier, Lahodey en fait le récit à sa femme : « Tu peux, avec ferveur, remercier une fois de plus la Providence qui a protégé, une fois de plus, ton mari dans le danger. Ce matin, j’ai eu un combat acharné avec un avion ennemi, presque à bout portant. Je suis rentré avec plus de cinquante balles dans mon appareil. Mon mitrailleur a été blessé d’une balle dans le ventre, il est dans un état grave, je lui ai porté cet après midi, la médaille militaire et la croix de guerre… J’étais à 1500 mètres d’altitude, j’ai aperçu un avion boche, chez lui, à 3000 environ. J’ai profité du moment où il s’éloignait pour pénétrer dans les lignes allemandes afin de voir mon objectif à la verticale. C’est cependant que j’en revenais, alors que j ’allais rentrer chez nous, que l’ « as » allemand dont l’éloignement n’était qu’une feinte habile, fonça sur mon appareil comme un bolide, de façon à prendre en enfilade les trois passagers, mitrailleur , pilote et observateur. Le Guinio, mon mitrailleur a eu le temps de décharger 47 cartouches sur le boche, tandis que j’attendais le moment propice pour intervenir avec ma mitrailleuse. Après ces 47 cartouches, le chargeur était vide ; il fallait en poser un autre. Pendant ce court instant, l’avion ennemi a tiré une cinquantaine de balles à bout portant dans notre « coucou », puis a piqué fortement en virant de façon à rentrer chez lui et à se dégager de notre étreinte… ». Le soldat Mitrailleur Auguste Le Guinio, blessé dans l'affrontement, est décédé de ses blessures à l'hopital de Fismes, le 11 mai 1917.

L’escadrille perd 5 hommes durant ces mois du printemps à l’été 1917, dans l’Aisne et à Saint-Quentin, elle est citée à plusieurs reprises, tout comme le lieutenant Lehodey qui en est déjà à sa quatrième citation, en septembre 1917.

En mars 1918, il quitte son escadrille pour devenir pilote, alors qu’il était jusque là observateur. Il rejoint le centre d’instruction de Sommesous, où il passe quatre mois, en marge de la guerre. Le 16 mai, il obtient son brevet de pilote militaire (n° 13.451 du 16 mai 1918), tout en continuant de former les élèves observateurs et le 31 juillet 1918, il devient commandant de l’escadrille SAL 16, chargée de la reconnaissance pour l’artillerie lourde. « C’est une vieille escadrille : excellents pilotes, bons observateurs, personnel mécanicien de premier ordre, tenue parfaite, beaucoup d’ordre et un fort esprit de corps… ». L’officier s’y impose comme chef et dirige le groupe jusqu’au 9 juillet 1919.

 

Photo du Cal Marcel Delaruelle

Cal Marcel Victor Marius Delaruelle - Né le 16 novembre 1895 à la gare de Lyon-Brotteaux à Lyon 6ème (Rhône) - Fils d'Alphonse Henri Delaruelle (employé de chemin de fer puis chef de gare) et d'Elise Françoise Morel - Père domicilié à la gare de Montbrison (Loire) en 1915 - Profession avant guerre Dessinateur - Classe 1915 - Recrutement de Montbrison (Loire) sous le matricule n° 619 - Engagé volontaire pour quatre ans, au titre du 3ème groupe aéronautique à Lyon-Bron, comme mécanicien, le 12 décembre 1913 - Formation théorique de mécanicien à l'école d'aviation militaire de Dijon-Longvic - Affecté à la réserve n° 5 - Affecté à la réserve générale de St-Cyr, le 31 janvier 1915 - Mécanicien de l'escadrille F 16 (manque les CCC pour les dates) - Mécanicien de l'escadrille F 52 du (manque du CCC pour la date) au 16 juin 1915 - Evacué sur un hôpital de Fécamp (Seine-Maritime) du 26 juin au 28 août 1915 - Retour à la compagnie de dépôt, le 28 août 1915 - Passé èlève pilote, envoyé pour formation théorique à l'école d'aviation de Dijon - A école d'aviation militaire d'Avord, le 12 octobre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2208 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 29 décembre 1915 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord jusqu'au 12 janvier 1916 - Pilote de la RGAé du 12 janvier au 7 février 1916 - Pilote du GDE du 7 au 15 février 1916 - Pilote de l'escadrille N 49 du 15 février au 4 mai 1916 - Nommé Sergent, le 21 avril 1916 - Une victoire non homologuée ou probable contre un avion contraint à atterrir dans ses lignes, le 3 mai 1916 - A été grièvement blessé par balle à la poitrine lors d'un combat contre un avion de réglage d'artillerie, escorté par deux avions de chasse, dans les environs d'Aspach (Alsace), le 4 mai 1916 - Evacué sur l'hôpital d'Héricourt (Haute-Saône), le 4 mai 1916 - Transféré sur l'hôpital de Bessoncourt - Médaille militaire et citation n° 3018 à l'ordre de l'armée, en date du 3 juin 1916 - Rentré de convalescence, le 4 avril 1917 - Pilote du GDE du 4 au 24 avril 1917 - Pilote de l'escadrille N 49 du 24 avril au 22 mai 1917 - En mission du 25 au 30 avril 1917 - Pilote de l'escadrille N 75 / SPA 75 du 23 mai 1917 au 16 mai 1918 - Nommé Adjudant, le 5 décembre 1917 - Une victoire homoguée contre un avion abattu au Sud-Ouest de Bourguignon (Doubs), le 30 mars 1918 - L'avion allemand a attaqué le ballon d'observation de la 92ème compagnie d'aérostiers - Le pilote allemand était l'Uffz Hellmuth Krätaschmer du Jasta 48 qui pilotait un Pfalz - Il a été fait prisonnier - Citation n° 571 à l'ordre de la 6ème armée, en date du 20 avril 1918 - Affecté à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 16 mai 1918 - Marié avec Mlle Bettina Camille Lorine Fournier à la mairie de Montbrison (Loire), le 5 juin 1918 - Démobilisé, le 12 septembre 1919 - Réformé temporairement pour pleuresie purulente et amaigrissement avec pension de réforme de 60 % par la commission de réforme de St-Etienne (Loire), le 24 septembre 1919 - Réformé définitivement pour séquelles d'une pleurésie purulente et séquelles d'une plaie à la poitrine du coté droit avec pension d'invalidité de 60 % par la commission de réforme de St-Etienne (Loire), le 12 octobre 1920 - Déjà réformé définitivement pour séquelles d'une plaie à la poitrine et d'une pleurésie purulente, avec pension permanente d'invalidité de 60 % par la commission de réforme de St-Etienne (Loire), le 15 septembre 1923 - Décédé à Saint-Etienne (Loire), le 29 avril 1979 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 850) de la mairie du 6ème arrondissement de Lyon (Rhône) - Pam (2 fiches) - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Loire - CCC de l'escadrille F 52 - CCC de l'escadrille N 49 - CCC de l'escadrille N 75 - JORF - Site internet du fichier des décès de l'INSEE - Bailey / Cony - Dernière mise à jour : 14 décembre 2022.

* Médaille Militaire et citation n° 3018 à l'ordre de l'armée du Sgt Marcel Victor Marius Delaruelle, pilote à l'escadrille N 49, le 3 juin 1916 : "Pilote de premier ordre qui s'est toujours distingué par son adresse, son ardeur au combat et son mépris absolu du danger. Le 31 mars 1916, bien que son avion ait été gravement atteint par le feu de l'artillerie, n'en a pas moins continué sa mission jusqu'au bout. Le 3 mai, a poursuivi un avion ennemi dans ses lignes et est descendu, sous le feu de 1'infanterie, jusqu'à ce qu'il eût obligé son adversaire à atterrir. Le lendemain, s'est attaqué résolument à un avion d'artillerie, escorté par deux avions de chasse et les a obligés à interrompre leur réglage. Grièvement blessé, n'a dû qu'à son sang-froid et à une rare énergie de pouvoir atterrir sans accident."

* Citation n° 571 à l'ordre de la 6ème armée, en date du 20 avril 1918 : "Pilote particulièrement dévoué, portant très haut le sentiment du devoir, toujours au 1er rang pour toutes les missions quoique souffrant d'une blessure ancienne. A obtenu sa première victoire abattant un monoplace ennemi près d'un ballon français que celui-ci voulait attaquer."

 

Photo du Slt Alexandre Perugia

Slt Alexandre Auguste Perugia - Né le 2 mai 1897 à Nice (Alpes-Maritimes) - Fils d'Alexandre Perugia et de Marie Anne Musso - Domiciliés au 25, boulevard Raimbaldi à Nice (Alpes-Maritimes) puis au 21, avenue Notre-Dame à Nice (Alpes-Maritimes) - Profession avant guerre Etudiant en architecture - Domicilié à Fontenay-sur-Bois (Val-de-Marne) - Classe 1917 - Recrutement de Nice (Alpes-Maritimes) sous le matricule n° 2545 - Engagé volontaire pour la durée de la guerre, au titre du 12ème régiment d'artillerie, le 2 janvier 1915 - Nommé Brigadier, le 23 avril 1916 - Croix de Guerre et citation n° 117 à l'ordre de l'artillerie de la 68ème division, en date du 5 juillet 1916 - Affecté au 62ème régiment d'artillerie, le 19 octobre 1916 - Nommé Maréchal des Logis, le 20 janvier 1917 - Affecté au 58ème régiment d'artillerie, le 21 janvier 1917 - Affecté au 224ème régiment d'artillerie de campagne, le 1er avril 1917 - Stage à l'école d'artillerie de Fontainebleau - Nommé Aspirant, à titre temporaire, le 25 juillet 1917 - Détaché auprès des 71ème et 78ème régiment d'artillerie lourde à longue portée (ALGP) du 25 juillet au 5 septembre 1917 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 5 septembre 1917 - Observateur de l'escadrille C 210 / BR 210 du 5 septembre 1917 au 7 mai 1918 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux pendant deux semaines, à compter du 2 octobre 1917 - Nommé Sous-lieutenant,à titre temporaire, le 1er janvier 1918 - Observateur à l'escadrille SAL 16 du 9 mai au 18 juillet 1918 - Blessé mortellement par balle à la poitrine et au cou au cours d'un combat aérien au-dessus du bois de Courars - Mort des suites de ses blessures à l'hôpital de Comantre (Marne), le 18 juillet 1918 - Le Cal Laserre (pilote) qui faisait équipage avec lui, n'a pas été touché - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 10 juin 1920 - Alexandre Pérugia repose tombe n° 9483 dans le carré militaire du cimetière communal de Nice (Alpes-Maritimes) - Sources : Pam - Fiche matricule conservée aux archives départementales des Alpes-Maritimes - CCC de l'escadrile C 210 / BR 210 - CCC de l'escadrille SAL 16 - MpF - Site Internet "Mémorial Gen Web" - Dernière mise à jour : 27 août 2021.

* Croix de Guerre et citation n° 117 à l'ordre de l'artillerie de la 68ème division du MdL Alexandre Auguste Perugia, en date du 5 juillet 1916 : "Le 26 juin, au cours d'un violent bombardement de gros calibre a assuré la transmission des ordres entre le poste de commandement et la batterie. Blessé, ne s'est fait panser qu'après avoir rempli sa mission."

 

Les avions

Lieutenant Antoine Césari à bord d'un Maurice Farman MF 7 de l'escadrille MF 16 - Ce type d'avion a été utilisé par l'escadrille du 1er novembre 1913 au début 1915 - Carte postale d'époque.

Le 14 août 1914, deux avions MF 7 de l'escadrille 16, pilotés par le Lieutenant Antoine Césari et le Caporal Roger Max Prudhommeaux accomplissent le premier raid de bombardement français de la Grande Guerre en attaquant les hangars Zeppelin de Frescaty, au Sud-Ouest de Metz. Cette carte montre le Lieutenant Antoine Césari avant guerre quand il volait dans une autre escadrille équipée de Breguet U 1. Carte postale d'époque.


Le soldat de 2ème classe Victorin Garaix, titulaire de nombreux records du monde est affecté, d'abord à l'escadrille HF 13, puis à partir du 23 août 1914, à l'escadrille MF 16 avec l'avion qu'il pilote habituellement, le Paul Schmitt n° 7. Il trouve la mort à Tucquegnieux, en compagnie du Ltt de Salzieu (HF 13), lors d'une mission de bombardement et de reconnaissance, le 25 août 1914 - Carte postale d'époque.

Autre vue du Paul Schmitt n° 7 - Cet avion en avance sur son temps n'aura malheureusement pas le temps de faire ses preuves et sera détruit, le 25 août 1914 entraînant dans la mort ses deux membres d'équipage. Photo collection de l'auteur.

Plan du terrain de Mourmelon-le-Grand dessiné par le soldat Gaston Vaubourgeix, mécanicien de l'escadrille MF 16 en 1914 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Dessin Archives Vaubourgeix transmise par Olivier Baillon que je remercie pour son aide. Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Le Sol Vaubourgeix en compagnie des mécaniciens de l’escadrille MF 16 - Dans le fond du hangar, le MF 7 codé "6" - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Archives Vaubourgeix transmise par Olivier Baillon que je remercie pour son aide. Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Le Sol Vaubourgeix et ses camarades de l'escadrille MF 16 s’entraînent au maniement des armes - Photo Archives Vaubourgeix transmise par Olivier Baillon que je remercie pour son aide.

Schéma de l'installation du viseur-correcteur de tir aérien contruit par Gaston Vaubourgeix, mécanicien en premier du Ltt Césari, au centre d'aviation militaire de Mourmelon-le-Grand en mai 1914 - Ce dispositif a été monté sur le MF 7 à moteur Renault de 70 hp du Ltt Césari et expérimenté sur la cible de tir du centre de Mourmelon pendant le concours de l'Aéro-cible Michelin - Les escadrille MF 16 et MF 98 F utilisèrent ce viseur jusqu'en 1916 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Dessin Archives Vaubourgeix transmise par Olivier Baillon que je remercie pour son aide.

Schéma du lance-bombe pour obus de 155 mm conçu et construit au centre d'aviation militaire de Verdun par Gaston Vaubourgeix au début du mois d'août 1914 - Ce dispositif a été monté sur les MF 7 à moteur Renault de 70 Hp du Ltt Césari et du Cal Prudhommeaux, tous les deux pilotes de l'escadrille MF 16 - Ce dispositif a permis à ces deux pilotes, chacun sur leur MF 7 respectif, d'effectuer le premier bombardement aérien du terrain d'aviation et d'aérostation de Metz-Frescaty, le 14 août 1914 - Par la suite, les avions de l'escadrille MF 16 furent équipées de ce lance-bombe en 1914-1915, puis l'escadrille MF 98 T aux Dardanelles utilisa ce dispositif en 1915-1916. Ce qui permit en particulier les bombardements massifs des terrains d'aviation turcs de Tchanak et Galata et la destruction des installations portuaires de Maïdos et des pontons de débarquement - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Dessin Archives Vaubourgeix transmise par Olivier Baillon que je remercie pour son aide.

Programme de la soirée de Nöel 1914 offerte aux officiers, sous-officiers et soldats par le capitaine Mauger-Devarennes, commandant de l'escadrille MF 16 - Gaston Vaubourgeix y participa en effectuant un tour de chant dans la première partie - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Archives Vaubourgeix transmise par Olivier Baillon que je remercie pour son aide.

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Soirée de noël 1914 à l’escadrille MF 16 - Gaston Vaubourgeix y participa en chantant dans la première partie - Noter la devise "le devoir n’exclut pas la gaieté" - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Archives Vaubourgeix transmise par Olivier Baillon que je remercie pour son aide.

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Le Ltt Antoine Césari, pilote de l'escadrille MF 16, pose en compagnie du fidèle Gaston Vaubourgeix, son premier mécanicien et mitrailleur lors des missions sur les lignes allemandes, à bord du MF 7 codé "4" qu'ils partagnent au sein de leur escadrille - Photo prise sur le terrain de Vauciennes en février 1915 - Remarquez le système de numérotation des vions au sein de l'unité (ici le "4"), le lance-bombe inventé par Gaston Vaubourgeux et l'extrémité du nez vitré - L'arme de bord est une mitrailleuse Hotchkiss alimenté par bande rigide - Ce MF 7 était le seul avion armé de la sorte au sein de la MF 16 - Photo Archives Vaubourgeix transmise par Olivier Baillon que je remercie pour son aide.

Gaston Vaubourgeix, premier mécanicien du Ltt Antoine Césari, pose, en compagnie du Sol Lecoq, mécanicien en second du même officier, à bord du MF 7 codé "4" dont ils ont la charge - Photo prise sur le terrain d'aviation de Vauciennes en février 1915 - Photo Archives Vaubourgeix transmise par Olivier Baillon que je remercie pour son aide.

Gaston Vaubourgeix pose à bord du MF 7 codé "4" du Ltt Antoine Césari, pilote de l'escadrille MF 16 sur le terrain de Vauciennes en février 1915 - Il est équipé du lance-bombe pour obus de 155 mm conçu et construit au centre d'aviation militaire de Verdun par Gaston Vaubourgeix au début du mois d'août 1914 - Photo Archives Vaubourgeix transmise par Olivier Baillon que je remercie pour son aide.

Les MF 7 de l'escadrille MF 16 déployés sur le terrain de Vauciennes en octobre 1914 - La MF 16 a stationné sur ce terrain du 14 septembre 1914 au 20 mai 1915 - Photo Archives Vaubourgeix transmise par Olivier Baillon que je remercie pour son aide. Cliquez sur l'image pour l'agrandir

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MF 11 à moteur 80 HP de l'escadrille MF 16 au roulage - Remarquez le hublot sur la face avant du fuselage - Photo Sgt Robert Monteil, mécanicien de l'escadrille MF 16 - Collection M. Doucet que je remercie pour son aide.

MF 11 bis à moteur 130 HP de l'escadrille MF 16 dans son hangar Bessonneau à l'automne 1915 - Photo Sgt Robert Monteil, mécanicien de l'escadrille MF 16 - Collection M. Doucet que je remercie pour son aide.

MF 11 bis codé "4" baptisé "Mon Titi" de l'équipage composé du Cal Marcel Gindner (pilote) et du Slt François Villiers (observateur) posé au nord-est d'Arras, le 30 novembre 1915 - Les deux aviateurs ont été faits prisonniers - Gindner s'est évadé le 8 décembre 1915 - La mitrailleuse de bord est une Colt - - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Rainer Absmeier que je remercie pour son aide.

MF 11 bis codé "4" baptisé "Mon Titi" de l'équipage composé du Cal Marcel Gindner (pilote) et du Slt François Villiers (observateur) posé au nord-est d'Arras, le 30 novembre 1915 - Les deux aviateurs ont été faits prisonniers - Gindner s'est évadé le 8 décembre 1915 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Philippe Seither que je remercie pour son aide.

MF 11 bis codé "4" baptisé "Mon Titi" de l'équipage composé du Cal Marcel Gindner (pilote) et du Slt François Villiers (observateur) posé au nord-est d'Arras, le 30 novembre 1915 - Les deux aviateurs ont été faits prisonniers - Le Cal Gindner s'est évadé le 8 décembre 1915 - Photo Droits réservés.

Les avions

MF 11 bis à moteur 130 HP de l'escadrille MF 16 au roulage pendant l'hiver 1915-1916 - L'unité a hiverné sur le terrain de Béthonsart - Photo Sgt Robert Monteil, mécanicien de l'escadrille MF 16 - Collection M. Doucet que je remercie pour son aide.

Farman 40 de l'escadrille F 16 en 1916 - On aperçoit le point d'interrogation qui sera ensuite adopté par toute l'escadrille. - Photo : SHD section air de Vincennes - n° Do4 / 77 - Origine Jacques Mutin.

Sopwith 1A2 n° 300X codé "3" de l'escadrille F 16 accidenté sur le terrain d'Hourges (51), le 1er juin 1917 - L'équipage, composé du MdL Marcel Bourdonneau (pilote) et du Slt Lazeuch (observateur) a été tué - L'avion portait un nom de baptème "xx Frère" qui n'est malheureusement plus visible dans son intégralité - Il s'agit d'un exemplaire construit sous licence par REP car la désignation lisible sur la dérive est "SO-R" - La lettre "R" identifiant le sous-traitant - Pour mémoire, les lettres "D" pour "Darracq", "H" pour "Hanriot" et "L" pour Lioré et Olivier" - Si un lecteur de cette page possède une photo de cet avion avant l'accident, je lui serais reconnaissant de bien vouloir prendre contact avec l'auteur du site - Photo collection Jean-Michel Boucher que je remercie pour son aide.

Dorand Ar 1 de l'escadrille AR 16 sur le terrain de Commercy - Insigne des avions bande bicolore bleu et rouge - Photo : SHD section Air de Vincennes - n° B96 / 1450 - Origine Mermoz.

Dorand Ar 1 de l'escadrille AR 16 en 1917 - Insigne de l'avion point d'interrogation blanc - Photo : SHD section Air de Vincennes - n° B 04 / 0053 - Origine François Blech / Michel Caplet

Salmson SM 1 Moineau de l'escadrille AR 16 en 1917. L'avion porte la bande bicolore bleu et rouge. Photo : SHD section Air de Vincennes - n° B 96 / 1536 - Origine Mermoz.

Salmson 2A2 n° 251 codé "4" de l'escadrille SAL 16 en 1918 - Photo collection Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide.

L'Asp Paul Honnorat pose, aux commandes du Salmson 2A2 codé "3" n° 26X de l'escadrille SAL 16, en avril 1918 - Paul Honnorat a été pilote de l'escadrille SAL 16 du 1er avril 1918 au 16 mars 1919 - Pendant cette période, il faisait équipage avec le Ltt Martin, observateur, qui occupe le poste arrière armé d'un jumelage de Lewis doté de chargeurs de 97 cartouches - En avril 1918, l'escadrille SAL 16 a été stationnée sur les terrains du Plessis-Belleville, Montagne-Fayel, Bovelles et Cernon - Photo Paul Honnorat transmise par Christian Honnorat, son fils, que je remercie pour son aide.

L'Asp Paul Honnorat pose à côté du Salmson 2A2 codé "3" n° 26X qui lui a été affecté à l'escadrille SAL 16 à partir d'avril 1918 - Il a été pilote de cette escadrille de corps d'armée du 1er avril 1918 au 16 mars 1919 - Remarquez l'insigne d'escadrille, le point d'interrogation blanc dotés de deux ailes rouges déployées - Photo Paul Honnorat transmise par Christian Honnorat, son fils, que je remercie pour son aide.

L'Asp Paul Honnorat pose, en compagnie du Ltt Martin, l'observateur avec lequel il vole habituellement, à côté du Salmson 2A2 codé "3" n° 26X, en avril 1918 - Remarquez l'insigne d'escadrille, le point d'interrogation blanc dotés de deux ailes rouges déployées, qui est nettement visible - Photo Paul Honnorat transmise par Christian Honnorat, son fils, que je remercie pour son aide.

Superbe photo de face du Salmson 2A2 codé "3" de l'équipage Asp Honnorat / Ltt Martin en avril 1918 - Elle détaille parfaitement le capot moteur, qui est peint probablement en rouge et blanc, la mitrailleuse Vickers jumelée servie par le pilote, la plaque de blindage qui protège la tête du pilote d'un tir venant de l'arrière, le jumelage arrière à deux mitrailleuses Lewis dotés de chargeurs à 97 cartouches - Remarquez à l'arrière plan gauche, un Salmson 2A2 de la SAL 16 portant un insigne d'escadrille parfaitement visible - Photo Paul Honnorat transmise par Christian Honnorat, son fils, que je remercie pour son aide.

Le Ltt Martin, observateur de l'escadrille SAL 16, pose à l'intérieur de la tourelle arrière TO 3 du Salmson 2A2 codé "3" n° 26X, en avril 1918 - Il pose dans la tenue qu'il porte en vol pour se protéger du vent et des conditions climatiques souvent très difficiles - Remarquez la tourelle armée d'un jumelage de mitrailleuses Lewis dotés de chargeurs à 97 cartouches et l'insigne d'escadrille visible en gros plan - Photo Paul Honnorat transmise par Christian Honnorat, son fils, que je remercie pour son aide.

L'Asp Paul Honnorat en promenade avec son chien Polo devant un des hangars Bessonneau de l'escadrille SAL 16, en avril 1918 - On aperçoit plusieurs Salmson 2A2 de l'unité parqués à l'intérieur - Je ne suis pas arrivé à identifier ce terrain - En avril 1918, l'escadrille SAL 16 a été stationnée à quatre endroits différents : le Plessis-Belleville, Montagne-Fayel, Bovelles et Cernon - Il s'agit d'un d'eux - Photo Paul Honnorat transmise par Christian Honnorat, son fils, que je remercie pour son aide.

Un équipage de l'escadrille SAL 16, probablement en avril 1918 - De droite à gauche : Asp Paul Honnorat, pilote de l'escadrille du 1er avril 1918 au 16 mars 1919 - Ltt Martin, observateur du 12 février 1918 au 4ème trimestre 1918 - Sur l'échelle, le mécanicien en 1er en charge du Salmson 2A2 d'Honnorat - Photo Paul Honnorat transmise par Christian Honnorat, son fils, que je remercie pour son aide.

Mise en route des moteurs de deux Salmson 2A2 de la SAL 16 qui partent en mission, à partir du terrain de Pretz-en-Argonne - La SAL 16 a stationné sur ce terrain du 13 août au 6 septembre 1918 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection annexe BDIC du musée de l'Armée des Invalides de Paris mis en ligne par le site "Gallica" de la Grande Bibliothèque de France.

Départ en mission d'un Salmson 2A2 de la SAL 16, à partir du terrain de Pretz-en-Argonne - La SAL 16 a stationné sur ce terrain du 13 août au 6 septembre 1918 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection annexe BDIC du musée de l'Armée des Invalides de Paris mis en ligne par le site "Gallica" de la Grande Bibliothèque de France.

Adj Marcel Perroz, mitrailleur de l'escadrille AR 16, pose à son poste de combat à bord d'un Dorand AR 1, en août 1917 - Photo Marcel Perroz transmise par Denis Pecquet que je remercie pour son aide.

L'Adj Marcel Perroz a été détaché comme mitrailleur à l'escadrille AR 16 du 8 au 11 août 1917 - Il pose ici devant le Salmson 2A2 codé "8" de cette escadrille en 1918 - Photo Marcel Perroz transmise par Denis Pecquet que je remercie pour son aide.

Salmson 2A2 n° 69X codé "4" de l'escadrille SAL 16 - Photo collection Luigino Caliaro que je remercie pour son aide.

Salmson 2A2 codé "4" de l'escadrille SAL 16 - L'avion porte la variante de fin de guerre avec les deux ailes rouges. Photo : SHD section Air de Vincennes - n° B 78 / 1525 - Origine François Blech.

 

Couleurs des avions

 

Couleurs des avions

Salmson 2A2 n° 69X codé 4" de l'escadrille SAL 16 en 1918 - Dessin Alexandrer Kazakov que je remercie pour son aide.

 

Photos aériennes prises
par les équipages

Terrain de Verdun (55) - L'escadrille MF 16a stationné sur place du 8 au 26 août 1914 - Photo Roger Kissel transmis par Roland Kissel, son fils, que je remercie pour son aide.

Parvilliers - tranchée au sud de l'avenue des Marmites - Photographie prise par l'escadrille MF 16, le 10 juillet 1916 - Altitude de prise de vue : 600 m - Photo Charles Platiau que je remercie pour son aide.

Terrain d'aviation de Fontaine, à 12 km à l'Est de Belfort, en août 1916 - Il a été utilisé par l'escadrille AR 16 du 22 juillet au 5 octobre 1917 - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Sud d'Aussonce, le 17 mai 1918 - Altitude de prise de vue 5000 m - L'escadrille SAL 16 est stationnée à Herbisse - Photo Collection Albin Denis.

Photos aériennes prises
par les équipages

Melette - Pont Faverger, le 17 mai 1918 - Altitude de prise de vue 5000 m - L'escadrille SAL 16 est stationnée à Herbisse - Photo Collection Albin Denis.

Nord d'Hauvine, le 17 mai 1918 - Altitude de prise de vue 5000 m - Photo Collection Albin Denis.

Terrain d'aviation de Sacy-le-Grand en juillet 1918 - L'escadrille SPA 3 a occupé ce terrain du 6 au 8 juin 1918 - Photo collections du Centre Régional de I'image de Nancy que je remercie pour leur aide.

 

Documents en rapport

 

Documents en rapport

Avis mortuaire du Ltt Gratien Lehodey, décédé accidentellement, le 27 février 1920 - Observateur en stage à l'escadrille MF 8 du 31 janvier au 12 mars 1916 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, le 1er février 1916 - Titularisé observateur, le 10 mars 1916 - Observateur titulaire à l'escadrille MF 16 au 12 mars 1916 au 16 avril 1916 - Observateur de l'escadrille F 8 / AR 8 / SAL 8 du 30 octobre 1916 au 10 mars 1918 - Passé instructeur au centre d'instruction de l'aviation d'observation de Sommesous (CIAO), le 16 février 1918 - Passé élève pilote au centre d'instruction de l'aviation d'observation, le 10 mars 1918 - Brevet de pilote militaire n° 13.451 obtenu au centre d'instruction de Sommessous, le 16 mai 1918 - Pilote de l'escadrille SAL 16 du 1er août 1918 au 25 avril 1919 - Démobilisé, le 17 juillet 1919 - Profession après guerre Ingénieur des Arts et Manufactures - Conseiller général du canton de Marigny (Manche), le 14 décembre 1919 - Décédé au cours d'un accident automobile à Marolles (Calvados), le 28 février 1920 - Il venait d'acheter un voiture de marque Ford à Paris et rentrait chez lui - En arriva à Marolles, à 10 km de Lisieux, un des pneus éclata - Il freina brusquement ce qui provoqua la perte d'une roue arrière - La voiture se retourna, Lehoday fut pris sous le volant et tué sur le coup - Ses obséques ont eu lieu en l'église de Remilly - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Collection Philippe Guillermin que je remercie pour son aide.

 

Monuments commémoratifs
et tombes

Tombe du Slt Paul Mouillères, observateur de l'escadrille MF 16, tué au combat dans les environs de Illiès - Lille (Nord), le 26 septembre 1915 - Il faisait équipage avec le MdL Paul Samacelli (pilote) qui a également perdu la vie - Paul Mouillères repose dans le cimetière de la commune de Marseillan (Hérault) - Photo Régis Biaux que je remercie pour son aide.

Tombe du Slt Paul Mouillères, observateur de l'escadrille MF 16, tué au combat dans les environs de Illiès - Lille (Nord), le 26 septembre 1915 - Il faisait équipage avec le MdL Paul Samacelli (pilote) qui a également perdu la vie - Paul Mouillères repose dans le cimetière de la commune de Marseillan (Hérault) - Photo Régis Biaux que je remercie pour son aide.

Tombe du Slt Paul Mouillères, observateur de l'escadrille MF 16, tué au combat dans les environs de Illiès - Lille (Nord), le 26 septembre 1915 - Il faisait équipage avec le MdL Paul Samacelli (pilote) qui a également perdu la vie - Paul Mouillères repose dans le cimetière de la commune de Marseillan (Hérault) - Photo Régis Biaux que je remercie pour son aide.

Soldat de 1ère classe Eugène Philibert Bourdiaux - Né le 2 janvier 1892 à Aubervilliers - Fils de Philibert Bourdiaux et de Marie Colteau - Domiciliés 77, rue de la Chapelle à Paris (75) - Profession avant guerre Mécanicien - Service militaire au 2ème groupe d'aviation à compter du 8 octobre 1913 - Mécanicien de l'escadrille MF 16 du 2 août 1914 au 21 octobre 1915 - Affecté au service du caporal Touvet - Stage sur avion Nieuport à la RGA du 21 octobre 1915 au 1er février 1916 - Détaché du 29 juin au 3 juillet 1915 - Mécanicien de l'escadrille N 31 du 1er février 1916 au (3ème trimestre 1916) - Détaché à la RGA du 13 au 25 avril 1916 - Centre d'aviation de Villacoublay du (3ème trimestre 1916) au 13 octobre 1916 - Mécanicien de l'escadrille N 77 du 13 au 25 octobre 1916 - Ecole d'aviation militaire d'Avord du 25 octobre au 28 novembre 1916 - Mécanicien de l'escadrille N 38 du 28 décembre 1916 au 6 février 1918 - Mécanicien de l'escadrille SPA 158 du 6 février 1918 à la fin du 1er trimestre 1918 - Stage au SFA de Nanterre du 10 au 18 février 1918 - Eugène Bourdiaux repose au cimetière communal de Boissettes (77) - Photo Thierry Million que je remercie pour son aide.

 

Monuments commémoratifs
et tombes

Tombe du Ltt Ernest Maunoury dans le cimetière de Saint-Clair-de-Halouze (61) - Photo Monique Gallais que je remercie pour son aide.

Détail de la tombe du Ltt Ernest Maunoury dans le cimetière de Saint-Clair-de-Halouze (61) - Photo Monique Gallais que je remercie pour son aide.

Tombe du Sgt Gaston Raoul Valdenaire - Pilote de l'escadrille MF 16 - Né le 23 novembre 1894 à Magny-le-Désert (Orne) - Fils de Léon Armand Valdenaire et de Marie Lou Cotteneau - Avant guerre étudiant Arts et Métiers - Appelé au 2ème groupe d'aviation comme mécanicien, le 5 septembre 1914 - Brevet de pilote militaire n° 6350 à l'école d'aviation d'Avord, en date du 11 mai 1917 - Pilote de l'escadrille F 16 du 2 juillet au 3 septembre 1917 - Tué au combat, aux commandes d'un Dorand AR 1, dans les environs de Fontaine (territoire de Belfort), le 3 septembre 1917 - Il faisait équipage avec l'aspirant Henri Loth qui a également été tué - Gaston Valdenaire repose dans le carré militaire du cimetière de la Ferté-Macé (Orne) - Photo Mme Monique Gallais que je remercie pour son aide précieuse.

 

Remerciements à :

- M. Charles Platiau pour le prêt de ses photos.
- Général Guy François pour la liste des pilotes et numéros d'avions de l'escadrille MF 16 en 1913.
- M. François Colcomb pour l'envoi des photos prises par le Capitaine René Colcomb, son grand-père.
- M. Hubert Heintz pour ses précisions sur l'accident du 16 janvier 1916.
- M. Doucet pour l'envoi des photos du Sgt Robert Monteil.
- Mme Monique Gallais pour l'envoi des photos de la tombe du Sgt Raoul Valdenaire et d'Ernest Maunoury.
- M. Gregory VanWyngarden pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. Jean-Pierre Amigues pour la communication des archives de Jean Amigues, son grand-père.
- M. Christian Honnorat pour l'envoi des photos de Paul Honnorat, son père.

- M. Thierry Million pour l'envoi de la photo de la tombe du soldat Eugène Bourdiaux.
- M. Jean-Pierre Puton, chef de projet du Centre Régional de l'Image de la ville de Nancy.
- M. Blaise Aurora, chargé de documentation du Centre Régional de l'image de la ville de Nancy.
- M. Luigino Caliaro pour l'envoi de la photo du Salmson 2A2 de la SAL 16.
- M. Roland Kissel pour l'envoi des archives de Roger Kissel, son père.
- M. Olivier Baillon pour l'envoi des archives de Gaston Vaubourgeix.
- M. Rainer Absmeier pour l'envoi de la photo du MF 11 bis de l'équipage Gindner / Villiers.
- M. Régis Biaux pour l'envoi des photos de la tombe du Slt Paul Mouillères.
- M. Alexandrer Kazakov pour l'envoi du dessin du Salmson 2A2 de l'escadrille SAL 16.
- M. Denis Pecquet pour l'envoi des photos de Marcel Perroz.
- M. Jean-Luc Caraes pour l'envoi des archives de Louis Maufra.
- M. Philipe Seither pour l'envoi des photos du MF 11 capturé par les Allemands.
- M. Philippe Guillermin pour l'envoi de l'avis mortuaire du Ltt Gratien Lehodey.

Bibliographie :

- Revue de l'aviation Icare n° 197 - L'aéronautique de la 3ème armée en août et septembre 1914 - La MF 16 et la naissance du bombardement opérationnel -
Sous la direction de Stephane Nicolaou chargé de recherche au Musée de l'Air et de l'Espace du Bourget.
- Les escadrilles de l'aéronautique militaire française - Symbolique et histoire - 1912-1920
- Ouvrage collectif publié par le SHAA de Vincennes en 2003.
- Les insignes de l'aéronautique militaire française jusqu'en 1918 de Philippe Bartlett et de François Blech publié par Indo Editions en 2002.
- The French Air Service War Chronology 1914-1918 par Frank W.Bailey et Christophe Cony publié par les éditions Grub Street en 2001.
- L'aviation française 1914-1940, ses escadrilles, ses insignes - par le Commandant E Moreau-Bérillon - publié à compte d'auteur en 1970.
- De l'Aéronautique militaire "1912" à l'Armée de l'Air "1976" par Myrone N. Cuich publié à compte d'auteur en 1978.
- Les "As" français de la Grande Guerre en deux tomes par Daniel Porret publié par le SHAA en 1983.
- Les Armées françaises dans la Grande Guerre publié à partir de 1922 par le Ministère de la Guerre.
- Site Internet "Traditions des escadrilles de l'Armée de l'Air" de Henri Guyot - Voir le lien
- Site Internet "Mémoires des Hommes" du Ministère de la Défense - Voir le lien

 

Si vous avez des documents écrits ou photographiques pouvant compléter les données de cette page, veuillez contacter l'auteur du site.

Escadrilles 15 Escadrille 17

 

 

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