Les hommes

Officiers pilotes et observateurs de l'escadrille SPAbi 20 en 1918 - Le Slt Jean Baptiste Brol, observateur de la SPAbi 20 du du 27 juillet 1918 au 14 septembre 1919 est au premier rang, second à partir de la droite - Si vous pouvez donner des noms à ces hommes, veuillez prendre contact avec l'auteur du site - Remarquez les personnels portant l'insigne métallique de l'escadrille - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Caporal Lucien Jolly photographe de l'escadrille SPAbi 20 et transmise par M. et Mme Bernard Héraclyte que je remercie pour leur aide.

Sous-officiers, hommes du rang pilotes et mitrailleurs de l'escadrille SPAbi 20 en 1918 - Si vous pouvez donner des noms à ces hommes, veuillez prendre contact avec l'auteur du site - Remarquez les chevrons de présence au front, les fourragères portées à titre individuel et le fanion de l'escadrille SPAD 20 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Caporal Lucien Jolly photographe de l'escadrille SPAbi 20 et transmise par M. et Mme Bernard Héraclyte que je remercie pour leur aide.

Pilotes et observateurs de l'escadrille SPAbi 20 en 1918 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo transmise par Bruno Bissonnier que je remercie pour son aide.

Sous-officiers mécaniciens de l'escadrille SPAbi 20 en 1918 - Si vous pouvez donner des noms à ces hommes, veuillez prendre contact avec l'auteur du site - Remarquez les chevrons de présence au front et les fourragères portées à titre individuel - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Caporal Lucien Jolly photographe de l'escadrille SPAbi 20 et transmise par M. et Mme Bernard Héraclyte que je remercie pour leur aide.

Section photo de l'escadrille SPAbi 20 en stage à Plessis-Belleville - Si vous pouvez donner des noms à ces hommes, veuillez prendre contact avec l'auteur du site - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Caporal Lucien Jolly photographe de l'escadrille SPAbi 20 et transmise par M. et Mme Bernard Héraclyte que je remercie pour leur aide.

Section photo de l'escadrille SPAbi 20 en 1918 - Si vous pouvez donner des noms à ces hommes, veuillez prendre contact avec l'auteur du site - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Caporal Lucien Jolly photographe de l'escadrille SPAbi 20 et transmise par M. et Mme Bernard Héraclyte que je remercie pour leur aide.

Adj René Tardivaud - Pilote de l'escadrille MF 20 - Né à Chambon-Sainte-Croix, le 31 octobre 1888 - Brevet de pilote militaire n° 2334 en date du 12 janvier 1916 - Brevet FAI n° 2838 en date du 4 février 1916 - Pilote de l'escadrille MF 20 du 15 avril 1916 au 28 février 1917 - Détaché à la RGA de Béhonne du 18 décembre 1917 au 7 janvier 1918 - Décédé à Argentan, le 26 août 1980 - Repose dans le cimetière de Boucé (61) - Photo Monique Gallais que je remercie pour son aide.
* Citation à l'ordre de la division délivrée le 31 août 1916, par le général Rabier, commandant la 154ème division d'infanterie à l'Adj René, Félix, Fernand Tardivaud de l'escadrille F 20 : "Excellent pilote, très courageux et d'un dévouement absolu. Depuis 4 mois sur le front, a toujours exécuté avec le plus grand sang-froid toutes les missions qui lui ont été confiées, ne se laisser arrêter, ni par le mauvais temps, ni par le bombardement ennemi. Le 4 juillet 1916, au cours d'un réglage, attaqué à deux reprises par un avion de chasse ennemi et ayant eu au cours du combat, son avion atteint par les balles de l'adversaire, a continué jusqu'au bout l'exécution de sa mission."
Sgt Roger Marius Félicien Perrin - Né le 2 juin 1897 à Ornan (Doubs) - Fils d'Henri Perrin et de Marie Magnenet - Profession avant guerre Etudiant es lettres - Mobilisé au 152ème régiment d'infanterie, le 3 janvier 1916 - Muté au 62ème régiment d'artillerie - Tests de présélection PN à l'école d'aviation militaire de Dijon - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 5 avril 1917 - Brevet de pilote militaire n° 7981 obtenu à l'école d'aviation militaire de Juvisy, le 18 août 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Châteauroux - Pilote de l'escadrille SOP 276 au 10 mai 1918 au 6 avril 1919 - Pilote de l'escadrille SPAbi 20 du 6 avril au 13 septembre 1919 - Muté au Parc 117 à compter du 13 septembre 1919 - Photo Mme Elisabeth Perrin, petite fille de Roger Perrin, que je remercie pour son aide.

Ltt André Louis Brault - Né le 4 juin 1881 à la Roche-sur-Yon (Vendée) - Fils de Paul Brault et de Marie Emilie Sarthenay - Classe 1901 - Recrutement de Nantes sous le n° matricule 2733 - Engagé à l'école Spéciale militaire de St-Cyr, le 27 octobre 1902 - Nommé Sous-lieutenant au 71ème régiment d'infanterie, le 1er octobre 1904 - Nommé Lieutenant au 151ème régiment d'infanterie, le 19 octobre 1906 - Affecté au 34ème régiment d'infanterie, le 24 février 1907 - Affecté au 116ème régiment d'infanterie, le 25 septembre 1909 - Passé à l'aviation comme élève pilote, 1er juillet 1913 - Brevet de pilote militaire n° 454 du 14 avril 1914 - Pilote de l'escadrille MF 20 du 2ème trimestre 1914 au 20 décembre 1914 - Croix de Guerre et une citation à l'ordre de la 2ème armée, le 21 octobre 1914 - Détaché sur le terrain d'aviation de St-Cyr du 3 au 23 novembre 1914 - Une citation à l'ordre de la 2ème armée, le 23 novembre 1914 - Nommé Capitaine, le 25 décembre 1914 - Pilote et commandant de l'escadrille MF 14 du XX mars 1915 au 1er juin 1916 - Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de la 7ème armée, le 13 juin 1915 - Une citation à l'ordre de la 41ème division, le 27 mai 1916 - Commandant de la section aéronautique du 1er colonial en juillet et août 1916 - Stage de "Haute Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau jusqu'au 25 janvier 1917 - Stage du tir aérien à l'école du tir de Cazaux - Pilote de l'escadrille N 86 du 7 avril au 26 avril 1917 - Affecté à l'école d'aviation militaire de Pau à compter du 20 juin 1917 - Nommé Chef de bataillon, le 25 mars 1919 - Placé en position hors cadre aéronautique, le 14 avril 1920 - Affecté à la 9ème section d'ouvriers d'aviation, le 1er juillet 1920 - Affecté au 3ème groupe d'ouvriers d'aviation, le 1er janvier 1924 - Affecté au 5ème groupe d'ouvriers d'aéronautique, le 22 décembre 1924 - Commandant en second du 2ème régiment d'aviation, le 8 octobre 1925 - Nommé Lieutenant-colonel, le 25 juin 1928 - Affecté à l'entrepot spécial d'aviation n° 2, le 21 décembre 1929 - Nommé Commandant du magasin général d'aviation n° 1, le 23 janvier 1930 - Nommé Colonel, le 25 mars 1932 - Nommé Commandant de l'école pratique d'aviation militaire d'Avord, le 9 mai 1932 - Commandant de la base de Tours, le 15 octobre 1936 - Rappelé à l'activité au bataillon 136 de Rennes en tant que commandant des forces aériennes du XIème coprs d'armée, le 27 août 1939 - Nommé commandant de la base aérienne de Pau, le 5 janvier 1940 - Démobilisé, le 10 août 1940 - Photo le tableau d'honneur de la guerre paru en hors séries du journal l'Illustration.

Slt Jean Baptiste Joseph Briol - Né le 29 juillet 1896 à La Havane (Cuba) - Fils de Jean Baptiste Pascal Briol et de XXX - Etudes de sciences à la faculté de Bordeaux - Affecté au 108ème régiment d'infanterie - Observateur de l'escadrille SPAbi 20 du 27 juillet 1918 au 14 septembre 1919 - Nommé Lieutenant, le 28 juin 1918 - Affecté au SFA à Paris du 14 septembre 1919 au 6 mai 1920 - Affecté au 1er régiment d'aviation d'observation à compter du 6 mai 1920 - Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée, le 16 juin 1920 - Affecté au 31ème régiment d'aviation de Tours (Indre et Loire) de 1921 à 1923 - Commandant de la 36ème escadre aérienne stationnée à Pau - Officier de la Légion d'Honneur, le 16 juin 1938 - Nommé Colonel - Commandeur de la Légion d'Honneur, le 14 juillet 1951 - Décédé, le 9 août 1957.
* Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée du Ltt Jean Baptiste Joseph Briol au 31ème régiment d'aviation en date du 16 juin 1920 : "Officier toujours volontaire tant dans l'infanterie que dans l'aviation pour les missions périlleuses, s'est toujours imposée à ses hommes par son exemple, sabravoure et son entrain. Quatre citations."

Sgt Léon Pierre d'Escoffier - Né le 12 mai 1880 à Romans (Drôme) - Fils de Jean Pierre d'Escoffier et d'Alexandrine Jourdain - Classe 1900 - Recrutement de Romans (Drôme) sous le matricule n° 185 - Marié avec Mlle Schornbaum - Profession avant guerre Architecte - Domicilié au 1265, Calle Rivadavia à Buenos Aires (Argentine) - Rentré en France, avec son épouse, lors de la déclaration de guerre - Prennent domicile à St-Antoine-L'Abbaye (Isère) - Engagé volontaire, au titre du 75ème régiment d'infanterie, le 11 septembre 1914 - Passé à l'aéronautique militaire, comme élève pilote, le 5 juin 1916 - Tests de sélection et cours théoriques à l'école d'aviation militaire de Dijon - Brevet de pilote militaire n° 4557 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 22 septembre 1916 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Juvisy - Nommé Caporal, le 14 octobre 1916 - Stage de spécialisation à l'école d'aviation militaire de Châteauroux, jusqu'au 2 janvier 1917 - Hospitalisé à Senlis du 18 au 26 février 1917 - Pilote de la RGA du (26 février) au 14 avril 1917 - Pilote de l'escadrille MF 20 / AR 20 / SPAbi 20 du 14 avril 1917 au 20 mars 1918 - En subsistance au 14ème TEM du 14 au 22 avril 1917 - Convoyage d'un avion du 5 au 11 avril 1917 - Citation à l'ordre de l'aéronautique de la XXème armée, le 10 septembre 1917 - En stage au GDE du 23 septembre au 1er octobre 1917 - Nommé Sergent, le 1er octobre 1917 - En mission du 26 janvier au 18 février 1918 - Citation à l'ordre de l'aéronautique de la XXème armée, le 8 février 1918 - Rétrogradé au grade de Caporal, le 5 mars 1918 - En stage Caudron R XI au GDE du 20 mars au 26 avril 1918 - Pilote de l'escadrille C 46 du 26 avril au 28 mai 1918 - Pilote de l'escadrille R XI 241 du 28 mai 1918 au (4 avril 1919) - Nommé Sergent, le 10 septembre 1918 - En mission à la RGA de St-Dizier du 18 au 21 septembre 1918 - Resté à Gondreville du 10 au 12 novembre 1918 - Affecté, dans la réserve, au 35ème régiment d'aviation, caserné à Lyon en 1920 - Médaille Militaire, le 9 juillet 1921 - Domicilié au 33, Travessa Leste à Rio-de-Janeiro (Brésil) - Affecté, dans la réserve, au 1er groupe d'ouvriers d'aéronautique - Nommé Sous-Lieutenant de réserve, le 19 juillet 1925 - Affecté, dans la réserve, au 34ème régiment d'aviation et mis à la disposition du général commandant supérieur des troupes du groupe de l'Afrique occidentale française, le 22 juillet 1925 - Placé en position d'officier honoraire, le 13 octobre 1937 - Sources : Pam (2 fiches) - Liste des brevets militaires - En attente de la fiche matricule du département de la Drôme (panne archives en ligne) - CCC de l'escadrille MF 20 / AR 20 / SPAbi 20 - JORF - CCC de l'escadrille R XI 241 - Dernière mise à jour : 25 février 2018.

Ltt Edouard Frédéric Charles Rivalleau - Né le 29 mai 1889 à Moncontour-de-Poitou (Vienne) - Fils de Marie CHarles Edouard Rivalleau (entrepreneur de travaux publics) et de Berthe Marie Eulalie Samoyaux - Domicilié au 9, rue des trois bornes à Paris 11ème (75) - Classe 1909 - Recrutement du Châteauroux (Indre) sous le matricule n° 1147 - Engagé volontaire pour cinq ans, au titre du 33ème régiment d'artillerie, le 8 octobre 1909 - Autorisé à faire ses deux années de service militaire, après sa sortie de l'école d'arts & métiers de Cluny (spécifié dans l'acte d'engagement) - Diplôme d'ingénieur d'arts et métiers de Cluny avec médaille d'argent (21ème) - Incorporé à compter du 8 octobre 1912 - Nommé Brigadier, le 11 avril 1913 - Nommé Maréchal des Logis, le 11 septembre 1913 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, à titre définitif et affecté au 21 régiment d'artillerie, le 1er octobre 1913 - Fin de service et retour à la vie civile, le 1er octobre 1913 - Marié avec Mlle Victoire Mélanie Bravard à la mairie du 11ème arrondissement de Paris (75), le 18 novembre 1913 - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale au 21ème régiment d'artillerie, le 2 août 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 6 février 1915 - Observateur de l'escadrille F 20 du 6 février au 30 avril 1915 - Observateur de l'escadrille C 43 du 1er mai 1915 au 27 mars 1916 - Nommé Lieutenant de réserve, à titre définitif, le 1er octobre 1915 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 3 au 25 janvier 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, le 27 février 1916 - Observateur de l'escadrille C 51 du 27 mars au 17 avril 1916 - Observateur de l'escadrille MF 62 du 17 avril au 6 mai 1916 - Observateur de l'escadrille F 54 du 6 mai 1916 au 18 mars 1917 - Nommé adjoint du commandant de l'aéronautique du 10ème corps d'armée (chef du service de renseignement) - Citation à l'ordre du corps d'armée, le 1er décembre 1916 - Stage de pilotage au GDE du 3 au 20 janvier 1917 - Brevet de pilote militaire n° 5708 obtenu à l'escadrille F 54, le 18 mars 1917 - Pilote de l'escadrille F 54 du 18 mars au 10 août 1917 - Convoyage d'un avion fatigué les 1er et 2 avril 1917 - Stage à l'état-major de Senlis du 10 août 1917 au XXX - Affecté à l'état-major de l'escadre de bombardement n° 11 (GB 1 - GB 2 - GB 7) du 16 février au 2 mai 1918 - Tué au cours d'une mission de bombardement de nuit, au Nord-Est de Ham (Somme), le 2 mai 1918 - Le pilote qui l'accompagnait, le Cne Michel Mahieu, commandant de l'escadrille V 114 (GB 1), qui pilotait le Voisin n° 5597, a également été perdu la vie - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 23 juin 1920 - Edouard Repose dans le carré militaire du cimetière de la commune de Saint-Sulpice, fusionnée avec la ville d'Ham (Aisne) - Photo Claude Dannau que je remercie pour son aide - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 15) de la commune de Moncontoir-de-Poitou (Vienne) - Pam - Fiche matricule conservée aux archives départementales de l'Indre - CCC escadrille F 20 - CCC escadrille C 43 - CCC escadrille C 51 - CCC escadrille MF 62 - CCC escadrille F 54 - Liste des brevets militaires - MpF - JORF - La Guerre Aérienne Illustrée - Site Internet "MemorialGenWeb" - Dernière mise à jour : 27 septembre 2024.
* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Edouard Rivalleau, observateur à l'escadrille C 43, en date du 27 février 1916 : "Officier plein d'énergie, d'allant et de sang-froid. Observateur en avion depuis le 10 décembre 1914, a effectué au-dessus de l'ennemi plus de 120 heures de vol, au cours desquelles il a eu souvent son appareil atteint par les projectiles. Le 15 mai 1915, a effectué, malgré un vent violent, le bombardement d'une escadrille ennemie. Le 5 et 7 juin 1915, attaqué au cours de réglage, a engagé le combat à la carabine, a mis les avions ennemis en fuite et achevé ensuite l'accomplissement de sa mission. En février 1915, a fait plusieurs sorties par mauvais temps et à faible altitude pour remplir des missions urgentes de photographie."
* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Ltt Edouard Charles Rivalleau, observateur en avion, en date du 23 juin 1920 : "Officier observateur en avion de premier ordre. Par la passion qu'il apportait à son métier, s'est créé une place à part dans l'aviation de corps d'armée. Venu dans le bombardement, a fait preuve dans ses nouvelles fonctions de la même tenacité et d'un allant digne d'être donné en exemple à tous ses camarades. Tombé glorieusement à l'ennemi, dans la nuit du 2 au 3 mai 1918. A été cité."
Adj Camille Marcel Nageotte - Né le 21 mars 1895 à Montbard (21) - Fils d'Alexis Léon Nageotte et de Marie Mercier - Domiciliés 37 rue d'Abrantés à Montbard - Profession avant guerre Ingénieur des Arts et Métiers - Entré en service actif au 1er groupe d'aviation de Dijon-Longvic, le 19 décembre 1914 - Brevet de pilote militaire n° 1044 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 5 juin 1915 - Nommé caporal, le 5 juin 1915 - Pilote de l'escadrille F 20 du 17 septembre 1915 au 17 mars 1917 - Nommé Sergent, le 21 octobre 1915 - Une citation à l'ordre du corps d'armée en mars 1916 - Evacué sur l'hôpital de Bar-le-Duc, le 1er avril 1916 - En convalescence jusqu'au 16 mai 1916 - Blessé au combat et évacué, le 23 septembre 1916 - Croix de Guerre - En convalescence du 18 octobre au 1er novembre 1916 - Nommé Adjudant, le 26 octobre 1916 - Tué au combat, aux commandes d'un Farman F 60, le 17 mars 1917, à l'Ouest de Roye (Somme) - L'observateur, le Slt Oscar Bernard, blessé, a pu ramener l'avion dans les lignes françaises - Photo la Guerre Aérienne Illustrée.

Photo envoyée le 21 mai 1915 par un soldat prénommé René, affecté à l'escadrille MF 20 - Photo collection Jean-Claude Bacot que je remercie pour son aide.

Slt Alfred Auger - Né le 12 avril 1876 à Clichy Hauts-de-Seine) - Fils d'Auguste Auger et de Louise Marguerite Fanchois - Classe 1896 - Recrutement du 2ème bureau de la Seine sous le matricule n° 2393 - Service militaire à la compagnie d'aérostation (parc léger de siège et de place) du 3ème régiment du Génie, à compter du 15 novembre 1897 - Nommé Caporal, le 21 septembre 1900 - Fin de service militaire et passage dans la disponibilité, le 22 septembre 1900 - Domicilié au 15, rue Relfut à Clichy - Affecté, dans la réserve, au régiment du Génie stationné à Arras - Affecté au 1er régiment du Génie, le 25 avril 1901 - A accompli une période d'exercices à la compagnie d'aérostation du 1er régiment du Génie à Versailles, du 20 juillet au 16 août 1903 - Profession avant guerre Entrepreneur - Marié avec Mlle Léontine Tartarne et domiciliés au 22 bis, rue St-James à Neuilly-sur-Seine - Affecté au 25ème bataillon du Génie, détachement de Toul - A accompli une période d'exercices à la compagnie d'aérostation du 1er régiment du Génie à Toul, du 16 juillet au 11 août 1906 - Domicilié au 22bis, rue Saint-James à Neuilly, à compter du 26 janvier 1911 - Brevet de pilote d'avion brevet A C D E n° 10, en date du 5 septembre 1911 - Affecté, par organisation, au 3ème groupe aéronautique, le 22 août 1912 - Brevet de pilote n° 1410 délivré par l'Aéroclub de France, le 21 juillet 1913 - A accompli une période d'exercices au 3ème groupe aéronautique à Epinal, du 5 au 13 novembre 1913 - Passé, par organisation, au 1er groupe aérostation, le 1er janvier 1914 - Rappelé à l'activité au 1er régiment du Génie de Versailles, par la mobilisation générale, le 4 août 1914 - Affecté à la 2ème réserve d'aviation de Tours et passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 1er octobre 1914 - Brevet de pilote militaire n° 614 obtenu le 7 octobre 1914 - Nommé Sergent, le 11 décembre 1914 - Convoyage d'un avion vers Chartres du 4 au 6 février 1915 - Affecté à la réserve générale d'aviation (RGA) du 6 au 25 février 1915 - Pilote de l'escadrille MF 20 du 25 février 1915 au 27 juillet 1916 - Citation n° 421 à l'ordre de la 2ème armée, en date du 25 avril 1915 - Nommé Adjudant, le 9 juillet 1915 - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, en date du 5 novembre 1915 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 28 avril 1916 - Citation n° 272 à l'ordre de la 2ème armée, en date du 11 juillet 1916 - Nommé Adjoint au chef de la division Farman au GDE du 27 juillet 1916 - Nommé Commandant de la division Farman du GDE, le 20 septembre 1916 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 24 octobre 1916 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 25 décembre 1916 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 1er mai 1917 - Affecté comme officier réceptionnaire au SFA de Nanterre, le 13 septembre 1917 - Démobilisé, le 7 février 1919 - Profession après guerre Gérant de propriétés - Secrétaire général de l'aéronautique club de France à partir de 1919 - Domicilié au 128, avenue de Neuilly-sur-Seine, à compter du 24 juin 1919 - Affecté, dans la réserve, au service technique de l'aéronautique, le 27 septembre 1920 - A accompli une période d'exercices à l'entrepot spécial d'aviation n° 1 du Bourget du 18 juillet au 1er août 1921 - Brevet de pilote de tourisme n° 34 en date du 20 février 1922 - Affecté, dans la réserve, au 32ème régiment d'aviation, le 18 mai 1922 - Nommé Capitaine de réserve, le 17 juillet 1922 - A accompli une période d'exercices au centre de Villacoublay, du 2 au 14 octobre 1922 - A accompli une période d'exercices au centre de Villacoublay, du 28 mai au 9 juin 1923 - Brevet SNAé n° 67 de pilote de ballon sphérique, en date du 3 juillet 1923 - A participé à tous les concours de ballons sphériques, à partir de 1923 - Propriétaire d'un ballon sphérique - A accompli une période d'exercices au centre d'Orly du 1er au 13 septembre 1924 - A accompli une période d'exercices au centre d'Orly du 16 au 31 mai 1925 - Propriétaire d'un planeur pourt vol à voile avec lequel il a concouru à Vauville en 1925 et 1928 - A accompli une période d'exercices au centre d'Orly du 2 au 16 août 1926 - A accompli une période d'exercices au centre d'Orly du 2 au 16 mai 1927 - A concouru avec son planeur au concours de la Rhön (Allemagne) en 1927 - Propriétaire d'un prototype d'avion de tourisme - A accompli une période d'exercices au centre d'Orly du 31 mars au 14 avril 1928 - Officier de la Légion d'Honneur, le 11 juillet 1928 - Décédé en 1936 - Alfred Auger repose dans le cimetière de Clichy sud - Photo transmise par Denis Auger, son arrière-petit-fils, que je remercie pour son aide - Sources : Bulletin de naissance de la mairie de Clichy - Pam (2 fiches) - Fiche matricule du 2ème bureau de la Seine (AD de Paris) - LO - Etat des services - Dernière mise à jour : 4 mars 2018.
* Citation n° 421 à l'ordre de la 2ème armée du Sgt Alfred Auger, pilote à l'escadrille MF 20, en date du 25 avril 1915 : "Ayant demandé à venir comme pilote dans une escadrille du front, il a fait preuve des plus grandes qualités de sang-froid et de dévouement, faisant presque quotidiennement des reconnaissances et des réglages de tir, à effectuer le 17 avril, un lancement de projectiles dans des conditions particulièrement difficiles."
* Médaille Militaire, Croix de Guerre et citation n° 1963 de l'Adj Alfred Auger, en date du 5 novembre 1915 : "Bien qu'appartenant à l'armée territoriale, a demandé à venir sur le front comme pilote. En escadrille depuis le mois d'octobre 1914, a exécuté avec une conscience et un dévouement admirables 96 reconnaissances, 84 réglages de tir, 9 bombardements, livré 9 combats aériens. A eu son avion fréquemment atteint par des balles ou des éclats d'obus. Est un exemple pour tous, pilotes et observateurs."
* Citation n° 272 à l'ordre de la 2ème armée du Slt Alfred Auger, pilote à l'escadrille MF 20, en date du 11 juillet 1916 : "Officier qui a 40 ans passés, a montré comme pilote sur le front pendant 20 mois une bravoure et un sang-froid exceptionnels. A eu son avion atteint à 20 reprises par les projectiles ennemis et a livré 30 combats aériens. Le 19 mars 1916, attaqué dans les lignes ennemies par trois avions et ayant eu son passager tué au cours du combat, a réussi par habileté à ramener son avion dans nos lignes. Le 1er mai 1916, a livré un combat au cours duquel son passager a été mortellement blessé et l'avion ennemi a été abattu."
* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 25 décembre 1916 : "Officier pilote d'une bravoure et d'un sang-froid absolument remarquables, n'a cessé depuis le début de la campagne de se dévouer à la tâche sans mesure. Chargé de l'instruction des pilotes d'un groupe d'entrainement, a fait preuve dans cette tâche de beaucoup de méthode et a obtenu des résultats ramarquables (a déjà été cité)."
Photo du Ltt Louis Jamelot
Ltt Louis Joseph Lucien Jamelot - Né le 1er février 1891 à Pancé (Ille-et-Vilaine) - Fils de Joseph Julien Jamelot et de Marie Rosalie Feuillet - Domiciliés au 68, rue St-Hélier à Rennes (Ille-et-Vilaine) - Profession avant guerre Comptable - Classe 1911 - Recrutement de Rennes (Ille-et-Vilaine) sous le matricule n° 2494 - Incorporé pour effectuer son service militaire au titre du 136ème régiment d'infanterie, à compter du 9 octobre 1912 - Nommé Soldat de 1ère classe, le 1er avril 1913 - Nommé Caporal, le 11 mai 1913 - Nommé Sergent fourrier, le 11 octobre 1913 - Nommé Sergent-major et affecté au 336ème régiment d'infanterie, le 10 août 1914 - Citation n° 2 à l'ordre de la 9ème armée, en date du 5 septembre 1914 - Nommé Adjudant, le 1er septembre 1914 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 28 mai 1915 - Citation n° 1 à l'ordre du 2ème corps d'armée colonial, en date du 25 septembre 1915 - Blessé par fracture du péroné droit à Auberives, le 28 mai 1916 - En congé de convalescence du 27 juin au 29 juillet 1916 - Affecté au 202ème régiment d'infanterie du 10 juin au 23 octobre 1916 - Nommé Sous-lieutenant de réserve à titre définitif, le 5 juillet 1916 - Citation n° 11 à l'ordre de la 120ème brigade, en date du 10 septembre 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur du centre GDE du Plessis-Belleville, le 23 octobre 1916 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 16 novembre au 2 décembre 1916 - Affecté au service aéronautique de la 6ème armée du 2 décembre 1916 - Observateur de l'escadrille C 46 du 2 décembre 1916 au 24 juillet 1917 - Titularisé observateur, le 10 avril 1917 - Observateur du GDE du 25 juillet 1917 au 6 avril 1918 - Nommé Lieutenant de réserve, à titre définitif, le 14 octobre 1917 - Elève pilote du centre GDE de Moissy-Cramayel (Seine-et-Marne) du 6 avril au 6 mai 1918 - Brevet de pilote militaire n° 13.118 obtenu au centre GDE de Moissy-Cramayel (Seine-et-Marne), le 2 mai 1918 - Pilote à l'escadrille SPABi 20 du 12 juillet 1918 au 27 mars 1919 - En mission, les 6 et 7 août 1918 - Citation n° 186 à l'ordre du corps d'armée, en date du 10 août 1918 - En mission du 20 au 23 août 1918 - Marié avec Marie Eugénie Sichard en mairie de Rennes (Ille-et-Vilaine), le 6 septembre 1918 - Citation n° 77 à l'ordre de l'artillerie du 14ème corps d'armée, en date du 26 novembre 1918 - Affecté au 1er groupe d'aviation de Dijon pour démobilisation, le 27 mars 1919 - Démobilisé, le 28 août 1919 - Domicilié au 1, rue de l'Horloge à Rennes à compter du 28 août 1919 - Profession après guerre Portier concierge puis Employé de bureau - Domicilié à Plélan-le-Grand (Ille-et-Vilaine), le 7 septembre 1919 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 16 juin 1920 - Affecté, dans la réserve, au 47ème régiment d'infanterie, le 30 avril 1921 - Affecté, dans la réserve, au 31ème régiment d'aviation, le 30 juillet 1923 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 31, le 1er août 1928 - Rayé du personnel navigant, le 25 octobre 1930 - Affecté, dans la réserve, à la 13ème compagnie d'ouvriers d'aéronautique à Bordeaux (Gironde), le 6 avril 1932 - Domicilié à Plélan-le-Grand (Ille-et-Vilaine) - Décédé, le 9 septembre 1949 - Sources : Acte de naissance de la commune de Pancé (Ille-et-Vilaine) - Pam - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille SPAbi 20 - CCC de l'escadrille C 46 - Site Léonore - Etat des services - JORF - Fiche matricule archivée aux AD du département de l'Ille et Vilaine - Dernière mise à jour : 9 octobre 2019.
* Citation n° 2 à l'ordre de la 9ème armée, en date du 5 septembre 1914 : "Belle conduite au feu."
* Citation n° 1 à l'ordre du 2ème corps d'armée colonial, en date du 25 septembre 1915 : "A préparé le piquetage d'une tranchée avançée à proximité immédiate de l'ennemi dans des conditions particulièrement difficiles et sous un feu violent de l'ennemi."
* Citation n° 11 à l'ordre de la 120ème brigade, en date du 10 septembre 1916 : "S'est particulièrement distingué en observant de son poste de combat le point d'émission des gaz suffocants communiquant ainsi à l'artillerie les plus précieuses indications. Blessé le 28 mai 1916 à Mourmelon-le-Grand, en service commandé, fracture du péroné."
* Citation n° 186 à l'ordre du corps d'armée, en date du 10 août 1918 : "Officier pilote de toute valeur, a fait preuve de rares qualités de bravoure et de sang-froid, le 31 juillet 1918 en effectuant une mission photographique par un temps très défavorable, n'hésitant pas à se placer dans les conditions les plus périlleuses. Attaqué par une forte patrouille ennemie et oblige d'atterrir avec son avion criblé de balles, s'est posé sans incident dans un mauvais terrain, terminant ainsi sa mission avec succès et rapportant les clichés demandés."
* Citation n° 77 à l'ordre de l'artillerie du 14ème corps d'armée, en date du 26 novembre 1918 : "Officier pilote de tout premier ordre accomplissant tranquillement les missions les plus périlleuses par des reconnaissances profondes au cours des dernières offensives de Champagne. Le 26 septembre et le 10 octobre 1918 de la retraite de l'ennemi sur la Meuse. Le 10 novembre, a rendu les plus grands services à l'artillerie. Attaqué par deux avions de chasse à l'intérieur des lignes ennemies, le 3 novembre 1918, au cours d'une surveillance d'artillerie, s'est débarrassé de ses adversaires et a terminé sa mission."
* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Ltt Louis Joseph Lucien Jamelot au service de fabrication de l'aviation, en date du 16 juin 1920 : "Excellent officier qui, après avoir été un chef de section audacieux et énergique, a assuré le service de liaison avec une bravoure remarquable. Trois fois cité à l'ordre du jour."
Photo du Ltt Jacques Dalsace
Ltt Jacques Prosper Dalsace - Né le 3 septembre 1888 à la poudrerie du Moulin blanc à Le-Relecq-Kerhuon (Finistère) - Fils de Jules Marie Dalsace (ingénieur des poudres et salpêtres) et de Marthe Nina Rose Spire - Domiciliés au 14, rue Fondaudège à Bordeaux (Gironde) puis au 45, rue de Turenne à Bordeaux (Gironde) en 1908 - 100ème sur 170 au concours d'entrée de l'école Polytechnique en 1907 - A eu un frère André, lui aussi Polytechnicien promotion 1910 - Classe 1908 - Recrutement de Bordeaux (Gironde) sous le matricule n° 2117 - Engagé volontaire, pour quatre ans, au titre de l'école Polytechnique, en date du 8 octobre 1907 - Affecté au titre du 21ème régiment d'artillerie, caserné à Angoulême, pour effectuer une année de service militaire, à compter du 10 octobre 1907 - Nommé Brigadier, le 11 février 1908 - Nommé Maréchal des Logis, le 12 octobre 1908 - Intègre l'école Polytechnique, le 12 octobre 1908 - Passé 123ème au passage en 2ème année en 1909 - Sort 139ème sur 167 élèves en 1910 - Nommé Sous-lieutenant de réserve et affecté au 7ème régiment d'artillerie, le 10 août 1910 - Affecté, dans la réserve, au 2ème régiment d'artillerie de campagne, le 25 octobre 1911 - Profession avant guerre Docteur en médecine et interne des Hôpitaux de Paris - Nommé Lieutenant de réserve, à titre définitif, le 8 juin 1914 - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale, au titre du 2ème régiment d'artillerie, le 2 août 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 23 août 1915 - Détaché au parc d'aviation de Tours, le 23 août 1915 - Observateur de l'escadrille MF 20 du 23 août 1915 au (avril 1916) - Citation à l'ordre du corps d'armée, en date du 25 octobre 1915 - Détaché à l'institut Pasteur de Paris du 18 décembre 1915 au 3 janvier 1916 - Citation à l'ordre de la région fortifiée de Belfort, en date du 30 janvier 1916 - En subsistance au 14ème corps d'armée, le 1er avril 1916 - Désigné comme élève pilote et envoyé à l'école d'aviation militaire de Tours pour suivre sa formation initiale - Brevet de pilote militaire n° 4410 obtenu le 3 septembre 1916 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Pau - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux - Stage de "Haute Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau, jusqu'au 10 février 1917 - Pilote du GDE du 10 février au 9 mars 1917 - Pilote de l'escadrille N 75 du 9 mars au 16 avril 1917 - Commandant de l'escadrille F 33 / AR 33 du 20 avril au 19 octobre 1917 - Nommé Capitaine, le 11 juillet 1917 - Rentré d'un congé de convalescence, le 8 septembre 1917 - Citation à l'ordre du 9ème corps d'armée, en date du 13 septembre 1917 - Affecté à l'IMA, le 19 octobre 1917 - Citation à l'ordre de la 8ème armée, en date du 30 octobre 1917 - Affecté au 2ème bureau du sous-secrétariat de l'aéronautique, le 15 juin 1918 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 28 décembre 1918 - Démobilisé, le 2 avril 1919 - Marié avec Mlle Renée Marie Louise Suzanne Hirsch à la mairie du 10ème arrondissement de Paris, le 20 avril 1920 - Profession après guerre Interne à l'hôpital Bretonneau - Médaille d'honneur des épidémies en Bronze, en date du 22 juin 1921 - Passé dans l'armée territoriale, le 11 janvier 1922 - Dans la réserve, remis à la disposition de son arme (artillerie) et maintenu au 2ème régiment d'artillerie, le 1er mai 1922 - Passé dans l'arme de l'aéronautique militaire, le 17 juillet 1928 - Affecté au 3ème groupe d'ouvriers d'aéronautique, le 17 juillet 1928 - Fait des recherches, en collaboration avec les docteurs Cory et Nemours-Auguste sur la fonction rénale en 1930 - A publié une étude sur les biles noires , le 15 octobre 1932 - Affecté, dans la réserve, à la base aérienne de Villacoublay, le 1er septembre 1936 - Affecté, dans la réserve, à la base aérienne de Paris - Issy-les-Moulineaux, le 6 août 1937 - Décédé à Paris 17ème, le 16 janvier 1983 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 92) de la commune de Le-Relecq-Kerhuon (Finistère) - Pam - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille MF 20 - CCC de l'escadrille N 67 - CCC de l'escadrille F 33 / AR 33 - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Gironde - JORF - Site Internet de la Bibliothèque Centrale de l'Ecole Polytechnique - Revue de l'Association médiale - Dernière mise à jour : 25 mai 2022.
* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Cne Jacques Prosper Dalsace, au 2ème bureau du sous-secrétariat de l'aéronautique, en date du 28 décembre 1918 : "Excellent officier d'artillerie. Passé dans l'aviation, s'y est distingué comme observateur puis comme pilote et chef d'escadrille, tant par ses connaissances professionnelles et son activité, que par son sang-froid et son courage. A déjà été quatre fois cité.
Photo du Cal Emile Jaussaud
Cal Emile Cesar Jaussaud - Né le 21 novembre 1891 à Les Vans (Ardèche) - Fils d'Hippolyte César Jaussaud et de Marie Victorine Rogier - Elève de l'école des Arts et Métiers - Domicilié à Aix (Bouches-du-Rhône) - Classe 1911 - Recrutement de Pont-St-Esprit sous le matricule n° 306 - Service militaire au 99ème régiment d'infanterie, à compter du 1er octobre 1912 - Passé au 3ème groupe aéronautique de l'aéronautique militaire comme mécanicien, le 1er janvier 1913 - Toujours dans cette unité lors de la mobilisation générale, le 2 août 1914 - Mécanicien de l’escadrille MF 20 du 31 décembre 1914 au 16 octobre 1915 - En subsistance à l'escadrille MF 8 du 19 au 22 août 1915 - Détaché à la RGA du Bourget du 6 au 16 septembre 1915 - Mécanicien en second puis mécanicien en premier de l'escadrille F 60 / SOP 60 du 16 octobre 1915 au 24 janvier 1918 - Mécanicien en premier du MdL Louis Tachard du 13 juillet 1916 au 27 octobre 1917 - Louis Tachard a été blessé au combat, aux commandes d'un Sopwith 1A2, le 26 octobre 1917 - Il est décédé des suites de ses blessures, le 27 octobre 1917 - Nommé Caporal, le 1er janvier 1918 - Mécanicien de l'escadrille SOP 263 / SAL 263 du 25 janvier 1918 au 5 mars 1919 - En mission du 26 janvier au 15 février 1918 - En stage au Parc aéro n° 9 du 3 au 10 mai 1918 - En stage aux usines Salmson du 21 juin au 7 juillet 1918 - Affecté au parc aéro n° 9 du 6 mars 1919 au 17 août 1919 - Démobilisé, le 17 août 1919 - Marié en 1920 - Affecté, dans la réserve, au 2ème régiment d'aérostation, le 1er juin 1921 - Affecté, dans la réserve, au 152ème régiment régional d'infanterie, le 10 septembre 1936 - Classé affecté spécial, comme ingénieur, de la société Alais Forges et Camargue, le 20 octobre 1939 - Décédé à Nîmes en 1985 - Sources : Pam - FM Gard - CCC MF 20 - CCC F 60 / SOP 60 - CCC SOP 263 / SAL 263 - Dernière mise à jour : 22 décembre 2015.
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Les hommes

Personnels navigants de l'escadrille SPAbi 20 posent devant un SPAD XVI pendant l'été 1919 - Parmi eux, on compte cinq pilotes, un mitrailleur et plusieurs observateurs - Le 1er pilote debout à partir de la droite est le Sgt Roger Perrin - Ce pilote a été affecté à l'escadrille SPAbi 20 du 6 avril au 13 septembre 1919 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Mme Elisabeth Perrin, petite fille de Roger Perrin, que je remercie pour son aide.
Personnels navigants de l'escadrille SPAbi 20 pendant l'été 1919 - Le 1er pilote debout à partir de la gauche est le Sgt Roger Perrin - Ce pilote a été affecté à l'escadrille SPAbi 20 du 6 avril au 13 septembre 1919 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Mme Elisabeth Perrin, petite fille de Roger Perrin, que je remercie pour son aide.

Slt Louis Max William Hérisson - Né le 20 juin 1894 à Nimes (30) - Fils de Albert Justin Hérisson (inspecteur général de l'agriculture) et de Jeanne Marguerite Favre de Thierrens - Domiciliés au 12 bis, quai de la Fontaine à Nimes (Gard) - Classe 1914 - Recrutement du bureau de Nîmes sous le matricule n° 1893 - Mobilisé au 11ème régiment de Hussard caserné à Tarascon (Bouches-du-Rhône), le 5 septembre 1914 - Nommé Brigadier, le 20 novembre 1914 - Nommé Maréchal des Logis, le 6 avril 1915 - Passe à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 2 septembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2069 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Etampes, le 12 décembre 1915 - Moniteur de pilotage de l'école d'Etampes du XX décembre 1915 au 9 août 1916 - Pilote du GDE du Plessis-Belleville du 13 août au 30 août 1916 - Pilote de l'escadrille F 20 du 30 août au 8 octobre 1916 - Pilote du GDE du 8 octobre au 8 décembre 1916 - Pilote de l'escadrille N 75 / SPA 75 du 12 décembre 1916 au 18 septembre 1919 - Citation n° 8 à l’ordre du 40ème Corps d’armée, en date du 12 février 1917 - Nommé Adjudant, le 1er mars 1917 - Première victoire homologuée contre un Albatros C contraint à atterrir dans les environs du Faubourg-Pavé / Verdun (Meuse), le 22 juillet 1917 - Les deux membres de l'équipage allemand ont été faits prisonniers - 2ème victoire homologuée contre un Albatros D abattu à l'ouest d'Abaucourt, le 10 août 1917 - 3ème victoire homologuée contre un LVG C abattu au sud de Damloup, le 18 septembre 1917 - Cette victoire a été obtenue en coopération avec le Cne de Marancourt, commandant du GC 14 - 4ème victoire homologuée contre un Rumpler C abattu dans les environs de Cumières, le 22 septembre 1917 - Les deux membres de l'équipage allemand ont été faits prisonniers - 5ème victoire homologuée contre un Albatros C abattu dans le nord-est de Saint-Mihiel, le 25 septembre 1917 - Cette victoire a été obtenue en coopération avec le Cne de Marancourt, commandant du GC 14 et le Ltt Vernin, pilote de la N 75 - Citation à l’ordre de l’Armée, en date du 13 octobre 1917 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 14 octobre 1917 - Médaille Militaire, croix de guerre avec palme et citation à l'ordre, en date du 18 novembre 1917 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 22 novembre 1917 - 6ème victoire homologuée contre un Rumpler C abattu dans les environs de Missy-sur-Aisne, le 18 février 1918 - Cette victoire a été obtenue en coopération avec le Ltt Jaille, Adj Chrétien et MdL Freycinet, des pilotes de la SPA 75 - 7ème victoire homologuée contre un Albatros D abattu dans les environs de Blérancourt, le 30 mars 1918 - Cette victoire a été obtenue en coopération avec l'Adj Delaruelle, pilote de la SPA 75 - 8ème victoire homologuée contre un Pfalz D III contraint à atterrir dans les lignes françaises dans les environs de Marquéglise, le 11 avril 1918 - Le pilote allemand a été fait prisonnier - Citation à l’ordre de l’Armée, en date du 20 avril 1918 - Citation à l’ordre de l’Armée, en date du 24 avril 1918 - 9ème victoire homologuée contre un Pfalz D abattu au sud-est d'Ypres (Scottich Wood / Belgique), le 21 mai 1918 - Cette victoire a été obtenue en coopération avec le Brig Lacombe, pilote de la SPA 75 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, le 12 juin 1918 - 10ème victoire homologuée contre un DFW C abattu dans les environs de Vailly, le 17 septembre 1918 - Cette victoire a été obtenue en coopération avec le Sgt Le Tilly, pilote de la SPA 75 - 11ème victoire homologuée contre un Fokker D VII abattu dans les environs de la Malmaison, le 17 septembre 1918 - Cette victoire a été obtenue en coopération avec le Sgt Baralis, pilote de la SPA 75 - Citation à l’ordre de l’Armée, en date du 15 octobre 1918 - A remporté dans cette escadrille un total de 11 victoires homologuées - Nommé Lieutenant de réserve, à titre définitif, le 14 octobre 1919 - Affecté, dans la réserve, au 1er régiment de Hussards, le 20 novembre 1919 - A effectué une pétiode d'exercice au 3ème régiment d'aviation du 7 au 21 juin 1920 - Affecté au groupe de chasse dy 35ème régiment d'aviation, le 17 octobre 1922 - Importe des véhicules agricoles de la société "Sud Tracteurs Agricoles et Automobiles" - Vice-président de l'Automobile-Club Gard-Lozère-Ardèche - A effectué une période d’exercices à l’entrepôt n°1 de Villacoublay du 30 mai au 14 juin 1924 - Officier de la Légion d'Honneur, le 3 janvier 1925 - Mariage avec Catherine Madeleine Andrée Bazille à Montpellier (Hérault), le 21 mars 1925 - Nommé Capitaine de Réserve, le 25 décembre 1929 - A accompli une période volontaire au 35ème régiment d’aviation du 8 mai au 23 octobre 1931 - A accompli une période volontaire du 4 au 13 juillet et du 23 au 27 octobre 1932 - A accompli une période volontaire de 2 jours échelonnés au CAR de Montpellier en 1934 - A accompli une période volontaire de 6 jours échelonnés au CAR de Montpellier en 1935 - A accompli une période volontaire de 2 jours échelonnés au CAR de Montpellier en 1936 - Président de l'Aéroclub du Gard en 1936 - Affecté, dans la réserve, à la base aérienne de Lyon, suite la réorganisation territoriale de l'armée de l'Air, le 1er décembre 1936 - 1937 - A accompli une période volontaire de 7 jours échelonnés au GAR 516 en 1937 - Affecté, dans la réserve, la base aérienne de Reims (Marne), le 24 juin 1937 - Nommé Commandant de Réserve, le 25 décembre 1937 - A accompli une période volontaire de 5 jours échelonnés au GAO 516 en 1938 - Président de l'Automobile-Club du Gard-Lozère-Ardèche, le 19 juin 1939 - Mobilisé à l'inspection des écoles de l'armée de l'Air en mai 1940 - Inspecteur de la chasse avec mission d'organiser la défense des terrains - Nommé Commandeur de la Légion d'honneur, le 15 décembre 1940 - Président-Directeur de la Société Cévenole des carburants forestiers de Meyrueis - S'engage dans la résistance en accueillant des juifs, des réfractaires au STO et des évadés d'Allemagne - Nommé Lieutenant-colonel, le 1er juillet 1949 - Décédé au 11, quai de la Fontaine à Nimes (Gard), le 25 décembre 1969 - William Hérisson repose dans le cimetière protestant de Nimes (Gard) - Photo SHD du Château de Vincennes via David Méchin que je remercie pour son aide - Sources : Acte de naissance de la commune de Nimes (Gard) - Pam - LO non communicable - JORF - Dernière mise à jour 7 novembre 2018.
* Citation à l’ordre de l’Armée de l'Adj William Max Louis Hérisson, au 11ème régiment de Hussards, pilote l'escadrille N 75, en date du 13 octobre 1917 : "Vieux pilote de réglage et de reconnaissances, devenu pilote de chasse de grande valeur, très brave et plein d’entrain. Le 18 septembre 1917, a abattu dans nos lignes son troisième avion ennemi."
* Médaille Militaire, croix de guerre avec palme et citation à l'ordre de l'armée de l'Adj William Max Louis Hérisson, au 11ème régiment de Hussards, pilote l'escadrille N 75, en date du 18 novembre 1917 : "Pilote de chasse très brave et plein d’entrain. Le 25 septembre 1917, après un combat où il a fait preuve d’une habileté consommée, a abattu dans ses lignes son cinquième avion ennemi. Trois citations."
* Citation à l’ordre de l’Armée du Slt William Max Louis Hérisson, au 11ème régiment de Hussards, pilote l'escadrille N 75, en date du 20 avril 1918 : "Pilote remarquable d’adresse et d’entrain. Le… a remporté sa septième victoire, abattant un monoplace près d’un ballon français que celui-ci voulait attaquer."
* Citation à l’ordre de l’Armée du Slt William Max Louis Hérisson, au 11ème régiment de Hussards, pilote l'escadrille N 75, en date du 24 avril 1918 : "Etant chef de patrouille, a obtenu sa huitième victoire, abattant auprès d’un ballon français un monoplace qui venait pour l’incendier."
* Chevalier de la Légion d’honneur et citation à l'ordre de l'armée du Slt William Max Louis Hérisson, au 11ème régiment de Hussards, pilote l'escadrille SPA 75, en date du 12 juin 1918 : "Depuis dix-huit mois dans une escadrille de chasse, a chaque jour affirmé davantage son courage et son entrain. A remporté sa neuvième victoire en abattant un avion ennemi venu pour attaquer un de nos ballons. Médaille Militaire pour faits de guerre huit citations."
* Citation à l’ordre de l’Armée du Slt William Max Louis Hérisson, au 11ème régiment de Hussards, pilote l'escadrille SPA 75, groupe de combat n° 14, en date du 15 octobre 1918 : "A brillamment remporté sa dixième victoire, abattant en feu, en bordure de nos lignes, un biplace ennemi."
* Officier de la Légion d’honneur du Ltt William Louis max Hérisson au 35ème régiment d'aviation, en date du 3 janvier 1925 : " Chevalier du 12 juin 1918, 9 ans de services, 5 campagnes. A été cité, a accompli une période d’entraînement aérien volontaire."
* Commandeur de la Légion d’honneur du Cdt Willima Louis Max Hérisson, en date du 15 décembre 1940 : "26 ans de services, 5 campagnes, 10 citations, 10 ans de bonifications pour services aériens, 63 annuités. Officier de la Légion d’honneur du 3 janvier 1925."

MdL André Jean Edouard Bonnafont - Né le 26 janvier 1883 à Paris (75) - Fils d'Albert Bonnafont et d'Eugénie Clicquot de Mentque - Classe 1903 Recrutement du 6ème bureau de la Seine sous le n° matricule 948 - Service militaire à partir de novembre 1904 - Profession avant guerre Artiste peintre Dessinateur - Mobilisé au 12ème régiment de Dragons à compter du 2 août 1914 - Brevet de pilote militaire n° 2552 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Etampes, le 28 janvier 1916 - GDE du Plessis-Belleville du 8 février au 4 juin 1916 - Pilote de l'escadrille MF 20 du 4 juin au 24 octobre 1916 - Croix de Guerre et une citation à l'ordre du groupement F de la 2ème armée, le 8 octobre 1916 - Grièvement blessé au cours d'un combat aérien dans les environs de Verdun, le 24 octobre 1916 - Décédé des suites de ses blessures à l'hôpital de Petit-Montharion (Meuse), le lendemain - Il a été inhumé dans le cimetière de Dieue (55) - Médaille Militaire et une citation à l'ordre de l'armée à titre posthume, le 1er novembre 1916 - Médaille Militaire - Croix de Guerre - Photo Louis Bonnafont transmise par Mme Christiane Champenois que je remercie pour son aide.
* Croix de Guerre et une citation à l'ordre du groupement F de la 2ème armée, le 8 octobre 1916 : "Pilote d'un sang-froid et d'une bravoure admirable, n'a jamais hésité pour accomplir ses missions, à rechercher le combat. Le 21 juillet 1916, a obligé un avion ennemi à descendre dans ses lignes complétement désemparé."
* Médaille Militaire et une citation à l'ordre de l'armée à titre posthume, le 1er novembre 1916 : "Pilote ayant un sentiment élevé de son devoir, s'est acquitté pendant 5 mois, dans un secteur difficile, de toutes les missions qui lui ont été confiées avec une conscience et un dévouement au-dessus de toute éloge. Atteint, le 24 ocotbre 1916, d'une très grave blessure, au cours d'un combat qu'il livrait au-dessus des lignes ennemies. A fait preuve d'une énergie admirable en surmontant ses souffrances et parvenant à ramener son passager au terrain d'atterrissage."

Ltt Jean Louis Emile Blanchard - Né le 25 août 1892 à Melun (Seine-et-Marne) - Classe 1912 - Recrutement du 6ème bureau de la Seine sous le matricule n° 442 - Affecté au 43ème régiment d'artillerie - Passé dans l'aéronautique militaire comme observateur - Formation au GDE - Observateur de l'escadrille SPAbi 20 du 10 avril 1916 au 31 juillet 1918 - En subsistance à l'état-major du 14ème corps d'armée du 10 avril 1916 - Pris en solde par l'escadrille MF 20, le 19 avril 1916 - Stage dans une batterie d'artillerie du 15 juin au 2 juillet 1916 - Stage dans une batterie d'artillerie du 16 juillet au 3 août 1916 - Détaché dans une batterie d'artillerie du 9 au 24 novembre 1916 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 2 novembre 1916 - Détaché à l'escadrille N 23 du 10 au 21 décembre 1916 - Evacué sur l'hôpital de Montdidier du 13 au 19 avril 1917 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 10 février au 2 mars 1918 - En mission du 3 au 12 avril 1918 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 10 mars 1918 - En mission du 9 au 12 mai 1918 - Tué au cours d'un combat aérien à Passy-Grigny (Marne), au Sud-Ouest de Reims, le 31 juillet 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 11 août 1918 - Chevalier de la Légion d'Honneur, à titre posthume, le 29 juin 1919 - Sources : MpF - CCC MF 20 / AR 20 / SPAbi 20 - JORF - Dernière mise à jour : 13 novembre 2015 - Photo transmise par Jean-Christophe Blanchard, son petit-neveu, que je remercie pour son aide.
* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Ltt Jean Louis Emile Blanchard, du 43ème régiment d'artillerie, observateur à l'escadrille SPAbi 20, en date du 11 août 1918 : "Officier de grande valeur, d'un courage et d'un sang-froid à toute épreuve. A rendu depuis deux ans les plus grands services à son escadrille. A trouvé une mort glorieuse, le 31 juillet 1918, au cours d'une reconnaissance, en luttant jusqu'au bout contre sept avions ennemis."
* Chevalier de la Légion d'Honneur, à titre posthume, du Ltt Jean Louis Emile Blanchard, du 43ème régiment d'artillerie, observateur à l'escadrille SPAbi 20, en date du 29 juin 1919 : "Officier de grande valeur, d'un courage et d'un sang-froid à toute épreuve. A rendu depuis deux ans les plus grands services à son escadrille. A trouvé une mort glorieuse, le 31 juillet 1918, au cours d'une reconnaissance, en luttant jusqu'au bout contre sept avions ennemis. A été cité"

Cne Maurice Mandinaud - Né le 9 septembre 1885 au lieu dit "Fontafie" sur la commune de Nieuil (Charente) - Fils de François Mandinaud (tuilier) et d'Anna Marie Baussant (cultivatrice) - Domiciliés à Genouillac (Charente) - Profession avant engagement Instituteur - Classe 1905 - Recrutement de Magnac-Laval (Haute-Vienne) sous le matricule n° 1310 - Engagé volontaire pour quatre ans au titre du 107ème régiment d'infanterie (12ème corps d'armée), le 8 octobre 1903 - Nommé Caporal fourrier, le 23 septembre 1905 - Nommé Sergent, le 19 septembre 1906 - Rengagé pour deux ans, à compter du 8 octobre 1907 - Rengagé pour un an, à compter du 8 octobre 1909 - Admis comme élève officier à l'école militaire d'infanterie de St-Maixent, à la suite du concours de 1909 - Blessé à l'oeil et au bras droit au cours d'une chute de cheval, lors qu'en séance d'équitation exécutée au manége, le 8 septembre 1909 - Classé 35ème sur 150 à l'examen de sortie - Nommé Sous-lieutenant et affecté à la 7ème compagnie du 78ème régiment d'infanterie, le 1er octobre 1910 - Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1912 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 1er juillet 1913 - Brevet de pilote FAI n° 1300 décerné par l'Aéroclub de France et obtenu sur avion Blériot, le 25 octobre 1913 - Brevet de pilote militaire n° 410 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 20 décembre 1913 - Pilote de la 2ème réserve de Dijon (1er groupe d'aviation) - Pilote de la 1ère réserve à Chaumont - Affecté à Bois d'Arcy - Pilote de l'escadrille MF 20 du 31 décembre 1914 au 15 juin 1915 - Pilote de l'escadrille MF 8 du 15 juin au 30 août 1915 - Nommé Capitaine, à titre définitif, le 2 juillet 1915 - Commandant de l'escadrille MF 36 du 30 août 1915 au 26 avril 1916 - En mission à la RGAé du Bourget du 26 décembre 1915 au 6 janvier 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 2 février 1916 - En mission du 4 au 8 avril 1916 - Chevalier de la Légion d'Honneur, Croix de Guerre avec palme et citation à l'ordre de l'armée, en date du 5 avril 1916 - Au cours d'une mission, aux commandes du Maurice Farman type 37 n° 1186, son avion a été touché pendant un combat aérien contre un Zeppelin et a été contraint d'atterrir dans les environs de Flessingue (Pays-Bas), le 26 avril 1916 - Il faisait équipage avec la Slt Deramond, qui a également été interné à Urk (Zuyderzee) - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 4 juin 1916 - Les deux hommes se sont évadés le 12 septembre 1916 - Rapatrié, le 30 octobre 1916 - Commandant de l'escadrille N 81 du 26 décembre 1916 au 10 mars 1917 - Tué au cours d'un combat aérien, aux commandes d'un SPAD VII, dans les environs de Fontaine (Territoire de Belfort), le 10 mars 1917 - Son adversaire était probablement le Obltn Bruno Loerzer du Jasta 26 (sa 4ème victoire) - Il a été initialement inhumé tombe n° 1 au cimetière Fontaine A. C. de Fontaine (Territoire de Belfort / Haut-Rhin à l'époque) - Il repose maintenant tombe n° 905 dans la nécropole nationale "le Glacis du Château" à Belfort (Territoire-de-Belfort) - Sources : Registre des naissance de la commune de Nieuil - Pam - Liste des brevets militaires - LO - Fiche matricule conservée aux archives départementale de la Charente - CCC de l'escadrille MF 20 - CCC de l'escadrille MF 8 - CCC de l'escadrille MF 36 - CCC de l'escadrille N 81 - Bailey / Cony - MpF - JORF - La Guerre Aérienne Illustrée - L'Aérophile - Dernière mise à jour : 5 décembre 2018.
* Citation à l'ordre de l'armée du Cne Maurice Mandinaud, commandant l'escadrille MF 36, en date du 2 février 1916 : "Commandant d'escadrille accompli et pilote intrépide, n'hésite pas à entreprendre les reconnaissances les plus hardies pour renseigner le commandement. le 17 janvier 1916, au cours d'une mission de chasse, a fait preuve d'un sang-froid et d'audace remarquables en ramenant dans les lignes, malgré un bombardement extrêmement violent, son appareil plusieurs fois atteint et gravement endommagé."
* Chevalier de la Légion d'Honneur, Croix de Guerre avec palme et citation à l'ordre de l'armée du Cne Maurice Mandinaud, pilote à l'escadrille MF 36, en date du 5 avril 1916 : "Pilote énergique et audacieux sur le front depuis décembre 1914. Au cours de ses vols, a livré plusieurs combats heureux contre des avions ennemis. Chef d'escadrille, a su entrainer son unité par son exemple, notamment dans les opérations de bombardement de jour et de nuit. Le 22 février 1916, a réussi, dans des conditions particulièrement dangereuses, une importante reconnaissance de nuit. Déjà deux fois cité à l'ordre."
* Citation à l'ordre de l'armée du Cne Maurice Mandinaud, commandant l'escadrille MF 36, en date du 4 juin 1916 : "Chef d'escadrille plein de courage et d'allant. Le 26 avril 1916, au cours d'une reconnaissance de nuit, a poursuivi et attaqué un Zeppelin. A soutenu le combat jusqu'à épuisement de ses munitions et a dû atterrir en pays neutre, l'avion criblé de balles et gravement endommagé."

Sous-lieutenant observateur de l'escadrille SPAbi 20 - Il porte l'insigne de l'escadrille et une Croix de Guerre avec une palme de bronze et 2 étoiles, marques de trois citations, dont une à l'ordre de l'armée - Si vous êtes capables d'identifier cet officier, veuillez prendre contact avec l'auteur du site - Photo collection Jean-Laurent Truc que je remercie pour son aide.
Photo de l'Adj Adolphe Lemelle
Adj Adolphe Frédéric Lemelle - Né le 12 janvier 1890 à Paris 15ème - Fils de Gustave Edouard Lemelle et de Marie Madeleine Somme - Sa mère domiciliée au 41, rue Fondary à Paris 15ème - Classe 1910 - Recrutement du 2ème bureau de Paris sous le matricule n° 762 - Appelé pour effectuer son service militaire, au titre du 19ème régiment de chasseurs à cheval, le 2 octobre 1911 - Affecté au 25ème bataillon du Génie, comme mécanicien du 11 avril au 1er octobre 1912 - Mécanicien du centre de Villacoublay du 6 avril 1912 au 7 mars 1914 - Le 17 août 1912, en équipage avec le Cne Leclerc, à bord d'un Farman, a effectué des essais d'un nouveau casque téléphonique destiné aux aviateurs militaires - Affecté administrativement au 1er groupe aéronautique, le 1er octobre 1912 - Grièvement blessé au cours d'un accident d'avion, le 24 décembre 1912 - Il était en équipage avec le Cne Ludman - La main droite cassée au cours d'un accident de moteur, le 3 mai 1913 - Passé, dans la réserve de l'armée d'active, le passage dans la disponibilité, le 8 novembre 1913 - Profession avant guerre Ajusteur-Mécanicien - Domicilié au 208, rue St-Charles à Paris 15ème - Rappelé à l'activité au 1er groupe d'aviation de Dijon-Longvic, le 2 août 1914 - Mécanicien de l'escadrille MF 20 du 4 août 1914 au 6 décembre 1915 - Admis à l'hôpital de Villers-Bretonneux du 29 novembre au 5 décembre 1914 - En subsistance à l'escadrille MF 8 du 19 au 22 août 1915 - Evacué sur l'hôpital n° 38 de Châlons-sur-Marne, le 3 octobre 1915 - Rentré au dépôt du 1er groupe d'aviation, le 9 novembre 1915 - Venu du dépôt du 1er groupe d'aviation, pour formation de l'escadrille MF 71 - Mécanicien de l'escadrille MF 71 du 21 décembre 1915 au 23 janvier 1916 - Désigné comme élève pilote suite à décision n° 36.543/12, en date du 1er janvier 1916 - Envoyé à l'école militaire d'aviation de Dijon pour suivre la partie théorique, le 1er janvier 1916 - Brevet de pilote militaire n° 3291 obtenu à l'école d'aviation militaire de Tours, le 26 avril 1916 - Cité à l'ordre de l'école de Tours pour avoir passé son brevet de pilote militaire en seulement 12 heures de vol, le 26 avril 1916 - Stage de perfectionnement à l'école militaire d'aviation de Pau, le 2 mai 1916 - Nommé Caporal, le 4 mai 1916 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux, le 2 juin 1916 - Stage de Haute-Ecole (Chasse) à l'école d'aviation militaire de Pau du 3 juillet au 2 octobre 1916 - Au cours d'un vol d'entrainement, l'avion qu'il pilotait, a pris feu en vol, suite à une retour de flammes au carburateur. Arrivé à la hauteur des arbres et ne voulant pas brûler, il a sauté d'une hauteur de 20 mètres Il a eu une commotion cérébrale et deux vertèbres du cou cassées - Il a passé jours dans le coma - Contre toute attente, il se rétabli et termina son parcours en école- Pilote du GDE du 2 octobre au 17 novembre 1916 - Pilote de l'escadrille N 73 du 19 novembre 1916 au 26 septembre 1917 - Première victoire homologuée contre un avion abattu à 400 mètres au sud-est de Devise (Somme), le 20 décembre 1916 - Nommé Sergent, le 25 janvier 1917 - Convoyage d'un avion depuis la RGAé du 24 février au 3 mars 1917 - Evacué sur maladie, le 5 mars 1917 - En convalescence du 1er au 11 avril 1917 - Deuxième victoire homologuée contre un gros avion abattu entre Montchâlons et Bièvre (Aisne), le 10 mai 1917 - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, en date du 31 mai 1917 - Une victoire non homologuée contre un avion abattu au nord de Chavignon (Aisne), le 24 juin 1917 - En déplacement du 10 au 12 juillet 1917 - En déplacement du 22 au 23 juillet 1917 - Troisième victoire homologuée contre un biplace abattu sur la forêt d'Housthulst (Belgique), le 14 août 1917 - Une victoire non homologuée contre un chasseur combattu sur la forêt d'Housthulst (Belgique), le 14 août 1917 - En stage à l'école militaire d'aviation du Crotoy du 4 au 10 août 1917 - Au cours d'un combat aérien à 6.000 mètres, il a été victime d'une asphyxie, le 16 août 1917 - Réussit à rentrer au terrain de St-Pol-sur-Mer (Nord) mais doit être immédiatement évacué sur l'hôpital Buffon à Paris (75), en état grave du 17 au 21 août 1917 - Il conservera des séquelles au coeur - Nommé Adjudant, le 25 août 1917 - Hospitalisé à l'hôpital Buffon, jusqu'au 26 septembre 1917 - En permission de convalescence - A convoyé le SPAD XIII du Cne Georges Guynemer vers Paris pour qu'il soit exposé aux Invalides, le 18 octobre 1917 - Trois victoires homologuées lors de son affectation à l'escadrille N 73 - Croix de Guerre 14-18 - Croix du combattant belge (Yser) - Croix du combattant 14-18 - Croix commémorative 1914-1818 - Croix des blessés avec 3 étoiles - Croix interalliée - Démobilisé, le 11 août 1919 - Domicilié au 6, rue Sarazate à Paris 15ème, à compter du 11 août 1919 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 20 octobre 1919 - Réformé définitivement, avec pension temporaire de 50 % pour hémiparésie gauche, surtout accusée aux extrémités et troubles de la sensibilité par la commission de réforme de la Seine, en date du 27 janvier 1921 - Réformé définitivement, avec pension temporaire de 60 % pour hémiparésie gauche, raideur de la colonne cervico-dorsale par la commission de réforme de la Seine, en date du 14 février 1923 - Réformé définitivement, avec pension temporaire de 80 % pour hémyplésie gauche incomplète, raideur de la colonne cervico-dorsale, souffle névrosystlique par la 1ère commission de réforme de la Seine, en date du 5 mars 1924 - Réformé définitivement n° 1, avec pension temporaire de 90 % pour raideur marquée de la colonne cervico-dorsale suite à des lésions, hémyplésie gauche par la 1ère commission de réforme de la Seine, en date du 10 septembre 1924 - Domicilié au 53, rue du Poteau à Paris 18ème, à compter 10 novembre 1924 - Réformé définitivement, avec pension permanente de 100 % pour raideur très marquée de la colonne vertébrale de la région cervico-dorsale, hémyplésie gauche incomplète, hypertension artérielle d'albumine par la 1ère commission de réforme de la Seine, en date du 3 décembre 1924 - Réformé définitivement, avec pension permanente de 100 % pour raideur marquée de la colonne vertébrale suite de traumatisme, abolition des mouvements d'extension de la tête et de la torsion du cou, aspect immobile de la face, parole monotone, Hémiparésie gauche contactée du membre supérieur gauche, tremblements des doigts, tachycardie pouls à 120 par la 1ère commission de réforme de la Seine, en date du 30 mars 1925 - Grade d'Officier de la Légion d'Honneur, en date du 16 juillet 1925 - Domicilié au 37, rue d'Alleray à Paris 15ème, à compter du 6 janvier 1931 - Grade de Commandeur de la Légion d'Honneur, en date du 11 juin 1932 - Pension d'invalidité de 100 % acquise définitivement, le 9 mai 1938 - Déclaré non récupérable, le 29 juin 1938 - Domicilié chez M. Maurice Leclerc à Misery par Vert-le-Petit, à compter du 2 novembre 1939 - A été arrêté de juillet à septembre 1940 - Comme combattant FFI, à fait partie d'un groupe de résistance médicale en transportant de matériel médical dans les postes de secours clandestins - A été arrêt par la Gestapo et a fait 50 jours de prison au Cherche-Midi en janvier 1944 - A participé au brancardage des blessés et participé à l'édification des blessés lors de l'insurrection parisienne - Ensuite, a voulu s'engarer dans un bataillon FFI, mais son chef l'en a dissuadé, vu son état physique - A fait partie des réseaux "Vermillon", "Amarante" et "Ecarlate" - Croix de Guerre 1939-1945 - Domicilié au 78, rue du Théâtre à Paris 15ème - Profession Employé du Paris Mutuel des sociétés de cours parisiennes, à compter du 21 septembre 1947 - A été désigné au titre de requis civil en qualité de chef d'ilots n° 2842 - Décision confirmée, le 29 janvier 1955 - Séquelles de fracture des deux premières cervicales nécessitant le port permanent d'une minerve, hémiplégie gauche avec tremblements, Troubles cardio-vasculaire avec vertiges, tachyarythmie suite de blessure de guerre du 16 août 1947 - Grade de Grand Officier de la Légion d'Honneur, en date du 26 février 1949 - Il a été le seul sous-officier élevé à ce grade - A été porte-drapeau de la Légion d'Honneur - Médaille de l'aéronautique, le 1er février 1956 - Décédé à Paris, le 16 juin 1961 - Ses funérailles ont été célébrées en l'église Saint-Jean-Baptiste de Grenelle, place Félix Faure à Paris - Adolphe Lemelle repose dans le cimetière de Gentilly (Val-de-Marne) - Sources : Pam (2 fiches) - CCC de l'escadrille MF 20 - CCC de l'escadrille MF 71 - CCC de l'escadrille N 73 - Fiche matricule du 2ème bureau de la Seine conservée aux archives départementales de Paris - LO - JORF - Revue "Les Ailes" - Revue "La Guerre Aérienne Illustrée" - Dernière mise à jour : 14 février 2025.
* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée du MdL Adolphe Frédéric Lemelle au 19ème régiment de chasseurs, pilote à l'escadrille N 73, en date du 31 mai 1917 : "Pilote de chasse d'un allant et d'une énergie exceptionnelles qui a constamment rendu les meilleurs services. Le 10 mai 1917, a abattu dans ses lignes son deuxième avion ennemi. Blessé au cours de la campagne."
* Citation à l'ordre de l'armée du MdL Adolphe Frédéirc Lemelle, pilote à l'escadrille N 73, en date du 1er juin 1917 : "Très bon pilote de combat. Dans l'aviation depuis cinq ans, donne l'exemple des plus belles qualités d'entrain et de courage. Le 20 décembre, a descendu un avion allemand qui s'est écrasé dans ses lignes."
* Citation à l'ordre de l'armée du MdL Adolphe Frédéric Lemelle au 19ème régiment de chasseurs à cheval, pilote à l'escadrille N 73, en date du 20 août 1917 : "Excellent pilote de chasse. Le 14 août 1917, a abattu un avion ennemi en flammes."
* Citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Adolphe Frédéric Lemelle, pilote de réserve au groupe de combat n° 12 de l'escadrille 73, en date du 20 octobre 1919 : "Magnifique pilote de chasse, combattant intrépide, d'une habileté exceptionnelle, a tou jours donné un bel exemple de ténacité, de volonté et de modestie. Au cours d'un combat livré à plus de 6,000 mètres d'altitude, est tombé victime d'un accident au coeur, qui a eu les plus graves conséquences pour sa santé."
* Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'armée aérienne de l'Adj Adolphe Frédéric Lemelle, en date du du 13 août 1947 : "Adjudant de réserve, héroïque pilote de chasse de l'escadrille des "Cigognes" lors de la 1ère guerre mondiale (8 citations, 3 blessures). Bien que mutilé à 100 %, a adhéré à la résistance active dans un organisme de la région parisienne. Modeste et obstiné, s'est distingué par une activité inlassable qui lui a valu d'être emprisonné par l'ennemi. Lors de l'insurrection parisienne, participe aux combats avec toute son énergie, donnant à tous l'exemple du courage, de l'abnégation qui l'ont toujours animé."
Photo du Cne Abel Verdurand
Cne Abel Paul Louis Verdurand - Né le 5 mars 1886 à Dié (Drome) - Fils de Paul Louis Alexandre Verdurand et de Joséphine Favier - Classe 1906 - Recrutement de Montélimar sous le matricule n° 82 - Engagé volontaire pour 4 ans au titre de l'école polytechnique, le 1er octobre 1906 - Pour son année de service avant d'intégrer l'école, affecté au 6ème régiment d'artillerie de campagne du 5 octobre 1906 au 8 octobre 1907 - Nommé Brigadier, le 18 février 1907 - Nommé Maréchal des Logis, le 14 juillet 1907 - Rejoint l'école Polytechnique, le 10 octobre 1907 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, le 1er octobre 1909 - Une période d'instruction du 3 au 25 septembre 1913 - Nommé Lieutenant de réserve, le 6 juin 1914 - Mobilisé au 6ème régiment d'artillerie de campagne, le 2 août 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 14 janvier 1915 - Observateur de l'escadrille MF 20 du 14 janvier au 16 octobre 1915 - Citation n° 394 à l'ordre de la 2ème armée, en date du 3 avril 1915 - Observateur de l'escadrille MF 60 du 16 octobre 1915 au 1er février 1916 - Brevet de pilote militaire n° 2010 obtenu le 27 novembre 1915 - Pilote et Commandant de la section d'artillerie lourde MF 228 du 1er février au 3 octobre 1916 - Chevalier de la Légion d'Honneur, Croix de Guerre et citation n° 2943 à l'ordre de l'armée, le 19 mai 1916 - Nommé Capitaine de réserve à titre temporaire, le 30 novembre 1916 - Affecté à l'IMA de Compiègne du 24 août 1917 à (la fin de la guerre) - Démobilisé en fin 1918 ou début 1919 - Directeur général de la compagnie Air Union - Nommé Chef de bataillon de réserve, le 24 décembre 1926 - Nommé Lieutenant-colonel de réserve, le 25 décembre 1933 - Réintégré, à titre exceptionnel, dans les réserves du personnel navigant de l'armée de l'Air en qualité d'observateur en avion, le 24 février 1934 - A accompli une période d'instruction à la 2ème compagnie de l'air à Nanterre du 13 novembre au 2 décembre 1933 - Affecté à la 12ème compagnie de l'air, le 1er octobre 1934 - A accompli une période obligatoire d'exercices motorisés en Champagne du 1er au 7 septembre 1935 - A accompli une période obligatoire à Orly en 1935 - Officier de la Légion d'Honneur, le 23 janvier 1936 - A accompli une période obligatoire du 30 août au 2 septembre 1935 - Affecté à la base aérienne de Nanterre, le 1er janvier 1937 - Affecté à la base aérienne de Paris (Issy-les-Moulineaux), le 22 avril 1937 - Classé dans les cadres sédentaires, le 4 mai 1937 - Reclassé dans le personnel navigant des réserves de l'Air comme observateur en avion, le 5 mars 1939 - Affecté au Bataillon de l'Air n° 203, le 1er juin 1939 - Rappelé à l'activité, le 2 septembre 1939 - Affecté au Bataillon de l'Air 117 - Sources : Pam - CCC MF 20 - CCC MF 60 - CCC MF 228 - Liste PN - FM Drôme - JORF - Dernière mise à jour : 28 juillet 2015.
* Citation n° 394 à l'ordre de la 2ème armée, en date du 3 avril 1915 : "Par des vols presque quotidiens au-dessus des lignes ennemies, ont rendu les plus grands services, en observant le réglage de nombreux tirs d'artillerie. Fréquemment encadrés pas des éclatements de projectiles qui ont atteint parfois leurs avions. Ont toujours rempli leurs missions jusqu'au bout donnant à leurs camarades le meilleur exemple de courage et de dévouement."
Citation commune avec Ltt François Fernand Vigouroux (obs) et le Slt Pierre marie Henri Joseph Hervé (obs).
* Chevalier de la Légion d'Honneur, Croix de Guerre et citation n° 2943 à l'ordre de l'armée, le 19 mai 1916 : "A la fois pilote et observateur de 1er ordre d'un courage et d'un esprit de sacrifice exceptionnels. Commandant une section d'aviation d'artillerie lourde, a pu par ses qualités de chef et par son exemple, remplit toutes les missions qui lui étaient confiées dans des circonstances extrêmement difficiles. Chargé le 29 avril 1916, de reconnaitre la situation exacte de nos lignes soumises à un bombardement intense, n'a pas hésité à descendre à 200 mètres, a pu aussi, grâce à son audace, rapporter des renseignements exacts et précis particulièrement précieux pour le commandement. déjà cité à l'ordre de l'armée. cette citation comporte l'attribution de la Croix de Guerre avec palme."
Photo du Cne Georges Gignoux
Cne Georges Marie Joseph Ariste Gignoux - Né le 21 mars 1885 à Lyon (Rhône) - Fils de Marie Joseph Octave Gignoux et de Charlotte Marie Joséphine Potton - Domiciliés 1, chemin du Greïllon à Lyon - Profession avant engagement Etudiant - Classe 1905 - Recrutement de Lyon-Sud sous la matricule n° 477 - Engagé volontaire pour 3 ans, le 24 octobre 1905 - Admis à l'école spéciale militaire de St-Cyr, le 27 octobre 1905 - Nommé Caporal, le 8 avril 1906 - Nommé Sergent, le 5 novembre 1906 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 86ème régiment d'infanterie, le 1er octobre 1907 - Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1909 - Affecté au 144ème régiment d'infanterie et détaché à l'aéronautique militaire, le 23 décembre 1911 - Brevet de pilote militaire n° 164 obtenu, le 10 septembre 1912 - Pilote de l'escadrille MF 5 du centre d'aviation de Buc du 25 septembre 1912 au 24 avril 1913 - Pilote de l'escadrille MF 20 du 24 avril 1913 au 10 août 1915 - Citation n° 804 à l'ordre de la 2ème armée, le 14 novembre 1914 - Détaché à St-Cyr du 28 novembre au 31 décembre 1914 - Nommé Capitaine, le 22 mars 1915 - Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée, le 13 avril 1915 - Détaché à la RGAé du Bourget du 17 au 20 avril 1915 - Détaché à l'escadrille MF 32 du 28 juillet au 3 août 1915 - Commandant de l'escadrille MF 20 / AR 20 du 10 août 1915 au 1er février 1917 - Citation à l'ordre de la 10ème armée, le 22 novembre 1915 - Stage au GDE du 16 décembre 1916 au 5 janvier 1917 - Commandant du service aéronautique du 14ème corps d'armée du 1er février 1917 au 23 octobre 1919 - Citation à l'ordre de la 2ème armée, le 23 décembre 1916 - Médaille d'argent de la Valeur militaire italienne, le 13 mai 1917 - Citation à l'ordre de la 6ème armée, le 2 novembre 1917 - Citation à l'ordre de la 6ème armée, le 14 novembre 1917 - Nommé Chef de Bataillon à titre temporaire, le 30 décembre 1917 - Nommé Chef de Bataillon à titre définitif, le 25 mars 1919 - En congé sans solde de 2 ans à compter du 20 novembre 1919 - Affecté au 5ème régiment d'aviation d'observation, le 1er août 1920 - Marié avec Eugénie Joséphine Marie Marguerite Berthand, à Lyon 2ème arrondissement (Rhône), le 9 février 1923 - Affecté au 35ème régiment d'aviation d'observation, le 1er août 1920 - A effectué une période d'entrainement de 15 jours, à compter du 17 mai 1921 - Reprend son service (après 3 ans de congé sans solde) au 35ème régiment d'aviation, le 1er septembre 1922 - Affecté au 31ème régiment d'aviation, le 25 octobre 1922 - Commandant des 3ème et 4ème groupes d'aviation - Affecté au 35ème régiment d'aviation, le 14 janvier 1924 - Officier de la Légion d'Honneur, le 28 décembre 1924 - Classé dans la disponibilité, le 26 décembre 1925 - Profession Ingénieur puis avocat - Une période d'entrainement de 5 semaines du 28 janvier au 4 mars 1926 - Nommé Lieutenant-Colonel de réserve, le 25 juin 1931 - Cesse de faire partie du personnel navigant, le 10 septembre 1931 - A accompli une période sur la base aérienne 105 du 22 au 29 juillet 1935 - Stage d'instruction obligatoire à l'état-major de la 4ème région aérienne du 19 au 25 juillet 1937 - Affecté, dans la réserve, à la base aérienne de Lyon, le 21 décembre 1936 - Affecté, dans la réserve, à la base aérienne 130, le 30 août 1938 - Rappelé à l'activité, le 2 septembre 1939 - Arrivé à la base aérienne 130, le 2 septembre 1939 - Affecté à la base aérienne de Bordeaux-Mérignac, le 6 septembre 1939 - Affecté à l'état-major de la 7ème subdivision aérienne de Clermont-Ferrand, le 7 décembre 1939 - Décédé à Lyon (8ème arrondissement), le 4 novembre 1976 - Sources : Pam - LO - FM (69) - JORF - CCC 20 -
* Citation n° 804 à l'ordre de la 2ème armée, en date du 14 novembre 1914 : "Pilote breveté militaire du 10 septembre 1912. De concert avec le Capitaine Pierlot, observateur, a par son mépris du danger son coup d'oeil, son sang-froid, assuré le réglage du tir sur de nombreuses batteries ennemies et obtenu d'excellents résultats, le 18 octobre, lors de l'attaque du bois d'Herleville, n'a pas hésité malgré le brouillard à survoler les lignes ennemies à faible hauteur pour fournir des renseignements sur leur organisation défensive avait antérieurement rendu des services signalés en Lorraine et contribué en particulier à faire subir des pertes considérables à une colonne ennemie."
* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation n° 100 à l'ordre de l'armée, le 13 avril 1915 : "Lieutenant d'infanterie. Pilote à l'escadrille MF 20. le 13 mars, malgré une cannonade violente et précise, asurvolé longuement la région qu'il avait à reconnaitre, est rentré avec un avion dont une aile et un mat étaient sérieusement endommagés par des éclats d'obus, rapportant des renseignements importants. Officier pilote de tout premier ordre 60 reconnaissances et 125 heures de vol depuis le début de la campagne."
* Citation n° 71 à l'ordre de la 14ème corps d'armée : "Chargé de reconnaitre un entonnoir produit par l'explosion d'une mine dans le secteur de Frise, et ayant à opérer dans des conditions atmosphériques très défavorables, n'a pas hésité à survoler les lignes ennemies à 400 mètres pour rapporter les renseignements demandés."
* Citation n° 551 à l'ordre de la 2ème armée : "Le 23 septembre 1916, au cours d'une mission photographique éxécuté à l'intérieur des lignes ennemies, sont intervenus pour dégager un avion de l'escadrille mis hors de combat par un Fokker. Ayant attaqué ce dernier à très faible altitude l'ont abattu et ont permis à l'avion français désemparé de regagner nos lignes en le protégeant contre les attaques de deux autres appareils allemands accourus à la bataille."
* Citation n° 594 à l'ordre de la 6ème armée, en date du 18 octobre 1917 : "Commandant d'aéronautique d'un corps d'armée, a su donner à son service pendant la préparation et l'exécution de la bataille une impulsion vigoureuse et la plus intelligente direction, ne se confiant pas dans son rôle de chef de secteur, a par des vols quotidiens, malgré les circonstances les plus difficiles, donné à tout son personnel, un exemple constant d'audace et d'énergie et apporté au commandement de précieux renseignements."
* Officier de la Légion d'Honneur du Chef de bataillon Georges Marie Joseph Ariste Gignoux, en date du 28 décembre 1924 : "Chef de bataillon au 35ème régiment d'aviation. Chevalier du 16 avril 1915. 18 ans de services, 5 campagnes, 4 citations."
Photo du Ltt Basile Vernillat
Ltt Basile Eugène Vernillat - Né le 2 janvier 1890 à Dijon (Côte-d'Or) - Fils de François Vernillat (géomètre) et d'Elisa Pouleaux - Domiciliés au 5, petite rue du Château à Dijon (Côte-d'Or) puis 15, rue Sambin à Dijon (Côte-d'Or) - Classé 177ème sur 202 au concours d'entrée à l'école Polytechnique de 1910 - Classe 1910 - Recrutement de Dijon (Côte-d'Or) sous le matricule n° 478 - Engagé volontaire, pour quatre ans, au titre de l'école Polytechnique, le 7 octobre 1908 - Dirigé vers le 5ème régiment d'artillerie de campagne, le 10 octobre 1908 - Elève de l'école Polytechnique du 1er octobre 1911 au 1er octobre 1913 - Nommé Aspirant, le 9 octobre 1911 - Classé 90ème au concours de passage en dernière année - Classé 61ème sur 187 au concours de sortie de Polytechnique - Nommé Sous-lieutenant d'artillerie, le 1er octobre 1912 - Elève de l'école militaire d'artillerie de Fontainebleau du 1er octobre 1913 au 31 juillet 1914 - Affecté au 4ème régiment d'artillerie de campagne, le 2 août 1914 - Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1914 - En subsistance comme stagiaire observateur en ballon captif à la 27ème compagnie d'aérostiers du 19 août 1915 au 29 janvier 1916 - Nommé Observateur, le 5 octobre 1915 - Affecté comme observateur à l'escadrille MF 20 du 30 janvier au 27 février 1916 - Affecté comme observateur à l'escadrille C 61 du 27 février au 23 août 1916 - Citation n° 62 à l'ordre du corps d'armée, en date du 10 mars 1916 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 27 juin au 1er août 1916 - Cerfificat de mitrailleur de combat, le 29 juillet 1916 - Grièvement blessé au bras gauche par une balle de mitrailleuse au cours d'un combat aérien, le 23 août 1916 - Les trois os de son bras ont été fracturés par le projectile - Il faisait équipage avec le MdL Charles Cancalon (pilote de la F 59) qui a lui aussi été blessé par balle - Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 31 août 1916 - Ils ont été évacués sur l'hôpital de Bessoncourt - En traitement dans différents hôpitaix jusqu'au 3 mars 1918 - Déclaré inapte à faire campagne et affecté au bureau des statistiques du 30 décembre 1917 au 3 mars 1918 - Instructeur de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 3 mars 1918 au 1er février 1919 - Classe hors cadre aéronautique et nommé Capitaine, le 24 octobre 1918 - Croix de guerre avec une palme et une étoile de vermeuil - Elève de l'école supérieure d'aéronautique et de constructions mécaniques, à partir du 1er février 1919 - Affecté au service télégraphique, le 4 février 1919 - Maintenu hors cadre au service télégraphique, le 20 mai 1920 - Diplômé de l'école Supérieure d'Aéronautique - Nommé Ingénieur de 1ère classe de l'aéronautique, le 1er août 1925 - Domicilié au 20, rue Servandoni à Paris 5ème (75) - Rayé des cadres de l'activité, le 1er août 1925 - Nommé Ingénieur en chef de 2ème classe de l'aéronautique à Paris, le 10 août 1925 - Domicilié au 102, rue des Dames à Paris 17ème (75) - Nommé Capitaine de réserve, le 30 septembre 1925, avec rang du 24 septembre 1918 - Mis à la disposition du secrétaire d'état de l'aéronautique et des transports aériens, le 25 septembre 1925 - Maintenu dans les cadres avec 40 % d'invalidité - Affecté, dans la réserve, au service technique et industriel de l'aéronautique, le 6 novembre 1926 - En affectation spéciale au titre du gouvernement militaire de Paris, le 23 mai 1927 - Maintenu dans les cadres avec une pension permanente de 50 % pour reliquats de blessures par balle avec fracture des 3 os du membre supérieur gauche, avec limitation des mouvements, de l'extension de l'avant bras et du poignet, raccourcissement de 9 cm du membre, par la commission de réforme de la Seine, en date du 22 avril 1931 - Officier de la Légion d'Honneur, en date du 8 août 1931 - Nommé Chef de bataillon de réserve en 1932 - Nommé Officier d'Académie, le 19 février 1933 - Directeur adjoint du service technique et du contrôle des fabication, jusqu'au 1er décembre 1937 - Nommé Directeur du service de la production aéronautique, à compter du 1er décembre 1937 - Nommé Directeur du service de l'armement aérien en mars 1938 - Nommé Inspecteur général de 2ème classe, le 16 juin 1938 - Donnait un cours sur l'armement des matériels aériens à l'école Normale Supérieure de l'aéronautique - Décédé en service aérien, à Mechra-ben-Abbou (cercle de Chaouia-Sud au Maroc), au cours d'essais effectués au Maroc, le 5 mars 1940 - Citation à l'ordre de l'aéronautique, à titre posthume, en date du XX janvier 1940 - Sources : Acte de naissance n° 7 du registre de la commune de Dijon - Etat des services - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Côte-d'Or - CCC de la 27ème compagnie d'aérostiers - CCC de l'escadrille MF 20 - CCC de l'escadrille C 61 - LO - JORF - Bulletin de décès - Bailey/Cony - Site internet de la Bibliothèque centrale de l'Ecole Polytechnique - Revue L'Air - Revue Les Ailes - Revue L'Aérophile - Dernière mise à jour : 14 avril 2021.
* Croix de Guerre avec citation n° 62 à l'ordre du corps d'armée, en date du 10 mars 1916 : "A fait preuve de beaucoup de sang-froid et d'habileté dans les missions de reconnaissance accomplies pendant les diverses opérations contre la pièce à longue portée qui bombardait Belfort. Le 21 février, au cours d'une mission photographique au Sud de Cernay surpris à l'arrière par un avion de chasse allemand a laissé tranquillement approcher et l'a accueilli par un tir de mitrailleuse à bout portant obligeant son adversaire, visiblement atteint, à piquer verticalement dans ses lignes et a atterrir, entouré de flammes."
* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation n° 3567 à l'ordre de l'armée, en date du 31 août 1916 : "Excellent observateur qui s'est toujours fait remarquer par le courage et le sang-froid avec lesquels il a rempli les missions les plus difficiles. Blessé grièvement, le 23 août 1916, au cours d'un combat avec un avion ennemi et ayant pu regagner le terrain, a voulu rendre compte de sa mission avant de se faire panser. Déjà cité à l'ordre."
* Officier de la Légion d'Honneur de l'ingénieur en chef de l'aéronautique Basile Eugène Vernillat, en date du 8 août 1931 : "27 ans et 10 mois de services civils et militaires. Chevalier du 31 août 1916."
* Citation à l'ordre de l'aéronautique, à titre posthume, de l'inspecteur général de l'aéronautique Basile Eugène Vernillat, en date du XX janvier 1940 : "Ingénieur d'une grande valeur, dont la compétence, notamment en matière d'armement aérien, faisait autorité. Au cours de la guerre 1914-1918 a rempli, comme officier observateur, les missions les plus difficiles et les plus périlleuses avec un courage et un sang-froid qui lui ont valu plusieurs citations et la Légion d'Honneur. A été grièvement blessé au cours d'un combat aérien en août 1916. Vient de trouver la mort en accomplissant une mission dont le but était de faciliter la mise au point d'un matériel moderne."
Photo du Cne Henri Jauneaud
Cne Henri Jean Jauneaud - Né le 17 août 1892 à Angers (Maine-et-Loire) - Fils d'Ernest Léopold Jauneaud et de Marie Marguerite Lemet - Domiciliés à St-Jean-d'Angely (Charente-Maritime) - Classe 1912 - Recrutement de La Rochelle (Charente-Maritime) sous le matricule n° 994 - Engagé volontaire, au titre du 6ème régiment d'infanterie, à compter du 10 octobre 1910 pour une année de service militaire avant admission à l'école spéciale militaire de St-Cyr - Nommé Caporal, le 11 février 1911 - Incorporé à l'école spéciale militaire de St-Cyr et nommé Aspirant, le 12 octobre 1911 - Victime d'une légère commotion cérébrale et d'une entorse du poignet droit au cours d'un exercice sur le terrain de manoeuvre de l'école de St-Cyr, le 20 juin 1912 - Nommé sous-lieutenant et affecté au 125ème régiment d'infanterie, le 1er octobre 1913 - Blessé par deux balles dont une à la poitrine, le 24 août 1914 - Nommé lieutenant, le 1er octobre 1914 - Blessé par une balle qui lui a traversée l'épaule à Zonnebeke (Belgique), le 13 février 1915 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 15 février 1915 - Nommé Capitaine, à titre temporaire, le 3 juin 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 15 juin 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1537 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 10 septembre 1915 - Présent à l'école d'aviation militaire de Chartres, jusqu'au 15 octobre 1915 - Pilote du RGA du 15 octobre au 3 novembre 1915 - Pilote de l'escadrille MF 19 du 3 novembre 1915 au 12 mars 1916 - En mission à la RGA du 15 au 20 novembre 1915 - Pilote de l'escadrille MF 20 du 12 au 23 mars 1916 - Nommé Capitaine à titre définitif, le 4 avril 1916 - Commandant de l'escadrille MF 63 du 24 juin 1916 au 12 juin 1917 - Citation à l'ordre de l'aéronautique en date du XX août 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 26 septembre 1916 - Détaché au centre d'état-major de Melun comme adjoint au commandant du secteur du 8 avril au 13 juin 1917 - Affecté à l'aéronautique du 35ème corps d'armée du 13 juin au 11 novembre 1917 - Commandant de l'aéronautique du 10ème corps d'armée du 11 novembre 1917 au 15 février 1918 - Détaché au centre d'état-major de Senlis du 15 février au 28 mars 1918 - Affecté à l'état-major de l'aéronautique du groupe d'armée Fayolle, le 28 mars au 9 mai 1918 - Commandant de l'aéronautique du 9ème corps d'armée du 9 au 27 mai 1918 - Détaché au centre d'état-major de Melun du 27 mai au 20 octobre 1918 - Commandant de l'aéronautique du 1er corps d'armée du 20 octobre 1918 au 10 mars 1919 - Commandant du 125ème groupe d'escadrilles d'observation du 10 mars au 15 avril 1919 - Affecté à l'état-major de la 1ère division aérienne à compter du 15 avril 1919 - Affecté au 2ème régiment de bombardement, le 8 septembre 1920 - Passé à l'école supérieure de guerre, le 4 novembre 1920 - Stagiaire à l'état-major de l'armée, le 23 septembre 1922 - Nommé Chef de bataillon, à compter du 25 septembre 1924 - Affecté à la mission militaire française au Brésil, le 29 septembre 1924 - Affecté au 34ème régiment d'aviation, le 8 octobre 1924 - Officier de la Légion d'Honneur, en date du 23 décembre 1927 - Nommé Lieutenant-colonel, à compter du 25 mars 1932 - Affecté à la base aérienne du Bourget-Dugny, le 7 juillet 1932 - Chef du cabinet militaire du ministre de l'Air Pierre Cot, à compter du 6 février 1933 - Commandeur de la Légion d'Honneur, le 7 juillet 1933 - Nommé Colonel en 1933 - Sous-chef de l'état-major de l'armée de l'Air du 15 octobre 1936 à 1938 - Nommé Général de brigade aérienne, le 15 octobre 1936 - Nommé général de division aérienne, le 10 mai 1939 - Nommé général de corps aérien, le 1er janvier 1940 - Commandant de la 2ème région aérienne, à compter du 27 octobre 1939 - Commandant des Forces aériennes et Forces terrestres contre aéronefs du théâtre d'opérations de la Méditerranée Orientale - En congé définitif du personnel navigant en 1940 - Placé en position de retraite en décembre 1941 - Nommé général d'armée aérienne en 1943 - Auteur du livre "De Verdun à Dien-Bien-Phu" en 1959 - Auteur du livre "J'accuse le Maréchal Pétain" paru en 1977 - Décédé, le 6 juin 1976 - Sources : Pam (2 sources) - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille MF 19 - CCC de l'escadrille MF 20 - CCC de l'escadrille MF 63 - Fiche Matricule du département de la Charente-Maritime - JORF - Dernière mise à jour : 14 juillet 2017.
* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Ltt Henri Jauneaud au 125ème régiment d'infanterie, en date du 15 février 1915 : "Plein de bravoure et d'entrain. Très gravement blessé de deux blessures, le 24 août, dont une balle à la poitrine. A rejoint à peine guéri. Vient d'avoir de nouveau l'épaule traversée par une balle, le 14 février 1915. Trés méritant."
* Citation à l'ordre de l'armée du Cne Henri Jauneaud, commandant de l'escadrille F 63, en date du 26 septembre 1916 : "Jeune et brillant commandant d'escadrile, a sû donner à son unité, un allant et une cohésion remarquables. A exécuté à la tête de celle-ci à des missions photographiques particulièrement dangeureuses et maints bombardements de nuit, dont certaines poussées jusqu'à 100 km dans les lignes ennemies."
* Commandeur de la Légion d'Honneur du Lcl Henri Jean Jauneaud, au cabinet du Ministre de l'Air, en date du 7 juillet 1933 : "Officier du 26 décembre 1927; 23 ans de services, 9 campagnes, 3 blessures, une citation, 6 ans de bonification de services aériens."
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