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Insigne de l'escadrille


Dessin : Albin Denis

L'insigne de l'escadrille SPAbi 21 est directement repris d'un des quatre
plus importants bas-reliefs de l'Arc de Triomphe de l'Etoile de Paris.

Au nombre de quatre, ils se composent de :
- Le Départ de 1792 dit "La Marseillaise", par François Rude
- Le Triomphe de 1810, par Jean-Pierre Cortot
- La Résistance de 1814, par Antoine Etex
- La Paix de 1815, par Antoine Etex.
Photo : Nadine Denis.

Symbolique

L'insigne de l'escadrille 21 reprend le dessin du haut-relief "le départ des volontaires", aussi dénommé "la Marseillaise", sculpté par Rude sur une des faces de l'Arc de Triomphe de Paris, placé sur un demi rond rouge.

Historique succinct

L'escadrille C 21 est créée le 4 janvier 1917 sur le terrain du Bourget. Elle est mise sous le commandement du capitaine Pierre Bloch. Entièrement équipée d'avions Caudron, elle prend l'appellation de C 21. Dès le 6, elle fait mouvement avec ses Caudron G 4 et G 6 sur Arcy-Sainte-Restitue puis sur Villeneuve-lès-Vertus, le 20 janvier.
Elle est affectée au 17ème corps d'Armée affecté à la 4ème Armée, le 30 mars 1917. Ses équipages sont engagés dans la bataille des Monts, qui fait rage dans la région d'Auberive-sur-Suippes, dès le 17 avril. Elle est alors stationnée à Bouy (51).
Le 25 juillet 1917, elle est transférée sur Valdahon, près de Besancon. Elle y restera jusqu'au 28 février 1918. Les Caudrons sont remplacés par des Dorand AR 1, à partir du 7 mars 1918 et l'unité prend l'appellation d'AR 21.
Après un passage très court à la 7ème Armée, elle est mise au service du 1er Corps d'Armée dépendant de la VIème Armée, du 15 mars au 24 juin 1918.
Le 28 mai 1918, les Dorand AR 1 de l'AR 21 sont engagés dans la 3ème bataille de l'Aisne. Les unités du 1er CA sont au contact pour ralentir l'avance allemande sur Vaurezis et Léchelle.

Le 14 juin, l'escadrille laisse ses Dorand et touche des Spad XVI. Elle devient naturellement l'escadrille SPAbi 21, pour escadrille équipée de Spad biplaces n° 21.

A partir du 24 juin, l'escadrille 21 est détachée auprès de la 37eme Division d'infanterie, qui est une division dite isolée car non rattachée à un ensemble supérieur. Elle finira la guerre avec cette division qu'elle ne quittera qu'en janvier 1919, pour être affectée à la 2ème Armée. Le 3 juillet 1918, le capitaine Pierre Bloch passe la main et transmet le commandement de l'escadrille au lieutenant Pierre Escudier.

L'escadrille SPAbi 21 est dissoute, le 27 février 1919. La 21 a été citée une fois à l'ordre du corps d'Armée et reçoit la Croix de Guerre 1914-1918 avec une étoile de vermeil.


Unités détentrices des traditions
de l'escadrille SPAbi 21

Insigne métallique
de la SPAbi 21

Insigne métallique de la SPAbi 21 ayant appartenu au Slt Charles de Saint-Savin, pilote de l'escadrille du 20 février au 25 septembre 1918 - Fixation par deux anneaux - Contrairement à l'exemplaire de droite, cet insigne a été fabriqué par un mécanicien car les arrondis ne sont pas parfaits - Photo Pierre Garniel, son arrière petit-fils, que je remercie pour son aide.

Découpe de fuselage
de l'escadrille SPAbi 21

Découpe de fuselage d'un SPAD XVI de l'escadrille SPAbi 21 entre juin 1918 et février 1919 - Photo Musée historique de la ville de Strasbourg

Insigne métallique
de la SPAbi 21

Insigne de l'escadrille SPAbi 21 de 1918 - Insigne en argent fabriqué par le graveur Philippe Delamarre - Il a également réalisé l'insigne de la BR 275 - L'AR 21 est passée sur SPAD XVI, le 14 juin 1918 et a été détachée au service de la 37ème division d'Infanterie du 24 juin 1918 jusqu'en janvier 1919. La SPAbi 21 sera dissoute, le 27 février 1919 - La 37ème D.I se composait d'éléments d'Afrique rapatriés pour la guerre - Le croissant évoque son appartenance à cette unité - Insigne collection Alain Campo que je remercie pour son aide.

 

Appellations successives

Lieux de stationnements

 

 

Carte des différents stationnements

Numéros des départements français


Commandants de l'escadrille

Décorations

Les citations collectives

* Citation n° 183 à l'ordre du 103ème régiment d'artillerie lourde et de l'ALD 55 de l'escadrille C 21 commandée par le Ltt Bloch, en date du 25 juin 1917 : "S'est signalée au cours de deux mois passés dans le secteur de Morenvilliers par son entrain, son activité, la hardiesse de ses vols, la précision de ses renseignements apportés par ses observateurs. A su réaliser entre ceux-ci et le personnel des groupes, l'union et la bonne entente qui sont la meilleure garantie d'une bonne exécution des tirs."

* Citation n° 295 à l'ordre du 31ème corps d'armée de l'aéronautique du 31ème corps d'armée, composé des escadrilles BR 44, BR 275, SPAbi 21, sous les ordres du Cdt Berger, en date du 25 septembre 1918 : "A brillamment rempli toutes ses missions au prix de pertes sensibles et de combats quotidiens. Par ses reconnaissances, ses photographies, ses réglages et ses contrôles de tir, a largement contribué au succès des opérations de juillet et août 1918. A su, notamment, dans des conditions particulièrement difficiles, tenu régulièrement le commandant au courant de la situation de nos troupes et de la physionomie de la bataille en maintenant avec l'ennemi et avec les éléments les plus avancés, une liaison étroite et fructueuse."

* Citation n° 483 à l'ordre de la 64ème division d'infanterie de l'escadrille SPAbi 21, en date du 23 octobre 1918 : "Mise à la disposition de la 64ème division d'infanterie du 10 au 24 octobre 1918, en pleine bataille, a rendu à la division les plus éminents services. Sous les ordres d'un chef de première valeur, le Lieutenant Escudier, s'est fait remarquer par sa camaraderie de combat, son bel entrain et son désir de s'employer, volant par tous les temps au-dessus de l'ennemi, à très faible altitude, à rapporter les renseignements les plus précieux pour le commandant et l'infanterie."

* Citation n° 139 à l'ordre du 36ème corps d'armée de l'aéronautique du 36ème corps d'armée comprenant les escadrilles SAL 74, SPAbi 276, SPAbi 21, en date du 22 novembre 1918 : "A rendu les plus précieux services d'août à novembre 1918. Grâce à l'expérience de son chef, à l'allant et au dévouement de ses commandants d'escadrilles, au courage et au sang-froid de ses pilotes, observateurs et mitrailleurs, a renseigné le commandant et la troupe dans des circonstances atmosphériques souvent très dures. Malgré de grandes difficultés à vaincre, a assuré les liaisons et contrôles de tir et a exécuté de nombreuses reconnaissances photographiques."

* Citation n° 364 à l'ordre de la 37ème division d'infanterie de l'escadrille SPAbi 21, en date du 26 novembre 1918 : "Sous le commandant du capitaine Escudier, constitue un superbe instrument de combat qui s'est montré l'égal des plus belles unités de la division. Au cours des victorieuses offensives de la division d'août à novembre 1918, pilotes, observateurs et mécaniciens dans une très noble émulation ont rivalisé d'ardeur de courage et de dévouement pour accomplir leur mission, au mépris des pertes et des plus rudes fatigues. Accompagnant toujours l'infanterie, volant dans la pluie et le brouillard, aux basses altitudes, surveillant les tirs d'artillerie, mitraillant l'adversaire, les équipages de l'escadrille 21 ont ouvert aux troupes de la division le chemin de la victoire."

Rattachements de l'escadrille

Types d'avions utilisés

Numéros des avions connus


 

Unités rattachées dans les différents
Corps d'Armées et Armées où
a été affectée l'escadrille 21

Batailles et missions importantes
de l'escadrille 21



Les hommes

Gros plan de la photo des sous-officiers de l'escadrille SPAbi 21 pendant l'été 1918 présentée dans la colonne de droite - Le Sgt Fernand Lécroart est le 6ème à partir de la gauche - Il était télégraphiste, détaché du 8ème régiment du Génie - Le Sgt Paul Menet, pilote, est 3ème à partir de la droite - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Fernand Lécroart, transmise par Laurent Lécroart, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Les sous-officiers de l'escadrille SPA 21 posent à côté d'un SPAD XVI de leur unité pendant l'été 1918 - Photo Fernand Lécroart, transmise par Laurent Lécroart, son petit-fils, que je remercie pour son aide.


Adj Robert Pascal Delplanque - Né le 17 mai 1896 à Betz (Oise) - Fils de Richard Charles Delplanque (cantonnier du chemin de fer) et d'Adèle Papier (garde barrière) - Domiciliés au 43, rue de la Barre à Deuil) - Profession avant guerre Electricien - Réside à Deuil (Val d'Oise) - Classe 1916 - Recrutement de Versailles (Yvelines) sous le matricule n° 5734 - Mobilisé au 1er groupe d'aérostation (dépôt de St-Cyr), le 12 avril 1915 - Passé au 1er groupe d'aviation de l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 7 octobre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2747 obtenu le 22 février 1916 - Nommé Caporal, le 11 mai 1916 - Pilote de l'escadrille C 28 du 1er juin au 29 décembre 1916 - Nommé Sergent, le 16 août 1916 - Pilote de l'escadrille C 21 du 25 janvier au 9 juillet 1917 - Affecté à l'aviation du Maroc du 9 au 24 juillet 1917 - Affectation annulée et transformée - Affecté à l'escadrille C 18 / SAL 18 du 24 juillet 1917 au 16 février 1918 - Nommé Adjudant, le 1er janvier 1918 - Pilote de l'escadrille SPAbi 278 du 16 février au 26 avril 1918 - Affecté au 2ème groupe d'aviation de Lyon-Bron pour affectation en Tunisie, à compter du 26 avril 1918 - Affecté à l'aviation de Tunisie du 18 mai 1918 au 10 septembre 1919 - Classé "Service Auxiliaire" pour maladie aggravée en service, le 27 octobre 1919 - Démobilisé, le 28 octobre 1919 - Profession après guerre Ouvrier spécialiste machine - Affecté, dans la réserve, au 1er régiment d'aérostation - Affecté, dans la réserve, au 32ème régiment d'aviation d'observation - Sur sa demande et après être passé devant la 5ème commision de réforme de la Seine, repasse "Service Armé", le 27 novembre 1923 - A accompli une période d'entrainement au 32ème régiment d'aviation d'observation de Dijon-Longvic, du 12 au 26 mai 1924 - A accompli une période d'entrainement à la division d'entrainement d'Orly, du 16 au 30 juin 1925 - A accompli une période d'entrainement de pilote d'avion à la division d'entrainement d'Orly, du 16 au 30 avril 1926 - A accompli une période d'entrainement de pilote d'avion à la division d'entrainement aérien d'Orly, du 17 au 31 mai 1927 - Affecté, dans la réserve, au 5ème groupe d'ouvriers d'aéronautique, le 27 juin 1930 - Affecté, dans la réserve, au Bataillon de l'Air 127 d'Avord, le 25 janvier 1939 - Radié du personnel navigant et classé dans le personnel non navigant du service général, le 10 février 1939 - Rappelé à l'activité par ordre de mobilisation générale, le 4 septembre 1939 - Affecté à la base aérienne de Romorantin, le 5 décembre 1939 - Décédé à Alberville (Savoie), le 19 juillet 1961 - Photo Robert Delplanque transmise par Sébastien Legrand, son arrière-petit-neveu que je remercie pour son aide - Sources : Pam - CCC escadrille C 28 - CCC escadrille C 21 - CCC escadrille C 18 / SAL 18 - CCC escadrille SPAbi 278 - FM département des Yvelines - Dernière mise à jour : 16 avril 2016.

Sgt Marcel Léon Goffin - Né le 14 août 1885 au 15, rue du Ruisseau à Bagnolet (Seine-Saint-Denis) - Fils d'Antoine Gustave Goffin (peintre en voitures) et d'Adeline Catherine Gaasch (plumassière) - Domiciliés au 23, avenue du Chemin de Fer à Colombes (Hauts-de-Seine) en 1905 - Profession avant guerre : Mécanicien - Classe 1905 - Recrutement du 2ème bureau de la Seine sous le matricule n° 3474 - Engagé volontaire pour trois ans, au titre du régiment de sapeurs pompiers de Paris, le 6 juin 1906 - Nommé Sapeur de 1ère classe, le 15 juillet 1907 - Fin d'engagement et passage dans la réserve de l'armée d'active, le 5 juin 1909 - Affecté, dans la réserve, au bataillon de chasseurs à pied de Brienne (Aube) et St-Nicolas-de-Port (Meurthe-et-Moselle) - Affecté, dans la réserve, comme conducteur du 19ème escadron de train des équipages militaires, le 6 juin 1910 - Brevet de pilote civil FAI n° 284 obtenu sur avion Antoinette et délivré par l'Aéro-club de France, le 8 novembre 1910 - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale, au titre du 19ème escadron de train des équipages militaires, le 2 août 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme mécanicien - Mécanicien de l'escadrille V 21 du XXX au 13 décembre 1914 - Elève pilote, puis pilote de l'escadrille C 11 du 13 décembre 1914 au 1er avril 1915 - En mission à Bouy du 2 au 11 janvier 1915 - Affecté au dépôt du service automobile, le 21 janvier 1915 - En mission à St-Cyr du 23 au 26 janvier 1915 - En mission à St-Cyr du 1er au 24 février 1915 - Brevet de pilote militaire n° 697 obtenu à St-Cyr, le 24 février 1915 - Nommé Caporal, le 3 mars 1915 - Pilote de l'escadrille C 51 du 1er avril au 30 octobre 1915 - Nommé sergent, le 24 mai 1915 - Détaché à la RGAé, pour un stage de 20 jours, à compter du 30 octobre 1915 par message n° 15.734 du GQG en date du 29 octobre 1915 - Tué au cours d'un accident aérien à la RGAé du Bourget-Dugny en testant un avion, le 10 février 1916 - Il faisait équipage avec le Sgt Marie Joseph Louis Charles Ponche (pilote), qui a également perdu la vie dans l'accident - Son corps a été évacué sur l'hôpital militaire Villemin à Paris - Photo Claude Resal transmise par Jacques Resal que je remercie pour son aide - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 73) de la ville de Bagnolet (Seine-St-Denis) - Pam - Fiche matricule du 2ème bureau de la Seine conservée aux archives départementales de Paris - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille C 11 - CCC de l'escadrille C 51 - MpF - JORF - Revue "L'Aérophile" - Dernière mise à jour : 2 décembre 2022.

 

Photo du Slt Georges Langumier

Slt Georges Alexandre Eugène Langumier - Né le 10 avril 1897 à Neuvy-en-Sullias (Loiret) - Fils d'Alexandre Langumier et d'Anna Eugénie Charbonnel - Domicilié à Bonnet (Loiret) - Profession avant guerre Etudiant - Classe 1917 - Recrutement de Montargis (Loiret) sous le matricule n° 348 - Engagé volontaire pour la durée de la guerre au titre du 30ème régiment d'artillerie, le 12 juillet 1915 - Admis à la suite du concours des cours spéciaux des élèves aspirants de l'artillerie, les 17 et 18 décembre 1915 - Classé 429ème sur 454 - Nommé Aspirant à titre temporaire et affecté au 1er régiment d'artillerie de campagne, le 12 juin 1916 - Affecté au 26ème régiment d'artillerie, le 20 juillet 1916 - Affecté au 15ème régiment d'artillerie, le 23 juillet 1916 - Passé à l'école d'artillerie de Fontainebleau, le 1er avril 1917 - Affecté au 105ème régiment d'artillerie lourde, le 14 juin 1917 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire et désigné pour accomplir un stage d'observateur aérien, le 18 juin 1917 - Blessé par éclats de bombe au poumon, aux bras et cuisse, le 26 septembre 1917 - Hospitalisé et convalescence jusqu'au 19 décembre 1917 - Citation n° 23 à l'ordre de la division, en date du 15 octobre 1917 - Observateur au Centre d'Intruction de l'Aviation d'Observation (CIAO) du 19 décembre 1917 au 13 juillet 1918 - Affecté à l'aéronautique de la 1ère armée, en date du 6 juillet 1918 - Observateur de l'escadrille SAL 204 du 13 juillet au 10 août 1918 - Observateur de l'escadrille SPAbi 21 du 10 août 1918 au 15 février 1919 - Citation n° 143 à l'ordre de l'armée, en date du 22 août 1918 - Citation n° 213 à l'ordre de l'armée, en date du 2 novembre 1918 - Evacué sur l'hôpital de Laon, le 26 décembre 1918 - Hospitalisé jusqu'au 16 janvier 1919 - Observateur de l'escadrille SPABi 42 du 15 février au 19 avril 1919 - Observateur de l'escadrille BR 207 du 19 avril au 11 mai 1919 - Affecté au Parc 4 du 11 mai au 22 octobre 1919 - Marié avec Mlle Thérèse François Bernard à Orléans, le 19 juillet 1919 - Démobilisé, le 22 octobre 1919 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 1er juillet 1920 - Nommé Lieutenant de réserve, à titre définitif, 16 août 1920 - Affecté, dans la réserve, au 2ème régiment d'aviation, le 30 août 1920 - Placé en position "Hors cadre" pour raison de santé, le 25 juin 1924 - Réintégration dans les cadres service sédentaire proposé pension temporaire 60 % par la commission de réforme de la Seine, le 17 avril 1924 pour corps étranger avec signes de sclérose pulmonaire consécutive, cicatrices multiples au-dessus de la clavicule gauche, à l'avant bras gauche, bras droit et cuisse gauche, paralysie récurrentielle gauche avec diminution de 50 % de l'aire glottique, paralysie de l'hypoglosse gauche - Nommé Ingénieur adjoint des travaux publics de l'état de 4ème classe (ponts et chaussées) et affecté, dans la répartement de l'Eure, au service de la navigation de la Seine, subdivision d'Amfreville-Poses, à compter du 1er juillet 1924 - Proposé en "Non disponibilité" avec pension temporaire avec invalidité de 65 % - Rayé des cadres par décision présidentielle, le 5 mars 1928 - Nommé Commandant d'aérodrome adjoint de 4ème classe, le 1er janvier 1936 - Commandant, à titre civil, de l’aérodrome de Nantes-Château-Bougon en 1937 - Commandant, à titre civil, l’aérodrome de Perpignan de 1939 à 1940 - Relevé de ses fonctions, le 17 juillet 1940 - Admis à faire valoir ses droits à la retraite, à compter du 27 décembre 1940 - Fonde le maquis de la forêt de Palangues, il sera suspecté, arrêté et interné en juillet 1943 à Bertholêne (Aveyron) - Evadé en octobre 1943, il s’engage dans les FFI de la région d’Orléans et participe au combat de la libération - Terminera la guerre avec le grade de lieutenant-colonel des forces françaises combattantes de l'intérieur - Après la libération, a bénéficié des avancements avec effet rétroactif suivants : Nommé Commandant d'aérodrome de 3ème classe, à dater du 1er juin 1941 - Nommé Commandant d'aérodrome de 2ème classe, à compter du 1er janvier 1942 - Nommé Commandant d'aérodrome de 1ère classe, à compter du 1er janvier 1943 - Pension définitive à 70 % pour blessure du côté gauche avec présence d'éclats encore en place et poussée bacillaire (en 1942) par la commission de réforme de Paris en date du 10 octobre 1945 - Réintégré dans ses fonctions, à titre définitif, comme commandant d'aérodrome de 1ère classe, à dater du 13 octobre 1945 - Nommé commandant de port aérien, le 27 septembre 1946 - Réside au 36 avenue du Général Leclerc à Montgeron (Essonne) - Officier de la Légion d'Honneur en 1948 - Taux d'incapacité porté à 80 %, pour séquelles de blessure au sommet du poumon gauche avec éclats inclus et gêne pour l'élévation compléte du bras, par la commission de réforme de Paris, en date du 12 juin 1952 - Commandeur de la Légion d'Honneur en 1960 - Décédé à Montgeron (Essonne), le 3 octobre 1969 - Sources : CCC de l'escadrille SAL 204 - CCC de l'escadrille SPAbi 21 - CCC de l'escadrille SPAbi 42 - CCC de l'escadrille BR 207 - LO - Fiche Matricule du département du Loiret - Infos familiales transmises par M. Claude Romeyer-Dherbey - Dernière mise à jour : 27 juin 2017.

* Citation n° 23 à l'ordre de la division, en date du 15 octobre 1917 : "Jeune observateur qui s'est distingué déjà pendant les attaques du mois d'août. Le 26 septembre, pendant un bombardement par avion d'une extrême violence, a contribué pour une large part à sauver du matériel de l'incendie des hangars. A été grièvement blessé par éclats de bombes en se portant au secours d'un homme qui venait d'être atteint et qu'il s'efforçait de mettre à l'abri."

* Citation n° 143 à l'ordre de l'armée, en date du 22 août 1918 : "Excellent observateur animé d'un grand courage et d'un rare dévouement. A rendu les plus grands services lors des récentes opérations par la précision de ses renseignements volant très bas malgré le tir ennemi."

* Citation n° 213 à l'ordre de l'armée, en date du 2 novembre 1918 : "Observateur remarquable par son habilité et la précision de ses renseignements. S'est particulièrement distingué au cours des affaires d'octobre 1918par son ardeur et par son mépris du danger. Volant à très faible altitude sur nos fantassins, a été sérieusement pris à partie par les mitrailleuses ennemies, notamment les 12 et 14 octobre. A toujours rempli ses missions rapportant de précieux renseignements."

 

Photo du Ltt Joseph Tartanson

Ltt Marie Joseph Tartanson - Né le 17 janvier 1882 à Digne (Alpes de Hautes-Provence) - Fils de Charles Marie Fantin Tartanson (avocat)  et Marie Elisabeth Mathieu - Profession avant guerre Etudiant en droit - Classe 1902 - Recrutement de Digne (04) sous le matricule n° 821 - Engagé volontaire pour trois ans, le 13 novembre 1902 - Affecté pour un an de service militaire au 3ème régiment d'infanterie de Digue, à la même date - Fin de sa période militaire, le 19 septembre 1903 - Nommé Caporal, le 22 septembre 1903 - Nommé Sergent, le 22 mars 1904 - A accompli une période de réserve au 3ème RI de Digne du 10 juin au 7 juillet 1905 - Certificat d'aptitude à l'emploi de chef de section, le 18 août 1905  - A accompli une période de réserve au 3ème RI de Digne du 4 au 26 avril 1908 -  Diplômé Docteur en droit, le 26 novembre 1909 -  A accompli une période de réserve au 203ème RI du 6 au 22 juin 1910 - Nommé Suppléant du juge de paix d'Avignon, le 19 décembre 1910 - Rappelé à l'activité en raison de la mobilisation générale du 2 août 1914 - Nommé Sous-lieutenant de réserve à titre temporaire, le 13 novembre 1914 - Nommé Sous-lieutenant de réserve à titre définitif, le 11 janvier 1916 - Affecté au 9ème bataillon du 111ème régiment d'infanterie, le 22 octobre 1916 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 23 janvier 1918 - Affecté au 68ème régiment d'infanterie, le 1er mai 1918 - Détaché comme élève observateur à l'école d'aviation de Sommessous, à compter du 10 juillet 1918 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 4  au 23 août 1918 - Affecté à l'aéronautique de la 3ème armée, le 23 août 1918 - Observateur de l'escadrille SPAbi 21 du 29 août 1918 au 22 février 1919 - Croix de Guerre et citation à l'ordre de la 64ème division, en date du 23 octobre 1918 - Démobilisé, le 22 février 1919 - Affecté au 415ème régiment d'infanterie, le 23 janvier 1920 - Affecté au 38ème régiment d'infanterie, le 6 décembre 1922 - Affecté au 3ème régiment d'infanterie, le 16 octobre 1923 - Avocat avoué à Avignon - Conseiller Général des Basses-Alpes - Conseiller Municipal de Digne - Administrateur de la compagnie d'électrification et d'équipement agricole à Digne - Profession Agriculteur et président de la chambre d'agriculture des Basses-Alpes (Alpes-de-Haute-Provence) - Chevalier de la Légion d'Honneur au titre du Ministère de l'agriculture, en date du 1er août 1934 -  Rayé des cadres, le 18 janvier 1939 - Domicilié au 4, boulevard Victor Hugo à Digue (04) - Officier de la Légion d'Honneur, en date du 5 août 1955 - Décédé à Marcieux (04), le 2 novembre 1955 - Sources : Acte de naissance - FM Alpes-de-Haute-Provence - CCC SPAbi 21 - LO - JORF - Dernière mise à jour : 4 février 2016.

* Croix de Guerre et citation à l'ordre de la 64ème division, en date du 23 octobre 1918 : "Observateur d'un courage remarquable et d'une conscience absolue. S'est particulièrement distingué au cours de l'avance du mois d'octobre, volant bas sur l'ennemi, a rapporté de précieux renseignements. A eu son avion quotidiennement atteint par les mitrailleuses ennemies. Etait présent à l'escadrille SPAbi 21 lors de la citation à l'ordre de la 64ème division du 23 octobre 1918 et de la citation n° 295 à l'ordre du 31ème corps d'armée, en date du 20 septembre 1918."

 

Photo Sgt René Falaiseau

Sgt René Henri Falaiseau - Né le 16 octobre 1886 à Cholet (Maine-et-Loire) - Fils de René Désiré Falaiseau et de Marguerite Rosalie Henriette Galais - Domiciliés à Cholet - Classe 1906 - Recrutement de Chôlet sous le matricule n° 767 - Service militaire au 114ème régiment d'infanterie, à compter du 8 octobre 1907 - Profession avant guerre Voyageur de commerce - Domicilié au 54, rue des Martyrs à Paris 9ème (75), à compter du 3 décembre 1911 - Marié avec Yvonne Ayrault - Domiciliés au 13 boulevard Faidherbe à Cholet, à compter du 23 février 1912 - A effectué une période d'exercice de réserve au 114ème régiment d'infanterie du 29 août au 20 septembre 1912 - Domicilié au 4, place Fousette à Caen (Calvados), à compter du 11 avril 1914 - Une période d'exercice de réserve au 77ème régiment d'infanterie du 4 au 20 juin 1914 - Rappelé à l'activité en raison de la mobilisation générale, le 1er août 1914 - Rejoint l'unité, le 3 août 1914 - Nommé Caporal, le 8 juin 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote de l'école d'aviation de Dijon (Sélection et cours théorique), le 16 février 1916 - Passé à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 19 mai 1916 - Echec dans sa formation de pilote militaire - Affecté au 1er groupe d'aviation de Dijon du 24 juillet au 11 novembre 1916 - Mécanicien de la RGA du 11 novembre 1916 au 5 janvier 1917 - Mécanicien de l'escadrille C 21 du 5 janvier 1917 au 27 février 1919 - Nommé Sergent, le 7 août 1917 - Démobilisé, le 25 mars 1919 - Domicilié à Mondeville (Calvados), à compter du 23 août 1919 - Domicilié au 5, rue Choron à Caen (Calvados), à compter du 8 avril 1921 - Affecté, dans la réservé, au 31ème régiment d'aviation, à compter du 1er juin 1921 - Affecté au 6ème régiment du génie, le 1er janvier 1924 - Sources : Pam - Fiche matricule du département de Maine-et-Loire - CCC escadrille C 21 - Dernière mise à jour : 10 novembre 2016

Les hommes

Cne Thélis Joseph Jean Vachon - Né le 13 décembre 1893 à Dôle (Jura) - Fils de Maurice Joseph Jean Martin Vachon et de Jeanne Marie Caroline Barba - Classe 1911 - Recrutement de St-Brieuc (35) sous le n° matricule 111 - Engagé volontaire pour 3 ans au 50ème régiment d'artillerie, le 8 octobre 1912 - Nommé Brigadier, le 10 février 1913 - Nommé Maréchal des Logis, le 27 septembre 1913 - Elève officier de réserve, le 1er octobre 1913 - Nommé Sous-lieutenant au 62ème régiment d'artillerie de Campagne, le 1er avril 1914 - Toujours dans cette unité lors de la mobilisation générale du 2 août 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur stagiaire de l'escadrille C 34 du 1er au 26 mars 1915 - Affecté comme observateur du service aéronautique du DAL, le 14 juin 1915 - Une citation à l'ordre de la 71ème division d'infanterie, le 5 septembre 1915 - Une citation à l'ordre de l'armée, le 19 septembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2969 en date du 14 mars 1916 - Nommé Lieutenant de réserve, le 6 mai 1916 - Pilote de l'escadrille MF 41, le 23 juin 1916 - Pilote de l'escadrille MF 7, le 5 juillet 1916 - Pilote de l'escadrille MF 5, le 21 juillet 1916 - Pilote de l'escadrille MF 2, le 1er août 1916 - Pilote de l'escadrille MF 50, le 6 août 1916 - Citation n° 178 à l'ordre du groupe, le 27 septembre 1916 - Insigne de pilote militaire n° B 2018 décerné le 5 décembre 1916 - Pilote de l'escadrille C 104, le 22 décembre 1916 - Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée, le 28 décembre 1916 - Pilote de l'escadrille F 8, le 6 janvier 1917 - Pilote de l'escadrille F 50, le 26 janvier 1917 - Pilote de l'escadrille F 44, le 27 janvier 1917 - Pilote de l'escadrille F 50, le 1er février 1917 - Pilote de l'escadrille F 41, le 4 mars 1917 - Pilote de l'escadrille F 44, le 6 avril 1917 - Pilote de l'escadrille F 71, le 11 mai 1917 - Pilote de l'escadrille C 21, le 2 juin 1917 - Pilote de l'escadrille C 39, le 20 juin 1917 - Une citation à l'ordre de la 8ème division d'infanterie, le 12 août 1917 - Pilote de l'escadrille F 60, le 20 juillet 1917 - Commandant de l'escadrille SOP 39 / SAL 39 du 17 novembre 1917 au 14 octobre 1918 - Citation n° 259 à l'ordre de l'AD, le 14 novembre 1917 - Nommé Capitaine à titre temporaire, le 28 décembre 1917 - Citation n° 293 à l'ordre de la 5ème armée, le 15 mars 1918 - Citation n° 27 à l'ordre du régiment, le 25 avril 1918 - Citation n° 308 à l'ordre du 38ème corps d'armée, le 18 mai 1918 - Croix de Guerre 14-18 - Grièvement blessé au cours d'un combat aérien contre cinq avions allemands - Décédé des suites de ses blessures à l'ambulance 18 de l'HOE de Villers-Daucourt (51), le 14 octobre 1918 - Officier de la Légion d'Honneur, le 15 octobre 1918 - Photo collection Christian Tollet que je remercie pour son aide.

* Citation à l'ordre de l'armée en date du 19 septembre 1915 : "D'une grande énergie et d'un grand courage rendant journellement les plus grands services. Le 9 août 1915, ils ont provoqué l'admiration de toute une division en achevant un réglage de tir malgré le feu intense et ajuste des canons ennemis qui ont tiré sur eux plus de 140 obus. Le 8 septembre 1915 au cours d'un réglage ont reçu un obus de plein fouet qui a traversé leur appareil l'obligeant à une descente rapide que l'habileté seule du pilote a empêché d'être fatale."

* Citation à l'ordre de l'armée en date du 28 décembre 1916 : "Vaillant officier qui a donné de nombreuses preuves de son courage et de son énergie. Le 2 décembre 1916, au cours d'un réglage, s'est porté au secours d'un camarade attaqué par 2 avions allemands et a attiré sur lui le feu de l'ennemi, après avoir dérouté lui-même l'adversaire qui le poursuivait, a continué l'accomplissement de sa mission bien que son appareil ait été très gravement atteint par les balles et que sa mitrailleuse ait été rendu inutilisable. Déjà 9 fois cité à l'ordre."

* Citation à l'ordre du régiment, en date du 25 avril 1918 : "Excellent chef d'escadrille possédant au plus haut point des qualités de courage et son sang-froid. Toujours en tête de ses missions aériennes a eu à maintes reprises son appareil gravement par des éclats d'obus et les balles de mitrailleuses. Attaqué par une patrouille de trois avions ennemis, a réussi à abattre l'un d'eux à mettre en fuite les deux autres."

Soldat de 1ère classe Louis Merlin - Né le 31 mai 1893 à Marzy (Nièvre) - Fils de François Merlin et de Madeleine Delance - Domiciliés au 32, rue du Général Sorbier à Nevers (Nièvre) - Profession avant guerre Armurier - Classe 1913 - Recrutement de Nevers (Nièvre) sous le matricule n° 1827 - Affecté au 13ème régiment d'infanterie du 27 novembre 1913 au 31 mai 1917 - Affecté à la 6ème compagnie du 13ème RI - Affecté à la compagnie hors rang (CHR) du 13ème RI, le 5 août 1914 - Evacué pour maladie contactée en service sur l'hôpital de Bar-le-Duc du 2 au 20 juin 1916 - Rejoint le 13ème RI, le 28 juin 1916 - En subsistance au 131ème régiment territorial les 3 et 4 novembre 1916 - Nommé Soldat de 1ère classe, le 16 janvier 1917 - Passé à l'aéronautique militaire, le 1er juin 1917 - Mécanicien de l'escadrille C 215 du 23 juin au 3 juillet 1917 - Mécanicien du Parc n° 4 du 3 au 5 juillet 1917 - Mécanicien-ajusteur de l'escadrille AR 21 / SPAbi 21 du 5 juillet 1917 au (fin 1er trimestre) 1919 - Blessé avec fracture de la phalange de l'index droit par choc d'hélice sur le terrain d'aviation de La Cense (Marne) et évacué sur l'ambulance 13/17, le 31 mars 1918 - Evacué sur l'hôpital auxiliaire du territoire n° 101 du 3 avril au 6 juin 1918 - Rejoint l'escadrille SPAbi 21, le 24 juin 1918 - En subsistance au parc n° 8 du 25 au 27 juin 1918 - En subsistance à l'escadrille SAL 262 du 21 au 23 novembre 1918 - Part par la voie des airs pour rejoindre l'escadrille 21, le 28 décembre 1918 - Affecté à la DPTA à la fin du 1er trimestre 1919 - Démobilisé par le centre démobilisateur d'aéronautique de la 8ème région, le 9 septembre 1919 - Domicilié au 32, boulevard de la République à Nevers (Nièvre), à compter du 20 janvier 1920 - Domicilié au 177, rue de la Croix Nivert à Paris 15ème (75), à compter du 19 octobre 1925 - Affecté au centre de mobilisation d'aviation n° 25, le 2 mai 1935 - Rappelé à l'activité, le 28 septembre 1938 - Affecté au 105ème régiment d'artillerie lourde, le 29 septembre 1938 - Renvoyé dans ses foyers, le 6 octobre 1938 - Affecté à la 188ème batterie du 63ème groupe du 404ème régiment de DCA, le 20 mars 1939 - Passé au dépôt d'artillerie n° 409, le 2 septembre 1939 - Classé en affectation réservée au titre du dépôt 409, le 2 mai 1940 - Renvoyé dans ses foyers, le 11 mai 1940 - Domicilié au 3, rue de la Digue à Carcassonne (Aude), à compter du 13 mai 1940 - Photo Louis Merlin transmise par Franck Merlin, son petit-fils, que je remercie pour son aide - Sources : CCC de l'escadrille AR 21 / SPAbi 21 - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Nièvre - Dernière mise à jour : 10 décembre 2019.

 

Photo du Slt Charles de Saint-Savin

Slt Charles Marie Edmond comte de Saint-Savin - Né le 19 février 1892 à Saint-Barbant (Haute-Vienne) - Fils de Louis Charles Antoine Gaspard Eugène de Saint-Savin (propriétaire) et de Marie Louise Madeleine Arlin-Lacroix - Classe 1912 - Recrutement de Magnac-Laval (Haute-Vienne) sous le matricule n° 615 - Engagé volontaire pour trois ans, au titre du 38ème régiment d'artillerie de campagne, le 9 mars 1910 - Nommé Brigadier, le 11 février 1911 - Affecté en Algérie du 5 mai au 8 novembre 1911 - Affecté au 1er régiment de Spahis, le 22 août 1911 - Nommé Spahi de 1ère classe, le 2 septembre 1911 - A pris part aux opérations militaires dans le Maroc occidental du 9 novembre 1911 au 18 mars 1912 -Affecté en Algérie du 19 mars 1912 au 7 mars 1913 - Nommé Brigadier, le 21 septembre 1912 - Fin d'engagement, le 9 mars 1913 - Domicilié à la ferme Duroux à Rouïba (Algérie), à compter du 1er mai 1913 - Passé dans la réserve de l'armée active, le 9 mars 1913 - Domicilié à la ferme Rivet à St-Jean (Algérie), à compter du 4 mai 1914 - Profession avant guerre publiciste - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale, le 1er août 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 18 octobre 1915 - Affecté au 21ème régiment de chasseurs à cheval, le 3 juillet 1916 - Brevet de pilote militaire n° 3415 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 16 mai 1916- Stage de perfectionnement à l'école de Châteauroux, jusqu'au 1er juillet 1916 - Pilote du GDE du 1er au 18 juillet 1916 - Pilote de l'escadrille C 10 du 20 juillet 1916 au 20 février 1918 - Nommé Maréchal des Logis, le 20 septembre 1916 - Citation n° 365 à l'ordre du 35ème corps d'armée, en date du 29 mars 1917 - En subsistance à l'escadrille F 218 du 26 mars au 4 avril 1917 - Nommé Adjudant, le 21 mai 1917 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 26 janvier 1918 - Citation n° 555 à l'ordre de la 6ème armée, en date du 12 février 1918 - Pilote de l'escadrille C 21 / SPAbi 21 du 20 février au 25 septembre 1918 - En stage au GDE du 26 février au 16 mars 1918 - Citation n° 563 à l'ordre de la 6ème armée, en date du 11 mars 1918 - En stage SPAD XVI au GDE du 16 au 25 juin 1918 - Evacué sur la maison de santé de Viry-Chatillon, le 25 septembre 1918 - Croix de Guerre avec trois palmes et une étoile de vermeuil - Démobilisé, le 1er août 1919 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 24 octobre 1919 - Affecté, dans la réserve, au 1er régiment de chasseurs, le 20 novembre 1919 - Chevalier de la Légion d'honneur, en date du 16 juin 1920 - Affecté, dans la réserve, au 34ème régiment d'aviation, en date du 30 août 1920 - Marié avec Mlle Solange de Dax d'Axat en mairie de Paris XVème, le 21 juin 1924 - Nommé Lieutenant de réserve, le 24 octobre 1924 - A accompli une période obligatoire de 21 jours à la base aérienne n° 4 du 10 au 30 avril 1933 - Affecté, dans la réserve, à la 17ème compagnie de l'air, le 26 décembre 1935 - Domicilié au 25, quai de Grenelle à Paris XVème, à compter du 7 janvier 1936 - Officier de la Légion d'Honneur, en date du 23 décembre 1937 - Nommé Capitaine de réserve, le 25 décembre 1937 - Rappelé à l'activité par ordre individuel, le 27 août 1939 - Affecté au bataillon de l'air du GQG aérien - Rejoint la zone des armées, le 27 août 1939 - Admis à l'hôpital militaire d'instruction Percy de Clamart du 12 février au 21 mars 1940 - Affecté au bataillon de l'air 144 sur la base aérienne du Bourget, le 3 avril 1940 - Profession après la 2ème guerre mondiale Magnétiseur guérisseur - Crée, avec le chiurgien Charles Claoué, le groupement national pour l'organisation des médecines alternatives (GNOMA) en 1950 - Auteur de plusieurs livres sur le magnétisme - Décédé à Paris XVIème, le 13 juin 1976 - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille C 10 - CCC de l'escadrille C 21 / SPAbi 21 - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Haute-Vienne - JORF - Dernière mise à jour : 14 janvier 2021.

* Citation n° 365 à l'ordre du 35ème corps d'armée, en date du 29 mars 1917 : "Pilote d'un sang-froid et d'une énergie remarquable toujours prêt à accomplir les missions les plus périlleuses. A eu souvent son appareil atteint par le tir de l'artillerie et de l'infanterie ennemies, notamment le 25 janvier où il continua jusqu'au bout une reconnaissance photographique quique ses commandes de profondeur eussent été coupées par un éclat d'obus et réussit à atterrir normalement."

* Citation n° 555 à l'ordre de la 6ème armée de l'Adj Charles de Saint-Savin du 21ème régiment de chasseurs à cheval, pilote à l'escadrille C 10, en date du 12 février 1918 : "Excellent pilote qui n'a cessé de donner à ses camarades le plus bel exemple de courage tranquille et d'endurance. A toujours rempli, en dépit de toutes les difficultés, les missions les plus délicates qui lui ont été confiées. Le 25 mars 1917, a dispersé un convoi ennemi en le mitraillant à basse altitude. Les 22 mai, 30 octobre et (censuré) 1917, a livré combat à des avions ennemis et est rentré avec son appareil gravement endommagé. Le (censuré), voyant un de nos appareils attaqué par un avion de chasse, est alé lui porter secours et a réussi, après un combat très dur à mettre en fuite l'avion ennemi."

* Citation n° 563 à l'ordre de la 6ème armée de l'Adj Charles de Saint-Savin du 21ème régiment de chasseurs à cheval, pilote à l'escadrille C 10, en date du 11 mars 1918 : "Vieux pilote, toujours remarquable d'entrain et de courage. Remplit habilement toutes les missions grâce à sa longue expérience. Le (censuré), assurant avec un autre pilote, la protection d'une mission photographique, a vu son camarade contraint d'atterrir par l'attaque de deux avions ennemis. A abattu un avions allemands mettant l'autre en fuite. Continuant seul sa mission, a livré un dur combat à trois nouveaux adversaires. Les a mis en fuite et, restant maître de l'air, a permis à l'avion photo de remplir sa mission jusqu'au bout, accompagné à distance respectueuse par une patrouille ennemie accourue sur le lieu du combat."

* Chevalier de la Légion d'honneur du Slt Charles de Saint-Savin au 31ème régiment d'aviation, en date du 16 juin 1920 : "Pilote audacieux et énergique. Spécialiste de la liaison d'infanterie et de la protection des missions photographiques, a essuyé de nombreux combats très durs et est rentré souvent avec son appareil sérieusement endommagé. Quatre citations."

* Officier de la Légion d'Honneur du Ltt Charles de Saint-Savin, en date du 23 décembre 1937 : "A fait preuve de beaucoup d'énergie, de sang-froid et de mépris du danger au cours de nombreuses missions accomplies par de très mauvais temps sous un feu violent qui endommagea son appareil à différentes reprises."

 

Photo de l'Adj Pierre Martin

Adj Pierre Emile Henry Martin - Né le 2 octobre 1895 à Homécourt-Joeuf (Meurthe-et-Moselle) - Fils de Jules Henry Martin (employé au chemin de fer) et de Marie Mathilde Antoine (couturière) - Domiciliés au 4, grande rue à Foug (Meurthe-et-Moselle) - Profession avant guerre Mécanicien - Classe 1915 - Recrutement de Toul (Meurthe-et-Moselle) sous le matricule n° 654 - Engagé volontaire, au titre de la compagnie d'ouvriers du 13ème régiment d'artillerie, le 1er décembre 1913 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 27 janvier 1916 - Formation théorique à l'école d'aviation militaire de Dijon - Formation initiale de pilote militaire à l'école d'aviation militaire d'Ambérieu - Brevet de pilote militaire n° 3405 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Ambérieu, le 13 mai 1916 - Nommé Caporal, le 7 juin 1916 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Châteauroux - Pilote de l'escadrille C 21 du 21 juin au 24 novembre 1916 - Pilote de l'escadrille C 219 du 24 novembre 1916 au 24 décembre 1917 - Nommé Sergent, le 8 avril 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 11 mai 1917 - A obtenu une victoire homologuée, en équipage avec le Slt Louis Olphe-Galliard, contre un avion autrichien, le 21 juin 1917 - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, en date du 20 juillet 1917 - En stage SPAD VII et XIII au GDE du 24 décembre 1917 au 6 janvier 1918 - Nommé Adjudant, le 5 décembre 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 76 du 6 janvier 1918 au 13 mars 1919 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 11 août 1918 - Nommé Adjudant-chef, le 1er octobre 1918 - Affecté au DMA n° 2, le 13 mars 1919 - Affecté, dans la réserve, au 2ème régiment d'aviation de chasse - Marié avec Mme Madeleine Antoine (assistance sociale) - Naissance de leur fils Jacques Martin, le 25 septembre 1921 à Strasbourg (Bas-Rhin) - Jacques deviendra le célèbre auteur de la bande dessinée Alix - Devenu pilote de ligne de la compagnie CIDNA (franco-roumaine) - Chef-pilote d'essais de la compagnie Weymann - Pilote d'essais des établissements Lioré et Olivier - La société Lioré et Olivier a réalisé le Cierva-Lepère CL 10 dans ses ateliers - Spécialiste des vols d'essais sur les avions à voilure tournante - Victime d'un accident d'avion, le 25 juin 1925 - Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 24 août 1925 - Nommé Lieutenant de réserve d'aéronautique, en date du 31 juillet 1927 - Tué au cours d'un accident d'avion, aux commandes d'un autogire à rotor orientable Cierva-Lepère CL 10, sur le terrain Morane-Saulnier de Villacoublay, le 19 décembre 1932 - Après une chandelle, l'autogire se mit à cabrioler, puis se retourna sur le dos et piqua vers le sol. Martin, qui n'était pas attaché, fut éjecté de la cabine, dont les vitres étaient ouvertes, et s'écrasa sur le sol - Ses obséques ont eu lieu à Chatenay-Malabry, le 22 décembre 1932 - Citation à l'ordre de la nation, à titre posthume, en date du 19 février 1933 - Sources : Registre des naissances de la commune de Homécourt (Meurthe-et-Moselle) - Pam - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille C 219 - CCC de l'escadrille SPA 76 - JORF - Revue L'Aérophile - Revue Les Ailes - Dernière mise à jour : 16 mars 2021.

* Citation à l'ordre de l'armée du MdL Pierre Emile Henry Martin, pilote à l'escadrille C 219, en date du 11 mai 1917 : "Jeune sous-officier remarquable d'allant, de sang-froid et possédant des qualités de pilote hors de pair. Volontaire pour les missions les plus dangeureuses. 500 heures de vol. Le 20 avril, atteint dès le début de la mission par un éclat d'obus, a poursuivi son vol jusqu'à exécution complète de sa mission. Le 65 mai, obligé d'atterrir, son avion ayant été atteint dans ses oeuvres vives, est reparti aussitôt sur un autre appareil pour terminer sa mission."

* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée du MdL Pierre Emile Henry Martin, pilote à au 1er groupement d'ALVF, en date du 20 juillet 1917 : "Pilote d'un rare sang-froid et d'une habileté professionnelle hors de pair. S'est distingué au cours des attaques de la Somme et de l'Aisne, forçant journellement l'admiration de ses camarades. Blessé, le 21 juin 1917, au cours d'un vol sur les lignes ennemies, a donné un bel exemple de courage en cachant sa blessure à l'observateur qui l'accompagnait afin de ne pas interrompre sa mission."

* Citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Pierre Emile Henry Martin du 13ème régiment d'artillerie, pilote à l'escadrille SPA 76, en date du 11 août 1918 : "Excellent pilote de chasse. Le 30 juillet 1918, a abattu un biplace ennemi qui est tombé dans nos lignes."

* Chevalier de la Légion d'Honneur de Pierre Emile Henry, pilote aviateur, en date du 24 août 1925 : " 16 ans, 9 mois de services militaires et de pratique professionnelle. Après de beaux états de service pendant la guerre (6 citations, une blessure, Croix de guerre, Médaille militaire), est rentré dans l'aviation civile et se signale chaque jour par sa science, son dévouement et son sang-froid. Assure le service de la ligne Paris-Zurich-Innsbruck. Compte environ de 3000 heures de vol. A été victime d'un accident, le 25 juin 1925."

* Citation à l'ordre de la nation, à titre posthume, de Pierre Emile Henry Martin, en date du 19 février 1933 : " Titulaire de brillants états de services de guerre (Croix de guerre, 5 citations, Médaille Militaire). Chevalier de la Légion d'Honneur. Comme pilote de ligne, comme pilote d 'essais, n'a cessé de faire preuve des plus belles qualités d'habileté et de sang-froid. A procédé notamment aux essais de nombreux prototypes, se signalant par sa science, son courage et son dévouement. A trouvé la mort dans l'accomplissement de son devoir, le 19 décembre 1932. Comptait à son actif plus de 6.000 heures de vol."

 

Photo du Slt Marcel Hébert

Slt Marcel Henri Victor Hébert - Né le 3 avril 1894 à Paris (75) - Fils d'Henri Hébert et de Marie Louichon - Profession avant guerre Ingénieur - Classe 1914 - Recrutement du 3ème bureau de la Seine sous le matricule n° XXX - Mobilisé au 13ème régiment d'artillerie, à compter du 3 septembre 1914 - Affecté au 22ème régiment d'artillerie - Affecté au 62ème régiment d'artillerie - Nommé Adjudant - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire et affecté au 63ème régiment d'artillerie, le 6 avril 1917 - Nommé Lieutenant, à titre temporaire, le 4 décembre 1917 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, à compter du 3 janvier 1918 - Brevet de pilote militaire n° 13.203 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Etampes-Vineuil, le 4 mai 1918 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord, jusqu'au 14 juin 1918 - Breveté sur Sopwith 1A2, à compter du 19 juin 1918 - Pilote de l'escadrille SPAbi 21 du 27 juillet 1918 au 16 février 1919 - Blessé au cours d'un atterrissage forcé au retour d'une mission, le 8 août 1918 - Evacué sur l'HOE de Conty, le 9 août 1918 - Rejoint l'escadrille après convalescence, le 22 septembre 1918 - Pilote de l'escadrille SPAbi 42 du 16 février au 2 mai 1919 - Affecté à l'aéronautique de la 4ème armée, le 2 mai 1919 - Nommé Lieutenant de réserve et affecté au 35ème régiment d'aviation de Lyon-Bron, le 2 mars 1920 - A été Maire d'Alençon - Décédé à Paris (75), le 11 février 1973 - Ses obsèques ont été célébrées en l'église St-Paul, dans le quartier du Marais à Paris - Marcel Hébert repose au cimetière de Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - LO non communicable - CCC de l'escadrille SPAbi 21 - CCC de l'escadrille SPAbi 42 - JORF - Dernière mise à jour : 15 mars 2017.

 

Les avions

Le Sgt Robert Delplanque pose en compagnie de son mitrailleur, à côté du Caudron G 6 qui lui a été affecté, sur le terrain de Bouy (Marne), le 30 mai 1917 - Ce pilote a été affecté à l'escadrille C 21 du 25 janvier au 9 juillet 1917 - Photo Robert Delplanque transmise par Sébastien Legrand, son arrière-petit-neveu que je remercie pour son aide.

SPAD XVI codé "2" baptisé "Mon Janot" du Slt Charles de Saint-Savin, pilote de l'escadrille SPAbi 21 du 20 février au 25 septembre 1918 - Photo Charles de Saint-Savin transmise par Pierre Garniel, son arrière-petit-fils, que je remercie pour son aide.

Les avions

SPAD XVI n° 9418 codé "4" baptisé "Chonchon" de l'escadrille SPAbi 21 en 1918 - Photo collection Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide.

Le Sgt Paul Menet photographié à coté de son Spad XVI n° 12.101 codé "8" pendant l'hiver 1918-1919 - Photo collection Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide.

 

Les terrains d'aviation

Vue aérienne du terrain du Valdahon (Doubs) - L'escadrille AR 21 a stationné sur ce terrain du 25 juillet au 28 février 1918 - Carte postale d'époque.

Terrain d'aviation de Sacy-le-Grand en juillet 1918 - L'escadrille SPAbi 21 a occupé ce terrain du 25 août au 7 septembre 1918 - Photo collections du Centre Régional de I'image de Nancy que je remercie pour leur aide.

Photos aériennes prises
par les équipages

Photo aérienne de l'ex ferme de Confrécourt (02) prise par un équipage de l'escadrille SPAbi 21 pour le compte du 1er corps d'armée - Altitude de prise de vue 500 m - Le 25 juin 1918 - Photo collection Serge Hoyet que je remercie pour son aide.

 

 

 

 

Documents administratifs

Licence FAI de pilote aviateur de André César Charles Auguste Casiez délivrée le 25 juin 1915 - Né le 31 décembre 1894 à Busigny (59) - Avant guerre mécanicien électricien - Engagé au 2ème groupe d'aviation comme élève pilote, le 10 août 1914 - Brevet de pilote militaire n° 1340 du 14 août 1915 - Brevet de pilote FAI n° 2104 - Différentes mutations : Ecole d'aviation de Saint-Cyr - Ecole de Reims - SFA de Villacoublay - Ecole de Pau - Escadrille C 6 - Escadrille C 21 - Croix de Guerre - Une citation à l'ordre du corps d'armée en date du 9 septembre 1916 - une citation à l'ordre de l'aéronautique en date du 23 juin 1916.

 

Documents en rapport

Avis de décès du colonel Georges Langumier, survenu à Montgeron (Essonne), le 3 octobre 1969 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Archives familliales transmise par Claude Romeyer-Dherbey, que je remercie pour son aide.

Monuments commémoratifs
et tombes

Tombe de la famille Bernard dans le cimetière communal de Montgeron (Essonne) - L'urne funébre du colonel Georges Langumier, ancien observateur de l'escadrille SPAbi 21 du 10 août 1918 au 15 février 1919 y repose - Il s'était marié avec Mlle Thérèse François Bernard à Orléans, le 19 juillet 1919 - Photo Claude Romeyer-Dherbey que je remercie pour son aide.

 

Remerciements à :

- M. Serge Hoyet pour l'envoi de la photo de la ferme de Confrécourt.
- M. Gregory VanWyngarden pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. Jean-Pierre Puton, chef de projet du Centre Régional de l'Image de la ville de Nancy.
- M. Blaise Aurora, chargé de documentation du Centre Régional de l'image de la ville de Nancy.
- M. Laurent Lécroart pour l'envoi des photos de Fernand Lécroart, son grand-père.
- M. Sébastien Legrand pour l'envoi des archives de Robert Delplanque, son arrière grand-oncle.

- M. Claude Romeyer-Dherbey pour l'envoi des citations de l'escadrille C 21 / SPAbi 21.
- M. Christian Tollet pour l'envoi de la photo du Cne Thélis Vacon.
- M. Franck Merlin pour l'envoi de la photo de Louis Merlin, son grand-père.
- M. Pierre Garniel pour la transmission des souvenirs de Charles de Saint-Savin, son arrière grand-père.

Bibliographie :

- Les escadrilles de l'aéronautique militaire française - Symbolique et histoire - 1912-1920 - Ouvrage collectif publié par le SHAA de Vincennes en 2003.
- L'aviation française 1914-1940, ses escadrilles, ses insignes - par le Commandant E Moreau-Bérillon - publié à compte d'auteur en 1970.
- The French Air Service War Chronology 1914-1918 par Frank W.Bailey et Christophe Cony publié par les éditions Grub Street en 2001.
- De l'Aéronautique militaire "1912" à l'Armée de l'Air "1976" par Myrone N. Cuich publié à compte d'auteur en 1978.
- Les "As" français de la Grande Guerre en deux tomes par Daniel Porret publié par le SHAA en 1983.
- La Force Aérienne Tactique - 1965-1994 - pages 277 à 284 - publié par l'association Point Fixe en 1998.
- Les Armées françaises dans la Grande Guerre publié à partir de 1922 par le Ministère de la Guerre.
- Site Internet "Traditions des escadrilles de l'Armée de l'Air" de Henri Guyot - Voir le lien
- Site Internet "Mémoires des hommes" du Ministère de la Défense - Voir le lien
- Site Internet Wikipedia - L'Arc de Triomphe de l'Etoile - Voir le lien

 

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Escadrille 20 Escadrille 22

 

 

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