Alignement des huit Nieuport Ni 16 prêt pour la mission du 22 mai 1916 sur le terrain de Lemmes, au nord de Souilly (Meuse) - Photo : Collection Ronan Furic que je remercie pour son aide.
Le 22 mai 1916 au matin, les Nieuport ont été ravitaillés et armés avec leurs huit fusées Le Prieur - Dans quelques instants, les pilotes iront abattre six Drachens sur les hauteurs dominant la région de Verdun (Meuse) - Photo Collection Ronan Furic que je remercie pour son aide.
Les huit pilotes engagés dans la mission du 22 mai 1916, posent pour la postérité avant de monter dans leurs avions. De gauche à droite : Adj Joseph Guiguet (N 95 du CRP) - Ltt Georges de Boutigny (N 69) -
Ltt Andre Dubois-de-Gennes (N 57) - Slt Charles Nungesser (N 65) - Cne Louis Robert-de-Beauchamp (N 23), caché par un pilote non identifié, l'Adj Henri Reservat (N 65) - Adj Lucien Barault (N 57) - Sgt Jean Chaput (N 31) - Photo Collection Ronan Furic que je remercie pour son aide.
Dernière photo avant le départ mettant en vedette le Slt Charles Nungesser de la N 65 - Dans quelques instants, il s'envolera, abattera le Drachen qui lui a été affecté et livrera combat, en compagnie du Ltt Georges de Boutigny, à plusieurs monoplaces de chasse - Photo Collection Ronan Furic que je remercie pour son aide.
Le LV Le Prieur, concepteur des fusées qui portent son nom, pose en compagnie d'une partie des mécaniciens et armuriers qui ont équipé les avions de la mission du 22 mai 1916 sur le terrain de Lemmes (55). Photo Collection Ronan Furic que je remercie pour son aide.
Missions de bombardement
à longue distance
Photo colorisée d'un des 3 Sopwith 1B1 de l'escadrille N 23 à la mi-1916. - Le Cne Louis Robert-de-Beauchamp pose devant l'avion qu'il a utilisé pour les raids à longue distance sur Essen et Munich. Les avions ont reçu un nom de baptème, ici "Ariel". Photo : collection Alain Fouillade que je remercie pour son aide
Photo colorisée d'un des 3 Sopwith 1B1 de l'escadrille N 23 à la mi-1916 - Le Ltt Pierre Daucourt pose devant l'avion qu'il a utilisé pour le raid sur Essen. Les avions ont reçu un nom de baptème, ici "YEN A BON ". Photo : collection Alain Fouillade que je remercie pour son aide.
Le même Sopwith 1B1 de l'escadrille N 23 utilisé par le Ltt Pierre Daucourt - Cette photo illustre à merveille la difficulté pour déterminer les couleurs d'un camouflage à partir d'une photo noir et blanc - Carte postale d'époque.
Le Sopwith 1B1 "Yen A Bon" de l'escadrille N 23 utilisé par le Ltt Pierre Daucourt - Photo collection Daniel Gilberti que je remercie pour son aide.
Sopwith 1B1 du Cne Robert-de-Beauchamp avant son raid sur Munich - Carte postale d'époque.
Le Sopwith 1B1 "Ariel" du Cne Robert-de-Beauchamp pris d'un autre angle - Une jolie machine optimisée pour aller le plus loin possible avec le moins de poids possible - Photo collection Daniel Gilberti que je remercie pour son aide.
Sopwith 1B1 du Cne Robert-de-Beauchamp après son atterrissage d'urgence en Italie après son raid sur Munich - L'avion est en cours de démontage. On aperçoit nettement le nom de baptème de cet avion "Ariel" qu'il a déjà utilisé par le capitaine pour son raid sur Essen. Photo La Guerre aérienne illustrée
Sopwith 1B1 du Cne Robert-de-Beauchamp après son atterrissage d'urgence en Italie après son raid sur Munich - Photo La Guerre aérienne illustrée.
Photos des avions
abattus ou capturés
LVG type B n° 451.14 contraint de se poser dans les lignes françaises près de Reims par l'équipage de la MS 23 composé du Sgt Eugène Gilbert (pilote) et du soldat Auguste Bayle (mitrailleur) - Le réservoir d'essence touché par un tir et ne pouvant plus regagner les lignes allemandes, l'équipage ennemi n'a pas été blessé et a été fait prisonnier - Carte postale d'époque.
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Les missions exceptionnelles
Cne Louis Marie Maurice Georges Robert-de-Beauchamp - Né le 4 octobre 1887 à Senlis (Oise) - Commandant de l'escadrille du 8 décembre 1915 à décembre 1916 - Brevet de pilote civil n° 1083 en date du 22 octobre 1912 - Brevet de pilote militaire n° 339 du 18 août 1913 - Tué au combat au bois de Vaux, le 17 décembre 1916 - Le Cne François de Vergnette de Lamotte est à gauche, photographié de dos - Au centre, le Cne Pierre Daucourt - Photo agence Rol mis en ligne par le site Gallica de la Grande bibliothèque de France.
1 ) Mission anti-Drachen du 22 mai 1916 :
Le capitaine de Beauchamp s'est d'abord illustré, le 18 novembre 1914 avec le bombardement d'une batterie au Nord de Varennes avec obus et de fléchettes. Le 4 février 1915, au retour d'une mission de reconnaissance sur Montfaucon, il abat un Aviatik C en compagnie du Ltt Moision. Puis le 15 avril de la même année, aux commandes d'un MF 11 en bombardant le GQG de Charleville-Mézières de Guillaume II. Les 5 obus dont 2 à forte charge tomberent dans la véranda où se réussissait habituellement l'état-major.
Le 10 octobre, il livre combat près de Buzancy contre 4 avions allemands et tire sur eux 450 cartouches. A retour, n'ayant plus de munitions, il est pris en chasse par un avion armé de deux mitrailleuses. N'ayant plus de solution de rechange, il fonce sur l'appareil ennemi en lui faisant croire qu'il va tirer à bout portant. L'adversaire s'enfuit courageusement.
Le texte accompagnant sa Légion d'Honneur : "A, le 4 février 1915, par l'habileté et la précision des ses manoeuvres exécutées sous le feu roulant de l'artillerie ennemie, permis à l'officier observateur qu'il conduidanit, de provoquer par son tir (au mousqueton) la chute d'un biplan ennemi après une courte lutte."
En 1916, il va se couvrir de gloire. Le 9 avril, il abat un Fokker près de Esnes (Avec le Ltt de Lage). Le 22 mai, il participe à la mission destinée à aveugler l'artillerie allemande sur Verdun, entre Sivry-sur-Meuse et Etain. Huit pilotes très expérimentés, provenant des différentes escadrilles françaises, vont être chargés d'abattre les Drachen qui couvrent le front de Verdun. Ils seront aux commandes de Nieuport Ni 16 armés chacun de 8 fusées Le Prieur, anti Drachen (ballons d'observations allemands). Le Ni 16 est un dérivé du Nieuport 11 mais équipé d'un moteur Le Rhône de 110 ch et reconnaissable à son carénage dorsal qui n'existe pas sur le modèle antérieur. Les avions sont rassemblés sur le terrain de Lemmes d'où partira la mission.
Les pilotes suivants participent à cette mission :
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Cne Louis Robert-de-Beauchamp (commandant l'escadrille N 23)
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Adj Joseph Guiguet ( Nieuport 16 n° 978 de l'escadrille N 95 du CRP de Paris)
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Ltt Georges De Boutigny (Nieuport 16 n° 938 codé "69 M" de l'escadrille N 69)
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Adj Henri Reservat (Nieuport 16 n° 959 codé "R" de l'escadrille N 65)
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Adj Lucien Barault (Nieuport 16 n° 960 codé "LB" de la N 57).
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Slt Charles Nungesser (Nieuport 16 n° 880 codé "N" de la N 65)
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Ltt Andre Dubois-de-Gennes (N 57)
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Sgt Jean Chaput (N 31)
Les trois Nieuport Ni 16 restants, ont pris part à cette mission sans qu'il soit possible d'en affecter leurs pilotes :
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n° 1191 (2 cercles, bandes blanches sur les ailes, peut-être N 57 Chaput ou Dubois-de-Gennes)
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n° 951 (barre blanche et capot foncé, peut-être N 23 de-Beauchamp)
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n° 953 (hélice ailée)
Ces trois Nieuport Ni 16 ont été utilisés par les pilotes Robert-de-Beauchamp (N 23) - Jean Chaput (N 57) - Andre Dubois de Gennes (N 57).
La mission est un succès avec 6 Drachen abattus en une seule matinée. Un seul pilote n'est pas rentré, l'adjudant Henri Réservat. Après un combat contre la chasse allemande, son Nieuport 16 (n° 959) a été touché par plusieurs projectiles. Obligé de se poser en panne dans les lignes allemandes, il est fait prisonnier. Toutefois, son avion est tombé intact aux mains des allemands qui pourront l'examiner dans tous ses détails.
2 ) Bombardement à longue distance sur Essen et Munich :
Après avoir réalisé en 1915, plusieurs missions de bombardement qui ont été couronnées de succès, le capitaine va se spécialiser dans les missions de reconnaissance et de bombardement effectué seul à bord d'un Sopwith 1A2 spécialement aménagé. L'avion, très rapide pour l'époque, débarrassé du poids d'un observateur, d'une mitrailleuse arrière et de ses munitions, peut emporter des bombes tout en restant difficile à rattraper.
Le 23 septembre 1916, pour essayer son Sopwith 1A2, le Cne Robert-de-Beauchamp va larguer cinq bombes sur le forêt de Spincourt. Le lendemain, il décolle à 11 heures, suivi du Ltt Pierre Daucourt. A 17 heures, ils rentrent sur le terrain, très fatigué, après une mission de 700 kilomètres effectués entre 4 et 5000 mètres d'altitude. L'objectif des deux avions était les usines d'armement Krupp près de la ville d'Essen. Douze bombes seront larguées. Certes, une quantité bien négligeable mais qui montre, pour l'époque, la possibilité de bombarder des villes loin du front.
Cne Pierre Henri Daucourt - Né le 9 avril 1879 au 91, rue Notre-Dame à Troyes (Aube) - Fils de Désiré Ponce Daucourt (employé de commerce) et de Blanche Jeanne Cabaret - Domiciliés à Marolles-sur-Seine (Seine-et-Marne) en 1899, puis au 29 bis, rue du Château d'Eau à Paris 10ème (75) - Profession avant engagement Employé de commerce - Classe 1899 - Recrutement du 1er bureau de la Seine sous le matricule n° 301 - Engagé volontaire pour quatre ans, au titre du 69ème régiment d'infanterie, le 17 avril 1897 - Nommé Caporal, le 16 novembre 1897 - Nommé Sergent, le 18 septembre 1898 - Fin d'engagement et passage dans la disponibilité, le 15 avril 1901 - Passé dans l'armée territoriale, le 1er octobre 1910 - Affecté, dans la réserve, au 9ème régiment territorial d'infanterie à Soissons - A reçu la grande médaille de l'Aéro-club de France pour commémorer ses vols de 1911 - Brevet de pilote civil n° 320 obtenu sur avion Blériot et délivré par l'Aéro-club de France, le 15 juin 1911 - Profession Aviateur et conférencier - Nommé Officier d'académie, en date du 14 janvier 1912 - Remporte la coupe Pommery, aux commandes d'un Borel, en reliant Valenciennes à Biarritz en une seule journée, soit 852 km, le 31 octobre 1912 - La prime était de 7500 fr - Affecté, dans la réserve, au 1er régiment du Génie - Breveté pilote militaire n° 192 décerné le 16 décembre 1912 - Passé, dans la réserve, à l'aéronautique militaire, le 17 décembre 1912 - Domicilié au 5 bis, rue Baron à Paris 17ème (75) - Pilote de réserve de l'escadrille BL 9 - Médaille Militaire, le 13 juillet 1913 - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale, le 2 août 1914 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, à titre temporaire, le 8 février 1915 - Affecté à la 1ère réserve d'aviation - Affecté comme instructeur à l'école d'aviation militaire de Pau, jusqu'au 30 octobre 1915 - Pilote de l'escadrille N 23 du 1er décembre 1915 au 24 novembre 1916 - En mission de convoyage avion à la RGAé du Bourget du 23 janvier au 2 février 1916 - Nommé Lieutenant de réserve à titre temporaire, le 5 février 1916 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation n° 2664 à l'ordre de l'armée, en date du 1er avril 1916 - En mission de convoyage d'un Sopwith 1A2 depuis la RGAé Bourget du 10 au 18 mai 1916 - Nommé Lieutenant de réserve, à titre définitif, le 12 mai 1916 - En mission du 8 au 10 août 1916 - En mission du 10 août au 14 septembre 1916 - A participé, avec le Cne Louis Robert-de-Beauchamp, au raid de bombardement sur Essen (Allemagne), le 24 septembre 1916 - En mission du 18 octobre au 2 novembre 1916 - Citation n° 464 à l'ordre de l'armée, en date du 3 novembre 1916 - En mission à Cachy du 3 au 21 novembre 1916 - Affecté au GDE, le 24 novembre 1916 - A reçu la grande médaille d'Or décernée apr l'Aéro-club de France, le 15 décembre 1916 - Nommé Capitaine de réserve, à titre temporaire, le 10 février 1917 - Affecté à la RGAé - Nommé Chef de la division de bombardement du grand commandement, le 31 août 1917 - Nommé Capitaine à titre définitif, le 25 septembre 1918 - Démobilisé, le 1er février 1919 - Domicilié au 5 bis, rue Baron à Paris 17ème (75), à compter du 1er février 1919 - Affecté, dans la réserve, au magasin général d'aviation n° 1, le 27 septembre 1920 - Passé à l'arme de l'aéronautique militaire, le 20 juin 1923 - Affecté, dans la réserve, au 3ème groupe d'ouvriers d'aéronautique, le 9 juillet 1924 - Affecté, dans la réserve, au 5ème groupe d'ouvriers d'aéronautique, le 23 décembre 1924 - A accompli une période d'entrainement comme pilote d'avion du 17 au 31 août 1926 - A accompli une période d'entrainement comme pilote d'avion du 17 septembre au 1er octobre 1928 - Nommé Chef de bataillon, le 7 janvier 1929 - A accompli une période d'entrainement volontaire comme pilote d'avion à Orly du 17 juin au 1er juillet 1929 - A accompli une période d'entrainement comme pilote d'avion à la division d'entrainement aérien d'Orly du 16 au 30 juin 1930 - A accompli une période d'entrainement au 5ème groupes d'ouvriers d'aéronautique du 10 au 24 juin 1931 - A accompli une période d'exercice volontaire comme pilote d'avion à la division pratique d'aviation d'Avord du 9 au 23 juin 1932 - Grade d'officier de la Légion d'Honneur, en date du 15 décembre 1932 - Marié avec Mlle Yvonne Marguerite Bongibault à la mairie de Melun, le (illisible) septembre 1938 - Décédé à Paris 12ème (75), le 22 mai 1961 - Photo collection Chuck Thomas que je remercie pour son aide - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 34) de la ville de Troyes (Aube) - Pam (2 fiches) - Fiche matricule du 1er bureau de la Seine conservée aux archives départementales de Paris - CCC de l'escadrille BL 9 - CCC de l'escadrille N 23 - JORF - Revue l'Aérophile - Dernière mise à jour : 24 juin 2022.
* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation n° 2664 à l'ordre de l'armée du Slt Pierre Henri Daucourt, pilote à l'escadrille N 23, en date du 1er avril 1916 : "Remarquable pilote. N'a cessé de donner le plus bel exemple de courage et de ténacité dans l'accomplissement des missions qui lui ont été confiées. Le 26 février 1916, au cours d'une reconnaissance à longue portée, a réussi, bien que désarmé par l'enrayage de sa mitrailleuse, à écarter deux avions ennemis par l'audace de ses manœuvres. Le 18 mars 1916, au cours d'une mission de protection, a attaqué quatre avions allemands et les a mis en fuite."
* Grade d'officier de la Légion d'Honneur du Chef de bataillon Pierre Henri Daucourt du 5ème groupe d'ouvriers d'aéronautique, en date du 15 décembre 1932 : "36 ans de services, 5 campagnes. A été cité. Chevalier du 1er avril 1916. A accompli sept périodes d'entrainement aérien volontaires."
Le 24 octobre, au cours de l'attaque d'un convoi, sa mitrailleuse s'enraye. Il poursuit malgré tout son piqué et provoque la dispersion des troupes au sol. Le lendemain, il effectue une très importante mission pour reconnaître les mouvements de l'ennemi. Le 5 novembre, il accomplit une reconnaissance de plus de 300 kilomètres.
Le 17 novembre, il décolle de Luxeuil à 8 heures du matin avec son Sopwith monoplace. Il bombarde Munich à midi avec 6 bombes et atterrit à San-Dona-Di-Piave (Italie) après avoir traversé les Alpes. Cette mission ne s'est pas déroulée comme prévu. Après le décollage par beau temps, la météo est devenue franchement mauvaise au passage des lignes ennemies. Normalement, notre pilote aurait dû faire demi-tour !
Il choisit de passer sous les nuages en basse altitude et franchit la distance vers son objectif à une altitude moyenne de 25 à 50 mètres en suivant les routes, voies ferrées à 200 km/heure. C'est à cette altitude qu'il arrive sur Friedrichshafen à midi. Pendant dix minutes, il survole la ville de Munich à la recherche de ses objectifs, provoquant la sortie de passants qui croient reconnaître un de leurs avions. S'étant orienté, il reprend de la hauteur, et à 1500 mètres, largue successivement ses 6 bombes sans en observer les résultats.
A cet instant, il a deux possibilités : soit de faire demi-tour, voler contre le vent et de retraverser la crasse ou de couper au plus court et d'aller se poser en Italie. Il choisit la seconde solution et réussit à trouver le terrain de San-Dona-di-Piave en Italie. Après une mission exténuante de 700 kilomètres, il pose son fidèle "Ariel" en catastrophe. Vous pouvez voir plusieurs photos des Sopwith utilisés par ces différentes missions dans la colonne de gauche.
3 ) Autres missions à longue distance :
Un autre aviateur de la N 23 s'est illustré dans les missions à longue distance, le Slt Jean Baumont. Dans la continuité des missions réalisées par le capitaine Robert-de-Beauchamp et le Ltt Pierre Daucourt, toujours aux commandes d'un Sopwith spécialement aménagé, il se spécialisera dans ce type de vol avant d'être muté au GB1 puis au GB 4.
Ltt Jean Jules Marie Baumont - Né le 1er juin 1891 à Paris (75) - Fils de Jules Louis Baumont et de Marie-Jeanne Beck - Domicilés 7 rue du Pont Louis Philippe à Paris (75) - Marié avec Marthe Coron - Profession avant guerre Industriel - Service militaire (3 ans) au groupe aéronautique de Reims à compter du 1er octobre 1912 - Passé élève pilote, le 1er janvier 1914 - Brevet de pilote militaire n° 465 du 19 mai 1914 à l'école d'aviation militaire de Villacoublay - Pilote du centre Nieuport de Villacoublay - Saint-Cyr - Bois d'Arcy - CRP - Une citation à l'ordre du régiment, le 18 avril 1916 - Pilote de l'escadrille N 23 du 8 septembre 1915 du 2ème trimestre 1917 - Croix de Guerre - Une citation à l'ordre de l'armée, le 16 juillet 1916 - Une citation à l'ordre de l'armée, le 25 juillet 1916 - Convoyage avions les 23 mars 1916, 10 mai 1916, 30 août 1916, 11 mai 1917 - Médaille Militaire du 25 juillet 1916 - Une citation à l'ordre de l'armée, le 5 novembre 1916 - Nommé Sous-Lieutenant, le 9 mars 1917 - Citation à l'odre de l'armée et Chevalier de la Légion d'Honneur du 19 avril 1917 - Pilote de l'escadrille SOP 111 du 2ème trimestre 1917 au 13 septembre 1917 - Pilote de l'escadrille SOP 131 du 13 septembre au 13 décembre 1917 - GDE du 13 décembre 1917 au 3 mai 1918 - Nommé lieutenant, le 28 décembre 1917 - CIACB de Perthe (Centre d'instruction pour l'aviation de combat et de bombardement) à compter du 3 mai 1918 - Tué au cours d'un accident d'avion dans les environs de l'Abbaye-Ste-Placide (Aube), le 8 juillet 1918 - Photo Agence Rol mise en ligne par le site Gallica de la bibliothèque Nationale de France.
* Citation du Ltt Jean Beaumont pour sa promotion au grade de chevalier de la Légion d'Honneur : "Pilote d'une conscience et d'un dévouement absolus. A depuis 19 mois, soit comme pilote de chasse, soit comme pilote de reconnaissances, livré de nombreux et violents combats, revenant souvent avec son appareil gravement atteint. le 29 janvier 1917, a accompli, sur sa demande, une reconnaissance éloignée de 200 kilomètres dans les lignes ennemies. Le 16 mars 1917, a effectué un bombardement à grande distance en territoire ennemi, parcourant un circuit de 600 kilomètres."
Slt Jean-Marie Baumont alors qu'il était pilote du centre Nieuport de Villacoublay - Saint-Cyr - Bois d'Arcy - Il sera ensuite muté à l'escadrille N 23 où il s'illustrera - L'arme est un fusil-mitrailleur Chauchat configuré pour une utilisation dans l'aviation avec une fixation inférieure et le chargeur en position haute - Photo Samuel Pierrot, le neveu de l'As Maxime Lenoir et transmise par Didier Lecoq que je remercie.
Slt Jean-Marie Baumont posant à coté du Sopwith 1A2 de la N 23 qu'il a utilisé pour ses missions de bombardement à longue distance. Malheureusement, on ne distingue pas le motif peint dans l'ovale. Si un lecteur possède une photo plus nette, prendre contact avec l'auteur du site - Photo La guerre aérienne illustrée.
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