Les hommes
Les pilotes et observateurs des escadrilles de la Vème armée rassemblés autour de leur chef, le chef d'escadron Charles Tricornot de Rose (avec le sabre), commandant l'aéronautique de la Vème armée sur le terrain de la ferme de Rosnay (51), en août 1915 - A cette époque, l'aéronautique de la 5ème armée est composée des cinq escadrilles : C 6 - MS 12 - C 13 - V 24 - C 53 - Seule l'escadrille C 6 n'était pas stationnée à Rosnay mais à Baslieux-lès-Fismes (51) - De gauche à droite et assis par terre - Au premier plan : X - X - X - Cne Raymond de Bernis pilote MS 12 - Cne Louis Sassary pilote et Cdt C 53 - X - Sgt René Mesguisch pilote MS 12 - Assis sur une chaise : X - Debouts de gauche à droite : Sgt Lucien Lanier pilote C 53 - X - Cap Jules Mauduit mitrailleur V 24 - X - X - X - X - X - X - X - Cdt Tricornot de Rose, chef Aéro 5ème armée - Ltt Paul Moinier obs MS 12 - X - Ltt Couder pilote V 24 - Cne Hiyotaké Shigeno pilote MS 12 - Ltt Gabriel Pelege obs MS 12 - Ltt René Chambe obs MS 12 - X - X - X - Sgt Georges Pelletier d'Oisy pilote MS 12 - Sgt Jean Navarre pilote MS 12 - X - X - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Lucien Lanier transmise par Mme Françoise Lannes, née Labenelle, que je remercie pour son aide - Si vous possèdez la même photo légendée, merci de prendre contact avec l'auteur du site.
Photo de groupe des personnels navigants de l'escadrille F 24 - Photo certainement datée de l'été 1916 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jean de la Roche de Saint André transmise par son petit-fils Gilles que je remercie pour son aide.
Pilotes et observateurs de l'escadrille F 24 probablement sur le terrain d'aviation de Nogent-lès-Sermiers - Je préciserai la période après étude des noms inscrits sur la photo - L'escadrille F 24 a stationné sur ce terrain du 6 mars au 29 juin 1917 - Cliquez sur l'image pour identifier les aviateurs - Photo Justin Usse transmise par Gilles Delanoë, son petit-fils que je remercie pour son aide.
Cdt Maurice Jules Joseph Challe - Né le 28 juillet 1879 à Auxerre (Yonne) - Fils de Léon Alexandre Challe (sous-intendant militaire) et de Marie Pauline Emilie Guiblin - Domiciliés au 5, rue St-Régnobert à Auxerre - Classe 1899 - Recrutement d'Auxerre sous le matricule n° 486 - Engagé volontaire pour trois ans au titre de l'école militaire spéciale de St-Cyr, le 19 octobre 1899 - Arrivé à l'école de St-Cyr, le 25 octobre 1899 - Elève de l'école spéciale militaire de St-Cyr, promotion "D'In Salah" du 25 octobre 1899 au 24 septembre 1901 - Affecté au 19ème régiment d'infanterie de Brest, à compter du 24 septembre 1901 - Nommé Sous-lieutenant, le 1er octobre 1901 - Affecté au 144ème régiment d'infanterie, le 27 avril 1911 - Brevet de pilote civil n° 523 décerné par l'Aéroclub de France, le 15 juin 1911 - Brevet de pilote militaire n° 46 décerné le 8 septembre 1911 - Affecté au 25ème bataillon de sapeurs aérostiers du 1er régiment du Génie, le 23 décembre 1911 - Affecté au 2ème groupe aéronautique par organisation, le 1er janvier 1913 - Affecté au centre de Buc du 1er groupe aéronautique, le 15 avril 1913 - Chevalier de la Légion d'honneur et citation à l'ordre de l'armée décernée pour faits de guerre au Maroc, le 8 juillet 1913 - Nommé Capitaine, le 23 septembre 1913 - Affecté au 2ème groupe d'aviation, par organisation, le 1er janvier 1914 - Réalisa la première liaison Paris (terrain de Buc) - Brest (terrain du Polygone), à bord du MF 7 n° 42, en 6h20mn de vol, du 27 avril au 1er mai 1914 - Pour cette mission, il faisait équipage avec le sapeur Léon Béasse - Pilote de l'escadrille VB 1 / VB 101 du 5 octobre 1914 au 1er avril 1915 - Officier de la Légion d'Honneur du Cne Maurice Jules Joseph Challe, adjoint au commandant du groupe des escadrilles de chasse et de bombardement d'une armée, le 13 août 1914 - Citation n° 101 à l'ordre de la 4ème armée, le 18 octobre 1914 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 13 décembre 1914 - Pilote de l'escadrille VB 105 du 28 avril au 1er juillet 1915 - Nommé Chef de Bataillon, à titre temporaire, le 24 février 1916 - Commandant de l'aéronautique de la 4ème armée - Tué au cours d'une mission, à bord d'un Nieuport 12 bis de l'escadrille SOP 24, dans les environs de Morlancourt (Somme), le 7 octobre 1916 - Il faisait équipage avec le Slt Henri Mervius, observateur de la SOP 24, qui a également perdu la vie - Leur adversaire était probablement le Hptm Boelcke du Jasta 2 (sa 31ème victoire) - Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 16 novembre 1916 - Sources : Pam - MpF - Fiche matricule du département de l'Yonne - JORF - Dernière mise à jour : 4 octobre 2016 - Maurice Challe repose à la nécropole nationale de Rancourt, tombe 71 - Photo Yves Castelain que je remercie pour son aide.
* Chevalier de la Légion d'honneur et citation à l'ordre de l'armée décernée pour faits de guerre au Maroc au Ltt Maurice Challe, le 8 juillet 1913 : "Quatorze ans de services. Services exceptionnels rendus à l'aéronautique militaire."
* Officier de la Légion d'Honneur du Cne Maurice Jules Joseph Challe, adjoint au commandant du groupe des escadrilles de chasse et de bombardement d'une armée, le 13 août 1914 : "Officier du courage le plus absolu et le plus simple; s'est signalé depuis le début de la campagne en accomplissant presque quotidiennement les missions les plus périlleuses au-dessus de l'ennemi, soit pour des réglages de tir, des reconnaissances ou des bombardements. A eu son avion souvent gravement endommagé par les projectiles et n'a dû de revenir dans nos lignes qu'à son exceptionnelles habileté (Croix de Guerre)."
* Citation n° 101 à l'ordre de la 4ème armée du Cne Maurice Challe, pilote de l'escadrille VB 1, en date du 18 octobre 1914 : "S'est offert spontanément comme tireur observateur à bord des avions et a obtenu les plus brillants résultats dans le bombardement des troupes ennemies."
* Citation à l'ordre de l'armée du Cne Maurice Challe, pilote de l'escadrille VB 101, en date du 13 décembre 1914 : "Pour avoir au pied levé remplacé un pilote malade de l'escadrille de bombardement et a exécuté, sous le feu de l'artillerie ennemies, un bombardement dont les effets parurent efficaces."
* Citation à l'ordre de l'armée du Chef de bataillon Maurice Challe, commandant de l'aéronautique de la 4ème armée : "Aviateur militaire de la première heure, disparu sur la Somme, le 7 octobre 1916, au cours d'une reconnaissance aérienne exécutée à basse altitude et dans des circonstances atmosphériques des plus défavorables."
* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Chef de bataillon Maurice Challe, commandant de l'aéronautique de la 4ème armée, en date du 16 novembre 1916 : "Jeune officier supérieur du plus haut mérite, d'une bravoure magnifique, d'une ardeur entraînante. Le 7 octobre 1916, alors qu'il venait, depuis deux jours, de prendre le commandement d'un secteur important en pleine action, n'hésita pas, prêchant d'exemple à prendre les airs, pilotant lui-même par un temps très mauvais, pour effectuer une reconnaissance extrêmement périlleuse sur les lignes ennemies. Est disparu au cours de sa mission."
Cne Jean de Bourdès - Né le 15 octobre 1881 à Chambéry (Savoie) - Fils de Charles Frédéric, Albert de Bourdès (militaire) et de Reine Mathilde Bordot - Domiciliés au 24, rue Espinasse à Toulouse puis 6, rue Fermat à Toulouse, puis au 51, rue St-Joseph à Toulouse - Scolarité à l'école libre Saint-Ignace à Marseille (Bouches-du-Rhône) - Inscrit au Prytanée de la Flèche pour préparer le concours d'entrée à l'école de St-Cyr - Son père obtient le changement de patronyme qui passe de "Bourdès" à "de Bourdès" par un jugement de la cour d'appel de Toulouse, le 3 août 1898 - Classe 1901 - Recrutement de Toulouse (Haute-Garonne) sous le matricule n° 1288 - Eléve de l'école spéciale militaire de St-Cyr (Yvelines), à compter du 30 octobre 1902 - Il a été admis 88ème sur 352 - Promotion 'Du Sud Oranais" de 1902-1904 - Nommé élève de 1ère classe, 3 novembre 1903 - Blessé au cours d'un exercice de voltige au galop d'une luxation du coude gauche, le 5 novembre 1903 - Remis élève de 2ème classe, le 1er avril 1904 - Fin des études à l'école de St-Cyr, 287ème sur 343 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 11ème régiment de Dragons, caserné à Lyon-Sathonay (Rhône), le 1er octobre 1904 - A suivi les cours des élèves sous-lieutenants en 1904 et 1905 - Sorti 64ème sur 77 - Affecté au 7ème régiment de Cuirassiers, le 8 août 1905 - Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1906 - Affecté au 13ème régiment de Dragons, caserné à Lure, le 26 juin 1911 - Passé à l'aéronautique militaire, le 23 décembre 1913 - Brevet de pilote militaire n° 517 obtenu à l'école d'aviation militaire de Reims (Marne), le 8 août 1914 - Affecté aux 2ème réserves de St-Cyr du XXX au 28 décembre 1914 - Pilote de l'escadrille V 24 du 28 décembre 1914 au 18 juillet 1915 - Possède en dotation le revolver modèle 1892 n° H. 64.394 - Citation n° 99 à l'ordre de la 5ème armée, en date du 10 avril 1915 - Convoyage d'un Voisin depuis la RGA du 12 au 19 avril 1915 - Nommé Capitaine, le 5 mai 1915 - Citation n° 110 à l'ordre de la 5ème armée, en date du 2 juin 1915 - Commandant de l'escadrille VB 104 / C 104 du 18 juillet 1915 au 10 octobre 1916 - En mission à la RGA du Bourget du 23 au 31 juillet 1915 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation n° 3108 à l'ordre de l'armée, en date du 21 juin 1916 - Détaché comme adjoint au commandant de l'école de tir aérien de Cazaux du 10 octobre 1916 au 3 février 1917 - Pilote de l'escadrille VB 114 du 3 au 20 février 1917 - Détaché au GDE, le 2 mars 1917 - Commandant de l'escadrille V 553 / V 483 de Quiberon du 2 avril 1917 au 31 décembre 1918 - Blessé au cours d'un accident d'avion, le 18 mars 1918 - Croix de Guerre 1914-1918 avec trois palmes de bronze et 2 étoiles - Citation n° 61 à l'ordre du régiment, en date du 9 janvier 1919 - Affecté au 3ème régiment de Chasseurs d'Afrique, caserné à Alger (Algérie), le 8 juin 1919 - Parti pour les TOE avec le 3ème escadron du 3ème régiment de Chasseurs d'Afrique, le 14 juin 1920 - En Algérie du 19 août 1919 au 3 août 1920 - Affecté au 3ème régiment mixte de cavalerie du Levant (TOE), embarqué à Bône, le 4 août 1920 - Mis à la disposition du commandant de l'aéronautique de l'AFL, le 29 octobre 1920 - Campagne au Levant du 4 août 1920 au 16 juillet 1922 - Affecté au 3ème régiment de cavalerie du Levant, administré par le 5ème régiment de Chasseurs d'Afrique à Alger, le 23 mars 1921 - Affecté au 1er régiment de cavalerie du Levant et détaché au service de l'aéronautique, le 29 octobre 1921 - Citation n° 4 à l'ordre du régiment, en date du 2 février 1922 - Citation n° 7 à l'ordre de l'aéronautique de la colonne, en date du 11 février 1922 - Affecté au 5ème régiment de Chasseurs d'Afrique, le 6 mai 1922 - En Algérie du 8 novembre 1922 au 14 novembre 1928 - Croix des TOE avec 2 étoiles de bronze - Médaille commémorative de Syrie Cilicie - Affecté au 4ème régiment de Hussards, le 8 octobre 1928 - Nommé Chef d'Escadrons, le 25 décembre 1928 - Officier de la Légion d'Honneur, en date du 3 juillet 1930 - Admis, sur sa demande, à la retraite et rayé des contrôle de l'armée d'active, le 10 septembre 1937 - Domicilié à l'hôtel "Menton" au 11 bis, rue de L'Arcade à Paris 8ème (75), à compter du 22 octobre 1937 - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale, le 2 septembre 1939 - Affecté au 3ème régiment de Spahis, le 8 septembre 1939 - En Algérie du 8 septembre au 28 octobre 1939 - Renvoyé dans ses foyers, le 29 octobre 1939 - Mis en position de "non disponibilité" pour six mois pour raisons de santé, le 21 novembre 1939 - Rayé des contrôles du 3ème régiment de Spahis, le 13 avril 1940 - En campagne du 13 avril au 15 juillet 1940 - Démobilisé, le 16 juillet 1940 - Rayé des cadres, le 20 août 1940 - Marié avec Madeleine Louise Jeanne Rosalie de Bresson à l'église St-Pierre d'Arène à Nice, le 12 août 1947 - Domicilié au 94, rue de France à Nice (Alpes-Maritimes) - Décédé à Toulouse, le 17 janvier 1962 - Jean de Bourdès repose dans le cimetière Sébastopol à Toulouse (Haute-Garonne), depuis le 19 février 1962 - Sources : Pam (2 fiches) - Liste des brevets militaires - Fiche matricule du département de la Haute-Garonne - Etat des services extrait du dossier militaire côte SHD 41.2570 - CCC de l'escadrille V 24 - CCC de l'escadrille C 104 - CCC de l'escadrille VB 114 - LO non communicable - Site Internet "Geneanet" - JORF - Dernière mise à jour : 30 décembre 2017.
* Notation du Ltt Jean de Bourdès par le Général commandant la brigade de cavalerie en octobre 1907 : "M. de Bourdès devra apporter plus d'entrain dans le service; il a une tendance à se contenter d'à peu près, qui deviendrait fâcheuse si elle persévérait, car il a tout ce qu'il faut pour devenir un bon officier."
* Notation du Ltt Jean de Bourdès par le Colonel Despres, commandant le 7ème régiment de cuirassiers, en octobre 1906 : "A toujours ses chevaux en bon état et un peloton bien tenu... Parait en meilleure voie depuis son retour de convalescence."
* Notation du Ltt Jean de Bourdès par le Colonel Despres, commandant le 7ème régiment de cuirassiers, en 1908 : "Le Lieut. de Bourdès s'est montré plus actif et plus zélé pendant le semestre; il a mis plus d'âme à son service et donné une bien meilleure impression." mais le général commandant la division rajoute : "Bien léger, a encore beaucoup à faire."
* Notation du Ltt Jean de Bourdès par le Colonel Despres, commandant le 7ème régiment de cuirassiers, en 1909 : "Le lieutenant de Bourdès, éprouvé par une saison à Vichy, avait montré de la bonne volonté en rentrant afin de prendre part à toutes les manoeuvres, sans profiter entièrement d'un congé de convalescence qui avait été jugé nécessaire. N'a cependant pas montré l'entrain que l'on doit trouver chez un jeune officier et a mérité une punition grave. Officier intelligent, fin même, mais léger et mou, portant peu d'intérêt au service militaire. A néanmoins ramené des manoeuvres un peloton en bon état, hommes et chevaux." Le général commandant la brigade de cavalerie rajoute : "M. de Bourdès n'a pas le feu sacré et il est loin de donner tout ce qu'il pourrait, car il est intelligent. Cette nonchalance tient-elle seulement à sa santé ? L'avenir le dira..."
* Notation du Ltt Jean de Bourdès par le Colonel, commandant le 7ème régiment de cuirassiers, en avril 1910 : "Avait paru, par moments, se diriger dans une voie franchement meilleure : efforts sans durée. Intelligent et pouvant très bien faire, malheureusement sans entrain, sans conviction militaire et indifférent à tout. Ne fait de son service que le strict nécessaire et seulement quand il est surveillé. Monte peu pour un jeune officier."
* Notation du Général commandant la brigade de cavalerie en 1910 : "Officier intelligent et instruit, mais n'ayant qu'une idée, faire le moins de service possible. Dans l'intérêt de cet officier, il vaudrait mieux l'éloigner de la grande ville et l'envoyer dans une garnison frontière." Avis confirmé par le Général Amanrich, commandant le 6ème division de cavalerie en 1910 : "Je suis d'avis, dans son intérêt et à titre d'essai, d'envoyer cet officier dans une petite garnison..."
* Notation du Ltt Jean de Bourdès par le Colonel Despres, commandant le 7ème régiment de cuirassiers, en 1911 : "M. de Bourdès parait maintenant avoir conscience des fautes graves qu'il a commises et semble faire son possible pour faire oublier son passé."
* Notation du Ltt Jean de Bourdès par le Colonel de Latour, commandant du 13ème régiment de Dragons : "Depuis son affectation au 13ème Dragons, le Lieutenant de Bourdès a été en traitement à Vichy, puis a obtenu successivement deux congés de convalescence d'un mois; n'a pas encore paru au régiment ni pris part aux manoeuvres."
* Notation du Ltt Jean de Bourdès par le Colonel de Latour, commandant du 13ème régiment de Dragons en 1911 : "Le Lt de Bourdès est intelligent et instruit, mais il sert avec peu de zèle; ne s'intéresse pas au métier et ne fait rien pour faire oublier son passé; absorbé par les soucis d'une situation pécuniaire très embarassée."
* Notation du Ltt Jean de Bourdès par le Colonel de Latour, commandant du 13ème régiment de Dragons en 1912 : "Depuis 3 mois, la manière de servir de Mr de Bourdès s'est complètement modifiée, il s'occupe de son service avec zèle et parait s'y intéresser."
* Notation du Ltt Jean de Bourdès par le Colonel de Latour, commandant du 13ème régiment de Dragons en 1913 : "L'amélioration signalée le précédent semestre s'est encore accentuée... M de Bourdès est en voie de devenir un excellent officier, s'il a assez de force de caractère pour résister aux tentations de la garnison de Melun." et "Le Lieutenant de Bourdès s'est décidément mis à aimer son métier..."
* Notation du Cne Rose, chef du service aéronautique de la 1ère armée : "Officier d'une grande valeur, intelligent, pondéré et modeste."
* Citation n° 99 à l'ordre de la 5ème armée, en date du 10 avril 1915 : "Pilote de grande valeur, calme et audacieux. A exécuté de nombreuses missions aériennes sans se laisser arrêter par le tir de l'ennemi dont les projectiles ont atteint plusieurs fois son appareil."
* Citation n° 110 à l'ordre de la 5ème armée du Cne Jean de Bourdès, pilote à l'escadrille V 24, en date du 30 juin 1915 : "Pilote extrêmement audacieux, exécuté toutes ses missions de bombardement à faible altitude pour augmenter l'efficacité de son tir et rentré presque chaque jour avec de nombreux éclats dans son appareil, notamment le 18 juin, où, au cours d'un bombardement, il a reçu 51 balles et éclats d'obus."
* Notation du Chef d'escadron Laborde, en date de décembre 1915 : "Très bon commandant d'escadrille, excellent pilote... je regrette de n'avoir pu faire obtenir la Croix à cet excellent officier, qui possède de très belles qualités de calme et d'audace." puis "N'a pas fait preuve dans son rôle de commandant d'escadrille d'une compétence et d'une autorité suffisante. A besoin d'acquérir de l'autorité et de la décision."
* Notation du commandant de l'école de tir aérien de Cazaux : " .... il n'a pas fait preuve des qualités de travail, d'organisation et de méthode que j'avais espérées... peut-être pourra-t-il mieux donner sa mesure dans le commandement d'une unité de guerre, à la condition qu'il se montre plus ferme dans l'exercice du commandement."
* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation n° 3108 à l'ordre de l'armée du Cne Jean de Bourdès, commandant l'escadrille C 104, en date du 21 juin 1916 : "Excellent commandant d'escadrille; pilote énergique, calme et audacieux. Sur le front depuis le début des hostilités, a effectué de très nombreux bombardements et des reconnaissances périlleuses, au cours desquels il a eu fréquemment son avion atteint par les projectiles ennemis. Le 21 mai 1916, a attaqué, à la tête de son escadrille, cinq avions ennemis et les a forcés à abandonner le combat. Déjà deux fois cité à l'ordre de l'armée."
* Notation du capitaine de corvette Vaschalde, commandant les patrouilles de la Loire : "Son escadrille est de toutes les escadrilles côtières celle qui fait le plus grand nombre d'heures de vol de patrouille; de tous les pilotes de l'escadrille, le Capitaine de Bourdès est celui qui vole le plus, surtout quand les circonstances atmosphériques rendent le vol le plus dangereux."
* Citation n° 61 à l'ordre du régiment du Cne Jean de Bourdès, commandant l'escadrille côtière V 483, en date du 9 janvier 1919 : "Officier remarquable, ayant fait la preuve des plus belles qualités militaires, dans le commandement de son escadrille dont l'intervention a été si efficace pour chasser de nos côtes les sous-marins ennemis (a fait 295 heures de patouilles en mer), toujours payant de sa personne, réclamant pour lui les missions les plus dangereuses, n'a cessé de donner le plus bel exemple à tout son personnel, dont il a réussi à tirer le rendement maximum. Réunit 690 heures de vol sur les lignes ennemies."
* Notation du Cne de Bourdès par le Chef d'escadrons Chevalier, commandant du 3ème régiment de Chasseurs d'Afrique en 1919 : " .... ayant de très beaux états de service, il fait preuve d'autorité et d'une très grande compétence administrative dans le commandement de son unité. Détaché depuis 6 ans dans l'aviation, il s'est vite remis au courant de ce qui concerne l'instruction de la Cavalerie; a besoin de se mettre davantage à la pratique du cheval."
* Notation du Cne de Bourdès par le Lieutenant-colonel Lefevre, commandant du 3ème régiment de Chasseurs d'Afrique en 1920 : "...il a eu deux mois pleins, qu'il n'a pas su utiliser au point de vue de l'instruction, pas plus qu'au point de vue administratif.... a besoin e lutter contre sa nonchalance naturelle.... fera sûrement mieux en campagne que dans une ville de garnison."
* Notation du Chef d'escadrons Denain, commandant l'aéronautique du Levant en 1921 : "Commande avec jugement et autorité. A dirigé en personne, une série d'opérations d'ensemble contre les tribus dissidentes dans la région de l'Euphrate, et a obtenu qu'elles se soumettent par le seul effet des bombardements ... Paraît quelquefois un peu nonchalant."
* Citation n° 7 à l'ordre de l'aéronautique de la colonne, en date du 11 janvier 1922 : "Commandant le secteur aéronautique de la 2ème division d'infanterie; a rendu de grands services à la colonne pendant les opérations sur l'Euphrate, notamment dans les bombardements qu'il a éxécutés avec grand succès le 30 Octobre 1921 sur les villages de la vallée de Khabour."
* Citation n° 4 à l'ordre de l'aéronautique du Levant, en date du 2 février 1922 : "A fait preuve de belles qualités militaires et d'allant personnel dans le commandement d'un secteur aéronautique. S'est notamment distingué, comme observateur et bombardier, au cours des deux affaires de Deir ez Zor, du 16 Septembre et du 26 Octobre au 6 Novembre 1921."
* Notation du Chef d'escadrons Jean de Bourdès par le Colonel Langlois, commandant du 4ème régiment de Hussards en 1929 : "Peut-être découragé de n'avoir pas vu récompenser ses services éminents de la guerre, cet officier supérieur ne montre ni l'activité ni le soin que nécessitent les fonctions de major."
* Notation du Chef d'escadrons Jean de Bourdès par le Général Gouraud, gouverneur de Paris en 1930 : "Donne peu de satisfaction comme Major; Plus apte à la guerre qu'au bureau..."
* Officier de la Légion d'Honneur du Chef d'escadrons Jean de Bourdès du 4ème régiment de Hussards, en date du 3 juillet 1930 : "27 ans de services, 11 campagne, une blessure, 3 citations, Chevalier du 21 juin 1916."
Ltt Victor Chabert - Pilote escadrille V 24 - Brevet de pilote civil n° 631 du 25 septembre 1911 - Brevet de pilote militaire n° 66 du 7 novembre 1911 - La Guerre Aerienne Illustrée.
Ltt Amédée Michel - Né le 26 mai 1889 à Saint-Etienne-en-Devoluy - Engagé au 55ème régiment d'infanterie, le 11 octobre 1907 - Officier du 38ème régiment d'artillerie - du 19ème régiment d'artillerie - Passé à l'aviation comme observateur, le 11 septembre 1916 - Observateur de l'escadrille F 24 d'octobre 1916 au 3 juillet 1917. Après une période de convalescence, il réintégre la SOP 24, le 23 octobre 1917 - Lors de la formation de l'escadrille SOP 279 (dédoublement de la 24), il est affecté à cette unité à compter du 1er mars 1918. Il est blessé au combat, le 27 mars 1918. Le pilote, qui faisait équipage avec lui, le Sgt Dhenin a également été blessé - Tué au combat certainement lors de la guerre du Riff, le 8 octobre 192X - Photo Alain Sauvaget que je remercie pour son aide.
Slt Jean Louis Guibout - Né le 27 mai 1891 à Courbevoie (Hauts-de-Seine) - Fils d'Henri Guibout et d'Henriette Serusier - Domiciliés au 2, avenue des Pernes à Paris 16ème (75) - Profession Industriel - Classé 1911 - Recrutement du 6ème bureau de la Seine sous le matricule n° 709 - Service militaire au 31ème régiment de Dragons, le 1er octobre 1912 - Nommé Sous-lieutenant, le 13 août 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 6 mars 1917 - Observateur de l'escadrille C 39 du XXX au 10 juin 1917 - Observateur divisionnaire du 2ème corps de cavalerie et affecté au service aéronautique de la 4ème armée, le 2 avril 1917 - Observateur en subsistance à l'escadrille C 229 du 10 au 23 juin 1917 - Observateur en subsistance à l'escadrille F 24 / SOP 24 du 23 juin 1917 au 1er mars 1918 - Une citation à l'ordre de l'armée, en date du 11 juillet 1917 - Nommé Lieutenant, le 14 décembre 1917 - Observateur de l'escadrille SOP 279 / BR 279 du 1er mars au 31 décembre 1918 - Une citation à l'ordre de l'armée, en date du 24 avril 1918 Evacué et hospitalisé, le 15 octobre 1918 - Rentré de convalescence, le 4 novembre 1918 - Détaché au 2ème corps de cavalerie du 20 au 22 novembre 1918 - Affecté au bataillon de monteurs de hangars, le 31 décembre 1918 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 6 juillet 1919 - Affecté au 2ème régiment d'aviation d'observation de Dijon-Longvic, le 30 août 1920 - Passé à l'arme de l'aéronautique militaire, le 29 juin 1923 - Décédé à Paris (75), le 8 mars 1961 - Sources : Pam - LO - CCC SOP 24 - CCC C 39 - CCC 229 - CCC SOP 279 / BR 279 - JORF - Dernière mise à jour : 5 septembre 2015 - Photo Jean Guibout, transmise par François Guibout, son petit-fils, que je remercie pour son aide.
* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Jean Louis Guibout, du 31ème régiment de Dragons, observateur à l'escadrille SOP 24, en date du 11 juillet 1917 : "Observateur énergique et plein d'allant. Le 7 septembre 1917, son avion étant désemparé à la suite d'un combat, a réussi à atterrir à proximité des lignes, rapportant des renseignements précieux pour le commandement. A soutenu un combat aérien opiniâtre dans les lignes ennemies, a eu son avion criblé de balles, n'en a pas moins poursuivi jusqu'au bout la reconnaissance dont il était chargé."
* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Jean Louis Guibout, du 31ème régiment de Dragons, observateur à l'escadrille SOP 279, en date du 24 avril 1918 : "A survolé longuement, pour en préciser l'emplacement, un nid de mitrailleuses, malgré un tir de terre très nourri, est rentré avec son pilote blessé grièvement et son appareil atteint par les balles."
Caporal André Constant Marcoux - Né le 3 septembre 1898 à Landrecies (59) - Fils de Léon Marcoux et d'Emma Masson - Profession avant guerre Etudiant à l'école Normale Supérieure - Classe 1918 - Recrutement d'Avesnes sous le n° 119 - Engagé volontaire pour la durée de la guerre au 103ème régiment d'infanterie, le 11 septembre 1915 - Affecté au 77ème régiment d'infanterie, le 6 juin 1916 - Citation n° 213 à l'ordre du régiment, le 5 novembre 1916 - Citation n° 1 à l'ordre du régiment, le 1er janvier 1917 - Citation n° 96 à l'ordre de la brigade, le 17 août 1917 - Nommé Caporal, le 28 octobre 1917 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 25 novembre 1917 - Brevet de pilote militaire n° 11.798 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 26 février 1918 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage de spécialisation à l'école d'aviation militaire du Crotoy - Stage à l'école d'aviation militaire de Voves jusqu'au 9 juillet 1918 - Pilote de l'escadrille SAL 24 du 16 juillet 1918 au 8 janvier 1919 - Croix de Guerre 14-18 avec une citation à l'ordre du 2ème corps d'armée de cavalerie, le 31 octobre 1918 - Affecté à l'aéronautique de la 10ème armée, le 22 février 1919 - Affecté au Magasin général d'aviation n° 1 - Démobilisé, le 19 septembre 1919 - Médaille Militaire, le 16 juin 1920 - Affecté dans la réserve à la 7ème section d'ouvriers d'aviation, le 21 mars 1921 - Affecté dans la réserve au 33ème régiment d'aviation, le 1er mars 1923 - Affecté dans la réserve au 5ème groupe d'ouvriers d'aéronautique, le 8 février 1929 - Affecté au 5ème bataillon de l'air, le 1er août 1933 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 30 mars 1935 - Affecté au bataillon de l'air n° 104 du Bourget-Dugny, le 15 décembre 1938 - Rappelé, suite à la mobilisation générale, le 3 septembre 1939 - Affecté C.O.R.A. n° 5, le 16 septembre 1939 - En subsistance au bataillon de l'Air 117, le 1er janvier 1940 - Rattaché au bataillon de l'air 118 à Rennes, le 27 mai 1940 - Photo collection Patrice Logeard que je remercie pour son aide.
* Citation n° 213 à l'ordre du régiment, le 5 novembre 1916 : "A été pour tous un modèle de courage et de dévouement. Soldat d'élite très brave. Croix de Guerre, Etoile de Bronze."
* Citation n° 1 à l'ordre du régiment, le 1er janvier 1917 : "Dans des conditions très dangereuses,, a porté secours à un de ses camarades blessé, et a fait ainsi acte de camaraderie et de dévouement. Croix de guerre - Etoile de Bronze."
* Citation n° 96 à l'ordre de la brigade, le 17 août 1917 : "Le 22 juillet 1917, s'étant spontanément porté en avant sous un bombardement d'une très grande violence, a réussi à apporter des renseignements importants sur la situation de l'ennemi, ayant ensuite pris position dans un trou d'obus sur un terrain particulièrement bombardé, a continué à observer l'ennemi, donnant ainsi à ses camarades l'exemple du courage et du sang-froid."
* Croix de Guerre avec citation n° 460 à l'ordre du 2ème corps d'armée de cavalerie, le 31 octobre 1918 : "Tout jeune pilote, s'est révélé aussi brillant dans l'aviation, qu'il a été dans l'infanterie. Le 22 octobre 1918, au cours d'une reconnaissance, est attaqué par deux avions qu'il oblige à rompre le combat, l'un des deux étant probablement abattu. Mitraille un Drachen qu'il oblige à descendre et rentre avec son avion atteint de 2 balles."
MdL Pierre Joseph Victor Germe - Né le 11 novembre 1892 à Cambrai (Nord) - Fils de Victor Charles Germe et de Marie Clara Charlotte Ambroisine Lèger - Profession avant guerre Etudiant en droit - Classe 1912 - Recrutement d'Avesnes sous le matricule de recrutement n° 2060 - Service militaire au 4ème régiment de Cuirassiers, à compter du 1er octobre 1913 - Nommé Brigadier, le 7 février 1914 - A subi l'examen d'élève officier à Reims et à Lille, le 11 juillet 1914 - Affecté au 5ème régiment de Dragons, le 20 août au 19 septembre 1915 - A pris part aux batailles de Belgique, de Gembloux, de Dinant, de Charleroi et de la Marne - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote - Affecté à l'école de pilotage d'Etampes, le 20 septembre 1915 - Brevet de pilote civil FAI n° 3520 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Etampes, le 17 décembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2781 obtenu sur avion Maurice Farman à l'école d'aviation militaire d'Etampes, le 27 février 1916 - A terminé sa formation élémentaire avec la moyenne de 14,5 / 20 - Pilote du GDE du 13 mars au 11 juin 1916 - Pilote de l'escadrille F 24 du 11 juin au 19 juillet 1916 - Renvoyé au GDE pour complément d'instruction, le 19 juillet 1916 - Pilote de l'escadrille F 206 du XXX au 22 novembre 1916 - Nommé Maréchal des Logis, le 25 octobre 1916 - Suite à un passage très bas au-dessus des tranchées allemandes alors qu'il volait en compagnie d'un officier observateur, il est envoyé au 4ème régiment de Cuirassiers à pied, le 7 novembre 1916 - Cours de perfectionnement au camp des Maréchales du 14 décembre 196 au 7 janvier 1917 - Citation n° 3 à l'ordre du 4ème régiment de Cuirassiers à pied, en date du 20 mai 1917 Prend part aux batailles du plateau de Quennevières, de Tracy-le-Val, du Moulin de Laffaux, des haute et basse forêt de Coucy - Affecté au 32ème régiment de Dragons, le 13 octobre 1917 - Blessé au combat par un éclat d'obus au bras gauche à Sarceuil (Marne), le 1er juin 1918 - Croix de Guerre avec étoile d'argent et citation n° 51 à l'ordre de la 1ère division de cavalerie, en date du 16 juin 1918 - Hospitalisé et convalescence, jusqu'au 23 août 1918 - A pris part aux batailles de Noyon, du bois des Loges, d'Invillers, de Rollot, de Mortemer, de la Marne, du bois de Vendières et de la Malmaison - Démobilisé, le 20 août 1919 - Profession après guerre Directeur d'une entreprise de chaux et de ciment - En sursis d'appel au titre de cimentier à Bellignies, jusqu'au 30 septembre 1919 - Affecté, dans la réserve, au 42ème régiment d'artillerie de campagne, le 1er juin 1921 - Affecté, dans la réserve, au 41ème régiment d'artillerie, le 15 mars 1926 - Affecté, dans la réserve, au 62ème régiment d'artillerie de campagne - Médaille Militaire, le 13 janvier 1927 - Marié avec Françoise Marie Henriette Hacquart à Valenciennes, le 25 novembre 1933 - Représentant en automobiles, à compter du 9 septembre 1937 - Rappelé à l'activité et affecté au 18ème régiment d'artillerie régional, le 31 août 1939 - Affecté à la 1ère compagnie du 18ème régiment d'artillerie régional, le 1er décembre 1939 - Rayé des contrôles, le 9 mars 1940 - Classé en affectation spéciale au titre des établissement Lefranchois, au 32 rue Colbert à Lille (Nord) - Démobilisé, le 25 juin 1940 - Appartient au groupe Lébaration région Nord du mouvement de libération nationale - Il avait adopté le surnom de "MF 24" unité de l'aéronautique auquel il avait appartenu pendant la 1ère guerre mondiale - Sources : Acte de naissance - Pam - FM 59 - Liste PN - CCC F 24 - CCC F 206 - JORF - Dernière mise à jour : 13 décembre 2015 - Cette photo date de sa période d'école à Etampes - Photo Pierre Germe, transmise par Katrine Dessart, sa petite-fille, que je remercie pour son aide.
* Citation n° 3 à l'ordre du 4ème régiment de Cuirassiers à pied, en date du 20 mai 1917 : "Le 5 mai 1917, a entrainé sa 1/2 section à l'assaut de tranchées ennemies donnant à ses hommes l'exemple du courage."
* Croix de Guerre avec étoile d'argent et citation n° 51 à l'ordre de la 1ère division de cavalerie, en date du 16 juin 1918 : "Sous-officier plein d'allant et d'une bravoure exceptionnelle, s'est dépensé sans compter pendant l'attaque allemande du 1er juin 1918 près du bois (censuré) faisant l'admiration de tous. Blessé au cours de l'action."
* Médaille Militaire du MdL Pierre Joseph Victor Germe, au 62ème régiment d'artillerie, en date du 13 janvier 1927 : "Treize ans de services, cinq campagnes. A été blessé et cité."
Slt Jean Marie Marc Bourhis - Né le 22 juillet 1888 à Bannalec (Finistère) - Fils de Jean Marie Bourhis (paysan) et de Marie Anne Furic - Classe 1908 - Recrutement de Quimper sous le matricule n° 2576 - Engagé volontaire pour trois ans au titre du 1er régiment de Spahis, caserné à Batna (Algérie), le 15 novembre 1907 - Nommé Brigadier, le 28 avril 1909 - Cassé de son grade, le 7 mai 1910 - Affecté au 3ème régiment de Spahis, le 7 mai 1910 - Fin d'engagement et retour à la vie civile, le 15 novembre 1910 - Devient Clerc de notaire dans l'étude de Maître Tanguy - Suit les cours de l'école de notariat de Paris - N'est pas motivé pour ces études et préfère l'aviation - Il obtient le brevet de pilote civil, délivré par l'Aéroclub de France, le 24 avril 1913 - Participe à de nombreux meeting aux commandes d'un Blériot XI - A été employé par la maison Blériot comme pilote réceptionnaire - A réalisé des sauts en parachute pour la société Bonnet - Mobilisé au 1er régiment d'artillerie coloniale, caserné à Lorient, le 4 août 1914 - Affecté au 3ème régiment d'artillerie coloniale, le 12 août 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote - Brevet de pilote militaire n° 621 en date du 9 octobre 1914 - Pilote de l'escadrille BL 9 du 28 décembre 1914 au 18 février 1915 - Pilote de la RGA du 19 février au 10 mars 1915 - Pilote de la Société Voisin du 10 au 27 mars 1915 - Nommé Adjudant - Pilote de l'escadrille V 24 du 27 mars au 17 mai 1915 - Entrainement sur avion Voisin canon à la RGA du 19 au 28 mai 1915 - Pilote de la 4ème section d'avions canon du 28 mai au 29 juillet 1915 - En subsistance à l'escadrille VB 108 du 29 mai au 11 juin 1915 - Citation n° 1088 à l'ordre de l'armée, en date du 4 juillet 1915 - Pilote de l'escadrille N 31 du 30 juillet 1915 au 22 mars 1916 - Une victoire homologuée contre un biplace, le 22 septembre 1915 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 8 octobre 1915 - Une victoire homologuée contre un Aviatik C abattu dans les environs de la forêt de Puvenelle, près de Pont-à-Mousson, le 10 octobre 1915 - Ses adversaires étaient le Gefr Kurt Kröner (pilote) et Ltn Guido Wolff (observateur) du FlAbt 70 qui ont été tués - Détaché au RGA du 24 au 29 octobre 1915 - Citation n° 278 à l'ordre de la 1ère armée, en date du 21 novembre 1915 - Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 11 décembre 1915 - Détaché à la RGA du 23 décembre 1915 au 5 janvier 1916 - Détaché à Bar-le-Duc, le 27 février 1916 - Grièvement blessé à la hanche au cours d'un combat aérien, le 14 mars 1916 - Décédé de ses blessures à l'ambulance 235 de Chaumont-sur-Aire (55), le 22 mars 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 30 mars 1916 - Jean Bourhis repose dans le cimetière de Bannalec (Finistère), où il est né, depuis 1922 - Un monument érigé à sa mémoire en 1932 est visible près de l'église paroissiale du village - Sources : Pam - MpF - CCC escadrille BL 9 - CCC escadrille V 24 - CCC escadrille N 31 - Fiche matricule du département du Finistère - JORF - Dernière mise à jour : 25 août 2016.
* Citation n° 278 à l'ordre de la 1ère armée, en date du 21 novembre 1915 : "Très bon pilote militaire qui, dans les différentes escadrilles où il a servi depuis le début de la guerre, s'est signalé par son sang-froid et son allant; pilotant un avion canon, a exécuté journellement de longs vols au-dessus de l'ennemi, donnant la chasse aux avions, attaquant et faisant descendre les Drachen du front ennemi, malgré une canonnade très intense qui a atteint son avion à plusieurs reprises. Pilote d'une audace et d'une habileté exceptionnelles. Officier d'élite qui a au plus haut degré l'esprit de devoir et de sacrifice. A effectué de nombreuse reconnaissances à longue portée et ne cesse, étant seul à bord d'un avion spécial, de donner la chasse aux avions ennemis. Le 8 septembre 1915, a engagé successivement le combat avec trois avions ennemis, tiré sur eux à courte distance 188 cartouches de mitrailleuse et les a obligés à faire demi-tour. Le 10 octobre 1915, a attaqué un autre avion allemand monté par un officier et un sous-officier et l'a abattu après une courte lutte (avion tombé dans nos lignes.)"
* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Slt Jean Bourhis, pilote à l'escadrille N 31, en date du 11 décembre 1915 : "Pilote d'une audace et d'une habileté exceptionnelles. Officier d'élite qui a, au plus haut degré, l'esprit de devoir et de sacrifice. A effectué de nombreuses reconnaissances à longue portée et ne cesse, étant seul à bord d'un avion spécial, de donner la chasse aux avions ennemis. Le 8 septembre 1915, en particulier, a engagé successivement le combat avec trois avions ennemis, tiré sur eux à courte distance et les a obligés à faire demi-tour. Le 22 septembre, a attaqué un autre avion allemand monté par un officier et un sous-officier et l'a abattu après une courte lutte."
* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Slt Jean Bourhis, pilote à l'escadrille N 31, en date du 30 mars 1916 : "A attaqué avec une courageuse opiniatreté, tous les avions qu'il a pu rejoindre au cours des missions de combat confiées à son escadrille. A été grièvement blessé, le 14 mars, dans un combat contre un Fokker."
Sol Roger Soumdèdougé-Lamalesse, mécanicien en 1er de l'escadrille SOP 279 / BR 279 du 1er mars 1918 au 31 décembre 1918, pose devant un Breguet 14 A2 à moteur Fiat de son unité - Cette photo a probablement été prise dans l'immédiat après-guerre car la tourelle arrière n'est pas armée - Voir la photo dans son ensemble un peu plus bas - Photo conservée par Roger Soumdedougé-Lamalesse, son petit-fils et transmise par Jean-Christian Bozzonetti, son cousin, que je remercie pour leur aide.
Sol Aristide Germain Roger Soumdédougé-Lamalesse - Né le 1er septembre 1897 à Pau (Pyrénées-Atlantiques) - Fils de Jean Boniface Soumdèdougé et de Léontine Castagnet - Domiciliés au 46, rue Bellocq à Pau - Profession avant guerre Mécanicien - Classe 1917 - Recrutement de Pau (Pyrénées-Atlantiques) sous le matricule n° 1990 - Engagé pour la durée de la guerre, au titre du 1er groupe d'aviation à Dijon comme mécanicien, à compter du 13 juillet 1915 - Stage sur moteur Hispano-Suiza à Lyon-Bron (Rhône) du XXX au 7 avril 1916 - Affecté au Parc n° 1, pour mutation à l'escadrille F 24, du 1er au 4 mai 1916 - Mécanicien de l'escadrille F 24 / SOP 24 du 4 mai 1916 au 1er mars 1918 - Affecté comme mécanicien au service du Slt Pierre Cathelin du 19 juin 1916 au 18 août 1917 - Détaché à l'école d'aviation militaire du Crotoy du 12 au 22 décembre 1916 - Détaché avec son pilote au port d'attache de Crévecoeur du 24 janvier au 1er février 1917 - En mission, avec son pilote, au GDE du Plessis-Belleville (Oise) du 18 février au 19 mars 1917 - En stage aux batteries du secteur de Reims (Marne) du 30 juillet au 5 août 1917 - Le Slt Cathelin est affecté à l'escadrille N 96, à compter du 18 août 1917 - Le Sol Soumdedouge ne le suit pas dans cette affectation - Mécanicien en 1er de l'escadrille SOP 279 / BR 279 du 1er mars 1918 au 31 décembre 1918 (dissolution de l'unité) - Parti pour effectuer le stage Breguet 14 A2, le 16 juin 1918 - Blessé et évacué sur l'hôpital de Versailles (Yvelines) du 16 juin au 1er juillet 1918 - Affecté au 3ème groupe d'aviation, le 31 mai 1919 - Campagne en Algérie du 31 mai au 18 septembre 1919 - Démobilisé, le 19 septembre 1919 - Domicilié, à partir de cette date, au 46, rue Emile Garet à Pau (Pyrénées-Atlantiques) - Domicilié au 5, place Mériadeck à Bordeaux (Gironde), à compter du 26 avril 1920 - Affecté, dans la réserve, au 31ème régiment d'aviation caserné à Pau, le 1er août 1920 - Affecté, dans la réserve, au 36ème groupe d'aviation, le 1er janvier 1924 - Affecté, dans la réserve, au service automobile du 18ème escadron du train des équipages militaires, le 15 mai 1926 - Affecté, dans la réserve, au service automobile du centre de mobilisation du train n° 18, le 1er octobre 1928 - Domicilié au 98, rue Joseph de Carayon-Latour à Bordeaux, à compter du 16 juin 1929 - Domicilié rue Jules Guesde à Talence (Gironde), à compter du 29 avril 1931 - Décédé à Talence (Gironde), le 15 novembre 1936 - Sources : Pam (2 fiches) - CCC de l'escadrille F 24 / SOP 24 - CCC de l'escadrille SOP 279 / BR 279 - Fiche matricule du département des Pyrénées-Atlantiques - Dernière mise à jour : 1er octobre 2017.
Soldat Camille Desphilippons - Né le 21 janvier 1893 à La Guerche (Cher) - Fils de Louis Jean Claude Desphilippons et de Marie Beaupère - Classe 1913 - Recrutement de Nevers sous le n° matricule 1464 - Profession Mécanicien - Service militaire au 4ème régiment d'artillerie lourde à compter du 30 novembre 1913 - Passé à l'aéronautique militaire comme mécanicien du groupe d'aviation de Reims, à compter du juillet 1914 - Mécanicien de l'escadrille V 24 du 7 août 1914 au 21 mars 1915 - Affecté au service du Slt Mahieu du 7 août 1914 au 2 mai 1918, date de la mort au combat de cet officier - Mécanicien de l'escadrille VB 108 du 22 mars au 21 septembre 1915 - Nommé Maître-ouvrier, le 28 avril 1915 - En mission du 18 au 20 juin 1915 - Croix de Guerre et une citation à l'ordre du groupe de bombardement, le 26 juin 1915 - En mission à la RGA du Bourget-Dugny du 12 au 14 septembre 1915 - Mécanicien de l'escadrille VB 109 du 21 septembre 1915 au 26 février 1917 - Détaché au GDE du 14 au 23 janvier 1917 - Détaché et laissé en subsistance à l'escadrille VB 107 du 18 au 24 février 1917 - Mécanicien de l'escadrille V 114 du 27 février 1917 au 2 août 1918 - Nommé Caporal, le 20 juin 1917 - En mission du 28 juin au 8 juillet 1917 - Nommé Sergent, le 10 novembre 1917 - Mécanicien de l'escadrille VB 133 du 4 août 1918 au 6 avril 1919 - Affecté au Parc n° 7 à compter du 6 avril 1919 - Photo Camille Desphilippons transmise par Jean Paul Doré, son petit cousin, que je remercie pour son aide.
Cal Frederick William Zinn - Né le 14 14 février 1892 à Galesburg (Michigan USA) - Profession avant guerre Ingénieur - Classe 1914 - Recrutement de la Seine sous le matricule n° 5626 - Engagé pour la durée de la guerre, au titre du 2ème régiment étranger, le 24 août 1914 - Blessé au combat par éclats d'obus, en février 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 25 février 1916 - Sélection et formation théorique à l'école de Dijon - Formation élémentaire de pilote militaire à l'école d'aviation militaire d'Etampes - Echec de sa formation de pilote militaire - Passé comme observateur photo - Formation de tir à l'école de tir aérien de Cazaux - Stage de spécialisation à l'école d'aviation militaire de Pau, jusqu'au 20 octobre 1916 - Observateur photographe de l'escadrille SOP 24 du 12 décembre 1916 au 21 octobre 1917 - Nommé Caporal, le 25 juin 1917 - Quand les Etats-Unis entrent en guerre, il passe dans l'US Army Service et est nommé Capitaine - Affecté au GQG américain de Chaumont du 21 octobre 1917 au 11 novembre 1918 - Décédé le 4 octobre 1960 - Sources : Pam - La Guerre Aérienne Illustrée - CCC escadrille SOP 24 - Dernière mise à jour : 14 novembre 2016 - Photo collection Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide.
* Citation à l'ordre de l'armée du Cal Frédérick Zinn, observateur à l'escadrille F 24, en date du XXX : "Engagé volontaire américain au 2ème régiment étranger, a participé à toutes les opérations de ce corps d'août 1914 à octobre 1915. Griévement blessé et passé dans l'aviation comme observateur, s'y est fait aussitôt remarquer par son sang-froid, son audace et son mépris du danger. A fourni depuis le 10 avril, souvent sans protection, un grand nombre de reconnaissances photographiques lointaines qu'il a toujours menées à bien, malgré le tir de l'artillerie et les attaques des avions ennemis."
* Citation à l'ordre de l'aéronautique du cal Frédérick Zinn, observateur à l'escadrille F 24, en date du XXX : "Soldat de la nationalité américaine, s'est engagé dans l'armée française pour la durée de la guerre, blessé dans l'infanterie, a repris du service dans l'aviation en qualité d'observateur photographe. A exécuté de nombreuses missions photographiques éloignées, sans protection et malgré la présence de nombreux avions ennemis. S'est toujours distingué par sa grande bravoure et son sang-froid."
Adj Lucien Fouillard - Né le 23 septembre 1892 à Oulchy-la-Ville (Aisne) - Fils de Léon Fouillard et de Lucie Alexandrine Adèle Masson - Profession avant guerre Etudiant - Classe 1912 - Recrutement de Soissons (Aisne) sous le matricule n° 263 - Appelé pour effectuer son service militaire au 5ème régiment de Dragons, à compter du 1er octobre 1913 - Blessé au genou droit suite à un coup de pied de cheval, le 10 décembre 1913 - Nommé Brigadier, le 2 août 1914 - Nommé Maréchal des Logis, le 23 février 1915 - Passé à l’aéronautique militaire comme élève pilote, le 19 juillet 1915 - Envoyé à l’école d’aviation militaire du Crotoy, le 8 août 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2960 obtenu à l’école d’aviation militaire du Crotoy, le 14 mars 1916 - Stage de perfectionnement à l’école d’aviation militaire de Châteauroux du 29 mars au 2 mai 1916 - Pilote du GDE du 2 mai au 14 juin 1916 - Pilote de l’escadrille C 222 du 14 juin 1916 au 8 janvier 1918 - Citation n° 62 à l’ordre du 3ème corps d’armée, en date du 1er décembre 1916 - Nommé Adjudant, le 1 er mars 1917 - Citation n° 37 à l’ordre de la division, en date du 2 juin 1917 - Stage au GDE du 13 au 24 juillet 1917 - Citation n° 158 à l’ordre du 34ème corps d’armée, en date du 12 octobre 1917 - Pilote de l’escadrille SOP 24 du 8 janvier au 3 mars 1918 - Pilote de l’escadrille SOP 279 / BR 279 du 3 mars au 6 juillet 1918 - Citation à l’ordre du 2ème corps d’armée, en date du 7 mai 1918 - Pilote de l’escadrille SOP 285 / SPAbi 285 du 6 juillet 1918 au 9 juillet 1919 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 28 avril 1918 - Citation n° 639 à l’ordre de la 6ème armée, en date du 20 septembre 1918 - Démobilisé, le 6 août 1919 - Chevalier de la Légion d’Honneur en date du 16 juin 1920 - Affecté au 33ème régiment d’aviation, le 30 août 1920 - Nommé Lieutenant de réserve, à titre définitif, le 5 janvier 1921 - Affecté au 12ème régiment d’aviation, en date du 21 août 1924 - En affectation spéciale en 1939 - Démobilisé, le 3 octobre 1940 - En retraite en date du 23 septembre 1945 - Photo Lucien Fouillard transmise par Catherine Fouillard, sa petite nièce, que je remercie pour son aide - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - Fiche matricule du département de l’Aisne - CCC de l’escadrille C 222 - JORF - Dernière mise à jour : 11 décembre 2018.
* Citation n° 62 à l’ordre du 3ème corps d’armée, en date du 1 er décembre 1916 : " Excellent pilote, énergique et audacieux. Toujours prêt à accomplir les missions les plus dangereuses. Le 2 novembre, s’est porté résolument au secours d’un avion de son escadrille attaqué par trois appareils ennemis à 5 km au-delà des lignes et a contraint ces derniers à abandonner le combat. "
Citation n° 37 à l’ordre de la division, en date du 2 juin 1917 : "Excellent pilote, rempli d’allant et de courage, a effectué depuis le mois d’août de nombreux et longs réglages d’artillerie lourde. Les 1 er et 16 avril, au cours de ses missions, a soutenu des combats contre plusieurs avions ennemis, afin de poursuivre de bout en bout un tir important de destruction."
* Citation n° 158 à l’ordre du 34ème corps d’armée, en date du 12 octobre 1917 : "Excellent pilote d’une bravoure et d’un sang-froid remarquables ; toujours prêt à exécuter les missions des plus dangereuses. Ses distingué au cours des attaques du mois d’avril en faisant de nombreux réglages d’artillerie lourde d’une durée parfois de plus de quatre heures. A exécuté depuis le mois d’août, dix-sept missions photographiques dans les lignes allemandes sous un feu très précis d’artillerie ennemi et a toujours rempli ses missions. S’est particulièrement distingué le 11 septembre en exécutant deux missions photographiques et en rentrant les deux fois avec des éclats d’obus dans son appareil. A 240 heures de vol en escadrille."
* Citation à l’ordre du 2ème corps d’armée, en date du 7 mai 1918 : "Pilote d’une habilité et d’un entrain remarquables. Toujours prêt à partir pour les missions les plus difficiles. S’est particulièrement distingué pendant les journées du 31 mars au 1 er avril 1918, en survolant à très basse altitude les lignes ennemies, malgré un violent tir de terre."
* Citation n° 639 à l’ordre de la 6ème armée du Slt Lucien Fouillard du 5ème régiment de Dragons, pilote à l’escadrille SOP 285, en date du 20 septembre 1918 : "Officier pilote chez qui l’habileté consommée et la bravoure vont de pair. Exécute les plus difficiles missions avec un brio et un cran admirables. Mitraillant les tranchées, livrant des combats, a eu son appareil maintes fois atteint par les balles. Le 30 juillet, attaqué par six monoplaces poursuivi jusqu’à 20 mètres du sol, a réussi des manœuvres hardies, permettant à son observateur de soutenir le combat. Est rentré, son avion gravement touché par les balles."
* Chevalier de la Légion d’Honneur du Slt Lucien Fouillard au 33ème régiment d’aviation, en date du 16 juin 1920 : "Officier vigoureux et plein d’entrain. S’est particulièrement distingué pendant la campagne par son courage et son sang-froid. Cinq citations."
Adj Fernand Adolphe Mayerhoffer - Né le 21 septembre 1892 à Alger (Algérie) - Fils de Louis Jean Mayerhoffer et de Rosine Berthe Reine Huré - Domiciliés à Larbatache (Algérie) - Classe 1912 - Recrutement d'Alger (Algérie) sous la matricule n° 1688 - Engagé volontaire pour quatre ans, au titre du 1er régiment de cuirassiers, le 23 mai 1913 - Nommé Brigadier, le 18 novembre 1913 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 30 décembre 1915 - Envoyé à l'école d'aviation militaire pour suivre les cours théoriques - Envoyé à l'école d'aviation militaire d'Avord pour suivre la formation élémentaire de pilote militaire - Brevet de pilote militaire n° 3017 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 18 mars 1916 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Châteauroux, jusqu'au 10 juin 1916 - Pilote du GDE du 10 juin au 17 juillet 1916 - Pilote de l'escadrille MF 24 / F 24 du 17 juillet 1916 au 5 septembre 1917 - Croix de Guerre et citation à l'ordre de la division, le 7 septembre 1916 - Nommé Maréchal des logis, le 15 septembre 1916 - Citation à l'ordre de l'aéronautique, en date du 23 décembre 1916 - Evacué sur l'hôpital de Beauvais du 24 janvier au 30 mars 1917 - Stage Breguet 14 B2 au GDE du 5 au 22 septembre 1917 - Pilote de l'escadrille SOP 111 / BR 111 du 22 septembre 1917 au 31 mars 1918 - Nommé Adjudant, le 5 novembre 1917 - Evacué sur l'hôpital complémentaire n° 37 de Châlons puis convalescence du 17 janvier au 23 février 1918 - En mission de convoyage d'un Breguet 14 B2 à la RGAé du Bourget-Dugny du 12 au 16 mars 1918 - Grièvement blessé par balle au cours d'une mission de bombardement dans les lignes, le 29 mars 1918 - Médaille militaire et citation n° 7086 à l'ordre de l'armée, en date du 30 mars 1918 - Décédé des suites de ses blessures à l'ambulance 222 de Ressons-sur-Matz (Oise), le 31 mars 1918 - Photo Fernard Mayerhoffer transmise par Olivier Denonain, son petit-neveu que je remercie pour son aide - Rita était son amie de coeur - Sources : Pam - Fiche matricule conservée aux archives nationales d'outre-mer - CCC de l'escadrille MF 24 / F 24 - CCC de l'escadrille SOP 111 / BR 111 - MpF - JORF - Dernière mise à jour : 15 janvier 2023.
* Citation à l'ordre de la division, le 7 septembre 1916 : "Pilotant un avion d'infanterie, à l'attaque du 18 août 1916, a rempli sa mission malgré un orage, survolant les lignes à moins de 400 mètres d'altitude où il a dû subir la fusillade ennemie qui a criblé son appareil de balles."
* Citation à l'ordre de l'aéronautique, en date du 23 décembre 1916 : "Excellent pilote, a toujours fait preuve de beaucoup d'énergie et de courage. A accompli plus de 100 heures de vol sur la Somme. Le 2 novembre 1916, au cours d'un réglage quoique violemment canonné et ayant son appareil atteint de nombreux éclats d'obus, a continué sa mission jusqu'au bout."
* Médaille militaire et citation n° 7086 à l'ordre de l'armée, en date du 30 mars 1918 : "Pilote d'une bravoure remarquable, toujours volontaire pour les missions difficiles. A accompli de nombreux bombardements de jour et de nuit. A été très grièvement blessé dans une combat aérien au cours d'une reconnaissance poussée très loin dans les lignes ennemies en plein secteur de bataille (deux citations)."
Caporal Paul Gabriel Foucher - Pilote escadrille V 24 - Né le 29 août 1893 à Bourges (Cher) - Brevet de pilote civil n° 1197 du 10 janvier 1913 - Différentes unités : Ecole d'Avord - Escadrille V 24 à partir du 13.03.1915 - Tué dans un accident aérien sur le terrain de Muizon, près de Rosnay (51), le 18 avril 1915 en compagnie du Ltt Georges Frantz Pierre Gromier - La Guerre Aerienne Illustrée.
Ltt Raymond Pons de Pierre de Bernis - Pilote escadrille V 24 - Brevet de pilote civil n° 732 du 18 janvier 1912 - Brevet de pilote militaire n° 94 du 26 mars 1912 - La Guerre Aerienne Illustrée.
Photo du Cne René Drouot
Cne René Jean Pierre Drouot - Né le 22 mars 1883 à Vannes (Morbihan) - Fils d'Emile Drouot (militaire de carrière) et de Camile Gigleux - Domiciliés en 1914 rue Boussicault à Paris (75) - Classe 1903 - Recrutement d'Amiens (Somme) sous le matricule n° XXX - Engagé à l'école militaire spéciale de St-Cyr, le 1er octobre 1904 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 1er octobre 1906 - Nommé Lieutenant, à titre définitif, le 1er octobre 1908 - Brevet de pilote civil n° 1074 obtenu sur avion Maurice Farman et délivré par l'aéroclub de France, le 22 octobre 1912 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 8 juillet 1912 - Brevet de pilote militaire n° 208 obtenu, le 11 février 1913 - Pilote de l'escadrille V 24 du 24 août au 21 septembre 1914 - Commandant de l'escadrille DO 22 / MF 22 / F 22 du 21 septembre 1914 au 31 mars 1917 - Détenteur du pistolet Browning n° 1865 - Citation à l'ordre de l'armée en date du 2 février 1915 - Nommé Capitaine, à titre définitif, le 17 février 1915 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 7 mai 1915 - Evacué du 26 novembre au 24 décembre 1916 - Commandant de l'aéronautique militaire du 12ème corps d'armée, à compter du 31 mars 1917 - Citation à l'ordre du corps d'armée, en date du 10 septembre 1917 - Commandant de l'annexe GDE - Commandant de l'aéronautique militaire du 16ème corps d'armée - Commandant de l'école d'aviation militaire de Dijon-Longvic - Commandant du service aéronautique militaire de la 6ème armée, à compter du 29 novembre 1918 - Affecté à l'inspection technique de l'aéronautique - Affecté à l'inspection du matériel technique et des installations techniques de l'aéronautisue militaire, le 1er août 1925 - Nommé Commandant - Nommé Lieutenant-colonel - Membre du Grand Orient de France - Administrateur de la Française d'Aquitaine et Candeur réunies, les Amis de la Tolérance - Domicilié au 12, boulevard de Port-Royal à Paris (75) - Sources : Pam - CCC de l'escadrille V 24 - CCC de l'escadrille MF 22 - Liste des brevets militaires - JORF - Revue L'Aérophile - Dernière mise à jour : 3 juin 2018.
* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Cne René Jean Drouot, commandant l'escadrille MF 22, en date du 7 mai 1915 : "Excellent pilote, plein d'allant et animé de la ferme volonté de contribuer au succès commun. N'hésite pas à s'exposer en prenant pour lui les missions les plus périlleuses. A, par son travail et son exemple, réussi à former une escadrille digne d'être citée pour son dévouement et pour les services qu'elle a rendus."
Photo du Cne Bernard Cristiani
Cne Bernard Cristiani - Né le 30 juin 1886 à Oued-Imbert (Algérie) - Fils d'Antoine Cristiani (gendarme) et de Marie Madeleine Luciani - Enfant de troupe de l'école militaire préparatoire de l'artillerie et du génie à Billom (Puy-de-Dôme) en 1899 - Classe 1906 - Recrutement d'Ajaccio (Corse) sous le matricule n° 2334 - Engagé volontaire pour cinq ans au 6ème régiment d'artillerie, le 30 juin 1904 - Nommé Brigadier, le 20 mai 1905 - Nommé Brigadier Fourrier (comptable), le 24 septembre 1905 - Nommé Maréchal des logis, le 23 mai 1906 - Nommé Maréchal des logis Fourrier (comptable), le 1er octobre 1908 - Rengagé pour dix huit mois, à compter du 30 juin 1909 - Nommé Sous-lieutenant, le 1er octobre 1910 - Nommé Lieutenant - Affecté au 340ème régiment d'artillerie - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur de la réserve générale d'aviation de St-Cyr - Observateur de l'escadrille V 24 du 19 janvier 1915 au 16 février 1916 - Citation à l'ordre de l'Armée, en date du 12 novembre 1915 - Brevet de pîlote militaire n° 2339 obtenu dirtectement à l'escadrille V 24, le 12 janvier 1916 - Commandant de la section d'artillerie lourde V 216 / section d'artillerie lourde F 216 / escadrille F 216 du 16 février 1916 au 24 avril 1917 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 19 mai 1916 - Nommé Capitaine, le 16 novembre 1916 - Suit un cours de perfectionnement au GDE du 6 au 24 février 1917 - Grièvement blessé au cours d'un accident d'atterrissage, le 29 avril 1917 - Il faisait équipage avec le Slt Hugues, observateur, qui a lui aussi été blessé - Le Cne Cristiani est décédé des suites de ses blessures à l'ambulance 2/69 à Mont-Notre-Dame, au Nord de la Fère-en-Tardenois (Aisne), le 29 avril 1917 - Bertrand Cristiani repose dans le carré militaire du cimetière communal de la Fère-en-Tardenois (Aisne) - Sources : Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Corse - CCC de la section d'artillerie lourde F 216 / escadrille F 216 - MpF - JORF - Site Internet Mémorial Gen Web - Bailey / Cony - Dernière mise à jour : 10 novembre 2022.
* Citation à l'ordre de l'Armée du Ltt Bernard Cristiani, observateur à l'escadrille V 24, en date du 12 novembre 1915 : "Le 3 septembre, faisant partie d'un groupe de cinq équipages, qui avait reçu une mission de bombardement contre une gare importante, sont parvenus, gràce à leur énergie et leur ténacité, à bombarder l'objectif, malgré le mauvais temps qui a arrêté tous les autres avions et, malgré le feu de l'artillerie ennemie qui a fait plus de cinq cents trous dans leur appareil et atteint plusieurs de ses parties essentielles."
* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation de l'ordre de l'armée du Ltt Bernard Christiani à la section ALV 216, en date du 19 mai 1916: "Officier de tout premier ordre, modèle d'entrain, d'énergie et d'audace, déjà trois fois cité. A su faire d'une section d'aviation de formation récente une unité remarquable en entraînant ses jeunes pilotes par son exemple et en se réservant toujours les missions les plus difficiles. A livré de nombreux combats aériens, rentrant, très souvent, avec son avion criblé de; balles ou d'éclats d'obus. Le 30 avril 1916, a assuré un réglage de tir important en effectuant trois heures et demie de vol au-dessus des lignes allemandes, malgré la présence de nombreux avions ennemis."
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Les hommes
L'ensemble du personnel de l'escadrille SOP 24 posant sur le terrain de Rosnay (Marne) en fin septembre ou début octobre 1917 - Il est possible que ce cliché ait été pris pour immortaliser le passage de la 24 sur Sopwith et la prise de dénomination de SOP 24 au courant du mois d'octobre - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jean Guibout, transmise par François Guibout, son petit-fils, que je remercie pour son aide.
La même photo légendée - L'ensemble du personnel de l'escadrille SOP 24 posant sur le terrain de Rosnay (Marne) en fin septembre ou début octobre 1917 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Justin Usse transmise par Gilles Delanoë, son petit-fils que je remercie pour son aide.
Cne Jacques Henri Levassor - né le 11 mai 1874 à Chartres - Fils de Armand Jacques Levassor et de Thérèse Clémentine Marie Pelletier - Appelé au 10ème régiment de Hussards à compter du 1er novembre 1895 - Nommé Brigadier, le 17 mai 1896 - Nommé Maréchal des Logis, le 12 décembre 1896 - Mis à la disposition de la Mission "Gentil" (colonies) du 24 février 1899 au 25 novembre 1900 - Médaille Coloniale agrafe "mission Gentil" - Etoile Noire du Bénin en novembre 1900 - Médaille Militaire, le 12 juillet 1901 - Affecté au 13ème régiment de Hussards comme sous-lieutenant, le 21 septembre 1901 - Marié avec Marie Madeleine Renée Pottier, le 27 juillet 1903 - Domiciliés 123, rue Notre Dame des Champs Paris 6ème - Nommé Lieutenant, le 21 septembre 1903 - Affecté au 15ème régiment de Chasseurs, le 3 juillet 1904 - Détaché dans l'aéronautique militaire, le17 janvier 1912 - Brevet de l'Aéroclub de France n° 704 - Brevet de pilote militaire n° 215 obtenu, le 2 février 1913 - Pilote de l'escadrille V 24 du 7 août au 20 octobre 1914 - Affecté à l'école de lancement de bombes à compter du 20 octobre 1914 - Nommé Capitaine, le 1er novembre 1914 - Chevalier de la légion d'Honneur, le 8 septembre 1914 - Une citation à l'ordre de l'armée, le 12 octobre 1914 - Croix de Guerre - Commandant de l'escadrille VB 109 du 15 mars 1915 au 25 juillet 1916 - Commandant du GB 3 du 25 juillet 1916 au 13 mai 1917 - Une citation à l'ordre de l'armée en octobre 1916 - Nommé Chef d'escadrons (Cdt) à titre temporaire, le 14 janvier 1917 - Nommé Inspecteur en chef de l'Inspection du Matériel d'Aviation (IMA) aux armées (Compiègne) à compter du 13 mai 1917 - Nommé à l'Inspection technique de l'aéronautique (ITA) - Officier de la Légion d'Honneur, le 29 décembre 1922 - Décédé le 15 août 1929 - Photo mise en ligne sur le site Gallica de la Grande Bibliothèque de France.
Ltt Marc Guilloux aux commandes d'un SPAD sur le terrain du Plessis-Belleville, le 1er avril 1916 - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.
Ltt Marc Léon Guilloux - Né le 22 mars 1885 à Mirecourt (88) - Fils de Charles Guilloux et de Berthe Bazin - Service militaire au 79ème régiment d'infanterie à compter du 8 octobre 1906 - Nommé sous-lieutenant, le 1er avril 1908 - Nommé Lieutenant, le 1er avril 1912 - Profession avant guerre Brasseur - Mobilisé au 11ème régiment d'Infanterie coloniale, le 1er septembre 1914 - Affecté au 44ème régiment d'infanterie coloniale - Une citation à l'ordre du régiment, le 10 octobre 1915 - Passé à l'aviation comme élève pilote en novembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2538 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 28 janvier 1916 - Nommé Capitaine à titre définitif, le 5 janvier 1916 - GDE et RGA du 4 février au 30 avril 1916 - Pilote de l'escadrille MF 71 du 1er mai 1916 au 2ème trimestre 1916 - Pilote de l'escadrille F 1 du 2ème trimestre 1916 au 30 avril 1916 - Pilote et commandant de l'escadrille F 24 du 30 avril 1916 au 29 mai 1917 - Une citation à l'ordre du régiment en octobre 1916 - Une citation à l'ordre de l'armée en octobre 1916 - Pilote détaché à l'escadrille AR 70 du 13 novembre 1917 au 16 février 1918 - Stage RGA du 18 au 24 janvier 1918 - Commandant en second du secteur aéronautique du 20ème corps d'armée du 16 février 1918 au 20 mars 1919 - Pendant cette période était en subsistance à l'escadrille BR 35.
Cne Kiyotaké Shigeno, pilote de l'escadrille V 24 sur le terrain de Rosnay en août 1915 - Né le 6 octobre 1882 à Nagoya (Japon) - Fils de Kiyoshiko Shigeno (général de division) et de Fusako Kurosaki - Brevet de pilote civil n° 744 décerné sur Caudron à Issy-les-Moulineaux, le 19 février 1912 - Bat le record d’altitude du Japon avec la hauteur de 300 mètres, le 20 avril 1913 - S'engage dans l'armée française, sur ordres de ses supérieurs, le 20 décembre 1914 - Brevet de pilote militaire n° 834 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 19 avril 1915 - Pilote de l'escadrille V 24 du 20 mai au 1er juin 1916 - En mission à la RGA du 31 août au 21 décembre 1915 - Hospitalisé puis convalescence du 8 septembre au 7 décembre 1915 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 28 septembre 1915 - Détaché auprès de l'attaché naval du Japon du 22 au 29 mùai 1916 - Pilote de l'escadrille N 12 du 1er au 15 juin juin 1916 - Antenne RGA du Plessis-Belleville du 15 juin au 19 septembre 1916 - Pilote de l'escadrille N 26 / SPA 26 du 19 septembre 1916 au 11 mars 1919 - Hospitalisé et convalescence du 13 août 1917 au 23 février 1919 - Marié avec Jeanne Aimard à Paris (75), le 18 octobre 1919 - Domiciliés 7, rue Toullier à Paris (75) - Décédé des suites d'une pneumonie, à Osaka (Japon), le 13 octobre 1924 - Photo Lucien Lanier transmise par Mme Françoise Lannes, née Labenelle, que je remercie pour son aide.
Adc Victor Louis Georges Marie Sayaret - Né le 3 décembre 1889 à Annonay (Ardèche) - Fils de Xavier Lucien Sayaret (boulanger) et de Léonie Gonichon (boulangère) - Classe 1909 - Recrutement de Privas (Ardèche) sous la matricule n° 513 - Engagé pour quatre ans au titre du 11ème régiment de Dragons, caserné à Belfort, le 15 juin 1909 - Nommé Brigadier, le 6 décembre 1911 - Fin d'engagement et passage dans la disponibilité, le 15 juin 1913 - S'installe à Annonay (Ardèche) - Profession avant guerre Dessinateur - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale au 2ème régiment de Dragons, le 4 août 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote et envoyé pour formation à l'école d'aviation militaire de Pau, le 20 février 1915 - Brevet civil FAI n° 1851 délivré par l'Aéroclub de France obtenu à Pau, le 17 mars 1915 - Brevet de pilote militaire n° 846 obtenu à l'école de Pau, le 21 avril 1915 - Nommé Maréchal des Logis, le 4 mai 1915 - RGA du 9 au 16 mai 1915 - Pilote de l'escadrille V 24 / N 24 du 16 mai 1915 au 21 mai 1916 - Citation n° 112 à l'ordre de l'armée, en date du 30 juillet 1915 - Médaille militaire et citation à l'ordre de l'armée, en date du 16 août 1916 - Une victoire homologuée à la V 24 - Mission au RGA du 9 au 13 mars 1916 - Nommé Adjudant, le 8 avril 1916 - Affecté à l'annexe RGA de Bar-le-Duc, le 21 mai 1916 - Pilote de l'escadrille N 57 du 21 mai 1916 au 1er février 1917 - Marié avec Mlle Marie Anne Thérèse Fèvre à la mairie de Paris 15ème (75), le 27 juin 1916 - Nommé Adjudant-chef, le 16 août 1916 - Citation n° 356 à l'ordre de l'armée, en date du 17 septembre 1916 - Cinq victoires homologuées à la N 57 - Convoyage d'un avion depuis la RGA du 21 novembre au 1er décembre 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 1er décembre 1916 - Chevalier de la Légion d'Honneur en date du 6 janvier 1917 - Pilote de l'escadrille N 76 du 1er février 1917 au 23 décembre 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 16 avril 1917 - Décoré de la Valeur italienne, le 13 mai 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 15 juin 1917 - Une victoire homologuée à la N 76 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 6 juillet 1917 - Convoyage d'un avion depuis la RGA du 9 au 19 septembre 1917 - Affecté comme moniteur de tir à l'école de tir aérien de Cazaux, le 23 décembre 1917 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 3 juillet 1918 - Démobilisé, le 12 août 1919 - Domicilié au château de Confréville à St-Lô (Manche), à compter du 24 février 1920 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, à titre définitif, le 14 juin 1920 - Affecté, dans la réserve, au centre d'instruction de tir et de bombardement de Cazaux, le 27 septembre 1920 - Pilote de la Compagnie des Messageries aériennes (CMA) jusqu'en 1924 - Nommé Lieutenant de réserve, à titre définitif, le 14 juin 1924 - Pilote d'essais de la société Farman de 1924 à 1928 - Pilote de la société d'aviation CIDNA et affecté à la ligne Paris-Prague-Bucarest - A effectué une période de réserve au 4ème groupe d'ouvriers aéronautique du 24 mars au 13 avril 1930 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 12, le 8 avril 1930 - Placé en affectation spéciale au titre de la région de Paris, le 28 octobre 1930 - Officier de la Légion d'Honneur, en date du 8 août 1931 - Rayé de l'affectation spéciale et réintégré au centre de mobilisation d'aviation n° 12, le 26 janvier 1933 - Domicilié au 16, rue Betheny à Reims (Marne), à compter du 13 février 1933 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 22, le 10 mai 1933 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 11, le 11 août 1934 - Domicilié au 76, boulevard de Clichy à Paris (75), à compter du 20 septembre 1934 - Totalise 7000 heures de vol et un million de kilomètres parcourus en 1934 - Nommé Capitaine de réserve, le 5 avril 1937 - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale en 1939 - Commandeur de la Légion d'Honneur, en date du 29 juillet 1939 - Domicilié au 16, rue Camille Lenoir à Reims (Marne), à compter du 18 août 1939 - Affecté provisoirement au bataillon de l'air 213 à Dakar-Ouakam - Affecté au bataillon de l'air 117, avec mise à disposition du commandant de l'air en AOF, le 9 septembre 1939 - Démobilisé puis rappelé à l'activité en juin 1943 - Affecté comme instructeur à l'école du personnel navigant de Casablanca et nommé Commandant - Démobilisé en 1946 - Après guerre reprend son travail de conseiller technique de la société Air France jusqu'à la date de sa retraite - Décédé à Grainville-Ymauville (Seine-Maritime), le 19 juillet 1980 - Carte postale d'époque - Sources : Registre des naissances de la commune d'Annonay (Ardèche) - Pam - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille V 24 - CCC de l'escadrille N 57 - CCC de l'escadrille N 76 - Fiche matricule du département de l'Ardèche - JORF - Site "As 14-18" de David Méchin - Revue "Air France" - Revue trimestrielle Air France - Dernière mise à jour : 2 décembre 2018.
* Citation n° 112 à l'ordre de l'armée du MdL Victor Sayaret, pilote à l'escadrille V 24, en date du 30 juillet 1915 : "Le 18 juin, a livré combat dans les lignes allemandes à un avion ennemi qu'il a forcé à atterrir, et a, ensuite poursuivi sa mission malgré une violente canonnade. Le 6 juillet; ayant son hélice fendue par un éclat d'obus, n'en a pas moins, malgré le danger qu'il courait, accompli jusqu'au bout sa mission de bombardement."
* Citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Victor Sayaret, pilote à l'escadrille N 57, en date du 16 août 1916 : "Pilote d'une vigueur, d'un mordant et d'un dévouement hors ligne, faisant preuve d'un magnifique entrain. A abattu un avion allemand dans ses lignes, le 4 août 1916. Avait déjà, en juin, forcé un appareil ennemi à atterrir à proximité de nos tranchées. déjà cité à l'ordre."
* Citation n° 356 à l'ordre de l'armée de l'Adc Victor Sayaret, pilote à l'escadrille N 57, en date du 17 septembre 1916 : "Pilote plein d'adresse, de décision et d'entrain. A la 25 août et le 29 août, abattu dans leur lignes deux avions allemands, ce qui porte à cinq le nombre des appareils ennemis contraints par lui à atterrir."
* Citation à l'ordre de l'armée de l'Adc Victor Sayaret, pilote à l'escadrille N 57, en date du 1er décembre 1916 : "Pilote aussi allant et aussi brillant que modeste et dévoué. A, le 1er novembre, abattu dans les lignes allemandes son sixième appareil ennemi."
* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée de l'Adc Victor Sayaret, pilote à l'escadrille N 57, en date du 6 janvier 1917 : "A affirmé dans une escadrille de chasse, les qualités exceptionnelles d'ardeur et de tiret qu'il avait déjà manifesté dans une escadrille de bombardement. Médaille militaire et cité deux fois dans les ordres de l'armée, après avoir abattu cinq avions ennemis. Il a remporté une sixième victoire en novembre 1916. Au cours des attaques du 15 décembre, il est descendu à 100 mètres au-dessus du sol et a fait taire une batterie allemande."
* Citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Victor Sayaret au 11ème régiment de dragons, pilote à l'escadrille N 76, en date du 16 avril 1917 : "Le 24 mars, a attaqué un avion ennemi, tué l'observateur et obligé l'appareil à repasser nos tranchées à basse altitude complétement désemparé."
* Citation à l'ordre de l'armée de l'Adc Victor Sayaret au 11ème régiment de dragons, pilote à l'escadrille N 76, en date du 15 juin 1917 : "A, le 5 juin 1917, attaqué et abattu dans les lignes françaises un biplace allemand (septième appareil abattu par ce pilote)."
* Commandeur de la Légion d'Honneur de Victor Louis Georges Sayaret, pilote de ligne à la compagnie Air-France, en date du 29 juillet 1939 : "35 ans de services militaires et de pratique professionnelle. Officier de la Légion d'Honneur du 8 août 1931."
Cne Emile Louis Albert Paumier - Né le 8 juin 1891 à Paris (75) - Fils de Théophile Félix Paumier et de Claire Amélie Henriette Esprit - Appelé au 29ème régiment de Dragons, le 1er octobre 1912 - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 22 novembre 1912 - Brevet de pilote militaire n° 363 obtenu le 3 août 1913 - Mobilisé le 2 août 1914 - Pilote de l'escadrille V 24 du 7 août 1914 au 19 juin 1916 - Nommé sous-lieutenant, le 25 décembre 1914 - Nommé lieutenant, le 2 juillet 1915 - Commandant l'escadrille V 24 du 6 septembre 1915 au 19 juin 1916 - Pilote de l'escadrille N 12 du 19 juin 1916 au 1er septembre 1916 - Pilote de l'escadrille N 76 du 1er septembre 1916 au 11 novembre 1917 - Nommé capitaine, le 19 janvier 1917 - Pilote de l'escadrille N 156 du 5 janvier au 1er août 1918 - Croix de Guerre - Une citation à l'ordre du régiment en décembre 1915 - 3 citations à l'ordre de l'armée en mai 1915 - août 1917 - décembre 1917 -
* Citation à l'ordre de l'armée : "S'est particulièrement distingué depuis le début de la campagne. Sous-lieutenant pilote d'une adresse remarquable. Travailleur infatigable. A créé de toutes pièces et appliqué lui-même une méthode scientifique dont les résultats ont rendu les plus grands services, et qui ont exigé de sa part une énergie et un courage à toute épreuve."
Cne Michel Mahieu - Né le 1er octobre 1891 à Armentières (59) - Fils d'Auguste Edouard Alexandre Mahieu (filateur de lin et Maire d'Armentières) et de Marie Louise Augustine Hélène Ferry - Domiciliés 7, rue des Jésuites à Armentières (Nord) - Profession avant guerre Industriel - Brevet de pilote civil n° 168 délivré par l'Aéroclub de France, le 9 août 1910 - Titulaire du record du monde de hauteur avec passager avec 2460 mètres, le 22 septembre 1911 - Classe 1911 - Recrutement de Lille (Nord) sous le matricule n° 285 - Service militaire au 3ème groupe d'aviation, à compter du 4 octobre 1912 - Affecté au groupe aéronautique de Reims (Marne) - Il passe avec succès une des trois épreuves permettant l'obtention du brevet de pilote militaire - Il s'agit de parcourir au moins 120 km, à une altitude minimale de 500 mètres - Parti du terrain de manoeuvres d'Issy-les-Moulineaux, l'aviateur était de retour après 2h20mn, après être passé par Etampes - Il obtient le brevet de pilote militaire n° 169, le 9 octobre 1912 - Affecté au 2ème groupe aéronautique, le 1er janvier 1913 - Affecté à la 21ème section au camp de Châlons-sur-Marne (Marne), le 11 février 1913 - Nommé Caporal, le 10 avril 1913 - Nommé Sergent, le 1er août 1913 - Elève officier de réserve, le 1er août 1913 - A suivi le cours spécial des officiers de réserve du 1er octobre 1913 au 1er avril 1914 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, le 29 mars 1914 - Affecté au 2ème groupe aéronautique, escadrille du camp de Châlons-sur-Marne (Marne), le 29 mars 1914 - Pilote de l'escadrille V 24 du 7 août 1914 au 21 mars 1915 - Une victoire aérienne, le 22 novembre 1914 - Il faisait équipage avec le maitre ouvrier Mauduit qui faisait office de mitrailleur - Leur adversaire était un avion du Flabt 23 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, le 2 décembre 1914 - Affecté sur le centre d'aviation militaire de Villacoublay, le 21 mars 1915 - Pilote de l'escadrille VB 108 du 21 mars 1915 au 17 septembre 1915 - Pilote de l'escadrille VB 109 du 17 septembre 1915 au 26 février 1917 - Nommé Lieutenant de réserve à titre définitif, le 5 janvier 1916 - Détaché au GDE du 14 au 23 janvier 1917 - Détaché du 18 février au 9 mars 1917 - Commandant de l'escadrille VP 114 du 26 février 1917 au 3 mai 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 16 avril 1917 - Nommé Capitaine de réserve à titre temporaire, le 29 mai 1917 - Malade ou blessé - Rentre de convalescence, le 29 septembre 1917 - En mission, le 13 et 14 décembre 1917 - En mission les 23 et 24 décembre 1917 - Nommé Capitaine de réserve, à titre définitif, le 28 décembre 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 6 janvier 1918 - Tué au cours d'une mission de bombardement de nuit, au Nord-Est de Ham (Somme), le 2 mai 1918 - Cette mission était sa 174ème mission de bombardement, dont 140 de nuit - Il pilotait le Voisin n° 5597 qu'il occupait avec le Ltt Rivalleau, qui a également été perdu la vie - Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 30 juin 1918 - Croix de Guerre avec six palmes de bronze - Michel Mahieu repose dans le cimetière Montparnasse de Paris (75) - Sources : Pam - CCC escadrille V 24 - CCC escadrille VB 109 - CCC escadrille VP 114 - FM département du Nord - LO - MpF - L'Aérophile - Aérostèles - Dernière mise à jour : 14 avril 2016.
* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Michel Mahieu, pilote de l'escadrille V 24, en date du XXX : "Le 22 novembre, chargé d'attaquer et de chercher à abattre tout avion ennemi qui se présenterait devant nos lignes, donna la chasse successivement à trois avions allemands, força deux d'entre eux à atterrir et abattit le troisième par le feu de sa mitrailleuse."
* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Michel Mahieu, pilote à l'escadrille VB 108, en date du 7 juin 1915 : "Excellent officier pilote, sur le front depuis le début de la campagne, qui allie une science consommée d'aviateur les plus grandes qualités militaires. s'est en particulier distingué le 22 mai dernier en allant exécuter sa mission de bombardement très en arrière des lignes ennemies malgré une brume intense qui a arrêté tous les autres pilotes dans la région."
* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Michel Mahieu, pilote au 3ème groupe de bombardement, en date du 16 avril 1917 : "Officier pilote hors de pair, toujours prêt à partir, donnant à tous le plus bel exemple par son allant et son mépris du danger. A exécuté 31 bombardement de jour et 27 de nuit. A pris part notamment, dans la nuit du 4 janvier, à trois bombardementss successifs, réparti une quatrième fois, n'a cédé qu'à des circonstances atmosphériques impossibles à dominer. Déjà cité trois fois."
* Citation à l'ordre de l'armée du Cne Michel Mahieu, commandant de l'escadrille V 114, en date du 6 janvier 1918 : "Chef d'une escadrille de bombardement de nuit, doué des plus remarquables qualités d'audace et de ténacité. Donne constamment le plus bel exemple à ses pilotes. Depuis sa dernière citation, a exécuté 34 bombardements de nuit, et s'est particulièrement distingué le 30 avril et le 4 mai 1917, par des incendies, grâce à la précision de son tir. Parti le 24 mai 1917, pour exécuter un bombardement à très faible altitude, a eu son avion atteint de neuf balles de mitrailleuses, et a dû atterrir, par suite de l'arrêt du moteur en pleine nuit, à proximité des lignes."
* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Cne Michel Mahieu, commandant de l'escadrille VP 114, en date du 30 juin 1918 : "Officier d'élite, aussi bon organisateur que maginfique exécutant. Dans l'aviation depuis le début des hostilités, a donné chaque jour les plus beaux exemples d'audace, de tenacité, de conscience et d'habileté. Disparu glorieusement à l'ennemi, le 2 mai 1918, après avoir exécuté près de 140 expéditions de bombardement de nuit."
Ltt Pierre Marie Robert Bladinières - Né le 25 janvier 1883 au n° 17, quai Louis XVIII à Bordeaux (Gironde) - Fils de Louis Philippe Bladinières (négociant) et d'Anne Marie Augiéras - Domiciliés au 72, rue Nollet à Paris 17ème en 1903 - Classe 1903 - Recrutement du 6ème bureau de la Seine sous le matricule n° 1331 - Engagé volontaire pour quatre ans, au titre du 20ème régiment de Dragons, le 6 février 1901 - Arrivé à l'unité, le 9 février 1901 - Nommé Brigadier, le 18 janvier 1902 - Nommé Brigadier Fourrier, le 24 décembre 1902 - Nommé Maréchal des logis, le 18 septembre 1903 - Nommé Maréchal des logis fourrier, le 23 octobre 1904 - Rengagé successivement pour 2 ans puis 5 fois pour un an - Nommé Aspirant à l'école d'application de cavalerie de Saumur, le 1er octobre 1910 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 2ème escadron du 31ème régiment de Dragons, le 1er octobre 1911 - Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1913 - Citation n° 6 à l'ordre de la 2ème division de cavalerie, le 27 août 1914 - Blessé par une fracture parcellaire du tibia droit partie externe 1/3 inférieur et entorse tibio-tarsienne, le 9 septembre 1914 - Transféré sur l'hôpital auxiliaire n° 3 de Marseille (Bouiches-du-Rhône) - Citation n° 17 à l'ordre de la 148ème brigade d'infanterie, en date du 17 juillet 1915 - Passé à l'aéronautique militaire, comme observateur, le 20 juillet 1916 - Formation au centre aéronautique d'Esquennoy et observateur stagiaire de l'escadrille VB 107 du 20 juillet au 25 septembre 1916 - Observateur stagiaire de l'escadrille N 62 du 25 septembre au 1er décembre 1916 - Observateur de l'escadrille R 210 du 1er décembre 1916 au 20 janvier 1917 - Citation n° 219 à l'ordre du 6ème corps d'armée, en date du 9 janvier 1917 - Observateur de l'escadrille N 31 du 20 janvier au 18 mai 1917 - Observateur de l'escadrille F 24 du 18 mai au 8 juin 1917 - Passé élève pilote à l'école militaire d'aviation de Chartres, le 8 juin 1917 - Brevet de pilote militaire n° 7472 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 13 juillet 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 14 juillet 1917 - Stage de Haute Ecole à l'école d'aviation militaire de Pau, le 23 août 1917 - Pilote du GDE, le 14 septembre 1917 - Affecté à l'aéronautique du groupe de chasse 11, le 20 octobre 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 31 (GC 11), le 22 octobre 1917 - Commandant de l'escadrille N 75 du 23 décembre 1917 au 19 février 1919 - Nommé Capitaine, à titre temporaire, le 25 février 1918 - Nommé Capitaine, à titre définitif, le 28 juin 1918 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 28 septembre 1918 - Citation n° 343 à l'ordre de la 10ème armée, en date du 16 octobre 1918 - Citation collective n° 12.513 à l'ordre de l'armée de l'escadrille SPA 75, en date du 13 décembre 1918 - Croix de Guerre avec deux palmes en bronze et une étoile de vermeil - Nommé Adjoint au commandant de l'aéronautique de l'armée d'Orient - Débarqué à Salonique, le 21 mars 1919 - En Orient du 21 mars au 20 novembre 1919 - Embarqué sur le Souirah, le 20 novembre 1919 - Croix de guerre grecque - Affecté au groupement aéronautique n° 3 à Châteauroux, le 13 novembre 1919 - Commandant du groupement de chasse n° 3, le 19 novembre 1919 - Arrivé en métropole, le 19 décembre 1919 - Commandant du 3ème régiment d'aviation de chasse de Châteauroux-La-Martinerie, le 1er janvier 1920 - Classé en position "Hors cadre aéronautique", le 20 mai 1920 - Affecté au 2ème bureau de l'état-major de l'aéronautique, le 22 janvier 1922 - Désigné pour suivre le cycle dinstruction des chefs de bataillons ou d'escadrons du 31 mars au 28 mai 1924 - Marié avec Mlle Marie Pauline Henriette de Benoist à Waly (Meuse), le 7 août 1924 - Titularisé observateur en avion, en date du 11 décembre 1924 - Nommé Chef de Bataillon et Chef d'état-major de la 1ère division aérienne à Metz, le 25 décembre 1924 - Grade d'officier de la légion d'Honneur, en date du 13 janvier 1929 - Affecté au service général de ravitaillement en matériel d'aviation, le 7 février 1929 - Détaché à la division de l'aéronatique marchande - Nommé Lieutenant-colonel, le 25 décembre 1930 - Affecté au 2ème régiment d'aviation d'observation de Tours, le 9 mai 1933 - Arrivé à l'unité et affecté à la compagnie hors rang (CHR), le 1er juin 1933 - Affecté au 2ème régiment d'aviation d'observation de Tours, le 26 août 1933 - Arrivé à Tours le 13 septembre 1933 - Suite à la dissolution du 2ème RAO et la création de la base aérienne n° 3 - Commandant du 2ème escadre aérienne de Tours, le 1er janvier 1934 - La base aérienne n° 3 devient, par changement de dénomination, la base aérienne n° 131, le 1er janvier 1934 - Chef d'état-major de la 3ème région aérienne - Nommé Colonel, le 25 décembre 1934 - Marié avec Mlle Simone Martie Charlotte Tangre à Nice (Alpes-Maritimes), le 30 décembre 1961 - Décédé à Waly (Meuse), le 28 avril 1969 - Photo Daniel Porret (+) que je remercie pour son aide - Sources : Registre d'état-civil (section 1 - acte n° 123) de la ville de Bordeaux (Gironde) - Etat des services - Registre d'état-civil (n° 123) de la ville de Bordeaux (Gironde) - Fiche matricule du 6ème bureau de la Seine conservée aux archives départementales de Paris - LO - Extrait d'acte de décès - Dernière mise à jour : 4 décembre 2023.
* Citation n° 6 à l'ordre de la 2ème division de cavalerie, le 27 août 1914 : "A executé plusieurs reconnaissances d'officier et y a déployé de grandes qualités de sang-froid et d'intrépidité en particulier les 5 et 6 août autour de Château-Salins où il a pénétré dans les lignes ennemies pour en rapporter de précieux renseignements."
* Citation n° 17 à l'ordre de la 148ème brigade d'infanterie, en date du 17 juillet 1915 : "Détaché à l'état-major de la 148ème brigade pendant une période d'attaque, a rendu de précieux services comme officier de liaison, remplissant avec une conscience et une intelligence tactique appréciées les missions qui l'amenaient à traverser un terrain fortement battu jusqu'à la première ligne, de nuit comme de jour, sans jamais connaitre, ni fatigue, ni le danger."
* Citation n° 219 à l'ordre du 6ème corps d'armée, en date du 9 janvier 1917 : "Officier énergique et très brave qui, pendant une période d'offensive particulièrement active, a assuré la prise de photographies éloignées dans les lignes ennemies, et cela dans les conditions les plus périlleuses et au cours de nombreux et durs combats aériens."
* Citation n° 343 à l'ordre de la 10ème armée du Cne Pierre-Marie-Robert Bladinières, de 1'escadrille SPA 75, groupe de combat 14, en date du 16 octobre 1918 : "Excellent pilote et chef d'escadrille, apportant à l'accomplissement de sa tâche une volonté et une ardeur inlassables. A su obtenir de son unité un rendement supérieur. Le 17 août 1918 a attaqué un drachen ennemi. qu'il a descendu en flammes."
* Citation collective n° 12.513 à l'ordre de l'armée de l'escadrille SPA 75, en date du 13 décembre 1918 : "Unité remarquable par son entrain et son activité inlassable. Entrainé par son chef, le capitaine Bladinières, sans cesse lui-même en tête de ses patrouilles, n'a cessé d'être pour le commandement un auxiliaire précieux, tant dans la chasse des avions ennemis que dans la protection de nos propres appareils de corps d'armée. Dans les dernières attaques, a abattu sept avions ennemis et sept Drachen, portant ainsi à 31 le nombre de ses victoires."
* Officier de la Légion d'Honneur du Chef de bataillon Pierre Marie Robert Bladinières à l'état-major de la 1ère division aérienne, en date du 13 janvier 1929 : "27 ans de services, 5 campagnes, une blessure, deux citations. Chevalier du 28 septembre 1918."
Caporal Jules Louis Abel Mauduit - Mécanicien - mitrailleur V 24 - Né le 15 décembre 1891 à Thury-Harcourt (Calvados) - Appelé en octobre 1912 au 1er groupe d'aviation.
comme mécanicien affecté au Ltt Levassor - Une victoire homologuée et une probable pendant son séjour à la V 24 - Différentes unités : V 14 - Centre de Villacoublay - V 109 - DPTA - La Guerre Aerienne Illustrée
Ltt Georges Frantz Pierre Gromier - Né à Sathonay (Ain), le 1er septembre 1884 - Fils de Pierre Antoine Gromier (officier d'infanterie) et de Joséphine Thérèse Cartier (rentière) - Titulaire d'une bourse d'externat au lycée de Roanne, en date du 28 octobre 1897 - Classe 1904 - Recrutement de St-Etienne (Loire) sous le matricule n° 1157 - Engagé volontaire pour trois ans au titre de l'école spéciale militaire de St-Cyr, le 24 octobre 1904 - Nommé Caporal, le 1er mai 1905 - Nommé Maréchal des Logis, le 1er novembre 1905 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 4ème régiment de Chasseurs d'Afrique, le 1er octobre 1906 - A suivi le cours des sous-lieutenants à l'école d'application de cavalerie du 10 octobre 1906 au 31 juillet 1907 - Sorti 4ème sur 80 élèves avec la mention "Très bien" - Affecté au 2ème régiment de Chasseurs d'Afrique, le 10 août 1907 - En Algérie du 26 septembre au 10 décembre 1907 - En opérations de guerre à l'Amalat d'Oudjda du 11 décembre 1907 au 10 janvier 1908 - En Algérie du 11 janvier au 6 juillet 1908 et 22 août 1908 - En opérations de guerre aux confins SAM du 28 août au 2 octobre 1908 - En Algérie du 3 octobre 1908 au 7 mai 1910 - En opérations de guerre aux confins SAM du 8 mai au 11 juin 1910 - En Algérie du 12 juin au 19 décembre 1910 puis du 26 janvier au 10 août 1911 - Affecté au 1er régiment de Spahis, le 27 mars 1911 - En opérations de guerre à l'Amalat d'Oudjda du 11 août au 26 septembre 1911 - En Algérie du 27 septembre au 10 décembre 1911 - En opérations de guerre à l'Amalat d'Oudjda du 11 décembre 1911 au 5 mars 1912 - En Algérie du 6 mars au 8 août 1912 - En opération de guerre à Casablanca du 9 août 1912 au 10 octobre 1913 - Médaille "Maroc avec agrafes "Haut-Guiss" et "Oudjda" - Affecté au 6ème régiment de chasseurs d'Afrique, le 4 août 1914 - Chevalier de la Légion d'Honneur en date du 10 juillet 1913 - Observateur de l'escadrille V 24 du 20 janvier au 18 avril 1915 - Tué au cours d'un accident d'avion sur le terrain de Muizon, près de Rosnay (Marne), le 18 avril 1915 - Il faisait équipage avec le Cal Foucher (pilote) qui a également perdu la vie
- Son corps a été transféré à l'ambulance n° 15 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 8 mai 1915 - Le portrait date de la période du 6ème régiment de chasseurs d'Afrique - Photo collection Sébastien Boutelier que je remercie pour son aide - Sources : Bulletin de naissance - Etat des services - Fiche matricule du département de la Loire - CCC de l'escadrille V 24 - LO - JORF - MpF - Dernière mise à jour : 7 janvier 2018.
* Chevalier de la Légion d'Honner et citation à l'ordre de l'armée du Ltt Georges Pierre Gromier au 1er régiment de Spahis, en date du 10 juillet 1913 : "Le 6 septembre 1912, à Si-Bou-Othman, a chargé brillamment les troupes du prétendant El-Hiba, à la tête de l'escadron qu'il commandait. Le même jour, a participé avec son escadron à la poursuite exécutée jusque sous les murs de Marrakech, avec le détachement léger qui assura la délivrance de nos compatriotes."
* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Georges Pierre Gromier, observateur en aéroplane à l'escadrille V 24, en date du 8 mai 1915 : "Officier de grande valeur et observateur de premier ordre. Alors que son avion était pris à partie au cours d'une reconnaissance, par plusieurs batteries spéciales, a continué à relever à relever une position ennemie particulièrement intéressante, bien que son avion ait reçu plusieurs atteintes. A été victime, au cours d'une mission de barrage, d'un accident mortel."
MdL Gaston Maurice Gronier - Né le 8 juin 1890 à Amiens (Somme) - Fils de Jacques Gronier et de Valentine - Profession avant guerre négociant en métaux - Engagé au 6ème régiment de chasseurs à cheval, le 10 mars 1909 - Nommé Brigadier, le 4 août 1910 - Mobilisé au 19ème régiment de chasseurs à cheval, le 4 août 1914 - Nommé Maréchal des Logis (Sgt) en septembre 1915 - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 15 mai 1917 - Tests de présélection PN à l'école de Dijon - Brevet de pilote militaire n° 8201 obtenu à l'école d'aviation militaire de Tours, le 25 août 1917 - La photo date de cette période - Stage de perfectionnement à l'école d'Avord - Pilote de l'escadrille SOP 24 du 16 novembre 1917 au 12 novembre 1918 - Nommé Adjudant, le 20 août 1918 - Moniteur de l'école de Chartres à partir du 10 décembre 1918 - Photo Michael et Christophe Gronier que je remercie pour leur aide.
Adj Edmond Marcel Guinard - Né le 12 mai 1894 à Lérouville (Meuse) - Fils d'Alexandre Augustin Guinard et de Zélia Eugénie Augusta Lotard - Domicilié en 1912 à Chauny (Aisne) - Profession avant guerre Mécanicien - Classe 1914 - Recrutement du bureau de Laon (Aisne) sous le matricule n° 753 - Engagé volontaire pour trois ans au titre du 1er régiment du Génie, le 16 octobre 1912 - Mécanicien puis Mitrailleur photographe de l'escadrille V 24 / MF 24 / F 24 / SOP 24 / SAL 24 du 7 août 1914 au 8 octobre 1918 - En Perçoit une carabine n° F 58992, le 7 août 1914 - En subsistance au Parc d'Aviation n° 1 du 19 au 23 décembre 1914 - En mission à Paris pour prise en compte d'un véhicule automobile du 1er au 29 janvier 1915 - Détaché à la section de parc automobile n° 10 du 23 juin au 20 juillet 1915 - Réintégre sa carabine et prend en compte le mousqueton Mle 1874 n° M 6319 et la bainnette n° F 34.985, le 23 juin 1915 - Détaché à la RGA du 21 au 27 janvier 1916 - Passé mitrailleur, le 30 avril 1916 - En mission à Fontainebleau du 14 au 16 mai 1916 - Stage de tir à l'école du tir aérien de Cazaux du 2 au 9 août 1916 - Stage au GDE du 18 décembre 1916 au 11 février 1917 - Stage à l'école du tir aérien de Cazaux du 4 au 29 mars 1917 - Citation n° 196 à l'ordre de l'armée, en date du 8 juin 1917 - Nommé Caporal, le 27 juin 1917 - Nommé Sergent, le 1er octobre 1917 - Citation n° 394 à l'ordre du 2ème corps d'armée, en date du 1er janvier 1918 - Nommé Adjudant, le 25 juin 1918 - Tué au combat, au cours d'une mission photo, dans les enviirons de Roulers (Belgique), le 8 octobre 1918 - En équipage avec le MdL Louis Couturier, le Salmson 2A2 qu'ils occupaient, a été attaqué par neuf avions et probablement abattu par le Ltn Werner Preuss du Jasta 66 - A été inhumé dans le cimetière de Iseghem (Belgique) - Citation n° 20 à l'ordre de l'aéronautique de la 6ème armée, en date du 6 novembre 1918 - Médaille militaire et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 19 novembre 1920 - Photo Daniel Guinard que je remercie pour son aide - Sources : Pam - Fiche matricule conservée aux archives départementales de l'Aisne - CCC de l'escadrille V 24 / MF 24 / F 24 / SOP 24 / SAL 24 - MpF - JORF - Dernière mise à jour : 20 novembre 2020.
* Citation n° 196 à l'ordre de l'armée du Sol Edmond Marcel Guinard à l'escadrille SOP 24, en date du 8 juin 1917 : "Mitrailleur et photographe dans une escadrille de base, a fait preuve dans de nombreuses reconnaissances de courage, de volonté et d'une remarquable habileté professionnelle. Le 15 mai et le 18 mai, atteint par le tir des canons spéciaux des mitrailleuses de terre, a été obligé d'atterrir près des lignes / avion gravement endommagé. Le 24 mai, a photographié sans protection à l'aplomb des deuxièmes lignes ennemies un front de trente kilomètres et est rentré avec un appareil criblé de vingt cinq éclats d'obus"
* Médaille militaire et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume de l'Adj Edmond Marcel Guinard à l'escadrille SAL 24, en date du 19 novembre 1920 : "Merveilleux observateur photographe, d'une grande bravoure et d'un dévouement absolu. Au cours d'une mission en territoire ennemi, a été attaqué par neuf monoplaces et descendu après un combat désespéré où il a donné la mesure de son courage et de son esprit de sacrifice. A été cité. "
Adj Edmond Marcel Guinard posant sur une photo datée du 19 août 1916 - Mitrailleur photographe de l'escadrille V 24 / MF 24 / F 24 / SOP 24 / SAL 24 du 7 août 1914 au 8 octobre 1918 - Passé mitrailleur, le 30 avril 1916 - Stage de tir à l'école du tir aérien de Cazaux du 2 au 9 août 1916 et du 4 au 29 mars 1917 - Nommé Adjudant, le 25 juin 1918 - Tué au combat, le 8 octobre 1918 - En équipage avec le MdL Louis Couturier, le Salmson 2A2 qu'ils occupaient, a été attaqué par neuf avions et probablement abattu par le Ltn Werner Preuss du Jasta 66 - Photo Edmond Guinard transmise par Jacques Guillaume que je remercie pour son aide.
Sgt Justin Honoré Alexandre Usse - Né le 16 février 1890 à Patay (Loiret) - Fils de Joseph Pierre Usse et de Ernestine Honorine Hardy - Domiciliés à 36, rue St-Guillaume à St-Brieuc (22) - Classe 1910 - Recrutement de St-Brieuc (22) sous le n° matricule 209 - Exempté de service militaire en 1910 - Profession avant guerre Chemisier métallurgiste - Engagé volontaire au 129ème régiment d'infanterie stationné à Sarthenay, à compter du 8 octobre 1914 - Affecté à la 25ème compagnie du 129ème RI du 11 octobre au 11 décembre 1914 - Nommé caporal, le 3 janvier 1915 - Affecté au 24ème bataillon de Marche - Affecté au 114ème régiment d'infanterie, le 23 mars 1915 - Blessé au combat par l'explosion d'une mine au thorax et à la main gauche à Loos (62), le 10 mai 1915 - Soigné à l'hôpital de Chantilly jusqu'au 28 mai 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 12 septembre 1915 - Instruction technique aéronautique au 1er groupe d'aviation de Dijon-Longvic du 17 septembre au 29 octobre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2406 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 17 janvier 1916 - GDE du Plessis-Belleville du 24 janvier au 27 avril 1916 - Pilote de l'escadrille MF 62 du 27 avril au 15 juin 1916 - Vole sur les avions suivants : MF 11 n° 886 - MF 11 bis n° 1652 - F 40 n° 2059 - F 40 n° 2063 - Pilote de l'escadrille F 24 du 15 juin 1916 au 12 juillet 1917 - Vole sur le Farman F 40 n° 2063 - Nommé Sergent, le 15 juillet 1916 - Une citation à l'ordre du 1er corps d'armée, le 28 septembre 1916 - Croix de Guerre et une citation à l'ordre du 9ème corps d'armée, le 26 novembre 1916 - Une citation à l'ordre du 38ème corps d'armée, le 1er mai 1917 - Nommé Adjudant, le 25 avril 1917 - Pilote de l'escadrille C 222 du 12 juillet au 24 septembre 1917 - Vole sur le Sopwith 1A2 n° 107 - Stage de Haute-Ecole à l'école d'aviation militaire de Pau du 10 au 20 novembre 1917 - Pilote instructeur de l'école d'aviation américaine d'Issoudun du 20 novembre 1917 au 15 mai 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 26 du 17 mai au 3 novembre 1918 - Trois victoires homologuées et une non homologuée à la SPA 26 - Une citation à l'ordre de l'armée - Hospitalisé du 28 mai au 20 juillet 1918 puis du 20 septembre au 1er octobre 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 173 du 1er octobre 1918 au 9 avril 1919 - CIACB à compter du 9 avril 1919 - Affecté au 3ème régiment d'aviation - Inscrit au tableau spécial de la Légion d'Honneur à compter du 16 juin 1920 - Passé à l'arme de l'aéronautique, le 29 juin 1923 - Photo Justin Usse transmise par Gilles Delanoë, son petit-fils que je remercie pour son aide.
* Citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Juston Usse, matricule 209, du 129ème régiment d'infanterie, détaché à l'escadrille SPA 26 : "Pilote de Chasse dont la valeur s'affirme chaque jour davantage. Le 28 octobre 1918, au cours d'un combat difficile, a abattu son adversaire, rentrant lui-même avec son avion fortement endommagé."
* Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée du Slt Justin Honoré Alexandre Usse du 3ème régiment d'aviation en date du 16 juin 1920 : "Officier pilote de chasse très audacieux et très courageux. Une blessure, 6 citations."
Sgt Gabriel Lignereux (pilote) et Ltt Henri Mangematin (observateur) pose devant le Farman F 40 codé "10" de l'escadrille F 24 pendant le printemps 1917 - Photo Justin Usse transmise par Gilles Delanoë, son petit-fils que je remercie pour son aide.
Sgt Gabriel Edmond Lignereux - Né le 20 novembre 1896 à Bethisy-St-Martin (Oise) - Fils de Théodule Henri Lignereux et de Fanny Gressier - Profession avant guerre Mécanicien - Classe 1916 - Recrutement de Compiègne sous le n° matricule 1020 - Mobilisé au 154ème régiment d'infanterie, le 11 avril 1915 - Hospitalisé sur Ambulance du 14 au 19 décembre 1915 - Affecté au 9ème bataillon du 354ème régiment d'infanterie, le 7 décembre 1915 - Affecté au 355ème régiment d'infanterie - Blessé au combat par contusions multiples à Verdun (55), le 25 mai 1916 - Hospitalisé et convalescence à l'hôpital complémentaire n° 10 bis de Vittel jusqu'au 24 juillet 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 10 septembre 1916 - Instruction technique aéronautique au 1er groupe d'aviation de Dijon-Longvic - Brevet de pilote militaire n° 5089 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 24 décembre 1916 - Nommé Caporal, le 24 décembre 1916 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Châteauroux - Stage de spécialisation à l'école d'aviation militaire d'Istres-Miramas jusqu'au 3 mars 1917 - Pilote de l'escadrille F 24 / SOP 24 / SAL 24 du 23 mars 1917 au 16 août 1918 - Une citation à l'ordre de la Division, le 16 avril 1917 - Nommé Sergent, le 25 juin 1917 - Une citation à l'ordre du corps d'armée, le 25 octobre 1917 - Une citation à l'ordre de l'armée, le 17 novembre 1917 - Nommé Adjudant, le 25 janvier 1918 - Stage Salmson 2A2 au GDE du 12 au 26 mars 1918 - Une citation à l'ordre de l'aéronautique, le 6 mai 1918 - Hospitalisé pour la grippe à l'hôpital complémentaire n° 36 de Chartres du 30 septembre au 6 octobre 1918 - CIAO du 27 octobre 1918 au 4 avril 1919 - Démobilisé, le 4 septembre 1919 - Affecté comme réserviste du 34ème régiment d'aviation, le 1er juin 1921 - Comme réserviste, sert au 11ème régiment de bombardement (1922) puis au 12ème RAB (1923) - Affecté au 5ème groupe d'ouvriers d'aéronautique à Avord, le 9 mai 1927 - Rayé du personnel navigant et classé dans le personnel non navigant du service général, le 10 février 1938 - Affecté au bataillon de l'Air 123 d'Orléans - Profession de boulanger à Orléans - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 5 juillet 1951 -
* Croix de Guerre avec palme de bronze et une citation à l'ordre de l'armée du Sgt Gabriel Lignereux, du 355ème régiment d'infanterie, matricule 1020, pilote de l'escadrille F 24 en date du 17 novembre 1917 : "Excellent pilote, extrêment énergique et d'un sang-froid remarquable. Toujours volontaire pour les missions difficiles. A effectué de nombreux réglages d'artillerie lourde et missions photographiques à longue distance. Le 30 octobre 1917, au cours d'un réglage, a soutenu deux combats, a abattu en flammes un avion de chasse ennemi; a ensuite terminé le réglage en cours."
Ltt Henri Marie Florentin Mangematin - Né le 12 avril 1893 à Cherbourg (50) - Profession avant guerre Etudiant - Classe 1910-13 - Recrutement de Cherbourg sous le n° matricule XXX - Engagé au 2ème régiment d'artillerie de côte à Cherbourg, à compter du 8 octobre 1911 - Affecté au 25ème régiment d'artillerie de campagne, le 2 août 1914 - Affecté au 86ème régiment d'artillerie lourde jusqu'au 12 septembre 1916 - Croix de Guerre et une citation à l'ordre du régiment en février 1915 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 15 août 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 11 septembre 1916 - Affecté à l'aéronautique de la 6ème armée, le 12 octobre 1916 - Observateur de l'escadrille F 24 / SOP 24 / SAL 24 du 14 octobre 1916 au début 1919 - Hospitalisé du 29 novembre au 25 décembre 1916 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 23 novembre 1917 - Nommé Lieutenant à titre temporaire, le 16 août 1919 - Affecté en Orient au 7ème régiment d'aviation d'observation - Affecté au 4ème régiment d'aviation d'observation pour mission en Tchécoslovaquie, le 20 mai 1920 - En mission en Tchécoslovaquie, il est affecté au 33ème régiment d'aviation, le 22 juin 1922 - Affecté à la 1ère section du 1er groupe d'ouvriers d'aviation de Villacoublay, le 21 juin 1923 - Affecté à l'état-major du 1er groupe d'ouvriers d'aviation de Villacoublay, le 22 septembre 1924 - Affecté à la 3ème compagnie du 1er groupe d'ouvriers d'aviation, le 22 janvier 1925 - Nommé Capitaine - Officier de la Légion d'Honneur, le 10 mars 1936 - Photo Justin Usse transmise par Gilles Delanoé que je remercie pour son aide.
* Cne Henri Florentin Marie Mangematin, nommé au grade d'Officier de la Légion d'Honneur, le 10 mars 1936 : "25 ans de service, 11 campagnes, 7 ans de bonifications pour service aériens. A été blessé et cité. Chevalier de la Légion d'Honneur, le 23 novembre 1917."
Ltt André Jules Paul Couder - Né le 22 septembre 1887 à Paris (75) - Parents domiciliés au 90, rue d'Amsterdam à Paris (75) - Entré en service au 11ème régiment d'artillerie, à compter du 1er octobre 1907 - Observateur de l'escadrille N 12 du 4ème trimestre 1914 au 3 mars 1915 - Observateur V 24 du 3 mars au 9 septembre 1915 - Nommé Lieutenant, le 14 avril 1915 - Affecté au service météorologique de la 5ème armée, à compter du 1er septembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2419 obtenu le 17 janvier 1916 - Commandant de la section photographique de l'aéronautique de la 5ème armée - Nommé Capitaine - Tué au combat au cours d'une mission dans les environs de Villers Triqueux (51), le 25 février 1917 - Le Caudron G 4, qu'il pilotait, a été posé en campagne par le Ltt Robert Graffin, observateur de la mission et qui n'a pas été blessé - Une citation à l'ordre de la 5ème armée en date du 8 mars 1917 - Photo La Guerre Aerienne Illustrée.
* Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée du Ltt André Jules Paul Couder, au service aéronautique d'une armée en date du 31 décembre 1915 : "Modèle de courage et de dévouement. A exécuté à maintes reprises des reconnaissances périlleuses et des bombardements au cours desquels il a eu son appareil fréquemment touché par les projectiles ennemis. A fait plusieurs réglages sous le feu des canons spéciaux et malgré la présence d'appareils allemands."
* Citation à l'ordre de la 5ème armée du Cne André Couder, chef de la section photoaérienne de la 5ème armée en date du 8 mars 1917 : "Officier de la plus haute intelligence, d'un dévouement hors ligne, d'un courage allant jusqu'à la témérité. Déjà trois fois cité à l'ordre de l'armée. A fait, à des altitudes variant de 1200 à 300 mètres, toute une série de photos obliques à revers des lignes ennemies. Mort glorieusement en combat aérien, le 25 février 1917."
MdL Marcel Augustin Babin, pilote de l'escadrille F 24 du 19 juillet au 14 septembre 1916, pose à côté du Farman F 40 n° 2455 qui lui a été affecté pendant l'été 1916 - Photo Justin Usse transmise par Gilles Delanoé que je remercie pour son aide.
* MdL Marcel Babin - Né le 28 août 1887 à Ussy-sur-Marne (Seine-et-Marne) - Classe 1907 - Recrutement de Coulommiers sous le n° matricule 208 - Affecté au 11ème régiment de Cuirassiers à pied - Brevet de pilote militaire n° 3130 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 31 mars 1916 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Châteauroux du 11 au 16 juin 1916 - Affecté à la SALMF 60 du 4 au 19 juillet 1916 - Pilote de l'escadrille F 24 du 19 juillet au 14 septembre 1916 - Evacué sur l'hôpital 36 d'Amiens du 3 au 21 août 1916 - Il a été tué au combat, lorsque son avion a été abattu par la DCA, lors d'une liaison d'infanterie, entre Bouchavesnes et Cérisy-Gailly (80), le 14 septembre 1916 - Son avion s'est écrasé dans les lignes françaises - Il faisait équipage avec le Slt Fernand Bonzom, qui a également perdu la vie - Les deux corps ont pu être ramenés par les troupes sur place et inhumé au cimetière - Une citation à l'ordre de l'armée à titre posthume.
* Citation à l'ordre de l'armée à titre posthume du MdL Marcel Augustin Babin : "Pilote d'un dévouement et d'une bravoure exemplaires. A fait preuve, au cours des combats de la Somme, de brillantes qualités de courage, de ténacité et d'abnégation. Chargé de la liaison avec l'infanterie à l'attaque du 12 septembre 1916, a survolé les lignes à moins de 400 mètres, pour assurer, malgré le mauvais temps, l'entière exécution de sa mission, et a ramené un appareil criblé de balles. Tombé glorieusement, le lendemain, sous le feu de l'ennemi, en remplissant dans des conditions analogues la même mission. A été cité."
Sgt Gabriel Lignereux, pilote de l'escadrille F 24 du 23 mars 1917 au 16 août 1918, pose à bord de son Farman F 40 qu'il a baptisé "Vonnette" au printemps 1917 - Photo Justin Usse transmise par Gilles Delanoë, son petit-fils que je remercie pour son aide.
MdL Armand Le Corre, pilote de l'escadrille SAL 24, pose à côté du Salmson 2A2 qui lui a été affecté, le 24 novembre 1918 - Il a obtenu le brevet de pilote militaire n° 12.044 à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 9 mars 1918 - Il est arrivé à la SAL 24 à compter du 20 octobre 1918 - Il est décédé dans un accident d'avion à Casablanca en 1931 - Photo collection Jean Claude Truffaut et transmise par M.Christian Faure que je remercie tous les deux pour leur aide.
Sgt Henri Sébastien Bertrand Roulié - Né le 22 décembre 1889 à Quimperlé (Finistère) - Fils de Sébastien Roulié et de Françoise Hingant - Profession avant guerre Employé de banque - Classe 1909 - Recrutement du 2ème bureau de la Seine, sous le n° matricule 3670 - Service militaire au 62ème régiment d'infanterie à compter d'octobre 1910 - Mobilisé au 152ème régiment d'infanterie, le 2 août 1914 - Affecté au 352ème régiment d'infanterie - Croix de Guerre et une citation à l'ordre de la brigade, le 13 janvier 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 16 août 1916 - Brevet de pilote militaire n° 5129 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 5 janvier 1917 - Nommé Caporal, le 15 février 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation de Châteauroux jusqu'au 20 février 1917 - GDE du 20 février au 16 avril 1917 - Hospitalisé à Ermenonville du 8 au 20 mars 1917 - Convalescence jusqu'au 29 mars 1917 - Affecté au service aéronautique de la 6ème armée à compter du 16 avril 1917 - Pilote de l'escadrille F 221 du 19 au 30 avril 1917 - GDE du 30 avril au 16 mai 1917 - Pilote de l'escadrille F 206 du 16 mai au 12 juillet 1917 - Pilote de l'escadrille F 24 du 12 juillet 1917 au 31 janvier 1918 - Stage au GDE du 12 août au 4 septembre 1917 - Nommé Sergent, le 5 septembre 1917 - Stage du 20 septembre au 23 décembre 1917 - Détaché au GDE du 12 au 29 janvier 1918 - Tué au cours d'un accident aérien au GDE du Plessis-Belleville dans les environs d'Ermenonville (Oise), le 31 janvier 1918 - Photo collection Guillaume Hirsch que je remercie pour son aide.
Ltt Jean Marie Louis de la Motte de la Motte-Rouge - Né le 22 avril 1881 à Cherbourg (Manche) - Domicilié au 18, rue Saint-Pierre à St-Brieuc (Côtes-d'Armor) - Fils d'Alphonse Marie Victor de la Motte de la Motte Rouge et d'Elise de Nas de Tourris - Classe 1901 - Recrutement de St-Brieuc (Côtes-d'Armor) sous le matricule n° 979 - Engagé volontaire pour quatre ans, au titre du 24ème régiment de Dragons, le 29 janvier 1902 - Nommé Brigadier, le 30 juillet 1902 - Nommé Maréchal des Logis, le 30 septembre 1903 - Rengagé pour deux ans, à compter du 29 janvier 1906 - Rengagé pour un an, à compter du 29 janvier 1908 - Rengagé pour un an au titre du 28ème régiment de Dragons, à compter du 29 janvier 1909 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 13ème régiment de cuirassiers, le 1er octobre 1909 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 1er octobre 1911 - Placé en position de "non activité" par suspension d'emploi, le 18 juillet 1912 - Rappelé à l'activité et affecté au 3ème régiment de cuirassiers, le 23 décembre 1912 - Blessé d'une fracture de la clavicule droite au cours d'une chute de cheval, le 28 octobre 1913 - Citation à l'ordre de la 4ème division de cavalerie, le XX septembre 1914 - Affecté au 5ème régiment de Cuirassiers, le 25 juin 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur en septembre 1916 - Observateur de l'escadrille N 62 au 25 septembre 1916 au (3ème trimestre 1916) - Observateur de l'escadrille C 43 pednant le 3ème trimestre 1916 - Observateur de l'escadrille R 210 du (3ème trimestre 1916) au 20 janvier 1917 - Citation à l'ordre du corps d'armée en février 1917 - Observateur de l'escadrille N 31 du 6 avril au 18 mai 1917 - Observateur de l'escadrille F 24 du 18 mai au 8 juin 1917 - Passé élève pilote à l'école de Chartres, à compter du 8 juin 1917 - Brevet de pilote militaire n° 7473 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 13 juillet 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord, à compter du 17 juillet 1917 - Stage de spécialisation à l'école d'aviation militaire de Pau, jusqu'au 15 septembre 1917 - Pilote du GDE du Plessis-Belleville du 15 septembre au 23 octobre 1917 - Pilote de l'escadrille N 96 du 23 octobre 1917 au 14 janvier 1918 - Hospitalisé à l'hôpital de l'école Polytechnique à Paris du 30 novembre au 19 décembre 1917 - Affecté à l'escadrille SPA 161 annulée, en date du 4 janvier 1918 - Tué au cours d'un accident d'avion, aux commandes d'un Nieuport, sur le terrain d'aviation de Lhéry (Marne), le 14 janvier 1918 - Son corps a été évacué sur l'ambulance 16/1 de Lhéry (Marne) - Il a été tué par des fractures multiples et lésions internes - Il a été inhumé dans le cimetière de Jonchery-sur-Vesle (Marne) - Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 30 janvier 1918 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre du 5ème régiment de Cuirassiers, à titre posthume, en date du 28 novembre 1920 - Photo Gilles de la Motte de la Motte Rouge que je remercie pour son aide - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - Fiche matricule du département des Côtes d'Armor - CCC de l'escadrille R 210 - CCC de l'escadrille N 31 - CCC de l'escadrille F 24 - CCC de l'escadrille N 96 - JORF - MpF (2 fiches) - Dernière mise à jour : 21 février 2018.
* Citation à l'ordre de la 4ème division de cavalerie, le XX septembre 1914 : "Pour avoir fait preuve des meilleures qualités de décision et d'une énergie remarquable en effectuant au cours d'une reconnaissance à longue portée un parcours de 300 km dont 200 à travers les lignes ennemies, à la suite duquel cet officier a rejoint son régiment après n'avoir perdu qu'un cavalier."
* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 30 janvier 1918 : "Officier d'un moral très élevé, ayant au plus haut point le respect de la tradition et le sentiment du devoir. A trouvé une mort glorieuse au départ d'une mission sur l'ennemi."
* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre du 5ème régiment de Cuirassiers, à titre posthume, du Ltt Jean Marie Louis de la Motte de la Motte Rouge, en date du 28 novembre 1920 : "Officier d'un moral très élevé, ayant au plus haut point le respect de la tradition et le sentiment du devoir. A trouvé une mort glorieuse, le 14 janvier 1918, au départ d'une mission sur l'ennemi. A été cité."
Cne Henri Léon Lucien Fouillard - Né le 3 avril 1890 à Oulchy-la-Ville (Aisne) - Fils d'Armand Léon Fouillard et de Lucie Alexandrine Adèle Masson - Domiciliés à Oulchy-la-Ville (Aisne) - Profession avant guerre Etudiant - Classe 1909 (engagement) / Classe 1910 (normale) - Recrutement de Soissons (Aisne) sous le matricule n° 583 - Engagé volontaire pour trois ans au titre du 5ème régiment de Dragons, le 3 octobre 1910 - Nommé Brigadier, le 13 juin 1911 - A obtenu le titre d'élève officier de réserve de cavalerie suite au concours de 1911 - Classé 41ème sur 42 - Elève officier de réserve, le 1er octobre 1911 - Nommé Sous-lieutenant de réserve et affecté au 21ème régiment de Dragons, le 1er avril 1912 - Rappelé à l'activité au 21ème régiment de Dragons par la mobilisation générale, le 3 août 1914 - Désigné pour suivre les cours de pilotage de l'école d'aviation militaire du Crotoy, le 29 novembre 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 4 décembre 1915 - Nommé Lieutenant, titre définitif, le 1er avril 1916 - Brevet de pilote militaire n° 3280 obtenu à l'école d'aviation du Crotoy, le 25 avril 1916 - Stage à l'école d'aviation maritime de St-Raphaél - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Châteauroux - Pilote du GDE - Pilote de l'escadrille C 222 du 7 août 1916 au 2 septembre 1917 - Citation à l'ordre du corps d'armée, en date du 24 mars 1917 - En mission au GDE du 17 août au 2 septembre 1917 - Commandant de l'escadrille SOP 24 / SAL 24 du 8 janvier 1918 au 3 février 1919 - Stage Salmson 2A2 au GDE du 12 au 26 mars 1918 - Nommé Capitaine, à titre temporaire, le 15 août 1918 - Affecté au service aéronautique du 1er corps d'armée, le 3 février 1919 - Démobilisé, le 27 mars 1919 - Affecté dans la réserve, au 38ème régiment d'aviation mixte de Thionville-basse-Yutz (Moselle), le 30 septembre 1920 - Nommé Capitaine à titre définitif, le 28 août 1923 - Affecté, dans la réserve, au 12ème régiment d'aviation, le 21 août 1924 - Mutation annulée au 12ème régiment d'aviation, le 11 décembre 1924 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 33, en date du 1er février 1929 - Radié du personnel navigant, le 10 septembre 1931 - Affecté au centre de mobilsation d'aviation n° 38 au camp de Châlons-sur-Marne (Marne), le 12 avril 1932 - Affecté au CSMA n° 12 au camp de Châlons-Bouy (Marne), le 1er octobre 1934 - Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 7 juillet 1933 - Affecté à la base aérienne de Mourmelon (marne), le 1er décembre 1936 - Rayé des cadres de réserve de l'armée de l'air, le 15 octobre 1938 - Photo Lucien Fouillard transmise par Catherine Fouillard, sa petite fille, que je remercie pour son aide - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille C 222 - CCC de l'escadrille SOP 24 / SAL 24 - Fiche matricule du département de l'Aisne - LO non communicable - JORF - Dernière mise à jour : 15 septembre 2018.
* Citation n° 21 à l'ordre de l'armée, en date du 24 mars 1917 : "Excellent pilote d'un calme et d'un courage remarquables, a fait de nombreux réglages d'artillerie parfois sous le feu très précis des canons ennemis."
* Citation n° 425 à l'ordre du 2ème corps d'armée, en date du 7 mai 1918 : "Sous le commandement du capitaine Thevenot comprenant les escadrilles 24 et 279 sous les ordres respectifs des lieutenant Fouillard et Ingelbart, au cours des combats de mars à avril, malgré des pertes très dures, ont rivalisé de courage et d'entrain, exécutant au cours de 18 journées de vol, 158 sorties dont 35 missions d'infanterie, 28 réglage au contrôle de tir, 75 reconnaissances ou surveillances, 6 missions photographiques rapportant 212 clichés, aux prix des difficultés les plus grandes, conditions atmosphériques très défavorables, tirs très précis de mitrailleuses et de canons, au cours desquels deux avions ennemis ont été abattus, six équipages hors de combat, 3 tués , 3 blessés."
MdL Fernand Félix Firmin Quintard - Né le 16 avril 1892 à Marigny-Brizay (Vienne) - Fils de François Quintard (cultivateur) et de Florentine Patrouillault - Classe 1912 - Recrutement de Chatellerault (Vienne) sous le matricule n° 1292 - Profession avant engagement Commerçant - Engagé volontaire pour trois ans, au titre du 49ème régiment d'artillerie de campagne, le 8 avril 1913 - Nommé Brigadier, le 5 décembre 1913 - Nommé Maréchal des Logis, le 5 octobre 1915 - Affecté au 20ème régiment d'artillerie du 16 décembre 1915 au 8 avril 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 12 mai 1916 - Brevet de pilote militaire n° 4421 obtenu à l’école d’aviation militaire d’Etampes, le 6 septembre 1916 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Châteauroux, jusqu'au 1er octobre 1916 - Pilote du GDE du 1er octobre au 25 décembre 1916 - Brevet de pilote FAI n° 4835 délivré sur sa demande par l'Aéroclub de France, le 20 novembre 1916 - Pilote de l’escadrille F 24 du 25 décembre 1916 au 19 octobre 1917 - Evacué sur l'hôpital de Beauvais du 7 février au 7 mai 1917 - Stage au GDE du 12 au 23 juillet 1917 - Stage sur avion Dorand AR 1 du 6 au 21 septembre 1917 - Pilote de l'école des observateurs de Sommesous du 19 octobre au 16 novembre 1917 - Tué au cours d'un accident d'avion à l’école d’observateurs de Sommesous, le 16 novembre 1917 - Photo Fernand Quintard transmise par Jacques Grillet, son petit neveu, que je remercie pour son aide - Sources : Registre des naissances de la commune de Marigny-Brizay (Vienne) - Pam - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Vienne - CCC de l'escadrille F 24 - MpF - Dernière mise à jour : 23 juillet 2020.
Photo du Cal Maurice Bastien
Cal Maurice Marie Roch Bastien - Né le 8 mai 1884 à Poitiers (Vienne) - Fils de Jules Roch Bastien (capitaine au 20ème régiment d'artillerie) et de Mélanie Marot - Domiciliés au 23bis boulevard du Grand Cerf à Poitiers (Vienne) - Classe 1904 - Recrutement de Poitiers (Vienne), sous le matricule n° 1463 - Appelé pour effectuer son service militaire au titre de la 21ème section d'infirmiers militaires, le 17 octobre 1905 - En opération en Algérie du 19 novembre 1905 au 1er octobre 1907 - Nommé Soldat de 1ère classe, le 19 novembre 1906 - Fin de service et passage dans la disponibilité, le 30 septembre 1907 - Passé dans la réserve de l'armée d'active, le 1er octobre 1908 - Profession avant guerre Ajusteur mécanicien - A effectué une période d'exercices à la 9ème section d'infirmiers militaires à Châteauroux (Indre) du 6 au 28 juin 1910 - Domicilié au 12, rue St-Jacques à Reims (Marne), à compter du 22 novembre 1912 - A effectué une période d'exercices à la 9ème section d'infirmiers militaires à Châteauroux (Indre) du 10 au 26 avril 1913 - Domicilié au 30, rue de Chanzy à Reims (Marne), à compter du 2 avril 1914 - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale au titre du 6ème régiment du Train des équipages militaires, le 2 août 1914 - Passé à l'aéronautique militaire, le 3 août 1914 - Mécanicien de l'escadrille V 24 / MF 24 / F 24 du 10 octobre 1915 au 21 février 1917 - A reçu en dotation le mousqueton modèle 1874 n° A 22.004 - En subsistance au grand parc d'artillerie n° 5 de Cramaille (Aisne) du 21 février au 2 mars 1916 - En subsistance à Arcy, le 14 mars 1916 - En subsistance au grand parc d'artillerie n° 5 de Cramaille du 1er au 9 avril 1916 - Evacué sur l'hôpital de Sapicourt, le 5 février 1917 - Décédé des suites d'une congestion pulmonaire à l'ambulance 5/5 à Sapicourt (Marne), le 21 février 1917 - Maurice Bastien repose dans la nécropole nationale de Cormicy (Marne) - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 288) de la ville de Poitiers (Vienne) - CCC de l'escadrille V 24 / MF 24 / F 24 - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Vienne - MpF - Dernière mise à jour : 1er octobre 2024.
Photo de l'Adj Edmond Guinard
Adj Edmond Marcel Guinard - Né le 12 mai 1894 à Lérouville (55) - Fils d'Alexandre Auguste Guinard et de Zélia Eugénie Lotard - Engagé comme mécanicien au 2ème groupe d'aviation, le 16 octobre 1912 - Mitrailleur photographe de l'escadrille V 24 / MF 24 / F 24 / SOP 24 / SAL 24 du 7 août 1914 au 8 octobre 1918 - En subsistance au Parc d'Aviation n° 1 du 19 au 23 décembre 1914 - En mission à Paris pour prise en compte d'un véhicule automobile du 1er au 29 janvier 1915 - Perçoit un mousqueton de cavalerie modèle 1874 - Détaché à la section de parc automobile n° 10 du 23 juin au 20 juillet 1915 - Détaché à la RGA du 21 au 27 janvier 1916 - Passé mitrailleur, le 30 avril 1916 - En mission à Fontainebleau du 14 au 16 mai 1916 - Stage de tir à l'école du tir aérien de Cazaux du 2 au 9 août 1916 - Stage au GDE du 18 décembre 1916 au 11 février 1917 - Stage à l'école du tir aérien de Cazaux du 4 au 29 mars 1917 - Nommé Caporal, le 25 juin 1917 - Nommé Sergent, le 1er octobre 1917 - Nommé Adjudant, le 25 juin 1918 - Tué au combat, le 8 octobre 1918 - En équipage avec le MdL Louis Couturier, le Salmson 2A2 qu'ils occupaient, a été attaqué par neuf avions et probablement abattu par le Ltn Werner Preuss du Jasta 66.
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