Menu
Cliquez sur la bande titre pour revenir sur le menu

Si vous avez des documents écrits ou photographiques pouvant corriger ou compléter les données de cette page, veuillez contacter l'auteur du site.

Insignes de l'escadrille 25
peints sur les fuselages

Insigne de l'escadrille F 25 peint sur le fuselage des Farman F 40 - Dessin Albin Denis

Insigne de l'escadrille F 25 peint sur le fuselage des Farman F 40 et Farman F 50 - Dessin Albin Denis

Dessin Albin Denis

Fanions de l'escadrille 25

Recto du fanion de l'escadrille F 25 - Photo La Guerre Aérienne Illustrée

Verso du fanion de l'escadrille F 25 - Photo collections de la Société Française de Photographie à Paris transmise par David Méchin que je remercie pour son aide.

Symbolique

L'escadrille 25 a choisit, dès 1915, une étoile dite "américaine", c'est à dire blanche avec un coeur rouge, marquée de l'inscription F 25.

 

 

 

 

 

Insigne métallique
de l'escadrille F 25

Insigne métallique de l'escadrille F 25 appartenant au Cne Alexandre Bouchet, commandant de l'escadrille du 1er novembre 1917 au 20 février 1918 - Fabriqué en métal blanc - Fixation par deux anneaux - Dimensions 3,4 x 2,6 cm - Fabrication Kirby-Beard et Cie gravée au dos - Insigne collection du Gal de division aérienne Alexandre Bouchet, transmise par Antoine Bouchet, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Barette d'épaule en argent découpé - Fabrication Kirby Beard et Cie Paris 1917 - Collection Philippe Bartlett que je remercie pour son aide.

Broche civile détournée comme insigne personnel du Cne Alexandre Bouchet, alors commandant de l'escadrille F 25 - Fixation par deux anneaux - Insigne collection du Gal de division aérienne Alexandre Bouchet, transmise par Antoine Bouchet, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

 

 

 

 

 

 

Historique

L'escadrille 25 est créée à Buc, le 1er septembre 1914. Sa dotation initiale est consistée par 6 Maurice Farman MF 7 et MF 11. Elle prend l'appellation de MF 25 et placée sous les ordres du capitaine Charles Rossner. L'unité, affectée à la 3ème armée du général Sarrail qui tient une partie du front d'Argonne, arrive sur Verdun, le 8 septembre 1914. Elle prit part très active aux opérations aériennes, ses équipages étant engagés dans un très grand nombre de reconnaissances à longue portée, des réglages de tir et des photographies. Les pilotes débutent une longue série de bombardements à l'aide de fléchettes et des obus de tous calibres. En décembre 1914, l'escadrille a déjà largué une tonne de bombes sur l'adversaire. A début de l'année 1915, la MF 25 perçoit des MF 11 bis à moteur de 130 ch beaucoup plus puissant que les vénérables MF 7 et 11 d'origine.

Elle est affecté à la 2ème armée du général de Curières de Castelnau (remplacé le 21 juin 1915 part le général Pétain), le 9 mars 1915. Les bombardements de la 25 vont viser spécialement les gares en arrière du dispositif ennemi. Le sergent Louis Gaubert et le Cne Adolphe Varcin, tous deux vainqueurs du prix de l'Aéro-cible Michelin vont prouver l'importance de ces missions de bombardement. L'aviateur Adolphe Pégoud attaquera un Drachen à la bombe. Les premiers vols de nuit sont effectués à la F 25 en juin 1915, par le Ltt Jean Personne.

Le 23 août, le Ltt Personne exécute le premier bombardement nocturne de l'unité avec deux pilotes volontaires, le caporal Léon Coupet et le sergent André Delcamp. Deux jours plus tard, le 25, une mission de trois avions bombarde les gares de Challerange, de Cernay et de Châtel. Le 28, le lieutenant Personne prend le commandement de l'escadrille. Le 12 septembre 1915, l'escadrille perd son premier équipage au combat. Le MF 11 bis du Ltt Jean Lamasse et du Ltt Victor Saulnier d'Anchald est abattu près de Montfaucon, au Nord de Verdun. Les deux hommes sont tués et sont les premières victimes de la 25. Les 10 et 22 octobre 1915, des équipages de la 25 s'illustrent et abattent des avions allemands qui ne sont malheureusement pas homologués. D'abord, le 10 avec l'équipage composé du Sgt André Delcamp et du Soldat de 2ème classe Léon Coupet contre un Fokker puis le 22 par les deux frères Coupet, Lucien le pilote et Léon le mitrailleur contre un Aviatik.

Peu à peu, les équipages de la F 25 vont se spécialiser dans les missions de bombardements nocturnes afin de limiter les pertes. Ils pourront ainsi emporter une charge de bombes suffisante, être relativement protégés par l'obscurité et seront moins exposés à l'aviation allemande. En voici le détail pour les années comprises en septembre 1914 à juin 1917.

L'escadrille F 25 est engagée dans la bataille de Verdun à partir du terrain de Bellefontaine / Branbant le Roi, le 26 février 1916. C'est à partir de ce terrain qu'elle ménera toutes les opérations aériennes jusqu'au 26 septembre. Le 6 mars 1916, elle est affectée à la 3ème armée commandée par le Général Humbert. Continuant le bombardement nocturne des gares et rassemblements situés très en arrière du front allemand, la F 25 va réaliser 3 missions sur Trèves, les 21 juin 1916, 1er mai 1917 et 3 juin 1917. Ses avions attaqueront la gare et les usines de Thionville, au Luxembourg, à Conflans, Vilosnes, Spincourt, Maizières-les-Metz, Rombach, Montmédy et les bassins de Briey. Le 29 avril 1916, l'escadrille 25 réalise sa 100ème mission de bombardement.

 

 

 

Détails de missions pour le mois de juillet 1916.

Jusqu'à la fin de l'année 1916, l'escadrille F 25 n'est pas officiellement une escadrille de bombardement. Elle a été entièrement rééquipée d'avions Farman F 40 et ses dérivés, avions beaucoup plus adaptés aux missions mixtes de reconnaissance la journée et de bombardement de nuit. En effet, le jour, ses équipages assurent le même travail que ceux des escadrilles détachées auprès d'un corps d'Armée avec des missions de réglage d'artillerie, de photographies aériennes, de liaison avec l'infanterie. Le soir venu, les avions sont chargés en bombes et la mission de l'unité change. La mécanique et les navigants ont dû s'adapter et ont conçu toute une série d'accessoires de visée et d'emport des munitions. Le poste de TSF et l'appareil photo qui servaient de jour, étaient remplacés par 120 à 150 kilos de bombes pour les missions nocturnes.

Le 10 novembre 1916, l'escadrille F 25 effectue sa 200ème mission de bombardement. A début de l'année 1915, la dotation d'aéronefs passe de 15 à 25 appareils. Avec ces moyens supplémentaires, les équipages de la 25 vont amplifier leurs attaques sur le réseau ferré, multipliant les raids de bombardements des villes allemandes. Ses F 40 bombarderont les aciéries de Briey, que les Allemands utilisent depuis 1914 pour produire un grand tonnage d'acier.

La presse française livrera quelques détails au sujet de ces bombardements :

"- Lors du 1er bombardement de Trèves dans la nuit du 21 au 22 juin 1916, en représailles du bombardement de Bar-le-Duc...., les premières bombes (incendaires) sont tombées dans la caserne d'infanterie du 69ème. Il y avait dans les baraquements environ 200 hommes. Huit ont été tués sur le coup. Des tracts, dont un exemplaire est présenté sur cette page, ont été largués et expliquent à la population que ce raid est en représailles au bombardement de Bar-le-Duc.
- En juillet 1916, nos avions ont fait sauter un dépot de munitions à Mangiennes et un autre à Billy.

- Dans le courant de l'été (août 1916), un bombardement de la gare de Montmédy a fait sauter un dépot de munitions.... A Thionville, nos bombardements ont causé de gros dégâts aux usines...
- Nuit du 3 au 4 août 1916, à Montmédy, les aviateurs français ont bombardé juste à coté de la gare un magason de vivres.
Dans la nuit du 24 au 25 septembre 1916, une bombe a fait explosion sur le toit de la centrale distribution d'électricité, des hauts-fourneaux de l'Adolf-Emil-Hutte, à Esch-sur-Alzette.
- En novembre 1916, un dépôt de munitions placé sur la côte de Vilosnes a sauté.
- Un bombardement au début de décembre 1916 sur la ferme Longeau provoque une explosion de gargousses.
- Lors du bombardement de Differdange dans la nuit du 9 au 10 février 1917.
- Nuit des 24 et 25 avril 1917, à la gare de Vilosnes, deux barraques sont incendiées, 18 tués et de nombreux blessés.
Au bois de Septsanges dans la nuit du 28 au 29 avril 1917, un bombardement incendie un Drachen et des baraquements.
- 2ème bombardement de Trèves dans la nuit du 1er au 2 mai 1917, en représailles des bombardements de Châlons et d'Epernay. Le bombardement a parfaitement réussi. Les bombes sont tombés en plein centre ville..."

L'escadrille est affectée à la 2ème armée du général Philippe Pétain en novembre 1916. Elle est engagée, à partir du 15 décembre 1916 dans la seconde phase de la bataille de Verdun qui permet la reconquête de l'ouvrage de Bezonvaux, du bois de Chaume, de Louvemont et de la cote du Poivre.

Le 29 avril 1917, un équipage va remporter l'unique victoire homologuée de l'escadrille pendant le premier conflit mondial. Nous avons vu que deux équipages s'étaient vu refuser une homologation en octobre 1915. Le 29, l'équipage composé du caporal Pierre Honorat et du Ltt André Bizard bombarde de nuit un Drachen dans son hangar dans le bois de Septsanges. L'engin est détruit et homologué à l'équipage. Du 20 août au 8 septembre 1917, la F 25 prend part à la seconde bataille de Verdun qui permet la prise de Talou, de Samogneux, du Mort Homme, de Forges, de Béthincourt et des cotes 304 et 344.

Le 25 février 1918, l'escadrille F 25 abandonne ses Farman F 40 et perçoit des bombadiers Voisin type X. Elle devient une unité de bombardement à part entière. Elle prend l'appellation de VR 25 et est immédiatement affectée au groupe de bombardement n° 1 (GB 1), lui-même rattaché à l'escadre 11.

Affectée à la 5ème armée du général Buat, le 28 juin 1918, sa zone d'action s'étend sur le fort de la Pompelle, les environs de Reims, Vrigny, Verneuil et Tréloup. A partir du 29 septembre, les Voisin participent à la bataille de Champagne et d'Argonne qui aboutira au franchissement de la Suippe et de l'Aisne et à la progression jusqu'à la région de Rethel, Nizy-le-Conte et le Camp de Sissonne. La dernière grande bataille sera celle de la Serre avec l'attaque de la Hunding Stellung et la progrssion sur Herpy et Recouvrance.

Le 11 novembre 1918, l'escadrille VR 25 est stationnée à Villeneuve-lès-Vertus. L'escadrille aura remporté cinq victoires homologuées, perdue 21 membres d'équipage et déplorée 17 blessés et 4 prisonniers. Elle a reçu 3 citations à l'ordre de l'armée.

La VR 25 est envoyée en Allemagne pour participer à l'occupation de ce pays. Elle s'installe d'abord à Stetten à partir du 24 juin 1919, puis à Ilbesheim, le 15 août. La mission d'occupation prend fin, le 1er décembre 1919. L'unité s'installe à Malzéville où elle devient 201ème escadrille du 2ème régiment de bombardement. En 1932, elle deviendra la 1ère escadrille du GB I / 21. Cette unité sera dissoute après les combats de 1940, le 30 août très précisément. Ces traditions n'ont pas été reprises depuis.

 

Fresque des chouettes

Fresque des chouettes de la F 25 - Dessiné par le peintre Victor Tardieu - Cette peinture était exposé dans la salle de réunion des pilotes de l'escadrille - Voir l'insigne personnel du Cne Alexandre Bouchet, commandant de l'escadrille F 25 du 1er novembre 1917 au 20 février 1918 puis du GB 1 - Photo La Guerre Aérienne Illustrée

Insignes métalliques des unités
détentrices de ses traditions

Insigne métallique de la 1ère escadrille du GB I / 21 - Epoque précise à déterminer - Photo Albin Denis

Insigne métallique de la 1ère escadrille du GB I / 21 - Epoque précise à déterminer - Photo Albin Denis

 

 

 

Unités détentrices des traditions
de l'escadrille VR 25

Insignes métalliques des unités
détentrices de ses traditions

Insigne métallique du GB I / 21 - Cette unité était composée de deux escadrilles qui détenaient les traditions des escadrilles VR 25 et F 114 de la Grande Guerre - Photo Albin Denis

Insigne de la 21ème escadre de bombardement - La 21ème escadre de bombardement était composée des GB I / 21 (traditions des VR 25 et F 114) et GB II / 21 (traditions des F 110 et F 118) - Photo Albin Denis.

 

Appellations successives

Lieux de stationnements


Carte des différents stationnements

Numéros des départements français

 

Morts: en rouge / Blessés : en jaune

Rattachements de l'escadrille

Batailles et missions importantes
de l'escadrille 25

 

Commandants de l'escadrille

Types d'avions utilisés

Numéros des avions connus

Décorations

La fourragère aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 14-18 a été conférée par le général commandant en chef les armées du Nord et du Nord-Est, en exécution des prescriptions contenues dans la circulaire ministérielle n° 3095 D du 21 avril 1916, avec l'énoncé des citations à l'ordre de l'armée obtenues par l'escadrille F 25.

"L'escadrille F 25 chargée, sous le commandement du capitaine Personne, de coopérer pendant la bataille de Verdun, aux reconnaissances, réglages de tir et prises de photographies dans un secteur particulièrement actif, a demandé à poursuivre, malgré cela, les bombardements de nuit dans lesquels elle était spécialisée. Ses pilotes, volant nuit et jour et parfois à deux reprises la même nuit, a réussi à assurer les deux services, a mis à son actif plus de 100 opérations de bombardement, dont certaines par des nuits défavorables et sur des objectifs extrêmement éloignés" (ordre n° 278 du 12 juillet 1916 de la 2ème armée).

"Rivalisant d'entrain et d'audace, sans jamais se laisser impressionner par les moyens de défense accumulés par l'ennemi, ni par les pertes qu'ils ont subies, les pilotes et bombardiers de l'escadrille F 25 ont exécuté plus de 230 bombardements de jour et de nuit, et lancé plus de 50 tonnes d'explosifs sur les objectifs désignés par le commandement. Se sont classés au premier rang par les résulstats obtenus, dans une des régions les plus actives au point de vue des industries de guerre et causant ainsi à nos ennemis les plus graves préjudices." (décision du général commandant en chef, du 7 mai 1917.)

Citation n° 12.763 à l'ordre de l'armée, décernée par le Maréchal de France, commandant en chef les armées françaises de l'Est, du 1er groupe de bombardement : "Sous l'impulsion énergique de son commandant, le chef d'escadrons Bouchet, le 1er groupe de bombardement, composé des escadrilles 114, 110, 25, a pris part aux batailles de Picardie et de champagne 1918. En sept mois, du 27 mars au 9 novembre, il a executé 106 nuits de travail, 2134 expéditions d'avions, attaqué 749 objectifs militaires, accompli 109 reconnaissances de nuit, lançé près de 560 tonnes de projectiles, réalisé 115 destructions (incendies, routes coupées, trains sautés, dépôts de munitions explosés, terrains d'aviation brûlés, ....) A contribué puissamment à l'arrêt de l'ennemi, et à son recul consécutif, en lui infligeant des pertes qui ont affecté profondément son moral et diminué sensiblement sa valeur combative. N'a cessé de procurer à notre haut commandement des renseigneemnts du plus grand intérêt."

NB : la fourragère aux couleurs de la Croix de Guerre 14-18 était décernée aux unités citées 2 fois à l'ordre de l'Armée.

 

Remise de la fourragère aux couleurs
du ruban de la Croix de Guerre

Photographie prise par l'escadrille F 44 à la verticale de la cérémonie de remise de la fourragère aux couleurs de la Croix de Guerre à l'escadrille F 25 - Ce terrain est celui de Vadelaincourt (Meuse) dont on aperçoit les rues du village sur la partie gauche - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jean Personne transmis par Dominique Personne, son petit-neveu, que je remercie pour son aide.

Le Cne Jean Personne, commandant de l'escadrille F 25 du 28 août 1915 au 1er novembre 1917, précède deux pilotes de son unité qui vont être décorés, ainsi que le piquet d'honneur protégeant le drapeau national porté par le Slt Lucien Coupet - Le chef de la F 25 va recevoir, des mains du Général Guillaumat, commandant le 1er corps d'armée, la fourragère aux couleurs du ruban de la Croix de Guerre, au titre de son unité, sur le terrain de Vadelaincourt en octobre / novembre 1916 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jean Personne transmis par Dominique Personne, son petit-neveu, que je remercie pour son aide.

Le Général Guillaumat, commandant le 1er corps d'armée, va remettre la fourragère aux couleurs du ruban de la Croix de Guerre, au Cne Jean Personne, commandant de l'escadrille F 25, au titre de son unité, sur le terrain de Vadelaincourt en octobre / novembre 1916 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jean Personne transmis par Dominique Personne, son petit-neveu, que je remercie pour son aide.

Le Général Guillaumat, commandant le 1er corps d'armée, après avoir remis la fourragère aux couleurs du ruban de la Croix de Guerre, au Cne Jean Personne, commandant de l'escadrille F 25, décore deux pilotes de son unité, sur le terrain de Vadelaincourt en octobre / novembre 1916 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jean Personne transmis par Dominique Personne, son petit-neveu, que je remercie pour son aide.

Décoration du second pilote de la F 25 par le Général Guillaumat, commandant le 1er corps d'armée, sur le terrain de Vadelaincourt en octobre / novembre 1916 - Photo Jean Personne transmis par Dominique Personne, son petit-neveu, que je remercie pour son aide.

Remise de la fourragère aux couleurs
du ruban de la Croix de Guerre

Photographie prise par l'escadrille F 44 à la verticale de la cérémonie de remise de la fourragère aux couleurs de la Croix de Guerre à l'escadrille F 25 - Ce terrain est celui de Vadelaincourt - Dix Farman F 40 ou similaires de l'escadrille ont été alignés pour l'occasion - A cette époque, l'escadrille F 44 était stationnée sur le terrain de Froidos (Meuse) - Photo collection Jean Pecquet transmis par son petit-fils Thierry que je remercie pour son aide.

Le général Adolphe Guillaumat, commandant du 1er corps d'armée, remet la fourragère aux couleurs du ruban de la Croix de Guerre au capitaine Jean Personne, commandant de l'escadrille F 25, au titre de son unité, sur le terrain de Vadelaincourt (Meuse), en octobre / novembre 1916 - Le porte-drapeau est le Slt Lucien Coupet - On aperçoit les Farman F 40 de l'escadrille alignés devant les hangars Bessonneau - Ils portent tous l'insigne sur l'avant de la nacelle de l'équipage - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jean Personne transmis par Dominique Personne, son petit-neveu, que je remercie pour son aide. Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Le général Guillaumat, commandant du 1er corps d'armée, va remettre la fourragère aux couleurs du ruban de la Croix de Guerre au capitaine Jean Personne, commandant de l'escadrille F 25, au titre de son unité, sur le terrain de Vadelaincourt (Meuse), en octobre / novembre 1916 - Photo montrant le général et les officiers qui l'accompagnent - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jean Personne transmis par Dominique Personne, son petit-neveu, que je remercie pour son aide.

Les pilotes, observateurs et mitrailleurs des escadrilles présentes sur le terrain de Vadelaincourt en octobre / novembre 1916 - Dans quelques instants, le Cne Jean Personne, commandant de l'escadrille F 25, va recevoir pour son unité la fourragère aux couleurs du ruban de la Croix de Guerre des mains du Général Adolphe Guillaumat, commandant du 1er corps d'armée - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jean Personne transmis par Dominique Personne, son petit-neveu, que je remercie pour son aide.

Délégations de personnels navigants des escadrilles présentes sur le terrain de Vadelaincourt, lors de la remise de la fourragère aux couleurs de la Croix de Guerre au Cne Jean Personne, commandant de l'escadrille F 25, au titre de son unité, par le général Adolphe Guillaumat, commandant du 1er corps d'armée - En arrière plan, les Farman F 40 de l'unité portant l'étoile blanche - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jean Personne transmis par Dominique Personne, son petit-neveu, que je remercie pour son aide.

 

 

Les hommes

Une partie du personnel de l'escadrille MF 25 en 1916 - De gauche à droite, assis au premier rang tenant l'inscription "Escadrille 25" : Soldat Emile Mango (mécanicien) et Soldat Louis Macary (mécanicien) - Au second rang assis : Adj Lucien Coupet (pilote) - Cne Jean Personne (pilote et cdt d'unité) - Sgt André Delcamp (pilote) - Au dernier rang debouts : Caporal Georges Bertrand (pilote) - Sgt Henri Bricout (pilote) - Soldat Léon Coupet (mitrailleur) - Caporal Anthelme Donnat (mécanicien) - Sgt Charles Magnier (pilote) - Caporal Léon Flameng (pilote) - Sgt Guy de Roig (mitrailleur puis pilote) - Caporal Camille Jousse (mécanicien) - Adj Marius Lotiron (pilote) - Caporal Alfred Furgerot (mécanicien) - Caporal Xavier Tassel (mécanicien) - Soldat Norbert Laparra (mitrailleur) - Les avions, à l'arrière plan, sont des Maurice Farman MF 11 bis à moteur 130 HP et MF 11 à moteur 80 HP - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection David Méchin que je remercie pour son aide.

Ltt Charles Désiré Rossner - Né à Glaire-Villette (08), le 15 mai 1879 - Brevet de l'Aéroclub de France n° 1081 délivré le 22 octobre 1912 - Brevet de pilote militaire n° 204 obtenu à l'école d'aviation militaire de St-Cyr, le 9 février 1913 - Commandant de la MF 25 du 1er septembre 1914 au 28 aout 1915 - Commandant du 4ème groupe d'aviation d'Afrique stationné à Tunis - Photo Colonel Charles Rossner transmis par Mme Anne Rossner, sa petite fille que je remercie pour son aide - Un grand merci à Patrice Gaubert pour m'avoir transmis ces documents avec l'accord de la famille.

Slt Adolphe Léopold Varcin posant devant son MF 7 alors qu'il était détaché comme pilote à la commision d'études pratiques pour l'armement et la défense des aéronefs du camp de Châlons du 13 mai au 2 août 1914 - Carte postale d'époque.

Slt Adolphe Léopold Varcin - Né le 17 février 1884 à Chamoux (Savoie) - Fils de Jules Varcin et de Hortense Marie Caroline Françoise Chevalier - Engagé volontaire pour 5 ans au 5ème régiment d'artillerie, le 17 février 1902 - Nommé Maréchal des Logis, le 10 novembre 1903 - Formation d'offcier à l'école militaire de l'artilelrie et du Génie, le 3 avril 1907 - Affecté au 22ème régiment d'artillerie comme Sous-Lieutenant, le 1er avril 1908 - Nommé Lieutenant, le 1er avril 1910 - Affecté au 46ème régiment d'artillerie de Rouen, le 10 septembre 1910 - Passé en hors cadre au titre de l'aéronautique, placé à la suite au 1er régiment du Génie (aérostation), le 23 décembre 1911 - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 11 janvier 1911 - Brevet de pilote militaire n° 51 obtenu, le 27 septembre 1911 - A étudié le bombardement par avion et participé au prix de l'Aéro-cible Michelin en 1912-1913 - En 1912, avec 10 projectiles sur 13 sur la cible, il s'est classé premier dans la catégorie des pilotes seuls à bord de leur avion et second du classement général derrière l'équipe Gaubert-Scott avec 12 projectiles sur 15 sur la cible - En 1913, il est gagnant du prix et premier du classement général avec 13 projectiles sur 15 dans la cible - Marié à Jeanne Boulanger, le 1er février 1913 - Recordman du monde de vol avec passager avec 600 km en 7h48, le 13 juillet 1913 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 31 décembre 1913 - Pilote de l'escadrille du cours pratique d'artillerie de Campagne du Camp de Mailly du 2 mars du 18 août 1912 - Pilote de l'escadrille MF 5 du 3 au 21 septembre 1912 - Pilote de l'escadrille MF 2 du 21 septembre 1912 au 1er janvier 1913 - Détaché comme pilote à la commision d'études pratiques pour l'armement et la défense des aéronefs du camp de Châlons du 13 mai au 2 août 1914 - Pilote de l'escadrille MF 25 du 2 août au 10 novembre 1914 - Croix de Guerre avec une citation à l'ordre de la 3ème armée, le 10 octobre 1914 - Nommé Capitaine, le 25 décembre 1914 à titre définitif - Chef pilote de l'école d'aviation militaire de Chartres du 25 décembre 1914 au 21 mars 1916 - Chevalier de la Couronne d'Italie, le 25 mai 1915 - Commandant de l'école d'aviation militaire de Châteauroux et Châteauroux-Vineuil du 21 mars 1916 au 13 juin 1918 - Pilote de la RGA du 13 au 15 juin 1918 - Pilote de l'escadrille BR 126 du 15 juin au 15 juillet 1918 - Pilote de l'escadrille BR 25 du 15 juillet au 14 août 1918 - Pilote du Parc Aéro IV du 14 août au 23 novembre 1918 - Affecté au 22ème régiment d'aviation de chasse du 23 novembre 1918 au 25 février 1919 - Ordre du Soleil Levant du Japon, le 5 mars 1919 - Congé sans solde de 2 ans en 1918 - Démission de l'armée, le 5 février 1921 - Directeur adjoint de la Société Générale des Travaux du Nord à Lens de février 1919 à septembre 1941 - A refusé de participer comme directeur de la Société Générale des Travaux du Nord à la construction du mur de l'Atlantique - En retraite civile, le 17 février 1954 - Décédé, le 12 juin 1967.

* Citation à l'ordre de la 3ème armée, en date du 10 octobre 1914 : "A conduit presque quotidiennement des reconnaissances d'armées au-dessus d'une puissante artillerie ennemie dont le tir ne cessait de le poursuivre."

Les deux frères Coupet, de gauche à droite Lucien et Léon
* Slt Lucien Coupet pilote de l'escadrille F 25 - Né le 4 octobre 1888 à Issoudun - Avant guerre mécanicien - Appelé en octobre 1909 au 2ème RAC
Passé à l'aviation, le 2 août 1914 comme mécanicien - Brevet de pilote militaire n° 671 du 29 janvier 1915 - Ecole de Saint-Cyr (1er groupe d'aviation) - Escadrille F 25 - Ecole de Buc (brevet de pilote) - escadrille F 25 - Réception des appareils et direction d'une école de pilotage du constructeur Farman à partir du 8 avril 1919 - Titulaire de plusieurs records de durée, d'altitude et de vitesse de 1922 à 1937 - Croix de Guerre - Médaille Militaire en novembre 1915 - 4 citations : mai 1915 - juillet 1915 - novembre 1915 - juillet 1916 - Décédé le 16 janvier 1969.
* Sgt Léon Coupet mitrailleur de l'escadrille F 25 - Né le 8 juin 1883 à Issoudun - Avant guerre mécanicien - Appelé en novembre 1904 au 159ème RI - Passé à l'aviation, le 15 mars 1915 comme mitrailleur - Différentes unités : 290ème RI - Ecole de Dijon - Escadrille F 25 - Croix de Guerre - Médaille Militaire du 10 février 1916 - 2 citations à l'ordre de l'armée du 10 février 1916 - 15 juillet 1916 - 1 citation à l'ordre du groupe en date du 12 septembre 1916 - Les deux frères ont été faits prisonniers, le 7 juillet 1917, lorsque leur avion a été touché par la DCA près de Trèves (Allemagne) - Photo La Guerre Aérienne Illustrée

Debouts au second rang et de gauche à droite : Sgt Léon Coupet (mitrailleur) - Sgt Charles Magnier (pilote) - Sgt Guy de Roig (mitrailleur puis pilote) - Caporal Camille Jousse (pilote) - Assis au premier rang et de gauche à droite : Slt Lucien Coupet (pilote) - Sgt Henri Bricout (pilote) - Sgt André Delcamp (pilote) - Photo Musée de l'Air d'Angers que je remercie pour son aide.

Slt Guy François Henri, Baron de Roig - Né le 17 août 1890 à Jossigny (Seine-et-Marne) - Fils de Charles Joseph François de Roig et de Marie Clotilde Angeline Le Conte des Graviers - Domiciliés 40, rue François 1er à paris 8ème (75) - Classe 1910 - Recrutement du 6ème bureau de la Seine sous le n° matricule 216 - Service militaire au 1er régiment de Génie, à compter du 10 octobre 1911 - Nommé Caporal, le 27 septembre 1912 - Nommé Sergent, le 1er mai 1913 - Profession avant guerre Elève de l'école d'électricité - Mobilisé au 1er groupe d'aérostation, le 2 août 1914 - Comptable de l'escadrille MF 25 du 1er septembre 1914 au 23 juin 1915 - Détaché à Versailles pour convoyer du matériel du 20 au 23 juin 1915 - Mitrailleur de l'escadrille MF 25 du 23 juin 1915 au 30 août 1916 - Nommé Adjudant, le 5 mars 1916 - Brevet de pilote militaire n° 3288 obtenu par équivalence à la F 25, le 25 avril 1916 - Une citation à l'ordre du corps d'armée, le 24 juin 1916 - Croix de Guerre et une citation à l'ordre de l'armée, le 26 août 1916 - Pilote de l'escadrille F 63 / SPAbi 63 du 30 août 1916 au 8 mars 1918 - Médaille militaire et une citation à l'ordre de l'armée, le 14 juillet 1916 - Une citation à l'ordre de l'aéronautique, le 17 octobre 1916 - Une citation à l'ordre du corps d'armée, le 8 avril 1917 - Nommé Adjudant-chef, le 14 novembre 1917 - Stage au GDE du 5 octobre au 12 décembre 1917 - Pilote de l'escadrille SPAbi 284 du 4 mars 1918 au 1er février 1919 - Décoré de la Valeur italienne -  Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée, le 28 décembre 1918 - Nommé Sous-Lieutenant à titre temporaire en 1918 - Affecté au 1er groupe de Dijon, le 1er février 1919 - Affecté au 22ème régiment d'aviation, le 30 août 1920 - Affecté à l'infanterie coloniale, résident à Cuba - Remis à la disposition de l'aéronautique militaire, le 25 mai 1923 - Affecté au 34ème régiment d'aviation et mis à la disposition du général commandant le groupe des Antilles, le 25 mai 1923 - A fait don du château de Jossigny à l'état, le 27 juillet 1949 - Il avait été classé monument historique en 1942 - Décédé à Lagny-sur-Marne (Seine-et-Marne), le 27 août 1975.

* Croix de guerre et citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Guy de Roig, pilote de l'escadrille F 25 en date du 26 août 1916 : "Sur le front de (censuré) depuis le début de la bataille. A rendu les plus signalés services en sortant depuis 6 mois, jour et nuit avec le même entrain et la même régularité. N'hésite jamais à voler très bas au-dessus des lignes ennemies pour donner des renseignements utiles au commandement. A eu ainsi son avion deux fois atteint par des balles de mitrailleuses. A exécuté 43 bombardement de nuit sur des objectifs souvent éloignés."

* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée à l'Adj Guy François Henri de Roig, du Génie, pilote de l'escadrille F 63 en date du 14 juillet 1916 : "Pilote de tout premier ordre, d'une audace froide et d'une constance dans l'effort qui en font un modèle pour tous. A exécuté en plus d'un travail de jour souvent dur, de très nombreux bombardement de nuit, sur des objectifs importants, situés parfois à plus de 100 kilomètres à l'intérieur des lignes ennemies. Quatre citations."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Slt Guy François Henri de Roig, au 1er régiment du Génie, pilote aviateur en date du 28 décembre 1918 : "Pilote hors de pair, donne le plus bel exemple d'abnégation et de courage indomptable dans le devoir. A déjà été sept fois cité."

Slt Maurice Marcel Maire - Pilote MF 25 - Né le 16 juillet 1890 à Rochefort-sur-Mer (17) - Entré en service : 3 août 1908 au 21ème bataillon de chasseurs à pieds - Passé à l'aviation, le 18 novembre 1912 comme élève pilote - Brevet de pilote militaire n° 405 du 9 décembre 1913 - 2 citations Armée 24 août 1914 - 1er février 1915 - Médaille Militaire du 25 janvier 1915 - Croix de Guerre - Médaille de Serbie - Escadrilles : MF 2 - MF 25 - MF 27 - MF 99 de Serbie - GDE - N 87 - CRP de Paris - Photo La Guerre Aérienne Illustrée.

Ltt Maurice Paul Marius Jaguenaud - Pilote F 25 - Né le 19 janvier 1892 à Courbevoie - Engagé, le 18 novembre 1912 au 101ème régiment d'infanterie à Dreux - Passé à l'aviation, le 18 novembre 1912 comme élève pilote - Brevet de pilote militaire n° 404 du 8 décembre 1913 - Légion d'Honneur du 10 juillet .1917 - Médaille Militaire du 19 mai 1915 - Citations Armées : 20 janvier .1915 - avril 1915 - mai 1915 - juillet 1915 - Citation régiment : décembre 1915 - Différentes unités : F 16 - F 25 - F 16 - AR 16 - Photo La Guerre Aérienne Illustrée.

Slt Marius Lautiron - pilote F 25 - Brevet de pilote militaire n° 1981 du 25 novembre 1915 - Tué au combat, son Farman F 40 abattu à Differdange (Luxembourg), le 10 février 1917. Il faisait équipe avec le caporal Fugerot qui a été tué - Voir en bas de page les photos qui lui sont consacrées - Photo La Guerre Aérienne Illustrée

Ltt Victor Charles Pierre Saulnier d'Anchald - Né le 19 janvier 1889 au château de la Ferrière à Beaumont-la-Ferrière (Nièvre) - Fils du Baron Victor Etienne Armand Saulnier d'Anchald (militaire de carrière comme officier d'artillerie) et de la baronne Marie Agathe Jeanne Bérard de Chazelles - Elève du lycée Gerson (Paris 16ème) - Elève de l'école des hautes études commerciales en 1908 - Classe 1908 (engagement) / 1909 (normale) - Recrutement de Riom (Puy-de-Dôme) sous le matricule n° 134 - Engagé volontaire pour trois ans au titre du 20ème régiment de Dragons, à compter du 5 octobre 1909 - Engagement spécial dit "de devancement d'appel" - Nommé élève officier de réserve, le 1er octobre 1910 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, le 25 mars 1911 - Affecté au 10ème régiment de chasseurs à cheval, le 1er avril 1911 - Fin de service et passage dans la disponibilité, le 25 septembre 1911 - Rappelé à l'activité au 10ème régiment de chasseurs à cheval par la mobilisation générale, le 2 août 1914 - Observateur de l'escadrille MF 25 du 19 janvier au 6 février 1915 - Observateur de l'escadrille MS 37 du 6 février au 8 septembre 1915 - Nommé Lieutenant, le 7 mars 1915 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 9 mai 1915 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 7 juin 1915 - Observateur de l'escadrille MF 25 du 8 au 12 septembre 1915 - Tué au combat dans les lignes allemandes dans les environs de Montfaucon (55), le 12 septembre 1915 - Il faisait équipage avec le Ltt Jean Lamasse qui a également perdu la vie au cours de cette mission - Mis en terre provisoirement à Montfaucon (Meuse) avec les honneurs militaires - Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 1er octobre 1915 - Après guerre, son corps a été repris par la famille et inhumé dans le caveau familial du cimetière communal de Crevant-Laveine (Puy-de-Dôme) - Sources : Registre des naissances de la commune de Beaumont-La-Ferrière - Fiche matricule du département du Puy-de-Dôme - LO - JORF - MpF - Site Internet Geneanet - Site internet MemorialGenWeb - Revue L'Aérophile - Dernière mise à jour : 31 mars 2018.

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Victor Saulnier d'Anchald, en date du 11 mai 1915 : "A exécuté presque quotidiennement des reconnaissances à longue portée et en a rapportée avec la plus grande précision les renseignements recherchés. A fréquemment attaqué et poursuivi les aéroplanes ennemis jusque dans leurs lignes sous un feu violent."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Ltt Victor Saulnier d'Anchald, au 10ème régiment de chasseurs à cheval, en date du 7 juin 1915 : "Officier observateur à l'escadrille 37. Le 6 juin 1915, parti en croisière de chasse comme observateur à bord d'un avion Morane, a attaqué un biplan ennemi, d'abord au mousqueton, puis à la mitrailleuse, et après un combat de quelques minutes, en a atteint mortellement le pilote, ce qui a déterminé la chute de l'appareil ennemi dans nos lignes."

* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Ltt Victor Saulnier d'Anchald, observateur à l'escadrille 25, en date du 1er octobre 1915 : " Très habile observateur qui avait soutenu avec succès plusieurs luttes avec les avions de combat ennemis. Tué en combat aérien, le 12 septembre 1915."

Slt Alexandre Frédérik Pierson - Né le 23 novembre 1892 à Paris - Fils de Ottho Pierson et de Françoise de Savornin Lohman - Profession avant guerre Etudiant - Engagé au 45ème régiment d'artillerie de campagne, le 10 octobre 1913 - 13ème régiment d'artillerie de campagne - Passé à l'aviation comme observateur, le 7 décembre 1914 - Observateur de l'escadrille MF 2 du 8 mars 1915 au 8 janvier 1916 - Observateur de l'escadrille MF 25 du 12 janvier 1916 au 4 février 1916 - Observateur de l'escadrille MF 72 du 4 février 1916 au 9 avril 1917, date de sa mort - Stage dans l'armée britannique du 17 au 28 janvier 1917 - Tué des suites d'un accident aérien dans les environs de Villers-Frangueux (51), le 9 avril 1917 - Le pilote, le Slt Henri Pressac, qui faisait équipage avec lui, a été blessé - Croix de guerre - Une citation à l'ordre de l'armée, le 19 mai 1915 - Une citation à l'ordre du corps d'armée, le 10 mai 1916.

* Citation à l'ordre de l'armée : "Officier remarquable, ayant la conception la plus élevée du devoir. Observateur d'artillerie depuis plus d'un an, a 250 heures de vol au-dessus de l'ennemi. Compte à son actif quinze combats dont trois particulièrement sévères. Lle 23 août 1915, a attaqué et poursuivi un Aviatik jusqu'à 1.600 mètres dans ses lignes. Le 27 août 1915, a lutté avec succès contre quatre avions ennemis."

Sol Emile Joseph Laurent Lebon - Né le 6 septembre 1894 à Pont-et-Marais (Seine-Maritime) - Fils d'Emile Mirabel Lebon (domestique) et de Marie Joséphine Juliette Billeret - Domiciliés à Eu (Seine-Maritime) - Profession avant guerre Mécanicien Auto - Classe 1914 - Recrutement du bureau Nord de Rouen (Seine-Maritime) sous le matricule n° 1706 - Engagé volontaire pour quatre ans au titre du 2ème groupe aéronautique de Reims (Marne), le 31 janvier 1914 - Nommé Sapeur de 2ème classe, le 2 février 1914 - Affecté au 140ème régiment d'infanterie, le 25 septembre 1914 - Blessé par balle à la main droite au Quesnoy-en-Santerre (Somme), le 1er octobre 1914 - Classé "Service Auxiliaire" pour impotence de 2 doigts de la main droite par la commission de réforme de Grenoble, le 17 février 1915 - Classé "Service armé" par la commission de réforme de Dijon, le 12 juin 1915 - Mécanicien de l'école d'aviation militaire de Dijon, jusqu'au 2 août 1915 - Mécanicien de la RGA du Bourget du 2 au 13 août 1915 - Mécanicien de l'escadrille MF 25 / F 25 / VR 25 du 13 août 1915 au 10 juillet 1918 - 1er mécanicien affecté au service du Ltt Lamasse du 13 août au 12 septembre 1915 - Le Ltt Lamasse a été tué au combat, le 12 septembre 1915 - Cesse de remplir les fonctions de 1er mécanicien, le 6 décembre 1915 - Nommé 1er mécanicien, le 16 avril 1916 - Un 1er mécanicien met en oeuvre l'avion du pilote auquel il a été affecté - Je n'ai pas trouvé à quel pilote il a été affecté, le 16 avril 1916 - Détaché à la GDE du 16 février au 14 mars 1918 - Evacué, le 17 mai 1918 - Rentré de convalescence, le 2 juillet 1918 - Affecté à la DPTA, le 8 juillet 1918 - Affecté à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 14 décembre 1918 - Affecté à la 6ème compagnie d'ouvriers d'aviation, le 24 décembre 1918 - Démobilisé, le 10 mai 1919 - Domicilié au 39, boulevard Thiers à Eu (Seine-Maritime) - Affecté, dans la réserve, au 3ème bataillon du 1er régiment d'aérostation, le 1er janvier 1920 - Affecté, dans la réserve, au 2ème bataillon du 1er régiment d'aérostation - Marié avec Mlle Réjane Julie Conseil à Guerville (Seine-Maritime), le 25 août 1921 - Affecté, dans la réserve, au 3ème groupe d'ouvriers d'aéronautique, le 1er janvier 1930 - Classé "Sans affectation", le 1er mai 1932 - Classé "Affecté spécial de renforcement" au titre de la société nationale de construction aéronautique du Nord à Caudebec-en-Caux (Seine-Maritime), à compter du 7 septembre 1939 - Profession en 1937 Garagiste - Décédé en 1946 - Sources : Acte de naissance du registre des naissances de la commune de Pont-et-Marais (Seine-Maritime) - Pam (2 fiches) - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Seine-Maritime - CCC de l'escadrille MF 25 / F 25 / V 25 - Dernière mise à jour : 7 mai 2021.

 

Photo du Sgt Lucien Desgardes

Sgt Lucien Pierre Desgardes - Né le 8 décembre 1895 au 6, boulevard Chateaudun à Saint-Denis (Seine-St-Denis) - Fils d'Ulysse Charles Emile Desgardes (ingénieur) et d'Eugénie Laure Eudes (institutrice) - Domiciliés au 196, rue de Paris à Montreuil-sous-Bois (Seine-St-Denis) en 1914 - Profession avant guerre Elève de l'école des Arts et Métiers de Paris - Classe 1915 - Recrutement du 4ème bureau de la Seine sous le matricule n° 3193 - Mobilisé au titre du 27ème régiment d'infanterie, le 20 décembre 1914 - Nommé Caporal, le 11 mai 1915 - Passé à l'aéronautique militaire, comme mécanicien, le 23 mai 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2838 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 6 mars 1916 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord, jusqu'au 15 mars 1916 - Pilote du centre GDE du Plessis-Belleville du 15 mars au 28 mai 1916 - Pilote de l'escadrille F 25 du 28 mai 1916 au 7 novembre 1917 - Détaché à la section d'artillerie lourde MF 228 à Julvécourt (Meuse) du 29 mai au 26 juin 1916 - Détaché à Behonne (Meuse), le 26 juin 1916 - Nommé Sergent, le 4 août 1916 - Citation à l'ordre de l'aéronautique de la 3ème armée, en date du 8 septembre 1916 - Croix de guerre et citation n° 551 à l'ordre de l'armée, en date du 25 décembre 1916 - En stage du 25 janvier au 3 mars 1917 - Citation à l'ordre du corps d'armée, en date du 19 septembre 1917 - Affecté à l'école de Cernon (Marne) du 7 novembre 1917 au 13 février 1918 - Nommé Adjudant, le 4 décembre 1917 - Pilote de l'escadrille V 116 du 13 février au 22 mai 1918 - En mission de convoyage avion à la RGA, le 15 février 1918 - Au cours d'une mission de bombardement, aux commandes du Voisin 10 n° V 2739, a livré combat à un avion allemand et a été contraint d'atterrir en zone occupée par les Allemands, le 22 mai 1918 - IL faisait équipage avec le Cal Lacout qui a également été fait prisonnier - Leur adversaire était probablement le Ltn Fritz Thiede du Jasta 24 (2ème victoire) - Transféré sur Ham (Somme) - Interné successivement à Karlsruhe (Allemagne), puis à Neuburg (Allemagne), à compter du 10 juillet 1918 - Rentré de captivité, le 23 janvier 1919 - A la fin de la guerre 14-18, totalise 430 heures de vol dont 300 heures de guerre - Suite à la réouverture des écoles nationales d'Arts et Métiers, comme ancien élève de 3ème année, reprend sa scolarité interrompue en 1914, à compter du 17 mars 1919 - Pour Paris, fait partie d'une promotion de 112 élèves - Démobilisé, le 16 septembre 1919 - Profession après guerre Ingénieur des Arts et Métiers - Domicilié au 142, rue Legendre à Paris 17ème (75) - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 23 juin 1920 - Affecté, dans la réserve, au 21ème régiment d'aviation de bombardement de nuit de Malzéville (Meurthe-et-Moselle), le 30 août 1920 - Nommé Lieutenant de réserve, le 23 juin 1924 - A accompli une période d'entrainement aérien volontaire au 21ème régiment d'aviation de bombardement de Nancy-Essey du 2 au 16 septembre 1922 - A accompli une période d'entrainement aérien volontaire au 21ème régiment d'aviation de bombardement de Nancy-Essey du 2 au 17 septembre 1923 - Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 22 décembre 1925 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 71, le 28 février 1929 - A accompli une période d'entrainement supplémentaires à la 21ème escadre d'aviation du 24 juillet au 12 août 1933 - A réalisé 11h55 de vol au centre d'Orly en 1934 - A accompli une période d'exercices volontaire au centre d'entrainement d'Orly en 1934 et 1935 - A accompli une période de 11 jours au centre d'entraineemnt des réserves d'Orly en 1936 - Affecté à la base aérienne de Toulouse (Haute-Garonne), le 1er décembre 1936 - Classé cadre navigant, comme pilote, le 2 février 1937 - A accompli une période volontaire de 16 jours au centre d'entrainement des réserves de Villacoublay en 1937 - Rappelé à l'activité et affecté au bataillon de l'air 101, le 8 août 1939 - Affecté à la section d'avions estafettes 119/101, le 10 septembre 1939 - Placé en "Affectation spéciale" au titre de la 2ème région aérienne, jusqu'au 1er janvier 1940 - Nommé Capitaine de réserve, le 1er juillet 1948 - Officier de la Légion d'Honneur, en date du 31 décembre 1948 - Rayé du cadre des officiers de réserve, le 8 décembre 1949 - Décédé au 37, rue des Volontaires à Paris 15ème (75), le 3 décembre 1970 - Ses funérailles religieuses ont eu lieu en l'église St-Michel-des-Batignolles au 12 bis, rue St-Jean à Paris 17ème, sa paroisse, le 7 décembre 1970 - Lucien Desgardes repose dans le caveau de famille du cimetière des Batignolles à Paris 17ème (75) - Sources : Registre des naissances (acte n° 168) de la ville de Saint-Denis - Pam - Liste des brevets militaires - Fiche matricule du 4ème bureau de la Seine conservée aux archives départementales de Paris - CCC de l'escadrille F 25 - CCC de l'escadrille V 116 - LO - Avis de décès - JORF - Site internet du CICR - Bailey/Cony - Dernière mise à jour : 13 mai 2021.

* Citation à l'ordre de l'aéronautique de la 3ème armée, en date du 8 septembre 1916 : "Très bon pilote, courageux et plein d'entrainement. En deux mois devant Verdun, a exécuté 34 bombardements de nuit dont 16 dans la seule période du 15 juillet au 1er août et sur des objectifs souvent éloignés."

* Croix de guerre et citation n° 551 à l'ordre de l'armée du Sgt Lucien Desgardes, pilote à l'escadrille F 25, en date du 25 décembre 1916 : "Pilote remarquable par son entrain et son mépris du danger. depuis le début des attaques de Verdun a exécuté un grand nombre de missions de jour et de nuit, par tous les temps et à toutes les altitudes. Son avion a été gravement atteint à plusieurs reprises par le feu de l'ennemi. A soutenu plusieurs combats dont un contre trois Fokkers qui ont endommagés son appareil, mais n'ont pu l'obliger à interrompre sa mission. A pris part sur des usines et hauts-fourneaux à des bombardements de nuit répétés dont les résultats valaient d'être signalés comme particulièrement importants."

* Citation à l'ordre du corps d'armée, en date du 19 septembre 1917 : "A attaqué à moins de 300 mètres d'altitude, le dépôt de munitions de B... et provoqué de violentes explosions qui secouèrent fortement l'avion. Dans la nuit du 20 au 21 août, a attaqué à très basse altitude des tentes d'aviateurs ennemis près de J... et déterminé un incendie."

"Officier courageux et plein d'entrain, toujours volontaire pour les missions dangereuses. Pilote de nuit d'un allant remarquable, a rendu les plus grands services au cours de la campagne en accomplissant un grand nombre d'expéditions périlleuses et difficiles."

* Chevalier de la Légion d'Honneur du Ltt Lucien Pierre Desgardes au 21ème régiment d'aviation, en date du 22 décembre 1925 : "10 ans de services, 4 campagne. Titres exceptionnels, beaux services de guerre. A accompli trois périodes d'entrainement volontaires. A été cité."

* Officier de la Légion d'Honneur du Cne Lucien Pierre Desgardes, en date du 31 décembre 1948 : "33 ans de services, 4 ans 5 mois de campagnes, 4 citations, 2 ans 9 mois de bonifications pour services aériens commandés, 42 ans de majorations diverses. Chevalier de la Légion d'Honneur du 22 décembre 1925."

 

Photo du Ltt Georges Domino

Général de brigade aérienne Georges Auguste Louis Domino - Né le 7 mai 1894 à Bellegarde-en-Marche (Creuse) - Fils de Lazare Louis Philippe Domino et de Marie Gabrielle Janicaud - Profession avant guerre Etudiant - Engagé au 3ème régiment de Chasseurs à Cheval de Moulins, à compter du 11 novembre 1913 - Nommé Brigadier, le 9 août 1914 - Nommé Maréchal des Logis, le 13 mars 1915 - Nommé Maréchal de Logis chef, le 1er mai 1915 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire et affecté au 80ème régiment d'infanterie, le 29 décembre 1915 - Détaché au 342ème régiment d'infanterie, le 18 janvier 1916 -Commandant de la 20ème compagnie du 342ème RI du 15 mai au 8 juillet 1916 - Blessé au bras droit par une balle explosive pendant les combats de Thiaumont (55), le 23 août 1916 - Hospitalisé  sur l'hôpital auxiliaire n° 37 avec fracture compliquée du bras droit, paralysie radiale et convalescence jusqu'au 5 février 1917 - Une citation à l'ordre du corps d'armée n° 173, le 12 septembre 1916 - Détaché dans l'aéronautique militaire comme observateur au GDE (Groupement des Divisions d'Entrainement) du Plessis-Belleville, du 28 janvier au 3 mars 1917 - Observateur de l'escadrille F 221 du 3 mars au 16 avril 1917 - Une citation à l'ordre de la 2ème armée, le 6 avril 1917 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 22 mars au 10 avril 1917 - Observateur de l'escadrille F 50 du 16 avril au 10 décembre 1917 - Une citation à l'ordre de l'armée, le 2 novembre 1917 -  Blessé au cours d'une chute d'avion touché par des éclats d'obus de DCA près de Verdun, le 8 juin 1917 - Hospitalisé, avec fracture de l'épaule gauche, écrasement du bras droit et convalescence jusqu'au 10 décembre 1917 - Marié avec Suzanne Legras, à Paris, le 16 février 1918 - Nommé Lieutenant à titre temporaire, le 4 mars 1918 - Observateur de l'escadrille SPA 76 du 7 mai au 16 juillet 1918 - Observateur de l'escadrille VB 25 du 18 juillet au 28 août 1918 - Évacué, le 28 août 1918 - Croix de guerre avec deux palmes de bronze et une étoile de vermeil) - Affecté au au CIAO (Centre d'instruction d'aviation d'observation), le 12 janvier 1919 -  Affecté au SRA (service des réparations de l'aviation), le 17 février 1919 - Nommé Adjoint technique du commandant de l'atelier de réparation de l'aviation (ARA) de St-Cyr, le 18 avril 1919 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif et Lieutenant à titre définitif, le 14 juin 1918 (JO du 10 novembre 1919) - Brevet de pilote militaire n° 18.355 obtenu à l'atelier de réparation de l'aviation de St-Cyr, le 19 mars 1920 - Affecté à l'entrepôt spécial d'aviation n° 3 de St-Cyr, le 1er avril 1920 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 16 juin 1920 - Affecté au Centre d'Etudes de l'Aéronautique de Versailles, le  7 avril 1925 - Nommé Capitaine, le 25 juin 1925 -   Nommé Commandant - Affecté au cabinet militaire du Ministre de l'Air - Officier de la Légion d'Honneur, le 10 décembre 1936 - Nommé Général de Brigade aérienne - Commandant de la 2ème région aérienne - Commandeur de la Légion d'Honneur, le 19 mars 1947 - Domicilié 12, square Desnouettes Paris 15ème - Décédé, le 24 février 1959.

 

Photo du Ltt Abel Bedin

Ltt Abel Bedin - Né le 22 octobre 1890 au 14, rue Grande à Tarare (Rhône) - Fils de Jean Louis Frédéric Bedin (manufacturier) et de Marguerite Emilie Muron - Domiciliés au 1, rue de Milan à Paris 9ème (75) en 1910 - Classe 1910 - Recrutement du 6ème bureau de la Seine sous le matricule n° 726 - Engagé volontaire pour trois ans, au titre du 4ème régiment de Hussards, le 8 octobre 1909 - A rejoint l'unité, le 13 octobre 1909 - Nommé Brigadier, le 23 mars 1910 - Nommé Maréchal des Logis, le 24 septembre 1911 - Fin d'engagement et passage dans la disponibilité, le 25 septembre 1911 - Vie en Allemagne, à compter du 23 octobre 1911 - Domicilié chez M. Fugres, rue des Terreaux à Voiron (Isère), à compter du19 mars 1912 - Domicilié au 6, Clyde Street à Manchester (Angleterre), à compter du 25 avril 1913 - Domicilié à la pension Blin à la Carrera de San Jeronimo à Madrid (Espagne), à compter du 20 octobre 1913 - Domicilié au 1, rue de Milan à Paris 9ème (75), à compter du 27 décembre 1913 - A accompli une période d'exercices au 8ème régiment de Hussards du 8 au 30 janvier 1914 - Domicilié au 45, avenue de Noailles à Lyon (Rhône), à compter du 7 mars 1914 - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale, au titre du 8ème régiment de Hussards, le 2 août 1914 - Nommé Sous-lieutenant de réserve et affecté au 5ème escadron de Train des equipages militaires, le 23 août 1914 - Affecté au 8ème régiment de Hussards, le 13 mars 1915 - Marié avec Mlle Claire Marthe Guilleminet à la mairie du 2ème arrondissement de Lyon (Rhône), le 29 septembre 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 11 février 1916 - Envoyé à l'école d'aviation militaire d'Etampes pour suivre la formation initiale - Brevet de pilote militaire n° 3418 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Etampes, le 16 mai 1916 - Stage de perfectionnement "bombardement" à l'école d'aviation militaire d'Ambérieu - Pilote de l'escadrille F 25 du (4ème trimestre) 1916 au 17 février 1918 - Nommé Lieutenant de réserve, le 23 août 1916 - Citation à l'ordre de l'aéronautique de la 2ème armée, en date du 28 janvier 1917 - Citation à l'ordre du groupe de combat, en date du 5 juillet 1917 - Détaché au GDE du 25 juillet au 1er octobre 1917 - A effectué 30 missions de bombardement et largué 2,738 t de bombes et obus à la date du 1er octobre 1917 - Citation n° 24 à l'ordre de la 33ème division, en date du XX février 1918 - Pilote de l'escadrille AR 464 (CRP) du 21 février au 13 avril 1918 - En stage à l'école d'aviation maritime d'Hourtin du 13 avril au 5 mai 1918 - Détaché comme pilote au centre d'aviation maritime d'Ajaccio du 5 mai 1918 au (après la fin de la guerre) - Démobilisé, le 12 juillet 1919 - Domicilié au 1, rue de Milan à Paris 9ème (75), à compter du 12 juillet 1919 - Affecté, dans la réserve, au 21ème régiment d'aviation de bombardement de nuit stationné sur le plateau de Malzéville (Meurthe-et-Moselle), le 1er août 1920 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 21, le 1er janvier 1928 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 71, le 28 mars 1929 - Rayé du personnel navigant, sur sa demande, le 24 octobre 1930 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 9 novembre 1930 - Affecté, dans la réserve, à la base aérienne de Toulouse-Francazal, le 1er décembre 1936 - Classé Cadre sédentaire, le 2 février 1937 - Rayé des cadres de réserve, le 15 octobre 1937 - Domicilié au 50, boulevard Flandrin à Paris 16ème (75), à compter du 23 avril 1938 - Domicilié au 11, rue de la Pompe à Paris 16ème (75), à compter de 1940 - Décédé à Paris (16ème), le 31 octobre 1981 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 157) de la commune de Tarare (Rhône) - Fiche matricule du 6ème bureau de la Seine conservée aux archives départementales de Paris - Liste des brevets militaires - JORF - CCC de l'escadrille F 25 - CCC de l'escadrille AR 464 - Dernière mise à jour : 9 septembre 2022.

* Citation à l'ordre de l'aéronautique de la 2ème armée, en date du 28 janvier 1917 : "Très bon pilote plein d'entrain. A accompli un grand nombre de missions de jour et de nuit pendant les dernières attaques devant Verdun. Dans la nuit du 23 au 24 janvier 1917, a donné un bel exemple d'énergie en exécutant une reconnaissance d'une longue durée dans les lignes ennemies en dépit des circonstances atmosphériques très dures et d'un vent violent. A rapporté des renseignements très utiles au commandement."

* Citation à l'ordre du groupe de combat, en date du 5 juillet 1917 : "A exécuté un grand nombre de vol de nuit, soit comme pilote, soit comme observateur. Dans la nuit du 3 au 4 juin, a fait un raid de bombardement en pays ennemi. A parfaitement réussi sa mission malgré les difficultés de ce long vol en pleine nuit et sans ses laisser arrêter par le feu des canons et des mitrailleuses et par les projecteurs puissants qui défendaient la région."

* Citation n° 24 à l'ordre de la 33ème division, en date du XX février 1918 : "A mis son habileté au service d'une belle audace pour descendre très bas sur des objectifs très défendus, notamment à deux reprises. A exécuté comme observateur trois reconnaissances et a rapporté 2 utiles renseignements."

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur du Ltt Abel Bedin du centre de mobilisation d'aviation n° 71, en date du 9 novembre 1930 : "20 ans de services, 5 campagnes. A été cité."

Les hommes

Les personnels navigants et mécaniciens posent à l'occasion de la 100ème mission de bombardement de l'escadrille F 25 sur le terrain de Bellefontaine en mai 1916 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Léon Morard transmise par Robin Tosoni, son arrière-petit-fils que je remercie pour son aide.

Slt Adolphe Célestin Pégoud - Né le 13 juin 1889 à Montferrat (Isère) - S'engage au 5ème régiment de chasseurs d'afrique, le 8 août 1907 - Campagne du Maroc - 2ème régiment de Hussards de Gray (Haute Saône) - 3ème régiment d'artillerie coloniale à Toulon - En 1913, retour à la vie civile - Brevet de l'Aéroclub de France en date du 7 mars 1913 - Pilote d'essai de la société Blériot - Saut en parachute au-dessus de l'aérodrome de Châteaufort, le 19 août 1913 - Premier à avoir réalisé un looping - Pilote de l'escadrille HF 7 du 14 août 1914 au 8 janvier 1915 - Nommé caporal, le 27 octobre 1914 - Nommé sergent, le 7 novembre 1914 - Pilote de l'escadrille MF 25 du 21 janvier au 6 février 1915 - Pilote de l'escadrille MS 37 du 6 février au 22 avril 1915 - Pilote de l'escadrille MS 49 au 22 avril 1915 au 31 août 1915 - Tué en combat aérien, aux commandes du Nieuport 10 n° 210, d'une balle qui lui a tranché l'aorte, à Petit-Croix (Territoire de Belfort), le 31 août 1915 - Chevalier de Légion d'Honneur - Médaille Militaire - Croix de Guerre avec plusieurs citations à l'ordre de l'armée - Médaille commémorative du Maroc - Adolphe Pégoud repose au cimetière de Montparnasse - Photo collection Philippe Bentresque que je remercie pour son aide.

Cne Alexandre Bouchet - Né le 5 février 1876 à Beaumont (Puy-de-Dôme) - Fils de Léger Bouchet et de Louise Roche - Domiciliés à Beaumont (61) - Profession avant guerre cultivateur - Classe 1896 - Recrutement de Riom sous le n° matricule 1779 - Service militaire au 30ème régiment de Dragons à compter du 16 novembre 1897 - Nommé Brigadier, le 18 mars 1898 - Nommé Brigadier fourrier, le 6 juillet 1898 - Nommé Maréchal des Logis, le 28 janvier 1899 - Engagé pour deux ans, le 22 juin 1900 - Nommé Maréchal des Logis fourrier, le 23 septembre 1900 - Nommé Maréchal des Logis chef, le 10 octobre 1901 - Engagement de trois ans à compter du 1er novembre 1902 - Nommé sous-lieutenant au 21ème régiment de chasseurs à cheval, le 1er avril 1905 - Nommé Lieutenant, le 1er avril 1907 - Affecté comme instructeur d'équitation à l'école d'application de cavalerie, le 23 mars 1910 - Affecté au 7ème régiment de Hussards, le 6 septembre 1912 - Affecté au 21ème régiment de Chasseurs, le 10 octobre 1913 - Passé à l'aéronautique militaire, comme observateur de la 4ème armée, le 9 octobre 1914 - Nommé Capitaine à titre définitif, le 1er novembre 1914 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation n° 511 à l'ordre de l'armée, le 8 janvier 1915 - Affecté au 1er groupe de bombardement (GB 1) comme adjoint au commandant de groupe du 16 octobre 1915 au 31 mai 1917 - Citation n° 406 à l'ordre de l'armée, le 25 octobre 1915 - Citation n° 2910 à l'ordre de l'armée, le 13 mai 1916 - Passé au GDE, le 1er juin 1917 - Brevet de pilote militaire n° 9417 obtenu au GDE, le 20 octobre 1917 - Commandant de l'escadrille F 25 du 28 octobre 1917 au 20 février 1918 - Nommé commandant du 1er groupe de bombardement, le 20 février 1918 - Citation n° 1118 à l'ordre de la 2ème armée, le 14 mars 1918 - Nommé Chef d'escadron (Cdt) à titre temporaire, le 28 juin 1918 - Nommé Chef d'escadron à titre définitif, le 23 mars 1919 - Commandant du 2ème régiment de bombardement, le 1er janvier 1920 - Officier de la Légion d'Honneur, le 16 juin 1920 - Ordre de 4ème classe du soleil Levant (Japon) - Commandant du 21ème régiment d'aviation d'Essey-les-Nancy, par changement de dénomination, le 1er août 1920 - Marié avec Jeanne Marie Madeleine Gauthier - Nommé Lieutenant-colonel, le 25 mars 1924 - Commandeur de la Légion d'Honneur, le 28 décembre 1927 - Nommé Colonel - Commandant de la 11ème brigade de bombardement de Metz, le 5 février 1929 - Nommé Général de Brigade aérienne - Nommé Général de division aérienne, le 19 avril 1935 - Décédé à Nancy, le 11 mai 1958.

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation n° 511 à l'ordre de l'armée, le 8 janvier 1915 : "Observateur en aéroplane, a montré les plus grandes qualités de calme et d'audace au cours de nombreuses reconnaissances et d'un bombardement de nuit des bivouacs ennemis. A toujours rapporté des renseignements précis et exacts sans se laisser détrouner de sa mission, même par les circonstances les plus critiques. En dernier lieu, le 31 décembre, a effectué une reconnaissance par un temps très défavorable, et sous un feu violent d'artillerie. Un obus ayant sectionné un longeron de queue de son avion, a continué à observer le détails des tranchées ennemies, pendant une descente périlleuse où l'appareil, complétement déséquilibré, était canonné jusqu'à l'atterrissage."

* Citation n° 406 à l'ordre de l'armée, le 25 octobre 1915 : "Observateur en avion depuis octobre 1914, a accompli un nombre considérable de reconnaissances à grande distance, parfois dans des conditions atmosphériques très défavorables et sans se laisser jamais arrêter par le feu de l'ennemi. A toujours rapporté, grâce à son expérience et sa ténacité, tous les renseignements qu'il était possible de recueillir."

* Citation n° 2910 à l'ordre de l'armée, le 13 mai 1916 : "Officier hardi, exemple d'énergie et d'entrain. A effectué 188 heures de vol au-dessus de l'ennemi et exécuté 21 bombardements. S'est particulièrement distingué dans la nuit du 10 au 11 avril 1916 au cours d'une ronde rendue extrêmement difficile et périlleuse par l'état de l'atmosphère."

* Citation n° 1118 à l'ordre de la 2ème armée, le 14 mars 1918 : "A exécuté de nombreux bombardements aériens, en particulier, a pris part à 14 sorties du 10 au 30 avril 1917; le 13 mai 1917, a bombardé de nuit une gare importante éloignée. Comme capitaine d'escadrille, a effectué à la tête de son unité 9 bombardements de nuit, en particulier les 25 et 28 juillet 1918, où il a pu recueillir des renseignements importants, malgré une brume intense."

* Citation n° 12.763 à l'ordre de l'armée, décernée par le Maréchal de France, commandant en chef les armées françaises de l'Est, du 1er groupe de bombardement : "Sous l'impulsion énergique de son commandant, le chef d'escadrons Bouchet, le 1er groupe de bombardement, composé des escadrilles 114, 110, 25, a pris part aux batailles de Picardie et de champagne 1918. En sept mois, du 27 mars au 9 novembre, il a executé 106 nuits de travail, 2134 expéditions d'avions, attaqué 749 objectifs militaires, accompli 109 reconnaissances de nuit, lançé près de 560 tonnes de projectiles, réalisé 115 destructions (incendies, routes coupées, trains sautés, dépôts de munitions explosés, terrains d'aviation brûlés, ....) A contribué puissamment à l'arrêt de l'ennemi, et à son recul consécutif, en lui infligeant des pertes qui ont affecté profondément son moral et diminué sensiblement sa valeur combative. N'a cessé de procurer à notre haut commandement des renseignements du plus grand intérêt."

Cne Jean Baptiste Personne - Né le 16 octobre 1882 à Gannat (Allier) - Fils de Jean Personne et d'Anne Rabusson - Domiciliés rue St-Etienne à Gannat (Allier) - Classe 1902 - Recrutement de Moulins (Allier) sous le matricule n° 210 - Service militaire au 4ème régiment de chasseurs à cheval, à compter du 16 novembre 1903 - Nommé Brigadier, le 5 juillet 1904 - Nommé Maréchal des Logis, le 14 novembre 1905 - Nommé Maréchal des Logis fourrier, le 12 août 1907 - Affecté au 8ème régiment de chasseurs à cheval, le 17 décembre 1907 - Nommé Sous-lieutenant, le 1er octobre 1909 - Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1909 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 8 juillet 1912 - Brevet de pilote militaire n° 194 obtenu le 1er janvier 1913 - Pilote de l'escadrille BO 9 d'Epinal du 8 janvier 1913 au 15 janvier 1914 - Blessé de contusions multiples lors d'un accident d'avion sur le terrain de Dogneville (Vosges), le 12 mars 1913 - Blessé d'une luxation gauche et de contusions lors d'un accident d'avion au retour d'une reconnaissance de frontières à Epinal, le 23 avril 1913 - Pilote de l'escadrille HF 13 du camp de Châlons du 15 janvier 1914 au 9 février 1915 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 3 novembre 1914 - Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 1er décembre 1914 - Pilote de l'escadrille MF 25 du 9 février 1915 - Citation n° 156 à l'ordre de l'armée, en date du 5 août 1915 - Commandant de l'escadrille MF 25 du 28 août 1915 au 1er novembre 1917 - Nommé Capitaine à titre temporaire, le 9 septembre 1915 - Détaché au commandant d'un groupe d'escadrille devant Verdun (Brocourt), le 9 mars 1916 - Affecté à la direction du groupement D à Regret (Meuse), tout en conservant le commandement de l'escadrille F 25, le 2 avril 1916 - Nommé Capitaine à titre définitif, le 4 octobre 1916 - Commandant de l'école de vol de nuit de Cernon du 1er novembre 1917 au 1er juin 1918 - Commandant de l'école de bombardement du CIACB du 1er juin au 30 octobre 1918 - Commandant du GB 8 du 30 octobre 1918 au 24 septembre 1919 - Affecté au 4ème bureau, 12ème direction du Ministère de la Guerre, le 24 septembre 1919 - Blessé d'une légère déformation de la colone vertébrale et fracture aphophites dorsales lors d'un accident d'avion, sur le territoire de la commune de l'Hôpital Le Mercier (Saône-et-Loire), le 17 juin 1918 - Marié avec Mlle E. Leroux, le 11 décembre 1919 - Affecté au 4ème régiment d'aviation d'observation, le 20 mars 1920 - Détaché à la mission militaire française en Tchécoslovaquie du 5 juin 1920 au 21 juin 1922 - Commandant de l'école d'aviation militaire de Cheb en Tchécoslovaquie - Adjoint au chef de corps du 21ème régiment d'aviation de Nancy-Essey, le 26 décembre 1922 - Affecté à l'arme de l'aéronautique - Officier de la Légion d'Honneur, en date du 27 décembre 1923 - Affecté à l'inspection technique de l'aéronautique, le 7 juin 1924 - Nommé Chef de bataillon, le 20 décembre 1924 - Nommé Lieutenant-colonel, le 25 juin 1931 - Affecté au 34ème régiment d'aviation, le 22 août 1931 - Affecté à la base aérienne de Bourget-Dugny, le 1er juillet 1932 - Commandant de la 34ème escadre d'observation, le 1er juillet 1932 - Blessé au cours d'un accident aérien, le 1er mars 1932 - Hospitalisé du 1er mars au 6 août 1932 - En convalescence du 7 août au 4 novembre 1932 - Reprend le commandement de la 34ème escadre d'observation, le 5 novembre 1932 - Commandeur de la Légion d'Honneur, en date du 15 décembre 1932 - Nommé Colonel, le 25 septembre 1934 - Affecté à l'inspection générale technique du matériel de la sécurité et des installations de l'air, le 1er novembre 1934 - Affecté à la direction du matériel aérien militaire sur le base aérienne 104, le 11 décembre 1935 - Grand-officier de la Légion d'Honneur, le 7 mai 1937 - Décédé, le 8 décembre 1964 - Photo La Guerre Aérienne Illustrée - Sources : Extrait de naissance - Pam - Etat des services - Site Léonore - Fiche matricule conservée aux archives départementales de l'Allier - Dernière mise à jour : 14 avril 2020.

* Citation à l'ordre de l'armée, en date du 3 novembre 1914 : "A rendu les services les plus signalés en volant quotidiennement et en permettant de régler le tir de l'artillerie lourde."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 1er décembre 1914 : "N'a cessé d'accomplir des reconnaissances par des temps les plus défavorables. A été fréquemment en but au tir des batteries spéciales et des avions armés ennemis. Aussi bon technicien qu'adroit pilote, est l'invention d'un ingénieux dispositif assurant le bon fonctionnement des moteurs par basses températures."

* Citation n° 156 à l'ordre de l'armée, en date du 5 août 1915 : "Pilote de grande valeur, n'a cessé de rendre les plus grands services par son énergie et ses qualités militaires dans les escadrilles où il a été employé. Apte à toute mission quelle que soit sa difficulté. Vole sur les lignes ennemies depuis un an sans interruption."

* Citation n° 278 de l'escadrille F 25 à l'ordre de la 2ème armée, en date du 12 juillet 1916 : "L'escadrille F 25 chargée, sous le commandement du capitaine Personne, de coopérer pendant la bataille de Verdun, aux reconnaissances, réglages de tir et prises de photographies dans un secteur particulièrement actif, a demandé à poursuivre, malgré cela, les bombardements de nuit dans lesquels elle était spécialisée. Ses pilotes, volant nuit et jour et parfois à deux reprises la même nuit, a réussi à assurer les deux services, a mis à son actif plus de 100 opérations de bombardement, dont certaines par des nuits défavorables et sur des objectifs extrêmement éloignés"

Ltt Henri Prat - Né le 12 juin 1887 à Fontenay-Rohan-Rohan (Deux-Sèvres) - Fils de Pierre Auguste Prat et de Clémentine Terrassier - Domiciliés à Sauzé-Vaussais (Deux-Sèvres) - Classe 1907 - Recrutement de Poitiers sous le matricule n° 494 - Profession avant guerre Etudiant - Engagé volontaire pour trois ans à la mairie de Poitiers, le 22 octobre 1906 - Incorporé au 20ème régiment d'artillerie de campagne de Poitiers comme 2ème canonnier conducteur, le 22 octobre 1906 - Nommé 1er canonnier conducteur, le 19 juin 1908 - Nommé Brigadier, le 13 janvier 1909 - Rengagé pour un an, le 22 octobre 1909 - Nommé Maréchal des Logis, le 7 octobre 1909 - Nommé Maréchal des Logis fourrier, le 17 novembre 1909 - Nommé Maréchal des Logis, le 17 mars 1910 - Affecté au 33ème régiment d'artillerie, le 1er octobre 1910 - Rengagé pour un an, le 22 octobre 1910 - Affecté au 7ème groupe d'artillerie d'Afrique, le 20 juin 1912 - Arrivé à l'unité, le 9 juillet 1912 - Rengagé pour un an, le 22 octobre 1912 - Rengagé pour un an, le 22 octobre 1913 - Affecté au 26ème régiment d'artillerie, le 26 novembre 1913 - Affecté à la 8ème section de munitions, le 3 août 1914 - Nommé Aspirant, le 10 août 1914 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 20 septembre 1914 - Citation à l'ordre du 4ème corps d'armée, en date du 25 avril 1915 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 30 novembre 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur stagiaire de l'escadrille MF 40 du 5 février au 1er septembre 1916 - Victime d'un accident d'avion à Ste-Ménéhould, en compagnie du MdL du Bourblanc, le 16 mai 1916 - Atteint de contusions multiples et de fractures des deux meisiges médianes supérieures - Brevet d'observateur en avion délivré le 24 juin 1916 - Observateur stagiaire de l'escadrille F 8 du 1er au 7 septembre 1916 - Observateur titularisé, le 24 juin 1916 - Observateur en stage à l'escadrille F 25 du 7 septembre au 20 octobre 1916 - Nommé Lieutenant, le 4 octobre 1916 - Stage à l'école d'artillerie de Fontainebleau du 14 novembre 1916 au 8 février 1917 - Observateur de l'escadrille F 58 du 18 février au 22 juin 1917 - Observateur de l'escadrille C 13 du 28 juin au 6 août 1917 - Observateur de l'escadrille SOP 4 du 6 août au 8 octobre 1917 - Observateur de l'escadrille F 72, le 8 octobre 1917 - Observateur de l'escadrille F 32 du 8 octobre au 16 décembre 1917 - Observateur de l'escadrille AR 14 / SAL 14 du 16 décembre 1917 au 2 août 1919 - Victime d'un accident aérien à San Pietro, en équipage avec le Sgt Pocque, le 4 janvier 1918 - Un avion italien, qui se posait à contresens, les a percutés - Pas de blessure grave - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 22 février au 13 mars 1918 - Citation n° 336 à l'ordre de la 10ème armée, en date du 21 mai 1918 - Blessé par balle, le XX juin 1918 - Citation n° 60 à l'ordre de la 46ème division d'infanterie, en date du 18 juin 1918 - Citation n° 356 à l'ordre du 15ème corps d'armée, en date du 10 décembre 1918 - Citation n° 70 à l'ordre de l'AD 46, en date du 27 décembre 1918 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 6 juillet 1919 - Affecté au entrepôts généraux de l'aviation de Nanterre, le 2 août 1919 - Détaché à l'école d'artillerie de Fontainebleau du 17 novembre au 24 décembre 1919 - Affecté au 4ème régiment d'aviation d'observation du Bourget du 24 décembre 1919 au 17 juin 1920 - Affecté au 5ème régiment d'aviation d'observation, le 17 juin 1920 - Détaché à l'état-major du 1er corps d'armée du 23 septembre au 10 octobre 1920 - Affecté au 34ème régiment d'aviation, le 10 octobre 1920 - Affecté au 35ème régiment d'aviation pour l'aéronautique de l'armée française du Levant - Embarqué à Marseille, le 23 décembre 1921 - Débarqué à Beyrouth, le 31 décembre 1921 - Nommé Adjoint tactique au commandant du secteur aéronautique de la 2ème division, le 3 janvier 1922 - Affecté à l'escadrille 52ème escadrille, le 13 mai 1922 - Changement d'arme et passage dans l'infanterie, le 19 septembre 1922 - Citation n° 148 à l'ordre de la 7ème division d'infanterie, en date du 23 septembre 1922 - Nommé Capitaine, le 28 septembre 1922 - Commandant de la 54ème escadrille, le 9 octobre 1922 - Rapatrié en fin de séjour sur le "Braga", le 6 juillet 1923 - Débarqué à Marseille, le 13 juillet 1923 - Affecté au 31ème régiment d'aviation, le 13 juillet 1923 - Affecté à l'état-major de la 6ème brigade d'aéronautique à Tours du 1er janvier 1924 au 9 novembre 1926 - Brevet de pilote militaire n° 20.294 obtenu, le 24 juin 1924 - Commandant de l'escadrille 13 du 9 novembre 1926 au 15 novembre 1928 - Nommé Chef de bataillon, le 25 décembre 1928 - Commandant du 4ème groupe du 31ème régiment d'aviation, le 15 novembre 1928 - Officier de la Légion d'Honneur, le 26 juin 1930 - Nommé Adjoint tactique du CHR, le 1er octobre 1930 - Commandant du parc du 2ème groupe d'aviation d'Afrique, le 25 juillet 1932 - Commandant par intérim du 2ème groupe d'aviation d'Afrique, le 16 avril 1933 - En mission à Colomb-Béchar du 23 au 25 mai 1933 - En mission à Colomb-Béchar du 10 au 11 juin 1933 - En mission à Bidou du 10 au 15 novembre 1933 - Affecté à la base aérienne 201, le 1er janvier 1935 - Commandant en second du 3ème bataillon de l'Air et directeur de l'école des officiers de réserves de Versailles, le 26 avril 1935 - Nommé Lieutenant-Colonel, le 15 septembre 1936 - Décédé à Versailles, le 3 septembre 1937 - Sources : FM Deux-Sèvres - JORF - Dernière mise à jour : 20 décembre 2015 - Photo de 1929 envoyée par Didier Lecoq que je remercie pour son aide.

* Citation à l'ordre du 4ème corps d'armée, en date du 25 avril 1915 : "A passé des journées à circuler sous le feu dans les tranchées de 1ère ligne pour reconnaitre le détail des défenses accessoires de l'ennemi, déterminer le tracé de ces ouvrages et installer une ligne téléphonique."

* Citation n° 336 à l'ordre de la 10ème armée, en date du 21 mai 1918 : "Le 18 décembre 1917, est descendu à moins de 100 mètres et à plusieurs kilomètres à l'intérieur des lignes ennemies pour rechercher et photographier des positions importantes. Est rentré avec un avion criblé de balles. En janvier et février 1918, est descendu à plusieurs reprises, à basse altitude, mitrailler des rassemblements et des colonnes ennemies. Officier observateur depuis deux ans dans l'aviation, modèle de conscience, de dévouement et de courage (275 heures de vol sur l'ennemi, déjà cité à l'ordre.)"

* Citation n° 60 à l'ordre de la 46ème division d'infanterie, en date du 18 juin 1918 : "Le 13 juin 1918, chargé d'exécuter une liaison d'infanterie, s'est acquitté de sa mission d'une manière particulièrement courageuse, descendant à très basse altitude malgré le tir violent des mitrailleuses ennemies qui atteignirent l'avion à plusieurs reprises. Contusionné au genou par une balle, a continué sa mission et n'est rentré qu'après avoir épuisé ses munitions en mitraillant les lignes ennemies. Excellent observateur, toujours à la hauteur de sa tâche, rendant les plus grands services comme officier de renseignement."

* Citation n° 356 à l'ordre du 15ème corps d'armée, en date du 10 décembre 1918 : "Officier de renseignement d'une haute valeur morale, demandant toujours à exécuter les missions les plus délicates. Le 15 juillet en Champagne, au cours d'une liaison d'infanterie, livre trois combats en moins d'une heure, et bien que son pilote ait été blessé et son avion touché, ne veut pas revenir au terrain avant d'avoir complétement terminé sa mission. S'est particulièrement distingué comme observateur d'infanterie pendant le recul allemand de Montdidier à St-Quentin ainsi que pendant les dernières opérations. A vu fréquemment son avion endommagé par le tir de l'infanterie et de l'artillerie ennemies, mais a toujours ramené des renseigneemnts complets et exacts."

* Citation n° 70 à l'ordre de l'AD 46, en date du 27 décembre 1918 : "Officier animé d'un magnifique esprit du devoir, de dévouement et d'abnégation. A rempli toutes les missions qui lui ont été confiées avec un incomparable succès. S'est particulièrement distingué comme observateur, le 4 novembre 1918, où au milieu de circonstances difficiles, il a précisé exactement la situation des troupes et a pour signaler à l'artillerie une contre-attaque ennemie qu'il a ensuite mitraillée en descendant à moins de 50 mètres."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 6 juillet 1919 : "Officier d'une conscience admirable, animé du plus bel esprit de sacrifice, d'abnégation et de dévouement. Six citations."

* Citation n° 148 à l'ordre de la 7ème division d'infanterie, en date du 23 septembre 1922 : "Officier observateur du plus haut mérite et d'un entrain au-dessus de tout éloge. Ne cesse d'accomplir les missions les plus délicates. Vient encore de se distinguer les 24 et 27 juillet en effectuant des bombardements dans le Djebel Druz."

* Officier de la Légion d'Honneur du Chef de bataillon Henri Prat au 31ème régiment d'aviation, en date du 26 juin 1930 : "23 ans de services, 8 campagnes, 3 blessures, un citation, 7 ans de bonifications pour services aériens. Chevalier du 6 juillet 1919."

Adj André Delcamp - pilote F 25 - Né le 17 août 1892 à Thiézac (15) - Brevet de pilote militaire n° 395 du 8 octobre 1913 - Tué au combat, son Farman F 56 abattu par la DCA dans la région de Verdun (55) - Il faisait équipage avec le SLT Jean-Charles Belloc - Photo La Guerre Aérienne Illustrée

Adj Robert Cornille Désiré Caulier - Né le 21 janvier 1891 à Phalempin (59) - Avant guerre Brasseur - Entré en service au 25ème régiment d'artillerie, le 10 octobre 1912 - Citation à l'ordre du bataillon, en date du 29 septembre 1915 -Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 15 juin 1916 - Brevet de pilote militaire n° 4321 obtenu à l'école d'aviation militaire de Châteauroux, le 24 août 1916 - Pilote de l'escadrille F 25 - Tué lorque son Farman F 60 a été abattu par un avion de la Jasta 7, le 2 mars 1917 - Il faisait équipage avec l'Adj Marcel Planche qui a également perdu la vie - Photo collection Thierry Nicolo que je remercie pour son aide.

Ltt Roger Vitrat - Né le 19 février 1885 à Libourne - Fils de François Barthélémy Vitrat et de Marguerite Masson - Domiciliés 7 rue de Noailles à Versailles - Engagé au 123ème régiment d'infanterie, le 3 mars 1903 - Nommé Sergent, le 18 septembre 1904 - Admis comme élève officier à l'école de St-Maixent, le 5 avril 1907 - Affecté au 9ème régiment d'infanterie, le 1er avril 1908 - Nommé Sous-Lieutenant, le 1er avril 1908 - Nommé Lieutenant, le 1er avril 1910 - Affecté au 144ème RI, le 10 juin 1911 - Placé en hors cadre au titre de l'aéronautique, le 24 septembre 1912 - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 11 juin 1911 - Brevet de pilote militaire n° 96 obtenu à l'école d'aviation de St-Cyr, le 27 mars 1912 - Pilote de l'escadrille MF 25 du 1er au 30 septembre 1914 - Pilote de l'escadrille MF 22 du 30 septembre 1914 au 31 janvier 1915 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 3 décembre 1914 - Affecté à la mission française en Serbie du 31 janvier 1915 au 11 octobre 1917 - Commandant de l'escadrille MF 99 de Serbie du 2 mars 1915 au XX juin 1916 - Nommé Capitaine à titre temporaire, le 4 février 1915 - Nommé Capitaine à titre définitif, le 22 mars 1915 - Croix de Guerre et une citation à l'ordre de l'armée en juin 1915 - Une citation à l'ordre de l'armée en octobre 1915 - Nommé Chef de Bataillon (Cdt) à titre temporaire, le 16 mai 1916 - Affecté à l'aéronautique de la 6ème armée à compter du 1er novembre 1917 - Stage de tir de 8 jours à l'école du tir aérien de Cazaux à compter du 19 décembre 1917 - Commandant le service aéronautique du 30ème corps d'armée à compter du 13 janvier 1918 - Chef de bataillon du 31ème régiment d'aviation - Officier de la Légion d'Honneur, le 5 janvier 1931 - Carte postale d'époque

Sgt Léon Flameng - Pilote F 25 - Né le 30 avril 1877 à Paris - Appelé en novembre 1898 au 8ème RA - Passé à l'aviation, en décembre 1914 comme observateur - Brevet de pilote militaire n° 2333 du 12 janvier 1916 à Chartres - Escadrille BL 18 - Ecole de Chartres - GDE - Escadrille F 25 - Croix de Guerre - Médaille coloniale de Chine - Citation Armée juin 1916 - Mort dans un accident aérien sur un Sopwith 1A2 dans une unité du GDE, le 02.01.1917 - Photo La Guerre Aérienne Illustrée.

Sol Léon François Morard - Né le 12 juillet 1879 au hameau de Sainte Blaizine à Thézillieu (Ain) - Fils de Jules Morard (cultivateur) et de Marie Joséphine Borron (cultivatrice) - Domicilié à Thégillieu (Ain) - Profession cultivateur - Classe 1899 - Recrutement de Belley (Ain) sous le matricule n° 1412 - Ajourné de service militaire pour faiblesse pour les années 1900 et 1901 - Déclaré bon pour le service militaire en 1902 - Affecté au 133ème régiment d'infanterie, le 14 novembre 1902 - Fin de service militaire et passage dans la disponibilité, le 19 septembre 1903 - Passé dans la réserve de l'armée d'active, le 1er novembre 1903 - A effectué une période d'exercices de réserve au 133ème régiment d'infanterie du 23 septembre au 20 octobre 1907 - A effectué une période d'exercices de réserve au 133ème régiment d'infanterie du 15 au 31 mai 1909 - Passé à l'armée territoriale, le 1er novembre 1913 - Rappelé à l'activité et affecté à la 11ème compagnie du 56ème régiment territorial d'infanterie, le 3 août 1914 - Passé à l'aéronautique militaire, le 29 août 1915 - Affecté au dépôt de Lyon-Bronau du 2ème groupe d'aviation du 29 août au 5 septembre 1915 - Affecté comme artificier à l'escadrille F 25 / VR 25 du 5 septembre 1915 au 14 février 1919 - En subsistance (nourri et logé) à l'escadrille C 53 comme toute son unité du 16 mars au 1er avril 1916 - L'escadrille F 25 / VR 25 ayant obtenu deux citations à l'ordre de l'armée pendant son affectation, elle a obtenu le port de la fourragère aux couleurs de la Croix de Guerre - Il a reçu cette fourragère, à titre individuel, comme tous les militaires présents dans l'unité lors de ces faits d'armes - Marié avec Mlle Eugénie Victorine Ancian à Thézillieu (Ain), le 30 octobre 1918 - Démobilisé au camp de Mailly, le 17 février 1919 - Passé dans la réserve de l'armée territoriale, le 1er novembre 1919 - Décédé des suites de son intoxication aux gaz de combat pendant la Grande Guerre à Thézillieu (Ain), le 23 février 1921 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 6) de la commune de Thézillien (Ain) - Livret militaire transmis par la famille - Fiche matricule conservée aux archives départementales de l'Ain - CCC de l'escadrille F 25 / VR 25 - CCC de l'escadrille C 53 - Registre des décès (acte n° 2) de la commune de Thézillieu (Ain) - Dernière mise à jour : 26 décembre 2023 - Photo Léon Morard transmise par Robin Tosoni, son arrière-petit-fils que je remercie pour son aide.

 

Photo du Cne Albert Thouvenin

Cne Robert Marius Marguerite Ernest Eugène Thouvenin - Né le 22 juin 1888 à Sedan (Ardennes) - Fils d'Albert Henri Thouvenin et de Laure Eugénie Fraison - Classe 1908 - Recrutement de Mézières (Ardennes) sous le matricule n° 469 - Engagé volontaire pour quatre ans au titre de l'école spéciale militaire de St-Cyr, le 10 octobre 1909 - Affecté, pour une année de service militaire, au 45ème régiment d'infanterie, le 16 octobre 1909 - Nommé Caporal, le 24 février 1910 - Elève de l'école spéciale militaire de St-Cyr à compter du 13 octobre 1910 - Nommé Aspirant, le 13 octobre 1910 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 162ème régiment d'infanterie, le 1er octobre 1911 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 1er octobre 1913 - Blessé par balle à l'épaule gauche à Pierrepont, le 22 août 1914 - Hospitalisé et convalescence du 22 août au 5 décembre 1914 - Présent au dépôt du 162ème régiment d'infanterie du 6 décembre 1914 au 5 février 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 6 février 1915 - Envoyé à l'école d'Avord, le 10 mars 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1040 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 5 juin 1915 - Présent à l'école d'aviation militaire d'Avord, jusqu'au 15 juillet 1915 - Marié avec Mlle Jeanne Galichet, le 17 juillet 1915 et domiciliés au 21, avenue du Château à Vincennes - Parti pour une formation pour le matériel d'escadrille au dépôt de Lyon du 9 au 24 août 1915 - Affecté au GB 104 du 24 août au 9 septembre 1915 - Nommé Capitaine, le 3 septembre 1915 - Pilote de l'escadrille VB 106 du 9 septembre 1915 au 21 juin 1916 - Nommé Capitaine à titre définitif, le 3 septembre 1915 - Pilote de l'escadrille BM 119 du 12 juin au XX novembre 1916 - Commandant de l'escadrille VB 109 du XX novembre 1916 au 1er juin 1917 - Croix de Guerre et citation n° 229 à l'ordre du 10ème corps d'armée, en date du 12 mars 1917 - Commandant de l'escadrille G 482 des Sables d'Olonne du 1er juin au 20 septembre 1917 - Lettre de félicitations du ministère de la Marine portée à la division des patrouilles de Gascogne - Commandant de l'escadrille VR 25 du 20 février au 22 avril 1918 - Citation n° 78 à l'ordre de l'escadre, en date du 3 février 1919 - Citation n° 134 à l'ordre du 162ème régiment d'infanterie, en date du 9 juillet 1919 - Rentré au dépôt du 162ème régiment d'infanterie, le 16 juillet 1919 - Nommé Adjoint au Major commandant la compagnie hors rang, le 10 novembre 1919 - Décoré de la Croix de Guerre belge, le 4 mai 1920 - Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 16 juin 1920 - Affecté au 3ème bataillon de chasseurs mitrailleurs à Labry (Meurthe-et-Moselle) (création d'unité) et nommé Adjoint au chef de corps, le 2 mars 1923 - Occupation de la Rhur du 27 mars 1923 au 20 janvier 1924 - Embarqué pour le Levant du 21 novembre au 1er décembre 1925 - En opérations au Levant du 2 décembre 1925 au 8 décembre 1926 - Citation n° 657 à l'ordre des TOE, en date du 15 juillet 1926 - Affecté au 18ème régiment d'infanterie, le 30 septembre 1926 - Retour vers la métropole via Marseille du 9 décembre 1926 au 1er janvier 1927 - Affecté au 146ème régiment d'infanterie, le 7 janvier 1927 - N'a pas rejoint cette affectation - Citation n° 846 à l'ordre du corps d'armée, en date du 14 février 1927 - Affecté au 22ème régiment de tirailleurs algériens, le 23 mars 1927 - Bénéficie d'une pension d'invalidité temporaire de 15 % par la commission spéciale de réforme de Nancy (Meurthe-et-Moselle) pour séquelles de dysentrie amibienne avec diarrhées fréquentes, le 7 octobre 1930 - Maintenu en activité avec pension d'invalidité inférieure à 10 % par la commission spéciale de réforme de Nancy, le 23 août 1932 - Nommé Chef de bataillon, le 22 janvier 1934 - Officier de la Légion d'Honneur, le 20 décembre 1935 - Affecté à l'état-major du secteur fortifié de Rohrbach à Sarrebourg, le 10 février 1937 - Nommé Lieutenant-colonel, le 23 septembre 1938 - Affecté au 25ème régiment de tirailleurs algériens, le 26 juillet 1939 - Fait prisonnier à Toul (Meurthe-et-Moselle), le 23 juin 1940 - Interné à l'Oflag XII D - Rapatrié pour maladie et démobilisé, le 13 novembre 1943 - Décédé, le 30 octobre 1959 - Sources : Bulletin de naissance de la ville de Sedan - Pam (2 fiches) - Etat des services - Fiche matricule du département des Ardennes - CCC de l'escadrille VR 25 - CCC de l'escadrille VB 106 - CCC de l'escadrille VB 109 - LO - Liste des brevets militaires - Dernière mise à jour : 3 juin 2018.

* Croix de Guerre et citation n° 229 à l'ordre du 10ème corps d'armée, en date du 12 mars 1917 : "Chef d'escadrille plein d'allant, a pris part à la tête de son unité à 15 combats de nuit."

* Lettre de félicitations du ministre de la Marine parue à l'ordre n° 65 de la division des patrouilleurs de Gascogne (date non précisée) : "Comme suite au compte-rendu des opérations effectuées le 25 juin 1917 par l'Adj pilote Heliot, le Sgt pilote Hubert et le Cal pilote Darnis de l'escadrille d'avions côtiers 482 a qui vous avez accordé un témoignage officiel de satisfaction. Je vous prie de vouloir bien transmettre au capitaine Thouvenin commandant cette escadrille ainsi, qu'aux pilotes, observateurs qui se sont distingués en cette circonstance, le témoignage de ma satisfaction pour les services rendus, ainsi que pour la rapidité avec laquelle cette escadrille a été mise en état de rendre des services et les qualités d'allant et de dévouement dont les pilotes et observateurs font preuve en toute circonstances."

* Citation n° 78 à l'ordre de l'escadre, en date du 3 février 1919 : "Pilote ancien et expert, a exécuté en un an, 27 bombardements de nuit et est revenu à 3 reprises différentes avec des éclats d'obus, ou des balles dans son appareil, a allumé un incendie."

* Citation n° 134 à l'ordre du 162ème régiment d'infanterie, en date du 9 juillet 1919 : "Belle attitude au feu, a été blessé le 22 août 1914. A prit part sous un feu très vif le commandement de la portion du 1er bataillon qui se trouvait engagée dans son secteur, son capitaine ayant été blessé."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 16 juin 1920 : "Blessé au début de la campagne comme lieutenant d'infanterie, est passé dans l'aviation où il a continué à rendre les plus grands services par son courage, sa bravoure et son intrépidité. Une fois blessé, plusieurs fois cité."

* Citation n° 657 à l'ordre des TOE, en date du 15 juillet 1926 : "Envoyé en renfort au Levant avec une unité d'infanterie métropolitaine, a demandé à passer comme observateur dans l'aéronautique, pour participer aux opérations actives dans le Djebel Druze, s'est immédiatement fait remarquer par son allant, exécutant depuis le 11 avril 1927, 27 missions de guerre, dont plusieurs liaisons avec l'infanterie à faible altitude, spécialité des reconnaissances à toujours ramené des renseignements précieux."

* Citation n° 846 à l'ordre du corps d'armée, en date du 14 février 1927 : "Officier observateur de grande valeur, rendant de précieux services au commandement. Au cours des dernières opérations, s'est dépensé sans compter , malgré son état de santé fragile, a accompli plus de 40 missions dont 30 liaisons d'infanterie à basse altitude, ramenant plusieurs fois des balles dans son appareil."

 

Photo du Slt Edouard Morot

Slt Edouard René Moro - Né le 12 septembre 1893 à Paris 13ème (75) - Fils d'Alexandre Eugène Maurice François Morot et de Marie Victoire Camille Fromont - Profession avant engagement Comptable - Classe 1913 - Recrutement du 6ème bureau de la Seine sous le matricule 627 - Engagé aux Sapeurs pompiers de Paris, à compter du 31 mars 1913 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 17 mars 1916 - Brevet de pilote militaire n° 4188 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Etampes, le 8 août 1916 - Nommé Caporal, le 13 août 1916 - Stage de perfectionnement bombardement à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage de spécialisation à l'école d'aviation militaire de Châteauroux, jusqu'au 1er décembre 1916 - Pilote de l'escadrille F 25 / VR 25 du 13 février 1917 au 13 février 1919 - Nommé Sergent, le 25 juillet 1917 - Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'aéronautique, en date du 31 août 1917 - Stage au GDE du 16 février au 14 mars 1918 - Stage au CIACB de Perthes du 17 juin 1918 au XXX - Nommé Adjudant, le 25 juin 1918 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 14 août 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 7 septembre 1918 - Affecté au 26ème bataillon de chasseurs - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 8 février 1919 - Affecté au service des réparations d'aviation de St-Cyr, le 13 février 1919 - Tué au cours d'un accident aérien, sur le terrain du Bourget-Dugny, le 2 avril 1919 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 30 juillet 1921 - Sources : Pam - MpF - Liste des brevets militaires - CCC escadrille F 25 / VR 25 - JORF - Dernière mise à jour : 16 mars 2016.

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Edouard Morot, pilote à l'escadrille VR 25, en date du 7 septembre 1918 : "Pilote hors pair. Présente les plus belles qualités militaires d'audace et de modestie. depuis sa dernière citation, totalise 40 bombardements ou reconnaissances. Dans la nuit du 20 au 21 juillet, a déterminé par son tir l'explosion de deux trains de munitions. A de plus fait sauter un dépôt de munitions, le 10 juin et déterminé un incendie, le 21 août."

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Edouard Morot du 26ème bataillon de Chasseurs, pilote à l'escadrille F 25, en date du 8 février 1919 : "Jeune officier pilote, joignant à une très haute valeur morale des qualités professionnelles remarquables. A exécuté en vingt mois de travail assidu et d'efforts constants plus de cent expéditions de nuit, dont un grand nombre sur des objectifs éloignés et dans des circonstances défavorables. S'est particulièrement distingué, le 10 juin, en détruisant un dépôt de munitions, le 21 juillet, en faisant sauter deux trains chargés d'explosifs à gaz et le 18 octobre 1918, en tuant et blessant dans une gare éloignée 500 soldats ennemis."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Slt Edouard René Morot, en date du 30 juillet 1921 : "Pilote hors pair. Quatre fois cité pour avoir exécuté des bombardements dont les conséquences ont été terribles pour l'ennemi. s'est distingué, le 10 juin 1918, en détruisant un dépôt de munitions; le 21 juillet, en faisant sauter deux trains chargés d'explosifs à gaz; le 18 octobre, en tuant et blessant 500 soldats ennemis dans une gare éloignée. Mort pour la France en essayant, sur sa demande, un avion de bombardement livré par l'ennemi. A été cité."

 

Photo du Sgt François Hely d'Oissel

Sgt Louis François Marie Hely d'Oissel - Né le 21 juillet 1891 au château du Bois Roussel à Bursard (Orne) - Fils d'Etienne Emile Hély d'Oissel (propriétaire / inspecteur des finances) et de la comtesse Blanche Charlotte Marie Louise Roederer (propriétaire) - Ils ont eu trois enfants : Elisabeth en 1886, Antoine en 1887 et François en 1891 - Domiciliés au 5 rue du Dôme à Paris (75) en 1891, puis au 1, rue de la Manutention à Paris 16ème (75) en 1911 - Profession avant guerre Etudiant en droit - Classe 1911 - Recrutement du 2ème bureau de la Seine sous le matricule n° 1903 - Incorporé au titre du groupe aéronautique de Versailles (Yvelines), le 8 octobre 1912 - Passé au 2ème groupe d'aviation, par changement dans l'organisation de l'aéronautique militaire - Mécanicien de l'escadrille MF 25 du 1er octobre 1914 au 19 avril 1915 - Affecté au service de l'Adj Maurice Maire - Détaché à Belfort du 11 au 21 décembre 1914 - En subsistance à l'escadrille MF 7 du 8 janvier au 5 février 1915 - Détaché à la RGA du Bourget du 14 au 21 mars 1915 - Affecté au service de l'Adj Maurice Jaguenaud, à compter du 19 avril 1915 - Aurait dû être affecté à l'escadrille MF 16 avec l'Adj Jaguenaud mais est passé élève pilote - Brevet de pilote militaire n° 1092 obtenu, le 19 juin 1915 - Tué au cours d'un accident d'avion à Thorey-en-Plaine (Côte-d'Or), le 3 juillet 1915 - C'est lui qui pilotait l'avion - Louis Hely d'Oissel repose dans le cimetière du Père Lachaise à Paris 20ème - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 5) de la commune de Bursard (Orne) - Pam - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille MF 25 - CCC de l'escadrille MF 16 - MpF - JORF - Site internet Geneanet - Dernière mise à jour : 15 novembre 2022.

 

Les avions

Une partie des mécaniciens avions de l'escadrille MF 25 posent à côté d'un MF 11 sur le terrain de Verdun en septembre 1914 - L'avion, qui vient d'être livré, est équipé de larges patins anti-retournement - Photo Colonel Charles Rossner transmis par Mme Anne Rossner, sa petite fille que je remercie pour son aide - Un grand merci à Patrice Gaubert pour m'avoir transmis ces documents avec l'accord de la famille.

A droite, le soldat Emile Lebon, mécanicien de l'escadrille MF 25 lors d'un entretien d'un moteur sous tente pendant l'été 1915 - Il a été m écanicien de l'escadrille MF 25 / F 25 / VR 25 du 13 août 1915 au 10 juillet 1918 - Photo Emile Lebon transmise par Marc Renneville, son petit-fils que je remercie pour son aide.

MF 11 détruit à l'intérieur du hangar à dirigeable de Verdun (Meuse) après un bombardement allemand en 1915 - Difficile de préciser, la photo fait bien partie d'un ensemble concernant l'escadrille F 25 mais n'est pas légendée - Si un lecteur possède la même photo, qu'il veuille bien prendre contact avec l'auteur du site - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Léon Morard transmise par Robin Tosoni, son arrière-petit-fils que je remercie pour son aide.

MF 11 détruit à l'intérieur du hangar à dirigeable de Verdun (Meuse) après un bombardement allemand en 1915 - Difficile de préciser, la photo fait bien partie d'un ensemble concernant l'escadrille F 25 mais n'est pas légendée - Si un lecteur possède la même photo, qu'il veuille bien prendre contact avec l'auteur du site - Photo Léon Morard transmise par Robin Tosoni, son arrière-petit-fils que je remercie pour son aide.

Les frères Coupet font une démonstration de la tourelle de leur invention, à bord d'un MF 11 de l'escadrille MF 25 - Elle est équipée d'une mitrailleuse Hotchkiss de 8 mm - Photo Colonel Charles Rossner transmis par Mme Anne Rossner, sa petite fille que je remercie pour son aide - Un grand merci à Patrice Gaubert pour m'avoir transmis ces documents avec l'accord de la famille.

Les frères Coupet, Léon et Lucien, sont photographiés à bord d'un MF 11 de l'escadrille MF 25. Ils sont à l'origine de la tourelle qui équipe cet appareil - Photo Colonel Charles Rossner transmis par Mme Anne Rossner, sa petite fille que je remercie pour son aide - Un grand merci à Patrice Gaubert pour m'avoir transmis ces documents avec l'accord de la famille.

Les frères Lucien et Léon Coupet posent à bord d'un MF 11 de l'escadrille MF 25 - Photo Colonel Charles Rossner transmis par Mme Anne Rossner, sa petite fille que je remercie pour son aide - Un grand merci à Patrice Gaubert pour m'avoir transmis ces documents avec l'accord de la famille.

MF 11 des frères Coupet en vol - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo transmise par Francis Arcaute, son neveu que je remercie pour son aide.

Le Cne Charles Rossner, commandant la MF 25, examine le MF 11 n° 363 (moteur 80 ch) de l'escadrille sur le terrain de Saint-Ménéhould, le 27 avril 1915. Cet appareil a été touché par une balle pendant un combat aérien contre un Aviatik, le 27 avril 1915 - Photo Colonel Charles Rossner transmis par Mme Anne Rossner, sa petite fille que je remercie pour son aide - Un grand merci à Patrice Gaubert pour m'avoir transmis ces documents avec l'accord de la famille.

Retour de mission d'un MF 11 à moteur 80 Hp de l'escadrille MF 25 pendant l'été 1915 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jean Personne transmis par Dominique Personne, son petit-neveu, que je remercie pour son aide.

MF 11 n° MF 546 de l'escadrille MF 25 équipé d'une tourelle Coupet permettant de tirer tous azimuts - Le mécanicien Emile Lebon est debout en 3ème position en partant de la droite - Photo Emile Lebon transmise par Marc Renneville, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Les avions

Les frères Coupet présentent la tourelle qu'ils ont conçue, à bord d'un Farman F 40 appartenant à l'escadrille F 25 - Elle permet de tirer au-dessus de l'aile supérieure vers l'arrière car c'est le point faible de cet avion - Photo Musée de l'Air d'Angers que je remercie pour son aide.

Chargement en obus d'un Farman F 40 de l'escadrille F 25 - Photo Musée de l'Air d'Angers que je remercie pour son aide.

L'escadrille MF 25 sur le terrain de la ferme de Bellefontaine entre Brabant-le-Roi et Soyers-le-Val (Meuse) pendant l'été 1916 - Elle y a stationné du 1er janvier au 6 octobre 1916 - A gauche, deux F 40 ou assimilés portant l'insigne à l'étoile (F 25) et à droite, dans l'ordre, un F 40 portant un trèfle à quatre feuilles, ici un porte-bonheur, puis deux MF 11 bis à moteur 130 HP et finalement un dernier F 40 - Deux avions portent un trèfle, il ne s'agit pas d'un insigne d'unité, qui n'a pas encore été adopté - Il ne s'agit pas également d'avions d'une autre escadrille, j'ai vérifié les stationnements - Nous sommes ici en présence de l'arrivée des F 40 et assimilés à l'escadrille MF 25 - Les MF 11 bis laissent la place - Les deux hangars Bessonneau, à l'arrière plan, à droite, sont en cours de montage - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Emile Lebon transmise par Marc Renneville, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Farman 40 de l'escadrille F 25 en 1916 - Photo La Guerre Aérienne Illustrée.

Alignement de Farman F 40 et dérivés de l'escadrille F 25 en 1917 - Photo SHD section Air de Vincennes.

Alignement des avions présents sur le même terrain d'aviation probablement pendant l'hiver 1915-1916 - On y voit un Caudron G 4 et de nombreux Maurice Farman MF 11 et MF 11 bis - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Léon Morard transmise par Robin Tosoni, son arrière-petit-fils que je remercie pour son aide.

Accident d'un Farman F 40 de l'escadrille F 25 -Il est probable qu'il s'agisse de l'avion de l'équipage composé de l'Adj Henri Bricout (pilote) et du Slt Robert Antoine (obs) qui a été accidenté, à l'atterrissage, sur le terrain d'aviation de Maulan (Meuse), le 26 avril 1917 - Le F 40 est passé sur le dos - Les deux aviateurs ont été blessés - Photo Emile Lebon transmise par Marc Renneville, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Accident d'un Farman F 40 de l'escadrille F 25 - Il est probable qu'il s'agisse de l'avion de l'équipage composé de l'Adj Henri Bricout (pilote) et du Slt Robert Antoine (obs) qui a été accidenté, à l'atterrissage, sur le terrain d'aviation de Maulan (Meuse), le 26 avril 1917 - Le F 40 est passé sur le dos - Les deux aviateurs ont été blessés - Photo Emile Lebon transmise par Marc Renneville, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Débris du Farman F 80 (LXXX) n° 4401 de l'escadrille F 25 abattu par la DCA allemande dans la région de Trèves, le 7 juillet 1917- Cet avion est monté par les deux frères Coupet, Lucien et Léon, qui ont été faits prisonniers. Photo droits réservés.

Gros plan de la photo des débris du Farman F 80 (LXXX) n° 4401 de l'escadrille F 25 abattu par la DCA allemande dans la région de Trèves, le 7 juillet 1917 - Photo droits réservés.

Dans la nuit du 20 au 21 aout 1918, le Ltn der reserve Fritz Anders, commandant le Jagdstaffel 73 a abattu deux Voisin 10 de bombardement de nuit appartenant à l'escadrille VR 25. Ces deux avions étaient les Voisin 10 à moteur Renault n° 2995 and 2966 et furent les premières victoires de nuit de la chasse allemande. Les équipages français étaient les suivants : Voisin-Renault n° 2966 de l'équipage MdL Etienne Crouan (pilote) and Slt Poissonier (observateur/mitrailleur) et Voisin-renault n° 2995 de l'équipage MdL G Lepicier and Sgt. E Mangot. Vue de l'épave du n° 2995 de l'équipage Lepicier / Mangot - Photo Collection Gregory Van Wyngarden que je remercie pour son aide.

Dans la nuit du 20 au 21 aout 1918, le Ltn der reserve Fritz Anders, commandant le Jagdstaffel 73 a abattu deux Voisin 10 de bombardement de nuit appartenant à l'escadrille VR 25. Ces deux avions étaient les Voisin 10 à moteur Renault n° 2995 and 2966 et furent les premières victoires de nuit de la chasse allemande. Les équipages français étaient les suivants : Voisin-Renault n° 2966 de l'équipage MdL Etienne Crouan (pilote) and Slt Poissonnier (observateur/mitrailleur) et Voisin-renault n° 2995 de l'équipage MdL G Lepicier and Sgt. E Mangot. Le Ltn Anders pose à coté de l'épave du n° 2966 de l'équipage Crouan / Poisonnier - Photo Collection Gregory Van Wyngarden que je remercie pour son aide.

Biplace allemand abattu à proximité d'un terrain d'aviation occupé par l'escadrille MF 25 / VR 25 - Si vous possédez cette photo légendée, veuillez prendre contact avec l'auteur du site - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Léon Morard transmise par Robin Tosoni, son arrière-petit-fils que je remercie pour son aide.

 

Couleurs des avions

 


Couleurs des avions

Farman F 40 des frères Lucien et Léon Coupet, respectivement pilote et mitrailleur de l'escadrille F 25 - L'appareil possède une tourelle armée d'une mitrailleuse Lewis de leur conception - Dessin David Méchin.

 

Photos aériennes prises
par les équipages

Terrain d'aviation de Buc (Yvelines) - L'escadrille MF 25 a stationné sur place du 1er au 8 septembre 1914 - Photo prise par un avion de l'escadrille allemande FlAbt 260, le 8 juin 1918 - Focale de prise de vue F 50 - Altitude de prise de vue 6000 mètres - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Lionel Luttebacher que je remercie pour son aide.

Terrain de Verdun (Meuse) - L'escadrille MF 25 / F 25 a stationné sur place du 8 au 21 septembre 1914 puis du 1er au 8 janvier 1915 - Photo Roger Kissel transmis par Roland Kissel, son fils, que je remercie pour son aide.

Une série de 3 photos montrant le terrain de Verrières (Meuse) à l'été 1915 - Il a été utilisé par l'escadrille MF 25 du 1er mai au 18 août 1915 - Ce terrain n'a servi de stationnement qu'à la MF 25 pendant la 1ère guerre mondiale - Les 3 Morane-Saulnier type L, visibles en bas de l'image, appartiennent donc à une autre unité et sont seulement de passage - Photo Colonel Charles Rossner transmis par Mme Anne Rossner, sa petite fille que je remercie pour son aide - Un grand merci à Patrice Gaubert pour m'avoir transmis ces documents avec l'accord de la famille.

 

 

Photos aériennes prises
par les équipages

Vue des installations utilisées par l'escadrille MF 25 sur le terrain de Verrières (Meuse) à l'été 1915 - De bas en haut, on peut voir, une tente avion utilisée comme atelier, 3 grands hangars Bessonneau pouvant contenir chacun 2 MF 11 et 5 tentes individuelles servant à abriter un MF 11 - Les installations visibles sur cette photo permettent donc d'abriter et d'entretenir une dizaine d'avions - Le personnel mécanicien est logé directement dans les hangars - Les officiers étaient généralement logés chez l'habitant, dans les villages voisins - Photo Colonel Charles Rossner transmis par Mme Anne Rossner, sa petite fille que je remercie pour son aide - Un grand merci à Patrice Gaubert pour m'avoir transmis ces documents avec l'accord de la famille.

Vue de face des installations utilisées par l'escadrille MF 25 à l'été 1915 - En zoomant sur la photo d'origine, on peut détailler l'utilisation des différentes tentes et hangars mis en service par cette unité. De droite à gauche, au premier plan, trois Morane-Saulnier type L de passage car ce terrain n'a pas abrité d'autre unité que la MF 25, puis deux MF 11 de la MF 25. Il convient d'ajouter deux autres MF 11 visibles dans les hangars. Au second plan, toujours de droite à gauche, une tente individuelle pour MF 11 utilisée comme atelier (voir la photo de détail), puis une alternance de trois hangars Bessonneau qui permettent chacun l'entretien de deux MF 11 et finalement cinq tentes individuelles pour abriter chacune un MF 11 - Photo Colonel Charles Rossner transmis par Mme Anne Rossner, sa petite fille que je remercie pour son aide - Un grand merci à Patrice Gaubert pour m'avoir transmis ces documents avec l'accord de la famille.

Photo de détail des installations de la MF 25 sur le terrain de Verrières (Meuse) pendant l'été 1915 - Photo Colonel Charles Rossner transmis par Mme Anne Rossner, sa petite fille que je remercie pour son aide - Un grand merci à Patrice Gaubert pour m'avoir transmis ces documents avec l'accord de la famille.

Photo de détails des installations de la MF 25 sur le terrain de Verrières (Meuse) pendant l'été 1915 - Photo Colonel Charles Rossner transmis par Mme Anne Rossner, sa petite fille que je remercie pour son aide - Un grand merci à Patrice Gaubert pour m'avoir transmis ces documents avec l'accord de la famille.

 

Documents officiels
ou papiers divers

Tracts envoyés par l'escadrille F 25 lors des bombardements de Trèves.
Sa traduction est la suivante :
"En représailles pour les bombardements de Châlons et d'Epernay."
Photo La Guerre Aérienne Illustrée

Documents officiels
ou papiers divers

Nombres de missions et de bombes larguées par les équipages de l'escadrille F 25, à la date du 1er octobre 1917 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Document Abel Bedin transmis Jean-Michel Roux, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

 

Souvenirs en rapport

 

Souvenirs en rapport

Montre du Sol Léon François Morard - Affecté comme artificier à l'escadrille F 25 / VR 25 du 5 septembre 1915 au 14 février 1919 - Elle a été spécialement fabriquée par l'entreprise d'horlogerie Allion de Versailles pour les personnels de l'aéronautique militaire - Etienne Allion était président du syndicat des horlogers-bijoutiers de l'Ile-de-France - Ce type de montre faisait partie du lot de bord de avion, elle était alors fixée dans un écrin en cuir - Cet écrin possédait 4 trous qui permettaient de fixer cet accessoire dans le cockpit - Durée de fonctionnement après remontage 36 heures - Précision 30 secondes à 1 minute par 24 heures - Ecart de température à supporter de -30° à +50° - Photo Robin Tosoni, son arrière-petit-fils que je remercie pour son aide.

 

Slt Marius Lautiron et le Cal Alfred Furgerot

Restes du Farman F 60 (LX) n° F 2536 de l'équipage Slt Marius Lautiron / Cal Alfred Furgerot appartenant à l'escadrille F 25 - Il a été abattu par un avion de la Heimatschutz et s'est écrasé rue des Jardins à Differdange (Luxembourg), le 10 février 1917 - Photo collection Rémo Raffaelli que je remercie pour son aide.

Restes du Farman F 60 (LX) n° F 2536 de l'équipage Slt Marius Lautiron / Cal Alfred Furgerot appartenant à l'escadrille F 25 - Il a été abattu par un avion de la Heimatschutz et s'est écrasé rue des Jardins à Differdange (Luxembourg), le 10 février 1917 - Photo collection Rémo Raffaelli que je remercie pour son aide.

Enterrement de deux aviateurs de la F 25, le 12 février 1917 - Le 10 février, leur Farman F 60 (LX) a été abattu et s'est écrasé rue des Jardins à Differdange (Luxembourg) par un avion de la Heimatschutz - Les deux aviateurs français : le Slt Marius Lautiron (pilote) et le Cal Alfred Furgerot sont tués - Les photos présentées appartiennent à une série de cartes postales éditées par les Allemands. A cette époque, l'ennemi savait rendre les honneurs à l'adversaire malheureux. Les choses ont bien changées depuis ! Si un des lecteurs de ce site possède une carte complétant cette série, veillez prendre contact avec l'auteur du site - Carte postale collection Yves Mouchet que je remercie pour son aide.

Enterrement des deux aviateurs de la F 25, le 12 février 1917 - Le 10 février, leur Farman F 60 (LX) n° F 2536 a été abattu par un avion de la Heimatschutz et s'est écrasé rue des Jardins à Differdange (Luxembourg) - Les deux navigants français : le Slt Marius Lautiron (pilote) et le Cal Alfred Furgerot sont tués - Carte postale collection Yves Mouchet que je remercie pour son aide.

Slt Marius Lautiron et le Cal Alfred Furgerot

Carte postale montrant le cimetière des soldats français et allemands de la commune de Differdange (Differdingen) - Ce cimetière militaire n'existe plus et les corps ont été rendus aux familles - Photo collection Rémo Raffaelli que je remercie pour son aide.

Enterrement de deux aviateurs de la F 25 dans le cimetière de la commune de Differdange, le 12 février 1917 - Le 10 février, leur Farman F 60 (LX) n° F 2536 a été abattu par un avion de la Heimatschutz et s'est écrasé rue des Jardins à Differdange (Luxembourg) - Les deux navigants français : le Slt Marius Lautiron (pilote) et le Cal Alfred Furgerot sont tués - Carte postale collection Yves Mouchet que je remercie pour son aide.

Enterrement de deux aviateurs de la F 25 dans le cimetière de la commune de Differdange, le 12 février 1917 - Le 10 février, leur Farman F 60 (LX) n° F 2536 a été abattu par un avion de la Heimatschutz et s'est écrasé rue des Jardins à Differdange (Luxembourg) - Les deux navigants français : le Slt Marius Lautiron (pilote) et le Cal Alfred Furgerot sont tués - Carte postale collection Yves Mouchet que je remercie pour son aide.

Enterrement de deux aviateurs de la F 25 dans le cimetière de la commune de Differdange, le 12 février 1917 - Le 10 février, leur Farman F 60 (LX) n° F 2536 a été abattu par un avion de la Heimatschutz et s'est écrasé rue des Jardins à Differdange (Luxembourg) - Les deux navigants français : le Slt Marius Lautiron (pilote) et le Cal Alfred Furgerot sont tués - Carte postale collection Yves Mouchet que je remercie pour son aide.

 

Monuments commémoratifs
et tombes

Caveau de la famille Bouchet au cimetière du Sud de Nancy - Y repose le Général de Corps Aérien Alexandre Bouchet, commandant de l'escadrille F 25 du 28 octobre 1917 au 20 février 1918 et du GB 1 en 1918 (1876-1958), sa fille Marie-José, décédée en bas âge (13 juin 1931-6 avril 1932), sa femme Marie-Madeleine (1901-1983), Alain, son fils aîné, Lieutenant-colonel et écuyer en chef du Cadre Noir de Saumur, mort en service commandé (1937-1975), Nathalène, fille aînée d'Alain, morte de leucémie (1er mars 1950- 27 juin 1968) - Photo Albin Denis du 24 avril 2014.

Gros plan du caveau de la famille Bouchet - Il est situé en parcelles 89/90 de la section 1 bis - Photo Albin Denis du 24 avril 2014.

Tombe du Ltt Jean Marie Lamasse, pilote de l'escadrille MF 25 - Né le 15 juillet 1888 à Cirey-sur-Vezouse (54) - Arme d'origine 4ème régiment de Dragons - Entré en service en octobre 1909 - Brevet de pilote n° 1058 en date du 7 juin 1915 - Ecole d'aviation d'Avord - Pilote de l'escadrille MF 25 du 10 août au 12 septembre 1915 - Tué au combat dans les environs de Montfaucon, le 12 septembre 1915 - Jean Lamasse repose dans le cimetière de Préville de la ville de Nancy - Photo Géraud Guillerez que je remercie pour son aide précieuse.

Tombe de la famille Lamasse au cimetière de Préville de la ville de Nancy - Dans ce caveau reposent :
- Jean, pilote de l'escadrille MF 25,
- Henri, pilote et commandant de l'escadrille BR 224
- Xavier, artilleur du 1er régiment d'artillerie coloniale.
Ces officiers ont tués au combat pendant la Grande Guerre. Encore une famille qui a payé le prix fort pour notre liberté. Ne les oubliez pas !
Photo Géraud Guillerez que je remercie pour son aide précieuse.

Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Plaque en hommage au Cal Alfred Furgerot, mitrailleur de l'escadrille F 25, tué, le 10 février 1917 - Le Farman F 60 (LX), qu'il montait en équipage avec le Slt Marius Lautiron (pilote), a été abattu et s'est écrasé rue des Jardins à Differdange (Luxembourg) - Cette plaque se situe dans le cimetière communal - Les corps des aviateurs ont été transférés après la guerre - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Remo Raffaelli que je remercie pour son aide.

Détail de la plaque en hommage au Cal Alfred Furgerot, mitrailleur de l'escadrille F 25, tué, le 10 février 1917 - Le Farman F 60 (LX), qu'il montait en équipage avec le Slt Marius Lautiron (pilote), a été abattu et s'est écrasé rue des Jardins à Differdange (Luxembourg) - Cette plaque se situe dans le cimetière communal - Les corps des aviateurs ont été transférés après la guerre - Photo Remo Raffaelli que je remercie pour son aide.

Tombe du Sgt Lucien Pierre Desgardes - Pilote de l'escadrille F 25 du 28 mai 1916 au 7 novembre 1917 - Pilote de l'escadrille V 116 du 13 février au 22 mai 1918 - Décédé au 37, rue des Volontaires à Paris 15ème (75), le 3 décembre 1970 - Lucien Desgardes repose dans le cimetière des Batignolles à Paris 17ème (75) - Photo Frédéric Bruyelle que je remercie pour son aide.

Monuments commémoratifs
et tombes

Tombe du Sgt Edouard Morot dans le cimetière de Montparnasse à Paris (75) - Il a été pilote de l'escadrille F 25 / VR 25 du 13 février 1917 au 13 février 1919 -Il a trouvé la mort sur le terrain du Bourget-Dugny, en testant en vol un bombardier allemand qui venait d'être livré, le 2 avril 1919 - Photo Alain Octavie que je remercie pour son aide.

Tombe du Sgt Edouard Morot dans le cimetière de Montparnasse à Paris (75) - Il a été pilote de l'escadrille F 25 / VR 25 du 13 février 1917 au 13 février 1919 -Il a trouvé la mort sur le terrain du Bourget-Dugny, en testant en vol un bombardier allemand qui venait d'être livré, le 2 avril 1919 - Photo Alain Octavie que je remercie pour son aide.

Détail de la tombe du Sgt Edouard Morot dans le cimetière de Montparnasse à Paris (75) - Il a été pilote de l'escadrille F 25 / VR 25 du 13 février 1917 au 13 février 1919 -Il a trouvé la mort sur le terrain du Bourget-Dugny, en testant en vol un bombardier allemand qui venait d'être livré, le 2 avril 1919 - Photo Alain Octavie que je remercie pour son aide.

Tombe du Sgt-Major Auguste Louis Trouve - Né le 31 octobre 1884 à Paris 15ème (75) - Fils d'Alexandre Victor Trouvé et de Marie Joséphine Lejeune - Classe 1904 - Recrutement du 2ème bureau de la Seine sous le matricule n° 1607 - Service militaire au 36ème régiment d'infanterie, le 10 octobre 1905 - Profession avant guerre Comptable - Epouse domiciliée au 85, rue Cardinal Nivert à Paris 15ème (75) - Affecté au 3ème groupe spécial - Affecté au 5ème bataillon d'Afrique - Nommé Sergent-major, le 11 juillet 1916 - Passé à l'aérostation, le 19 octobre 1916 - Affecté à la 37ème section d'aérostiers du 10 octobre 1916 au 2 avril 1917 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 2 au 17 avril 1917 - Mitrailleur de l'escadrille F 221 du 17 avril au 5 septembre 1917 - Mitrailleur de l'escadrille F 25 du 5 septembre 1917 au 12 avril 1918 - En mission au GB 1 du 25 février au 1er avril 1918 - Tué au cours d'un accident d'avion, au retour d'une mission de bombardement de nuit, sur le terrain de Longueil-Sainte-Marie (Oise), le 12 avril 1918 - Auguste Trouve repose dans la nécropole nationale de Soupir (Aisne) - Photo Claude Dannau que je remercie pour son aide - Sources : Pam - CCC escadrille F 221 - CCC escadrille F 25 - MpF - Dernière mise à jour : 15 décembre 2022.

 

 

 

 

Remerciements à :

- M. Yves Mouchet pour l'envoi des cartes postales de sa collection illustrant l'enterrement des aviateurs de la F 25, le 12 février 1917.
- M. Gregory Van Wyngarden pour l'envoi des photos des 2 Voisin 10 abattu par le Ltn Fritz Anders.
- M. Thierry Pecquet pour la transmission des archives de son grand-père Jean.
- M. Géraud Guillerez pour l'envoi des photos de la tombe du Ltt Jean Lamasse.
- Mme Anne Rossner pour la transmission des photos du Colonel Charles Rossner, son grand-père.
- M. Patrice Gaubert pour m'avoir communiqué les photos du Colonel Charles Rossner.
- M. Philippe Bentresque pour l'envoi de la photo du Slt Adolphe Célestin Pégoud.
- M. Antoine Bouchet pour l'envoi des archives du Gal Alexandre Bouchet, son grand-père.
- au Musée de l'Air d'Angers pour la communication de ses archives.
- M. Roland Kissel pour l'envoi des archives de Roger Kissel, son père.
- M. Dominique Personne pour l'envoi des archives de Jean Personne, son grand-oncle.
- M. Didier Lecoq pour l'envoi du dossier militaire du Ltt Henri Prat.
- M. Alain Octavie pour l'envoi des photos de la tombe d'Edouard Morot.
- M. Yves Castelain pour l'envoi de la photo de la tombe d'Auste Trouve.
- La Société Française de Photographie pour la mise à disposition de la photo du fanion de l'escadrille VR 25.
- M. Rémo Raffaelli pour l'envoi des photos de sa collection illustrant les restes du Farman F 40 n° F 2536, le 12 février 1917.
- M. Lionel Luttenbacher pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. Marc Renneville pour l'envoi des archives d'Emile Lebon, son grand-père.
- M. Frédéric Bruyelle pour l'envoi de la photo de la tombe de Lucien Desgardes.
- M. Thierry Nicolo pour l'envoi de la photo de l'Adj Robert Caulier.
- M. Francis Arcaute pour la transmission des archives de Jean Arcaute, son oncle.
- M. Claude Dannau pour l'envoi des photos de la tombe du Sgt-Major Auguste Trouve.
- M. Philippe Bartlett pour l'envoi des photos des insignes de sa collection.
- M. Robin Tosoni pour l'envoi des photos de Léon Morard, son arrière-grand-père.

Bibliographie :

- Les escadrilles de l'aéronautique militaire française - Symbolique et histoire - 1912-1920 - Ouvrage collectif publié par le SHAA de Vincennes en 2003.
- L'aviation française 1914-1940, ses escadrilles, ses insignes - par le Commandant E Moreau-Bérillon - publié à compte d'auteur en 1970.
- The French Air Service War Chronology 1914-1918 par Frank W.Bailey et Christophe Cony publié par les éditions Grub Street en 2001.
- Journal officiel de la République Française - Relevé des citations des aviateurs de la Grande Guerre - période 1910 à 1930.
- Les "As" français de la Grande Guerre en deux tomes par Daniel Porret publié par le SHAA en 1983.
- Les Armées françaises dans la Grande Guerre publié à partir de 1922 par le Ministère de la Guerre.
- Site Internet "Traditions des escadrilles de l'Armée de l'Air" de Henri Guyot - Voir le lien
- Site Internet "La Bible des insignes de l'Armée de l'Air" de Yves Genty - Voir le lien
- Site Internet "Mémoires des Hommes" du Ministère de la Défense - Voir le lien

 

Si vous avez des documents écrits ou photographiques pouvant compléter les données de cette page, veuillez contacter l'auteur du site.

Escadrille 24 Escadrille 26

 

 

pas de fiche > 1918

Cliquez pour agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir