Les hommes
Groupe de pilotes des escadrilles SPA 26 et SPA 103 sur le terrain d'Hétomesnil, le 6 mars 1918 - De gauche à droite : MdL Noël Fontaine (SPA 26) - Ltt Joseph Battle (pilote SPA 103) - Slt Jacques Puget (SPA 26) - Slt René Fonck (pilote SPA 103) - Slt Benjamin de Tascher (SPA 26) - Cne Xavier de Sevin (Cdmt SPA 26) - Slt Philippe Fontaine (SPA 103) - Slt Jean Dombray (SPA 26) - Slt André Seigneurie (pilote SPA 103) - Noêl et Philippe Fontaine sont frères - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Collections SHD du Château de Vincennes transmise par David Méchin que je remercie pour son aide.
Pilotes des escadrilles SPA 3 - SPA 26 - SPA 103 qui forment le GC 12 sur le terrain d'Hétomesnil en août 1918 - De gauche à droite debouts : Slt Henri Rabatel (pilote SPA 3) - Schwetter (pilote SPA 103) - Cne Xavier de Sevin (Cdmt SPA 26) - Ltt René Fonck (pilote SPA 103) - Puget - Lelduneau - Castex - Thouzellier - De gauche à droite : Cardonnet (pilote américain de la SPA 103) - Ltt Joseph Battle (cdt SPA 103) - Dombray (pilote SPA 26) - Un total de six pilotes porte l'insigne métallique de leur unité, ce qui permet d'identifier leur escadrille - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo annexe BDIC du Musée de l'Armée des Invalides à Paris mis en ligne par le site "Gallica" de la Grande Bibliothèque de France.
Ltt Marie Pierre René comte de Malherbe - Né le 27 juin 1881 à Veilleins (Loir-et-Cher) - Fils de Louis Paul Christian vicomte de Malherbe (propriétaire) et d'Henriette Marie Antoinette Zoé d'Espinay Saint-Luc (propriétaire) - Demeurant au Château de Foulletorte sur la commune de St-Georges-sur-Erve (Mayenne) - Ce château appartient toujours à la famille de Malherbe - Classe 1901 - Recrutement de Laval (Mayenne) sous le matricule n° 584 - Classé 330ème sur 352 au concours d'entrée de l'école militaire spéciale de St-Cyr de 1902 - Engagé volontaire pour trois ans, au titre de l'école spéciale militaire de St-Cyr, le 18 octobre 1902 - Arrivé à l'école, le 27 octobre 1902 - Elève de 1ère classe, le 3 novembre 1903 - Remis élève de 2ème classe, le 1er avril 1904 - Classé 98ème sur 437 à l'examen de sortie de St-Cyr - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 17ème régiment de Dragons, le 1er octobre 1904 - Affecté au 14ème régiment de Dragons, le 8 août 1905 - Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1906 - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 26 octobre 1910 - Brevet de pilote civil FAI n° 334 délivré par l'Aéroclub de France délivré le 23 décembre 1910 - Brevet de pilote militaire n° 2 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 7 février 1911 - Insigne métallique (macaron) de pilote militaire n° B 135 - Placé en position "Hors cadre" au titre de l'aéronautique militaire, le 21 août 1911 - Affecté au 25ème bataillon d'aérostiers du 1er régiment du Génie, le 6 septembre 1911 - Affecté au 1er groupe d'aviation, centre d'aviation de Pau - A perçu, pour le compte du centre d'aviation militaire de Pau, le Blériot XI n° 228 baptisé "Béarn et Pays Basque" offert lors de la souscription du département des Basses-Pyrénées - Affecté au 2ème groupe d'aviation, centre d'aviation de Reims, le 9 juin 1914 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, le 1er janvier 1912 - Pilote de l'escadrille BL 18 stationnée sur le terrain d'Avord d'août 1913 au 15 juin 1914 - Pilote de l'escadrille BLC 4 du 15 juin 1914 au XX septembre / octobre 1914 - Commandant de l'escadrille BLC 2 du XX septembre / octobre 1914 au 10 janvier 1915 - Nommé Capitaine, le 1er novembre 1914 - Commandant de l'escadrille MS 26 / N 26 du 6 février 1915 au 7 juin 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, le 11 février 1915 - Mission à Villacoublay du 3 au 14 mars 1915 - Citation n° 2 à l'ordre de l'aviation (régiment), le 5 avril 1915 - Mission au RGA de Dugny-le-Bourget du 24 au 29 mai 1915 - Mission au RGA du Bourget, le 16 juin 1915 - Mission au RGA du Bourget du 11 au 15 août 1915 - Nommé Chef d'escadron, à titre temporaire, le 5 octobre 1916 - Convoyage avion du 15 au 21 décembre 1915 - Hospitalisation et convalescence du 13 février au 6 juin 1916 - Blessé par une rupture musculaire de la cuisse droite suite à un capotage provoqué par un essui coupé par un éclat d'obus en mars 1916 - Commandant de la Division Nieuport de l'école d'aviation militaire d'Avord du 11 juin au 5 octobre 1916 - Nommé Chef d'Escadron (Cdt), le 5 octobre 1916 - Commandant de la mission de Roumanie du 6 octobre 1916 au 29 décembre 1916 - Marié avec Mlle Yvonne Gibert à Paris, le 23 janvier 1917 - Ils ont eu un fils, Patrice né en 1918 - Replacé au grade de Capitaine et maintenu au service aéronautique, le 15 février 1917 - Affecté à l'état-major particulier du ministre de la Guerre à compter du 23 mars 1917 - Nommé Chef d'escadron à titre temporaire, le 7 octobre 1917 - Mis à la disposition du centre d'instruction du GDE, le 13 février 1918 - Nommé Chef d'escadron à titre définitif, le 25 mars 1919 - Affecté à l'instruction du GDE, le 1er mai 1919 - Nommé Commandant de la commission aéronautique militaire de contrôle en Prusse, le 10 septembre 1919 - Nommé Commandant en second du 3ème régiment d'aviation de chasse de Châteauroux, le 10 novembre 1920 - En mission en Allemagne, le 12 novembre 1920 - Classé dans les cadres de l'arme de l'aéronautique, le 5 décembre 1922 - Grade d'officier de la Légion d'Honneur, en date du 27 décembre 1923 - Chevalier de l'ordre de Léopold de Belgique - Croix de Guerre belge - Officier de la couronne d'Italie - Officier de l'étoile de Roumanie - Commandeur de la couronne de Roumanie - Commandeur de la couronne du Siam - Distingued Service Order britannique - Médaille commémorative de la bataille de l'Yser - Nommé Lieutenant-Colonel, le 25 juin 1928 - Affecté à l'entrepot spécial d'aviation n° 1, le 8 octobre 1929 - A rejoint son affectation, le 1er janvier 1930 - Nommé président de la commission de contre-réception des avions au service technique de l'aéronautique - Proposé pour une pension d'invalidité de 20 % pour cal difforme du péroné gauche au 1/3 supérieur avec limitation à 80° de la flexion du cou du pied, reliquat de fracture double fermée des deux clavicules (chute), cal un peu gros avec gêne dans l'abduction des deux bras, reliquat de fracture fermée du 5ème métacarpien droit, lombalgie suite de chute d'avion par la commission de réforme de Versailles (Yvelines), le 19 novembre 1930 - Tué au cours d'une collision aérienne survenue à 150 mètres d'altitude, au Sud du terrain de Villacoublay, le 11 mai 1931 - Il a été provoqué par la présence d'une brume de chaleur qui rendait la visibilité difficile - L'avion, piloté par l'Adc Joseph Armand Duclos, est entré en collision avec celui du lieutenant-colonel de Malherbe, au cours d'un vol de réception d'un Wilbeau et d'un Gourdou - Les deux hommes appartenaient à la commission de contre-réception des avions du STA - Après la collision, l'avion piloté par de Malherbe a eu la queue tranchée - Il n'a pu s'extraire du cockpit de son appareil qui s'est écrasé sur le dos - L'autre pilote a vainement sauté en parachute mais d'une altitude bien trop faible de 25 m et a été tué - Photo droits réservés - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 11) de la commune de Veilleins (Loir-et-Cher) - Pam (2 fiches) - CCC de l'escadrille BL 18 - CCC de l'escadrille MS 26 / N 26 - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Mayenne - Etat des services - LO - JORF - Revue L'Aérophile - Date de la dernière mise à jour : 30 janvier 2023.
* Citation à l'ordre de l'armée du Cne Marie Pierre René de Malherbe, commandant l'escadrille MS 26, le 11 février 1915 : "A, depuis le début de la campagne, fait preuve du plus grand courage et de la plus belle audace. A fait en particulier plusieurs atterrissages et effectué plusieurs départs sous un feu intense de l'ennemi. A rapporté fréquemment, soit à la cavalerie, soit à l'artillerie, des renseignements d'une grande valeur et d'une parfaite exactitude."
* Citation n° 2 à l'ordre de l'aviation (régiment), le 5 avril 1915 : "Ayant pris, dans des conditions difficiles, le commandement d'une escadrille Morane nouvellement créée, en afait rapidement une excellente unité qui rend de grands services pour les reconnaissances, la chasse et le bombardement grâce à l'entrain qu'il a su communiquer à tous et à la façon judicieuse dont il a su utiliser les aptitudes de chacun. Toujours sur la brèche donne le meilleur exemple à son personnel ."
* Grade d'officier de la Légion d'Honneur du chef d'escadron Marie Pierre René au 3ème régiment d'aviation, en date du 27 décembre 1923 : "Chevalier du 30 décembre 1911; 26 ans de services, 5 campagnes, une blessure, une citation."
Cne Joseph Marie Xavier de Sevin - Né le 13 mars 1894 à St-Martin-du-Touch (Haute-Garonne) - (St-Martin-du-Touch est devenu un quartier de la ville de Toulouse) - Fils de Marie Auguste Edouard de Sevin (propriètaire) et d'Adrienne Louise Jeanne Marie de Tricornot de Rose - Domicliés au château de Marmande et au 2, rue Vieille Eglise à Versailles (Yvelines) - Domicilié en 1914 au 34, rue du Languedoc à Toulouse (Haute Garonne) - Titulaire d'un baccalauréat ès-sciences - Profession avant guerre Etudiant - Classe 1914 - Recrutement de Toulouse (Haute-Garonne) sous le matricule n° 2005 - Admis à l'école militaire spéciale de Saint-Cyr en juin 1914 - Promotion "De la Grande Revanche" - Engagé volontaire pour 8 ans au titre du 14ème régiment d'infanterie, le 2 septembre 1914 - Nommé Caporal, le 5 novembre 1914 - Nommé sergent, le 30 novembre 1914 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire et affecté au 96ème régiment d'infanterie, le 5 décembre 1914 - Affecté au 19ème bataillon de Chasseurs, le 5 mars 1915 - Blessé par des éclats d'obus au poignet et au genou au Four de Paris, le 12 avril 1915 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 27 décembre 1915 - Fait une demande pour passer à l'aéronautisue militaire - Détaché à l'école d'aviation militaire de Pau du 15 juillet au 10 novembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1727 obtenu à l'école d'aviation militaire de Pau, le 9 octobre 1915 - Pilote de l'escadrille N 12 du 11 novembre 1915 au 24 décembre 1917 - Convoyage d'un avion depuis la RGA du 3 au 8 avril 1916 - Citation à l'ordre de la 5ème armée en date du 1er juin 1916 - Première victoire homologuée contre un avion abattu dans les environs de Monthenault, le 11 juillet 1916 - Citation à l'ordre de l'armée en date du 1er août 1916 - Nommé Lieutenant d'active à titre définitif, le 5 décembre 1916 - Convoyage d'un SPAD VII depuis la RGA du 30 décembre 1916 au 5 janvier 1917 - Blessé à la figure et aux genoux lors d'un accident d'avion en janvier 1917 - Citation à l'ordre de l'armée en date du 2 janvier 1917 - Deuxième victoire homologuée, en coopération avec le Sgt Marcel Nogues, contre un avion abattu dans les environs d'Autrecourt (Meuse), le 4 mars 1917 - Chevalier de la Légion d'Honneur avec une citation à l'ordre de l'armée, le 19 avril 1917 - Cette décoration vaut pour l'attribution de la Croix de Guerre avec palme - Citation à l'ordre de l'armée en date du 23 avril 1917 - Troisième victoire homologuée contre un biplace, en coopération avec le Cne Auger (N3) et le Sgt Waddington, abattu sur Vailly-sur-Aisne, le 11 mai 1917 - Citation à l'ordre de l'armée en date du 20 mai 1917 - Citation à l'ordre de l'armée en date du 25 mai 1917 - Convoyage d'un SPAD VII depuis la RGA du 26 au 28 mai 1917 - Quatrième victoire homologuée, en coopération avec les Slts Chapput et Ortoli, contre un avion abattu dans les environs de Reims (Marne), le 19 juin 1917 - Citation à l'ordre de l'armée en date du 26 juillet 1917 - Cinquième victoire homologuée, en coopération avec l'Adj de Dreux, contre un avion abattu, le 30 septembre 1917 - Sixième victoire homologuée, en coopération avec les Adjs de Dreux et de la Frégeolière, contre un avion abattu, le 30 septembre 1917 - Citation à l'ordre de la 6ème armée en date du 5 octobre 1917 - Commandant de l'escadrille SPA 26 du 25 décembre 1917 au 26 mars 1919 - Septième victoire homologuée, en coopération avec le MdL Fontaine et un équipage de l'AR 45, contre un avion abattu dans les environs de Samogneux, le 20 janvier 1918 - Citation à l'ordre de l'armée en date du 6 février 1918 - Huitième victoire homologuée contre un avion abattu dans les environs de Fignières, le 1er avril 1918 - Neuvième victoire homologuée, en coopération avec les Ltt de Tascher et Adj Antoine, contre un avion abattu dans les environs de Assainvillers, le 15 mai 1918 - Dixième victoire homologuée, en coopération avec le Ltt Puget, contre un Albatros C abattu dau nord-est de Montdidier, le 16 mai 1918 - Citation à l'ordre de l'armée en date du 29 mai 1918 - Nommé capitaine à titre définitif, le 28 juin 1918 - Onzième victoire homologuée, en coopération avec le MdL Dubonnet, contre un biplace abattu dans les environs de Gruny, le 16 août 1918 - Douzième victoire homologuée contre un avion abattu au nord-est de Vouziers, le 24 octobre 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 12 décembre 1918 - A remporté 12 victoires homologuées et 11 victoires probables ou non homologuées pendant la Grande Guerre - Retourne à l'école militaire spéciale de Saint-Cyr pour terminer sa scolarité imterrompue par la guerre - Attaché au groupe de cavalerie de l'école de Saumur - Affecté au 1er régiment d'aviation de Thionville-Basse-Yutz, le 7 août 1920 - Passé à l'arme de l'aéronautique militaire - Officier de la Légion d'Honneur, le 16 juin 1920 - Détaché à l'état-major de la DAL, le 23 septembre 1920 - Marié avec Mlle Madeleine Blanchet de la Sablière à Quimper (Finistère), le 5 avril 1921 - Ils auront sept enfants - Affecté au 34ème régiment d'aviation, le 1er janvier 1924 - Mutation annulée, le 22 décembre 1923 - Affecté au 2ème groupe du 3ème régiment d'aviation, le 18 janvier 1926 - Nommé Chef de bataillon, le 25 septembre 1928 - Affecté au 37ème régiment d'aviation au Maroc, le 30 janvier 1929 - Embarqué sur le Volubilis, le 30 janvier 1929 et débarqué au Maroc, le 3 février 1929 - Affecté à la réserve de commandement de l'état-major du 37ème RA, le 3 février 1929 - Rapatrié pour des raisons sanitaires - Embarqué à Casablanca, le 4 janvier 1930 et débarqué à Marseille, le 7 janvier 1930 - Affecté comme professeur à l'école militaire d'application de l'aéronautique de Versailles, le 7 janvier 1930 - Proposé pour une pension temporaire de 30 % pour arthrite séche des 2 genoux sans déformation avec crises douloureuses intermittantes, reliquat de traumatismes de guerre, reliquat de dysentrie bacillaire contactée au Maroc, hypocousie bilatèrale avec bourdonnements d'oreilles, cicatrice sur la paroi axillaire gauche par la commission de réforme de Versailles, le 16 septembre 1931 - Maintenu en activité - Affecté à l'école pratique d'aviation d'Istres, le 23 avril 1932 - Proposé pour une pension temporaire de 20 % pour reliquat de dysentrie amibienne, arthrite séche des 2 genoux, otite cicatricielle bilatèrale, cicatrice sur la paroi axillaire gauche par la commission de réforme de Marseille, le 23 juin 1933 - Maintenu en service - Nommé Directeur de l'instruction de l'école pratique d'aviation d'Istres, le 24 septembre 1932 - Commandant par Intérim du 2ème bataillon de l'air, le 9 décembre 1932 - Nommé commandant du 2ème bataillon de l'air, faisant fonction de commandant en second l'école d'Istres jusqu'au 16 octobre 1934 - Commandeur de la Légion d'Honneur, le 4 juillet 1934 - Affecté au centre d'études de l'armée de l'Air, le 12 septembre 1934 - Pension temporaire de 10 % valable du 16 septembre 1935 au 15 septembre 1937 accordée par la commission de réforme de Paris, le 8 juillet 1935 - Maintenu en activité avec pension de 10 % pour reliquat arthrite des 2 genoux par chute d'avion et des contusions par éclats par la 1ère commission de réforme de la Seine, le 8 juillet 1935 - Affecté de la 54ème escadre aérienne, le 1er juillet 1936 - Arrivé au centre des hautes études aériennes - Pension définitive de 10 % accordée par la 1ère commission de réforme de la Seine, le 16 février 1938 - Désigné pour effectuer un stage de trois mois au 2ème bureau de l'état-major de l'armée de l'Air, à l'issue des cours des hautes études aériennes, le 16 juin 1938 - Nommé Colonel, le 24 juin 1938 - Nommé attaché de l'Air en Roumanie, le 1er octobre 1938 - En poste quand la guerre éclate - Maintenu en poste par le gouvernement de Vichy, il profite de son poste pour observer les concentrations de troupes et collecte des renseignements permettant de déduite l'attaque allemande contre l'URSS qu'il transmet à Vichy et aux Britanniques, qui le décoreront après guerre - Les Allemands, qui n'ont pas apprécié ses activités d'espionnage, le feront expulser par les autorités roumaines - Affecté au commandement de l'école de l'air de Salon-de-Provence, le 1er août 1941 - Nommé Général de brigade aérienne, le 15 mai 1942 - Fait l'objet de plaintes de la part de la Légion des combattants pour l'esprit de résistance qu'il entretenait à l'école de l'Air - Après l'invasion de la zone libre, l'école de l'Air est investie et l'armée de l'Air d'armistice est dissoute - Nommé diecteur de l'organe liquiditeur de la 1ère région aérienne, le 21 décembre 1942 - Place ses officiers dans la résistance et fournit au réseau d'Aix des renseignements militaires, collectant des informations sur les positions allemandes en Méditerranée - Arrêté par la Gestapo, le 23 février 1943 - Il sera relâché - Une arthrite des deux genoux le met en position de congé de convalescence, pour trois mois, le 22 mars 1943 - Obtient une prolongation de trois mois, le 22 juin 1943 - S'évade en traversant à pied les Pyrénées, en compagnie de ses deux fils, à partir du 3 août 1943 - Arrivent finalement en Afrique du Nord, après avoir été emprisonnés par les Espagnols, le 17 octobre 1943 - Ses deux fils s'engagent immédiatement dans l'armée française - Il reprend du service dans l'armée de l'Air - Cgargé par le gouvernement provisoire de l'instruction prémilitaire - Nommé à la commission de contrôle alliée de Naples, le 22 mars 1944 - Nommé Général de Division aérienne, le 25 septembre 1944 - Son fils ainé, Thierry se tue à l'école de pilotage de Dodge City aux Etats-Unis, le 12 janvier 1945 - Atteint par la limite d'âge de son grade, il est placé en disponibilité et maintenu en fonction, car nommé chef de la section française de l'état-major interallié de contrôle en Allemagne, le 8 juin 1945 - Nommé Commandeur de l'Empire britannique - Replacé en congé d'activité, le 1er mars 1946 - Rentre en France, ruiné par la guerre et sa maison pillée par les Allemands - S'établit au Maroc en 1947 - Grand officier de la Légion d'Honneur, le 31 décembre 1947 - Rentre en France et s'installe à Brinon-sur-Sauldre (Cher) à la fin 1962 - Décédé à Argent-sur-Sauldre (Cher), le 7 novembre 1963 - Photo La guerre aérienne illustrée - Sources : Registre des naissances de la ville de Toulouse (Haute-Garonne) - Pam - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Haute-Garonne - Dossier individuel SHD n° 1P 30.551/5 - JORF - Site As 14-18 - Site Geneanet - Dernière mise à jour : 2 novembre 2020.
* Citation n° 215 à l'ordre de la 5ème armée du Stt Xavier de Sevin, pilote à l'escadrille N 26, en date du 1er juin 1916 : " Pilote adroit et audacieux, volontaire pour toute reconnaissance à longue portée et les missions d'escorte dans les lignes ennemies, a attaqué à courte distance et forcé à la retraite plusieurs avions ennemis. A mitraillé à moins de 1000 mètres d'altitude, un Drachen qui a été ramené précipitamment."
* Citation n° 132 à l'ordre de la 5ème armée du Slt Xavier de Sevin, pilote à l'escadrille N 26, en date du 1er août 1916 : "Pilote plein d'audace et d'entrain. A livré un grand nombre de combats dans les lignes. Le 11 juillet 1916, a attaqué à moins de 25 mètres un avion ennemi et l'a forcé à repasser les tranchées à 200 mètres d'altitude et a atterrir immédiatement après."
* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Xavier de Sevin, pilote à l'escadrille N 12, en date du 2 janvier 1917 : "Pilote d'allant et de sang-froid. Le 15 décembre 1916, a été à moins de 200 mètres par un temps très défectueux, reconnaitre l'emplacement des réserves ennemies. Est revenu en rapportant un renseignement des plus précieux, permettant d'arrêter une contre-attaque. A pris un rassemblement important sous le feu de sa mitrailleuse, y semant le désordre."
* Chevalier de la Légion d'Honneur, Croix de Gerre avec palme et citation à l'ordre de l'armée du Ltt Xavier de Sevin au 19ème bataillon de chasseurs, pilote à l'escadrille N 26, en date du 19 avril 1917 : "Brillant pilote de chasse, ayant une haute conception du devoir, toujours prêt pour les missions difficiles. Blessé dans l'infanterie, au début de la campagne, et entré dans l'aviation, a battu son deuxième appareil ennemi, le 4 mars 1917. Déjà trois fois cité à l'ordre de l'armée."
* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Xavier de Sevin, pilote à l'escadrille N 26, en date du 23 avril 1917 : "Pilote aussi brillant dans l'attaque des avions ennemis que dans toutes les missions qui lui sont confiées. Le 12 avril, a forcé un adversaire à atterrir désemparé dans ses lignes. Le 16 avril, par un temps très dur, a survolé à très faible hauteur, les troupes ennemies en les mitraillant et rapporté des renseignements précieux pour le commandement. Donne journellement à ses camarades le plus bel exemple de courage, de sang-froid et d'abnégation."
* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Xavier de Sevin, pilote à l'escadrille N 26, en date du 20 mai 1917 : "Pilote d'une audace et d'un enthousiasme superbe, plein d'ardeur au combat. A abattu, avec un autre avion de chasse, un nouvel appareil, le 10 mai 1917."
* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Xavier de Sevin, pilote à l'escadrille N 26, en date du 25 mai 1917 : " Brillant pilote de chasse ayant une haute conception du devoir, toujours prêt pour les missions difficiles. Blessé dans l'infanterie au début de la guerre. Est entré dans l'aviation, a abattu son deuxième appareil ennemi, le 4 mars 1917. Déjà 3 fois cité à l'ordre de l'armée."
* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Xavier de Sevin, pilote à l'escadrille N 26, en date du 26 juillet 1917 : " Officier donnant chanque jour le plus bel exemple de courage et d'entrain. A abattu le 19 juin 1917, son 4ème appareil allemand."
* Citation n° 512 à l'ordre de la 6ème armée du Ltt Xavier de Sevin, pilote à l'escadrille SPA 26, en date du 5 octobre 1917 : " Officier pilote plein d'audace et de courage. Ne cesse d'entrainer ses camarades à l'attaque des avions ennemis, les poursuivant très bas dans leurs lignes. Le 30 septembre 1917, a attaqué et abattu successivement deux avions ennemis. 5ème et 6ème avions abattus par ce pilote."
* Citation n° 1088 à l'ordre de l'armée du Ltt Xavier de Sevin, au 19ème bataillon de chasseurs, pilote, commandant l'escadrille SPA 26, en date du 6 février 1918 : " Le 20 janvier 1918, a foncé sur un groupe d'avions ennemis qui attaquaient un avion français. A contribué à abattre l'un d'eux, dégageant ainsi l'avion en péril. Sept fois cité."
* Citation à l'ordre de l'armée du Cne Xavier de Sevin au 19ème bataillon de chasseurs, pilote, commandant l'escadrille SPA 26, en date du 29 mai 1918 : "Officier pilote des plus remarquables. A abattu son 8ème avion ennemi, le 1er avril et le 9ème, le 15 mai 1918."
* Citation à l'ordre de l'armée du Cne Xavier de Sevin du 19ème bataillon de chasseurs, pilote à l'escadrille SPA 26, en date du 12 décembre 1918 : "A abattu les 16 mai et 16 août 1918 ses 10ème et 11ème avions ennemis."
Slt Joseph Pierre Maria, observateur de l'escadrille MS 26 - Né le 2 décembre 1890 à Marseille - Avant guerre étudiant en sciences - Entré en service, le 1er octobre 1911 au 21ème régiment de chasseurs à Cheval de Limoges - 3 citations à l'ordre de l'armée (Août, novembre, decembre 1915) - Légion d'Honneur en décembre 1915 - Croix de Guerre 14-18 - Médaille britannique, le 12 janvier 1916.
* Citation à l'ordre de l'armée : "Observateur plein d'ardeur et de dévouement, toujours prêt à marcher en toutes circonstances. Le 30 juillet 1915, a soutenu avec une simple carabine, contre un avion allemand armé d'une mitrailleuse, une lutte d'un quart d'heure au cours de laquelle l'appareil qu'il montait comme passager a été atteint de huit balles, toutes à proximité de lui et son pilote"
Slt Hughes Noël de Rochefort au Crotoy en juin 1916, la veille de recevoir la Légion d'Honneur - Né le 25 décembre 1889 à Cerdon - Fils d'Antoine de Rochefort et d'Alice Genneval - Avant guerre ingénieur agronome - Entré en service actif au 5ème bataillon d'aérostiers, en octobre 1911 - Brevet de pilote militaire n° 1319 en date du 10 août 1915- Pilote de l'escadrille MS 26 et N 26 - Grièvement blessé au combat par la DCA, a posé son Nieuport 17, n° 1581, dans les lignes allemandes, le 15 septembre 1916 - Décédé de ses blessures, le 23 septembre 1916 - Photo Solange de Rochefort que je remercie pour son aide.
De gauche à droite : Sgt François Barra (pilote N 26) - Slt Hugues de Rochefort à la mitrailleuse Lewis (pilote N 26) - Slt Joseph Maria (observateur N 26) - Photo Solange de Rochefort que je remercie pour son aide.
Adj Julien Emile François Antoine pose à côté de son SPAD VII - Il volait habituellement sur le n° 1721 codé "11" baptisé "D'où l'on voit la cime bleue des Vosges" - Né le 14 janvier 1892 à Plombières-les-Bains (Vosges) - Fils de Jules Antoine et de Laure Orivel - Profession avant mobilisation Etudiant - Engagé (service militaire) au 16ème régiment chasseurs à Cheval, le 11 mars 1910 - Nommé Maréchal des Logis en septembre 1912 - Mobilisé au 16ème régiment de chasseurs à cheval de Beaune, le 2 août 1914 - Ecole d'aviation militaire de Dijon (tests de sélection personnel navigant) - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 5 décembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 3959 obtenu à l'école d'aviation militaire de Tours, le 17 juillet 1916 - Stage de transformation à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage du tir aérien à l'école du tir aérien de Cazaux - Stage de Haute-Ecole à l'école d'aviation militaire de Pau - Une période sur le terrain de Villacoublay (GDE) - Pilote de l'escadrille N 312 du 22 mars au 6 avril 1917 - Pilote de l'escadrille N 86 du 12 avril au 28 mai 1917 - Evacué à l'hôpital VR 75 de Viry Chatillon, le 28 mai 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 26 du 24 juillet 1917 au 26 avril 1919 - Mission à la RGA (Réserve Générale d'Aviation) du 17 novembre au 8 décembre 1917 - Nomme Adjudant, le 25 avril 1918 - Hospitalisé du 5 juin au 4 juillet 1918 - Dirigé sur le terrain d'aviation militaire de Dijon-Longvic, le 26 avril 1919 en exécution de la note du GQG n° 37.197 du 27 mars 1919 - Photo Adj Julien Antoine transmise par Mme Laurence Antoine-Caillaux, sa petite fille que je remercie pour son aide.
Ad Julien Antoine pose aux commandes de son SPAD VII n° 1721 codé "11" baptisé "D'où l'on voit la cime bleue des Vosges" - Né le 14 janvier 1892 à Plombières-les-Bains (Vosges) - Nommé Maréchal des Logis en septembre 1912 - Mobilisé au 16ème régiment de chasseurs à cheval de Beaune, le 2 août 1914 - Brevet de pilote militaire n° 3959 obtenu à l'école d'aviation militaire de Tours, le 17 juillet 1916 - Pilote de l'escadrille SPA 26 du 24 juillet 1917 au 26 avril 1919 - Nomme Adjudant, le 25 avril 1918 - Photo Adj Julien Antoine transmise par Mme Laurence Antoine-Caillaux, sa petite fille que je remercie pour son aide.
Cne Amand Pinsard - Né le 29 mai 1887 à Nercillac (Charente) - Fils d'Alphonse Pinsard (cultivateur) et d'Amélie Guichard - Profession avant engagement Comptable - Classe 1907 - Recrutement d'Angoulème (Charente) sous le matricule n° 1481 - Engagé volontaire pour trois ans, au titre du 2ème régiment de Spahis, le 19 février 1906 - En Algérie du 23 février 1906 au 13 septembre 1907 - Nommé Brigadier, le 9 septembre 1907 - Dans les colonnes formées pour opérer dans l'Amalet d'Oudjda (Maroc) du 14 septembre 1907 au 20 juillet 1908 - En Algérie du 21 au 23 juillet 1908 - Campagne des régions sahariennes et colonne Hautguir du 24 juillet au 24 septembre 1908 - Fin d'engagement et passage dans la disponibilité, le 25 septembre 1908 - Rengagé pour un an, au titre du 1er régiment de Chasseurs à cheval, le 2 décembre 1908 - Nommé Brigadier fourrier, le 24 novembre 1909 - Rengagé pour un an, à compter du 19 février 1910 - Nommé Maréchal de Logis, le 3 juillet 1910 - Nommé Maréchal des Logis fourrier, le 25 septembre 1910 - Rengagé pour trois ans, à compter du 19 février 1911 - Médaille coloniale avec agrafes "Oudja" et "Haut Guier", le 24 juin 1910 - Détaché à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 23 mai 1912 - Blessé au poignet gauche, genou droit au cours d'une chute de moto au cours des manoeuvres de l'Ouest à Tours, le 18 septembre 1912 - Placé en position "Hors cadre aéronautique", en date du 1er octobre 1912 - Affecté au 1er groupe aéronautique, le 16 octobre 1912 - Brevet de pilote militaire n° 210 obtenu le 15 février 1913 - Insigne de pilote militaire n° 467 - Licence FIA n° 1108 délivrée par l'aéroclub de France - Médaille Militaire, en date du XX juillet 1913 - Rengagé pour deux ans, à compter du 19 février 1914 - Pilote de l'escadrille MS 23 du 4 août 1914 au 8 février 1915 - Nommé Adjudant, le 4 septembre 1914 - Citation à l'ordre de l'armée, le 11 septembre 1914 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 22 novembre 1914 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 28 décembre 1914 - Fait prisonnier au cours d'une mission dans les environs de Coucy-le-Château (Aisne), le 8 février 1915 - Evacué sur Halle - Transféré sur le camp de prisonniers de Bad Stuer (Allemagne) - Transféré sur le camp de Gütersloh (Allemagne), le 18 août 1915 - Transféré sur la prison d'Ingolstadt, le 5 février 1916 - Après plusieurs tentatives d'évasion et une année de captivité, il s'évade, en compagnie du Cne Ménard, en creusant un tunnel qui passe sous le mur de la prison d'Ingolstadt et rentre en France, le 10 avril 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, le 8 mars 1916 - Pilote du GDE du Plessis-Belleville, le 1er mai au 5 juin 1916 - Stage à l'école de tir aérien de Cazaux du 5 juin au 14 juillet 1916 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 7 juin 1916 - Pilote de l'escadrille N 26 du 15 juillet au 10 octobre 1916 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation n° 3615 à l'ordre de l'armée, en date du 7 septembre 1916 - Une victoire aérienne à l'escadrille N 26 - Commandant de l'escadrille N 78 du 10 octobre 1916 au 12 juillet 1917 - Citation n° 408 à l'ordre de l'armée, le 17 octobre 1916 - Citation n° 60 à l'ordre de l'armée, le 12 novembre 1916 - Médaille d'Or de l'Aéro-club de France, le 1er février 1917 - Citation n° 757 à l'ordre de l'armée, le 9 mars 1917 - Citation n° 747 à l'ordre de l'armée, le 31 mars 1917 - Citation n° 773 à l'ordre de l'armée, le 23 avril 1917 - Citation n° 794 à l'ordre de l'armée, le 26 avril 1917 - Médaille de la valeur militaire italienne en argent, le 13 mai 1917 - Citation n° 884 à l'ordre de l'armée, le 6 juin 1917 - Blessé au cours d'un accident aérien, aux commandes d'un SPAD VII, sur le terrain de la Noblette, le 12 juin 1917 - Traumatisme cranien avec fracture du nez - Hospitalisé et convalescence du 12 juin au 10 septembre 1917 - Citation n° 2 à l'ordre de l'armée, le 7 juillet 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, le 11 juillet 1917 - 15 victoires homologuées à l'escadrille N 78 - Commandant de l'escadrille SPA 23 du 10 septembre 1917 au 4 novembre 1918 - Nommé Capitaine, à titre temporaire, le 17 septembre 1917 - Citation n° 1118 à l'ordre de l'armée, le 9 mars 1918 - Citation n° 1133 à l'ordre de l'armée, le 22 mars 1918 - Military Cross britannique, le 17 avril 1918 - Citation n° 1194 à l'ordre de l'armée, le 10 mai 1918 - Citation n° 1329 à l'ordre de la 2ème armée, le 10 juin 1918 - Citation n° 1329 à l'ordre de l'armée, le 5 septembre 1918 - Grade d'Officier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, le 30 août 1918 - 11 victoires homologuées à la SPA 23 - Termine la guerre avec 27 victoires homologuées - Croix de guerre à 19 palmes de bronze - Grade d'Officier de la Légion d'Honneur, en date du 30 août 1918 - Marié avec Mlle Yvonne Léonie Belloc, le 1er octobre 1918 - Affecté au service des fabrications de l'aéronautique (SFA), le 8 avril 1919 - Affecté au service du matériel volant des entrepôts généraux de l'aviation, le 6 octobre 1919 - Affecté à la section d'essais en vol de Villacoublay appartenant à l'organe de coordination générale de l'aéronautique (STA), le 11 novembre 1919 - Classé état-major particulier de l'aéronautique, en date du 1er septembre 1920 - Affecté à la division d'entrainement du Bourget du parc d'aviation n° 34, le 8 décembre 1921 - Nommé Chef de bataillon à titre définitif, le 25 mars 1925 - Grade de Commandeur de la Légion d'Honneur, en date du 22 décembre 1925 - Proposé pour maintien en activité avec pension temporaire de 25 % pour syndrome d'ébranlement cérébral suite à chute d'avion, céphalées, vertiges, troubles de la mémoire, fatigabilité cérébrale avec intolérence aux bruits, séquelles de fracture du nez par la 3ème commission de réforme de la Seine, le 4 mars 1927 - Maintien en activité avec pension temporaire de 25 % pour séquelles de commotion cérébrale avec fracture du nez suite à chute d'avion, céphalées violentes, irritabilité, séquelles de fracture du bras, gêne respiratoire par la 5ème commission de réforme de la Seine, le 26 mars 1929 - Nommé Lieutenant-Colonel et affecté au 2ème régiment d'aviation, le 25 décembre 1929 - Affecté au 4ème groupe d'ouvriers d'aéronautique, le 9 mars 1931 - Proposé pour le maintien en activité avec pension temporaire de 45 % pour reliquats de congestion cérébrale, fracture de la base du crâne, reliquats de fracture des os propres du nez par la commission de réforme de Bordeaux, le 29 avril 1931 - Affecté au 32ème régiment d'aviation, le 11 septembre 1932 - Affecté à la base aérienne n° 102, le 1er octobre 1932 - Cours d'officier supérieur de l'aéronautique au centre d'études de l'aéronautique de Paris du 6 février au 11 mars 1933 - Commandant de la base aérienne n° 112, directeur du parc et de la 7ème escadre de chasse de Dijon, à compter du 27 février 1934 - Commandant du 2ème bataillon de l'air et commandant en second de l'école de formation des sous-officiers du personnel navigant, le 12 octobre 1934 - Commandant du centre d'instruction et d'entrainement des réserves d'Orly, le 17 février 1935 - Nommé Colonel, le 15 mars 1936 - Commandant de l'instruction pré et post militaire de la 2ème région militaire, le 29 juin 1936 - Commandant, par intérim, de la 21ème brigade aérienne, le 15 septembre 1936 - Grade de Grand Officier de la Légion d'Honneur, en date du 23 décembre 1937 - Nommé Général de Brigade aérienne, le 5 février 1939 - Commandant, par intérim, de la 21ème brigade aérienne et de la 3ème subdivision aérienne, le 5 février 1939 - Commandant du Groupe de Chasse 21, le 28 août 1939 - Grièvement blessé au cours du bombardement du terrain de Gouvieux-Chantilly (Oise), le 6 juin 1940 - Totalise 7.700 heures de vol - Amputé d'une jambe - Nommé Inspecteur général des oeuvres sociales de la Légion des volontaires français contre le Bolchévisme (LVF) - Arrêté et interné à la prison de Fresnes, le 1er septembre 1944 - Condamné à la réclusion à perpétuité et à la confiscation de ses biens, le 6 novembre 1944 - Exclu de la Légion d'Honneur, le 6 novembre 1944 - En 1946, sa peine est commuée à 10 ans de prison - Libréré en 1947 - Rétabli dans ses droits à pension de Général en 1948 - Décédé d'une crise cardiaque au cours d'un repas d'anciens aviateurs de l'association des "Vieilles Tiges" à Ceyzériat (Ain), le 10 mai 1953 - Inhumé initialement dans le cimetière de Bourg-en-Bresse (Ain) puis dans celui d'Arcachon (Gironde) - Sources : Acte de naissance - Etats de services - CCC de l'escadrille N 26 - CCC de l'escadrille N 78 / SPA 78 - CCC de l'escadrille MS 23 / N 23 / SPA 23 - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Charente - LO - JORF - Site Internet du CICR - Journal "Le Petit Parisien" - Dernière mise à jour : 18 juillet 2015.
* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation n° 3615 à l'ordre de l'armée du Ltt Amand Pinsard, pilote à l'escadrille N 26, en date du 7 septembre 1916 : "A fait preuve dans des circonstances particulièrement difficiles, d'une énergie et d'une tenacité exceptionnelles. Affecté sur sa demande, à une escadrille de chasse, a livré de nombreux combats au cours desquels son appareil a été criblé de balles. Le 7 août 1916, pendant une attaque d'infanterie, a attaqué six fois de suite, à la mitrailleuse, à deux cents mètres de haut, les réserves allemandes massées pour les contre-attaques. Déjà deux fois cité à l'ordre de l'armée."
* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Amand Pinsard, pilote de l'escadrille N 26, en date du 12 novembre 1916 : "Brillant pilote, très consciencieux. Le 1er novembre 1916, a attaqué six avions ennemis qui marchaient groupés, et a abattu l'un d'eux."
* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Amand Pinsard, commandant de l'escadrille N 78, en date du 9 mars 1917 : "Officier d'un entrain et d'un courage exceptionnel, d'un bel exemple pour son escadrille qu'il conduit journellement au combat. Le 15 février 1917, après avoir dégagé un camarade grièvement atteint, a attaqué l'appareil ennemi et l'a abattu. Le 25 février, mitraillant à bout portant un avion allemand, a déterminé la chute de son quatrième adversaire."
* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Amand Pinsard, commandant de l'escadrille N 78, en date du 21 mars 1917 : "Chef d'escadrille de premier ordre. Pilote d'une bravoure et d'une audace exceptionnelles. Le 6 mars 1917, a abattu dans nos lignes, son 5ème avion."
* Citation n° 884 à l'ordre de l'armée du Ltt Amand Pinsard, commandant de l'escadrille N 78, en date du 6 juin 1917 : "Très brillant pilote. Le 21 avril et le 6 mai 1917, a abattu ses dixième et onzième avions ennemis."
* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Amand Pinsard, commandant de l'escadrille N 78, en date du 5 juillet 1917 : "Excellent pilote, toujouts aussi intrépide. Le 6 mai 1917 et le 20 mai, a abattu ses 12ème et 13ème avions ennemis."
* Citation n° 1194 à l'ordre de l'armée du Cne Amand Pinsard au 1er régiment de chasseurs à cheval, commandant l'escadrille SPA 23, en date du 10 mai 1918 : "Toujours hors de pair. Le ., a, sous un feu violent de canons et de mitrailleuses, attaqué à faible altitude un drachen ennemi et l'a incendié, contraignant les observateurs à descendre en parachute (18ème victoire). Treize citations."
* Grade d'Officier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Cne Amand Pinsard au 1er régiment de chasseurs à cheval, commandant l'escadrille SPA 23, en date du 30 août 1918 : "Commandant d'escadrille hors pair, en même temps qu'admirable pilote ; exemple constant d'abnégation et d'esprit de sacrifice, modèle de bravoure, d'audace et d'énergie, possède au plus haut point toutes les qualités qui réalisent le chef aviateur. Grièvement blessé, en 1917, est venu, à peine guéri, reprendre sa place au front, continuant ses glorieux exploits; totalise aujourd'hui 25 victoires. Chevalier do la Légion d'honneur pour faits de guerre. Treize fois cité à l'ordre de l'arme."
* Citation n° 1329 à l'ordre de l'armée du Cne Amand Pinsard au 1er régiment de chasseurs à cheval, commandant l'escadrille SPA 23, en date du 5 septembre 1918 : "A lncendié, les 8, 9 et 31 juillet 1918, trois drachens ennemis, remportant ainsi ses vingt-unième, vingt-deuxième et vingt-troisième victoires. Quatorze fois cité."
* Citation à l'ordre de l'armée du Cne Amand Pinsard au 1er régiment de chasseurs à cheval, commandant l'escadrille SPA 23, en date du 5 septembre 1918 : "A, les 11, 14, 20 et 23 août 1918, incendié quatre drachens ennemis, remportant ainsi les vingt-quatrième, vingt-cinquième, vingt-sixième et vingt-septième victoires, quinze fois cité."
Ltt Amand Pinsard, pilote de l'escadrille N 26 du 15 juillet au 10 octobre 1916, pose devant le SPAD VII n° S 122 qui lui a été affecté - Photo droits réservés.
Ltt Amand Pinsard, pilote de l'escadrille N 26 du 15 juillet au 10 octobre 1916, pose devant le SPAD VII n° S 122 qui lui a été affecté - Cet avion porte une cocarde de fuselage, pratique rarissime au sein de l'aéronautique militaire, car considérée comme faisant cible pour l'aviation adverse - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.
Ltt Victor Radisson, pilote MS 26 - Né le 14 mars 1885 à Lyon - Brevet de pilote militaire n° 149 en date du 9 août 1912 - Blessé dans un accident d'avion et décédé de ses blessures à Poperinghe, le 5 novembre 1914 - Neuf ans de service, trois campagne. Services exceptionnels rendus au cours d'une reconnaissance aérienne exécutée le 30 septembre 1914, malgré un temps particulièrement défavorable. Chevalier de l'ordre de Léopold de Belgique.
* Citation à l'ordre de l'armée : "Pour reconnaître la bravoure et le sang-froid dont il a fait preuve en prenant l'air contre la pluie et la bourrasque, pour une reconnaissance importante, le 29 septembre dernier, à Anvers, et cela malgré l'échec de plusieurs autres tentatives de départ et en accomplissant sa mission en dépit de tous les obstacles."
A gauche, le soldat Barthélémy Gevaudan, peintre voilier de la SPA 26 du 5 juin 1917 au 1er mai 1919, peint le portrait d'un de ses camarades, le caporal Georges Mangeot, mécanicien de la SPA 26 - Photo transmise par Mme Martine Fraticola, sa petite fille et identification du Cal Mangeot par M. André Crocquevieille que je remercie tous deux pour leur aide.
* Soldat de 2ème classe Barthélémy Gévaudan - Né le 14 janvier 1889 à Sète (Cette à l'époque) (Hérault) - Fils de Pierre Gévaudan et de Marie Baille - Service militaire au 2ème régiment de Génie de Montpellier, à compter du 8 octobre 1909 - Profession avant guerre Peintre décorateur - Mobilisé au sein de cette unité, le 3 août 1914 - Passé à l'aviation en 1917 - Voilier au sein de la 7ème compagnie de Lyon-Bron jusqu'au 25 mai 1917 - Voilier de l'escadrille N 26 / SPA 26 du 5 juin 1917 au 1er mai 1919 - Ecole d'Istres à compter du 1er mai 1919.
Cne François Félicien Glaize - Né le 12 juillet 1882 à "Rose-Bois", canton de la Ferté-sous-Jouarre (Seine-et-Marne) - Fils de Pierre Paul Léon Glaize, artiste peintre, et de Catherine Marie Ernestine Lefèvre - Domiciliés 95, rue de Vaugirard, 6ème arrondissement de Paris (75) - Engagé à l'école spéciale militaire de St-Cyr, le 30 octobre 1901 - Affecté comme sous-lieutenant, au 2ème régiment d'infanterie coloniale, le 1er octobre 1903 - Affecté au 3ème régiment de tirailleurs malgaches à Madagascar, le 25 mars 1905 - Nommé Sous-lieutenant de 2ème classe, le 1er octobre 1905 - Affecté au 1er régiment d'infanterie coloniale, le 19 avril 1907 - Affecté au 21ème régiment d'infanterie coloniale, le 9 novembre 1907 - Affecté au 2ème régiment de tirailleurs tonkinois au Tonkin, le 25 octobre 1908 - Affecté au 3ème régiment de tirailleurs tonkinois au Tonkin, le 1er avril 1910 - Affecté au 3ème régiment d'infanterie coloniale, le 8 avril 1911 - Affecté au 23ème régiment d'infanterie coloniale, le 12 août 1911 - Médaille Coloniale avec agrafe "Madagascar" et "Tonkin" - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 15 décembre 1911 - Brevet de pilote militaire n° 131 obtenu sur avion Nieuport, le 20 juillet 1912 - Brevet de l'Aéroclub de France n° 845 - Détaché au service l'aéronautique militaire, le 24 septembre 1912 - Affecté au 3ème groupe d'aviation, centre d'Epinal (88), le 1er octobre 1912 - Affecté au 1er groupe d'aviation, centre de Nancy (54), le 7 décembre 1912 - Désigné pour servir en Indochine par décision ministérielle du 24 février 1913 - Embarque à Marseille (13), le 30 mars 1913 - Affecté comme Lieutenant, au 3ème régiment de tirailleurs tonkinois au Tonkin, le 30 mars 1913 - Détaché au service l'aéronautique militaire, le 23 novembre 1914 - Affecté au 3ème groupe de bombardement (GB 3), le 10 février 1915 - Nommé Capitaine, le 22 février 1915 Commandant de l'escadrille VB 107 du 22 février 1915 au 13 novembre 1916 - Croix de Guerre et une citation à l'ordre de l'armée en date du 18 mai 1915 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 20 mai 1915 - Hospitalisé à l'hôpital auxiliaire n° 222 de Menton puis convalescence du 1er avril au 26 juillet 1916 - Stage au GDE (Groupe des divisions d'entrainement) du 26 juillet au 13 novembre 1916 - En subsistance ou en stage à l'escadrille N 26 du 13 novembre au 5 décembre 1916 - Commandant de l'escadrille N 80 / SPA 80 du 13 décembre 1916 au 19 octobre 1917 - Commandant des escadrilles de la 3ème armée du 16 octobre 1917 au 15 juin 1918 - Commandant du groupe de combat n° 15 (GC 15) du 15 juin 1918 au 8 janvier 1919 - Nommé Chef de Bataillon (Cdt), le 25 septembre 1918 - En convalescence jusqu'au 8 janvier 1919 - Mis à la disposition du Ministre des Colonies pour commander l'Aéronautique d'Indochine, le 11 février 1919 - Nommé Commandant de l'Aéronautique d'Indochine, mis en position hors cadre, le 15 mai 1919 - Citation à l'ordre des troupes d'Indochine - Marié avec Emilie Marie Marcelle Philippe, en mairie de Paris 8ème, le 7 octobre 1919 - Affecté au 4ème RAO du Bourget, le 1er janvier 1920 - Affecté au 34ème RAO du Bourget par formation, le 1er août 1920 - Embarqué sur le vapeur "Angers" à Haiphong pour rejoindre Marseille, le 2 février 1923 - Réintégré dans les cadres et remis à la disposition de l'autorité militaire, le 9 mars 1923 - Débarqué à Marseille (13), le 27 mars 1923 - Désigné pour servir à nouveau en Indochine, le 21 septembre 1923 - Embarque à Marseille, le 2 novembre 1923 - Brevet d'observateur en avion titularisé, le 22 mars 1926 - Rentré en métropole, le 10 juin 1926 - Officier de la Légion d'Honneur, le 10 juillet 1926 - Débarqué à Marseille, le 18 juillet 1926 - Chef de bataillon (Cdt) au 34ème régiment d'aviation du Bourget du 19 janvier 1927 au XXX - Pendant la 2ème guerre mondiale, Résistant F.F.C - Déporté à Buchenwald en janvier 1944 et décédé en déportation, le 28 avril 1945 - Re-nommé Chevalier de la Légion d'Honneur à titre posthume (par erreur), le 7 novembre 1958 - Annulé par la suite ! - Le photo présentée montre le Ltt François Glaize en septembre-octobre 1912 aux commandes d'un Maurice Farman modèle 1912 - Photo François Glaize transmise par son petit fils François que je remercie pour son aide.
Les pilotes et observateurs de l'escadrille N 26 posent sur le terrain de St-Pol-sur-Mer (Nord), le 12 ou le 13 mars 1916 - De gauche à droite : Slt Louis Couhé, observateur du 4 mars au 15 décembre 1916 - MdL Emmanuel Lemaitre, pilote du 28 décembre 1915 au 20 avril 1916 - Sgt Hugues de Rochefort, pilote du 25 octobre 1915 au 15 septembre 1916 - Slt Joseph Maria, observateur du 16 juin 1915 au 7 mai 1916 - Ltt Gaston Marchand, observateur du 1er mai 1915 au 17 mars 1916 - Adj Henry Moutach, pilote du 9 mai 1915 au 8 avril 1916 - Cne René Malherbe commandant de l'escadrille du 6 février 1915 au 13 mars 1916 - Cne Marcel Thobie, pilote du 19 novembre 1915 au 11 juin 1916 - Ltt Daniel Dumêmes, observateur du 19 octobre 1915 au 17 mai 1916 - Slt Charles Mallet, pilote du 12 mars au 30 septembre 1916 - Cne Jean Perrin, observateur du 16 décembre 1915 au 15 juillet 1916 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Louis Couhé transmise par la famille Couhé-Nouvian que je remercie pour son aide.
Groupe de pilotes des escadrilles SPA 26 et SPA 103 sur le terrain d'Hétomesnil, le 6 mars 1918 - De gauche à droite : MdL Noël Fontaine (SPA 26) - Ltt Joseph Battle (pilote SPA 103) - Slt Jacques Puget (SPA 26) - Slt René Fonck (pilote SPA 103) - Slt Benjamin de Tascher (SPA 26) - Cne Xavier de Sevin (Cdmt SPA 26) - Slt Philippe Fontaine (SPA 103) - Slt Jean Dombray (SPA 26) - Slt André Seigneurie (pilote SPA 103) - Noêl et Philippe Fontaine sont frères - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Collections SHD du Château de Vincennes transmise par David Méchin que je remercie pour son aide.
Groupe de pilotes des escadrilles SPA 3, SPA 26 et SPA 103 sur le terrain d'Hétomesnil, le 8 mai 1918 - Assis au premier plan : René Fonck (SPA 103) - Au second plan, de gauche à droite : X - X - Ltt Benjamin Bozon-Verduraz (SPA 3) - X - Ltt Joseph Battle (cdt SPA 103) - Cne Louis Bucquet (pilote SPA 3) - Cne de Sevin (Cdt SPA 26) - X - Cne Georges Raymond (cdt SPA 3) - Ltt Vladislaw Sondermayer (pilote serbe de la SPA 3) - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo annexe BDIC du Musée de l'Armée des Invalides à Paris mis en ligne par le site "Gallica" de la Grande Bibliothèque de France.
Officiers formant l'état-major du GC 12 posent en compagnie de pilotes des escadrilles SPA 3, SPA 26 et SPA 103 sur le terrain d'Hétomesnil, le 8 mai 1918 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo annexe BDIC du Musée de l'Armée des Invalides à Paris mis en ligne par le site "Gallica" de la Grande Bibliothèque de France.
Pilotes des escadrilles SPA 3, SPA 26 et SPA 103 sur le terrain d'Hétomesnil en août 1918 - Debouts, de gauche à droite : Slt Henri Rabatel (SPA 3), Schwetter, Cne de Sevin, Ltt Fonck, Puget, Lelduneau, Castex, Thouzellier - Assis de gauche à droite : Cardonnet - Ltt Battle - Dombray - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo annexe BDIC du Musée de l'Armée des Invalides à Paris mis en ligne par le site "Gallica" de la Grande Bibliothèque de France.
MdL Constant Soulier, pilote de l'escadrille N 26 / SPA 26 du 15 juin 1916 au 29 juin 1917, pose avec les débris d'avions allemands qu'il a abattus sur le terrain de Bonne Maison, au Nord-Est de Courville, le 27 mai 1917 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Annexe BDIC du Musée de l'Armée des Invalides de Paris mis en ligne par le site "Gallica" de la Grande Bibliothèque de France.
MdL Constant Roger Frédéric Soulier - Né le 5 septembre 1897 à Paris (75) - Fils de Paul Soulier et de Marie Paillard - Ducléré - Domiciliés Hôtel Wagram 208, rue Rivoli à Paris 1er (75) - Profession avant guerre Etudiant - Classe 1917 - Recrutement du 2ème bureau de la Seine sous le matricule n° 212 - Engagé volontaire au 21ème régiment d'artillerie de campagne stationné à Angoulème, le 12 mars 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 25 septembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2909 obtenu, le 11 mars 1916 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux, jusqu'au 28 mars 1916 - Stage "Haute Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau - Nommé Brigadier, le 15 avril 1915 - Pilote du GDE jusqu'au 18 juin 1916 - Pilote de l'escadrille N 26 / SPA 26 du 18 juin 1916 au 29 juin 1917 - Nommé Maréchal des Logis, le 15 août 1916 - Une citation à l'ordre de l'armée, le 25 août 1916 - Une citation à l'ordre de l'armée, le 5 septembre 1916 - Une citation à l'ordre de l'armée, le 12 novembre 1916 - Détaché à l'escadrille N 38 du XXX au 8 janvier 1917 - Une citation à l'ordre du corps d'armée, le 11 janvier 1917 - Mis au repos à la maison de santé de Viry-Châtillon du 13 janvier au 14 mars 1917 - Médaille militaire et une citation à l'ordre de l'armée, le 8 mars 1917 - Devient le plus jeune As de l'aéronautique militaire française, le 27 mai 1917 - Hospitalisé à partir du 29 juin 1917 - Evacué sur l'hôpital d'Arcachon, le 1er août 1917 - Soins et convalescence jusqu'au 1er décembre 1917 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 18 janvier 1918 - Affecté à la mission militaire aux USA - A la fin de la guerre, compte 430 heures de vol, 70 combats et 6 victoires homologuées - Croix de Guerre à six palmes de bronze et une étoile de vermeuil - Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée, le 16 juin 1920 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 19 novembre 1920 - Affecté au 31ème régiment d'artillerie de campagne, le 10 décembre 1921 - Décédé à Maison-Laffite, le 2 juillet 1933 - Sources : Pam - CCC N 26 / SPA 26 - Liste PN - JORF - Dernière mise à jour : 16 septembre 2015.
* Citation à l'ordre de l'armée du MdL Constant Soulier, pilote à l'escadrille N 26, en date du 5 septembre 1916 : "Très jeune pilote. A livré de nombreux combats aériens et s'est distingué plusieurs fois en attaquant audacieusement les ballons Drachen allemands. le 24 août 1916, a incendié l'un d'eux à très faible altitude."
* Citation à l'ordre de l'armée du MdL Constant Soulier, pilote à l'escadrille N 26, en date du 12 novembre 1916 : "Excellent pilote de chasse. Le 16 octobre, a attaqué plusieurs avions ennemis, a forcé l'un d'eux à atterrir et en a abattu un autre qui s'est écrasé dans ses lignes."
* Médaille militaire et citation à l'ordre de l'armée du MdL Constant Roger Frédéric Soulier, pilote à l'escadrille N 26, en date du 8 mars 1917 : "Engagé volontaire pour la durée de la guerre, s'est révélé excellent pilote de chasse, habile autant qu'audacieux. A Livré de très nombreux combats au cours desquels il a abattu trois appareils ennemis et contraints quatre autres à tomber désemparés. Déjà deux fois cité à l'ordre."
* Citation à l'ordre de l'armée du MdL Constant Soulier, pilote à l'escadrille N 26, en date du 20 janvier 1917 : "Excellent pilote. Le 10 novembre 1916, a abattu son troisième avion ennemi."
* Citation à l'ordre de l'armée du MdL Constant Soulier, pilote à l'escadrille N 26, en date du 5 juin 1917 : "Brillant pilote de chasse, ardent et audacieux. le 27 mai 1917, a abattu un avion ennemi qui s'est écrasé dans ses lignes."
* Citation à l'ordre de l'armée du MdL Constant Soulier, pilote à l'escadrille N 26, en date du 19 juin 1917 : "Pilote de chasse exceptionnement doué. Gai, plein d'entrain, donne l'exemple de la plus magnifique audace. Le 14 mai 1917, a abattu son quatrième avion allemand."
* Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée du Slt Constant Soulier, à la 10ème section d'ouvriers d'aviation, en date du 16 juin 1920 : "Après s'être placé au premier rang des pilotes de combat pendant les années 1910-1917, par son sentiment du devoir, son entrain, son audace et son habileté, a abattu son sixième avion officiel le 3 juin 1917."
Slt Henri Sigisbert Auguste Moutach - Né le 14 mai 1889 à Pierre-en-Bresse (Saône-et-Loire) - Fils d'Auguste Moutach et de Léopoldine Molard - Tuteur M. Edmund Moutach à Dombasle-sur-Meurthe (Meurthe-et-Moselle) - Classe 1909 - Recrutement de Nancy (Meurthe-et-Moselle) sous le matricule n° 91 - Engagé volontaire pour trois ans au 149ème régiment d'infanterie, à compter du 26 janvier 1909 - Nommé Caporal, le 26 septembre 1909 - Nommé Sergent, le 16 mai 1910 - Admis dans le personnel navigant et détaché au 1er groupe d'aviation comme élève pilote, le 18 novembre 1912 - Affecté comme élève pilote au centre d'aviation de Pau, le 3 janvier 1913 - Brevet de l'Aéroclub de France n° 1279 obtenu sur Blériot à l'école d'aviation de Pau, le 28 mars 1913 - Affecté au 3ème groupe d'aviation, le 8 mai 1913 - Brevet de pilote militaire n° 334 obtenu à l'école d'aviation de Pau, en date du 10 août 1913 - Nommé Adjoint au chef pilote du centre d'aviation de Pau, le 24 novembre 1913 - Affecté au 1er groupe d'aviation de Dijon du 4 au 31 août 1914 - Pilote de l'escadrille BL 9 du 31 août au 5 septembre 1914 - Pilote de l'escadrille BL 10 du 5 septembre 1914 au 9 mai 1915 - Mission à St-Cyr du 3 au 4 septembre 1914 - Nommé Adjudant, le 3 novembre 1914 - Pilote de l'escadrille N 26, le 9 mai 1915 au 8 avril 1916 - En mission à la RGA du Bourget du 14 au 17 juin 1915 - Citation à l'ordre de l'armée, le 31 juillet 1915 - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, en date du 10 août 1915 - Parti en mission spéciale du 12 au 25 novembre 1915 - Convoyage d'un avion depuis la RGA du Bourget du 16 au 26 décembre 1915 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux, le 3 au 29 janvier 1916 - En mission du 3 au 6 mars 1916 - Convoyage avion depuis la RGA du 31 mars au 3 avril 1916 - En instance pour départ pour la Russie, le 8 avril 1916 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 10 avril 1916 - Affecté à l'aviation russe du 21 avril 1916 au 2 avril 1918 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 1er octobre 1917 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 21 octobre 1917 - Affecté à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 8 mai 1918 - Affecté à la mission française en Sibérie, le 10 octobre 1918 - Commandant de l'escadrille SOP 583 du 6 février 1919 au 8 avril 1920 - Nommé Capitaine à titre fictif, pendant la durée de sa mission, à compter du 10 juillet 1919 - Affecté au 4ème régiment d'aviation d'observation, le 8 avril 1920 - Affecté au 2ème régiment d'aviation d'observation, le 6 mai 1920 - Affecté au magasin général d'aviation n° 1 de Rouilly-sur-Seine, le 23 septembre 1920 - Commandant du parc du centre d'instruction des spécialistes de l'aviation à Bordeaux (Gironde), le 7 janvier 1922 - Affecté, pour convenances personnelles, au magasin général d'aviation n° 3 de Romorantin, le 21 juin 1924 - Commandant de la 6ème compagnie du 1er groupe d'ouvriers d'aéronautique, le 25 juillet 1924 - Nommé Capitaine, le 25 juin 1925 - Commandant de la 8ème compagnie d'ouvriers d'aéronautique, le 23 février 1927 - Affecté au 32ème régiment d'aviation de Dijon-Longvic, le 9 juillet 1929 - Nommé second adjoint au commandant du parc d'aviation n° 32, le 22 février 1930 - Commandant le la 15ème escadrille du 32ème RA, le 22 mai 1931 - Affecté au parc de la base aérienne n° 2 de Dijon (2ème brigade aérienne), le 1er octobre 1932 - Officier de la Légion d'Honneur en 1934 - En retraite, le 9 décembre 1937 - Sources : Pam - Fiche matricule de Meurthe-et-Moselle - CCC escadrille BL 9 - CCC escadrille BL 10 - CCC escadrille N 26 - JORF - Dernière mise à jour : 28 juin 2016.
* Citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Henri Sigisbert Auguste Moutach, pilote à l'escadrille MS 26, en date du 31 juillet 1915 : "Pilote de haute valeur, joignant à un courage éprouvé le sentiment le plus élevé du devoir. Le 22 juillet, se trouvant au début d'une reconnaissance sous un feu violent d'artillerie et ayant été atteint à la tête d'un éclat d'obus, n'en a rien dit à son passager pour ne pas l'inquiéter et a poursuivi sa mission jusqu'au bout, bien que sa blessure fût extrêmement douloureuse."
* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Henri Sigisbert Auguste Moutach, pilote de l'escadrille MS 26, en date du 10 août 1915 : "Pilote d'élite qui compte depuis le début de la guerre plus de 200 heures de vol au-dessus de l'ennemi. Le 30 juillet 1915, a poursuivi à 25 kilomètres en mer un hydravion ennemi et l'a atteint par son feu assez sérieusement pour le forcer à amerrir."
Ltt Marcel Edmond Pierre Bernard - Né le 22 avril 1890 à Lille (Nord ) - Fils d'Achille Jean Baptiste Bernard et d'Adèle Marie Gadet - Domiciliés Chalet "Sacré Coeur" rue de l'Armand au Touquet Paris Plaque (Pas-de-Calais) - Profession avant guerre Ingénieur - Marié et domicilié Villa "Liggie" à Arcachon (Gironde) - Classe 1910 - Recrutement de Lille (Nord) sous le matricule n° 1551 - Service militaire au 145ème régiment d'infanterie, à compter du 7 octobre 1911 - Nommé Caporal, le 7 mars 1912 - Nommé Sergent, le 25 septembre 1912 - A obtenu le titre d'élève officier de réserve, le 1er octobre 1912 - A suivi le cours spécial du 1er octobre 1912 au 31 mars 1913 - Nommé Sous-lieutenant de réserve et affecté au 1er régiment d'infanterie, le 1er avril 1913 - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale du 1er août 1914 - Affecté à la 7ème compagnie du 2ème bataillon du 1er régiment d'infanterie, à compter du 3 août 1914 - Blessé avec fracture de humérus droit par éclat d'obus et fracture de la mastoïde droite par shrapnell à Béttheny, le 15 septembre 1914 - Affecté au 412ème régiment d'infanterie, le 10 mars 1915 - Hospitalisation en convalescence jusqu'en avril 1915 - Nommé Lieutenant de réserve, à titre temporaire, en date du 20 mai 1915 - Croix de Guerre et citation n° 10 à l'ordre de la 305ème Brigade, en date du 22 septembre 1915 - Classé dans l'arme du génie et mis à la disposition du général commandant en chef, le 29 décembre 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 10 janvier 1916 - Brevet de pilote militaire n° 3621 obtenu à l'école d'aviation militaire de Tours, le 3 juin 1916 - Stage de perfectionnement "Avions rapides" à l'école d'aviation militaire d'Avord - Nommé Lieutenant de réserve, à titre définitif, le 2 août 1916 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux - Stage de Haute Ecole à l'école d'aviation militaire de Pau, jusqu'au 11 septembre 1916 - Pilote du GDE du 11 au 30 septembre 1916 - Pilote de l'escadrille N 26 / SPA 26 du 1er octobre 1916 au 15 février 1917 - Hospitalisé, le 15 février 1917 - Nommé Adjoint technique du commandant du GC 15 en mars 1917 - En subsistance à l'escadrille N 37 - Citation n° 1113 à l'ordre du corps d'armée, en date du 10 juin 1917 - En subsistance à l'escadrille C 46, le 11 avril 1918 - Nommé Capitaine à titre temporaire et détaché au 4ème régiment du génie, le 14 mai 1918 - En subsistance au parc 115, le 11 juin 1918 - Affecté au 1er groupe d'aviation, le 1er mai 1919 - Nommé Capitaine, à titre définitif, le 2 mai 1919 - Démobilisé, le 11 juillet 1919 - Domicilé 14, rue Raspail à Paris (75) - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 16 juin 1920 - Affecté, dans la réserve, au 3ème régiment d'aviation de chasse, le 6 juillet 1920 - Domicilié au 6, rue de Roubaix à Lille (Nord) - Une période de réserve au 3ème régiment d'aviation du 4 au 29 novembre 1929 - Une période de réserve au 3ème régiment d'aviation du 6 au 20 octobre 1930 - Une période de réserve supplémentaire au CM aviation n° 3 du 30 octobre au 19 novembre 1933 - Affecté à la base aérienne de Tours, le 15 octobre 1936 - Classé dans les cadres navigants, le 2 février 1937 - Rayé des cadres navigants et classé dans le corps des officiers mécaniciens de réserve, le 27 avril 1939 - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale, du 1er septembre 1939 - Affecté au bataillon de l'air n° 109, le 2 septembre 1939 - Affecté à l'inspection générale technique, le 9 septembre 1939 - Affecté au bataillon de l'air n° 117 - Démobilisé à Condom, le 23 juillet 1940 - Photo collection Philippe Guillermin que je remercie pour son aide - Sources : Pam - CCC de l'escadrille N 26 - Liste des brevets militaires - Fiche matricule du département du Nord - JORF - Dernière mise à jour : 27 mai 2017.
* Croix de Guerre et citation n° 10 à l'ordre de la 305ème Brigade, en date du 22 septembre 1915 : "Blessé le 15 septembre 1914 à Bétheny. revenu au front en avril 1915. A dirigé avec le plus grand zèle et le plus grand courage les travaux d'ouverture de cinq parallèles en avant de la 1ère ligne malgré de violents bombardements."
* Citation n ° 1113 à l'ordre du corps d'armée, en date du 10 juin 1917 : "Pilote très allant. Attaqué à 3500 mètres, le 19 avril 1917 par plusieurs avions ennemis et ayant eu sa mitrailleuse enrayée au cours du combat, fut mitraillé par l'un de ses adversaires qui le harcela jusqu'à 100 mètres du sol et à 10 km dans les lignes ennemies. Est parvenu, grâce à son courage et son énergie, à rentrer dans nos lignes, malgtré des avaries graves à son avion et par le tir de l'ennemi."
* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Cne Marcel Edmond Pierre Bernard, au 3ème régiment d'aviation, en date du 16 juin 1920 : "A fait preuve, durant la campagne, d'un dévouement absolu, se dépensant sans compter. Volontaire pour toutes les missions périlleuses. Deux blessures. Deux citations."
Les deux frères André et Jacques Perrin posent en studio, en compagnie de leur père Albert Perrin, à bord d'une nacelle de ballon sphérique en janvier 1908 - Jacques, à droite, est alors caporal du 48ème régiment d'infanterie, qu'il a intégré le 7 octobre 1906 - A gauche, son frère André - Leur père était un ancien combattant de la guerre de 1870 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo transmise par Nicolas Perrin, petit-fils d'André et Petit-neveu de Jacques, que je remercie pour son aide.
Cne Jean-Jacques Perrin - Né le 15 novembre 1885 au 158, boulevard Voltaire à Paris 11ème (75) - Fils de Félix Henri Albert Perrin (métreur) et d'Ursule Troublé (ménagère) - Domiciliés au 158, boulevard Voltaire à Paris 11ème (75) - Classe 1905 - Recrutement du 4ème bureau de la Seine sous le matricule n° 2172 - Appelé pour effectuer son service militaire, au titre du 48ème régiment d'infanterie, le 7 octobre 1906 - Nommé Caporal, le 1er octobre 1907 - Nommé Sergent, le 12er mars 1908 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, le 28 mars 1908 - Affecté, dans la réserve, au 71ème régiment d'infanterie, le 1er avril 1908 - Passé dans la disponibilité, le 25 septembre 1908 - Passé dans la réserve, le 1er octobre 1908 - A accompli une période d'instruction au 71ème régiment d'infanterie du 27 avril au 14 mai 1909 - A accompli une période d'instruction au 71ème régiment d'infanterie du 7 au 24 mai 1911 - Affecté, dans la réserve, au régiment d'infanterie de St-Brieuc, le 30 août 1912 - Nommé Lieutenant de réserve, le 1er avril 1912 - Profession avant guerre Architecte - Domicilié au 7, place Voltaire à Paris 11ème (75) - Passé dans le service d'état-major et affecté au gouvernement militaire de Paris, le 6 avril 1914 - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale, le 2 août 1914 - Affecté à l'état-major de la 7ème armée, le 6 août 1914 - Affecté à l'état-major de la 63ème division d'infanterie - Citation à l'ordre du 7ème corps d'armée, en date du 16 octobre 1914 - Affecté à l'état-major de la 37ème division d'infanterie, le 24 janvier 1915 - Nommé Capitaine à titre définitif, le 20 septembre 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 4 décembre 1915 - Observateur de l'escadrille N 26 du 16 au 21 décembre 1915 - Affecté à la RGAé du Bourget, le 21 décembre 1915 - Observateur de l'escadrille N 26 du 27 janvier au 2 août 1916 - Une victoire homologuée, en équipage avec le Sgt de Rochefort, contre une LVG type C abattu à l'Ouest de Keyem (Dixmude / Belgique), le 12 mars 1916 - L'équipage allemand se composait du VzFlugMstr Fritz Stiefvatter (pilote), qui a été tué et le Steuermann Jost (observateur / mitrailleur), qui a été blessé - Ils appartenaient à la MFA I - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, Croix de Guerre avec palme et citation à l'ordre de l'armée, en date du 7 avril 1916 - Une victoire homologuée, en équipage avec le Sgt de Rochefort, contre un LVG type C abattu dans les environs de Wizzele (Nord-Est de Cassel / France), le 22 mai 1916 - Citation n° 34 à l'ordre de l'armée, en date du 6 juin 1916 - Envoyé à l'école d'aviation militaire de Juvisy pour suivre la formation initiale de pilote militaire, le 2 août 1916 - Brevet de pilote militaire n° 4807 obtenu à l'école d'aviation militaire de Juvisy, le 21 octobre 1916 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 29 octobre 1916 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux, le 21 janvier 1917 - Stage de spécialisation de Haute Ecole à l'école d'aviation militaire de Pau du 20 février au 1er mars 1917 - Pilote du GDE du 1er au 15 mars 1917 - Pilote de l'escadrille N 26 du 15 mars au 6 mai 1917 - Au cours d'une reconnaissance d'infanterie sur le Chemin des Dames, pendant laquelle il mitraillait à basse altitude les tranchées ennemies, a eu son appareil touché par les balles tirées par l'infanterie ennemie et a été contraint atterrir sur les premières lignes françaises dans le secteur du bois des Bovettes, le 18 avril 1917 - A retrouvé son frère André qui été dans ce secteur, non loin de là - En mission à Buc du 19 au 22 avril 1917 - Commandant de l'escadrille N 76 du 6 mai 1917 au 5 février 1918 - Citation n° 263 à l'ordre de l'armée, en date du 30 septembre 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 81 du 9 février au 7 avril 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 83 du 8 avril au 30 juillet 1918 - Commandant de l'escadrille SPA 314 du 30 juillet au 31 décembre 1918 - L'escadrille SPA 314 a été dissoute, le 31 décembre 1918 - Commandant de l'escadrille SPA 82 du 10 janvier au 20 mars 1919 - L'escadrille SPA 82 a été dissoute le 20 mars 1919 - Envoyé au dépôt de matériels d'aéronautique n° 2, le 21 mars 1919 - Démobilisé, le 25 mars 1919 - Affecté, dans la réserve, au 3ème régiment d'aviation, le 30 août 1920 - Marié avec Mlle Hélène Matilde Anny à la mairie du 3ème arrondissement de Paris, le 7 mars 1922 - L'arme de l'aéronautique militaire a été créée, le 7 juillet 1923 - Passé dans l'arme de l'Aéronautique, le 7 juillet 1923 - A effectué une période volontaire au 3ème régiment d'aviation du 4 au 6 octobre 1926 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 2, le 1er décembre 1928 - Cesse de faire partie du personnel navigant et classé dans le cadre sédentaire, le 1er août 1936 - Affecté, dans la réserve, à la base aérienne de Châteauroux, suite à la réorganisation territoriale de l'armée de l'Air, le 1er décembre 1936 - Proposé pour mise en non-disponibilité pour infirmité temporaire par la 4ème commission de réforme de la Seine, le 3 novembre 1937 - Décédé à Villejuif (Val-de-Marne), le 15 janvier 1939 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 5433) de la mairie du 11ème arrondissement de Paris (75) - Pam (2 fiches) - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille N 26 - CCC de l'escadrille N 76 - CCC de l'escadrille SPA 314 - CCC de l'escadrille SPA 82 - CCC de l'escadrille SPA 81 - CCC de l'escadrille SPA 83 - Fiche matricule du 4ème bureau de la seine conservé aux archives départementales de Paris - JORF - Bailey / Cony - Dernière mise à jour : 29 juin 2022.
* Citation à l'ordre du 7ème corps d'armée, en date du 16 octobre 1914 : "Le 13 septembre, s'est très activement et courageusement employé à rétablir l'ordre dans certaines unités de la 63ème division de réserve, très éprouvées par le feu et les attaques de l'adversaire. A groupé autour de lui une fraction importante de ces troupes dont les chefs avaient été tués ou blessés. L'a conduite sous le feu en premières lignes, est resté à la tête de cette fraction pendant la dernière phase du combat et toute la nuit qui a suivi."
* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, Croix de Guerre avec palme et citation n° 2706 à l'ordre de l'armée, en date du 7 avril 1916 : "Officier qui a fait preuve en toutes circonstances de belles qualités militaires. Affecté à l'état-major d'une armée, puis à celui d'une division, a mérité dans ses fonctions une brillante citation. Observateur en avion depuis janvier 1916, a toujours très bien rempli les missions de reconnaissances et de chasse qui lui ont été confiées. Plein d'allant et de résolution, a livré le 12 mars 1916 deux combats à des avions ennemis et au cours de l'un d'eux, a abattu un adversaire dans les lignes ennemies."
* Citation n° 34 à l'ordre de l'armée du Cne Jean-Jacques Perrin, observateur à l'escadrille N 26, en date du 6 juin 1916 : "Observateur d'une bravoure et d'une adresse remarquables; a abattu le 22 mai, après un combat acharné, un appareil ennemi qui se dirigeait sur Dunkerque. Avait déjà abattu un avion ennemi."
* Citation n° 263 à l'ordre de l'armée du Cne Jean-Jacques Perrin, au 71ème régiment d'infanterie, commandant l'escadrille N 76, en date du 30 septembre 1917 : "Donne à ses pilotes le plus bel exemple. Le 18 avril 1917, au cours d'une reconnaissance d'infanterie pendant laquelle il mitraillait à basse altitude les tranchées ennemies, a eu son appareil gravement atteint par les balles de terre et a dû atterrir sur les premières lignes françaises. A participé aux dernières reconnaissances photographiques pénétrant à grande distance en territoire ennemi et rapportant des renseignements précieux pour le commandement. A soutenu plusieurs combats."
Slt Jacques Henri Lebfevre - Né le 8 juillet 1897 à L'Isle-Adam (Val-d'Oise) - Fils d'Alphonse Paul Lefebvre et de Mathilde Charlotte Ledoray - Domiciliés au 17, rue de Beaujour à Pontoise (Val-d'Oise) - Classe 1916 (engagement) / 1917 (normale) - Recrutement de Versailles (Yvelines) sous le matricule n° 2636 - Engagé volontaire au titre du 11ème régiment de cuirassiers, le 14 juin 1915 - Affecté au 26ème bataillon de chasseurs à pied, le 20 mars 1916 - Nommé Caporal, le 15 septembre 1916 - Nommé Sergent, le 26 janvier 1917 - Nommé Aspirant, le 15 février 1917 - Blessé accidentellement à la main droite par l'explosion d'une grenade à Rouge-Maison commune de Vailly (Aisne), le 30 avril 1917 - Passé à l'aéronautique militaire, pendant sa convalescence, comme élève pilote - Brevet de pilote militaire n° 9739 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 4 novembre 1917 - Pilote du GDE du 1er au 28 décembre 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 76 du 28 décembre 1917 au 13 mars 1919 - Citation n° 441 à l'ordre de la 3ème armée, en date du 24 juin 1918 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 28 juin 1918 - Citation n° 407 à l'ordre de la 5ème armée, en date du 22 septembre 1918 - Citation n° 451 à l'ordre de la 5ème armée, en date du 17 décembre 1918 - Croix de Guerre, en date du 23 février 1919 - Affecté au DMA 2 du 13 au 21 mars 1919 - Pilote de l'escadrille SPA 3 du 13 avril au 30 septembre 1919 - Pilotait un SPAD XIII baptisé "Bagheera VII" - Affecté à l'école d'aviation militaire d'Istres - Affecté à l'escadre n° 3, le 30 septembre 1919 - Passé en position Hors cadre aéronautique, le 10 juin 1920 - Affecté au 3ème régiment d'aviation de chasse, le 31 janvier 1920 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 16 juin 1920 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 28 juin 1920 - Affecté à la 2ème escadrille (traditions de l'escadrille SPA 26 de la Grande Guerre) du 2ème régiment d'aviation de chasse, le 8 novembre 1921 - Victime d'un grave accident d'avion sur le terrain d'aviation de Strasbourg-Neudorf, le 24 octobre 1922 - Lors d'un vol d'entrainement aux commandes du Nieuport 29 n° 12.134, à l'atterrissage, a percuté une voiture hippomobile d'un laitier qui traversait la piste - A été évacué avec de graves blessures, dont une commotion cérébrale avec fractures du maxillaire supérieur et du nez, sur l'hôpital militaire Gaujet de Strasbourg - Le conducteur de la camionnette, Michel Kauffmann habitant rue des Alouettes à Neudorf, a été tué - Sorti de l'hôpital de Strasbourg, le 6 mars 1923 - En congé de convalescence de deux mois, le 6 mars 1923 - Obtient deux prolongation de 45 jours et de un mois, jusqu'au 21 juillet 1923 - Hospitalisé sur l'hôpital du Val de Grâce à Paris du 21 juillet au 2 août 1923 - En convalescence de 4 mois jusqu'au 3 décembre 1923 - Placé en position de non activité pour infirmité temporaire et autorisé à résider au 63, rue Claude Bernard à Paris (75), le 11 janvier 1924 - Rappelé à l'activité au 2ème régiment d'aviation, le 30 août 1924 - En congé sans solde pour trois ans, à compter du 30 août 1924 - Proposé pour une pension d'invalidité de 40 % pour séquelles de commotion cérébrale, difficultés de l'effort mental, reliquat de fracture du maxillaire supérieur, déviation nasale par la 1ère commission de réforme de la Seine, le 11 mai 1925 - Nommé Capitaine, le 1er octobre 1927 - Admis en position de retraite, le 1er octobre 1927 - Affecté, dans la réserve, au 2ème régiment d'aviation de chasse, le 25 novembre 1927 - Affecté au centre de mobilisation d'aviation n° 52 à Aulnat (Puy-de-Dôme), le 28 février 1929 - Affecté au centre de mobilisation d'aérostation n° 101, le 25 juin 1930 - Placé en position de "non disponibilité" pour être utilisé dans un emploi de journaliste, le 8 février 1932 - Officier de la Légion d'Honneur, le 7 juillet 1933 - Domicilié Ville d'Aumont par Valdampierre (Oise), à compter du 23 août 1933 - Affecté, dans la réserve, au 1er bataillon de l'air, le 13 septembre 1933 - Déclaré invalide à 65 % par la commission de réforme de Versailles (Yvelines), le 31 octobre 1933 - Affecté à la 12ème compagnie de l'air à Nanterre, le 1er octobre 1934 - A accompli une période obligatoire de trois jours à la 12ème compagnie de l'air du 15 au 17 juin 1936 - Croix du combattant volontaire, le 31 octobre 1936 - Placé dans la position de "non disponibilité" pour infirmités temporaires, pour une durée de moins de trois ans, le 26 novembre 1936 - Affecté à la base aérienne de Nanterre suite à la disssolution de la 12ème compagnie de l'air, le 1er janvier 1937 - Maintenu dans la position de "non disponibilité" jusqu'au 26 novembre 1939 - Rayé des cadres, le 20 février 1940 - Auteur de "Verdun, la plus grande bataille de l'histoire" publié chez Durassié & Cie à Paris - Auteur de "Notes d'un correspondant de guerre" publié aux éditions Durassié & Cie - A légendé le livre "Images de la bataille de Verdun" publié par le Mémorial de Verdun en 1982 - Sources : Etat des services - Fiche matricule du département des Yvelines - JORF - En attente dépannage du site "Mémoire des Hommes" - LO non communicable - Le Journal d'Alsace du 25 octobre 1922 - Le Journal de Paris du 25 octobre 1922 - Site "Gallica" de la Grande Bibliothèque de France - Dernière mise à jour : 29 mai 2018.
* Citation n° 441 à l'ordre de la 3ème armée de l'Asp Jacques Henri Lefebvre au 26ème bataillon de chasseurs à pied, pilote à l'escadrille SPA 76, en date du 24 juin 1918 : "A livré de nombreux et durs combats combats. Les 18, 19 et 20 mai 1918, a exécuté avec succès une série de reconnaissance en monoplace, faisant seul jusqu'à 70 kilomètres dans les lignes allemandes, pour rapporter des renseignements précieux pour le commandement."
* Citation n° 407 à l'ordre de la 5ème armée du Slt Jacques Henri Lefebvre du 26ème bataillon de chasseurs à pied, pilote à l'escadrille SPA 76, en date du 22 septembre 1918 : "Pilote d'un rare mérite qui se détache d'entre les meilleurs. Le 15 septembre 1918, s'est présenté comme volontaire pour exécuter une missions des plus dangeureuses. Quoique malade, l'a remplie en entier, parcourant seul, plus de 200 kilomètres au-dessus du territoire occupé par l'ennemi. Malgré son moteur grippé à 30 kilomètres dans les lignes allemandes, a pu rentrer, grâce à une énergie et à un sang-froid peu communs, rapportant des clichés de la plus haute valeur."
* Citation n° 451 à l'ordre de la 5ème armée du Slt Jacques Henri Lefebvre du 26ème bataillon de chasseurs, pilote à l'escadrille SPA 76, en date du 17 décembre 1918 : "Vient d'exécuter à nouveau deux reconnaissances photographiques à cent kilomètres dans les lignes ennemies."
* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Slt Jacques Henri Lefebvre au 3ème régiment d'aviation, en date du 16 juin 1920 : "Brillant officier pilote, spécialiste des reconnaissances lointaines, 2 blessures, 3 citations."
* Citation à l'ordre du 21ème corps d'armée et gouvernement militaire de Strasbourg du Ltt Jacques Lefebvre du 2ème régiment d'aviation de chasse, en date du 9 janvier 1923 : "Officier très militaire et très énergique. Pilote plein d'allant. Le 24 octobre 1922, au cours d'un vol d'essai sur un appareil de chasse nouvellement en service, a fait une chute très grave occasionnée par la présence d'une voiture sur le terrain d'atterrissage."
* Officier de la Légion d'Honneur du Cne Jacques Henri Lefebvre du centre de mobilisation d'aérostation n° 101, en date du 7 juillet 1933 : "17 ans de services, 4 campagnes, 2 blessures, 3 citations, 5 ans de bonifications pour services aériens. Chevalier du 15 juin 1920.
Photo du Ltt Charles Micheletti
Ltt Auguste Charles Sylvestre Micheletti - Né le 1er janvier 1890 au lieu-dit Castagno à Bastia (Haute-Corse) - Fils de Jérôme Micheletti (pharmacien décédé en 1895) et de Marie Elisabeth Marina Guasco - Ils ont eu 4 enfants ; Charles (1890), Xavier, Michel (1888) et Anne-Marie (1895) - Veuve, sa mère était domiciliée au 24, rue Falguière à Paris, en 1910 - Classe 1910 - Recrutement du 3ème bureau de la Seine sous la matricule n° 1194 - Engagé volontaire pour cinq ans, au titre du 13ème régiment de cuirassiers, le 22 septembre 1911 - Nommé Brigadier, le 26 septembre 1912 - Détaché au 32ème régiment de Dragons jusqu'au 30 septembre 1915 - Participé aux combats de Pagny-sur-Moselle en août 1914, puis à la retraite et la bataille de la Marne - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 26 août 1914 - Lettre de félicitations émise par le Lcl Lejeune, commandant le 276ème régiment d'infanterie, le 28 août 1914 - Blessé par une balle de Schrappnell dans la tête, au niveau de l'arcade droite et des sinus maxiliaires du même côté, à Soissons, le 13 septembre 1914 - En plus, il a reçu des éclats d'obus qui lui ont brisé le 3ème métacarpien de la main droite et son cheval a été tué sous lui - Citation à l'ordre du corps d'armée, en date du 14 septembre 1914 - Hospitalisé et convalescence du 13 septembre 1914 au 15 mai 1915 - A combattu dans les tranchées tenues à Notre-Dame de Lorette et au Cabaret Rouge de mai à septembre 1915 - Officier de liaison à la 77ème division d'infanterie pendant les attaques de Souchez, jusqu'au 37 octobre 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 1er octobre 1915 - Formation d'observateur - A la RGAé jusqu'au 2 novembre 1915 - Observateur de l'escadrille N 57 du 2 novembre au 26 décembre 1915 - A participé à la bataille d'Artois - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 26 décembre 1915 - Parti à l'école militaire d'aviation d'Etampes, le 26 décembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2911 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Etampes, le 11 mars 1916 - Stage de perfectionnement - Pilote de la RGAé, jusqu'au 16 juin 1916 - Pilote de l'escadrille N 26 du 16 juin au 3 septembre 1916 - A effectué sa première mission à l'escadrille N 26, un vol de protection et patrouille de la région Nesles, Roye, Guiscard, aux commandes de Nieuport N 1150, le 26 juin 1916 - A volé ensuite avec le Nieuport 17 n° N 1521 - A participé à la bataille de la Somme - Pilote de l'escadrille N 38 du 3 au 30 septembre 1916 - Désigné pour la Mission Française en Roumanie commandée par le Général Berthelot - Pilote puis commandant de l'escadrille N 1 de la Mission Française en Roumanie du 8 octobre 1916 au 11 juin 1918 - Nommé Lieutenant, à titre définitif, le 20 juin 1916 - Blessé par un traumatisme au genou droit lors d'un accident d'avion, après un combat aérien à Ouesti (Roumanie), le 8 avril 1917 - Commandeur de l'ordre de Saint-Stanislas de Russie, le 16 juillet 1917 - Chevalier avec glaives de Saint-Vladimir de Russie , le 24 juillet 1917 - Citation de la mission française de Roumanie, le 26 septembre 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 30 septembre 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 29 novembre 1917 - Chevalier de l'étoile de Roumanie, en date du 5 décembre 1917 - Nommé Commandant de l'escadrille N 1 de Roumanie en décembre 1917 - Affecté à l'école militaire d'aviation de Châteauroux-Vineuil - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 28 décembre 1918 - Adjoint technique du général Graziani de l'armée du Danube, jusqu'au 15 mai 1919 - Croix de Guerre roumaine, en date du 1er août 1919 - Affecté, dans la réserve, au titre du 4ème régiment de chasseurs d'Afrique du 17 mai 1919 - En Afrique du 16 mai au 21 août 1919 - Démission de l'armée acceptée par décision présidentielle, le 21 août 1919 - Pilote des lignes aériennes Latécoère - Domicilié au domaine de Poeni Parincea, distict de Bacan (Roumanie), à compter de cette date - Marié avec Mlle Stella Girdlestone - Ils ont eu ensemble deux garçons, Michel et Gabriel - Affecté, dans la réserve, au 2ème régiment d'aviation, en date du 17 octobre 1922 - Domicilié au 48, rue de la République à Marseille, à compter de février 1923 - Domicilié au 11, place de la Bourse à Marseille (Bouches-du-Rhône) - Délégué comme chef d'escale des Lignes Aériennes Latécoère - A organisé le 1er bureau de poste aérienne sur Marseille - Administrateur délégué de la Société Marseillaise de Navigation Aérienne (SMNA) - La SMNA devient la Société provençale de Construction aéronautiques (SPCA) en juin 1925 - A fait traverser la Méditerrannée à l'hydravion trimoteur SPCA type 63 "Meteore" n° 1 (F-AIFN), le 21 septembre 1926 - Il a été construit sous sa direction sans subvention de l'état - Troix exemplaires ont été construits - Maintien dans les cadres de réserve et proposé pour une pension temporaire de 20 % pour séquelles d'une blessure par balle de schrapnell à l'os malaire droit par la commission spéciale de réforme de Marseille, en date du 17 décembre 1926 - A fondé le premier salon internationnal de l'aviation à Marseille (Bouches-du-Rhône) en juin et juillet 1927 - A été commissaire général de ce salon - A obtenu des Etats-Unis l'accord pour l'exploitation des lignes aériennes transatlantiques par les Açores et les Bermudes, dont il avait fait toutes les études - Grade d'officier de la Légion d'Honneur, en date du 12 août 1927 - Domicilié au 19 ter, quai Galliéni à Suresnes - Cet hôtel particulier a été détruit par le feu, le 3 mai 1930 - Maintien dans les cadres de réserve et proposé pour une pension temporaire de 45 % pour reliquat de plaie pénétrante de la région molaire droite, perte de 6 dents, surdité totale de l'oreille droite par la 3ème commission de réforme de la Seine, en date du 3 novembre 1930 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 2 - Domicilié au 1, avenue de la Belle Gabrielle à Suresnes, à compter du 5 février 1931 - Cesse de faire partie du personnel navigant, le 10 septembre 1931 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 52, le 14 janvier 1933 - Domicilié au 1, avenue de la Belle Gabrielle à Suresnes, à compter du 8 avril 1933 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 3, le 14 avril 1933 - Classé dans les cadres de réserve sédentaire - Maintien dans les cadres de réserve et proposé pour une pension temporaire de 35 % pour hyperacousie droite suite d'une blessure par balle de Schrapnell et séquelle de blessure par balle du massif facial gauche, raideur serrée métacarpien par la 3ème commission de réforme de la Seine, en date du 3 août 1936 - Rappelé à l'activité, par la mobilisation générale, au bataillon de l'air 103, le 2 septembre 1939 - Rayé des cadres, à compter du 15 octobre 1939 - Est entré dans la résistance, le 25 juin 1940 - Etait l'officier adjoint du Cdt Treff sur la base aérienne de Salon-de-Provence - A abrité jusqu'à 32 réfractaires au STO (service du travail obligatoire) dans sa propriété du château de Pratz, sur la commune de Montrem (Dordogne) - A été arrêté et emprisonné par la Gestapo, le 19 mars 1944 - A été libéré de prison - Au moment de la libération, il s'est mis à la disposition du groupe "Bir-Hakeim", composé des groupes "Marcel", "Cyrano" et Rolland" - La bataille eut lieu aux environs de St-Astier, les 18 et 19 août et Montancieux, le 20 août 1944, à 1.500 mètres de son domaine - A vendu son château à la colonie de vacances de la ville de Choisy-le-Roi en 1944 - Domicilié Villa "Bella-Vista", avenue de Tignes à Le Cannet (Alpes-Maritimes) de 1945 à 1949 - Marié avec Mlle Marcelle Marie Germaine Charlotte Houzelot à la mairie du 8ème arrondissement de Paris, le 12 janvier 1948 - Ils ont eu ensemble une fille, Claire - Domicilié au 14, rue de l'aviation française à Casablance (Maroc), à compter du 16 octobre 1948 - Domicilié au 15, rue Campagne-1ère à Paris 14ème pendant 6 ans - Jugement de divorce prononcé par le tribunal civil de la Seine, le 6 mai 1955 - Domicilié ensuite au "Clos de la Merlette", chemin du Moulin à Chambors (Oise), à partir de 1959 - Bénéficie d'une pension d'invalidité de 100 % pour surdités du 4ème degré des deux côtés, bourdonnements incessants avec retentissement sur le psychisme, vertiges, tendance à la chute, troubles de la marche, subflexion permanencte du médius droit et reliquat de plaie pénétrante de la région malaire, à compter du 24 septembre 1958 - Grade de Commandeur de la Légion d'Honneur, en date du 29 juillet 1959 - Pension d'invalidité de 100 % + 12 % pour surdité totale bilatérale avec vertiges avec chute survenant fréquemment, bourdonnement par la commission de réforme d'Amiens, en date du 9 mai 1962 - Décédé, le 22 décembre 1965 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 3) de la ville de Bastia (Haute-Corse) - Liste des brevets militaires - PAM (2 fiches) - CCC de l'escadrille N 57 - CCC de l'escadrille N 26 - Carnet d'emploi du temps de l'escadrille N 26 - LO - Fiche matricule du 3ème bureau de la Seine conservée aux archives départementales de Paris - JORF - Journal "L'Oeuvre" - Journal "La dépêche algérienne" - Revue "L'Aéronautique" - Dernière mise à jour : 5 septembre 2023.
* Lettre de félicitations émise par le Lcl Lejeune, commandant le 276ème régiment d'infanterie, en date du 27 août 1914 : "J'ai l'honneur de vous faire connaitre que le maréchal des logis Charles Micheletti, faisant partie du peloton laissé à Pont-à-Mousson, a fait le 26 août, une reconnaissance qui dénote chez ce sous-officier du courage, du sang-froid et de l'intelligence. Chargé d'aller faire une reconnaissance à Pagnye-sur-Moselle, qui est l'objet journellement des incursions de petits détachements ennemis, il a laissé ses hommes et ses chevaux embusqués derrière une ferme situés à 2 km de la localité, a passé des effets civils empruntés au fermier, par dessus des effets militaires, est entré dans la ville et s'est rendu à la mairie pour y prendre tous les renseignements qui nous étaient nécessaires. Pendant qu'ils se trouvait à la mairie, plusieurs cavaliers s'y sont présentés et, fort heureusement pour lui, n'ont pas cherché à entrer dans la pièce où il s'était réfugié. Je l'ai bien un peu grondé par son audace qui,dans ce cas était un peu exagérée; mais comme il n'avait pas à apprécier la valeur des renseignements que je l'avais chargé d'aller chercher, je n'ai pu, en résumer, que le féliciter cordialement."
* Citation à l'ordre du corps d'armée du Slt Charles Micheletti, en date du 14 septembre 1914 : "Commandant un peloton du 6ème escadron, le 13 septembre, à la Montage de Paris, a été grièvement blessé et n'a consenti à se laisser panser qu'après avoir assuré le ralliement de son peloton."
* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Charles Micheletti, commandant l'escadrille N 1, en date du 30 septembre 1917 : "Pilote de chasse plein d'ardeur, vole depuis de nombreux mois dansla région difficile des Carpathes. A soutenu brillament de très nombeux combats mettant toujours es ennemis en fuite, bien qu'ils fussent supérieurs en vitesse en en armement. Le 21 septembre, a abattu son adversaire dans un combat qu'il a poussé jusqu'à 150 mètres au-dessus des lignes ennemies."
* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Charles Micheletti, commandant l'escadrille N 1, en date du 29 novembre 1917 : "Chef d'escadrille de chasse plein d'allant, qui a livré sur le front roumain de très nombreux combats et exécuté plusieurs reconnaissances lointaines. Par son courageux exemple, entraine brillamment son escadrille. Le 30 octobre 1917, a dégagé un avion de reconnaissance en abattant l'appareil ennemi qui l'attaquait."
* Grade d'officier de la Légion d'Honneur du pilote aviateur Charles Micheletti, en date du 12 août 1927 : "Administrateur délégué de la Société Marseillaise de Navigation Aérienne, 18 ans de services militaires et de pratique professionnelle. Après une conduite particulièrement brillante pendant la guerre (plusieurs blessures) qui lui valut quatre citations et le Croix de Chevalier de la Légion d'Honneur, s'est attaché avec un zèle infatigable à répandre les idées aériennes. A organisé à Marseille, la première exposition Internationnale d'aviation. A rendu, par ses brillantes qualités d'organisateur et l'active propagande qu'il a faites, les services les plus signalés à l'aéronautique française. Chevalier de 1919."
Photo du Slt Dominique Costantini
Slt Dominique Félix Pierre Costantini - Né le 16 février 1889 à Sartène (Corse du Sud) - Fils de Pascal Oscar Costantini et de Louise Ottavi - Domiciliés 35, boulevard Paoli à Bastia - Profession Etudiant Es-Sciences - Classe 1909 - Recrutement d'Ajaccio sous le matricule n° 2523 - Service militaire au 163ème régiment d'infanterie, à compter du 15 septembre 1911 - Nommé Caporal, le 13 mars 1912 - Passé sur sa demande à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 16 septembre 1912 - En subsistance au peloton des EOR du 112ème régiment d'infanterie d'Antibes à partir du 1er octobre 1912 - Radié sur sa demande du peloton des EOR, le 30 octobre 1912 - Nommé Sergent, le 11 février 1913 - Rengagé le 21 juillet 1913 - Brevet de pilote militaire n° 389 obtenu le 31 octobre 1913 - Pilote de l'escadrille D 4 du 20 décembre 1913 au 2 octobre 1914 - En mission au 2ème réserve d'aviation, le 11 septembre 1914 - Pilote de l'escadrille DM 36 / F 36 du 2 octobre 1014 au 10 mai 1915 - Nommé Adjudant, le 25 novembre 1914 - En subsistance à la F 36 jusqu'au 11 juin 1915 - Pilote de l'escadrille MS 26 du 16 juin au 26 septembre 1915 - Citation à l'ordre de l'armée, le 11 août 1915 - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, le 13 septembre 1915 - Croix de Guerre - Pilote de l'escadrille N 91 d'Orient (future 502) du 28 septembre 1915 au 15 février 1916 - Pilote de l'escadrille N 87 d'Orient (future 523) du 15 février au 1er mars 1916 - Pilote de l'escadrille N 83 (future 501) d'Orient du 8 février 1916 au (fin 1916) - Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée, le 12 avril 1916 - Rapatrié pour paludisme - Pilote RGA au camp d'Avord du 20 janvier 1917 au 6 septembre 1917 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 17 janvier 1917 - Pilote de l'escadrille N 79 du 6 au 10 septembre 1917 - Pilote de l'escadrille 134 (?) du 10 au 30 septembre 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 102 du 1er octobre au 9 novembre 1917 - Blessé au combat par balles à l'avant bras gauche et au genou gauche et fait prisonnier à Dixmude, le 9 novembre 1917 - Interné à Hambourg et Ingolstadt - Evadé et rentre en France, le 30 mai 1918 - Convalescence à l'hôpital de traitements aéro-dynamités de Lyon (69) du 1er juillet 1918 au 11 juillet 1919 - Affecté à la mission de contrôle du Colonel Durand à Berlin du 10 septembre au 23 octobre 1919 - Affecté au 34ème régiment d'aviation du 23 octobre 1919 au 3 novembre 1920 - Affecté au 22ème régiment d'aviation du 3 novembre 1920 - Passé en non activité pour infirmité, le 19 mars 1923 - Rappelé à l'activité, le 3 décembre 1925 - Nommé Lieutenant, le 3 décembre 1925 - Affecté au 22ème régiment d'aviation et mis en congé sans solde sur sa demande, le 29 septembre 1928 - Démissionne de l'armée, le 3 décembre 1928 - Affecté dans la réserve au 39ème régiment d'aviation, le 27 février 1932 - Officier de la Légion d'Honneur, le 7 juillet 1933 - Nommé Capitaine, le 25 décembre 1935 - Affecté à la 18ème compagnie de l'air, le 28 août 1936 - Rappelé à l'activité par mobilisation générale, le 2 septembre 1939 - Affecté au Bataillon de l'Air 118 - Sources : Pam - FM Corse du Sud - CCC D 4 - CCC F 36 - CCC MS 26 - CCC 502 - CCC 523 - CCC 501 - CCC SPA 102 - JORF - Dernière mise à jour : 17/05/2015.
* Médaille Militaire et une citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Dominique Costantini, pilote à l'escadrille MS 26, en date du 13 septembre 1915 : "Excellent pilote sur le front, depuis le début de la guerre, a rendu les meilleurs services dans les différentes escadrilles où il est passé. Le 26 août 1915, a engagé un combat avec un avion ennemi à double fuselage armé de deux mitrailleuses et l'a forcé à descendre dans ses lignes."
* Citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Dominique Costantini, pilote à l'escadrille MS-26, en date du 25 septembre 1915 : "Pilote doué d'entrain et d'énergie remarquables, le 30 juillet 1915, a soutenu contre un avion allemand, armée d'une mitrailleuse et bien que son passager ne disposat que d'une carabine, une lutte d'un quart d'heure au cours de laquelle son appareil a été atteint de huit balles, toute à proximité de lui et de son observateur."
* Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Dominique Costantini, pilote de l'escadrille N 83, en date du 12 avril 1916 : "A exécuté des reconnaissances très audacieuses, le 23 mars, au cours d'un bombardement, après avoir reçu dans son moteur un éclat d'obus, est tombé en mauvais terrain avec un avion presque brisé à proximité des lignes ennemies. Aidé de son observateur, a mis le feu à son appareil et a échappé à la poursuite de plusieurs parties de cavalerie allemande, emportant ses armes, sa mitrailleuse et ses instruments de bord. (a déjà reçu la Croix de Guerre) "
* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Dominique Costantini, pilote à l'hopital de traitements aéro-dynamités de Lyon, en date du 25 décembre 1918 : "Pilote remarquable, le 9 novembre 1917, à Dixmude, blessé et fait prisonnier au cours d'un combat inégal dans les lignes ennemies, a réussi après deux tentatives infructueuses, à s'évader dans des conditions périlleuses. Après avoir mérité par ses services de guerre, la Médaille Militaire et la Légion d'Honneur et bien que proposé pour l'internement en Suisse, à cause de ses blessures, a préféré s'évader pour pouvoir reprendre sa place au front."
Photo du MdL René Patay
MdL René Marie Patay - Né le 5 janvier 1898 à Rennes (Ille-et-Vilaine) - Fils de Marie Casimir Auguste René Patay et de Marguerite Bérard - Domiciliés au 22, quai Duguay-Trouin à Rennes (Ille-et-Vilaine) - Profession avant guerre Etudiant es Sciences - Classe 1918 - Recrutement de Rennes sous le matricule n° 1911 - Engagé volontaire pour la durée de la guerre au titre du 7ème régiment d'artillerie de campagne, à compter du 13 juillet 1915 - Nommé Brigadier, le 19 mai 1916 - Nommé Maréchal des Logis, le 10 mars 1917 - Blessé au combat par éclats de grenade au dos et au bras droit au Mont Cornillet, le 27 mai 1917 - Citation n° 168 à l'ordre du 7ème régiment d'artillerie, le 28 mai 1917 - Soigné à l'ambulance du front de Paramé, le 28 mai 1917 - Evacué sur l'hôpital temporaire 7/8 de Clermont-Ferrand, le 4 juin 1917 - Citation n° 858 à l'ordre du 7ème régiment d'artillerie, en date du 5 juin 1917 - Transféré à l'hôpital auxiliaire Barrault Laurent, le 20 juin 1917 - Transféré à l'hôpital complémentaire n° 96 de St-Malo, le 1er août 1917 - Convalescence du 2 août au 14 septembre 1917 - Citation à l'ordre du 7ème régiment d'artillerie, le 6 juin 1917 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 20 décembre 1917 - Brevet de pilote militaire n° 11.878 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Istres-Miramas, le 4 mars 1918 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Pau - Qualifié Nieuport, le 11 juin 1918 - Qualifié SPAD, le 22 juin 1918 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux, jusqu'au 7 mai 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 26 du 13 juillet au 17 août 1918 - Grièvement blessé par balle au cours d'un combat aérien, aux commandes du SPAD VII n° 3257, dans les environs de Roye-Lassigny, le 17 août 1918 - Posé dans les lignes allemandes et fait prisonnier - Son adversaire était le Uffz Vahldieck du Jasta 50 (sa 1ère victoire) - Donné comme décédé des suites de ses blessures par les Allemands (CICR) alors qu'il a survécu à la Grande Guerre - En captivité du 17 août 1918 au 22 janvier 1919 - Rapatrié en France, le 23 janvier 1919 - En traitement à l'hôpital militaire de Rennes, à compter du 27 janvier 1919 - Médaille Militaire, Croix de Guerre avec palme de bronze et citation à l'ordre de l'armée, en date du 10 mai 1919 - Réformé définitivement par la commission de réforme de Rennes pour paralysie incomplète du membre inférieur gauche et paralysie complète des nerfs sciatiques internes et externes gauches, atrophie de 9 cm de la jambe, 5 cm à la cuisse, le 20 août 1919 - Renvoyé dans ses foyers, le 20 août 1919 - Admis à pension de 1290 fr à compter du 20 août 1923 - Décision confirmée le 24 mars 1932 - Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 13 décembre 1932 - Sources : Pam - Fiche matricule département d'Ille-et-Vilaine - JORF - CICR - Bailey/Cony - Dernière mise à jour : 4 juillet 2016.
* Citation n° 168 à l'ordre du 7ème régiment d'artillerie, en date du 28 mai 1917 : "Sous-officier plein d'allant et de courage. A demandé à être envoyé comme agent de liaison auprès de l'infanterie avant son tour normal pendant les attaques du 11 mai 1917 et a envoyé au commandement de srenseignements très utiles."
* Citation n° 858 à l'ordre du 7ème régiment d'artillerie, en date du 5 juin 1917 : "Sous-officier de liaison auprès d'un bataillon d'infanterie se trouvant au moment de l'attaque du 21 mai 1917 en observation dans le 1ère ligne, n'a pu résister au plaisir de faire partie de l'attaque. S'est placé courageusement près du chef de section d'assaut et a chargé avec un allant admirable jusqu'à la tranchée ennemie aux abords de laquelle il fut blessé par grenade."
* Médaille Militaire, Croix de Guerre avec palme de bronze et citation n° 17.217 à l'ordre de l'armée du MdL René Marie Patay, au 7ème régiment d'artillerie, pilote à l'escadrille SPA 26, en date du 10 mai 1919 : "Pilote dont les qualités de bravoure et de sang-froid, n'ont d'égale que sa modestie. S'est révélé dans l'aviation pilote de chasse d'un cran magnifique. Le 17 août 1918, se portant à l'attaque d'avions ennemis supérieurs en nombre, qui assaillaient un des nôtres, a réussi à dégager celui-ci, mais très grièvement blessé dans l'affaire, est tombé, son avion désemparé, dans les lignes ennemies. Deux blessures antérieures. Deux citations."
Photo de l'Adj André Simon
Adj André Paul Ernest Simon - Né le 27 octobre 1895 à Troyes (Aube) - Fils d'Ernest Simon et de Louise Genneral - Profession avant guerre Aviateur civil - Classe 1915 - Recrutement du 2ème bureau de la Seine sous le matricule n° 2010 - Engagé volontaire pour la durée de la guerre, au titre du 2ème groupe d'aviation de Lyon-Bron, le 14 août 1914 - Brevet de pilote militaire n° 571 obtenu, le 31 août 1914 - Pilote de l'escadrille N 26 du 9 janvier 1915 au 1er septembre 1916 - En mission à Paris du 13 au 30 janvier 1915 - Nommé Caporal, le 9 mars 1915 - Citation à l'ordre du régiment, en date du 23 avril 1915 - Nommé Sergent, le 29 avril 1915 - Convoyage d'un avion depuis la RGA du Bourget-Dugny du 9 au 19 septembre 1915 - Convoyage d'un avion depuis la RGA du Bourget-Dugny du 6 au 11 novembre 1915 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 10 novembre 1915 - Médaille Militaire, le 5 décembre 1915 - Blessé au combat, le 19 décembre 1915 - Hospitalisé du 19 décembre 1915 au XXX - Croix de Guerre avec palme et citation à l'ordre de l'armée, en date du 25 décembre 1915 - Nommé Adjudant, le 11 mars 1916 - Convoyage d'un avion du 22 au 27 juillet 1916 - Pilote convoyeur de la RGA du 1er au 16 septembre 1916 - Tué au cours d'un accident d'avion à Guillerval (Seine-et-Oise), le 16 septembre 1916 - André Simon repose dans le carré militaire du cimetière St-Martin de la ville d'Etampes - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille MS 26 / N 26 - JORF - MpF - Dernière mise à jour : 19 décembre 2017.
* Citation à l'ordre de l'armée du Sgt André Simon, pilote à l'escadrille N 26 et du Slt Joseph Pierre Maria, observateur à l'escadrille N 26, en date du 10 novembre 1915 : "Le 22 septembre 1915, au cours d'une reconnaissance, ont attaqué successivement avec leur mitrailleuse trois avions ennemis. Après avoir obligé les deux premiers à rentrer dans leurs lignes, ont forcé le troisième à piquer brusquement et à atterrir près des tranchées allemandes."
* Croix de Guerre avec palme et citation à l'ordre de l'armée du Sgt André Simon au 2ème groupe d'aviation, pilote à l'escadrille N 26, en date du 25 décembre 1915 : "Pilote adroit et audacieux qui s'est déjà fait remarquer à plusieurs reprises dans des combats aériens. Parti le 28 novembre 1915 à la poursuite d'une escadrille ennemie, il rejoint un des avions, l'attaque à faible distance et l'abat en mer."
Photo du Slt Emile Picard
Slt Emile Picard - Né le 31 août 1887 à Jarville-la-Malgrange (Meurthe-et-Moselle) - Fils d'Emile Picard (docteur en médecine, directeur propriétaire de la maison de santé de la Malgrange et maire de la commune) et de Marie Elisabeth Marguerite Sommer - Profession avant guerre Etudiant - Classe 1907 - Recrutement de Nancy (Meurthe-et-Moselle) sous le matricule n° 1476 - Engagé volontaire, pour trois ans, au titre du 5ème régiment de Hussards, le 5 octobre 1905 - Nommé Brigadier, le 12 avril 1906 - Nommé Maréchal des Logis, le 12 juillet 1907 - Affecté au 167ème régiment d'infanterie - Affecté au 5ème régiment de Hussards - Citation à l'ordre de la brigade, en date du 23 octobre 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 15 novembre 1916 - Formation théorique à l'école militaire d'aviation de Dijon-Longvic - Brevet de pilote militaire n° 5864 obtenu à l'école militaire d'aviation du Crotoy, le 8 avril 1917 - Stage de perfectionnement "Avions rapides" à l'école militaire d'aviation d'Avord - Stage de spécialisation à l'école militaire d'aviation de Pau - Pilote du GDE - Nommé Maréchal des Logis, le 12 juillet 1917 - Pilote de l'escadrille N 26 / SPA 26 du 27 septembre 1917 au 4 janvier 1918 - Moniteur de pilotage à l'école militaire d'aviation de Pau, le 5 janvier 1918 - Nommé Adjudant, le 31 mai 1918 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 6 novembre 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 94 du 15 août au 4 novembre 1918 - Arrivé à la SPA 94 pour une période de 3 mois - Blessé en combat aérien, le 4 novembre 1918 - Evacué sur un hôpital de l'intérieur - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 23 décembre 1918 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 15 octobre 1919 - Pilote du 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg-Neuhof - Fin de service et retour à la vie civile - Le 25 mai 1923, après avoir décollé de Tunis, en patrouille avec le Cne Madon, il a été contraint d'atterrir sur l'île Pantellaria (Italie) - Son avion a pris feu après avoir perdu le train d'atterrissage - Sous le choc, le réservoir s'enflamma et l'aviateur fut touché par l'essence enflammée - Sans secours sur place, il a couru, en flammes, sur 300 mètres avant de se jeter dans la mer - Il a été très grièvement brûlé et défiguré - Il a été évacué sur l'hôpital maritime de Bizerte (Tunisie) - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 8 novembre 1923 - Un gala à son profit a été organisé au Gaumont-Palace, le 10 novembre 1923 - Marié avec Mlle Emma Marie Eugénie Bon à Paris, le 20 janvier 1925 - Directeur de la Maison des Ailes - Vice-président des ailes brisées - Décédé à l'hôpital Lariboissière au 41, boulevard de la Chapelle à Paris 10ème, le 22 février 1940 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 45) de la ville de Jarville-la-Malgrange - Pam - CCC de l'escadrille N 26 / SPA 26 - CCC de l'escadrille SPA 94 - LO - Liste des brevets militaires - Fiche matricule détruite en mai-juin 1940 - JORF - Bailey / Cony - Journal "L'Aérophile" - Dernière mise à jour : 27 août 2024.
* Citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Emile Picard, du 5ème régiment de Hussards, pilote à l'escadrille SPA 94, en date du 23 décembre 1918 : "Pilote de chasse de grande valeur, plein de cran et de courage; toujours volontaire pour les missions les plus délicates. Depuis son arrivée à l'escadrille, s'est fait remarquer par son énergie et son audaceq; essuyant des combats très durs, ramenant son appareil criblé de balles et contribuant ainsi aux succès obtenus par sa patrouille, Le 4 novembre 1918, à la suite d'un combat aérien, a été blessé grièvement. Une citation."
* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur du Slt Emile Picard au 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg-Neuhof, en date du 8 novembre 1923 : "17 ans de services, 5 campagnes, une blessure, une citation."
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Les hommes
Officiers formant l'état-major du GC 12 posent en compagnie de pilotes des escadrilles SPA 3, SPA 26 et SPA 103 sur le terrain d'Hétomesnil, le 8 mai 1918 - Debouts de gauche à droite : 1er Cne Joseph Battle (SPA 103) - 4ème Ltt Bozon-Verduraz (SPA 3) - 6ème Ltt René Fonck (SPA 103) - 7ème Adj André Mion (SPA 67) - 8ème Cne Xavier de Sévin (SPA 26) - 10ème Cne Georges Raymond (SPA 3) - 12ème Slt Louis Bucquet (SPA 3) - Assis au premier plan, 4ème à partir de la droite Adj Auguste Pouchelle (SPA 26) - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo annexe BDIC du Musée de l'Armée des Invalides à Paris mis en ligne par le site "Gallica" de la Grande Bibliothèque de France.
Assis en tailleur au premier plan, le Ltt René Fonck pose en compagnie de l'état-major du GC 12 sur le terrain d'Hétomesnil (Oise), le 6 mai 1918 - De Gauche à droite : X - X - X - X - Cne Joseph Battle (pilote de la SPA 103) - Slt Louis Bucquet (pilote SPA 3) - Cne Xavier de Sevin (cdmt SPA 26) - X - Cne Georges Raymond (cdmt SPA 3) - Ltt Vladislaw Sondermayer (pilote Serbie SPA 3) - Si vous pouvez mettre un nom sur l'un des pilotes non identifié, je vous serais reconnaissant de bien vouloir contacter l'auteur du site - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo ECPA du fort d'Ivry.
René Fonck pose en compagnie de pilotes de la SPA 103 et SPA 26 - De gauche à droite : Adj Julien Antoine (pilote SPA 26) - X - X - X - Slt René Fonck (pilote SPA 103) - X - X - Si vous pouvez mettre un nom sur l'un des pilotes non identifié, je vous serais reconnaissant de bien vouloir contacter l'auteur du site - Photo collection CRI de Nancy.
Cne Victor Raphaël Ménard - Né le 8 juin 1881 à Rochefort (17) - Fils d'Emile Louis Ménard et de Marie Berthe Tarade - Classe 1901 - Recrutement de La Rochelle sous le matricule n° 578 - Engagé volontaire pour 4 ans au 20ème régiment d'artillerie, le 13 juillet 1899 - Nommé Brigadier, le 7 août 1900 - Nommé sous-chef mécanicien, le 27 avril 1901 - Détaché à l'école photo-électrique du Havre, le 4 novembre 1901 - Nommé Maréchal des Logis, le 28 mai 1902 - Affecté au 33éme régiment d'artillerie, le 26 mars 1903 - Affecté au 15ème régiment d'artillerie, le 26 mai 1903 - Marié avec Berthe Gauthier, le 17 août 1903 - Affecté au 10ème bataillon d'artillerie à pied, le 12 novembre 1903 - Sa femme Berthe Gauthier est décédée, le 30 janvier 1905 - Affecté au 17ème régiment d'artillerie, le 15 février 1905 - Nommé Maréchal de logis fourrier, le 24 mars 1907 - Nommé Maréchal des Logis et Stagiaire, mécanicien de dirigeable à Chalais-Meudon, le 4 mai 1908 - Nommé Adjudant mécanicien au 25ème bataillon du 1er régiment de Génie, le 1er janvier 1909 - Remariée avec Marie Harretchéa, le 6 février 1909 - Affecté à l'école d'aviation du camp de Châlons, le 28 avril 1910 - Divorcé, le 12 mai 1910 - Nommé Sous-Lieutenant, le 19 janvier 1911 - Brevet de pilote militaire n° 5 obtenu le 10 mars 1911 - Passé dans l'aéronautique militaire, le 21 août 1911 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 27 avril 1912 - Affecté à la 6ème compagnie du 2ème groupe aéronautique, le 1er octobre 1912 - Nommé Lieutenant, le 19 janvier 1913 - Affecté au 1er groupe d'escadrille saharienne de Manouba (Tunisie), le 2 août 1913 - Arrivé sur place, le 2 septembre 1913 - Effectue un grand raid de 3500 km de Tunis - Taza - Ben Denib - Béchar-Nis - Sefra - Pilote de l'escadrille HF 32 du 2 août au 12 octobre 1914 - Citation n° 11 à l'ordre de l'armée, en date du 16 octobre 1914 - Lors d'une mission spéciale en avion à l'intérieur de la ville de Lille, il est fait prisonnier de guerre, le 12 octobre 1914 - Nommé Capitaine, le 6 mai 1915 - Emprisonné au camp de Halle sur Saale à compter du 12 décembre 1914, puis au fort Prinz Karl à Ingolstadt à compter du 5 février 1916 - Evadé d'Allemagne en compagnie du Ltt Pinsard, du 26 février au 10 avril 1916 - Commandant de l'escadrille N 26 du 7 juillet 1916 au 1er avril 1917 - Citation n° 401 à l'ordre de l'armée, en date du 17 octobre 1916 - Citation n° 60 à l'ordre de l'armée, en date du 12 novembre 1916 - Commandant du groupe de chasse n° 15 du 1er avril 1917 au 10 février 1918 - Citation n° 140 à l'ordre de l'armée, en date du 7 avril 1917 - Nommé Chef de bataillon à titre temporaire, le 6 juillet 1917 - Citation n° 2072 à l'ordre de l'armée, en date du 10 octobre 1917 - Nommé Officier de Légion d'Honneur, le 22 octobre 1917 - Commandant de l'escadre de combat n° 1 et groupement mixte escadre 1 et 12 (1ère brigade), le 10 février 1918 - Nommé Chef de Bataillon à titre définitif, le 1er juillet 1918 - Citation n° 10.312 à l'ordre de l'armée, en date du 4 octobre 1918 - Commandant du CIACB, le 1er novembre 1918 - Quatre avions abattus pendant la Grande Guerre - Adjoint à l'inspecteur des écoles, le 1er mai 1919 - Remarié avec Marcelle Didier, le 3 avril 1919 - En congé de 2 ans du 1er juin 1919 au 27 mars 1920 - Adjoint au directeur des SGRMA, le 27 mars 1920 - Délégué français à la commission de contrôle aéronautique en Bulgarie, le 17 août 1920 - Nommé Lieutenant-colonel à titre fictif, le 10 septembre 1920 - Rentré de Bulgarie, le 7 mars 1921 - Professeur stagiaire à l'école supérieure de guerre, le 8 septembre 1921 - Commandant du centre d'instruction de tir et bombardement de Cazaux, le 9 juin 1922 - Commandant du 22ème régiment d'aviation de bombardement de Chartres, le 9 février 1924 - Nommé Lieutenant-colonel de réserve, le 25 mars 1924 - Titularisé comme observateur en avion et affecté au service général du ravitaillement en matériel d'aviation, le 8 octobre 1924 - Commandeur de la Légion d'Honneur, le 28 décembre 1924 - En retraite, le 1er mars 1925 - Affecté dans la réserve au 21ème régiment d'aviation, le 12 mai 1925 - Nommé Colonel de Réserve, le 25 décembre 1929 - Maintenu dans les cadres, sur sa demande, à compter du 1er janvier 1930 - Commandant du 1er groupe aéronautique de la 20ème région, le 6 janvier 1930 - Affecté à la base sérienne du Bourget-Dugny, le 1er décembre 1936 - Affecté à la base aérienne de Paris-Issy-les-Moulineaux, le 15 décembre 1936 - Rappelé en activité, le 26 août 1939 - Détaché à la direction des transports aériens, le 29 août 1939 - Affecté au groupement d'école de pilotage n° 11 de la Rochelle comme commandant de la base, le 1er mars 1940 - Croix de guerre 39/40 - Résistant, il est arrêté et déporté en 1943 - Grand-Officier de la Légion d'Honneur, le 30 juillet 1947 - Domicilié 279, avenue Carnot à La Rochelle (17) - Décédé à Rochefort-sur-Mer (17), le 13 avril 1954 - Sources : LO - FM.
* Citation n° 11 à l'ordre de l'armée du Ltt Ménard, en date du 16 octobre 1914 : "Pilote aviateur qui était chargé d'établir la liaison aérinne avec Lille, coupée de toutes communications avec l'armée. A réussi à descendre sur la ville, au milieu des projectiles ennemis et à y atterrir, apportant au gouvernail des ordres et des pigeons voyageurs."
* Citation n° 401 à l'ordre de l'armée, en date du 17 octobre 1916 : "Brillant pilote, chef d'escadrille de premier ordre évadé d'Allemagne après quinze mois de captivité, a pris immédiatement le commandement d'une escadrille de chases et la mène chaque jour au combat avec le plus bel entrain. S'est battu vingt fois lui-même et a forcé deux avions allemands à descendre désemparés."
* Citation n° 60 à l'ordre de l'armée, en date du 12 novembre 1916 : "Excellent pilote de chasse. le 16 octobre a abattu un avion ennemi qui s'est écrasé dans nos lignes."
* Citation n° 140 à l'ordre de l'armée, en date du 7 avril 1917 : "Excellent chef d'escadrille. Brillant pilote de chasse. Le 4 mars 1917 a abattu un avion ennemi qui s'est écrasé sur le sol."
* Citation n° 919 à l'ordre de l'armée, en date du 29 juin 1917 : "Le 27 mai 1917, s'est porté au secours d'un avion de réglage, a attaqué et abattu l'avion ennemi."
* Citation n° 2072 à l'ordre de l'armée, en date du 10 octobre 1917 : "Commandant de groupe de combat remarquable de vaillance, d'entrain, d'habileté. le 4 septembre 1917, a attaqué et abattu un avion ennemi."
* Officier de la Légion d'Honneur, le 22 octobre 1917 : "Après s'être distingué dans des conditions particulièrement difficiles au début de la campagne, s'est révélé comme un pilote de chasse hors ligne et comme un chef accompli. Nommé au commandement d'un groupe de combat, a fait rendre à sa jeune unité, grâce à ses qualités hors pair d'entraineur d'hommes, un travail particulièrement brillant dans les deux batailles de Moronvilliers et de Verdun où la fougue de ses pilotes a imposé à l'ennemi notre maitrise de l'air. A abattu quatre avions ennemis. Déjà cinq fois cité à l'ordre de l'armée."
* Le général commandant en chef des armées françaises du Nord et du Nord-Est cite (n° 10.312) à l'ordre de l'armée, l'escadre de combat n° 1 composé des GC 15 (SPA 37 - SPA 81 - SPA 93 - SPA 97) / GC 18 (SPA 48 - SPA 93 - SPA 153 - SPA 155) / GC 19 (SPA 73 - SPA 85 - SPA 95 - SPA 96) en date du 4 octobre 1918 : "Unité admirable, d'une puissance de combat et d'une valeur morale de 1er ordre, formée et commandée par le chef de bataillon Ménard dont l'autorité et le magnifique ont fait de cette formation un instrument de combat redoutable. Engagée dans toutes les grandes actions, les plus violentes de l'année. A contribué au résultat final, en appoisant dans la lutte le concours de sa puissante intervention. Volant par tous les temps, a sans cesse dominé l'ennemi en incendiant ses ballons d'observation, en détruisant ses appareils et en les rejetant très loin dans ses lignes permettant ainsi à nos avions d'observation et de bombardement d'effectuer leurs missions. par son intervention énergique en mitraillant sans cesse à basse altitude et jusqu'à 15 km dans les lignes les formations ennemies, a pris largement sa part de succés dans la bataille. Pendant ces sept derniers mois de lutte ardente, a abattu 106 avions, incendié 42 Drachen, tiré sur des objectifs des quantités considérables de munitions."
Adj Gustave Naudin - Né le 29 mai 1890 à Corberon (Côte-d'Or) - Fils de Claude Naudin (marchand de chiffons) et d'Eugénie Sergent - Avant guerre comptable - Marié avec Mlle Marthe Dameron et domiciliés au 13, rue de Chateau d'Eau à Paris 10ème (75) - Classe 1910 - Recrutement de Auxonne (Côte-d'Or) sous le matricule n° 815 - Engagé volontaire pour quatre ans au titre du 8ème régiment de Hussards, le 13 mars 1909 - Nommé Hussard de 1ère classe, le 15 mars 1911 - Nommé Brigadier, le 12 mars 1913 - Fin d'engagement et passage dans la disponibilité, le 13 avril 1913 - Affecté, dans la réserve, au 16ème régiment de Chasseurs à cheval caserné à Beaune (Côte-d'Or), le 13 avril 1913 - Domicilié au 13, rue du Château d'Eau à Paris 10ème (75), à compter du 9 juin 1913 - Rappelé à l'activité au 16ème régiment de chasseurs à cheval par la mobilisation générale, le 4 août 1914 - Nommé Maréchal des Logis, le 17 mars 1915 - Parti comme éclaireur au 408ème régiment d'infanterie, le 18 mars 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 7 mars 1916 - Formation militaire et théorique à l'école de Dijon-Longvic - Détaché à l'école d'aviation militaire du Crotoy pour formation élémentaire au pilotage, le 19 mai 1916 - Brevet de pilote militaire n° 4818 obtenu à l'école du Crotoy, le 22 octobre 1916 - Marié avec Mlle Marie Marthe Danneron en mairie de Paris 10ème (75), le 23 novembre 1916 - Stage perfectionnement à l'école de Châteauroux du 24 octobre au 1er décembre 1916 - Pilote du GDE du 1er décembre 1916 au 5 février 1917 - Pilote de l'escadrille C 224 comme pilote de Caudron G 4 du 5 février au 6 octobre 1917 - Citation à l'ordre du corps d'armée, en date du 14 juin 1917 - Blessé par un éclat d'obus à la jambe, le 12 juillet 1917 - Nommé Adjudant, le 25 juillet 1917 - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, en date du 13 août 1917 - Stage sur avions Nieuport au GDE du 6 octobre au 16 novembre 1917 - Laché sur avions Nieuport, le 14 octobre 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 26 du 16 novembre 1917 au 3 novembre 1918 - En mission du 5 au 7 mars 1918 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation n° 11.130 à l'ordre de l'armée, le 8 mars 1918 - Citation n° 54 à l'ordre de la 1ère armée, en date du 21 juin 1918 - Citation n° 58 à l'ordre de la 1ère armée, en date du 29 juin 1918 - Citation n° 71 à l'ordre de l'armée, en date du 16 juillet 1918 - Citation à l'ordre de l'aéronautique de la 1ère armée, en date du 11 août 1918 - Nommé Adjudant-chef, le 20 août 1918 - Blessé au combat par une balle au pied droit, le 29 septembre 1918 - Hospitalisé à partir du 30 septembre 1918 - Cinq victoires homologuées et 11 non homologuées pendant la Grande Guerre - Réformé temporaire et proposé pour une pension d'invalidité de 20 % pour résection du 1er métatarsien avec gros orteil ballant et raideur des 4 derniers doigts par la 6ème commission de réforme de la Seine, le 30 décembre 1919 - Pension d'invalidité temporaire de 25 % pour pied droit, attitude vicieuse des 1er et 2ème orteils, gros orteil demi-ballant par la 1ère commission de réforme de la Seine, le 30 novembre 1920 - Affecté en service auxiliaire au 16ème régiment de Chasseurs - Pension d'invalidité de 25 % pour ablation du 1er métatarsien, du pied avec gros orteil semi-ballant en retrait de 2 cm et demi et immobilisation des 4 derniers orteils en flexion par la commission de réforme de Limoges, le 31 août 1921 - Maintenu service auxiliaire et pension d'invalidité de 25 % par la 3ème commission de réforme de la Seine, le 12 décembre 1923 - Réformé définitivement n° 1 et pension permanente de 60 % par désarticulation du 1er métatarsien droit, désarticulation des orteils 2, 3, 4 et 5 par la 3ème commission de réforme de la Seine, le 30 mars 1925 - Une pension de 638 francs avec jouissance du 30 décembre 1923 - Une pension de 1530 francs avec jouissance du 30 mars 1925 - Profession après guerre Industriel - Domicilié au 23, boulevard Foch à Rueil-Malmaison, à compter du 15 juillet 1936 - Réformé définitivement avec pension définitive de 80 % pour perte de tous les orteils du pied droit et du 1er métatarsien, moignon très douloureu et douleurs irradiées à tout le pied avec grosse gêne de la marche et du port de la chaussure par le 1er bueau de la commission de réforme de la Seine, en date du 29 décembre 1937 - Engagé volontaire pour la durée de la guerre au titre du bataillon de l'air n° 110, en date du 14 décembre 1939 - Admis dans le personnel non navigant en qualité d'adjudant-chef non breveté, non spécialisé - Affecté à la 1ère compagnie du bataillon de l'air n° 110, le 20 décembre 1939 - Nommé sous-lieutenant de réserve, le 15 mars 1940 - Affecté à la base aérienne 117 (détachement d'Amboise), le 14 mai 1940 - Démobilisé, le 19 mai 1940 - Se retire à Jauze - A servi dans les forces françaises de l'Intérieur au maquis FFI du maquis de Verneuil 31/2 brigade de l'Yonne du 24 août au 4 septembre 1944 - Engagé volontaire pour la durée de la guerre au titre du 1er régiment du Morvan, le 1er octobre 1944 - Nommé Capitaine à titre honoraire, le 19 septembre 1944 - Affecté au 1ermars 1945 - Chef de l'organe liquidateur des régiments du Morvan et de Franche-Comté, à compter du 15 mars 1945 - Rayé des contrôles des réserves, le 29 mai 1945 - Démobilisé par la compagnie 101/8 train, le 3 novembre 1945 - Domicilié à Four-par-Epoisses (Côte-d'Or) - Décédé à Roeschwood (Bas-Rhin), le 16 avril 1978 - Gustave Naudin repose dans le cimetière communal de Roeschwoog (Bas-Rhin) - Photo collection Mathieu Marnay que je remercie pour son aide - Sources : Registre des naissances de la commune de Corbenon (Côte-d'Or) - Pam (2 fiches) - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Côte-d'Or - CCC de l'escadrille C 224 - CCC de l'escadrille N 26 / SPA 26 - Dernière mise à jour : 19 janvier 2020.
* Citation n° 237 à l'ordre de l'armée, en date du 14 juin 1917 : "Excellent pilote d'un entrain, d'une endurance et d'une bravoure remarquables. le 16 avril 1917, a survolé à deux reprises, avec un appareil lent et à moins de 300 mètres d'altitude la région des objectifs d'artillerie lourde pour permettre à son observateur de parler au commandement des renseignements précieux. Rentré de sa mission avec un avion fortement atteint par des balles d'infanterie. Le 5 mai 1917, au cours d'un vol de réglage, a attaqué un convoi qui défilait sur une route à l'intérieur des lignes ennemies."
* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, en date du 13 août 1917 : "Pilote dont l'entrain, l'habileté, le courage et le mépris du danger font l'admiration de tous. Le 12 juillet 1917, a résolument attaqué un groupe de trois avions qui évolutait dans ses lignes et est parvenu à abattre un de ses adversaires. Parti une deuxième fois le même jour pour effectuer un réglage. A été blessé par un éclat d'obus, alors qu'il accomplissait bravement sa mission en dépit d'un violent bombardement. Déjà cité à l'ordre."
* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation n° 11.130 à l'ordre de l'armée, le 8 mars 1918 : "Merveilleux pilote de chasse d'une énergie inlassable. A conduit quotidiennement pendant les six derniers mois de bataille, sa patrouille au combat. A lui-même abattu 6 avions ennemis. A été blessé très grièvement le 29 septembre 1918 en mitraillant à 50 mètres du sol un convoi ennemi en retraite."
* Citation n° 54 à l'ordre de la 1ère armée, en date du 21 juin 1918 : "Très bon pilote qui a continué à servir dans la chasse avec (illisible) dont il avait fait preuve dans le corps d'armée. Le 20 mai 1918, a abattu un avion ennemi après un des combats où il avait eu son avion criblé de balles.
* Citation n° 58 à l'ordre de la 1ère armée, en date du 29 juin 1918 : "Excellent pilote de chasse. A dégagé plusieurs des ses cammarades en se portant à l'attaque d'avions ennemis, bien qu'ayant sa mitrailleuse enrayée Le 11 juin 1918, a abattu son troisième ennemi."
* Citation n° 71 à l'ordre de l'armée, en date du 16 juillet 1918 : "Excellent pilote se révélant chaque jour comme un chasseur émérite. Le 28 juin 1918, a abattu un avion en flammes dans nos lignes. Quatrième avion abattu par ce pilote."
* Citation à l'ordre de l'aéronautique de la 1ère armée, en date du 11 août 1918 : "Excellent pilote d'une énergie inlassable, véritable entraineur pour les jeunes pilotes arrivant à l'escadrille. Le 31 juillet 1918, a abattu avec sa patrouille son 5ème avion ennemi."
Autre photo de l'Adj Gustave Naudin - pilote et As de l'escadrille SPA 26 du 16 novembre 1917 au 3 novembre 1918 - Voir le rappel "SPAD 26" fixé sur sa patte d'épaule gauche - Photo mise en ligne par le site Gallica de la Grande Bibliothèque de France.
Slt Mathieu Marie Joseph Louis Antoine Tenant de la Tour - Né le 5 décembre 1883 à Paris 6ème (75) - Classe 1903 - Recrutement de Brive-la-Gaillarde (Corrèze) sous le matricule n° 1652 - Engagé au 5ème régiment de Hussards, le 28 novembre 1902 - Blessé au cours d'une reconnaissance dans les lignes allemandes à Herbécourt, le 26 septembre 1914 - Citation à l'ordre du 5ème régiment de Hussards, le 27 septembre 1914 - Blessé par un éclat d'obus au poignet gauche, le 10 octobre 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 21 janvier 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1029 à l'école d'aviation militaire de Pau, le 3 mai 1915 - Stage de perfectionnement "Avions rapides" à l'école d'aviation militaire d'Avord du 5 mai au 10 juillet 1915 - Pilote de l'escadrille MS 15 du 10 juillet au 23 août 1915 - Stage sur avion Nieuport au GDE et pilote du RGA du Bourget-Dugny du 25 août au 17 septembre 1915 - Pilote et commandant par intérim de l'escadrille N 67 du 17 septembre au 1er octobre 1915 - Convoyage d'un avion à la RGA du Bourget-Dugny du 17 au 30 septembre 1915 - Blessé au cours d'un accident d'avion quand son Nieuport capote au départ du Bourget-Dugny, le 30 septembre 1915 - Affecté à la division Nieuport du GDE du 20 novembre au 29 décembre 1915 - Pilote de l'escadrille N 57 du 29 décembre 1915 au 6 juin 1916 - Un convoyage avion depuis la RGA du Bourget-Dugny du 31 janvier au 5 février 1916 - Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 1er février 1916 - Blessé au cours d'un combat aérien, le 25 avril 1916 - Evacué sur l'hôpital mixte de Bar-le-Duc (Meuse) - Pilote de l'escadrille N 3 du 6 juin 1916 au 21 mars 1917 - Sept victoires homologuées et 7 non homologuées pendant son séjour à l'escadrille N 3 - Hospitalisé du 3 février au 1er mars 1917 - Commandant de l'escadrille N 26 du 21 mars au 17 décembre 1917 - En mission à Bar-le-Duc du 4 au 10 avril 1917 - En mission du 10 au 14 juillet 1917 - Nommé Capitaine, le 18 octobre 1917 - Deux victoires homologuées et 4 non homologuées pendant son commandement de la N 26 - Décédé des suites d'un accident aérien, aux commandes d'un SPAD XIII, au cours d'une exhibition d'acrobatie à Auchel (Pas-de-Calais), le 17 décembre 1917 - Sources : Pam - MpF - CCC de l'escadrille MS 15 - CCC de l'escadrille N 67 - CCC de l'escadrille N 57 - CCC de l'escadrille N 3 - CCC de l'escadrille N 26 - Dernière mise à jour : 2 mars 2017.
* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Mathieu Tenant de La Tour, pilote à l'escadrille N 3, en date du 3 septembre 1916 : "Brillant pilote. Le 21 août 1916, a abattu son quatrième avion ennemi."
* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Mathieu Tenant de La Tour, pilote à l'escadrille N 3, en date du 5 septembre 1916 : "Pilote de chasse de premier ordre. Le 25 août 1916, a abattu son cinquième avion ennemi, qui s'est écrasé dans les lignes allemandes."
* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Mathieu Tenant de La Tour, pilote à l'escadrille N 3, en date du 27 juillet 1916 : "Blessé à ...., au cours d'un bombardement aérien, est revenu sur le front avant sa guérison complète. Le 9 juillet, a abattu son deuxième avion allemand près de ....."
* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Mathieu Tenant de La Tour, pilote commandant l'escadrille N 26, en date du 5 juin 1917 : "Excellent chef d'escadrille, brillant pilote de chasse. Le 7 mai 1917, a abattu un avion ennemi qui s'est écrasé dans nos lignes."
* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Cne Mathieu Tenant de La Tour, commandant l'escadrille N 26 : "Officier d'infanterie au début de la campagne, passa dans l'Aviation, où il se distingua particulièrement, puisqu'il avait abattu officiellement onze avions ennemis. Tombé en décembre 1917."
Cette famille a payé le prix fort pour notre liberté. Ses deux frères, François et Raymond, ont été tués au combat dans l'infanterie, le 13 avril 1915 et le 17 avril 1917.
Cne Kiyotaké Shigeno, pilote de l'escadrille V 24 sur le terrain de Rosnay en août 1915 - Né le 6 octobre 1882 à Nagoya (Japon) - Fils de Kiyoshiko Shigeno (général de division) et de Fusako Kurosaki - Brevet de pilote civil n° 744 décerné sur Caudron à Issy-les-Moulineaux, le 19 février 1912 - Bat le record d’altitude du Japon avec la hauteur de 300 mètres, le 20 avril 1913 - S'engage dans l'armée française, sur ordres de ses supérieurs, le 20 décembre 1914 - Brevet de pilote militaire n° 834 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 19 avril 1915 - Pilote de l'escadrille V 24 du 20 mai au 1er juin 1916 - En mission à la RGA du 31 août au 21 décembre 1915 - Hospitalisé puis convalescence du 8 septembre au 7 décembre 1915 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 28 septembre 1915 - Détaché auprès de l'attaché naval du Japon du 22 au 29 mùai 1916 - Pilote de l'escadrille N 12 du 1er au 15 juin juin 1916 - Antenne RGA du Plessis-Belleville du 15 juin au 19 septembre 1916 - Pilote de l'escadrille N 26 / SPA 26 du 19 septembre 1916 au 11 mars 1919 - Hospitalisé et convalescence du 13 août 1917 au 23 février 1919 - Marié avec Jeanne Aimard à Paris (75), le 18 octobre 1919 - Domiciliés 7, rue Toullier à Paris (75) - Décédé des suites d'une pneumonie, à Osaka (Japon), le 13 octobre 1924 - Photo Lucien Lanier transmise par Mme Françoise Lannes, née Labenelle, que je remercie pour son aide.
Slt Mathieu Marie Joseph Louis Antoine Tenant de la Tour - Né le 5 décembre 1883 à Paris - Entré en service actif au 5ème régiment de Hussards, le 28 novembre 1902 - Une citation à l'ordre du régiment, le 27 septembre 1914 - Observateur d'armée - Brevet de pilote militaire n° 1029 à l'école d'aviation militaire de Pau, le 3 juin 1915 - Stage de perfectionnement à Avord - Pilote de l'escadrille MS 15 du 6 juillet au 25 août 1915 - Blessé au cours d'un accident aérien, le 30 octobre 1915 - Pilote de l'escadrille N 57 par décision du GQG n° 2847 en date du 6 décembre 1915 - Pilote de l'escadrille N 3 du 6 juin 1916 au 21 mars 1917 - Pilote et commandant de l'escadrille N 26 du 21 mars au 17 décembre 1917 - Décédé des suites d'un accident aérien au cours d'une exhibition d'acrobatie à Auchel (62), le 17 décembre 1917 - Neuf victoires - Sept citations (une cavalerie, 6 aéronautique) - Légion d'Honneur en 1916 - 3 blessures - Photo collection Jean-Paul Borderelle que je remercie pour son aide.
Remise de la médaille d'officier de la Légion d'Honneur aux lieutenants Roland Garros et Anselme Marchal sur le terrain d'Hétomesnil, le 6 mars 1918. Carte postale d'époque.
* Chevalier de la Légion d'Honneur en date du 15 octobre 1913 : Lieutenant de réserve Anselme-Léon-Émile Marchal, au service des fabrications de l’aviation militaire. : "Pilote de premier rang. Après avoir donné sur le front des preuves éclatantes de sa valeur, s’est proposé pour une entreprise des plus hardies. Tombé aux mains de l’ennemi après avoir survolé plus de 1.300 kilomètres de terre allemande, est parvenu à s’évader dans des circonstances qui font ressortir une fois de plus ses hautes qualités militaires et morales."
* Officier de la Légion d'Honneur en date du 6 mars 1918 : Lieutenant d'active Adrien-Roland-Georges Garros, au service des fabrications de l’aviation militaire : "Grand aviateur d’avant-guerre, dont le nom est un symbole de bravoure et de modestie; a mis au service de la patrie, dès le début des hostilités, ses admirables qualités d’intelligence, d’audace et d’habileté professionnelle. Tombé aux mains de l’ennemi, a gardé intactes sa confiance, son énergie et son indéfectible volonté. A échappé aux Allemands dans des conditions qui jettent un nouvel éclat sur son nom."
Portrait du Ltt Roland Adrien Georges Garros - Né le 6 octobre 1888 à St-Denis (Ile de la Réunion) - Fils de Georges Garros et de Emma Clara Faure - Domicilés rue de l'Arsenal à St-Denis de la Réunion - Achète son premier avion, une Demoiselle Santos-Dumont - Brevet de pilote n° 147 décerné par l'Aéroclub de France obtenu le 14 juillet 1910 - Record d'altitude avec 3950 m, le 4 septembre 1911 - Vainqueur du circuit d'Anjou, aux commandes d'un Blériot 50 HP, les 16 et 17 juin 1912 - Nouveaux records d'altitude, aux commandes d'un Morane-Saulnier type H avec 4950 m à Houlgate, puis 5610 m à Tunis en décembre 1912 - Raid Tunis - Carthage - Rome - Première traversée de la Méditerrannée de Fréjus - Bizerte - Tunis, le 23 septembre 1913 - Circuit international des lacs italiens des 5 au 7 octobre 1913 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 15 octobre 1913 - Engagé pour la durée de la guerre, le 1er août 1914 - Pilote de l'escadrille MS 23 du 2 août 1914 au 3 février 1915 - Pilote de l'escadrille MS 26 du 3 février au 18 avril 1915 - Fait prisonnier suite à une panne de son MS, le 18 avril 1915 - S'évade, en compagnie du Ltt Anselme Marchal, le 14 février 1918 - Officier de la Légion d'Honneur, le 6 mars 1918 - Stage de tir à l'école du tir aérien de Cazaux du 4 juin au 12 août 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 26 du 23 août au 5 octobre 1918 - Tué en combat aérien, aux commandes du SPAD XIII n° 15403, au cours d'un combat contre trois Fokker D VII, dans les environs de Vouziers (08), le 5 octobre 1918 - Photo Collection Ronan Furic que je remercie pour son aide.
Ltt Roland Garros, pilote de la SPA 26 pose devant un Nieuport 28, le 3 octobre 1918 - Deux jours plus tard, il trouvera la mort en combat aérien dans la région de Vouziers - Photo collection Jean François Martin que je remercie pour son aide.
Sgt Justin Honoré Alexandre Usse - Né le 16 février 1890 à Patay (Loiret) - Fils de Joseph Pierre Usse et de Ernestine Honorine Hardy - Domiciliés à 36, rue St-Guillaume à St-Brieuc (22) - Classe 1910 - Recrutement de St-Brieuc (22) sous le n° matricule 209 - Exempté de service militaire en 1910 - Profession avant guerre Chemisier métallurgiste - Engagé volontaire au 129ème régiment d'infanterie stationné à Sarthenay, à compter du 8 octobre 1914 - Affecté à la 25ème compagnie du 129ème RI du 11 octobre au 11 décembre 1914 - Nommé caporal, le 3 janvier 1915 - Affecté au 24ème bataillon de Marche - Affecté au 114ème régiment d'infanterie, le 23 mars 1915 - Blessé au combat par l'explosion d'une mine au thorax et à la main gauche à Loos (62), le 10 mai 1915 - Soigné à l'hôpital de Chantilly jusqu'au 28 mai 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 12 septembre 1915 - Instruction technique aéronautique au 1er groupe d'aviation de Dijon-Longvic du 17 septembre au 29 octobre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2406 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 17 janvier 1916 - GDE du Plessis-Belleville du 24 janvier au 27 avril 1916 - Pilote de l'escadrille MF 62 du 27 avril au 15 juin 1916 - Vole sur les avions suivants : MF 11 n° 886 - MF 11 bis n° 1652 - F 40 n° 2059 - F 40 n° 2063 - Pilote de l'escadrille F 24 du 15 juin 1916 au 12 juillet 1917 - Vole sur les avions suivants : F 40 n° 2063 - Nommé Sergent, le 15 juillet 1916 - Une citation à l'ordre du 1er corps d'armée, le 28 septembre 1916 - Croix de Guerre et une citation à l'ordre du 9ème corps d'armée, le 26 novembre 1916 - Une citation à l'ordre du 38ème corps d'armée, le 1er mai 1917 - Nommé Adjudant, le 25 avril 1917 - Pilote de l'escadrille C 222 du 12 juillet au 24 septembre 1917 - Vole sur les avions suivants : Sopwith 1A2 n° 107 - Stage de Haute-Ecole à l'école d'aviation militaire de Pau du 10 au 20 novembre 1917 - Pilote instructeur de l'école d'aviation américaine d'Issoudun du 20 novemvre 1917 au 15 mai 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 26 du 17 mai au 3 novembre 1918 - Trois victoires homologuées et une non homologuées à la SPA 26 - Une citation à l'ordre de l'armée - Hospitalisé du 28 mai au 20 juillet 1918 puis du 20 septembre au 1er octobre 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 173 du 1er octobre 1918 au 9 avril 1919 - CIACB à compter du 9 avril 1919 - Affecté au 3ème régiment d'aviation - Inscrit au tableau spécial de la Légion d'Honneur à compter du 16 juin 1920 - Passé à l'arme de l'aéronautique, le 29 juin 1923 - Photo Justin Usse transmise par Gilles Delanoé que je remercie pour son aide.
* Citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Juston Usse, matricule 209, du 129ème régiment d'infanterie, détaché à l'escadrille SPA 26 : "Pilote de Chasse dont la valeur s'affirme chaque jour davantage. Le 28 octobre 1918, au cours d'un combat difficile, a abattu son adversaire, rentrant lui-même avec son avion fortement endommagé."
* Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée du Slt Justin Honoré Alexandre Usse du 3ème régiment d'aviation, en date du 16 juin 1920 : "Officier pilote de chasse très audacieux et très courageux. Une blessure, 6 citations."
Cal François Gaston Jean-Baptiste Tempez - Né le 17 juillet 1893 à Abbeville (Somme) - Fils de François Désiré Tempez et de Marie Sevin - Profession avant guerre Mécanicien - Classe 1913 - Recrutement d'Abbeville sous le matricule n° 168 - Service militaire au 2ème groupe d'aviation, à compter du 26 novembre 1913 - Mécanicien de l'escadrille D 4 du XX décembre 1913 au 16 août 1914 - Mécanicien en subsistance à l'escadrille DM 36 du 2 mars au 11 juin 1915 - Convoyage d'un avion à la RGA du Bourget du 22 mars au 1er avril 1915 - Mécanicien de l'escadrille MS 26 du 16 juin au 1er octobre 1915 - Hospitalisé le 27 septembre 1915 - Hospitalisé dans un hôpital de l'arrière, le 1er octobre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 4192 obtenu à l'école militaire d'aviation de Tours, le 9 août 1916 - Nommé Caporal, le 10 septembre 1916 - Stage de perfectionnement à l'école militaire d'aviation de Buc - Stage de spécialisation à l'école militaire d'aviation de Châteauroux, jusqu'au 1er septembre 1916 - Pilote de l'escadrille C 17 du 25 octobre 1916 au (4ème trimestre 1916) - Blessé, hospitalisé et convalescence jusqu'au 19 mars 1917 - Affecté à Luxeuil, le 8 avril 1917 - Décédé le 11 janvier 1985 à Marseille (Bouches-du-Rhône) - Photo Léon Baroux transmis par Jean-Claude Baroux, son petit-fils, que je remercie pour son aide - Remerciements à Jean-Claude Baroux pour la date de décès de François Tempez - Sources : Pam - CCC 4 - CCC 36 - CCC 26 - FM 80 - Dernière mise à jour : 26 décembre 2019.
Cne Jean-Jacques Perrin - Né le 15 novembre 1885 à Paris (75) - Fils de Henri Félix Albert Perrin et Ursule Troublé - Domiciliés 7, place Voltaire à Paris 11ème (75) - Classe 1905 - Recrutement du 4ème bureau de la Seine sous le matricule n° 2172 - Service militaire au 48ème régiment d'infanterie, à compter du 1er octobre 1906 - Libéré en fin 1908 - Profession avant guerre Architecte - Mobilisé à l'état-major de la 7ème armée, le 2 août 1914 - Croix de Guerre et une citation à l'ordre du corps d'armée, le 13 octobre 1914 - Nommé Capitaine, le 20 septembre 1915 - Affecté à l'état-major de la 37ème corps d'armée - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 4 décembre 1915 - Observateur de l'escadrille N 26 du 16 au 21 décembre 1915 - Observateur de la RGAé du Bourget du 21 décembre 1915 au 27 janvier 1916 - Observateur de l'escadrille N 26 du 27 janvier au 15 juillet 1916 - Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée, le 7 avril 1916 - Une citation à l'ordre de l'armée, le 4 juin 1916 - Commandant ( par intérim) de l'escadrille N 26 du 1er au 15 juillet 1916 - Affecté à l'école de Juvisy comme élève pilote - Brevet de pilote militaire n° 4807 obtenu à l'école d'aviation militaire de Juvisy, le 21 octobre 1916 - Stage "Avions rapides" à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux - Stage de Haute Ecole à l'école d'aviation militaire de Pau, jusqu'au 1er mars 1917 - Pilote de l'escadrille N 26 du 18 mars au 6 mai 1917 - En mission à Buc du 19 au 22 avril 1917 - Commandant de l'escadrille N 76 / SPA 76 du 6 mai 1917 au 6 février 1918 - Une citation à l'ordre de l'armée, le 30 septembre 1917 - Affecté au groupe de chasse n° 15, le 6 février 1918 - Affecté au 3ème régiment d'aviation de Châteauroux, le 30 août 1920 - Passé à l'arme de l'aéronautique militaire, le 20 juin 1923 - Officier de la Légion d'Honneur en 1938 - Sources : Pam - Liste PN - CCC N 26 - CCC N 76 / SPA 76 - FM 75 (liste) - JORF - Dernière mise à jour : 5 août 2015 - Photo Collection Couhé, transmise par Jean Lerault de l'Amicale des Anciens d’ADP, que je remercie pour son aide.
* Citation à l'ordre de l'armée du Cne Jean-Jacques Perrin, observateur de l'escadrille N 26, en date du 4 juin 1916 : "Observateur d'une bravoure et d'une adresse remarquable; a abattu le 22 mai, après un combat acharné, un appareil ennemi qui se dirigeait sur (censuré). Avait déjà abattu un avion ennemi."
* Citation à l'ordre de l'armée du Cne Jean-Jacques Perrin, du 71ème régiment d'infanterie, commandant de l'escadrille N 76, en date du 30 septembre 1917 : "Donne à ses pilotes le plus bel exemple. Le 18 avril 1917, au cours d'une reconnaissance d'infanterie pendant laquelle il mitraillait à basse altitude les tranchées ennemies, a eu son appareil gravement atteint par les balles de terre et a dû atterrir sur les premières lignes françaises. A participé aux dernières reconnaissances photographiques, pénétrant à grande vitesse en territoire ennemi et rapportant des renseignements précieux pour le commandement. A soutenu plusieurs combats."
Ltt Jean Joseph Désiré Barbier - Né le 22 mars 1884 à Agen (Lot et Garonne) - Classe 1904 - Recrutement de Lorient sous le matricule n° 26 - Affecté au 30ème régiment de Dragons - Brevet de pilote militaire n° 408 en date du 15 décembre 1913 - Détaché au centre d'aviation de St-Cyr - Pilote de l'escadrille MS 26 du 26 au 27 août 1914 - Tué, en compagnie du soldat Joseph Dereix de Laplane, au cours d'un accident aérien, sur le terrain de Vélizy-Villacoublay (78), le 27 août 1914 - Photo site Photo Vintage.
Pilote de l'escadrille MS 26, qui reste à identifier, pose devant son Morane-Saulnier LA - Photo Léon Baroux transmis par Jean-Claude Baroux, son petit-fils, que je remercie pour son aide.
Cne Louis Marie Adrien Philippe Couhé - Né 24 juin 1889 à Sailly-sur-la-Lys (Pas-de-Calais) - Fils de Louis Emile Couhé (président du tribunal civil de Lille) et d'Augustine Lebleu - Domiciliés à Lille puis au 1, rue Ste-Victoire à Versailles - Fait ses études au collège Jean Bart à Dunkerque (Nord) puis au lycée Louis le Grand à Paris (75) - Profession avant service militaire Etudiant en droit - Classe 1909 - Recrutement de Dunkerque sous le matricule de recrutement n° 1440 - Service militaire au 110ème régiment d'infanterie du 3 octobre 1910 au 25 septembre 1912 - Nommé Caporal, le 4 février 1911 - Nommé Sergent, le 24 septembre 1911 - Rattaché, dans la réserve, au régiment d'infanterie de Dunkerque (Nord) - Domicilié au 159, boulevard de la Liberté à Lille (Nord) - Reprend ses études de droit - Docteur en droit et diplômé d'études supérieures administratives et financières - Domicilié au 8, avenue de Friedland à Paris (75) - Profession avant guerre Métallurgiste - Nommé Sous-lieutenant de réserve, le 14 juillet 1914 - Affecté au 43ème régiment d'infanterie, le 2 août 1914 - Affecté au 412ème régiment d'infanterie - Affecté au 23ème régiment d'artillerie - Grièvement blessé à Guise (Aisne) - Hospitalisation et convalescence de plusieurs mois - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, à compter du 23 janvier 1916 - Observateur du GDE du 30 janvier au 4 mars 1916 - Observateur de l'escadrille N 26 du 4 mars au 15 décembre 1916 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 4 août 1916 - Passé élève pilote de l'école d'aviation militaire de Chartres, le 15 décembre 1916 - Brevet de pilote militaire n° 5697 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 19 mars 1917 - Citation n° 34 à l'ordre du 16ème corps d'armée, en date du 19 septembre 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage de Haute Ecole à l'école d'aviation militaire de Pau, jusqu'au 20 mai 1917 - Adjoint technique au commandant du GC 15 et en subsistance à l'escadrille N 37 / SPA 37 du 6 juin 1917 au 1er août 1918 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 3 octobre au 3 novembre 1917 - Détaché du 18 au 22 décembre 1917 - En subsistance à l'escadrille C 46 du 11 avril au 1er mai 1918 - En subsistance au Parc n° 115 du 11 juin 1918 au XXX - Adjoint technique au commandant du GC 11 et en subsistance à l'escadrille SPA 57 du 1er août au 27 septembre 1918 - Nommé Capitaine à titre temporaire, le 6 septembre 1918 - Adjoint technique au commandant du GC 11 et en subsistance à l'escadrille SPA 12 du 27 septembre au 19 décembre 1918 - Démobilisé - Affecté, dans la réserve, au 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz, le 30 novembre 1920 - Chevalier de la Légion d'Honneur en 1920 - Nommé Capitaine, de réserve, à titre définitif, en 1922 - Passé dans l'arme de l'aéronautique, le 29 juin 1923 - Officier de la Légion d'Honneur en 1926 - Nommé, dans la réserve, Chef de bataillon, le 15 décembre 1929 - Nommé Lieutenant-colonel de réserve, le 25 juin 1935 - Secrétaire de la direction générale des mines de Lens - Député du Pas-de-Calais du 11 mai 1924 du 29 avril 1928 - Directeur du cabinet du ministre de l'Air en 1928 - Secrétaire général du ministre de l'Air en 1929 - Inspecteur général de l’aéronautique civile et de la navigation aérienne et conseiller d'État en service extraordinaire en 1930 - Commandeur de l'Empire Britannique en 1935 - Président de l'Aéroclub de Béthune - Commandeur de la Légion d'Honneur en 1936 - Président de l'assemblée départementale du Pas-de-Calais de 1937 à 1940 - Participe au record de la traversée de l'Atlantique de New-York à Biscarrosse, à bord du Latécoère 521 "Lieutenant de Vaisseau Paris", piloté par Henry Guillaumet avec Antoine de Saint Exupéry comme passager, le 15 juillet 1939 - Révoqué par le régime de Vichy de ses fonctions à la direction de la compagnie Air France Transatlantique en 1941 - Prend part à la lutte en intégrant la résistance - Devient président du conseil d'administration de l'aéroport de Paris de 1948 à 1960 - Grand officier de la Légion d'Honneur en 1961 - Président-fondateur de l'Association nationale des officiers de réserve de l'armée de l'Air - Il comptait 2000 heures de vol comme commandant de bord - Nommé Grand-Croix de la Légion d'Honneur en 1961 - Décédé à Paris (75), le 3 septembre 1979 - Louis Couhé repose dans le cimetière de Pont-à-Vendin - Reçoit le titre de "Juste parmi les nations" en 1999 - Sources : Pam - Carnet de vol - Liste brevets militaires - CCC N 26 - CCC N 37 / SPA 37 - CCC SPA 57 - CCC SPA 12 - FM (partielle) AD département du Nord - Assemblée Nationale - JORF - Archives ADP - Dernière mise à jour : 29 décembre 2015 - Photo datée de sa formation initiale à l'école d'aviation militaire de Chartres pendant le 1er trimestre 1917 - Photo Louis Couhé transmise par la famille Couhé-Nouvian que je remercie pour son aide.
* Citation n° 34 à l'ordre du 17ème corps d'armée du Ltt Louis Marie Adrien Couhé au 13ème régiment d'artillerie, pilote d'avion au groupe de combat n° 15, en date du 19 septembre 1917 : "Excellent pilote, blessé grièvement dans l'infanterie et reconnu inapte au service de cette arme, a repris du service dans l'aviation où il remplit avec un dévouement inlassable les fonctions d'adjoint au commandant du groupe et celle de pilote de chasse."
* Citation n° 129 à l'ordre du groupe de combat n° 11 du Cne Louis Couhé, adjoint au commandant du Groupe de Combat n° 11, en date du XX XXX 1918 : "Officier très allant, d'une intelligence vive et d'une activité soutenue, a exécuté de nombreuses heures de vol au-dessus de l'ennemi. Adjoint au commandant de Groupe de combat n° 11, a contribué, par son exemple, à maintenir dans cette unité l'ardeur et l'esprit de sacrifice qui lui ont fait remporter de nombreuses victoires."
Slt Jean Bielovucic - Né le 30 juillet 1889 à Lima (Pérou) - Fils de Miho Biolovucic (capitaine de la Marine marchande) et d'Adrienne Louise Marie Cavalié - Mère domiciliée 3, rue du Bac à Paris (75) - Champion cycliste universitaire - Brevet de pilote civil n° 87 passé à Mourmelon-en-Champagne et décerné par l'Aéroclub de France, le 10 juin 1910 - Profession avant engagement Aviateur - Relie le champ de manoeuvres d'Issy-lès-Moulineaux à l'aérodrome de Beau-Désert de Bordeaux en 8h05 de vol pour 520 km, les 1er et 2 septembre 1910 - Pour cette liaison, il pilotait un Voisin à moteur Gnôme - Réalise la seconde traversée aérienne des Alpes, aux commandes d'un monoplan Hanriot à moteur Gnôme de 80 HP, en reliant les villes de Brigue (France) à Domodossola (Italie), le 25 janvier 1913 - Engagé pour la durée de la guerre, le 2 août 1914 - Affecté au 2ème groupe d'aviation - Brevet de pilote militaire n° 518 obtenu le 10 août 1914 - Pilote de l'escadrille MS 26 du 26 août 1914 au (3ème trimestre 1914) - Nommé Sous-Lieutenant, le 20 septembre 1914 - Blessé et convalescence, jusqu'au 4 juillet 1915 - Pilote de l'escadrille MS 26 du 28 juillet au 22 octobre 1915 - Mission à la RGA du Bourget du 4 au 11 octobre 1915 - Affecté à la RGA du Bourget du 22 octobre 1915 au 31 octobre 1916 - Déclaré inapte personnel navigant pour six mois, à partir du 31 octobre 1916 - Est déclaré apte, à titre bénévole, à la société Nieuport - Affecté comme instructeur à l'école militaire d'aviation d'Avord - Est victime d'un accident automobile où il perd l'usage de son bras droit - Quitte l'aéronautique militaire française en 1920 - Retourne au Pérou où il prend le commandement avec le grade de Colonel de la réserve de l'aviation militaire péruvienne - Pendant la seconde guerre mondiale, il est attaché militaire du Pérou à Paris (75) où il prend une part active à la résistance française - Décédé d'une congestion cérébrale à Neuilly (75), le 14 janvier 1949 - Il repose dans le Nouveau cimetière de Neuilly à Nanterre - Sources : Pam - CCC 26 - Dernière mise à jour : 11/01/2015.
* Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée du Slt Jean Bielovucic, pilote à l'escadrille MS 26 : "Du mois de septembre 1914 au mois de janvier 1915, a accompli de nombreuses missions aériennes et exécuté de périlleuses reconnaissances en pays ennemi."
Ltt Guy Joly de Bammeville - Pilote de l'escadrille N 26 du 3 au 20 septembre 1916 - Blessé par la DCA allemande pendant une attaque de Drachen, aux commandes du Nieuport 21 n° 1712, le 20 septembre 1916 - Posé en zone occupée par l'ennemi, il a été fait prisonnier - Il est décédé des suites de ses blessures, le 21 septembre 1916 - Photo transmise par Christian de Navacelle, son arrière petit neveu, que je remercie pour son aide.
Ltt Eric Antoine Marie Guy Joly de Bammeville - Né le (19 ou 22) juin 1895 à Paris 8ème (75) - Classe 1915 - Recrutement du 6ème bureau de la Seine sous le matricule n° 178 - Affecté au 5ème régiment d'infanterie - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote - Brevet de pilote militaire n° 2916 obtenu le 12 mars 1916 - Pilote de l'escadrille N 26 du 3 au 20 septembre 1916 - Premier vol à l'escadrille, une patrouille de deux heures à quatre avions, à bord du Nieuport n° 1521, le 6 septembre - Seconde mission, le 12 septembre, avec une patrouille de trois avions sur la région de Combles-Péronne, au commandes du Nieuport 21 n° 1712 - Le même jour, une autre mission, aux commandes du même avion, sur Péronne et Bouchavesnes - Il aperçoit de loin un avion allemand au Nord de la Somme - Le lendemain, une patrouille à quatre avions sur Bouchavesnes, aux commandes du Nieuport n° 1467 - Très grièvement blessé par la DCA allemande pendant une attaque de Drachen, aux commandes du Nieuport 21 n° 1712, le 21 septembre 1916 - Posé en zone occupée par l'ennemi dans les environs de Péronne, il a été fait prisonnier - Décédé des suites de ses blessures, le même jour - Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 28 octobre 1916 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 16 mai 1922 - Sources : Pam - MpF - Bailey / Cony - CCC escadrille N 26 - Cahier de travail aérien de l'escadrille N 26 - CICR - JORF - Dernière mise à jour : 11 mars 2016.
* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Slt Eric Antoine Marie Guy de Bammeville, pilote à l'escadrille N 26, en date du 28 octobre 1916 : "Excellent pilote. Le 14 septembre 1916, a attaqué quatre Drachen qu'il a contraint à descendre au sol. Le 21 septembre 1916, par très mauvais temps, a attaqué un Drachen et a disparu au cours de cette mission."
* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Slt Eric Antoine Marie Guy de Bammeville, pilote à l'escadrille N 26, en date du 16 mai 1922 : "Excellent pilote. Le 14 septembre 1916, a attaqué quatre Drachen qu'il a contraint à atterrir ; le 21 septembre 1916, il a attaqué un autre Drachen. Mort pour la France au cours de cette mission. A été cité."
Quatre mécaniciens de l'escadrille MS 26 déployés sur le terrain de St-Pol-sur-Mer pendant le 4ème trimestre 1914 - Ces personnels sont identifiés par des croix : Cal Arsène Crocquevieille "x" - Sgt Gaston Biscos "xx" - Sgt Rodolphe Lutz "xxx" - Cal Georges Mangeot "xxxx" - Photo Arsène Crocquevieille transmise par André Crocquevieille
Slt Charles Achille Jéronnez - Né le 16 décembre 1881 à Cattenières (Nord) - Fils d'Achille Jéronnez et de Sophie Hary - Domiciliés Châlet "Eclair" à Paris Plage (Pas-de-Calais) - Profession avant service militaire Etudiant de l'école d'agriculture - Classe 1900 - Recrutement de Cambrai (Nord) sous le matricule n° 2326 - Engagement volontaire pour trois ans, au titre du 1er régiment d'infanterie, à compter du 12 novembre 1901 - Nommé Caporal, le 20 septembre 1902 - Passé dans la disponibilité et retour à la vie civile, le 20 septembre 1902 - Nommé Sergent, de réserve, le 5 avril 1903 - A accompli une période d'exercices au 1er régiment d'infanterie du 24 juillet au 20 août 1905 - A obtenu le certificat d'aptitude à l'emploi de chef de section, le 29 août 1905 - A accompli une période d'exercices au 1er régiment d'infanterie du 16 mars au 12 avril 1908 - A accompli une période d'exercices au 1er régiment d'infanterie du 13 au 29 juin 1910 - Profession avant guerre Industriel (Fabricant de sucre) - Conseiller municipal de Cattenières (Nord) et délégué cantonal - Nommé Officier d'académie, le 13 mars 1911 - Président fondateur de la société sucrière de Cattenières - Médaille de bronze décernée par le Ministère du travail et de la prévoyance sociale, le 16 juin 1912 - Affecté, dans la réserve, au 94ème régiment d'infanterie, à compter du 1er février 1913 - Domicilié au 1896, Avenida Alvear, à Buenos Aires (Argentine), à compter du 20 juin 1914 - Mobilisé au 94ème régiment d'infanterie, à compter du 3 août 1914 - Nommé Adjudant, le 29 septembre 1914 - Blessé par éclats d'obus à mollet gauche avec fracture du péroné dans les environs de Pervyse (Belgique), le 30 octobre 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 20 janvier 1916 - détaché à l'école d'aviation militaire du Crotoy, le 17 février 1916 - Brevet de pilote militaire n° 3590 obtenu à l'école d'aviation militaire du Crotoy, le 31 mai 1916 - Brevet de pilote FAI n° 3804 obtenu sur avion Caudron et délivré par l'Aéroclub de France, le 6 juillet 1916 - Stage de perfectionnement "Avions rapides" à l'école d'aviation militaire d'Avord, à compter du 1er juin 1916 - Stage de spécialisation chasse à l'école d'aviation militaire de Pau, jusqu'au 11 septembre 1916 - Pilote de l'escadrille N 26 du 1er octobre 1916 au 30 octobre 1917 - Convoyage d'un avion depuis la RGA du 5 au 15 février 1917 - En mission à Buc du 24 au 26 avril 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 25 avril 1917 - Nommé Sous-lieutenant (territorial) à titre définitif, le 1er mai 1917 - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, en date du 15 mai 1917 - En mission du 10 au 14 juillet 1917 - En mission du 27 septembre au 1er octobre 1917 - Trois victoires homologuées (15 novembre 1916 / 4 mars 1917 / 6 avril 1917) et deux probables ou non homologuées (15 avril 1917 / 27 juin 1917) pendant son affectation à l'escadrille N 26 - Affecté à l'école de tir aérien de Cazaux, le 30 octobre 1917 - Nommé Lieutenant, à titre définitif, le 8 octobre 1918 - Démobilisé, le 15 février 1919 - Domicilié 61, boulevard Cotto à Enghien (Seine-et-Oise), à compter du 12 mai 1920 - Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 16 juin 1920 - Domicilié à Colletot (Eure), à compter du 30 avril 1921 - Affecté, dans la territoriale, au 24ème régiment d'infanterie, en date du 30 août 1922 - Décédé en 1973 - Photo collection Philippe Armagnac que je remercie pour son aide - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille N 26 - Bailey/Cony - LO non communicable - JORF - L'Aérophile - Fiche matricule du département du Nord - Dernière mise à jour : 20 février 2017.
* Citation n° 68 à l'ordre de l'armée de l'Adj Charles Achilles Jéronnez, pilote à l'escadrille N 26, en date du 13 décembre 1916 : "Excellent pilote. Donne l'exemple des plus belles qualités militaires. Le 15 novembre, par un temps très brumeux , a abattu un avion allemand, qui s'est écrasé dans ses lignes."
* Citation n° 168 à l'ordre de l'armée de l'Adj Charles Achilles Jéronnez, pilote à l'escadrille N 26 du 2ème groupe d'aviation, en date du 25 avril 1917 : "Très bon pilote de combat. Modèle d'entrain et de dévouement. Le 6 avril 1917, a abattu en flammes un Drachen ennemi."
* Médaille Militaire et citation n° 4958 à l'ordre de l'armée de l'Adj Charles Achilles Jéronnez, au 94ème régiment d'infanterie, pilote à l'escadrille N 26, en date du 15 mai 1917 : "Blessé gravement dans l'infanterie et reconnu inapte, est passé dans l'aviation et y a montré le plus magnifique tempérament de soldat. Pilote de chasse ardent, tenace, volontaire pour toutes les missions, a abattu un avion ennemi dans nos lignes, le 15 novembre 1916, un Drachen en flammes, le 6 avril 1917 et un avion ennemi, le 11 avril 1917. Déjà cité à l'ordre." Cette présente citation comporte l'attribution de la Croix de Guerre avec palme.
Sgt Jean Marie Pelletier - Né le 10 février 1896 au 64, Faubourg Chanault à Saint-Maixent (Deux-Sèvres) - Fils de Charles Alexis Pelletier (fabricant de chapeaux) et de Marie Airault - Domiciliés au 30, rue Audry à Rochefort-sur-Mer (Charente-Maritime) - Profession avant guerre Employé de commerce au Sénégal - Classe 1916 - Recrutement de La Rochelle (Charente-Maritime) sous le matricule n° 966 - Mobilisé au 123ème régiment d'infanterie, le 9 avril 1915 - Nommé Soldat de 1ère classe, le 1er avril 1916 - Nommé Caporal, le 20 mai 1916 - Affecté au 140ème régiment d'infanterie, le 20 mai 1916 - Affecté au 340ème régiment d'infanterie, le 10 juillet 1916 - Passé à l'aéronautique militaire, comme élève pilote, le 21 juin 1917 - Tests de sélection et cours théoriques à l'école d'aviation militaire de Dijon du 21 juin au 2 août 1917 - Cours élémentaire de pilotage à l'école d'aviation militaire de Chartres du 2 août au 1er novembre 1917 - Brevet de pilote militaire n° 9289 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 16 octobre 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Châteauroux du 1er novembre au 4 décembre 1917 - Stage de spécialisation "Avions rapides "à l'école d'aviation militaire d'Avord du 4 décembre 1917 au 10 février 1918 - Stage de "Haute-Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau du 10 au 28 février 1918 - Pilote du GDE du 28 février au 14 juin 1918 - Lâché sur SPAD VII et XIII, le 19 mai 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 26 du 15 juin 1918 au 29 septembre 1919 - Nommé Sergent, le 3 août 1918 - Citation à l'ordre de l'aéronautique de la 1ère armée, en date du 15 août 1918 - En mission à la RGA du 26 novembre au 19 décembre 1918 - Démobilisé, le 23 septembre 1919 - Rengagé pour un an, au titre du 7ème régiment d'aviation d'observation, le 15 avril 1920 - Marié avec Mlle Yvonne Poinsteau, le 1er septembre 1920 - Rengagé pour un an, au titre du 31ème régiment d'aviation, le 15 avril 1921 - Rengagé pour deux ans, au titre du 31ème régiment d'aviation, le 15 avril 1922 - Veuf, le 28 mai 1922 - Nommé Adjudant, le 1er janvier 1923 - Passé, pour organisation au 36ème groupe d'aviation de Pau, le 5 décembre 1923 - Affecté à la 12ème escadrille du 36ème groupe d'aviation, le 1er avril 1923 - Détaché à Bordeaux du 10 mai au 26 juillet 1924 - Détaché, comme élève officier, sur la section aéronautique de l'école militaire du Génie de Versailles du 8 août au 14 octobre 1924 - Promu Sous-lieutenant et affecté au 38ème régiment d'aviation mixte de Thionville-Basse-Yutz (Moselle), le 1er octobre 1925 - Stage de perfectionnement au camp d'instruction de Cazaux du 1er octobre au 7 novembre 1925 - Affecté à la 8ème escadrille du 38ème RAM (traditions de l'escadrille SPA 73 de la Grande Guerre), le 18 novembre 1925 - Blessé par un traumatisme cranien au cours d'un accident d'avion au cours d'un vol de nuit sur le terrain de Thionville-Basse-Yutz (Moselle), le 11 juin 1927 - A souffert ensuite de séquelles comme des vertiges, céphalées et de contractures musculaires du côté gauche de la face - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 1er octobre 1927 - Remarié avec Mlle Madeleine Eugénie Catherine Marie Desvignes, le 30 décembre 1927 - Domicilié au 12, rue Bourgain à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine) - Affecté à la 7ème escadrille du 38ème RAM (traditions de l'escadrille SPA 62 de la Grande Guerre) de Thionville-Basse-Yutz, le 8 mai 1928 - Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 2 juillet 1929 - Affecté à la compagnie de télégraphistes coloniaux de Cochinchine - Débarqué sur le "Jamaïque", à compter du 29 août 1929 - Affecté au 39ème régiment d'aviation, à dater de son embarquement pour le Levant, mais n'a pas rejoint - Changement de mutation - Affecté au Magasin Général d'aviation n° 4 de St-Cyr, le 10 août 1930 - Nommé Capitaine, le 25 mars 1932 - Affecté au 11ème régiment d'aviation du 25 avril 1932 au 1er octobre 1932 - Affecté à la 11ème escadre de bombardement, le 1er octobre 1932 - Affecté à la 11ème escadre d'aviation lourde de défense, le 1er octobre 1933 - Affecté à la 11ème escadre d'aviation lourde de défense à la 11ème demi-brigade aérienne sur la base aérienne n° 111, le 1er janvier 1934 - Mis à la retraite, le 15 décembre 1934 - Domicilié au 11, place Emile Jondeau à Paris 18ème (75), à compter de cette date - Nommé Capitaine de réserve, le 26 janvier 1935 - Affecté dans la réserve au 2ème bataillon de l'air, le 24 février 1935 - Affecté au bataillon de l'air n° 136 de Pau, du 1er janvier 1938 - A effectué une période de réserve à la base aérienne de Pau du 9 au 13 mai 1938 - Profession après carrière militaire Représentant de commerce - Domicilié patisserie "Miremont", place Bellevue à Biarritz du 1er janvier 1940 au 1er janvier 1941 - Domicilié villa "Crijac" à Hossegor (Landes) du 1er janvier 1941 au 1er avril 1945 - Domicilié Villa "La Concha", rue de l'Infante à St-Jean-de-Luz (Pyrénées-Atlantiques), à compter du 1er avril 1945 - Son appartement de Biarritz ayant été détruit par un bombardement, le 24 février 1944 - Officier de la légion d'Honneur, en date du 31 décembre 1961 - Totalise à cette époque, 751 heures de vol dont 360 heures de vol de guerre - Décédé à St-Jean-de-Luz (Pyrénées-Atlantiques), le 24 septembre 1964 - Jean Pelletier repose dans le cimetière Aïce Errota de St-Jean-de-Luz (Pyrénées-Atlantiques) - Photo Jean Pelletier transmise par Charles Pierre Pelletier, son arrière petit neveu, que je remercie pour son aide - Sources : Extrait de naissance - Pam - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille SPA 26 - Etat des services - Fiche matricule du département de la Charente-Maritime - LO - JORF - Dernière mise à jour : 25 août 2017.
Sgt Garcia Santiago Campuzano - Né le 25 juillet 1891 à La Havane (Cuba) - Fils de Fausto Campuzano et de Rosa Garcia - Profession avant guerre Aviateur - Classe 1911 - Recrutement du 5ème bureau de la Seine sous le matricule LM 11.615 - Engagé volontaire pour la durée de la guerre au titre du Génie du 1er régiment étranger, le 17 août 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 17 août 1915 - Formation militaire et théorique à l'école d'aviation militaire de Dijon - Brevet de pilote militaire n° 2108 obtenu à l'école d'aviation militaire de Pau, le 17 décembre 1915 - A l'école de Pau, jusqu'au 6 janvier 1916 - Pilote du centre GDE du Plessis-Belleville du 25 février au 10 mars 1916 - Pilote de l'escadrille N 26 du 18 au 25 mars 1916 - En subsistance au parc d'aviation n° 8 du 25 mars au 16 juillet 1916 - Pilote de l'escadrille C 74 du 16 juillet au 1er octobre 1916 - Nommé Sergent, le 16 juillet 1916 - Evacué pour maladie sur l'hôpital 32 bis de Rosendael (Nord), le 2 octobre 1916 - Hospitalisé et convalescence jusqu'au 12 février 1917 - Pilote détaché à l'escadrille C 64 du 20 février au 1er mars 1917 - Pilote de l'escadrille C 74 du 1er mars au 27 novembre 1917 - Citation à l'ordre du corps d'armée, en date du XX avril 1917 - En mission au GDE du 24 au 27 juin 1917 - En stage sur avion Caudron G 6 au GDE du 27 novembre au 27 décembre 1917 - Médaille militaire belge - Pilote de l'escadrille N 461 affectée au camp retranché de Paris (CRP) du 28 décembre 1917 au 7 février 1918 - Dirigé sur la légation de Cuba, le 7 février 1918 - Photo Santiago Campuzano transmise par Gianni Fausto Campuzano, son petit-fils, que je remercie pour son aide - Sources : Pam (2 fiches) - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille N 26 - CCC de l'escadrille C 64 - CCC de l'escadrille C 74 - CCC de l'escadrille 461 - Dernière mise à jour : 6 février 2021.
Adj François (Franck) Barra - Né le 9 février 1886 au 16, rue de Varennes à Paris 7ème (75) - Fils de François Joseph Barra (inspecteur du service des transport) et de Louise Adélaïde Valory - Domiciliés au 16, rue Séguiès à Paris 6ème (75) - Classe 1906 - Recrutement du 3ème bureau de la Seine sous le matricule n° 1363 - Domicilié au Canada de 1904 à 1909 - Réformé n° 2 pour scoliose très marquée par la commission spéciale de Paris, le 12 octobre 1907 - Domicilié à Lavoy (Alberta / Canada), à compter du 7 novembre 1907 - Brevet de pilote civil n° 171 obtenu sur avion Maurice Farman à l'école Farman de Buc et décerné par l'Aéro-Club de France, le 9 août 1910 - Profession avant guerre Aviateur avec le patronyme de Franck Barra - Du 23 octobre au 1er novembre 1910, participe, aux commandes d'un Maurice Farman à moteur Renault 50 HP, au meeting d'aviation de Liège (Belgique) - Classé 2ème au prix du premier départ du meeting de Liège - En avril 1911, à l'école Farman de Buc, a assuré la réception d'un appareil militaire devant la commission présidée par le Cne Lévesque - Du 21 au 25 mai 1911, inscrit à la course Paris-Madrid, organisée par le journal "Le Petit Parisien", pour le compte de la société Panhard et Levassor, aux commandes d'un Maurice Farman - Doit déclarer forfait car le moteur qui équipe son avion n'est pas au point - Classé 8ème sur 53 au circuit européen des capitales qui a eu lieu du 18 au 30 juin 1911 - Au départ, il y avait 68 engagements mais 15 ont été contraints de renoncer avant l'épreuve - Il est classé 5ème, le premier jour entre Paris et Liège - Pour ce circuit, il pilote un biplan Maurice Farman à moteur Panhard de 70 HP doté d'un hélice Intégrale - 32 avions ont quitté Vincennes et 18 sont arrivés à Liège - Après la 2ème épreuve entre Liège-Spa-Liège, le 21 juin, il est classé 7ème en 10h 45mn 34s - Le 22 juin, étape entre Liège, Venloo et Utrecht (Pays-Bas) - Classé 10ème à la 4ème étape entre Utrecht et Bruxelles - Il totalise alors 61h 38mn 54s de vol - Il est contraint de laisser la course temporairement sur ennuis mécaniques après la 4ème épreuve, mais a pu effectuer toutes les liaisons suivantes et reprendre les 7ème (Londres) et 8ème épreuves (Douvres) - Même avec un parcours en dents de scie, il se classe 8ème avec 187h 37 mn et 35s en ayant effectué l'intégralité du parcours - Le vainqueur de l'épreuve est Beaumont sur Blériot à Moteur Gnôme de 50 HP doté d'une hélice Normale - Le 17 septembre 1911, sur le terrain Farman de Buc, Barra teste un nouveau biplan Maurice Farman destiné au concours militaire - Il décolle avec trois passagers, en pleine charge et monte à 500 mètres en moins de 5 mn - Pour le concours militaire, il effectue le trajet Buc à Reims en 2 heures 1/4 - En octobre 1911, le Maurice Farman à moteur Renault de 75 HP doté d'une hélice Intégrale, codé "7", qu'il présente au concours militaire de Reims (Marne), est classé 8ème - Pilote de la société Paulhan-Curtiss en 1912 - Effectué la première liaison maritime importante en reliant Golfe-Juan à Marseille aux commandes d'un hydravion "Triad", soit 250 km en 2 heures 1/4 - Termine premier des appareils biplaces - Participe aux "Couleurs de Paris", au meeting de Saint-Malo (Côtes d'Armor) et à celui de la Tamise, aux commandes du Triad Paulhan-Curtiss à moteur Curtiss 85 HP, du 7 au 16 septembre 1912 - Domicilié au 9, rue Morbeau à Paris 16ème (75), à compter du 4 mars 1913 - Participe à la création de la ligne Monaco-Nice - Pilote de la société Astra en 1913 - Participe au meeting de Monaco du 1er au 15 avril 1913 - 25 pilotes d'hydravions étaient engagés - Barra participe avec un hydro Astra portant le n° 25 - Chargé de reconnaitre la route que l'escadrille aérienne prendra lors de la traversée du Sahara d'Oran à Tombouctou en décembre 1913 - Il ne semble pas que cette mission ait été effectuée (raisons ?) - Rappelé à l'activité, au titre du 2ème groupe d'aviation à Versailles (Yvelines), par la mobilisation générale, le 2 août 1914 - A rejoint son unité, le 6 août 1914 - Classé "Service Auxiliaire" par la 3ème commission de réforme de la Seine, en date du 10 juillet 1914 - Décision acceptée par le gouverneur militaire de Paris, le 18 juillet 1914 - Affecté au 25ème bataillon de Sapeurs Aérostiers - Déjà titulaire du brevet de pilote civil, est autorisé à passer le brevet de pilote militaire malgré son classement en service auxiliaire - A obtenu le brevet de pilote militaire n° 547 obtenu le 30 août 1914 - Pilote de l'escadrille V 29 (pas de CCC pour cette escadrille en 1914) - Affecté à la section de mitrailleuses de défense contre aéronefs du GQG du 2 mars au 2 juillet 1915 - Pilote affecté à l'escadrille de défense du GQG à la Vidamée du 12 juillet au 12 octobre 1915 - Pilote affecté à l'annexe de la RGAé de la Vidamée du 12 octobre au 8 décembre 1915 - Détaché comme pilote à l'escadrille N 15, pour un complément d'entrainement sur avion Nieuport, du 12 décembre 1915 au 18 janvier 1916 - Pilote de la RGAé du 18 janvier au 6 février 1916 - Pilote de l'escadrille N 26 du 6 février au 2 octobre 1916 - A effectué un vol d'entrainement de 30 mn, aux commandes du Nieuport 10 n° N 260, le 1er mars 1916 - Les pilotes, qui arrivent, ne sont jamais lâchés sur le front tout de suite mais doivent effectuer plusieurs vols d'entrainement - Le lendemain, il effectue deux vols, pour un total d'une heure, aux commandes du N 260 - Première mission de guerre, au sein de la N 26, aux commandes du Nieuport 10 n° N 742, le 20 mars 1916 - Il s'agit d'une mission de chasse pour la protection du retour d'avions de bombardement, effectuée en équipage avec le Ltt Dumêmes - Le 23 mars, il effectue l'essai en vol d'un avion qui sort de réparation - Pour lui, le moteur est bien réglé mais semble faible et dépasse à peine 1100 tours / mn - Le 29 mars, il teste en vol, en emportant un mécanicien en place arrière, le Nieuport 10 n° N 617 - L'avion monte à 2000 mètres en 16 mn, le moteur faiblit et met 30 mm de plus pour monter de 2000 à 2900 mètres, il tourne alors à 1150 mètres - Le 30 mars, il effectue un vol de chasse, aux commandes du Nieuport 10 n° N 617, en équipage avec le Ltt Maria, entre les villes de Nieuport et d'Ypres (Belgique) - Le 31 mars, nouveau essai en vol en équipage avec un sergent mécanicien - Cette fois, il s'git du Nieuport 10 n° N 617 qui met 27 mn pour monter à 2000 mètres - Le 2 avril, après le changement des ressorts des soupages d'air additionnel, nouveau essai en vol du N 617 - Aucune amélioration n'est observée car l'appareil ne peut dépasser 2500 mètres d'altitude - Le 3 avril, mission de chasse, à bord du Nieuport 10 n° N 742, en équipage avec le Ltt Dumêmes, sur le front de Nieuport - Ypres - Ils observent plusieurs Drachen et rentrent sans encombre - En milieu de journée, il redécolle en équipage avec le Slt Couhé, à bord du Nieuport 10 N 742, pour assurer la protection d'un bombardement - Ils sont contraints de rentrer prématurément suite à une grave panne du moteur - Ils atterrissent sans mal sur le terrain de Furnes, la mécanique trouvera un piston cassé - Le 10 avril, toujours en équipage avec le Ltt Couhé, ils assurent deux missions à bord du Nieuport 10 n° N 742 - La première consistait en une protection d'un avion photo de la MF 36 sur Middlekerke - Ostende et Leffinghe puis en fin de journée, un vol de chasse de la mer à Armentières - Ils rencontrent de nombreux avions alliés et observent la position d'un Drachen et le bombardement des Allemands sur les ouvrages britanniques devant Wytschaete - Le 16 avril, la mission qu'il devait effectué en compagnie du Slt Couhé est interrompu par le mauvais fonctionnementy du moteur du Nieuport 10 n° N 617 - Le 22 avril, il réalise l'essai en vol du Nieuport 10 n° N 863, en équipage avec le Slt Maria - Le lendemain, en compagnie du Slt Maria, ils effectuent une mission de chasse sur Nieuport et la mer, à bord du Nieuport 12 n° N 902 - Ils aperçoivent un avion ennemi au Nord de Zyydchoote qu'ils prennent en chasse - Malheureusement, ils ne peuvent le rattraper - Le 24 avril, lors d'un vol de protection, en équipage avec le Ltt Maria, à bord du Nieuport 12 n° N 863, ils tentent d'abattre un avion adverse mais doivent renoncer suite à l'enrayage de leur mitrailleuse de bord - Le 25 avril, à bord du Nieuport 12 n° N 863, ils effectuent un vol de chasse dans le secteur de Nieuport et à 10 milles au large - La batterie allemande contre-avions de Middelkerke se rappelle à leur souvenir - La fin de la mission est agitée avec un culbuteur de soupape d'échappement brisée, ils peuvent néanmoins rentrer au terrain - Le 26, au cours d'un vol de barrage, à bord du Nieuport 12 n° N 863, il est contraint de rentrer au terrain car le moteur ne fonctionne pas correctement - En fin de journée, après que la mécanique ait changé l'hélice, il effectue un vol d'essai pour valider les réparations, il se pose entièrement satisfait de son avion - Le 28, pendant une mission sur les lignes, son avion, le Nieuport 12 n° N 863, est pris à partie par les plusieurs batteries de Flak, dont celle de Schoore Schoorback - Le 1er mai, à bord du N 863 en équipage avec le Ltt Maria, ils sont dirigés vers un avion ennemi - A chaque fois qu'ils s'approchent de l'avion de réglage adverse, celui-ci rentre dans ses lignes et revient dès que les Français font de même - Ils rentrent arrivés à bout du réservoir d'essence - Le 5 mai, François teste en vol le Nieuport 16 monoplace n° N 1150 pendant 15 mn - Le 14 mai, à bord du Nieuport 12 n° N 863, en équipage avec le Cne Perrin, il réalise un largage de tracts et dessins représentant l'arrêt de l'armée allemande devant Verdun - Le 16 mai, lors du premier vol de la journée, il est en équipage avec le Cne Perrin, à bord du Nieuport 132 n° N 863, pour un vol de chasse sur les lignes au-dessus d'Ypres et de la mer - Plusieurs avions allemands sont aperçus mais trop loin pour être attaqués - En revevant d'Ypres, une batterie de DCA française ou belge les prend à partie et place un obus qui explose juste devant leur avion, à courte distanc, heureusement sans faire de dégâts - En milieu de journée, il décolle aux commandes du Nieuport 16 n° N 1150 pour contrôler le réglage du dispositif de visée - Le 17 mai, à bord du Nieuport 12 n° N 863, il décolle à 3h25, en équipage avec le Cne Perrin pour une mission de chasse en barrage de zone - De loin, ils repèrent un avion allemand qui est fortement pris à partie par la DCA française au-dessus d'Ypres - Il franchit néanmoins les lignes à la hauteur de Nieuport en direction de l'Ouest - Les Français se portent à sa rencontre en prenant de l'altitude, mais le moteur ne tourne pas à plus de 1100 tr/mn - Alors qu'il vole à 2500 mètres d'altitude, l'appareil ennemi passe au-dessus d'eux alors qu'ils atteignent péniblement 1800 mètres - Perrin vide un chargeur en sa direction, mais de beaucoup trop loin pour être efficace - L'avion ennemi bifurque vers le Sud et prend la direction d'Armentières - Entre 16h et 16h20, Barra effectue un nouvel vol d'entraiement aux commandes du Nieuport 16 n° N 1150 - Le 18 mai, à 11h10, il décolle pour tenter d'intercpter un avion qui survole le terrain - Malheureusement, le moteur du Nieuport 16 n° N 1150 souffre de nombreux ratés et passages à vide, semblant provenir d'un allumage défectueux, l'obligeant à atterrir. A 14h50, il décolle aux commandes du N 1150 qui a été réparé par son mécanicien, en direction d'éclatements de DCA qui signifient qu'un avion allemand est sur zone - Ayant pris assez de hauteurs, il ne trouve aucun avion adverse, mis à part des éclatements dans les lignes à l'Est d'Ypres - Le 19, aux commandes du N 1150, il décolle d'abord sur des éclatements de DCA qui ne donnent rien ensuite, après avoir atterri, sur des tirs de DCA sur son terrain - Il aperçoit un avion ennemi au-dessus de Coxyde croisant à 3000 mètres et tente de le rattraper en prenant de la hauteur - Les batteries de DCA françaises envoient par deux fois des éclatements blancs, à grande distance, pour lui signaler que l'appareil ennemi a renoncé et pique sur Ostende, il était encore à 1000 mètres derrière lui - Le 20 mai, à 6h15, il décolle pour reconnaitre uné épave au large de St-Helshad - Arrivé sur place, il reconnait un Aviatik à demi submergé, l'appareil, semblant posé sur un banc de sable, est presque intact - Il croit voir un cadavre dans le fuselage - Il fait son rapport par téléphone à la direction de la Marine française et à la Marine anglaise de Dunkerque - A 15h45, il part, en équipage avec le Cne Perrin, pour reconnaitre une seconde fois l'emplacement de l'Aviatik reposant sur un banc de sable - Le 21 mai, il décolle sur alerte à 13h30, à bord du Nieuport 16 n° N 1150, pour intercepter des avions qui survolent Dunkerque - Comme il voit des éclatements de DCA sur Zuycoote, il se prépare à couper la route du retour et monte à 2500 mètres - Il voit quatre avions ennemis loin en mer qui rentrent sur Ostende, puis un autre, plus bas, qui se dirige vers la côte - Arrivé à 300 mètres, il tire un plein chargeur, ce qui provoque une forte accélération en descente du LVG, peine perdue, il ne le rattrapera pas - Alors qu'il s'apprête à atterrir, un nouveau avion passe à 3000 mètres au dessus de lui, il tente bien de prendre de l'altitude, mais peine perdue car l'hostile est bien trop rapide - Le 21 mai, il décolle, en compagnie du Cne Perrin, à bord du Nieuport 12 n° 863, pour faire la chasse à un raid d'avions ennemis se dirigeant sur Dunkerque, ils montent à 3100 mètres sans rien observer - Le 23, plusieurs de ses vols sont écourtés en raison du mauvais rendement du moteur de son N 1150 - Le lendemain, son avion étant passé dans les mains expertes des mécaniciens, il teste en vol son N 1150 pendant une demi-heure, cette fois, tout va bien - Le 29, il décolle sur alerte contre un avion qui effectue un réglage d'artillerie au-dessus de Nieuport - Arrivé en mer, il prend de la hauteur pour être en position favorable et n'aperçoit aucun avion, il est quand même canonné par les batteries de Flak allemandes et même par deux batteries belges qui lui expédient une vingtaine d'obus, heureusement sans atteindre son Nieuport 16 - Le 16 juin, il assure le convoyage de son Nieuport 16 n° N 1150 de Furnes à Cachy, après une escale au Crotoy - Le 20 juin, il effectue sa première mission de guerre à partir du terrain de Cachy - Il est chargé, à bord du Nieuport 17 n° N 1136 de protéger un Farman F 40 de la F 52 qui a décollé du terrain de Demuin - Arrivé sur la région de Péronne indiquée, mais ne vois aucun avion - Le 26, aux commandes du Nieuport 16 n° N 1380, il assure la protection du Nieuport 16 de l'Adj Guiguet équipé de huit fusées Le Prieur contre les Drachens - Le ballon visé n'étant pas en ascension, il voit son camarade piquer mais le perd de vue dans un nuage - Poursuivant son vol, il observe deux Drachens en flammes et survole la région de Nesles à 1500 mètres d'altitude comme convenu mais ne retrouve pas Guiguet qui ne l'a pas attendu - Le 1er juillet, il assure la protection d'une mission anti-Drachen de Nieuport 16 armés de fusées Le Prieur, aux commandes de son n° 1380 - Le 2, il assure la protection d'une mission spéciale effectuée par le Cal Pelhat, hélas la météo sur Bapaume empéche la poursuite de la mission - Le 5 juillet, à 9h05, il part en mission, en compagnie du Sgt de Rochefort (Nieuport 16 n° N 1374 et n° N 1380) pour assurer la protection de l'avion du Cal Pelhat et survolent un terrain allemand dont sept appareils prennent de la hauteur et 5 sont vu, alignés le long des tentes - A 10h25, avec le même pilote, ils décollent pour intercepter un avion de réglage qui vient d'être signalé - Après avoir survolé les tranchées entre Péronne, Brie et Rancourt, ils aperçoivent un LVG à l'Est de Péronne - De Rochefort l'attaque à longue distance sans succès - Il est alors attaqué par deux LVG armés de 2 mitrailleuses qui le poursuivent un moment, avant d'abndonner la poursuite, après lui avoir tiré une centaine de projectiles quand De Rochefort rejoint Barra - Le 8 juillet, toujours avec le Sgt De Rochefort, à 12h55, ils atterrissent à Marcelcave (Somme) pour assurer la protection d'une reconnaissance photographique, aux commandes des Nieuport 16 n° 1374 et 1380 - A 16h15, une éclaircie permet le départ des avions et la mission sur Berny-en-Santerre, Dennecourt, Asservillers, Belloy-en-Santerre, Villers-Carbonel, Pont-de-Brie, Barleux de s'effectuer sans rencontrer d'appareil adverse - Le 9 juillet, il assure deux missions distinctes, d'abord à 10h45, en assurant la protection de l'avion du Cne Perrin, puis à 18h30, en compagnie du Ltt Micheletti sur des avions attaquant les ballons d'observation français - Le 10, toujours avec le Sgt De Rochefort, ils assurent la protection d'une mission anti-Drachen équipée de fusées Le Prieur - De Rochefort accompagne le Ltt Micheletti et Barra reste à 200 mètres derrière, pour couvrir ses camarades - Le 12 juillet, en patrouille avec le Sgt de Rochefort (Nieuport 16 n° N 1374 et N 1380), les deux pilotes piquent verticalement et mitraillent par l'arrière un LVG type C - A la fin du chargeur, les pilotes voient nettement les balles tracantes arriver au but - Aussitôt l'avion pique verticalement sur 800 mètres et va se poser entre le bois St-Pierre-Wast et le bois de Vaux, à l'Est de Maurepas, au Nord-Ouest de Péronne - Une heure après, le LVG est toujours à la même place - Cette victoire n'a pas été homologuée - Le 19, il attaque un Drachen qui est en activité à 700 mètres d'altitude - Il tire un chargeur en terminant sa passe à seulement 150 mètres du ballon ennemi et vois les balles toucher l'engin - Il est restera là, n'étant pas équipé de balles incendiaires - Le 21, aux commandes du Nieuport 16 n° N 1380, il est contraint de rentrer plus vite que prévu, après avoir assuré la reconnaissance du Ltt Mallet car victime d'une huite du réservoir d'huile - Entre 20 et 21h20, il aperçoit trois LVG protégé par un Aviatik de chasse - Il tire plusieurs balles sur celui qui est le plus avancé, ce qui provoque un virage et un piqué dans ses lignes - Le 27, il réalise 4 vols d'entrainement armé de fusées Le Prieur, aux commandes du Nieuport 16 n° N 1380 - Le 28, sa ronde chasse est interrompu suite à une panne de magnéto et est contraint d'atterrir à Proyard - Il est nommé Adjudant - Le 30, aux commandes de son N 1380, il attaque un Drachen, d'abord avec des balles incendiaires puis avec ses fusées Le Prieur, mais sans succès visible sauf que le ballon est ramené au sol - Le 4 août, il livre un combat contre un biplace qui est contraint d'atterrir dans ses lignes, l'avion ne sera pas homologué - Le lendemain, il attaque un Drachen qui ne sera pas homologué - Le 25 août, en mission de protection d'un Caudron G 4, le Nieuport 16 n° N 1380 qu'il pilote, est violemment canonné par la Flak allemande - La roue droite est touchée par un éclat ce qui provoque un capotage à l'atterrissage - Le pilote n'est pas blessé - Le 26, aux commandes du Nieuport 16 n° N 1266, la patrouille repère une formation de 15 avions ennemis passant les lignes - Après avoir monté en altitude, il attaque le plus à droite et tire un chargeur entier de très près - L'avion adverse fait immédiatement demi-tour et rentre dans ses lignes - Trois monoplaces de chasse s'en prennent à lui et le contraignent à chaque fois, à s'éloigner du groupe - Le 31 août, en partouille avec l'Adj Simon, il est victime d'une panne séche et est contraint d'atterrir à Villers-Bretonneux, suite de son chef de patrouille - Après réparation, ils peuvent rentrer sur Cachy - Le 2 septembre, parti pour attaquer un Drachen, aux commandes du Nieuport 16 n° N 1266, il perds de vue son chef de groupe et capote à l'atterrissage sur le terrain d'aviation de Morlancourt - Le 2 septembre semble marquer son dernier vol - Envoyé au repos à la maison de convalescence de l'aéronautique militaire et maritime VR 75 de Viry-Châtillon, qui traite les cas de surmenage, du 20 septembre au 1er novembre 1916 - La maison VR 75 était une annexe de l'hôpital militaire de Versailles (Yvelines) - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 25 septembre 1916 - Convalescence jusqu'au 24 décembre 1916 - Affecté à la 2ème annexe de la RGAé de Matouges (Marne), le 24 décembre 1916 - Hospitalisé à Châlons-sur-Marne (Marne) - Hospitalisé à Guéret de janvier à mars 1917 - Maintenu "Service Auxiliaire" pour cypho-scoliose aggravée par un accident d'avion et maigreur habituelle par la 1ère commission spéciale de la Seine, le 22 août 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 25 octobre 1917 - Transféré sur l'hôpital de Saint-Maurice jusqu'au 15 novembre 1917 - Proposé pour la réforme temporaire n° 1 (sans gratification) pour cypho-scoliose dorsale avec déformation très marquée de l'hémithorax droit, affectation antérieure au service mais aggravée par un accident d'avion par la 1ère commission de réforme de la Seine, le 24 janvier 1918 - Jugé susceptible d'être présenté devant une commission de réforme n° 1, le 23 décembre 1918 - Une pension d'invalidité de 1.138 fr est accordée, à compter du 16 mars 1919 - Proposé pour la réforme n° 1 avec un taux de 10 % d'invalidité pour déformation thoracique assez accentuée cyphoscoliose dorsale à convexité droite antérieure à la guerre mais aggravée par un accident d'avion par la 1ère commission de réforme de la Seine, le 16 juin 1919 - Domicilié au 6 bis, place des Prennes, à compter du 7 février 1921 - Réformé définitivement avec invalidité de 10 % pour cypho-scoliose dorsale à convexité droite par la 1ère commission de réforme de la Seine, le 4 mars 1922 - Domicilié au 38, rue Damrécourt à Paris (75) - Profession Industriel - Décédé au 1, rue d'Amont à Villejuif (Val-de-Marne), le 2 janvier 1922 - Photo transmise par François Barra, son petit-neveu que je remercie pour son aide - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 200) du 7ème arrondissement de Paris (75) - Pam (2 fiches) - CCC de l'escadrille N 15 - CCC de l'escadrille N 26 - Fiche matricule du 3ème bureau de la Seine conservée aux archives départementales de la Seine - JMO de l'aéronautique de la 10ème armée - Registre d'état-civil (acte de décès n° 3) de la commune de Villejuif (Val-de-Marne) - JORF - Site Internet "Gallica" de la Grande Bibliothèque de France - Revue "L'Aérophile" - Journal "L'Aéro" - Annuaire des "Vieilles Tiges" - Bailey / Cony - Dernière mise à jour : 9 juillet 2022.
* Citation à l'ordre de l'armée de l'Adj François Barra, pilote à l'escadrille N 26, en date du 25 septembre 1916 : "Réformé avant la guerre, a repris du service dans l'aviation. Excellent pilote. Sur le front depuis un an, fait prenve d'une persévérance et d'une ténacité exemplaires en attaquant sans cesse Drachen et avions ennemis. Le 12 juillet et le 4 août 1916, a attaqué deux biplaces et les a forcés à descendre désemparés."
* Citation à l'ordre de l'armée de l'Adj François Barra, pilote à l'escadrille N 26, en date du 25 octobre 1917 : "Excellent sous-officier pilote, a fait preuve d'un sentiment élevé du devoir en prenant part avec le plus grand courage à toutes les opérations de la Somme, malgré une santé chancelante. A livré les combats les plus durs et pris part aux missions les plus périlleuses."
* Citation à l'ordre de l'armée de l'Adj François Barra, pilote à l'escadrille N 26, en date du 11 décembre 1917 : "Excellent sous-officier pilote, a fait preuve d'un sentiment élevé du devoir en prenant part avec le plus grand courage à toutes les opérations de la Somme, malgré une santé chancelante. A livré les combats les plus durs et pris part aux missions les plus périlleuses."
Photo du Cne Jean de Plan de Siéyes de Veynes
Cne Jean Louis Vincent de Plan de Siéyes de Veynes - Né le 23 août 1884 à Valence (Drôme) - Fils de Raoul Frédéric Léopold de Plan de Siéyes de Veynes et de Jeanne Marie de la Conception Joseph d'Indy - Domiciliés à Les-Siéyes, commune de Digne-les-Bains (Alpes-de-Haute-Provence) - Profession Etudiant en droit - Classe 1904 - Recrutement de Digne-les-Bains (Alpes-de-Haute-Provence) sous le matricule n° 28 - Engagé volontaire pour trois ans, le 12 novembre 1904 - Incorporé au 3ème régiment d'infanterie, à compter du 13 novembre 1904 - Nommé Caporal, le 23 septembre 1905 - Nommé Sergent, le 26 mars 1906 - Une période d'exercice au 3ème régiment d'infanterie du 1er au 28 décembre 1906 - A obtenu le certificat d'aptitude à l'emploi de chef de section - Fin de services militaires, le 24 octobre 1907 - Nommé Sous-lieutenant de réserve au régiment d'infanterie de Dignes-les-Bains, le 17 juillet 1908 - Une période d'exercices au 3ème régiment d'infanterie du 24 août au 12 septembre 1908 - Une période d'exercices au 3ème régiment d'infanterie du 13 au 30 octobre 1910 - Une période d'exercices au 3ème régiment d'infanterie du 14 au 31 mai 1912 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 17 juillet 1912 - Mobilisé au 203ème régiment d'infanterie, le 2 août 1914 - Nommé Capitaine à titre temporaire, le 13 septembre 1914 - Blessé par balle à l'avant-bras gauche aux Eparges, le 27 avril 1915 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 11 mai 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le XX octobre 1915 - Nommé Capitaine à titre définitif, le 2 décembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2242 obtenu à l'école d'aviation militaire de Pau, le 2 janvier 1916 - Pilote du GDE du Plessis Belleville du 14 mars au 11 juin 1916 - Commandant de l'escadrille N 26 du 11 juin au 3 juillet 1916 - Fait prisonnier au cours d'une mission anti-Drachen, aux commandes du Nieuport 11 n° 1135, le 3 juillet 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 27 juillet 1916 - Interné à Gütersloh (Allemagne) du 26 juillet 1916 au 15 juin 1918 - Au Ministère de la Guerre, jusqu'au 11 septembre 1918 - Affecté à l'école d'aviation militaire de Chartres du 10 décembre 1918 au 25 avril 1919 - Démobilisé, le 25 avril 1919 - Profession en 1920 Inspecteur de la Banque de France - Affecté dans la réserve au 2ème régiment d'aviation de chasse, le 22 juin 1920 - Sources : Pam - Liste PN - FM Alpes de Haute-Provence - CICR - Dernière mise à jour : 22 octobre 2015.
* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Cne Jean Louis Vincent de Plan de Siéyes de Veynes, en date du 11 mai 1915 : "Très bon commandant de compagnie. A montré depuis le début de la campagne les plus brillantes qualités de courage et d'énergie. A été grièvement blessé au combat du 27 avril 1915. Le Capitaine de Siéyes aura droit à la Croix de Guerre avec palme."
* Citation à l'ordre de l'armée du Cne Jean Louis Vincent de Plan de Siéyes de Veynes, commandant de l'escadrille N 26, en date du 27 juillet 1916 : "Chef d'escadrille de premier ordre. Très bon pilote, le 3 juillet, a dirigé une attaque audacieuse sur un ballon Drachen allemand qui a été incendié. A disparu au cours de cette mission."
Photo du Cne Pierre Cahuzac
Cne Pierre Gabriel Marc Cahuzac - Né le 14 avril 1886 à Paulinet (Tarn) - Fils de Gaston Auguste Aristide Antoine Cahuzac et de Léonie Marie Rosalie Bonnevialle - Domiciliés au 16, rue Tolosane à Toulouse - Classe 1906 - Recrutement de Toulouse (haute-Garonne) sous le matricule n° 1215 - Engagé à l'école spéciale militaire de St-Cyr, le 1er octobre 1907 - Engagé volontaire pour quatre ans - Affecté pour son année de service au 3ème régiment de Hussards, à compter du 12 octobre 1907 - Nommé Brigadier, le 10 février 1908 - Nommé Maréchal des Logis, le 20 septembre 1908 - Elève de l'école spéciale militaire, le 18 septembre 1908 - Incorporé à l'école spéciale militaire, le 20 octobre 1908 - Nommé Aspirant, le 16 mai 1910 - Nommé Sous-lieutenant, le 1er octobre 1909 - Nommé Lieutenant et affecté au 19ème régiment de Dragons de Castres, le 1er octobre 1909 - Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1912 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 7 décembre 1913 - Affecté à l'école d'aviation de Pau, le 7 mars 1914 - Brevet de pilote militaire n° 503 obtenu à l'école d'aviation militaire de Pau, le 2 août 1914 - Affecté à la réserve d'avition de Dijon - Observateur du service aéronautique de la 1ère armée, le 17 août 1914 - Affecté au service aéronautique de la 9ème armée, le 25 août 1914 - Affecté au service aéronautique de la 10ème armée, le 25 septembre 1914 - Affecté au centre d'entrainement de Villacoublay, le 20 décembre 1914 - Pilote de l'escadrille MS 26 du 20 décembre 1914 au 29 septembre 1915 - En mission à Paris du 13 au 31 janvier 1915 - En mission à la RGA du Bourget du 17 mars au 1er avril 1915 - Une citation à l'ordre de l'aéronautique en avril 1915 - En mission à la RGA du Bourget du 30 juin au 19 juillet 1915 - Une citation à l'ordre de l'armée en juin 1915 - Commandant de l'escadrille N 91 de Serbie du 10 novembre 1915 au 22 février 1916 - Une citation à l'ordre de l'armée, en date du 6 février 1916 - Pilote du GDE du 22 février au 16 mai 1916 - Affecté au groupe léger du 4ème régiment de Dragons, le 16 mai 1916 - Affecté au 1er régiment lèger, le 1er juin 1916 - Nommé Capitaine à titre temporaire, le 11 septembre 1916 - Affecté temporairement au 30ème bataillon de Chasseurs - Affecté au 70ème bataillon de Chasseurs, le 20 novembre 1916 - Radié du personnel navigant, le 16 décembre 1916 - Affecté à la 2ème division de cavalerie, le 5 mars 1917 - Réintégré dans l'aviation militaire, le 29 août 1917 - Affecté au GC 12, le 10 octobre 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 73 du 10 février au 24 mars 1918 - Affecté au service aéronautique du 5ème corps d'armée, le 28 mars 1918 - Affecté au service aéronautique du 5ème corps d'armée, le 10 avril 1918 - Nommé Capitaine à titre définitif, le 18 juin 1918 - Affecté au GB 6, le 17 juillet 1918 - Commandant de l'escadrille BR 66 du 15 septembre 1918 au 24 avril 1919 - Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 6 décembre 1918 - Affecté au service des fabrications de l'aviation - Affecté au sous-secrétariat d'état de l'aéronautique et des transports aériens (service des fabrications de l'aéronautique), le 20 mai 1920 - En congé sans solde de trois ans à Sao-Paulo (Brésil), à compter du 1er octobre 1920 - Affecté au 3ème régiment d'aviation, le 22 octobre 1920 - Affecté au 11ème régiment d'aviation, le 22 août 1923 - Autorisé à effectuer une période d'exercices de trois mois à la mission militaire française au Brésil du 16 novembre 1923 - Nouveau congé sans solde de trois ans, à compter du 1er octobre 1923 - Nouveau congé sans solde de quatre ans, à compter du 1er octobre 1926 - Cessation du congé sans solde, le 25 avril 1928 - Affecté au magasin général d'aviation n° 4, le 25 avril 1928 - Affecté au service général du ravitaillement en matériel d'aviation, détaché au bureau des renseignements du ministère de l'Air, le 8 avril 1929 - Nommé Chef de bataillon, le 25 septembre 1933 - Officier de la Légion d'Honneur, en date du 28 décembre 1934 - Affecté à la 54ème escadre aérienne, le 15 janvier 1935 - Commandant du groupement des majors généraux de la base aérienne 104, le 14 août 1935 - Commandant du groupement de majors généraux de la base aérienne 122, le 11 décembre 1935 - Détaché pour un mois à l'entrepôt spécial d'aviation n° 3 à St-Cyr, à compter du 10 mars 1936 - Nommé Lieutenant-colonel, le 15 mars 1937 - En congé définitif du personnel navigant, le 14 avril 1939 - Nommé Colonel, le 14 avril 1939 - Rappelé en service suite à la mobilisation générale à la base aérienne du Bourget-Dugny, le 2 septembre 1939 - Affecté au bataillon de l'air 117, le 27 novembre 1939 - Nommé Attaché militaire à Madrid (Espagne) - Démissionnaire d'office de l'armée comme franc-maçon, en application des loi de Vichy, en date du 11 août 1941 - Sources : Pam - CCC SPA 73 - FM Haute Garonne - JORF - Dernière mise à jour : 7 janvier 2016.
* Lettre de félicitations n° 1763 du général de Maud'Huy, commandant la 10ème armée, en date du 17 octobre 1914 : "Le Capitaine directeur de l'aviation de la 10ème armée m'a signalé la manière remarquable avec laquelle vous avez assuré votre service d'observateur depuis le commencement de la guerre au cours de laquelle vous avez volé journellement aux armées d'Alsace, de Châlons et de St-Pol. Je vous assure toute ma satisfaction."
* Citation n° 3 à l'ordre du régiment, en date du 23 avril 1915 : "Après s'être fait hautement apprécié comme observateur en avion au début de la campagne, a exécuté comme pilote de nombreuses et fructueuses reconnaissances au cours desquelles son appareil a reçu de nombreux éclats d'obus."
* Citation n° 6 à l'ordre de l'armée du Ltt Pierre Gabriel Marc Cahuzac, pilote à l'escadrille MS 26, en date du 23 juin 1915 : "Au cours d'une reconnaissance, s'étant trouvé en butte à un tir d'artillerie si bien réglé que dès les premiers coups, son appareil fut atteint et qu'il fut lui-même très légèrement blessé au visage, n'en a pas moins tenté, malgré l'intensité du feu de poursuivre sa mission bien qu'elle ne fut pas d'une nécessité immédiate. N'a fait demi-tour que lorsqu'un nouveau projectile, en perforant le réservoir d'huile, a rendu la poursuite de cette reconnaissance périlleusement impossible."
* Citation n° 27 à l'ordre de l'armée du Ltt Pierre Gabriel Marc Cahuzac commandant de l'escadrille N 91 de Serbie, en date du 6 février 1916 : "Dans une situation délicate, a fait preuve d'esprit de décision et d'une initiative heureuse (capture d'un Albatros et de deux aviateurs allemands."
* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Cne Pierre Gabriel Marc Cahuzac, au 4ème régiment de Dragons, pilote de l'escadrille N 73, en date du 6 décembre 1918 : "Officier très brave et très ardent, qui n'a cessé depuis le début de la guerre d'accomplir brillamment son devoir en toutes occasions dans l'aviation et dans l'infanterie. Placé depuis peu à la tête d'une escadrille de bombardement de jour, s'est rapidement imposé à tout son personnel par ses connaissances professionnelles, par l'entrain et le courage qu'il a témoignés en conduisant au combat ses équipages, attaquant les troupes et convois ennemis à la bombe et à la mitrailleuse à faible altitude et par tous les temps. Trois citations."
* Officier de la Légion d'Honneur du chef de bataillon Pierre Gabriel Marc Cahuzac, du ministère de l'Air, en date du 28 décembre 1934 : "26 ans de services, 5 campagnes, 2 citations, 4 ans de bonifications pour services aériens. Chevalier de la Légion d'Honneur du 6 décembre 1918."
Photo du Brig Maurice Capony
Brig Marie Louis Maurice Capony - Né le 27 août 1895 à Charlieu (Loire) - Fils de Charles Antoine Pierre Capony et de Marie Marguerite Lapoire - Domiciliés 50, rue de la Livatte à Roanne (Loire) - Profession avant engagement Etudiant - Classe 1915 - Recrutement de Roanne (Loire) sous le matricule n° 266 - Engagé volontaire pour trois ans au 1er régiment de Hussards, le 19 septembre 1914 - Nommé Brigadier, le 14 décembre 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, 5 août 1915 - Détaché à l'école de Chartres du 5 août au 15 septembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1573 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 13 septembre 1915 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Ambérieu du 15 septembre 1915 au 20 octobre 1915 - Affecté à la division Breguet-Michelin de la RGA du Bourget du 20 octobre 1915 au 20 janvier 1916 - Pilote de l'escadrille N 26 du 20 janvier au 2 février 1916 - Nommé Sergent, le 24 janvier 1916 - Victime d'un accident d'avion dans les environs de Courbevoie, lors d'un convoyage d'avion de la RGA du Bourget vers St-Pol-sur-Mer, le 1er février 1916 - Evacué sur un hôpital militaire et amputé de la jambe gauche au 1/3 inférieur - Le Cal Dalbier, son mécanicien, est affecté à la RGA à compter du 2 février - Médaille Militaire et une citation à l'ordre de l'armée, le 20 mai 1916 - Retraite de 3ème classe par la commission de réforme de Roanne, en date du 30 décembre 1916 - S'est retiré chez ses parents, au 50, rue de la Livatte à Roanne (Loire) - Suite à sa blessure (amputation), il a reçu une pension de 1.100 fr, à compter du 4 novembre 1917 - Sa participation à la grande Guerre prend fin à cette date - Déménage au 27, boulevard St-Sébastien à St-Raphaël (Var) - Sources : Pam - Liste PN - FM Loire - Dernière mise à jour : 7 novembre 2015.
* Médaille Militaire et une citation à l'ordre de l'armée du Cal Maurice Capony, pilote à l'escadrille N 26, en date du 20 mai 1916 : "Excellent gradé. Au retour d’une mission, a fait une chute grave et a été blessé très grièvement. Amputé de la jambe gauche."
Photo du Slt Auguste Pouchelle
Slt Auguste Henri François Pouchelle - Né le 20 février 1895 à Marquette-lez-Lille (Nord) - Fils d'Auguste Napoléon Pouchelle et de Marie Boudoux - Avant guerre ingénieur central des arts et métiers - Classe 1915 - Recrutement de Lille (Nord) sous le matriicule n° 7052 - Enfui de la zone occupée par les Allemands, le 20 avril 1915 - Engagé au 2ème régiment d'artillerie lourde stationné à Vincennes, le 24 mai 1915 - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 2 novembre 1915 - Arrivé à l'école de Dijon-Longvic, le 9 novembre 1915 - Formation militaire et théorique à l'école d'aviation militaire de Dijon-Longvic - Nommé Brigadier, le 24 novembre 1915 - Formation élémentaire au pilotage à l'école d'aviation militaire de Pau, à compter du 3 janvier 1916 - Premiers tours de piste sur Blériot pingouin (avion qui ne peut décoller), le 26 janvier 1916 - Premier vol sur Blériot 3 cylindres, le 24 février 1916 - Premier long vol (130 km), le 14 mars 1916 - Epreuve de hauteur (2900 mètres) pour le brevet militaire, le 17 mars 1916 - Brevet de pilote militaire n° 2997 obtenu à l'école d'aviation militaire de Pau, le 17 mars 1916 - Stage de perfectionnement appareils de chasse sur MOrane-Saulnier 6 cylindres, le 18 mars 1916 - Début des vol sur avions Nieuport, le 4 avril 1916 - Stage de tir aérien à l'école d'aviation militaire de Cazaux du 17 avril au 19 mai 1916 - Stage de Haute Ecole à l'école d'application de combat de l'école d'aviation militaire de Pau du 19 mai au 1er juin 1916 - Premier looping aux commandes d'un Nieuport 18, le 1er juin 1916 - Pilote de la RGAé du Bourget du 9 au 25 juin 1916 - Nommé Maréchal des Logis, le 8 juin 1916 - Stage fusées Le Prieur sur Nieuport 16, le 9 juin 1916 - Breveté tireur de fusées Le Prieur, le 20 juin 1916 - Pilote de l'escadrille N 26 / SPA 26 du 25 juin 1916 au 11 juin 1918 - Premier vol sur les lignes allemandes, le 1er juillet 1916 - Premier combat contre trois Albatros, mitrailleuse enrayée, le 2 juillet 1916 - Le 10 juillet 1916, mitraillé de toutes parts, il parvient à poser son avaion en feu, il est indemne - Panne séche au-dessus de Gentelles, contact en court-circuit, le 21 juillet 1916 - Nouvelle panne, cette fois au-dessus de Maurepas, le 8 août 1916 - La couronne dentée d'entrainement du plateau de came cassée - Il descend en vol plané - Il tombe en panne séche, le 18 août 1916 - Son avion s'écrase au sol, il est victime d'une fracture au rebord orbitaire gauche et a les deux jambes cassées - Il reçoit la Médaille Militaire et une citation à l'ordre de l'armée, en date du 22 août 1916 - Après plus de sept mois de soins et de convalescence, il est affecté au GDE, le 10 avril 1917 - Retour à l'escadrille N 26, le 17 mai 1917 - Le 31 mai 1917, le Brig Pouchelle tire une salve de fusées Le Prieur sur un Drachen à 80 mètres de distance - Malheureusement tous les projectiles passant à droite et à gauche du ballon sans le toucher - Il tente un second passage en utilisant des balles incendiaires (Lewis chemisée en 11 mm) mais son moteur refuse de tourner à plus de 950 tours, probablement touché lors du premier passage - Le pilote fait demi-tour, en perdant peu à peu de la hauteur, escorté par une grêle de balles de mitrailleuses et des salves d'obus de DCA qui éclatent autour de son chasseur - L'huile coule à flots - Il passe la Somme à 150 mètres d'altitude - Le feu se déclare près du moteur et se propage au biplan. Pouchelle franchit la première tranchée française à 100 mètres et atterrit à 50 mètres derrière - Son SPAD VII capote dans une trou d'obus et flambe entièrement.- Evacué sur un hôpital et convalescence du 31 mai au 24 novembre 1917 - Croix de guerre et citation à l'ordre de l'armée, en date du 24 juin 1917 - Pilote de la GDE du 30 novembre au 17 décembre 1917 - Retour à la SPA 26, le 17 décembre 1917 - Victime d'une panne de pression et casse du vilebrequin, descente en vol plané, le 20 janvier 1918 - Nommé Adjudant, le 4 février 1918 - Sort indemme d'un crash avec son SPAD XIII, suite à une perte de vitesse, le 25 février 1918 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 11 juin 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 67 du 11 juin 1918 au 28 janvier 1919 - Malade (grippe espagnole) du 14 au 29 juin 1918 - Contusions multiples avec commotion cérébrale légère, le 19 octobre 1918 - Rentre à Marquette-lez-Lille en avion pour une permission de trois jours, le 22 octobre 1918 - Ne pouvant pas décoller, l'avion sera démonté sur place - Décédé par suicide à Neustadt-an-des-Haardt (Palatinat / Allemagne), le 28 janvier 1919 - Inhumé initialement dans le cimetière militaire de Landau (Allemagne) - Son corps a été rapatrié et repose dans le cimetière communal de Marquette-lez-Lille (Nord) depuis le 30 avril 1923 - Photo Christophe Le Cornu, son petit-neveu que je remercie pour son aide - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales du Nord (site en refonte) - CCC de l'escadrille N 26 - CCC de l'escadrille SPA 67 - Carnet d'emploi du temps d'Auguste Pouchelle - MpF (2 fiches) - JORF - Bailey / Cony - Revue Les archives de la Grande Guerre - Dernière mise à jour : 3 février 2021.
* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée du MdL Auguste Henri Pouchelle, pilote à l'escadrille N 26, en date du 22 août 1916 : "S'est évadé des régions envahies pour venir s'engarer. Pilote courageux, a livré de nombreux combats aériens. Le 18 août 1916, après avoir attaqué deux Drachens à faible altitude, a survolé 10 kilomètres de territoire ennemi avec un avion en flammes et criblé de plus de 100 balles de mitrailleuses. A été très grièvement blessé."
* Croix de guerre et citation à l'ordre de l'armée du MdL Auguste Henri Pouchelle, pilote à l'escadrille N 26, en date du 24 juin 1917 : "Revenu au front à peine guéri d'une blessure grave, a montré immédiatement les mêmes qualités d'allant, de tenacité et de dévouement qui faisaient de lui un pilote d'élite. Le 31 mai 1917, quinze jours après son arrivée, a été de nouveau très gravement blessé au cours d'un dur combat dans les lignes ennemies, et, malgré des souffrances, a trouvé l'énergie nécessaire pour rejoindre son terrain d'atterrissage."
Photo du Ltt Jean Dombray
Ltt Jean Marie Auguste Dombray - Né le 30 janvier 1890 rue de Nouzon à Charleville (Ardennes) - Fils d'Edouard Joseph Dombray (principal clerc avoué) et de Marie Léonie Schmitz - Domiciliés au 25, quai Ligier-Richier à Nancy (Meurthe-et-Moselle) en 1910 - Profession Etudiant Es-Sciences - Domicilié au 8, rue Delcambre à Douai (Nord) - Classe 1910 - Recrutement de Valenciennes (Nord) sous le matricule n° 1129 - En sursis d'incorporation (etudes supérieures) en 1910 et 1911 - Profession ingénieur diplomé de l'Ecole des Hautes Etudes d'Ingénieur (HEI) de Lille (Nord), licence es Sciences - Domicilié au 25, quai Ligier-Richier à Nancy (Meurthe-et-Moselle), à compter du 26 août 1912 - Appelé pour effectuer son service militaire, au titre du 8ème régiment d'infanterie, le 8 octobre 1912 - Affecté au 69ème régiment d'infanterie, le 8 mai 1913 - Nommé Caporal, le 8 novembre 1913 - Nommé Sergent, le 2 août 1914 - Blessé par un éclat d'obus au mollet droit à Réméréville (Marne), le 10 septembre 1914 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 25 mai 1915 - Blessé par une petite plaie thoracique côté droit avec contusion abdominale (éclat d'obus intra-hépatique) à Souchez (Pas-de-Calais), le 5 juillet 1915 - Citation n° 321 à l'ordre du régiment, en date du 26 juillet 1915 - Hospitalisation et consvalescence jusqu'au 13 novembre 1915 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 12 janvier 1916 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, le 24 mars 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 1er juillet 1916 - Brevet de pilote militaire n° 4445 obtenu à l'école militaire d'aviation de Chartres (Eure-et-Loir), le 9 septembre 1916 - A l'école de Chartres du 1er juillet au 10 septembre 1916 - Stage de perfectionnement à l'école militaire de Châteauroux du 10 au 30 septembre 1916 - Pilote du GDE du 30 septembre au 24 octobre 1916 - Envoyé pour formation sur avion Breguet-Michelin à l'école de Clermont-Ferrand, le 24 octobre 1916 - Affecté comme pilote à l'escadrille BM 121 du GB 5 du 14 mars 1917 au XXX - En mission à Pont-St-Vincent (Meurthe-et-Moselle) du 17 au 18 mars 1917 - En mission du 4 au 6 avril 1917 - En mission du 26 au 30 avril 1917 - Nommé Lieutenant de réserve, à titre temporaire, le 1er août 1917 - Citation n° 216 à l'ordre du 1er groupe de bombardement, en date du 22 août 1917 - Affecté comme pilote à l'escadrille BR 117 du 25 août 1917 au (4ème trimestre) 1917 - Blessé au cours d'un bombardement de Conflans, le 4 septembre 1917 - Hospitalisation et convalescence jusqu'au 5 octobre 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 26 du 5 octobre 1917 au 11 octobre 1918 - En mission à la RGAé du Bourget-Dugny du 17 au 25 novembre 1917 - Nommé Lieutenant de réserve, à titre définitif, le 12 janvier 1918 - Une victoire homologuée, en coopération avec le Ltt Letoureau (SPA 26) contre un avion abattu dans les environs de Rubescourt (Somme), le 15 mai 1918 - Citation n° 34 à l'ordre de l'armée, en date du 29 mai 1918 - Une seconde victoire homologuée, en coopération avec l'Adj Naudin (SPA 26), contre un avion abattu dans les environs de Montdidier (Somme), le 28 juin 1918 - Citation n° 71 à l'ordre de l'armée, en date du 16 juillet 1918 - Commandant de l'escadrille SPA 3 du 11 octobre 1918 au 1er mai 1919 - Croix de Guerre 14-18 avec 2 palmes et 2 étoiles de bronze - Affecté à l'escadrille BR 108, le 5 mai 1919 - Affecté à l'armée d'Orient - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 6 juillet 1919 - Démobilisé par le dépôt démobilisateur de Nancy, le 26 juillet 1919 - Domicilié au 25, quai Ligier-Richier à Nancy (Meurthe-et-Moselle) du 26 juillet 1919 au 14 décembre 1922 - Participe à l'ouverture de la ligne Latécoère entre Toulouse et Rabat, les 1er et 2 septembre 1919 - Il est alors pilote de la société Latécoère, basé sur l'aérodrome La Rabassa à Alicante (Espagne) - Affecté, dans la réserve, au 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg-Neuhof, le 22 juin 1920 - Les 13 et 14 octobre 1921, Albert 1er, roi des Belges, a été transporté de Casablanca à Toulouse-Montaiban par Jean Dombray - Ils ont fait escale sur les terrains de Malaga, Alicante, Barcelone - Marié avec Mlle Marie Louise Duduy à Alicante (Espagne), le 13 septembre 1922 - Passé à l'arme de l'Aéronautique militaire, le (7 juillet 1923) - Domicilié au 13, place extérieure St-Michel à Toulouse (Haute-Garonne), à compter du 17 juillet 1923 - Proposé pour le maintien dans les cadres de réserve et pension temporaire de 20 % pour reliquat de plaie pénétrante hémithorax droit par la commission de réforme de Toulouse (Haute-Garonne), le 17 juillet 1923 - Décision confirmé par la même commission, le 7 janvier 1925 - Proposé pour le maintien dans les cadres de réserve et pension temporaire de 25 % pour reliquat de plaie pénétrante de la base de l'hémithorax droit encore présent, douleurs dans l'hypocadre droit avec vomissements par la commission de réforme de Toulouse (Haute-Garonne), le 25 mars 1927 - Admis à une pension d'invalidité de 913 frs, avec jouissance du 13 avril 1927 - Affecté au centre de mobilisation d'aviation n° 2, le 1er décembre 1928 - Affecté au Centre Mobilisateur d'aviation n° 52, à compter du 1er juin 1929 - Nommé Capitaine de réserve, le 7 janvier 1929 - Le 12 juillet 1931, alors qu'il dîine avec sa femme dans un restaurant de Lardenne, un groupe de jeunes met un disque de l'Internationale, qu'ils chantent tous à tue-tête - M. Dombray fait remarquer à un soldat du 2ème aérostier qui faisait partie du groupe, son attitude incorrecte - Le soldat le prit mal et donna des coups de poing et de pied au directeur technique des usines Latécoère - Il eut deux côtes cassées - En plus, il se vanta qu'il ne risquait rien car il était le fils de M. Billières, maire S.F.I.O. de Toulouse - Bien entendu, une plainte fut déposé et le soldat André Billières fut jugé devant le tribunal correctionnel - Effectue ses heures de vol au centre d'entrainement de Toulouse-Francazals en 1932 - Affecté au centre de mobilisation d'aviation n° 3, le 1er avril 1933 - A accompli une période volontaire au centre aérien de Toulouse en 1933-1934 - A accompli une période de 2 jours 1/2 au centre aérien de Toulouse en 1935 - Autorisé, sur sa demande à concourir au personnel navigant jusqu'à 50 ans, en date du 22 janvier 1935 - A accompli une période de 9 jours au centre aérien de Toulouse en 1936 - Affecté à la base aérienne de Châteauroux, suite à la réorganisation territoriale de l'armée de l'Air, le 1er décembre 1936 - Classé dans le cadre navigant, à compter du 2 février 1937 - A accompli une période volontaire de 5 jours au GAR 517 à Toulouse (Haute-Garonne) en 1937 - Domicilié au 31, rue des Pyrénées à Toulouse (Haute-Garonne) - Profession Directeur général des usines d'aviation Latécoère à Toulouse - Totalise alors 772 heures de vol et deux victoires aériennes homologuées - Grade d'Officier de la Légion d'Honneur, en date du 23 décembre 1937 - Placé en position "Hors cadre", à compter du 1er janvier 1939 - Placé en affectation spéciale au titre de la 3ème région aérienne, pour une durée de 3 mois, à compter du 5 décembre 1938 - Affecté, dans la réserve, au bataillon de l'Air 103 - Démobilisé et renvoyé dans ses foyers, le 29 avril 1940 - Domicilié au 32, ronda Jacinta Verdaguer à Figueras (Espagne), à compter du 22 octobre 1971 - Décédé, le 15 novembre 1975 - Sources : Registre d'état-civil (acet n° 31) de la ville de Charleville (Ardennes) - Pam - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille BM 121 - CCC de l'escadrille BR 117- CCC de l'escadrille SPA 26 - CCC de l'escadrille SPA 3 - LO - Fiche matricule conservée aux archives départementales du Nord - Bailey / Cony - Revue "L'Aérophile" - Dernière mise à jour : 5 octobre 2023.
* Citation n° 321 à l'ordre du régiment, en date du 26 juillet 1915 : "Bon et vaillant officier; a été blessé grièvement le 5 juillet 1915 en exécutant de dangeureux travaux de sape, tout près des tranchées ennemies."
* Citation n° 216 à l'ordre du 1er groupe de bombardement, en date du 22 août 1917 : "Blessé deux fois dans l'infanterie, est devenu un excellent pilote. A exécuté de nombreux bombardements de nui dont un représentant un parcours de 260 kms au-dessus du territoire ennemi."
* Citation n° 34 à l'ordre de l'armée du Ltt Jean Dombray au 69ème régiment d'infanterie, pilote à l'escadrille SPA 26, en date du 29 mai 1918 : "Passé récemment dans l'aviation de chasse, ne cesse de donner l'exemple et d'entrainer ses camarades au combat. S'est dépensé sans compter pendant l'attaque allemande, mitraillant au ras du sol les colonnes d'infanterie, loin en arrière des lignes. Le 14 mai 1918, a abattu un avion ennemi en collaboration avec un des ses camarades."
* Citation n° 71 à l'ordre de l'armée du Ltt Jean Dombray du 69ème régiment d'infanterie, pilote à l'escadrille SPA 26, en date du 16 juillet 1918 : "Excellent officier, d'un dévouement absolu et d'une rare énergie. Le 28 juin, a abattu un avion ennemi dans nos lignes."
* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Ltt Jean Marie Auguste Dombray à l'escadrille SPA 3, en date du 6 juillet 1919 : "Officier de premier ordre, après avoir été blessé deux fois dans l'infanterie et déclaré inapte, est passé dans l'aviation où il a effectué de nombreuses reconnaissances. Pilote dans une escadrille de chasse, a abattu deux avions ennemis. Chef d'escadrille, n'a cessé de montrer ses belles qualités de courage, d'adresse et "énergie dans le commandement. Trois blessures. Quatre citations."
* Grade d'Officier de la Légion d'Honneur du Cne Jean Marie Auguste Dombray, en date du 23 décembre 1937 : "25 ans de services, 5 campagnes, 1 an de bonifications pour services aériens. A été blessé et cité. Chevalier de la Légion d'honneur du 14 juillet 1919. A accompli quatre périodes d'entraînement aérien volontaires."
Photo du Sgt René Dard
Sgt René Dard - Né le 29 juin 1897 à By (Doubs) - Fils d'Elie François Dard et de Julie Elisa Berthe Petitlaurent - Domiciliés à Boussières (Doubs) - Profession avant guerre Etudiant - Classe 1917 - Recrutement de Besançon (Doubs) sous le matricule n° 107 - Mobilisé au 21ème régiment d'infanterie, le 8 janvier 1916 - Affecté au 9ème bataillon du 152ème régiment d'infanterie, le 20 novembre 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 2 juillet 1917 - Brevet de pilote militaire n° 8679 obtenu à l'école d'aviation militaire de Dijon, le 18 septembre 1917 - Nommé Caporal, le 18 septembre 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage de spécialisation à l'école d'aviation militaire de Pau, jusqu'au 1er décembre 1917 - Affecté à la 1ère RRAé (RGA) de Brescia (Italie) du 22 décembre 1917 au 25 février 1918 - Pilote de l'escadrille N 82 du 25 février au 30 avril 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 26 du 18 juin 1918 au (après le 2ème trimestre) 1919 - Nommé Sergent, le 14 juillet 1918 - En mission à la RGA du 26 novembre au 15 décembre 1918 - Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'armée, en date du 28 novembre 1918 - En mission du 24 au 26 mai 1919 - Démobilisé, le 3 octobre 1919 - Domicilié au 1, rue des Barres à Belfort, à compter du 16 mars 1920 - Affecté, dans la réserve, au 2ème régiment de bombardement, le 16 mars 1920 - Affecté, dans la réserve, au 22ème régiment d'aviation - Affecté, dans la réserve, au 2ème régiment de bombardement, le 25 août 1923 - Affecté, dans la réserve, au 2ème groupe d'ouvriers d'aéronautique, le 21 janvier 1926 - Marié - Deux garçons (Gaston et Henri) - Domicilié au 17, rue du faubourg de Paris à Belfort, le 27 avril 1933 - Affecté au 2ème bataillon de l'air, le 1er août 1933 - Devient restaurateur à Boussières (Doubs), à compter du 7 novembre 1933 - Nommé Sergent-chef, le 15 juin 1937 - Rayé du personnel navigant, le 25 septembre 1937 - Classé sans affectaion, le 4 octobre 1937 - Pendant la seconde guerre mondiale, a été résistant du groupe FTP baptisé "Guy Moquet" du 1er mars au 8 juillet 1943 - Douze d'entre eux ont été fusillés (Marcel Simon, Raymond Aymonnin, Georges Rothamer, Henri Fertet, René Roussey, Philippe Gladoux, Jean Grappin, René Paillard, Marcellin Puget, Roger Puget, Marcel Reddet et Gaston Retrouvez) - Quatre sont morts en déportation (André Beche, René Dard, Roger Dupuy, Paul Larequi - Les autres ont survécus la guerre : Léon Chasez, Maurice Andrey, Raymond Tourrain, Gabriel Ecarnot, Pierre Garaudet, André Ligier, Paul Ligier, Paul Lhomme (déporté), Jacques Rothamer, Georges Tourrain (déporté), Marcel Baud, Pierre Carmille, Jacques Michelot (déporté), René Pelletier, Henri Pelletier - Dard a été arrêté et déporté du 9 juillet au 25 janvier 1945 - A été emprisonné d'abord à Paris - Interné sur le camp de prisonnier (KL) de Natzweiler (avec le matricule n° 6425) - A été déporté au KL de Gross Rosen en Pologne - Décédé du typhus dans ce camp, le 25 janvier 1945 - Médaille Militaire à titre posthume, en date du 25 octobre 1950 - Sources : Pam - CCC de l'escadrille N 82 - CCC de l'escadrille SPA 26 - Liste des brevets militaires - Fiche matricule du département du Doubs - Base de données Titres, homologations et services pour faits de résistance du site "Mémoire des Hommes" - JORF - Dernière mise à jour : 26 septembre 2018.
* Citation à l'ordre de l'armée du Sgt René Dard, du 21ème régimentd'infanterie, pilote à l'escadrille SPA 26, en date du 28 novembre 1918 : "Très bon pilote de chasse. Ne cesse de rechercher le combat dans lequel il montre les plus belles qualités de courage et de sang-froid. Le 28 octobre 1918, a abattu son adversaire qu'il avait attaqué dans une patrouille de sept avions ennemis."
Photo du Sgt Louis Navarre
Sgt Louis Navarre - Né en 1884 - Classe 1904 - Recrutement de XXX sous le matricule n° 424 - Mécanicien avion de l'escadrille MS 26 / N 26 / SPA 26 du (avant le 4ème trimestre 1914 au 1er mars 1919 - Nommé Caporal, le 1er octobre 1917 - Nommé Sergent, le 5 janvier 1918 - En stage du 10 au 15 août 1918 - Dirigé sur le centre de groupement de Haguenau pour être démobilisé, le 1er mars 1919 - Sources : CCC de l'escadrille MS 26 / N 26 / SPA 26 - Dernière mise à jour : 27 février 2021.
> Je cherche ses date et lieu de naissance pour compléter sa biographie.
Photo du Sol Henri Chédeville
Sol Henri Félix Chédeville - Né le 23 juin 1896 à Sermaise/Dourdan (Yvelines) - Fils de Jules Désiré Chédeville et de Marthe Camille Levoisne - Domiciliés 11, rue de Belle Croix à Etampes - Profession avant guerre Monteur d'avion - Classe 1916 - Recrutement de Versailles sous le matricule n° 1164 - Mobilisé au 1er groupe d'aviation de Dijon, le 13 avril 1915 - Détaché comme stagiaire à l'école militaire d'aviation de Buc, le 24 août 1915 - Affecté à l'école de tir aérien de Cazaux, le 4 juin 1916 - Mécanicien moteur rotatif de l'escadrille N 26 du 7 juillet au 22novembre 1916 - Détaché à la RGA, le 31 juillet 1916 - Affecté dans la réserve au 3ème régiment de DCA, le 17 novembre 1916 - Médaille Militaire et Croix de Guerre avec une citation à l'ordre de l'armée, le 26 novembre 1916 - Grièvement blessé au cours du bombardement du terrain d'aviation de Cachy, le 17 novembre 1916 - Décédé des suites de ses blessures à l'ambulance 2/7 de Villers-Bretonneux, le 28 novembre 1916 - Sources : Pam - MpF - FM (78) - CCC N 26 - Cony - JORF - Dernière mise à jour : 09/11/2014.
* Médaille Militaire et Croix de Guerre avec une citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Soldat Henri Félix Chedeville, à l'escadrille N 26 du 3ème groupe d'aviation, en date du 22 novembre 1916 : "Très bon soldat. Blessé très gravement, le 17 novembre 1916, au cours d'un bombardement.
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