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Insignes peints
sur les fuselages

L'insigne de l'escadrille C 27, un moustique observant à l'aide de jumelles - Dessin Albin Denis

Bandes de reconnaissance

En 1918, l'escadrille SAL 27 adopte un système de reconnaissance par bandes de couleur. Chaque avion porte des bandes simples, bicolores ou même tricolores. Voir les exemples identifiés.

Insignes métalliques
de l'escadrille 27

Insigne métallique de l'escadrille C 27 - Exemplaire probablement unique, fabriqué par un mécanicien - Collection L44LZ77 que je remercie pour son aide.

Représentation à venir

Insigne métallique de l'escadrille SAL 27 - Il date des années 1918-1919 - Fabrication en petite série par un mécanicien ou par un bijoutier - Si vous détenez cet insigne, merci de prendre contact avec l'auteur du site.

Fanion de l'escadrille SAL 27

Fanion de l'escadrille SAL 27 en 1918 - Il a été extrait d'un cliché montrant les officiers navigants de cette unité - Voir la photo en bas de cette page - Photo Charles Plat transmise par Daniel Petrilli, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Fanion de l'escadrille SAL 17 de nos jours - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo transmise par la famille qui conserve cette pièce historique.

Acte associé au fanion de l'escadrille SAL 27 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo transmise par la famille qui conserve cette pièce historique.

Texte de l'acte : En l'an mil neuf cent dix huit et le huitème jour du mois de janvier fut remis et baptisé comme est coustume le Fanion de notre escadrille. Cet emblesme portoit : d'azur à un Moustique de bure volant et observant, cantonné d'hélices ailées et du nombre 27 d'or, bordé et frangé de Mesme. A sa hampe estoit attachée la Croix de Guerre deux fois palmée et étoilée d'or et pendoit en sautoir la fourragère alternée de gueule et de sinople. Baptême fut célébré pompeusement au milieu des chansons et beuveries : moult flacons se succédèrent emplis du meilleur vin que Champaigne vint rouler de ses coteaux. Et Ourques ne se vit Fanion mieux baptisé. Estoient présents à cette mémorable cérémonie : Chaudon - Hanus - Hemmery - Capet - Audibert - Verdier - Prévost - Hochyms - Plat - d'Exia - Deslandres - Mouchet qui ont signé présent acte de baptême. Que toujours sous les plis azurés du Fanion de la 27. Devoir se fasse. Gaité régne. Camaraderie demeure.

Unités détentrices des traditions de l'escadrille 27

Nb : Les traditions de l'escadrille 27 n'ont pas été reprises depuis le 1er janvier 1938.

Insignes métalliques des unités
héritières de ses traditions

Qui peut m'aider ?

Symbolique

L'insigne, adopté par l'escadrille 27, était un moustique doté d'une paire de jumelles. Il s'agissait d'évoquer à la fois, l'avion rustique et fragile dont était équipé l'unité, et sa mission principale, l'observation. Plus tard, le nez et les capots moteurs des Caudron G 4 et G 6 de la C 27 seront peints en bleu.

Historique détaillé de l'escadrille 27

Rattachement au Camp retranché de Paris (CRP), le 30 août 1914 :

Le 2 septembre 1914, les avions REP type K, provenant des 2ème réserves, sont envoyés à Buc-Toussus. Le REP type K n° 38 ayant pour équipage le XXX Rolla et le Ltt Marcel Baudot, pilote / observateur, réalise une reconnaissance sur Compiègne. Le 3 septembre, l'équipage composé du soldat de 2ème classe Marcel Granel et du Ltt Dufrêne reconnait le Nord de Meaux à bord du REP K n° 30.

Le 4 septembre 1914, l'escadrille REP du Camp Retranché de Paris (CRP) est officiellement créée sur le terrain de Buc. Elle compte 6 REP biplaces, dont 5 appareils neufs et 2 REP monoplaces. L'unité est placée sous les ordres du Cne Maurice Précardin. Cet officier a été nommé à la tête de cette escadrille, le 30 août 1914.

Le 5 septembre, une reconnaissance de secteur est réalisée par le Sgt Georges Lackmann et de soldat de 2ème classe Rongier à bord du REP type K n° 39. Le 6, une reconnaissance à bord du REP type K n° 60 par le soldat de 2ème classe Louis Gibert et le Ltt Baudot (observateur).

Le 10 septembre 1914, l'escadrille REP 27 fait mouvement vers Dammartin, aux ordres de l'Etat-Major du CRP avec les personnels suivants :

  • Pilotes : Ltt Plantez - Ltt Marcel Baudot - MdL Prévost - Sgt Georges Lackmann - Sol Louis Gibert.
  • Observateurs : Sgt Parent - Sol Dufrêne - Sol Rongier.

Elle s'administre isolément.

Le 15 septembre 1914, l'escadrille REP 27 est mise à la disposition de la 6ème armée du général Maunoury. (16 septembre pour le SHD)

Rattachement à la 6ème armée, le 15 septembre 1914 :

Pas de données sur cette période pour l'instant.

Rattachement à la 10ème armée, le 5 octobre 1914 :

Le 4 octobre 1914 à 22 h, un coup de téléphone en provenance du GQG ordonne aux escadrilles et au parc de se préparer à faire mouvement vers le Nord. Deux heures plus tard, la dépêche n° 867 officialise la création de l'aviation de l'armée de Saint-Pol-en-Ternoise (62). Cette aviation sera composée des escadrilles MF 33 - HF 1 - HF 32 - V 29 - R 15 - R 27 et la V 14 qui sera détachée temporairement. Le ravitaillement en avions et en pièces détachées sera effectuée par la réserve R 5 du Bourget. Dès 5h du matin, tous les commandants d'unités sont convoqués à la direction de l'aviation de l'armée de Châlons.
Un officier, le Cne Louis Bernard-Thierry se rend au camp de Châlons pour procéder au tri des appareils, faire le point des pièces de rechange, des bidons laissés dans les hangars après le passage des troupes allemandes. Seront récupérés les matériels suivants, un Blériot 60 HP complet, un autre 80 Hp sans moteur, plusieurs moteurs récupérés sur des épaves et des hélices des différents modèles. Ajoutons à cela 1200 à 1300 bidons d'essence vides qui iront grossir les réserves du parc. Une quantité non négligeable de pièces détachées et d'outils sont rasssemblés au même endroit. Les avions ayant déjà fait mouvement, l'ensemble des pièces et rechanges récupérés sont expédiés vers la 2ème réserve de Tours.

Le 6 octobre, arrivée à Saint-Pol des escadrilles V 29, REP 15 et REP 27. Les avions sont réunis en parc à Saint-Pol, sur la route reliant Saint-Pol à Reims, sur un plateau à 2 km au Sud de la ville. Le chef d'état-major de la 10ème armée estime que ces unités sont beaucoup trop exposées aux incursions de la cavalerie allemande et ordonne leur transfert sur Doullens. Le Cne Bernard-Thierry, commandant en second l'aviation de la 10ème armée et futur chef de l'école de Pau, part reconnaître les terrains succeptibles d'accueillir les avions et le parc. Les emplacements suivants sont choisis :

  • Escadrilles R 15 et R 27 près de la citadelle de Doullens, à coté de l'escadrille HF 28,
  • les autres escadrilles à coté du village du Haut-Visé, à 3 km au Nord de Doullens, sur la route de Saint-Pol.

Le 7, retour en arrière, la position des escadrilles devient la suivante :

  • escadrilles R 15 - R 27 - V 29 - V 14 sur le plateau à 2 km au Sud de Saint-Pol, sur la route d'Amiens,
  • escadrille HF 1 à Bachincourt,
  • escadrille HF 32 et 3 avions de la MF 33 à Ramecourt.
  • le parc n° 7, en provenance de Châlons, s'installe sur la route d'Hesdin, à la sortie de la ville de Saint-Pol.

La garde des unités et des avions est assurée par des territoriaux, des gendarmes et des cyclistes du QG.

A cette date, l'escadrille R 27 compte :

  • 7 pilotes (Cne Maurice Précardin, Ltt Henry Plantey, Ltt Marcel Beaudot, MdL Maurice Prévost, Sgt Georges Lachmann, Sol Louis Gibert, Sol Louis Granel)
  • 2 observateurs (Sgt Parent, Sol Dufresne)
  • 30 sous-officiers, caporaux et soldats.

Elle est chargée des missions de réglage l'artillerie, en compagnie des escadrilles R 15 et HF 32. Elle ne sera pas engagée dans les missions de bombardement, les REP, dont elle est dotée, n'étant pas adaptés à ce type de mission.

Le 9 octobre 1914, l'aviation de la 10ème armée est organisée en 4 groupes.
En voici le détail :

  • 1er groupe : escadrilles V 29 - V 14.
  • 2ème groupe : escadrilles REP 15 - REP 27.
  • 3ème groupe : escadrille HF 32.
  • 4ème groupe : escadrilles HF 1 - MF 33.

Des consignes strictes de dispersion des avions et des installations sont données. Les tentes devront être distantes d'au moins 20 m l'une de l'autre. Les mêmes directives s'appliquent aux véhicules qui devront de plus être garés le plus loint possible de la chaussée, pour éviter un répérage trop facile. Les caisses de munitions, les bombes et autres explosifs devront être éloignés des routes.

Le 11 octobre, l'ennemi a occupé Lille et Armentières et continue ses attaques sur le front du 20ème corps. Le corps de cavalerie allemand semble progresser vers l'Ouest, deux colonnes de 4 km de long sont observées. Le 12, des unités de cavalerie des deux bords s'affrontent dans le milieu de la journée dans la vallée de la Lys. Vers 16h, les derniers combats de cavalerie ont lieu dans la région de la bassée. Lille a été violemment attaqué et bombardé. En raison du nombre important de missions de réglage d'artillerie, deux HF 20 de la HF 1 viennent renforcer la REP 27 dans l'exécution de ses missions. La ville de Lille tombe, seulement défendue par une faible garnison de territoriaux. La nouvelle est confirmée par l'arrivée d'un pigeon voyageur.

Mort du Ltt Marcel Baudot :

Le 14 octobre, après avoir exécuté une reconnaissance de positions de batteries pour le compte du 1er groupe du 62ème régiment d'artillerie, à Mazingarde, le Ltt Marcel Baudot reçoit l'ordre de régler le tir d'une batterie de ce groupe sur les tranchées allemandes creusées à l'Est de Vermelles. Il décolle en compagnie du Ltt Alfred Leflaive du 62ème RA. Après avoir effectué deux rotations entre Noeux-les-Mines et Vermelles, le lieutenant présente son avion pour l'atterrissage. Après 30 secondes normales, le REP se met à tanguer, passe à la verticale et s'écrase. Les deux membres d'équipage sont tués. Après examen de l'épave et des corps des aviateurs, on peut relater les raisons de cette tragédie. Un des longerons d'aile a été brisé par un éclat d'obus et un second a frappé le pilote dans le dos, traversant sa veste en cuir. L'observateur ne sachant pas piloter, le Lieutenant Baudot a fait son maximum pour ramener l'avion. Il a dû s'évanouir avant ou son appareil s'est disloqué en plein vol en raison de la perte de rigidité dûe à la rupture du longeron.
Pendant toute la journée, les escadrilles REP 27 et HF 32 ont réalisé de nombreux réglages d'artillerie.

Le 18 octobre, réglage de tirs après repérage d'objectifs pour un groupe de 75 sur le Rutoire et repérage d'objectifs pour une batterie de 120 tirant sur Hulluch. Le 20 octobre, l'escadrille REP 27 part pour Béthune. Les autres escadrilles de la 10ème armée restent stationnées à Bruay.

Le 23 octobre 1914, la 27 réalise deux réglages sur des batteries d'Hulluch. Le lendemain, l'ennemi attaque violemment le front de la 10ème armée, et en particulier sur Arras. Le 26, 3 reconnaissances d'objectifs sur le Rutoire - Hulluch, et le secteur d'attaque de la 13ème DI entre Chapelle d'Aix, Noulette et Fosse Colonne, sur Liévin et la cote 69. Le Cne Précardin demande à la 13ème DI de positionner 2 sections enterrées de 75 contre avions pour repousser les appareils ennemis qui viennent reconnaitre le secteur à une altitude de 800 à 1200 mètres. De plus, il place deux observateurs dans le beffroi, reliés par téléphone. Ils seront chargés de donner l'alarme en cas d'intrusion de l'aviation ennemie, et ainsi permettre à l'avion maintenu en alerte à décoller avec une chance raisonnable d'intercepter les visiteurs trop curieux.

Le 28 octobre, 2 reconnaissances sur la région de Carbonne - cote 69 - Hulluch - le Rutoire. La première est vaine en raison des nuages mais la seconde permet de découvrir 6 batteries occupées et tirant à partir d'Hulluch. L'avion régle alors deux batteries de 75 et 120 sur ces objectifs. Une 3ème mission, pour le compte de la 13ème DI, est envoyée sur le même secteur. Elle repère d'abord une batterie au Nord d'Hulluch et une autre de 6 pièces sur la cote 69. Les dispositifs ennemis seront contre-battus par une batterie de 75. Le 30, 3 reconnaissances sur Loos, Hulluch, le Rutoire pour vérifier les emplacements de batteries occupés.

Le 31 octobre, trois reconnaissances sur Loos, Hulluch et le Rutoire. Ils repèrent et vérifient les emplacements de batteries occupées. Les 1er et 2 novembre 1914, les avions des escadrilles MF 33, REP 15 et REP 27 sont mis à la disposition de l'artillerie pour réaliser des reconnaissances d'objectifs et réglages de tir. Le 3, des avions de ces escadrilles sont envoyés à la tombée de la nuit pour reconnaître l'emplacement des batteries ennemies grâce aux lueurs de départ de coup. L'expérience donna d'excellents résultats.

Le 2 décembre, le vent très violent gêne fortement les reconnaissances sur le front. Seuls les avions des REP 15 et REP 27 peuvent néanmoins travailler et découvrir un convoi entre Lièvin et Lens. Le 6, les avions de la REP 27 effectuent des reconnaissances jusqu'aux voies ferrées reliant Douai à Lille.

Historique à suivre

 

Appellations successives

Périodes de stationnements

Carte des différents stationnements

 

Commandants d'unité

Personnels marquants

Cette liste est imcomplète car il manque de nombreux Carnets de Comptabilité en Campagne (CCC) au SHD section Air du château de Vincennes. La seconde guerre mondiale est passée par là.

Relevés quantitatifs et
numéros avions

Décorations

Rattachements de l'escadrille

Batailles et missions importantes
de l'escadrille 27

 

 

 

Seules sont prises en compte les pertes de l'escadrille. L'officier artilleur du 62ème RA et les personnels navigants de la N 69 et de la F 205 seront comptées dans leurs escadrilles respectives.

 

Morts : en rouge / Blessés et indemnes : en jaune


 

Les hommes

Les personnels navigants officiers de l'escadrille SAL 27 en 1918 - Le Slt Charles Plat est au second rang, second à partir de la droite - Remarquez le fanion de l'escadrille - Une photo de détail de ce fanion est visible dans la rubrique symbolique - Si vous possédez cette photo anotée, veuillez prendre contact avec l'auteur du site - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Charles Plat, transmise par Daniel Petrilli, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Sgt René Gaston Roussin - Né le 4 juin 1884 à Paris (75) - Fils de Charles Roussin et d'Anne Petit - Domiciliés 28, rue Réaumur à Paris - Profession avant guerre Aviateur - Engagé au 2ème groupe d'aviation à compter du 8 février 1913 - Brevet de pilote militaire n° 487 obtenu à l'école d'aviation militaire de Reims, le 31 juillet 1914 - Pilote de l'escadrille C 11 du 15 août au 30 septembre 1914 - Pilote de l'escadrille V 14 (future VB 101) du 1er octobre au 16 décembre 1914 - Nommé Sergent, le 11 décembre 1914 - Pilote de la division Caudron de St-Cyr-Bois-d'Arcy - Stage à la société "Le Rhône", le 29 et 30 janvier 1915 - Pilote de l'escadrille C 27 du 1er février au 1er juillet 1915 - Une citation à l'ordre du régiment en mai 1915 - Pilote de l'escadrille C 56 du 1er juillet 1915 au 9 janvier 1916 - Une citation à l'ordre de l'armée en septembre 1915 - Nommé Adjudant, le 30 novembre 1915 - Pilote de la section d'artillerie lourde C 202 du 9 janvier 1916 au 18 janvier 1917 - Une citation à l'ordre de l'armée et Médaille Militaire, le 4 août 1916 - Croix de Guerre - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 14 février 1917 - Affecté à la mission en Russie du 20 février 1917 au 7 mai 1918 - Ordre de St-Vladimir - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 22 février 1918 - Pilote de l'escadrille C 202 du 18 juin 1918 à la fin de la guerre - Photo mise en ligne par le site "Gallica" de la Grande Bibliothèque de France.

Ltt Pierre Barthélémy d'Exea-Doumerc - Né le 22 février 1895 - Engagé volontaire en 1914 - Affecté au 85ème régiment d'infanterie - Croix de Guerre avec palmes - Observateur détaché à l'escadrille SAL 27 du XXX au 5 octobre 1918 - Citation à l'ordre de l'armée en date du 26 juillet 1918 - Tué au cours d'un combat aérien, contre sept avions allemands, dans les environs d'Orfeuil (08), le 5 octobre 1918 - Le pilote qui faisait équipage avec lui, le Ltt Jean Rey, a également perdu la vie - Leurs adversaires étaient les Ltn K. Bohny et J. Buckler du Jasta 17 - Nommé Chevalier de la Légion d'Honneur à titre posthume suite à la loi du 15 juin 1920 et du décret du 1er octobre 1918 - Quatre citations - Pierre Exea-Doumerc repose au cimetière d'Orfeuil - Photo Monique Storme, son arrière petite nièce, que je remercie pour son aide.

PS : Monseigneur Rastouille, évéque de Limoges, était prêtre soldat dans le secteur d’Orfeuil en 1918 et a été témoin du combat aérien - Il affirme que devant ce spectacle aérien inégal, sept contre un, les combattants dans les tranchées, tant français qu’allemand, cessèrent le combat et regardèrent le ciel. Il eut le temps, l’avion descendant en flammes, d’envoyer l’absolution aux aviateurs français pendant leur chute avant qu’ils ne s’écrasent au sol. Sa soeur, Pauline du Cheyron d’Abzac n’a appris ce fait qu’en 1950. Très pieuse, elle pu enfin faire son deuil de son jeune frère.

* Citation à l'ordre de l'armée en date du 26 juillet 1918 (JO du 24 septembre 1918 - page 8325) : Slt Pierre Barthélémy d'Exea-Doumerc, du 85ème régiment d'infanterie, détaché à l'escadrille SAL 27 :  "Excellent observateur, très adroit, très courageux. A réussi de nombreuses missions photographiques, durant lesquelles il a eu souvent à combattre, contre des avions ennemis. Le (censuré), dans les lignes ennemies, a soutenu un dur combat au cours duquel il a obligé son adversaire à piquer rapidement vers le sol. Est rentré avec des balles dans son avion."

* Nommé Chevalier de la Légion d'Honneur à titre posthume suite à la loi du 15 juin 1920 et du décret du 1er octobre 1918 (JO du 13 août 1922 page 3079) - Citation à l'ordre de l'armée accompagnant le grade de chevalier de la Légion d'Honneur :
Ltt Pierre d'Exea-Doumerc : "Observateur remarquable par son allant et son audace. A exécuté brillamment de nombreuses missions photographiques sans se laisser intimider par le tir de l'artillerie ou des avions ennemis. Le 11 juillet, a rempli sa mission jusqu'au bout, malgré son avion criblé de balles après un dur combat. Le 5 octobre 1918, au cours d'une mission de reconnaissance, a trouvé une mort glorieuse dans une lutte inégale contre une forte patrouille d'avions ennemis. A été cité (à l'ordre de l'armée)."

Ltt Robert Marie Brumauld des Allées - Né le 20 août 1892 à Ruffec (16) - Fils de Henri Brumault des Allées et de Isabelle Bonneau - Appelé au 21ème régiment de Chasseurs à cheval, le 8 octobre 1913 - Nommé Maréchal des Logis - Détaché au 295ème régiment territorial d'infanterie - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 3 novembre 1915 - Affecté au 205ème régiment d'infanterie, le 3 novembre 1915 - Passé à l'aviation comme observateur, le 21 février 1916 - Observateur de l'escadrille C 10 du 21 février 1916 au 19 septembre 1917 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif de l'armée d'active, le 13 août 1916 - Blessé au combat, le 5 avril 1917 - Chevalier de la Légion d'honneur, le 18 avril 1917 - Observateur de l'escadrille C 27 du 19 septembre 1917 au 7 janvier 1918 - Stage photo au parc 2 du 7 au 20 janvier 1918 - Observateur de l'escadrille SPA 62 du 20 janvier au 5 août 1918 - Tué au combat, en compagnie du MdL André Lebrun dans les environs de Chacrise et Muret Crouttes (02), le 5 août 1918 - 8 citations à l'ordre de l'armée dont une en octobre 1914 - avril 1916 - avril 1917 - 4 novembre 1917 - 23 août 1918 - Photo M. Rouget de Gourcez que je remercie pour son aide.

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Robert Marie Brumauld des allées, observateur à l'escadrille N 62 en date du 4 novembre 1917 : "Observateur remarquable, possédant les plus hautes qualités morales, s'est distingué dans de nombreuses missions et particulièrement les 23 et 25 octobre 1917. A volé, ces deux jours, dans des conditions atmosphériques les plus dures, réunissant, grâce à son courage et à son sang-froid, à rapporter au commandement des renseignements de la plus haute importance."

* Citation n° 620 à l'ordre de l'armée du Ltt Robert Brumauld des Allées, à l'escadrille SPA 62, détaché du 21ème régiment de Chasseurs en date du 23 août 1918 : "Magnifique figure d'observateur d'armée. Légendaire dans l'aviation d'observation, a montré, pendant trois ans, en toutes circonstances, une bravoure froide jointe à un magnifique esprit de sacrifice. le 2 août, commandant par intérim son escadrille, a tenu à assurer la mission la plus délicate. Est tombé glorieusement au retour en tentant de regagner à tout prix nos lignes à faible altitude, avec un appareil gravement atteint à la suite de combats acharnés."

Cne Jean Marie Rey - Né le 20 février 1880 à Lyon 2ème (Rhône) - Fils de Jean Antoine Rey et de Marie Pierrette Renoud - Domiciliés au 6, boulevard des Brotteaux à Lyon (Rhône) - Classe 1900 - Recrutement du bureau central de Lyon sous le matricule n° 496 - Service militaire au 6ème régiment d'artillerie, à compter du 14 novembre 1901 - Fin de service et passage dans la disponibilité, le 21 septembre 1902 - Affecté, dans la réserve, au 6ème régiment d'artillerie de campagne lors de son passage dans la réserve, qui aura lieu, le 1er novembre 1904 - A renoncé à la dispense et incorporé au 2ème régiment d'artillerie, le 2 janvier 1902 - Envoyé dans la disponibilité, le 18 septembre 1904 - Affecté, dans la réserve, au 6ème régiment d'artillerie de campagne, le 1er novembre 1904 - Engagé pour cinq ans au titre du 3ème régiment d'artillerie coloniale, à compter du 31 janvier 1905 - Affecté au 5ème régiment d'artillerie coloniale, le 5 septembre 1905 - Affecté au 3ème régiment d'artillerie coloniale, le 27 juillet 1908 - Domicilié au 28, rue d'Enghien à Lyon, à compter du 7 novembre 1909 - Envoyé en congé, le 31 janvier 1910 - Nommé Brigadier et affecté, dans la réserve, à la 5ème batterie du 3ème régiment d'artillerie coloniale, à compter du 31 janvier 1910 - Domicilié au 63, rue de la Valette à Toulon, à compter du 8 février 1910 - Nommé Surveillant militaire de l'administration pénitentiaire coloniale à St-Laurent-du-Maroni (Guyane française), à compter du 13 janvier 1911 - Affecté provisoirement au 54ème régiment d'artillerie de campagne, le 7 avril 1913 - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale du 1er août 1914 - Rejoint le 54ème régiment d'artillerie et nommé Maréchal des Logis, le 2 aout 1914 - Nommé Adjudant, le 26 août 1914 - Affecté au 2ème régiment d'artillerie de campagne, le 15 septembre 1914 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 17 octobre 1914 - Citation à l'ordre de la 74ème division d'infanterie, en date du 4 avril 1915 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 5 mai 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur d'artillerie et affecté à l'armée d'Orient, le 18 août 1915 - Observateur de l'escadrille C 89 S d'Orient (future escadrille 505) du 11 octobre au 18 novembre 1915 - Observateur de l'escadrille MF 86 S d'Orient (future escadrille 503) du 18 novembre 1915 au XX mars 1916 - Rentré en France, le 19 mars 1916 - Envoyé en école de pilotage comme élève pilote - Nommé Lieutenant à titre définitif, à compter du 17 août 1916 - Brevet de pilote militaire n° 4594 en date du 25 septembre 1916 - Pilote de Caudron G 4 de l'escadrille C 27 du (4ème trimestre) 1916 au 1er novembre 1918 - En mission du 18 au 28 février 1917 - En mission du 16 au 17 mars 1917 - En mission du 19 au 25 mars 1917 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation n° 5417 à l'ordre de l'armée, en date du (14 juillet) 1917 - A subi une intervention chirurgicale des hémorroïdes en 1917 - A partir de cette période, a toujours subi les séquelles de cette opération avec douleurs suite à la section du sphinter pratiquée par rachianesthésie - Citation n° à l'ordre de la 6ème armée, en date du 17 octobre 1917 - Affecté au GDE à Chartres, le 1er novembre 1918 - Affecté à la RGA comme chef pilote adjoint au commandant de la 5ème compagnie d'ouvriers d'aviation, le 12 février 1919 - Nommé commandant de la 5ème compagnie d'ouvriers d'aviation, le 15 avril 1919 - Affecté au 5ème régiment d'aviation d'observation, le 1er janvier 1920 - Affecté au 35ème régiment d'aviation, le 1er août 1920 - Nommé Capitaine et affecté au 37ème régiment d'aviation, le 25 juin 1923 - Séjour au Maroc en zone de territoire civil en état de guerre du 5 novembre 1923 au 20 avril 1926 - Bénéficie d'abord d'une pension temporaire de 30 % pour les séquelles de l'intervention chirurgicale de 1917, puis d'une pension de 50 % par la commission de réforme de Metz, le 26 novembre 1927 - Admise en situation de disponibilité, le 10 juin 1928 - Nommé Chef de bataillon et admis à la retraire, le 1er octobre 1928 - Domicilié au 14, rue Laurencin à Lyon (Rhône), à compter du 1er octobre 1928 - Profession après carrière militaire Menuisier - Affecté, dans la réserve, au 33ème régiment d'aviation, le 8 février 1936 - Photo Jean Marie Rey datant d'après guerre et transmise par son petit-fils Maurice Rey que je remercie pour son aide - Sources : Fiche matricule du département du Rhône - CCC de l'escadrille C 27 - Dernière mise à jour : 13 octobre 2017.

* Citation à l'ordre de la 74ème division d'infanterie, en date du 4 avril 1915 : "Le 31 mars, pendant une attaque dirigée contre nos avants-postes, où il avait placé son poste de commandement, a su très rapidement faire exécuter à sa section un tir de barrage efficace, et a dans la matinée, contribué largement au succès d'une contre-attaque grâce aux excellentes disposition prises sur le terrain."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation n° 5417 à l'ordre de l'armée, en date du (14 juillet) 1917 : "Nombreuses annuités et campagnes coloniales; n'a cessé de servir avec distinction et dévouement au cours de la campagne actuelle. Une citation et Croix de Guerre."

* Citation n° 515 à l'ordre de la 6ème armée, en date du 17 octobre 1917 : "Très ancien pilote d'un allant et d'un courage à toute épreuve qui donne chaque jour le plus bel exemple, en juin a mitraillé plus de cinq fois les tranchées à faible altitude. Le 2 octobre 1917, au cours d'une mission, le feu ayant pris à bord, a réussi grâce à son sang-froid et son habileté à atterrir sans briser son avion."

Ltt Marcel Joseph Jules Claude Baudot - Né le 20 juin 1887 à Nancy (Meurthe-et-Moselle) - Fils de Victor Nicolas Baudot et de Marie Celine Condé - Profession avant engagement Etudiant - Classe 1907 - Recrutement de Verdun (Meuse) sous le matricule n° 667 - Engagé volontaire pour trois ans, le 4 février 1907 - Affecté au 18ème régiment de Chasseurs - Nommé Brigadier, le 8 uin 1907 - Nommé Brigadier fourrier, le 20 décembre 1907 - Nommé Maréchal des Logis, le 24 avril 1908 - Rengagé pour un an à compter du 4 février 1910 - Admis à suivre les cours de l'école d'application de cavalerie en qualité d'Aspirant, le 4 février 1911 - Nommé Sous-lieutenant, le 9 anvier 1911 - Affecté au 18ème régiment de chasseurs à cheval, le 1er octobre 1911 - Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1913 - Brevet de pilote militaire n° 497 obtenu le 2 août 1914 - Pilote de l'escadrille REP 27 du XX août au 14 octobre 1914 - Tué au cours d'une mission de réglage du 1er groupe du 62ème régiment d'artillerie, sur l'Est de Vermelle, le 14 octobre 1914 - Après avoir effectué deux rotations, ils sont revenus se poser sur le terrain de Noeux-les-Mines, l'avion se mit à tanger, pique à la verticale et s'écrase. Les deux membres d'équipage sont tués - Après enquête, on a retrouvé un longeron d'aile brisé par un éclat d'obus. le pilote en a reçu un autre dans le dos en traversant sa veste de cuir - Il est certainement mort en vol - Le passager ne sachant pas pilote, a tenté de ramener l'avion, en vain - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 19 mai 1920 - Marcel Baudot repose dans le cimetière de Préville à Nancy (54) - Photo transmise par Gérard Condé que je remercie pour son aide. Sources : MpF - FM Meuse - Liste PN - CCC REP 27 - JORF - Dernière mise à jour : 16 septembre 2015.

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Ltt Marcel Baudot, pilote à l'escadrille REP 27, en date du 19 mai 1920 : "Accomplissant comme pilote des vols d'observation d'artillerie au milieu des projectiles ennemis, touché par l'un d'eux, a fait une chute mortelle. Croix de guerre avec palme."

Cne Georges Marcel Lachmann - Né le 10 août 1890 à Paris (75) - Fils d'Alphonse Lachmann et de Françoise Loehler - Domiciliés 140, boulevard de l'Hôpital à Paris - Classe 1910 - Recrutement du 3ème bureau de la Seine sous le matricule n° 2230 - Service militaire au bataillon d'aérostiers de Versailles, à compter du 10 octobre 1911 - Affecté au centre d'aviation d'Etampes comme motocycliste - Mécanicien de l'escadrille MF 5 d'Epinal - Breveté mécanicien en 1912 - Engagé pour un an en 1913 pour devenir élève pilote - Brevet de pilote civil n° 1724, délivré par l'Aéroclub de France, à l'école REP de Buc, le 16 juillet 1914 - Brevet de pilote militaire n° 499 obtenu à l'école d'aviation de Buc, en date du 2 août 1914 - Pilote de l'escadrille REP 27 du 30 août 1914 au 21 janvier 1915 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 27 septembre 1914 - Pilote de l'escadrille REP 15 / MS 15 du 21 janvier au 15 avril 1915 - Nommé Adjudant, le 20 mars 1915 - Pilote de la RGA du 15 avril au 24 mai 1915 - Pilote de l'escadrille N 57 du 24 mai au 21 juillet 1915 - Médaille militaire et citation à l'ordre de l'armée, le 29 juin 1915 - Pilote de l'escadrille N 561 de Venise du 7 août 1915 au 4 mai 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 7 décembre 1915 - Croix de Guerre italienne - Chevalier de la Couronne d'Italie - Pilote de l'escadrille N 57 du 27 mai 1916 au 26 janvier 1917 - Une victoire homologuée contre un Drachen abattu dans les environs d'Ham, le 15 juillet 1916 - Une victoire homologuée, en coopération avec le Ltt Jean Matton et le MdL Georges Flachaire, contre un Albatros abattu dans les environs de Souilly, le 28 juillet 1916 - Une victoire homologuée, en coopération avec l'Adj Maxime Lenoir, contre un avion abattu dans les environs de Gincrey, le 12 août 1916 - Citation n° 342 à l'ordre de l'armée, en date du 14 août 1916 - Détaché à l'escadrille C 4 du XXX au 2 novembre 1916 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation n° 844 à l'ordre de l'armée, en date du 6 janvier 1917 - Affecté au détachement aviation de la mission militaire française en Russie - Parti pour Lyon-Bron (2ème groupe d'aviation), le 26 janvier 1917 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 2 mars 1917 - Commandant de l'escadrille N 581 / SPA 581 du 23 avril 1917 au 15 mars 1918 - Blessé au combat au cours d'une chute d'avion pendant une attaque de Drachen, le 26 juin 1917 - Contusions violentes au thorax, luxation du Coccys, fracture de l'index gauche - Une victoire homologuée contre un avion abattu dans les environs de Chileveff (Ukraine), le 4 septembre 1917 - Une victoire homologuée contre un Drachen abattu en Galicie (Ukraine), le 19 septembre 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 19 septembre 1917 - Une victoire homologuée contre un Drachen abattu en Galicie (Ukraine), le 3 octobre 1917 - Une victoire homologuée contre un biplace abattu dans les environs de Malinise (Ukraine), le 4 octobre 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, (rappel du 30 octobre 1918) - Une victoire homologuée contre un biplace abattu au Nord de Lallisse (Ukraine), le 8 octobre 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, (rappel du 30 octobre 1918) - Une victoire homologuée contre un Drachen abattu en Galicie (Ukraine), le 16 octobre 1917 - Chevalier de St-Georges de Russie - 9 victoires homologuées - Nommé Lieutenant, le 24 décembre 1917 - L'escadrille SPA 581 est rapatriée, le 15 mars 1918 - Il reste à Moscou, sous le commandement du Général Lavergne, attaché militaire - Pour ne pas être pris, fait 650 km à pied en 45 jours, faisant le sourd et muet pour ne pas être découvert et rejoint le corps expéditionnaire allié au Sud de Mourmansk. Citation à l'ordre de l'armée, (rappel du 30 octobre 1918) - Forme et commande une escadrille, stationnée au Sud d'Arkhangelsk - Bombarde les flottilles communistes sur la Dwina - Réalise des missions de 200 km en monoplace avec bombes armées avant le départ - Reçoit la Military Cross britannique - A reçu neuf citations à l'ordre de l'armée pendant la Grande Guerre - Rentre en France à l'armistice - Capitaine à titre temporaire, le 12 janvier 1919 - Mission en Tchécoslovaquie du 27 janvier 1919 au 27 janvier 1921 - Commandant de l'escadrille BR 590 (escadrille de Bohême) du 9 avril au 31 octobre 1919 - Blessé en SAC suite à un accident aérien après le décollage à Nysts, le 25 septembre 1919 - Blessures au nez, à la joue droite, arcade sourcilliaire droite - Sur le front de Slovaquie contre les communistes Hongrois - Deux citations à l'ordre de l'armée Tchéque - Met en place tous les terrains d'aviation de Slovaquie et organise le 1er régiment d'aviation Tchécoslovaque avec 4 escadrilles, un parc dont il reçoit le commandement - Croix de Guerre Tchécoslovaque - Chevalier de Lion Blanc Tchéque - Cité à l'ordre de l'armée tchécoslovaque - Insigne de pilote d'honneur thécoslovaque - Affecté au 34ème régiment d'aviation (aéronautique de l'Afrique Occidentale Française) du 8 juin 1921 au 25 juillet 1923 - Commandant du parc de la base de Dakar-Ouakam - Nommé Capitaine à titre définitif, le 21 juillet 1921 - A fait construire la plupart des batiment comme les ateliers, les garages, l'atelier photo, les magasins et les soutes d'eau douce, un second hangar métallique (d'origine allemande) - A fait construire un hangar métallique sur le terrain de St-Louis-du-sénégal et des batiments sur celui de Kaolack - A organisé des lignes et des terrains de secours sur Bamako - Konakry (Guinée), Bamako-Sikasso-Bouaké (Côte d'Ivoire) et Bamako-Dedougou-Ouagadougou (Haute-Volta), soit 2500 km de lignes et 40 terrains d'aviation - Inauguration de ces lignes sur Breguet 14 à moteur Renault de 300 HP sur l'itinéraire Dakar-Bamako-Segou-Dedougou-Ouagadougou (Haute-Volta) avec retour par Bamako, puis Bamako-Sikasso-Bouaké (Côte d'Ivoire) avec retour par Bamako et Dakar, soit 6200 km en 53 heures de vol - A été le premier pilote à atterrir en Haute Volta et en Côte d'Ivoire - Citation n° 217 à l'ordre de l'armée française (TOE), le 31 mai 1922 - Officier de l'Etoile Noire du Bénin - Officier de la Légion d'Honneur, le 27 décembre 1923 - Prend un congé sans solde de 5 ans de décembre 1923 au 10 juillet 1928 - Forme une société spécialisée dans les bois de construction et bois précieux, avec la famille Esnault Pelterie (REP), à Dabou en Côte d'Ivoire - Commandant de la 7ème escadrille de chasse (SPA 94) du 34ème RAM du Bourget, le 10 juillet 1928 - Adjoint au commandant du 34ème RAM du Bourget, le 10 octobre 1928 - A réalisé, avec deux pilotes de son unité, 2225 km en 10h30 de vol, le 10 juillet 1929 - A réalisé, avec les mêmes aviateurs, 3300 km en 16h05 de vol, les 16 et 17 août 1929 - A réalisé, seul, un trajet de 2350 km en 10h15 de vol, le 12 juin 1931 - A réalisé, seul, un trajet de 2410 km en 10h12 de vol, le 22 juin 1931 - Commandant du GC I/1 (SPA 31 / SPA 48) de la 1ère escadre de chasse du Bourget du 1er juillet 1932 au 16 février 1933 - Affecté à l'aviation de l'AOF et nommé commandant de l' escadrille n° 2 de Thiès (Sénégal), le 10 février 1933 - Effectue 6 heures de vol sur Potez 25 TOE - Premier pilote à atterri en Casamance - Avec 5 mécaniciens et 25 tirailleurs, fait ériger le terrain de Nouakchott (Mauritanie) - Affecté à la 4ème escadre de Tunisie, à compter du 3 décembre 1934 - Nommé Adjoint du Colonel et adjoint technique chargé de mettre en oeuvre les terrains de mobilisation - Officier du Ouissam Alaouite - En retraite et nommé Commandant, le 10 août 1938 - Rappelé à l'activité comme commandant de l'escadre d'instruction de Tours, le 27 août 1939 - Affecté à Bordeaux-Mérignac comme commandant de parc avec terrains annexes de Mont-de-Marsan - Bergerac - Jonsac, soit 200 avions et 300 véhicules - Démobilisé à Langon en juillet 1940 - En retraite, le 10 août 1943 - Voulant rejoindre De Gaulle, il traverse la ligne de démarquation et embarque sur le S/S Dahomey à destination de l'Afrique - Le bateau est coulé devant Port Lyautey, le 8 novembre 1942 - Comme l'attaché de l'Air à Alger n'a pas besoin de lui, il rejoint la Côte d'Ivoire - Finalement en avril 1944, il traverse le Sahara en 45 jours et retrouve le Général Tuslane qui le prend comme sous-chef d'état-major du secteur Air n° 2 - Participe aux opérations de débarquement de Provence, reprise des villes de Montélimar, Arles, Lyon, Vesoul, Gray, Luxeuil, Colmar - Démobilisé le 6 janvier 1946 - Commandeur de la Légion d'Honneur, le 14 juillet 1954 - 1870h05 de vol, à la date du 29 novembre 1954 - Domicilié à Charrey-par-Flogny (Yonne) - Décédé, le 12 avril 1961 - Photo La Guerre Aérienne Illustrée - Sources : Pam - LO - Etat des Services - CCC escadrille REP 27 - CCC escadrille REP 15 - CCC escadrille N 57 - JORF - La Guerre Aérienne Illustrée - Les Ailes - L'Aerophile - Dernière mise à jour : 9 juin 2016.

* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Georges Marcel Lachmann, pilote à l'escadrille N 57, en date du 29 juin 1915 : "Excellent pilote ayant deux cents heures de vol au-dessus de l'ennemi. A exécuté, le 27 mars 1915, une brillante reconnaissance à longue portée. Appartenant à une escadrille de chasse, s'est souvent porté à l'attaque des avions ennemis et a pu les faire rentrer dans leurs lignes."

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Georges Marchel Lachmann, au détachement d'aviation française en Italie, en date du 7 décembre 1915 : "A pris successivement en chasse quatre avions ennemis et a réussi par son adresse, son courage et l'habilité de son tir à les mettre en fuite."

* Citation n° 342 à l'ordre de l'armée du Slt Georges Marcel Lachmann, pilote à l'escadrille N 57, en date du 14 août 1916 : "Pilote plein d'audace, de dévouement et d'enthousiasme, recherchant les combats les plus rapprochés, et prenant part à toutes les missions périlleuses. A attaqué et incendié, le 15 juillet, un Drachen allemand. A forcé, le 28 juillet, un avion ennemi à atterrir dans les lignes françaises."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et Citation à l'ordre de l'armée en date du 6 janvier 1917 : "Pilote d'une audace et d'un dévouement exceptionnels, recherchant avec ardeur les combats les plus rapprochés et les missions les plus périlleuses. Déjà quatre fois cité à l'ordre de l'armée à la suite de combats victorieux contre des avions ou des Drachen. Le 15 décembre 1916, a empêché l'observation d'un Drachen en l'attaquant à quatre cents mètres du sol et obligeant l'observateur à se jeter en parachute."

* Military Cross britannique au Ltt Georges Lachmann décernée à Arkhangel : "Du 8 août au 6 septembre 1918, le lieutenant Lachmann a commandé en second un détachement de reconnaissance qui pénétra dans les lignes ennemies, au Sud de Soumsky-Possad. C'est en grande partie à son courage et à son élan que l'ennemi, très supérieur en nombre, fut repoussé en plusieurs occasions avec des pertes considérables. Il montra le plus grand mépris du danger, entrainant en plusieurs occasions ses hommes de la plus courageuse manière, dans des conditions d'inégalité, donnant ainsi un splendide exemple durant tout le temps d'une entreprise très hasardeuse."

* Officier de la Légion d'Honneur du Cne Georges Marcel Lachmann à l'aéronautique de l'Afrique Occidentale Française, en date du 27 décembre 1923 : "Chevalier du 6 janvier 1917, 11 ans de services, 8 campagnes, 2 blessures, 8 citations."

* Commandeur de la Légion d'Honneur du Cdt Georges Marcel Lachmann, en date du 14 juillet 1954 : "34 ans de services, 13 campagnes, 17 ans de bonifications pour services aériens commandés. A été blessé et cité. Officier de la Légion d'Honneur du 27 décembre 1923."

Slt Joseph Gustave Jannon - Né le 10 janvier 1892 à Exilles (Italie) - Naturalisé Français - Fils de Jean Louis Jannon et de Jeanne Françoise Albrieux - Domiciliés à St-Martin d'Arc (Savoie) - Classe 1912 - Recrutement de Saint-Michel de Maurienne (Savoie) sous le matricule n° 1792 - Incorporé au 11ème régiment d'artillerie à pied, le 10 octobre 1913 - Nommé Brigadier, le 12 septembre 1914 - Affecté au 62ème régiment d'artillerie de campagne, le 21 décembre 1914 - Nommé Maréchal des Logis, le 23 octobre 1915 - Affecté au 112ème régiment d'artillerie lourde, le 11 novembre 1915 - Formation des sous-lieutenants à l'école militaire de Fontainebleau, le 1er mars 1917 - Nommé Sous-lieutenant, le 23 mai 1917 - Citation à l'ordre du 112ème régiment d'artillerie, en date du 19 septembre 1916 - Stage au CIAO (centre d'instruction de l'aviation d'observation) du 24 mai au 19 juin 1917 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux, le 19 juin au 10 juillet 1917 - Observateur de l'escadrille C 61 du 5 juillet au 10 août 1917 - Volontaire pour la mission en Roumanie, le 3 août 1917 - Rejoint Lyon avant affectation en Roumanie, le 8 août 1917 - Observateur affecté en Roumanie, à compter du 9 août 1917 - Séjour en Roumanie pour la mission Berthelot du 28 septembre 1917  au 15 mai 1918 - Observateur de l'escadrille F 6 de Roumanie, le 14 novembre 1917 - Chevalier de la Couronne de Roumanie en mars 1918 - Atteint de troubles asthéniques et tachycardie au cours d'une permission lors de son retour de Roumanie, le 28 mai 1918 - Observateur de l'escadrille SAL 27 du 5 au 16 juillet 1918 - Blessé au cours d'un accident au retour d'un combat aérien dans les environs de Souain (Marne), le 15 juillet 1918 - Il faisait équipage avec le Brig Maurice Vautrot (pilote) qui est décédé des suites de ses blessures, le lendemain - Il a été blessé d'une fracture probable à la base du crâne, avec plaie dans la région oliérienne gauche et entorse médio-tarsienne droite - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 19 juillet 1918 - Blessé par une entorse à la Chapelle-la-Reine (CIAO) - Affecté au 33ème régiment d'aviation d'observation, en date du 1er août 1920 - Nommé Sous-lieutenant de réserve à titre définitif, le 8 février 1919 - Affecté à l'armée Haller en Pologne du 15 avril au 15 octobre 1919 - Démobilisé le 7 novembre 1919 - Domicilié au 6, rue Serrurier à Laon (Aisne), à compter du 6 avril 1920 - Domicilié 7, rue Vieille monnaie à Chambéry (Savoie) à compter du 6 mai 1921 - Affecté, dans la réserve, au 33ème régiment d'aviation - Nommé Lieutenant de réserve, le 22 mai 1922 - Proposé pour pension temporaire de 10 % pour séquelles minimes de fracture de la base du crâne avec troubles de la mémoire par la commission de réforme de Chambéry (Savoie), le 26 octobre 1923 - Proposé pour pension définitivie de 10 % pour traumatisme crânien par la commission de réforme de Chambéry, avec pension de 360 fr, le 19 mars 1927 - A effectué une période d'entrainement de réserve au 33ème régiment d'aviation du 5 au 19 août 1927 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 33, le 1er février 1929 - A effectué une période d'entrainement de réserve au 35ème régiment d'aviation du 10 au 25 juillet 1929 - A effectué une période d'entrainement de réserve au 35ème régiment d'aviation du 4 au 19 août 1930 - Affecté au entre de mobilisation d'aviation n° 38, au camp de Châlons, le 12 avril 1932 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 36, le 15 mars 1933 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 35, le 20 avril 1933 - A droit à une pension d'invalidité définitive de 20 % pour état post commotionnel après chute d'avion avec fracture probable de la base du crâne, en date du 27 décembre 1933 - A effectué une période d'entrainement de réserve au centre d'aviation de Lyon de 11 jours échelonnés en 1934 - Proposé pour une pension d'invalidité définitive de 20 % pour légère ptose rénale droite, condusion du coude gauche, ancienne entorse tibio-torsienne par la commission de réforme de Chambéry, le 7 novembre 1934 - A effectué une période d'entrainement de réserve au centre d'aviation de réserve de Lyon échelonnés sur 6 jours en 1935 - A effectué une période d'entrainement de réserve à l'état-major de la 14ème région du 16 au 19 septembre 1936 - Domiciliés au 2, rue du château à Chambéry (Savoie), en date du 23 décembre 1936 - A effectué une période d'entrainement de réserve à l'état-major de la 14ème région du 31 août au 3 septembre 1937 - Tué au cours d'un vol d'entrainement au cours d'une période d'entrainement de réserve volontaire à Lyon (Rhône), le 4 août 1938 - Il faisait équipage avec le Sgc Louis Dieudet (pilote) qui a également perdu la vie au cours de l'accident - Citation à l'ordre de l'armée de l'Air, en date du 7 septembre 1938 - Sources : CCC de l'escadrille C 61 - Fiche matricule du département de la Savoie - JORF - Dernière mise à jour : 12 février 2019.

* Citation à l'ordre du Régiment d'artillerie lourde n° 8 du 10ème corps d'armée, en date du 19 septembre 1916 : "Sous-officier dévoué et brave s'offrant toujours pour les missions périlleuses pendant l'hivers 1915-1916. En août, en septembre, a occupé sans cesse des observations soumis sans cesse des observations soumise à des violents bombardements et à des feux de mitrailleuses."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Slt Joseph Gustave Jannon au 112ème régiment d'artillerie lourde, observateur à l'escadrille SAL 27, en date du 19 juillet 1918 : "Excellent observateur, très dévoué et courageux. A lutté héroïquement contre une patrouille de sept avions ennemis et a été grièvement blessé au cours de l'action. Une citation."

* Citation n° 33 à l'ordre de l'armée de l'Air du Ltt Joseph Gustave Jannon, en date du 7 septembre 1938 : "Brillant officier observateur, animé des plus hautes qualités morales et militaires. Après une conduite splendide pendant la guerre, a continué à servir avec enthousiasme, au cours de nombreuses périodes d'entrainement volontaires. Deux fois blessé. Deux fois cité. Chevalier de la Légion d'Honneur. Tombé glorieusement, le 4 août 1938, en service aérien commandé."

Ltt Charles René Drouard - Né le 10 février 1894 à Nantes (Loire-Atlantique) - Fils de Jean René Drouard et de Marie Gabrielle Boutin - Domicilié au 315, rue des Rennes à Nantes (Loire-Atlantique) - Classe 1914 - Recrutement de Nantes (Loire-Atlantique) sous le matricule n° 74 - Engagé volontaire pour huit ans, au titre de l'école Polytechnique, le 24 août 1914 - Affecté au 51ème régiment d'artillerie, le 26 août 1914 - Nommé Brigadier, le 26 octobre 1914 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 3 janvier 1915 - Affecté au 1er régiment d'artillerie lourde du 18 janvier au 3 juillet 1915 - Désigné pour accomplir un stage d'observateur en avion à la réserve générale d'aviation au Bourget, le 6 juillet 1915 - Observateur de l'escadrille C 27 du 3 août 1915 au 26 février 1916 - Citation n° 70 à l'ordre du 21ème corps d'armée, en date du 15 novembre 1915 - En stage du 1er au 16 décembre 1915 - Déclaré admis à l'école Polytechnique, le 3 février 1916, suite au concours d'entrée de 1914, interrompu par la déclaration de guerre, le 12 août 1914 - Observateur de l'escadrille F 33 du 26 février au 2 mars 1916 - Chef des observateurs de la section d'aviation F 208 du 2 mars 1916 au 6 février 1918 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 1er juin 1916 - Citation n° 376 à l'ordre de la 6ème armée, en date du 27 juillet 1916 - Envoyé à l'école d'artillerie de Fontainebleau, le 14 novembre 1916 - Nommé Lieutenant, à titre définitif, le 1er juin 1917 - Citation n° 493 à l'ordre de la 6ème armée, en date du 22 juillet 1917 - Citation n° 526 à l'ordre de la 6ème armée, en date du 9 novembre 1917 - Instructeur à l'école d'observateurs de Sommesous, le 4 février 1918 - Elève pilote à l'école de Sommesous du 7 février au 7 juin 1918 - Brevet de pilote militaire n° 13.131 obtenu à l'école des observateurs de Sommesous (Marne), le 3 mai 1918 - Commandant de l'escadrille AR 258 du 11 au 21 juin 1918 - Commandant de l'escadrille BR 231 du 21 juin au 9 novembre 1918 - Evacué sur blessure sur l'hôpital n° 42 de Beauvais (Oise) du 25 au 31 août 1918 - En convalescence à l'hôpital complémentaire de Nantes, le 13 octobre 1918 - Rentré à l'escadrille BR 231 du 14 octobre au 9 novembre 1918 - Commandant de l'escadrille BR 229 du 11 novembre 1918 au 17 mars 1919 - Reprend ses études à l'école Polytechnique, le 17 mars 1919 - A reçu le prix des Grandes Ecoles en 1920 pour être sorti de l'école Polytechnique premier de sa promotion (promotion 1914) - A reçu avec sept autres élèves de Polytechnique le prix L. E Rivot qui récompense les premiers et seconds des promotions 1914, 1916, 1917 sortis en 1919 et 1920 du corps des mines et ponts et chaussées, le 5 décembre 1920 - Profession après guerre Ingénieur du service des corps des mines et des ponts et chaussées - Domicilié à la Close, rue de Rennes à Nantes (Loire-Atlantique) - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 16 juin 1920 - Affecté au 34ème régiment d'aviation du Bourget-Dugny, le 1er août 1920 - Affecté au 31ème régiment d'aviation de Tours-Parçay-Mesplay, le 2 août 1921 - Démissionnaire pour la réserve - Démission acceptée, le 28 janvier 1921 - Nommé Ingénieur ordinaire de 3ème classe des Mines, le 16 avril 1922 - Affecté, dans la réserve, au 33ème régiment d'aviation, le 18 décembre 1923 - Domicilié à Sarrebruck (Allemagne), à compter du 3 janvier 1925 - Affecté, dans la réserve, au 31ème régiment d'aviation de Tours-Parçay-Mesplay, le 6 janvier 1925 - A accompli un entrainement volontaire de pilote au sein du 31ème régiment d'aviation de Tours du 6 au 13 septembre 1926 - A accompli un entrainement volontaire de pilote au sein du 31ème régiment d'aviation de Tours du 7 au 11 juin 1926 - A accompli un entrainement volontaire de pilote au sein du 31ème régiment d'aviation de Tours du 30 mai au 24 juin 1927 - Nommé Capitaine de réserve, le 13 juillet 1927 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 31, le 1er août 1928 - Placé en position "Hors cadres", en affectation spéciale des mines de la Sarre, au titre de la 20ème région militaire, le 12 avril 1929 - Administré par le général commandant de la 1ère région aérienne à Metz, et maintenu en affectation spéciale - Rayé de l'affectation spéciale des mines de la Sarre, le 15 mars 1935 - Placé "Hors Cadre", en affectation spéciale comme ingénieur du service des mines à Grenoble, le 3 octobre 1935 - Placé en position "Hors Cadre" pour trois mois, en affectation spéciale, au titre de la 2ème région aérienne, le 25 février 1937 - Décédé à Paris 13ème, le 11 mai 1978 - Sources : Pam (2 fiches) - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Loire-Atlantique - CCC de l'escadrille C 27 - CCC de l'escadrille MF 33 - CCC de l'escadrille F 208 - CCC de l'escadrille BR 231 - Fichier des décès de l'INSEE - JORF - Journal "L'Echo du Nord" - Dernière mise à jour 25 mars 2024 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo transmise par Yann Le Floc'h que je remercie pour son aide.

* Citation n° 526 à l'ordre de la 6ème armée du Slt Charles René Drouard, observateur à l'escadrille F 208, en date du 9 novembre 1917 : "Observateur hors de pair dont le courage a toujours été un exemple pour ses camarades. S'est à nouveau distingué durant la bataille de l'Aisne, assurant les réglages les plus éloignés et les plus délicats, malgré une artillerie anti-aérienne extrêmement active et une aviation très mordante. Le 29 avril 1917, a soutenu, au cours d'un réglage, un combat très serré, forçant l'avion ennemi à abandonner la lutte et terminant sa mission."

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur du Ltt Charles René Drouard, hors cadre aéronautique, en date du 16 juin 1920 : "Officier d'une valeur exceptionnelle, d'une ardeur et d'un courage merveilleux. Quatre citations."

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Photo de l'Adj René Roussin

Adj René Gaston Roussin - Né le 4 juin 1894 à Paris (75) - Fils de Charles Roussin et d'Anne Petit - Domiciliés au 28, rue de Réaumur à Paris 3ème (75) - Profession avant guerre Aviateur - Classe 1914 - Recrutement du 4ème bureau de la Seine sous le matricule n° 832 - Engagé au 2ème groupe d'aviation, le 8 février 1913 - Brevet de pilote militaire n° 487 obtenu à l'école d'aviation militaire de Reims, le 31 juillet 1914 - Pilote de l'escadrille C 11 du 15 août au 30 septembre 1914 - Pilote de l'escadrille V 14 (future 101) du 29 septembre au 16 décembre 1914 - Nommé Sergent, le 11 décembre 1914 - Affecté à St-Cyr - Bois d'Arcy du 16 décembre 1914 au 1er février 1915 - Pilote de l'escadrille C 27 du 1er février au 1er juillet 1915 - Citation à l'ordre de l'armée, le XX mai 1915 - Pilote de l'escadrille C 56 du 1er juillet 1915 au 9 janvier 1916- Citation à l'ordre de l'armée, le 29 octobre 1915 - Nommé Adjudant, le 30 novembre 1915 - Pilote de la section d'artillerie lourde C 202 / C 202 du 9 janvier 1916 au 18 janvier 1917 - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, en date du 4 août 1916 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 14 février 1917 - Affecté au détachement aviation de la mission militaire de Russie, le 20 février 1917 - Pilote de l'escadrille SOP 582 du 23 avril 1917 au 10 avril 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 4 novembre 1917 - Retour en France, le 7 mai 1918 - Chevalier de St-Vladimir de Russie - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 22 février 1918 - Pilote de l'escadrille C 202 du 18 juin 1918 au 6 avril 1919 - Nommé Lieutenant, le 24 septembre 1918 - Affecté au 4ème régiment d'aviation d'observation, le 1er janvier 1920 - En mission en Tchécoslovaquie (Bohême) - Affecté au 34ème régiment d'aviation, le 1er août 1920 (changement de dénomination du régiment) - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 16 juin 1920 - Affecté à l'entrepôt spécial d'aviation n° 2 de Nanterre, le 20 avril 1921 - Nommé Capitaine à titre définitif, le 25 juin 1926 - Nommé Commandant, le 15 mars 1938 - Officier de la Légion d'Honneur, en date du 12 décembre 1940 - Domicilié au 11, boulevard Montfleury à Cannes (Alpes-Maritimes) - Décédé, le 4 mai 1964 - Sources : Pam - LO - Liste des brevets militaires - CCC escadrille C 11 - CCC escadrille 101 - CCC escadrille C 27 - CCC escadrille C 56 - CCC escadrille C 202 - JORF - Dernière mise à jour : 28 juin 2016.

* Citation à l'ordre de l'armée du Sgt René Gaston Roussin, pilote de l'escadrille C 56, en date du 29 octobre 1915 : "Pilote de valeur qui a accompli depuis le début de la campagne un nombre consédérable de reconnaissances et de régalges de tir. S'est particulièrement signalé au cours des attaques de septembre par son audace et son endurance."

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt René Gaston Roussin, pilote de l'escadrille 582, en date du 4 novembre 1917 : "Officier très courageux. Attaqué le 28 septembre 1917 par son avion de chasse ennemi, a pu, grâce à son sang-froid, ramener son avion dans les lignes russes et jusqu'à l'aérodrome, bien que son appareil ait reçu des balles dans ses organes essentiels et que son observateur ait été grièvement blessé."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Ltt René Gaston Roussin, pilote au 34ème régiment d'aviation (mission en Tchécoslovaquie), en date du 16 juin 1920 : "Officier pilote de valeur, volontaire pour toutes les missions, a rendu les plus grands services dans les opérations auxquelles il a pris part. A eu des combats très durs avec des avions ennemies et est rentré plusieurs fois avec son avion criblé de balles. Trois citations."

 

Photo du MdL Jean Cassagne

MdL Jean Cyprien Cassagne - Né le 12 février 1890 à Orthez (Pyrénées-Atlantiques) - Fils de Bernard Cassagne et de Marie Huguet - Domiciliés à Gelos (Pyrénées-Atlantiques) - Profession avant guerre Mécanicien ajusteur - Classe 1910 - Recrutement de Pau sous le maticule n° 965 - Service militaire au 24ème régiment d'artillerie, à compter du 7 octobre 1911 - Nommé Brigadier, le 1er octobre 1912 - Fin de service militaire et renvoyé dans ses foyers, le 8 novembre 1913 - Rappelé à l'activité au 24ème régiment d'artillerie par la mobiliséation générale du 3 août 1914 - Nommé Maréchal des Logis, le 20 septembre 1914 - Blessé au mollet droit et au bras droit par l'explosion d'un obus tiré par une pièce d'artillerie de tranchée, le 18 mars 1916 - A cet instant, il réglait un tir au poste d'observation du boyau VS de la tranchée de 1ère ligne - Citation à l'ordre de la division, en date en 28 avril 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 13 avril 1917 - Brevet de pilote militaire n° 7556 obtenu à l'école d'aviation militaire de Juvisy, le 19 juillet 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Châteauroux, à compter du 21 juillet 1917 - Pilote de l'escadrille C 27 du 10 novembre 1917 au 24 octobre 1919 - Citation n° 200 à l'ordre du 21ème corps d'armée, en date du 5 avril 1918 - Citation à l'ordre de l'aéronautique de la 6ème armée, en date du 16 juin 1918 - A eu deux frères tués pendant la Grande Guerre - Rengagé pour deux ans au titre du 3ème groupe d'aviation, le 4 août 1919 - Nommé adjudant, le 5 septembre 1919 - Affecté au régiment d'aviation d'Algérie-Tunisie, le 1er janvier 1920 - Rengagé pour deux ans, au titre du 36ème régiment d'aviation, à compter du 4 août 1921 - Affecté au 3ème groupe d'aviation d'Afrique, le 1er janvier 1923 - En Tunisie du 6 février 1923 au 3 janvier 1925 - Rengagé pour un an, au titre du 4ème groupe d'aviation d'Afrique, à compter du 4 juillet 1923 - Chevalier de 1ère classe de Nicham-Iftikar, le 18 août 1923 - Nommé Adjudant-chef, le 1er avril 1924 - Rengagé pour un an au titre du 4ème groupe d'aviation d'Afrique, à compter du 4 août 1924 - Au Sahara pour la mission au Tchad du 4 janvier au 12 juillet 1925 - En Tunisie du 13 juillet au 7 décembre 1925 - Rengagé pour un an au titre du 4ème groupe d'aviation d'Afrique, à compter du 4 août 1925 - Affecté au 4ème groupe d'ouvriers d'aéronautique, le 6 novembre 1925 - Maintenu "Service armé" avec pension temporaire de 15 % par la commission de réforme de Bordeaux pour gêne fonctionnelle du membre supérieur gauche et séquelles fracture de la jambe gauche, à compter du 24 août 1927 - Admis dans le corps des sous-officiers de carrière et maintenu "Service armé" par la commission de réforme de Bordeaux, le 19 décembre 1928 pour impotence fonctionnelle partielle du membre supérieur gauche et séquelles fracture de la jambe gauche - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 25 septembre 1929 - Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 26 juin 1930 - Affecté au 5ème bataillon de l'air, le 15 mai 1935 - Embarqué à Casablanca, le 22 juin 1935 - Proposé au maintien en activité avec pension temporaire de 40 % par la commission de réforme de Bourges pour séquelles de fracture bi-malléolaire de la jambe gauche et impotence partielle du membre supérieur gauche, le 13 décembre 1935 - Nommé Capitaine, le 15 septembre 1936 - Affecté au bataillon de l'air n° 101, le 16 mars 1938 - Officier de la Légion d'Honneur, en date du 3 juin 1939 Maintien de la pension permanente de 40 % par la commission de réforme de Toulouse par reliquat de fracture accidentelle du 1/3 inférieure gauche et reliquat de fracture de l'avant-bras gauche, le 25 juin 1940 - Du 6 juin au 23 août 1944, a servi dans les FFI au sein de l'AS Vendôme (Tarn), puis après la libération jusqu'au 1er septembre 1944, date à laquelle il a été affecté au 54ème groupe d'aviation d'Afrique - Un certificat d'appartenantce aux FFI a été délivré par le Gal de division Jousse, commandant de la 5ème région militaire, le 2 juin 1951 - Rayé des cadres, décision confirmée par la commission de réforme de Toulouse, pour séquelles d'une fracture de l'avant bras gauche, le 27 novembre 1951 - Sources : Pam - Fiche matricule du département des Pyrénées Atlantiques - Liste des brevets militaires - LO non communicable - Dernière mise à jour : 13 octobre 2017.

* Citation à l'ordre de la division, en date en 28 avril 1916 : "Observateur d'artillerie en 1ère ligne pendant plusieurs mois, a toujours rempli sa mission avec un entrain et un courage remarquables. A donné une nouvelle preuve de son courage, de son sang-froid et de son mépris du danger dans la journée du 17 mars où sous un violent bombardement, il n'a cessé de régler le tir que pour porter secours à un camarade à moitié enseveli à ses côtés par un éboulement et dans la journée du 18 mars où il a été grièvement blessé par un éclat d'obus à son poste d'observation."

* Citation n° 200 à l'ordre du 21ème corps d'armée, en date du 5 avril 1918 : "Excellent pilote énergique et audacieux. Le 22 avril, chargé d'une mission photo urgente, est parti par un temps très couvert et n'a pas hésité à survoler à faible altitude les lignes ennemies. Pris dans le feu violent des batteries contreavion, a continué sa mission et a été contraint d'atterrir dans un terrain accidenté à la suite d'un éclat d'obus qui a crevé le réservoir d'essence."

* Citation à l'ordre de l'aéronautique de la 6ème armée, en date du 16 juin 1918 : "Très bon pilote courageux et dévoué. Le 10 juin, au cours d'une mission loin dans les lignes, a subi un premier combat avec quatre monoplans ennemis qui ont abandonné la lutte. Attaqué au retour par une patrouille ennemie de trois monoplans, a permis à son mitrailleur, grâce à son habileté, de forcer l'un de ses adversaires à piquer vers le sol."

* Médaille Militaire et citation n° 1026 à l'ordre de l'armée du MdL Jean Cyprien Cassagne au 24ème régiment d'artillerie, pilote à l'escadrille SAL 27, en date du 13 août 1918 : "Excellent pilote, calme et courageux. Chargé de protéger une mission photographique, a soutenu une lutte inégale contre cinq avions ennemis. Blessé grièvement, son observateur mis hors de combat, ses commandes de gauchissement coupées, a eu l'énergie de ramener son appareil dans nos lignes en continuant à se défendre héroïquement. Une blessure antérieure. Trois citations."

* Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 26 juin 1930 -

* Officier de la Légion d'Honneur du Cne Jean Cuprien Cassagne, en congé du personnel navigant, en date du 3 juin 1939 : "27 ans de service, 16 campagnes, 2 blessures de guerre, 9 citations, 23 ans de bonifications pour services aériens, 79 annuités. Chevalier de la Légion d'Honneur du 1er janvier 1920."

 

Photo de l'Adj Jean Fabre

Adj Jean François Xavier Fabre - Né le 14 juillet 1892 à Bagnols-sur-Céze (Gard) - Fils de François Xavier Fabre et de Laurence Raymond - Domiciliés au 53, avenue du Font à Bagnols-sur-Cèze (Gard) - Profession avant guerre Etudiant en mécanique - Classe 1911 (engagement) / 1912 (normale) - Recrutement de Pont-St-Esprit (Gard) sous le matricule n° 437 - Engagé volontaire pour trois ans au titre du 1er groupe d'aéronautique (dépendant du 1er régiment du génie), le 10 octobre 1912 - Nommé Sapeur aérostier de 2ème classe, le même jour - Affecté au 2ème groupe d'aviation, le 1er janvier 1914 - Mécanicien / mitrailleur puis pilote (formation au sein de l'unité) de l'escadrille REP 27 / C 27 du 16 octobre 1914 au 25 juin 1916 - En mission du 27 novembre 1915 au 15 janvier 1916 - Nommé Caporal, le 21 mars 1916 - Citation n° 219 à l'ordre de la 10ème armée, en date du 7 mai 1916 - En subsistance à l'escadrille C 4 du 3 au 12 mai 1916 - En mission au GDE du Plessis-Belleville, le 12 mai 1916 - Passé élève pilote à l'école d'aviation militaire de Dijon, le 25 juin 1916 - Tests de sélection et cours théoriques à l'école de Dijon - Stage à l'école d'aviation militaire de Buc - Formation initiale de pilote militaire à l'école d'aviation militaire de Juvisy, à compter du 20 novembre 1916 - Hospitalisé à l'hôpital de Versailles (Yvelines) pour hydarthrose du genou droit (épanchement de synovie) du 13 au 23 décembre 1916 - Brevet de pilote militaire n° 5541 obtenu à l'école d'aviation militaire de Juvisy, le 4 mars 1917 - Nommé Sergent, le 16 juin 1917 - Entré à l'hôpital n° 14 de Nice pour abcès à la fesse, le 28 juin 1917 - Evacué sur l'hopital bénévole n° 4 bis de Paris pour appendicite hypertrophique subictère, ostéisme du gros orteil gauche et désarticulation appendiccetomie du 6 septembre au 13 novembre 1917 - Entré à la maison de repos militaire VR 75 de Viry-Châtillon du 13 novembre 1917 au 15 janvier 1918 - Entré l'hôpital du centre spécial de réforme de Clignancourt pour asthémie, ictère post-opératoire de 16 au 23 janvier 1918 - En congé de convalescence de 20 jours du 23 janvier au 11 février 1918 - Stage de spécialisation "Avions rapides" à l'école d'aviation militaire d'Avord du 3 au 18 mars 1918 - Stage de "Haute Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau du 18 mars au 9 avril 1918 - Stage de tir à l'école d'aviation militaire de Cazaux du 9 au 18 avril 1918 - Pilote du GDE du 18 avril au 18 juin 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 38 du 18 juin 1918 au 4 mars 1919 - Citation n° 1309 à l'ordre de la 4ème armée, en date du 4 juillet 1918 - Nommé Adjudant, le 20 août 1918 - Citation n° 447 à l'ordre de la 5ème armée, en date du 4 décembre 1918 - Entré à l'hôpital auxiliaire 229 de Paris pour entérite chronique (gastro-entérite) du 4 au 22 février 1919 - Entré à l'hôpital militaire thermal de Vichy pour entérite du 10 avril au 12 mai 1919 - En congé de convalescence de 15 jours du 17 juin au 1er juillet 1919 - Démobilisé par le centre aéronautique d'Istres (Bouches-du-Rhône), le 3 septembre 1919 - Entré à l'hôpital militaire n° 35 de Nimes (Gard) pour sclérose pulmonaire diffuse du 5 au 20 janvier 1920 - Profession après guerre Ajusteur mécanicien puis commerce de bois de construction et de sciage - Médaille Militaire décernée le 16 juin 1920 - Affecté, dans la réserve, au 3ème bataillon du 2ème régiment d'aérostation, le 1er juin 1921 - Affecté, dans la réserve, au 35ème régiment d'aviation de Lyon-Bron, le 1er janvier 1924 - Affecté, dans la réserve, au 2ème groupe d'ouvriers d'aéronautique, le 1er mai 1926 - Placé en position "Sans affectation", le 19 juin 1930 - Domicilié au 126, avenue du Prado à Marseille (Bouches-du-Rhône), compter du 25 février 1936 - Domicilié au 84, rue Dragon à Marseille (Bouches-du-Rhône), compter du 9 septembre 1936 - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - Fiche matricule du département du Gard - CCC de l'escadrille REP 27 / C 27 - CCC de l'escadrille SPA 38 - JORF - Dernière mise à jour : 1er mars 2023..

* Citation n° 219 à l'ordre de la 10ème armée du Sol Jean François Fabre du 1er régiment du génie, mitrailleur à l'escadrille C 27, en date du 7 mai 1916 : "Se trouvant seul en présence de six appareils allemands, a attaqué l'un d'eux, qui, dès la première salve, descendit brusquement et a continué la poursuite jusqu'à ce que l'avion ennemi tombe en flammes."

* Citation n° 1309 à l'ordre de la 4ème armée du Sgt Jean François Fabre du 1er régiment du génie, pilote à l'escadrille SPA 38, en date du 4 juillet 1918 : "Pilote tout récemment arrivé en escadrille, s'est fait de suite remarquer par son ardeur et son allant. Le 29 juin 1918, après un combat très vif, a abattu un avion ennemi dans ses lignes, remportant ainsi sa deuxième victoire."

* Citation n° 447 à l'ordre de la 5ème armée de l'Adj Jean François Fabre du 1er régiment du génie, pilote à l'escadrille SPA 38, en date du 4 décembre 1918 : "Pilote de tout premier ordre, courageux et d'un rare sang-froid. Recherche toutes les occasions de combattre. Le 1er novembre 1918, a abattu un biplace ennemi (Troisième victoire)."

 

Photo du Sol Léon Gâtineau

Sol Léon Georges Gâtineau - Né le 10 juin 1885 à Neuville (Vienne) - Fils de Louis Désiré Gâtineau et de Marie Léontine Pelletier - Domicilés à la Vallée des Touches à Poitiers (Vienne) puis à Mignaloux-Beauvoir (Vienne) - Profession avant service militaire Garçon limonadier - Classe 1905 - Recrutement de Châtellerault (Vienne) sous le matricule n° 794 - Appelé pour effectuer son service militaire au titre du 32ème régiment d'infanterie, le 6 octobre 1906 - Fin de service militaire et envoi dans la disponibilité, le 25 septembre 1908 - Marié avec Mlle Louise André - A accompli une période d'exercices au 32ème régiment d'infanterie du 31 août au 22 septembre 1911 - Domiciliés au n° 34, rue Gouët à St-Brieuc (Côtes-d'Armor) - Profession avant guerre Restaurateur - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale au 32ème régiment d'infanterie, le 4 août 1914 - Passé à l'aéronautique militaire, le 11 juin 1916 - Nommé ordonnance du Cne Laurent - En stage, avec son pilote, à l'école d'aviation militaire d'Avord - En stage avec son pilote à l'école d'aviation militaire de Châteauroux, jusqu'au 24 juin 1916 - Affecté à l'escadrille MF 33 du 12 août 1916 au XXX - Mitrailleur de l'escadrille C 27 du XXX au 5 octobre 1918 - Tué au cours d'un combat aérien, le 5 octobre 1918 - Le Salmson 2A2, qu'il occupait avec le MdL Charles Carlin (pilote), a été abattu dansun secteur compris entre Machant, Attigny, Orfeuil (Ardennes) - Les deux aviateurs français ont été tués - Leurs adversaires allemands étaient les Ltn K. Bohny et J. Buckler du Jasta 17 - Sources : Pam (2 fiches) - Fiche matricule du département de la Vienne - Bailey/Cony - MpF - Dernière mise à jour : 26 novembre 2018.

 

 

 

Les hommes

Personnels navigants de l'escadrille SAL 27 en 1918 - Si vous possédez cette photo anotée, veuillez prendre contact avec l'auteur du site - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Charles Plat, transmise par Daniel Petrilli, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Officiers pilotes et observateurs de l'escadrille SAL 27 en 1918-1919 - Cinq portent l'insigne métallique de l'escadrille - Si vous possédez cette photo anotée, veuillez prendre contact avec l'auteur du site - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Charles Plat, transmise par Daniel Petrilli, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Cne Georges Gaudin, commandant de l'escadrille SAL 27 / BR 27 de novembre 1917 au 1er juin 1920 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Charles Plat, transmise par Daniel Petrilli, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Cne Georges Gaudin - Né le 26 janvier 1890 à Besançon (Doubs) - Fils de Jean Claude Gaudin et de Marie Antoinette Vézier - Domiciliés au 62, route nationale à Magenta (Marne) - Classe 1910 - Recrutement de Reims (Marne) sous le matricule n° XXX - Engagé au 29ème régiment d'artillerie, le 26 janvier 1908 - Affecté au 59ème régiment d'artillerie de campagne - Nommé Sous-lieutenant, le 25 septembre 1913 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 1er octobre 1914 - Observateur de l'escadrille C 27 du 18 février 1915 au 23 septembre 1917 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 7 janvier 1915 - Une citation à l'ordre du corps d'armée en janvier 1915 - Une citation à l'ordre du corps d'armée en octobre 1915 - En stage, le 20 novembre 1915 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 4 au 25 janvier 1916 - Une citation à l'ordre du corps d'armée en septembre 1916 - Hospitalisé du 12 au 28 janvier 1917 - Stage au GDE du 26 février au 16 mars 1917 - Brevet de pilote militaire n° 8830 obtenu au GDE, le 23 septembre 1917 - Pilote de l'escadrille C 27 / SAL 27 / BR 27 du 23 septembre 1917 au 1er juin 1920 - Stage sur Salmson 2A2 au GDE, le 7 novembre 1917 - Nommé Capitaine à titre temporaire - Commandant de l'escadrille SAL 27 / BR 27 du XX novembre 1917 au 1er juin 1920 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, le 6 juillet 1919 - Nommé Capitaine à titre définitif, le 20 mai 1920 - Affecté au 3ème groupe du 36ème régiment d'aviation à Constantine (Algérie), le 22 mars 1921 - Affecté au groupe d'aviation de Tunisie, comme adjoint au commandant du 4ème groupe d'aviation d'Afrique, le 1er janvier 1922 - Affecté à l'inspection technique de l'aéronautique, le 21 septembre 1923 - Affecté à l'inspection du matériel technique et des installations technques de l'aéronautique militaire, le 1er août 1925 - Affecté à la direction de l'aéronautique, le 24 août 1926 - Nommé Chef de bataillon, en date du 25 septembre 1927 - Affecté à la 4ème escadre d'aviation d'Afrique à El-Aouina (Tunisie) - Officier de la Légion d'Honneur, le 23 décembre 1933 - Nommé Lieutenant-colonel - Nommé Colonel en 1939 - En retraite au 2, rue St-Pierre-les-Dames à Reims (Marne) - Domicilié au 86, rue du bac à Paris 7ème (75) - Décédé au 42 rue de Sèvres à Paris (75), le 5 juillet 1965 - Sources : Pam - Liste brevets militaires - LO - CCC C 27 / SAL 27 - Avis de décès - JORF - FM pas en ligne aux AD de la Marne - Dernière mise à jour : 27 janvier 2016.

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Cne Georges Gaudin, observateur à l'escadrille BR 27, le 6 juillet 1919 : "Pendant la guerre, n'a cessé d'être l'âme de son escadrille, donnant chaque jour le plus bel exemple du devoir militaire et contribunant ainsi largement aux succès de son escadrille. Cinq citations."

Ltt Charles Plat - Né le 29 juin 1890 à St-Julien près Bort (Corrèze) - Fils de François Plat et de Marie Auriel - Domiciliés à Condé-Ste-Libiaire (Seine-et-Marne) - Profession avant guerre comptable - Classe 1910 - Recrutement de Coulommiers (Seine-et-Marne) sous le n° matricule 568 - Service militaire au 5ème régiment d'artillerie à pied, à compter du 9 octobre 1911 - Nommé Brigadier, le 25 avril 1912 - Nommé Maréchal des Logis, le 26 septembre 1912 - Passé dans la réserve, le 8 novembre 1913 - Renvoyé dans ses foyers, le 8 novembre 1913 - Mobilisé au 5ème régiment d'artillerie à pied, le 2 août 1914 - Affecté au 121ème régiment d'artillerie lourde, le 21 décembre 1915 - Nommé Adjudant, le 9 juin 1916 - Croix de guerre et une citation n° 401 à l'ordre du 121ème régiment d'artillerie lourde, le 16 août 1916 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 30 novembre 1916 - Stage officier d'artillerie à Fontainebleau - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 4 janvier 1917 - Observateur de l'escadrille SAL 27 du 7 février 1917 au 13 août 1919 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 16 au 28 février 1917 - Une citation de l'ordre de l'aéronautique de la 6ème armée, le 26 octobre 1917 - Une citation n° 199 de l'ordre du corps d'armée , le 1er avril 1918 - Une citation n° 210 de l'ordre du corps d'armée , le 20 juin 1918 - Une citation n° 242 de l'ordre du corps d'armée , le 29 novembre 1918 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 30 novembre 1918 - Démobilisé, le 13 août 1919 - Affecté dans la réserve à la 2ème escadrille du 32ème régiment d'aviation d'observation, le 22 juin 1920 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 16 juin 1920 - Cesse de faire partie du personnel navigant, le 8 juin 1931 - Rappelé à l'activité, le 28 septembre 1938 - Renvoyé dans ses foyers, le 1er octobre 1938 - Rappelé à l'activité, le 27 août 1939 - Affecté au bataillon de l'air 103, le 2 septembre 1939 - Remarquez l'insigne métallique de l'unité - Il s'agit d'une fabrication locale - Sources : MdH - FM Seine-et-Marne - JORF - Dernière mise à jour : 12 décembre 2015 - Photo Charles Plat transmise par Daniel Petrilli, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Slt Charles Plat, au 32ème régiment d'aviation, en date du 16 juin 1920 :"Officier observateur aussi brave que modeste. A rendu de grands services comme observateur d'artillerie et d'infanterie. Cinq citations."

MdL Gaston Henri Giudicelli, pilote de l'escadrille C 27 - Né le 12 janvier 1889 à Nice - Entré en service actif au 6ème régiment de Huissards, le 21 janvier 1907 - Brevet de pilote militaire n° 2213 en date du 30 décembre 1915 - Tué au combat, le 9 avril 1916, en compagnie du Ltt Gaston Marchand (obs) - Photo collection Jérémie Raussin.

MdL Georges Marcel Tussing dit "Jojo" - Né le 6 septembre 1893 à Nanterre (92) - Fils d'Auguste Goeffroy Tussing et de Marie Virginie Chevalier - Domiciliés 35, rue de Rueil à Nanterre (92) - Profession avant guerre Employé de commerce - Service militaire au 6ème régiment de Dragons à compter du 8 octobre 1913 - Toujours dans cette unité lors de la mobilisation du 2 août 1914 - Une citation à l'ordre de la division, le 19 août 1914 - Nommé Brigadier, le 28 octobre 1914 - Nommé Maréchal des Logis, le 23 janvier 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 4 mai 1917 - Brevet de pilote militaire n° 7146 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Ambérieu, le 24 juin 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord jusqu'au 10 août 1917 - Pilote de l'escadrille C 27 / SAL 27 du 16 septembre 1917 au 29 mai 1918 - Tué par les Allemands après un atterrissage en campagne dans les environs de la Fère-en-Tardenois / Coulonges - L'observateur qui l'accompagnait, le Ltt Camille Lemmery, a été fait prisonnier - Photo transmise par M. François Boulay que je remercie pour son aide.

Ltt René Louis Marie Jean Simon - Né le 8 décembre 1885 à Paris (75) - Fils de Henry Louis Aimé Marie Simon (attaché d'ambassade) et de Mme Jeanne marie Louise Amédée Choppin d’Arnouville - Domiciliés rue de Courcelles à Paris (75) puis Château des Hogues à Yport - Classe 1905 - Recrutement de la Seine sous le matricule n° XXX - Brevet de pilote civil n° 177 obtenu sur avion Blériot et délivré par l'Aéroclub de France, le 9 août 1910 - Pilote de la société Blériot - Participe au meeting de Trouville-le Havre du 25 août au 6 septembre 1910 - Remporte la coupe Michelin - Second de la plus grande distance en un seul vol avec 280 km pendant la grande semaine d'aviation de Bordeaux, du 11 au 18 septembre 1910 - Le 22 septembre 1910, au cours du meeting de Dijon, il est victime d'un accident d'avion, pendant lequel l'aile droite de son aéronef est brisée, ainsi qu'une partie de la structure et l'hélice - C'est une forte rafale de vent qui a déséquilibré son avion pendant la phase d'atterrissage. Heureusement, il s'en sort sans une égratignure - Participe avec les meilleurs pilotes mondiaux au Moisant Circus à New-York du 22 au 24 octobre 1910 - En fin 1910, il bat le record du monde du mile en 57 s lors d'une course contre une automobile - En 1911, toujours aux Etats-Unis, il participe successivement aux meetings de South Bend (Indiana), Freeport et Houston - Il gagnera le surnom de "The Fool Flyer" (le fou volant) - Brevet de pilote militaire n° 199 obtenu à l'école de Reims, le 21 janvier 1913 - Affecté au centre d'aviation militaire de Reims - A participé à la réception de deux Deperdussin à moteurs Gnôme, le 27 janvier 1913 - Une jambe et le nez cassés lors d'un accident d'avion à Reims, le 7 mai 1913 - Nommé Sous-lieutenant - Pilote de l'escadrille C 27 du 31 janvier au 2 novembre 1915 - Croix de Guerre 14-18 - Affecté à l'école militaire d'aviation de Tours, du 2 novembre au (14 décembre) 1915 - Affecté à l'école militaire de pilotage de Pau à compter du (14 décembre 1915) jusqu'à la fin de la guerre - Affecté à la Division d'application de combat de l'école de Pau - Commandant de la division de perfectionnement de l'école de Pau en 1917 - Nommé Capitaine en 1918 - Commandant à la Division de Haute Ecole de l'école de Pau en 1918 - Chevalier de la Légion d'Honneur - Commandant de la section d'entrainement du régiment d'aviation de Tours - Marié avec Mabel Annie Frances Thorpe (USA) à Tours, le 29 octobre 1922 - Décédé à Cannes, le 21 avril 1947 - Sources : Bulletin de naissance - CCC escadrille C 27 - JMO école de Pau - Bulletin de versement de l'école de Tours - Biographie partielle écrite par Christian Raget - Biographie partielle écrite par Didier Lecoq - Dernière mise à jour : 30/11/2014 - Photo tranmsie par Christian Raget que je remercie pour son aide.

Soldat Henri Alfred Dutertre - Né le 3 août 1881 dans le 14ème arrondissement de Paris (75) - Fils de Henri Léon Dutertre et de Henriette Tourenne - Professionn avant guerre photograveur - Résidait au 11, rue de Reims à Paris 13ème - Marié avec Eugènie Marie Desplanques, le 7 mai 1910 - Marié et domicilié au 29, avenue Longueil à Maison-Laffitte - Affecté au 146ème régiment d'infanterie du 18 décembre 1914 au 23 août 1915 - Affecté comme photographe au Parc n° 7, à compter du 31 août 1915 - Affecté à l'escadrille C 27 du 31 août 1915 jusqu'à la fin de la guerre - Décédé à l'hôpital du Kremlin-Bicêtre, le 29 avril 1959 - Sources : Pam - Dernière mise à jour : 12/11/2014 - Photo Henri Dutertre, transmise par Evelyne Labarre, sa petite-fille, que je remercie pour son aide.

Ltt Constant Perrodin, observateur de l'escadrille C 27 - Né le 7 janvier 1892 à Ranchette (Jura) - Tué au combat dans la région de Marcelcave, le 13 octobre 1916

* Citation à l'ordre de l'armée : "Observateur d'artillerie. S'est particulièrement distingué au cours des récentes opérations, par son audace et son intrépidité. Le 6 octobre 1916, a exécuté un vol de réglage dans des conditions particulièrement difficiles et périlleuses, tenant l'air pendant 4h30. Le 13 octobre 1916, au cours d'un nouveau réglage exécuté à 200 m d'altitude, sous le feu extrêmement violent de plusieurs batteries ennemies, a été abattu par un obus et très grièvement blessé. Deux fois cité à l'ordre." PS : en réalité tué au combat à bord d'un Farman F 60.


Ps : le pilote qui l'accompagnait, le Sgt Georges Villa, a été blessé.

Cne Jacques Marie d'Indy - Né le 20 mai 1888 à Villecien (Yonne) - Fils de Pierre Marie Dominique des Saints Vicomte d'Indy et de Marie Thésèse Geneviève Françoise de Meynard de la Farge - Domiciliés au 25, rue de l'Arcade à Paris 8ème (75) et à Villecien (Yonne) - Classe 1908 - Recrutement de Sens (Yonne) sous le matricule n° 437 - Engagé volontaire pour quatre ans au titre du 18ème régiment de chasseurs à cheval, le 8 octobre 1908 - Nommé Brigadier, le 12 février 1909 - Nommé Maréchal des Logis, le 16 septembre 1909 - Admis à l'école militaire spéciale de St-Cyr, à compter du 20 octobre 1909 - Nommé Aspirant, le 16 mai 1910 - Blessé au genou gauche avec légères échymoses et épanchement intro-articuliare peu abondant suite à une chute de cheval, le 23 janvier 1911 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 14ème régiment de Hussards, le 1er octobre 1911 - Blessé de contusions du périnée, du testicule et du cordon inguinal droits par chute, son cheval s'étant renversé sur lui, le 1er juillet 1912 - Affecté au 3ème régiment de chasseurs à cheval, le 2 septembre 1912 - Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1912 - Affecté au 1er régiment de Spahis, le 23 juin 1914 - Campagne en Algérie du 15 juillet au 1er août 1914 - Affecté au 5ème régiment de chasseurs d'Afrique, le 21 août 1914 - Affecté au 3ème régiment de chasseurs d'Afrique, le 29 août 1914 - A pris part aux campagnes de l'Yser et de Champagne - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote de l'école d'aviation militaire de Buc, le 15 juillet 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1738 obtenu à l'école d'aviation militaire de Buc, le 10 octobre 1915 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Pau, jusqu'au 13 octobre 1915 - Pilote du RGA du 13 octobre au 11 novembre 1915 - Pilote de l'escadrille C 30 du 11 novembre 1915 au 18 mai 1916 - Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'aéronautique de la 5ème armée, en date du 18 avril 1916 - Pilote de l'escadrille VB 104 du 18 mai 1916 au 18 juin 1916 - Commandant de l'escadrille C 27 du 18 juin 1916 au 25 juillet 1917 - Nommé Capitaine, à titre temporaire, le 18 juin 1916 - Stage au GDE du 19 janvier au 7 février 1917 - Nommé Capitaine à titre définitif, le 7 juillet 1917 - Pilote de l'escadrille N 67 du 20 juillet au 1er août 1917 - Citation n° 495 à l'ordre de la 6ème armée, en date du 30 juillet 1917 - Commandant de l'escadrille N 67 / SPA 67 du 1er août 1917 au 31 mars 1919 - Compte 298h50 de vol au 1er janvier 1918 - Citation n° 8189 à l'ordre de l'armée, en date du 30 juin 1918 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 30 juin 1918 - Termine la Grande Guerre avec un total de 437h00 de vol - Commandant du détachement de l'école d'aviation militaire de Pau, à compter du 31 mars 1919 - Détaché, comme instructeur d'équitation, à l'école d'application de cavalerie de Saumur, en date du 21 août 1919 - Affecté, comme instructeur d'équitation, à l'école d'application de cavalerie de Saumur, le 2 septembre 1919 - Rattaché au groupe de cavaliers d'école, en date du 2 avril 1920 - Nommé Ecuyer adjoint à l'école supérieure de guerre, le 2 octobre 1921 - Marié avec Mlle Geneviève Marie Moreau de la Rochette, le 26 avril 1923 - Affecté au 3ème régiment de chasseurs à cheval, le 22 août 1923 - Maintenu à l'école supérieure de guerre, jusqu'au 1er octobre 1923 - Affecté au 1er régiment de Dragons, le 1er janvier 1924 - Nommé Acheteur au dépôt de remonte de Saint-Cloud, le 22 juillet 1927 - Nommé Chef d'escadrons, le 25 décembre 1931 - Acheteur au comité d'achat de la remonte à St-Germain-en-Laye - Nommé Chef du service régional des remontes de la 2èmze région militaire - Affecté à l'établissement hippique de transition de Saint-Germain-en-Laye, le 19 mai 1934 - Nommé Président du comité d'achat de la remonte de St-Germain-en-Laye, le 6 juillet 1934 - Officier de la Légion d'Honneur, en date du 13 décembre 1938 - Nommé Lieutenant-Colonel - Décédé au 3 avenue Paul Doumer à Paris 16ème (75), le 12 janvier 1971 - Photo M. Gérard Dieux-Lenouvel que je remercie pour son aide - Sources : Acte de naissance - Pam (2 fiches) - Etat des services - CCC de l'escadrille C 30 - CCC de l'escadrille VB 104 - CCC de l'escadrille C 27 - Carnet de travail aérien du Cne Jacques des Saints d'Indy - CCC de l'escadrille N 67 / SPA 67 - LO - Journal des débats politiques et littéraires - Bulletin mensuel du collège de Juilly - JORF - Avis de décès - Dernière mise à jour : 26 juin 2017.

* Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'aéronautique au GQG, en date du 18 octobre 1916 : "Excellent pilote à effectué de nombreuses reconnaissances et livré de nombreux combats."

* Citation n° 495 à l'ordre de la 6ème armée du Cne Marie Jacques d'Indy, commandant l'escadrille C 27, en date du 30 juillet 1917 : "Commande depuis plus d'un an, une escadrille qui a rendu d'éminents services à son corps d'armée pendant les bataillee de Verdun et de la Somme. A livré de nombreux combats et a pris souvent une part directe à la bataille en mitraillant les tranchées ennemies à faible altitude, notamment le 9 juin où son avion a été gravement endommagé par les balles."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Cne Marie Jacques d'Indy, au 3ème régiment de chasseurs d'Afrique, commandant l'escadrille SPA 67, en date du 30 juin 1918 : "Excellent officier pilote, joignant à l'audace et au courage de belles qualités d'entrain et d'énergie. Détaché depuis plus de trente mois dans l'aviation, a commandé avec succès pendant une année une escadrille de corps d'armée de laquelle il a su obtenir le meilleur rendement. Nommé au commandement d'une escadrille de chasse, conduit chaque jour au combat les pilotes de son unité, avec une ardeur et un allant dignes des plus grands éloges. Récemment, a attaqué et abattu dans ses lignes un avion ennemi. Deux citations."

* Citation à l'ordre de la 1ère armée, en date du 20 septembre 1918 : "Deuxième avion abattu."

* Officier de la Légion d'Honneur du Chef d'escadrons Marie Jacques d'Indy du comité d'achat de la remonte à Saint-Germain-en-Laye, en date du 13 décembre 1938 : "29 ans de services, 5 campagnes. A été cité. Chevalier du 30 juin 1918."

Slt André Joannés Garret-Flandy - Né le 6 janvier 1891 à Ozolles (Saône-et-Loire) - Fils de Pierre Garret-Flandy et de Marie Louise Carrette - Domiciliés à Ozolles (Saône-et-Loire) - Profession avant service militaire Etudiant à grenoble (Isère) - Classe 1911 - Recrutement de Mâcon (Saône-et-Loire) sous le matricule n° 531 - Appelé pour effectuer son service militaire au titre du 9ème régiment d'artillerie à pied, le 8 octobre 1912 - Nommé Brigadier, le 23 avril 1913 - Nommé Elève officier de réserve, le 1er octobre 1913 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, le 1er avril 1914 - Affecté au 11ème régiment d'artillerie à pied, le 1er avril 1914 - Affecté au 102ème régiment d'artillerie lourde, le 11 décembre 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 1er février 1916 - Observateur de l'escadrille C 27 du 10 mars au 26 avril 1916 - Blessé lors d'un accident d'avion, le 26 avril 1916 - Il faisait équipage avec le Slt Fernand Robert (pilote) qui a été envoyé en convalescence à Viry-Chatillon, jusqu'au 5 juillet 1916 - Garret-Flandy a été évacué sur un hopital puis convalescence jusqu'au 3 juillet 1916 - Observateur du GDE du Plessis-Belleville du 4 juillet 1916 au XXX - Observateur de l'escadrille R 220 du XXX au 1er février 1917 - Nommé Lieutenant de réserve, le 2 août 1916 - Observateur de l'escadrille R 214 du 1er février au 4 septembre 1917 - Détaché du 12 février au 6 mars 1917 - Tué au cours d'un combat aérien, à bord d'un Letord, dans les environs de la forêt de Hesse (Meuse), le 4 septembre 1917 - Il faisait équipage avec le Slt Jean Lasnier (pilote) et le Sgt Paolaggi (mitrailleur) qui ont également été tués - Leur adversaire était probablement le Ltn Karl Odebrett du Jasta 16 b (sa 7ème victoire) - Photo André Garret-Flandy transmise par Frédéric Biscarrat que je remercie pour son aide - Sources : Pam (2 fiches) - Fiche matricule du département de la Saône et Loire - CCC de l'escadrille C 27 - CCC de l'escadrille R 214 - MpF (2 fiches) - Bailey / Cony - Dernière mise à jour : 10 janvier 2019.

MdL Pierre Gérôme Louis Septier - Né le 25 juillet 1892 à Paris 7ème (75) - Fils de Philippe Emile Septier et de Marie Jeanne Sophie Duringer (employée) - Domiciliés au 50, rue Lepic à Paris 18ème (75) - Classe 1912 - Recrutement du 6ème bureau de Paris sous le matricule n° 3518 - Engagé volontaire pour trois ans, au titre du 43ème régiment d'artillerie de campagne, en date du 31 mars 1913 - Nommé 1er cannonnier conducteur, le 21 novembre 1913 - Nommé Brigadier, le 7 décembre 1914 - Nommé Maréchal des Logis, le 1er juillet 1915 - Evacué sur maladie, le 24 avril 1916 - Transféré sur l'hôpital d'évacuation n° 6, le 25 avril 1916 - Transféré sur l'hôpital temporaire de Chaumont (Haute-Marne), le 26 avril 1916 - Convalescence de 30 jours, puis de 15 jours supplémentaires, à partir du 22 juillet 1916 - Rentré au dépôt du 43ème régiment d'artillerie, le 8 septembre 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 2 octobre 1916 - Tests de sélection et cours théorique à l'école d'aviation militaire de Dijon - Brevet de pilote militaire n° 5539 obtenu à l'école d'aviation militaire de Tours, le 3 mars 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Châteauroux - Stage de spécialisation à l'école d'aviation militaire d'Istres-Miramas, le 30 mars 1917 - Stage complémentaire à l'école d'aviation militaire de Châteauroux, jusqu'au 7 avril 1917 - Pilote du GDE (groupement des divisions d'entrainement), escadrille S 270 du 8 avril au 10 juin 1917 - Pilote de l'escadrille C 13 / SOP 13 du 11 juin 1917 au 16 février 1918 - Convoyage d'un avion de Béhonne au terrain du 6 au 7 juillet 1917 - Une victoire homologuée, en compagnie du Slt Léonce van Coehorn (obs) contre un avion abattu dans les environs de Moirey (Meuse), le 1er septembre 1917 - Une victoire homologuée, en compagnie du Slt Léonce van Coehorn (obs) contre un avion de reconnaissance, le 18 septembre 1917 - Stage sur avion Sopwith 1A2 du 22 septembre au 12 octobre 1917 - Marié avec Mlle Simone Camille Renée Nivert à Ivry-sur-Seine, le 20 novembre 1917 - Citation n° 350 à l'ordre de l'armée, en date du 25 décembre 1917 - Pilote de l'escadrille SAL 27 du 16 février au 25 mai 1918 - Evacué sur maladie, le 25 mai 1918 - Transféré sur l'hôpital militaire Bégin, le 16 juillet 1918 - Entré à l'hôpital B 48 de Fontenay-sous-Bois du 23 juillet au 18 septembre 1918 - Transféré sur le centre de réforme des Tourelles et proposé pour un mois de convalescence - Rejoint le dépot de son unité, le 21 septembre 1918 - Rejoint le dépôt du 43ème régiment d'artillerie, le 14 février 1919 - Affecté au 36ème régiment d'infanterie, le 13 mai 1919 - Nommé Adjudant, le 22 mai 1919 - Démobilisé, le 23 août 1919 - Domicilié au 4, rue des Carmélites à Caen (Calvados), à compter du 25 août 1919 - Affecté, dans la réserve, à la 3ème section du 1er groupe d'ouvriers d'aviation (magasin général d'aviation n° 4 de Saint-Cyr), le 12 février 1923 - Profession après guerre Industriel en recaoutchage de pneumatiques automobiles - Marié avec Mlle Marthe Marie Joséphine Danet en mairie du 18ème arrondissement de Paris, le 28 juillet 1927 - Placé en position de "Sans affectation", le 30 mai 1930 - Passé, par changement de domicile, à la subdivistion du Maroc à Casablanca, le 24 février 1931 - Domicilié rue Gouraud à Fez (Maroc), à compter du 24 février 1931 - Rayé du personnel navigant des forces aériennes de terre, le 5 décembre 1932 - Divorcé de Mme Marthe Marie Joséphine Danet par jugement du tribunal civil de Rabat (Maroc), le 27 mai 1953 - Marié avec Mlle Simone Tordjman en mairie de Rabat (Maroc), le 22 avril 1954 - Décédé à Dijon (Côte-d'Or), le 17 novembre 1976 - Photo Pierre Septier transmise par Myriam Septier-Battault que je remercie pour son aide - Sources : Registre des naissances de la mairie du 7ème arrondissement de Paris - Liste des brevets militaires - Fiche matricule du 6ème bureau de la Seine conservée aux archives départementales de Paris - Carnets de comptabilité en campagne de l'escadrille C 13 / SOP 13 - Dernière mise à jour : 30 octobre 2020.

* Citation n° 350 à l'ordre de l'armée du MdL Pierre Septier du 43ème régiment d'artillerie, pilote à l'escadrille C 13, en date du 25 décembre 1917 : "Le 19 septembre 1917, attaqué par deux monoplaces rapides de chasse, a réussi, grâce à ses manoeuvres audacieuses, a abattre l'un d'eux et à mettre l'autre en fuite."

Ltt Georges Marie Antoine Perrin-Pelletier - Né le 27 avril 1888 à Paris - Fils de Jean Baptiste Perrin-Pelletier et Aimé Chagnon - Profession avant guerre Ingénieur des Mines - Engagé à l'école polytechnique, le 1er octobre 1908 - Nommé Sous-Lieutenant, le 10 novembre 1911 - Mobilisé au 5ème régiment d'artillerie, le 2 août 1914 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 8 juin 1914 - Passé à l'aviation comme observateur, le 23 septembre 1914 - Observateur de l'escadrille F 19 du 23 septembre 1914 au 4ème trimestre 1914 - Une citation à l'ordre de l'armée en octobre 1914 - Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée, le 25 juin 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1067 obtenu à l'école d'aviation militaire de Pau, le 8 juin 1915 - Pilote de l'escadrille C 27 du 2ème trimestre 1915 au 11 décembre 1915 - Une citation à l'ordre de l'armée en septembre 1915 - Chef pilote de l'école d'aviation militaire de Châteauroux à compter du 11 décembre 1915 - Chef des services techniques de l'école du tir aérien de Cazaux.

* Citation à l'ordre de l'armée : "Parti en reconnaissance malgré un très mauvais temps, est descendu très bas malgré les mouvements ennemis et les batteries en action. Blessé à la tête et les commandes de profondeur de son appareil ayant été brisées, a pu, grâce à une énergie admirable, repasser les lignes, sauver son observateur en atterrissant et rapporter les renseignements. A été blessé trois fois depuis le début de la campagne. Excellent pilote, donnat sans cesse le plus bel exemple de bravoure et d'énergie. Blessé le 9 septembre, à la suite d'une chute en avion; bien que gravement contusionné, a montré le plus grand courage en dégageant son observateur grièvement blessé. Enveloppé, à 2000 mètres, par les éclatements d'obus, n'a pas hésité à terminer la reconnaissance et, pour éviter la cannonade, à piquer droit à 800 m au-dessus des lignes allemandes, au risque d'être atteint par la fusillade. Donne constamment l'exemple du calme et du sang-froid."

Caporal Marcel Henri Louis Granel, pilote de l'escadrille REP 27 - Né le 20 juillet 1881 à Paris - Brevet de pilote militaire n° 145 en date du 3 août 1912 - Grièvement blessé lors d'un accident d'avion sur le terrain de Béthune, décédé de ses blessures à l'hôpital de la même ville, le 11 janvier 1915 - Son avion a été déséquilibré par des rafales de vent.

* Citation à l'ordre de l'armée : "A exécuté journellement des reconnaissances souvent dans des circonstances atmosphériques les plus périlleuses, faisant preuve de remarquables qualités de bravoure et d'adresse. Le 11 janvier 1915, s'est chargé, malgré la tempête, d'une reconnaissance au cours de laquelle il a fait une chute mortelle, causée par la violence du vent."

Ltt André Fouillard, pilote de l'escadrille C 27 - Né le 10 mai 1888 à Condé (Calvados) - Entré en service actif au 26ème régiment d'infanterie, le 1er octobre 1907 - Brevet de pilote militaire n° 1517 en date du 8 septembre 1915 - Décédé des suites d'un accident d'avion à l'hôpital temporaire n° 12 de Vadelaincourt (55), le 17 mars 1916 - 2 citations, à l'ordre de la division en octobre 1915 et à l'ordre du régiment en février 1915 - Croix de Guerre

* Citation à l'ordre de l'armée : "Le 17 mars 1916, s'est proposé comme volontaire pour effectuer des vols de nuit au-dessus de l'ennemi. Est mort en accomplissant sa mission." PS : Il faisait équipage avec le Slt Henri Virrion (obs) qui a aussi perdu la vie au cours de cet accident aérien.

Ltt Léon Feugère, observateur puis pilote de l'escadrille C 27 - Né le 1er juin 1886 à Paris - Entré en service actif au 3ème régiment d'artillerie lourde de Joigny, le 1er octobre 1906 - Légion d'Honneur, le 24 juillet 1915 - Croix de Guerre - 2 citations à l'ordre de l'armée dont une le 15 novembre 1914 - pilote des escadrille C 43 et C 27.

* Citation à l'ordre de l'armée : "A, à ce titre, exécuté depuis le début de la camapgne de nombreux vols, quelquefois plusieurs dans la même journée, et, le plus souvent, dans des conditions extrêmement périlleuses. a exécuté des reconnaissances au-dessus des lignes ennemies et réglé un assez grand nombre de tirs avec succés. A déjà rendu, à ce titre, de grands service à l'artillerie lourde. A accompli sous le feu de l'ennemi, depuis le début de la campagne, plus de 25 ascensions, dont plusieurs dans la même journée. A réussi à régler de nombreux tirs d'artillerie."

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Photo du Cne Henri Faillant

Cne Henri Faillant - Né le 31 mars 1888 à Châlons-sur-Saône (Saône-et-Loire) - Fils de Jean Baptiste Faillant et de François Nicolas - Domiciliés au 26, boulevard de la République à Châlons-sur-Saône (Saône-et-Loire) - Classe 1906 (engagement) 1908 (réelle) - Recrutement de Châlons-sur-Saône (Saône-et-Loire) sous le matricule n° 1122 - Affecté volontaire, pour trois ans, au titre du 56ème régiment d'infanterie, le 3 octobre 1907 - Nommé Caporal, le 11 mars 1908 - Nommé Sergent, le 26 septembre 1908 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, le 1er avril 1909 - Affecté au 157ème régiment d'infanterie - Fin d'engagement et passage dans la disponibilité, le 25 septembre 1909 - Profession après engagement Employé de commerce industriel - Affecté, dans la réserve, au 56ème régiment d'infanterie, le 26 avril 1910 - A accompli une période d'exercices au 56ème régiment d'infanterie du 25 mai au 9 juin 1910 - Nommé Lieutenant de réserve, le 30 juillet 1913 - Rappelé à l'activité au titre du 256ème régiment d'infanterie (régiment de réserve du 56ème RI), par la mobilisation générale, le 3 août 1914 - Blessé par éclat d'obus au pied, le 28 août 1914 - Citation n° 29 à l'ordre de la brigade, en date du 18 octobre 1914 - Nommé Capitaine de réserve, à titre temporaire, le 5 juin 1915 - Maintenu en poste au 256ème RI - Citation à l'ordre de la brigade, en date du 16 novembre 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 11 novembre 1915 - Citation n° 3 à l'ordre du régiment, en date du 5 janvier 1916 - Formation élémentaire de pilote militaire à l'école d'aviation militaire de Buc - Brevet de pilote militaire n° 2585 obtenu à l'école d'aviation militaire de Buc, le 2 février 1916 - Brevet de pilote FAI n° 3.097 obtenu sur avion Caudron et délivré, sur sa demande, par l'Aéro-club de France, le 22 mars 1916 - Pilote de l'escadrille C 27 du 30 mars au 22 juin 1916 - Citation à l'ordre de l'aéronautique de la 4ème armée, le 28 juin 1916 - Citation à l'ordre du corps d'armée, en date du 11 juillet 1916 - Pilote de l'escadrille MF 16 du 12 août au 2 octobre 1916 - En subsistance à l'escadrille MF 18 du 26 août au 9 septembre 1916 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux, à compter du 2 octobre 1916 - Pilote de l'escadrille N 102 du 2 au 11 décembre 1916 - Aux commandes d'un Nieuport 11, blessé au bras gauche par un éclat d'obus de Flak allemande, le 11 décembre 1916 - Amputé du bras gauche au 1/3 moyen - Citation à l'ordre de la 1ère armée, en date du 11 décembre 1916 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date de 12 décembre 1916 - Grade d'officier de la Légion d'Honneur, en date du 31 décembre 1918 - Proposé pour pension de retraite de 3ème classe avec pension d'invalidité de 85 % pour amputation du bras gauche au 1/3 moyen, fracture consolidée des os de la jambe droite par la 3ème commission de vérification de la Seine, le 31 juillet 1919 - Affecté, dans la réserve, au 32ème régiment d'aviation de Dijon-Longvic, le 24 janvier 1921 - Domicilié au 10, rue Piper à Reims (Marne), le 22 décembre 1925 - Grade de Commandeur de la Légion d'Honneur, en date du 9 novembre 1927 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 32, le 1er août 1928 - Nommé Chef de bataillon de réserve, le 25 décembre 1929 - Président de l'aéro-club de Bourgogne-Franche-Comté - Domicilié au 8, rue Boudreau à Paris, à compter du 7 avril 1932 - Condammé à 18 mois de prison et 600 francs d'amende pour émission de chèque sans provision par la 12ème chambre du tribunal correctionnel de la Seine, le 10 novembre 1932 - Domicilié rue Géo Lufbéry à Chaussy (Aisne), à compter du 25 avril 1934 - Condamné à 50 frs d'amende pour émission de chéque sans provision commis le 12 novembre 1931 par la 10ème chambre du tribunal correctionnel de la Seine, le 30 octobre 1934 - Totalise six condamnations en février 1935 - Rayé des cadres de réserve, le 15 août 1935 - Condamné à 200 frs pour complicité d'escroqueries commis en 1933 par la 9ème chambre de la cour d'appel de Paris, le 31 octobre 1935 - A été condamné en appel à 18 mois de prison et 3000 frs d'ammende par la cour d'appel de Paris pour distribution de dividendes fictifs, le 2 décembre 1936 - Exclu de l'ordre de la Légion d'Honneur et privé du droit de porter toute autre décoration française ou étrangère ressortissant à la chancellerie, en raison de ses condamnations, le 13 mars 1935 - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Saône-et-Loire - JORF - Annuaire de l'aéronautique de 1931 - Dernière mise à jour : 13 avril 2023.

* Citation n° 3 à l'ordre du régiment, en date du 5 janvier 1916 : "Officier plein d'allant, doué de qualités d'initiative et de décision remarquables. Au combat devant Quinchy sous un violent bombardement a, avec beaucoup de sang-froid, d'à propos et d'intelligence imaginé et mis en pratique un système de signaux qui a permis à notre artillerie d'obtenir des résultats efficaces sur des objectifs difficiles à atteindre."

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Cne Henri Faillant, pilote de l'escadrille N 102, en date du 12 décembre 1916 : "Pilote d'une bravoure et d'un sang-froid exceptionnels. Blessé grièvement, le 11 décembre 1916, en effectuant un vol de chasse, a eu l'énergie de ramener son avion dans nos lignes et a été atteint, à l'atterrissage, d'une nouvelle grave blessure. Déjà cinq fois cité à l'ordre."

* Grade de commandeur de la Légion d'Honneur du Cne Henri Faillant au 32ème régiment d'aviation, en date du 9 novembre 1927 : "Officier du 31 décembre 1918; 19 ans de services, 5 campagnes. A été blessé et cité."

 

Photo du Ltt Emmanuel Travers

Ltt Emmanuel Marie Travers - Né le 27 avril 1878 au 18, Foubourg de la Guerche à Rennes (Ille-et-Vilaine) - Fils d'Emmanuel Guy Travers (chauffeur) et de Marie Joséphe Blouin - Profession avant guerre Ajusteur - Classe 1896 (engagement) / 1898 (normale) - Recrutement de Brest (Finistère) sous le matricule n° 1267 - Engagé volontaire poru cinq ans à Brest, à compter du 1er février 1897 - Incorporé aux équipages de la flotte sous le matricule Marine 73.780.2 et nommé ouvrier mécanicien de 3ème classe - Nommé Quartier-Maître mécanicien de 2ème classe, le 20 octobre 1898 - Nommé deuxième maitre mécanicien de 2ème classe, le 1er octobre 1900 - Témoignage de satisfaction du Ministre de la Guerre, le 13 septembre 1901 - Fin d'engagement et passage dans la disponibilité, le 1er février 1902 -Domicilié dans le quartier Brégaillon à La Seyne, sur la rade de Toulon, à compter du 10 juin 1902 - Domicilié au 160, rue du Faubourg Saint-Denis à Paris, à compter du 7 juin 1903 - Accomplit une période d'exercices aux équipages de la Flotte du 9 au 30 juillet 1903 - Domicilié au 158, rue Lafayette à Paris 10ème (75), à compter du 15 janvier 1905 - Passe dans la réserve de l'armée de terre, le 1er février 1907 - Affecté dans la réserve, au 18ème bataillon d'artillerie à pied, à compter de cette date - Marié avec Mme Joséphine Marie Debry (employée de commerce) à Namur (Belgique), le 29 avril 1908 - Sa profession a l'époque Ingénieur industriel - Domiciliés au 20, rue des Écoles à Asnières - Domiciliés au 29, rue Franklin à Asnières, à compter du 4 octobre 1910 - Il passe une période d'exercices au 3ème régiment d'Artillerie à pied caserné à Brest du 22 février au 19 mars 1912 - Domicilié au 62 rue de Saintonge à Paris (75), à compter du 27 décembre 1913 - Rappelé à l'activité par décret de mobilisation générale au 3ème régiment d'artillerie à pied, le 3 août 1914 - Nommé Maréchal des Logis - Observateur de l'escadrille C 27 du 1er février 1915 au 17 août 1917 - Nommé Adjudant, le (2ème trimestre) 1915 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 6 mai 1916 - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, en date du 1er octobre 1915 - Blessé au cours d'un combat aérien, en équipage avec le Cal François Guerner, le 26 septembre 1916 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 26 septembre 1916 - Tué au cours d'un accident aérien sur le terrain d'aviation d'Ambrief, le 17 août 1917 - Son corps a été évacué sur l'ambulance 5/52, le même jour - Le MdL Jean Pierre Bernajuzan (pilote) qui faisait équipage avec lui, a également perdu la vie - Emmanuel Travers repose dans le carré des corps restitués aux famille du cimetière communal de Soissons (Aisne) - Sources : Fiche matricule du département du Finistère - CCC de l'escadrille C 27 - LO - JORF - MpF - Dernière mise à jour : 5 février 2018.

* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Emmanuel Travers, observateur à l'escadrille 27, en date du 1er octobre 1915 : "Observateur infatigable et plein d'initiative, A plus de deux cents heures de vol depuis le 1er février 1915. Le 25 septembre, ayant reçu l'ordre de faire sauter une voie ferrée importante, a parfaitement accompli cette mission périlleuse. Est descendu à 10 mètres au-dessus de la voie ferrée, et a vérifié l'efficacité de l'explosion sous la fusillade ennemie."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, le 26 septembre 1916 : "Observateur remarquable, a attaqué un avion ennemi dans les lignes allemandes et l'a abattu. A effectué plus de quatre cents heures de vol au-dessus de l'ennemi, s'est spécialement distingué les 1er, 2, 3, 4 et 5 septembre 1916 dans la préparation d'attaque, effectuant de très nombreux réglages dans des circonstances les plus périlleuses et les plus difficiles. Déjà trois fois cité à l'ordre et médaillé militaire au cours de la campagne."

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Emmanuel Travers, observateur à l'escadrille C 27, en date du 28 août 1917 : "Officier observateur d'une très grande habileté et de la plus haute valeur morale. A été durant trente-trois mois un exemple constant de courage et d'énergie. N'a jamais hésité à accomplir les missions les plus périlleuses. Parti sur sa demande le 17 août 1917, pour une croisière sur les lignes ennemies a été victime d'un accident mortel."

 

Photo du Ltt Hubert Jules Frisch de Fels

Ltt Hubert Jules Frisch de Fels - Né le 21 août 1891 à Saint-Germain-en-Laye (Yvelines) - Fils de Edmond Gustave Frisch (de Fels) et de Jeanne Marie Thérèse Lebaudy - Domiciliés au 135, Faubourg St-Honoré à Paris 8ème (75) - Etudes au lycée Charlemagne (Paris 4ème) - Profession avant guerre Etudiant à Sciences Politiques - Classe 1909 (engagement) / 1911 (normale) - Recrutement du 6ème bureau de la Seine sous le matricule n° 392 - Engagé volontaire pour 3 ans au titre du 2ème régiment de Hussards, le 1er octobre 1909 - Nommé Brigadier, le 17 février 1910 - Nommé Brigadier-fourrier, le 3 mai 1910 - Nommé élève officier de réserve, le 30 septembre 1910 - Nommé Sous-lieutenant de réserve au 4ème régiment de hussards, le 1er avril 1911 - Rappelé à l'activité au 4ème régiment de hussards par la mobilisation générale, le 2 août 1914 - Affecté au 1er régiment de Hussards, le 13 janvier 1915 - Mutation annulée, le 17 janvier 1915 - Nommé lieutenant de réserve, le 1er avril 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 6 septembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 5519 obtenu à l'école d'aviation militaire de Pau (Pyrénées-Atlantiques), le 9 avril 1916 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord (Cher) - Pilote du GDE du 7 février au 7 juin 1916 - Pilote de l'escadrille C 27 du 7 juin au 4 août 1916 - Pilote de l'escadrille N 38 du 4 août au 9 novembre 1916 - A remporté une victoire non homologuée ou probable contre un Fokker monoplace, le 8 août 1916 - Le Slt Emile Deviterne (observateur), qui faisait équipage avec lui, a été grièvement blessé au cours du combat - Leur adversaire était probablement l'Obltn Kurt Student de l'AOK 3 (sa 3ème victoire homologuée) - A remporté une victoire sur un Aviatik abattu au nord de Sommepy-Tahure (Marne), le 31 août 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 10 septembre 1916 - Détaché avec 5 autres pilotes sur le terrain d'aviation de Vadelaincourt (Meuse) près de Verdun, le 4 octobre 1916 - Tué au cours d'un combat aérien, aux commandes d'un Nieuport 17, à l'ouest de la Main de Massiges (Marne), le 9 novembre 1916 - Son corps a été évacué porteur d'une fracture du crâne et de brûlures étendues des membres inférieurs - Chevalier de la Légion d'Honneur, Croix de guerre et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 19 juin 1919 - Inhumé dans le caveau de la famille Lebaudy dans le cimetière du Père-Lachaise à Paris (75) - Sources : Pam - Fiche matricule du 6ème bureau de la Seine archivée aux archives départementales de Paris - CCC de l'escadrille C 27 - CCC de l'escadrille N 38 - JORF - MpF - Dernière mise à jour : 15 octobre 2018.

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Hubert Jules Frisch de Fels, pilote à l'escadrille N 38, en date du 10 septembre 1916 : "Pilote faisant preuve du plus bel entrain. S'est distingué dans de nombreuses rencontres avec les appareils ennemis. Le 8 août 1916, au cours d'un combat où il eut son observateur grièvement blessé, a contraint un Fokker à une fuite désordonnée. Le 23 août 1916, a eu son appareil criblé de balles à la suite d'un engagement. le 31 août, a livré un nouveau combat à un Aviatik qui piqua désemparé dans ses lignes."

* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume du Ltt Hubert Jules Frisch de Fels du 4ème régiment de Hussards, pilote à l'escadrille SPA 38, en date du 19 juin 1919 : "Officier d'un grand courage. Pilote audacieux, tué en combat aérien, le 9 novembre 1916. Possédait déjà trois citations."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume du Ltt Hubert Jules Frisch de Fels du 4ème régiment de Hussards, pilote à l'escadrille SPA 38, en date du 19 juin 1919 : "Officier d'un grand courage. Pilote audacieux. Tué en combat aérien, le 9 novembre 1916. Plusieurs fois cité. A été cité."

 

Photo du Sgt Marcel Bourlon

Sgt Marcel Léon Bourlon - Né le 13 juillet 1893 à Paris 10ème (75) - Fils de Léon Emile Bourlon (électricien) et de Valentine Jeanne Lucile Pelletier - Domiciliés au 9, rue Mathis à Paris 19ème (75) - Profession avant guerre Mécanicien électricien - Marié avec Mlle Marthe Laporte en mairie de Paris 19ème , le 7 janvier 1913 - Classe 1913 - Recrutement du 1er bureau de la Seine sous le matricule n° 987 - Mobilisé au 2ème régiment d'aviation, le 19 décembre 1914 - Affecté au 3ème groupe d'aviation - Mécanicien de l'escadrille C 104 du 11 mai au 19 juillet 1916 - Mécanicien affecté au service du Sgt Bonnetête - En mission, en compagnie de son pilote, du 12 au 14 mai 1916 - Affecté à la RGA comme mécanicien convoyeur du Sgt Bonnetête du 19 juillet au 9 août 1916 - Mécanicien de l'escadrille C 27 du 9 août 1916 au 11 février 1917 - Toujours affecté au service du Sgt Bonnetête - En mission avec son pilote du 24 au 26 janvier 1916 - Affecté au GDE du 11 au 22 février 1917 - Mitrailleur de l'escadrille SOP 108 / BR 108 du 22 février 1917 au 1er juin 1918 - Brevet de bombardier-mitrailleur en avion, spécialité mitrailleur délivré, le 15 août 1917 - Nommé Sergent, le 25 août 1917 - Grièvement brûlé lors d'un accident au décollage, le 1er juin 1918 - Le Breguet 14B2, qu'il occupait, s'écrase au décollage et brûle entièrement - Le Sgt Vetillard, pilote, est mort carbonisé et le Sgt Bourlon, très grièvement brulé - Il est amputé de ses deux avant-bras, a perdu son nez, gardera des cicatrices à la face et aux jambes - Marié avec Mlle Marie Marguerite Henrion en mairie de Paris 19ème (75), le 20 mai 1919 - Réformé définitivement avec pension d'invalidité temporaire de 100 %, avec assistance d'une tierce personne, pour brûlures à la face et aux mains et amputations des deux avant-bras par la commission de réforme de Lyon, le 18 novembre 1920 - Décision confirmée pour amputation des deux avant-bras, cicatrices déformantes de la face, perte du nez, ectropion des paupières, Cicatrices étendues et retractées des joues, gêne de la mastication et cicatrices des deux cuisses (16 cm sur 12 cm de la région antérieure de la cuisse droite) par la commission de réforme de Lyon, le 22 décembre 1922 - Comme mutilé de guerre, titulaire d'une pension d'invalidité de 100 % à titre définitif, est promu Chevalier de la Légion d'Honneur, le 19 juin 1923 - Lui a été concédé une pension de 4.438 fr avec jouissance du 6 mars 1925, le 16 août 1927 - Domicilié au Hameau de la Porte à St-Priest (Isère), à compter du 29 janvier 1929 - Placé en position de "non récupérable" par la décision n° 3671 du directeur du service de santé des armées, en date du 4 novembre 1938 - Décédé à Charmes (Vosges), le 22 mai 1972 - Sources : Registre des naissances de la mairie du 10ème arrondissement de Paris - Pam - Fiche matricule du 1er bureau de la Seine conservée aux archives départementales de Paris - CCC de l'escadrille C 27 - CCC de l'escadrille C 104 - CCC de l'escadrille SOP 108 / BR 108 - JORF - Dernière mise à jour : 3 novembre 2020.

* Croix de Guerre et citation n° 1397 à l'ordre de l'aéronautique, en date du 18 octobre 1917 : "Excellent mitrailleur plein d'allant, de sang-froid et d'adresse. A fait preuve, au cours des expéditions engagés pendant la bataille des Flandres, d'un courage à toutes épreuves."

 

Photo du Brig Maurice Vautrot

Brig Lucien Maurice Vautrot - Né le 26 juin 1898 à Reims (Marne) - Fils de XXX et de Marie Séraphine Vautrot - Domiciliée au 20, rue Cadet à Paris 9ème (75) - Profession avant guerre Mécanicien - Classe 1916 (engagement) / 1918 (normale) - Recrutement de Reims (Marne) sous le matricule n° 540 - Engagement volontaire pour la durée de la guerre au titre du 19ème régiment d'artillerie, le 25 octobre 1916 - Affecté au 81ème régiment d'artillerie lourde stationné à Marly Trou d'Enfer, le 6 avril 1917 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 4 juillet 1917 - Tests de sélection et cours théoriques à l'école d'aviation militaire de Dijon - Brevet de pilote militaire n° 8610 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Etampes, le 15 septembre 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord, jusqu'au 16 octobre 1917 - Pilote du GDE du 16 octobre 1917 au 2 juin 1918 - Lâché sur Salmson 2A2, le 14 avril 1918 - Affecté au 500ème régiment d'artillerie, le 1er mai 1918 - Pilote de l'escadrille SAL 27 du 2 juin au 16 juillet 1918 - Grièvement blessé au cours d'un combat aérien dans les environs de Souain (Marne), le 16 juillet 1918 - Il faisait équipage avec le Slt Joseph Jannon (obs) qui a été blessé au cours du combat - Vautrot est décédé des suites de ses blessures, le 17 juillet 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 26 juillet 1918 - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - Fiche matricukle du département de la Marne - MpF - Dernière mise à jour : 21 novembre 2018.

* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Brig Lucien Maurice Vautrot du 81ème régiment d'artillerie lourde, pilote à l'escadrille SAL 27, en date du 26 juillet 1918 : "Jeune et excellent pilote, d'un dévouement inlassable. Le 16 juillet 1918, a succombé glorieusement dans une lutte inégale contre sept avions de chasse ennemis."

 

Les avions

Terrain d'aviation de Buc (Yvelines) - L'escadrille REP 27 a été formée sur place, le 30 août 1914 - Photo prise par un avion de l'escadrille allemande FlAbt 260, le 8 juin 1918 - Focale de prise de vue F 50 - Altitude de prise de vue 6000 mètres - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Lionel Luttebacher que je remercie pour son aide.

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Terrain d'aviation de Clermont-en-Argonne (Meuse) - L'escadrille HF 27 a stationné sur place du 30 août au 13 septembre 1914 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Lionel Luttenbacher que je remercie pour son aide.

Terrain de Lemmes (Meuse) - L'escadrille C 27 a stationné sur place du 13 mars au 3 mai 1916 - Cette photo, postérieure à la période concernée, a été prise en août 1917 - Photo Roger Kissel transmis par Roland Kissel, son fils, que je remercie pour son aide.

Alignement des dix Salmson 2A2 de l'escadrille SAL 27 en 1918 - On remarque que l'escadrille avait adopté un système de reconnaissance par bandes de couleur - En effet, aucun des avions, qui portent tous l'insigne d'escadrille, présente la même bande - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Charles Plat transmise par Daniel Petrilli, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

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Les avions

Salmson 2A2 n° 194 de l'escadrille SAL 27 - L'insigne au moustique est difficilement visible - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Charles Plat, transmise par Daniel Petrilli, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

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Membre d'équipage pose à côté d'un Letord de l'escadrille C 27 en 1917 - Remarquez l'insigne sur le fuselage de l'avion ainsi que la tourelle arrière armée de deux Lewis alimentées de chargeurs de 97 cartouches - Photo collection David Méchin que je remercie pour son aide.

Photo prise à bord d'un Letord, au cours d'une mission pendant l'hiver 1917-1918 - Le Slt Charles Plat, observateur qui occupe le poste avant, s'est retourné et a immortalisé le pilote, dont on voit son casque et le mitrailleur arrière assis dans une toutelle TO armée d'une unique mitrailleuse Lewis dotée d'un chargeur de 97 cartouches - Photo Charles Plat, transmise par Daniel Petrilli, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

 

Photos aériennes

Photo aérienne verticale de la tranchée de la Loutre prise par un équipage de l'escadrille SOP 27 pour le compte de l'aéronautique du 21ème corps d'armée, le 12 juillet 1917 - La tranchée de la Loutre se situe au Sud de Vaudesson (Aisne) - Altitude de prise de vue 2500 mètres - Elle identifie 5 batteries d'artillerie allemandes, à savoir les 2250, 2549, 2951, 2852 et 2754 - En 1917, l'aéronautique du 21ème corps d'armée était composée de l'escadrille C 27 et de la 28ème compagnie d'aérostiers - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Denis Devalois que je remercie pour son aide.

Photo aérienne verticale du bois de Hoinets prise par un équipage de l'escadrille SOP 27 pour le compte de l'aéronautique du 21ème corps d'armée, le 23 juillet 1917 - Le bois de Hoinets se sutue au Sud de Vaudesson (Aisne) - Altitude de prise de vue 2300 mètres - Elle identifie 5 batteries d'artillerie allemandes, à savoir les 3958, 4360, 4261, 3963, 3863 et probablement des 3859 et 3865 qui sont en batterie dans les bois - En 1917, l'aéronautique du 21ème corps d'armée était composée de l'escadrille C 27 et de la 28ème compagnie d'aérostiers - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Denis Devalois que je remercie pour son aide.

Photo panoramique oblique du village de Dormans prise par un équipage de l'escadrille SAL 27, le 2 juin 1918 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Charles Plat, transmise par Daniel Petrilli, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Photo panoramique oblique du village d'Azy prise par un équipage de l'escadrille SAL 27, le 2 juin 1918 - Remarquez les vestiges du pont qui a été détruit - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Charles Plat, transmise par Daniel Petrilli, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Photos aériennes

Photo panoramique oblique du village d'Azy prise par un équipage de l'escadrille SAL 27, le 2 juin 1918 - Elle a été développée et interprétée par les personnels de la 32ème section photo qui était abritée dans les locaux de l'escadrille - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Charles Plat, transmise par Daniel Petrilli, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

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Une rue de Reims (Marne) prise le 3 novembre 1918 - Elle a été développée par la 32ème section photo qui travaillait pour le compte du 21ème corps d'armée - L'escadrille SAL 27 a été affectée à l'aéronautique du 21ème corps d'armée de juin 1915 à février 1919 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Charles Plat, transmise par Daniel Petrilli, son petit-fils, que je remercie pour son aide.- Photo Charles Plat, transmise par Daniel Petrilli, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

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Photo panoramique oblique de la gare de Château-Thierry prise par un équipage de l'escadrille SAL 27 pour le compte du 21ème corps d'armée, le 2 juin 1918 - - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Charles Plat, transmise par Daniel Petrilli, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Photo panoramique oblique de Château-Thierry prise par un équipage de l'escadrille SAL 27, le 2 juin 1918 - Elle a été développée et interprétée par les personnels de la 32ème section photo qui était abritée dans les locaux de l'escadrille - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Charles Plat, transmise par Daniel Petrilli, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Photo panoramique oblique du village de Passy (??) prise par un équipage de l'escadrille SAL 27, le 2 juin 1918 - Elle a été développée et interprétée par les personnels de la 32ème section photo qui était abritée dans les locaux de l'escadrille - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Charles Plat, transmise par Daniel Petrilli, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Agrandissement des vestiges du pont du village d'Azy, le 2 juin 1918 - Photo Charles Plat, transmise par Daniel Petrilli, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

 

Documents en rapport

Citation collective décernée aux personnels de l'escadrille C 27, le 4 décembre 1915 - Les personnels titulaires de cette citation sont cités nominativement - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Citation Henri Dutertre, transmise par Evelyne Labarre, sa petite fille, que je remercie pour son aide.

Brevet militaire de bombardier-mitrailleur en avion n° 405, spécialité mitrailleur du Cal Marcel Léon Bourlon décerné le 15 août 1917 - Vois sa biographie dans la rubrique Les Hommes - Collection Jean-Laurent Truc que je remercie pour son aide.

Documents en rapport

Carte du Sgt Gaston Giudicelli, pilote de l'escadrille C 27, autorisant le porteur à effectuer des opérations postales. Photo collection Jérémie Raussin.

Tableau présentant les pertes de l'escadrille REP 27 / C 27 / SAL 27 - Photo B. Mirandel que je remercie pour son aide.

 

Souvenirs en rapport

Carte de correspondance des armées de la République envoyée par le MdL André Pierre, affecté à l'escadrille C 27, à son père Alphonse, propriétaire à Montesquieu-par-Bruch (Lot-et-Garonne), le 7 août 1915 - Carte collection Donald Wright que je remercie pour son aide.

Souvenirs en rapport

Briquet fabriqué de toutes pièces par un aviateur de l'escadrille C 27 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

 

Monuments commémoratifs
et tombes

Tombe du caporal Louis Marcel Granel pilote de l'escadrille C 27 décédé des suites d'un accident aérien sur le terrain de Béthune, le 11 janvier 1915 - Son avion a été déséquilibré par des rafales de vent et s'est écrasé - Louis Granel est mort à l'hôpital de Béthune - Brevet de pilote militaire n° 145 en date du 3 août 1912 - Photo Thierry Cornet que je remercie pour son aide.

Tombe du Ltt Marcel Baudot, pilote de l'escadrille REP 27, tué au cours d'une mission de réglage d'artillerie du 1er groupe du 62ème régiment d'artillerie, sur l'Est de Vermelle, le 14 octobre 1914 - Il repose dans le cimetière de Préville à Nancy (Meurthe-et-Moselle) - Photo Bernard Visse et transmise par Gérard Condé, son petit-neveu, que je remercie tous deux pour leur aide.

Tombe d'un équipage de la SAL 27 au cimétière d'Orfeuil (08) - Le 5 octobre 1918, le MdL Pascal Rey (pilote) et le Ltt Pierre Doumerc-d'Exea (obs) sont tués lorsque leur Salmson 2A2 est abattu par des pilotes allemands du Jasta 17 - Photo Bernard Berthion que je remercie pour son aide efficace.

Monuments commémoratifs
et tombes

Tombe de la famille Tussing dans le cimetière de Nanterre (92) - Le MdL Georges Tussing, pilote de l'escadrille SAL 27 y repose depuis 1920 - Sa famille a fait une recherche pour retrouver son corps dans la zone où il avait disparu - Le patronyme d'origine de la famille est "Toussaint" mais il a été transcrit par un fonctionnaire alors que la famille vivait en Alsace pendant l'occupation de 1971 à 1918 - Photo M. François Boulay que je remercie pour son aide.

Tombe du Ltt Emmanuel Travers, observateur de l'escadrille C 27 du 1er février 1915 au 17 août 1917, dans le carré militaire des restitués dans le cimetière communal de Soissons - Il a été tué au cours d'un accident d'avion, en équipage avec le MdL Jean Pierre Bernajuzan (pilote) sur le terrain d'aviation d'Ambrief, le 17 août 1917 - Leurs corps ont été évacués à l'ambulance 5/52 d'Ambrief (Aisne) - Photo Mickael Lepage que je remercie pour son aide.

Gros plan de la tombe du Ltt Emmanuel Travers, observateur de l'escadrille C 27 du 1er février 1915 au 17 août 1917, dans le carré militaire des restitués dans le cimetière communal de Soissons - Il a été tué au cours d'un accident d'avion, en équipage avec le MdL Jean Pierre Bernajuzan (pilote) sur le terrain d'aviation d'Ambrief, le 17 août 1917 - Leurs corps ont été évacués à l'ambulance 5/52 d'Ambrief (Aisne) - Photo Mickael Lepage que je remercie pour son aide.

 

Remerciements à :

- M. Bernard Berthion pour l'envoi de la photo de la tombe des aviateurs Rey et Doumerc-d'Exea.
- M. Jérémie Raussin pour l'envoi des documents de Gaston Giudicelli.
- M. Maurice Rey pour la transmission des archives de Jean-Marie Rey, son grand-père.
- M. Thierry Cornet pour l'envoi de ses photos.
- M. le Général Guy François pour la transmission des données extraites du JMO du CRP.
- M. Rouget de Gourcez pour l'envoi de la photo du Ltt Robert Brumauld des Allées.
- M. David Méchin pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. Didier Linard pour ses recherches sur le rattachement de la C 27 au 21ème corps d'Armée.
- L44LZ77 pour l'envoi de la photo de l'insigne métallique de l'escadrille C 27.
- M. François Boulay pour l'envoi de la photo du MdL Georges Tussing.
- Mme Monique Storme pour l'envoi de la photo du Ltt Pierre Barthélémy d'Exea-Doumerc, son arrière grand oncle.
- M. Daniel Petrilli pour l'envoi des photos de Charles Plat, son grand-père.
- Mme Evelyne Labarre pour l'envoi des archives d'Henri Dutertre, son grand-père.
- M. Roland Kissel pour l'envoi des archives de Roger Kissel, son père.
- M. Chritian Raget pour l'envoi des archives de René Simon.
- M. Gérard Condé pour l'envoi des photos de Marcel Baudot, son grand-oncle.
- M. et Mme Gérard Dieux-Lenouvel pour la communication des archives du Cne Léon Lenouvel.
- M. Mickael Lepage pour l'envoi des photos de la tombe du Ltt Emmanuel Travers.
- M. Frédéric Biscarrat pour l'envoi de la photo du Slt André Garret-Flandy.
- M. B. Mirandel pour l'envoi du tableau des pertes de l'escadrille 27.
- M. Lionel Luttebacher pour l'envoi des photos de sa collection.
- Mme Myriam Septier-Battault pour l'envoi de la photo de Pierre Septier, son père.
- M. Jean-Laurent Truc pour l'envoi de la photo du brevet de mitrailleur du Sgt Marcel Bourlon.
- M. Donald Wright pour l'envoi des photos de la carte de correspondance envoyée par le MdL Pierre.
- M. Denis Devalois pour l'envoi des photos de reconnaissance de l'escadrille SOP 27.
- M. Yann Le Floc'h pour l'envoi de la photo du Ltt Charles Drouard.

Bibliographie :

- Fiche matricule du Ltt Charles Plat archivée aux archives départementales de la Seine-et-Marne.
- Les escadrilles de l'aéronautique militaire française - Symbolique et histoire - 1912-1920
- Ouvrage collectif publié par le SHAA de Vincennes en 2003.
- L'aviation française 1914-1940, ses escadrilles, ses insignes - par le Commandant E Moreau-Bérillon - publié à compte d'auteur en 1970.
- The French Air Service War Chronology 1914-1918 par Frank W.Bailey et Christophe Cony publié par les éditions Grub Street en 2001.
- Les "As" français de la Grande Guerre en deux tomes par Daniel Porret publié par le SHAA en 1983.
- Les Armées françaises dans la Grande Guerre publié à partir de 1922 par le Ministère de la Guerre.
- Site Internet "Traditions des escadrilles de l'Armée de l'Air" de Henri Guyot - Voir le lien
- Site Internet "Mémoires des Hommes" du Ministère de la Défense - Voir le lien
- Site Internet " Pages 14-18 " de Joël Huret.

 

Si vous avez des documents écrits ou photographiques pouvant compléter les données de cette page, veuillez contacter l'auteur du site.

Escadrille 26 Victoires Escadrille 28

 

 

pas de fiche > 1918

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