Les Hommes

Sgt André Henri Martenot de Cordoux - Né le 14 mars 1893 à Chalezeule (Doubs) - Fils de Claude François Jean et Mathilde Martenot de Cordoux - Domiciliés à Trois Châtel à Besançon - Profession avant guerre Ingénieur - Classe 1913 - Recrutement de Besançon sous le matricule n° 918 - Mobilisé au 149ème régiment d'infanterie, le 8 août 1914 - Affecté dans une unité du Génie - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 5 août 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2156 obtenu à l'école militaire d'aviation de Pau, le 26 décembre 1915 - Stage "Avions Rapides" à l'école militaire d'aviation d'Avord, jusqu'au 30 janvier 1916 - Pilote du RGA du 30 janvier au 7 février 1916 - Pilote du GDE du 7 février au 10 avril 1916 - Pilote de l'escadrille C 28 (détachement 513) du 17 avril au 20 mai 1916 - Evacué à l'ambulance 2/60, le 20 mai 1916 - Une citation à l'ordre de l'armée, le 26 mai 1916 - Nommé Sergent, le 22 juin 1916 - Convalescence jusqu'au 4 janvier 1917 - Pilote du GDE du 4 janvier au 16 février 1917 - Pilote de l'escadrille C 56 (détachement 513) du 16 février au 6 avril 1917 - Pilote de l'escadrille N 38 du 6 avril au 11 juin 1917 - Pilote de l'escadrille N 94 / SPA 94 du 11 juin 1917 au 1er avril 1919 - Nommé Adjudant, le 25 juin 1917 - Une citation à l'ordre de l'armée en juillet 1917 - Médaille Militaire et une citation à l'ordre de l'armée, le 1er octobre 1917 - Nommé Sous-Lieutenant à titre temporaire, le 25 janvier 1918 - En mission du 8 au 18 février 1918 - Une citation à l'ordre de l'armée, le 10 octobre 1918 - A terminé la guerre avec 8 victoires homologuées - Détaché à Sarreguemines du 3 décembre 1918 au 23 janvier 1919 - Détaché du 22 février au 17 mars 1919 - Nommé Lieutenant de réserve, le 26 mars 1919 - Affecté à l'escadre n° 1, le 1er avril 1919 - Affecté au 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg, le 22 juin 1920 - Décédé, le 31 décembre 1978 - Sources : Pam - JORF - CCC 28 - CCC 56 - CCC 28 - CCC 94 - Dernière mise à jour : 11/01/2015.
* Citation à l'ordre de l'armée du Caporal André Henri Martenot de Cordoux, pilote de l'escadrille C 28, en date du 26 mai 1916 : "Le 20 mai, a attaqué à courte distance un avion ennemi, le forçant à atterrir à proximité des lignes, le pilote hors de combat; atteint, dans la lutte, d'une balle qui lui a enlevé deux doigts au pied et fait une blessure grave au mollet, n'a dû de ramener son appareil au terrain d'atterrissage qu'à son habileté et à son énergie."
* Citation à l'ordre de l'armée du Sgt André Henri Martenot de Cordoux, du 1er groupe d'aviation, pilote du détachement 513, en date du 4 mars 1917 : "Pilote hardi qui a toujours donné les preuves des qualités les plus brillantes d'énergie, d'adresse et de bravoure. A attaqué le 20 mai 1916 un avion ennemi à courte distance, le forçant à atterrir à proximité des lignes et mettant le pilote hors de combat. Atteint d'une balle qui lui a fait des blessures graves, n'a dû de ramener son appareil dans nos lignes qu'à son habileté et son énergie."
* Médaille militaire et Citation à l'ordre de l'armée de l'Adj André Marie Henri Martenot de Cordoux, pilote de l'escadrille N 94, en date du 1er octobre 1917 : "Pilote adroit et plein d'ardeur. S'est toujours acquitté avec succès des missions de chasse et de protection qui lui ont été confiées. Grièvement blessé, le 20 mai 1916, au cours d'un combat aérien, a réussi, grâce à son courage, à abattre son adversaire. A repris sa place à l'escadrille bien qu'incomplétement guéri, donnant ainsi un bel exemple du devoir. Le 25 juillet 1917, a descendu son deuxième appareil. Deux citations à l'ordre de l'armée (Croix de Guerre)."
* Citation à l'ordre de l'armée du Slt André Marie Henri Martenot de Cordoux, du 149ème régiment d'infanterie, pilote de l'escadrille SPA 94, en date du 13 juin 1918 : "Brillant pilote de chasse. Provoque chaque jour l'admiration de ses camarades par son allant et son entrain. A plusieurs reprises, a attaqué des patrouilles de dix à quinze appareils ennemis et, grâce à son sang-froid et à son audace, a pu sortir indemne de combats très durs. Vient d'abattre son quatrième avion ennemi. Une blessure. Médaillé militaire pour faits de guerre. Deux citations."
* Citation à l'ordre de l'armée du Slt André Henri Martenot de Cordoux, du 149ème régiment d'infanterie, pilote aviateur, détaché à l'escadrille SPA 94, en date du 10 octobre 1918 : "Pilote d'un entrain et d'une bravoure au-dessus de tout éloge, véritable homme de devoir qui ne cesse de s'imposer à tous par son audace et son courage. Poursuivant toujours avec la même ardeur le combat contre les avions ennemis; a abattu les 21 août et 13 septembre 1918, ses sixième et septième avions ennemis. Une blessure. Médaillé militaire et Chevalier de la Légion d'Honneur pour faits de guerre. Quatre citations."
* Citation à l'ordre de l'armée du Slt André Henri Martenot de Cordoux, du 149ème régiment d'infanterie, pilote à l'escadrille SPA 94, en date du 15 novembre 1918 : "Officier d'élite ayant la plus haute conception du devoir, animé d'un courage et d'un allant au-dessus de tout éloge, et joignant aux qualités de pilote de chasse de grande valeur, celles d'observateur des plus minutieux. Les 6 et 12 octobre, a opéré un jalonnement précis de botre infanterie, malgré les circonstances atmosphériques les plus défavorables et lui a donné des renseignements très importants sur la situation de l'ennemi. Une blessure. Médaillé Militaire et décoré de la Légion d'Honneur pour faits de guerre. Cinq citations."

Cne Georges Nicolas Joseph Mailfert, pilote et commandant de l'escadrille du 1er septembre 1914 au 9 janvier 1915 - Né le 21 décembre 1875 à Chatillon-sur-Seine - Engagé au 60ème régiment d'infanterie, le 31 octobre 1894 - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 13 juin 1910 - Brevet de pilote militaire n° 19 en date du 27 juillet 1911 - 2 citations à l'ordre de la division en 1916 - une citation à l'ordre du CA en 1916 - Différentes mutations : Camp d'aviation de Châlons - pilote de réserve de l'escadrille 13 - Commandant de l'escadrille HF 28 - Cdt de l'escadrille de protection du GQG - Cdt l'école du Crotoy - Cdt de l'escadrille F 5 - Cdt de l'aéronautique du 17ème CA - cdt de l'aéronautique du 35ème CA - Cdt de l'école de Captieux (Cazaux).
Slt Antide Viot - Observateur de l'escadrille HF 28 - Biographie à compléter.
* Citation à l'ordre de l'armée : "Le 30 septembre 1914, pendant une reconnaissance en avion exécutée à 1300 mètres seulement en raison des difficultés d'observation, a été blessé; n'en a pas moins poursuivi l'exécution de sa mission et n'a atterri qu'une demi-heure après cette mission terminée. Après une absence d'un mois, a rejoint l'escadrille avant d'être complétement guéri"

MdL Louis Gardey - Pilote de l'escadrille C 28 - Biographie à complèter.
* Citation à l'ordre de l'armée : "Bien que jeune pilote, a montré depuis son arrivée de belle qualités de hardiesse et de sang-froid. A réussi, grâce à son calme et à son habilité, à revenir atterrir dans les lignes françaises le 23 octobre et le 2 novembre, sauvant ainsi son passager. Légèrement blessé le 25 décembre, est reparti dès le lendemain en reconnaissance."

Slt Lucien Baptiste Valentin Sartori - Né le 17 juin 1892 à Saint-Bonnet de Joux (Saône et Loire) - Arme d'origine Artillerie - détaché à l'escadrille C 28 du 9 mai au 10 juin 1915 - Observateur de l'escadrille C 28 du 11 juin 1915 au 21 mars 1916 - Hospitalisé à l'infirmerie de Châlons du 15 au 30 novembre 1915 - Chevalier de la Légion d'honneur et Croix de Guerre avec palme, le 4 janvier 1916 - Stage à l'école du tir aérien de Cazaux du 1er au 17 février 1916 - Détaché à la batterie R 2 du 25 au 27 février 1916 - En mission à l'école d'aviation militaire d'Etampes pour passer les épreuves du brevet de pilote militaire du 11 au 12 mars 1916 - Observateur de l'escadrille MF 7 du 21 mars au 28 avril 1916 - Tué au combat dans les environs de Moronvilliers (51), le 28 avril 1916 - Ce jour, il faisait équipage avec le Slt Philippe Léo - Leur avion a été abattu par la DCA allemande et les deux hommes ont été tués.
* 1ère citation à l'ordre de l'armée : "Officier qui s'est signalé en toute circonstance par son dévouement et son courage et qui a rendu les services les plus signalés comme observateur en avion. Le 29 septembre 1915, ayant eu son avion très gravement endommagé par 60 éclats d'obus au cours d'un vol de surveillance des batteries ennemies, n'a cependant atterri qu'après accomplissement complet de sa mission."
* 2ème citation à l'ordre de l'armée : "Officier du plus grand mérite et d'une bravoure à toute épreuve. Déjà titulaire de 3 citations à l'ordre, tant dans l'artillerie que dans l'aviation. Le 29 décembre 1915, a exécuté une reconnaissance de 2 heures au-dessus des lignes ennemies, sous un feu d'artillerie continu et particulièrement violent, au cours de laquelle il a dû livrer combat à un avion de chasse ennemi. Est rentré avec 31 balles de mitrailleuses et 10 éclats d'obus dans son avion, après avoir réussi un réglage de tir et en rapportant des renseignements importants."
* 3ème citation à l'ordre de l'armée : "Officier remarquablement doué qui joignait à des connaissances professionnelles étendues des qualités d'entrain, de courage et de décision qui en faisait un excellent observateur. Le 28 avril 1916, chargé d'une reconnaissance à l'intérieur des lignes ennemies, a trouvé une mort glorieuse en la poursuivant en dépit d'un tir d'artillerie très précis qui a fini par mettre le feu à son appareil et l'abattre au sol."

Citation à l'ordre de l'armée du Slt Lucien Sartori, observateur de l'escadrille C 28 - Ordre n° 2239 "D", en date du 4 janvier 1916 - L'officier est nommé au grade de Chevalier dans l'ordre de la Légion d'Honneur - Cette nomination comporte l'attribution de la Croix de Guerre avec palme de bronze - Photo Archives Nationales transmises par M. Guy Donze que je remercie pour son aide -
* Chevalier de la Légion d'Honneur et Citation n° 2239 à l'odre de l'armée du Slt Lucien Sartori, observateur de l'escadrille C 28, en date du 4 janvier 1916 : "Officier du plus grand mérite et d'une bravoure à toute épreuve, déjà titulaire de trois citations à l'ordre, tant dans l'artillerie que dans l'aviation. Le 29 décembre 1915, a exécuté une reconnaissance de deux heures au-dessus des lignes ennemies sous un feu d'artillerie continu et particulièrement violent pendant laquelle il a dû livrer combat à un avion de chasse ennemi. Est revenu avec 31 balles de mitrailleuses et 10 éclats d'obus dans son avion, après avoir réussi un réglage de tir et en rapportant des renseignements importants."

Sgt Clément Gaffodio - Né le 28 mars 1898 à Vienne (Isère) - Fils de Laurent Noël Gaffodio et de Marie Victorine Collin - Domiciliés rue Rabelais à Vienne (Isère) - Profession avant guerre Mécanicien ajusteur - Classe 1915 (engagement) - Recrutement de Vienne (Isère) sous le matricule n° 224 - Engagé volontaire pour quatre ans au titre du 3ème groupe aéronautique à Lyon-Bron, le 5 mai 1913 - Mécanicien de l'escadrille HF 19 du 6 juin 1913 au 23 janvier 1915 - Passé par organisation au 2ème groupe d'aviation, le 1er janvier 1914 - Mécanicien de la RGA du 23 janvier au 14 février 1915 - Mécanicien de l'escadrille C 28 / SAL 28 du 14 février 1915 au 16 juillet 1919 - Détaché à la RGA du 3 au 8 juillet 1915 - Nommé Caporal, le 20 octobre 1915 - Détaché à Chalais-Meudon du 29 février au 16 mars 1916 - En traitement à l'hôpital de Châlons du 1er au 21 juillet 1916 - En subsistance à l'escadrille F 20 du 24 mars au 2 avril 1917 - Nommé Sergent, le 18 octobre 1917 - Stage à la 9ème compagnie du DPTA du 10 au 12 juin 1918 - Breveté mécanicien de moteurs et avions homologué, le 6 août 1918 - Hospitalisé sur un HOE du 9 octobre au 15 novembre 1918 - Hospitalisé au HOE 5/44 de Metz du 22 décembre 1918 au 11 février 1919 - Affecté au dépot du 2ème groupe d'aviation de Lyon-Bron du 16 juillet au 23 août 1919 - Démobilisé, le 23 août 1919 - Domicilié au 155, rue de la Croix Rousse à Lyon (Rhône), à compter du 23 août 1919 - Domicilié au 8, rue Siméon Gouët à Vienne, à compter du 10 décembre 1919 - Affecté, dans la réserve, au 35ème régiment d'aviation d'observation de Lyon-Bron - Domicilié au 13, rue Schneider à Vienne (Isère), à compter du 31 décembre 1921 - Domicilié rue de l'Industrie à Chauffailles, à compter du 21 octobre 1924 - Affecté, dans la réserve, au 4ème régiment du Génie, le 1er mai 1926 - Sources : Pam - CCC de l'escadrille C 28 / SOP 28 / SAL 28 - Fiche matricule du département de la Vienne - Dernière mise à jour : 1er mars 2018.

Slt Pierre Nautet - Né le 12 avril 1887 à Navarreux (Basse-Pyrénéees) - Fils d'Auguste Nautet et de Françoise Salanbert - Service militaire au 14ème régiment d'artillerie à cheval à compter du 6 octobre 1908 - Mobilisé dans la même unité, le 2 août 1914 - Brevet de pilote militaire n° 421 obtenu le 16 février 1914 - Pilote de l'escadrille BL 18 du 2ème trimestre 1914 au 27 août 1914 - Nommé Adjudant, le 20 mars 1915 - Pilote de l'escadrille C 28 du 2 février au 26 octobre 1915 - Détaché à la RGA du 29 avril au 2 mai 1915 - Détaché à la RGA du 26 octobre 1915 au 18 janvier 1916 - Evacué sur l'hôpital complémentaire de Rennes, à compter du 26 octobre 1915 - Pilote de l'escadrille C 34 du 18 janvier au 18 juin 1916 - GDE à compter du 18 juin 1916 - Convoyage d'un Caudron R 4 du 28 au 31 juillet 1916 - Détaché à l'escadrille MF 16 du 7 au 11 août 1916 - Pilote de la RGA du 11 au 13 août 1916 - Convoyage d'un Caudron R 4 de la GDE du 13 au 20 août 1916 - Pilote de l'escadrille MF 52 du 24 août au 25 décembre 1916 - Pilote de l'escadrille R 213 du 25 décembre 1916 au 2 février 1919 - Nommé sous-lieutenant à titre temporaire, le 23 mars 1918 - En subsistance à l'escadrille R 207 du 1er au 5 novembre 1918 - Affecté au Parc 117 à compter du 2 février 1919 - Médaille Militaire - Croix de Guerre - 2 citation à l'ordre de l'armée.

Slt René Casimir Lerre, observateur de l'escadrille C 28 du 29 octobre 1915 au 4 avril 1916 - Photo Pierre Poisard transmise par Gérard Bon, son petit-neveu, que je remercie pour son aide.
Ltt René Casimir Lerre - Né le 25 juillet 1889 à Amiens (Somme) - Fils de Casimir Lerre et de Armeline Hulin - Parents domiciliés au 42, rue des Majots à Amiens (Somme) - Profession avant guerre Employé des chemins de fer - Classe 1909 - Recrutement d'Amiens (Somme) sous le matricule n° 211 - Engagé volontaire au titre des batteries à cheval de la 7ème division de cavalerie, 32ème régiment d'artillerie à Fontainebleau, le 10 mai 1910 - Affecté au 30ème régiment d'artillerie du 1er octobre 1910 au XX septembre 1915 - Nommé Brigadier, le 20 janvier 1911 - Nommé Maréchal des Logis, le 28 septembre 1911 - Blessé en service commandé par une fracture du péroné droit, le 14 octobre 1911 - Nommé Maréchal des logis fourrier, le 9 décembre 1912 - Rengagé pour un an, à compter du 10 mai 1913 - Rengagé pour un an, à compter du 10 mai 1914 - Admis à l'école militaire de l'artillerie suite au concours de 1914 - Nommé Adjudant, le 1er octobre 1914 - Nommé Aspirant, le 15 octobre 1914 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 15 mars 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 18 septembre 1915 - Affecté à la RGA du Bourget-Dugny du 18 au 24 septembre 1915 - Observateur de l'escadrille N 67 du 24 septembre au 28 octobre 1915 - Observateur de l'escadrille C 28 du 29 octobre 1915 au 4 avril 1916 - Titularisé observateur en aéroplane, le 12 novembre 1915 - Citation n° 13 à l'ordre de l'aéronautique de la 4ème armée, en date du 3 mars 1916 - Blessé et évacué sur l'hôpital de Châlons, le 4 avril 1916 - Observateur de l'escadrille C 28 du 3ème trimestre 1916 au 13 novembre 1916 - Citation n° 598 à l'ordre de la 4ème armée, en date du 8 juillet 1916 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 4 octobre 1916 - Affecté au 2ème groupe d'aviation à destination de l'aviation de l'armée serbe, le 13 novembre 1916 - Passé par le parc de Mikra jusqu'au 3 décembre 1916 - Observateur de l'escadrille F 384 (future escadrille 522) du front d'Orient du 3 décembre 1916 au 29 mai 1917 - Débarqué à Salonique, le 23 novembre 1916 - Citation n° 50 à l'ordre du service aéronautique de l'armée serbe, en date du 25 mai 1917 - Stage à l'école de Fontainebleau, à compter du 29 mai 1917 - Observateur de l'escadrille AR 521 du front d'Orient du 14 octobre 1916 au 4 août 1917 - Citation n° 12.127 à l'ordre de l'armée serbe, en date du 14 juillet 1917 - Brevet de pilote militaire n° 15.039 passé à l'armée d'Orient, le 6 août 1918 - Observateur puis pilote d'une escadrille du front d'Orient du 4 août 1917 au 23 octobre 1918 - Citation n° 24.590 à l'ordre de la division serbe, en date du 27 mai 1918 - Citation n° 237 à l'ordre de l'armée française orientale, en date du 24 août 1918 - Médaille d'or de la bravoure serbe - Pilote de l'aviation du Maroc - Embarqué, le 25 novembre 1918 et arrivé à Casablanca, le 30 novembre 1918 - Commandant de l'escadrille 555 du 13 décembre 1918 au 12 août 1919 - En stage à l'école de Fontainebleau à compter du 12 août 1919 - Chevalier de la Légion d'honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 16 juin 1920 - Affecté au régiment d'aviation du Maroc, le 26 mai 1920 - Embarqué à Bordeaux (Gironde), le 18 juin 1920 - Débarqué à Casablanca, le 22 juin 1920 - Affecté au 37ème régiment d'aviation, le 1er juin 1920 - Citation n° 278 à l'ordre des troupes d'occupation du Maroc, en date du 8 août 1921 - Maintenu au Maroc jusqu'au 5 août 1922 - Nommé Capitaine, le 25 septembre 1922 - Citation n° 336 à l'ordre des TOE, en date du 25 septembre 1922 - Désigné pour suivre les cours de Bordeaux du 3 janvier au 14 avril 1923 - Débarque à Casablanca, le 24 avril 1923 - Commandant de la 9ème escadrille du 37ème régiment d'aviation, le 2 mai 1923 - Commandant du 2ème groupe du 37ème régiment d'aviation, le 12 janvier 1924 - Citation n° 428 à l'ordre des troupes d'occupation du Maroc, en date du 16 janvier 1924 - Citation à l'ordre des TOE, en date du 14 septembre 1925 - Citation n° 781 à l'ordre du régiment, en date du 2 juillet 1926 - Médaille Coloniale avec agrafe vermeuil "Maroc 1925", en date du 6 juillet 1926 - Officier de la Légion d'Honneur, en date du 10 juillet 1926 - Adjoint au commandant du 4ème groupe du 37ème RA, le 1er juillet 1927 - Lettre de félicitations du Général commandant supérieur des troupes du Maroc, en date du 16 mars 1928 - Nommé Chef de bataillon, le 25 décembre 1928 - Détaché à la mission militaitre française en Turquie du 10 avril au 18 octobre 1929 - Affecté au 34ème régiment d'aviation, le 16 juin 1929 - Affecté au 37ème régiment d'aviation (Maroc), le 9 décembre 1929 - Affecté au service général du ravitaillement en matériel d'aéronautique, le 8 avril 1932 - Citation n° 9 à l'ordre de l'armée, en date du 11 avril 1932 - Embarqué à Oran, le 17 mai 1932 - Affecté au 1er groupe d'aviation d'Afrique, le 23 juin 1932 - Affecté à la base aérienne du Bourget-Dugny, le 14 janvier 1933 - Nommé Lieutenant-colonel et affecté au 38ème régiment d'aviation de Thionville-Basse-Yutz, le 25 décembre 1933 - Commandant de la 52ème escadre aérienne, le 1er avril 1934 - Commandant de l'air régional n° 3, le 2 octobre 1936 - Nommé Colonel, le 15 mars 1939 - Placé en congé pour une durée de 5 ans, sur sa demande, à la date du 15 avril 1939 - Domicilié au Bourg de Mazrclatour (Corrèze) - Rayé des contrôles, le 13 juin 1939 - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille N 67 - CCC de l'escadrille C 28 - CCC de l'escadrille 522 - CCC de l'escadrille 555 - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Somme - Dossier Leonore non communicable - JORF - Dernière mise à jour : 3 décembre 2019.
* Citation n° 13 à l'ordre de l'aéronautique de la 4ème armée, en date du 3 mars 1916 : "Le 4 janvier 1916, s'est offert pour exécuter comme observateur, une reconnaissance que le temps défavorable et la faible hauteur des nuages rendaient particulièrement dangereuse. A eu son avion atteint de balles de mitrailleuses et détruit à l'atterrissage par suite de la violence des rafales du vent."
* Citation n° 598 à l'ordre de la 4ème armée, en date du 8 juillet 1916 : "Observateur énergique et audacieux. Parti le 2 juillet 1916 pour un bombardement à grande distance, a eu son avion atteint par des éclats d'obus qui provoquent le brusque affaiblissement d'un de ses moteurs. Bien qu'étant encore loin du but, il poursuit sa mission, l'accomplit et rentré en franchissant les lignes à faible altitude."
* Citation n° 50 à l'ordre du service aéronautique de l'armée serbe, en date du 25 mai 1917 : "Très ancien observateur, courageux, calme et tenace, a exécuté des reconnaissances et bombardements à longue distance dans des conditions atmosphériques difficiles, rapportant des renseignements complets sur l'ennemi, toujours volontaire pour les missions périlleuses. A soutenu plusieurs combats avec les avions ennemis."
* Citation n° 12.127 à l'ordre de l'armée serbe, en date du 14 juillet 1917 : "Très ancien observateur plein d'allant, très expérimenté, très courageux. S'est signalé dans de nombreuses reconnaissances à longue portée, par la conscience qu'il apportait dans l'exécution de ses missions parfois très délicates. A livré plusieurs combats dans lesquels il a forcé chaque fois son adversaire à abandonner la lutte faisant toujours preuve du plus grand mépris du danger."
* Citation n° 24.590 à l'ordre de la division serbe, en date du 27 mai 1918 : "Observateur du plus grand mérite. Depuis très longtemps au service de l'armée serbe, spécialiste des grandes reconnaissances. A accompli les missions qui lui étaient confiées avec bravoure, intelligence et sang-froid, livrant combat aux avions avions ennemis qui lui barraient la route et continuant sa mission. Est rentré à plusieurs reprises avec son appareil très abimé par les projectiles ennemis."
* Citation n° 237 à l'ordre de l'armée française orientale, en date du 24 août 1918 : "Attaqué par une avion au cours d'un repérage, l'a mis en fuite et a continué sa mission bien que son appareil ait été atteint par les balles de l'adversaire. Au cours d'une reconnaissance, a eu son avion endommagé à 20 km à l'intérieur des lignes ennemies et détruit à l'atterrissage, s'est encore distingué au cours des attaques de Shra et Legen. Ancien observateur très brave, ayant rendu les plus grands services. Compte plus de 300 heures de vol sur l'ennemi."
* Chevalier de la Légion d'honneur et citation à l'ordre de l'armée du Ltt René Casimir Lerre au 37ème régiment d'aviation, en date du 16 juin 1920 : "Excellent pilote et bon chef d'escadrille, très brave. A rendu comme observateur les plus grands services. Compte plus de trois cents heures de vol sur l'ennemi. Trois citations."
* Citation n° 278 à l'ordre des troupes d'occupation du Maroc, en date du 8 août 1921 : "Comme commandant de la 2ème escadrille de décembre 1918 à août 1919, a pris part dans d'excellentes conditions et malgré les moyens en matériels très limités à de nombreuses opérations dans la subdivision de Taza. Appelé après un stage en France à commander une escadrille de bombardement au Maroc, s'est confirmé commandant d'unité de grande valeur, sachant entrainer ses pilotes et prenant une part active aux dernières opérations si réussies de l'encerclement du massif Beni-Ouarain (Avril-juin 1921)."
* Citation n° 336 à l'ordre des TOE, en date du 25 septembre 1922 : "Unité d'aviation de tout premier ordre qui, sous les ordres du Lieutenant Lerre depuis deux années, a travaillé efficacement au succès des nombreuses opérations auxquelles elle a pris part, soit comme une escadrille de bombardement, soit comme escadrille de reconnaissance. Le 20 juin 1922, s'est acquis de nombreux titres au cours du combat de Tafessassot (Haute-Monlouya) grâce à l'allant, l'habileté et au dévouement de son chef et de ses équipages. A assuré pendant neuf heures consécutives, à cent kilomètres de sa base, la surveillance du groupe d'opérations, renseignant à chaque instant le commandant et évitant ainsi toute surprise aux troupes qui se trouvaient en butte à des attaques répétées de la part d'un ennemi nombreux, bien armé et très mordant."
* Croix de guerre des TOE et citation n° 428 à l'ordre des troupes d'occupation du Maroc, de la 9ème escadrille du 37ème régiment d'aviation, en date du 16 janvier 1924 : "Escadrille d'élite qui a (illisible) sévère où elle tient garnison les heureuses traditions de franche gaiété, de bon moral, de joyeux allant des plus belles unités du front français. Sous le commandement énergique de son chef le Capitaine Lerre, aviateur complet, a pris une part très large aux opérations de 1923 ayant pour but le réduction de la tache de Taza. A fourni un effort soutenu et un rendement complet en toutes circonstances : missions photographiques, reconnaissances, liaisons d'infanterie, combat, réglage d'artillerie, bombardement, transports de grands blessés. A fait journellement l'admiration des troupes du groupe d'opérations au cours des durs combats de Recifa (mai 1923), du Bou-Kham-Andj et d'El-Mers (juin 1923), d'immouzer (juillet 1923) et de Djebel Idlan (août 1923). A mérité à plusieurs reprises les félicitations officielles, pour ses services hors pair qu'elle n'a cessé de rendre depuis sa dernière citation en septembre 1923."
* Citation à l'ordre des TOE, en date du 14 septembre 1925 : "Commandant d'unité, grâce à ses qualités exceptionnelles, a pu obtenir de son personnel placé dans des conditions très précaires un très grand rendement dans l'exécution des missions de reconnaissance de tir, de liaison et de bombardement. S'est toujours réservé les missions les plus délicates. A fait preuve de beaucoup d'initiative dans les circonstances difficiles, initiative qui lui a valu les félicitations du commandant venu sur le front nord, continue à y déployer son activité contumière et est d'un exemple précieux pour le sous-groupelent placé sous son commandement."
* Citation n° 781 à l'ordre du régiment, en date du 2 juillet 1926 : "Remarquable chef d'escadrille, s'est distingué au cours des opérations de septembre et octobre 1925 sur le front nord, en particulier aux bombardements de Tabouden et de Bibane, les 14, 15 et 16 septembre. A pris part avec son unité à toutes les expéditions du Moyen Atlas au cours de l'hiver 1925-1926 et a obtenu les résultats les plus brillants."
* Lettre de félicitations du Général commandant supérieur des troupes du Maroc, en date du 16 mars 1928 pour le travail et les résultats obtenus comme instructeur des cours d'aviation de Meknès.
* Citation n° 9 à l'ordre de l'armée du Chef de bataillon René Lerre, groupe AMC, en date du 11 avril 1932 : "Officier supérieur d'aéronautique dont l'éloge n'est plus à faire. A obtenu des 5 escadrilles placées sous ses ordres pour les opérations du Ghéris, du Cafilalet et du Kerkba, un admirable rendement par les bombardements précis, les reconnaissances hardies, les accompagnements permanents des troupes à terre de ses escadrilles, a été un des artisans principaux des beaux succès obtenus. A personnellement rempli les missions les plus audacieuses, enthousiasmant ses équipages par son audace, son sang-froid et son absolu mépris du danger."

MdL Jacques Louis Elie Decazes et de Glucksbierg - Né le 31 août 1891 à Paris - Fils de Jean Elie Octave Louis Sévère Amadieu duc de Decazes et de Glucksbierg et d'Elisabeth Blanche Singer - Classe 1911 - Recrutement de 2ème bureau de la Seine sous le matricule n° 451 - Entré en service actif, le 23 avril 1911 - Affecté au 2ème régiment de Hussards - Brevet de pilote militaire n° 2280 obtenu, le 9 janvier 1916 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire du Crotoy - Pilote de la RGA jusqu'au 22 février 1916 - Pilote de l'escadrille C 28 du 22 février au 15 mars 1916 - Tué au combat dans les environs de Beine (Marne), le 15 mars 1916 - Il faisait équipage avec le Slt François Lefebvre qui a également perdu la vie - Cet équipage avait remporté juste avant une victoire aérienne contre un Fokker - Cette victoire n'a pas été homologuée - Mis en terre par les Allemands à Nauroy (Marne) - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille C 28 - MpF - Dernière mise à jour : 27 juillet 2017.

Sol Albert Emile Eugène Etienne - Né rue de Brest à Vitré (Ille-et-Vilaine), le 25 août 1897 - Fils de (pas de père déclaré) et d'Albertine Emilie Etienne (marchande) - Sa mère s'est plus tard mariée ensuite avec M. Jallon - Domiciliés au 77, rue de St-Brieuc à Chartres (Eure-et-Loir) - Profession avant guerre Mécanicien - Classe 1917 - Recrutement de Chartres (Eure-et-Loir) sous le matricule n° 283 - Engagé volontaire au titre du 2ème groupe d'aviation de Lyon-Bron, le 13 juillet 1915 - Arrivé à l'unité, le 16 juillet 1915 - En formation à Lyon-Bron comme mécanicien sur moteur rotatif - Parti à la RGaé pour la constitution d'un dépôt mobile pour la 5ème compagnie d'ouvriers d'aviation du 17 au 22 novembre 1915 - Mécanicien de l'escadrille C 28 / SOP 28 / SAL 28 du 22 novembre 1915 au 12 mars 1919 - Il est affecté, comme 1er mécanicien au service du Cal Louis Jean Marie Joseph Selier, pilote de l'escadrille C 28, à partir du 11 mai 1916 - Le Cal Selier est nommé Sergent, le 16 juillet 1916 - Le pilote et son mécanicien sont détachés au GDE du 13 février au 14 mars 1917 puis détachés à la RGAé du 30 mars au 6 avril 1917 - Le Sgt Selier est nommé Adjudant, le 20 juillet 1917 - Au cours d'un combat aérien, l'Adj Selier a été tué, le 23 septembre 1917 - Albert Etienne était alors en permission du 14 au 25 septembre 1917 - Nommé Caporal, le 12 novembre 1917 - Stage sur Salmson 2A2 au GDE du 17 au 27 janvier 1918 - En stage à l'usine Salmson du 19 avril au 4 mai 1918 - Détaché à l'escadrille AR 289 du 7 au 9 juin 1918 - Dirigé sur la DIT de la 4ème région (117ème régiment d'infanterie au Mans (Sarthe)), le 12 mars 1919 - Mis à la disposition des Chemins de fer, détaché à la gare du Mans (traction), le 15 mars 1919 - Classé en affectation spéciale de la compagnie des chemins de fer de l'état (4ème section de chemins de fer de campagne) en qualité d'ajusteur, le 18 septembre 1919 - Reconnu à Chartres (Eure-et-Loir) par Albertine Emilie Etienne, le 8 aout 1921 - Marié avec Maria Léa Olga Cartigny à Chartres (Loir-et-Cher), le 22 août 1921 - Domicilié au 222, faubourg Bannier à Orléans, à compter de juillet 1927 - Affecté au centre de mobilisation du génie n° 5, le 22 août 1932 - Rayé de l'affectation spéciale, le 7 octobre 1932 - Classé en affectation spéciale au titre de la compagnie des chemins de fer de l'état en qualité de mécanicien de route à Chartres, le 5 avril 1934 - Domicilié au Hameau du Gord, Le Coudray à Chartres, à compter du 1er juillet 1934 - Domicilié rue de Chevreuse à Trappes (Yvelines), à compter du 3 novembre 1937 - Il est alors chef de réserve - Décédé à La Rochelle (Charente-Maritime), le 15 août 1973 - Photo transmise par Boris Etienne Verley, son arrière-petit-fils, que je remercie pour son aide - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 134) de la commune de Vitré (Ille-et-Vilaine) - Pam (2 fiches) - CCC de l'escadrille C 28 / SOP 28 / SAL 28 - Fiche matricule conservée aux archives départementales de l'Eure-et-Loir - Fichier des décès de l'INSEE - Dernière mise à jour 11 janvier 2025.
Photo du Ltt Jean Chaput
Ltt Jean Chaput - Né le 17 septembre 1893 à Paris (75) - Fils d'Henri Chaput (chirurgien) et de Lucien Sandrique - Domiciliés au 21, avenue d'Eyleau à Paris (75) - Profession avant guerre Etudiant - Classe 1913 - Recrutement du 2ème bureau de la Seine sous le matricule n° 2257 - Brevet de pilote civil n° 1718 obtenu à l'école de pilotage Nieuport de Villacoublay, le 3 août 1914 - Affecté à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 17 août 1914 - Brevet de pilote militaire n° 638 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 21 novembre 1914 - Affecté à Buc, le 28 décembre 1914 - Pilote de l'escadrille C 28 du 20 mars 1915 au 11 janvier 1916 - Nommé Caporal, le 20 mars 1915 - Nommé Sergent, le 25 mai 1915 - En mission à la RGAé du 1er au 4 juin 1915 - Blessé au combat, le 15 juin 1915 - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, le 23 juin 1915 - Blessé au combat, le 9 juillet 1915 - Evacué sur un hôpital de Paris (75) - Rentré le 13 août 1915 - Evacué sur l'hôpital d'Hesdin, le 17 septembre 1915 - En convalescence jusqu'au 1er octobre 1915 - Rentré à l'escadrille, le 3 octobre 1915 - Pilote de la RGAé du 3 octobre 1915 au 12 janvier 1916 - Entrainement sur Nieuport au GDE du 12 janvier au 7 février 1916 - Détaché à l'escadrille C 11 du 7 février au 24 juin 1916 - Nommé Sous-lieutenant à titre provisoire en mars 1916 - Pilote de l'escadrille N 57 / SPA 57 du 7 mai 1916 au 6 mai 1918 - Détaché à l'escadrille C 4 du 24 juin au 24 août 1916 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 4 juin 1916 - Blessé au combat, le 24 août 1916 - En convalescence jusqu'au 21 mars 1917 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 16 décembre 1916 - En mission à la RGA du Bourget du 11 au 15 avril 1917 - En mission à Buc du 23 au 26 avril 1917 - Croix de Guerre belge, le 13 septembre 1917 - En mission à la STAé jusqu'au 16 décembre 1917 - En mission à la STAé du 8 au 15 janvier 1918 - En mission du 22 au 27 février 1918 - Nommé Lieutenant, le 25 mars 1918 - Commandant de l'escadrille SPA 57 du 11 avril au 6 mai 1918 - Military Cross britannique, le 17 avril 1918 - Grièvement blessé, aux commandes d'un SPAD XIII, au cours d'un combat aérien dans les environs de Welles-Pérennes (Oise), le 6 mai 1918 - Il parvient à regagner les lignes françaises mais décéde des suites de ses blessures après avoir atterri - Son adversaire était probablement le Ltn Hermann Becker du Jasta 12 (sa 10ème victoire) - Seize victoires homologuées pendant la Grande Guerre - Croix de Guerre avec 12 palmes de bronze , une étoile d'argent et une étoile de vermeil - Jean Chaput repose dans le cimetière de Tonnerre (Yonne) - Sources : Pam - LO - Bailey/Cony - CCC N 57 / SPA 57 - CCC C 11 - CCC C 4 - Dernière mise à jour : 4 août 2015.
* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée du Sgt Jean Chaput, pilote à l'escadrille C 28, en date du 23 juin 1915 : "Pilote d'une adresse, d'un courage, d'un sang-froid et d'un dévouement extraordinaires. A assuré ces derniers temps, outre un service de reconnaissance d'artillerie très chargé, un service de chasse aérienne très efficace. N'a pas hésité, pendant les opérations du 7 au 13 juin 1915, à donner à plusieurs reprises la chasse à des avions ennemis mieux armés que le sien. Est revenu, le 12, avec un appareil criblé de balles de mitrailleuses, après avoir forcé son adversaire à atterrir."
* Citation à l'ordre de l'armée du Sgt Jean Chaput, pilote à l'escadrille C 28, en date du 15 juillet 1915 : "Pilote hors de pair, aussi bien par son courage que par ses qualités professionnelles. Remplit avec succès depuis plusieurs mois, sur sa demande, le double rôle de pilote d'artillerie sur Caudron et de pilote de bombardement sur Morane. A été blessé le 9 juillet 1915, au cours d'un combat aérien."
* Citation à l'ordre de l'armée du Sgt Jean Chaput, pilote détaché à l'escadrille C 11, en date du 24 mars 1916 : "Pilote d'une audace et d'une adresse hors ligne, qui livre chaque jour de nombreux combats aériens. Le 18 mars, a abattu un avion allemand qui est tombé dans nos lignes."
* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Jean Chaput, pilote à l'escadrille N 57, en date du 15 juillet 1916 : "Pilote incomparable de mordant, d'adresse et d'enthousiasme. A réussi, du 18 au 21 juin 1916, à descendre quatre avions allemands en abattant deux coup sur coup le dernier jour, dont un dans nos lignes."
* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Jean Chaput, pilote à l'escadrille N 57, en date du 14 août 1916 : "Pilote hors pair, d'un courage et d'un dévouement exceptionnels, d'un moral admirable. A abattu, le 23 juillet, un avion ennemi près de nos lignes. Le 24, grièvement blessé au cours d'un combat, a eu l'énergie de ramener son appareil au terrain d'atterrissage. A fait l'admiration de tous par son mépris de la douleur."
* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Jean Chaput, pilote à l'escadrille N 57, en date du 7 mai 1917 : "Le 5 avril 1917, un avion ennemi étant venu de nuit bombarder le terrain d'aviation, n'a pas hésité à le poursuivre malgré l'obscurité sur un avion de chasse du type le plus délicat et le plus dangereux à manier. N'ayant pas retrouvé son adversaire, a mitraillé les bivouacs ennemis, pendant plus d'une heure, répondant ainsi par une riposte immédiate à l'incursion adverse."
* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Jean Chaput, pilote à l'escadrille N 57, en date du 1er juin 1917 : "Pilote d'élite, d'une audace exceptionnelle. le 12 mai 1917, a abattu son onzième appareil ennemi et a réussi à force d'énergie et de sang-froid à ramener dans nos lignes son appareil en grande partie désentoilé."
* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Jean Chaput, pilote à l'escadrille N 57, en date du 23 juillet 1917 : "Pilote de chasse d'un entrain, d'une audace et d'une adresse exceptionnelles. A abattu le 12 mai, puis le 19 juin 1917, deux appareils allemands, onzième et douzième."
* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Ltt Jean Chaput, du 36ème régiment d'infanterie, commandant de l'escadrille N 57, en date du 11 mai 1918 : "Soldat merveilleux. Chef unique, modèle parfait de la jeunesse française, a trouvé la mort le plus glorieuse, après trois ans d'exploits constants, dans un combat aérien, à la tête de son escadrille. Est tombé dans nos lignes, le 6 mai 1918, après avoir remporté une double victoire."
Photo du Ltt Pierre Seyer
Ltt Pierre Seyer - Né le 27 janvier 1893 à Reims (Marne) - Fils d'Emile Constant Seyer (chef de bureau des chemins de fer de l'Est) et d'Alice Mangeot - Domiciliés au n° 2 bis allée Nicolas Carnot au Raincy (Seine-et-Oise) - Classe 1913 - Recrutement de Versailles (Yvelines) sous le matricule n° 6235 - Reçu au concours de l'école normale supérieure (section des sciences), le 8 août 1912 - Classé 3ème sur 22 - Admis à l'école Polytechnique et classé 2ème sur 230 à son admission - Affecté au 25ème régiment d'artillerie, caserné à Châlons-sur-Marne (Marne) pour effectuer son année de service militaire, à compter du 17 septembre 1912 - Arrivé à l'unité et nommé 2ème canonnier conducteur, le 10 octobre 1912 - Nommé Brigadier, le 21 février 1913 - Entré à l'école Polytechnique, le 10 octobre 1913 - Classé 9ème en 1914 - Mobilisé avant d'avoir terminé son cycle d'étude à l'école - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 5 août 1914 - Affecté à la 21ème batterie du 25ème régiment d'artillerie, le 10 août 1914 - Blessé par éclat d'obus, le 3 octobre 1914 - Citation n° 8 à l'ordre de l'artillerie divisionnaire, en date du 15 octobre 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur - Observateur de l'escadrille C 28 - Citation n° 500 à l'ordre de la 2ème armée, en date du 27 juin 1915 - Citation n° 447 à l'ordre de la 4ème armée, en date du 15 décembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2615 obtenu le 3 février 1916 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 4 avril 1916 - Pilote de l'escadrille C 18 du 27 juin au 20 juillet 1916 - Pilote de l'escadrille C 28 du 20 juillet au 16 septembre 1916 - Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 25 août 1916 - Pilote de l'escadrille N 69 du 16 septembre 1916 au 10 août 1917 - Citation n° 270 à l'ordre de la 10ème armée, en date du 24 mai 1917 - Blessé par un éclat d'obus dans la région fronto-pariétale droite, le 31 mai 1917 - Affecté à la direction de l'aéronautique de la 10ème armée du 10 août 1917 au 13 février 1918 - Commandant de l'escadrille SAL 28 du 13 février au 19 avril 1918 - Rejoint l'escadrille SAL 28, le 23 février 1918 - Citation à l'ordre de la 10ème armée, en date du 25 février 1918 - Chef de la section photographique de la 2ème armée et pilote de l'escadrille SPA 23 du 21 avril au 7 août 1918 - Citation n° 277 à l'ordre de la 2ème armée, en date du 19 juillet 1918 - Commandant de l'escadrille BR 45 du 19 août au 24 octobre 1918 - Nommé Capitaine, le 3 octobre 1918 - Evacué sur un hôpital, le 18 octobre 1918 puis transféré sur un hôpital de l'intérieur, le 24 octobre 1918 - Rentré de convalescence, le 3 novembre 1918 - Croix de Guerre 3 palmes et une étoile de bronze - Rentre à l'école Polytechnique, le 14 mars 1919 - Termine sa scolarité à l'école Polytechnique et sort 3ème sur 137 en 1919 - Classé dans le service des mines, le 30 décembre 1919 - Démissionnaire de l'armée, le 21 octobre 1920 - Domicilié, à compter de cette date, au 14, avenue du Maine à Paris (75) - Affecté dans la réserve au 25ème régiment d'atillerie de campagne, à compter du 21 octobre 1919 - Officier de la Légion d'Honneur, en date du 16 juin 1920 - Affecté, dans la réserve, au 35ème régiment d'aviation, le 1er décembre 1921 - Ingénieur à Constantine de 1921 à 1925 - Affecté, dans la réserve, au 25ème régiment d'artillerie de campagne, le 1er mars 1922 - Affecté, dans la réserve, au 46ème régiment d'artillerie de campagne, le 12 avril 1923 - Affecté, dans la réserve, au 3ème groupe d'artillerie d'Afrique, le 4 septembre 1925 - Directeur de la société de la Grande Ile à Tatanarive (Madagascar) de 1926 à 1930 - Affecté, dans la réserve, au 2ème groupe autonome d'artillerie à Oran, le 2 décembre 1927 - Affecté au centre de mobilisation d'artillerie d'Afrique n° 2, le 1er janvier 1928 - Passé dans la réserve de l'artillerie coloniale, le 3 mai 1928 - Affecté dans la réserve au centre de mobilisation d'artillerie coloniale n° 28 - Directeur des mines de cuivre de Bolivie - Nommé Chef d'escadron de réserve, le 25 décembre 1930 - A réalisé de nombreux travaux sur la concentration des minerais, notamment le Wolfram et sur les usines de concentration de celui-ci - Changement d'arme et passage dans l'aéronautique militaire, le 18 février 1931 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 34, le 23 février 1931 - Mis, dans la réserve, à la disposition du commandant supérieur des troupes du groupe des Antilles, le 23 juin 1931 - Affecté au centre de mobilisation d'aviation n° 34, le 17 octobre 1931 - Nommé chargé de mission au cabinet du sous-secretaire d'état aux travaux publics (mines, électricité et combustibles liquides), le 8 septembre 1936 - Affecté à la base aérienne du Bourget-Dugny, le 1er décembre 1936 - Affecté à la base aérienne de Paris-Issy-les-Moulineaux, le 27 avril 1937 - Chef du service des mines OAF à Dakar de 1937 à 1940 - Nommé Ingénieur en chef de 2ème classe, le 1er avril 1939 - Chef de l'arrondissement de Limoges de 1941 à 1948 - Ingénieur général à Paris (75) de 1948 à 1963 - Domicilié au 2 bis, allée Nicolas Carnot au Raincy (Seine-et-Oise) - Décédé, le 7 avril 1977 - Sources : Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Seine et Oise - JORF - Site Internet de l'école Polytechnique - Fiche matricule de l'école Polytechnique - Dernière mise à jour : 9 janvier 2019.
* Citation n° 8 à l'ordre de l'artillerie divisionnaire du Slt Pierre Seyer à la 21ème batterie, en date du 15 octobre 1914 : " Officier ayant montré depuis le début de la campagne les plus belles qualités militaires. Blessé à deux reprises à son poste de lieutenant de tir, le 3 octobre 1914, ne s'est laissé emporter qu'après s'être assuré que les cononniers blessés par la même rafale avaient reçu les soins nécessaires."
* Citation n° 500 à l'ordre de la 2ème armée du Slt Pierre Seyer, observateur et du Sgt Albert Poulain, pilote, à l'escadrille C 28, en date du 27 juin 1915 : "Se sont distingués depuis trois semaines par la perfection des reconnaissances exécutées par eux, avec une lunette de fort grossissement dans des conditions matérielles défavorables et sous des feux, reconnaissances qui ont grandement contribué au succès d'une attaques. Ont eu au cours d'une de ces reconnaissances leur avion gravement atteint par le tir de l'ennemi et ont été obligés d'atterrir dans des conditions très périlleuses."
* Citation n° 447 à l'ordre de la 4ème armée du Slt Pierre Seyer, observateur à l'escadrille C 28, en date du 15 décembre 1915 : "S'étant spécialisé dans la photographie aérienne, est arrivé à des résultats remarquables par son habileté technique et l'audace de ses reconnaissances. A pris, le 28 novembre une longue série de clichés d'objectifs très intéressants, sous un feu très violent d'artillerie qui a criblé son avion d'éclats et en a atteint gravement un organe essentiel."
* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation n° 3537 à l'ordre du général en chef du Ltt Pierre Seyer, observateur à l'escadrille C 28, en date du 25 août 1916 : "Officier d'une intrépidité et d'un courage exemplaires, spécialisé depuis 15 mois dans la photographie aérienne, n'a cessé d'obtenir dans les conditions les plus périlleuses les résultats les plus brillants et les plus précieux pour le commandement. Le 9 août 1916, bien qu'ayant eu son appareil criblé d'éclats d'obus au cours d'une mission exécutée à très basse altitude, n'en a pas moins pris tous ses clichés."
* Citation n° 270 à l'ordre de la 10ème armée, en date du 24 mai 1917 : "Modèle de courage et de sang-froid, a plus de 500 heures de vol au-dessus des lignes, toujours prêt à remplir les missions les plus périlleuses. Pendant l'offensive, a rendu de très grands services, exécutant sans escorte et presque tous les jours des missions photographiques à très grande distance a couvert à lui tout seul tout le front de l'armée sur une profondeur de 20 kilomètres."
* Citation à l'ordre de la 10ème armée du Ltt Pierre Seyer au 25ème régiment d'artillerie, chef de la section photographique de l'armée, en date du 25 février 1918 : "Chef de la section photographique de l'armée depuis le mois d'août 1917, en a obtenu le plus grand rendement par l'exploitation et la diffusion des renseignements pendant la fin des opérations sur le Chemin des Dames. Au mois d'octobre, a réussi en monoplace des renseignements à longue portée qui ont couvert toute la zone ennemie, à 80 km en profondeur (région de Laon, Hirson, Guise) et sur 60 km de front et donné ainsi le détail des organisations défensives arrières de l'ennemi, de ses chemins de fer et de ses champs d'aviation. En Italie, a exécuté encore quelques reconnaissances photographiques extrêmement audacieuses sur les arrières de l'ennemi, dans la région montagneuse. A montré dans toutes ces occasions les plus belles qualités de courage, d'organisation et de vigueur dans l'exécution."
* Citation n° 277 à l'ordre de la 2ème armée du Ltt Pierre Seyer, du 25ème régiment d'artillerie, pilote à l'escadrille SPA 23, en date du 19 juillet 1918 : "Modèle d'audace, d'énergie et de bravoure. A exécuté sur monoplace de nombreuses missions photographiques éloignées, pénétrant jusqu'à plus de 100 kilomètres en arrière des lignes ennemies, malgré le tir de l'artillerie anti-aérienne et l'activité de l'aviation de chasse ennemie. A rapporté des renseignements précieux pour le commandement. Six fois cité."
Photo du Slt Louis Aznard
Slt Louis Xavier Jacques Aznard dit "Louis Asnard' - Né le 28 décembre 1889 à Alger (Algérie) - Fils de Joseph Aznard et de Thomassine Marie de Luca - Domiciliés au 10, avenue Pasteur à Alger (Algérie) - Classe 1909 - Recrutement d'Alger sous le matricule n° 1758 - Service militaire au 3ème régiment de Zouaves, à compter du 4 octobre 1910 - Nommé caporal, le 26 septembre 1912 - A participé aux opérations du Maroc avec l'attaque du camp de Taourist - Médaille Commémorative du Maroc - Libéré de ses obligations militaires, le 1er octobre 1912 - Profession avant guerre Artiste peintre - Mobilisé au 1er régiment de zouaves, le 3 août 1914 - Blessé par balle à la jambe, à Chambry pendant la bataille de l’Aisne, le 9 septembre 1914 - Nommé Sergent et affecté au 3ème compagnie mixte Zouaves tirailleurs, le 6 mai 1915 - Blessé d'une fracture à la main droite, à la cote 304 à Verdun, le 18 mai 1916 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 25 mai 1916 - Affecté au 20ème bataillon, le 3 novembre 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur-photo, le 30 mai 1917 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 2 au 17 juillet 1917 - Observateur photo de l'escadrille F 1 du 9 au 15 septembre 1917 - Observateur de l'escadrille C 28 / SOP 28 / SAL 28 du 15 décembre 1917 au 29 octobre 1918 - Breveté observateur, à compter du 6 février 1918 - Nommé Lieutenant à titre temporaire, le 21 mai 1918 - Citation à l’ordre du régiment, en date du 2 juin 1918 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 20 août 1918 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 22 août au 10 septembre 1918 - Hospitalisé et convalescence du 11 septembre au 4 octobre 1918 Désigné pour affectation à l'aviation algérienne, le 29 octobre 1918 - Rejoint le 2ème groupe d'aviation de Lyon-Bron - Affecté au régiment d'aviation d'Algérie-Tunisie, le 1er janvier 1920 - Affecté au 36ème régiment d'aviation, le 1er août 1920 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 10 novembre 1920 - Détaché à l’école d'aviation militaire d’Istres comme élève pilote, le 20 mai 1921 - Brevet de pilote militaire n° 19.087 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 16 juillet 1921 - Rejoint le 36ème régiment d'aviation, le 27 décembre 1921 - Affecté au 1er groupe d'aviation d'Afrique, le 1er janvier 1923 - En Stationnement au Maroc du 28 avril au 8 novembre 1925 - Nommé Capitaine, le 25 mars 1927 - Affecté au 3ème groupe d'aviation d'Afrique, le 25 mars 1927 et arrivé dans l'unité, le 9 avril 1927 - Affecté au 1er groupe d'aviation d'Afrique, le 7 juin 1928 - Affecté à la 11ème régiment d'aviation de bombardement, le 22 mars 1932 - Affecté à la 11ème escadre de bombardement, le 1er octobre 1932 - Affecté à la 11ème escadre d'aviation lourde de défense, le 1er octobre 1933 - Affecté à la 11ème demi-brigade aérienne, le 1er janvier 1934 - Affecté au 1er groupe d'aviation d'Afrique, le 12 juin 1934 - Sources : Pam - LO non communicable - Liste brevets militaires - CCC F 1 - CCC C 28 / SOP 28 / SAL 28 - JORF - FM ANOM - Dernière mise à jour : le 17 janvier 2016.
* Citation n° 587 à l’ordre du régiment, en date du 2 juin 1918 : "S’est offert à la demande de volontaires pour aller chercher en avant des lignes du matériel appartenant à une section de mitrailleurs dont le personnel était décimé. A accompli sa mission au péril de sa vie permettant ainsi à cette section de s’établir et de se maintenir sur la nouvelle position de batterie qui lui était assignée."
* Citation à l’ordre du 2ème bataillon de chasseurs alpins, en date du 23 janvier 1918 : "Jeune observateur en avion d’un allant et d’un dévouement au dessus de tout éloge, exécute à toutes les altitudes sur les lignes ennemies de nombreuses missions photographiques avec un calme et un mépris du danger qui forcent l’admiration. Le 25 octobre 1917 a soutenu contre 4 avions allemands un combat très dur au cours duquel son appareil a été atteint de 21 balles de mitrailleuses."
* Citation à l’ordre du général commandant supérieur des troupes marocaines, en date du 14 janvier 1926 : "Observateur plein d’énergie ayant exécuté dans de très bonnes conditions plus de soixante missions de guerre. S’est particulièrement distingué aux opérations de Drader et au ravitaillement en munitions et en glace au poste de Bouharoun (9-11 juillet 1925)"
* Lettre de félicitations du ministre de la Marine et du ministère de la Guerre, en date du 1er décembre 1922 au sujet d’une mission photo aérienne.
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Les Hommes

Mécaniciens de l'escadrille SAL 28 en mai 1918 - Cette photo appartenait au Sol Albert Etienne, mécanicien de l'escadrille C 28 / SOP 28 / SAL 28 du 22 novembre 1915 au 12 mars 1919 - Il était également 1er mécanicien de l'Adj Louis Selier du 11 mai 1916 au 23 septembre 1917, date de sa mort au combat - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Albert Etienne transmise par Boris Etienne-Verley, son arrière-petit-fils que je remercie pour son aide.

Membres d'équipages, qui restent à identifier, de l'escadrille SAL 28 sur le terrain d'aviation de Fienvillers (Somme) en mai 1918 - Photo collection Marcel Joussen-Anglade que je remercie pour son aide.
Slt François Léon Eugène Lefebvre - Né le 15 février 1892 à Paris 1er arrondissement (75) - Fils d'Eugène Lefebvre et de Rose Charlotte Wiriot - Profession avant guerre Ingénieur chimiste - Classe 1912 - Recrutement du 3ème bureau de la Seine sous le matricule n° 1571 - Entré en service actif au 44ème régiment d'artillerie, à compter du 8 octobre 1913 - Officier au 44ème régiment d'artillerie du 8 octobre 1913 au 15 mars 1916 - Une citation à l'ordre de la brigade - Stage à l'école d'artillerie de Fontainebleau jusqu'au 17 septembre 1915 - RGA du 17 septembre au 14 octobre 1915 - Observateur de l'escadrille MF 40 du 14 au 27 octobre 1915 - Observateur de l'escadrille C 28 du 28 octobre 1915 au 15 mars 1916 - Stagiaire au groupe Rougeul du 21 décembre 1915 au 20 janvier 1916 - Tué au combat dans les environs de Beine (Marne), le 15 mars 1916 - IL faisait équipage avec le MdL Jacques Decazes et de Glucksbierg qui a également perdu la vie - Cet équipage avait remporté juste avant une victoire aérienne contre un Fokker - Cette victoire n'a pas été homologuée - Mis en terre par les Allemands à Nauroy (Marne) - Exhumé, le 14 décembre 1920 - Inhumé à Paris - Photo collection Michiel Thirieau que je remercie pour son aide - Sources : Pam - CCC de l'escadrille MF 40 - CCC de l'escadrille C 28 - MpF - Dernière mise à jour : 11 mai 2021.

Cne Paul Daum - Commandant de l'escadrille SAL 28 du 20 juin 1918 au 12 mars 1919 - Il pose aux commandes d'un jumelage de Lewis, doté de chargeurs de 97 cartouches au poste arrière d'un Salmson 2A2, sur le terrain du Rumont en septembre-octobre 1918 - Photo collection Imperial War Museum de Londres.

Adj Joannès Lyonnet - Né le 22 février 1893 à St Chamond (Loire) - Fils de Jean Baptiste Lyonnet et de Maria Monnier - Domiciliés 128, rue d'Annonay à St-Etienne (Loire) - Profession avant guerre Mécanicien - Classe 1913 - Recrutement de St-Etienne sous le n° matricule 1918 - Appelé au 8ème groupe aéronautique comme mécanicien, le 26 novembre 1913 - Formation technique à l'école d'aviation militaire de Dijon - Passé pour organisation, le 1er groupe d'aviation, le 1er janvier 1914 - Mécanicien à la 7ème compagnie du centre d'aviation de St-Cyr jusqu'au 25 septembre 1914 - Mécanicien de l'escadrille BL 30 du 12 septembre 1914 au 19 mars 1915 - Premier mécanicien du Cal Jean Sismanoglou - RGA du Bourget du 19 mars au 7 avril 1915 - Mécanicien de l'escadrille F 44 du 7 avril 1915 au 24 novembre 1915 - 1er mécanicien de l'Adj Jean Sismanoglou - Une citation n° 64 à l'ordre de l'aéronautique de la 1ère armée, le 9 mai 1915 - Affecté comme élève pilote à l'école d'aviation militaire du Crotoy, le 24 novembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 3193 obtenu à l'école d'aviation militaire du Crotoy, le 8 avril 1916 - Nommé Caporal, le 15 avril 1916 - Insigne (macaron) de pilote militaire n° 3512 décerné le 1er novembre 1916 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Châteauroux du 22 avril au 2 mai 1916 - GDE du Plessis-Belleville du 2 mai au 4 juillet 1916 - Pilote de l'escadrille C 47 du 4 juillet au 26 août 1916 - Pilote de l'escadrille C 28 du 26 août au 1er octobre 1916 - Nommé Sergent, le 20 septembre 1916 - Pilote de l'escadrille C 47 du 1er octobre 1916 au 27 octobre 1917 - Une citation à l'ordre du 2ème corps d'armée colonial, le 21 novembre 1916 - Marié avec Augustine Lamm à Lyon (69), le 26 novembre 1917 - Nommé Adjudant, le 25 juin 1917 - Une citation n° 153 à l'ordre de la 8ème armée, le 1er juillet 1917 - Blessé au combat, par des éclats d'obus de DCA, aux commandes d'un Caudron G 4, le 16 juin 1917 - Il faisait équipage avec le Slt Paul Marcaggi (observateur) - Hospitalisé successivement au HOE 1/21 de Lunéville (54) puis à l'hôpital auxiliaire de la Malgrange, le 6 septembre 1917 - En traitement à l'hôpital temporaire 88 de Clermont-Ferrand, le 4 octobre 1917 - Une citation à l'ordre de l'aéronautique de la 2ème armée, le 7 octobre 1917 - Affecté à la division SPAD du GDE, le 27 octobre 1917 - Affecté au SRA (pilote réceptionneur) de St-Cyr, le 28 mars 1919 - Démobilisé, le 10 septembre 1919 - Affecté dans la réserve au 2ème régiment d'aérostation - Affecté dans la réserve au 35ème RAO, le 17 juillet 1921 - Ré-engagé au 1er groupe d'ouvriers d'aviation, le 3 août 1923 - Affecté à la 12ème escadrille du 34ème régiment d'aviation, le 1er mars 1924 - Détaché à la section entrainement - Médaille Militaire, le 28 décembre 1924 - Rayé du personnel navigant sur sa demande, le 13 mars 1928 - Affecté au 62ème bataillon de chars de combat (en cas de mobilisation), le 20 avril 1935 - Chef d'entretien automobiles des aciéries de Genevilliers, le 17 mars 1936 - Affectation spéciale à la société générale de fabrication aéronautique à Boulogne-Billancourt, le 16 octobre 1939 - Renvoyé dans ses foyers, le 20 novembre 1939 - Décédé à Vitry-sur-Seine (94), le 12 novembre 1968 - Photo Joannès Lyonnet, transmise par Jean François Arly, son petit-fils, que je remercie pour son aide.
* Citation n° 64 à l'ordre de l'aéronautique de la 1ère armée en date du 9 mai 1915 : "Mécanicien d'un courage à toute épreuve, à différentes reprises, a effectué dans les conditions les plus difficiles des bombardements de nuit et servi d'observateur à l'occasion de reconnaissances et de réglages effectués par mauvais temps."
* Citation à l'ordre du 2ème corps d'armée colonial, le 21 novembre 1916 : "Le 14 octobre 1916, chargé d'assurer pendant l'attaque la surveillance du champs de bataille a survolé les lignes à moins de 200 m. est rentré avec son avion mis hors d'usage par les projectiles ennemis."
* Citation n° 153 à l'ordre de la 8ème armée, le 1er juillet 1917 : "Le 15 juin 1917, a survolé à faible altitude une batterie ennemie contre-avions qu'il devait reconnaitre. A eu son appareil très gravement atteint par un obus qui a éclaté sous un des moteurs, coupant les commandes et blessant le passager. Grâce à son sang-froid et son adresse. A réussi à éviter l'incendie et a ramener son observateur sans accident dans nos lignes."

Slt Pierre Louis Janet, observateur de l'escadrille C 28 - Né le 17 septembre 1895 à allonne (Oise) - Mobilisé au 1er régiment d'artillerie de montagne, le 2 août 1914 - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 18 novembre 1917
Brevet de pilote militaire n° 11113 à l'école de Chartres, le 29 janvier 1918 - Différentes écoles : Dijon (formation militaire et théorique) - Chartres (Brevet de pilote militaire) - Avord (stage de perfectionnement) - Pau (stage tir caméra) - Cazaux (stage de tir aérien) - Pau (stage de haute voltige) - escadrille SPA 152 - Décoration Croix de Guerre 1914-1918.
* Citation à l'ordre de l'armée : "Officier d'une haute valeur intellectuelle et morale. Le 23 août 1916, a rapporté des renseignements précieux dans des conditions atmosphériques défavorables, en allant survoler à basse altitude les lignes ennemies sous un violent bombardement. A eu son appareil atteint, en vol, par un obus percutant qui l'a légèrement blessé à la figure."

Ltt Eugène Alfred Barbier - Né le 15 décembre 1885 à Prémont (Aisne) - Fils de Charles Victor Barbier et d'Hortense Balasse - Domiciliés à Verdun (Meuse) - Domiciliés au 70 bis, boulevard d'Ornano à Paris (75) puis à Halignicourt près St-Dizier (Haute-Marne) - Classe 1905 - Recrutement de Saint-Quentin (Aisne) sous le matricule n° 1741 - Service militaire au 19ème régiment de Chasseurs à pied, à compter du 8 octobre 1906 - Nommé Caporal, le 1er mai 1907 - Nommé Sergent, le 14 novembre 1907 - Engagé pour un an, le 1er octobre 1908 - Rengagé pour un an, le 8 octobre 1909 - Marié avec Marie Eugénie Bourguignon, le 7 décembre 1909 - Rengagé pour deux ans, le 8 octobre 1911 - Nommé Sergent fourrier, le 29 octobre 1912 - Nommé Sergent Major, le 12 février 1913 - Passé au 2ème groupe aéronautique de l'aéronautique militaire, à compter du 22 août 1913 - Comptable au Parc 3, à compter du 25 août 1913 - Rengagé pour un an, le 7 octobre 1913 - Nommé Sergent-major, le 16 décembre 1913 - Nommé Adjudant, le 8 septembre 1914 - Croix de Guerre et une citation à l'ordre de l'armée, le 24 janvier 1915 - Nommé Adjudant-chef, le 10 juillet 1915 - Brevet de pilote militaire n° 825 obtenu à l'école d'aviation militaire de Pau, le 18 avril 1915 - Pilote de la RGA du Bourget du 20 au 30 avril 1915 Pilote de l'escadrille C 13 du 30 avril 1915 au 7 avril 1916 - Convoyage avion à la RGA du 5 au 8 août 1915 - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, le 23 août 1915 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 8 octobre 1915 - Stage à la RGA du 11 au 27 novembre 1915 - Pilote de l'escadrille C 28 du 7 avril au 15 mai 1916 - Stage sur Caudron R 4 au GDE du 15 mai au 10 juin 1916 - Pilote convoyeur du RGA du 10 au 28 juin 1916 - Pilote de l'escadrille C 46 du 28 juin 1916 au 3 juillet 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, le 5 septembre 1916 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, le 10 décembre 1916 - Citation à l'ordre de l'aéronautique, en janvier 1917 - Nommé Lieutenant, le 6 avril 1917 - Tué au cours d'un accident aérien dans les environs de Lagny-le-Sec (Oise), le 3 juillet 1917 - Il faisait équipage avec le Ltt Jean-Marie Stoffel qui n'a pas été blessé - Sources : Pam - LO - Liste PN - MpF - FM Aisne - CCC C 13 - CCC C 28 - CCC C 46 - Dernière mise à jour : 18 décembre 2015.
* Citation à l'ordre de l'armée de l'Adc Eugène Alfred Barbier à l'escadrille n° 13 : "Sous-officier ancien, très énergique, d'un zèle et d'un dévouement à toute épreuve. A servi d'abord comme observateur puis, après une rapide instruction, comme pilote. S'est quotidiennement fait remarquer par son endurance et son mépris du danger. En particulier, le 22 mai 1915, est resté pendant trois heures quinze sans interruption sous le feu violent de batteries spéciales ennemies afin de permettre l'exécution complète des réglages de tir dont il était chargé. Est fréquemment rentré avec de nombreuses atteintes à son appareil."
* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Eugène Alfred Barbier à l'escadrille C 46 : "Excellent pilote d'une adresse et d'un courage remarquables, réunissant plus de deux centes heures de vol au-dessus de l'ennemi. S'est distingué à maintes reprises au cours de reconnaissances et de combats aériens. Le 21 août 1916, a attaqué un groupe de trois avions ennemis dans leurs lignes, en a abattu un et mis les deux autres en fuite."
* Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée en date du 10 décembre 1916 du Slt Eugène Alfred Barbier, pilote à l'escadrille C 46 : "Officier d'un courage et d'un allant remarquables, en même temps que très ardent pilote. A fait preuve, depuis le début des attaques de la Somme, du plus grand dévouement, en exécutant de nombreuses missions photographiques dans des circonstances difficiles. Le 21 août, a abattu un avion ennemi. Le 23 novembre, attaqué par six avions ennemis, leur a tenu tête, quoique son mitrailleur ait été blessé dès le début de combat, et un de ses moteurs mis hors d'usage. A réussi à abattre un de ses adversaires et est resté dans nos lignes, son avion criblé de balles. Deux fois cité à l'ordre et médaillé militaire."

Cal Louis Mathieu - Né le 17 avril 1891 à Durban (Afrique du Sud) - Appelé comme mécanicien au 2ème groupe d'aviation, le 9 octobre 1913 - Brevet de pilote militaire n° 1706 à l'école de Buc, le 6 octobre 1915 - 1ère réserve d'aviation - Parc n° 3 - Ecole de Buc - Pilote de l'escadrille C 28 - Citations : le 20 décembre 1915, le 28 avril 1916, le 5 mai 1917 - Aéronautique en avril 1916 - Médaille Militaire, le 28 septembre 1916 - Croix de Guerre - Convalescence jusqu'au 24 juillet 1917 - Annexe GDE de Luxeuil - CIACB - Ecole de Chartres.
* Citation à l'ordre de l'armée : "Le 20 décembre 1915, a exécuté une reconnaissance de 2 heures au delà des lignes ennemies sous un feu d'artillerie continu et particulièrement violent, pendant laquelle il a dû livrer combat à un avion de chasse ennemi. Est revenu avec 31 balles de mitrailleuses et 10 éclats d'obus dans son avion, après avoir permis à son observateur de réussir un réglage de tir et de rapporter des renseignements importants."

Sgt Auguste Métairie, pilote de l'escadrille HF 28 et N 49 - Né le 26 mai 1891 à Villiers-Saint-Benoit (Yonne) - Entré en service actif comme élève pilote, le 8 octobre 1912 - Brevet de pilote militaire n° 382 en date du 26 septembre 1913 - 2 citations à l'ordre de la 2ème armée, le 1er décembre 1914 et de la 10ème armée, le 2 février 1915.
* Citation à l'ordre de l'armée : "Apercevant un Aviatik au retour d'une reconnaissance, s'est élancé à sa poursuite et l'a attaqué au moment où il jetait des bombes. Après l'avoir légèrement détérioré par le tir de sa mitrailleuse, s'est dirigé sur un Albatros dont il n'a évité le choc, au cours de la lutte engagée avec ce dernier, qu'au prix d'une manoeuvre qui aurait pu lui être fatale."

Ltt André Marie Volmerange - Né le 22 octobre 1886 à Besançon (Doubs) - Classe 1906 - Admis à l'école polytechnique en 1906 - Elève à l'école d'application de l'artillerie et du génie - Nommé Lieutenant et affecté au 5ème régiment d'artillerie, le 1er octobre 1910 - Brevet de pilote militaire n° 308 obtenu, le 7 juillet 1913 - Commandant l'escadrille C 28 du 9 janvier 1915 au 17 juillet 1916 - Chevalier de la Légion d'Honneur, Croix de Guerre avec palme et citation à l'ordre de l'armée, en date du 22 mai 1915 - En mission à la RGA du Bourget du 3 au 8 juillet 1915 - Détaché à la RGA du Bourget du 24 au 28 octobre 1915 - Sources : Pam - LO non communicable - JORF - Liste des brevets militaires - Dernière mise à jour : 27 juillet 2017.
* Chevalier de la Légion d'Honneur, Croix de Guerre avec palme et citation à l'ordre de l'armée, du Cne André Marie Volmerange, commandant de l'escadrille C 28, en date du 22 mai 1915 : "A, depuis le début de la campagne, fait preuve d'une énergie, d'un courage,et d'une habileté rares. A accompli comme pilote-observateur, 64 reconnaissances, toujours longues, souvent dangereuses et ayant donné les résultats les plus heureux. A eu son avion atteint sept fois par des projectiles ennemis. Après avoir rendu les meilleurs services comme pilotes pendant les cinq premiers mois de la campagne, a pris, en janvier 1915, le commandement d'une escadrille. A obtenu de suite d'excellents résultats, sachant communiquer à tout son personnel l'esprit de dévouement dont il est animé et donnant lui-même l'exemple en se chargeant des missions les plus dangereuses."

Adj Robert Pascal Delplanque - Né le 17 mai 1896 à Betz (Oise) - Fils de Richard Charles Delplanque (cantonnier du chemin de fer) et d'Adèle Papier (garde barrière) - Domiciliés au 43, rue de la Barre à Deuil) - Profession avant guerre Electricien - Réside à Deuil (Val d'Oise) - Classe 1916 - Recrutement de Versailles (Yvelines) sous le matricule n° 5734 - Mobilisé au 1er groupe d'aérostation (dépôt de St-Cyr), le 12 avril 1915 - Passé au 1er groupe d'aviation de l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 7 octobre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2747 obtenu le 22 février 1916 - Nommé Caporal, le 11 mai 1916 - Pilote de l'escadrille C 28 du 1er juin au 29 décembre 1916 - Nommé Sergent, le 16 août 1916 - Pilote de l'escadrille C 21 du 25 janvier au 9 juillet 1917 - Affecté à l'aviation du Maroc du 9 au 24 juillet 1917 - Affectation annulée et transformée - Affecté à l'escadrille C 18 / SAL 18 du 24 juillet 1917 au 16 février 1918 - Nommé Adjudant, le 1er janvier 1918 - Pilote de l'escadrille SPAbi 278 du 16 février au 26 avril 1918 - Affecté au 2ème groupe d'aviation de Lyon-Bron pour affectation en Tunisie, à compter du 26 avril 1918 - Affecté à l'aviation de Tunisie du 18 mai 1918 au 10 septembre 1919 - Classé "Service Auxiliaire" pour maladie aggravée en service, le 27 octobre 1919 - Démobilisé, le 28 octobre 1919 - Profession après guerre Ouvrier spécialiste machine - Affecté, dans la réserve, au 1er régiment d'aérostation - Affecté, dans la réserve, au 32ème régiment d'aviation d'observation - Sur sa demande et après être passé devant la 5ème commision de réforme de la Seine, repasse "Service Armé", le 27 novembre 1923 - A accompli une période d'entrainement au 32ème régiment d'aviation d'observation de Dijon-Longvic, du 12 au 26 mai 1924 - A accompli une période d'entrainement à la division d'entrainement d'Orly, du 16 au 30 juin 1925 - A accompli une période d'entrainement de pilote d'avion à la division d'entrainement d'Orly, du 16 au 30 avril 1926 - A accompli une période d'entrainement de pilote d'avion à la division d'entrainement aérien d'Orly, du 17 au 31 mai 1927 - Affecté, dans la réserve, au 5ème groupe d'ouvriers d'aéronautique, le 27 juin 1930 - Affecté, dans la réserve, au Bataillon de l'Air 127 d'Avord, le 25 janvier 1939 - Radié du personnel navigant et classé dans le personnel non navigant du service général, le 10 février 1939 - Rappelé à l'activité par ordre de mobilisation générale, le 4 septembre 1939 - Affecté à la base aérienne de Romorantin, le 5 décembre 1939 - Décédé à Alberville (Savoie), le 19 juillet 1961 - Photo Robert Delplanque transmise par Sébastien Legrand, son arrière-petit-neveu que je remercie pour son aide - Sources : Pam - CCC escadrille C 28 - CCC escadrille C 21 - CCC escadrille C 18 / SAL 18 - CCC escadrille SPAbi 278 - FM département des Yvelines - Dernière mise à jour : 16 avril 2016.

De gauche à droite, l'équipage, composé du MdL Jean Dalesme (pilote) et du Slt Bernard Audollent, (observateur), pose devant le Caudron G 4 n° C 2164 affecté à l'escadrille C 28, stationnée sur le terrain d'Ham-Eppeville (Somme) - Photo Bernard Audollent transmise par Bernard Audollent, son neveu, que je remercie pour son aide.
Slt Bernard Marie Léon Audollent - Né le 30 novembre 1895 à Chamalières (Puy-de-Dôme) - Fils de Auguste Marie Henri Audollent (Maître de conférences à la faculté des Lettres de Clermont-Ferrand) et de Catherine Françoise Madeleine Petit de Julleville - Domiciliés Villa Claire rue de Beaulieu à Chamalières (Puy-de-Dôme) - Profession avant guerre Etudiant - Classe 1915 - Recrutement de Riom (Puy-de-Dôme) sous le matricule n° 1637 - Engagé volontaire pour la durée de la guerre au titre du 53ème régiment d'artillerie, le 4 septembre 1914 - Incorporé au 53ème régiment d'artillerie, le 5 septembre 1914 et affecté à la 2ème compagnie - Nommé Brigadier, le 16 novembre 1914 - Nommé Maréchal des Logis, 23 juillet 1915 - Citation à l'ordre de la division, en date du 20 mars 1916 - A suivi les cours de perfectionnement d'artillerie de l'école de Fontainebleau, le 9 avril 1916 - Citation n° 113 à l'ordre de l'armée, en date du 19 septembre 1916 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 31 janvier 1917 - Observateur de l'escadrille C 28 du 4 avril au 2 mai 1917 - Tué au cours d'un accident d'avion au décollage sur le terrain d'Ham-Eppeville (Somme), le 2 mai 1917 - Le pilote qui l'accompagnait, le MdL Jean Dalesme, a également perdu la vie dans l'accident - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 2 mai 1917 - Sources : Extrait du registre des actes de naissances - CCC escadrille C 28 - MpF - LO - Revue l'Aérophile - JORF - Dernière mise à jour : 10 décembre 2016.
* Citation à l'ordre de la division, en date du 20 mars 1916 : "Observateur permanent d'artillerie dans les postes avancés a été pris le 5 mars 1916 sous un bombardement violent qui l'a enseveli, en le blessant légèrement à la main et le menton et déformant son casque en a continué sa mission et ne s'est fait penser que le soir."
* Citation n° 113 à l'ordre de l'armée, en date du 19 septembre 1916 : "Adjoint au chef de bataillon comme observateur et signalisateur; le 17 septembre 1916 à l'attaque de Vermandovillers, s'y est brillamment comporté. A assuré avec zèle intelligence et courage la liaison avec l'officier d'infanterie détaché à l'état-major du régiment (38ème RI) malgré les difficultés résultantes d'un terrain fortement ruiné et d'un vil bombardement."
* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Slt Bernard Marie Léon Audollent, du 53ème régiment d'artillerie, observateur à l'escadrille C 28, en date du 2 mai 1917 : "Observateur en avion remarquable d'entrain, d'audace et de bravoure. Le 1er mai 1917, chargé d'une mission de réglage particulièrement importante, a eu son appareil très gravement endommagé par le tir de l'artillerie ennemie. Forcé d'atterrir, est reparti sur un nouvel avion pour terminer sa mission. Le 2 mai, a été très grièvement blessé, au cours d'un vol de réglage. Déjà deux fois cité à l'ordre."

Au centre, l'Adj Pierre Poisard, pilote de l'escadrille C 28 / SOP 28 du 29 octobre 1915 au 2 octobre 1917, photographié lors de la remise de la Médaille Militaire et de la Croix de Guerre avec palme sur le terrain d'aviation de Julvécourt (Meuse) - Ces deux décorations lui ont été décernées au journal officiel de la République française, le 20 août 1917 - La cérémonie date donc de quelques jours après cette date - Photo Pierre Poisard transmise par Gérard Bon, son petit-neveu que je remercie pour son aide -
Adj Pierre Poisard - Né le 25 juillet 1890 à Anse (Rhône) - Fils de François Joseph Poisard et de Marie Berger - Domiciliés au 20, rue du Chapeau rouge à Lyon-Vaise (Rhône) - Classe 1910 - Recrutement du bureau du Rhône Sud sous le matricule n° 650 - Appelé pour effectuer son service militaire à la compagnie d'aérostiers 6/5 du 3ème régiment du Génie, le 10 octobre 1911 - Passé au 1er groupe aéronautique, par organisation, le 1er octobre 1912 - Nommé 2ème sapeur aérostier, le 1er octobre 1912 - Nommé Caporal, le 15 août 1912 - Passé, par réorganisation, au 2ème groupe aéronautique de Reims (Marne), le 1er janvier 1913 - Affecté au Camp de Châlons (Marne) - Nommé Sergent, le 2 janvier 1913 - Fin de service militaire et passage dans la disponibilité, le 8 novembre 1913 - Profession avant guerre Négociant / Employe de commerce - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale au 2ème groupe d'aviation de Lyon-Bron, le 2 août 1914 - Affecté au 2ème groupe d'aviation, le 3 août 1914 - Observateur de l'escadrille HF 28, à compter du 3 août 1914 - Observateur de l'escadrille MF 33 - Observateur du CRP - Elève pilote de l'école d'aviation militaire de Pau - A effectué son premier vol en école, le 15 juin 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1567 obtenu sur avion Blériot à l'école d'aviation militaire de Pau, le 12 septembre 1915 - Venu de l'école d'aviation militaire de Pau, le 17 septembre 1915 - Pilote de la RGAé du 17 septembre au 8 octobre 1915 - Brevet de pilote FAI n° 2432 délivré par l'Aéroclub de France, le 7 octobre 1915 - Pilote de l'escadrille N 69 du 8 au 29 octobre 1915 - Pilote de l'escadrille C 28 / SOP 28 du 29 octobre 1915 au 2 octobre 1917 - Détaché à la RGAé puis à l'escadrille C 47 pour suivre une période d'entrainement sur Caudron G 4 du 23 janvier au 10 février 1916 - Citation n° 13 à l'ordre de l'aéronautique, en date du 3 mars 1916 - Citation n° 598 à l'ordre de l'armée, en date du 8 juillet 1916 - Nommé Adjudant, le 16 août 1916 - Détaché au GDE du 13 février au 14 mars 1917 - Médaille Militaire, Croix de Guerre avec palme et citation à l'ordre de l'armée n° 5938, en date du 20 août 1917 - Tué au cours d'un combat aérien, aux commandes d'un Sopwith 1A2, au lieu dit "Coupure d'Esnes" aux environs de Ville-sur-Cousances (Meuse), le 2 octobre 1917 - Il faisait équipage avec le Slt Jacques Henry (observateur) qui a également perdu la vie - Leur adversaire était probablement le Ltn Otto Kissenberth du Jasta 23b (sa 17ème victoire) - Pierre Poisard a été initialement inhumé dans le cimetière militaire de la commune de Ville-sur-Cousances (Meuse) - Citation n° 978 à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 9 novembre 1917 - Après guerre, son corps a été ramené dans une sépulture familiale dans le cimetière de Chaintre (Saône-et-Loire) où il repose toujours - Sources : Pam (2 fiches) - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille C 28 / SOP 28 - Fiche matricule du bureau du Rhône Sud du département du Rhône - MpF - JORF - Bailey / Cony - Revue La Guerre Aérienne Illustrée - Revue L'Aérophile - Dernière mise à jour : 15 janvier 2019.
* Citation n° 13 à l'ordre de l'aéronautique du Sgt Pierre Poisard, pilote à l'escadrille C 28, en date du 3 mars 1916 : "Pilote plein d'audace et de dévouement, a mené à bien ses missions particulièrement périlleuses, notamment les 20, 21 et 22 février où, à trois reprises et dans la même région, son avion a été touché très sérieusement par le feu des batteries spéciales."
* Citation n° 598 à l'ordre de l'armée du Sgt Pierre Poisard, pilote à l'escadrille C 28, en date du 8 juillet 1916 : "Pilote de valeur, toujours prêt à accomplir les missions difficiles. Parti le 2 juillet 1916 pour un bombardement à longue distance. A eu son avion atteint de huit éclats d'obus qui provoquent le brusque affaiblissement d'un des moteurs. Bien qu'étant encore loin du but, il poursuit sa mission, l'accompli en entier et rentre en franchissant les lignes à faible altitude."
* Médaille Militaire, Croix de Guerre avec palme et citation à l'ordre de l'armée n° 5938 de l'Adj Pierre Poisard, pilote à l'escadrille SOP 28, en date du 20 août 1917 : "Pilote aussi adroit qu'audacieux. S'est toujours dépensé sans compter dans les opérations auxquelles il a pris part. A soutenu de nombreux combats difficiles. Le 20 août 1917, attaqué par un avion de chasse allemand pendant un vol de liaison d'infanterie, l'a abattu après un dur combat. Déjà cité à l'ordre."
* Citation n° 978 à l'ordre de l'armée, à titre posthume, de l'Adj Pierre Poisard, pilote à l'escadrille SOP 28, en date du 9 novembre 1917 : "Pilote exceptionnel, toujours calme, résolu et prêt à faire les reconnaissances les plus audacieuses et les plus difficiles. A donné pendant deux ans et au cours de 600 heures de vol sur les lignes ennemies, le plus bel exemple de courage et d'abnégation. Tombé glorieusement en combat aérien, le 2 octobre 1917."

Adj Charles Gabriel Goizet - Né le 8 mai 1885 à Lalande-de-Libourne (Gironde) - Fils de Jean Goizet (propriétaire viticulteur et adjoint au maire) et d'Elisabeth Bossuet - Classe 1905 - Recrutement de Libourne (Gironde) sous le matricule n° 70 - Engagé volontaire pour trois ans au titre du 47ème régiment d'infanterie, le 30 mars 1904 - Nommé Caporal, le 13 novembre 1904 - Nommé Sergent, le 23 septembre 1905 - Fin d'engagement et passage dans la disponibilité - Profession avant guerre Négociant en vins - A effectué une période d'exercices au 57ème régiment d'infanterie du 10 au 26 avril 1912 - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale au titre de la 17ème compagnie du 257ème régiment d'infanterie, le 3 août 1914 - Nommé Adjudant, le 27 août 1914 - Blessé par un éclat d'obus à la face dorsale du pied droit, lors des combats de Châtillon (Meuse), le 23 mars 1916 - Evacué sur l'hôpital de Revigny, le 25 avril 1916 - Transféré sur l'hôpital n° 14 de Fontainebleau jusqu'au 10 juin 1916 - Evacué sur l'hôpital n° 5 bis à Bourg-en-Bresse - Citation n° 19.574 à l'ordre de la division, en date du 25 juin 1916 - Après convalescence, est rentré au dépot du 47ème régiment d'infanterie, le 10 octobre 1916 - Déclaré inapte au service pour un mois pour plaie au pied droit, avec flexion incomplète du pied, inapte à la marche par blessure de l'articulation tibio-tarsienne du pied droit par la commission de réforme de Libourne, le 4 novembre 1916 - Passé, sur sa demande, à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 17 novembre 1916 - Envoyé à l'école d'aviation militaire de Dijon pour suivre la formation théorique, le 17 novembre 1916 - Envoyé à l'école d'aviation militaire de Chartres, pour suivre sa formation élémentaire de pilote militaire - A été victime d'un accident d'avion à Patey (Eure-et-Loir), le 13 avril 1917 - A souffert d'une entorse du pied droit avec contusions nombreuses de la face et des reins - Brevet de pilote militaire n° 6808 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 3 juin 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Châteauroux du 6 au 29 juin 1917 - Pilote du GDE du 29 juin au 25 septembre 1917 - Lâché sur Sopwith 1A2, le 17 août 1917 - Pilote de l'escadrille C 43 du 26 septembre au 12 octobre 1917 - Pilote de l'escadrille C 28 du 12 octobre 1917 au 1er février 1918 - Détaché à la RGAé du BOurget-Dugny pour effectuer un convoyage d'avion, le 14 janvier 1918 - Pilote de l'escadrille SOP 269 du 14 janvier au 17 février 1918 - Détaché à la RGAé du Bourget-Dugny pour effectuer un convoyage avion du 1er au 4 février 1918 - Pilote de l'escadrille XXX du 17 février au 23 avril 1918 - Pilote de l'école d'aviation militaire d'Avord du 23 avril 1918 au 12 juillet 1918 - Marié avec Mlle Lucie Palmyre Henriette Docquiert (musicienne) à la mairie du 10ème arrondissement de Paris, le 9 septembre 1918 - Ils ont eu 4 enfants : Jean en 1921, Simone en 1923, Paul en 1926 et Pierre en 1929 - Leurs trois fils ont tous été pilotes, mais l'aviation militaire a prélévé un très lourd tribu à cette famille. Paul a été tué comme mécanicien navigant à bord d'un Léo 45, le 24 avril 1951 et Pierre a été tué comme pilote d'Etendard IV de la flottile 11 F, le 17 septembre 1963 - Pilote de l'école d'aviation militaire de Chartres du 12 juillet 1918 au 15 juillet 1919 - Démobilisé, le 15 juillet 1919 - Classé "Service auxiliaire" avec pension d'invalidté de 10 % suite à blessure de guerre pour limitation peu étendue des mouvements de flexion du pied droit par la commission de réforme de Bordeaux (Gironde), le 10 juillet 1919 - Affecté, dans la réserve, au 31ème régiment d'aviation, le 1er août 1920 - Décision de pension confirmée par la même commission, le 9 juin 1921 - Affecté, dans la réserve, au 2ème groupe d'ouvriers d'aéronautique, le 9 mai 1927 - Décision de pension de 10 % confirmée, le 14 septembre 1927 - Pension d'invalidité de 10 % pour cicatrice de plaie transfixante de la région tarsienne droite par la commission de réforme de Bordeaux, le 18 septembre 1929 - Placé dans la position "Sans affectation", le 23 juin 1930 - Domicilié au 7, rue du Faisan à Metz (Moselle), à compter du 22 août 1930 - Domicilié au 5, rue aux Ours, à compter de mai 1931 - Médaille du combattant volontaire, le 8 mai 1931 - Maintien de la pension de 10 % pour gêne de la marche par limitation des mouvements de flexion du pied droit qui oscillent entre 120° et 90 °, les orteils restant mobiles, par la commission de réforme de Metz, le 14 août 1931 - Médaille Militaire, en date du 7 janvier 1936 - Médaille commémorative de la Grande Guerre - Décèdé à Cadillac (Gironde), le 26 août 1974 - Photo transmise par sa fille Simone, via Philippe Guillermin, que je remercie pour leur aide - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 6) de la ville de Lalande-de-Libourne (Gironde) - Cette commune s'appelle maintenant Lalande-de-Pomerol - Pam - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Gironde - CCC de l'escadrille C 43 - CCC de l'escadrille C 28 - Dernière mise à jour : 21 octobre 2021.
* Citation n° 19.574 à l'ordre de la division, en date du 25 juin 1916 : "Excellent sous-officier qui s'est fait remarquer par son courage et son entrain aux affaires de Verdun. Blessé gravement à son poste de combat, le 23 mars 1916."

Slt Emile Stribick - Né le 20 mai 1891 au 18, rue Bel Air à St-Etienne (Loire) - Fils de Julien Stribick (armurier / maitre ouvrier d'une manufacture d'armes) et de Catherine Caroline Durieux (ménagère) - Domiciliés au 5, rue Borie à Saint-Etienne (Loire) en 1911 - Classe 1911 - Recrutement de Saint-Etienne (Loire) sous le matricule n° 1729 - Profession avant guerre Mécanicien modeleur - Service militaire au 16ème régiment d'artillerie, à compter du 10 octobre 1912 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 20 janvier 1913 - Brevet de pilote civil FAI n° 1465 obtenu sur avion Henri Farman et délivré par l'Aéroclub de France, le 7 novembre 1913 - Brevet de pilote militaire n° 466 obtenu à l'école d'aviation militaire de Reims, le 29 mai 1914 - Affecté au centre d'aviation de Reims d'avril à août 1914 - Pilote de la première escadrille de protection de Paris en août 1914 - Pilote de l'escadrille HF 28 du 1er septembre 1914 au 9 janvier 1915 - Remporte une 1ère victoire homologuée, en compagnie du Sol Marcel David, contre un Taube, abattu à l'est d'Amiens pendant une mission de réglage d'artillerie, le 24 octobre 1914 - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, en date du 24 octobre 1914 - Nommé Sergent, le 27 octobre 1914 - Pilote du GDE du 9 janvier au 30 octobre 1915 - Entrainement sur Caudron G 4 au GDE en août 1915 - Nommé Adjudant, le 3ème trimestre 1915 - Pilote de l'escadrille MF 19 du 30 octobre 1915 au 9 avril 1916 - 2ème victoire aérienne homologuée, en équipage avec le Ltt Jean-Louis Mutel, à bord du MF 11bis à moteur Renault 130 Hp n° MF 1916, contre un LVG biplace tombé au Nord de Récicourt, le 12 mars 1916 - Leur avion était escorté par deux Caudron G 4 appartenant à l'escadrille C 18 - Les deux aviateurs allemands ont été tués - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, en date du 23 mars 1916 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 24 mars 1916 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, à titre définitif, le 5 avril 1916 - Affecté à la mission militaire en Russie du 20 avril 1916 à octobre/décembre 1917 - Affecté à la 8ème division d'aviation russe - Retour de Russie, après convalescence, le 10 décembre 1917 - Affecté à la section technique de fabrication aéronautique et détaché comme pilote réceptionnaire aux établissements Salmson, le 28 janvier 1918 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 25 avril 1918 - Tué au cours d'un accident d'avion sur le territoire de la commune de Trappes (Yvelines), le 26 août 1918 - A décollé du terrain de Châteaufort (Yvelines), malgré une météo défavorable, aux commandes d'un avion dont il fallait effectuer un vol de réception avant son admission au sein de l'aéronautique militaire - Des menaces d'orage rendaient l'atmosphère instable, son avion a été observé tombant en vrille avant de s'écraser près de la voie de chemin de fer, non loin de la gare de Trappes et de l'observatoire - Il a été tué sur le coup - Son corps a été transporté à l'hôpital militaire Dominique Larrey de Versailles (Yvelines), le lendemain - Repose dans le tombeau du souvenir français au Crêt de Roc à St-Etienne (Loire) - Photo La Guerre aérienne illustrée - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 1477) de la ville de Saint-Etienne (Loire) - PAM (3 fiches) - CCC de l'escadrille HF 28 - CCC de l'escadrille MF 19 - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Loire - Liste des brevets de pilotes civils décernés par l'Aéro-club de France - Liste des brevets militaires - LO - JORF - MpF (2 fiches) - Revue "L'aérophile" - Journal "Le Temps" - Livre "Coups d'ailes" d'Ennemonde Diard - Dernière mise à jour : 2 mars 2023.
* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Emile Stribick, pilote à l'escadrille MF 19, en date du 24 mars 1916 : "Pilote de très grande valeur, d'un entrain et d'un courage à toute épreuve. A abattu, le 12 mars 1916, son deuxième avion ennemi dans nos lignes."

Sol Henri Eugène Rousseau - Né le 12 mars 1886 rue de l'Industrie à Tourcoing (Nord) - Fils d'Henri Paul Rousseau (industriel) et d'Alice Aimée Léonie Eugénie Liénart - Classe 1906 - Recrutement de Lille (Nord) sous le matricule n° 3548 - Ajourné d'office pour faiblesse en 1907 - Déclaré bon pour le service armé en 1908 - Réformé n° 2 pour affection organique du coeur par la commission de réforme d'Abbeville, le 28 septembre 1908 - Profession Chimiste - Marié avec Mlle Suzanne Jeanne Sidonie Jonville à Roubaix (Nord), le 28 septembre 1910 - Maintenu réformé n° 2 lors de la mobilisation générale du 2 août 1914 - A contacté un engagement volontaire pour la durée de la guerre, au titre du 4ème régiment de cuirassiers, le 18 septembre 1914 - Arrivé à l'unité, le 25 septembre 1914 - Affecté à la 2ème réserve de ravitaillement de l'aviation, le 4 octobre 1914 - Conducteur de la section photographique de l'escadrille C 28 du 28 janvier 1915 au 26 octobre 1916 - A participé avec Georges Claude à la fabrication des bombes Claude à base d'oxygène liquide et de noir de fumée - En mission au parc automobile du 24 au 27 novembre 1915 - Affecté à la poudrerie nationale de Bassens (Gironde), le 27 octobre 1916 - Détaché au 18ème de train des équipages militaires, le 1er juillet 1917 - Classé en "Service auxiliaire" pour mauvais état général par la commission spéciale de Bordeux, le 14 septembre 1917 - Déclaré apte à faire campagne - A éloigner de la poudrerie - Affecté au 66ème régiment d'infanterie, le 11 janvier 1918 - Affecté à la poudrerie du Ripault, le 12 janvier 1918 - Affecté à l'usine de Bourg-la-Reine de la société des Bois, le 1er juin 1918 - Affecté au 21ème régiment d'infanterie coloniale, le 17 juin 1918 - Repasse réformé n° 2 d'avant guerre, le 24 octobre 1919 - Démobilisé, le 5 février 1920 - Domicilié au 9, place Thiers à Tourcoing (Nord), à compter du 5 février 1920 - Profession après guerre Ingénieur chimiste - Grade de Chevalier du Mérite agricole, le 26 janvier 1939 - Décédé à Roncq (Nord), le 26 septembre 1973 - Photo transmise par André Jean Rousseau-Vasseur, son petit-fils que je remercie pour son aide - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 439) de la ville de Tourcoing (Nord) - Fiche matricule conservée aux archives départementales du Nord - CCC de l'escadrille C 28 - JORF - Dernière mise à jour : 12 mai 2023.
Photo du Cne Paul Fressanges du Bost
Cne Paul Louis Marie Fressanges du Bost - Né le 16 décembre 1886 à la Madeleine (Nord) - Fils de Marie Auguste Albert Paul Fressanges du Bost (1853-1928) et de Marie Virginie Eugénie Fauquemont (1859-1940) - Engagé le 1er octobre 1907 pour financer ses études à l’école Centrale de Paris - Ingénieur de l'École Centrale des Arts et Manufactures promotion 1910 - Affecté comme canonnier de 2ème classe au 36ème régiment d'artillerie, stationné à Issoire - Nommé Brigadier, le 12 juillet 1911 - Après 2 ans de service militaire dans l’artillerie, s’engage pour trois ans avec le grade de Maréchal des Logis, le 18 octobre 1912 - Affecté au 16ème régiment d'artillerie de Clermont-Ferrand - Ecole militaire d'artillerie à Mailly-le-Camp Nommé Aspirant, le 1er octobre 1913 - Nommé sous-lieutenant, le 2 août 1914 - Il sert au 29ème batterie du 2ème groupe du 5ème régiment d'artillerie, en charge de la défense de Besançon - Première citation à l’ordre de la division pour sa conduite au combat de Pont d’Aspach le 26 décembre 1914 - Volontaire pour servir comme observateur dans l'aéronautique militaire - Stage d'observateur en mars 1915 - Observateur de l'escadrille C 34 du 15 mai 1915 au 28 janvier 1916 - Il effectue 62 heures de vol comme observateur et 24 heures comme élève pîlote - Brevet de pilote militaire n° 2211 obtenu à l'annexe RGA du Bourget-Dugny, le 3 février 1916 - Promu Lieutenant, le 4 avril 1916 - Pilote de l'escadrille C 28 du 21 février 1916 au 24 février 1918 - Il effectue 336 heures de vol - Une citation à l'ordre du corps d'armée décernée le 3 septembre 1917 pour un combat contre 7 Albatros au-dessus de Thorigny, le 24 avril 1917 - Adjoint technique du GC 21 du 24 février au 18 juin 1918 - Il effectue 19 heures de vol à la SPA 124 "Jeanne d'Arc" - Pilote et commandant d'unité de l'escadrille SAL 264 du 18 juin 1918 au 25 mars 1919 - Il effectue 62 heures de vol - Promu Capitaine à titre temporaire, le 27 septembre 1918 - Une citation à l'ordre de la 10ème armée, en date du 2 juin 1919 - Se marie à Toulon avec Anne-Marie Le Camus (23 avril 1899 - + 10 juillet 1978) - Ils auront ensemble 12 enfants - Pilote de l'escadrille SAL 19 d'avril 1919 à mars 1920 - Il effectue 70 heures de vol - Promu capitaine en 1920 - Ecole militaire de tir et de bombardement aérien de Cazaux d'octobre 1920 à février 1925 - Il effectuera 128 h de vol - Affecté à la 12ème escadrille (BR 246) du 12ème RAB de juillet 1927 au 25 octobre 1928 - Il effectuera 37 heures de vol sur Breguet 19A2 - Affecté à la 16ème escadrille (SAL 6) du 33ème RAO du 25 octobre 1928 à la fin novembre 1928 - Commandant de la 15ème escadrille (SAL 33) du 33ème RAO à compter du 1er décembre 1928 - Il effectuera 63 heures de vols sur Breguet 19A2 - Centre d'Instruction des Spécialistes de l'Aviation de Bordeaux - Il effectuera 12 heures de vol sur Caudron 59 et Breguet 19 A2 - Adjoint au Général commandant la 1ère brigade aérienne - Grave accident d'avion à Beau Désert, le 22 juin 1931 - Il souffre de la fracture d'une vertèbre cervicale - Il devra mettre un terme à sa carrière de pilote militaire - Nommé Commandant en juin 1937 - Direction générale technique et industrielle du service des fabrications de l’aéronautique (Bataillon de l'Air 106 ) - Service des fabrications de l'aéronautique de 1939 au 31 décembre 1941, date de sa mise en retraite - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 16 juin 1920 - Officier de la Légion d'Honneur, le 12 décembre 1940 - Croix de Guerre 1914-1918 avec une palme de bronze (2 juin 1919), 2 étoiles de Vermeil (3 sept 1917 et 28 janv 1919) et une étoile d'argent (17 janvier 1915) - Décédé à Clermont-Ferrand, le 9 juin 1943, à l'âge de 56 ans.
* Citation n° 43 à l'ordre de la 57ème D.I, en date du 17 janvier 1915 : "La batterie ayant été prise sous le tir réglé d’une batterie ennemie de 150, n’a pas cessé d’assurer son service avec le plus grand calme et à fait continuer le tir de la batterie sans qu’il fût possible de s’apercevoir qu’elle se trouvait sous le feu de l’ennemi."
* Citation n° 172 à l'ordre du 13ème Corps d'Armée, en date du 3 septembre 1917 : "Est cité à l’ordre du 13ème C.A, le lieutenant Fressanges : Très bon pilote (300 heures de vol sur la ligne) apte à toutes les missions qu’il remplit avec calme, sang froid et habileté. Le 23 septembre 1916 a été descendu par un obus. Le 21 avril 1917 malgré l’attaque de sept avions ennemis a rempli sa mission."
* Citation n° 360 à l'ordre de la 10ème armée, en date du 2 juin 1919 : "Commandant d’escadrille de la plus haute valeur, brave et énergique, n’a cessé au cours de plus de 500 Heures de vol de montrer les plus brillantes qualités de sang froid et d’audace. A exécuté plus de 200 missions sur les lignes ennemies, revenant presque chaque fois avec un avion atteint par les balles ou les éclats d’obus. A été deux fois abattu par le canon, le 25 septembre 1916 et le 28 septembre 1918, a livré victorieusement de nombreux combats en particulier, le 24 avril 1917 et le 3 octobre 1918. S’est distingué sur le front de Verdun, sur l’Aisne, en Champagne, sur la Vesle et sur la Meuse, entraînant tout son personnel par son magnifique exemple."
* Citation à l'ordre de l'armée de l'escadrille SAL 264 sous le commandement du Cne Paul Fressanges du Bost : "Escadrille superbe de courage et de dévouement. S’est signalée depuis janvier 1918 par son travail actif et vigilant au-dessus des lignes ennemies, en liaison étroite avec L’infanterie. En Argonne, sur Vauquois, sur le bois d’Avocourt, en Woëvre a rempli brillamment toutes les missions demandées, malgré les pertes subies. Sur la Vesle, sur l’Aisne et sur la Meuse a renseigné nos troupes au prix des plus vaillants efforts. A attaqué les troupes ennemies en retraite à la bombe et à la mitrailleuse, et s’est imposée à l’admiration de tous."
Photo du Cal Joseph Leguellant
Cal Joseph Marie Leguellant - Né le 11 juillet 1891 à Rennes (Ille-et-Vilaine) - Fils de (non reconnu) et de Françoise Leguellant - M Grosdoy, tuteur domicilié à Zanpey (Ille-et-Vilaine) - Profession avant guerre Commerçant - Classe 1911 - Recrutement du bureau de Rennes (Ille-et-Vilaine) sous le matricule n° 1894 - Appelé pour effectuer son service militaire au 2ème régiment d'infanterie, caserné à Granville (Manche), le 8 octobre 1912 - Nommé Soldat de 1ère classe, le 18 mars 1914 - Passé à l'aéronatique militaire comme mitrailleur de la compagnie d'aviation de Saint-Cyr, le 1er août 1914 - Nommé Caporal en décembre 1914 - Affecté à la 2ème réserve d'aviation de Saint-Cyr, le 6 janvier 1915 - Mitrailleur de l'escadrille C 28 / SOP 28 du 28 janvier 1915 au 1er octobre 1916 - Stage mitrailleur à l'école de tir aérien de Cazaux du 3 au 30 août 1916 - Stage à l'école d'aviation militaire de Pau du 30 août au 18 octobre 1916 - Affecté à la RGA (parc n° 5) du 22 au 26 octobre 1916 - Mitrailleur de l'escadrille C 4 du 26 octobre 1916 au 11 octobre 1917 - Breveté mitrailleur / bombardier, spécialiste des mitrailleuses, le 15 août 1917 - Nommé Sergent, le 15 août 1917 - Mitrailleur de l'escadrille 465 du CRP du 11 octobre 1917 au 19 octobre 1918 - Affecté à la section de tir du GDE, le 19 octobre 1918 et détaché à l'école d'aviation militaire de Chartres jusqu'au 14 décembre 1918 - Passé au dépôt du 2ème régiment d'infanterie, le 4 janvier 1919 - Affecté au 10ème escadron du Train des Equipages (140ème section automobile à Fougères), le 27 janvier 1919 - Affecté au 3ème escadron de Train des équipages, le 21 février 1919 - Démobilisé, le 21 août 1919 - Domicilié au 150, rue Ordener à Paris 18ème (75), à compter du 8 février 1921 - Affecté, dans la réserve, au 41ème régiment d'infanterie, le 1er juin 1921 - Domicilié rue des Camélias à Drancy (Seine-Saint-Denis), à compter du 10 octobre 1922 - Affecté, dans la réserve, au 71ème régiment d'infanterie, le 1er octobre 1922 - Domicilié au 8, rue Ravignan à Paris 18ème (75), à compter du 1er octobre 1922 - Domicilié au 99, rue Milière à Bordeaux (Gironde), à compter du 3 septembre 1928 - Domicilié au 44, rue des Camélias à Drancy (Seine-Saint-Denis), à compter du 4 juin 1932 - Classé en affectation spéciale comme manoeuvre spécialisé au titre des usines Dunlop au Bourget, pour une durée intéterminée, à compter du 24 avril 1940 - Fin d'affectation spéciale, le 17 février 1943 - Sources : Pam (2 fiches) - CCC de l'escadrille C 2 avril 8 / SOP 28 - CCC de l'escadrille C 4 - Fiche matricule conservée aux archives départementales de l'Ille-et-Vilaine - Dernière mise à jour : 2 décembre 2019.
Photo du Ltt André Mars
André Mars a devancé sa classe d'âge et s'est engagé en septembre 1914, comme automobiliste. Il demande à intégrer l'artillerie. Après un stage à Fontainebleau, il est nommé aspirant dans l'artillerie. Il est affecté comme observateur dans l'aviation. Le 31 mars, lors d'une mission difficile, il est blessé et obtient sa première citation. Peu après, il est nommé sous-lieutenant. Le 12 avril 1918, il soutient un combat très dur contre 12 avions de chasse, à l'intérieur des lignes ennemies. Le 30 juin 1918, il part en mission dans la région de Valenciennes et, au retour, son appareil est attaqué par 5 avions ennemis, au-dessus de Cantanchy. Le combat fut acharné et, près dix minutes de lutte, son appareil complétement désemparé, tomba de plus de 3000 mètres. Le pilote qui l'accompagnait, l'Adj Edmond Pliez, a également perdu la vie au cours de ce combat. Leur adversaire était vraisemblablement le Ltn Albert Wunsch du Jasta 67 - Il repose au cimetière de Sommereux, à 6 km à l'Est de Granvilliers (Oise).
* Citation à l'ordre de l'armée de l'Asp André Georges Mars, observateur de l'escadrille SAL 28, en date du : "Excellent observateur, volontaire pour toutes les missions qu'il remplit avec une perfection remarquable. Le 31 mars 1918, au cours d'une reconnaissance d'infanterie, à moins de 700 mètres au-dessus des lignes ennemies, a eu son avion atteint de plus de trente éclats d'obus et a été légèrement blessé au bras et à la figure."
* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Slt André Mars du 13ème régiment d'artillerie, observateur à l'escadrille SAL 28, en date du 6 juillet 1918 : "Officier observateur qui compte 80 heures de vol sur les lignes, au cours desquelles il a eu son avion fréquemment atteint. A accompli quatre missions photographiques très éloignées dans les lignes adverses. Le 12 avril 1918, a soutenu, contre 12 avions de chasse, un combat très dur, à 40 kilomètres dans les lignes ennemies, au cours duquel il a eu son avion atteint de 30 balles. Tué au cours d'un combat aérien contre 5 adversaires, le 30 juin 1918."
* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Slt André Mars du 13ème régiment d'artillerie, observateur à l'escadrille SAL 28, en date du 9 septembre 1920 : "Officier observateur qui compte 80 heures de vol sur les lignes, au cours desquelles il a eu son avion fréquemment atteint. A accompli quatre missions photographiques très éloignées dans les lignes adverses. Le 12 avril 1918, a soutenu, contre 12 avions de chasse, un combat très dur, à 40 kilomètres dans les lignes ennemies, au cours duquel il a eu son avion atteint de 30 balles. Tué au cours d'un combat aérien contre 5 adversaires, le 30 juin 1918. A été cité. "
Photo du Sgt Louis Nicot
Sgt Louis Henri Nicot - Né le 12 février 1878 à Rennes (Ille-et-Vilaine) - Fils d'Henri Amédée Nicot (entrepreneur) et de Augustine Blanche Lucie Ardilouze - Domiciliés à Vezin (Ille-et-Vilaine) - Elève de l'école régionale des Beaux-Arts de Rennes (Ille-et-Vilaine) - Classe 1898 - Recrutement de Rennes (Ille-et-Vilaine) sous le matricule n° 848 - Affecté au 41ème régiment d'infanterie, caserné à Rennes (Ille-et-Vilaine), le 14 novembre 1899 - Nommé Caporal, le 23 septembre 1900 - Fin de service et envoi dans la disponibilité, le 23 septembre 1900 - Membre de la société des Artistes français à partir de 1900 - Nommé Sergent de réserve, le 5 avril 1901 - Domicilié au 13 bis, rue Campagne à Paris 14ème (75), à compter du 24 mai 1902 - Elève de Falguière et de Ch. Lenoir, Mercié et Peter - Mention honorable de la section sculpture, gravure en médailles et sur pierres fines décernée par les jurys de la société des artistes français du salon de 1904 - Domicilié au 75, rue Croix-Nivert à Paris 15ème (75), à compter du 18 mai 1905 - A effectué une période d'exercices au 41ème régiment d'infanterie du 26 août au 22 septembre 1907 - A effectué une période d'exercices au 41ème régiment d'infanterie du 11 au 27 juin 1908 - Termine ses études de sculpture en 1909 - Marié avec Mlle Jeanne Le Gallais en mairie de Paris 15ème, le 14 septembre 1909 - Ont eu ensemble deux enfants Monique née en 1912 et Yves né en 1914 - Expose aux artistes français "Printemps" et "Trois enfants" - A reçu un encouragement spécial de 1000 fr.dans la catégorie "Sculpture" par le conseil général des Beaux-Arts, le 22 juin 1910 - Médaille d'argent, section sculpture décernée par les peintres et sculpteurs célèbres en juin 1913 - Passé à l'aéronautique militaire comme photographe, le 6 juin 1915 - Affecté à la RGA du Bourget du 6 juin 1915 - Photographe du Parc n° 4 de Châlons-sur-Marne (Marne), le 14 juin 1915 - Photographe de l'escadrille C 28 du 1er novembre au 3 décembre 1915 - Evacué sur néphrite chronique sur l'ambulance 7/4, le 14 mai 1917 - Transféré sur l'hôpital central de Bar-le-Duc (Meuse), le 15 mai 1917 - Transféré sur l'annexe de Charolles de l'hôpital temporaire n° 34, le 20 juillet 1917 - Entré à l'hôpital complémentaire n° 80 de Mâcon, le 24 septembre 1917 - En convalescence de 2 mois et 1/2, le 23 septembre 1917 - Entré à l'hôpital auxiliaire n° 139 à Paris (75), le 3 janvier 1918 - Entré au centre spécial de réforme de Clignancourt (Paris), le 20 février 1918 - A réalisé de nombreux monuments aux morts en Bretagne à partir de 1920 - A réalisé le monument de l'armée d'occupation du Rhin à Mayence - Professeur à l'école des arts appliqués à l'industrie à Paris (75) , à partir de 1922 - Réformé définitif n° 1 avec pension permanente de 15 % pour reliquat d'une albuminerie constatée en 1916 et persistant encore sans autre signe de néphrite par la 1ère commission de réforme de la Seine, le 27 février 1924 - Chevalier de la Légion d'Honneur en 1933 - Médaille d'or décernée par le jury de sculpture de la Société des artistes français en mai 1933 - A participé à l'exposition internationale des arts et des techniques avec une statue ronde en pierre de Lorraine baptisée "La France" en 1937 - Décédé à Paris (75), le 12 juin 1944 - Sources : Pam - Fiche matricule conservée aux archives départementales de l'Ille-et-Vilaine - CCC de l'escadrille C 28 - JORF - Journal Comoedia - Journal Excelsior - Dictionnaire des peintres, sculpteurs et graveurs de 1939 - Catalogue de l'exposition internationale des arts et techniques dans la vie moderne en 1937 - Site Internet "Geneanet" - Dernière mise à jour : 3 décembre 2019.
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