Les hommes
Chef de bataillon Charles Edouard Amiot - Né le 28 janvier 1882 à Vieux-Thann (Haut-Rhin) - Fils de Edouard Amiot et Hélène Chüler, ouvriers alsaciens - Classe 1902 - Recrutement de la Seine sous le n° matricule XXX -
S’engage en trichant sur son âge (16 ans et 1/2) à la Légion étrangère en 1898 - Affecté au bataillon Vanderberg du 1er Etranger à Sidi-bel-Abbès en Algérie - Rapatrié sanitaire à Épinal après 9 mois pour cause de fièvre typhoïde - Engagé volontaire pour 4 ans au 2ème Régiment d’Artillerie de Marine à Cherbourg, le 8 mai 1900 - Désigné pour le Régiment d’Artillerie d’Indochine destiné à renforcer le corps expéditionnaire contre les Boxers, il s’embarque à Toulon le 12 septembre 1900 - La guerre contre les Boxers ayant pris fin pendant la traversée, le paquebot est dirigé finalement sur Haiphong au Tonkin - Affecté à son arrivée à la 18ème batterie du Régiment d’Artillerie Coloniale à Hanoï et Sontay - Rapatrié sanitaire à Cherbourg une nouvelle fois en mai 1902 - Nommé brigadier, le 1er janvier 1904 - Affecté en mai 1904 à un détachement du 7ème RAC à Madagascar - Nommé Maréchal des logis le 1er mai 1905 et affecté aux services personnels du général Galliéni - Quitte Madagascar pour retrouver le 2ème RAC à Cherbourg, en juillet 1906 - Admis à l’École d’application militaire de l’Artillerie et du Génie de Versailles, en 1907 - Nommé aspirant le 1er octobre 1908 - Nommé sous-lieutenant, le 1er octobre 1909, et devient instructeur au 2ème RAC de Cherbourg - Affecté à la 4ème batterie du Groupement mixte d’Artillerie Coloniale, le 5 mai 1911 - Embarque le 15 mai à Marseille pour le Maroc occidental en guerre - Campagne du Maroc : trois citations à l’ordre de l’armée - Nommé lieutenant le 1er octobre 1911 - Baptême de l’air comme passager de l’aviateur Peretti pour un trajet entre le camp de Souk-el-Arba et Casablanca - Amiot est immédiatement acquis à la cause de l’aviation dont il pressent aussitôt le rôle majeur à venir - Blessé gravement d’une balle au bassin, le 23 juin 1912, au combat de Djebel Outiki - Nommé Chevalier de la Légion d’honneur, le 7 juillet 1912, décoré à l’hôpital de Meknès - De retour au Maroc après un congé de convalescence de plusieurs mois en France - Affecté au 3ème R.A.C. le 3 août 1914 - Effectue un court stage d’observateur au terrain d’aviation d’Issy-les-Moulineaux - Rejoint le 10 septembre 1914, la 2ème Réserve de la 7ème Compagnie d’aérostiers de St-Cyr - Observateur de l’escadrille BL 30, le 25 septembre 1914 - Observateur de l'escadrille HF 1, le 17 décembre 1914 - Observateur de l'escadrille MF 35, le 1er février 1915 - Observateur de l'escadrille MF 36, le 1er mars 1915 - Deux citations à l'escadrille MF 36 - Observateur de l'escadrille MF 55, le 4 octobre 1915 - 3 citations à l'escadrille MF 55 - Nommé capitaine à titre temporaire. le 29 septembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 3351, obtenu le 1er mai 1916 - Prend le commandement de la F 55 au départ du Cne Lalanne, le 11 mai 1916 - Quitte l’escadrille F 55 le 11 janvier 1917, pour le Groupe des Divisions d'Entrainement (GDE) - Nommé adjoint tactique du Commandement de l’Aéronautique de la 1ère Armée en août 1917 - Nommé capitaine à titre définitif, le 25 avril 1917 - Nommé commandant de l’Aéronautique du 35ème Corps d’Armée, le 11 février 1918 - Une citation comme chef aéro 35ème CA - Officier de la Légion d’Honneur, le 26 juillet 1918 - Détaché à E.M.G. à Paris en septembre 1918 - Nommé chef d’escadron, le 2 octobre 1919, et envoyé en mission en tant que courrier du Conseil Supérieur de Guerre à Berlin, Prague, Vienne, Varsovie - Admis en réserve spéciale, le 22 janvier 1923 - Nommé chef de bataillon, le 20 décembre 1925 - Admis à faire valoir ses droits à la retraite, le 26 décembre 1925 - Devenu industriel, il dirige les tuileries Gilardoni d'Altkirch - Fonde la "Société des chaux et ciments Portland du Haut-Rhin" exploitant la cimenterie de cette ville en 1925 - Élu conseiller municipal d'Altkirch en 1929 - Élu adjoint du maire (UDR) Paul Jourdain en 1935 - Commandeur de la Légion d’Honneur, le 30 septembre 1930 - Mobilisé dans l'armée de l'air en 1939 - Entre dans la Résistance après le 18 juin 1940 - Élu maire d'Altkirch à la Libération (réélu en 1947) - Élu conseiller de la république (sénateur MRP) en 1946 - Conseiller général du Haut-Rhin entre 1945 et 1949 - Grand officier de la légion d'honneur (J.O. du 28 septembre 1948) - Décédé à Altkirch, le 3 mars 1952 - Sources : PAM – CCC – LO – JO – Biographie "Charles Edouard Amiot, une fière figure d’Alsace" de Charles Voegelé 1953 - Redigée par Dominique Gay que je remercie pour son aide.
* Citation au Bulletin Officiel : "A fait preuve le 29 février 1912 au combat de Kaslah Harira (Tafendeit) d’un grand sens militaire en occupant des positions très bien choisies et ouvrant le feu à propos sur des groupes marocains très mordants."
* Citation au Bulletin Officiel : "Au combat d’arrière garde le 5 avril 1912 à Ouldj et Sultane, est resté en batterie jusqu’à la dernière minute pour faciliter le dégagement des dernières fractions arrêtant toute offensive ennemie."
* Citation au Bulletin Officiel du 1er juillet 1912 : "Très grièvement blessé par une balle ennemie au moment où il dirigeait le tir à courte distance d’une pièce de sa section marchant à l’arrière garde – Combat Djebel Outiki le 25 juin 1912".
* Citation au Corps d’Armée - Citation groupement Nieuport n° 25 du 22 mars 1915 : Le général Heily d'Eissel, commandant le groupement Nieuport cite à l’ordre du groupement le lieutenant Amiot Charles (Escadrille MF 36) : "N’a pas hésité à diverses reprises malgré un tir précis, son appareil atteint, à rester en vol sur l’objectif pour accomplir ses missions. A obtenu des résultats remarquables dans l’organisation des missions photographiques et des réglages de tir, donnant partout un bel exemple des plus précieuses qualités militaires."
* Citation à l’ordre n ° 2071 du 2 mai 1915 Armée de Belgique (MF 36) : "Officier observateur de la plus haute valeur et du plus grand mérite, ayant plus de cent heures de vol au-dessus des lignes ennemies. A rendu des services exceptionnellement précieux dans l’organisation des missions photographiques et de réglage de tir n’hésitant pas à poursuivre l’accomplissement de sa mission bien qu’il fût en butte à un tir précis et que son appareil eut été atteint."
* Citation à l’ordre de la 4e Armée n ° 427 du 16 novembre 1915 (MF 55) : "Les 25 et 26 septembre 1915 s’est distingué une fois de plus en donnant un bel exemple d’abnégation et d’énergie allant à moins de 200 m d’altitude rechercher par temps de pluie, au-dessus des lignes ennemies, un renseignement important."
* Citation à l’ordre du Corps d’Armée n ° 103 du 29 mai 1916 – Escadrille F. 55 sous le commandement du capitaine Amiot : "A fait preuve d’un allant digne des plus grands éloges et d’une connaissance remarquable du service aéronautique dans la guerre actuelle. A notamment exécuté, avec plein succès, les 20 et 21 juillet, deux missions particulièrement délicates à 20 km derrière les lignes ennemies, malgré un bombardement précis qui a atteint la majeure partie des appareils."
* Citation à l’ordre de la 2e Armée N° 495 du 23 novembre 1916 (Escadrille 55) : "Depuis 5 mois sur le front de Verdun, et sous la direction expérimentée du Capitaine Amiot, a rendu les plus grands services à l’artillerie lourde d’un groupement grâce à l’entrain, au courage, au travail et au dévouement de son personnel, a permis d’obtenir sur les batteries ennemies une supériorité marquée grâce au repérage quotidien et aux périlleuses et importantes missions de réglage qui lui ont été confiées."
* Citation à l’ordre du Corps d’Armée N° 445 du 19 septembre 1918 : "L’Aéronautique du 35ème C.A. composé des escadrilles 10, 225, 282, 14 et 214, sous le commandement du capitaine Amiot, a rendu des services éminents par son audace et son habileté, sa compétence, son esprit de sacrifice, pendant la période d’avril à août 1918, tant dans la défensive que dans l’offensive, a su maintenir une liaison droite et fructueuse avec le commandement de l’infanterie et de l’artillerie, donner des renseignements d’une précision remarquable et prendre une part importante dans le succès."
Sgt Guillaume Descamps, pilote de l'escadrille C 30 pose aux commandes d'un Caudron G 4 de l'escadrille C 30 - Né le 16 novembre 1895 à Lille (59) - Avant guerre Filateur - Engagé au 6ème régiment de Chasseurs à cheval, le 22 novemebre 1913 - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 24 septembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2771 en date du 24 février 1916 - Différentes mutations - 6ème régiment de Chasseurs à Cheval - Ecole de Dijon-Longvic (Formation militaire et théorique aviation) - Ecole d'Avord (Brevet de pilote militaire) - RGAé du 3 mars au 8 juillet 1916 - Escadrille C 30 au 3 juillet 1916 au 14 janvier 1918 - Escadrille SPAbi 228 - CIACB de perthes - Escadrille BR 202 à partir du 1er avril 1919 - Remarquez son insigne personnel, un hibou posé sur une branche - Photo SHD section Air de Vincennes - n° B 92 / 1850 origine de Geyer d'Orth.
Sgt René Charles Deglain, pilote de l'escadrille C 30 pose aux commandes d'un Caudron G 4 de l'escadrille C 30 - Né le 13 août 1885 à Paris - Avant guerre dentiste - Appelé au 51ème régiment d'infanterie, le 10 octobre 1906 - Passé à l'aviation en août 1915 comme élève pilote - Différentes mutations : Section coloniale d'infirmiers - 23ème régiment d'infanterie coloniale - Ecole de Dijon-Longvic (Formation militaire et théorique aviation) - Ecole de Juvisy (brevet de pilote militaire) - Brevet de pilote militaire n° 2529 en date du 28 janvier 1916 - RGAé - Escadrille C 30 à partir du 9 mars 1916 - Remarquez son insigne personnel, un coq blanc déployant ses ailes - Photo SHD section Air de Vincennes - n° B 92 / 1850 origine de Geyer d'Orth.
Cne Louis Marie Joseph de Durand de Prémorel - Né le 3 mars 1882 à Arbois (Jura) - Fils de Raoul de Durand de Prémorel et de Donatie de Villeneuve - Engagé au 2ème régiment d'artillerie coloniale, le 9 octobre 1900 - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 15 septembre 1912 - Brevet de pilote militaire n° 371 en date du 15 septembre 1913 - Pilote de l'aviation du Maroc Occidental - Pilote de l'escadrille BL 10 d'août au 25 octobre 1914 - Pilote escadrille BL 30 du 25 octobre 1914 au 1er avril 1915 - Pilote de l'escadrille MF 44 du 1er avril 1915 au 10 août 1915 - RGA pour stage Caudron G 4 et formation commandant d'escadrille du 10 au 28 août 1915 - Pilote et commandant de l'escadrille C 61 du 28 août 1915 au 11 septembre 1916 - Nommé capitaine à titre définitf, le25 décembre 1915 - Cdt du secteur aéronautique du 37ème CA / 6ème armée - Pilote et Commandant de l'escadrille C 220 / BR 220 du 19 août au 6 novembre 1917 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 11 mai 1915 - Croix de Guerre - Une citation à l'ordre de l'armée, le 11 mai 1915.
* Citation à l'ordre de l'armée : "Rentrant de l'escadrille du Maroc Occidental, a effectué depuis le début de septembre de très nombreuses reconnaissances au-dessus de l'ennemi et s'est fait remarquer par son endurance et son entrain. A au plus haut degré le sentiment du devoir et n'hésite pas à survoler les lignes à faible altitude pour accomplir les missions dont il est chargé. A eu son appareil criblé de projectiles et gradement endommagé dans une reconnaissance effectuée, le 13 mai 1915."
Popote de l'escadrille C 30 sur le terrain de Cuisy-en-Almont en mai - juin 1917 - Deux personnels sont identifiés MdL Georges Le Gentil, pilote de la C 30 du 8 mai au 30 juin 1917, et le MdL Romain Anatole Cardon de Garsignies, probablement en visite car n'a pas appartenu à l'escadrille - Le perroquet est visible sous deux formes, entier perché sur un perchoir associé au chiffre "30" et sous la forme d'une tête posé sur un cercle - Le perroquet entier est très semblable, pour ne pas dire identique à l'oiseau adopté par l'escadrille F 71 - Si vous pouvez identifier les personnels visibles, veuillez contacter l'auteur du site - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Patrick Lecointe que je remercie pour son aide.
Brig Georges Adolphe Joseph Le Gentil - Né le 15 avril 1888 à Boursies (59) - Fils d'Augustin Charles Joseph Le Gentil et de Mathilde Emile Augustine Bricourt - Classe 1908 - Recrutement de Cambrai sous le n° matricule 1573 - Engagé pour 3 ans par devancement d'appel au 4ème régiment de Cuirassiers, le 3 octobre 1906 - Nommé Brigadier, le 15 mars 1907 - Nommé Maréchal des Logis, le 23 octobre 1907 - Passé dans la disponibilité, le 25 septembre 1908 - Profession avant guerre Cultivateur / Eleveur - Mobilisé au 4ème cuir, le 2 août 1914 - Rétrogradé Brigadier, le 1er novembre 1914 - Affecté au 8ème régiment de Cuirassiers, le 3 novembre 1914 - Détaché au 33ème régiment d'infanterie comme éclaireur monté, le 19 mars 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 1er novembre 1916 - Brevet de pilote militaire n° 5935 obtenu à l'école d'aviation militaire du Crotoy, le 14 avril 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Châteauroux jusqu'au 28 avril 1917 - GDE du 28 avril au 8 mai 1917 - Pilote de l'escadrille C 30 du 8 mai au 30 juin 1917 - Grièvement blessé au cours d'un accident d'atterrissage, à bord d'un Caudron G 6, le 30 juin 1917 - Décédé des suites de ses blessure à l'ambulance 237 de Soissons (02), le même jour - Le Slt Calvet, observateur, qui faisait équipage avec lui est décédé.
* Citation à l'ordre de l'armée à titre posthume du MdL Georges Adolphe Le Gentil (cavalerie), pilote de l'escadrille C 30 en date du 21 juillet 1917 : "Pilote aviateur d'un courage et d'une ténécité remarquables. Toujours prêt à remplir les missions les plus périlleuses. A trouvé une mort glorieuse sur les lignes ennemies, le 30 juin 1917."
* MdL Romain Anatole Cardon de Garsignies - Né le 20 septembre 1886 à Beaufort-en-Santerre (80) - Fils d'Amédée Cardon de Garsignies et d'Anna de Diesbach de Belleroche - Marié avec Christiane de Vauchelles en 1920 - Décédé à Paris 16ème (75), le 8 décembre 1945.
Slt Georges Marius Lebeau - Né le 15 mars 1891 à Porcheux (Oise) - Fils de Hyacinthe Apollinaire Lebeau (cultivateur) et Joséphine Anita Aline Piat - Domiciliés au 12, rue de Lihons à Framerville (80) - Classe 1911 - Recrutement de Péronne (Somme) sous le matricule n° 842 - Service militaire au 51ème régiment d'infanterie, à compter du 8 octobre 1912 - Engagé pour un an et 8 mois, à compter du 1er août 1913 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 13 décembre 1913 - Brevet de pilote militaire n° 485 obtenu à l'école d'aviation militaire de Pau, le 22 juiillet 1914 - Pilote de l'escadrille C 30 du 21 février au 15 novembre 1915 - Nommé Caporal, le 1er mai 1915 - Pilote de l'escadrille N 12 du 15 novembre 1915 au 20 juin 1917 - Nommé Sergent le 15 novembre 1915 - Nommé Adjudant le 21 avril 1916 - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, le 10 juin 1916 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 22 juillet 1916 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 5 mars 1917 - En mission à la RGA du Bourget-Dungy du 27 mars au 3 avril 1917 - En mission à la RGA du 7 au 11 avril 1917 - En mission à la RGA du Bourget du 20 au 21 avril 1917 - En mission à Buc du 30 avril au 4 mai 1917 - En mission au GDE du Plessis-Belleville du 23 au 26 mai 1917 - Quatre victoires homologuées pendant son affectation à l'escadrille N 12 - Pilote de la RGA du 20 juin au 30 octobre 2017 - Affecté au centre d'aviation du Centre Retranché de Paris du 30 octobre 1917 au 20 août 1919 - Démobilisé, le 20 août 1919 - Après guerre pilote d'essai du contructeur aéronautique Edmond de Marçay - Pilote d'essai du De Marçay 2, un avion de chasse à moteur Hispano-Suiza 8 Fb de 300 HP en 1919 - Affecté au 1er régiment d'aviation de Thionville-Basse-Yutz (Moselle), le 27 décembre 1920 - Affecté au 38ème régiment d'aviation mixte de Thionville-Basse-Yutz par changement de dénomination du régiment (1er RA --> 38ème RAM) - Nommé Lieutenant de réserve, le 24 juillet 1922 - Marié à Paris 17ème (75) en 1931 - Propriétaire du Farman F 238 n° 7315.1 immatriculé F-ALMA, le 3 août 1932 (cet avion a été détruit en mai 1934) - Décédé à Neuilly-sur-Marne (93) en 1963 - Photo collection Patrick Deneux que je remercie pour son aide - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - FM département de la Somme - CCC escadrille C 30 - CCC escadrille N 12 - JORF - Dernière mise à jour : 12 février 2016.
* Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Georges Marius Lebeau, pilote à l'escadrille N 12, en date du 28 juin 1916 : "Très bon pilote qui a montré en toutes circonstances, le dévouement le plus absolu et le plus complet mépris du danger. Chargé le 26 avril 1916 de l'exécution d'une mission périlleuse, s'en est acquitté avec courage et sang-froid. A livré de nombreux combats aériens dont plusieurs se sont terminés à son avantage."
* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Georges Marius Lebeau, pilote à l'escadrille N 12, en date du 26 juillet 1916 : "Le 22 juillet 1916, a accompli comme volontaire une mission spéciale dans des circonstances particulièrement périlleuses, par suite de la distance et de la brume. S'en est acquitté avec un sang-froid calme et réfléchi et le plus grand mépris du danger. Déjà médaillé."
* Citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Georges Lebeau, pilote à l'escadrille N 12, en date du 2 janvier 1917 : "Plein d'entrain et de courage. Le 17 décembre 1916 a, au cours d'un combat avec un avion ennemi, abattu son adversaire qui s'est écrasé près de nos lignes."
* Citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Georges Lebeau, pilote à l'escadrille N 12, en date du 12 avril 1917 : "Le 4 mars 1917, à la suite d'un combat à courte distance, a réussi à abattre un avion ennemi."
* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Georges Lebeau, pilote à l'escadrille N 12, en date du 8 mai 1917 : "Le 29 avril 1917, rencontrant cinq avions ennemis dans leurs lignes, n'a pas hésité à les attaquer seul. A soutenu contre ses adversaires un long et très dur combat au cours duquel son avion a été criblé de balles. A réussi à abattre un de ses adversaires qui s'est écrasé au sol." (Quatrième avion descendu par ce pilote)
Deux mécaniciens avion posent devant un Caudron R IV de l'escadrille C 30 sur le terrain de Villeselve (60), en décembre 1917 - Photo André Bazireau transmise par Pascal Bazireau, son petit-fils, que je remercie pour son aide.
Adj Joannès Lyonnet - Né le 22 février 1893 à St Chamond (Loire) - Fils de Jean Baptiste Lyonnet et de Maria Monnier - Domiciliés 128, rue d'Annonay à St-Etienne (Loire) - Profession avant guerre Mécanicien - Classe 1913 - Recrutement de St-Etienne sous le n° matricule 1918 - Appelé au 8ème groupe aéronautique comme mécanicien, le 26 novembre 1913 - Formation technique à l'école d'aviation militaire de Dijon - Passé pour organisation, le 1er groupe d'aviation, le 1er janvier 1914 - Mécanicien à la 7ème compagnie du centre d'aviation de St-Cyr jusqu'au 25 septembre 1914 - Mécanicien de l'escadrille BL 30 du 12 septembre 1914 au 19 mars 1915 - Premier mécanicien du Cal Jean Sismanoglou - RGA du Bourget du 19 mars au 7 avril 1915 - Mécanicien de l'escadrille F 44 du 7 avril 1915 au 24 novembre 1915 - 1er mécanicien de l'Adj Jean Sismanoglou - Une citation n° 64 à l'ordre de l'aéronautique de la 1ère armée, le 9 mai 1915 - Affecté comme élève pilote à l'école d'aviation militaire du Crotoy, le 24 novembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 3193 obtenu à l'école d'aviation militaire du Crotoy, le 8 avril 1916 - Nommé Caporal, le 15 avril 1916 - Insigne (macaron) de pilote militaire n° 3512 décerné le 1er novembre 1916 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Châteauroux du 22 avril au 2 mai 1916 - GDE du Plessis-Belleville du 2 mai au 4 juillet 1916 - Pilote de l'escadrille C 47 du 4 juillet au 26 août 1916 - Pilote de l'escadrille C 28 du 26 août au 1er octobre 1916 - Nommé Sergent, le 20 septembre 1916 - Pilote de l'escadrille C 47 du 1er octobre 1916 au 27 octobre 1917 - Une citation à l'ordre du 2ème corps d'armée colonial, le 21 novembre 1916 - Marié avec Augustine Lamm à Lyon (69), le 26 novembre 1917 - Nommé Adjudant, le 25 juin 1917 - Une citation n° 153 à l'ordre de la 8ème armée, le 1er juillet 1917 - Blessé au combat, par des éclats d'obus de DCA, aux commandes d'un Caudron G 4, le 16 juin 1917 - Il faisait équipage avec le Slt Paul Marcaggi (observateur) - Hospitalisé successivement au HOE 1/21 de Lunéville (54) puis à l'hôpital auxiliaire de la Malgrange, le 6 septembre 1917 - En traitement à l'hôpital temporaire 88 de Clermont-Ferrand, le 4 octobre 1917 - Une citation à l'ordre de l'aéronautique de la 2ème armée, le 7 octobre 1917 - Affecté à la division SPAD du GDE, le 27 octobre 1917 - Affecté au SRA (pilote réceptionneur) de St-Cyr, le 28 mars 1919 - Démobilisé, le 10 septembre 1919 - Affecté dans la réserve au 2ème régiment d'aérostation - Affecté dans la réserve au 35ème RAO, le 17 juillet 1921 - Ré-engagé au 1er groupe d'ouvriers d'aviation, le 3 août 1923 - Affecté à la 12ème escadrille du 34ème régiment d'aviation, le 1er mars 1924 - Détaché à la section entrainement - Médaille Militaire, le 28 décembre 1924 - Rayé du personnel navigant sur sa demande, le 13 mars 1928 - Affecté au 62ème bataillon de chars de combat (en cas de mobilisation), le 20 avril 1935 - Chef d'entretien automobiles des aciéries de Genevilliers, le 17 mars 1936 - Affectation spéciale à la société générale de fabrication aéronautique à Boulogne-Billancourt, le 16 octobre 1939 - Renvoyé dans ses foyers, le 20 novembre 1939 - Décédé à Vitry-sur-Seine (94), le 12 novembre 1968.
* Citation n° 64 à l'ordre de l'aéronautique de la 1ère armée en date du 9 mai 1915 : "Mécanicien d'un courage à toute épreuve, à différentes reprises, a effectué dans les conditions les plus difficiles des bombardements de nuit et servi d'observateur à l'occasion de reconnaissances et de réglages effectués par mauvais temps."
* Citation à l'ordre du 2ème corps d'armée colonial, le 21 novembre 1916 : "Le 14 octobre 1916, chargé d'assurer pendant l'attaque la surveillance du champs de bataille a survolé les lignes à moins de 200 m. est rentré avec son avion mis hors d'usage par les projectiles ennemis."
* Une citation n° 153 à l'ordre de la 8ème armée, le 1er juillet 1917 : "Le 15 juin 1917, a survolé à faible altitude une batterie ennemie contre-avions qu'il devait reconnaitre. A eu son appareil très gravement atteint par un obus qui a éclaté sous un des moteurs, coupant les commandes et blessant le passager. Grâce à son sang-froid et son adresse. A réussi à éviter l'incendie et a ramener son observateur sans accident dans nos lignes."
Photo du Cne Jean Mendigal
Cne Jean Achille Henri Mendigal - Né le 15 avril 1890 à Caen (Calvados) - Fils de Léon Mendigal (capitaine au 19ème régiment de chasseurs à cheval) et de Marie Emilie Mathilde Bourgrier - Veuve, sa mère est domiciliée à La Flèche (Sarthe) en 1910 - Elève demi-boursier du Prytanée militaire, à compter du 15 avril 1906 - Reçu au concours de l'école spéciale militaire de St-Cyr en 1910 - Classé 16ème sur 250 au concours d'entrée à l'école de St-Cyr - Affecté au Classe 1910 - Recrutement du Mans (Sarthe) sous le matricule n° 308 - Engagé volontaire pour quatre ans, au titre de l'école militaire spéciale de Saint-Cyr, le 8 octobre 1910 - Affecté au 1er régiment de chasseurs d'Afrique, caserné à Blida (Algérie) pour effectuer une année de service militaire, à compter du 13 octobre 1910 - En Algérie du 13 octobre 1910 au 6 mai 1911 - Nommé Brigadier, le 9 février 1911 - Participe aux opérations de guerre de Fès et Meknès du 7 mai au 26 août 1911 - En opération en Algérie du 27 août au 27 décembre 1911 - Nommé Aspirant, le 12 octobre 1911 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 10ème régiment de Dragons, le 1er octobre 1912 - Médaille des TOE agrafe "Maroc", en date du 27 février 1912 - A l'école d'application de Saumur, le 1er octobre 1913 - Affecté au 7ème régiment de Hussards, sur convenance personnelle du 9 mai au 2 décembre 1914 - Nommé Lieutenant, à titre temporaire, le 17 septembre 1914 - Passe à l'aéronautique militaire comme observateur, le 2 décembre 1914 - Observateur à l'escadrille V 21 (future escadrille BR 219) - Observateur de l'escadrille N 38 - Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Jean Mendigal, observateur, en date du 23 juin 1915 - Brevet de pilote militaire n° 4551 obtenu à l'école militaire d'aviation du Crotoy, le 22 septembre 1916 - Stage de perfectionnement à l'école militaire d'aviation de Châteauroux, jusqu'au 1er novembre 1916 - Pilote du GDE du 1er novembre au 26 décembre 1916 - Pilote de l'escadrille C 212 du 26 décembre 1916 au 7 mars 1917 - Pilote de l'escadrille C 11 du 9 mars 1917 au 1er octobre 1917 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 26 avril 1917 - Détaché au secteur du 31ème corps d'armée du 13 au 15 août 1917 - Blessé au combat, le 1er octobre 1917 - Citation n° 223 à l'ordre du 2ème corps d'armée, en date du 7 octobre 1917 - Nommé Capitaine à titre temporaire, le 28 décembre 1917 - Commandant de l'escadrille SOP 61 du 30 décembre 1917 au 22 février 1918 - En stage sur Salmson 2A2 jusqu'au 4 janvier 1918 - En stage au GDE du 4 au 17 janvier 1918 - Commandant de l'escadrille C 61 du 2 mars au 20 juillet 1918 - Commandant de l'escadrille SAL 30 du (1er trimestre 1918) au 11 septembre 1918 - Lettre de félicitation émise par le général de Sebrigny, commandant le 77ème division d'infanterie, au commandant du 1er corps de cavalerie, en juillet 1918 - Commandant de l'escadrille BR 207 du 13 septembre au 20 octobre 1918 - Envoyé à l'école d'état-major de Melun, le 20 octobre 1918 - Commandant d'un groupe de reconnaissance - Participe aux opérations de la 4ème armée en 1918 - Affecté à l'armée du Rhin - Affecté au 4ème bureau de la direction de l'aéronautique, le 23 septembre 1919 - Affecté au 5ème régiment d'aviation d'observation (commandement de l'aéronautique de l'armée du Rhin) - Affecté au 2ème régiment d'aviation d'observation (escadrille de l'armée du Rhin), le 27 avril 1920 - Affecté au 33ème régiment d'observation, le 1er août 1920 - Nommé Capitaine, à titre définitif, le 30 juin 1921 - Affecté au 32ème régiment d'aviation, en date du 22 janvier 1922 - A obtenu une prolongation d'un mois pour études linguistiques, le 25 août 1924 - Titularisé dans les fonctions d'observateur en avion, le 1er décembre 1924 - Admis à l'école supérieure de guerre, le 26 mars 1925 - Affecté au 34ème régiment d'aviation, en date du 7 novembre 1925 - Affecté comme stagiaire à l'état-major du 19ème corps d'armée à Alger (Algérie), le 21 septembre 1927 - Marié avec Mlle Marie Claire Peltier à Alger (Algérie), le 23 août 1928 - Nommé Chef de bataillon, le 25 mars 1928 - Affecté à l'inspection technique de l'aéronautique, détaché à la direction générale des forces aériennes, le 21 septembre 1929 - Nommé professeur stagiaire au cours d'aéronautique à l'école supérieure de guerre, le 23 janvier 1930 - Grade d'Officier de la Légion d'Honneur, en date du 11 juillet 1931 - Nommé Lieutenant-colonel, le 25 décembre 1932 - Nommé Colonel, le 15 juin 1935 - Commandant de la 12ème escadre de bombardement de Reims-Courcy du 10 août 1935 au 15 septembre 1936 - Nommé Chef-d'état-major du 1er corps aérien, le 5 mars 1938 - Diplômé du centre des hautes études aériennes, devient le premier sous-chef d'état-major de l'armée de l'Air - Nommé Général de Brigade, le 5 août 1938 - Nommé sous-chef de l'état-major de l'armée de l'Air, le 1er octobre 1938 - Pendant la campagne de 1939-1940, est nommé général major, général des armées aériennes - Nommé Général de division, le 14 mars 1940 - Grade de Commandeur de la Légion d'Honneur, en date du 24 juin 1940 - Après l'armistice, nommé commandant de la 1ère région aérienne et du secteur de défense aérienne du Sud à Aix-en-Provence - Commandant supérieur de l'Air en Afrique du Nord en août 1941 - Admis dans la 2ème section, date d'expiration du congé définitif du personnel navigant, le 1er avril 1949 - Décédé à la Garenne-Colombes (Hauts-de-Seine), le 12 septembre 1976 - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Sarthe - CCC de l'escadrille C 11 - CCC de l'escadrille C 212 - CCC de l'escadrille SOP 61 - CCC de l'escadrille SAL 30 - CCC de l'escadrille BR 207 - LO - JORF - Dernière mise à jour : 15 septembre 2023.
* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Jean Mendigal, observateur, en date du 23 juin 1915 : "Observateur en avion depuis cinq mois. N'a cessé de donner le plus bel exemple de dévouement, d'entrain et d'allant. A eu plusieurs fois son avion atteint par des projectiles, a plusieurs fois donné la chasse à des avions ennemis et a toujours rapporté de ses nombreuses reconnaissances des renseignements exacts et précis. A pris part à un bombardement le 15 juin 1915."
* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur du Ltt Jean Achille Henri Mendigal au 7ème régiment de Hussards, pilote à l'escadrille C 11, en date du 26 avril 1917 : "Officier d'élite. Dans l'aviation depuis plus de deux ans, a fait preuve, comme observateur, d'un coup d'œil et d'une sureté d'appréciation remarquables, effectuant de nombreux bombardements et reconnaissances à longue portée. Devenu rapidement un excellent pilote, montre les plus belles qualités d'audace, d'énergie et do sang-froid, Blessé le 22 mars 1917, au cours d'un combat aérien, n'est rentré au terrain d'atterrissage qu'après avoir terminé sa mission. Déjà cité à l'ordre."* Citation n° 223 à l'ordre du 2ème corps d'armée, en date du 7 octobre 1917 : "Excellent pilote, a fait preuve de la plus grande tenacité dans l'accomplissement des missions qui lui ont été confiées, a eu son avion atteint de plus de 10 balles ou éclats en 10 jours, a livré de nombreux combats, au cours de l'un d'entre eux, soutenu contre 3 avions de chasse ennemis, l'un de ceux-ci s'est brisé sur le sol.é (21 août)
* Lettre de félicitation émise par le général de Sebrigny, commandant le 77ème division d'infanterie, au commandant du 1er corps de cavalerie, en juillet 1918 : "J'ai l'honneur de vous prier de bien transmettre mes félicitations aux escadrilles 63 et 30 qui, sous les ordres du capitaine Mendigal ont par les réglages d'artillerie, vols à faible altitude, attaques à la mitrailleuse des troupes ennemies, largement contribuées au succès des opérations menées par la 77ème division d'infanterie pendant la période du 15 au 20 juillet 1918."
* Grade de Commandeur de la Légion d'Honneur du Général de division aérienne Jean Achille Henri Mendigal, en date du 24 juin 1940 : "Officier général de la plus haute valeur morale et professionnelle. Dans les fonctions délicates de major général, a donné, pendant toute la durée de la guerre, la preuve de connaissances miitaires et générales aussi sûres qu'étendues. Par son caractère, sa méthode, son dévouement et son labeur infatigable, a été pour le commandant en chef des armées aériennes un collaborateur hors de pair. Officier de la Légion d'honneur de 1931."
Photo du Sgt Pierre Bourgeois
Sgt Pierre Bourgeois - Né le 21 mars 1893 à Gray (Haute-Saône) - Fils de Victor Bourgeois (rentier) et de Célestine Vuillemenot - Sa mère est domiciliée à Montsengny-par-Aubigny (Haute-Saône) en 1913 - Profession avant engagement Employé de commerce - Classe 1913 - Recrutement de Langres (Haute-Saône) sous le matricule n° 96 - Engagé volontaire pour trois ans, au titre du 2ème régiment de Dragons, le 14 octobre 1912 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 13 mars 1916 - Formation théorique à l'école militaire d'aviation de Dijon-Longvic - Brevet de pilote militaire n° 4836 obtenu à l'école militaire d'aviation de Tours, le 1er novembre 1916 - Nommé Caporal, le 29 novembre 1916 - Stage de perfectionnement à l'école militaire d'aviation d'Avord - Stage de spécialisation à l'école militaire d'aviation de Châteauroux, jusqu'au 2 décembre 1916 - Pilote de l'escadrille C 30 du 2 février au 19 mai 1917 - Transféré sur la maison de convalescence VR 75 de Viry-Châtillon, probablement pour surmenage ou dépression nerveuse du 19 mai au 13 juin 1917 - Pilote de l'escadrille C 17 du 11 au 28 juillet 1917 - Evacué sur le HOE de Dunkerque du 19 au 24 juillet 1917 - Pilote de l'escadrille C 226 du 28 juillet au 27 septembre 1917 - Parti à l'école des observateurs de Sommessous, le 4 novembre 1917 - Passé au CIAO (centre d'instruction de l'aviation d'observation), le 18 septembre 1918 - Lâché sur SPAD XI et XVI, le 2 octobre 1918 - Nommé Maréchal des Logis, le 13 octobre 1918 - Passé au CIACB de Perthes, le 10 octobre 1918 - Démobilisé, le 1er août 1919 - Domicilié à Montseugny (Haute-Saône), à compter du 4 août 1919 - Domicilié au 70, rue Jean de La Fontaine à Paris 16ème, à compter du 25 juin 1921 - Domicilié au 160, avenue de Neuilly à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), à compter du 12 juin 1922 - Affecté, dans la réserve, au 32ème régiment d'aviation de Dijon-Longvic, le 22 octobre 1924 - Profession après guerre Représentant de commerce - Affecté, dans la réserve, au 2ème groupe d'ouvriers d'aéronautique à Istres, le 12 février 1926 - Cassé de son grade pour délit de courses (amnistié ensuite) et remis soldat de 2ème classe, le 6 août 1927 - Domicilié au 9, rue Soyer à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), à compter du 30 octobre 1929 - Classé en position "sans affectation", le 2 avril 1931 - Marié avec Mlle Pauline Jeanne Magnier à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), le 6 septembre 1932 - Rayé du personnel navigant des forces aérienne de terre, le 5 décembre 1932 - Domicilié au 1, rue du Bois de Boulogne à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) à compter du 24 juillet 1934 - Décédé à Neuilly-sur-Seine, le 16 janvier 1983 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 36) de la ville de GRay (Haute-Saône) - Pam - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille C 30 - CCC de l'escadrille C 17 - CCC de l'escadrille C 226 - Fiche matricule conservées aux archives départementales de la Haute-Saône - Dernière mise à jour : 10 juillet 2024.
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Les hommes
Capitaine Georges Marie Louis de Geyer d'Orth - Né le 5 janvier 1888 à Guingamp - Fils de Paul baron de Geyer d'Orth et de Claire Marie Eugènie de Keroüartz - Engagé à l'école spéciale militaire de Saint-Cyr, le 15 septembre 1908 - Promotion "de Mauritanie" 1909-1911 - Incorporé au 16ème régiment de Chasseurs, le 10 octobre 1908 - Nommé Brigadier, le 10 février 1909 - Nommé Maréchal des Logis, le 18 ocotbre 1909 - Passé élève officier à l'école spéciale militaire, le 7 juillet 1909 - Arrivé à l'école, le 20 octobre 1909 - Nommé Aspirant, le 16 mai 1910 - Nommé Sous-Lieutenant et affecté au 2ème régiment de Chasseurs à cheval , le 10 octobre 1911 - Blessé à la tête lors d'une chute de cheval, sur le terrain de manoeuvre de Verrie, le 10 décembre 1911 - Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1912 - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 15 mai 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1151 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 4 juillet 1915 - RGA - Commandant de l'escadrille C 30 du 10 juin 1915 à février 1917 - Blessé légèrement par coupure lors d'un accident d'avion, le 25 janvier 1916 - Nommé Capitaine à titre temporaire, le 13 novembre 1916 - Commandant de l'escadrille SPA 92 du 24 mai 1917 au 24 février 1919 - Chevalier de la Légion d'Honneur en date du 30 juillet 1919 - Croix de guerre avec 3 citations : deux à l'ordre du régiment en février 1915 et 30 juillet 1919 - une à l'ordre du corps d'Armée, le 4 mai 1916 - Marié avec Anne Langlois de Rubercy en janvier 1919 - Hospitalisé à l'hôpital complémentaire n° 34 de Troyes du 11 au 24 février 1919 - Décédé des suites de crises fréquentes d'asthénie, anémie, fatigue générale dans le même établissement, le 24 février 1919 - Photo transmise par Eric de Geyer d'Orth, son neveu, que je remercie pour son aide.
* Citation à l'ordre du régiment en date de février 1915 : "A montré la plus persévérante bravade, en sortant à cinq reprises différentes pendant trois nuits consécutives pour poser et renforcer des réseaux de fil de fer à proximité des lignes allemandes au moment où la fusillade ennemie était très nourrie et les fusées très fréquentes."
* Citation à l'ordre de l'Armée, le 4 mai 1916 : "Officier très brave toujours prêt d'affronter les dangers. A rempli lors de l'attaque de Champagne du 25 septembre 1915 sous un violent bombardement les missions d'état-major les plus périlleuses, s'était maintes fois signalé au début de la campagne comme officier d'avant garde ou d'arrière garde."
Ltt André Bastien - Né le 5 septembre 1886 à Naives-devant-Bar (Meuse) - Fils de Charles Marie Pierre Bastien et de Marie Lucie Geoffroy - Domiciliés au 11, rue Desilles à Nancy (Meurthe-et-Moselle) - Profession avant engagement Etudiant - Classe 1906 - Recrutement de Toul (Meurthe-et-Moselle) sous le matricule n° 223 - Engagé pour trois ans au titre du 14ème régiment de dragons, à compter du 14 octobre 1905 - Fracture de deux os de la jambe gauche suite à une chute de cheval, le 26 février 1906 - Nommé Brigadier, le 18 septembre 1906 - Nommé maréchal des logis, le 12 octobre 1907 - Nommé Aspirant, le 1er octobre 1912 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 12ème régiment de dragons, caserné à Limoges (Haute-Vienne), le 1er octobre 1913 - Toujours dans cette unité lors de la mobilisation générale du 1er août 1914 - Citation à l'ordre de la brigade, en date du 15 septembre 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 1er décembre 1914 - Observateur de l'escadrille BL 9 du 8 décembre 1914 au 22 janvier 1915 - Observateur de l'escadrille MF 5 du 22 janvier au 19 février 1915 - Détaché comme élève pilote à l'école d'aviation militaire de Pau, le 20 février 1915 - Nommé Lieutenant, à titre définitif, le 5 mai 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1014 obtenu à l'école d'aviation militaire de Pau, le 31 mai 1915 - Pilote de l'escadrille C 30 du 4 juin au 23 octobre 1915 - Pilote de la RGA du 23 octobre au 12 décembre 1915 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 1er novembre 1915 - Pilote de l'escadrille N 65 du 12 décembre 1915 au 20 mars 1916 - Affectation du 20 mars au 27 avril 1916 non connue (devait aller à la N 31) - Pilote de l'escadrille N 57 du 27 avril au 11 octobre 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 15 juillet 1916 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 12 septembre 1916 - Evacué sur maladie sur l'hôpital Excelman à Bar-le-Duc, le 19 septembre 1916 - Rejoint l'unité, le 28 septembre 1916 - Blessé par multiples contusions, brulûres légères de la jambe gauche, contusions de l'épaule gauche, commotion générale reçues au cours d'un accident d'avion sur le terrain d'aviation de Lemmes, le 11 octobre 1916 - Evacué sur l'hôpital mixte de Bar-le-Duc et convalescence jusqu'au 25 janvier 1917 - Pilote de la RGA du 25 janvier 1917 au 15 avril 1917 - Commandant du détachement d'aviation de protection du GQG du 15 avril au 23 septembre 1917 - Commandant de l'escadrille 488 de Courtesis (Grèce) du 23 septembre 1917 à la fin novembre 1918 - Rayé du personnel navigant, à sa demande, et remis à la disposition de son arme, à compter du 7 août 1919 - Rejoint le dépôt du 12ème régiment de dragons, le 23 août 1919 - Affecté au 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg, le 1er janvier 1920 - Nommé Capitaine, le 28 juin 1921 - Passé à l'arme de l'infanterie et maintenu en position hors cadres aéronautique, le 20 mars 1922 - Affecté à l'état-major particulier de l'aéronautique à Versailles, le 8 octobre 1924 - Affecté au 3ème groupe d'ouvriers d'aéronautique (Versailles) - Chargé, pour la région parisienne, de la surveillance des écoles civiles d'élèves pilotes et mécaniciens et du contrôme technique de l'instruction préliminaire d'aviation, le 7 juin 1926 - Affecté à l'état-major de la 1ère brigade d'aéronautique en 1928 - Détaché à l'état-major général de l'aéronautique en 1929 - Détaché à la direction de l'instruction des forces aériennes en 1930 - Commandant du Centre de Préparation du personnel navigant (CPPN) après la seconde guerre mondiale - Photo revue l'Aérophile - Sources : Pam - Fiche matricule du département de Meurthe-et-Moselle - Liste des brevets militaires - CCC escadrille BL 9 - CCC escadrille C 30 - CCC escadrille N 65 - CCC escadrille N 57 - LO non communicable - Bailey / Cony - JORF - Revue Les Ailes - revue l'Aérophile - Dernière mise à jour : 10 novembre 2016.
* Croix de Guerre et citation à l'ordre de la brigade du Slt André Bastien, du 12ème régiment de dragons, en date du 15 septembre 1914 : "Pour avoir fait avec audace et sang-froid des reconnaissances périlleuses ayant rapporté des renseignements précis."
* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt André Bastien, pilote à l'escadrille C 30 et Ltt Léon Lenouvel, observateur à l'escadrille C 30, en date du 1er novembre 1915 : "Se sont signalés dans de nombreuses expéditions de bombardement et reconnaissances à longue portée au cours desquelles ils ont été violemment canonnés; le 3 octobre, ont exécuté spontanément, à minuit, le bombardement d'une gare importante située à 30 kilomètres dans les lignes ennemies. Le 7 octobre, se sont élancés dans une nuit très noire à la poursuite d'un Zeppelin."
* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt André Bastien, pilote à l'escadrille N 57, en date du 15 juillet 1916 : "Officier ayant rendu les plus grands services en monoplace, tant comme observateur dans de nombreuses reconnaissances à longue portée que comme pilote de combat dans de nombreuses attaques des avions ennemis, notamment le 17 mai où il a forcé un Fokker à atterrir dans ses lignes. Le 20 juin, où il a forcé à faire demi-tour, par une attaque impétueuse, un avion ennemi qui cherchait à surprendre un de nos avions de réglage. Le 1er juillet, s'est porté à une très faible altitude à l'attaque d'un ballon ennemi qui a été forcé à descendre."
* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Ltt André Bastien, pilote à l'escadrille N 57, en date du 12 septembre 1916 : "Officier remarquable qui a toujours fait preuve des plus belles qualités militaires. Affecté à un groupe de chasse depui février 1916, n'a cessé de donner à tous l'exemple de l'audace, de la bravoure et du dévouement. Déjà cité à l'ordre de l'armée en novembre 1915 pour avoir attaqué un Drachen, en a détruit un autre depuis lors et a exécuté en monoplace de lointaines et utiles reconnaissances. A deux reprises, les 22 et 24 août 1916, a , de sa propre initiative, bombardé en plein jour et à moins de 200 mètres d'altitude deux trains allemands."
Cne Jacques Marie d'Indy - Né le 20 mai 1888 à Villecien (Yonne) - Fils de Pierre Marie Dominique des Saints Vicomte d'Indy et de Marie Thésèse Geneviève Françoise de Meynard de la Farge - Domiciliés au 25, rue de l'Arcade à Paris 8ème (75) et à Villecien (Yonne) - Classe 1908 - Recrutement de Sens (Yonne) sous le matricule n° 437 - Engagé volontaire pour quatre ans au titre du 18ème régiment de chasseurs à cheval, le 8 octobre 1908 - Nommé Brigadier, le 12 février 1909 - Nommé Maréchal des Logis, le 16 septembre 1909 - Admis à l'école militaire spéciale de St-Cyr, à compter du 20 octobre 1909 - Nommé Aspirant, le 16 mai 1910 - Blessé au genou gauche avec légères échymoses et épanchement intro-articuliare peu abondant suite à une chute de cheval, le 23 janvier 1911 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 14ème régiment de Hussards, le 1er octobre 1911 - Blessé de contusions du périnée, du testicule et du cordon inguinal droits par chute, son cheval s'étant renversé sur lui, le 1er juillet 1912 - Affecté au 3ème régiment de chasseurs à cheval, le 2 septembre 1912 - Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1912 - Affecté au 1er régiment de Spahis, le 23 juin 1914 - Campagne en Algérie du 15 juillet au 1er août 1914 - Affecté au 5ème régiment de chasseurs d'Afrique, le 21 août 1914 - Affecté au 3ème régiment de chasseurs d'Afrique, le 29 août 1914 - A pris part aux campagnes de l'Yser et de Champagne - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote de l'école d'aviation militaire de Buc, le 15 juillet 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1738 obtenu à l'école d'aviation militaire de Buc, le 10 octobre 1915 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Pau, jusqu'au 13 octobre 1915 - Pilote du RGA du 13 octobre au 11 novembre 1915 - Pilote de l'escadrille C 30 du 11 novembre 1915 au 18 mai 1916 - Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'aéronautique de la 5ème armée, en date du 18 avril 1916 - Pilote de l'escadrille VB 104 du 18 mai 1916 au 18 juin 1916 - Commandant de l'escadrille C 27 du 18 juin 1916 au 25 juillet 1917 - Nommé Capitaine, à titre temporaire, le 18 juin 1916 - Stage au GDE du 19 janvier au 7 février 1917 - Nommé Capitaine à titre définitif, le 7 juillet 1917 - Pilote de l'escadrille N 67 du 20 juillet au 1er août 1917 - Citation n° 495 à l'ordre de la 6ème armée, en date du 30 juillet 1917 - Commandant de l'escadrille N 67 / SPA 67 du 1er août 1917 au 31 mars 1919 - Compte 298h50 de vol au 1er janvier 1918 - Citation n° 8189 à l'ordre de l'armée, en date du 30 juin 1918 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 30 juin 1918 - Termine la Grande Guerre avec un total de 437h00 de vol - Commandant du détachement de l'école d'aviation militaire de Pau, à compter du 31 mars 1919 - Détaché, comme instructeur d'équitation, à l'école d'application de cavalerie de Saumur, en date du 21 août 1919 - Affecté, comme instructeur d'équitation, à l'école d'application de cavalerie de Saumur, le 2 septembre 1919 - Rattaché au groupe de cavaliers d'école, en date du 2 avril 1920 - Nommé Ecuyer adjoint à l'école supérieure de guerre, le 2 octobre 1921 - Marié avec Mlle Geneviève Marie Moreau de la Rochette, le 26 avril 1923 - Affecté au 3ème régiment de chasseurs à cheval, le 22 août 1923 - Maintenu à l'école supérieure de guerre, jusqu'au 1er octobre 1923 - Affecté au 1er régiment de Dragons, le 1er janvier 1924 - Nommé Acheteur au dépôt de remonte de Saint-Cloud, le 22 juillet 1927 - Nommé Chef d'escadrons, le 25 décembre 1931 - Acheteur au comité d'achat de la remonte à St-Germain-en-Laye - Nommé Chef du service régional des remontes de la 2èmze région militaire - Affecté à l'établissement hippique de transition de Saint-Germain-en-Laye, le 19 mai 1934 - Nommé Président du comité d'achat de la remonte de St-Germain-en-Laye, le 6 juillet 1934 - Officier de la Légion d'Honneur, en date du 13 décembre 1938 - Nommé Lieutenant-Colonel - Décédé au 3 avenue Paul Doumer à Paris 16ème (75), le 12 janvier 1971 - Photo M. Gérard Dieux-Lenouvel que je remercie pour son aide - Sources : Acte de naissance - Pam (2 fiches) - Etat des services - CCC de l'escadrille C 30 - CCC de l'escadrille VB 104 - CCC de l'escadrille C 27 - Carnet de travail aérien du Cne Jacques des Saints d'Indy - CCC de l'escadrille N 67 / SPA 67 - LO - Journal des débats politiques et littéraires - Bulletin mensuel du collège de Juilly - JORF - Avis de décès - Dernière mise à jour : 26 juin 2017.
* Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'aéronautique au GQG, en date du 18 octobre 1916 : "Excellent pilote à effectué de nombreuses reconnaissances et livré de nombreux combats."
* Citation n° 495 à l'ordre de la 6ème armée du Cne Marie Jacques d'Indy, commandant l'escadrille C 27, en date du 30 juillet 1917 : "Commande depuis plus d'un an, une escadrille qui a rendu d'éminents services à son corps d'armée pendant les batailles de Verdun et de la Somme. A livré de nombreux combats et a pris souvent une part directe à la bataille en mitraillant les tranchées ennemies à faible altitude, notamment le 9 juin où son avion a été gravement endommagé par les balles."
* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Cne Marie Jacques d'Indy, au 3ème régiment de chasseurs d'Afrique, commandant l'escadrille SPA 67, en date du 30 juin 1918 : "Excellent officier pilote, joignant à l'audace et au courage de belles qualités d'entrain et d'énergie. Détaché depuis plus de trente mois dans l'aviation, a commandé avec succès pendant une année une escadrille de corps d'armée de laquelle il a su obtenir le meilleur rendement. Nommé au commandement d'une escadrille de chasse, conduit chaque jour au combat les pilotes de son unité, avec une ardeur et un allant dignes des plus grands éloges. Récemment, a attaqué et abattu dans ses lignes un avion ennemi. Deux citations."
* Citation à l'ordre de la 1ère armée, en date du 20 septembre 1918 : "Deuxième avion abattu."
* Officier de la Légion d'Honneur du Chef d'escadrons Marie Jacques d'Indy du comité d'achat de la remonte à Saint-Germain-en-Laye, en date du 13 décembre 1938 : "29 ans de services, 5 campagnes. A été cité. Chevalier du 30 juin 1918."
Cne Jacques Jules Hubert Paul Caffet - Né le 22 juin 1892 au 87, rue d'Elbeuf à Rouen (Seine-Maritime) - Fils d'Auguste Paul Edmond Caffet (employé de commerce) et de Jeanne Mathilde Gervais - Domiciliés au 16, quai de la Bourse à Rouen (Seine-Maritime) en 1912 - Elève de l'école supérieure de commerce de Rouen en 1909 - A obtenu le diplôme supérieur - Profession avant guerre Importateur - Classe 1912 - Recrutement de Rouen (Seine-Maritime) sous le matricule n° 1477 - Engagé volontaire pour trois ans, au titre du 11ème régiment d'artillerie, le 3 octobre 1911 - Nommé Brigadier, le 16 avril 1911 - Nommé Maréchal des Logis, le 25 septembre 1911 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, en date du 1er avril 1912 - Affecté au 33ème régiment d'artillerie , le 26 mars 1912 - Affecté au 17ème régiment d'artillerie, le 1er octobre 1912 - Domicilié au 37, Vieille route à Anvers (Belgique), à compter du 10 juillet 1913 - Affecté au 15ème régiment d'artillerie de campagne, le 25 avril 1914 - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale, le 2 août 1914 - Détaché au centre d'aviation militaire de St-Cyr pour effectuer un stage d'observateur en avion, le 20 novembre 1914 - Observateur de l'escadrille D 4 - Parti à Villers-Cotterets, le 19 janvier 1915 - Observateur de l'escadrille BL 10 - Observateur de l'escadrille C 30 du 21 janvier 1915 au (2ème trimestre) 1915 - Observateur de l'escadrille F 52 du (2ème trimestre) 1915 au 18 mai 1916 - Nommé Lieutenant de réserve, le 28 juillet 1915 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 31 juillet 1915 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 11 février 1916 - Brevet de pilote militaire n° 3340 obtenu sur avion Farman, le 29 avril 1916 - Pilote de l'escadrille F 52 du 18 mai 1916 au 4 juin 1917 - Evacué sur l'hôpital chirurgical mobile n° 1 du 36ème corps d'armée du 22 ami au 1er juin 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 4 juin 1916 - Brevet de pilote FAI n° 3875 décerné sur sa demande par l'Aéro-club de France, le 22 juillet 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 22 août 1916 - Commandant de l'escadrille C 52 d'octobre 1916 au 3 juin 1917 - Nommé Capitaine à titre temporaire, le 17 mai 1917 - Grièvement blessé au cours d'une mission, alors qu'il était aux commandes d'un Sopwith 1A2, le 3 juin 1917 - Le Ltt Jean Godillot (obs), qui faisait équipage avec lui, a pris les commandes et a réussi à ramener l'avion sur les lignes et à atterrir - Il a été blessé lors de l'atterrissage - Le Cne Caffet est décédé des suites de ses blessures à l'ambulance 16/1 à la Ville-au-Bois (Marne), le 4 juin 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 15 juin 1917 - Photo transmise par Cédric Delwasse, son arrière-petit-neveu que je remercie pour son aide - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 1195) de la ville de Rouen (Seine-Maritime) - Pam (2 fiches) - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Seine-Maritime - CCC de l'escadrille C 30 - CCC de l'escadrille F 52 - LO - MpF - JORF - Bailey / Cony - Revue L'Aérophile - Dernière mise à jour : 12 novembre 2022.
* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Jacques Caffet, observateur à l'escadrille MF 52, en date du 31 juillet 1915 : "Observateur plein d'entrain et de dévouement. A plus de cent heures de vol au-dessus de l'ennemi. Parti le 18 juillet 1915 pour effectuer une reconnaissance d'artillerie suivie de réglage ; a été attaqué à l'improviste par un Albatros armé d une mitrailleuse, a accepté le combat bien qu'il ne disposât que d'un mousqueton et que, par suite, son infériorité fut écrasante. Après une lutte de cinq minutes au cours de laquelle son appareil avait reçu une dizaine de balles, a mis en fuite l'avion ennemi. A ensuite continué son réglage."
* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Ltt Jacques Caffet, observateur à l'escadrille MF 52, en date du 11 février 1916 : "Officier observateur qui a montré de remarquables qualités d'audace, d'énergie et d'esprit de décision. Chargé, le 15 mai 1915, d'un réglage de tir sur une pièce de gros calibre ennemie, l'a mené à bonne fin, malgré les attaques répétées d'avions ennemis. Le 23 janvier 1916, s'est offert spontanément, pour remplir une mission extrèmement périlleuse. A été attaqué, dès son entrée dans les lignes allemandes. Son appareil ayant été atteint et ayant lui-même épuisé les munitions dont il disposait, n'en a pas moins poursuivi sa mission jusqu'au bout sans se préoccuper de son adversaire qui continuait à le mitrailler, à courte distance A pu rapporter les renseignement précieux et urgents qui lui étaient demandés."
* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Jacques Caffet, observateur de l'escadrille MF 52 en date du 4 juin 1916 : "Officier observateur des plus brillants, puis pilote à l'escadrille MF 52, a donné des preuves éclatantes de courage, de décision et de sang-froid. A participé aux derniers bombardements de nuit effectués par l'escadrille et a été blessé d'une balle à la cuisse, alors qu'il bombardait à très faible hauteur des cantonnements ennemis. A réussi, grâce à son indomptable énergie et malgré une syncope consécutive à la blessure, à ramener son appareil au terrain, donnant à tous le plus bel exemple."
* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Jacques Caffet, pilote à l'escadrille F 52 en date du 22 août 1916 : "Aussi brillant pilote qu'excellent observateur, fait preuve des plus belles qualités d'audace, d'énergie et de dévouvement. Blessé le 22 mai 1916, au cours d'un bombardement de nuit, a rejoint l'escadrille à peine guéri, abandonnant son congé de convalescence, afin de participer aux attaques de juillet 1916. A été blessé le 30 juillet 1916, par un éclat d'obus au cours d'une mission photographique périlleuse et importante qu'il a réussi à accomplir entièrement. A plus de quatre cents heures de vol de guerre."
* Citation à l'ordre de l'armée du Cne Jacques Caffet, du 15ème régiment d'artillerie, commandant l'escadrille F 52, en date du 15 juin 1917 : "Véritable modèle de soldat et du chef, entrainant son escadrille par son audace et son exemple. S'est dépensé sans compter au cours des dernières attaques, allant prendre sans escorte des photographies à grande distance dans les lignes ennemies. Au cours de l'une de ces expéditions, a trouvé, le 3 juin 1917, une mort glorieuse dans un combat inégal. Déjà six fois cité à l'ordre."
Cne Maurice Mandinaud - Né le 9 septembre 1885 au lieu dit "Fontafie" sur la commune de Nieuil (Charente) - Fils de François Mandinaud (tuilier) et d'Anna Marie Baussant (cultivatrice) - Domiciliés à Genouillac (Charente) - Profession avant engagement Instituteur - Classe 1905 - Recrutement de Magnac-Laval (Haute-Vienne) sous le matricule n° 1310 - Engagé volontaire pour quatre ans au titre du 107ème régiment d'infanterie (12ème corps d'armée), le 8 octobre 1903 - Nommé Caporal fourrier, le 23 septembre 1905 - Nommé Sergent, le 19 septembre 1906 - Rengagé pour deux ans, à compter du 8 octobre 1907 - Rengagé pour un an, à compter du 8 octobre 1909 - Admis comme élève officier à l'école militaire d'infanterie de St-Maixent, à la suite du concours de 1909 - Blessé à l'oeil et au bras droit au cours d'une chute de cheval, lors qu'en séance d'équitation exécutée au manége, le 8 septembre 1909 - Classé 35ème sur 150 à l'examen de sortie - Nommé Sous-lieutenant et affecté à la 7ème compagnie du 78ème régiment d'infanterie, le 1er octobre 1910 - Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1912 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 1er juillet 1913 - Brevet de pilote FAI n° 1300 décerné par l'Aéroclub de France et obtenu sur avion Blériot, le 25 octobre 1913 - Brevet de pilote militaire n° 410 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 20 décembre 1913 - Pilote de la 2ème réserve de Dijon (1er groupe d'aviation) - Pilote de la 1ère réserve à Chaumont - Affecté à Bois d'Arcy - Pilote de l'escadrille MF 20 du 31 décembre 1914 au 15 juin 1915 - Pilote de l'escadrille MF 8 du 15 juin au 30 août 1915 - Nommé Capitaine, à titre définitif, le 2 juillet 1915 - Commandant de l'escadrille MF 36 du 30 août 1915 au 26 avril 1916 - En mission à la RGAé du Bourget du 26 décembre 1915 au 6 janvier 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 2 février 1916 - En mission du 4 au 8 avril 1916 - Chevalier de la Légion d'Honneur, Croix de Guerre avec palme et citation à l'ordre de l'armée, en date du 5 avril 1916 - Au cours d'une mission, aux commandes du Maurice Farman type 37 n° 1186, son avion a été touché pendant un combat aérien contre un Zeppelin et a été contraint d'atterrir dans les environs de Flessingue (Pays-Bas), le 26 avril 1916 - Il faisait équipage avec la Slt Deramond, qui a également été interné à Urk (Zuyderzee) - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 4 juin 1916 - Les deux hommes se sont évadés le 12 septembre 1916 - Rapatrié, le 30 octobre 1916 - Commandant de l'escadrille N 81 du 26 décembre 1916 au 10 mars 1917 - Tué au cours d'un combat aérien, aux commandes d'un SPAD VII, dans les environs de Fontaine (Territoire de Belfort), le 10 mars 1917 - Son adversaire était probablement le Obltn Bruno Loerzer du Jasta 26 (sa 4ème victoire) - Il a été initialement inhumé tombe n° 1 au cimetière Fontaine A. C. de Fontaine (Territoire de Belfort / Haut-Rhin à l'époque) - Il repose maintenant tombe n° 905 dans la nécropole nationale "le Glacis du Château" à Belfort (Territoire-de-Belfort) - Sources : Registre des naissance de la commune de Nieuil - Pam - Liste des brevets militaires - LO - Fiche matricule conservée aux archives départementale de la Charente - CCC de l'escadrille MF 20 - CCC de l'escadrille MF 8 - CCC de l'escadrille MF 36 - CCC de l'escadrille N 81 - Bailey / Cony - MpF - JORF - La Guerre Aérienne Illustrée - L'Aérophile - Dernière mise à jour : 5 décembre 2018.
* Citation à l'ordre de l'armée du Cne Maurice Mandinaud, commandant l'escadrille MF 36, en date du 2 février 1916 : "Commandant d'escadrille accompli et pilote intrépide, n'hésite pas à entreprendre les reconnaissances les plus hardies pour renseigner le commandement. le 17 janvier 1916, au cours d'une mission de chasse, a fait preuve d'un sang-froid et d'audace remarquables en ramenant dans les lignes, malgré un bombardement extrêmement violent, son appareil plusieurs fois atteint et gravement endommagé."
* Chevalier de la Légion d'Honneur, Croix de Guerre avec palme et citation à l'ordre de l'armée du Cne Maurice Mandinaud, pilote à l'escadrille MF 36, en date du 5 avril 1916 : "Pilote énergique et audacieux sur le front depuis décembre 1914. Au cours de ses vols, a livré plusieurs combats heureux contre des avions ennemis. Chef d'escadrille, a su entrainer son unité par son exemple, notamment dans les opérations de bombardement de jour et de nuit. Le 22 février 1916, a réussi, dans des conditions particulièrement dangereuses, une importante reconnaissance de nuit. Déjà deux fois cité à l'ordre."
* Citation à l'ordre de l'armée du Cne Maurice Mandinaud, commandant l'escadrille MF 36, en date du 4 juin 1916 : "Chef d'escadrille plein de courage et d'allant. Le 26 avril 1916, au cours d'une reconnaissance de nuit, a poursuivi et attaqué un Zeppelin. A soutenu le combat jusqu'à épuisement de ses munitions et a dû atterrir en pays neutre, l'avion criblé de balles et gravement endommagé."
Ltt Léon Lenouvel - observateur de l'escadrille C 30 - Né le 11 avril 1891 à Pontivy (Morbihan) - Avant guerre élève de l'école normale supérieure - Engagé au 47ème RI, le 4 octobre 1911 - Passé à l'aviation comme observateur, le 15 avril 1915 - Différentes unités : 98ème RI - 298ème RI - Escadrille C 30 - 4 citations : 2 à l'Armée : octobre 1914 - mars 1916 - 2 au corps d'armée : mai 1916 - décembre 1916
* Citation à l'ordre du 298ème régiment d'infanterie : "A entrainé rapidement sa compagnie de renfort par un bond de 400 mètres et, malgré une violente contusion à la tête et dès qu'il eut repris ses sens, a organisé un centre de résistance qu'il n'a quitté 36 heures après, pour se faire soigner, que sur l'injonction de son chef de bataillon. (A déjà été blessé au bras, le 20 août 1914.)"
Adj Pierre Alphonse Marie Georges Pauthe - Né le 13 août 1890 à la Calveille à Bertre (Tarn) - Fils de Adrien Paul Pauthe (propriétaire) et de Marie Galiber - Domiciliés à la Calveille par Puylaurens (Tarn) - Avant guerre Receveur enregistrement - Domicilié à St-Brieuc (Côte-d'Armor) - Classe 1910 - Recrutement d'Albi (Tarn) sous le matricule n° 270 - Entré en service actif au 143ème régiment d'infanterie, le 9 octobre 1911 - En Algérie du 11 avril 1912 au 11 juin 1913 - Nommé Caporal, le 7 mai 1912 - Affecté à la 19ème escadrion d'infirmiers, le 11 août 1912 - Reversé au 143ème régiment d'infanterie, le 31 août 1912 - Passé dans la réserve, le 8 novembre 1913 - Rappelé à l'activité, par la mobilisation générale, au titre du 143ème régiment d'infanterie, le 3 août 1914 - Nommé Sergent, le 17 septembre 1914 - Blessé par balle à la jambe droite à Wytschaete (Belgique), le 4 novembre 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 1er juillet 1915 - Brevet de pilote FAI n° 2.256 obtenu sur avion Blériot et décerné par l'Aéro-Club de France, le 14 août 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1460 obtenu à l'école d'aviation militaire de Buc, en date du 28 août 1915 - Pilote du GDE du 7 au 22 septembre 1915 - Pilote de l'escadrille C 30 du 22 septembre 1915 au 26 avril 1916 - Entrainement sur Caudron G 4 au GDE du 12 au 17 décembre 1915 - Nommé Adjudant, le 11 avril 1916 - Blessé par une balle à la jambe gauche au cours d'un combat aérien au cours d'une mission de surveillance, en équipage avec le Slt Robert Léon Marie Jean L'Huillier (pilote), qui a lui aussi été blessé, le 25 avril 1916 - Evacué sur un hôpital, le 26 avril 1916 - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, en date du 8 mai 1916 - Détaché comme moniteur de pilotage à l'école d'aviation militaire de Tours, le 8 septembre 1916 - Décédé au cours d'une collision aérienne de deux Caudron G 3 à l'école d'aviation militaire de Tours, le 23 octobre 1916 - Deux autres aviateurs ont perdu la vie dans cet accident, le Ltt Jean Marie de Brévedent du Plessis et l'Asp Henri Marie Félix Lejeune - Son corps a été évacué sur l'hôpital complémentaire n° 2 du Lycée Descartes à Tours - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 2) de la commune de Pertre (Tarn) - Pam - Fiche matricule conservée aux archives départementales du Tarn - CCC de l'escadrille C 30 - Bailey-Cony - JORF - Revue "L'Aérophile" - Dernière mise à jour : 26 septembre 2023.
* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Pierre Alphonse Marie Georges Pauthe, pilote à l'escadrille C 30, en date du 8 mai 1916 : "Dans la journée du 25 avril 1916, étant en mission de surveillance en avion, a été attaqué par un avion ennemi au-dessus des lignes allemandes. Atteint d'une balle qui lui fit une grave blessure à la jambe gauche, a eu l'énergie et le sang-froid de continuer à piloter son appareil et parvint à le ramener dans les lignes françaises, sauvant ainsi l'existence de son ancien observateur. Blessé une première fois, le 5 décembre 1914."
Slt Georges Félix Madon - Né le 28 juillet 1892 à Bizerte (Tunisie) - Avant guerre Aviateur - Entré en service, le 12 mars 1912 au 1er régiment de Génie - Brevet de pilote militaire n° 231 du 12 mars 1913 à l'école d'aviation d'Avord - Ecole de Pau jusqu'au 10 août 1916 - Pilote de l'escadrille BL 30 du 30 septembre 1914 au 12 mars 1915 - Pilote de l'escadrille C 30 du 1er avril 1915 au 6 avril 1915 - Fait prisonnier en Suisse après une erreur de navigation - Il essayait ce jour, un MF 11 de l'escadrille MF 44 - Evadé en décembre 1915 - Pilote de l'escadrille MF 218 de janvier au 1er septembre 1916- Pilote de l'escadrille N 38 du 1er septembre 1916 au 25 mars 1919 - Légion d'Honneur - Médaille Militaire - Croix de Guerre - 4ème As français avec 41 victoires homologuées - Tué pendant une démonstration aérienne, le 11 novembre 1924 à Tunis - Repose au cimetière de Bagneux - Photo datée du 8 janvier 1914 - Photo collection Philippe Bentresque que je remercie pour son aide.
Sol André Rémy Albert Bazireau - Né le 12 juillet 1897 à Souliévres (Deux-Sèvres) - Fils d'Auguste Bazireau et de Marie Emilie Chaigneau - Profession avant guerre serrurier ajusteur - Engagé au 2ème groupe d'aviation de Lyon-Bron comme mécanicien, le 15 juillet 1915 - Mécanicien de l'escadrille F 223 du 16 février 1916 au 4 juin 1917 - Hospitalisé du 22 mars au 23 mai 1917 - Mécanicien de l'escadrille C 30 du 3 juin 1917 au 4ème trimestre 1918 - 1er mécanicien du Sgt Octave de Hovre, pilote de l'escadrille SAL 30, en 1918 - La photo date de sa formation de mécanicien avion à Lyon-Bron à la fin 1915 - Photo André Bazireau transmise par Pascal Bazireau, son petit-fils, que je remercie pour son aide.
Photo du Ltt Julien Monchalin
Ltt Jules (dit Julien) Séverin Alexis Monchalin - Né le 16 octobre 1890 à Tournon-sur-Rhône (Ardèche) – Fils de Séverin Célestin Monchalin (boulanger) et de Marie Reine Bouvet - Domiciliés à Echalas (Rhône) - Classe 1910 - Recrutement de Lyon Nord sous le matricule n° 296 - Engagé volontaire pour quatre ans pour le compte de l’école polytechnique, le 5 octobre 1910 - Incorporé, pour la première année de service, au 16ème régiment d'artillerie de campagne, le 9 novembre 1910 - Nommé Brigadier, le 18 mars 1911 - Entré à l'école polytechnique, le 9 octobre 1911 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, le 10 août 1913 - Affecté au 16ème régiment d'artillerie, le 2 août 1914 - Blessé par balle, avec une plaie de 4 à 5 cms de longueur presque transversale de la joue gauche, avec déchirure profonde jusqu'à l'os malaire qui est brisé près de son union avec le maxiliaire supérieur, le 21 février 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 27 mars 1915 - Observateur de l'escadrille C 30 du 29 mars 1915 au 10 août 1917 - Citation n° 205 à l’ordre de l’armée, en date du 22 août 1915 - Nommé Lieutenant de réserve, le 22 août 1915 - Citation n° 489 à l'ordre de l'armée, en date du 29 juin 1917 - Citation à l'ordre du corps d'armée, en date du 23 août 1917 - Brevet de pilote militaire n° 9516 obtenu au GDE, le 25 octobre 1917 - Formation de pilote du GDE du 10 août au 16 novembre 1917 - Commandant de l'escadrille AR 254 / SAL 254 du 16 novembre 1917 au (3ème trimestre) 1918 - Nommé Capitaine à titre temporaire, le 13 février 1918 - Stage de tir de 6 jours à l'école de tir aérien de Cazaux en février 1918 - Nommé Capitaine à titre définitif, le 21 septembre 1918 - Croix de Guerre orné de 2 palmes et une étoile de vermeuil - En congé sans solde, le 1er juin 1919 - Démobilisé au 2ème groupe d'aviation de Lyon-Bron, le 20 août 1919 - Affecté dans la réserve au 34ème régiment d'aviation mixte du Bourget-Dugny, le 30 août 1920 - Placcé en position hors cadre avec affectation spéciale de la 6ème région, le 19 septembre 1930 - Profession près guerre Ingénieur Manufacture d’état - Sources : Pam - FM Rhône - Liste PN - CCC C 30 - CCC AR 254 / SAL 254 - JORF - Dernière mise à jour : 25 octobre 2015.
* Citation n° 205 à l’ordre de l’armée, en date du 22 août 1915 : "Observateur, qui depuis 3 mois, a exécuté des réglages d'artillerie particulièrement réussis grâce à sa compétance en artillerie et au zèle dont il a fait preuve. Ne s'est jamais laissé détourner de sa mission malgré les violents bombardements dont il a été maintes fois l'objet."
* Citation n° 489 à l'ordre de l'armée du Ltt Julien Séverin Alexis, observateur à l'escadrille C 30, en date du 29 juin 1917 : "Officier observateur de tout premier ordre. Vient d'accomplir journellement et par tous temps, une série de reconnaissances photographiques remarquables le 1er, 6 et 8 juin, malgré les attaques des avions ennemis et une canonnade intense, le 31 mai et 1er juin 1917. A livré combat à des avions ennemis qu'il a mis en fuite."
* Citation à l'ordre du corps d'armée, en date du 23 août 1917 : "A montré un très grand courage dans les nombreux combats qu'il a livré au cours de reconnaissances, réglages ou bombardements. pendant les attaques de mars et avril, a accompli dans des constions particulièrement périlleuses des missions difficiles."
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