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Insigne de l'escadrille SAL 30

Insigne de l'escadrille 30 adopté en fin 1917 - début 1918 - Cet insigne est semblable aux variantes des escadrilles SPAbi 63 et SAL 71 - Dessin Albin Denis.

Fanion de l'escadrille C 30

Fanion de l'escadrille C 30 brodé sous le commandement du Cne Georges de Geyer d'Orth - Il illustre parfaitement la foi profonde de l'officier - Fanion conservé par la famille de Geyer d'Orth - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photos transmises par M. Jean-Christophe de Geyer d'Orth que je remercie pour son aide.

Découpes de fuselage

Découpe de fuselage d'un avion de la SAL 30 conservée au musée européen de l'aviation de chasse de Montélimar - Photo Claude Carry que je remercie pour son aide.

Découpe de fuselage d'un avion de la SAL 30 conservée au musée européen de l'aviation de chasse de Montélimar - Photo Claude Carry que je remercie pour son aide.

Symbolique

L'escadrille 30 a adopté une tête de perroquet comme emblème pendant la période de commandement du capitaine Robert Dangelzer, en fin 1917, début 1918. En outre, les Caudron R IV de l'escadrille C 30 portaient des bandes de couleur bleu sur le fuselage et le nez.

Historique

Le 4 septembre 1914, l'escadrille Blériot de Saint-Cyr est constituée. Elle est initialement équipée de 4 appareils, deux monoplaces à moteur 60 ch et deux biplaces à moteur 80 ch de type IX-2.
Le 5 septembre, le Ltt Abel Illac, observateur de l'escadrille MF 16 et titulaire du brevet de pilote militaire n° 535 (du 30 août 1914), de passage à Vincennes, en prend le commandement et devient le chef de l'escadrille Blériot de Saint-Cyr. Des missions de reconnaissance sont effectuées les jours suivants. A partir du 17 septembre, l'escadrille s'administrera isolément et deviendra deux jours plus tard, l'escadrille BL 30. Elle compte alors 6 avions.

L'escadrille n° 30 est constituée sur le terrain de Saint-Cyr, le 19 septembre 1914. Elle garde les Blériot de type XI et prend l'appellation de BL 30. Quelques jours plus tard, le 28 septembre 1914, alors que l'escadrille est stationnée à Villers-Cotterêts, le Cne Max van der Vaëro devient le chef de la BL 30. Elle reçoit en outre des Morane-Saunier type T.

En mars 1915, l'escadrille abandonne ses avions complétement dépassés pour s'équiper de Caudron G 3 et G 4. Elle prend l'appellation de C 30. Le 12 mars 1915, elle perd un premier homme, le matelot de 3ème classe Jean Carrière, qui est tué par l'hélice qu'il était en train de brasser. En mai 1915, l'escadrille est affectée au 37ème corps d'armée et restera uni à cette grande unité, jusqu'à la dissolution du 37ème CA, le 11 janvier 1918.

Le 10 juin 1915, la C 30 et la 37ème CA sont affectés à la VIème armée sur le front de l'Aisne, entre Condé-sur-Aisne et Pernant. Elle est stationnée à Chaudun. A partir du 16 juin 1915, ses équipages sont engagés dans l'attaque et la prise du saillant de Quennevières, et reconnaissent les premières lignes allemandes.

Le 4 août 1915, nouvelle mutation du 37ème CA et de son escadrille qui sont rattachées à la 5ème armée. Ils y resteront jusqu'au 6 janvier 1917. A partir du 19 février 1916, l'escadrille effectue des reconnaissances sur le secteur assigné à son CA, la zone comprise entre la Neuvillette, le bois de Beau-Marais et la côte 108. Du 10 mars au 25 avril 1916, elle participe aux combats du bois des buttes. Elle est maintenant basée à Rosnay et possède dix Caudron, 4 G 3 et 6 G 4.
Le 3 juillet 1916, l'escadrille C 30 perd son premier membre d'équipage avec le Sgt Charles Hardoin, qui est tué au combat au-dessus de Juvincourt.

Le 6 janvier 1917, le 37ème CA repasse sous le commandement de la 6ème armée. Du 29 janvier au 5 avril 1917, un nouveau secteur d'opérations esdt affecté à l'escadrille entre Chavonne et Pernant. Pendant cette période la C 30 va alterner plusieurs fois entre les terrains de Arcy-Sainte-Restitue et Cuisy-en-Almont-Tartiers. Elle perçoit alors des gros Caudron R IV qui viennent complèter les G 4. A partir du 18 mars 1917, les unités du 37ème CA sont engagés dans la poursuite des forces allemandes qui viennent de se replier vers une zone préparée, que l'on a appelé le ligne Hindenburg. Les français franchissent l'Aisne et avancent jusqu'à Vauxaillon et Laffaux.

Du 5 au 18 avril 1917, toutes les unités sont engagées dans la 2ème bataille de l'Aisne sur le Chemin des Dames avec prise de Vailly, Braye-en-Laonnois, Lafaux et Nantheuil-la-Fosse. Ses équipages sont chargés de s'attaquer à des objectifs en arrière du dispositif ennemi, avec notamment le bombardement des gares adverses. Le 18 avril, les unités terrestres du 37ème CA sont envoyées au repos dans la région de Soissons. Le 30 juin 1917, un accident d'atterrissage sur le terrain de Soissons vient endeuiller l'escadrille. L'équipage composé du MdL Georges le Gentil, pilote et du Slt Prosper Calvet observateur, est tué à bord d'un Caudron G 6. La C 30 reste dans sa zone d'activités jusqu'au 13 août 1917.

Le 10 août 1917, nouveau changement d'affectation pour du 37ème CA et la C 10 qui passent sous les ordres du général commandant la 3ème armée. La nouvelle zone d'opérations est maintenant située sur Guiscard puis sur la Fère, Moy et Urvillers.
Le 17 août, un Caudron G 6 de l'escadrille est abattu près d'Origny dans l'Aisne, l'équipage composé du MdL René de Gondrecourt et du Slt René Hazera est tué. Le 19 septembre, dernière victime de la guerre au sein de la C 30 en la personne du Slt Paul Basse qui est tué lors d'un combat sur Grury dans l'Oise.

Le 11 janvier 1918, dissolution du 37ème corps d'armée. L'escadrille C 30 est maintenant directement sous les ordres de la 3ème armée, elle y restera jusqu'à avril 1918. Le 22 avril 1918, l'escadrille perçoit le nouvel avion de corps d'armée, le Salmson 2A2 et devient par la même occasion, l'escadrille SAL 30, dénomination qu'elle gardera jusqu'à sa dissolution, le 28 décembre 1918.

De avril au 19 juillet 1918, elle prend part, avec la 5ème armée, à la 3ème bataille de l'Aisne avec des combats sur Prunay et Arcis-le-Ponsart. Les unités terrestres se replient entre Reims et la Marne puis en début juin 1918, se retranchent sur le front du fort de la Pompelle, Reims, Vrigny, Verneuil et Tréloup. Du 19 juillet au 20 août 1918, elle passe sous les ordres de la 9ème armée. Ses équipages participent alors à la 2ème bataille de la Marne d'abord sur le front compris entre Fertigny-les-Hameaux et Vaux puis à l'ouest de Dormans, sur la rive nord de la Marne.

La 9ème armée est dissoute, le 20 août 1918. L'escadrille SAL 30 est peut-être mise en réserve ou réaffectée à une autre grande unité *. Le 11 novembre 1918, l'escadrille est stationnée à Pierre-Morains dans la Marne. Le Cne Jean Mendigal laisse le commandement au Ltt Albert de Mesnildot. Les personnels de la 30 auront eu à déplorer 7 tués et 8 blessés pendant le premier conflit mondial.

L'escadrille SAL 30 est dissoute, le 28 décembre 1918.

* Je n'ai pas retrouvé les différentes affectations de l'escadrille entre le 20 août et le 28 décembre 1918, date de sa dissolution.

 

 

Insignes métalliques de l'escadrille 30
et des unités détentrices de ses traditions

Je n'ai pas trouvé d'insigne métallique de cette escadrille.

 

 

Appellations successives

Lieux de stationnements


Carte des différents stationnements

Numéros des départements français

 

Unités rattachées dans les différents
Corps d'Armées et Armées où
a été affectée l'escadrille 30

Unités aéronautiques rattachées
au 37ème Corps d'Armée

Rattachements de l'escadrille

Batailles et missions importantes
de l'escadrille 30

 

 

 

Pilotes connus

Types d'avions utilisés

Les avions utilisés

Citations

Les citations individuelles des personnels de la 30 seront ajoutées bientôt.

 

Unités ayant repris les traditions de l'escadrille SAL 30

Les traditions de l'escadrille SAL 30 ont été reprises par la 5ème escadrille du 39ème RAO (régiment d'aviation d'observation) suite à la décision n°475-3/EMG du 25 mars 1933. Toutefois, cette unité a conservé son insigne.

Commandants de l'escadrille

 

Victoires de l'escadrille 30

Le SHD section Air de Vincennes donne une victoire homologuée que je n'ai pas retrouvée. Affaire à suivre avec le relevé des citations de ses personnels.

 

Décorations

L'escadrille 30 n'a pas été récompensée pendant la Grande Guerre.

 

 

Les hommes

Chef de bataillon Charles Edouard Amiot - Né le 28 janvier 1882 à Vieux-Thann (Haut-Rhin) - Fils de Edouard Amiot et Hélène Chüler, ouvriers alsaciens - Classe 1902 - Recrutement de la Seine sous le n° matricule XXX -
S’engage en trichant sur son âge (16 ans et 1/2) à la Légion étrangère en 1898 - Affecté au bataillon Vanderberg du 1er Etranger à Sidi-bel-Abbès en Algérie - Rapatrié sanitaire à Épinal après 9 mois pour cause de fièvre typhoïde - Engagé volontaire pour 4 ans au 2ème Régiment d’Artillerie de Marine à Cherbourg, le 8 mai 1900 - Désigné pour le Régiment d’Artillerie d’Indochine destiné à renforcer le corps expéditionnaire contre les Boxers, il s’embarque à Toulon le 12 septembre 1900 - La guerre contre les Boxers ayant pris fin pendant la traversée, le paquebot est dirigé finalement sur Haiphong au Tonkin - Affecté à son arrivée à la 18ème batterie du Régiment d’Artillerie Coloniale à Hanoï et Sontay - Rapatrié sanitaire à Cherbourg une nouvelle fois en mai 1902 - Nommé brigadier, le 1er janvier 1904 - Affecté en mai 1904 à un détachement du 7ème RAC à Madagascar - Nommé Maréchal des logis le 1er mai 1905 et affecté aux services personnels du général Galliéni - Quitte Madagascar pour retrouver le 2ème RAC à Cherbourg, en juillet 1906 - Admis à l’École d’application militaire de l’Artillerie et du Génie de Versailles, en 1907 - Nommé aspirant le 1er octobre 1908 - Nommé sous-lieutenant, le 1er octobre 1909, et devient instructeur au 2ème RAC de Cherbourg - Affecté à la 4ème batterie du Groupement mixte d’Artillerie Coloniale, le 5 mai 1911 - Embarque le 15 mai à Marseille pour le Maroc occidental en guerre - Campagne du Maroc : trois citations à l’ordre de l’armée - Nommé lieutenant le 1er octobre 1911 - Baptême de l’air comme passager de l’aviateur Peretti pour un trajet  entre le camp de Souk-el-Arba et Casablanca - Amiot est immédiatement acquis à la cause de l’aviation dont il pressent aussitôt le rôle majeur à venir - Blessé gravement d’une balle au bassin, le 23 juin 1912, au combat de Djebel Outiki - Nommé Chevalier de la Légion d’honneur, le 7 juillet 1912, décoré à l’hôpital de Meknès - De retour au Maroc après un congé de convalescence de plusieurs mois en France - Affecté au 3ème R.A.C. le 3 août 1914 - Effectue un court stage d’observateur au terrain d’aviation d’Issy-les-Moulineaux - Rejoint le 10 septembre 1914, la 2ème Réserve de la 7ème Compagnie d’aérostiers de St-Cyr - Observateur de l’escadrille BL 30, le 25 septembre 1914 -  Observateur de l'escadrille HF 1, le 17 décembre 1914 - Observateur de l'escadrille MF 35, le 1er février 1915 - Observateur de l'escadrille MF 36, le 1er mars 1915 - Deux citations à l'escadrille MF 36 - Observateur de l'escadrille MF 55, le 4 octobre 1915 - 3 citations à l'escadrille MF 55 - Nommé capitaine à titre temporaire. le 29 septembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 3351, obtenu le 1er mai 1916 - Prend le commandement de la F 55 au départ du Cne Lalanne, le 11 mai 1916 - Quitte l’escadrille F 55 le 11 janvier 1917, pour le Groupe des Divisions d'Entrainement (GDE) - Nommé adjoint tactique du Commandement de l’Aéronautique de la 1ère Armée en août 1917 - Nommé capitaine à titre définitif, le 25 avril 1917 - Nommé commandant de l’Aéronautique du 35ème Corps d’Armée, le 11 février 1918 - Une citation comme chef aéro 35ème CA - Officier de la Légion d’Honneur, le 26 juillet 1918 - Détaché à E.M.G. à Paris en septembre 1918 - Nommé chef d’escadron, le 2 octobre 1919, et envoyé en mission en tant que courrier du Conseil Supérieur de Guerre à Berlin, Prague, Vienne, Varsovie - Admis en réserve spéciale, le 22 janvier 1923 - Nommé chef de bataillon, le 20 décembre 1925 - Admis à faire valoir ses droits à la retraite, le 26 décembre 1925 - Devenu industriel, il dirige les tuileries Gilardoni d'Altkirch - Fonde la "Société des chaux et ciments Portland du Haut-Rhin" exploitant la cimenterie de cette ville en 1925 - Élu conseiller municipal d'Altkirch en 1929 - Élu adjoint du maire (UDR) Paul Jourdain en 1935 - Commandeur de la Légion d’Honneur, le 30 septembre 1930 - Mobilisé dans l'armée de l'air en 1939 - Entre dans la Résistance après le 18 juin 1940 - Élu maire d'Altkirch à la Libération (réélu en 1947) - Élu conseiller de la république (sénateur MRP) en 1946 - Conseiller général du Haut-Rhin entre 1945 et 1949 - Grand officier de la légion d'honneur (J.O. du 28 septembre 1948) - Décédé à Altkirch, le 3 mars 1952 - Sources : PAM – CCC – LO – JO –  Biographie  "Charles Edouard Amiot, une fière figure d’Alsace" de Charles Voegelé 1953 - Redigée par Dominique Gay que je remercie pour son aide.

* Citation au Bulletin Officiel : "A fait preuve le 29 février 1912 au combat de Kaslah Harira (Tafendeit) d’un grand sens militaire en occupant des positions très bien choisies et ouvrant le feu à propos sur des groupes marocains très mordants."

* Citation au Bulletin Officiel : "Au combat d’arrière garde le 5 avril 1912 à Ouldj et Sultane, est resté en batterie jusqu’à la dernière minute pour faciliter le dégagement des dernières fractions arrêtant toute offensive ennemie."

* Citation au Bulletin Officiel du 1er juillet 1912 : "Très grièvement blessé par une balle ennemie au moment où il dirigeait le tir à courte distance d’une pièce de sa section marchant à l’arrière garde – Combat Djebel Outiki le 25 juin 1912".

* Citation au Corps d’Armée - Citation groupement Nieuport n° 25 du 22 mars 1915 : Le général Heily d'Eissel, commandant le groupement Nieuport cite à l’ordre du groupement le lieutenant Amiot Charles  (Escadrille MF 36) : "N’a pas hésité à diverses reprises malgré un tir précis, son appareil atteint, à rester en vol sur l’objectif pour accomplir ses missions. A obtenu des résultats remarquables dans l’organisation des missions photographiques et des réglages de tir, donnant partout un bel exemple des plus précieuses qualités militaires."

* Citation à l’ordre n ° 2071 du 2 mai 1915 Armée de Belgique (MF 36) : "Officier observateur de la plus haute valeur et du plus grand mérite, ayant plus de cent heures de vol au-dessus des lignes ennemies. A rendu des services exceptionnellement précieux dans l’organisation des missions photographiques et de réglage de tir n’hésitant pas à poursuivre l’accomplissement de sa mission bien qu’il fût en butte à un tir précis et que son appareil eut été atteint."

* Citation à l’ordre de la 4e Armée n ° 427 du 16 novembre 1915 (MF 55) : "Les 25 et 26 septembre 1915 s’est distingué une fois de plus en donnant un bel exemple d’abnégation et d’énergie allant à moins de 200 m d’altitude rechercher par temps de pluie, au-dessus des lignes ennemies, un renseignement important."

* Citation à l’ordre du Corps d’Armée n ° 103 du 29 mai 1916 – Escadrille F. 55 sous le commandement du capitaine Amiot : "A fait preuve d’un allant digne des plus grands éloges et d’une connaissance remarquable du service aéronautique dans la guerre actuelle. A notamment exécuté, avec plein succès, les 20 et 21 juillet, deux missions particulièrement délicates à 20 km derrière les lignes ennemies, malgré un bombardement précis qui a atteint la majeure partie des appareils."

* Citation à l’ordre de la 2e Armée N° 495 du 23 novembre 1916 (Escadrille 55) : "Depuis 5 mois sur le front de Verdun, et sous la direction expérimentée du Capitaine Amiot, a rendu les plus grands services à l’artillerie lourde d’un groupement grâce à l’entrain, au courage, au travail et au dévouement de son personnel, a permis d’obtenir sur les batteries ennemies une supériorité marquée grâce au repérage quotidien et aux périlleuses et importantes missions  de réglage qui lui ont été confiées."

* Citation à l’ordre du Corps d’Armée N° 445 du 19 septembre 1918 : "L’Aéronautique du 35ème  C.A. composé des escadrilles 10, 225, 282, 14 et 214, sous le commandement du capitaine Amiot, a rendu des services éminents par son audace et son habileté, sa compétence, son esprit de sacrifice, pendant la période d’avril à août 1918, tant dans la défensive que dans l’offensive, a su maintenir une liaison droite et fructueuse avec le commandement de l’infanterie et de l’artillerie, donner des renseignements d’une précision remarquable et prendre une part importante dans le succès."

Sgt Guillaume Descamps, pilote de l'escadrille C 30 pose aux commandes d'un Caudron G 4 de l'escadrille C 30 - Né le 16 novembre 1895 à Lille (59) - Avant guerre Filateur - Engagé au 6ème régiment de Chasseurs à cheval, le 22 novemebre 1913 - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 24 septembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2771 en date du 24 février 1916 - Différentes mutations - 6ème régiment de Chasseurs à Cheval - Ecole de Dijon-Longvic (Formation militaire et théorique aviation) - Ecole d'Avord (Brevet de pilote militaire) - RGAé du 3 mars au 8 juillet 1916 - Escadrille C 30 au 3 juillet 1916 au 14 janvier 1918 - Escadrille SPAbi 228 - CIACB de perthes - Escadrille BR 202 à partir du 1er avril 1919 - Remarquez son insigne personnel, un hibou posé sur une branche - Photo SHD section Air de Vincennes - n° B 92 / 1850 origine de Geyer d'Orth.

Sgt René Charles Deglain, pilote de l'escadrille C 30 pose aux commandes d'un Caudron G 4 de l'escadrille C 30 - Né le 13 août 1885 à Paris - Avant guerre dentiste - Appelé au 51ème régiment d'infanterie, le 10 octobre 1906 - Passé à l'aviation en août 1915 comme élève pilote - Différentes mutations : Section coloniale d'infirmiers - 23ème régiment d'infanterie coloniale - Ecole de Dijon-Longvic (Formation militaire et théorique aviation) - Ecole de Juvisy (brevet de pilote militaire) - Brevet de pilote militaire n° 2529 en date du 28 janvier 1916 - RGAé - Escadrille C 30 à partir du 9 mars 1916 - Remarquez son insigne personnel, un coq blanc déployant ses ailes - Photo SHD section Air de Vincennes - n° B 92 / 1850 origine de Geyer d'Orth.

Cne Louis Marie Joseph de Durand de Prémorel - Né le 3 mars 1882 à Arbois (Jura) - Fils de Raoul de Durand de Prémorel et de Donatie de Villeneuve - Engagé au 2ème régiment d'artillerie coloniale, le 9 octobre 1900 - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 15 septembre 1912 - Brevet de pilote militaire n° 371 en date du 15 septembre 1913 - Pilote de l'aviation du Maroc Occidental - Pilote de l'escadrille BL 10 d'août au 25 octobre 1914 - Pilote escadrille BL 30 du 25 octobre 1914 au 1er avril 1915 - Pilote de l'escadrille MF 44 du 1er avril 1915 au 10 août 1915 - RGA pour stage Caudron G 4 et formation commandant d'escadrille du 10 au 28 août 1915 - Pilote et commandant de l'escadrille C 61 du 28 août 1915 au 11 septembre 1916 - Nommé capitaine à titre définitf, le25 décembre 1915 - Cdt du secteur aéronautique du 37ème CA / 6ème armée - Pilote et Commandant de l'escadrille C 220 / BR 220 du 19 août au 6 novembre 1917 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 11 mai 1915 - Croix de Guerre - Une citation à l'ordre de l'armée, le 11 mai 1915.

* Citation à l'ordre de l'armée : "Rentrant de l'escadrille du Maroc Occidental, a effectué depuis le début de septembre de très nombreuses reconnaissances au-dessus de l'ennemi et s'est fait remarquer par son endurance et son entrain. A au plus haut degré le sentiment du devoir et n'hésite pas à survoler les lignes à faible altitude pour accomplir les missions dont il est chargé. A eu son appareil criblé de projectiles et gradement endommagé dans une reconnaissance effectuée, le 13 mai 1915."

Popote de l'escadrille C 30 sur le terrain de Cuisy-en-Almont en mai - juin 1917 - Deux personnels sont identifiés MdL Georges Le Gentil, pilote de la C 30 du 8 mai au 30 juin 1917, et le MdL Romain Anatole Cardon de Garsignies, probablement en visite car n'a pas appartenu à l'escadrille - Le perroquet est visible sous deux formes, entier perché sur un perchoir associé au chiffre "30" et sous la forme d'une tête posé sur un cercle - Le perroquet entier est très semblable, pour ne pas dire identique à l'oiseau adopté par l'escadrille F 71 - Si vous pouvez identifier les personnels visibles, veuillez contacter l'auteur du site - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Patrick Lecointe que je remercie pour son aide.

Brig Georges Adolphe Joseph Le Gentil - Né le 15 avril 1888 à Boursies (59) - Fils d'Augustin Charles Joseph Le Gentil et de Mathilde Emile Augustine Bricourt - Classe 1908 - Recrutement de Cambrai sous le n° matricule 1573 - Engagé pour 3 ans par devancement d'appel au 4ème régiment de Cuirassiers, le 3 octobre 1906 - Nommé Brigadier, le 15 mars 1907 - Nommé Maréchal des Logis, le 23 octobre 1907 - Passé dans la disponibilité, le 25 septembre 1908 - Profession avant guerre Cultivateur / Eleveur - Mobilisé au 4ème cuir, le 2 août 1914 - Rétrogradé Brigadier, le 1er novembre 1914 - Affecté au 8ème régiment de Cuirassiers, le 3 novembre 1914 - Détaché au 33ème régiment d'infanterie comme éclaireur monté, le 19 mars 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 1er novembre 1916 - Brevet de pilote militaire n° 5935 obtenu à l'école d'aviation militaire du Crotoy, le 14 avril 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Châteauroux jusqu'au 28 avril 1917 - GDE du 28 avril au 8 mai 1917 - Pilote de l'escadrille C 30 du 8 mai au 30 juin 1917 - Grièvement blessé au cours d'un accident d'atterrissage, à bord d'un Caudron G 6, le 30 juin 1917 - Décédé des suites de ses blessure à l'ambulance 237 de Soissons (02), le même jour - Le Slt Calvet, observateur, qui faisait équipage avec lui est décédé.

* Citation à l'ordre de l'armée à titre posthume du MdL Georges Adolphe Le Gentil (cavalerie), pilote de l'escadrille C 30 en date du 21 juillet 1917 : "Pilote aviateur d'un courage et d'une ténécité remarquables. Toujours prêt à remplir les missions les plus périlleuses. A trouvé une mort glorieuse sur les lignes ennemies, le 30 juin 1917."

* MdL Romain Anatole Cardon de Garsignies - Né le 20 septembre 1886 à Beaufort-en-Santerre (80) - Fils d'Amédée Cardon de Garsignies et d'Anna de Diesbach de Belleroche - Marié avec Christiane de Vauchelles en 1920 - Décédé à Paris 16ème (75), le 8 décembre 1945.

Slt Georges Marius Lebeau - Né le 15 mars 1891 à Porcheux (Oise) - Fils de Hyacinthe Apollinaire Lebeau (cultivateur) et Joséphine Anita Aline Piat - Domiciliés au 12, rue de Lihons à Framerville (80) - Classe 1911 - Recrutement de Péronne (Somme) sous le matricule n° 842 - Service militaire au 51ème régiment d'infanterie, à compter du 8 octobre 1912 - Engagé pour un an et 8 mois, à compter du 1er août 1913 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 13 décembre 1913 - Brevet de pilote militaire n° 485 obtenu à l'école d'aviation militaire de Pau, le 22 juiillet 1914 - Pilote de l'escadrille C 30 du 21 février au 15 novembre 1915 - Nommé Caporal, le 1er mai 1915 - Pilote de l'escadrille N 12 du 15 novembre 1915 au 20 juin 1917 - Nommé Sergent le 15 novembre 1915 - Nommé Adjudant le 21 avril 1916 - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, le 10 juin 1916 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 22 juillet 1916 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 5 mars 1917 - En mission à la RGA du Bourget-Dungy du 27 mars au 3 avril 1917 - En mission à la RGA du 7 au 11 avril 1917 - En mission à la RGA du Bourget du 20 au 21 avril 1917 - En mission à Buc du 30 avril au 4 mai 1917 - En mission au GDE du Plessis-Belleville du 23 au 26 mai 1917 - Quatre victoires homologuées pendant son affectation à l'escadrille N 12 - Pilote de la RGA du 20 juin au 30 octobre 2017 - Affecté au centre d'aviation du Centre Retranché de Paris du 30 octobre 1917 au 20 août 1919 - Démobilisé, le 20 août 1919 - Après guerre pilote d'essai du contructeur aéronautique Edmond de Marçay - Pilote d'essai du De Marçay 2, un avion de chasse à moteur Hispano-Suiza 8 Fb de 300 HP en 1919 - Affecté au 1er régiment d'aviation de Thionville-Basse-Yutz (Moselle), le 27 décembre 1920 - Affecté au 38ème régiment d'aviation mixte de Thionville-Basse-Yutz par changement de dénomination du régiment (1er RA --> 38ème RAM) - Nommé Lieutenant de réserve, le 24 juillet 1922 - Marié à Paris 17ème (75) en 1931 - Propriétaire du Farman F 238 n° 7315.1 immatriculé F-ALMA, le 3 août 1932 (cet avion a été détruit en mai 1934) - Décédé à Neuilly-sur-Marne (93) en 1963 - Photo collection Patrick Deneux que je remercie pour son aide - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - FM département de la Somme - CCC escadrille C 30 - CCC escadrille N 12 - JORF - Dernière mise à jour : 12 février 2016.

* Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Georges Marius Lebeau, pilote à l'escadrille N 12, en date du 28 juin 1916 : "Très bon pilote qui a montré en toutes circonstances, le dévouement le plus absolu et le plus complet mépris du danger. Chargé le 26 avril 1916 de l'exécution d'une mission périlleuse, s'en est acquitté avec courage et sang-froid. A livré de nombreux combats aériens dont plusieurs se sont terminés à son avantage."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Georges Marius Lebeau, pilote à l'escadrille N 12, en date du 26 juillet 1916 : "Le 22 juillet 1916, a accompli comme volontaire une mission spéciale dans des circonstances particulièrement périlleuses, par suite de la distance et de la brume. S'en est acquitté avec un sang-froid calme et réfléchi et le plus grand mépris du danger. Déjà médaillé."

* Citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Georges Lebeau, pilote à l'escadrille N 12, en date du 2 janvier 1917 : "Plein d'entrain et de courage. Le 17 décembre 1916 a, au cours d'un combat avec un avion ennemi, abattu son adversaire qui s'est écrasé près de nos lignes."

* Citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Georges Lebeau, pilote à l'escadrille N 12, en date du 12 avril 1917 : "Le 4 mars 1917, à la suite d'un combat à courte distance, a réussi à abattre un avion ennemi."

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Georges Lebeau, pilote à l'escadrille N 12, en date du 8 mai 1917 : "Le 29 avril 1917, rencontrant cinq avions ennemis dans leurs lignes, n'a pas hésité à les attaquer seul. A soutenu contre ses adversaires un long et très dur combat au cours duquel son avion a été criblé de balles. A réussi à abattre un de ses adversaires qui s'est écrasé au sol." (Quatrième avion descendu par ce pilote)

Deux mécaniciens avion posent devant un Caudron R IV de l'escadrille C 30 sur le terrain de Villeselve (60), en décembre 1917 - Photo André Bazireau transmise par Pascal Bazireau, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Adj Joannès Lyonnet - Né le 22 février 1893 à St Chamond (Loire) - Fils de Jean Baptiste Lyonnet et de Maria Monnier - Domiciliés 128, rue d'Annonay à St-Etienne (Loire) - Profession avant guerre Mécanicien - Classe 1913 - Recrutement de St-Etienne sous le n° matricule 1918 - Appelé au 8ème groupe aéronautique comme mécanicien, le 26 novembre 1913 - Formation technique à l'école d'aviation militaire de Dijon - Passé pour organisation, le 1er groupe d'aviation, le 1er janvier 1914 - Mécanicien à la 7ème compagnie du centre d'aviation de St-Cyr jusqu'au 25 septembre 1914 -  Mécanicien de l'escadrille BL 30 du 12 septembre 1914 au 19 mars 1915 - Premier mécanicien du Cal Jean Sismanoglou - RGA du Bourget du 19 mars au 7 avril 1915 - Mécanicien de l'escadrille F 44 du 7 avril 1915 au 24 novembre 1915 - 1er mécanicien de l'Adj Jean Sismanoglou - Une citation n° 64 à l'ordre de l'aéronautique de la 1ère armée, le 9 mai 1915 - Affecté comme élève pilote à l'école d'aviation militaire du Crotoy, le 24 novembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 3193 obtenu à l'école d'aviation militaire du Crotoy, le 8 avril 1916 - Nommé Caporal, le 15 avril 1916 - Insigne (macaron) de pilote militaire n° 3512 décerné le 1er novembre 1916 -  Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Châteauroux du 22 avril au 2 mai 1916 - GDE du Plessis-Belleville du 2 mai au 4 juillet 1916 - Pilote de l'escadrille C 47 du 4 juillet au 26 août 1916 - Pilote de l'escadrille C 28 du 26 août au 1er octobre 1916 - Nommé Sergent, le 20 septembre 1916 - Pilote de l'escadrille C 47 du 1er octobre 1916 au 27 octobre 1917 - Une citation à l'ordre du 2ème corps d'armée colonial, le 21 novembre 1916 - Marié avec Augustine Lamm à Lyon (69), le 26 novembre 1917 - Nommé Adjudant, le 25 juin 1917 - Une citation n° 153 à l'ordre de la 8ème armée, le 1er juillet 1917 - Blessé au combat, par des éclats d'obus de DCA, aux commandes d'un Caudron G 4, le 16 juin 1917 - Il faisait équipage avec le Slt Paul Marcaggi (observateur) - Hospitalisé successivement au HOE 1/21 de Lunéville (54) puis à l'hôpital auxiliaire de la Malgrange, le 6 septembre 1917 - En traitement à l'hôpital temporaire 88 de Clermont-Ferrand, le 4 octobre 1917 - Une citation à l'ordre de l'aéronautique de la 2ème armée, le 7 octobre 1917 - Affecté à la division SPAD du GDE, le 27 octobre 1917 - Affecté au SRA (pilote réceptionneur) de St-Cyr, le 28 mars 1919 -  Démobilisé, le 10 septembre 1919 - Affecté dans la réserve au 2ème régiment d'aérostation - Affecté dans la réserve au 35ème RAO, le 17 juillet 1921 - Ré-engagé au 1er groupe d'ouvriers d'aviation, le 3 août 1923 - Affecté à la 12ème escadrille du 34ème régiment d'aviation, le 1er mars 1924 - Détaché à la section entrainement - Médaille Militaire, le 28 décembre 1924 - Rayé du personnel navigant sur sa demande, le 13 mars 1928 - Affecté au 62ème bataillon de chars de combat (en cas de mobilisation), le 20 avril 1935 - Chef d'entretien automobiles des aciéries de Genevilliers, le 17 mars 1936 - Affectation spéciale à la société générale de fabrication aéronautique à Boulogne-Billancourt, le 16 octobre 1939 - Renvoyé dans ses foyers, le 20 novembre 1939 - Décédé à Vitry-sur-Seine (94), le 12 novembre 1968.

* Citation n° 64 à l'ordre de l'aéronautique de la 1ère armée en date du 9 mai 1915 : "Mécanicien d'un courage à toute épreuve, à différentes reprises, a effectué dans les conditions les plus difficiles des bombardements de nuit et servi d'observateur à l'occasion de reconnaissances et de réglages effectués par mauvais temps."

* Citation à l'ordre du 2ème corps d'armée colonial, le 21 novembre 1916 : "Le 14 octobre 1916, chargé d'assurer pendant l'attaque la surveillance du champs de bataille a survolé les lignes à moins de 200 m. est rentré avec son avion mis hors d'usage par les projectiles ennemis."

* Une citation n° 153 à l'ordre de la 8ème armée, le 1er juillet 1917 : "Le 15 juin 1917, a survolé à faible altitude une batterie ennemie contre-avions qu'il devait reconnaitre. A eu son appareil très gravement atteint par un obus qui a éclaté sous un des moteurs, coupant les commandes et blessant le passager. Grâce à son sang-froid et son adresse. A réussi à éviter l'incendie et a ramener son observateur sans accident dans nos lignes."

 

Photo du Cne Jean Mendigal

Cne Jean Achille Henri Mendigal - Né le 15 avril 1890 à Caen (Calvados) - Fils de Léon Mendigal (capitaine au 19ème régiment de chasseurs à cheval) et de Marie Emilie Mathilde Bourgrier - Veuve, sa mère est domiciliée à La Flèche (Sarthe) en 1910 - Elève demi-boursier du Prytanée militaire, à compter du 15 avril 1906 - Reçu au concours de l'école spéciale militaire de St-Cyr en 1910 - Classé 16ème sur 250 au concours d'entrée à l'école de St-Cyr - Affecté au Classe 1910 - Recrutement du Mans (Sarthe) sous le matricule n° 308 - Engagé volontaire pour quatre ans, au titre de l'école militaire spéciale de Saint-Cyr, le 8 octobre 1910 - Affecté au 1er régiment de chasseurs d'Afrique, caserné à Blida (Algérie) pour effectuer une année de service militaire, à compter du 13 octobre 1910 - En Algérie du 13 octobre 1910 au 6 mai 1911 - Nommé Brigadier, le 9 février 1911 - Participe aux opérations de guerre de Fès et Meknès du 7 mai au 26 août 1911 - En opération en Algérie du 27 août au 27 décembre 1911 - Nommé Aspirant, le 12 octobre 1911 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 10ème régiment de Dragons, le 1er octobre 1912 - Médaille des TOE agrafe "Maroc", en date du 27 février 1912 - A l'école d'application de Saumur, le 1er octobre 1913 - Affecté au 7ème régiment de Hussards, sur convenance personnelle du 9 mai au 2 décembre 1914 - Nommé Lieutenant, à titre temporaire, le 17 septembre 1914 - Passe à l'aéronautique militaire comme observateur, le 2 décembre 1914 - Observateur à l'escadrille V 21 (future escadrille BR 219) - Observateur de l'escadrille N 38 - Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Jean Mendigal, observateur, en date du 23 juin 1915 - Brevet de pilote militaire n° 4551 obtenu à l'école militaire d'aviation du Crotoy, le 22 septembre 1916 - Stage de perfectionnement à l'école militaire d'aviation de Châteauroux, jusqu'au 1er novembre 1916 - Pilote du GDE du 1er novembre au 26 décembre 1916 - Pilote de l'escadrille C 212 du 26 décembre 1916 au 7 mars 1917 - Pilote de l'escadrille C 11 du 9 mars 1917 au 1er octobre 1917 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 26 avril 1917 - Détaché au secteur du 31ème corps d'armée du 13 au 15 août 1917 - Blessé au combat, le 1er octobre 1917 - Citation n° 223 à l'ordre du 2ème corps d'armée, en date du 7 octobre 1917 - Nommé Capitaine à titre temporaire, le 28 décembre 1917 - Commandant de l'escadrille SOP 61 du 30 décembre 1917 au 22 février 1918 - En stage sur Salmson 2A2 jusqu'au 4 janvier 1918 - En stage au GDE du 4 au 17 janvier 1918 - Commandant de l'escadrille C 61 du 2 mars au 20 juillet 1918 - Commandant de l'escadrille SAL 30 du (1er trimestre 1918) au 11 septembre 1918 - Lettre de félicitation émise par le général de Sebrigny, commandant le 77ème division d'infanterie, au commandant du 1er corps de cavalerie, en juillet 1918 - Commandant de l'escadrille BR 207 du 13 septembre au 20 octobre 1918 - Envoyé à l'école d'état-major de Melun, le 20 octobre 1918 - Commandant d'un groupe de reconnaissance - Participe aux opérations de la 4ème armée en 1918 - Affecté à l'armée du Rhin - Affecté au 4ème bureau de la direction de l'aéronautique, le 23 septembre 1919 - Affecté au 5ème régiment d'aviation d'observation (commandement de l'aéronautique de l'armée du Rhin) - Affecté au 2ème régiment d'aviation d'observation (escadrille de l'armée du Rhin), le 27 avril 1920 - Affecté au 33ème régiment d'observation, le 1er août 1920 - Nommé Capitaine, à titre définitif, le 30 juin 1921 - Affecté au 32ème régiment d'aviation, en date du 22 janvier 1922 - A obtenu une prolongation d'un mois pour études linguistiques, le 25 août 1924 - Titularisé dans les fonctions d'observateur en avion, le 1er décembre 1924 - Admis à l'école supérieure de guerre, le 26 mars 1925 - Affecté au 34ème régiment d'aviation, en date du 7 novembre 1925 - Affecté comme stagiaire à l'état-major du 19ème corps d'armée à Alger (Algérie), le 21 septembre 1927 - Marié avec Mlle Marie Claire Peltier à Alger (Algérie), le 23 août 1928 - Nommé Chef de bataillon, le 25 mars 1928 - Affecté à l'inspection technique de l'aéronautique, détaché à la direction générale des forces aériennes, le 21 septembre 1929 - Nommé professeur stagiaire au cours d'aéronautique à l'école supérieure de guerre, le 23 janvier 1930 - Grade d'Officier de la Légion d'Honneur, en date du 11 juillet 1931 - Nommé Lieutenant-colonel, le 25 décembre 1932 - Nommé Colonel, le 15 juin 1935 - Commandant de la 12ème escadre de bombardement de Reims-Courcy du 10 août 1935 au 15 septembre 1936 - Nommé Chef-d'état-major du 1er corps aérien, le 5 mars 1938 - Diplômé du centre des hautes études aériennes, devient le premier sous-chef d'état-major de l'armée de l'Air - Nommé Général de Brigade, le 5 août 1938 - Nommé sous-chef de l'état-major de l'armée de l'Air, le 1er octobre 1938 - Pendant la campagne de 1939-1940, est nommé général major, général des armées aériennes - Nommé Général de division, le 14 mars 1940 - Grade de Commandeur de la Légion d'Honneur, en date du 24 juin 1940 - Après l'armistice, nommé commandant de la 1ère région aérienne et du secteur de défense aérienne du Sud à Aix-en-Provence - Commandant supérieur de l'Air en Afrique du Nord en août 1941 - Admis dans la 2ème section, date d'expiration du congé définitif du personnel navigant, le 1er avril 1949 - Décédé à la Garenne-Colombes (Hauts-de-Seine), le 12 septembre 1976 - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Sarthe - CCC de l'escadrille C 11 - CCC de l'escadrille C 212 - CCC de l'escadrille SOP 61 - CCC de l'escadrille SAL 30 - CCC de l'escadrille BR 207 - LO - JORF - Dernière mise à jour : 15 septembre 2023.

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Jean Mendigal, observateur, en date du 23 juin 1915 : "Observateur en avion depuis cinq mois. N'a cessé de donner le plus bel exemple de dévouement, d'entrain et d'allant. A eu plusieurs fois son avion atteint par des projectiles, a plusieurs fois donné la chasse à des avions ennemis et a toujours rapporté de ses nombreuses reconnaissances des renseignements exacts et précis. A pris part à un bombardement le 15 juin 1915."

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur du Ltt Jean Achille Henri Mendigal au 7ème régiment de Hussards, pilote à l'escadrille C 11, en date du 26 avril 1917 : "Officier d'élite. Dans l'aviation depuis plus de deux ans, a fait preuve, comme observateur, d'un coup d'œil et d'une sureté d'appréciation remarquables, effectuant de nombreux bombardements et reconnaissances à longue portée. Devenu rapidement un excellent pilote, montre les plus belles qualités d'audace, d'énergie et do sang-froid, Blessé le 22 mars 1917, au cours d'un combat aérien, n'est rentré au terrain d'atterrissage qu'après avoir terminé sa mission. Déjà cité à l'ordre."

* Citation n° 223 à l'ordre du 2ème corps d'armée, en date du 7 octobre 1917 : "Excellent pilote, a fait preuve de la plus grande tenacité dans l'accomplissement des missions qui lui ont été confiées, a eu son avion atteint de plus de 10 balles ou éclats en 10 jours, a livré de nombreux combats, au cours de l'un d'entre eux, soutenu contre 3 avions de chasse ennemis, l'un de ceux-ci s'est brisé sur le sol.é (21 août)

* Lettre de félicitation émise par le général de Sebrigny, commandant le 77ème division d'infanterie, au commandant du 1er corps de cavalerie, en juillet 1918 : "J'ai l'honneur de vous prier de bien transmettre mes félicitations aux escadrilles 63 et 30 qui, sous les ordres du capitaine Mendigal ont par les réglages d'artillerie, vols à faible altitude, attaques à la mitrailleuse des troupes ennemies, largement contribuées au succès des opérations menées par la 77ème division d'infanterie pendant la période du 15 au 20 juillet 1918."

* Grade de Commandeur de la Légion d'Honneur du Général de division aérienne Jean Achille Henri Mendigal, en date du 24 juin 1940 : "Officier général de la plus haute valeur morale et professionnelle. Dans les fonctions délicates de major général, a donné, pendant toute la durée de la guerre, la preuve de connaissances miitaires et générales aussi sûres qu'étendues. Par son caractère, sa méthode, son dévouement et son labeur infatigable, a été pour le commandant en chef des armées aériennes un collaborateur hors de pair. Officier de la Légion d'honneur de 1931."

 

Photo du Sgt Pierre Bourgeois

Sgt Pierre Bourgeois - Né le 21 mars 1893 à Gray (Haute-Saône) - Fils de Victor Bourgeois (rentier) et de Célestine Vuillemenot - Sa mère est domiciliée à Montsengny-par-Aubigny (Haute-Saône) en 1913 - Profession avant engagement Employé de commerce - Classe 1913 - Recrutement de Langres (Haute-Saône) sous le matricule n° 96 - Engagé volontaire pour trois ans, au titre du 2ème régiment de Dragons, le 14 octobre 1912 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 13 mars 1916 - Formation théorique à l'école militaire d'aviation de Dijon-Longvic - Brevet de pilote militaire n° 4836 obtenu à l'école militaire d'aviation de Tours, le 1er novembre 1916 - Nommé Caporal, le 29 novembre 1916 - Stage de perfectionnement à l'école militaire d'aviation d'Avord - Stage de spécialisation à l'école militaire d'aviation de Châteauroux, jusqu'au 2 décembre 1916 - Pilote de l'escadrille C 30 du 2 février au 19 mai 1917 - Transféré sur la maison de convalescence VR 75 de Viry-Châtillon, probablement pour surmenage ou dépression nerveuse du 19 mai au 13 juin 1917 - Pilote de l'escadrille C 17 du 11 au 28 juillet 1917 - Evacué sur le HOE de Dunkerque du 19 au 24 juillet 1917 - Pilote de l'escadrille C 226 du 28 juillet au 27 septembre 1917 - Parti à l'école des observateurs de Sommessous, le 4 novembre 1917 - Passé au CIAO (centre d'instruction de l'aviation d'observation), le 18 septembre 1918 - Lâché sur SPAD XI et XVI, le 2 octobre 1918 - Nommé Maréchal des Logis, le 13 octobre 1918 - Passé au CIACB de Perthes, le 10 octobre 1918 - Démobilisé, le 1er août 1919 - Domicilié à Montseugny (Haute-Saône), à compter du 4 août 1919 - Domicilié au 70, rue Jean de La Fontaine à Paris 16ème, à compter du 25 juin 1921 - Domicilié au 160, avenue de Neuilly à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), à compter du 12 juin 1922 - Affecté, dans la réserve, au 32ème régiment d'aviation de Dijon-Longvic, le 22 octobre 1924 - Profession après guerre Représentant de commerce - Affecté, dans la réserve, au 2ème groupe d'ouvriers d'aéronautique à Istres, le 12 février 1926 - Cassé de son grade pour délit de courses (amnistié ensuite) et remis soldat de 2ème classe, le 6 août 1927 - Domicilié au 9, rue Soyer à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), à compter du 30 octobre 1929 - Classé en position "sans affectation", le 2 avril 1931 - Marié avec Mlle Pauline Jeanne Magnier à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), le 6 septembre 1932 - Rayé du personnel navigant des forces aérienne de terre, le 5 décembre 1932 - Domicilié au 1, rue du Bois de Boulogne à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) à compter du 24 juillet 1934 - Décédé à Neuilly-sur-Seine, le 16 janvier 1983 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 36) de la ville de GRay (Haute-Saône) - Pam - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille C 30 - CCC de l'escadrille C 17 - CCC de l'escadrille C 226 - Fiche matricule conservées aux archives départementales de la Haute-Saône - Dernière mise à jour : 10 juillet 2024.

Les hommes

Capitaine Georges Marie Louis de Geyer d'Orth - Né le 5 janvier 1888 à Guingamp - Fils de Paul baron de Geyer d'Orth et de Claire Marie Eugènie de Keroüartz - Engagé à l'école spéciale militaire de Saint-Cyr, le 15 septembre 1908 - Promotion "de Mauritanie" 1909-1911 - Incorporé au 16ème régiment de Chasseurs, le 10 octobre 1908 - Nommé Brigadier, le 10 février 1909 - Nommé Maréchal des Logis, le 18 ocotbre 1909 - Passé élève officier à l'école spéciale militaire, le 7 juillet 1909 - Arrivé à l'école, le 20 octobre 1909 - Nommé Aspirant, le 16 mai 1910 - Nommé Sous-Lieutenant et affecté au 2ème régiment de Chasseurs à cheval , le 10 octobre 1911 - Blessé à la tête lors d'une chute de cheval, sur le terrain de manoeuvre de Verrie, le 10 décembre 1911 - Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1912 - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 15 mai 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1151 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 4 juillet 1915 - RGA - Commandant de l'escadrille C 30 du 10 juin 1915 à février 1917 - Blessé légèrement par coupure lors d'un accident d'avion, le 25 janvier 1916 - Nommé Capitaine à titre temporaire, le 13 novembre 1916 - Commandant de l'escadrille SPA 92 du 24 mai 1917 au 24 février 1919 - Chevalier de la Légion d'Honneur en date du 30 juillet 1919 - Croix de guerre avec 3 citations : deux à l'ordre du régiment en février 1915 et 30 juillet 1919 - une à l'ordre du corps d'Armée, le 4 mai 1916 - Marié avec Anne Langlois de Rubercy en janvier 1919 - Hospitalisé à l'hôpital complémentaire n° 34 de Troyes du 11 au 24 février 1919 - Décédé des suites de crises fréquentes d'asthénie, anémie, fatigue générale dans le même établissement, le 24 février 1919 - Photo transmise par Eric de Geyer d'Orth, son neveu, que je remercie pour son aide.

* Citation à l'ordre du régiment en date de février 1915 : "A montré la plus persévérante bravade, en sortant à cinq reprises différentes pendant trois nuits consécutives pour poser et renforcer des réseaux de fil de fer à proximité des lignes allemandes au moment où la fusillade ennemie était très nourrie et les fusées très fréquentes."

* Citation à l'ordre de l'Armée, le 4 mai 1916 : "Officier très brave toujours prêt d'affronter les dangers. A rempli lors de l'attaque de Champagne du 25 septembre 1915 sous un violent bombardement les missions d'état-major les plus périlleuses, s'était maintes fois signalé au début de la campagne comme officier d'avant garde ou d'arrière garde."

Ltt André Bastien - Né le 5 septembre 1886 à Naives-devant-Bar (Meuse) - Fils de Charles Marie Pierre Bastien et de Marie Lucie Geoffroy - Domiciliés au 11, rue Desilles à Nancy (Meurthe-et-Moselle) - Profession avant engagement Etudiant - Classe 1906 - Recrutement de Toul (Meurthe-et-Moselle) sous le matricule n° 223 - Engagé pour trois ans au titre du 14ème régiment de dragons, à compter du 14 octobre 1905 - Fracture de deux os de la jambe gauche suite à une chute de cheval, le 26 février 1906 - Nommé Brigadier, le 18 septembre 1906 - Nommé maréchal des logis, le 12 octobre 1907 - Nommé Aspirant, le 1er octobre 1912 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 12ème régiment de dragons, caserné à Limoges (Haute-Vienne), le 1er octobre 1913 - Toujours dans cette unité lors de la mobilisation générale du 1er août 1914 - Citation à l'ordre de la brigade, en date du 15 septembre 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 1er décembre 1914 - Observateur de l'escadrille BL 9 du 8 décembre 1914 au 22 janvier 1915 - Observateur de l'escadrille MF 5 du 22 janvier au 19 février 1915 - Détaché comme élève pilote à l'école d'aviation militaire de Pau, le 20 février 1915 - Nommé Lieutenant, à titre définitif, le 5 mai 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1014 obtenu à l'école d'aviation militaire de Pau, le 31 mai 1915 - Pilote de l'escadrille C 30 du 4 juin au 23 octobre 1915 - Pilote de la RGA du 23 octobre au 12 décembre 1915 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 1er novembre 1915 - Pilote de l'escadrille N 65 du 12 décembre 1915 au 20 mars 1916 - Affectation du 20 mars au 27 avril 1916 non connue (devait aller à la N 31) - Pilote de l'escadrille N 57 du 27 avril au 11 octobre 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 15 juillet 1916 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 12 septembre 1916 - Evacué sur maladie sur l'hôpital Excelman à Bar-le-Duc, le 19 septembre 1916 - Rejoint l'unité, le 28 septembre 1916 - Blessé par multiples contusions, brulûres légères de la jambe gauche, contusions de l'épaule gauche, commotion générale reçues au cours d'un accident d'avion sur le terrain d'aviation de Lemmes, le 11 octobre 1916 - Evacué sur l'hôpital mixte de Bar-le-Duc et convalescence jusqu'au 25 janvier 1917 - Pilote de la RGA du 25 janvier 1917 au 15 avril 1917 - Commandant du détachement d'aviation de protection du GQG du 15 avril au 23 septembre 1917 - Commandant de l'escadrille 488 de Courtesis (Grèce) du 23 septembre 1917 à la fin novembre 1918 - Rayé du personnel navigant, à sa demande, et remis à la disposition de son arme, à compter du 7 août 1919 - Rejoint le dépôt du 12ème régiment de dragons, le 23 août 1919 - Affecté au 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg, le 1er janvier 1920 - Nommé Capitaine, le 28 juin 1921 - Passé à l'arme de l'infanterie et maintenu en position hors cadres aéronautique, le 20 mars 1922 - Affecté à l'état-major particulier de l'aéronautique à Versailles, le 8 octobre 1924 - Affecté au 3ème groupe d'ouvriers d'aéronautique (Versailles) - Chargé, pour la région parisienne, de la surveillance des écoles civiles d'élèves pilotes et mécaniciens et du contrôme technique de l'instruction préliminaire d'aviation, le 7 juin 1926 - Affecté à l'état-major de la 1ère brigade d'aéronautique en 1928 - Détaché à l'état-major général de l'aéronautique en 1929 - Détaché à la direction de l'instruction des forces aériennes en 1930 - Commandant du Centre de Préparation du personnel navigant (CPPN) après la seconde guerre mondiale - Photo revue l'Aérophile - Sources : Pam - Fiche matricule du département de Meurthe-et-Moselle - Liste des brevets militaires - CCC escadrille BL 9 - CCC escadrille C 30 - CCC escadrille N 65 - CCC escadrille N 57 - LO non communicable - Bailey / Cony - JORF - Revue Les Ailes - revue l'Aérophile - Dernière mise à jour : 10 novembre 2016.

* Croix de Guerre et citation à l'ordre de la brigade du Slt André Bastien, du 12ème régiment de dragons, en date du 15 septembre 1914 : "Pour avoir fait avec audace et sang-froid des reconnaissances périlleuses ayant rapporté des renseignements précis."

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt André Bastien, pilote à l'escadrille C 30 et Ltt Léon Lenouvel, observateur à l'escadrille C 30, en date du 1er novembre 1915 : "Se sont signalés dans de nombreuses expéditions de bombardement et reconnaissances à longue portée au cours desquelles ils ont été violemment canonnés; le 3 octobre, ont exécuté spontanément, à minuit, le bombardement d'une gare importante située à 30 kilomètres dans les lignes ennemies. Le 7 octobre, se sont élancés dans une nuit très noire à la poursuite d'un Zeppelin."

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt André Bastien, pilote à l'escadrille N 57, en date du 15 juillet 1916 : "Officier ayant rendu les plus grands services en monoplace, tant comme observateur dans de nombreuses reconnaissances à longue portée que comme pilote de combat dans de nombreuses attaques des avions ennemis, notamment le 17 mai où il a forcé un Fokker à atterrir dans ses lignes. Le 20 juin, où il a forcé à faire demi-tour, par une attaque impétueuse, un avion ennemi qui cherchait à surprendre un de nos avions de réglage. Le 1er juillet, s'est porté à une très faible altitude à l'attaque d'un ballon ennemi qui a été forcé à descendre."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Ltt André Bastien, pilote à l'escadrille N 57, en date du 12 septembre 1916 : "Officier remarquable qui a toujours fait preuve des plus belles qualités militaires. Affecté à un groupe de chasse depui février 1916, n'a cessé de donner à tous l'exemple de l'audace, de la bravoure et du dévouement. Déjà cité à l'ordre de l'armée en novembre 1915 pour avoir attaqué un Drachen, en a détruit un autre depuis lors et a exécuté en monoplace de lointaines et utiles reconnaissances. A deux reprises, les 22 et 24 août 1916, a , de sa propre initiative, bombardé en plein jour et à moins de 200 mètres d'altitude deux trains allemands."

Cne Jacques Marie d'Indy - Né le 20 mai 1888 à Villecien (Yonne) - Fils de Pierre Marie Dominique des Saints Vicomte d'Indy et de Marie Thésèse Geneviève Françoise de Meynard de la Farge - Domiciliés au 25, rue de l'Arcade à Paris 8ème (75) et à Villecien (Yonne) - Classe 1908 - Recrutement de Sens (Yonne) sous le matricule n° 437 - Engagé volontaire pour quatre ans au titre du 18ème régiment de chasseurs à cheval, le 8 octobre 1908 - Nommé Brigadier, le 12 février 1909 - Nommé Maréchal des Logis, le 16 septembre 1909 - Admis à l'école militaire spéciale de St-Cyr, à compter du 20 octobre 1909 - Nommé Aspirant, le 16 mai 1910 - Blessé au genou gauche avec légères échymoses et épanchement intro-articuliare peu abondant suite à une chute de cheval, le 23 janvier 1911 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 14ème régiment de Hussards, le 1er octobre 1911 - Blessé de contusions du périnée, du testicule et du cordon inguinal droits par chute, son cheval s'étant renversé sur lui, le 1er juillet 1912 - Affecté au 3ème régiment de chasseurs à cheval, le 2 septembre 1912 - Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1912 - Affecté au 1er régiment de Spahis, le 23 juin 1914 - Campagne en Algérie du 15 juillet au 1er août 1914 - Affecté au 5ème régiment de chasseurs d'Afrique, le 21 août 1914 - Affecté au 3ème régiment de chasseurs d'Afrique, le 29 août 1914 - A pris part aux campagnes de l'Yser et de Champagne - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote de l'école d'aviation militaire de Buc, le 15 juillet 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1738 obtenu à l'école d'aviation militaire de Buc, le 10 octobre 1915 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Pau, jusqu'au 13 octobre 1915 - Pilote du RGA du 13 octobre au 11 novembre 1915 - Pilote de l'escadrille C 30 du 11 novembre 1915 au 18 mai 1916 - Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'aéronautique de la 5ème armée, en date du 18 avril 1916 - Pilote de l'escadrille VB 104 du 18 mai 1916 au 18 juin 1916 - Commandant de l'escadrille C 27 du 18 juin 1916 au 25 juillet 1917 - Nommé Capitaine, à titre temporaire, le 18 juin 1916 - Stage au GDE du 19 janvier au 7 février 1917 - Nommé Capitaine à titre définitif, le 7 juillet 1917 - Pilote de l'escadrille N 67 du 20 juillet au 1er août 1917 - Citation n° 495 à l'ordre de la 6ème armée, en date du 30 juillet 1917 - Commandant de l'escadrille N 67 / SPA 67 du 1er août 1917 au 31 mars 1919 - Compte 298h50 de vol au 1er janvier 1918 - Citation n° 8189 à l'ordre de l'armée, en date du 30 juin 1918 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 30 juin 1918 - Termine la Grande Guerre avec un total de 437h00 de vol - Commandant du détachement de l'école d'aviation militaire de Pau, à compter du 31 mars 1919 - Détaché, comme instructeur d'équitation, à l'école d'application de cavalerie de Saumur, en date du 21 août 1919 - Affecté, comme instructeur d'équitation, à l'école d'application de cavalerie de Saumur, le 2 septembre 1919 - Rattaché au groupe de cavaliers d'école, en date du 2 avril 1920 - Nommé Ecuyer adjoint à l'école supérieure de guerre, le 2 octobre 1921 - Marié avec Mlle Geneviève Marie Moreau de la Rochette, le 26 avril 1923 - Affecté au 3ème régiment de chasseurs à cheval, le 22 août 1923 - Maintenu à l'école supérieure de guerre, jusqu'au 1er octobre 1923 - Affecté au 1er régiment de Dragons, le 1er janvier 1924 - Nommé Acheteur au dépôt de remonte de Saint-Cloud, le 22 juillet 1927 - Nommé Chef d'escadrons, le 25 décembre 1931 - Acheteur au comité d'achat de la remonte à St-Germain-en-Laye - Nommé Chef du service régional des remontes de la 2èmze région militaire - Affecté à l'établissement hippique de transition de Saint-Germain-en-Laye, le 19 mai 1934 - Nommé Président du comité d'achat de la remonte de St-Germain-en-Laye, le 6 juillet 1934 - Officier de la Légion d'Honneur, en date du 13 décembre 1938 - Nommé Lieutenant-Colonel - Décédé au 3 avenue Paul Doumer à Paris 16ème (75), le 12 janvier 1971 - Photo M. Gérard Dieux-Lenouvel que je remercie pour son aide - Sources : Acte de naissance - Pam (2 fiches) - Etat des services - CCC de l'escadrille C 30 - CCC de l'escadrille VB 104 - CCC de l'escadrille C 27 - Carnet de travail aérien du Cne Jacques des Saints d'Indy - CCC de l'escadrille N 67 / SPA 67 - LO - Journal des débats politiques et littéraires - Bulletin mensuel du collège de Juilly - JORF - Avis de décès - Dernière mise à jour : 26 juin 2017.

* Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'aéronautique au GQG, en date du 18 octobre 1916 : "Excellent pilote à effectué de nombreuses reconnaissances et livré de nombreux combats."

* Citation n° 495 à l'ordre de la 6ème armée du Cne Marie Jacques d'Indy, commandant l'escadrille C 27, en date du 30 juillet 1917 : "Commande depuis plus d'un an, une escadrille qui a rendu d'éminents services à son corps d'armée pendant les batailles de Verdun et de la Somme. A livré de nombreux combats et a pris souvent une part directe à la bataille en mitraillant les tranchées ennemies à faible altitude, notamment le 9 juin où son avion a été gravement endommagé par les balles."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Cne Marie Jacques d'Indy, au 3ème régiment de chasseurs d'Afrique, commandant l'escadrille SPA 67, en date du 30 juin 1918 : "Excellent officier pilote, joignant à l'audace et au courage de belles qualités d'entrain et d'énergie. Détaché depuis plus de trente mois dans l'aviation, a commandé avec succès pendant une année une escadrille de corps d'armée de laquelle il a su obtenir le meilleur rendement. Nommé au commandement d'une escadrille de chasse, conduit chaque jour au combat les pilotes de son unité, avec une ardeur et un allant dignes des plus grands éloges. Récemment, a attaqué et abattu dans ses lignes un avion ennemi. Deux citations."

* Citation à l'ordre de la 1ère armée, en date du 20 septembre 1918 : "Deuxième avion abattu."

* Officier de la Légion d'Honneur du Chef d'escadrons Marie Jacques d'Indy du comité d'achat de la remonte à Saint-Germain-en-Laye, en date du 13 décembre 1938 : "29 ans de services, 5 campagnes. A été cité. Chevalier du 30 juin 1918."

Cne Jacques Jules Hubert Paul Caffet - Né le 22 juin 1892 au 87, rue d'Elbeuf à Rouen (Seine-Maritime) - Fils d'Auguste Paul Edmond Caffet (employé de commerce) et de Jeanne Mathilde Gervais - Domiciliés au 16, quai de la Bourse à Rouen (Seine-Maritime) en 1912 - Elève de l'école supérieure de commerce de Rouen en 1909 - A obtenu le diplôme supérieur - Profession avant guerre Importateur - Classe 1912 - Recrutement de Rouen (Seine-Maritime) sous le matricule n° 1477 - Engagé volontaire pour trois ans, au titre du 11ème régiment d'artillerie, le 3 octobre 1911 - Nommé Brigadier, le 16 avril 1911 - Nommé Maréchal des Logis, le 25 septembre 1911 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, en date du 1er avril 1912 - Affecté au 33ème régiment d'artillerie , le 26 mars 1912 - Affecté au 17ème régiment d'artillerie, le 1er octobre 1912 - Domicilié au 37, Vieille route à Anvers (Belgique), à compter du 10 juillet 1913 - Affecté au 15ème régiment d'artillerie de campagne, le 25 avril 1914 - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale, le 2 août 1914 - Détaché au centre d'aviation militaire de St-Cyr pour effectuer un stage d'observateur en avion, le 20 novembre 1914 - Observateur de l'escadrille D 4 - Parti à Villers-Cotterets, le 19 janvier 1915 - Observateur de l'escadrille BL 10 - Observateur de l'escadrille C 30 du 21 janvier 1915 au (2ème trimestre) 1915 - Observateur de l'escadrille F 52 du (2ème trimestre) 1915 au 18 mai 1916 - Nommé Lieutenant de réserve, le 28 juillet 1915 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 31 juillet 1915 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 11 février 1916 - Brevet de pilote militaire n° 3340 obtenu sur avion Farman, le 29 avril 1916 - Pilote de l'escadrille F 52 du 18 mai 1916 au 4 juin 1917 - Evacué sur l'hôpital chirurgical mobile n° 1 du 36ème corps d'armée du 22 ami au 1er juin 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 4 juin 1916 - Brevet de pilote FAI n° 3875 décerné sur sa demande par l'Aéro-club de France, le 22 juillet 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 22 août 1916 - Commandant de l'escadrille C 52 d'octobre 1916 au 3 juin 1917 - Nommé Capitaine à titre temporaire, le 17 mai 1917 - Grièvement blessé au cours d'une mission, alors qu'il était aux commandes d'un Sopwith 1A2, le 3 juin 1917 - Le Ltt Jean Godillot (obs), qui faisait équipage avec lui, a pris les commandes et a réussi à ramener l'avion sur les lignes et à atterrir - Il a été blessé lors de l'atterrissage - Le Cne Caffet est décédé des suites de ses blessures à l'ambulance 16/1 à la Ville-au-Bois (Marne), le 4 juin 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 15 juin 1917 - Photo transmise par Cédric Delwasse, son arrière-petit-neveu que je remercie pour son aide - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 1195) de la ville de Rouen (Seine-Maritime) - Pam (2 fiches) - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Seine-Maritime - CCC de l'escadrille C 30 - CCC de l'escadrille F 52 - LO - MpF - JORF - Bailey / Cony - Revue L'Aérophile - Dernière mise à jour : 12 novembre 2022.

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Jacques Caffet, observateur à l'escadrille MF 52, en date du 31 juillet 1915 : "Observateur plein d'entrain et de dévouement. A plus de cent heures de vol au-dessus de l'ennemi. Parti le 18 juillet 1915 pour effectuer une reconnaissance d'artillerie suivie de réglage ; a été attaqué à l'improviste par un Albatros armé d une mitrailleuse, a accepté le combat bien qu'il ne disposât que d'un mousqueton et que, par suite, son infériorité fut écrasante. Après une lutte de cinq minutes au cours de laquelle son appareil avait reçu une dizaine de balles, a mis en fuite l'avion ennemi. A ensuite continué son réglage."

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Ltt Jacques Caffet, observateur à l'escadrille MF 52, en date du 11 février 1916 : "Officier observateur qui a montré de remarquables qualités d'audace, d'énergie et d'esprit de décision. Chargé, le 15 mai 1915, d'un réglage de tir sur une pièce de gros calibre ennemie, l'a mené à bonne fin, malgré les attaques répétées d'avions ennemis. Le 23 janvier 1916, s'est offert spontanément, pour remplir une mission extrèmement périlleuse. A été attaqué, dès son entrée dans les lignes allemandes. Son appareil ayant été atteint et ayant lui-même épuisé les munitions dont il disposait, n'en a pas moins poursuivi sa mission jusqu'au bout sans se préoccuper de son adversaire qui continuait à le mitrailler, à courte distance A pu rapporter les renseignement précieux et urgents qui lui étaient demandés."

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Jacques Caffet, observateur de l'escadrille MF 52 en date du 4 juin 1916 : "Officier observateur des plus brillants, puis pilote à l'escadrille MF 52, a donné des preuves éclatantes de courage, de décision et de sang-froid. A participé aux derniers bombardements de nuit effectués par l'escadrille et a été blessé d'une balle à la cuisse, alors qu'il bombardait à très faible hauteur des cantonnements ennemis. A réussi, grâce à son indomptable énergie et malgré une syncope consécutive à la blessure, à ramener son appareil au terrain, donnant à tous le plus bel exemple."

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Jacques Caffet, pilote à l'escadrille F 52 en date du 22 août 1916 : "Aussi brillant pilote qu'excellent observateur, fait preuve des plus belles qualités d'audace, d'énergie et de dévouvement. Blessé le 22 mai 1916, au cours d'un bombardement de nuit, a rejoint l'escadrille à peine guéri, abandonnant son congé de convalescence, afin de participer aux attaques de juillet 1916. A été blessé le 30 juillet 1916, par un éclat d'obus au cours d'une mission photographique périlleuse et importante qu'il a réussi à accomplir entièrement. A plus de quatre cents heures de vol de guerre."

* Citation à l'ordre de l'armée du Cne Jacques Caffet, du 15ème régiment d'artillerie, commandant l'escadrille F 52, en date du 15 juin 1917 : "Véritable modèle de soldat et du chef, entrainant son escadrille par son audace et son exemple. S'est dépensé sans compter au cours des dernières attaques, allant prendre sans escorte des photographies à grande distance dans les lignes ennemies. Au cours de l'une de ces expéditions, a trouvé, le 3 juin 1917, une mort glorieuse dans un combat inégal. Déjà six fois cité à l'ordre."

Cne Maurice Mandinaud - Né le 9 septembre 1885 au lieu dit "Fontafie" sur la commune de Nieuil (Charente) - Fils de François Mandinaud (tuilier) et d'Anna Marie Baussant (cultivatrice) - Domiciliés à Genouillac (Charente) - Profession avant engagement Instituteur - Classe 1905 - Recrutement de Magnac-Laval (Haute-Vienne) sous le matricule n° 1310 - Engagé volontaire pour quatre ans au titre du 107ème régiment d'infanterie (12ème corps d'armée), le 8 octobre 1903 - Nommé Caporal fourrier, le 23 septembre 1905 - Nommé Sergent, le 19 septembre 1906 - Rengagé pour deux ans, à compter du 8 octobre 1907 - Rengagé pour un an, à compter du 8 octobre 1909 - Admis comme élève officier à l'école militaire d'infanterie de St-Maixent, à la suite du concours de 1909 - Blessé à l'oeil et au bras droit au cours d'une chute de cheval, lors qu'en séance d'équitation exécutée au manége, le 8 septembre 1909 - Classé 35ème sur 150 à l'examen de sortie - Nommé Sous-lieutenant et affecté à la 7ème compagnie du 78ème régiment d'infanterie, le 1er octobre 1910 - Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1912 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 1er juillet 1913 - Brevet de pilote FAI n° 1300 décerné par l'Aéroclub de France et obtenu sur avion Blériot, le 25 octobre 1913 - Brevet de pilote militaire n° 410 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 20 décembre 1913 - Pilote de la 2ème réserve de Dijon (1er groupe d'aviation) - Pilote de la 1ère réserve à Chaumont - Affecté à Bois d'Arcy - Pilote de l'escadrille MF 20 du 31 décembre 1914 au 15 juin 1915 - Pilote de l'escadrille MF 8 du 15 juin au 30 août 1915 - Nommé Capitaine, à titre définitif, le 2 juillet 1915 - Commandant de l'escadrille MF 36 du 30 août 1915 au 26 avril 1916 - En mission à la RGAé du Bourget du 26 décembre 1915 au 6 janvier 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 2 février 1916 - En mission du 4 au 8 avril 1916 - Chevalier de la Légion d'Honneur, Croix de Guerre avec palme et citation à l'ordre de l'armée, en date du 5 avril 1916 - Au cours d'une mission, aux commandes du Maurice Farman type 37 n° 1186, son avion a été touché pendant un combat aérien contre un Zeppelin et a été contraint d'atterrir dans les environs de Flessingue (Pays-Bas), le 26 avril 1916 - Il faisait équipage avec la Slt Deramond, qui a également été interné à Urk (Zuyderzee) - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 4 juin 1916 - Les deux hommes se sont évadés le 12 septembre 1916 - Rapatrié, le 30 octobre 1916 - Commandant de l'escadrille N 81 du 26 décembre 1916 au 10 mars 1917 - Tué au cours d'un combat aérien, aux commandes d'un SPAD VII, dans les environs de Fontaine (Territoire de Belfort), le 10 mars 1917 - Son adversaire était probablement le Obltn Bruno Loerzer du Jasta 26 (sa 4ème victoire) - Il a été initialement inhumé tombe n° 1 au cimetière Fontaine A. C. de Fontaine (Territoire de Belfort / Haut-Rhin à l'époque) - Il repose maintenant tombe n° 905 dans la nécropole nationale "le Glacis du Château" à Belfort (Territoire-de-Belfort) - Sources : Registre des naissance de la commune de Nieuil - Pam - Liste des brevets militaires - LO - Fiche matricule conservée aux archives départementale de la Charente - CCC de l'escadrille MF 20 - CCC de l'escadrille MF 8 - CCC de l'escadrille MF 36 - CCC de l'escadrille N 81 - Bailey / Cony - MpF - JORF - La Guerre Aérienne Illustrée - L'Aérophile - Dernière mise à jour : 5 décembre 2018.

* Citation à l'ordre de l'armée du Cne Maurice Mandinaud, commandant l'escadrille MF 36, en date du 2 février 1916 : "Commandant d'escadrille accompli et pilote intrépide, n'hésite pas à entreprendre les reconnaissances les plus hardies pour renseigner le commandement. le 17 janvier 1916, au cours d'une mission de chasse, a fait preuve d'un sang-froid et d'audace remarquables en ramenant dans les lignes, malgré un bombardement extrêmement violent, son appareil plusieurs fois atteint et gravement endommagé."

* Chevalier de la Légion d'Honneur, Croix de Guerre avec palme et citation à l'ordre de l'armée du Cne Maurice Mandinaud, pilote à l'escadrille MF 36, en date du 5 avril 1916 : "Pilote énergique et audacieux sur le front depuis décembre 1914. Au cours de ses vols, a livré plusieurs combats heureux contre des avions ennemis. Chef d'escadrille, a su entrainer son unité par son exemple, notamment dans les opérations de bombardement de jour et de nuit. Le 22 février 1916, a réussi, dans des conditions particulièrement dangereuses, une importante reconnaissance de nuit. Déjà deux fois cité à l'ordre."

* Citation à l'ordre de l'armée du Cne Maurice Mandinaud, commandant l'escadrille MF 36, en date du 4 juin 1916 : "Chef d'escadrille plein de courage et d'allant. Le 26 avril 1916, au cours d'une reconnaissance de nuit, a poursuivi et attaqué un Zeppelin. A soutenu le combat jusqu'à épuisement de ses munitions et a dû atterrir en pays neutre, l'avion criblé de balles et gravement endommagé."

Ltt Léon Lenouvel - observateur de l'escadrille C 30 - Né le 11 avril 1891 à Pontivy (Morbihan) - Avant guerre élève de l'école normale supérieure - Engagé au 47ème RI, le 4 octobre 1911 - Passé à l'aviation comme observateur, le 15 avril 1915 - Différentes unités : 98ème RI - 298ème RI - Escadrille C 30 - 4 citations : 2 à l'Armée : octobre 1914 - mars 1916 - 2 au corps d'armée : mai 1916 - décembre 1916

* Citation à l'ordre du 298ème régiment d'infanterie : "A entrainé rapidement sa compagnie de renfort par un bond de 400 mètres et, malgré une violente contusion à la tête et dès qu'il eut repris ses sens, a organisé un centre de résistance qu'il n'a quitté 36 heures après, pour se faire soigner, que sur l'injonction de son chef de bataillon. (A déjà été blessé au bras, le 20 août 1914.)"

Adj Pierre Alphonse Marie Georges Pauthe - Né le 13 août 1890 à la Calveille à Bertre (Tarn) - Fils de Adrien Paul Pauthe (propriétaire) et de Marie Galiber - Domiciliés à la Calveille par Puylaurens (Tarn) - Avant guerre Receveur enregistrement - Domicilié à St-Brieuc (Côte-d'Armor) - Classe 1910 - Recrutement d'Albi (Tarn) sous le matricule n° 270 - Entré en service actif au 143ème régiment d'infanterie, le 9 octobre 1911 - En Algérie du 11 avril 1912 au 11 juin 1913 - Nommé Caporal, le 7 mai 1912 - Affecté à la 19ème escadrion d'infirmiers, le 11 août 1912 - Reversé au 143ème régiment d'infanterie, le 31 août 1912 - Passé dans la réserve, le 8 novembre 1913 - Rappelé à l'activité, par la mobilisation générale, au titre du 143ème régiment d'infanterie, le 3 août 1914 - Nommé Sergent, le 17 septembre 1914 - Blessé par balle à la jambe droite à Wytschaete (Belgique), le 4 novembre 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 1er juillet 1915 - Brevet de pilote FAI n° 2.256 obtenu sur avion Blériot et décerné par l'Aéro-Club de France, le 14 août 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1460 obtenu à l'école d'aviation militaire de Buc, en date du 28 août 1915 - Pilote du GDE du 7 au 22 septembre 1915 - Pilote de l'escadrille C 30 du 22 septembre 1915 au 26 avril 1916 - Entrainement sur Caudron G 4 au GDE du 12 au 17 décembre 1915 - Nommé Adjudant, le 11 avril 1916 - Blessé par une balle à la jambe gauche au cours d'un combat aérien au cours d'une mission de surveillance, en équipage avec le Slt Robert Léon Marie Jean L'Huillier (pilote), qui a lui aussi été blessé, le 25 avril 1916 - Evacué sur un hôpital, le 26 avril 1916 - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, en date du 8 mai 1916 - Détaché comme moniteur de pilotage à l'école d'aviation militaire de Tours, le 8 septembre 1916 - Décédé au cours d'une collision aérienne de deux Caudron G 3 à l'école d'aviation militaire de Tours, le 23 octobre 1916 - Deux autres aviateurs ont perdu la vie dans cet accident, le Ltt Jean Marie de Brévedent du Plessis et l'Asp Henri Marie Félix Lejeune - Son corps a été évacué sur l'hôpital complémentaire n° 2 du Lycée Descartes à Tours - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 2) de la commune de Pertre (Tarn) - Pam - Fiche matricule conservée aux archives départementales du Tarn - CCC de l'escadrille C 30 - Bailey-Cony - JORF - Revue "L'Aérophile" - Dernière mise à jour : 26 septembre 2023.

* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Pierre Alphonse Marie Georges Pauthe, pilote à l'escadrille C 30, en date du 8 mai 1916 : "Dans la journée du 25 avril 1916, étant en mission de surveillance en avion, a été attaqué par un avion ennemi au-dessus des lignes allemandes. Atteint d'une balle qui lui fit une grave blessure à la jambe gauche, a eu l'énergie et le sang-froid de continuer à piloter son appareil et parvint à le ramener dans les lignes françaises, sauvant ainsi l'existence de son ancien observateur. Blessé une première fois, le 5 décembre 1914."

Slt Georges Félix Madon - Né le 28 juillet 1892 à Bizerte (Tunisie) - Avant guerre Aviateur - Entré en service, le 12 mars 1912 au 1er régiment de Génie - Brevet de pilote militaire n° 231 du 12 mars 1913 à l'école d'aviation d'Avord - Ecole de Pau jusqu'au 10 août 1916 - Pilote de l'escadrille BL 30 du 30 septembre 1914 au 12 mars 1915 - Pilote de l'escadrille C 30 du 1er avril 1915 au 6 avril 1915 - Fait prisonnier en Suisse après une erreur de navigation - Il essayait ce jour, un MF 11 de l'escadrille MF 44 - Evadé en décembre 1915 - Pilote de l'escadrille MF 218 de janvier au 1er septembre 1916- Pilote de l'escadrille N 38 du 1er septembre 1916 au 25 mars 1919 - Légion d'Honneur - Médaille Militaire - Croix de Guerre - 4ème As français avec 41 victoires homologuées - Tué pendant une démonstration aérienne, le 11 novembre 1924 à Tunis - Repose au cimetière de Bagneux - Photo datée du 8 janvier 1914 - Photo collection Philippe Bentresque que je remercie pour son aide.

Sol André Rémy Albert Bazireau - Né le 12 juillet 1897 à Souliévres (Deux-Sèvres) - Fils d'Auguste Bazireau et de Marie Emilie Chaigneau - Profession avant guerre serrurier ajusteur - Engagé au 2ème groupe d'aviation de Lyon-Bron comme mécanicien, le 15 juillet 1915 - Mécanicien de l'escadrille F 223 du 16 février 1916 au 4 juin 1917 - Hospitalisé du 22 mars au 23 mai 1917 - Mécanicien de l'escadrille C 30 du 3 juin 1917 au 4ème trimestre 1918 - 1er mécanicien du Sgt Octave de Hovre, pilote de l'escadrille SAL 30, en 1918 - La photo date de sa formation de mécanicien avion à Lyon-Bron à la fin 1915 - Photo André Bazireau transmise par Pascal Bazireau, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

 

Photo du Ltt Julien Monchalin

Ltt Jules (dit Julien) Séverin Alexis Monchalin - Né le 16 octobre 1890 à Tournon-sur-Rhône (Ardèche) – Fils de Séverin Célestin Monchalin (boulanger) et de Marie Reine Bouvet - Domiciliés à Echalas (Rhône) - Classe 1910 - Recrutement de Lyon Nord sous le matricule n° 296 - Engagé volontaire pour quatre ans pour le compte de l’école polytechnique, le 5 octobre 1910 - Incorporé, pour la première année de service, au 16ème régiment d'artillerie de campagne, le 9 novembre 1910 - Nommé Brigadier, le 18 mars 1911 - Entré à l'école polytechnique, le 9 octobre 1911 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, le 10 août 1913 - Affecté au 16ème régiment d'artillerie, le 2 août 1914 - Blessé par balle, avec une plaie de 4 à 5 cms de longueur presque transversale de la joue gauche, avec déchirure profonde jusqu'à l'os malaire qui est brisé près de son union avec le maxiliaire supérieur, le 21 février 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 27 mars 1915 - Observateur de l'escadrille C 30 du 29 mars 1915 au 10 août 1917 - Citation n° 205 à l’ordre de l’armée, en date du 22 août 1915 - Nommé Lieutenant de réserve, le 22 août 1915 - Citation n° 489 à l'ordre de l'armée, en date du 29 juin 1917 - Citation à l'ordre du corps d'armée, en date du 23 août 1917 - Brevet de pilote militaire n° 9516 obtenu au GDE, le 25 octobre 1917 - Formation de pilote du GDE du 10 août au 16 novembre 1917 - Commandant de l'escadrille AR 254 / SAL 254 du 16 novembre 1917 au (3ème trimestre) 1918 - Nommé Capitaine à titre temporaire, le 13 février 1918 - Stage de tir de 6 jours à l'école de tir aérien de Cazaux en février 1918 - Nommé Capitaine à titre définitif, le 21 septembre 1918 - Croix de Guerre orné de 2 palmes et une étoile de vermeuil - En congé sans solde, le 1er juin 1919 - Démobilisé au 2ème groupe d'aviation de Lyon-Bron, le 20 août 1919 - Affecté dans la réserve au 34ème régiment d'aviation mixte du Bourget-Dugny, le 30 août 1920 - Placcé en position hors cadre avec affectation spéciale de la 6ème région, le 19 septembre 1930 - Profession près guerre Ingénieur Manufacture d’état - Sources : Pam - FM Rhône - Liste PN - CCC C 30 - CCC AR 254 / SAL 254 - JORF - Dernière mise à jour : 25 octobre 2015.

* Citation n° 205 à l’ordre de l’armée, en date du 22 août 1915 : "Observateur, qui depuis 3 mois, a exécuté des réglages d'artillerie particulièrement réussis grâce à sa compétance en artillerie et au zèle dont il a fait preuve. Ne s'est jamais laissé détourner de sa mission malgré les violents bombardements dont il a été maintes fois l'objet."

* Citation n° 489 à l'ordre de l'armée du Ltt Julien Séverin Alexis, observateur à l'escadrille C 30, en date du 29 juin 1917 : "Officier observateur de tout premier ordre. Vient d'accomplir journellement et par tous temps, une série de reconnaissances photographiques remarquables le 1er, 6 et 8 juin, malgré les attaques des avions ennemis et une canonnade intense, le 31 mai et 1er juin 1917. A livré combat à des avions ennemis qu'il a mis en fuite."

* Citation à l'ordre du corps d'armée, en date du 23 août 1917 : "A montré un très grand courage dans les nombreux combats qu'il a livré au cours de reconnaissances, réglages ou bombardements. pendant les attaques de mars et avril, a accompli dans des constions particulièrement périlleuses des missions difficiles."

 

Les avions

Caporal Georges Félix Madon, pilote de l'escadrille BL 30 - Né le 28 juillet 1892 à Bizerte (Tunisie) - Avant guerre Aviateur - Entré en service, le 12 mars 1912 au 1er régiment de Génie - Brevet de pilote militaire n° 231 du 12 mars 1913 à l'école d'aviation d'Avord - Différentes unités : Ecole de Pau jusqu'au 10 août 1916 - Pilote des escadrilles BL 30 - MF 44 - N 38 - Légion d'Honneur - Médaille Militaire - Croix de Guerre - 4ème As français avec 41 victoires homologuées - Tué pendant une démonstration aérienne, le 11 novembre 1924 à Tunis - Repose au cimetière de Bagneux - Carte postale d'époque.

Caudron G 4 à moteurs rotatifs appartenant à l'escadrille C 30 - Photo M. Gérard Dieux-Lenouvel que je remercie pour son aide.

Ce Caudron G 4 de l'escadrille C 30 a été baptisé "WARNEFORD" en hommage à un pilote britannique de la Royal Navy, vainqueur d'un Zeppelin dans les environs de Gent (Belgique), le 7 juin 1915. Malheureusement, le Flight Sub-Lieutenant Reginald Warneford, s'est tué le 15 juin 1915, lorsque son appareil, le Henry Farman F 27 n° HF 18, s'est écrasé près de Versailles - Photo M. Gérard Dieux-Lenouvel que je remercie pour son aide.

Caudron G 4 n° 2183 de l'escadrille C 30. Remarquez l'insigne personnel, une étoile à 5 branches - Photo M. Gérard Dieux-Lenouvel que je remercie pour son aide.

De gauche à droite : L'abbé Chautard - Ltt Edmond Lhuillier - Ltt Noeder - Ltt Julien Monchalin posent devant un Caudron G 4 de l'escadrille C 30 sur le terrain de Rosnay - Photo M. Gérard Dieux-Lenouvel que je remercie pour son aide.

* Ltt Edmond Marie Léon Lhuillier – Né le 18 février 1890 à Mézières (08) – Appelé le 1er octobre 1911 au 29ème RA – 46ème RA - Passé à l’aviation comme observateur, le 12 avril 1916 - Observateur de l'escadrille C 30 du 8 juin au 9 novembre 1916 - Escadrille F 25 pour mission en Roumanie à partir du 1er octobre 1916 - A été blessé, rentré de convalescence, le 28 octobre 1916 - Une citation à l’ordre du régiment - Croix de Guerre 14-18.

Caudron G 4 n° 2196 baptisé "Pour la Patrie" et "M" de l'escadrille C 30 sur le terrain de Rosnay - Photo Ebay France.

Caudron G 4 à moteurs rotatifs de l'escadrille C 30 - Cet avion porte trois marquages personnels : le nom de baptème "MATIE" sur le nez, les lettres "M" sur les capots moteurs et une paquerette à l'arrière du fuselage sous l'emplacement du pilote - Notez les flaques de roues blanches avec un quart rouge - Photo M. Gérard Dieux-Lenouvel que je remercie pour son aide.

Autre vue du Caudron G 4 de l'escadrille C 30 - Cet avion porte trois marquages personnels : le nom de baptème "MATIE" sur le nez, les lettres "M" sur les capots moteurs et une paquerette à l'arrière du fuselage sous l'emplacement du pilote - Notez les flaques de roues blanches avec un quart rouge - Photo M. Gérard Dieux-Lenouvel que je remercie pour son aide.

Caudron G 4 n° 2064 à moteurs rotatifs Gnôme de l'escadrille C 30 sur le terrain de Rosnay en 1916 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Deux Caudron G 4 de l'escadrille C 30. Ces deux avions portent les premières marquages de reconnaissance de l'escadrille C 30, la lettre "M" sur le coté des capots moteur. L'avion au premier plan, affecté au Cne de Gyer d'orth, porte le nom de baptème "Sainte Anne d'Auray ", celui au second plan semble en être dépourvu - Photo M. Gérard Dieux-Lenouvel que je remercie pour son aide.

Le Ltt Léon Lenouvel, en équipage avec le Cne Georges de Geyer d'Orth, va décoller à bord du Caudron G 4 baptisé "Sainte Anne d'Auray ". Cet appareil, monture affectée au commandant de la C 30, est équipé d'un appareil de prise de vue de 1,20 m monté dans le nez et protégé dans un vaste carènage - Remarquez les deux mitrailleuses Lewis, l'une armée par l'observateur à l'avant et l'autre à l'arrière par le pilote - De Geyer d'Orth, breton de vieille souche par sa mère, avait une dévotion particulière pour la sainte patronne de la Bretagne, Sainte Anne, dont le sanctuaire se trouve de plus, tout près du cantonnement de son régiment d'origine, le 2ème régiment de Chasseurs à chaval stationné à Pontivy - Tous les avions que l'armée lui a confié, au nombre de sept, ont été mis sous la patronage de Sainte Anne et baptisés par ses soins "Sainte Anne d'Auray" - Photo M. Gérard Dieux-Lenouvel que je remercie pour son aide.

Accident du Caudron G 4 n° 2064 à moteurs rotatifs Gnôme de l'escadrille C 30. L'observateur de cette mission était vraisemblablement le Ltt Lenouvel car il pose au milieu des débris de l'avion. Il avait la particularité de porter la lettre "M" comme marque et insigne personnel que l'on retrouvait au-dessus de l'aile supérieure, sur le coté des capots moteurs (au moins deux avions avaient cette particularité à la C 30) - Sur le nez renversé du G 4, remarquez le carénage protecteur de l'appareil de 1,20 m de focale et le viseur de prise de vue. Ce type d'appareil, destiné à prendre des vues de détail du dispositif ennemi, n'était pas d'une utilisation facile en vol - Il était bien difficile de diriger le pilote en vol pour qu'il passe à la verticale de son but, le tout par gestes - Photo M. Gérard Dieux-Lenouvel que je remercie pour son aide.

Autre vue de l'épave du Caudron G 4 n° 2064 - Remarquez le marquage de caport, la lettre blanche bordée de noir "M" - Photo M. Gérard Dieux-Lenouvel que je remercie pour son aide.

Autre vue de l'épave du Caudron G 4 n° 2064 - Les deux mécaniciens doivent se gratter la tête pour savoir comment ils vont évacuer ces morceaux d'avions et surtout déterminer ce qu'ils pourront récupérer - Voir le carénage de protection de l'appareil de 1,20 m - Photo M. Gérard Dieux-Lenouvel que je remercie pour son aide.

Autre vue de l'épave du Caudron G 4 n° 2064 - Vue montrant l'aile supérieure marquée d'un grand "M" - Photo M. Gérard Dieux-Lenouvel que je remercie pour son aide.

Caudron G 4 de l'escadrille C 30 détruit à l'atterrissage - Le Ltt Naeder était l'observateur de cette mission - Les deux membres d'équipage n'ont pas été blessés - Photo M. Gérard Dieux-Lenouvel que je remercie pour son aide.

Autre vue du Caudron G 4 de l'escadrille C 30 détruit à l'atterrissage - Photo M. Gérard Dieux-Lenouvel que je remercie pour son aide.

Les avions

Personnels navigants de l'escadrille C 30 posant devant un des Caudron G 4 pendant son séjour à Rosnay, du 1er janvier au 8 septembre 1916 - Voir les deux mitrailleuses Colt et l'éolienne fixée sur la face avant de l'aile supérieure - L'éolienne sert à alimenter l'installation TSF présente à bord de l'avion - Remarquez les lions peints sur les faces avant des capots moteur. Détails sur l'autochrome : Le ciel de cet exemplaire a été retouché car il avait passablement jauni, les autres couleurs sont d'époque - Photo Jules Brunswick transmise par son petit fils Jean-Michel Roche que je remercie pour son aide.

Caudron G 4 de l'escadrille C 30 sur le terrain de Rosnay - L'escadrille a été stationnée sur ce terrain du 9 février au 23 septembre 1916 - Photo M. Gérard Dieux-Lenouvel que je remercie pour son aide.

Caudron G 3 n° 448 de l'escadrille C 30 - Le pilote est en position avant et l'observateur, le Slt Lenouvel en position arrière - Photo M. Gérard Dieux-Lenouvel que je remercie pour son aide.

Caudron G 4 de l'escadrille C 30. Cet avion porte la première marque collective de l'escadrille 30, une grande lettre "M" peinte à la fois sur l'aile supérieure et le coté des capots moteur - Cet appareil porte en outre un aigle stylisé sous la place pilote - Photo M. Gérard Dieux-Lenouvel que je remercie pour son aide.

Popote chez l'habitant à Rosnay - Escadrille C 30 - Photo M. Gérard Dieux-Lenouvel que je remercie pour son aide.

Ltt Georges de Geyer d'Orth photographié en vol à bord d'un Caudron G 4 de l'escadrille C30 par le Ltt Léon Lenouvel - Photo M. Gérard Dieux-Lenouvel que je remercie pour son aide.

Revue militaire sur le terrain de la ferme d'Alger - Photo M. Gérard Dieux-Lenouvel que je remercie pour son aide.

Des pilotes de l'escadrille N 12 posent en compagnie d'observateurs de l'escadrille C 30 sur le terrain de Rosnay, très certainement en avril 1916. Ces hommes ont réalisés plusieurs missions ensemble car la N 12 possèdait à cette époque des Nieuport 12 biplaces - De gauche à droite : Ltt Xavier de Sevin - Ltt Noeder - Ltt Edmont Dufour de Gavardie - Ltt Paul Desmaroux. Les escadrilles N 12 et C 30 ont stationné ensemble sur le terrain de Rosnay du 9 février au 12 avril 1916
* Ltt Xavier de Sevin - Pilote de l'escadrille N 12 - Né le 10 mars 1894 à Toulouse (Haute Garonne) – Entré en service en septembre 1894 au 19ème bataillon de chasseurs à pied – Grièvement blessé en Argonne, le 12 avril 1915 - Réformé, il se rengage dans l'aviation - Passé à l’aviation comme élève pilote - Brevet de pilote militaire n° 1727 en date du 9 octobre 1915 - pilote de l'escadrille N 12 à partir du 3 avril 1916 jusqu’au XXX - Commandant de l'escadrille SPA 26 du 27 décembre 1917 au 26 mars 1919 - 10 victoires homologuées - Deux citations à l’ordre de l’armée, le 11 avril 1916 et 1 er août 1916 - Légion d'Honneur - Croix de Guerre avec 12 palmes - Après guerre commandant du 37ème régiment d'aviation du Maroc de 1928 à 1932 - Passé colonel, il commande la 54ème escadre de bombardement - Attaché de l'Air à Bucarest de 1938 à 1940 - Commandant l'école de l'Air de Salon en 1941 - Général de Brigade aérienne en 1942 - En août 1943, il rejoint les forces françaises d'afrique du Nord - Général de division aérienne, le 25 septembre 1944 - Grand officier dans l'ordre de la Légion d'Honneur en 1947 - Décédé le 7 novembre 1963.
* Ltt Noeder - observateur de l'escadrille C 30.
* Ltt Edmond Dufour de Gavardie - Pilote de l'escadrille N 12 - Né le 20 janvier 1890 à Rouen (Seine Inf) – Avant guerre Ingénieur de l’école supérieure d’aéronautique de Paris - Entré en service actif, le 1er septembre 1914 au 45 ème RA d’Orléans - Brevet de pilote militaire n° 1169 en date du 9 juillet 1915 - Pilote de l'escadrille C 53 du 11 août 1915 au 17 mars 1916 - Pilote de l'escadrille N 12 du 17 mars 1916 au 28 mai 1917 - Six citations à l’ordre de l’armée - Deux citations à l’ordre du corps d’armée - Légion d'Honneur - Médaille Militaire - Croix de Guerre.
* Ltt Paul René Desmaroux - observateur de l'escadrille C 30 – Né le 10 avril 1896 à Vichy – Avant guerre Etudiant - Entré en service actif, le 9 avril 1915 au 16 ème RA - Centre de formation des observateurs de Fontainebleau - Muté service aéronautique de la 5ème armée, le 13 décembre 1915.
Photo M. Gérard Dieux-Lenouvel que je remercie pour son aide.

Messe de Pâques en avril 1916 dans un hangar Bessonneau du terrain de Rosnay - L'abbé Chautard, aumonier militaire pendant son service - L'avion est un Caudron G 4 de l'escadrille C 30 qui porte le nom de baptème de "Sainte Anne d'Auray " - c'est l'avion personnel du Cne Georges De Geyer d'Orth - Photo M. Gérard Dieux-Lenouvel que je remercie pour son aide.

Messe de Pâques en avril 1916 dans un hangar Bessonneau du terrain de Rosnay - L'abbé Chautard, aumonier militaire pendant son service - Le Caudron G 4, baptisé "Sainte Anne d'Auray " est l'avion personnel du Cne Georges de Geyer d'Orth, commandant l'escadrille C 30 - - Photo M. Gérard Dieux-Lenouvel que je remercie pour son aide.

Sortie de la messe de Pâques d'avril 1916 - Photo M. Gérard Dieux-Lenouvel que je remercie pour son aide.

Photo M. Gérard Dieux-Lenouvel que je remercie pour son aide.

Photo M. Gérard Dieux-Lenouvel que je remercie pour son aide.

Présentation des différents appareils photo en service au sein de l'escadrille C 30 et de toutes les escadrilles de l'aéronautique militaire française de la Grande Guerre. De gauche à droite, appareil photo métallique de marque Gaumont de 1,20 m de focale (n° de série 11), appareil photo métallique de 50 cm de focale et pour finir un appareil Demaria-Lapierre LT modèle 1915 de 0,25 m de focale. Photo M. Gérard Dieux-Lenouvel que je remercie pour son aide.

Gros plan détaillant ces appareils photographiques. Remarquez les caisses de transport, celle de l'appareil de 1,20 m de focale porte le logo de la société Gaumont. Sur les trois équipements, le photographe a ouvert la trappe d'accés à l'objectif. Photo M. Gérard Dieux-Lenouvel que je remercie pour son aide.

Caudron G 6 de l'escadrille C 30 sur le terrain de Villeselve en décembre 1917 - Photo André Bazireau transmise par Pascal Bazireau, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

 

Escadrille SAL 30

Nieuport 27 n° 5810 de l'escadrille SAL 30 en 1918 - La présence de cet avion dans cette unité pourrait s'expliquer de plusieurs manières : l'avion personnel du commandant de l'unité, un monoplace de chasse équipé d'une installation TSF - Photo collection Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide.

Autre photo du Nieuport 27 n° 5810 de l'escadrille SAL 30 en 1918 - Photo collection Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide.

Octave de Hovre au commande de son Salmson 2A2 de l'escadrille SAL 30 - Photo datant du 20 août 1918 sur le terrain de Villiers-Herbisse - Photo : Pierre de Hovre - fils d'Octave de Hovre, pilote de la SAL 30 que je remercie pour son aide.

Le sergent Octave de Hovre photographié devant son Salmson 2A2 en compagnie de son mécanicien sur le terrain de Villiers-Herbisse. L'escadrille 30 a été stationnée sur ce terrain du 4 août au 1er octobre 1918. Photo : Pierre de Hovre - fils d'Octave de Hovre, pilote de la SAL 30 que je remercie pour son aide.

Salmson 2A2 n° 583 de la SAL 30 photographié le 20 août 1918 sur le terrain de Villiers-Herbisse. L'escadrille 30 a été stationnée sur ce terrain du 4 août au 1er octobre 1918. Les deux Salmson 2A2 de l'escadrille, visibles sur cette série de photos, ne portent pas l'insigne de l'escadrille qui a pourtant été adopté en fin 1917-début 1918. Photo : Pierre de Hovre - fils d'Octave de Hovre, pilote de la SAL 30 que je remercie pour son aide.

Carnets de vol et
documents officiels

Carnet d'enregistrement des heures de vol du sergent Octave de Hovre - Octave de Hovre a été pilote de la SAL 30 du 29 mai 1918 au 10 janvier 1919 - Voir l'étude des ses missions au sein de la SAL 30 - Document transmis par Pierre, son fils que je remercie pour son aide

Relevé des missions et heures de vol effectuées par le sergent Octave de Hovre.

29 mai 1918 - Arrivée à l’escadrille SAL 30.

  • 1er juin - convoyage avion avec le mécanicien de 2ème classe André Bazireau– 1h de vol – 500 m.
  • 2 juin – convoyage avion avec le mécanicien André Bazireau – 20mn de vol – 500 m.
  • 3 juin – Protection avec l'Asp Pengris– 1h 40mn – 1500 m.
  • 5 juin – vol d’essai – 15mn – 500m.
    5 juin – Mission - transmission message d’EM avec Asp Leguen – 1h30 – 300 m.
  • 6 juin – Mission - transmission message d’EM avec Asp Perri – 1h – 300 m.
  • 7 juin – Mission - transmission message d’EM avec Asp Leguen – 1h – 200 m.
  • 8 juin – Mission de réglage – soldat mitraill Jean-François Mollier – 50mn – 1200 m.
  • 10 juin – Mission de réglage – soldat mitraill Jean-François Mollier – 35mn – 1300 m.
  • 11 juin – Convoyage de Trécon à Champaubert avec mécanicien André Bazireau – 20mn – 300 m.
  • 24 juin – Liaison d’infanterie – exercice avec Asp Perri – 1h15mn – 500 m.
  • 25 juin – essai d’un avion avec le mécanicien Léon Magnan– 45mn – 800 m.
  • 26 juin – Sortie ? – Un italien tué à l’atterrissage – 20mn – 400 m.
  • 28 juin – Essai d’avion avec le caporal mécanicien Holland – 30mn – 500 m.
  • 29 juin - Essai d’avion avec le caporal mécanicien André Bazireau – 20mn – 500 m.
  • 30 juin – Protection mission photos avec le soldat mitrailleur Georges Mangeot – 1h00 – 3900m.

Total pour juin 1918 : 16 vols pour 12h40 mn.

  • 1er juillet – Protection mission photos avec soldat mitrailleur Jean-François Mollier / panne moteur – 1h20 – 4000m.
  • 9 juillet – essai avion avec mécanicien Derret– 1h00 – 500m.
  • 16 juillet – protection mission d’infanterie – panne moteur – Asp Woltz – 20mn – 600 m.
  • 17 juillet – protection mission d’infanterie – Ltt Papot – 2h00 – 600m.
  • 18 juillet – protection mission de réglage – Soldat mitrailleur Jean-François Mollier – une patrouille d’avions ennemis attaque. Après combat, l’un d’eux pique dans les lignes – 60 cartouches tirées par le mitrailleur et 20 par le pilote – 2h15mn – 1500 m.
  • 19 juillet - protection mission de réglage - Soldat mitrailleur Jean-François Mollier – 2h30mn – 1300 m.
  • 20 juillet - Protection mission photos - Asp Perri – 1h30mn – 2100 m.
  • 24 juillet – Voyage Champaubert – Egligny avec mécanicien Henri Derieux – 1h15mn – 700 m.
  • 25 juillet – Voyage Egligny - Chauconin avec mécanicien Henri Derieux – 1h30mn – 700 m.
  • 28 juillet – Voyage Champaubert – Chauconin avec mécanicien André Bazireau – 1h05mn – 700 m.

Total pour juillet 1918 : 10 vols pour 14h55 mn.

  • 6 août - Voyage Chauconin - Herbisse avec caporal Holland - 1h00 700 m.
  • 10 août - Essai d'un avion avec le mécanicien Léon Magnan - 20mn - 500 m.
  • 12 août - Essai d'un avion avec le mécanicien Léon Magnan - 50mn - 1200 m.
  • 14 août - Essai d'un avion avec le mécanicien Léon Magnan - 1h00 - 800 m.
  • 15 août - Essai d'un avion avec le mécanicien Pileverdier - 1h05 mn - 800 m.
  • 16 août - Tir sur manche avec soldat mitraill Jean-François Mollier - 30 mn - 700 m.
  • 22 août - Essai d'un avion avec le mécanicien Léon Magnan - 45 mn - 800 m.
  • 25 août - Essai d'un avion avec le mécanicien Léon Magnan- 45 mn - 800 m.
  • 26 août - Reconnaissance avec le Ltt Vinay - pas de visibilité - 20 mn - 600m.
  • 26 août - mission photo avec le Ltt Vinay - 40 mn - 100m.
  • 27 août - sortie avec 2 officiers de l'antenne - 1h15mn - 700 m.
  • 30 août - 2 vol d'essai d'un appareil avec le mécano Léon Magnan - 50 mn - 700 m.
  • 30 août - 1 vol d'essai d'un appareil avec le mécano André Bazireau - 20 mn - 700m.

Total pour août 1918 : 14 vols pour 9h40 mn.

  • 5 septembre - Un vol d'entraînement avec le mécano Léon Magnan - 30 mn - 700 m.
  • 7 septembre - Un vol de groupe en entraînement avec le soldat mitrailleur Jean-François Mollier - 40 mn - 1200 m.
  • 15 septembre - Un vol d'entraînement - mécano André Bazireau - 45 mn - 700 m.
  • 16 septembre - Un vol d'entraînement - caporal mécano Holland - 30 mn - 700 m
  • 17 septembre - 2 sorties avec des officiers de l'antenne - 1h15mn - 700 m.
  • 18 septembre - Réglage d'artillerie avec l'Asp Leguen - 3h00 - 800 m.
  • 20 septembre - Réglage d'artillerie avec le Ltt Vinay - 1h00 - 900 m.
  • 20 septembre - Voyage Herbisse - Sondé-Sainte-Croix avec le mécanicien André Bazireau + retour avec 2 atterrissages sur le terrain - 1h30mn - 500 m.
  • 24 septembre - Essai d'un avion avec le mécanicien André Bazireau - 45 mn - 800 m.
  • 26 septembre - Voyage Herbisse-Glivot et retour avec le mécanicien André Bazireau - 2h00 - 1000 m.

Total pour septembre 1918 : 11 vols pour 11h55 mn.

  • 1er octobre - Essai d'un avion avec le mécanicien André Bazireau - 30 mn - 800 m.
  • 3 octobre - Liaison Herbisse-Tilloy avec le mécano André Bazireau - 50 mn - 800 m.
  • 3 octobre - Liaison Herbisse-Tilloy avec le mécanicien Lafranque - 50 mn - 800 m.
  • 5 octobre - Protection d'une reconnaissance sur secteur et jalonnement d'infanterie avec le Slt Mollier - Une balle tirée - 1h15mn - 400 m.
  • 6 octobre - Protection d'une mission de reconnaissance sur secteur de Chalerange avec le Ltt Gerri - 1h30mn - 800 m.
  • 9 octobre - Essai d'un avion avec le mécanicien Léon Magnan - 30 mn - 500 m.
  • 10 octobre - Essai d'un avion avec l'Adj Gaunet - 45 mn - 500 m.
  • 15 octobre - Voyage Tilloy à Pierre-Morrain avec le mécano André Bazireau - 30 mn - 700 m.
  • 21 octobre - Un vol d'entraînement avec le mécano Léon Magnan - 45 mn - 800 m.
  • 27 octobre - Lancement de tracts sur Châlons-sur-Marne avec le soldat mitrailleur Jean-François Mollier - 1h00 - 300 m.
  • 28 octobre - Essai d'un avion avec le mécanicien Léon Magnan - 45 mn - 700 m.
  • 29 octobre - Vol au-dessus de Vouziers avec le soldat mitrailleur Jean-François Mollier - 2h00 - 1200 m.
  • 30 octobre - Tir sur manche avec le soldat mitrailleur Jean-François Mollier - 1h30mn - 600 m.

Total pour octobre 1918 : 13 vols pour 12h40 mn.

  • 1er novembre - Lancement de tracts au nord de Rethel avanc l'Adj Mangeot - 1h45mn - 2h00.
  • 3 novembre - Essai d'un avion avec le mécanicien Léon Magnan - 30 mn - 200 m.
  • 12 novembre - Liaison entre Pierre-Morains - Saint-Dizier avec le mécanicien André Bazireau - 45 mn - 800 m.
  • 13 novembre - Liaison entre Saint-Dizier - Neufchâteau avec le mécanicien André Bazireau - 45 mn - 2000 m.
  • 24 novembre - Liaison Pierre-Morains - Arcis-sur-Aube avec le mécanicien Léon Magnan - 15 mn - 600 m.
  • 28 novembre - Essai avion avec le mécanicien Léon Magnan - 15 mn - 600 m.

Total pour novembre 1918 : 6 vols pour 4h30 mn.

Total des heures de vols effectuées par le sergent Octave de Hovre
à l'escadrille SAL 30 : 70 vols pour 62h20mn.

 

 

Photos aériennes prises
par les équipages

Escadrille C 30 - Cote 108 photographiée le 22 juillet 1916 - Altitude de prise de vue 4000 m - Focale de l'appareil 1,20 m - Photo collection Albin Denis.

Mont Spin (51), le 9 août 1916 - Altitude de prise de vue : 4000 m - Focale 0,50 m - L'escadrille C 30 est stationnée à Rosnay - Photo Collection Albin Denis.

Escadrille C 30 - Merlieux et Fouquerolles - Altitude de prise de vue 3800 m - Le 10 février 1917 - Photo Delcampe.

Photo verticale de Mennejean, prise par un équipage de l'escadrille C 30, pour le compte du 37ème corps d'armée, le 3 mai 1917 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Eric Braire que je remercie pour son aide.

Photos aériennes prises
par les équipages

Escadrille C 30 - Photo des tranchées d'Alincourt - Altitude de prise de vue 3200 m - Le 30 septembre 1917 - Photo Site Past to Present.

Terrain de Villeselve (60) en novembre 1917 - L'escadrille C 30 a stationné sur ce terrain du 13 août 1917 à mars 1918 - Photo prise par le Slt Francis Paul, observateur de l'escadrille N 79 - Photo Marcel Thibon transmise par Françoise Rivemale, sa petite fille, que je remercie pour son aide.

Village de Villiers-Herbisse (10) situé dans le prolongement du village d'Herbisse - Ces deux villages se situent à 30 / 40 km au nord de Troyes - L'escadrille a stationné sur le terrain tout proche du 4 août au 1er octobre 1918 - Photo prise par Octave de Hovre, transmise par son fils Pierre que je remercie pour son aide

Terrain de Herbisse où la SAL 30 a été stationnée du 4 août au 1er octobre 1918 - Photo prise par Octave de Hovre, transmise par son fils Pierre que je remercie pour son aide

Terrain de Herbisse où la SAL 30 a été stationnée du 4 août au 1er octobre 1918 - Photo prise par Octave de Hovre, transmise par son fils Pierre que je remercie pour son aide.

 

Mes remerciements à :

- M. Pierre de Hovre, fils d'Octave de Hovre pilote de l'escadrille SAL 30 pour l'envoi des photos et du carnet de vol de son père.
- M. Guy François, pour ses commentaires concernant la création de l'escadrille Blériot de Saint-Cyr et de l'escadrille BL 30.
- M. Jean-Michel Roche pour l'envoi des photos de son grand-père Jules Brunswick.
- M. et Mme Gérard Dieux-Lenouvel pour la communication des archives du Cne Léon Lenouvel.
- M. Gregory VanWyngarden pour l'envoi des photos du Nieuport 27 n° 5810.
- M. Pascal Bazireau pour l'envoi des photos prises par André Bazireau, son grand-père.
- M. Eric de Geyer d'Orth pour la transmission de la photo du Cne Georges de Geyer d'Orth, son oncle.
- M. Jean-Christophe de Geyer d'Orth pour l'envoi des photos du Cne Georges de Geyer d'Orth.
- Mme Françoise Rivemale pour l'envoi des archives de Marcel Thibon, son grand-père.
- M. Patrick Lecointe pour la transmission de la photo du bar de l'escadrille 30.
- M. Jean-François Arly pour l'envoi des archives de Joannès Lyonnet, son grand-père.
- M. Dominique Gay pour sa biographie du Cdt Charles Amiot.
- M. Eric Braire pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. Patrick Deneux pour l'envoi de la photo du Slt Georges Lebeau.
- M. Cédric Delwasse pour la transmission de la photo de Jacques Caffet, son arrière-grand-oncle.
- M. Claude Carry pour l'envoi des photos des découpes de fuselage conservées au musée européen de l'aviation de chasse.

Bibliographie :

- Les escadrilles de l'aéronautique militaire française - Symbolique et histoire - 1912-1920 - Ouvrage collectif publié par le SHAA de Vincennes en 2003.
- L'aviation française 1914-1940, ses escadrilles, ses insignes - par le Commandant E Moreau-Bérillon - publié à compte d'auteur en 1970.
- The French Air Service War Chronology 1914-1918 par Frank W.Bailey et Christophe Cony publié par les éditions Grub Street en 2001.
- Journal officiel de la République française de 1914 à 1935 pour le texte des citations obtenues par les personnel de l 'escadrille 30.
- De l'Aéronautique militaire "1912" à l'Armée de l'Air "1976" par Myrone N. Cuich publié à compte d'auteur en 1978.
- Les "As" français de la Grande Guerre en deux tomes par Daniel Porret publié par le SHAA en 1983.
- Les Armées françaises dans la Grande Guerre publié à partir de 1922 par le Ministère de la Guerre.
- Site Internet "Mémoires des Hommes" du Ministère de la Défense - Voir le lien
- Site Internet "Past to Present " - Voir le lien
- Forum "Pages 14-18" de Joel Huret.

 

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