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Insignes peints
sur les fuselages

Dessin de l'archer grec sur posé sur un cercle dessiné en traits pointillés.
Vu sur le Nieuport 17 n° 2254 (n° 25 dans l'ordre de l'escadrille)
Dessin Albin Denis

Dessin de l'archer grec sur posé sur un cercle dessiné en traits continus
Vu sur les Spad VII en 1917.
Dessin Albin Denis

Version sur fond jaune de l'archer grec.
Dessin Albin Denis.

Symbolique

Le 4 octobre 1916, l'escadrille N 31 est intégrée au GC 11. Le Ltt Lucien Couret de Villeneuve commandant l'escadrille choisit, comme emblème collectif, un archer grec qui sera représenté comme à l'époque de la mythologie hellénique. C'est le Sgt Ollivon qui met en forme l'idée de son chef et réalise le premier modèle qui sera peint sur les Nieuport 11 et 16 de l'unité.

 

Historique succinct

Créée le 25 septembre 1914 sur le terrain de Dijon-Longvic, l'escadrille n° 31 perçoit d'abord trois Morane Saulnier H à moteur de 60 HP. Elle ne comporte que 4 pilotes dont le commandant d'unité, le Cne Raymond Yence. Elle prend la dénomination de MS 31. Dès le lendemain, l'escadrille fait mouvement sur Toul où elle restera jusqu'au 20 décembre. Sur le front, ses équipages, certes peu nombreux, multiplieront les missions de reconnaissance et enverront sur les troupes ennemies des fléchettes Bon. En novembre 1914, elle passe sur Morane-Saulnier type L et en perçoit 6.

Le 20 décembre, elle fait mouvement sur le terrain de Villers-lès-Nancy. Sous le commandement du Ltt Robert Schlumberger, ses équipages vont attaquer le hangar à Zeppelin du terrain de Metz-Frescaty. Le 5 janvier 1915, elle passe sous le commandement du Cne Guy des Hautschamps et réalise plusieurs missions de reconnaissance sur les Eparges, Briey, Spincourt et bombarde les gares de Conflans et d'Audun-le-Roman. Ses équipages livrèrent plusieurs combats au pistolet et au mousqueton. La première victoire de la 31, par l'équipage composé du Sgt Leth Jensen et du MdL Morel, contre un avion dans les environs du bois de Hingry, ne sera pas homologuée, le 27 mars 1915.

Le Cne des Hautschamps, commandant de l'escadrille, se tue au cours d'un accident sur le terrain de Toul, le 11 mai 1915. Le Cne Louis Mathieu lui succède à la tête de la 31. Ayant perçu des Nieuport 11, elle prend la dénomination de N 31, le 20 septembre 1915. Stationnée à Lemmes depuis le 14 octobre 1915, elle prend part à la bataille de Verdun sous les ordres du capitaine Lucien Couret de Villeneuve qui sera à l'origine de l'insigne de l'archer grec adopté par l'escadrille. Le 4 octobre 1916, l'unité est affectée au groupe de combat n° 11 commandée par le Cdt le Révérend.

Pendant le printemps 1917, la 31 passe sur Spad VII et devient la SPA 31. Le 9 février 1917, elle passe sous les ordres de la 5ème armée et s'installe sur le terrain de Lhéry pour prendre part à l'offensive sur le Chemin des Dames. Après l'échec de l'attaque, la SPA 31 est expédiée dans les Flandres, où les alliés se préparent à passer à l'offensive. Elle est envoyée dans la Marne et participa à la bataille de la Malmaison en octobre-novembre 1917.

Sur le secteur de l'Aisne jusqu'en mars 1918, le GC 11 dont la SPA 31 fait partie, est incorporé, en compagnie des GC 13 et GC 17, au groupement Féquant. Au sein de cette grande formation, ses pilotes sont engagés dans les combats aériens destinés à stopper l'offensive allemande du 21 mars. La Spa 31 est engagée dans l'Aisne, après la percèe sur le Chemin des Dames en mai-juin, puis en Champagne.

Au 11 novembre 1918, les équipages de l'escadrille SPA 31 ont remporté 47 victoires homologuées et 19 non validées. L'unité a été citée deux fois (Armée et corps d'armée). Elle a eu à déplorer la perte de 21 tués au combat, par accident, par maladie et 13 blessés au combat ou par accident. En outre, six personnels navigants ont été faits prisonniers. Ses pilotes les plus célèbres ont été le sous-lieutenant Jean Chaput (16 victoires homologuées dont 2 à la N 31), Slt Jacques Ortoli (11 victoires homologuées dont 10 à la SPA 31), Slt François Portron (5 victoires homologuées à la SPA 31).

Après guerre, elle participe à l'occupation de l'Allemagne et devient la 104ème escadrille du 1er RAC de Thionville-Basse-Yutz.

 

 

 

Insignes métalliques
de l'escadrille SPA 31

Insigne de patte d'épaule de l'escadrille SPA 31 découpé dans du laiton et réalisé par un mécanicien de l’unité en 1918 - Il appartenait à l'Adj Georges Blanc, pilote de l'escadrille N 31 / SPA 31 du 2 avril 1917 au 12 février 1918 - Croix de Guerre 4 palmes de bronze - Cinq victoires homologuées - Il appartenait à la collection de Daniel Porret, vendue aux enchères à Paris en octobre 2014.

Insignes métalliques
de l'escadrille SPA 31

Insigne en argent moulé de l'escadrille SPA 31 - Fixation par 4 anneaux - Collection Philippe Bartlett que je remercie pour son aide.

 

Insignes métalliques des unités
détentrices de ses traditions

Insigne métallique de la 1ère escadrille du GC I/1 - Il était valable pour la période allant du 1er juillet 1932 au 1er décembre 1942 - Cette unité était stationnée à Etampes et volait sur Dewoitine D 510 puis Marcel Bloch MB 152 à partir d'octobre 1939 - Fixation par deux pattes - Cet insigne semble dater du début de la période concernée - Photo Albin Denis.

Insigne métallique de la 1ère escadrille du GC I/1 - Il était valable pour la période allant du 1er juillet 1932 au 1er décembre 1942 - Fabrication Rebaudy-Vaure d'avant 1939 - Fixation par deux anneaux - Photo Valérien du forum "Insignes et médailles" que je remercie pour son aide.

Insigne d'avant 1950 d'une escadrille héritière des traditions de la SPA 31 - Photo collection Patrice Gout que je remercie pour son aide.

Insigne de l'EC 3/2 "Côte d'Or" valable pour la période allant du 1er octobre 1949 au 1er octobre 1950 - Fabrication Arthus Bertrand Paris - Droits réservés.

Insigne métallique de la 1ère escadrille de l'escadron de chasse 3/1 "Argonne - Insigne homologué au SHD section Air de Vincennes sous le n° A 624 en 1953 - Cette unité était stationnée sur la base de Saint-Dizier et volait sur F-84G Thunderjet - Insigne collection Patrice Gout que je remercie pour son aide.

Unités détentrices des traditions
de l'escadrille SPA 31

Insignes métalliques des unités
détentrices de ses traditions

Insigne de l'escadron de chasse 3/1 "Argonne" stationné sur la base aérienne 113 de Saint-Dizier - Cette unité était composée de deux escadrilles héritières des traditions des escadrille SPA 31 et SPA 48 - Homologué au SHD du Château de Vincennes sous le n° A 576 en 1953.

Insigne métallique de la 1ère escadrille de l'escadron de chasse 2/7 "Argonne" - Insigne homologué au SHD section Air de Vincennes sour le n° A 1039 en 1974 - Cette unité était stationnée sur la base de Saint-Dizier et volait sur Sepecat Jaguar A et E - Insigne collection Patrice Gout que je remercie pour son aide.

Insigne de l'escadron de chasse 2/7 "Argonne" stationné sur la base aérienne 113 de Saint-Dizier - Cette unité était composée de deux escadrilles héritières des traditions des escadrille SPA 31 et SPA 48 - Homologué au SHD du Château de Vincennes sous le n° A 1038 en 1974 - Photo Ebay France.

Insigne de l'escadron de chasse 2/7 "Argonne" à 3 escadrilles. Cette unité était héritière des traditions des escadrilles SPA 31, SPA 48, SPA 154. Homologué par le SHD section Air de Vincennes sour le n° 1278 en 1995. Photo Albin Denis.

Insigne métallique de la 1ère escadrille de l'ETD 2/7 "Argonne" stationné sur la base aérienne 133 de Nancy-Ochey - Cette unité a été créée le 1er juin 2010 - Insigne droits réservés.

Fanions des escadrilles héritières
des traditions de l'escadrille SPA 31

Recto du fanion de la 1ère escadrille de l'escadron de transformation Mirage 2000 D 02.007 "Argonne" stationné sur la BA 133 de Nancy-Ochey - Cette unité a été créée le 1er juin 2010 - La 1ère escadrille est héritière des traditions de l'escadrille SPA 31 de la Grande Guerre - Photo Patrice Gout que je remercie pour son aide.

Verso du fanion de la 1ère escadrille de l'escadron de transformation Mirage 2000 D 02.007 "Argonne" stationné sur la BA 133 de Nancy-Ochey - Cette unité a été créée le 1er juin 2010 - La 1ère escadrille est héritière des traditions de l'escadrille SPA 31 de la Grande Guerre - Photo Patrice Gout que je remercie pour son aide.

Fanions des escadrilles héritières
des traditions de l'escadrille SPA 31

Recto du fanion de l'escadron de transformation Mirage 2000 D 02.007 "Argonne" stationné sur la BA 133 de Nancy-Ochey - Cette unité a été créée le 1er juin 2010 - Photo Patrice Gout que je remercie pour son aide.

Verso du fanion de l'escadron de transformation Mirage 2000 D 02.007 "Argonne" stationné sur la BA 133 de Nancy-Ochey - Cette unité a été créée le 1er juin 2010 - Photo Patrice Gout que je remercie pour son aide.

 

Appellations successives

Lieux de stationnements

Carte des différents stationnements

 

Commandants

Rattachements de l'escadrille

Décorations

Citation de l'escadrille

Comprise dans la citation collective ci-après : L'escadre de combat n° 1 : "Unité remarquable de puissance de combat et d'une valeur morale de premier ordre. Formée et commandée par le Chef de bataillon Ménard, dont l'autorité et le magnifique exemple, ont fait de cette formation d'élite, un instrument de combat redoutable, engagée dans toutes les grandes actions les plus violentes de l'année, a contribué au résultat final, apportant dans la lutte le concours de sa puissante intervention. Volant par tous les temps, a sans cesse dominé l'ennemi en incendiant ses ballons d'observation, en détruisant ses appareils ou en les rejetant très loin dans ses lignes, permettant à nos avions d'observation et de bombardement d'effectuer leurs missions. Par son intervention énergique, en mitraillant sans cesse à basse altitude et jusqu'à 15 kilomètres dans les lignes, les formations ennemies, a pris largement sa part au succés dans la bataille. Pendant ces sept derniers mois de lutte ardente, a abattu 106 avions, incendié 42 Drachens, tiré sur les objectifs des quantités considérables de munitions.". A l'ordre de l'armée par le Général commandant en chef les armées du Nord et du Nord-Est - Ordre n° 10132 du 4 octobre 1918.

Rappel : L'escadre de combat n° 1 est composée des escadrilles SPA 37, SPA 81, SPA 93, SPA 97, SPA 48, SPA 94, SPA 153 - SPA 155, SPA 73, SPA 85, SPA 95 et SPA 96.

As et personnels connus

Avions utilisés

Relevés quantitatifs et
numéros avions

 

Les personnels

La liste sera donnée ultérieurement

 

 

 

Victoires Escadrille 31

 

 

Lettre d'un pilote à ses parents relatant la mission du 10 août 1917 qui a vu la mort au combat du Cne Henri Rousseau et du MdL Etienne Camus.

Samedi, le 11 août 1917

Chers parents,

Je trouve que depuis hier il fait meilleur vivre encore, car j’ai eu de la chance, beaucoup de chance : attaquant 7 boches à 3, nous avons été enrayés tous les 3 aux premières cartouches et mon Spad, mon superbe Spad neuf dont j’étais si fier, m’a plaqué à 4700 m. Tu vois la dégringolade boche sur nous. Nous avons été sauvé par deux Spad qui ont arrêtés, en suivant les boches, ce qui nous a permis de nous dégager. Un de mes camarades blessé de trois balles, une artère coupée, s’est évanoui dans sa descente mais a pu atterrir chez nous, il est entré dans un arbre, sans se faire autrement mal et se trouve à l’hôpital, affaibli seulement par une forte hémorragie. Le second n’a eu que deux balles dans son appareil. Moi trois.
Les deux Spad, à qui nous devons la vie, ont été descendus tous les deux chez les boches, l’un en flammes, l’autre en vrille. L’un des deux pilotes faisait sa première sortie sur Spad, le capitaine Rousseau, l’autre s’appelait Camus. Je n’oublierai jamais leur sacrifice.
Que Mère prie de temps en temps pour eux.
J’ai pu gagner le plus proche terrain belge d’aviation, d’où je reviens depuis quelques heures. J’ai trouvé la plus cordiale hospitalité et la plus entière camaraderie chez les pilotes belges. Mon appareil n’a rien de grave et sera au point d’ici un jour ou deux.
Le beau temps semble vouloir revenir malgré de nombreuses averses et de petits nuages assez courts.
J’espère mes chers parents que vous êtes en bonne santé.

Je vous embrasse

P. Louis

 

Morts : en rouge / Blessés et prisonniers : en jaune


 

Les hommes

Tombe du Cne Guy Léopold Alexandre Pattu Des Hautschamps - Né le 19 octobre 1874 à Beauregard-en-Terrasson (Dordogne) - Fils de Pierre Alexandre Pierre Pattu Des Hautschamps (Lieutenant-colonel au 2ème régiment de Dragons, alors caserné à Chartres) et de Gabrielle Alix d'Abzac - Domicilié à Vitrac (Dordogne) - Classe 1894 - Recrutement de Bergerac (Dordogne) sous le matricule n° 987 - Engagé volontaire pour cinq ans au titre du 9ème régiment de chasseurs, à compter du 28 février 1893 - Nommé Brigadier, le 25 septembre 1893 - Nommé Maréchal des Logis, le 25 septembre 1894 - Rengagé pour deux ans au 7ème régiment de chasseurs (6ème corps d'armée), à compter du 28 février 1898 - Rengagé pour trois ans, à compter du 28 février 1900 - Nommé Maréchal des logis-chef, le 21 août 1900 - Elève officier de l'école de cavalerie, le 9 octobre 1901 - Classé 26ème sur 112 élèves - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 10ème régiment de cuirassiers, le 1er juillet 1902 - Nommé Lieutenant, le 1er juillet 1904 - Brevet de pilote civil n° 971 obtenu sur avion Henri Farman et délivré par l'Aéroclub de France, le 2 août 1912 - Brevet de pilote militaire n° 291 obtenu, le 18 juin 1913 - Passé à l'état-major particulier de l'armée et détaché dans l'aéronautique militaire, à compter du 24 juillet 1913 - Commandant de l'escadrille MS 31 du 18 décembre 1914 au 11 mai 1915 - Détaché au centre d'aviation militaire de St-Cyr du 22 décembre 1914 au 5 janvier 1915 - Nommé Capitaine, le 25 décembre 1914 - En mission à Nancy, les 9 et 10 février 1915 - Tué au cours d'un accident d'atterrissage, aux commandes d'un Nieuport 10, au retour d'une mission, sur le terrain du centre d'aviation de Toul, le 11 mai 1915 - L'observateur qui l'accompagnait, le Cne Edmond Charles Mathieu, grièvement blessé, a été évacué sur l'hôpital de Toul - Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 29 mai 1915 - Guy Des Hautschamps repose dans la nécropole nationale de Chollot-Ménillot à Toul (Meurthe-et-Moselle) - Cette photo le représente aux commandes d'un Blériot à une période avant guerre alors qu'il était lieutenant - Photo collection Guillaume Brocker que je remercie pour son aide. - Sources : Registres des naissances de la commune de Beauregard-en-Terrasson - Fiche matricule du département de la Dordogne - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille N 31 - Bailey/Cony - JORF - MpF - Revue L'Aérophile - Site Internet Mémorial Gen Web - Dernière mise à jour 23 octobre 2017.

* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Cne Guy Léopold Alexandre Des Hautschamps, Commandant l'escadrille MS 31, en date du 29 mai 1915 : "Officier de la plus grande bravoure. S'est affirmé, dans le commandement de son escadrille, comme un chef au caractère énergique et droit. N'a cessé de donner, l'exemple du courage en exécutant de nombreuses et périlleuses reconnaissances. Est mort glorieusement en accomplissant son devoir."

Cne Henri Jean Rousseau - Pilote de l'escadrille N 31 - Né le 12 août 1886 à St Florentin (Yonne) - Fils de Charles Rousseau et de Léontine de Lacoste - Profession avant guerre Minotier - Appelé au 3ème régiment de Zouaves, le 10 octobre 1907 - Mobilisé au 26ème bataillon de chasseurs à pied - Muté au 16ème bataillon de chasseurs à pied - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 15 août 1916 - Brevet de pilote militaire n° 4868 à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 9 novembre 1916 - Pilote de l'escadrille N 31 du 29 mars au 10 août 1917 - Tué au combat, aux commandes d'un Spad XIII, le 10 août 1917 - Son adversaire était probablement le Ltn Werner Voss du Jasta 10 - Légion d'Honneur, le 27 avril 1916 - Croix de Guerre 14-18 - Une citation à l'ordre de l'armée, le 24 avril 1916 - Une citation à l'ordre de la brigade en mars 1916 - Photo Mme Sophie Lebouc que je remercie pour son aide.

Cne Henri Rousseau, pilote de l'escadrille N 31 du 29 mars au 10 août 1917, pose aux commandes de son SPAD VII en 1916 - Il a été tué au combat, aux commandes d'un Spad XIII, le 10 août 1917 - Photo M. René Gibier que je remercie pour son aide.

Slt Louis Antoine Chartoire - Né le 2 juin 1895 à Marsat (Puy-de-Dôme) - Fils de Joseph Damien Chartoire et de Pauline Lucquet - Domiciliés au 12, avenue de Royat à Chamalières (Puy-de-Dôme) - Avant guerre dessinateur industriel - Classe 1915 - Recrutement de Riom (Puy-de-Dôme) sous le matricule n° 1627 - Mobilisé au 40ème régiment d'infanterie, le 17 décembre 1914 - Nommé Caporal, le 27 avril 1915 - Affecté au 58ème régiment d'infanterie, le 13 avril 1915 - Affecté au 173ème régiment d'infanterie, le 23 juin 1915 - Nommé Sergent, le 13 juillet 1915 - Blessé d'un éclat d'obus à la tête au bois de Grurie , le 16 juillet 1915 - A été trépané - Affecté au 368ème régiment d'infanterie, le 20 avril 1916 - Affecté au 367ème régiment d'infanterie, le 6 juin 1916 - Nommé Adjudant, le 1er avril 1917 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 12 avril 1917 - Cours théorique à l'école d'aviation militaire de Dijon, à partir du 30 avril 1917 - Formation élémentaire au pilotage à l'école d'aviation militaire de Juvisy, à compter du 4 mai 1917 - Brevet de pilote militaire n° 7199 à l'école de Juvisy, le 26 juin 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord du 9 juillet au 25 août 1917 - Ecole de spécialisation à l'école d'aviation militaire de Pau du 25 août au 13 septembre 1917 - Pilote du GDE du 14 au 29 septembre 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 31 du 29 septembre 1917 au 27 mai 1919 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 21 octobre 1917 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 19 avril 1918 - Citation à l'ordre du corps d'armée, en date du 25 mai 1918 - Citation n° 230 à l'ordre du corps d'armée, en date du 26 juillet 1918 - Citation n° 1548 à l'ordre de la 4ème armée, en date du 25 mars 1919 - Trois victoires homologuées pendant la Grande Guerre, toutes obtenues pendant son affectation à l'escadrille N 31 / SPA 31 - Dirigé vers le centre aéronautique de Dijon-Longvic, le 27 mai 1919 - Démobilisé, le 15 octobre 1919 - Affecté, dans la réserve, au 3ème régiment d'aviation de chasse, le 20 juin 1920 - Affecté au 35ème régiment d'aviation, le 17 octobre 1922 - Nommé Lieutenant, à titre définitif, le 25 octobre 1920 - Maintenu dans les cadres avec pension temporaires de 10 % pour séquelles de trépanation, par la commission de réforme de Clermont-Ferrant, le 24 mars 1930 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 35 - A effectué une période de réserve de 15 jours, échelonnée du 14 mai au 7 octobre 1930, au centre de mobilisation d'aviation n° 35 - A effectué une période de réserve de 15 jours, échelonnée du 22 juin au 28 septembre 1931, au centre de mobilisation d'aviation n° 35 - Nommé Capitaine de réserve, le 25 juin 1932 - A effectué une période de réserve du 18 mai au 23 juillet 1932, au centre de mobilisation d'aviation n° 35 - Maintenu dans les cadres avec pension temporaires de 20 % pour séquelles de trépanation dans la région médio-frontale et troubles subjectifs, par la commission de réforme de Clermont-Ferrant, le 6 novembre 1933 - Maintenu dans les cadres avec pension temporaires de 20 % pour séquelles de trépanation dans la région médio-frontale et troubles subjectifs, par la commission de réforme de Clermont-Ferrant, le 7 octobre 1935 - A effectué une période de réserve de 9 jours à la base aérienne de Lyon en 1936 - A effectué une période de réserve supplémentaire de 12 jours échelonnés à la base aérienne de Lyon du 1er juillet 1936 au 30 juin 1937 - Affecté dans la réserve à la 2ème section du bataillon de l'air n° 105 à Clermont-Ferrant, le 1er mai 1938 - Placé en position "Hors cadre" dans la cadre d'une affectation spéciale au titre de la 4ème région aérienne pour une durée de trois mois, à compter du 26 août 1939 - Photo Louis Chartoire transmis par son fils Gilbert que je remercie pour son aide - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille N 31 / SPA 31 - Fiche matricule conservées aux archives départementales du Puy-de-Dôme - JORF - Dernière mise à jour : 4 mars 2021.

Adj Louis Antoine Chartoire, pilote de l'escadrille SPA 31 du 29 septembre 1917 au 27 mai 1919, aux commandes de son SPAD VII - Photo collection Olivier Durand-Berenguer que je remercie pour son aide.

Caporal Georges Dock junior - pilote américain de l'escadrille SPA 31 - Né le 20 janvier 1895 à Am Arbor (Michigan USA) - Engagé au 1er régiment étranger / troupes d'aviation, le 22 juin 1917 - Ecole d'Avord - Brevet de pilote militaire n° 9883 à l'école d'Avord, le 14 novembre 1917 - Ecole de Pau - Ecole de Cazaux - Escadrille SPA 31 à partir du 15 mars 1918 - Photo Gregory Van Wyngarden que je remercie pour son aide.

Slt Robert Paul Yvan Waddington - Né le 28 octobre 1893 à Lyon (69) - Fils d'Albert Charles Waddington et de Pauline Ferrand - Appelé au 141ème RI, le 14 décembre 1914 - Passé à l'aviation comme conducteur automobile, le 19 juillet 1915 - Conducteur automobile de l'escadrille N 67 du 24 juillet 1915 au 1er mai 1916 - Nommé Sergent, le 11 mars 1916 - Mitrailleur de l'escadrille N 67 du 1er mai 1916 au 4ème trimestre 1916 - Brevet de pilote militaire n° 5254 obtenu à l'école d'aviation militaire de Buc, le 26 janvier 1917 - Stage de transformation à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage de Haute-Ecole à l'école d'aviation militaire de Pau jusqu'au 21 mars 1917 - Pilote de l'escadrille N 12 / SPA 12 du 28 mars 1917 au 5 mars 1918 - Stage RGAé du 12 au 15 avril 1917 - Nommé Adjudant, le 20 juillet 1917 - Stage à l'école du tir aérien de Cazaux du 6 au 18 janvier 1918 - Nommé sous-lieutenant, le 25 février 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 154 du 6 mars au 17 septembre 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 31 du 17 septembre 1918 au 15 avril 1919 - 12 victoires homologuées - Photo mise en ligne par le site Gallica de la Grande Bibliothèque de France.

Ltt Paul Albert Pierre Tarascon - Né le 8 décembre 1882 quartier du Trenten sur le terroir du Thor (Vaucluse) - Fils d'Alfred Tarascon (meunier) et de Claire Gagnon - Domiciliés à Gadagne (Vaucluse) - Classe 1902 - Recrutement d'Avignon (Vaucluse) sous le matricule n° 1174 - Engagé volontaire pour trois ans, au titre du 4ème régiment d'infanterie coloniale, le 9 décembre 1902 - Nommé Soldat de 1ère classe, le 21 août 1903 - Affecté au 23ème régiment d'infanterie coloniale, le 10 janvier 1904 - Fin d'engagement et passage dans la disponibilité, le 25 mars 1905 - Domicilié au 16, rue Vanneau à Avignon, à compter du 7 août 1905 - Domicilié au 8, place d'Aubagne à Marseille (Bouches-du-Rhône), à compter du 10 avril 1907 - Marié avec Mlle Marie Louise Joséphine Dalmas à la mairie de Marseille (Bouches-du-Rhône), le 24 juin 1909 - Profession avant guerre Minotier - A accompli une première période d'exercices au 8ème régiment d'infanterie coloniale caserné à Toulon, du 8 au 30 novembre 1910 - A accompli une seconde période d'exercices au 8ème régiment d'infanterie coloniale du 1er au 17 mai 1911 - Se forme seul à l'aviation dès 1911 en achetant un Blériot - Victime d'un grave accident lors du crash de son Blériot à moteur Anzani consécutif à la rupture d'un câble de commande - Dix mois d'hôpital et amputation de son pied droit - A la mobilisation générale, n'a pas rejoint le 8ème régiment d'infanterie coloniale - Réformé n° 2 pour amputation de la jambe droite au 1/3 par la commission spéciale de réforme de Casablanca (Maroc), le 10 août 1914 - Engagé volontaire pour la durée de la guerre, au titre du centre d'aviation de Buc à Villacoublay, le 10 août 1914 - Engagement pris devant le consul de France à Casablanca (Maroc), le 10 août 1914 - Arrivé au centre d'aviation militaire de Buc, le 8 septembre 1914 - Affecté au 1er groupe d'aviation de Saint-Cyr, le 9 septembre 1914 - Envoyé à l'école d'aviation militaire de Pau comme élève pilote, le même jour - Nommé Caporal, le 6 janvier 1915 - Brevet de pilote militaire n° 700 obtenu à l'école d'aviation militaire de Pau, le 27 février 1915 - Nommé Sergent, le 20 juin 1915 - Moniteur de pilotage de l'école d'aviation de Pau de mars à août 1915 - Affecté à la réserve générale d'aviation (RGA), du 2 septembre au 7 octobre 1915 - Pilote de l'escadrille N 31 du 7 octobre 1915 au 21 avril 1916 - Nommé Adjudant, le 1er mars 1916 - Détaché à la RGA du 2 au 18 avril 1916 - Affecté comme pilote convoyeur de la RGA du 31 mars au 1er mai 1916 - Pilote de l'escadrille N 3 du 4 au 25 mai 1916 - Pilote de l'escadrille N 62 / SPA 62 du 25 mai 1916 à la fin de la Guerre - Médaille Militaire, en date du 4 août 1916 - Blessé par balles à la jambe droite et à la tête au cours d'un combat aérien dans les environs de Chaulne-Roye (Somme), le 9 août 1916 - Soigné à l'ambulance de Villers-Bretonneux - Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 12 novembre 1916 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 27 novembre 1916 - Affecté dans l'infanterie coloniale comme sous-lieutenant, le 1er avril 1918 - Croix militaire anglaise, en date du 17 avril 1918 - Nommé Lieutenant, à titre temporaire en juillet 1918 - Douze victoires homologuées et huit probables toutes remportées à l'escadrille N 62 / SPA 62 - Croix de Guerre 1914-1918 avec 12 palmes de bronze - Démobilisé et renvoyé dans ses foyers - Officier de la Légion d'Honneur, en date du 16 juin 1920 - Affecté, dans la réserve, au 21ème régiment d'infanterie coloniale, le 17 février 1921 - Domicilié au 5, rue Chambiges à Paris 8ème (75) en 1924 - S'associe à François Coli, son ancien commandant de l'escadrille N 62, pour tenter de remporter le prix Orteig qui récompensera les premiers aviateurs à traverser l'Atlantique de Paris à New-York en 1925 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 22 juillet 1925 - Rayé des cadres et nommé Lieutenant de réserve honoraire, le 4 novembre 1925 - Gravement brûlé au cours d'un accident de Potez 25 en 1926 - Coli forme une nouvelle équipe avec l'As Charles Nungesser, avec lequel il disparaitra à bord de l'Oiseau blanc au cours de la tentative de travaersée de l'Atlantique, le 8 mai 1927 - Tarascon prépare une nouvelle tentative avec un Bernard GR 18 "Oiseau Tango" mais abandonnera avant de se retirer à Cannes en 1930 - Cofondateur de l'aérodrome de Cannes-Mandelieu - Réintégré dans les cadres des réserves, le 18 septembre 1933 - Affecté, dans la réserve, au 2ème bataillon de l'air, le 2 février 1934 - Croix de combattant volontaire, en date du 29 octobre 1936 - Affecté dans la cadre sédentaire de la base aérienne d'Istres, le 1er décembre 1936 - Classé dans le cadre sédentaire, le 22 janvier 1937 - Commandeur de la Légion d'Honneur, le 7 mai 1937 - Proposé pour une pension d'invalidité permamente de 100 % pour amputation de la jambe droite au 1/3 inférieur avec réaction névralgique du moignon et douleurs terminales de long du membre par la 3ème commission de réforme de la Seine, le 6 août 1937 - Affecté, dans la réserve, à la 1ère section du bataillon de l'air 125 à Montpellier, le 1er mars 1938 - Pension d'invalidité temporaire de 85 % pour amputation de la jambe droite au 1/3 inférieur, valable du 1er avril 1931 au 5 août 1937 - Pension d'invalidité définitive de 100 % de 3600 frs pour amputation de la jambe droite au 1/3 inférieur, 15 % de réactions névralgiques du moignon par la commission de réforme de Paris, le 6 août 1937 - Grade de Grand-Officier de la Légion d'Honneur, en date du 11 mai 1938 - Affecté, dans la réserve, au bataillon de l'air n° 108, le 28 mars 1939 - Affecté à la compagnie de l'air 132/108 - Affecté au GAO 548, le 27 août 1939 - Affecté au centre d'instrauction de Chartres - Affecté au CR de Laon, le 21 janvier 1940 - Affecté au groupement de chasse n°23, le 2 avril 1940 - Renvoyé dans ses foyers, le 26 juin 1940 - Se retire à la villa "Les Ailes" à Mandelieu (Alpes-Mandelieu) - Rayé des cadres, le 31 février 1941 - S'engage dans la résistance et hébergera des agents britannques, ravitaillera le maquis et formera des résistants - Etait chef de district des Forces Françaises de l'Intérieur de mai 1943 au 24 août 1944 - Domicilié au 32, rue de l'Assomption à Paris 16ème (75), à compter de 1948 - Elevé au grade de Grand-Croix de la Légion d'Honneur, le 28 décembre 1954 - Domicilié au 77, rue Carnot à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) - Décédé au 2, rue Kléber à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine), le 11 juin 1977 - Repose dans le cimetière de Châteauneuf-de-Gadane (Vaucluse) - Photo Jean de la Roche de Saint André transmise par son petit-fils Gilles que je remercie pour son aide - Sources : Registre des naissances de la commune du Thor (Vaucluse) - Pam - LO - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Vaucluse - JORF - Registre des décès de la commune de Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) - Dernière mise à jour : 28 août 2021 - Photo Claude Dannau que je remercie pour son aide.

* Médaille Militaire et citation n° 3476 à l'ordre de l'armée de l'Adj Paul Albert Pierre Tarascon, pilote à l'escadrille N 62, en date du 4 août 1916 : "Excellent pilote. Toujours prêt à marcher, bien qu'amputé d'une jambe. S'est engagé dans l'aviation. A effectué de nombreuses reconnaissances à longue portée et livré 15 combats aériens. A abattu, le 15 juillet 1916, un Aviatik de chasse qui est tombé en flammes en territoire ennemi."

* Citation n° 381 à l'ordre de l'armée de l'Adj Paul Tarascon, pilote à l'escadrille N 62, en date du 24 août 1916 : "Pilote remarquable. Ne cesse de se distinguer par son adresse et son sang-froid. A abattu un avion ennemi, le 21 juillet 1916."

* Citation n° 382 à l'ordre de l'armée de l'Adj Paul Tarascon, pilote à l'escadrille N 62, en date du 26 août 1916 : "Pilote de chasse remarquable. Le 9 août, a attaqué un groupe de trois avions ennemis, est rentré blessé avec un appareil criblé de plus de 100 balles, après avoir abattu un de ses adversaires."

* Citation n° 392 à l'ordre de l'armée de l'Adj Paul Tarascon, pilote à l'escadrille N 62, en date du 14 septembre 1916 : "Pilote très énergique et plein d'allant. A abattu un avion ennemi, le 31 août 1916."

* Citation n° 394 à l'ordre de l'armée de l'Adj Paul Tarascon, pilote à l'escadrille N 62, en date du 25 septembre 1916 : "Excellent pilote de chasse d'une adresse exceptionnelle. Le 17 septembre 1916, a abattu son 5ème avions ennemi qui s'est écrasé dans nos lignes."

* Citation n° 407 à l'ordre de l'armée de l'Adj Paul Tarascon, pilote à l'escadrille N 62, en date du 28 octobre 1916 : "Pilote de chasse remarquable. A abattu son 6ème avion ennemi, le 22 septembre 1916."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation n° 4049 à l'ordre de l'armée de l'Adj Paul Albert Pierre Tarascon, pilote à l'escadrille N 62, en date du 12 novembre 1916 : "Pilote remarquable par son dévouement, son adresse, son sang-froid et son allant. S'est distingué depuis plus d'un an au cours de *nombreuses missions de reconnaissance, de protection et de chasse. Le 9 août 1916, a eu son avion traversé de plus de 100 balles ennemies. Depuis le 1er juillet, a livré 35 combats, a abattu 5 avions et en a forcé 2 autres à atterrir désemparés."

* Citation n° 417 à l'ordre de l'armée de l'Adj Paul Tarascon, pilote à l'escadrille N 62, en date du 16 novembre 1916 : "Pilote remarquable, audacieux et adroit. A abattu son 7ème avion, le 1er novembre 1916."

* Citation n° 456 à l'ordre de l'armée du Slt Paul Albert Pierre Tarascon, pilote à l'escadrille N 62, en date du 5 janvier 1917: "Excellent pilote de chasse, a abattu son 9ème avion ennemi, le 4 décembre 1916.

* Citation n° 465 à l'ordre de l'armée du Slt Paul Albert Pierre Tarascon, pilote à l'escadrille N 62, en date du 7 mai 1917: "Pilote remarquable. A abattu son dixième avion, le 20 avril."

* Citation n° 511 à l'ordre de l'armée du Slt Paul Albert Pierre Tarascon, pilote à l'escadrille N 62, en date du 3 octobre 1917 : "Pilote remarquable. Ne cesse de se distinguer par son adresse, son audace et son sang-froid. A abattu son onzième avion ennemi, le 28 mai 1917."

* Citation n° 622 à l'ordre de l'armée du Slt Paul Albert Pierre Tarascon, pilote à l'escadrille N 62, en date du 21 août 1918 : "Pilote hors de pair. Donne à tous l'exemple du courage et du mépris le plus absolu du danger. A attaqué une patrouille de cinq appareils ennemis et a abattu un de ses adversaires. Douze victoires officielles."

* Officier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Ltt Paul Albert Pierre Tarascon au 1er régiment d'aviation, en date du 15 octobre 1920 : "Pilote d'élite. Entraineur d'(hommes exceptionnel. Amputé d'une jambe au cours d'un accident de vol au moment où l'aviation faisait ses premies pas. A rejoint la France à la mobilisation pour s'engager d'une énergie indomptable a, par ses exploits héroïques, immédiatement montré qu'il possédait les plus belles qualités de race. Classé parmi les premiers. Reste une figure inoubliable, d'un exemple d'incomparable bravoure. A officiellement abattu au cours de la campagne douze avions ennemis. Deux fois blessé en combat aérien. Neuf citations."

Slt Niels Leth Jensen - Pilote de l'escadrille MS 31 pendant deux périodes du 26 octobre 1914 au 19 avril 1915 et du 8 juin 1915 au 2ème trimestre 1916 - Photo SHD section Air de Vincennes n° B 02/0686 - Origine M. Louis Noël.

Slt Niels Leth Jensen - Né le 14 mars 1886 à Aarhus (Danemark) - Fils de Jens Jensen et de Marie Leth - Profession avant guerre Aviateur - Brevet de pilote civil n° 1726 délivré par l'Aéroclub de France - Domicilé au 38, rue Amelot à Paris (75) - Classe 1906 - Recrutement du XXème bureau de la Seine sous le matricule n° 57 - Engagé volontaire pour la durée de la guerre dans l'aéronautique militaire, au centre d'aviation militaire de St-Cyr, le 15 août 1914 - Brevet de pilote militaire n° 544 obtenu à l'école d'aviation militaire de XXX, le 30 août 1914 - Pilote de l'escadrille MS 31 du 26 octobre 1914 au 19 avril 1915 - Nommé Caporal, le 8 novembre 1914 - A volé sur un Morane-Saulnier baptisé "L'Aiglon" et offert par l'actrice Sarah Bernhardt au cours de la souscription nationale au profit de l'aéronautique militaire en 1913 - Citation à l'ordre de l'aéronautique, le 19 novembre 1914 - Détaché à St-Cyr du 27 novembre au 9 décembre 1914 - Détaché à St-Cyr du 22 décembre 1914 au 10 janvier 1915 - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, en date du 30 décembre 1914 - Mission à Bar-le-Duc, le 10 janvier 1915 - Nommé Sergent, le 20 janvier 1915 - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, le 28 janvier 1915 - En mission à Nancy, les 9 et 10 février 1915 - Citation à l'ordre de l'armée, le 28 février 1915 - Détaché à Bar-le-Duc du 6 au 12 avril 1915 - Affecté comme pilote à la RGA du Bourget du 19 avril au 8 juin 1915 - Pilote de l'escadrille MS 31 / N 31 du 8 juin 1915 au 30 août 1916 - Nommé Adjudant, le 16 juin 1915 - En mission à la RGA du 10 au 16 août 1915 - Citation à l'ordre de l'armée, le 14 août 1915 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 8 octobre 1915 - Détaché à la RGA du 14 octobre au 22 novembre 1915 - Détaché à Bar-le-Duc du 27 janvier au 22 mars 1916 - Pilote de l'escadrille N 76 du 30 août 1916 au 24 août 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, le 1er janvier 1917 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 10 juillet 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, le 10 juillet 1917 - Convalescence à la maison de santé VR 75 de Viry-Chatillon du 24 août au 8 novembre 1917 - Transféré sur l'hôpital de Compiègne, le 8 novembre 1917 - Transféré sur l'hôpital Royalieu, le 24 novembre 1917 - Sorti de hôpital, le 6 décembre 1917 - A bénéficié d'un mois de convalescence - Rayé des contrôles du GDE, le 18 décembre 1917 - Naturalisé Français, le 4 septembre 1919 - Après guerre président de la Société des Carburateurs à Paris - Domicilié 42, boulevard Victor Hugo à Neuilly-sur-Seine (75) - Décédé à son domicile au 42, boulevard Victor Hugo à Neuilly-sur-Seine, le 29 février 1968 - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille MS 31 - CCC de l'escadrille N 76 - LO - JORF - Avis de décès - Dernière mise à jour : 27 mars 2017.

* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée du Cal Niels Leth Jensen, pilote à l'escadrille MS 31, en date du 30 décembre 1914 : "De nationalité danoise, engagé pour la durée de la guerre, s'est montré un aviateur militaire de premier ordre, joignant l'habileté technique aux plus belles qualités d'entrain et de dévouement. le 19 novembre, malgré les violents remousinfligés à son appareil, à l'altitude de 2400 mètres par un projectile d'artillerie dont les éclats endommagèrent le fuselage à quelques centimètres de lui, continua sa mission en lançant deux bombes sur un convoi ennemi et des balles sur un Drachen."

* Citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Niels Leth Jensen, pilote à l'escadrille MS 31, en date du 14 août 1915 : "Pilote hors ligne, possédant au plus haut degré les qualités de calme et de froide résolution. Le 1er avion 1915, a attaqué successivement dix avions allemands qui se dirigeaient sur XXX et les a obligés à fuir en jetant leurs projectiles sur la campagne."

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Niels Leth Jensen, pilote à l'escadrille N 76, en date du 1er janvier 1917 : "Le 24 décembre 1916, a attaqué seul deux biplaces ennemis puissamment armés qui tentaient de pénétrer dans nos lignes. A soutenu un combat acharné au cours duquel il a été criblé de balles et légèrement blessé. A réussi, à force d'adresse, de courage et de ténacité, à mettre en fuite un de ses adversaires, a forcé l'autre à piquer dans ses lignes et a ramené dans les nôtres son appareil complétement hors de service."

Sgt Adrien Isidore Victor Chapelle - Né le 3 mars 1897 à Châteaurenard (13) - Fils de Auguste Paul Chapelle et de Rose Augustine Deleutre - Mobilisé comme mécanicien au 1er groupe d'aviation de Bordeaux, le 10 janvier 1916 - Affecté à Bordeaux puis Pau - Brevet de pilote militaire n° 5320 obtenu à l'école d'aviation militaire de Pau, le 7 février 1917 - Stage de Haute-Ecole à l'école d'aviation militaire de Pau - Stage de tir à l'école du tir aérien de Cazaux - Pilote de l'escadrille N 31 du 29 mars au 19 août 1917 - Blessé au cours d'un accident aérien, aux commandes d'un SPAD VII, le 19 août 1917 - Evacué sur l'hôpital de Dunkerque, le même jour - Deux citations à l'ordre de l'armée - Croix de Guerre avec 2 palmes de Bronze - Photo L'Aérophile du 1er décembre 1917.

* Citation à l'ordre de l'armée : "Pilote de chasse d'un courage et d'une audace exceptionnels, d'un dévouement à toute épreuve. Se propose toujours pour toutes les missions périlleuses. Est rentré maintes fois avec son appareil criblé de balles, principalement au cours de fréquentes attaques de Drachen à très basse altitude. A abattu successivement deux avions ennemis dans nos lignes, les 7 mai et 2 juin 1917. Blessé grièvement le 19 août 1917 au retour d'une patrouille. Deux fois cité à l'ordre."

Sgt François René Germain Guerner - Né le 6 janvier 1896 à Nancy (Meurthe-et-Moselle) - Fils de Charles Guerner et de Marie Loison - Domiciliés au 19, rue de Guise à Nancy (54) - Profession avant guerre Etudiant en lettres - Classe 1916 - Recrutement de Toul sous le matricule n° 1069 - Engagé au 2ème groupe d'aviation de Lyon-Bron, le 3 avril 1914 - Affecté au groupe d'aviation de Reims - Nommé Caporal, le 11 janvier 1915 - Affecté comme élève pilote à l'école d'Avord, le 3 juin 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1275 obtenu sur Caudron à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 29 juillet 1915 - Présent à l'école d'Avord, jusqu'au 19 aôut 1915 - Pilote de l'escadrille C 47 du 5 au 26 septembre 1915  - Blessé au combat et évacué sur l'hôpital militaire de Bussy-le-Château (Marne), le 26 septembre 1915 - Médaille Militaire, Croix de Guerre et une citation à l'ordre de l'armée, le 11 novembre 1915 - En convalescence jusqu'au 27 mars 1916 - Pilote du GDE du 27 mars au 26 juillet 1916 - Un séjour à la maison de santé VR 75 de Viry-Chatillon du XXX au 6 juillet 1916 - Pilote convoyeur du RGAé du 26 au 31 juillet 1916 - Pilote instructeur de l'école d'aviation militaire de Tours du 31 juillet 1916 au XXX - Nommé Sergent, le 2 septembre 1917 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du XXX au 23 janvier 1918 - Pilote de l'escadrille N 152 / SPA 152 du 13 mars au 21 juin 1918 - Détaché à Manoncourt (54) du 3 au 4 mai 1918 - Détaché à la Noblette du 4 au 7 juin 1918 - Pilote du GDE du 21 juin au 3 juillet 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 31 du 3 juillet au 31 août 1918 - Décédé des suites d'une dysenterie clinique à l'hôpital 56 de Vitry-le-François (Marne), le 31 aout 1918 - Photo François Guerner transmise par Nicolas Guerner, son arrière petit-neveu, que je remercie pour son aide - Sources : Pam - MpF - CCC 47 - CCC 152 - CCC 31 -  FM 54 - Dernière mise à jour : 25 juin 2015.

Adj Florentin Bonnet - Né le 7 juin 1894 au village des Franchises, commune d'Audes (Allier) - Fils de Pierre Bonnet (journalier) et d'Elisabeth Lanore (ménagère) - Domiciliés à Audes puis au 11, rue Anatole de la Farge à Paris 17ème (75) - Participe à des courses cyclistes régionales - Profession avant engagement Menuisier - Classe 1914 - Recrutement de Moulins (Allier) sous le matricule n° 116 - Engagé volontaire pour trois ans au 32ème régiment d'artillerie, à compter du 26 août 1912 - Nommé Brigadier, le 15 octobre 1913 - Remis soldat de 2ème classe sur sa demande, le 28 avril 1914 - Nommé Brigadier, le 1er octobre 1914 - Blessé à l'épaule droite et à la main pour l'éclatement d'un obus, le 18 janvier 1916 - Nommé Maréchal des Logis, le 1er février 1916 - Citation à l'ordre du 32ème régiment d'artillerie, le 1er avril 1917 - Sa batterie ayant été bombardée par des obus toxiques, il a été intoxiqué par les gaz dégagés par les obus, le 19 avril 1917 - Marié avec Aimée Marie Antoinette Marchand à La Chapelaude, le 31 mai 1917 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 17 novembre 1917 - Tests de sélection et cours théoriques à l'école d'aviation militaire de Dijon (1er groupe d'aviation) du 19 novembre au 3 décembre 1917 - Brevet de pilote militaire n° 12.318 obtenu à l'école d'aviation militaire de Châteauroux, le 16 mars 1918 - Insigne métallique de pilote militaire (macaron) n° 9878 - Stage "Avions Rapides" à l'école d'aviation militaire d'Avord du 18 mars au 20 avril 1918 - Stage de "Haute Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau du 20 avril au 10 juin 1918 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 10 au 13 juin 1918 - Pilote du GDE du 13 juin au 8 juillet 1918 - Stage au CIACB du 8 juillet au 1er septembre 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 165 du 1er septembre 1918 au 26 février 1919 - Une victoire homologuée, le 27 octobre 1918 - Citation à l'ordre de la 10ème armée, en date du 3 décembre 1918 - Croix de Guerre 14-18 avec palme et étoile de bronze - Médaille commémorative - Médaille Interalliée - Insigne des blessés - Rengagé pour deux ans, au titre du groupe de combat n° 11, rattaché au 1er groupe d'aviation, à compter du 13 avril 1919 - Pilote de l'escadrille SPA 31 du 26 février 1919 au 19 février 1920 - Nommé Adjudant, le 1er septembre 1919 - Détaché à Thionville du 1er novembre au 9 décembre 1919 - Détaché à la SHR du 23 décembre 1919 - Affecté au 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz (Moselle), le 19 février 1920 - Médaille Militaire, le 16 juin 1920 - Rengagé pour un an, au titre du 1er régiment d'aviation de chasse, le 14 avril 1921 - Rengagé pour un an, au titre du 1er régiment d'aviation de chasse, à compter du 13 avril 1922 - Rengagé pour deux ans, au titre du 1er régiment d'aviation de chasse, à compter du 13 avril 1923 - Remporte la coupe Military Zénith aux commandes d'un Nieuport-Delage 79 à moteur Hispano-Suiza de 300 ch avec radiateurs Lamblin, le 12 juillet 1923 - Il a couvert la distance de 2810 km en 17 heures 17 mn , à la moyenne de 162,48 km/h - Nommé Adjudant-chef, le 1er septembre 1923 - Remporte la coupe Lamblin en réussissant le meilleur temps sur le parcours Paris-Strasbourg-Lyon-Paris, le 12 octobre 1923 - Après plusieurs essais, il renouvèle sa tentative en 5 h 54 mn à la moyenne de 194,96 km/h - Suite à la dissolution du 1er régiment d'aviation de chasse, il est affecté au 38ème régiment d'aviation de Thionville-Basse-Yutz (Moselle), qui le remplace à partir du 1er janvier 1924 - Reprend la course cycliste et gagne le championnat cycliste militaire du 6ème corps d’armée - En congé sans solde pour trois mois, à compter du 14 mai 1924 - En congé sans solde pour deux mois, à compter du 16 août 1924 - Participe à la coupe Beaumont aux commandes d'un Bernard V 2 à moteur Hispano - Remporte le record de vitesse français avec 389 km/h, le 8 novembre 1924 - Détaché pour cinq ans au sous-secrétariat de l'aéronautique en vue de tenter le record du monde de vitesse, le 8 décembre 1924 - Remporte le record du monde de vitesse avec 448,170 km/h, à Istres, le 11 décembre 1924 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 2 janvier 1925 - Domicilié au 18, rue de la Vieille Porte à Thionville (Moselle) - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 5 juillet 1925 - A été remise sur le front des troupes par le lieutenant-colonel Estirac, commandant du 38ème régiment d'aviation, le 14 juillet 1925 - En congé sans solde de trois mois du 1er avril au 1er juillet 1926 - En congé sans solde de six mois du 1er juillet au 31 décembre 1926 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 2 janvier 1927 - En congé sans solde de trois ans, à compter du 3 janvier 1927 - Congé sans solde annulé, autorisé à rejoindre le 38ème RAM et admis à l'hôpital militaire de Thionville (Moselle), le 2 avril 1929 - En congé de convalescence de 20 jours du 22 avril au 11 mai 1929 - A obtenu un congé de 45 jours avec solde, pour se rendre à Istres (Bouches-du-Rhône), à compter du 3 juin 1929 - Détaché au centre d'entrainement de Hourtin pour s'entrainer au pilotage d'hydravions de vitesse pour disputer la coupe Schneider, à compter du 1er juillet 1929 - Le 6 août 1929, pendant un vol d'entrainement en vue de la participation française à la coupe Schneider, aux commandes d'un Nieuport-Delage NiD 62, il termine un looping en basse altitude, reste sur le dos et tombe en perte de vitesse - Il est tué sur le coup - Il est probable que le dossier de son siège se soit cassé et qu'il soit tombé à la renverse dans le fuselage et n'aurait pu redresser son appareil à temps avant l'écrasement au sol - Ses obséques ont lieu à Thionville-Basse-Yutz, le dimanche 10 août 1929 - Florentin Bonnet repose dans le cimetière d'Athis-Mons (Essonne) - Sources : Extrait de naissance - Pam - Etat des services - Fiche matricule du département de l'Allier - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille SPA 165 - CCC de l'escadrille SPA 31 - LO - JORF - Dernière mise à jour : 26 janvier 2018.

* Citation à l'ordre du 32ème régiment d'artillerie, le 1er avril 1917 : "Sous-officier énergique, d'un dévouement remarquable. Le 12 avril, s'est fait remarquer par sa belle attitude en continuant à commander sa pièce pendant un bombardement de la batterie et en prenant des mesures rapides pour arrêter l'incendie du dépôt de munitions."

* Citation à l'ordre de la 10ème armée du Sgt Florentin Bonnet, pilote à l'escadrille SPA 165, en date du 3 décembre 1918 : "Pilote de chasse plein d'adresse et de sang-froid. le 27 octobre 1918, a contribuer à abattre, avec son chef de patrouille, un avion ennemi dans nos lignes. S'est distingué les jours suivants dans l'ardeur qu'il a montré dans plusieurs combats aériens."

Slt Jean Marie Dominique Navarre - Né le 8 août 1895 à Jouy-sur-Morin (Seine et Marne) - Fils d'André Navarre et de Jeanne de Coëscou - Domiciliés au n° 2 quai des Célestins à Paris (75) - Profession avant guerre Mécanicien - Classe 1914 - Recrutement de Versailles (Yvelines) sous la matricule n° 633 - Engagé volontaire pour la durée de la Guerre au titre de la Légion étrangère, le 2 septembre 1914 - Dirigé vers le 1er groupe d'aérostation, le 3 septembre 1914 - Passé à St-Cyr puis à Tours - Brevet de pilote militaire n° 601 en date du 30 septembre 1914 - Pilote de l'escadrille MF 8 du XXX au 1er janvier 1915 - Affecté à Villacoublay - Convoyage d'un avion depuis le Bourget du 29 janvier au 3 février 1915 - Pilote de l'escadrille MS 12 au 27 février 1915 au 1er février 1916 - Médaille Militaire, le 6 avril 1915 - Détaché à l'escadrille MS 15 du 22 mai au 30 juin 1915 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 2 août 1915 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le XX mars 1916 - Pilote de l'escadrille MS 48 du 1er février au 2 mai 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 19 mars 1916 - Convoyage d'un avion de la RGA du Bourget vers l'escadrille N 31 du 25 mars au 1er avril 1916 - Détaché à l'escadrille N 67 du 24 février au 2 mai 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 19 avril 1916 - Pilote de l'escadrille N 67 du 2 mai 1916 au 16 avril 1917 - Evacué sur un hôpital, le 17 juin 1916 - Rentre de convalescence, le 3 mars 1917 - A remporté 12 victoires homologuées et 9 victoires probables pendant la Grande Guerre - Tué au cours d'un accident aérien, le 10 juillet 1919 - Sources : Pam (2 fiches) - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille MF 8 - CCC de l'escadrille N 15 - CCC de l'escadrille N 48 - CCC de l'escadrille N 67 - Site Léonore - Fiche matricule archivées aux AD du département des Yvelines - JORF - Dernière mise à jour : 17 octobre 2019 - Photo collection Vincent Besombes que je remercie pour son aide.

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Jean Marie Dominique Navarre, pilote à l'escadrille MS 12, en date du 2 août 1915 : "Pilote remarquablement adroit et dévoué, a livré plusieurs combats aériens dont l'un a permis de capturer deux officiers et un avion ennemis. Volontaire pour toutes les missions délicates, a exécuté avec un plein succès trois missions spéciales particulièrement périlleuses."

* Citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Jean Marie Dominique Navarre, pilote à l'escadrille N 67, en date du 19 mars 1916 : "Pilote incomparable de courage, d'adresse et d'énergie; le 26 février 1916, a réussi à abattre deux avions ennemis dans nos lignes."

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Jean Marie Navarre pilote à l'escadrille N 67, en date du 19 avril 1916 : "Le 3 avril 1916, a abattu pour la 8ème fois, un avion ennemi dans nos lignes."

MdL Aimé Laurent Antoine Vallet - Né le 2 mai 1887 à Vienne (Isère) - Profession avant guerre chef pilote - Appelé au 13ème régiment de chasseurs à cheval, en octobre 1908 - Passé à l'aviation comme élève pilote en 1912 - Brevet de pilote militaire n° 341 en date du 22 août 1913 - Différentes unités : 13ème chasseurs à cheval - Ecole de Dijon - Plessis-Belleville (GDE) - Pilote de l'escadrille MS 31 - Société SCAF à partir du 1 décembre 1916 - Médaille Militaire (14 juillet 1913) - Croix de Guerre - Une citation à l'armée en janvier 1915.

* Citation à l'ordre de l'armée : "Excellent pilote, hardi et plein d'entrain et de sang-froid. S'est distingué à plusieurs reprises dans des opérations de bombardement. A pris part, comme pilote, au bombardement des hangars à dirigeables, exécuté le 26 décembre par un groupe d'aviateurs. A eu son appareil atteint au cours de cette expédition, mais a réussi, grâce à son sang-froid et à son habileté, à revenir au centre d'aviation. A également pris part à d'autres raids."

 

Photo du Slt André Cabaud

Slt Joseph Marie Gaston André Cabaud - Né le 22 novembre 1892 à St-Germain-en-Laye (Yvelines) - Fils de Jules Jean Pierre Cabaud et de Clémence Marie Thérèse Suzanne Arbelot - Domiciliés au 11, rue d'Ourches à St-Germain-en-Laye (Yvelines) - A obtenu le diplôme de l'école supérieure de commerce de Lyon en 1912 - Profession avant guerre Commerçant - Engagé volontaire pour trois ans au titre du 99ème régiment d'infanterie, le 10 octobre 1912 - Nommé Caporal, le 22 juin 1913 - Elève officier de réserve, le 1er octobre 1913 - Affecté au 159ème régiment d'infanterie, caserné à Beaune (Côte d'Or) et nommé Sous-lieutenant de réserve, le1er avril 1914 - Blessé par une balle à la cuisse à Altkirch, le 19 août 1914 - Blessé accidentellement par une balle dans la machoire à Gérardmer, le 29 avril 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 1er novembre 1915 - Elève pilote à l'école d'aviation militaire du Crotoy du 23 janvier au 2 juin 1916 - Brevet de pilote militaire n° 3597 obtenu à l'école d'aviation militaire du Crotoy, le 1er juin 1916 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord du 2 juin au 2 août 1916 - Nommé Lieutenant de réserve, le 2 août 1916 - Stage de spécialisation à l'école d'aviation militaire de Pau du 2 août au 10 septembre 1916 - Pilote du GDE du 10 septembre au 13 décembre 1916 - Pilote de l'escadrille N 31 du 13 décembre 1916 au 28 avril 1917 - Citation n° 162 à l'ordre de l'armée, en date du 17 avril 1917 - Affecté à l'école d'aviation militaire de Châteauroux puis au SFA du 28 avril 1917 au 14 août 1919 - Marié avec Antoinette Germaine Olympe Desbois à Paris 7ème (75), le 12 juillet 1917 - Ils auront ensemble deux enfants, un garçon et une fille - Démobilisé, le 14 août 1919 - 300 heures de vol et une victoire aérienne à la fin de la guerre - Profession après guerre agent maritime - Affecté, dans la réserve, à l'entrepôt spécial d'aviation n° 1 à Vélizy-Villacoublay, le 30 novembre 1920 - A déclaré ne plus servir dans le personnel navigant, le 9 décembre 1920 - Maintenu pour un emploi non navigant, le 29 avril 1921 - Passé à l'arme de l'aéronautique, le 20 juin 1923 - Domicilié au 2, rue Grébeauval à Paris (75) - Chevalier de la Légion d'Honneur en date du 9 novembre 1930 - Décédé, le 4 juillet 1958 - Sources : Acte de naissance - Registre des naissances de la ville de Siant-Germain-en-Laye - PAM (2fiches) - Etat des services - CCC de l'escadrille N 31 - JORF - LO - Dernière mise à jour : 7 novembre 2017.

* Citation n° 162 à l'ordre de l'armée du Ltt André Joseph Marie Gaston Cabaud, du 139ème régiment d'infanterie, pilote à l'escadrille N 31, en date du 17 avril 1917 : "Deux fois blessé dans l'infanterie en 1914 et 1915, pilote énergique, plein d'entrain et d'allant. A fait de nombreuses patrouilles dans les lignes ennemies. Le 16 février 1917, livre avec un autre pilote de la N 31 un combat très dur contre quatre monoplaces au cours duquel il abat un appareil ennemi qui tombe en flammes dans la région de Tahure."

 

Photo du Sol Eugène Bourdeaux

Soldat de 1ère classe Eugène Philibert Bourdiaux - Né le 2 janvier 1892 à Aubervilliers - Fils de Philibert Bourdiaux et de Marie Colteau - Domiciliés 77, rue de la Chapelle à Paris (75) - Profession avant guerre Mécanicien - Service militaire au 2ème groupe d'aviation à compter du 8 octobre 1913 - Mécanicien de l'escadrille MF 16 du 2 août 1914 au 21 octobre 1915 - Affecté au service du caporal Touvet - Stage sur avion Nieuport à la RGA du 21 octobre 1915 au 1er février 1916 - Détaché du 29 juin au 3 juillet 1915 - Mécanicien de l'escadrille N 31 du 1er février 1916 au (3ème trimestre 1916) - Détaché à la RGA du 13 au 25 avril 1916 - Centre d'aviation de Villacoublay du (3ème trimestre 1916) au 13 octobre 1916 - Mécanicien de l'escadrille N 77 du 13 au 25 octobre 1916 - Ecole d'aviation militaire d'Avord du 25 octobre au 28 novembre 1916 - Mécanicien de l'escadrille N 38 du 28 décembre 1916 au 6 février 1918 - Mécanicien de l'escadrille SPA 158 du 6 février 1918 à la fin du 1er trimestre 1918 - Stage au SFA de Nanterre du 10 au 18 février 1918 - Eugène Bourdiaux repose au cimetière communal de Boissettes (77).

 

Photo du Cal Pierre Roger

Cal Pierre Roger - Né le 23 juin 1892 à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine) - Classe 1912 - Recrutement du 3ème bureau de la Seine sous le matricule n° 4199 - 1er mécanicien / Mitrailleur de l'escadrille MS 31 du 25 septembre 1914 au 26 mai 1915 - Affecté au service du Cne Pierre Chevrier - Détaché à St-Cyr du 3 au 23 novembre 1914 - Nommé Maître ouvrier, le 12 novembre 1914 - Détaché à St-Cyr du 2 au 11 décembre 1914 - Evacué sur l'hôpital de Nancy du 7 février au 17 mars 1915 - Détaché à Bar-le-Duc du 6 au 12 avril 1915 - Détaché à la RGA du 21 au 29 avril 1915 - A Verdun du 29 avril au 5 mai 1915 - Tué au cours d'un accident d'avion sur le terrain d'aviation de Toul, le 26 mai 1915 - Il faisait équipage avec le Cne Pierre Chevrier qui a été blessé - Son corps a été déposé à l'hôpital Gama de Toul (Meurthe-et-Moselle) - Pierre Roger repose dans le carré militaire du cimetière d'Issy-les-Moulineaux - Sources : Pam - CCC de l'escadrille MS 31 - MpF - Dernière mise à jour : 23 septembre 2017.

Photo des mécaniciens de l'escadrille N 31 en 1917 prise par le Cne Henri Rousseau, pilote de cette unité - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Mme Sophie Lebouc que je remercie pour son aide.

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Les hommes

Slt Jean Marie Marc Bourhis - Né le 22 juillet 1888 à Bannalec (Finistère) - Fils de Jean Marie Bourhis (paysan) et de Marie Anne Furic - Classe 1908 - Recrutement de Quimper sous le matricule n° 2576 - Engagé volontaire pour trois ans au titre du 1er régiment de Spahis, caserné à Batna (Algérie), le 15 novembre 1907 - Nommé Brigadier, le 28 avril 1909 - Cassé de son grade, le 7 mai 1910 - Affecté au 3ème régiment de Spahis, le 7 mai 1910 - Fin d'engagement et retour à la vie civile, le 15 novembre 1910 - Devient Clerc de notaire dans l'étude de Maître Tanguy - Suit les cours de l'école de notariat de Paris - N'est pas motivé pour ces études et préfère l'aviation - Il obtient le brevet de pilote civil, délivré par l'Aéroclub de France, le 24 avril 1913 - Participe à de nombreux meeting aux commandes d'un Blériot XI - A été employé par la maison Blériot comme pilote réceptionnaire - A réalisé des sauts en parachute pour la société Bonnet - Mobilisé au 1er régiment d'artillerie coloniale, caserné à Lorient, le 4 août 1914 - Affecté au 3ème régiment d'artillerie coloniale, le 12 août 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote - Brevet de pilote militaire n° 621 en date du 9 octobre 1914 - Pilote de l'escadrille BL 9 du 28 décembre 1914 au 18 février 1915 - Pilote de la RGA du 19 février au 10 mars 1915 - Pilote de la Société Voisin du 10 au 27 mars 1915 - Nommé Adjudant - Pilote de l'escadrille V 24 du 27 mars au 17 mai 1915 - Entrainement sur avion Voisin canon à la RGA du 19 au 28 mai 1915 - Pilote de la 4ème section d'avions canon du 28 mai au 29 juillet 1915 - En subsistance à l'escadrille VB 108 du 29 mai au 11 juin 1915 - Citation n° 1088 à l'ordre de l'armée, en date du 4 juillet 1915 - Pilote de l'escadrille N 31 du 30 juillet 1915 au 22 mars 1916 - Une victoire homologuée contre un biplace, le 22 septembre 1915 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 8 octobre 1915 - Une victoire homologuée contre un Aviatik C abattu dans les environs de la forêt de Puvenelle, près de Pont-à-Mousson, le 10 octobre 1915 - Ses adversaires étaient le Gefr Kurt Kröner (pilote) et Ltn Guido Wolff (observateur) du FlAbt 70 qui ont été tués - Détaché au RGA du 24 au 29 octobre 1915 - Citation n° 278 à l'ordre de la 1ère armée, en date du 21 novembre 1915 - Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 11 décembre 1915 - Détaché à la RGA du 23 décembre 1915 au 5 janvier 1916 - Détaché à Bar-le-Duc, le 27 février 1916 - Grièvement blessé à la hanche au cours d'un combat aérien, le 14 mars 1916 - Décédé de ses blessures à l'ambulance 235 de Chaumont-sur-Aire (55), le 22 mars 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 30 mars 1916 - Jean Bourhis repose dans le cimetière de Bannalec (Finistère), où il est né, depuis 1922 - Un monument érigé à sa mémoire en 1932 est visible près de l'église paroissiale du village - Sources : Pam - MpF - CCC escadrille BL 9 - CCC escadrille V 24 - CCC escadrille N 31 - Fiche matricule du département du Finistère - JORF - Dernière mise à jour : 25 août 2016.

* Citation n° 278 à l'ordre de la 1ère armée, en date du 21 novembre 1915 : "Très bon pilote militaire qui, dans les différentes escadrilles où il a servi depuis le début de la guerre, s'est signalé par son sang-froid et son allant; pilotant un avion canon, a exécuté journellement de longs vols au-dessus de l'ennemi, donnant la chasse aux avions, attaquant et faisant descendre les Drachen du front ennemi, malgré une canonnade très intense qui a atteint son avion à plusieurs reprises. Pilote d'une audace et d'une habileté exceptionnelles. Officier d'élite qui a au plus haut degré l'esprit de devoir et de sacrifice. A effectué de nombreuse reconnaissances à longue portée et ne cesse, étant seul à bord d'un avion spécial, de donner la chasse aux avions ennemis. Le 8 septembre 1915, a engagé successivement le combat avec trois avions ennemis, tiré sur eux à courte distance 188 cartouches de mitrailleuse et les a obligés à faire demi-tour. Le 10 octobre 1915, a attaqué un autre avion allemand monté par un officier et un sous-officier et l'a abattu après une courte lutte (avion tombé dans nos lignes.)"

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Slt Jean Bourhis, pilote à l'escadrille N 31, en date du 11 décembre 1915 : "Pilote d'une audace et d'une habileté exceptionnelles. Officier d'élite qui a, au plus haut degré, l'esprit de devoir et de sacrifice. A effectué de nombreuses reconnaissances à longue portée et ne cesse, étant seul à bord d'un avion spécial, de donner la chasse aux avions ennemis. Le 8 septembre 1915, en particulier, a engagé successivement le combat avec trois avions ennemis, tiré sur eux à courte distance et les a obligés à faire demi-tour. Le 22 septembre, a attaqué un autre avion allemand monté par un officier et un sous-officier et l'a abattu après une courte lutte."

* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Slt Jean Bourhis, pilote à l'escadrille N 31, en date du 30 mars 1916 : "A attaqué avec une courageuse opiniatreté, tous les avions qu'il a pu rejoindre au cours des missions de combat confiées à son escadrille. A été grièvement blessé, le 14 mars, dans un combat contre un Fokker."

Slt Jean Marie Marc Bourhis aux commandes d'un Nieuport X de l'escadrille N 31 - Il a été pilote de cette unité du 30 juillet 1915 au 22 mars 1916, date de sa mort des suites de ses blessures.

Adj Georges Pierre Blanc - Né le 18 juin 1887 à Chatignon (Charente) - Fils de Pierre Blanc et de Marie Boisseaux - Domiciliés à Ste-Marie-par-Chalais (Charente) - Classe 1907 - Recrutement de Périgueux sous le matricule n° 944 - Service militaire au 131ème régiment d'infanterie, à compter du 10 octobre 1908 - Profession avant guerre Mécanicien électricien - Mobilisé au 50ème régiment d'infanterie, le 2 août 1914 - Affecté au 250ème régiment d'infanterie de Périgneux jusqu'au 20 juin 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 20 juin 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2232 obtenu à l'école militaire d'aviation de Dijon-Longvic, le 31 décembre 1915 - Nommé Caporal, le 10 janvier 1916 - Stage "Avion Rapide" à l'école militaire d'aviation d'Avord jusqu'au 1er février 1916 - Pilote de la RGA du 2 février au 2 juillet 1916 - Pilote de l'escadrille C 47 / SAL 47 du 2 juillet 1916 au 13 février 1917 - Nommé Sergent, le 20 septembre 1916 - Croix de guerre et une citation à l'ordre du corps d'armée, le 26 décembre 1916 - Hospitalisé à Châtellerault, le 13 février 1917 - Pilote de l'escadrille N 31 / SPA 31 du 2 avril 1917 au 12 février 1918 - Convoyage avion au GDE du 15 au 20 avril 1917 - Stage au GDE (SPAD VII) du XXX au 14 juin 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 5 juillet 1917 - Hospitalisé sur l'ambulance 1/39 du XXX au 18 juillet 1917 - Nommé Adjudant, le 3 août 1917 - Citation n° 6.031 à l'ordre de l'armée, en date du 24 novembre 1917 - Mission à la RGA du 16 au 31 janvier 1918 - Médaille Militaire, le 7 janvier 1918 - Pilote de la SPA 154 du 12 février au 12 mai 1918 - Pilote réceptionnaire (pilote d'essais des avions neufs livrés par le constructeur Blériot) du SFA de Buc, à compter du 12 mai 1918 - Termine la guerre avec cinq victoires homologuées et quatre citations à l'ordre de l'armée - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 16 juin 1920 - Officier de la Légion d'Honneur, le 14 juillet 1950 - Décédé le 25 avril 1960 - Georges Blanc repose au cimetière neuf de Béziers - Sources : Pam - CCC - JO - Porret tome 2 - Cony.

* Citation à l'ordre de l'armée du Sgt Georges Blanc, matricule 944, pilote de l'escadrille N 31, en date du 5 juillet 1917 : "Pilote plein d'ardeur et de dévouement. A abattu son 2ème avion dans nos lignes, le 2 juin 1917."

* Citation n° 6.031 à l'ordre de l'armée du Adj Georges Blanc, pilote de l'escadrille N 31, en date du 24 novembre 1917 : "Excellent pilote , énergique et plein d’entrain. A montré dans l’aviation de corps d'armée, comme dans l’aviation de chasse, les plus belles qualités de sang froid et d’audace en s’engageant toujours à fond et ramenant souvent son avion endommagé par les projectiles ennemis. S’est distingué au cours de nombreux combats, notamment le 30 octobre 1917 où il abattait son 5eme appareil ennemi , une blessure , 4 citations."

NB : Les autres citations à l'ordre de l'armée seront mises en ligne quand la fiche matricule de cet aviateur aura été mise en ligne par le département de la Charente.

Ltt Pierre Marie Robert Bladinières - Né le 25 janvier 1883 au n° 17, quai Louis XVIII à Bordeaux (Gironde) - Fils de Louis Philippe Bladinières (négociant) et d'Anne Marie Augiéras - Domiciliés au 72, rue Nollet à Paris 17ème en 1903 - Classe 1903 - Recrutement du 6ème bureau de la Seine sous le matricule n° 1331 - Engagé volontaire pour quatre ans, au titre du 20ème régiment de Dragons, le 6 février 1901 - Arrivé à l'unité, le 9 février 1901 - Nommé Brigadier, le 18 janvier 1902 - Nommé Brigadier Fourrier, le 24 décembre 1902 - Nommé Maréchal des logis, le 18 septembre 1903 - Nommé Maréchal des logis fourrier, le 23 octobre 1904 - Rengagé successivement pour 2 ans puis 5 fois pour un an - Nommé Aspirant à l'école d'application de cavalerie de Saumur, le 1er octobre 1910 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 2ème escadron du 31ème régiment de Dragons, le 1er octobre 1911 - Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1913 - Citation n° 6 à l'ordre de la 2ème division de cavalerie, le 27 août 1914 - Blessé par une fracture parcellaire du tibia droit partie externe 1/3 inférieur et entorse tibio-tarsienne, le 9 septembre 1914 - Transféré sur l'hôpital auxiliaire n° 3 de Marseille (Bouiches-du-Rhône) - Citation n° 17 à l'ordre de la 148ème brigade d'infanterie, en date du 17 juillet 1915 - Passé à l'aéronautique militaire, comme observateur, le 20 juillet 1916 - Formation au centre aéronautique d'Esquennoy et observateur stagiaire de l'escadrille VB 107 du 20 juillet au 25 septembre 1916 - Observateur stagiaire de l'escadrille N 62 du 25 septembre au 1er décembre 1916 - Observateur de l'escadrille R 210 du 1er décembre 1916 au 20 janvier 1917 - Citation n° 219 à l'ordre du 6ème corps d'armée, en date du 9 janvier 1917 - Observateur de l'escadrille N 31 du 20 janvier au 18 mai 1917 - Observateur de l'escadrille F 24 du 18 mai au 8 juin 1917 - Passé élève pilote à l'école militaire d'aviation de Chartres, le 8 juin 1917 - Brevet de pilote militaire n° 7472 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 13 juillet 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 14 juillet 1917 - Stage de Haute Ecole à l'école d'aviation militaire de Pau, le 23 août 1917 - Pilote du GDE, le 14 septembre 1917 - Affecté à l'aéronautique du groupe de chasse 11, le 20 octobre 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 31 (GC 11), le 22 octobre 1917 - Commandant de l'escadrille N 75 du 23 décembre 1917 au 19 février 1919 - Nommé Capitaine, à titre temporaire, le 25 février 1918 - Nommé Capitaine, à titre définitif, le 28 juin 1918 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 28 septembre 1918 - Citation n° 343 à l'ordre de la 10ème armée, en date du 16 octobre 1918 - Citation collective n° 12.513 à l'ordre de l'armée de l'escadrille SPA 75, en date du 13 décembre 1918 - Croix de Guerre avec deux palmes en bronze et une étoile de vermeil - Nommé Adjoint au commandant de l'aéronautique de l'armée d'Orient - Débarqué à Salonique, le 21 mars 1919 - En Orient du 21 mars au 20 novembre 1919 - Embarqué sur le Souirah, le 20 novembre 1919 - Croix de guerre grecque - Affecté au groupement aéronautique n° 3 à Châteauroux, le 13 novembre 1919 - Commandant du groupement de chasse n° 3, le 19 novembre 1919 - Arrivé en métropole, le 19 décembre 1919 - Commandant du 3ème régiment d'aviation de chasse de Châteauroux-La-Martinerie, le 1er janvier 1920 - Classé en position "Hors cadre aéronautique", le 20 mai 1920 - Affecté au 2ème bureau de l'état-major de l'aéronautique, le 22 janvier 1922 - Désigné pour suivre le cycle dinstruction des chefs de bataillons ou d'escadrons du 31 mars au 28 mai 1924 - Marié avec Mlle Marie Pauline Henriette de Benoist à Waly (Meuse), le 7 août 1924 - Titularisé observateur en avion, en date du 11 décembre 1924 - Nommé Chef de Bataillon et Chef d'état-major de la 1ère division aérienne à Metz, le 25 décembre 1924 - Grade d'officier de la légion d'Honneur, en date du 13 janvier 1929 - Affecté au service général de ravitaillement en matériel d'aviation, le 7 février 1929 - Détaché à la division de l'aéronatique marchande - Nommé Lieutenant-colonel, le 25 décembre 1930 - Affecté au 2ème régiment d'aviation d'observation de Tours, le 9 mai 1933 - Arrivé à l'unité et affecté à la compagnie hors rang (CHR), le 1er juin 1933 - Affecté au 2ème régiment d'aviation d'observation de Tours, le 26 août 1933 - Arrivé à Tours le 13 septembre 1933 - Suite à la dissolution du 2ème RAO et la création de la base aérienne n° 3 - Commandant du 2ème escadre aérienne de Tours, le 1er janvier 1934 - La base aérienne n° 3 devient, par changement de dénomination, la base aérienne n° 131, le 1er janvier 1934 - Chef d'état-major de la 3ème région aérienne - Nommé Colonel, le 25 décembre 1934 - Marié avec Mlle Simone Martie Charlotte Tangre à Nice (Alpes-Maritimes), le 30 décembre 1961 - Décédé à Waly (Meuse), le 28 avril 1969 - Photo Daniel Porret (+) que je remercie pour son aide - Sources : Registre d'état-civil (section 1 - acte n° 123) de la ville de Bordeaux (Gironde) - Etat des services - Registre d'état-civil (n° 123) de la ville de Bordeaux (Gironde) - Fiche matricule du 6ème bureau de la Seine conservée aux archives départementales de Paris - LO - Extrait d'acte de décès - Dernière mise à jour : 4 décembre 2023.

* Citation n° 6 à l'ordre de la 2ème division de cavalerie, le 27 août 1914 : "A executé plusieurs reconnaissances d'officier et y a déployé de grandes qualités de sang-froid et d'intrépidité en particulier les 5 et 6 août autour de Château-Salins où il a pénétré dans les lignes ennemies pour en rapporter de précieux renseignements."

* Citation n° 17 à l'ordre de la 148ème brigade d'infanterie, en date du 17 juillet 1915 : "Détaché à l'état-major de la 148ème brigade pendant une période d'attaque, a rendu de précieux services comme officier de liaison, remplissant avec une conscience et une intelligence tactique appréciées les missions qui l'amenaient à traverser un terrain fortement battu jusqu'à la première ligne, de nuit comme de jour, sans jamais connaitre, ni fatigue, ni le danger."

* Citation n° 219 à l'ordre du 6ème corps d'armée, en date du 9 janvier 1917 : "Officier énergique et très brave qui, pendant une période d'offensive particulièrement active, a assuré la prise de photographies éloignées dans les lignes ennemies, et cela dans les conditions les plus périlleuses et au cours de nombreux et durs combats aériens."

* Citation n° 343 à l'ordre de la 10ème armée du Cne Pierre-Marie-Robert Bladinières, de 1'escadrille SPA 75, groupe de combat 14, en date du 16 octobre 1918 : "Excellent pilote et chef d'escadrille, apportant à l'accomplissement de sa tâche une volonté et une ardeur inlassables. A su obtenir de son unité un rendement supérieur. Le 17 août 1918 a attaqué un drachen ennemi. qu'il a descendu en flammes."

* Citation collective n° 12.513 à l'ordre de l'armée de l'escadrille SPA 75, en date du 13 décembre 1918 : "Unité remarquable par son entrain et son activité inlassable. Entrainé par son chef, le capitaine Bladinières, sans cesse lui-même en tête de ses patrouilles, n'a cessé d'être pour le commandement un auxiliaire précieux, tant dans la chasse des avions ennemis que dans la protection de nos propres appareils de corps d'armée. Dans les dernières attaques, a abattu sept avions ennemis et sept Drachen, portant ainsi à 31 le nombre de ses victoires."

* Officier de la Légion d'Honneur du Chef de bataillon Pierre Marie Robert Bladinières à l'état-major de la 1ère division aérienne, en date du 13 janvier 1929 : "27 ans de services, 5 campagnes, une blessure, deux citations. Chevalier du 28 septembre 1918."

Slt Gustave Emile Laffon - Né le 4 octobre 1895 à Paris - Fils de Gustave Laffon et de Mme Mercadé - Avant guerre Etudiant - Engagé au 144ème régiment d'infanterie, le 31 août 1914 - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 31 août 1914 - Brevet de pilote militaire n° 816 en date du 16 avril 1915 - Différentes unités : 144ème RI - ecole de Pau - Ecole d'Avord - RGAé - Pilote de l'escadrille MF 36 - Pilote de l'escadrille N 31 - Croix de Guerre - 2 citations à l'armée : 21 juin 1915 - 11 septembre 1915 - Médaille Militaire en date du 11 septembre 1915 - Grièvement blessé au cours d'un accident d'avion aux commandes d'un Nieuport 17, sur le terrain de Lemmes- Vadelaincourt, le 2 décembre 1916. Décédé le même jour à l'hôpital.

* Citation à l'ordre de l'armée : "Griévement blessé le 4 septembre 1915, au cours d'une reconnaissance, et ayant son avion très endommagé par le feu de l'artillerie ennemie, a pu, grâce à son sang-froid et son adresse, repasser les lignes et ramener son observateur au terrain d'atterrissage. Avait été cité à l'ordre de l'armée, le 27 juin 1915, pour son sang-froid et son courage."

* Citation à l'ordre de l'armée : "Excellent pilote, aussi brave que dévoué,A abattu plusieurs avions ennemis. Blessé le 4 septembre 4915,au cours d'une reconnaissance, a été atteint, le 2 décembre 1946,dïmic nouvelle blessure très grave en exécutant une mission de.chasse. Déjà médaillé militaire et trois fois cité à l'Ordre."

MdL Aimé Vallet, pilote de l'escadrille MS 31, photographié au retour d'une mission d'escorte d'un raid de bombardement sur Metz au début 1915 - L'avion est un Morane-Saulnier type L - Je n'ai pas noté la source de cette photo, certainement extrait de la presse de l'époque.

Slt Antoine Etienne Paul Jalaguier - Né le 28 février 1893 à Nimes (Gard) - Fils d'Henri Louis Jalaguier et de Mathilde Françoise Boissy - Domiciliés au Château de Luc (Gard), route d'Avignon - Profession avant guerre Etudiant à l'école des Hautes Etudes d'Angers - Classe 1913 - Recrutement de Nimes (Gard) sous le matricule n° 534 - Mobilisé au 19ème régiment d'artillerie, à compter du 12 août 1914 - Nommé Brigadier, le 9 novembre 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 4 mars 1915 - Nommé Maréchal des Logis, le 4 mars 1915 - Brevet de pilote civil délivré par l'Aéroclub de France et obtenu sur avion Blériot, le 3 août 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1308 obtenu à l'école d'aviation militaire de Pau, le 4 août 1915 - Présent à l'école d'aviation militaire de Pau, jusqu'au 10 août 1915 - Pilote de la RGA du 10 août au 5 septembre 1915 - Pilote de l'escadrille C 61 du 5 septembre 1915 au 13 mai 1916 - En soins à l'hôpital du 11 au 13 octobre 1915 - En mission du 22 au 26 novembre 1915 - Médaille Militaire et citation n° 1951 à l'ordre de l'armée, en date du 4 novembre 1915 - En mission du 25 décembre 1915 au 16 janvier 1916 - En stage Nieuport à l'école d'aviation militaire de Pau, à compter du 13 mai 1916 - Pilote de l'escadrille N 31 du (3ème trimestre) 1916 au 20 janvier 1917 - Citation n° 14 à l'ordre de l'aéronautique, en date du 20 juin 1916 - Nommé Adjudant, le 10 octobre 1916 - Affecté à la Mission française en Russie du 20 janvier 1917 au 9 mai 1918 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 24 janvier 1917 - Pilote de l'escadrille N 581 de Russie d'avril 1917 à mars 1918 - Citation n° 3 à l'ordre de la mission militaire française en Russie en 1917 - Citation n° 6048 à l'ordre de la mission militaire française en Russie, en date du 24 février 1918 - Pilote du GDE du XX avril au 26 mai 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 81 du 26 mai au 29 juillet 1918 - Pilote du GDE du 29 juillet 1918 au XXX - Démobilisé, le 23 septembre 1919 - Citation n° 23.378 à l'ordre de l'armée, en date du 17 février 1920 - Affecté, dans la réserve, au 3ème régiment d'aviation de chasse stationné à Châteauroux, le 22 juin 1920 - A effectué une période d'exercices au 3ème régiment d'aviation de Châteauroux du 31 mai au 14 juin 1921 - A effectué une période d'exercices au 3ème régiment d'aviation de Châteauroux du 10 au 24 juillet 1922 - Affecté, dans la réserve, au 35ème régiment d'aviation stationné à Lyon-Bron, le 17 octobre 1922 - Marié avec Fanny Parlier, le 11 juin 1924 - A effectué une période d'exercices au 35ème régiment d'aviation de Lyon-Bron du 28 juillet au 11 août 1924 - A effectué une période volontaire d'entrainement comme pilote d'avion au 35ème régiment d'aviation du 17 avril au 27 août 1928 - Nommé Capitaine de réserve, le 25 juin 1929 - A effectué une période sur la base aérienne de Lyon du 24 juillet au 13 août 1933 - A accompli une période d'exercices au bataillon de l'air n° 105, à compter du 29 août 1939 - Maintenu sous les drapeaux en raison de la mobilisation générale et affecté à la section d'ouvriers estafettes 5/105, le 2 septembre 1939 - Affecté au Bataillon de l'Air n° 109, le 20 septembre 1939 - Commandant du groupe de remorquage 4/108, rattaché au bataillon de l'air n° 108, le 1er janvier 1940 - Nommé Commandant de réserve, le 15 mars 1940 - Démobilisé, le 18 juillet 1944 - Domicilié au 248, boulevard Perrier à Marseille (Bouches-du-Rhône), à compter du 18 juillet 1944 - Sources : Pam - LO non communicable - Fiche Matricule du département du Gard - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille C 61 - CCC de l'escadrille N 31 - CCC de l'escadrille SPA 81 - JORF - Dernière mise à jour : 29 novembre 2016.

* Médaille militaire et citation n° 1951 à l'ordre de l'armée, en date du 4 novembre 1915 : "S'est offert spontanément pour accomplir une mission dangereuse; l'a tentée à huit reprises différentes, s'offrant à faible hauteur au feu de l'artillerie ennemie et livrant de fréquents combats aux avions ennemis. A réussi sa mission, le 7 octobre 1915."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation n° 23.378 à l'ordre de l'armée du Ltt Paul Jalaguier, au service des réparations de l'aviation n° 1 de Siant-Cyr, en date du 17 février 1920 : "Comme pilote aviateur à la 581ème escadrille de bombardement en Russie, s'est distingué au cours de la campagne d'été par son courage et son audace."

Adj Georges François Toussaint Jacques Ortoli - Né le 16 juillet 1895 à Poggio-di-Tallano (Corse) - Fils de Jacques Ortoli et de Félicité Quilichini - Domiciliés à Poggio-di-Tallano (Corse) - Classe 1915 - Recrutement d'Ajaccio sous le matricule n° 660 - Avant guerre aviateur - Mobilisé au 2ème groupe d'aviation, le 3 septembre 1914 - Brevet de pilote militaire n° 608 en date du 30 septembre 1914 - Pilote de l'escadrille MF 8 du 2 janvier au 8 juillet 1915 (une victoire homologuée, le 28 avril 1915) - Convoyage avion depuis St-Cyr du 16 au 22 janvier 1915 - Nommé Sergent, le 25 février 1915 - Convoyage avion depuis la RGAé du Bourget du 23 au 27 juin 1915 - Mis au repos à la maison de convalescence de Viry-Chatillon, le 8 juillet 1915 - Pilote de l'escadrille N 31 du 27 octobre 1915 au (3ème trimestre) 1916 (10 victoires homologuées et 4 non homologuées dans cette unité) - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 4 au 23 janvier 1916 - Détaché du 1er au 8 mars 1916 - Nommé Adjudant, le 11 mars 1916 - Médaille Militaire, le 1er juin 1916 - Convoyage d'un SPAD VII du 25 au 29 janvier 1917 - Affecté au centre d'aviation de Villacoublay du (3ème trimestre) au 12 octobre 1916 - Pilote de l'escadrille N 77 du 12 octobre 1916 au 16 janvier 1917 - Pilote de l'escadrille N 31 du 16 janvier 1917 au 5 mai 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 16 avril 1917 - Nommé Sous-lieutenant, le 24 avril 1917 - Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée, le 28 mai 1917 - Evacué du 19 au 25 octobre 1917 - Détaché à Puteaux du 28 au 29 janvier 1918 - Commandant de l'escadrille SPA 57 du 5 mai 1918 à (après le 2ème trimestre 1919) - Hospitalisé à l'ambulance 5/51 du 15 au 18 août 1918 - Pendant la guerre 11 victoires homologuées - Affecté au 2ème régiment de chasse - En congé sans solde pour 2 ans - Affecté au 4ème régiment d'aviation d'observation - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 5 juin 1920 - Affecté au 34ème régiment d'aviation - Démissionnaire de l'armée - Affecté dans la réserve au 1er régiment d'aviation de Thionville-basse-Yutz, le 18 mai 1922 - Affecté dans la réserve au 33ème régiment d'aviation - Officier de la Légion d'Honneur - Nommé Capitaine de réserve, le 25 juin 1934 - Commandeur de la Légion d'Honneur - Affecté dans la réserve à la base aérienne du Bourget-Dugny - Affecté dans la réserve à la base aérienne de l'Air n° 104 - Affecté dans la réserve à la 2ème section du bataillon de l'Air - Affecté dans la réserve au bataillon de l'air 204 de Dugny - Sources : Pam - CCC 8 - CCC 31 - CCC 77 - CCC 57 - FM Corse - JORF - Dernière mise à jour : 18/01/2015 - Photo Gregory Van Wyngarden que je remercie pour son aide.

* Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée du Slt Jacques Toussaint François Georges Ortoli, pilote à l'escadrille N 31, en date du 28 mai 1917 : "Magnifique soldat et pilote hors de pair. d'une ardeur admirable au combat, a déjà abattu huit avions ennemis. A montré, dans des reconnaissances à longue portée, une intelligence, une tenacité et un courage rares. Déjà cinq fois cité à l'ordre et médaillé militaire pour faits de guerre."

* Citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Jacques Toussaint Ortoli, pilote de l'escadrille N 31, en date du 16 avril 1917 : " Le 24 mars, a abattu son sixième avion ennemi qui est tombé sur les premières lignes allemandes sous le feu de notre infanterie."

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Jacques Toussaint François Georges Ortoli, pilote de l'escadrille N 31, en date du 23 juillet 1917 : "Le 19 juin 1917, a attaqué et abattu avec deux autres pilotes un avion ennemi sur ses lignes. Un autre avion allemand se présentant, il l'attaque seul et l'abat immédiatement près des lignes."

Cne Albert Victor Robert Auger - Né le 26 janvier 1889 à Constantine (Algérie) - Fils de Michel Armand Auger (Capitaine au 3ème régiment de Zouaves) et Antoinette Louise Jeanne Bremens - Domiciliés au 29 rue de Bourgogne à Paris (75) puis au 19, rue du temple à Bordeaux (Gironde) - Titulaire d'une bourse nationale d'essai d'externat au lycée Buffon à Paris, le 28 octobre 1897 - Classe 1909 - Recrutement d'Amiens (Somme) sous le matricule n° 70 - Engagé volontaire pour 3 ans au titre du 11ème régiment d'infanterie, le 24 octobre 1907 - Nommé Caporal, le 24 février 1908 - Nommé Sergent, le 26 septembre 1908 - Nommé Sergent-fourrier, le 14 avril 1909 - A suivi les cours de l'école de tir du camp de Ruchard (Indre-et-Loire) du 25 septembre au 9 novembre 1909 - Affecté au 8ème bataillon de Chasseurs à Pied, le 26 octobre 1909 - En formation à l'école militaire d'infanterie comme Aspirant, le 1er novembre 1911 - Affecté au 31ème régiment d'infanterie comme sous-lieutenant, le 1er octobre 1912 - Blessé par une balle avec fracture du fémur de la cuisse droite à Fossé, le 31 août 1914 - Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1914 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 20 octobre 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 25 janvier 1915 - Brevet de pilote militaire n° 928 obtenu à l'école d'aviation militaire de Pau, le 11 mai 1915 - Pilote de l'escadrille C 11 du 11 mai au 29 juillet 1915 - Légèrement blessé par un éclat d'obus à la tête, le 8 juillet 1915 - Stage Nieuport au GDE du 29 juillet au 9 septembre 1915 - Pilote de l'escadrille N 31 du 9 septembre 1915 au 28 avril 1916 - Commandant de l'escadrille N 31 du 22 septembre 1915 au 26 avril 1916 - Détaché à la RGA du 5 au 11 octobre 1915 - Son mécanicien en 1er est le soldat Henri Clin - Nommé Capitaine, le 28 décembre 1915 - Détaché à la RGA du 11 au 23 janvier 1916 - Détaché à Bar-le-Duc du 27 février au 23 mars 1916 - Première victoire homologuée contre un LVG C abattu dans les environs de Cumières, le 13 mars 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 30 mars 1916 - Seconde victoire homologuée contre un Albatros D abattu dans les environs de Creux, le 2 avril 1916 - Blessé au cours d'un accident d'avion, le 16 avril 1916 - Stage au GDE avec mutation au groupe de chasse de Cachy du 15 au 25 octobre 1916 - Pilote de l'escadrille N 3 du 25 octobre 1916 au 28 juillet 1917 - Troisième victoire homologuée contre un Albatros abattu dans les environs de Rogeville, le 9 février 1917 - Blessé au cours d'un combat aérien, le 16 février 1917 - Commandant de l'escadrille N 3 du 6 mai 1917 au 28 juillet 1917 - Détaché à Buc du 11 au 15 avril 1917 - Quatrième victoire homologuée contre un biplace abattu dans les environs de Lierval, le 22 avril 1917 - Cinquième victoire homologuée contre un biplace abattu dans les environs de Vailly, le 11 mai 1917 - Sixième victoire homologuée contre un avion abattu dans les environs de Grandelain, le 4 juin 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 5 juin 1917 - Septième victoire homologuée contre un avion abattu à l'ouest de Montavert, le 28 juin 1917 - Détaché du 10 au 12 juillet 1917 - Grièvement blessé au cours d'un combat aérien, aux commandes du SPAD VII n° S 1723, dans les environs de Boesinghe (Belgique), le 28 juillet 1917 - Son adversaire était probablement le Vfw Rudolph Francke du Jasta 8 qui a revendiqué une victoire à Bixschoote, à 3 km du Nord de Boesinghe - Décédé des suites de ses blessures au combat à l'hôpital militaire de Dunkerque (Nord), le 28 juillet 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 9 août 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 12 août 1917 - Titulaire de 7 victoires homologuées - Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 25 février 1922 - Sources : Extrait de naissance - Base de données "Personnels de l'aéronautique militaire" (Pam) du site "Mémoire des Hommes" (2 fiches)  - Etat des services - Fiche matricule du département de la Somme - Carnets de Comptabilité en Campagne (CCC) de l'escadrille C 11 -  Carnets de Comptabilité en Campagne (CCC) de l'escadrille N 31 - Carnets de Comptabilité en Campagne (CCC) de l'escadrille N 3 - Site "Léonore" (LO) de la Légion d'Honneur - Liste des brevets militaires - Base de données "Mort pour la France" (MpF) du site "Mémoire des Hommes" - Acte de décès - Journal Officiel de la République Française (JORF) - Dernière mise à jour : 24 mars 2018.

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Cne Albert Victor Robert Auger au 31ème régiment d'infanterie, en date du 20 octobre 1914 : "Est depuis le 22 août 1914 une compagnie de son régiment dont tous les officiers avaient été blessés, a en cette qualité brillamment conduit son unité, l'entrainant par son calme et sa froide bravoure jusqu'au moment où il est tombé grièvement blessé (3 balles dont une balle a brisé la cheville)" 

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Albert Victor Robert Auger, pilote à l'escadrille C 11, en date du 5 août 1915 : "Jeune pilote, qui récemment arrivé d'une école d'aviation rivalise avec les vieux pilotes de son escadrille par l'audace et le sang-froid. A poursuivi, jusqu'au bout, le 8 juillet, une importante reconnaissance, malgré un temps très dur et bien que son avion ait été sérieusement endommagé et lui-même légèrement atteint à la tête par un éclat d'obus."

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Albert Victor Robert Auger, pilote à l'escadrille N 31, en date du 6 octobre 1915 : "Jeune officier, pilote remarquable par son audace, son sang-froid, son esprit de sacrifice. Au cours d'une expédition contre les Drachens allemands, le 22 septembre, s'est porté résolument au secours d'un avion monté par deux de ses camarades aux prises avec quatre avions ennemis. A cherché constamment à sa placer entre lui et les quatre avions adverses sur lesquels son officier observateur n'a cessé de faire feu. Est  rentré avec un avion criblé de balles."

* Citation à l'ordre de l'armée du Cne Albert Victor Robert Auger, du 31ème régiment d'infanterie, commandant l'escadrille N 31, en date du 30 mars 1916 : "A fait preuve de la plus joyeuse bravoure dans le commandement d'une escadrille de combat. A livré journellement bataille et a réussi à abattre un avion ennemi, qui s'est écrasé dans nos lignes."

* Citation à l'ordre de l'armée du Cne Albert Victor Robert Auger, commandant l'escadrille N 3, en date du 19 mars 1917 : "Le 9 février 1917, a abattu un avion de combat ennemi en flammes dans nos lignes (3ème avion abattu)"

* Citation à l'ordre de l'armée du Cne Albert Victor Robert Auger, commandant l'escadrille N 3, en date du 5 juin 1917 : "Excellent chef d'escadrille. Brillant pilote de chasse. Blessé une fois dans l'infanterie, deux fois dans l'aviation, reste un modèle d'entrain et d'énergie. Le 11 mai 1917, a abattu son cinquième avion ennemi qui s'est écrasé dans les lignes."

* Citation à l'ordre de l'armée du Cne Albert Victor Robert Auger, du 31ème régiment d'infanterie, commandant l'escadrille N 3, en date du 9 août 1917 : "Brillant pilote de combat. Le 16 février, a attaqué seul quatre avions de chasse ennemis et grâce à son audace et son habileté exceptionnelle, leur a tenu tête jusqu'à ce qu'il ait été blessé. Le 22 avril, a abattu en flammes son quatrième avion allemand."

* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Cne Albert Victor Robert Auger, du 31ème régiment d'infanterie, commandant l'escadrille N 3, en date du 12 août 1917 : "Officier d'élite. Pilote de combat incomparable. D'une audace, d'une habileté et d'un entrain qui ont fait pendant deux ans l'admiration de tous. Tombé glorieusement, le 28 juillet 1917."

* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Cne Albert Victor Robert Auger, du 31ème régiment d'infanterie, commandant l'escadrille N 3, en date du 25 février 1922 : "Excellent officier pilote qui s'était fait remarquer par sa bravoure et son audace. Bien que blessé très grièvement en avion au-dessus des lignes ennemies, a eu le courage de ramener son appareil dans nos lignes. Mort pour la France, le 28 juillet 1917, des suites de ses glorieuses blessures."

Ltt Jean Marie Louis de la Motte de la Motte-Rouge - Né le 22 avril 1881 à Cherbourg (Manche) - Domicilié au 18, rue Saint-Pierre à St-Brieuc (Côtes-d'Armor) - Fils d'Alphonse Marie Victor de la Motte de la Motte Rouge et d'Elise de Nas de Tourris - Classe 1901 - Recrutement de St-Brieuc (Côtes-d'Armor) sous le matricule n° 979 - Engagé volontaire pour quatre ans, au titre du 24ème régiment de Dragons, le 29 janvier 1902 - Nommé Brigadier, le 30 juillet 1902 - Nommé Maréchal des Logis, le 30 septembre 1903 - Rengagé pour deux ans, à compter du 29 janvier 1906 - Rengagé pour un an, à compter du 29 janvier 1908 - Rengagé pour un an au titre du 28ème régiment de Dragons, à compter du 29 janvier 1909 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 13ème régiment de cuirassiers, le 1er octobre 1909 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 1er octobre 1911 - Placé en position de "non activité" par suspension d'emploi, le 18 juillet 1912 - Rappelé à l'activité et affecté au 3ème régiment de cuirassiers, le 23 décembre 1912 - Blessé d'une fracture de la clavicule droite au cours d'une chute de cheval, le 28 octobre 1913 - Citation à l'ordre de la 4ème division de cavalerie, le XX septembre 1914 - Affecté au 5ème régiment de Cuirassiers, le 25 juin 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur en septembre 1916 - Observateur de l'escadrille N 62 au 25 septembre 1916 au (3ème trimestre 1916) - Observateur de l'escadrille C 43 pednant le 3ème trimestre 1916 - Observateur de l'escadrille R 210 du (3ème trimestre 1916) au 20 janvier 1917 - Citation à l'ordre du corps d'armée en février 1917 - Observateur de l'escadrille N 31 du 6 avril au 18 mai 1917 - Observateur de l'escadrille F 24 du 18 mai au 8 juin 1917 - Passé élève pilote à l'école de Chartres, à compter du 8 juin 1917 - Brevet de pilote militaire n° 7473 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 13 juillet 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord, à compter du 17 juillet 1917 - Stage de spécialisation à l'école d'aviation militaire de Pau, jusqu'au 15 septembre 1917 - Pilote du GDE du Plessis-Belleville du 15 septembre au 23 octobre 1917 - Pilote de l'escadrille N 96 du 23 octobre 1917 au 14 janvier 1918 - Hospitalisé à l'hôpital de l'école Polytechnique à Paris du 30 novembre au 19 décembre 1917 - Affecté à l'escadrille SPA 161 annulée, en date du 4 janvier 1918 - Tué au cours d'un accident d'avion, aux commandes d'un Nieuport, sur le terrain d'aviation de Lhéry (Marne), le 14 janvier 1918 - Son corps a été évacué sur l'ambulance 16/1 de Lhéry (Marne) - Il a été tué par des fractures multiples et lésions internes - Il a été inhumé dans le cimetière de Jonchery-sur-Vesle (Marne) - Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 30 janvier 1918 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre du 5ème régiment de Cuirassiers, à titre posthume, en date du 28 novembre 1920 - Photo Gilles de la Motte de la Motte Rouge que je remercie pour son aide - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - Fiche matricule du département des Côtes d'Armor - CCC de l'escadrille R 210 - CCC de l'escadrille N 31 - CCC de l'escadrille F 24 - CCC de l'escadrille N 96 - JORF - MpF (2 fiches) - Dernière mise à jour : 21 février 2018.

* Citation à l'ordre de la 4ème division de cavalerie, le XX septembre 1914 : "Pour avoir fait preuve des meilleures qualités de décision et d'une énergie remarquable en effectuant au cours d'une reconnaissance à longue portée un parcours de 300 km dont 200 à travers les lignes ennemies, à la suite duquel cet officier a rejoint son régiment après n'avoir perdu qu'un cavalier."

* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 30 janvier 1918 : "Officier d'un moral très élevé, ayant au plus haut point le respect de la tradition et le sentiment du devoir. A trouvé une mort glorieuse au départ d'une mission sur l'ennemi."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre du 5ème régiment de Cuirassiers, à titre posthume, du Ltt Jean Marie Louis de la Motte de la Motte Rouge, en date du 28 novembre 1920 : "Officier d'un moral très élevé, ayant au plus haut point le respect de la tradition et le sentiment du devoir. A trouvé une mort glorieuse, le 14 janvier 1918, au départ d'une mission sur l'ennemi. A été cité."

Cdt Raymond Marie Ernest Yence - Né le 4 septembre 1874 au Mans (Sarthe) - Fils de René Frédéric Léopold Yence et de Marie Juliette Osite Poirier - Domiciliés à Flavin (Aveyron) en 1894 - Classe 1894 - Recrutement de Rodez (Aveyron) sous le matricule n° 1633 - Engagé volontaire pour trois ans, au titre du 26ème régiment d'artillerie, le 10 mars 1893 - Nommé Canonnier-conducteur, le même jour - Nommé Brigadier, le 9 octobre 1893 - Nommé Maréchal des Logis, le 29 septembre 1894 - Passé dans la réserve de l'armée d'active, le 10 mars 1896 - Interruption de services du 10 mars 1896 au 21 septembre 1897 - Rengagé pour trois ans au titre du 26ème régiment d'artillerie, le 22 septembre 1897 - A été blessé par un entorse du genou gauche lors d'une chute pendant une reprise de manège, le 22 octobre 1897 - Rengagé pour deux ans au titre du 26ème régiment d'artillerie, le 22 septembre 1900 - Rengagé pour cinq ans au titre du 26ème régiment d'artillerie, le 15 février 1902 - Elève officier de l'école militaire d'artillerie du Génie, le 1er avril 1902 - Affecté à la 7ème batterie du 22ème régiment d'artillerie, le 1er avril 1903 - Marié avec Mlle Clémentine Marie Augusta de Froger de l'Eguille à Ixelles (Belgique), le 27 octobre 1903 - Nommé Lieutenant en second, le 1er avril 1905 - Affecté au 1er bataillon d'artillerie à pied à Dunkerque, le 22 décembre 1906 - Affecté au 1er régiment d'artillerie à pied, le 1er mars 1910 - Affecté à l'établissement d'aviation militaire de Vincennes comme officier aviation, le 3 août 1910 - Brevet de pilote civil FAI n° 220 délivré par l'Aéro-Club de France, le 29 août 1910 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 30 décembre 1911 - Commandant du centre d'aviation militaire de Maubeuge et de l'escadrille D 4 du 4 décembre 1912 au 27 mai 1914 - Nommé Capitaine, le 23 décembre 1912 - Affecté au 2ème groupe aéronautique, le 1er janvier 1913 - Affecté, par réorganisation, au 2ème groupe d'aviation, le 1er janvier 1914 - Affecté au camp d'aviation d'Avord, le 27 mai 1914 - Commandant de l'escadrille MS 31, le 20 septembre 1914 - Affecté à la direction aéronatique du DAB, le 15 octobre 1914 - Chargé de suivre les essais des avions breguet-Michelin, le 8 janvier 1915 - Commandant la 1ère division d'escadre Breguet Michelin, le 19 mai 1915 - Commandant du groupe Breguet-Michelin BM 5, le 17 avril 1916 - Citation n° 3092 à l'ordre de l'armée, en date du 18 juin 1916 - Nommé Chef d'escadron à titre temporaire, le 21 février 1917 - Affecté provisoirement au 2ème groupe d'aviation, le 20 décembre 1917 - Affecté à l'inspection générale des écoles des dépôts d'aviation, le 25 février 1918 - Nommé Chef d'escadron à titre définitif, le 28 juin 1918 - Affecté à la mission aéronautique d'Algérie, le 1er mars 1919 - Commandant de l'aéronautique de la division d'Oran, le 1er mars 1919 - En Algérie du 24 octobre 1919 au 25 mai 1920 - Placé en position "Hors cadre aéronautique", en date du 20 mai 1920 - Détaché à l'école des spécialistes de Bordeaux - Affecté au 12ème régiment d'aviation de bombardement de Lachen-Speyerdof, le 25 mai 1920 - Nommé Commandant du parc d'aviation n° 12, le 1er juin 1920 - Médaille de l'Yser, en date du 9 mars 1921 - Grade d'officier de la Légion d'Honneur, en date du 15 octobre 1921 - Affecté au 37ème régiment d'aviation comme commandant du parc d'aviation n° 37 - Nommé Commandant en second du 21ème régiment d'aviation, le 23 mars 1925 - N'a pas rejoint cette affectation - Nommé Commandant en second du 33ème régiment d'aviation, le 7 mai 1925 - Nommé Lieutenant-colonel en 1925 - Affecté au magasin général d'aviation n° 4 - En congé définitif (retraite), le 1er avril 1928 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 12 - Nommé, dans la réserve, au grade de colonel, le 9 juin 1934 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 34, le 2 mai 1935 - Nommé Colonel honoraire, le 28 octobre 1938 - Décédé à Rodez (Avetron), le 10 août 1953 - Photo L'illustration - Je cherche une photo de meilleure qualité de cet officier - Sources : Registre d'état-civil (n° 804) de la mairie du Mans (Sarthe) - Etat des services - Fiche matricule conservée aux archives départementales de l'Aveyron - LO - JORF - Dernière mise à jour : 13 octobre 2023.

* Citation n° 3092 à l'ordre de l'armée du Cne Raymond Marie Ernest Yence, Commandant le groupe BM 5, en date du 18 juin 1916 : "Pilote expérimenté, qui depuis le début de la guerre s'est successivement signalé par ses reconnaissances et ses bombardements de nuit. Appelé au commandant d'un groupe de bombardement, a obtenu grâce à son exemple et malgré des moyens d'exécution précaires, des résultats heureux. A dirigé un bombardement de nuit à grande distance particulièrement réussi."

 

Photo du MdL Fernand Boon

MdL Fernand Boon - Né le 11 mars 1893 à Courmelois (Marne) - Fils de Désiré Boon et de Marie Barre - Domiciliés à Courmelois (Marne) - Classe 1910 - Recrutement de Reims (Marne) sous le matricule n° 37 - Engagé volontaire au titre du 3ème régiment de chasseurs à cheval, le 29 mars 1911 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 26 septembre 1914 - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, en date du 17 octobre 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote - Brevet de pilote militaire n° 2207 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 29 décembre 1915 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord, jusqu'au 7 février 1916 - Pilote du GDE du Plessis-Belleville du 7 février au 30 mars 1916 - Pilote de l'escadrille N 31 du 30 mars au 7 septembre 1916 - Tué au cours d'un accident d'atterrissage, aux commandes d'un Nieuport 17 sur le terrain d'aviation de Toul (Meurthe-et-Moselle), le 7 septembre 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 21 septembre 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 29 mai 1920 - Fernand Boon repose dans la nécropole nationale de Chollot-Ménillot à Toul (Meurthe-et-Moselle) - Photo Albin Denis du 16 octobre 2017 - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - Bailey/Cony - Fiche matricule du département de la Marne - JORF - MpF - Revue L'Aérophile - Dernière mise à jour 21 octobre 2017.

* Citation à l'ordre de l'armée du MdL Fernand Boon au 3ème régiment de chasseurs, en date du 26 septembre 1914 : "Etant en reconnaissance, a eu un éclaireur tué et son propre cheval abattu. A fait preuve d'énergie en restant sous le feu et en ramenant le corps de son cavalier."

* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée du MdL Fernand Boon au 3ème régiment de chasseurs, en date du 17 octobre 1914 : "Cité à l'ordre de l'armée, le 25 septembre, pour sa belle conduite, s'est de nouveau distingué par son courage et son sang-froid. Grièvement blessé."

* Citation à l'ordre de l'armée du MdL Fernand Boon, pilote à l'escadrille N 31, en date du 21 septembre 1916 : "Pilote incomparable. Tombé glorieusement, le 7 septembre 1916."

* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du MdL Fernand Boon au 3ème régiment de chasseurs, pilote à l'escadrille N 31, en date du 29 mai 1920 : "Sous-officier valeureux. A toujours donné entière satisfaction tant par sa belle attitude au feu que par sa manière habituelle de servir. Tombé pour le salut de la patrie, le 7 septembre 1916."

 

Photo du Cne Louis Mathieu

Cne Louis Baptiste Mathieu - Né le 2 mars 1883 à Paris 17ème (75) - Classe 1905 - Recrutement du 1er bureau de la Seine sous le matricule n° 1669 - Affecté au 42ème régiment d'artillerie - Brevet de pilote militaire n° 429 obtenu, le 17 mars 1914 - Pilote de l'escadrille BL 10 du 1er octobre 1914 au 3 avril 1915 - Nommé Capitaine, le 1er novembre 1914 - En mission à St-Cyr du 13 au 18 novembre 1914 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 28 février 1915 - Pilote de l'escadrille MS 31 / N 31 du 16 mai au 22 septembre 1915 - Détaché à Ancemont du 23 au 24 juin 1915 - Tué au cours d'un combat aérien, le 22 septembre 1915 - Il faisait équipage avec le Cne Gabriel Louis Auguste Petitjean qui a également perdu la vie - Leurs corps ont été déposés à l'hôpital de Gama de Toul (Meurthe-et-Moselle) - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 10 octobre 1915 - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille BL 10 - CCC de l'escadrille MS 31 / N 31 - LO - MpF - Dernière mise à jour : 13 janvier 2018.

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Cne Louis Baptiste Mathieu, pilote commandant l'escadrille N 31, en date du 28 février 1915 : "Officier d'élite, chef d'escadrille et pilote de premier ordre. Donnant à tous l'exemple du devoir et du sacrifice. Au cours d'une attaque contre les Drachens allemands, le 22 septembre, s'est trouvé aux prises avec quatre avions ennemis, et a trouvé dans cette lutte une mort glorieuse."

* Citation à l'ordre de l'armée du Cne Louis Mathieu, pilote commandant l'escadrille N 31, en date du 10 octobre 1915 : "Officier d'élite, chef d'escadrille et pilote de premier ordre, donnant à tous l'exemple du devoir et du sacrifice. Au cours d'une attaque contre les Drachens allemands, le 22 septembre, s'est trouvé aux prises avec quatre avions ennemis, et a trouvé dans cette lutte une mort glorieuse."

 

Photo du Cne Charles Dupuy

Cne Charles Albert Andrien Dupuy - Né le 21 juillet 1881 au 20, rue Visconti à Paris 6ème (75) - Fils de Charles Armand Clément Dupuy (architecte) et de Marguerite Tessain - Domiciliés au 32, avenue du Trocadéro à Paris 16ème (75) puis au 66, rue de la Pompe à Paris (75) - Classe 1901 - Recrutement du 2ème bureau de la Seine sous le n° 4023 - Engagé volontaire pour quatre ans, au titre du 7ème régiment de Hussards, le 12 novembre 1900 - Nommé Brigadier, le 26 mai 1901 - Nommé Maréchal des Logis, le 19 mars 1902 - Nommé Maréchal des Logis fourrier, le 11 juin 1903 - Fin d'engagement et passage dans la réserve, le 12 novembre 1904 - A obtenu le certificat d'aptitude à l'emploi de chef de section dans la réserve - Profession Agent de publicité - Affecté dans la réserve au régiment de cavalerie légère caserné à Meaux (Seine-et-Marne) - Nommé Sous-lieutenant de réserve et affecté, dans la réserve, au 5ème régiment de chasseurs, le 1er juillet 1905 - Lettre de félicitations avec citation pour la rédaction d'une instruction du tir au syndicat des tireurs français, en date du 23 février 1906 - Nommé Lieutenant de réserve, le 1er juillet 1909 - A effecté une période d'exercices au 5ème régiment de chasseurs à cheval du 15 au 22 mars 1910 - Lettre de félicitations avec citation comme instructeur d'équitation à l'escadron Daumesnil, en date du 11 juin 1910 - Lettre de félicitations avec citation comme instructeur de tir à la société mixte de tir "Les tireurs de la Seine", en date du 11 août 1910 - Nommé Officier d'académie comme administrateur de la société de préparation militaire à Paris, en date du 8 janvier 1912 - Domicilié au 24, rue Lalo à Paris 16ème (75), à compter du 7 juin 1912 - Affecté, dans la réserve, au service d'état-major de cavalerie, le 30 avril 1913 - Citation au bulletin officiel du Ministère de la Guerre comme instructeur d'équitation à la réunion hippique militaire, en date du 11 juillet 1914 - Rappelé à l'activité au service d'état-major de cavalerie, le 2 août 1914 - Blessé au combat, le 22 octobre 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 7 septembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2106 obtenu à l'école d'aviation militaire de Pau, le 17 décembre 1915 - A l'école d'aviation militaire de Pau, jusqu'au 19 janvier 1916 - Brevet de pilote FAI n° 2965 délivré par l'Aéroclub de France, le 26 février 1916 - Pilote de la RGAé du 16 janvier au 7 février 1916 - Pilote du GDE du 7 février au 15 mai 1916 - Pilote de l'escadrille N 48 du 15 mai au 16 novembre 1916 - Blessé d'une balle de mitrailleuse au cou, qui a effleuré la carotide, au cours d'un combat aérien contre un Aviatik dans les environs de Lunéville (Meurthe-et-Moselle), le 24 mai 1916 - Hospitalisation et convalescence du 24 mai au 28 juin 1916 - Rentré à l'escadrille N 48, le 28 juin 1916 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 24 mai 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 3 novembre 1916 - Pilote de l'escadrille N 395 du CRP (future escadrille SPA 461) du 16 novembre 1916 au 1er avril 1917 - Pilote de l'escadrille N 351 du CRP (future escadrille SPA 463) du 1er avril au 18 mai 1917 - Passé à l'armée d'active et nommé Capitaine à titre définitif, le 1er mai 1917 - Pilote de l'escadrille N 31 du 18 mai au 17 juillet 1917 - Commandant de l'escadrille N 31 / SPA 31 du 17 juillet 1917 au 6 mai 1918 - Une victoire homologuée contre un Fokker Dr I abattu au Sud-Est de Montdidier, le 11 avril 1918 - Commandant par intérim du GC 12 du 6 mai au 11 novembre 1918 - Citation n° 5 à l'ordre du groupe d'armée de réserve, en date du 29 avril 1918 - Croix de Guerre avec trois palmes - En congé sans solde de deux ans, à compter du 1er octobre 1919 - Affecté, pendant son congé sans solde, au 4ème régiment d'aviation d'observation, à compter du 20 mai 1920 - Démissionnaire de l'armée d'active, le 31 juillet 1922 - Passé dans la réserve de l'armée d'active, le 1er octobre 1922 - Profession après guerre Publicitaire - Affecté, dans la réserve, au 3ème régiment d'aviation de chasse de Châteauroux - A accompli une période d'entrainement au 3ème régiment d'aviation de chasse de Châteauroux du 1er au 15 août 1926 - A accompli une période d'entrainement au 3ème régiment d'aviation de chasse de Châteauroux du 18 juillet au 1er août 1927 - Nommé Chef de bataillon de réserve, le 20 décembre 1927 - A accompli une période volontaire au 3ème régiment d'aviation de chasse du 24 juillet au 7 août 1929 - Grade d'officier de la Légion d'Honneur, en date du 16 octobre 1929 - A accompli une période volontaire au 3ème régiment d'aviation de chasse du 18 août au 7 septembre 1930 - A accompli une période de réserve au 3ème régiment d'aviation de chasse du 12 au 26 août 1931 - A accompli une période échelonnée pendant le 3ème trimestre 1933 au centre d'Orly - Période volontaire échelonnée sur 4 jours au centre d'Orly en 1935 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 3 de Châteauroux - Nommé lieutenant-colonel, le 5 juillet 1935 - A effectué au période obligatoire à la base aérienne n° 10 du 20 au 23 juillet 1936 - Croix des services militaires volontaires, en date du 21 juillet 1936 - A effectué au période volontaire au centre d'Orly de 4 jours en 1936 - Affecté, dans la réserve, à la base aérienne de Châteauroux, le 1er décembre 1936 - Classé en position de cadre sédentaire, le 2 février 1937 - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale et affecté au bataillon de l'air n° 103, le 2 septembre 1939 - Affecté comme Commandant du Parc du bataillon de l'air n° 109, le 20 novembre 1939 - Décédé à Paris 16ème (75), le 19 août 1963 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 1802) de la Mairie du 6ème arrondissement de Paris - Pam - Liste des brevets militaires - Fiche matricule du 2ème bureau de la Seine conservée aux archives départementales de Paris - CCC de l'escadrille N 48 - CCC de l'escadrille SPA 461 - CCC de l'escadrille SPA 463 - CCC de l'escadrille N 31 / SPA 31 - LO - JORF - Dernière mise à jour : 24 mars 2022.

* Citation à l'ordre de l'armée, en date du 3 novembre 1916 : "Officier pilote d'un très grand mérite ayant donné à maintes reprises des preuves d'un courage et d'un allant au-dessus de tout éloge. A peine remis d'une blessure de guerre extrêment grave, a repris son rang à l'escadrille où il a donnéà tous l'exemple du devoir et du mépris du danger. Compte à son actif plusieurs durs combats entre autres le 26 août où il ne put regagner que difficilement nos lignes, son avion ayant été mitraillé par un Aviatik de chasse."

* Citation n° 5 à l'ordre du groupe d'armée de réserve du Cne Charles Albert Dupuy au 5ème régiment de chasseurs à cheval, détaché à l'escadrille SPA 31, en date du 29 avril 1918 : "Remarquable chef d'escadrille d'une autorité, d'une ardeur, d'un entrain qui ne se démentent jamais. A fait de son escadrille une unité aussi allante que disciplinée. Le 11 avril 1918, a abattu un avion ennemi."

 

Les avions

Terrain de Toul (54) - L'escadrille MS 31 a stationné sur place à deux reprises entre le 20 décembre 1914 et le 14 octobre 1915 - Photo Roger Kissel transmise par Roland Kissel, son fils, que je remercie pour son aide.

Terrain de Villers-les-Nancy (54) - L'escadrille MS 31 a stationné sur place du 20 décembre 1914 au 10 février 1915, puis de mars au 4 avril 1915 - Cette photo, postérieure à la période concernée, a été prise en octobre 1918 - Photo Roger Kissel transmis par Roland Kissel, son fils, que je remercie pour son aide.

Terrain de Villers-les-Nancy (54) - L'escadrille MS 31 a stationné sur place du 20 décembre 1914 au 10 février 1915, puis de mars au 4 avril 1915 - Cette photo, postérieure à la période concernée, a été prise en octobre 1918 - Photo Roger Kissel transmis par Roland Kissel, son fils, que je remercie pour son aide.

Morane Saulnier type L ayant équipé l'escadrille MS 31 du 25 septembre 1914 au 26 avril 1915 - Carte postale d'époque.

Terrain de Verdun (55) - L'escadrille MS 31 a stationné sur place du 10 février à mars 1915 - Photo Roger Kissel transmis par Roland Kissel, son fils, que je remercie pour son aide.

Alignement des Nieuport 10 et Morane Saulnier type L de l'escadrille N 31 sur le terrain de Toul en avril 1915 - L'escadrille MS 31 / N 31 a stationné sur ce terrain de Meurthe-et-Moselle du 26 septembre au 20 décembre 1914 et du 4 avril au 14 octobre 1915 - Il s'agit ici du second séjour - Photo collection Philippe Bentresque que je remercie pour son aide.

Nieuport 10 n° 209 de l'escadrille MS 31 sur le terrain de Toul, à la fin avril 1915 - Cet avion sera transféré sur l'escadrille 561 de Venise à partir d'août 1915 - Photo collection Philippe Bentresque que je remercie pour son aide.

Trois Nieuport 10, dont le n° N 446 au premier plan, de l'escadrille MS 31 sur le terrain de Toul, à la fin avril 1915 - Photo collection Philippe Bentresque que je remercie pour son aide.

Débris de l'Albatros C II n° 104 / 15 du FlAbt 70 monté par l'équipage Gefr Kurt Kröner (pilote) et Ltn Guido Wolff (observateur) du FlAbt 70 abattu au-dessus de la forêt de Puvenelle, près de Blénod-les-Pont-à-Mousson, le 10 octobre 1915 - Leur vainqueur est Slt Jean-Marie Bourhis, pilote de l'escadrille N 31 - Photo collection Drakegoodman que je remercie pour son aide.

Corps de l'équipage de l'Albatros C II n° 104 / 15 composé du Gefr Kurt Kröner (pilote) et Ltn Guido Wolff (observateur) du FlAbt 70 - Ils ont été tués au cours d'un combat au-dessus de la forêt de Puvenelle, près de Blénod-les-Pont-à-Mousson, le 10 octobre 1915 - Photo collection Drakegoodman que je remercie pour son aide.

Nieuport 10 monoplace n° 269 de l'escadrille N 31 déployé sur le terrain de Verdun en février-mars 1916 - Cette escadrille a perçu son premier Ni 10, le 26 avril 1915 - Photo André Landre transmis par M. André Ferdinand Landre que je remercie pour son aide.

Nieuport 11 n° 674 de l'escadrille N 31 déployé sur le terrain de Verdun en février-mars 1916 - Cette escadrille a perçu son premier Ni 11, le 5 janvier 1916 - Photo André Landre transmis par M. André Ferdinand Landre que je remercie pour son aide.

Morane Saulnier XX de l'escadrille N 31 sur le terrain de Toul en janvier-février 1916. Photo transmise par Jean-Marie Picquart que je remercie pour son aide précieuse.

Pilotes de l'escadrille N 31 à Toul en janvier-février 1916 - Le 1er, à partir de la gauche, est l'Adj Paul Tarascon. Affecté d'abord à l'école de Pau où il formera de grands pilotes, il demande à être affecté à une unité combattante. Il sera tout d'abord muté à l'escadrille MS 31, puis aux escadrilles N 3 et finalement à la N 62 où il remportera la totalité de ses 12 victoires homologuées et 7 non homologuées. Photo transmise par Jean-Marie Picquart que je remercie pour son aide précieuse.

Pilotes de l'escadrille N 31 à Toul à l'automne 1915 - Le 2ème, à partir de la gauche, est l'Adj Paul Tarascon, qui, après avoir été instructeur de Guynemer à Pau, s'illustrera au sein des escadrilles N 3, N 62 et SPA 62 - Le 3ème est le Slt Leth Jensen (Danemark) et le 4ème le Sgt Jacques Ortoli - Les autres aviateurs sont à identifier. Photo transmise par Jean-Marie Picquart que je remercie pour son aide précieuse.

De gauche à droite : Sgt-fourrier Robert Schildge (comptable) - Slt Jean Bourhis (pilote blessé le 14 mars et décédé le 21 mars 1916) - Sgt Paul Tarascon (pilote) - Terrain de Toul (54) en février 1916 - A l'arrière plan, un des Nieuport 10 de l'escadrille N 31 - Photo collection Laurent Soyer que je remercie pour son aide.

Officiers pilotes de l'escadrille N 31 sur le terrain de Toul, le 17 mars 1916 - Paul Tarascon est le second à partir de la droite - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Annexe BDIC du musée de l'Armée des Invalides à Paris mis en ligne par le site "Gallica" de la Grande Bibliothèque de France.

Spad VII de l'escadrille N 31. L'archer grec est posé sur un cercle noir ajouré - Photo SHD section Air de Vincennes.

L'Albatros C X n° 9233/16 du FlAbt 46 a été abattu par trois pilotes en coopération, le 3 juin 1917 - Il s'agit du Sgt Adrien Chapelle (N 31) - MdL Constant Soulier (N 26) - Ltt Honoré de Bonald (N 69) - Les deux membres d'équipage allemands, Ltn Werner (pilote) et le Ltn Kittel (obs) ont été faits prisonniers - Deux des pilotes français posent en compagnie des aviateurs allemands ainsi que trois mécaniciens, le 3ème pilote français, auteur de cette victoire homologuée, est en train d'examiner le poste d'équipage - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Fabien Lamontre que je remercie pour son aide.

L'Albatros C X n° 9233/16 du FlAbt 46 a été abattu par trois pilotes en coopération, le 3 juin 1917 - Il s'agit du Sgt Adrien Chapelle (N 31) - MdL Constant Soulier (N 26) - Ltt Honoré de Bonald (N 69) - Les deux membres d'équipage allemands, Ltn Werner (pilote) et le Ltn Kittel (obs) ont été faits prisonniers - Photo collection Samuel Kittler que je remercie pour son aide.

Rumpler C IV n° 1454/17 du Flabt 209, capturé après un combat contre le Slt Covin de la SPA 31, le 24 octobre 1917. Son équipage composé de l'Uffz Straumer (pilote) et du Ltn d.R Helmut Joeden (obs), a posé l'avion sur le terrain de Cramaille et a été fait prisonnier. Photo famille Détraz que je remercie pour son aide précieuse.

Rumpler C IV n° 1454/17 du Flabt 209, capturé après un combat contre le Slt Covin de la SPA 31, le 24 octobre 1917. Son équipage composé de l'Uffz Straumer (pilote) et du Ltn d.R Helmut Joeden (obs), a posé l'avion sur le terrain de Cramaille et a été fait prisonnier. Photo famille Détraz que je remercie pour son aide précieuse.

 

Les avions

Morane Saulnier P de l'escadrille N 31 de l'équipage MdL Charles Gauthier (pilote) et soldat Abel Denis (mitrailleur) forcé d'atterrir en territoire tenu par les Allemands, dans les environs de Bersee, après un combat aérien contre le Vizefeldwebel Georg Strasser du Jasta 17, le 10 juillet 1917. L'avion a été envoyé à l'école de chasse allemande de Valenciennes / Famars. Sur cette photo, on peut apercevoir deux As allemands, de gauche à droite, Ltn Erwin Boehme (dernier commandant du Jasta Boelcke), Ltn Burkhard Lehmann, Hauptmann Martin Zander (commandant du Jasta 1), inconnu, Ltn Biesel. Photo collection Gregory Van Wyngarden que je remercie pour son aide.

Autre vue du Morane Saulnier P de l'escadrille N 31 de l'équipage MdL Charles Gauthier (pilote) et soldat Abel Denis (mitrailleur) forcé d'atterrir en territoire tenu par les Allemands, dans les environs de Bersee, après un combat aérien contre le Vizefeldwebel Georg Strasser du Jasta 17, le 10 juillet 1917. Photo collection Gregory Van Wyngarden que je remercie pour son aide.

Nieuport 10 de l'escadrille N 31 à Toul en janvier-février 1916 - Photo transmise par Jean-Marie Picquart que je remercie pour son aide précieuse.

Nieuport 10 et 11 de l'escadrille N 31 sur le terrain de Toul en janvier-février 1916 - Photo transmise par Jean-Marie Picquart que je remercie pour son aide précieuse.

Autre vue de l'épave de l'Albatros C II n° 104 / 15 du FlAbt 70 abattu dans la forêt de Puvenelle, près de Blénod-les-Pont-à-Mousson, le 10 octobre 1915 - Le Slt Jean-Marie Bourhis, pilote victorieux de l'escadrille N 31, venu examiner l'appareil qu'il a abattu, est marqué d'une croix - Photo collection Drakegoodman que je remercie pour son aide.

Le Nieuport 16 n° 957 de l'Adj Ortoli, pilote de l'escadrille N 31 du 6 novembre 1915 au XXX - (10 VH et 4 NH à la 31) après une victoire sur un LVG près de Mesnil-la-Tour sur le terrain de Toul, le 4 juin 1916 - Photo collection Jean Lassaque que je remercie pour son aide.

Le Ltt Roger de Richemont, pilote de l'escadrille N 31 pose aux commandes du Nieuport 17 n° 1396 sur le terrain de Toul, le 19 juillet 1916 - L'avion est équipé de huit rails pour lancement de fusées anti-Drachen le Prieur - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jacques Agié - Photo ECPAD n° SPA-25-X-1072.

Le Ltt Roger de Richemont, pilote de l'escadrille N 31 pose aux commandes du Nieuport 17 n° 1396 sur le terrain de Toul, le 19 juillet 1916 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo appartenant au fond "Valois" de l'annexe BDIC du Musée de l'Armée des Invalides à Paris.

Nieuport 17 de l'escadrille N 31 photographié sur le terrain de Toul, le 19 juillet 1916 - Le biplan est armé d'une mitrailleuse Vickers placée sur l'aile supérieure et non synchronisée - Photo Frédéric Steinbach que je remercie pour son aide.

Nieuport 17 n° 2254 (n° 25) entièrement aluminium arbore l'archer grec posé sur un cercle en pointillé - Photo SHD section Air de Vincennes - n° D 2004 / 076 - Origine Général Mutin.

Terrain de Lemmes (55) - L'escadrille N 31 a stationné sur place du 14 octobre 1916 au 30 janvier 1917 - Cette photo, postérieure à la période concernée, a été prise en août 1917 - Photo Roger Kissel transmis par Roland Kissel, son fils, que je remercie pour son aide.

Nieuport 17 n° 2183 du Brig Maurice Girard, tué au combat dans les environs d'Aure-près-Tahure (51), le 16 février 1917 - Son adversaire était probablement le Ltn Hartmut Baldamus du Jasta 9 - Photo Collection Gregory van Wyngarden que je remercie pour son aide.

Spad VII n° 1054 codé "3" de la N 31 en 1917. Cet avion a été, soit détruit par accident, soit au combat et ramené au terrain. Photo Collection Dominique Baulier que je remercie pour son aide.

Autre vue du Spad VII n° 1054 codé "3" de la N 31 en 1917 - Photo Collection Richard de Méritens que je remercie pour son aide.

Spad VII n° 224 codé "3" du Ltt Jean Mistarlet posé chez l'ennemi après un combat contre le Ltn Heinrich Bongartz du Jasta 36, le 6 avril 1917 - Il est photographié juste après sa capture et l'on peut voir que l'axe d'une des roues a été brisé à l'atterrissage - Photo Collection Rainer Absmeier que je remercie pour son aide.

Spad VII n° 224 codé "3" du Ltt Jean Mistarlet de l'escadrille N 31 posé chez l'ennemi après un combat, le 6 avril 1917 - Il est photographié avec ses marquages d'origine et la roue réparée - Photo Collection David Méchin que je remercie pour son aide.

Spad VII n° 224 du Ltt Jean Mistarlet de l'escadrille N 31 posé chez l'ennemi après un combat, le 6 avril 1917. Cet avion, récupéré en état de vol, a été testé en vol par les Allemands. Pour éviter toutes méprises, les cocardes françaises ont été largement recouvertes des croix tout en préservant l'insigne de l'escadrille 31, ainsi que le numéro individuel "3". Photo Ebay Allemagne.

Spad VII n° 224 du Ltt Jean Mistarlet de l'escadrille N 31 posé chez l'ennemi après un combat, le 6 avril 1917 - Photo Collection Gregory van Wyngarden que je remercie pour son aide.

Spad VII n° 224 du Ltt Jean Mistarlet de l'escadrille N 31 posé chez l'ennemi après un combat, le 6 avril 1917. Photo Collection Gregory van Wyngarden que je remercie pour son aide.

Spad VII n° 224 du Ltt Jean Mistarlet de l'escadrille N 31 posé chez l'ennemi après un combat, le 6 avril 1917. Photo Collection Gregory van Wyngarden que je remercie pour son aide.

Spad VII n° 224 du Ltt Jean Mistarlet de l'escadrille N 31 posé chez l'ennemi après un combat, le 6 avril 1917. Photo Collection Gregory van Wyngarden que je remercie pour son aide.

Un autre SPAD VII capturé par les Allemands - Cet avion porte des bandes de couleur sur le sommet du fuselage - Il s'agit probablement du SPAD VII n° 2119 du Cne Guy d'Aymery - Ce pilote a été fait prisonnier, le 24 septembre 1917 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Archives Municipales de Saint-Quentin transmise par M. Frédéric Pillet, Chargé d'études documentaires de cette ville, que je remercie pour son aide.

Terrain de Villeselve (60) en novembre 1917 - L'escadrille SPA 31 a stationné sur ce terrain du 1er octobre 1917 au 2 janvier 1918 - Photo prise par le Slt Francis Paul, observateur de l'escadrille N 79 - Photo Marcel Thibon transmise par Françoise Rivemale, sa petite fille, que je remercie pour son aide.

Spad VII n° 3284 codé "11" de l'escadrille SPA 31. Cet avion, piloté par le caporal Sydney Drew, pilote américain, a été abattu en combat aérien, le 19 mai 1918. Le caporal a été fait prisonnier. Photo Collection Gregory H. Van Wyngarden.

Spad XIII codé "15" de l'escadrille SPA 31 pendant l'été 1918. L'archer grec blanc ou jaune est posé sur un cercle noir plein. Le numéro d'identification au sein de l'unité (n° 15) est de couleur blanche - Photo archives EC 2/7 "Argonne".

Autre vue du même Spad XIII codé "15" appartenant à l'escadrille SPA 31 pendant l'été 1918 - Photo archives EC 2/7 "Argonne".

Pilote Jean de l'escadrille SPA 31 pose aux côtés de son Spad baptisé "Poupoule" . Le dessin de l'archer grec et son décor de fond sont beaucoup plus sophistiqués, on peut penser qu'il s'agit d'un avion photographié après la Grande Guerre, soit lors de l'occupation de l'Allemagne, soit sur le terrain de Thionville-Basse-Yutz. Photo Collection Jean-Jacques Leclercq que je remercie pour son aide.

 

Couleurs des avions

SPAD XIII codé "9" du Slt Louis Antoine Chartoire, pilote de l'escadrille SPA 31 du 29 septembre 1917 au 27 mai 1919 - Trois victoires homologuées pendant la Grande Guerre, toutes obtenues au sein de l'escadrille - Dessin David Méchin que je remercie pour son aide.

Couleurs des avions

SPAD VII codé "13" de l'Adj Georges Ortoli, pilote de l'escadrille N 31 / SPA 31 du 27 octobre 1915 au (3ème trimestre) 1916 puis du 16 janvier 1917 au 5 mai 1918 - Dessin David Méchin que je remercie pour son aide.

 

Documents et souvenirs
en rapport

Diplôme accompagnant la Médaille Militaire et la citation n° 6.031 de l'Adj Georges Blanc, pilote de l'escadrille N 31, en date du 24 novembre 1917 : "Excellent pilote , énergique et plein d’entrain. A montré dans l’aviation de corps d'armée, comme dans l’aviation de chasse, les plus belles qualités de sang froid et d’audace en s’engageant toujours à fond et ramenant souvent son avion endommagé par les projectiles ennemis. S’est distingué au cours de nombreux combats, notamment le 30 octobre 1917 où il abattait son 5eme appareil ennemi , une blessure , 4 citations." - Photo collection Daniel Porret (+).

Brevet FAI de pilote aviateur décerné par l'Aéroclub de France au Cne Marc Limasset, observateur de l'escadrille V 21 du 28 juin 1915 au 1er trimestre 1916 - Photo Jean-Luc Maillard que je remercie pour son aide.
* Cne Marc Albert Marie Limasset - Né le 31 octobre 1885 à Châlons-sur-Marne (51) - Fils de Lucien Limasset et de Angèle Poullot - Engagé à l’école spéciale militaire de Saint-Cyr, le 1er octobre 1905 - Affecté au 7ème régiment d'infanterie coloniale - Une citation AEF en 1910 - Médaille Coloniale - Affecté au 4ème régiment d'infanterie coloniale - Croix de Guerre - 1 citation à l'ordre de l'armée en date du 9 octobre 1914 - Nommé Capitaine, le 12 mai 1915 - Passé à l’aéronautique militaire comme observateur, le 22 juin 1915 - RGA - Observateur de l'escadrille V 21 du 28 juin 1915 au 1er trimestre 1916 - Stage à l'école d'artillerie de Fontainebleau du 1er au 31 décembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 3553 obtenu à l'école d'aviation militaire de Tours, le 29 mai 1916 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d’Avord - Stage de Haute-Ecole à l'école d'aviation militaire de Pau jusqu’au 1er octobre 1916 - Pilote de l'escadrille N 31 du 1er octobre au 22 décembre 1916 - Pilote de l'escadrille N 57 du 22 décembre 1916 au 29 janvier 1917 - Pilote de l'escadrille N 31 du 29 janvier au 19 février 1917 - Ecole de Pau à compter du 19 février 1917 - Commandant l'escadrille cotière 490 de Sfax du 24 mars 1918 à la fin décembre 1918 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 28 décembre 1918 - Affecté au 9ème régiment d'infanterie coloniale stationné à Hanoï (Tonkin) comme adjoint du chef de corps - Mis à la retraite pour blessures de guerre et rayé des contrôles de l'armée à partir du 5 octobre 1925 - Affecté au 4ème régiment de tirailleurs coloniaux - Domicilié 10, rue Miron à Nice.

Prix obtenu par l'Adj Florentin Bonnet après avoir battu le record du monde de vitesse avec 448,170 km/h, à Istres, le 11 décembre 1924 - Photo Michelle Teulle, sa petite-fille, que je remercie pour sa fille.

Documents et souvenirs
en rapport

Insigne métallique de pilote militaire n° "B 345" de l'Adg Georges Blanc - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 20 juin 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2232 obtenu à l'école militaire d'aviation de Dijon-Longvic, le 31 décembre 1915 - Pilote de l'escadrille N 31 / SPA 31 du 2 avril 1917 au 12 février 1918 - Nommé Adjudant, le 3 août 1917 - Pilote de la SPA 154 du 12 février au 12 mai 1918 - Pilote réceptionnaire (pilote d'essais des avions neufs livrés par le constructeur Blériot) du SFA de Buc, à compter du 12 mai 1918 - Termine la guerre avec cinq victoires homologuées et quatre citations à l'ordre de l'armée - Photo collection Daniel Porret (+).

Brevet "papier" d'aviateur militaire du Soldat Georges Pierre Blanc - Il porte le n° 2232, décerné à l'école militaire d'aviation de Dijon-Longvic, le 31 décembre 1915 - Ce brevet était le complément admistratif de l'insigne de pilote militaire (macaron) décerné directement en école et enregistré comme tel - L'insigne métallique de Georges Blanc était le "B 345" - Il est présenté juste au dessus - Photo collection Daniel Porret (+).

Décorations et insignes de l'Adj Georges Blanc, l'As aux 5 victoires homologuées - Ce tableau appartenait à la collection de Daniel Porret qui a été vendu aux enchères à Paris, en octobre 2014.

 

Monuments commémoratifs
et tombes

Caveau de la famille Mercade dans le cimetière Montparnasse de Paris (75) - Le Slt Gustave Laffon, pilote de l'escadrille N 31, grièvement blessé au cours d'un accident d'avion sur le terrain de Lemmes-Vadelaincourt, le 2 décembre 1916, y repose - Photo Alain Octavie que je remercie pour son aide.

Caveau de la famille Mercade dans le cimetière Montparnasse de Paris (75) - Le Slt Gustave Laffon, pilote de l'escadrille N 31, grièvement blessé au cours d'un accident d'avion sur le terrain de Lemmes-Vadelaincourt, le 2 décembre 1916, y repose - Photo Alain Octavie que je remercie pour son aide.

Détail de l'intérieur du caveau de la famille Mercade dans le cimetière Montparnasse de Paris (75) - Le Slt Gustave Laffon, pilote de l'escadrille N 31, grièvement blessé au cours d'un accident d'avion sur le terrain de Lemmes-Vadelaincourt, le 2 décembre 1916, y repose - Photo Alain Octavie que je remercie pour son aide.

Soldat de 1ère classe Eugène Philibert Bourdiaux - Mécanicien de l'escadrille MF 16 du 2 août 1914 au 21 octobre 1915 - Affecté au service du caporal Touvet - Mécanicien de l'escadrille N 31 du 1er février 1916 au (3ème trimestre 1916) - Mécanicien de l'escadrille N 77 du 13 au 25 octobre 1916 - Mécanicien de l'escadrille N 38 du 28 décembre 1916 au 6 février 1918 - Mécanicien de l'escadrille SPA 158 du 6 février 1918 à la fin du 1er trimestre 1918 - Eugène Bourdiaux repose au cimetière communal de Boissettes (77) - Photo Thierry Million que je remercie pour son aide.

Tombe du Cne Guy Léopold Alexandre Pattu Des Hautschamps - Commandant de l'escadrille MS 31 du 18 décembre 1914 au 11 mai 1915 - Tué au cours d'un accident d'atterrissage, aux commandes d'un Nieuport 10, au retour d'une mission, sur le terrain du centre d'aviation de Toul, le 11 mai 1915 - L'observateur qui l'accompagnait, le Cne Edmond Charles Mathieu, grièvement blessé, est décédé à l'hôpital de Toul - Guy Des Hautschamps repose dans la nécropole nationale de Chollot-Ménillot à Toul (Meurthe-et-Moselle) - Photo Albin Denis du 16 octobre 2017.

Tombe du MdL Fernand Boon - Pilote de l'escadrille N 31 du 30 mars au 7 septembre 1916 - Tué au cours d'un accident d'atterrissage, aux commandes d'un Nieuport 17 sur le terrain d'aviation de Toul (Meurthe-et-Moselle), le 7 septembre 1916 - Fernand Boon repose dans la nécropole nationale de Chollot-Ménillot à Toul (Meurthe-et-Moselle) - Photo Albin Denis du 16 octobre 2017.

De gauche à droite, les tombes de l'Adj Julien Lanjard (pilote) et Ltt Pierre de Lignières (observateur) de l'escadrille SPAbi 42 tués au cours d'un accident d'avion, à bord d'un SPAD XI, le 11 février 1918 - Le pilote est décédé d'une fracture du crâne à l'ambulance 16/1 de Treslon (Marne) et l'observateur décédé d'une fracture de la colonne vertébrale, le même jour - Le troisième tombe est celle du Ltt Jean de la Motte de la Motte-Rouge, pilote de l'escadrille N 96, tué au cours d'un accident d'avion, aux commandes d'un Nieuport, le 14 janvier 1918 - Il avait été observateur de l'escadrille N 31 - Photo prise dans le cimetière de Jonchery-sur-Vesle (Marne) - Photo collection André Chorew que je remercie pour son aide.

Monuments commémoratifs
et tombes

Caveau de la famille du Général Bremens dans la cimetière parisien de Passy (75) - Le Cne Albert Auger, commandant de l'escadrille N 3 du 6 mai 1917 au 28 juillet 1917 y repose - Photo Alain Nicotera que je remercie pour son aide.

Inauguration du monument à la mémoire du Slt Jean Bourhis en 1932 - Photo collection Jean-Loup Frommer que je remercie pour son aide.

Monument en hommage au Slt Jean Bourhis, pilote de l'escadrille N 31, grièvement blessé sur Verdun et décédé des suites de ses blessures, le 22 mars 1916 - Il est visible près de l'église du village de Bannalec (Finistère) - Photo Thierry Cornet que je remercie pour son aide.

Monument en hommage au Slt Jean Bourhis, pilote de l'escadrille N 31, grièvement blessé sur Verdun et décédé des suites de ses blessures, le 22 mars 1916 - Il est visible près de l'église du village de Bannalec (Finistère) - Photo Thierry Cornet que je remercie pour son aide.

Tombe du Cal Pierre Roger - 1er mécanicien / Mitrailleur de l'escadrille MS 31 du 25 septembre 1914 au 26 mai 1915 - Affecté au service du Cne Pierre Chevrier - Tué au cours d'un accident d'avion sur le terrain d'aviation de Toul, le 26 mai 1915 - Il faisait équipage avec le Cne Pierre Chevrier qui a été blessé - Pierre Roger repose dans le carré militaire du cimetière d'Issy-les-Moulineaux - Photo Thierry Grier que je remercie pour son aide.

Caveau de la famille Mouillac dans la division 2 du cimetière de Paris - La Villette (75) - Y repose le Cne Louis Baptiste Mathieu, commandant de l'escadrille N 31 - Tué au cours d'un combat aérien, à bord d'un Nieuport 10, qui a été abattu en flammes, le 22 septembre 1915 - Il faisait équipage avec le Cne Gabriel Louis Petit-Jean qui a également été tué - Photo Alain Octavie que je remercie pour son aide.

Caveau de la famille Mouillac dans la division 2 du cimetière de Paris - La Villette (75) - Y repose le Cne Louis Baptiste Mathieu, commandant de l'escadrille N 31 - Tué au cours d'un combat aérien, à bord d'un Nieuport 10, qui a été abattu en flammes, le 22 septembre 1915 - Il faisait équipage avec le Cne Gabriel Louis Petit-Jeanqui a également été tué - Photo Alain Octavie que je remercie pour son aide.

 

Remerciements à :

- M. Gregory Van Wyngarden pour l'envoi des photos concernant l'escadrille 31.
- M. Dominique Baulier pour l'envoi de la photo du Spad VII n° 1054.
- M. Frédéric Steinbach pour l'envoi de la photo du Nieuport 17 de la N 31.
- M. Jean-Marie Picquart pour l'envoi des photos de l'escadrille N 31 à Toul.
- M. Jean-Jacques Leclercq pour l'envoi de la photo du Spad.
- M. Richard de Méritens pour l'envoi de la photo du Spad démonté.
- Famille Détraz pour l'envoi des photos prise par Jean Détraz, photographe de l'escadrille SPA 62.
- M. Guillaume Brocker pour l'envoi de la photo du Cne Guy des Hautschamps.
- M. David Méchin pour l'envoi de la photo du Spad VII du Ltt Mistarlet.
- M. André Ferdinand Landre pour la communication des photos d'André Landre.
- M. Alain Nicotera pour l'envoi de la photo du caveau de la famille Bremens.
- M. Drakegoodman pour la mise à disposition de la photo des victimes du Slt Bourhis.
- M. Samuel Kittler pour l'envoi de la photo du DFW C abattu.
- M. René Gibier pour l'envoi de la photo du Cne Henri Rousseau, pilote de la N 31.
- M. Thierry Million pour l'envoi de la photo de la tombe du soldat Eugène Bourdiaux.
- Mme Françoise Rivemale pour l'envoi des archives de Marcel Thibon, son grand-père.
- M. Philippe Bentresque pour l'envoi des photos de sa collection.
-
M. Jean-Luc Maillard pour l'envoi du brevet FAI du Cne Marc Limasset.
- M. Frédéric Pillet, chargé d'études documentaires de la ville de St-Quentin, pour l'envoi de la photo du SPAD VII du Cne Guy d'Aymery.
- M. Laurent Soyer pour l'envoi de la photo des aviateurs de la N 31 sur le terrain de Toul.
- M. Daniel Porret (+ en 2010) pour son travail de mémoire sur les aviateurs de la Grande Guerre.
- M. Roland Kissel pour l'envoi des archives de Roger Kissel, son père.
- M. Nicolas Guerner pour l'envoi des photos de François Guerner, son arrière grand-oncle.
- M. Alain Octavie pour l'envoi des photos des tombes des aviateurs reposant à Paris et grande banlieue.
- M. Rainer Absmeier pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. Thierry Cornet pour l'envoi des photos du monument en hommage au Slt Bourhis.
- M. Fabien Lamontre pour l'envoi de la photo de l'Albatros C X n° 9233/16 du FlAbt 46.
- M. Thierry Grier pour l'envoi des photos de la tombe du Cal Pierre Roger.
- Mme Michelle Teulle pour l'envoi des photos et du prix de Florentin Bonnet, son grand-père.
- M. André Chorew pour l'envoi de la photo de la tombe des aviateurs Lanjard, de Lignières et de la Motte de la Motte-Rouge.
- M. Gilles de la Motte de la Motte Rouge pour l'envoi des photos de Jean et Raoul de la Motte de la Motte Rouge.
- M. Jean-Loup Frommer pour l'envoi de la photo de l'inauguration du monument en 1932.
- M. Vincent Besombes pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. Olivier Durand-Berenguer pour l'envoi de la photo de l'Adj Chartoire.
- M. Philippe Bartlett pour l'envoi des photos des insignes de sa collection.

Bibliographie :

- Carnets de Comptabilité en Campagne de l'escadrille 31 conservés au SHD du Château de Vincennes.
- Les escadrilles de l'aéronautique militaire française - Symbolique et histoire - 1912-1920
- Ouvrage collectif publié par le SHAA de Vincennes en 2003.
- L'aviation française 1914-1940, ses escadrilles, ses insignes - par le Commandant E Moreau-Bérillon - publié à compte d'auteur en 1970.
- Les insignes de l'Aéronautique Militaire Française jusqu'en 1918 par Philippe Bartlett - Publié par les éditions Indo Editions en 2002.
- The French Air Service War Chronology 1914-1918 par Frank W.Bailey et Christophe Cony publié par les éditions Grub Street en 2001.
- Les Armées françaises dans la Grande Guerre publié à partir de 1922 par le Ministère de la Guerre.
- Les "As" français de la Grande Guerre en deux tomes par Daniel Porret publié par le SHAA en 1983.
- Site Internet "Traditions des escadrilles de l'Armée de l'Air" de Henri Guyot - Voir le lien
- Site Internet "Mémoires des Hommes" du Ministère de la Défense - Voir le lien
- Site Internet " Pages 14-18 " de Joël Huret.

 

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