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Insignes successifs

Premier insigne peint sur le fuselage - Epoque MF 32 et F 32 - Dessin Albin Denis.

Second insigne peint sur le fuselage - Epoque AR 32 et début de la période SAL 32 - Une large bande bleue bordée d'une couleur fait son apparition - Le marquage MF 32 a disparu - Dessin Albin Denis.

Insigne peint sur l'un des Letord de l'escadrille AR 32 en 1917. Voir la photo dans son ensemble en bas de page - Photo Paul Patte transmise par son neveu Philippe Patte que je remercie pour son aide.

Troisième insigne peint sur le fuselage - Epoque SAL 32 et immédiat après guerre - La bande bleue est beaucoup plus foncée et bordée de blanc - La mouette est stylisée et perd en volume - Dessin Albin Denis.

Insignes personnels

Insigne personnel du sergent Louis Briode peint sur le Farman F 40 n° 2165 de l'escadrille F 32 - Dessin Albin Denis d'après photo.

Découpe de fuselage d'un MF 11 bis "A ma vie" appartenant à l'escadrille MF 36 récupéré après l'accident du 5 mai 1916 - Son équipage était composé du Ltt Charles Orine et et du Sol Alfred Selvez - Orine a été pilote de l'escadrille MF 32 / F 32 du 26 décembre 1915  au 10 février 1917 -  Blessé d'une entorse compliquée des deux pieds suite à un accident d'avion en rentrant d'une mission de guerre en Argonne, le 5 mai 1916 - Evacué sur une ambulance 12/10 du 5 au 28 mai 1916 - En convalescence jusqu'au 28 juin 1916 - Photo droits réservés.

Insignes métalliques

Insigne en métal épais découpé de l'escadrille SAL 16 - Fixation par deux pattes - Collection Philippe Bartlett que je remercie pour son aide.

Insigne métallique de 1918 ayant appartenu au Sgt Jean-Marie Belleil - Cet aviateur, pendant son séjour à la AR puis SAL 32, a été récompensé de trois citations à l'ordre de la brigade (2) et du régiment (1) - Il est resté dans cette unité du 1er avril 1918 à juillet 1919 - Fixation par deux anneaux et une épingle - Fabication d'atelier - Photo M. Daniel Braud - Document transmis par Mme Eugénie Belleil, la belle-fille de Jean Belleil.

Insigne métallique de la SAL 24 ou d'une escadrille héritière directe de ses traditions, dans l'immédiat après guerre - Fixation par deux pattes repliables - Cette fabrication est réalisée par un bijoutier ou un professionnel - Insigne collection Louis Brugnerotto que je remercie pour son aide.

Appellations successives

Carte des différents stationnements

Numéros des départements français

Lieux de stationnements

Commandants de l'escadrille

Rattachements de l'escadrille

Types d'avions utilisés

Numéros des avions connus

Décorations

Symbolique

L'escadrille 32 a adopté, comme premier emblème, une mouette en vol superposée à une bouée de sauvetage marquée "MF 32". Ces symboles rappelaient le rattachement de l'unité au 10ème Corps d'Armée stationné initialement en Bretagne.
Plus tard, la bouée sera supprimée car faisant cible aux avions ennemis. La mouette sera désormais posée sur une large bande oblique bleue à liserés dont les couleurs varient selon les différents avions de l'escadrille.

Historique

Constitution :

L'escadrille HF 32 est constituée sur le terrain de Toul, le 19 septembre 1914. Elle est dotée d'avions Henri Farman HF 20 et placée sous les ordres du Cne Louis Couret. Le Cne Couret, issu du 5ème régiment d'artillerie à Pied, a obtenu son brevet militaire en 1912. Il conservera le commandement de l'escadrille jusqu'au 9 mars 1915.

A partir du 5 octobre 1914, elle rejoint le terrain de Saint-Pol-sur-Ternoise et prend part aux opérations pour contrer les attaques ennemies sur la Bassée. Utilisant cinq terrains différents dans le Pas-de-Calais d'octobre 1914 à juillet 1915, elle participe à la 2ème bataille d'Artois avec de durs combats sur Saint-Laurent-Blangy.

Escadrille du 10ème corps d'armée :

En mars 1915, L'escadrille 32 reçoit ses premiers Maurice Farman MF 11 et prend l'appellation de MF 32. Elle est affectée au 10ème Corps d'Armée, et le restera jusqu'à la fin de la guerre. L'aéronautique de ce corps d'armée est alors composé de l'escadrille MF 32 et de la 42ème compagnie d'aérostiers. Le 10ème CA occupe successivement deux secteurs sur Ecurie / le Sud de Roclincourt et l'Argonne occidentale entre le 22 mai et le 4 août 1915.

Cne Etienne Cheutin :

Elle est maintenant sous les ordres du capitaine Etienne Cheutin, qui a pris sa tête, le 9 mars 1915. Ce pilote, breveté pilote militaire, le 15 juillet 1911, s'est illustré avant guerre au sein de l'escadrille algérienne de Biskra, a été l'auteur d'un raid entre Biskra, Tozeur, Gabès et Tunis. Il a été nommé capitaine, le 22 février 1915. Après sa période de commandement de la MF 32, il deviendra commandant de l'escadrille 502 en Orient, puis de l'escadrille F 16 pour finalement, après avoir été nommé Chef de bataillon, prendre le commandement de l'aéronautique militaire du Maroc. Pendant cette période, il sera l'auteur du 1er survol du Grand et Moyen Atlas, le 1er mai 1918. Il sera nommé Général, le 1er janvier 1932.

Les premières pertes :

La MF 32 perd son premier équipage, le 22 juin 1915. Le caporal Ferdinand Servies et le Ltt Hippolyte Catel sont tués dans les environs d'Arras (lieu-dit "le Labyrinthe") quand leur Caudron G III n° 300 est abattu.

* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, des Cal Ferdinand Servies, pilote à l'escadrille MF 32 et Ltt Hippolyte Catel, observateur à l'escadrille MF 32, en date du 23 juillet 1915 : "Le 22 juin, au cours d'un réglage de tir d'artillerie, ont donné un bel exemple en attaquant un avion ennemi rapide et puissamment armé. Atteints par les balles ennemies, ont trouvé une mort glorieuse au cours de ce combat aérien."

Terrain de Sainte-Ménéhould :

L'unité s'installe sur le terrain de Sainte-Ménéhould (Marne), le 12 août 1915 et y restera jusqu'au 1er juillet 1916. A partir de ce terrain d'opérations, l'escadrille va être engagée, dès le 25 septembre 1915, entre Servon et l'Argonne dans la seconde bataille de Champagne. Dans cette zone, les équipages assureront les missions de reconnaissance, de réglage d'artillerie et de liaison d'infanterie sur la Woëvre au profit des unités du 10ème CA.

Cne Maurice Bernard-Dutreil :

Le 28 octobre 1915, le Cne Maurice Bernard-Dutreil succède au Cne Cheutin. Saint-Cyrien de la promotion 1894-1896, il a d'abord été affecté au 5ème régiment de Hussard, puis au 1er régiment de Cuirassiers. Après un doctorat de droit, il démissionne de l'armée et se présente aux élections. Il est élu comme député de la Mayenne du 27 avril 1902 au 7 décembre 1919. Il est successivement pilote de l'escadrille MF 40 avant de prendre le commandement de l'escadrille MF 32 qu'il conservera du 28 octobre 1915 au 24 août 1916. Il reprendra sa siège à l'Assemblée Nationale du 16 novembre 1919 au 31 mai 1928.

Le 9 avril 1916, le parc aérien de l'escadrille MF 32 se compose de neuf avions : six MF 11 et trois MF 11 bis.

Le 20 mai 1916, l'équipage composé de l'Adj Marcel Ribière et Ltt Henri Oudin livre combat à un Fokker qui ne sera pas homologué. Le Ltt Oudin, bien que gravement blessé, a contraint son adversaire à piquer dans ses lignes. Il faudra attendre encore quelques mois pour voir arriver la première victoire officielle. Du 24 juin au 12 juillet 1916, les unités du 10ème CA stationnent dans la région de Sainte-Ménéhould, Saint-Omer-en-Chaussée. Elles rejoignent le front et occupent un secteur entre la voie ferrée d'Amiens à Chaulnes et Raucourt à partir du 12 juillet 1916. L'escadrille s'installe sur le terrain d'aviation de Moreuil, le 16 juillet 1916 et l'occupera jusqu'au 4 janvier 1917.

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Ltt Henri Hubert Marie Oudin, observateur à l'escadrille MF 32, en date du 4 juin 1916 : " Officier observateur d'un courage et d'un sang-froid remarquables; a toujours fait preuve des plus belles qualités morales et militaires. Le 20 mai 1916, attaqué par un avion ennemi au moment où il accomplissait une mission, s'est défendu avec énergie. Bien que grièvement blessé, n'a pas cessé de servir sa mitrailleuse et a contraint son adversaire à descendre verticalement dans ses lignes."

Cne Jean du Moustier :

Le 24 août 1916, le Cne Jean du Moustier succéde au capitaine Dutreil à la tête de la MF 32. Ce Saint-cyrien de la promotion "La dernière du vieux bahut" est issu du 3ème régiment de chasseurs. D'abord observateur de l'escadrille MS 23 du 30 mars au 15 novembre 1915, il est devenu pilote en obtenant son brevet de pilote militaire, le 5 février 1916. Il a ensuite été pilote de l'escadrille MF 22 du 9 mai au 24 juin 1916. Il a finalement pris le commandement de l'escadrille F 32 du 24 août 1916 au 24 mars 1917. Il sera ensuite affecté comme adjoint tactique de l'aéronautique de la 7ème armée.

Bataille de la Somme :

Les unités du 10ème CA sont engagées dans la bataille de la Somme, à partir du 4 septembre 1916. Des attaques françaises ont lieu les 4, 5 et 6 septembre. Le village de Chilly est pris le 4 et celui de Pressoire, le 7.

Première victoire homologuée :

Le 4 septembre 1916, l'équipage composé du MdL Maurice Babault et du Ltt Paul Boudreaux remporte la première victoire homologuée de l'escadrille contre un avion qui est abattu dans les environs de Chaulnes.

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Ltt Paul Boudreaux, observateur à l'escadrille F 32, en date du 6 septembre 1916 : "Officier d'une grande bravoure, s'est spécialisé dans les missions photographiques au cours desquelles il a livré de nombreux combats. Le 4 septembre 1916, attaqué par quatre avions alors qu'il survolait les lignes ennemies, à faible altitude, a abattu l'un d'eux, mis les autres en fuite et achevé sa mission. Déjà deux fois cité à l'ordre de l'armée."

* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée du MdL Maurice Babault, pilote à l'escadrille F 32, en date du 6 septembre 1916 : "Pilote intrépide. Le 4 septembre 1916, attaqué par quatre avions ennemis, alors qu'il survolait les lignes allemandes, à très faible altitude, a fait face résolument à ses adversaires, permettant à son observateur d'abattre l'un d'eux, de mettre les autres en fuite et de continuer sa mission."

Seconde victoire homologuée :

Le 17 novembre 1916, le MdL Louis Brioude et le Slt Louis Desquibes abattent un avion dans les environs d'Hallu (Somme). Ils remportent ici la seconde victoire homologuée de l'escadrille F 32.

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Louis Desquibes, observateur à l'escadrille F 32, en date du 12 décembre 1916 : "Déjà trois fois blessé dans l'infanterie. Le 17 novembre 1916, attaqué dans les lignes allemandes par un avion ennemi, a abattu son adversaire, puis a repris sa mission."

* Citation à l'ordre de l'armée du MdL Louis Jean Marius Brioude, pilote à l'escadrille F 32, en date du 12 décembre 1916 : "Le 17 novembre 1916, attaqué dans les lignes allemandes par un avion ennemi, a manoeuvré de façon à permettre à son observateur de l'abattre. A ramené son avion gravement endommagé par les balles, après avoir terminé sa mission. cent-cinquante heures de vol au-dessus de l'ennemi."

Mise au repos :

La F 32 est ensuite retirée du front pour être mise au repos et en instruction dans le camp de Crévecoeur-le-Grand (60), du 4 janvier au 7 février 1917. Pendant cette période, le 10ème CA occupe un secteur entre Tilloloy et l'Echelle-Saint-Laurent.

Mort du MdL Maurice Babault :

Le 16 mars 1917, l'escadrille subit une nouvelle perte. Le MdL Maurice Babault, aux commandes du Farman F 40 n° F 2504, est mortellement blessé par un éclat d'obus de DCA dans la région de Popincourt (Somme). Malgré la gravité de sa blessure, il réussit à poser son avion et ainsi sauver l'observateur qui l'accompagnait, Ltt Paul Boudreaux, lui aussi blessé.

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, de l'Adj Maurice Léon Babault, en date du 16 mai 1922 : "Pilote hardi et plein de sang-froid. Le 16 mars 1917, survolant l'ennemi à très faible altitude, est tombé glorieusement avec son appareil en flammes, gardant assez d'énergie pour atterrir et sauver son observateur. A été cité."

Cne Roger Vittu de Kerraoul :

Le 17 mars 1917, le Cne Roger Vittu de Kerraoul prend le commandement de l'escadrille F 32. Polytechnicien de l'année 1908, il a démissionné de l'armée en 1913. Mobilisé au 38ème régiment d'artillerie, il est passé à l'aéronautique militaire comme observateur de l'escadrille HF 13. Il passe ensuite son brevet de pilote militaire qu'il obtient au GQG, le 27 décembre 1916. Il prend ensuite le commandement de l'escadrille F 32 / AR 32 qu'il conservera du 17 mars au 9 juillet 1917. Il est ensuite nommé adjoint à l'inspecteur général de l'aéronautique du GQG. Il est décédé des suites d'une grippe pulmonaire à l'hôpital complémentaire n° 3 de Provins (77), le 1er décembre 1918.

Repli allemand :

A partir du 17 mars, avancée sur le front à la poursuite des Allemands qui se replient. Ham et Dury sont pris le 19 mars, Tigny-et-Pont, le 20 et Appencourt, le 21. Le 21 mars, les unités sont désengagées et retirées du front pour être mis au repos dans la région de Roye. Le 17 avril, la F 32 fait mouvement et s'installe sur le terrain de la Ferme d'Alger. C'est à partir de ce terrain qu'elle va être engagée dans la bataille qui va avoir lieu sur les Monts de Champagne.

Bataille des Monts :

A partir du 30 avril 1917, les unités du 10ème corps d'armée sont engagées dans la bataille des Monts de Champagne qui donnera lieu à de violents combats vers le Casque et le Téton. Les équipages vont réaliser de nombreuses missions de réglages d'artillerie au profit de l'artillerie lourde qui est engagée massivement sur ce secteur et en particulier sur les tunnels creusés par les allemands dans les flancs du mont Cornillet, à l'est de Reims.

Mort du Slt Emmanuel Picquet :

Le 30 avril 1917, l'équipage composé du Sgt Louis Brioude et du Slt Emmanuel Picquet est grièvement blessé au cours d'une mission de réglage d'infanterie, alors qu'il volait à basse altitude. Le pilote, malgré sa blessure a pu ramener l'avion au terrain. L'observateur, lui aussi grièvement blessé par balle est décédé des suites de ses blessures à l'ambulance 13/10 de Sept-Saulx (Marne), le même jour.

* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Slt Emmanuel Bernard Picquet, observateur à l'escadrille F 32, en date du 29 mai 1917 : "Excellent observateur en avion, ayant toujour fait preuve de calme, de courage et d'énergie. A trouvé la mort, le 30 avril 1917, alors qu'il survolait les lignes ennemies à faible altitude, avec le mépris du danger le plus absolu, pour suivre l'attaque de notre infanterie."

* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée du Sgt Louis Jean Marius Brioude au 3ème régiment de chasseurs à cheval, pilote à l'escadrille F 32, en date du 30 avril 1917 : "Pilote plein de courage et d'ardeur. A abattu un avion ennemi, au mois de décembre 1916. A été griévement blessé, le 30 avril 1917, alors qu'il survolait les positions ennemies à faible hauteur au cours d'une attaque de notre infanterie. déjà cité à l'ordre de l'armée."

Trois victoires homologuées :

En mai 1917, les équipages de l'escadrille F 32 vont remporter trois victoires homologuées. La première, le 1er mai 1917, qui permet au Slt Louis Desquibes d'abattre un avion. La seconde, le 11 mai, pour l'équipage d'un Caudron R 4 piloté par le Sgt Marcel Guillermin et finalement le 21 mai, pour le Sgt Paul Rodde qui abat un appareil ennemi au Nord d'Epoye (Marne). Ces avions seront les dernières victoires aériennes homologuée pour l'escadrille 32. D'un autre côté, on ne déplore que l'accident d'atterrissage d'un Farman F 40, pendant lequel le Slt Pierre de Font Réaulx est blessé, le 5 mai 1917.

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Louis Desquibes, observateur à l'escadrille F 32, en date du 29 mai 1917 : "Le 1er mai 1917, au cours d'une mission aérienne, a abattu son deuxième avion allemand."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Slt Louis Describes, au 418ème régiment d'infanterie, pilote à l'escadrille F 32, en date du 1er octobre 1917 : "Officier d'un dévouement et d'une conscience absolus. Trois fois blessé dans l'infanterie, où il s'est brillamment conduit, s'est fait remarquer dès son passage dans l'aviation par son courage et son sang-froid. Au cours de ses nombreuses reconnaissances, a livré de durs combats et abattu deux avions ennemis. Trois citations (Croix de guerre)."

Les observations du Ltt Ledy :

Le 18 mai, le Cne Aymone, commandant de la 75ème batterie d'obusiers de 400 (ALGP) du 30ème groupe du 3ème RAP reçoit l'ordre de préparer un tir de 36 coups sur le Mont Cornillet, à répartir sur les trois galeries, à raison de 12 coups chacune. Le 20 mai 1917, le tir demandé commence à 6h00, effectué par l'obusier "M'Brouka" de la 75ème batterie et observé par le lieutenant René Ledy de l'escadrille F 32 qui restera en tout trois heures sur l'objectif à basse altitude. Les conditions météorologiques sont parfaites et l'observateur distingue même à peu près tous les coups retardés, un exploit sans précédent car ceux-ci sont moins visibles qu'un éclatement de 75 ! Les trois tirs distincts ont été absolument réglés. Les entrées sont obstruées.
C'est au cours de ce tir qu'un obus de 400 à fusée retardée détone dans une galerie du Cornillet amenant des pertes est de l'ordre de 700 soldats allemands tués dans le tunnel qui abritait deux chefs de bataillons du 476e I.R, de la 242e I.D allemande avec 6 compagnies d'infanterie, 2 compagnies de mitrailleuses, 4 pelotons de pionniers, des postes de secours et une station radio. (Sources Général Guy François)
Le Mont Cornillet est pris le 20 mai.

Pour cette mission, le Ltt René Ledy est récompensé par l'attribution de la citation n° 124 à l'ordre du 10ème corps d'armée, en date du 6 juin 1917 : "Au cours de la bataille de Champagne (avril, mai 1917), s'est dépensé sans compter exécutant chaque jour des réglages très réussis dans des conditions atmosphériques rendant le vol souvent périlleux. Le 20 mai 1917, a exécuté avec une précision remarquable, un réglage d'ALGP particulièrement important et a contribué ainsi à la réussite d'une opération menée par nos troupes."

Le 12 juin, c'est au tour du Slt André Enslen d'être blessé au cours du même type d'accident.

Perception de nouveaux avions :

A la mi-1917, l'escadrille perçoit trois nouveaux types d'avions, d'abord sept Dorand AR 1 qui sont renforcés pour les missions de réglage d'artillerie par trois ou quatre Letord et Caudron R 4. Ces derniers sont bien armés avec deux tourelles dotées de deux jumelages Lewis. Elle prend l'appellation d'AR 32. Le Sol Henri Gigot est d'ailleurs blessé par balle au cours d'un combat, à bord d'un Caudron R 4, le 23 juin.

Les unités du 10ème CA sont transportées dans la région de Verdun et occupe le secteur des Hauts-de-Meuse, vers Damloup et le bois Loclont du 24 juin 1917 au 17 avril 1918.

Ltt Marc Sourdillon :

Le 9 juillet 1917, le Ltt Marc Sourdillon succède au Cne Roger Vittu de Kerraoul à la tête de l'escadrille AR 32. Ingénieur issu de l'école Centrale des Arts et Manufactures, il a fait ses armes au 20ème régiment d'artillerie. Il est passé à l'aéronautique militaire comme observateur, à compter du 2 août 1915 et a été observateur de l'escadrille MF 44 du 5 août 1915 au 9 janvier 1917. Il obtient le brevet de pilote militaire, le 30 janvier 1917 et est affecté au service aéronautique de la 4ème armée, à compter du 5 avril 1917. Affecté à l'escadrille AR 32, le 27 mai, il en prend le commandement le 9 juillet 1917. Plus tard, il deviendra commandant de l'aéronautique du 10ème corps d'armée, le 26 janvier 1919.

Le 10 juillet 1917, l'escadrille AR 32 s'installe à Senoncourt-lès-Maujoy (55), elle y restera jusqu'au 22 avril 1918. Le 23 décembre 117, le Slt Jean Fichot est blessé au cours d'un accident, à bord d'un Dorand AR-1.

Deux avions abattus par la DCA :

Le 25 janvier et le 17 février 1918, la DCA allemande abat deux avions de la 32. Le premier, un Dorand AR 1 de l'équipage composé du MdL Pierre Menandais et du Ltt Georges Bessec est abattu lors d'une mission photographique sur Deuxnoeuds-aux-Bois (55), les deux hommes sont tués. Le second, un gros triplace bimoteur Letord de l'équipage composé du Ltt Clément Plane, pilote, du Slt René Garrier, observateur et du MdL René Mail, mitrailleur est abattu sur Vaux-les-Palameix (55).

* Citation à l'ordre de l'armée du MdL Pierre Menandais au 51ème régiment d'artillerie, pilote à l'escadrille AR 32, en date du 6 février 1918 : "A exécuté de nombreuses missions au-dessus des lignes ennemies, est rentré le 12 août 1917, avec son appareil criblé de balles et d'éclats d'obus. Au cours d'une mission photographique, a eu son appareil atteint par un obus ennemi, et est tombé glorieusement dans les lignes allemandes."

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Georges Bessec au 10ème régiment d'artillerie, observateur à l'escadrille AR 32, en date du 6 février 1918 : "S'est signalé à maintes reprises par ses reconnaissances audacieuses. Le 6 septembre 1916, a dû atterrir près de nos premières lignes avec son avion criblé de balles et d'éclats d'obus. Le 21 mai 1917, a soutenu un combat acharné contre deux avions ennemis et est rentré avec son appareil atteint d'une centaine de balles. Au cours d'une mission photographique, a eu son appareil atteint par un obus ennemi et est tombé glorieusement dans les lignes allemandes."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Ltt Clément Mitre Plane au 261ème régiment d'infanterie, pilote à l'escadrille AR 32, en date du 9 mars 1918 : "Pilote merveilleux de courage, d'habileté et de sang-froid. S'est distingué maintes fois en accomplissant des reconnaissances difficiles et périlleuses, notamment pendant les attaques de l'Aisne (octobre 1917). Le 17 février 1918, a trouvé une mort glorieuse au cours d'une mission dans les lignes ennemies."

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt René Charles Camille Garrier au 313ème régiment d'infanterie, observateur à l'escadrille AR 32, en date du 9 mars 1918 : "Observateur en avion, habile et courageux. Toujours prête à solliciter les missions les plus difficiles et les plus périlleuses, s'est fait maintes fois remarquer comme observateur photographe, notamment pendant les attaques de l'Aisne, le 17 février 1918, a trouvé une mort glorieuse au cours d'une mission dans les lignes ennemies."

* Citation à l'ordre de l'armée du MdL René Fernand Léon Mail au 22ème régiment d'artillerie, mitrailleur à l'escadrille AR 32, en date du 18 mars 1918 : "Mitrailleur en avion, possédant les plus belles qualités de courage et de sang-froid. S'est distingué dans l'accomplissement de très nombreuses reconnaissances au cours desquelles il a soutenu de durs combats. Le 17 février 1918, a trouvé une mort glorieuse, au cours d'une mission dans les lignes ennemies."

Le 7 février 1918, le parc aérien de l'escadrille AR 32 se compose de trois types d'avions : sept Dorand AR 1, deux Letord I et un Letord II.

Remplacement des Dorand AR 1 et Letord :

En mars 1918, les avions Dorand et Letord, ne donnant pas réellement satisfaction, sont remplacés par un avion conçu pour la mission de réglage et d'observation au sein des escadrilles de Corps d'Armée, le Salmson 2A2. Ce gros biplan monomoteur va, cette fois, rassembler tous les suffrages parmi les personnels navigants. L'escadrille change une nouvelle fois, et c'est la dernière, d'appellation et devient la SAL 32.

Le 11 avril 1918, le MdL Albert Rey est blessé au cours d'un accident d'avion.

Dédoublement pour former l'escadrille AR 261 :

Les unités aéronautiques du 10ème CA sont renforcées en mars par l'arrivée de l'escadrille SAL 59. Les deux escadrilles SAL 32 et SAL 59 se dédoublent ensuite et constituent, avec une partie de leur personnel, l'escadrille AR 261. Désormais, ces trois unités vont se partager les missions sur le front du 10ème Corps. Les missions d'observation et de reconnaissance pour les SAL 32 et 59 et les missions de réglage d'artillerie lourde pour la 261.

Bataille de Picardie :

Du 8 août au 15 septembre 1918, l'escadrille prend part à la 3ème bataille de Picardie avec progression des troupes sur Beuvraignes et les abords de Roye.

Dernier tué :

Pendant ces combats, le 9 août 1918, l'escadrille perd un dernier membre d'équipage. Le Ltt Antoine Cazaux, observateur, est grièvement blessé au cours d'un combat aérien lors d'une reconnaissance sur la région de Welles-Perennes (60). Attaqué par huit avions de chasse allemands, le Slt Henri Saint-Martory, le pilote qui faisait équipage avec lui, lui même blessé par balle, réussit à force de courage, à ramener son avion dans les lignes françaises et à atterrir. Malheureusement en vain car son camarade ne survivra pas à la gravité de ses blessures.

* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Ltt Antoine Etienne Cazaux du 110ème régiment d'artillerie lourde, observateur à l'escadrille SAL 32, en date du 20 août 1918 : "Observateur d'élite, modèle de conscience, de courage et de dévouement. A pris part aux batailles de la Somme, 1916; Somme 1917; Champagne 1917; Verdun 1917; Somme 1918. Tombé en pleine bataille, le 9 août 1918, mortellement blessé en combat aérien, au cours d'une reconnaissance dans les lignes ennemies."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Slt Henri Philippe Saint-Martory, au 6ème régiment de chasseurs d'Afrique, pilote à l'escadrille SAL 32, en date du 9 octobre 1918 : "Pilote d'élite, unissant à une adresse et une maitrise remarquables, les plus belles qualités d'audace, de sang-froid et de dévouement. A prtis part aux affaires de la Somme, de Champagne et de Verdun en 1917. Grièvement blessé, le 9 août 1918, en combat aérien, au cours d'une reconnaissance à l'intérieur des lignes ennemies, a fait preuve d'une rare présence d'esprit et d'une belle énergie en ramenant dans nos lignes son appareil aux prises avec huit avions de chasse ennemis. Deux Citations."

Vers la ligne Hindenburg :

A partir du 28 août 1918, les unités du 10ème CA poussent vers la ligne Hindenburg avec progresse jusqu'au canal du Nord entre Catigny et Ercheu. Les troupes au sol avancent jusqu'à Vendeuil et Hinacourt, qu'elles atteignent le 4 septembre.

L'offensive de Lorraine :

Finalement, pour se refaire une santé et pour préparer sa participation à la grande offensive en Lorraine à venir, les unités du 10ème CA et donc la SAL 32 sont envoyés dans la région Nord du Linge et de la Chapelotte, à partir du 1er octobre 1918. La SAL 32 s'installe à Dognéville, près d'Epinal, le 27 septembre 1918. Le 10ème CA restera dans cette région jusqu'à la fin de la guerre. Le Cne Marc Sourdillon a été son dernier chef de guerre avec un commandement qui a été effectif du 9 juillet 1917 au 26 janvier 1919.

Citation à l'ordre de l'armée de l'escadrille SAL 32 :

Le 9 octobre 1918, l'escadrille SAL 32 est citée à l’ordre de la 1ère armée : " Sous les ordres de son chef, le capitaine Sourdillon a pris une part brillante aux opérations défensives et offensives de mai à fin septembre 1918. Par son esprit de sacrifice et de méthode, son audace et sa compétance, a obtenu, au prix de pertes sensibles et de combats quotidiens, de remarquables resultats. Par ses reconnaissances et des photographies, ses réglages et contrôles de tir, ses liaisons d’infanterie et par l’attaque des troupes ennemies, a contribué largement au succés."

A la date du 11 novembre 1918, l'escadrille SAL 32 comptait dix pilotes, dix observateurs et quatre mitrailleurs.

Bilan de la Guerre :

Les équipages de l'escadrille HF 32 / MF 32 / F 32 / AR 32 / SAL 32 ont remporté 5 victoires homologuées et 2 probables. Dix pilotes, observateurs et mitrailleurs ont payé de leur vie la défense de notre pays et 9 ont été blessés.

Transfert en Alsace :

Le 1er décembre 1918, la SAL 32 fait ses bagages et s'installe à Niedernai dans le Bas-Rhin et rejoindra finalement Lyon-Bron, le 28 avril 1919.

Cne Henri Canton :

Le 26 janvier 1919, le Cne Henri Canton prend le commandement de l'escadrille SAL 32. Originaire d'Angers, il s'est engagé au 3ème régiment de chasseurs à cheval, le 23 avril 1912. Nommé Lieutenant, le 4 octobre 1916, il obtient son brevet de pilote militaire, le 15 février 1917. Il est affecté à l'escadrille F 19 du 9 avril 1917 au 25 février 1918. Il prend ensuite le commandemant de l'escadrille SAL 59 qu'il conserve du 12 mars 1918 au 26 janvier 1919. Après la fin de la Grande Guerre, il devient commandant de l'escadrille SAL 32 du 26 janvier 1919 au 1er janvier 1920. Entre les deux guerres, il occupe plusieurs postes dans l'inspection de l'aviation militaire et les commandements. Il sera finalement nominé Général de Brigade.

Affectée au 5ème régiment d'observation :

Lors de la réorganisation des unités de l'Aéronautique militaire française du 1er janvier 1920, la SAL 32 devient la 3ème escadrille du 5ème régiment d'observation, puis le 3ème escadrille du 35ème régiment aérien d'observation (35ème RAM de Lyon-Bron)

Citation à titre collectif

Photo Mr Daniel Braud que je remercie pour son aide

* Citation n° 14.176 de la SAL 32 à l’ordre de la 1ère armée en date du 9 octobre 1918 :
" Sous les ordres de son chef, le capitaine Sourdillon a pris une part brillante aux opérations défensives et offensives de mai à fin septembre 1918. Par son esprit de sacrifice et de méthode, son audace et sa compétance, a obtenu, au prix de pertes sensibles et de combats quotidiens, de remarquables resultats. Par ses reconnaissances et des photographies, ses réglages et contrôles de tir, ses liaisons d’infanterie et par l’attaque des troupes ennemies, a contribué largement au succés."

Insignes métalliques des unités
détentrices de ses traditions

Insigne métallique époque 3ème escadrille du 5ème Régiment d'observation - Photo : Albin Denis

Insigne métallique époque 3ème escadrille du 35ème Régiment aérien d'observation basé à Lyon-Bron - Photo : Albin Denis

Variante de l'insigne métallique époque 3ème escadrille du 35ème Régiment aérien d'observation basé à Lyon-Bron - Photo : Albin Denis

Unités héritières des traditions
de l'escadrille SAL 32

Insignes des unités
détentrices de ses traditions

Quatrième insigne peint sur le fuselage - Epoque 3ème escadrille du 35ème régiment aérien d'observation - La bande bleue est devenue un cercle bleu - La mouette reprend du volume et se rapproche de sa forme initiale - L'insigne métallique sera copié sur ce dessin - Dessin Albin Denis

 

 

Unités rattachées dans les différents
corps d'armées et armées où
a été affectée l'escadrille 32

Unités aéronautiques rattachées
au 10ème Corps d'Armée

Batailles et missions
importantes

 

Tués en rouge - Blessé ou indemnes en jaune

Listes complètes du personnel navigant
avant et après l'Armistice

 

Les hommes

Pilotes et observateurs de l'escadrille SAL 32, le 15 avril 1918. Photo prise sur le terrain de Senoncourt-lès-Maujoy. (Marne) - Le Sgt Jean Belleil est au 2ème rang, 1er à partir de la droite - Si vous pouvez compléter les identités des militaires ci-dessus, veillez prendre contact avec l'auteur - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo transmise par M. Daniel Braud.

Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Cne Jean Etienne Cheutin - Né le 23 mai 1880 à Guérigny (Nièvre) - Fils d'Annet Cheutin et de Claudine Paquelin - Apprenti aux forges de la Chaussade du 23 mai 1896 au 1er juillet 1897 - Ouvrier du 1er juillet 1897 au 28 mars 1900 - Profession avant engagement Comptable - Classe 1900 - Recrutement de Nevers (Nièvre) sous le matricule n° 35 - Engagé volontaire, au titre du 95ème régiment d'infanterie, le 21 mars 1900 - Nommé Caporal, le 1er novembre 1900 - Nommé Sergent fourrier, le 1er octobre 1901 - Nommé Sergent, le 16 février 1902 - Rengagé pour deux ans, à compter du 21 mars 1903 - Nommé Sergent-major, le 11 décembre 1903 - Rengagé pour trois ans, à compter du 21 mars 1905 - Admis comme élève officier à l'école militaire d'infanterie, le 14 mars 1906 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 94ème régiment d'infanterie, le 1er avril 1907 - Témoignage de satisfaction n° 1574 du Ministre de la Guerre, en date du 14 novembre 1908 - Lettre de félicitations du Ministre de l'intérieur, en date du 23 mars 1909 - Nommé Lieutenant, le 1er avril 1909 - Affecté au 1er régiment du Génie, le 30 mai 1910 - Passé élève pilote, le 10 juillet 1910 - Victime d'un accident d'avion où il souffre de contusions multiples avec plaies au bras et à l'épaule gauche, le 4 octobre 1910 - Affecté au 144ème régiment d'infanterie, le 9 février 1911, mais reste détaché dans le Génie - Titulaire du brevet de pilote militaire n° 16 obtenu à Toussus-le-Noble, en date du 15 juillet 1911 - Brevet FAI n° 233 décerné par l'Aéroclub de France, le 15 juillet 1911 - Placé en position "hors cadre" au titre de l'aviation militaire et placés au 25ème bataillon de sapeurs aérostiers du 1er régiment du Génie, le 1er septembre 1911 - Affecté sur le terrain d'aviation de Mourmelon (Marne) - Chevalier de l'ordre de Serbie, remise par le roi Pierre de Serbie, à St-Cyr en 1911 - Officier d'académie, en date du 10 décembre 1911 - Pilote de l'escadrille algérienne de Biskra du 26 novembre 1912 au 1er août 1914 - A perçu le Henri Farman n° 65 pour le compte du centre d'aviation de Biskra suite à la souscription nationale au profit de l'aéronautique militaire - Cet avion a été baptisé "Alger" et a été financé par le comité d'action départemental d'Alger - Est intervenu en Algérie, dans la région saharienne, la Tunisie - Auteur du raid Biskra-Tozeur-Gabès-Tunis - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 2 avril 1912 - Officier de Nicham Iftikar, le 23 avril 1913 - Officier de la Couronne Royale de Roumanie, le 2 mai 1913 - Lettre de félicitations du gouverneur général de l'Algérie, en date du 20 mai 1913 - Lettre de félicitations n° 59 du colonel commandant le 1er groupe d'aviation, le 3 juillet 1914 - Citation n° 33 à l'ordre de la 10ème armée, en date du 29 décembre 1914 - Nommé Capitaine à titre définitif le 3 janvier 1915 - Commandant de l'escadrille MF 32 du XX février au 28 octobre 1915 - Citation n° 170 à l'ordre de la 3ème armée, en date du 21 octobre 1915 - Commandant de l'escadrille MF 85 d'Orient (future escadrille 502 d'Orient) du 28 octobre au XX novembre 1915 - Nommé Adjoint au commandant de l'aéronautique française en Orient en novembre 1915 - Blessé au cours d'un accident d'avion avec contusions à l'épaule droite et luxation claviculaire, le 12 avril 1916 - Commandant de l'escadrille F 16 du 2 août 1916 au 14 janvier 1917 - Citation n° 251 à l'ordre de la 10ème armée, en date du 14 janvier 1917 - Décoré de l'Aigle blanc de Serbie, en date du 18 mars 1917 - Citation n° 120 à l'ordre du 2ème corps colonial, le 8 mai 1917 - Commandant de l'aéronautique du Maroc, le 15 juin 1917 - Citation n° 12 à l'ordre de l'aéronautique de l'Armée d'Orient, en date du 21 juillet 1917 - Commandeur du Ouissam Alaouite, le 13 novembre 1917 - Auteur du 1er survol du Grand et du Moyen Atlas, le 1er mai 1918 - Blessé au cours d'un accident d'avion, avec contusions à l'épaule gauche, à la partie antérieure gauche du torax, à la cuisse et au genou gauche, le 16 mai 1918 - Nommé Chef de Bataillon à titre définitif, le 24 septembre 1918 - Officier de la Légion d'Honneur, en date du 28 décembre 1918 - Croix de Guerre avec trois palmes, une étoile de Vermeil, une étoile de bronze - Commandant du régiment d'aviation d'aviation du Maroc, le 25 mai 1920 - Commandant du 37ème régiment d'aviation, le 1er août 1920 - Lettre de félicitations n° 7311 du Ministre de la Guerre au chef de bataillon Cheutin, commandant le 37ème régiment d'aviation d'observation à Rabat (Maroc), le 9 septembre 1921 - Hospitalisé du 8 au 14 février 1922 - En mission du 12 juin au 20 août 1922 - Parti en permission en France via le port de Marseille du 9 octobre au 27 décembre 1922 - Débarqué à Oran, le 29 décembre 1922 - Lettre de félicitations de M. le Secrétaire d'état de l'aéronautique adressée au Gal Dumesnil, directeur de l'aéronautique militaire, en date du 13 octobre 1922 - Classé dans les cadres de l'arme de l'aéronautique, le 8 décembre 1922 - Citation n° 345 à l'ordre des territoires d'Outre-mer du 37ème régiment d'aviation, décernée par le Maréchal de France Liautey, résidant général de France au Maroc, en date du 9 décembre 1922 - Félicitations avec citation au bulletin officiel (BO) - Nommé Lieutenant-colonel, le 25 mars 1923 - Grade de Commandeur de la Légion d'Honneur, en date du 29 décembre 1923 - Fourragère des TOE et Croix de Guerre des TOE avec palme et citation n° 449 à l'ordre des théatres d'opérations extérieurs du 37ème régiment d'aviation, en date du 18 février 1924 - Affecté à l'inspection technique de l'aéronautique à Paris, le 21 juin 1924 - Embarqué à Casablanca, le 19 juillet 1924 - Affecté au 1er groupe d'ouvriers d'aviation d'aéronautique, comme commandant le groupe, adjoint au chef du service général de ravitaillement en matériel d'aviation, le 7 novembre 1924 - Nommé Colonel, le 25 septembre 1926 - Blessé par plaie contuse superficielle à la jambe droite en descendant du Breguet XIV A2 n° 20857 sur le terrain d'aviation d'Etampes, le 14 mai 1929 - Proposé par une pension temporaire de 10 % pour sténose navale par déviation et épaississement de la cloison (qui a été opérée en février 1922) par la commission de réforme de la Seine, le 4 novembre 1929 - Nommé Adjoint au chef du service général du ravitaillement en matériel d'aéronautique, le 9 décembre 1929 - Désigné pour exercer le commandement, par intérim, de l'aviation du Maroc, le 8 mai 1931 - Embarqué à Marseille, le 17 juin 1931 - Proposé par une pension temporaire de 25 % pour insuffisance respiratoire nasale, sténose de la zone respiratoire navale par épaississement et déviation du septum par la commission de réforme de Casablanca, le 29 octobre 1931 - Nommé général de brigade, le 1er janvier 1932 - Placé en position de disponibilité, sur sa demande en 1934 - Décédé à Epinay-sur-Seine, le 20 septembre 1938 - La photo le représente alors qu'il était lieutenant - Carte postale d'époque - Sources : Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Nièvre - CCC de l'escadrille MF 32 - CCC de l'escadrille 502 - CCC de l'escadrille F 16 - Liste des brevets militaires - JORF - Dernière mise à jour : 15 septembre 2022.

* Témoignage de satisfaction n° 1574 du Ministre de la Guerre, en date du 14 novembre 1908 : "Pour travaux historiques sur l'occupation allemande dans la Meuse en 1870-1871."

* Lettre de félicitations du Ministre de l'intérieur du Slt Jean Etienne Cheutin au 94ème régiment d'infanterie à Bar-le-Duc, en date du 23 mars 1909 : "Pour avoir porté secours à une femme en danger de tomber d'un train en marche à Metz, le 4 octobre 1908."

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur du Ltt Jean Etienne Cheutin au service de l'aviation militaire à Versailles (Yvelines), en date du 2 avril 1912 : "12 ans de services; services exceptionnels rendus à l'aviation militaires."

* Lettre de félicitations du Gouverneur général de l'Algérie, en date du 20 mai 1913 : "Pour des reconnaissances aériennes dans le Sud-Algérien et au Sahara."

* Lettre de félicitations n° 59 du colonel commandant le 1er groupe d'aviation, le 3 juillet 1914 : "A la suite d'un raid de 3000 km de vol pour la traversée Tunisie - Algérie - Maroc - Taja."

* Citation n° 33 à l'ordre de la 10ème armée, en date du 29 décembre 1914 : "A rendu les plus grands services depuis le début de la campagne comme pilote et chef d'escadron. S'est particulièrement distingué dans les journées des 15 et 17 décembre au cours desquelles il a exécuté plusieurs reconnaissances particulièrement difficiles et rapporté des renseignements précieux sur le position de l'ennemi."

* Citation n° 170 à l'ordre de la 3ème armée du Cne Jean Etienne Cheutin à l'escadrille MF 32, en date du 21 octobre 1915 : "Commandant d'une escadrille de corps d'armée d'attaque grâce à ses qualités d'organisation et de chef, a pu assurer par son unité les missions délicates et complexes qui lui étaient confiées. Pilote hors pair, a effectué lui-même de nombreuses reconnaissances donnant ainsi l'exemple à tout son personnel à un moment où les attaques des engins aériens de l'ennemi étaient particulièrement fréquents et opiniâtres."

* Citation n° 251 à l'ordre de la 10ème armée du Cne Jean Etienne Cheutin, commandant de l'aéronautique de la 10ème armée, en date du 14 janvier 1917 : "Pendant la bataille de la Somme, a su par son exemple et son autorité obtenir du secteur aéronautique qu'il a commandé un rendement remarquable, a donné l'exemple en effectuant à basse altitude de nombreuses reconnaissances sous le feu de l'infanterie."

* Citation n° 120 à l'ordre du 2ème corps colonial, le 8 mai 1917 : "Officier d'une exceptionnelle conscience et ayant de son devoir la conception la plus élevée. A parfaitement organisé l'aéronautique dans un secteur d'attaque et a su obtenir de tout son personnel au cours d'une section très dure et dans des circonstances atmosphériques particulièrement défavorable un rendement remarquable, a donné à plusieurs reprises un très bel exemple en exécutant lui-même des reconnaissances difficiles."

* Citation n° 12 à l'ordre de l'aéronautique de l'armée d'Orient, en date du 21 juillet 1917 : "Très ancien et très fin pilote comme adjoint au commandant de l'aéronautique française en Orient . S'est fait remarquer par ses qualités d'ordre, de méthode et ses connaissances techniques. Beaucoup d'allant personnel, a pris part, comme pilote au raid de nuit de Zanthia, le 14 mai 1916."

* Lettre de félicitations n° 7311 du Ministre de la Guerre au chef de bataillon Cheutin, commandant le 37ème régiment d'aviation à Rabat, le 9 septembre 1921 : "Pour les résultats remarquables obtenus dans l'organisation et la mise en oeuvre des services techniques de l'aviation au Maroc. Dans des conditions difficiles, un rendement intensif, a pu être demandé aux escadrilles du 37ème régiment d'aviation."

* Lettre de félicitations de M. le Secrétaire d'état de l'aéronautique adressée au Gal Dumesnil, directeur de l'aéronautique militaire, en date du 13 octobre 1922 : "Au retour de mon voyage au Maroc, je tiens et j'ai le plaisir de vous exprimer toute la satisfaction que j'ai ressentie à visiter les centres de l'aviation de Casablanca, Rabat, Marrakech et Fez. J'ai été très sensible à la façon dont j'ai été reçu et surtout j'ai pu me rendre compte des très belles qualités d'ordre, d'organisation et de méthode qu'a déployé sur place le chef de notre aéronautique du Maroc, le Cdt Cheutin. L'oeuvre accomplie au Maroc par l'aéronaitique française et les résultats qu'elle a obtenu, font les plus grands honneurs à son esprit d'initiative et de dévouement. Il m'est très agréable d'avoir pu le constater de mes yeux et de la faire savoir au très distingué directeur de notre aéronautique militaire."

* Citation n° 345 à l'ordre des théatres d'opérations extérieurs du 37ème régiment d'aviation, décernée par le Maréchal de France Liautey, résidant général de France au Maroc, en date du 9 décembre 1922 : " Sous l'habite et énergique impulsion de son chef, le Cdt Cheutin, a rendu depuis sa formation, le 1er janvier 1920, des services absolument hors pair exécutant pour la préparation des opérations, des reconnaissances particulièrement fructueux et hardies en pays dissident et des bombardements à longue distance des plus efficaces. Les équipages se sont dépensés sans compter, sur tous les théâtres d'opérations du Maroc pour éclairer, protéger et aider la progression de nos colonnes faisant en de nombreuses circonstances l'admiration de leurs camarades des autres armes par leur habileté, leur cran et leuir esprit de sacrifice, grâce au travail acharné de tous et des mécaniciens en particulier au dévouement et à l'entrain de son personnel navigant . Ce beau régiment a pu mener à bien dans des régions montagneuses particulièment difficiles toutes les missions qui lui ont été confiées totalisant en mois de trois années 28.000 heures de vol, lançant au cours de bombardements en ays dissident 700 tonnes de projectiles transportant 200 blessés et 26 malades. A perdu 32 pilotes, observateurs et mitrailleurs dont 28 au cours des opérations de guerre."

* Félicitations avec citation au bulletin officiel (BO) : "Depuis 1921 et notamment au cours des opérations dite de "la tache de Taza" le service de santé du Maroc sous la direction du médecin inspecteur Oberlé et médecin de 1ère classe Grall et le 37ème régiment d'aviation, sous le commandement du lieutenant-colonel Cheutin agissant en complet accord avec le médecin major Epaulard, médecin chef de la subdivision de Meknès, ont organisé l'évacuation des blessés et malades des troupes en opérations en employant comme moyen de transport les avions sanitaires, l'enlévement rapides des blessés, le transfert hatif vers les hôpitaux bien installés, leur guérison dans les conditions les plus parfaites et dans des proportions inespérées, ont été les résultats tangibles de cette intelligente et cordiale collaboration du 37ème régiment d'aviation et du servicie de santé du Maroc, du zèle et de la foi dans ces moyens modernes dont été animé tout leur personnel officiers aviateurs, médecins, brancardiers, infirmiers, pilotes et mécaniciens.

* Grade de Commandeur de la Légion d'Honneur du Lcl Jean Etienne Cheutin, commandant le 37ème régiment d'aviation, en date du 29 décembre 1923 : "Officier du 28 décembre 1918; 23 ans de services, 11 campagnes, deux blessures, quatre citations."

* Fourragère des TOE et Croix de Guerre des Théatres d'opérations extérieurs avec palme et citation n° 449 à l'ordre des Théatres d'Outre-Mer du 37ème régiment d'aviation, en date du 18 février 1924 : "Magnifique régiment animé d'un spendide allant qui, sous l'impulsion ardente de son chef, le lieutenant-colonel Cheutin a pris la plus large part à la pacification du Maroc. Toujours sur la brèche, ses escadrilles se sont prodiguées sur tous les fronts de la dissidence avec une activité et un esprit de sacrifice que ne rebutaient, ni les dangers, ni les difficultés d'un pays de hautes montagnes. Depuis le début de l'année 1923, les équipages, superbement entrainés, ont fourni plus de 15.500 heures de vol, lançant plus de 345 tonnes de projectiles, évacué 870 grandes blessés, photographiénprès de 15.000 kilomètres de la zone insoumise. par leur effort soutenu toute l'année dans les missions les plus diverses les escadrilles du 37ème régiment d'aviation ont grandement aidé à la progression des troupes d'opérations et inspiré aux troupes de terre une confiance doublée de gratitude et d'admiration contribuant aussi dansune large mesure à l'exaltation de leur moral."

Ltt Henri Prat - Né le 12 juin 1887 à Fontenay-Rohan-Rohan (Deux-Sèvres) - Fils de Pierre Auguste Prat et de Clémentine Terrassier - Domiciliés à Sauzé-Vaussais (Deux-Sèvres) - Classe 1907 - Recrutement de Poitiers sous le matricule n° 494 - Profession avant guerre Etudiant - Engagé volontaire pour trois ans à la mairie de Poitiers, le 22 octobre 1906 - Incorporé au 20ème régiment d'artillerie de campagne de Poitiers comme 2ème canonnier conducteur, le 22 octobre 1906 - Nommé 1er canonnier conducteur, le 19 juin 1908 - Nommé Brigadier, le 13 janvier 1909 - Rengagé pour un an, le 22 octobre 1909 - Nommé Maréchal des Logis, le 7 octobre 1909 - Nommé Maréchal des Logis fourrier, le 17 novembre 1909 - Nommé Maréchal des Logis, le 17 mars 1910 - Affecté au 33ème régiment d'artillerie, le 1er octobre 1910 - Rengagé pour un an, le 22 octobre 1910 - Affecté au 7ème groupe d'artillerie d'Afrique, le 20 juin 1912 - Arrivé à l'unité, le 9 juillet 1912 - Rengagé pour un an, le 22 octobre 1912 - Rengagé pour un an, le 22 octobre 1913 - Affecté au 26ème régiment d'artillerie, le 26 novembre 1913 - Affecté à la 8ème section de munitions, le 3 août 1914 - Nommé Aspirant, le 10 août 1914 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 20 septembre 1914 - Citation à l'ordre du 4ème corps d'armée, en date du 25 avril 1915 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 30 novembre 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur stagiaire de l'escadrille MF 40 du 5 février au 1er septembre 1916 - Victime d'un accident d'avion à Ste-Ménéhould, en compagnie du MdL du Bourblanc, le 16 mai 1916 - Atteint de contusions multiples et de fractures des deux meisiges médianes supérieures - Brevet d'observateur en avion délivré le 24 juin 1916 - Observateur stagiaire de l'escadrille F 8 du 1er au 7 septembre 1916 - Observateur titularisé, le 24 juin 1916 - Observateur en stage à l'escadrille F 25 du 7 septembre au 20 octobre 1916 - Nommé Lieutenant, le 4 octobre 1916 - Stage à l'école d'artillerie de Fontainebleau du 14 novembre 1916 au 8 février 1917 - Observateur de l'escadrille F 58 du 18 février au 22 juin 1917 - Observateur de l'escadrille C 13 du 28 juin au 6 août 1917 - Observateur de l'escadrille SOP 4 du 6 août au 8 octobre 1917 - Observateur de l'escadrille F 72, le 8 octobre 1917 - Observateur de l'escadrille F 32 du 8 octobre au 16 décembre 1917 - Observateur de l'escadrille AR 14 / SAL 14 du 16 décembre 1917 au 2 août 1919 - Victime d'un accident aérien à San Pietro, en équipage avec le Sgt Pocque, le 4 janvier 1918 - Un avion italien, qui se posait à contresens, les a percutés - Pas de blessure grave - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 22 février au 13 mars 1918 - Citation n° 336 à l'ordre de la 10ème armée, en date du 21 mai 1918 - Blessé par balle, le XX juin 1918 - Citation n° 60 à l'ordre de la 46ème division d'infanterie, en date du 18 juin 1918 - Citation n° 356 à l'ordre du 15ème corps d'armée, en date du 10 décembre 1918 - Citation n° 70 à l'ordre de l'AD 46, en date du 27 décembre 1918 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 6 juillet 1919 - Affecté au entrepôts généraux de l'aviation de Nanterre, le 2 août 1919 - Détaché à l'école d'artillerie de Fontainebleau du 17 novembre au 24 décembre 1919 - Affecté au 4ème régiment d'aviation d'observation du Bourget du 24 décembre 1919 au 17 juin 1920 - Affecté au 5ème régiment d'aviation d'observation, le 17 juin 1920 - Détaché à l'état-major du 1er corps d'armée du 23 septembre au 10 octobre 1920 - Affecté au 34ème régiment d'aviation, le 10 octobre 1920 - Affecté au 35ème régiment d'aviation pour l'aéronautique de l'armée française du Levant - Embarqué à Marseille, le 23 décembre 1921 - Débarqué à Beyrouth, le 31 décembre 1921 - Nommé Adjoint tactique au commandant du secteur aéronautique de la 2ème division, le 3 janvier 1922 - Affecté à l'escadrille 52ème escadrille, le 13 mai 1922 - Changement d'arme et passage dans l'infanterie, le 19 septembre 1922 - Citation n° 148 à l'ordre de la 7ème division d'infanterie, en date du 23 septembre 1922 - Nommé Capitaine, le 28 septembre 1922 - Commandant de la 54ème escadrille, le 9 octobre 1922 - Rapatrié en fin de séjour sur le "Braga", le 6 juillet 1923 - Débarqué à Marseille, le 13 juillet 1923 - Affecté au 31ème régiment d'aviation, le 13 juillet 1923 - Affecté à l'état-major de la 6ème brigade d'aéronautique à Tours du 1er janvier 1924 au 9 novembre 1926 - Brevet de pilote militaire n° 20.294 obtenu, le 24 juin 1924 - Commandant de l'escadrille 13 du 9 novembre 1926 au 15 novembre 1928 - Nommé Chef de bataillon, le 25 décembre 1928 - Commandant du 4ème groupe du 31ème régiment d'aviation, le 15 novembre 1928 - Officier de la Légion d'Honneur, le 26 juin 1930 - Nommé Adjoint tactique du CHR, le 1er octobre 1930 - Commandant du parc du 2ème groupe d'aviation d'Afrique, le 25 juillet 1932 - Commandant par intérim du 2ème groupe d'aviation d'Afrique, le 16 avril 1933 - En mission à Colomb-Béchar du 23 au 25 mai 1933 - En mission à Colomb-Béchar du 10 au 11 juin 1933 - En mission à Bidou du 10 au 15 novembre 1933 - Affecté à la base aérienne 201, le 1er janvier 1935 - Commandant en second du 3ème bataillon de l'Air et directeur de l'école des officiers de réserves de Versailles, le 26 avril 1935 - Nommé Lieutenant-Colonel, le 15 septembre 1936 - Décédé à Versailles, le 3 septembre 1937 - Sources : FM Deux-Sèvres - JORF - Dernière mise à jour : 20 décembre 2015 - Photo de 1929 envoyée par Didier Lecoq que je remercie pour son aide.

* Citation à l'ordre du 4ème corps d'armée, en date du 25 avril 1915 : "A passé des journées à circuler sous le feu dans les tranchées de 1ère ligne pour reconnaitre le détail des défenses accessoires de l'ennemi, déterminer le tracé de ces ouvrages et installer une ligne téléphonique."

* Citation n° 336 à l'ordre de la 10ème armée, en date du 21 mai 1918 : "Le 18 décembre 1917, est descendu à moins de 100 mètres et à plusieurs kilomètres à l'intérieur des lignes ennemies pour rechercher et photographier des positions importantes. Est rentré avec un avion criblé de balles. En janvier et février 1918, est descendu à plusieurs reprises, à basse altitude, mitrailler des rassemblements et des colonnes ennemies. Officier observateur depuis deux ans dans l'aviation, modèle de conscience, de dévouement et de courage (275 heures de vol sur l'ennemi, déjà cité à l'ordre.)"

* Citation n° 60 à l'ordre de la 46ème division d'infanterie, en date du 18 juin 1918 : "Le 13 juin 1918, chargé d'exécuter une liaison d'infanterie, s'est acquitté de sa mission d'une manière particulièrement courageuse, descendant à très basse altitude malgré le tir violent des mitrailleuses ennemies qui atteignirent l'avion à plusieurs reprises. Contusionné au genou par une balle, a continué sa mission et n'est rentré qu'après avoir épuisé ses munitions en mitraillant les lignes ennemies. Excellent observateur, toujours à la hauteur de sa tâche, rendant les plus grands services comme officier de renseignement."

* Citation n° 356 à l'ordre du 15ème corps d'armée, en date du 10 décembre 1918 : "Officier de renseignement d'une haute valeur morale, demandant toujours à exécuter les missions les plus délicates. Le 15 juillet en Champagne, au cours d'une liaison d'infanterie, livre trois combats en moins d'une heure, et bien que son pilote ait été blessé et son avion touché, ne veut pas revenir au terrain avant d'avoir complétement terminé sa mission. S'est particulièrement distingué comme observateur d'infanterie pendant le recul allemand de Montdidier à St-Quentin ainsi que pendant les dernières opérations. A vu fréquemment son avion endommagé par le tir de l'infanterie et de l'artillerie ennemies, mais a toujours ramené des renseigneemnts complets et exacts."

* Citation n° 70 à l'ordre de l'AD 46, en date du 27 décembre 1918 : "Officier animé d'un magnifique esprit du devoir, de dévouement et d'abnégation. A rempli toutes les missions qui lui ont été confiées avec un incomparable succès. S'est particulièrement distingué comme observateur, le 4 novembre 1918, où au milieu de circonstances difficiles, il a précisé exactement la situation des troupes et a pour signaler à l'artillerie une contre-attaque ennemie qu'il a ensuite mitraillée en descendant à moins de 50 mètres."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 6 juillet 1919 : "Officier d'une conscience admirable, animé du plus bel esprit de sacrifice, d'abnégation et de dévouement. Six citations."

* Citation n° 148 à l'ordre de la 7ème division d'infanterie, en date du 23 septembre 1922 : "Officier observateur du plus haut mérite et d'un entrain au-dessus de tout éloge. Ne cesse d'accomplir les missions les plus délicates. Vient encore de se distinguer les 24 et 27 juillet en effectuant des bombardements dans le Djebel Druz."

* Officier de la Légion d'Honneur du Chef de bataillon Henri Prat au 31ème régiment d'aviation, en date du 26 juin 1930 : "23 ans de services, 8 campagnes, 3 blessures, un citation, 7 ans de bonifications pour services aériens. Chevalier du 6 juillet 1919."

Cne Maurice Charles Marie Bernard-Dutreil - Né le 13 juillet 1875 à Paris (75) - Fils de Paul Bernard-Dutreil et d'Hélène de Creutzer - Marié - Domicilié au 87, avenue Kléber à Paris (75) - Classe 1894 (engagement) / 1895 (normale) - Engagé à l'école militaire spéciale de St-Cyr, le XX octobre 1894 - En sort en 1896 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 5ème régiment de Hussards, le 1er octobre 1896 - Affecté au 1er régiment de Cuirassiers en 1898 - Suit des études de droit et présente une thèse de doctorat sur "Djibouti, création d'une colonie française" - Démissionne de l'armée et se présente aux élection du 27 avril 1902 - Elu au premier tour - Député du département de la Mayenne, groupe de l'Action Libérale du 27 avril 1902 au 7 décembre 1919 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote - Brevet de pilote militaire n° 1414 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 23 août 1915 - A Chartres, jusqu'au 1er septembre 1915 - Pilote de l'escadrille MF 40 du 27 septembre au 16 novembre 1915 - Commandant de l'escadrille MF 32 du 28 octobre 1915 au 24 août 1916 - Reprend son siège de député en 1917 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 6 octobre 1918 - Affecté, dans la territoriale, au 8ème Régiment de Dragons, le 10 juin 1921 - Nommé Chef de bataillon, de réserve, le 25 décembre 1922 - Député du département de la Mayenne, groupe de l'Entente Républicaine Démocratique du 16 novembre 1919 au 31 mai 1928 - Sous-secrétaire d'état aux régions libérées du 23 juin au 19 juillet 1926 dans le gouvernement Aristide Briand - Nommé Lieutenant-colonel de réserve - Officier de la Légion d'Honneur, en date du 23 décembre 1933 - Décédé à Belgeard (Mayenne), le 18 juin 1940 - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - JORF - Site de l'Assemblée Nationale - Dernière mise à jour : 22 mai 2017.

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Cne Maurice Charles Marie Bernard-Dutreil, en date du 6 octobre 1918 : "Membre du parlement, n'a cessé de servir aux armées où il a commandé successivement un escadron de cavalerie, une escadrille de corps d'armée et une aéronautique de corps d'armée. Le 17 juillet 1918, au cours d'un combat de six avions français contre vingt avions allemands, a dégagé un de ses camarades attaqué par plusieurs avions ennemis. A eu le fuselage et l'hélice de son avion perçés de balles. Pilotant à plus de quarante ans, un avion monoplace de chasse, donne le plus bel exemple d'énergie morale et physique." (Croix de Guerre)

* Officier de la Légion d'Honneur du Lcl Maurice Charles Marie Bernard-Dutreil du centre de mobilisation d'aviation n° 34, en date du 23 décembre 1933 : "39 ans de services, 5 camapgnes. A été cité. Un an de bonifications pour services aériens. Chevalier de la Légion d'Honneur du 17 novembre 1918. A accompli six périodes d'entrainement aérien volontaires."

Cne René Louis Pierre Marie Chevreau - Né le 15 mai 1879 à Saint-Brisson (Loiret) - Fils de René Chevreau (instituteur) et de Marie Eugénie Bressier - Domiciliés à Fontenay-sur-Loing (Loiret) - Profession avant engagement Etudiant - Classe 1899 - Recrutement de Montargis (Loiret) sous le matricule n° 882 - Engagé volontaire pour trois ans, au titre de l'école Polytechnique, le 13 octobre 1900 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 40ème régiment d'artillerie, le 1er octobre 1902 - Elève de l'école d'application de l'artillerie et du Génie, le 10 octobre 1903 - Nommé Lieutenant en second et affecté au 37ème régiment d'artillerie, le 1er octobre 1904 - Affecté à la 2ème compagnie d'artificiers, le 9 janvier 1907 - Nommé Lieutenant en premier, le 11 novembre 1909 - Affecté au 11ème régiment d'artillerie de campagne, le 1er juillet 1910 - Brevet de pilote civil n° 132 délivré par l'Aéroclub de France, le 1er juillet 1910 - Auteur d'un record de vitesse avec 54 km/h en 1910 - Brevet de pilote militaire n° 26, obtenu le 8 août 1911 - Placé en position hors cadre au titre de l'aéronautique militaire et placé au 25ème bataillon de sapeurs aérostiers du 1er régiment du Génie, le 16 septembre 1911 - Affecté au 25ème bataillon de sapeurs aérostiers du 1er régiment du Génie, le 4 octobre 1911 - Marié avec Mlle Clémence Adrienne Billereau à Paris (75), le 7 mars 1912 - Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 2 avril 1912 - Nommé Capitaine, le 24 juillet 1912 - Ordre du Mérite Militaire espagnol de 1ère classe, en date du 31 décembre 1913 - Affecté à la commission militaire d'études aéronautiques, service technique de l'aéronautique militaire, le 1er avril 1914 - A inventé l'éolienne - Mobilisé à la 2ème réserve de ravitaillement d'aéronautique à Dijon, le 2 août 1914 - Nommé Adjoint technique au commandant de l'aéronautique de la 1ère armée, le 17 août 1914 - Affecté à la 2ème réserve de ravitaillement d'aéronautique de St-Cyr, le 25 septembre 1914 - Commandant de l'escadrille mixte 32 (10ème armée) du 14 décembre 1914 au 7 mars 1915 - Nommé Adjoint technique du commandant de l'aéronautique de l'armée des Vosges, le 7 mars 1915 - Nommé Chef adjoint du service des avions de la section technique de l'aéronautique militaire (STA), le 15 mars 1916 - Nommé Chef du service des avions de la section technique de l'aéronautique militaire, le 5 janvier 1919 - Lettre de félicitations du ministre de la Guerre, le 5 mars 1919 - Nommé Chef d'escadron, le 25 septembre 1919 - Affecté à la mission d'aviation à Prague (Tchécoslovaquie) du 24 octobre 1919 au 21 août 1920 - Affecté au 34ème régiment d'aviation, le 1er janvier 1920 - Médaille commémorative française de la Grande Guerre, le 23 juin 1920 - Chef du service de liquidation des stocks de l'aéronautique au service technique de l'aéronautique du sous-secrétariat de l'aéronautique et des transports, le 27 août 1920 - Médaille de la Victoire, le 20 juillet 1922 - Passé à l'arme de l'aéronautique, le 8 décembre 1922 - Officier de la Légion d'Honneur, en date du 27 décembre 1923 - Affecté à la commission d'essais et d'épreuves du camp d'instruction de Cazaux, le 8 août 1929 - A été pedant quatre ans directeur du centre des recherches des hautes altitudes à Cazaux - Il y a étudié la balistique des bombes, la photographie à grande distance et réalisa des études sur la sismographie - Nommé Lieutenant-colonel, le 25 septembre 1926 - Nommé Colonel, le 25 juin 1931 - Marié avec Marguerite Louise Petitot à Paris (75), le 11 mars 1947 - Décédé à Brisson-sur-Loire, le 4 mai 1959 - René Chevreau repose dans le cimetière communal de Saint-Brisson (Loiret) - La photo date de 1910 - Sources : Registre des naissances de la commune de Brisson-sur-Loire - Bulletin de naissance - Pam - Etat des services - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille mixte 32 - Fiche Matricule du dépatement du Loiret - LO - JORF - Dernière mise à jour : 2 octobre 2017.

* Officier de la Légion d'Honneur du Chef de bataillon René Louis Pierre Marie Chevreau, au sous-secrétariat d'état de l'aéronautique et des transports (service technique de l'aéronautique), en date du 27 décembre 1923 : "Chevalier du 2 avril 1912, 26 ans de services, 5 campagnes."

Ltt Clément Mitre Plane - Né le 26 novembre 1892 à Forcalquier (Alpes-de-Haute-Provence) - Fils de Joseph Alphonse Philippe Plane (maire du village d'Oraison) et de Anne Honorine Augusta Roux - Domiciliés à Oraison - Profession avant engagement Etudiant - Classe 1912 - Recrutement de Digne (Alpes-de-Haute-Provence) sous le matricule n° 788 - Engagé volontaire pour trois ans au titre du 61ème régiment d'infanterie, le 29 avril 1911 - Nommé Caporal, le 25 septembre 1911 - Nommé Sergent, le 15 octobre 1912 - Nommé Sergent fourrier, le 1er octobre 1913 - Rengagé pour 6 mois, à compter du 29 avril 1914 - Affecté au 261ème régiment d'infanterie, le 3 août 1914 - Nommé Aspirant, le 8 août 1914 - Croix de Guerre et citation à l'ordre du régiment, en date du 8 août 1915 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 25 juillet 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 7 janvier 1916 - Observateur de l'escadrille MF 44 du 8 janvier au 10 juin 1916 - Observateur de l'escadrille F 14 du 10 juin au 28 août 1916 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 23 juillet 1916 - Détaché à l'école de pilotage militaire de Chartres, à compter du 28 août 1916 - Brevet de pilote militaire n° 4713 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 9 octobre 1916 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Châteauroux - Pilote du GDE du XXX au 23 mars 1917 - Pilote de l'escadrille R 213 du 23 mars au 4 octobre 1917 - Nommé Lieutenant, à titre temporaire, le 6 juillet 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 10 septembre 1917 - Pilote de l'escadrille AR 59 du 4 octobre 1917 au 30 janvier 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 29 octobre 1917 - Détaché au GDE du 22 janvier au 1er février 1918 - Pilote de l'escadrille AR 32 du 8 au 17 février 1918 - Tué au combat, aux commandes d'un Letord, le 17 février 1918 - Il faisait équipage avec le Slt René Garrier, observateur et le MdL René Mail, mitrailleur qui ont également été tués - Leur avion a été atteint en plein fouet par un obus et s'est écrasé en prenant feu à son arrivée au sol dans les environs de Vaux-les-Palameix (Meuse) - Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 9 mars 1918 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre du 261ème régiment d'infanterie, à titre posthume, en date du 5 février 1920 - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille MF 44 - CCC de l'escadrille F 14 - CCC de l'escadrille R 213 - CCC de l'escadrillr AR 59 - CCC de l'escadrille AR 32 - Fiche Matricule du département des Alpes de Haute-Provence - MpF (2 fiches) - JORF - Dernière mise à jour : 15 août 2018.

* Croix de Guerre et citation à l'ordre du régiment, en date du 8 août 1915 : "A maintenu ses hommes sur la ligne de feu avec la plus grande énergie malgré un violent bombardement durant les journées des 1er, 2, 3 juillet."

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Clément Plane au 261ème régiment d'infanterie, pilote à l'escadrille 213 (ALGP), en date du 10 septembre 1917 : "Excellent pilote, actif et courageux. Compte de nombreuses heures de vol dans les lignes. Le 21 août, attaqué par cinq avions ennemis, a réussi à abattre un de ses adversaires. Une fois cité."

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Clément Plane pilote à l'escadrille F 59, en date du 29 octobre 1917 : "Excellent pilote, adroit, zélé et courageux. passé depuis plusieurs mois sur avion triplace, a livré de nombreux combats. Le 16 octobre 1917, au cours d'une mission photographique, a été contusionné par un éclat d'obus, a livré successivement plusieurs combats contre des avions ennemis et a abattu l'un d'eux (2ème avion)."

* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Ltt Clément Mitre Plane au 261ème régiment d'infanterie, pilote à l'escadrille AR 32, en date du 9 mars 1918 : "Pilote merveilleux de courage, d'habileté et de sang-froid. S'est distingué maintes fois en accomplissant des reconnaissances difficiles et périlleuses, notamment pendant les attaques de l'Aisne (octobre 1917). Le 17 février 1918, a trouvé une mort glorieuse au cours d'une mission dans les lignes ennemies."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre du 261ème régiment d'infanterie, à titre porthume, du Ltt Clément Mitre Plane, détaché à l'escadrille AR 32, en date du 5 février 1920 : "Pilote merveilleux de courage, d'habileté et de sang-froid. S'est distingué maintes fois en accomplissant des reconnaissances difficiles et périlleuses, notamment pendant les attaques de l'Aisne (octobre 1917). Le 17 février 1918, a trouvé une mort glorieuse au cours d'une mission dans les lignes ennemies. A été cité."

Sgt André Léon Steurer - Né le 7 décembre 1894 à Versailles (Yvelines) - Fils de Louis Steurer et d'Eugénie Léonie Coudière - Domiciliés à Orgeval (Yvelines) - Profession avant engagement Electricien - Classe 1914 - Recrutement de Versailles (Yvelines) sous le matricule n° 5112 - Mobilisé au titre du 156ème régiment d'infanterie, le 5 septembre 1914 - Passé à l'aéronautique militaire , le 7 octobre 1914 - Brevet de pilote militaire n° 642 obtenu le 7 décembre 1914 - Brevet de pilote FAI n° 1688 obtenu sur Farman et décerné par l'Aéroclub de France, le 10 juillet 1914 - Pilote du RGA ou de la GDE de la mi-décembre 1914 au 30 janvier 1915 - En mission à Belfort (Territoire de Belfort) du 19 au 27 janvier 1915 - Pilote affecté provisoirement l'escadrille HF 1 du 30 janvier au 8 février 1915 - Pilote affecté à l'escadrille HF 1 du 8 février au 11 mars 1915 - Nommé Caporal, le 19 février 1915 - Pilote de l'escadrille MF 32 / F 32 du 11 mars au 17 août 1915 - Nommé Sergent, le 17 avril 1915 - Citation à l’ordre du 10ème corps d'armée, en date du 19 avril 1915 - Citation à l’ordre de la 10e armée, en date du 16 mai 1915 - Citation à l’ordre de l'aéronautique de la 6ème armée, en date du 12 août 1916 - Hospitalisé sur l'hôpital de Deauville (Calvados), le 17 août 1915 - Rentré de convalescence et pilote du centre GDE du Plessis-Belleville (Oise), le 3 janvier 1916 - Pilote de l'escadrille N 103 du XXX au 24 septembre 1916 - Une victoire homologuée contre un Rumplet abattu à l'est de Rancourt (Somme), le 11 septembre 1916 - Une victoire homologuée, en coopération avec le Ltt Jean Gigodot, contre un avion allemand abattu dans les environs de Chaulnes-Biaches (Somme), le 16 septembre 1916 - Tué au cours d’un combat aérien dans les environs de Rancourt (Somme), le 24 septembre 1916. Le Nieuport 17, piloté par le Sgt François Roman, est entré en collision avec celui piloté par le Sgt André Steuer, pendant un combat aérien contre l’Obltn Rudolf Berthold du Jasta 4 - Les deux pilotes français ont été tués - Ces deux pertes françaises ne ont pas été confirmées au pilote allemand - Citation à l’ordre du groupe d'armée du nord (GAN), en date du 12 novembre 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 31 juillet 1922 - Photo La Guerre Aérienne Illustrée - Sources : Pam - CCC de l'escadrille HF 1 - CCC de l'escadrille MF 32 - CCC de l'escadrille N 103 - Liste des brevets militaires - Fiche matricule du département des Yvelines - MpF - Bailey / Cony - La Guerre Aérienne Illustrée - Revue L'Aérophile - Dernière mise à jour : 14 octobre 2018.

* Citation à l’ordre du 10ème corps d'armée, en date du 19 avril 1915 : "Jeune pilote aviateur dont l’avion, à plusieurs reprises, été touché par des éclats d’obus ennemis, ce qui ne l’a pas empêché chaque fois de s’acquitter d’une façon parfaite des missions délicates qui lui étaient confiées. Le 12 avril, au cours d’un réglage de tir, a fait preuve d’un grand sang-froid en terminant sa mission malgré les éclats qui avaient touché gravement son avion et sectionné une commande de gauchissement."

* Citation à l’ordre du groupe d'armée du nord (GAN), en date du 12 novembre 1916 : "Pilote de chasse de premier ordre, a eu de nombreux combats au cours desquels il a descendu deux avions ennemis. A eu son avion fréquemment atteint par le tir de ses adversaires. Disparu le 24 septembre au cours d’un combat."

* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 31 juillet 1922 : "Pilote de chasse de premier ordre, a eu de nombreux combats au cours desquels il a descendu deux avions ennemis. A eu fréquemment son avion atteint par le tir de ses adversaires. Mort pour la France, le 24 septembre 1916, au cours d’un combat aérien. A été cité."

 

Photo du Sgt François Roman

Sgt François Louis Roman - Né le 11 juin 1893 à Dieulefit (Drôme) - Fils d'Auguste Edmond Roman et d'Augustine Sophie Aquitton - Domiciliés à Charols (Drôme) - Profession avant engagement Aviateur civil - Classe 1913 - Recrutement de Montélimar sous le matricule n° 398 - Engagé au 7ème régiment du Génie, le 27 novembre 1913 - Affecté à la compagnie 13/2 du 4ème régiment du Génie, le 20 avril 1914 - Nommé Caporal, le 25 septembre 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 4 mars 1915 - Envoyé à l'école de Chartres, le 7 mars 1915 - Brevet de pilote militaire n° 830 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 19 avril 1915 - A Chartres, juqu'au 24 avril 1915 - Pilote de la RGA du Bourget du 25 avril au 21 mai 1915 - Pilote de l'escadrille MF 32 du 21 mai 1915 au 13 avril 1916 - Nommé Sergent, le 27 juin 1915 - Citation à l'ordre du 10ème corps d'armée, en date du 20 septembre 1915 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 10 mars 1916 - Stage de perfectionnement "Nieuport" à l'école d'Avord du 14 avril au 3 mai 1916 - Stage de tir (mitrailleur) à l'école de tir aérien de Cazaux du 3 mai au 3 juin 1916 - Stage à l'école de Pau du 16 au 30 juin 1916 - Pilote du GDE du 30 juin au 8 août 1916 - Pilote de l'escadrille N 103 du 10 août au 24 septembre 1916 - Tué au cours d'un combat aérien dans les environs de Rancourt (Somme), le 24 septembre 1916 - Son Nieuport 17 est entré en collision avec celui piloté par le Sgt André Steuer, pendant un combat aérien contre l'Obltn Rudolf Berthold du Jasta 4 - Ces deux pertes françaises ne lui ont pas été confirmées - Les deux pilotes français ont été tués - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 12 novembre 1916 - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 8 août 1923 - François Roman repose dans la nécropole nationale de Rancourt (80) - Sources : Pam - MpF - Fiche matricule du département de la Drôme - Liste des brevets militaires - JORF - CCC escadrille MF 32 - Dernière mise à jour : 10 octobre 2016.

* Citation à l'ordre de l'armée du Sgt François Louis Roman, pilote à l'escadrillr MF 32, en date du 10 mars 1916 : "Pilote accompli, toujours prêt à remplir les missions les plus délicates, doué de beaucoup d'allant et en même temps d'un merveilleux sang-froid dont il a fait preuve en différentes circonstances, notamment le 5 janviert 1916, lorque, après un combat contre un Fokker au-dessus des lignes allemandes, ila pu, grâce à son habileté et à sa présence d'esprit, rentrer dans nos lignes avec son observateur, l'appareil criblé de balles."

* Citation à l'ordre de l'armée du Sgt François Louis Roman, pilote à l'escadrille N 103, en date du 12 novembre 1916 : "Excellent pilote de chasse, plein de courage, de sang-froid et d'allant, a livré de nombreux combats à courte distance. Disparu au cours de l'un d'eux, le 24 septembre 1916."

* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Sgt François Louis Roman, pilote à l'escadrille N 103, en date du 8 août 1923 : "Excellent pilote de chasse, plein de courage, de sang-froid et d'allant; a livré de nombreux combats à courte distance. Glorieusement tombé au cours de l'un d'eux, le 24 septembre 1916, près de Rancourt. A été cité."

 

Photo du Ltt René Ledy

Ltt René Joseph Victor Ledy - Né le 21 novembre 1883 à Liffré (Ille et Vilaine) - Fils d'Augustin Ledy (garde forestier) et de Victoire Renault - Profession avant guerre Employé de commerce - Classe 1903 - Recrutement de Rennes sous le matricule n° 2094 - Service militaire de trois ans au 10ème régiment d'artillerie, à compter du 15 septembre 1904 - Nommé Brigadier fourrier, le 16 mai 1905 - Nommé Maréchal des Logis, le 17 novembre 1905 - Envoyé dans la disponibilité, le 12 juillet 1907 - Domicilié au 21, rue Boursault à Paris 17ème, à compter du 8 décembre 1907 - Domicilié au 62, rue Legendre à Paris 17ème, à compter du 13 juin 1909 - A accompli une période d'exercices au 10ème régiment d'artillerie du 13 juin au 5 juillet 1910 - Domicilié au 17, rue des Fermiers à Paris 17ème, à compter du 18 avril 1911 - Domicilié au 7, boulevard Pereine Sud à Paris 17ème, à compter du 21 octobre 1911 - A accompli une période d'exercices au 10ème régiment d'artillerie du 15 au 31 octobre 1912 - Domicilié au 30 rue des Dames, à Paris 17ème - Mobilisé au 10ème régiment d'artillerie, à compter du 3 août 1914 - Citation à l'ordre du corps d'armée, en date du 13 octobre 1914 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, à titre définitif, le 7 mars 1915 - Citation n° 269 à l'ordre de la 39ème brigade d'infanterie, en date 21 novembre 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur - Détaché comme observateur de l'escadrille F 32 / AR 32 du 4 décembre 1916 au 17 octobre 1917 - Citation n° 124 à l'ordre du 10ème corps d'armée, en date du 6 juin 1917 - En stage à Cernon du 4 au 22 septembre 1917 - Citation n° 288 à l'ordre du 10ème corps d'armée, en date du 19 septembre 1917 - Observateur de l'escadrille SOP 43 du 17 octobre 1917 au 22 février 1918 - Hospitalisé le 2 février 1918 - Affecté à la section aéronautique de la mission française auprès de l'armée américaine comme instructeur d'aviation d'observation au camp américain de Sange, le 1er octobre 1918 - Démobilisé, le 14 mars 1919 - Affecté, dans la réserve, au 10ème régiment d'artillerie, le 3 juin 1921 - Passé dans l'armée territoriale, le 17 mars 1922 - Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 24 mars 1923 - Nommé Capitaine de réserve, le 15 juillet 1925 - Rayé des cadres, le 15 octobre 1929 - Sources : Fiche matricule du département de l'Ille et Vilaine - CCC de l'escadrille F 32 / AR 32 - JORF - Dernière mise à jour : 21 mai 2017.

* Citation à l'ordre du corps d'armée, en date du 13 octobre 1914 : "Le 22 août, a ramené sous un feu violent d'infanterie, un canon dont l'attelage avait été tué ou blessé."

* Citation n° 269 à l'ordre de la 39ème brigade d'infanterie, en date 21 novembre 1916 : "A fait preuve au cours de l'attaque du 4 septembre et jours suivants des plus belles qualités de bravoure, d'entrain et d'activité, s'est porté à l'assaut avec les vagues. A assuré jusqu'à la position conquise la liaison téléphonique avec son groupe, restant personnellement en observation sous les plus violents bombardements."

* Citation n° 124 à l'ordre du 10ème corps d'armée, en date du 6 juin 1917 : "Au cours de la bataille de Champagne (avril, mai 1917), s'est dépensé sans compter exécutant chaque jour des réglages très réussis dans des conditions atmosphériques rendant le vol souvent périlleux. Le 20 mai 1917, a exécuté avec une précision remarquable un réglage d'ALGP particulièrement important et a contribué ainsi à la réussite d'une opération menée par nos troupes."

* Citation n° 288 à l'ordre du 10ème corps d'armée, en date du 19 septembre 1917 : "A effecté pendant la bataille de Champagne (mai, juin, juillet 1917) de nombreux réglages très réussis. Parti le 13 août 1917, malgré l'approche d'un violent orage, a poursuivi sa mission sur les lignes jusqu'à l'extrême limite et est rentré au terrain en pleine bourrasque. reparti à la première éclaircie, a été attaqué par un avion ennemi qu'il a obligé à regagner ses lignes et a continué son réglage avec un avion gravement endommagé par les balles. Attaqué par un deuxième avion, a eu son appareil criblé de balles et a été contraint d'atterrir à proximité des lignes sur un terrain parsemé de trous d'obus où son appareil s'est brisé. A fait preuve dans toutes des circonstances d'une tenacité et d'un sang-froid remarquables."

* Chevalier de la Légion d'Honneur du Ltt René Joseph Victor Ledy au 10ème régiment d'artillerie, en date du 24 mars 1923 : "17 ans de services, 5 campagnes. A été cité."

 

Photo du Cne Henri Canton

Cne Marie Henri Canton - Né le 30 juillet 1893 à Angers (Maine-et-Loire) - Fils de Marie Alfred Canton (militaire) et de Jeanne Marie Zéhè Bresson-Savarin - Domiciliés Château du Moulin Neuf à Maringues (Puy-de-Dôme) - Classe 1913 - Recrutement de Riom (Puy-de-Dôme) sous le matricule n° 768 - Engagé volontaire pour 5 ans au titre du 3ème régiment de chasseurs à cheval, à compter du 23 avril 1912 - Nommé Brigadier, le 19 octobre 1912 - Nommé Maréchal des Logis, le 22 mars 1913 - Nommé Maréchal de Logis fourrier, le 1er février 1914 - Nommé Maréchal des Logis chef, le 29 septembre 1914 - Nommé Sous-lieutenant, le 5 mai 1915 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 4 octobre 1916 - Citation n° 93 à l'ordre de la 49ème brigade, en date du 25 octobre 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 1er janvier 1917 - Brevet de pilote militaire n° 5400 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 15 février 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Châteauroux, jusqu'au 7 mars 1917 - Pilote de l'escadrille F 19 du 9 avril 1917 au 25 février 1918 - Stage sur Dorand AR 1 du 21 au 24 juillet 1917 - Stage à Sommesous du 15 au 25 février 1918 - Citation n° 404 à l'ordre de l'armée, en date du 26 février 1918 - Commandant de l'escadrille SAL 59 du 12 mars 1918 au 26 janvier 1919 - Mission à la RGA du Bourget-Dugny pour entrainement du 13 avril 1918 - Rentre de la RGA d'Etampes, le 3 mai 1918 - Nommé Capitaine, à titre temporaire, le 2 septembre 1918 - Commandant de l'escadrille SAL 32 du 26 janvier 1919 au 1er janvier 1920 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 12 février 1919 - Affecté au 4ème régiment d'aviation d'observation, le 1er janvier 1920 - Affecté au 3ème régiment d'aviation, le 21 août 1920 - Affecté au 34ème régiment d'aviation, le 22 février 1928 - Affecté au service général du ravitaillement en matériel d'aéronautique, le 12 juin 1930 - Affecté au cabinet militaire du Ministère de l'Air, le 8 août 1930 - Nommé Chef de bataillon, le 25 septembre 1930 - Affecté à l'inspection du matériel d'aéronautique et des installations, détaché au Ministère de l'Air, le 27 décembre 1930 - Affecté à l'état-major du général inspecteur des forces aériennes, le 24 février 1931 - Officier de la Légion d'Honneur, le 15 décembre 1932 - Affecté à l'inspection de l'aviation de défense métropolitaine et des écoles, le 13 octobre 1934 - Affecté à l'état-major du 2ème corps d'armée, le 15 octobre 1936 - Affecté à la 4ème escadre aérienne, le 27 avril 1937 - Nommé Lieutenant-colonel, le 15 septembre 1936 - Affecté à l'état-major de la 23ème brigade aérienne, le 3 décembre 1938 - Nommé Colonel, le 15 juin 1939 - Affecté à l'état-major du groupe de chasse n° 23, le 3 septembre 1939 - Affecté au bataillon de l'air n° 122 - Affecté au bataillon de l'air 117 et affecté à l'état-major, le 13 avril 1940 - Promu Général de Brigade aérienne - Affecté à la défense aérienne à Vichy (Allier) - Nommé Directeur de la 2ème région aérienne à Toulouse, le 28 mai 1943 - Domicilié à Estival (Corrèze) de 1945 à 1946 - Domicilié au 20, rue de l'Océan à Biarritz (Pyrénées-Atlantiques), à partir de 1946 - Commandeur de la Légion d'Honneur, le 31 décembre 1960 - Décédé, le 11 mars 1966 - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - LO - CCC de l'escadrille F 19 - CCC de l'escadrille SAL 59 - CCC de l'escadrille SAL 32 - Fiche matricule du département du Puy-de-Dôme - JORF - Dernière mise à jour : 23 mai 2017.

* Croix de Guerre et citation n° 93 à l'ordre de la 49ème brigade, en date du 25 octobre 1916 : "Jeune officier de cavalerie, très allant, a apporté toute son ardeur et son intelligence dans l'accomplissement des missions de reconnaissance et de combat qui lui ont été confiées pendant les opérations de la 49ème brigade en octobre 1916."

* Citation n° 404 à l'ordre de l'armée, en date du 26 février 1918 : "Donne aux pilotes de l'escadrille le plus bel exemple de devoir et de mépris du danger. Exécutant toutes les missions qui lui sont confiées avec une victuosité et une audace remarquable ramenant presque chaque fois son appareil criblé de balles ou d'éclats d'obus. le 30 octobre 1917 et le 5 décembre 1917, a exécuté à basse altitude, après de durs combats, des missions photographiques bien au delà de la zone limitée, rapportant des renseignements d'une importance exceptionnelle."

* Officier de la Légion d'Honneur du Chef de Bataillon Marie Henri Canton, de l'inspection de l'aviation de chasse, en date du 15 décembre 1932 : "20 ans de services, 5 campagnes, une citation, 10 années de bonifications pour services aériens. Chevalier du 12 février 1919."

 

Photo du Sol Alfred Selvez

Sol Alfred Selvez - Né le 9 février 1889 à Paris 18ème (75) - Fils de Désiré Joseph Selvez (serrurier) et de Marie Eugénie Augustine Besnard - Domiciliés au 52, rue Senthal à Paris 20ème (75) - Profession avant guerre Manoeuvre - Classe 1909 - Recrutement du 1er bureau de la Seine sous le matricule n° 2137 - Appelé pour faire son service militaire au titre du 152ème régiment d'infanterie, le 8 octobre 1910 -  Classé en service auxiliaire par la commission de réforme d'Epinal, le 14 novembre 1910 - Fin de service et retour dans ses foyers, le 27 septembre 1912 - Affecté, dans la réserve, au 21ème régiment d'infanterie coloniale - Domiciliés au 11, cité Leclaire à Paris 20ème (75), à compter du 28 juillet 1914 - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale au 21ème régiment d'infanterie coloniale, le 3 août 1914 - Renvoyé dans ses foyers, le 27 août 1914 - Classé dans le service armé par la 1ère commission de réforme de la Seine, le 24 octobre 1914 - Rappelé à l'activité - Passé à l'aéronautique militaire comme mécanicien, le 11 juillet 1915 - Venu de Lyon-Bron, le 18 août 1915 - Affecté à l'escadrille MF 50 comme 1er mécanicien du Slt Charles Orine du 1er septembre au 26 décembre 1915 - Marié avec Mlle Georgette Evelina Morpho à la mairie du 20ème arrondissement de Paris, le 9 novembre 1915 - Affecté à l'escadrille MF 32 / AR 32 avec le Slt Orine (toujours son 1er mécanicien), le 26 décembre 1915 - Restera son 1er mécanicien jusqu'au 10 février 1917, date à laquelle le Ltt Orine sera mis au repos à la maison de convalescence VR 75 de Viry-Châtillon - Mécanicien de l'escadrille MF 32 / F 32 / AR 32 / SAL 32 du 26 décembre 1915 au 21 juillet 1919 - En mission à la SFA d'Etampes du 27 novembre au 1er décembre 1917 - Détaché au GDE du 9 au 30 décembre 1917 - Détaché à la RGAé du 14 janvier au 26 février 1918 - En mission de convoyage avion à la RGAé du Bourget-Dugny du 2 au 4 juillet 1918 - Hospitalisé du 6 juillet au 20 août 1918 - Démobilisé, le 22 juillet 1919 - Affecté, dans la réserve, à la 10ème section d'ouvriers d'aviation - Affecté, dans la réserve, au 34ème régiment d'aviation, le 1er octobre 1922 - Domicilié au 4, rue Custine à Paris 18ème (75), à compter du 7 septembre 1923 - Affecté, dans la réserve, au 3ème régiment d'aviation de chasse de Châteauroux - Dégagé des obligations du service militaire - Maintenu à la disposition du ministre de la Guerre pour la défense passive en 1934 - Sources : Registre d'état-cvil (acte n° 682) de la mairie du 18ème arrondissement de Paris - Pam (2 fiches) - Fiche matricule du 1er bureau de la Seine conservé aux archives départementales de Paris (75) - CCC de l'escadrille MF 50 - CCC de l'escadrille MF 32 / F 32 / AR 32 / SAL 32 - JORF - Dernière mise à jour : 9 octobre 2021.

 

 

Les hommes

Cne Victor Raphaël Ménard - Né le 8 juin 1881 à Rochefort (17) - Fils d'Emile Louis Ménard et de Marie Berthe Tarade - Classe 1901 - Recrutement de La Rochelle sous le matricule n° 578 - Engagé volontaire pour 4 ans au 20ème régiment d'artillerie, le 13 juillet 1899 - Nommé Brigadier, le 7 août 1900 - Nommé sous-chef mécanicien, le 27 avril 1901 - Détaché à l'école photo-électrique du Havre, le 4 novembre 1901 - Nommé Maréchal des Logis, le 28 mai 1902 - Affecté au 33éme régiment d'artillerie, le 26 mars 1903 - Affecté au 15ème régiment d'artillerie, le 26 mai 1903 - Marié avec Berthe Gauthier, le 17 août 1903 - Affecté au 10ème bataillon d'artillerie à pied, le 12 novembre 1903 - Sa femme Berthe Gauthier est décédée, le 30 janvier 1905 - Affecté au 17ème régiment d'artillerie, le 15 février 1905 - Nommé Maréchal de logis fourrier, le 24 mars 1907 - Nommé Maréchal des Logis et Stagiaire, mécanicien de dirigeable à Chalais-Meudon, le 4 mai 1908 - Nommé Adjudant mécanicien au 25ème bataillon du 1er régiment de Génie, le 1er janvier 1909 - Remariée avec Marie Harretchéa, le 6 février 1909 - Affecté à l'école d'aviation du camp de Châlons, le 28 avril 1910 - Divorcé, le 12 mai 1910 - Nommé Sous-Lieutenant, le 19 janvier 1911 - Brevet de pilote militaire n° 5 obtenu le 10 mars 1911 - Passé dans l'aéronautique militaire, le 21 août 1911 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 27 avril 1912 - Affecté à la 6ème compagnie du 2ème groupe aéronautique, le 1er octobre 1912 - Nommé Lieutenant, le 19 janvier 1913 - Affecté au 1er groupe d'escadrille saharienne de Manouba (Tunisie), le 2 août 1913 - Arrivé sur place, le 2 septembre 1913 - Effectue un grand raid de 3500 km de Tunis - Taza - Ben Denib - Béchar-Nis - Sefra - Pilote de l'escadrille HF 32 du 2 août au 12 octobre 1914 - Citation n° 11 à l'ordre de l'armée, en date du 16 octobre 1914 - Lors d'une mission spéciale en avion à l'intérieur de la ville de Lille, il est fait prisonnier de guerre, le 12 octobre 1914 - Nommé Capitaine, le 6 mai 1915 - Emprisonné au camp de Halle sur Saale à compter du 12 décembre 1914, puis au fort Prinz Karl à Ingolstadt à compter du 5 février 1916 - Evadé d'Allemagne en compagnie du Ltt Pinsard, du 26 février au 10 avril 1916 - Commandant de l'escadrille N 26 du 7 juillet 1916 au 1er avril 1917 - Citation n° 401 à l'ordre de l'armée, en date du 17 octobre 1916 - Citation n° 60 à l'ordre de l'armée, en date du 12 novembre 1916 - Commandant du groupe de chasse n° 15 du 1er avril 1917 au 10 février 1918 - Citation n° 140 à l'ordre de l'armée, en date du 7 avril 1917 - Nommé Chef de bataillon à titre temporaire, le 6 juillet 1917 - Citation n° 2072 à l'ordre de l'armée, en date du 10 octobre 1917 - Nommé Officier de Légion d'Honneur, le 22 octobre 1917 - Commandant de l'escadre de combat n° 1 et groupement mixte escadre 1 et 12 (1ère brigade), le 10 février 1918 - Nommé Chef de Bataillon à titre définitif, le 1er juillet 1918 - Citation n° 10.312 à l'ordre de l'armée, en date du 4 octobre 1918 - Commandant du CIACB, le 1er novembre 1918 - Quatre avions abattus pendant la Grande Guerre - Adjoint à l'inspecteur des écoles, le 1er mai 1919 - Remarié avec Marcelle Didier, le 3 avril 1919 - En congé de 2 ans du 1er juin 1919 au 27 mars 1920 - Adjoint au directeur des SGRMA, le 27 mars 1920 - Délégué français à la commission de contrôle aéronautique en Bulgarie, le 17 août 1920 - Nommé Lieutenant-colonel à titre fictif, le 10 septembre 1920 - Rentré de Bulgarie, le 7 mars 1921 - Professeur stagiaire à l'école supérieure de guerre, le 8 septembre 1921 - Commandant du centre d'instruction de tir et bombardement de Cazaux, le 9 juin 1922 - Commandant du 22ème régiment d'aviation de bombardement de Chartres, le 9 février 1924 - Nommé Lieutenant-colonel de réserve, le 25 mars 1924 - Titularisé comme observateur en avion et affecté au service général du ravitaillement en matériel d'aviation, le 8 octobre 1924 - Commandeur de la Légion d'Honneur, le 28 décembre 1924 - En retraite, le 1er mars 1925 - Affecté dans la réserve au 21ème régiment d'aviation, le 12 mai 1925 - Nommé Colonel de Réserve, le 25 décembre 1929 - Maintenu dans les cadres, sur sa demande, à compter du 1er janvier 1930 - Commandant du 1er groupe aéronautique de la 20ème région, le 6 janvier 1930 - Affecté à la base sérienne du Bourget-Dugny, le 1er décembre 1936 - Affecté à la base aérienne de Paris-Issy-les-Moulineaux, le 15 décembre 1936 - Rappelé en activité, le 26 août 1939 - Détaché à la direction des transports aériens, le 29 août 1939 - Affecté au groupement d'école de pilotage n° 11 de la Rochelle comme commandant de la base, le 1er mars 1940 - Croix de guerre 39/40 - Résistant, il est arrêté et déporté en 1943 - Grand-Officier de la Légion d'Honneur, le 30 juillet 1947 - Domicilié 279, avenue Carnot à La Rochelle (17) - Décédé à Rochefort-sur-Mer (17), le 13 avril 1954 - Sources : LO - FM.

* Citation n° 11 à l'ordre de l'armée du Ltt Ménard, en date du 16 octobre 1914 : "Pilote aviateur qui était chargé d'établir la liaison aérinne avec Lille, coupée de toutes communications avec l'armée. A réussi à descendre sur la ville, au milieu des projectiles ennemis et à y atterrir, apportant au gouvernail des ordres et des pigeons voyageurs."

* Citation n° 401 à l'ordre de l'armée, en date du 17 octobre 1916 : "Brillant pilote, chef d'escadrille de premier ordre évadé d'Allemagne après quinze mois de captivité, a pris immédiatement le commandement d'une escadrille de chases et la mène chaque jour au combat avec le plus bel entrain. S'est battu vingt fois lui-même et a forcé deux avions allemands à descendre désemparés."

* Citation n° 60 à l'ordre de l'armée, en date du 12 novembre 1916 : "Excellent pilote de chasse. le 16 octobre a abattu un avion ennemi qui s'est écrasé dans nos lignes."

* Citation n° 140 à l'ordre de l'armée, en date du 7 avril 1917 : "Excellent chef d'escadrille. Brillant pilote de chasse. Le 4 mars 1917 a abattu un avion ennemi qui s'est écrasé sur le sol."

* Citation n° 919 à l'ordre de l'armée, en date du 29 juin 1917 : "Le 27 mai 1917, s'est porté au secours d'un avion de réglage, a attaqué et abattu l'avion ennemi."

* Citation n° 2072 à l'ordre de l'armée, en date du 10 octobre 1917 : "Commandant de groupe de combat remarquable de vaillance, d'entrain, d'habileté. le 4 septembre 1917, a attaqué et abattu un avion ennemi."

* Officier de la Légion d'Honneur, le 22 octobre 1917 : "Après s'être distingué dans des conditions particulièrement difficiles au début de la campagne, s'est révélé comme un pilote de chasse hors ligne et comme un chef accompli. Nommé au commandement d'un groupe de combat, a fait rendre à sa jeune unité, grâce à ses qualités hors pair d'entraineur d'hommes, un travail particulièrement brillant dans les deux batailles de Moronvilliers et de Verdun où la fougue de ses pilotes a imposé à l'ennemi notre maitrise de l'air. A abattu quatre avions ennemis. Déjà cinq fois cité à l'ordre de l'armée."

* Le général commandant en chef des armées françaises du Nord et du Nord-Est cite (n° 10.312) à l'ordre de l'armée, l'escadre de combat n° 1 composé des GC 15 (SPA 37 - SPA 81 - SPA 93 - SPA 97) / GC 18 (SPA 48 - SPA 93 - SPA 153 - SPA 155) / GC 19 (SPA 73 - SPA 85 - SPA 95 - SPA 96) en date du 4 octobre 1918 : "Unité admirable, d'une puissance de combat et d'une valeur morale de 1er ordre, formée et commandée par le chef de bataillon Ménard dont l'autorité et le magnifique ont fait de cette formation un instrument de combat redoutable. Engagée dans toutes les grandes actions, les plus violentes de l'année. A contribué au résultat final, en appoisant dans la lutte le concours de sa puissante intervention. Volant par tous les temps, a sans cesse dominé l'ennemi en incendiant ses ballons d'observation, en détruisant ses appareils et en les rejetant très loin dans ses lignes permettant ainsi à nos avions d'observation et de bombardement d'effectuer leurs missions. par son intervention énergique en mitraillant sans cesse à basse altitude et jusqu'à 15 km dans les lignes les formations ennemies, a pris largement sa part de succés dans la bataille. Pendant ces sept derniers mois de lutte ardente, a abattu 106 avions, incendié 42 Drachen, tiré sur des objectifs des quantités considérables de munitions."

Adj Maurice Tétard - Né le 19 octobre 1879 à Méreaux (Cher) - Fils de Barthelémy Tétard et de Marie Augustine Passereau - Domicilié à Vierzon (Cher) - Domicilé 10, rue Ferdinand Fabre à Paris - Engagé volontaire pour 3 ans, le 13 février 1900 - Ouvrier de 1ère classe à la 6ème compagnie des ouvriers d'artillerie, le 21 avril 1902 - Passé dans la réserve, le 13 février 1903 - Mobilisé, le 5 août 1914 - Brevet de pilote civil délivré par l'Aéroclub de France n° 79, le 17 mai 1910 - Profession Aviateur civil jusqu'au 2 août 1914 - Brevet de pilote militaire n° 583 obtenu le 3 septembre 1914 - Pilote de l'escadrille mixte 32 / MF 32 du 19 septembre 1914 au 19 octobre 1915 - Nommé Caporal, le 17 novembre 1914 - Nommé Sergent, le 4 février 1915 - Nommé Adjudant, le 11 mai 1915 - Chef pilote de l'école d'Ambérieu du 19 octobre 1915 au XXX - Nommé Sous-Lieutenant à titre temporaire, le 21 mars 1916 - Démobilisé, le 25 février 1919 - Médaille Militaire - Croix de Guerre - Médaille de St-Georges de Russie de 1ère classe - Profession après guerre Garagiste mécanicien - Nommé Sous-lieutenant de réserve, le 12 mars 1925 - 3000 heures de vol au 26 octobre 1926 - Chevalier de la légion d'Honneur, le 8 novembre 1926 - Décédé au 157, boulevard Théophile Sueur à Montreuil, le 21 septembre 1962 - Photo mise en ligne par le site "Gallica" de la Grande Bibliothèque de France.

Cne Jean Albert Edouard Marie comte de Moustier - Né le 17 mars 1884 à Paris (75) - Fils d'Edouard Marie Théophile de Moustier et de Marie Octavie Antoinette Paul de Curel - Domiciliés 87, rue de Grenelle à Paris (75) - Classe 1904 - Recrutement du 2ème bureau de la Seine sous le matricule n° 265 - Engagé à l'école spéciale militaire de St-Cyr, le 26 octobre 1905 - Promotion "La dernière du vieux bahut" (1905-1907) - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 14ème régiment de Hussards, le 1er octobre 1907 - Affecté au 3ème régiment de Chasseurs, le 18 août 1908 - Nommé Lieutenant, le XX août 1914 - Campagnes de Lorraine - Oise - Belgique en 1914 - Citation n° 3 à l'ordre du 3ème régiment de Chasseurs, en date du 1er septembre 1914 - Affecté à la RGA du Bourget du 16 au 30 mars 1915 - Observateur de l'escadrille MS 23 du 30 mars au 15 novembre 1915 - Croix de Guerre 14-18, le 8 avril 1915 - Citation n° 542 à l'ordre de la 2ème armée, en date 29 juillet 1915 - Campagnes d'Artois - Oise - Champagne en 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2630 obtenu à l'école militaire d'aviation de Chartres, le 5 février 1916 - Pilote au GDE du 12 février au 9 mai 1916 - Pilote de l'escadrille MF 22 du 9 mai du 24 juin 1916 - Détaché à l'escadrille MF 8 du 20 juin au 29 août 1916 - Nommé Capitaine à titre définitif, le 25 juin 1916 - Commandant du SRE de l'aéronautique du 11ème corps d'armée à Verdun du 24 juin au 24 août 1916 - Campagnes de Verdun et de la Somme en 1916 - Commandant de l'escadrille F 32 du 24 août 1916 au 24 mars 1917 - En stage du 2 au 16 janvier 1917 - En stage du 6 au 24 février 1917 - En stage du 7 au 12 mars 1917 - En stage au centre d'instruction d'état-major du GQG de Senlis du 25 mars au 23 septembre 1917 - Adjoint tactique de l'aéronautique de la 7ème armée du 23 septembre 1917 au 15 mai 1918 - Campagnes de Montdidier et des Vosges en 1917 - Commandant de l'aéronautique du 33ème corps d'armée du 15 mai 1918 au 10 mars 1919 - Campagnes des Vosges et de Verdun en 1918 - Cumule 550 heures de vol sur l'ennemi - Adjoint au commandant de l'aéronautique de l'armée d'Orient à compter du 10 mars 1919 - Croix de guerre grecque - Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée, en date du 6 juillet 1919 - Marié avec Yvonne Marie Louise de Contades, le 23 octobre 1919 - Affecté au 4ème régiment d'aviation d'observation, le 20 mai 1920 - Affecté au 32ème régiment d'aviation, le 23 septembre 1920 - Affecté dans la réserve au 11ème régiment de cuirassiers, le 30 juin 1922 - Nommé Chef de bataillon de réserve, le 25 décembre 1925 - En retraite, le 26 mars 1934 - Affecté dans la réserve à l'état-major de la 1ère région aérienne, le 12 octobre 1934 - Rappelé à l'activité, le 5 septembre 1939 - Affecté au bataillon de l'air 102, le 1er janvier 1938 - Affecté au bataillon de l'air 108, le 16 septembre 1939 à la dissolution du bataillon de l'air 102 - Affecté à l'air régional 7, le 8 janvier 1940 - Affecté au secteur de l'air n° 16, le 22 janvier 1940 - Affecté à l'état-major de la 4ème région aérienne, le 24 janvier 1940 - Renvoyé dans ses foyers, le 25 juin 1940 - Décédé à Crécy-la-Chapelle (77), le 23 juin 1968 - Sources : Etats de service - Pam - JORF - CCC escadrilles 22 - 23 - 32 - Dernière mise à jour : 04/12/2014 - Photo Jean de Moustier transmise par Antoine Peugeot, son arrière petit-fils, que je remercie pour son aide.

* Citation n° 3 à l'ordre du 3ème régiment de Chasseurs, en date du 1er septembre 1914 : "A montré beaucoup de sang-froid dans des reconnaissances qui ont pénétré dans les lignes ennemies."

* Citation n° 542 à l'ordre de la 2ème armée, en date 29 juillet 1915 : "Officier de grande valeur, plein de courage et de sang-froid. Attaqué le 19 juillet au cours d'une reconnaissance par un avion allemand plus rapide que le sien et armé d'une mitrailleuse, s'est défendu pendant près d'une demi-heure à l'aide de sa carabine, empêchant l'avion ennemi de s'approcher de trop près et trouvant moyen entre temps de soutenir par ses encouragements le moral de son pilote blessé."

* Citation à l'ordre du 11ème corps d'armée, en date XX août 1916 : "Pilote excellent, chargé de l'aviation de commandement et du SRT aéronautique du groupement, a pu, grâce à ses qualités professionnelles et à sa grande bravoure, renseigner à chaque instant le commandement d'une façon parfaite, allant lui-même chercher les renseignements demandés en volant très bas sur les lignes ennemies. A eu, au cours de ses nombreuses sorties, son avion souvent atteint par les balles d'infanterie."

* Chevalier de la légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Cne Jean de Moustier, commandant de l'aéronautique du 33ème corps d'armée, en date du 6 juillet 1919 : "Officier n'ayant cessé de montrer pendant toute la campagne dans la cavalerie et dans l'aviation les plus belles qualités d'allant et de courage. A accompli en particulier dans la Somme plusieurs reconnaissances à longue portée dans les conditions les plus difficiles. S'est particulièrement distingué au cours des opérations de juillet à novembre sur le front Nord-Est comme commandant de l'aéronautique d'un corps d'armée. 550 heures de vol au-dessus de l'ennemi comme observateur et comme pilote. Trois fois cité."

Slt Bernard (dit Louis) Lignac - Né le 11 septembre 1885 à Ambès (Gironde) - Fils de Pierre Lignac et de Jeanne Naud - Classe 1905 - Marié avec Jeanne Bergougnau et domiciliés Cours Jovin-Bouchart à St-Etienne (Loire) - Classe 1905 - Recrutement de Libourne (Gironde) sous le matricule n° 700 Engagé volontaire pour trois ans au 15ème régiment de Dragons, le 25 septembre 1905 - Nommé Brigadier, le 18 septembre 1906 - Cassé de son grade et remis cavalier de 2ème classe par le Général commandant la 18ème brigade de cavalerie, le 19 avril 1907 - Affecté au 30ème régiment de Dragons, le 15 mai 1907 - Nommé Brigadier, le 10 février 1908 - Nommé Maréchal des Logis, le 1er février 1909 - Nommé Adjudant, le 17 février 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 12 juin 1914 - Brevet de pilote militaire n° 493 obtenu, le 2 août 1914 - Pilote de l'escadrille MF 1 du 1er février au 11 mars 1915 - Pilote de l'escadrille mixte 32 / MF 32 du 11 mars 1915 au 9 avril 1916 - Citation à l'ordre du corps d'armée en avril 1915 - Nommé Adjudant, le 17 avril 1915 - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, le 24 septembre 1915 - Nommé Adjudant-chef, le 21 septembre 1915 - Stage au GDE du Plessis-Belleville du 9 au 20 avril 1916 - Affecté à l'aviation russe, le 20 avril 1916 - Signalé comme avion abattu par les batteries antiaériennes allemandes, le 22 juin 1917 - Décédé dans les Carpathes, le 7 juillet 1917 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 30 septembre 1922 - Sources : Pam - CCC escadrille MF 1 - CCC escadrille MF 32 - Fiche matricule département de la Gironde - L'Aerophile - Dernière mise à jour : 28 juin 2016.

* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Louis Lignac, pilote à l'escadrille MF 32, en date du 24 septembre 1915 : "Sérieux, intelligent et dévoué. Brave soldat et très habile pilote. A plus de 200 heures de vol au-dessus de l'ennemi au cours desquelles il a mené à bien de nombreux réglages de tir dans des conditions souvent difficiles et périlleuses. Est fréquemment rentré avec son avion fortement atteint par les projectiles ennemis."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Slt Bernard Louis Lignac, pilote de l'aviation russe, en date du 30 septembre 1922 : "Officier pilote habile autant que brave. S'est particulièrement distingué par son audace pendant trois ans de front. Mort glorieusement pour la France au cours d'une reconnaissance dans les Carpathes. Croix de Guerre avec étoile de vermeuil."

Ltt Georges Bessec - Né le 28 mai 1891 à Saint-Malo (Ile-et-Vilaine) - Fils de William Bessec et d'Amélie Louise Marie Georges - Classe 1911 - Recrutement de St-Malo sous le matricule n° 990 - Service militaire au 10ème régiment d'artillerie , à compter du 9 octobre 1912 - Nommé Brigadier, le 7 mars 1913 - Nommé Maréchal des Logis, le 9 novembre 1913 - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, en date du 13 octobre 1914 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 8 novembre 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur - En stage au centre GDE du Plessis-Belleville, à compter du 11 avril 1916 - Observateur de l'escadrille SAL 32 / AR 32 du 11 juin 1916 au 25 janvier 1918 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 8 novembre 1916 - Tué en compagnie du MdL Pierre Menandais (pilote) quand leur Dorand AR 1 a été abattu par un obus de DCA qui a touché leur avion de plein fouet lors d'une mission photographique sur Deuxnouds-aux-Bois (55), le 25 janvier 1918 - Leur avion s'est écrasé dans les environs de Lacroix-sur-Meuse (55) - Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 6 février 1918 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 8 décembre 1919 - Georges Bessec repose dans le cimetière de Saint-Malo, sa ville natale - Photo La Guerre Aérienne Illustrée - Sources : Fiche matricule du département de l'Ille-et-Vilaine - JORF - MpF - Dernière mise à jour : 21 mai 2017.

* Médaille Militaire, Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'armée du MdL Georges Bessec au 10ème régiment d'artillerie, en date du 13 octobre 1914 : "A eu, depuis le début de la campagne, la plus belle tenue au feu. s'est particulièrement distingué le 6 septembre, en se portant sous une pluie d'obus de 150, pour porter secours à un blessé."

* Citation n° 441 à l'ordre de l'armée en date du 6 septembre 1916 : "Observateur à l'escadrille AR 32 s'est signalé à maintes reprises par ses reconnaissances audacieuses. Le 6 septembre 1916, a du atterrir près de nos premières lignes avec un avion criblé de balles et d'éclats d'obus. Le 21 mai 1917, a soutenu un combat acharné contre deux avions ennemis, étant rentré avec son appareil atteint d'une centaine de balles au cours d'une mission photographique, a eu son appareil atteint par un obus ennemi et est tombé glorieusement dans les lignes ennemies."

* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Ltt Georges Bessec, au 10ème régiment d'artillerie, observateur à l'escadrille AR 32, en date du 6 février 1918 : "S'est signalé à maintes reprises par ses reconnaissances audacieuses. Le 6 septembre 1916, a dû atterrir près de nos premières lignes avec son avion criblé de balles et d'éclats d'obus. Le 21 mai 1917, a soutenu un combat acharné contre deux avions ennemis et est rentré avec son appareil atteint d'une centaine de balles. Au cours d'une mission photographique, a eu son appareil atteint par un obus ennemi et est tombé glorieusement dans les lignes ennemies."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Ltt Georges Bessec, observateur à l'escadrille AR 32, en date du 8 décembre 1919 : "Officier doué des plus nobles qualités. Au cours d'une mission photographique, a eu son appareil atteint par un obus ennemi et est tombé glorieusement pour la France. A été cité."

Cne Roger Marie Jehan Vittu de Kerraoul - Né le 10 avril 1887 à Saintes (17) - Fils de Roger Pierre Marie Vittu de Kerraoul (militaire) et de Marie Thérèse Camille Brunaud - Classe 1907 - Recrutement du 2ème bureau de la Seine sous le matricule n° 3931 - Admis à l'école polytechnique en 48ème position en 1908 - Affecté, pour sa première année de service, aux batteries d'artillerie de Châlons du 25ème régiment d'artillerie - Nommé Sous-lieutenant, le 1er octobre 1910 - Formation à l'école d'application de l'artillerie et du génie, le 2 octobre 1911 - Démissionnaire - Nommé Lieutenant de réserve et rattaché au 38ème régiment d'artillerie, le 27 mars 1913 - Profession avant guerre Ingenieur civil - Marié avec Marie-Thérèse Joséphine Charlotte Lyautey à Senlis, le 9 mai 1914 - Mobilisé au 38ème régiment d'artillerie, le 2 août 1914 - Affecté à la 1ère batterie du 38ème régiment d'artillerie jusqu'au 21 décembre 1914 - Observateur détaché à l'escadrille HF 13 / C 13 du 21 décembre 1914 au 1er juin 1915 - Citation à l'ordre de l'armée, le 5 février 1915 - Détaché à l'escadrille MF 2 du 1er juin au 24 juillet 1915 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 7 juillet 1915 - RGA du 11 au 22 décembre 1915 - Stage à l'état-major du 55ème régiment d'infanterie du 1er mars au 4 mars 1916 - Blessé au cours d'un séjour en tranchées, le 4 mars 1916 - Evacué et soigné à l'ambulance 3/155, le même jour - Brevet de pilote militaire n° 5106 obtenu au GQG, le 27 décembre 1916 - Commandant de l'escadrille F 32 / AR 32 du 17 mars au 9 juillet 1917 - Nommé Capitaine de réserve, le 16 mai 1917 - Nommé Adjoint à l'inspecteur général de l'aéronautique du GQG - Décédé des suites d'une grippe pulmonaire contacté à Metz (57) à l'hôpital complémentaire n° 3 de Provins (77), le 1er décembre 1918 - Ses obséques ont eu lieu à l'église de Cesson près de Saint-brieux, le 11 décembre 1918 - Sources : CCC de l'escadrille HF 13 / C 13 - CCC de l'escadrille MF 2 - CCC de l'escadrille F 32 / AR 32 - JORF - MpF - Geneanet - Journal "Le Figaro" - Dernière mise à jour : 21 mai 2017.

* Citation à l'ordre de l'armée en date du 5 février 1915 : Ltt Vittu de Kerraoul, observateur de l'escadrille C 13 : "Depuis 4 mois, a effectué presque chaque jour d'utiles reconnaissances et des réglages de tir, sous le feu de plus en plus violent des batteries ennemies."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée : Ltt Jehan Roger Marie, observateur de l'escadrille C 13, en date du 7 juillet 1915 : "Ne cesse de rendre des services exceptionnels en assurant la coopération de l'aviation et de l'artillerie. Le 28 janvier 1915, les 3 et 26 février 1915, a attaqué et déterminé à la retraite des aéroplanes allemands. Le 26 avril 1915, attaqué par un triplace armé, lui a tenu tête et ne s'est pas laissé détourner de sa mission."

Slt André Anna Joseph Marie Grignon François Porteu de la Morandière - Né le 13 mars 1891 à Talensac (Ille-et-Vilaine) - Fils d'Armand Porteu (député-maire) et d'Elisabeth de Lassus-Saint-Geniès - Modification du patronyme de la famille qui passe de "Porteu" à "Porteu de la Morandière" par décision du tribunal de Rennes, le 10 mai 1905 - Classe 1911 - Recrutement de Vitré (Ille-et-Vilaine) sous le matricule n° 53 - Ajourné d'un an de service militaire pour faiblesse - Service militaire au 50ème régiment d'artillerie, à compter du 9 octobre 1913 - Nommé Brigadier, le 1er mai 1914 - Toujours dans cette unité au cours de la mobilisation générale du 2 août 1914 - Passé élève-officier de réserve, le 2 septembre 1914 - Nommé Maréchal des Logis, le 6 septembre 1914 - Citation à l'ordre du 50ème régiment d'artillerie en date du 1er novembre 1914 - Nommé Aspirant de réserve, à titre temporaire, le 15 janvier 1915 - Nommé Sous-lieutenant, de réserve, à titre définitif, le 7 mars 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 5 juin 1916 - Formation d'observateur au GDE du 5 juin au 7 juillet 1916 - Observateur de l'escadrille F 32 du 17 juillet au 19 décembre 1916 - Nommé Sous-lieutenant de l'armée d'active, le 25 août 1916 - Affecté à l'état-major de l'artillerie du 10ème corps d'armée, le 19 décembre 1916 - Radié du personnel navigant et retour au 50ème régiment d'artillerie, le 21 décembre 1916 - Nommé Lieutenant, le 7 mars 1917 - Blessé par un éclat d'obus à la tête, le 8 mai 1917 - Citation n° 877 à l'ordre de l'armée, en date du 3 juin 1917 - Réintégré dans le personnel navigant, le 12 octobre 1917 - Stage au centre GDE du Plessis-Belleville du 14 au 23 octobre 1917 - Observateur de l'escadrille BR 45 du 23 octobre 1917 au 13 août 1918 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 8 au 30 janvier 1918 - En mission à la RGA du 9 au 18 février 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 12 août 1918 - Très griévement blessé, au cours d'une mission de reconnaissance à longue portée dans les environs de Nesles (Somme), à 20 km à l'intérieur des lignes allemandes, le 13 août 1918 - Le Breguet 14A2 qu'il occupait, en compagnie du Ltt Lucien Maririer (pilote), a été attaqué par plusieurs avions de chasse allemands - Pendant le combat aérien, le pilote a été tué par une balle au front et a été lui-même grièvement blessé, l'avion tombant de plus de 5.000 mètres avant de s'écraser - Leur adversaire était probablement le Ltn Egon Koepsch du Jasta 4 (sa 6ème victoire) - Porteu de la Morandière a été évacué sur un hopital militaire allemand et a survécu à ses blessures - Il a ensuite été interné à Carlshuhe (Allemagne) - Suite aux recherches entreprises par son frère, les autorités allemandes l'ont déclaré décédé - Rapatrié en France, le 10 décembre 1918 - Citation n° 202 à l'ordre de l'armée, en date du 25 décembre 1918 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 28 décembre 1918 - Démission de l'armée d'active, le 13 septembre 1919 - Domicilié à Louvigné-de-Bais (Ille-et-Vilaine) - Affecté, dans la réserve, au 7ème régiment d'artillerie, le 21 octobre 1920 - Marié avec Mlle Lucienne Léonie Néerman à Villeneuve-le-Roi, le 25 février 1922 - Domicilié au 7, rue du Marabout à Casablanca, à compter du 14 avril 1922 - Affecté, dans la réserve, au 10ème régiment d'artillerie, le 1er janvier 1924 - Affecté au 10ème groupe d'artillerie d'Afrique du 10ème régiment d'artillerie, le 18 mars 1924 - Domicilié Ferme Grasset à Fedhala (Maroc), à compter du 19 mars 1924 - Les groupes d'artillerie d'Afrique étant dissous, il est affecté au 63ème régiment d'artillerie, le 27 mai 1924 - Domicilié à Louvigné-de-Bais (Ille-et-Vilaine), à compter du 6 août 1924 - Affecté au dépot du 28ème régiment d'artillerie caserné à Luçon, le 22 août 1924 - Affecté au centre de mobilisation d'artillerie n° 11, le 1er mai 1927 - Nommé Capitaine de réserve, le 9 juillet 1927 - Décécé à Louvigné-de-Bais (Ille-et-Vilaine), le 3 février 1933 - Photo François Porteu de la Morandière transmise par Jacques-Yves Page, son petit-fils, que je remercie pour son aide - Sources : Registre des naissances de la commune de Talensac - Pam - CCC de l'escadrille F 32 - CCC de l'escadrille BR 45 - Fiche Matricule du département de l'Ille-et-Vilaine - LO - JORF - CICR (donné comme décédé) - Dernière mise à jour : 17 février 2018.

* Citation à l'ordre du 50ème régiment d'artillerie du MdL Françis André Porteu de la Morandière, en date du 1er novembre 1914 : "A fait preuve en de nombreuses circonstances de qualités exceptionnelles d'énergie et d'audace dans ses fonctions d'agent de liaison auprès de l'infanterie et a ainsi contribué gradement au succès des attaques. A eu un cheval tué sous lui dans l'accomplissement de ce service."

* Citation n° 877 à l'ordre de l'armée du Slt André Anna Joseph Marie Grignon François Porteu de la Morandière au 1er groupe du 50ème régiment d'artillerie, en date du 3 juin 1917 : "S'est dépensé avec une activité inlassable pour organiser un observatoire de renseignements qui a rendu les plus grands services, malgré les grosses difficultés dues au violent tir ennemi. Toujours en avant pour les missions les plus périlleuses et, avec cela, se tenant toujours effacé derrière ses camarades. A été très grièvement blessé, en se rendant spontanément auprès de l'infanterie dont la situation avait exigé un changement de front rapide à son groupe, le 4 mai 1917."

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt André Anna Joseph Marie Grignon François Porteu de la Morandière du 50ème régiment d'artillerie, observateur à l'escadrille BR 45, en date du 12 août 1918 : "Observateur de premier ordre, possédant toutes les plus belles qualités militaires. Au cours d'une mission lointaine, a montré un sang-froid et une adresse remarquables en luttant, accompagné de trois avions, contre un groupe de dix appareils ennemis dont un a été vu tombant désemparé. A continué le combat malgré de sérieuses difficultés et a réussi à terminer sa mission. Une blessure. Deux citations."

* Citation n° 202 à l'ordre de l'armée du Ltt André Anna Joseph Marie Grignon François Porteu de la Morandière, du 50ème régiment d'artillerie, observateur à l'escadrille BR 45, en date du 25 décembre 1918 : "Officier observateur d'un magnifique courage et du plus bel entrain, ayant déjà donné maintes preuves de sa valeur. Au cours d'une mission de grande reconnaissance à plus de 20 kilomètres dans les lignes ennemies, ayant eu à livrer combat contre plusieurs avions de chasse allemands, a eu son pilote tué d'une balle au front et a été lui-même très grièvement blessé, tombant avec son avion de plus de 5.000 mètres."

Ltt Louis Desquibes - Né le 16 janvier 1887 à Bas-Mauco (Landes) - Fils de Dominique Desquibes et de Marguerite Bréthoux - Domiciliés à Bas-Mauco (Landes) - Classe 1907 - Recrutement de Mont-de-Marsan (Landes) sous le matricule n° 870 - Appelé pour effectuer son service militaire au titre du 60ème régiment d'infanterie, le 7 octobre 1908 - Nommé Caporal, le 11 avril 1909 - Nommé Sergent, le 25 septembre 1909 - Fin de service militaire et passage dans la disponibilité, le 25 septembre 1910 - A obtenu le certificat d'aptitude à l'emploi de chef de section en 1910 - Profession avant guerre Elève ecclésiastique - Domicilié au séminaire de Poyanne (Landes), à compter du 4 octobre 1910 - Domicilié à Bas-Mauco, à compter du 11 juillet 1911 - Domicilié au séminaire de Soustons (Landes), à compter du 16 août 1911 - A effectué une période de réserve au 34ème régiment d'infanterie du 24 août au 15 septembre 1912 - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale au 60ème régiment d'infanterie, le 3 août 1914 - Légèrement blessé par une balle d'obus à la cuisse, le 22 septembre 1914 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 17 mars 1915 - Affecté au 49ème régiment d'infanterie - Affecté au 418ème régiment d'infanterie, le 3 avril 1915 - Intoxiqué par des gaz asphyxiants, le 20 juin 1915 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 20 septembre 1915 - Blessé par plaie au coude gauche à Beauséjour (Marne), le 27 septembre 1915 - Citation à l'ordre de la brigade n° 10, en date du 9 octobre 1915 - Passage dans l'aéronautique militaire comme observateur - Observateur de l'escadrille MF 32 / F 32 / AR 32 du 16 août 1916 au 12 décembre 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 12 décembre 1916 - Citation n° 866 à l'ordre de la 4ème armée, en date du 29 mai 1917 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 20 septembre 1917 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 1er octobre 1917 Passé élève pilote à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 15 novembre 1917 - Brevet de pilote militaire n° 10.658 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 24 décembre 1917 - Pilote du GDE du XXX au 1er juin 1918 - Pilote de l'escadrille SAL 56 du 1er au 12 juin 1918 - Pilote de l'escadrille AR 32 / SAL 32 du 12 juin 1918 au 20 juillet 1919 - Citation n° 389 à l'ordre du 10ème corps d'armée, en date du 29 novembre 1918 - Démobilisé par le 3ème groupe d'aviation à St-Sever (Landes), le 20 juillet 1919 - Domicilié à Soustons (Landes), à compter du 24 juillet 1919 - Nommé Lieutenant de réserve à titre définitif et affecté au 31ème régiment d'aviation, le 30 août 1920 - Affecté au 4ème groupe d'aéronautique à Cazaux, le 8 août 1924 - Domicilié à St-Justin (Landes), à compter du 28 octobre 1924 - Classé dans les cadres sédentaires, le 2 février 1937 - Affecté au bataillon de l'air 113 à Rochefort (Charentes-Maritimes), le 13 janvier 1938 - Rappelé à l'activité, le 26 août 1939 - Affecté au bataillon de l'air 113, le 26 août 1939 - Affecté au bataillon de l'air de la base aérienne de Pau n° 136, le 8 décembre 1939 - Nommé Capitaine de réserve, le 15 mars 1940 - Sources : Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales des Landes - CCC de l'escadrille F 32 - CCC de l'escadrille SAL 56 - JORF - Dernière mise à jour : 3 novembre 2019.

* Citation à l'ordre de la brigade n° 10, en date du 9 octobre 1915 : "Belle attitude au feu, blessé à l'attaque des lignes allemandes."

* Citation à l'ordre de l'armée, en date du 12 décembre 1916 : "Déjà blessé trois fois dans l'infanterie. Le 17 novembre 1916, attaqué dans les lignes allemandes par un avion ennemi, a abattu son adversaire puis a repris sa mission."

* Citation n° 866 à l'ordre de la 4ème armée du Slt Louis Desquibes, pilote de l'escadrille F 32, en date du 29 mai 1917 : "Le 1er mai 1917, au cours d'une mission aérienne, a abattu son 2ème avion allemand."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Slt Louis Desquibes du 418ème régiment d'infanterie, pilote à l'escadrille F 32, en date du 1er octobre 1917 : "Officier d'un dévouement et d'une conscience absolus. Trois fois blessé dans l'infanterie, où il s'est brillamment conduit, s'est fait remarquer dès son passage dans l'aviation par son courage et son sang-froid. Au cours de ses nombreuses reconnaissances, a livré de durs combats et abattu deux avions ennemis. Trois citations (Croix de guerre)."

 

Photo du Cne Marc Sourdillon

Cne Marc Edmond Jean Sourdillon - Né le 3 août 1888 à Tours (Indre-et-Loire) - Fils d'Henri Edmond Sourdillon et de Jeanne Clémence Marie Simboiselle - Profession avant guerre Etudiant - Classe 1908 - Recrutement de Tours sous le matricule n° (577) - Ajourné de service militaire pour faiblesse en 1909 - Engagé volontaire pour cinq ans, au titre du 20ème régiment d'artillerie, à compter du 1er octobre 1909 - Admis à l'école Centrale des arts et manufactures - Nommé Brigadier, le 21 février 1910 - Nommé Maréchal des Logis, le 21 juillet 1910 - Fin d'engagement et nommé Sous-lieutenant de réserve, le 10 août 1913 - Affecté au 2ème régiment d'artillerie de campagne - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale, le 2 août 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 2 août 1915 - Observateur de l'escadrille MF 44 du 5 août 1915 au 9 janvier 1917 - Nommé Lieutenant de réserve, à titre définitif, le 10 août 1915 - Citation n° 284 à l'ordre de l'armée, en date du 1er janvier 1916 - En mission les 2 et 3 janvier 1916 - En stage dans sa batterie d'artillerie, jusqu'au 3 février 1916 - En stage du 25 avril au 3 mai 1916 - Citation à l'ordre du 31ème corps d'armée, en date du 1er août 1916 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation n° 3461 à l'ordre de l'armée en date du 11 septembre 1916 - Rejoint le GDE pour passer son brevet de pilote militaire, à compter du 9 janvier 1917 - Brevet de pilote militaire n° 5288 obtenu au GQG, le 30 janvier 1917 - Affecté au service aéronautique de la 4ème armée, à compter du 5 avril 1917 - Pilote de l'escadrille AR 32 du 27 mai au 9 juillet 1917 - Commandant de l'escadrille AR 32 / SAL 32 du 9 juillet 1917 au 26 janvier 1919 - Citation n° 138 à l'ordre de la 59ème division, en date du 10 juillet 1917 - Citation n° 57 à l'ordre de la 2ème armée, en date du 25 octobre 1917 - Détaché au GDE du 9 au 30 décembre 1917 - Nommé Capitaine de réserve à titre temporaire, le 8 décembre 1917 - En mission à la RGA du 21 au 26 février 1918 - Nommé Capitaine de réserve, à titre définitif, le 20 avril 1918 - En mission à la RGA du Bourget du 1er au 3 juillet 1918 - Commandant de l'aéronautique du 10ème corps d'armée, le 26 janvier 1919 - Démobilisé, le 4 juillet 1919 - Affecté au 31ème régiment d'aviation, le 31 août 1920 - A accompli une période d'exercices au 31ème régiment d'aviation du 6 au 22 juin 1921 - Officier de la Légion d'Honneur, en date du 16 octobre 1929 - A accompli une période d'exercices au 31ème régiment d'aviation du 10 au 24 octobre 1932 - Promu au grade de Chef de bataillon, le 25 juin 1932 - Nommé Lieutenant-colonel, le 25 juin 1938 - Croix de 3ème classe des services militaires volonatires, en date du 3 mars 1939 - Rappelé sur la base aérienne 109, le 25 août 1939 - Passé à la base aérienne de Toulouse-Francazal, le 19 octobre 1939 - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille MF 44 / F 44 - CCC de l'escadrille AR 32 / SAL 32 - Fiche Matricule du département de l'Indre-et-Loire - LO non communicable - JORF - Dernière mise à jour : 23 mai 2017.

* Citation n° 284 à l'ordre de l'armée du Ltt Marc Edmond Sourdillon au 3ème régiment d'artillerie lourde, observateur en avion à l'escadrille MF 44, en date du 1er janvier 1916 : " Officier observateur de premier ordre, unissant à un coup d'oeil et un jugement remarquables, les plus belles qualités d'audace et de sang-froid a effectué des réglages réussis malgré des circonstances difficiles et le feu violent des batteries spéciales adverses. S'est particulièrement distingué en attaquant, à plusieurs reprises des avions ennemis (10 octobre , 16 octobre, 26 novembre, 14 et 15 décembre 1915)."

* Citation à l'ordre du 31ème corps d'armée, en date du 1er août 1916 : " Observateur en avion faisant preuve des plus hautes qualités morales. Toujours au danger avec la même ardeur et le même sang-froid et recherchant les missions les plus difficiles et les plus périlleuses. Le 22 juin montre une remarquable tenacité dans l'accomplissement d'une mission rendue délicate par la présence de nombreux avions ennemis. Le 4 juillet, combat contre un Aviatik qui cherche à troubler sa reconnaissance."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation n° 3461 à l'ordre de l'armée en date du 11 septembre 1916 : " Observateur en avion de la plus haute valeur et d'un courage à toute épreuve, exécutant chaque jour la mission la plus difficile et la plus périlleuse. Le 28 juillet a soutenu successivement quatre combats : le 15 août, est rentré avec des éclats d'obus dans le moteur. Le 22, a combattu un avion ennemi pour dégager un camarade d'escadrille et a continué son réglage avec un appareil criblé de balles et dont la solidité était gravement compromise. Déjà deux fois cité à l'ordre."

* Citation n° 138 à l'ordre de la 59ème division, en date du 10 juillet 1917 : " Officier de haute valeur commandant une escadrille affectée à la DI. A exécuté dans un secteur difficile de nombreuses missions et s'est dépensé sans compter durant cette période; par la précision et la nature des renseignements fournis, a été un auxiliaire précieux du commandement auquel il a rendu des services signalés."

* Citation n° 57 à l'ordre de la 2ème armée, en date du 25 octobre 1917 : " Chef d'escadrille, exemple de courage pour ses pilotes et ses observations. Le 2 (illisible) au cours d'une surveillance, attaqué par un avion ennemi, l'a forcé à abandonner la lutte et a continué sa mission. Le 16 septembre, attaqué au cours d'une mission à quatre kilomètres des lignes allemandes par deux avions ennemis, a réussi par sa maitrise à les mettre en fuite après un dur combat, et n'est rentré qu'après avoir intégralement terminé sa mission, avec un appareil percé de 32 balles dont la stabilité était gravement compromise. Trois citations."

* Citation n° 374 à l'ordre du 10ème corps d'armée, en date du 31 août 1918 : " Chef d'escadrille de tout premier ordre payant continuellement d'exemple maintenant toujours très haut le moral de son unité dont tous les élèments ont rivalisé de zèle et exécuté des missions remarquables de précision et d'audace, donnant au commandement des renseignements du plus haut intérêt. Pendant toute la dernière période des opérations, a exécuté loin dans les lignes ennemies, de nombreuses missions photographiques, malgré l'activité de l'aviation de chasse boche et les tirs nourris de la DCA."

* Citation n° 14.176 à l’ordre de la 1ère armée de l'escadrille SAL 32, en date du 9 octobre 1918 : " Sous les ordres de son chef, le capitaine Sourdillon a pris une part brillante aux opérations défensives et offensives de mai à fin septembre 1918. Par son esprit de sacrifice et de méthode, son audace et sa compétance, a obtenu, au prix de pertes sensibles et de combats quotidiens, de remarquables resultats. Par ses reconnaissances et des photographies, ses réglages et contrôles de tir, ses liaisons d’infanterie et par l’attaque des troupes ennemies, a contribué largement au succés."

* Officier de la Légion d'Honneur du Cne Marc Edmond Jean Sourdillon du centre de mobilisation d'aviation n° 31, en date du 16 octobre 1929 : "18 ans de services, 5 campagnes. A été cité. Chevalier du 11 septembre 1916. A accompli deux périodes d'entrainement aérien volontaires."

 

Photo du Slt René Burin

Slt René Louis Albert Burin - Né le 25 avril 1896 à Orléans (Loiret ) ou à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) - Fils d'Ernest Justin Burin et de Marie Augustine Jaudron - Domiciliés au 8, rue Lebon au Près-St-Gervais à Paris et Villa Dupuis, rue Gambetta à Avon (Seine-et-Marne) en 1914 - Classe 1916 - Recrutement du 1er bureau de la Seine sous le matricule n° 4924 - Engagé volontaire pour cinq ans, au titre du 32ème régiment d'artillerie de campagne, en date du 25 avril 1914 - Nommé Brigadier, le 13 octbre 1914 - Nommé Maréchal des Logis, le 11 novembre 1915 - Admis aux cours spéciaux d'élèves aspirants de l'artillerie, le 7 février 1916 - Début du stage à l'école militaire de l'artillerie à Fontainebleau, le 21 février 1916 - Nommé Aspirant et affecté au 7ème régiment d'artillerie de campagne, le 12 juin 1916 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 15 août 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 15 septembre 1916 - Formation d'observateur en avion au centre GDE du Plessis-Belleville du 15 septembre 1916 au 7 février 1917 - Observateur de l'escadrille F 32 du 7 février au 26 avril 1917 - Observateur de l'escadrille SOP 60 du 26 avril 1917 au 9 juillet 1917 - Observateur de l'escadrille AR 32 du 9 juillet 1917 au 8 février 1918 - Détaché à Sézanne du 18 octobre au 28 novembre 1917 - Observateur de l'escadrille AR 59 / SAL 59 du 8 février au 13 août 1918 - En stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 4 au 17 janvier 1917 - Tué au cours d'une mission de liaison d'infanterie par un tir d'infanterie, le 13 août 1918 - Le Salmson 2A2, qu'il occupait avec le Sgt Edgar Saglier (pilote), a été abattu pour des tirs venus du sol dans les environs de Avregand (Somme) - Le pilote a également été tué - Nommé Lieutenant à titre temporaire, le 15 août 1918 - Citation n° 138 à l'ordre de la 1ère armée, à titre posthume, en date du 30 septembre 1918 - Grade de Chevalier de Légion d'Honneur et citation à l'ordre du 7ème régiment d'artillerie de campagne, à titre posthume, en date du 9 janvier 1920 - Dessin collection Philippe Guillermin que je remercie pour son aide - Sources : Pam - Fiche matricule du 1er bureau de la Seine conservée aux archives départementales de Paris - CCC de l'escadrille SOP 60 - CCC de l'escadrille F 32 / AR 32 - CCC de l'escadrille AR 59 / SAL 59 - MpF - Dernière mise à jour : 23 mars 2022.

* Citation n° 138 à l'ordre de la 1ère armée, à titre posthume, du Slt René Burin du 7ème régiment d'artillerie de campagne, observateur à l'escadrille SAL 59, en date du 30 septembre 1918 : "Observateur d'une bravoure et d'une conscience au-dessus de tout éloge, exécutant par n'importe quel temps et à faible hauteur des reconnaissances à vue. Est tombé dans les lignes ennemies au cours d'une liaison d'infanterie."

* Grade de Chevalier de Légion d'Honneur et citation à l'ordre du 7ème régiment d'artillerie de campagne, à titre posthume, du Slt René Louis Burin du 7ème régiment d'artillerie de campagne, observateur à l'escadrille SAL 59, en date du 9 janvier 1920 : "Observateur d'une bravoure et d'une conscience au-dessus de tout éloge, exécutant par n'importe quel temps et à faible hauteur des reconnaissances à vue. Est tombé dans les lignes ennemies, au cours d'une liaison d'infanterie, le 13 août 1918. A été cité."

 

Photo du Slt Jean Fichot

Slt Jean Hippolyte Volny Fichot - Né le 8 janvier 1895 à la place de l'Eglise à Jonzac (Charente-Maritime) - Fils de Charles Théodore Fichot (pharmacien) et de Marie Suzanne Mathilde Isaure Valéry Rochet - Mère domiciliée à l'hôpital temporaire n° 2 à Saintes (Charente-Maritime) - Profession avant engagement Etudiant - Classe 1915 - Recrutement de Saintes (Charente-Maritime) sous le matricule n° 1385 - Engagé volontaire pour quatre ans, au titre du 20ème régiment de Dragons, le 25 août 1914 - Nommé Brigadier, le 2 janvier 1915 - Nommé Maréchal des Logis, le 13 mars 1916 - Passé à l'infanterie sur sa demande - Blessé par un éclat de grenade, le 8 août 1916 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire et affecté au 90ème régiment d'infanterie, le 3 décembre 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur / photographe, le 4 avril 1917 - Affecté au service aéronautique de la 10ème armée, au profit de la 17ème division d'infanterie commandée par le Général Lancrenon, du XX avril au 19 juin 1917 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 2 au 21 mai 1917 - Observateur de l'escadrille (C 18) du 20 juin au 9 juillet 1917 - Observateur de l'escadrille AR 32 / SAL 32 du 9 juillet 1917 au 21 juin 1919 - Nommé commandant de la 27ème section photo intégrée à l'escadrille AR 32 - Le Dorand AR 1, qu'il occupait, s'écrase au retour d'une mission photographiques sur les lignes allemandes, le 23 décembre 1917 - Il souffre de blessures multiples et est évacué sur l'ambulance 9/10 puis convalescence jusqu'au 18 janvier 1918 - Citation n° 644 à l'ordre de la 20ème division d'infanterie, en début 1918 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 19 avril 1918 - En subsistance au ballon n° 63 du 21 avril au 6 mai 1918 - Détaché du 5 au 16 mai 1919 - Marié avec Mlle Lucienne Elisabeth Madeleine David à la mairie de Saint-Etienne, le 2 juin 1919 - Nommé Lieutenant à titre définitif et détaché, sur convenances personnelles, aux cadres de l'école d'aviation d'Istres, le 31 janvier 1920 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 16 juin 1920 - Affecté au bureau du personnel officiers du cabinet du général directeur de l'inspection technique de l'aéronautique de la 12ème direction, le 9 octobre 1920 - Affecté à l'inspection technique de l'aéronautique, le 22 février 1922 - Nommé Capitaine, le 25 décembre 1924 - Affecté au 34ème régiment d'aviation du Bourget-Dugny, le 25 décembre 1924 - En congé sans solde de trois ans, à compter du 20 avril 1925 - Démission acceptée, à compter du 25 décembre 1924 - Nommé Capitaire de Réserve, le 25 décembre 1924 - Admis à faire valoir ses droits à la retraite, le 4 octobre 1927 - Affecté, dans la réserve, à l'inspection technique de l'aéronautique, le 20 octobre 1927 - A effectué un stage de formation à l'école supérieure de guerre du 9 au 29 septembre 1929 - A été reconnu apte au service d'état-major et mis à la disposition du général commandant la région de Paris, le 14 mars 1930 - Domicilié avenue de Lutèce à la Garenne-Colombes (Hauts-de-Seine), à compter du 4 juillet 1931 - Domicilié au 18, rue de la Petite Arche à Paris 16ème (75), à compter du 30 mars 1933 - Remis à la disposition du Ministre de l'Air, le 9 mai 1934 - Affecté, dans la réserve, à l'état-major de la 2ème région aérienne, le 19 mai 1934 - Affecté, dans la réserve, au centre militaire d'aviation n° 34 du Bourget-Dugny, le 26 décembre 1935 - Affecté, dans la réserve, à la base aérienne du Bourget-Dugny, le 1er décembre 1936 - Placé en position "Hors Cadre" et affectation spéciale au titre de la 2ème région aérienne pour une durée de trois mois, à compter du 10 juin 1937 - Profession Directeur des services administratifs de la société nationale des constructions aéronautiques du Centre - Compte 436 heures de vol - Grade d'officier de la Légion d'Honneur, en date du 14 juillet 1938 - Nommé Commandant de réserve en 1947 - Décédé au 18, avenue du Général Clavery à Paris 16ème (75), le 19 février 1976 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 2) de la mairie de Jonzac - Pam - Etat des Services - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Charente-Maritime - CCC de l'escadrille AR 32 / SAL 32 - LO - Avis de décès émis par la mairie du 16ème arrondissement de Paris - JORF - Bailey / Cony - Revue L'Air - Dernière mise à jour : 24 mars 2022.

* Citation n° 644 à l'ordre de la 20ème division d'infanterie, en début 1918 : "Cavalier, passé sur sa demande dans l'infanterie, puis dans l'aviation, a exécuté de nombreuses missions photographiques au-dessus des lignes ennemies. A toujours fait preuve de beaucoup d'allant, de courage et de sang-froid. Blessé au cours d'une reconnaissance, le 23 décembre 1917."

 

Photo du Ltt Charles Orine

Cne Charles Orine - Né le 8 septembre 1891 à Paris 11ème (75) - Fils de Charles Orine et de Zelie Vauchère - Domiciliés au 86, rue d’Angoulême à Paris 11ème (75) - Elève du lycée Voltaire en 1899 - Bac sciences et langues vivantes en 1908 - Classe 1911 - Recrutement du 4ème bureau de la Seine sous le matricule n° 1914 - Affecté au 67ème régiment d'infanterie, le 10 octobre 1912 -  Nommé Caporal, le 26 février 1913 - Elève officier de réserve, ayant suivi le cours spécial des EOR, rattaché au 94ème régiment d'infanterie à Bar-le-Duc - En subsistance au 94ème régiment d'infanterie, à compter du 1er octobre 1913 - Nommé Sous-lieutenant de réserve et affecté au 129ème régiment d'infanterie, le 1er avril 1914 - Fin de service et retour dans ses foyers, le 1er avril 1914 - Profession  avant guerre Employé de commerce - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale au 129ème régiment d'infanterie le 2 août 1914 - Passe la frontière belge, le 17 août 1914 - Rentré en France, le 25 août 1914 - Blessé par balle aux fesses à Courcy, près de Reims (Marne), le 13 septembre 1914 - Cette blessure a touché le nerf sciatique gauche - Entré à l'hôpital auxiliaire n° 144 de Paris, le 17 septembre 1914 - Hospitalisation et convalescence jusqu'au 18 mai 1915 - Citation n° 122 à l'ordre de la 5ème division d'infanterie, en date du 24 mars 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 15 mai 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1208 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 19 juillet 1915 - A l'école de Chartres, jusqu'au 21 juillet 1915 - Pilote de la RGAé du 21 juillet au 31 août 1915 - Pilote de l'escadrille MF 50 du 1er septembre au 26 décembre 1915 - Pilote de l'escadrille MF 32 / F 32 du 26 décembre 1915  au 10 février 1917 -  Nommé Lieutenant de réserve, à titre définitif, le 5 janvier 1916 - Citation n° 198 à l'ordre de la 3ème armée, en date du 22 mars 1916 - Blessé d'une entorse compliquée des deux pieds suite à un accident d'avion en rentrant d'une mission de guerre en Argonne, le 5 mai 1916 - Evacué sur une ambulance 12/10 du 5 au 28 mai 1916 - En convalescence jusqu'au 28 juin 1916 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation n° 2969 à l'ordre de l'armée, en date du 24 mai 1916 - Passé dans l'armée d'active et nommé Lieutenant d'active, à titre définitif, le 5 octobre 1916 - Envoyé au repos (dépression nerveuse) au centre de convalescence VR 75 de Viry-Châtillon, le 10 février 1917 - Transféré sur l'hôpital 17bis d'Enghien-les-Bains jusqu'au 12 septembre 1917 - Affecté au GDE, le 12 septembre 1917 - Nommé Capitaine à titre définitif, le 24 décembre 1917 - Lâché sur Breguet XIV A2 au GDE, le 15 mai 1918 - Démobilisé, le 24 mars 1919 - Mis à la disposition du Sous-secrétaire d'état - Affecté au 4ème bureau de la direction de l'aéronautique, le 19 août 1919 - Affecté, dans la réserve, au 34ème régiment d'aviation d'observation du Bourget, le 6 novembre 1920 - Détaché à l'état-major de la 2ème division aérienne - Proposé pour maintien en activité - Proposé pour pension temporaire de 20 % pour induration des sommets et reliquat de blessure par balle avec atteinte légère du sciatique gauche par la 4ème commission de réforme de la Seine, le 8 mars 1923 - Proposé pour pension temporaire de 25 % pour induration des sommets et reliquat de blessure par balle avec atteinte légère du sciatique gauche par la 5ème commission de réforme de la Seine, le 3 mai 1923 - Maintenu en activité après décision - Pension temporaire de 35 % pour sclérose pulmonaire plus marquée au sommet droit, reliquat de blessure par balle des 2 fesses avec lésion du sciatique gauche par la 2ème commission de réforme de la Seine, le 21 février 1925 - Pension temporaire de 60 % pour sclérose pulmonaire du sommet droit, névrite sciatique gauche consécutive à une blessure de guerre par balle ayant touchée les deux fesses avec atteinte du sciatique gauche par la 4ème commission de réforme de la Seine, le 4 mai 1927 - Affecté à l'état-major du général inspecteur de l'aéronautique, le 23 mars 1929 - Nommé Chef de bataillon, le 25 juin 1930 - Affecté au service général du ravitaillement en matériel d'aéronautique, et mis à la disposition du Général Barès, membre du Conseil Supérieur de l'Air - Grade d'officier de la Légion d'Honneur, le 29 décembre 1931 - Inscrit dans le tableau de classement pour le grade de contrôleur adjoint de l'administation de l'aéronautique, le 27 mai 1935 - Nommé Contrôleur adjoint de l'administation de l'aéronautique, le 1er août 1935 - Nommé Contrôleur général de 2ème classe de l'administation de l'aéronautique en janvier 1940 - Mis à la retraite d'office, le 15 janvier 1945 - Il a été considéré que par ses fonctions de contrôleur général de 2ème classe, il a eu la confiance du gouvernement de Vichy, ce qui a entrainé sa mise en retraite d'office - Grade de Commandeur de la Légion d'Honneur, en date du 1er septembre 1961 - Décédé au 61, avenue de la République à Paris 11ème (75), le 3 septembre 1961 - Charles Orine repose dans la 93ème section du cimetière du Père Lachaise à Paris - Sources : Pam (2 fiches) - Fiche matricule du 4ème bureau de la Seine conservé aux archives départementales de Paris (75) - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille MF 50 - CCC de l'escadrille MF 32 / F 32 - LO - JORF - Revue L'Aérophile - Revue Les Ailes - Dernière mise à jour : 9 octobre 2021.

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Charles Orine, du service aéronautique, pilote à l'escadrille MF 32, en date du 22 mars 1916 : "Officier de la plus d'une valeur ; bien qu'incomplètement guéri d'une grave blessure de guerre, donne à tous journellement le plus bel exemple de courage, de calme et de sang-froid. Le 20 février, pour exécuter une mission reçue, n'a pas hésité à survoler les lignes ennemies à très faible altitude; est rentré avec son appareil criblé de balles d'infanterie jusque dans le capot et le pare-brise."

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation n° 2969 à l'ordre de l'armée du Ltt Charles Orine, pilote à l'escadrille MF 32, en date du 24 mai 1916 : "Parti à la mobilisation comme officier d'infanterie, s'est vaillamment conduit au cours de tous les combats auxquels il a pris part et a été blessé grièvement le 13 septembre 1914 en faisant seul une reconnaissance périlleuse. Bien qu'incomplètement guéri, est rentré, sur sa demande, dans l'aviation où il n'a cessé de rendre les plus grands services, donnant à tous l'exemple des plus belles qualités militaires et s'offrant constamment pour accomplir les missions les plus dangereuses. Le 5 mai 1916, surpris par l'orage au-dessus des tranchées ennemies, a pu, grâce à son sang froid et à son adresse, ramener son appareil dans les lignes françaises. A été blessé à l'atterrissage."

 

Photo du Cne Louis Couret

Cne Louis Philippe Octave Couret - Né le 15 juillet 1879 à Argenton (Indre) - Fils de Philippe Couret (gendarme) et de Marie Aurélie Collinet - Domiciliés en la caserne de la rue Pierre Taillée à Argenton - Classe 1899 - Recrutement de Le Blanc (Indre) sous le matricule n° 566 - Engagé volontaire pour cinq ans au titre du 18ème régiment d'artillerie, à compter du 16 juillet 1897 - Nommé Brigadier, le 16 septembre 1898 - Nommé Maréchal des Logis, le 1er novembre 1899 - Elève officier à l'école militaire de l'artillerie et du génie, le 1er avril 1903 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 21ème régiment d'artillerie, le 1er avril 1904 - Nommé Lieutenant, le 1er avril 1906 - Affecté au 5ème bataillon d'artillerie à pied, le 24 septembre 1908 - Affecté au 5ème régiment d'artillerie à pied, le 17 février 1910 - Stage au bataillon d'aérostiers de Versailles du 15 avril au 15 juillet 1909 - A obtenu le brevet d'aéronaute - Participa, comme observateur en aéroplane, aux manoeuvres du 6ème corps d'armée du 10 au 18 septembre 1911 - Le 16 septembre 1911, a volé avec le Ltt Mailfert à bord d'un HF 20 et a pris des photos des troupes en marche et en ordre de combat - Détaché au 1er groupe aéronautique comme élève pilote, le 22 janvier 1912 - Brevet de pilote civil n° 843 obtenu sur avion Henri Farman et délivré par l'Aéroclub de France, le 19 avril 1912 - Brevet de pilote militaire n° 165 obtenu à l'école d'aviation de Buc, le 17 septembre 1912 - A volé à bord du ballon Zodiac (1200 m3) avec le Cne Maurice et le Ltt Berger, le 10 avril 1913 - Nommé Capitaine, le 23 septembre 1913 - Classé hors cadre (artillerie) à la section technique de l'aviation et nommé à l'inspection du matériel, le 2 août 1914 - Commandant de l'escadrille HF 32 du 19 septembre 1914 au 9 mars 1915 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 3 décembre 1914 - Affecté au 4ème régiment d'aviation d'observation pour mission en Bohème, le 20 mai 1920 - Affecté au 34ème régiment d'aviation, le 1er août 1920 - Affecté comme adjoint aéronautique aux services du général attaché militaire en Roumanie, comptera pour ordre au 34ème régiment d'aviation, le 10 novembre 1920 - Affecté à l'inspection technique de l'aéronautique, le 7 mars 1921 - Admis à la retraite sur sa demande, le 25 juin 1927 - Commandant de la base aérienne de Romilly (Marne) - Domicilié au 3, rue Treilhard à Paris 8ème (75) - Décédé au 277bis rue Saint-Jacques à Paris 5ème (75), le 10 septembre 1966 - Sources : Bulletin de naissance - Etat des services - Liste des brevets militaires - Fiche Matricule du département de l'Indre ( LO - JORF - Avis de décès - L'Aérophile - Dernière mise à jour : 20 mai 2017.

 

Photo du Sol Jean Marguery

Soldat de 2ème classe Jean Gustave Marguery - Né le 26 juin 1895 à Déville-lès-Rouen (Seine-Maritime) - Fils d'Augustin Albert Célestin Marguery et de Marie Louise Juliette Védie - Domiciliés 1, avenue Carnot à Déville - Profession avant guerre Etudiant des Arts et métiers - Classe 1915 - Recrutement de Rouen Nord sous le n° matricule 1719 - Mobilisé au 129ème régiment d'infanterie, à compter du 14 décembre 1914 - Réformé temporaire par la commission spéciale du Havre, le 7 mai 1915 - Classé en service auxiliaire, le 17 septembre 1915 - Affecté à la 20ème section de secrétaire d'état-major, à compter du 27 septembre 1915 - Passé au 2ème groupe d'aviation de Lyon-Bron comme mécanicien, le 8 mars 1916 - Rayé des cadres, le 15 mars 1916 - Classé service armé dans l'aviation sur sa demande - Mécanicien de l'escadrille F 32 / AR 32 du 30 juillet 1916 au 11 mai 1918 - Détaché à l'escadrille F 205 du 11 au 26 août 1917 - En mission au SFA d'Etampes du 5 au 20 septembre 1917 - Détaché au GDE du 9 au 30 octobre 1917 - Détaché au RGA du 14 janvier au 26 février 1918 - Affecté au 1er groupe d'aviation de Dijon comme élève pilote, le 11 mai 1918 - Il n'a pas obtenu son brevet de pilote militaire, probablement en raison d'un accident aérien en école - Malade, hospitalisé à partir du 28 décembre 1918 - Pension temporaire de 30 % par le conseil de réforme de Quevilly, le 5 août 1919 - Pension définitive de 75 %, le 28 décembre 1926 - Ordonné prêtre à Rouen, le Samedi 9 juillet 1927 - Curé du village de Saint-Jacques-sur-Darnétal (76) de 1938 à 1965 - Décédé, le 17 décembre 1965.

 

Sgt Jean Belleil, pilote
de l'escadrille SAL 32

Brevet de pilote militaire du Sgt Jean Belleil numéro B 6934 - Un pilote militaire recevait d'abord un brevet métallique avec un numéro toujours précédé d'un "B" pour la période 1914-1918. Les brevets métalliques ont été distribués à partir de 1916, puis envoyés rétroactivement aux pilotes homologués avant cette année. Ce brevet métallique était associé à un brevet papier qui arrivait après et qui ne comportait malheureusement pas le même numéro. Donc, il est bien difficile de s'y retrouver.
Pour Jean Belleil, le brevet papier porte le numéro 8775 obtenu le 22 septembre 1917. Ensuite, les pilotes militaires qui le désiraient, pouvaient transformer ce brevet militaire en brevet international civil. C'était l'Aéroclub de France qui s'en chargeait à ses frais. Jean-Marie Belleil a demandé son brevet civil qui lui a été conféré sous le numéro 8592. Photo M. Daniel Braud - Document transmis par Mme Eugénie Belleil, la belle-fille de Jean Belleil

Brevet papier porte le numéro 8775 obtenu le 22 septembre 1917 - Photo M. Daniel Braud - Document transmis par Mme Eugénie Belleil, la belle-fille de Jean Belleil


Et en dernier, le brevet civil de la Fédération Aéronautique Internationale Jean Belleil a demandé son brevet civil qui lui a été conféré sous le numéro 8592 - Photo M. Daniel Braud - Document transmis par M. Gérard Belleil, petit-fils de Jean Belleil - Vous avez donc la totalité des documents administratifs délivrés à un pilote en 1916-1918.

Carnet de vol du MdL Jean Belleil déjà présenté dans la partie école. Le carnet de vol initial était ouvert par l'école de pilotage lors du passage du brevet de pilote militaire. Quand le premier carnet était terminé, l'unité qui recevait l'aviateur en couvrait un second, puis éventuellement plusieurs autres. Photo M. Daniel Braud - Document transmis par Mme Eugénie Belleil, la belle-fille de Jean Belleil

La page de son carnet de vol lors de son arrivée dans l'escadrille. Photo M. Daniel Braud - Document transmis par Mme Eugénie Belleil, la belle-fille de Jean Belleil

La page de son carnet de vol ouverte au 11 novembre 1918 - Avec la maxime : "Souviens toi de ce jour ...." - Photo M. Daniel Braud - Document transmis par Mme Eugénie Belleil, la belle-fille de Jean Belleil - Vous trouverez la retranscription intégrale de l'activité opérationnelle du pilote Jean Belleil dans la colonne à droite.

Sgt Jean Belleil, pilote
de l'escadrille SAL 32

Sgt Jean Belleil pilote de la SAL 32, photographié sur le terrain d'Issoncourt, le 18 avril 1918 - Il est resté dans cette unité du 1er avril 1918 à juillet 1919 - Remarquez le jumelage de mitrailleuses Lewis monté en poste arrière - Photo M. Daniel Braud - Document transmis par M. Gérard Belleil, petit-fils de Jean Belleil.

Activité opérationnelle du
Sgt Jean-Marie Belleil

L'analyse de ses carnets de vol conservés par sa famille nous donne l'ensemble des missions qu'il a accompli lors de son séjour dans cette unité.

Quitte le Plessis-Belleville, le 30 mars, arrive à la SAL 32, le 1er avril 1918.

  • Du 11 au 27 avril 1918 - Quelques vols d’entraînement sur le Salmson 2A2 n° 291 / 7 atterrissages / 4h05 de vol.
  • Le 3 mai, début du transfert de l’escadrille SAL 32 du terrain de Raray à Viefvillers. Ce transfert effectué avec une étape à Esquenoy que notre aviateur effectue le 4 et 6 mai 1918.
  • Le 9 mai 1918 – Essai de TSF (la TSF était utilisée avec les troupes au sol pour effectuer les guidages d’artillerie)
  • Le 15 mai 1918 – première mission de guerre : mission photographique sur Monches-Grivesne (1h45 de vol / 3000 m) – réglage d’artillerie d’une batterie au nord de Montdidier – Protection au nord de Montdidier (3h30 de vol / 2200 m) - vol avec un mitrailleur le Sergent Brulé.
  • Le 16 mai 1918 – Mission de réglage d’artillerie – Une panne en vol, une nourrice (carburant) crevée- retour après 15 mn de vol – l’objectif initial était la destruction d’une batterie au Nord de Montdidier.
  • Le 17 mai 1918 – Mission photo Sur Monchel - Grivesne – Protection abandonnée au Monchel en raison de la DCA – éloignement. ( 55mn de vol / 2300 m)
  • Le 19 mai 1918 – Réglage d’artillerie au nord de Montdidier – observateur Mar…. - Mitrailleur Mauré – Destruction de la batterie « Brunu » (1h15 de vol / 2200 m)
  • Le 20 mai 1918 – Réglage protection au nord de Montdidier – Observateur Asp Reveillot. (1h30 de vol / 2500 m)
  • Le 28 mai 1918 – Accrochages et repérages de batteries d’artillerie ennemies à l’Est de Cautigny – Observateur Ltt Font-Reault. (1h15 de vol / 1500 m)
  • Le 30 mai 1918 – Destruction de batteries ennemies au Bois de Halles au nord de Montdidier – mitrailleur Fressignaud (3h15 de vol / 2200m)
  • Le 31 mai 1918 – Réglage d’artillerie au Nord-Ouest de Montdidier – Desctruction batterie – Mitrailleur Leclerc. (2h30 de vol / 2500 m)
  • Le 4 juin 1918 – Surveillance de secteur mais forte brûme – Observateur Ltt Marchais. (1h20 de vol / 1700 m)
  • Le 6 juin 1918 – Réglage de destruction d’une batterie au nord de Cautemanche – panne de moteur – une bielle saute – atterrissage normal près du bois de Morlière (pas sûr) – moteur à changer. (1h15 de vol / 1200m)
  • Le 15 juin 1918 – après changement de moteur, essais statique et en vol.
  • Le 16 juin 1918 – surveillance de secteur – mitrailleur Leclair. (1h20 de vol / 2000m)
  • Le 23 juin 1918 – Accrochage à l’Est de Montdidier – mitrailleur Fressignaud. (1h55 de vol / 2200m)
  • Le 27 juin 1918 – Protection sur la ferme Frutel au Nord de Montdidier – Mitrailleur Fressignaud. (3h10 de vol / 2500 m)
  • Le 1 er juillet 1918 - Protection à l’Ouest de Montdidier – Mitrailleur Fressignaud. (1h de vol / 2700 m)
  • Le 5 juillet 1918 – Surveillance de secteur et essai d’accrochage (radio) à l’ouest de Montdidier – observateur Asp Donot. (1h de vol / 1800 m)
  • Le 7 juillet 1918 – Surveillance de secteur - observateur Asp Donot. (2h de vol / 3000m)
  • Le 10 juillet 1917 - L’escadrille SAL 32 change de terrain et passe de Viefvillers à Noiremont. Notre pilote effectue le transfert en embarquant le mécanicien Mangin. (15 mn de vol / 500m)
  • Le 13 juillet 1918 – passe Sergent
  • Réparation sur son Salmson 2A2 – Changement du réservoir.
  • Le 17 juillet 1918 – Exercice de photographie aérienne – Observateur Ltt Mathieu. (1h10 de vol – 1700m)
  • Le 18 juillet 1918 – Surveillance de secteur – Observateur Ltt Bigaud de la SAL 261 (1h45 de vol / 2500 m)
  • Le 22 juillet 1918 – Accrochage sur maison au nord de Monchel – observateur Ltt Bigaud – panne de moteur (1h00 de vol / 2500 m)
  • Le 24 juillet 1918 – Liaison d’infanterie (guidage de troupes au sol) – observateur Ltt Bizon de la SAL 261 (1h de vol / 150 m) et Surveillance de secteur – observateur Ltt Jossé de la SAL 261 (1h25 de vol / 1500 m)
  • Le 25 juillet 1918 – Mission de destruction au Sud de Monchel – Obs Ltt Mathieu (1h de vol / 800m)
  • Le 31 juillet 1918 – Surveillance de secteur – Obs Asp Reveillaud (1h / 300m)
  • Le 4 août 1918 – Essai de TSF – obs Ltt Mestrallet (1h10 / 1500m)
  • Le 6 août 1918 – reconnaissance à vue de Montdidier – Moreuil – Obs Ltt Marchais. (1h05 / 200m)
  • Le 9 août 1918 – Surveillance de secteur – Panne de la TSF - Obs Asp Reveillaud (0h30 / 900m)
  • Le 11 août 1918 – reconnaissance à vue et mission photos à l’Est de Royes – Obs Asp Reveillaud (1h25 / 1200m)
  • Le 13 août 1918 – Surveillance de secteur Saint Midard-Crapeaumenil – Obs Asp Reveillaud (2h / 700m)
  • Le 14 août 1918 – Surveillance de secteur Saint Midard-Crapeaumenil – Obs Ltt Marchais (2h20 / 1700m)
  • Le 15 août 1918 – Réglage d’artillerie au sud de Royes – Atterrissage à Etelay – Obs Ltt Marchais (1h30 / 1500m)
  • Le 16 août 1918 – Mission photo sur Amy – Carrepuis – Est de Royes et l’Avre – Mitrailleur Fressignaud. (1h55 / 3000m)
  • Le 18 août 1918 – Surveillance d’artillerie sur Saint Midard et Crapeaumenil – Obs Asp Reveillaud (2h30 / 700m)
  • Le 19 août 1918 – Surveillance de secteur sur Saint Midard et Crapeaumenil – Attaque à l’Est de Beuvraignes - Obs Asp Reveillaud (2h30 / 800m)
  • Le 20 août 1918 – Mission de Surveillance – Panne du moteur – Pas de décollage – Obs Ltt Bellanger (2h30 / 700m)
  • Le 22 août 1918 – Atterrissage commandes déréglées – Essai d’appareil – Obs Asp Reveillaud (0h50 / 1000m)
  • Le 23 août 1918 – Surveillance de secteur sur Saint Midard et Crapeaumenil – Obs Asp Reveillaud (1h20 / 1500m)
  • Les 25 et 26 août 1918 – Essai de TSF – Obs Reveillaud (25/08) – Ltt Picaud (26/08)
  • Le 27 août 1918 – Surveillance de secteur sur Cruny – Amy – Mitraillage de batteries allemandes sur Verpillières – Margny-aux-Cerises - Obs Asp Reveillaud (3h20 / 500m)
  • Le 29 août 1918 – Surveillance et accrochages à l’Est de Nesles-Catigny – Obs Asp Reveillaud (1h40 / 900m)
  • Le 9 septembre 1918 - L’escadrille change de terrain– elle déménage de Noiremont vers Etelfay.
  • Le 19 septembre 1918 - Nouveau changement de terrain– elle déménage de Etelfay vers Sommereux (0h45 / 400 m)
  • Le 26 septembre 1918 - Nouveau changement de terrain– elle déménage de Sommereux vers Luxeuil (4h30 / 3700 m) – Escale à Sommesous.
  • Le 2 octobre 1918 - Nouveau déménagement– elle déménage de Luxeuil vers Epinal-Dognéville (1h30 / 1400 m) passager mécanicien Mangin.
  • Le 3 octobre 1918 – Reconnaissance du secteur Senones – Saint-Dié – Fraize – Obs Ltt Gobilliard.
  • Le 6 octobre 1918 – Mission photo de Saulcy à la vallée de Senones – Obs Ltt Marchals (1h45mn / 3500m)
  • Le 7 octobre 1918 – Mission photo de le Vermont - Saint Blaise - Belval – Mitrailleur Saint Maure (1h50mn / 3800m).
  • Le 11 octobre 1918 – Essai de TSF – Est de St Dié – Obs Ltt Picaud (1h30 / 3000m)
  • Le 18 octobre 1918 – Essai de TSF – Ban de Rupt – Les petites Fosses (1h30 / 3000m)
  • Le 21 octobre 1918 – Mission photo – Pas de photos- pris dans les nuages - Mitrailleur Caporal Fressignaud. (1h30 / 3000m)
  • Le 22 octobre 1918 – Vol d’entraînement pour un officier d’infanterie (0h45mn / 2700m)
  • Le 27 octobre 1918 – Mission photo à l’Est de Provenchères (2h15 / 4500 m) – Mitrailleur Fressignaud / Mission de reconnaissance St Dié – Raon l’Etape (1h30 / 3000 m)
  • Le 28 octobre 1918 – Essai de TSF secteur Mont St Odile – Ltt Picaud (45mn / 2500m)
  • Le 30 octobre 1918 – Vol d’entraînement sur fraize – St Dié – Raon l’Etape pour 2 officiers d’infanterie (2h00 / 2500 m)
  • Le 11 novembre 1918 – Armistice – Fin des combats.
  • Le 1 er décembre 1918 – changement de terrain de Dognéville vers Niedernai.
  • Le 28 avril 1919 – Transfert sur Lyon Bron.
  • Les 6 et 7 juin 1919 – Vols groupés entre Lyon - Valence – Lyon (1h et 1h 45vers 1500m)
  • Le 20 juin 1919 – Mission photo sur les forts de Lyon – Obs Ltt Reveillaud (2h00 / 600m)
  • Le 2 juillet 1919 – Vol d’entraînement entre Lyon et la frontière suisse – Observateur Ltt Malèze – accident à l’atterrissage – avion cassé (1h30 / 2500m)
Total heures de vols du Sergent Jean-Marie Belleil : 144 h 35.

 

Les avions

Sgt Georges Irat aux commandes d'un HF 20 de l'escadrille HF 32 sur le terrain de Verdun à l'été 1914 - A cette époque, l'escadrille est stationnée sur le terrain de Toul (54) - Carte postale d'époque.
Adj Georges Charles Engel Irat - Né le 2 octobre 1890 à Noyon (Oise) - Fils d'Alfred Irat et de Charlotte Hubert - Avant guerre constructeur de moteurs - Appelé comme pilote au 2ème groupe d'aviation, le 3 octobre 1911 - Brevet de pilote militaire n° 219 à l'école d'aviation militaire de Tours, le 5 février 1913 - Pilote de l'escadrille HF 32 - Pilote de la division Caudron du 30 mars au 2 avril 1915 - Pilote de l'escadrille MF 32 du 2 avril 1915 au 10 décembre 1916 - Médaille Militaire - Croix de Guerre - Décoration britannique en décembre 1915 - 4 citations à l'ordre de l'armée : le 27 décembre 1914 - le 5 novembre 1915 - le 21 décembre 1915 - le 7 juin 1916.

Sgt Georges Irat et Ltt d'Aligny à bord d'un HF 20 de l'escadrille HF 32 sur le terrain de Verdun à l'été 1914 - A cette époque, l'escadrille est stationnée sur le terrain de Toul (54) - Carte postale d'époque.

Terrain de Toul (54) - L'escadrille HF 32 a stationné sur place en septembre 1914 - Photo Roger Kissel transmise par Roland Kissel, son fils, que je remercie pour son aide.

Terrain d'aviation d'Avesnes-le-Comte (Pas-de-Calais) - L'escadrille MF 32 a stationné sur place du 20 juin au 25 juillet 1915 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Lionel Luttenbacher que je remercie pour son aide.

Intérieur d'un hangar Bessonneau de l'escadrille MF 32 à Moreuil (Somme) en août 1916 - Mécaniciens Montallet – Vallée – Plond – Jean Bernard - Pendant les mois d'été, les mécaniciens dormaient dans le fond du hanger et pouvaient ainsi si relayer et se reposer lors des réparations de nuit. Cette observation n'est pas valable pour les mois d'hiver où toute la mécanique dormait dans des baraques chauffées Adrian ou des abris collectifs enterrés aux abords directs du terrain, Photo Ludovic Bernard, son petit-fils que je remercie pour son aide Document transmis via Bernard Fusin que je remercie pour son aide.

Type d' abri collectif enterré aux abords directs du terrain - Escadrille C 32 - Ce type d'installation était réalisé quand il n'était pas possible de dresser des barraques Adrian en raison de la proximité du front quand les attaques allemandes étaient nombreuses. Photo Ludovic Bernard, son petit-fils que je remercie pour son aide. Document transmis via Bernard Fusin que je remercie pour son aide.

Personnels de l'escadrille AR 32 pendant l'automne 1917 - Photo prise par le mécanicien Jean Bernard - Photo Ludovic Bernard, son petit-fils que je remercie pour son aide - Document transmis via Bernard Fusin que je remercie pour son aide

Soldat Jean Baptiste Pierre Toussaint Bernard - Né le 13 avril 1897 à Denain (59) - Fils de Jean Baptiste Pierre Bernard et Angèle Chotin - Profession avant guerre Architecte - Engagé volontaire pour la durée de la guerre au 1er groupe d'aviation de St-Cyr, le 15 juillet 1915 - Sapeur de 2ème classe, le 18 juillet 1915 - Affecté au dépot mobile de la RGA, le 6 novembre 1915 - Mécanicien de l'escadrille MF 32 du (1er trimestre 1916) au (3ème trimestre 1917) - En stage à l'escadrille C 6 du 27 au 29 juin 1916 - Démobilisé, le 24 août 1919 - Domicilié 31, cité Bessemer à Denain (59) - Affecté dans la réserve au 402ème régiment d'artillerie contre aéronefs, le 4 juin 1926 - Sur cette photo, on peut voir certains détails de son uniforme : les pattes de col marquées du "1" du 1er groupe d'aviation de saint-Cyr,l'unité dont il dépend administrativement et sur le bras gauche, les deux chevrons de présence dans la zone des Armées. (au front) Le premier chevron indique une année effective de présence dans cette zone, et chaque chevron supplémentaire une période de six mois de plus. Donc pour Jean Bernard, 18 mois de présence, ce qui permet de dater cette photo à la mi-1917 - Photo Ludovic Bernard, son petit-fils que je remercie pour son aide - Document transmis via Bernard Fusin que je remercie pour son aide

Trois vues du Dorand Ar 1 n° 2002 affecté à l'escadrille AR 32 pendant l'été 1917 - Cet avion ne porte pas encore l'insigne de l'unité - Photos Ludovic Bernard, son petit-fils que je remercie pour son aide - Documents transmis via Bernard Fusin que je remercie pour son aide

Un des Dorand AR 1 de l'escadrille AR 32 pendant l'été 1917 - Photo Ludovic Bernard, son petit-fils que je remercie pour son aide - Document transmis via Bernard Fusin que je remercie pour son aide

Salmson 2A2 de l'escadrille SAL 32 - L'insigne représente une mouette posée sur une bouée, le tout sur une large bande bleue oblique - Photo SHD section Air de Vincennes - n° D 04.078 - Origine Mutin.

Salmson 2A2 de l'escadrille SAL 32 - L'insigne représente la dernière version de l'insigne - Une mouette stylisée sur une large bande bleue foncée. Contrairement à ce que l'on pourrait penser, la bande ne fait pas le tour du fuselage. Photo SHD section Air de Vincennes - n° B76.1662 - Origine Riviere.

Salmson 2A2 de l'escadrille SAL 32 en 1918 - Photo collection Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide.

Les avions

Cockpit d'un Maurice Farman MF 11 de l'escadrille MF 32 en 1916. L'aviateur a placé un porte-bonheur, une peluche, dans la nichette au-dessus du porte-carte. Photo Ludovic Bernard, son petit-fils que je remercie pour son aide. Document transmis via Bernard Fusin que je remercie pour son aide

Mécanicien avion Jean Bernard de l'escadrille 32 en 1916 - Né le 13 avril 1897 à Denain (59) - Formé au 1er Groupe d'aviation de Saint-Cyr, il est affecté à la MF 32 au début de l'année 1916 et y restera jusqu'au 25 août 1919. C'est à lui que l'on doit la grande majorité des photos illustrant cette page. Sur sa manche droite, on aperçoit le brassard des troupes d'aviation normalement remplacé à partir de 1915. dans la pratique, il faudra attendre beaucoup plus longtemps pour voir disparaitre cet attribut d'uniforme. Photo Ludovic Bernard, son petit-fils que je remercie pour son aide. Document transmis via Bernard Fusin que je remercie pour son aide

Cockpit d'un Maurice Farman MF 11 bis (moteur 130 cv) de l'escadrille MF 32. Les instruments de bord sont réduits au strict minimum. L'observateur / mitrailleur devant et le pilote derrière. Photo Ludovic Bernard, son petit-fils que je remercie pour son aide Document transmis via Bernard Fusin que je remercie pour son aide

Deux photos illustrant les accidents survenus à l'escadrille MF 32 - Photos Ludovic Bernard, son petit-fils que je remercie pour son aide - Documents transmis via Bernard Fusin que je remercie pour son aide

Farman F 40 n° 2165 du Sgt Louis Briode de l'escadrille F 32 à la fin de l'année 1916 - Cet avion porte un insigne personnel, un losange jaune avec le marquage "A MA VIE" - Photo Ludovic Bernard, son petit-fils que je remercie pour son aide - Document transmis via Bernard Fusin que je remercie pour son aide.

Autre vue du Farman F 40 n° 2165 baptisé "A ma Vie" du Sgt Louis Briode de l'escadrille F 32 à la fin de l'année 1916 - Photo transmise par Mme Magali Gomart que je remercie pour son aide.

Vue du terrain de Sainte-Ménéhould après le grand coup de vent du 5 mai 1916. Une tempête très violente va s'abattre sur tout le front, les ballons d'observation s'envoleront sans contrôle et beaucoup d'installations au sol, comme celles de la F 32 seront endommagées ou détruites. Un hangar de la 32 s'éffondre et écrase au moins un Farman F 40. Photo Ludovic Bernard, son petit-fils que je remercie pour son aide. Document transmis via Bernard Fusin que je remercie pour son aide

Deux vues du hangar de la F 32 complétement détruit par la tempête du 5 mai 1916 - Photos Ludovic Bernard, son petit-fils que je remercie pour son aide - Documents transmis via Bernard Fusin que je remercie pour son aide.

Cimetière de Mondidier en mars 1917 - Tombe de l'adjudant Pilote Maurice Babault - Mort au champ d'honneur le 16 mars 1917 - L'avion Farman F 40 n° 2504 de l’équipage MdL Maurice Babault pilote & Ltt Paul Boudreaux observateur de la F 32 touché par la DCA sur secteur de la 3 ème Armée - Le pilote est tué et l’observateur blessé - Photos Ludovic Bernard, son petit-fils que je remercie pour son aide - Documents transmis via Bernard Fusin que je remercie pour son aide

Terrain d'aviation de la Ferme d'Alger (Marne) - L'escadrille F 32 a stationné sur place du 17 avril au 10 juillet 1917 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Lionel Luttenbacher que je remercie pour son aide.

Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Visite de Georges Clemenceau, président du conseil, sur le terrain abritant l'escadrille AR 32. Très certainement Senoncourt-lès-Maujouy en fin d'année 1917, début de l'année 1918 - A l'arrière plan, l'un des Letord de l'escadrille - Photo Slt Paul Patte transmise par son neveu Philippe Patte que je remercie pour son aide.

Salmson 2A2 n° 1680 codé "7" de l'escadrille SAL 32 en 1918 - Photo collection Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide.

Salmson 2A2 de l'escadrille SAL 32 en 1918-1919 - L'insigne est dans sa dernière version posé sur une bande bleue foncée inclinée - Carte postale d'époque

Salmson 2A2 de l'escadrille SAL 32 après guerre - Peut-être à Lyon-Bron que l'escadrille rejoint à partir du 28 juin 1919 - Photos Ludovic Bernard, son petit-fils que je remercie pour son aide - Documents transmis via Bernard Fusin que je remercie pour son aide.

 

Photos aériennes prises
par les équipages

Photo verticale du Sud de Fouquescourt prise par un équipage de l'escadrille MF 32, le 16 juillet 1916 - Photo Collection Pascal Chambon que je remercie pour son aide.

Photo verticale du village de Fouquescourt prise par un équipage de l'escadrille MF 32, le 16 juillet 1916. Photo Collection Pascal Chambon que je remercie pour son aide.

Photo verticale du Nord de Fouquescourt prise par un équipage de l'escadrille MF 32, le 19 juillet 1916. Photo Collection Pascal Chambon que je remercie pour son aide.

Photo verticale de la crête des Eparges photographiée par un équipage de l'escadrille F 32 / AR 32 - Altitude de prise de vue : 2600 - Focale de l'appareil de prise de vues : F 50 - Les deux flèches blanches marquent le nord - Photo prise le 22 septembre 1917

Photos aériennes prises
par les équipages

Photo verticale de l'Ouest du boyau de Schwerin prise par un équipage de l'escadrille MF 32, le 16 juillet 1916 - Photo Collection Pascal Chambon que je remercie pour son aide.

Photo verticale de l'Ouest du boyau de Schwerin prise par un équipage de l'escadrille MF 32 , le 16 juillet 1916 - Photo Collection Pascal Chambon que je remercie pour son aide.

Photo verticale du Boyau de Fransart prise par un équipage de l'escadrille MF 32, le 16 juillet 1916 - Photo Collection Pascal Chambon que je remercie pour son aide.

Photo verticale du Sud-Est de Beine prise par un équipage de l'escadrille F 32, le 30 mai 1917 - Appareil de focale F 60 - Les zones entourées par les interprétateurs du service photo sont des batteries d'artillerie allemandes (3881 - 4080 - 4585) - Photo Slt Paul Jules Patte transmise par son neveu Philippe Patte que je remercie pour son aide.

Photo verticale du Boyau Hindenburg et de la tranchée de Bremen prise par un équipage de l'escadrille F 32, le 10 juin 1917 - Altitude de prise de vue 1100 m - Photo réalisée par le Slt Paul Patte - L'escadrille F 32 est alors stationnée sur le terrain de la ferme d'Alger (Marne) - Photo Paul Patte transmise par son neveu Philippe Patte que je remercie pour son aide.

 

Monuments commémotatifs
ou tombes

Monument commémoratif érigé à l'endroit où le Dorand AR 1, de l'équipage composé du MdL Pierre Menandais (pilote) et du Ltt Georges Bessec (observateur), s'est écrasé en forêt de Lacroix-sur-Meuse (55), le 25 janvier 1918 - Photo M. Eugène Sorte que je remercie pour son aide.

Tombe du Ltt Georges Bessec, observateur de l'escadrille AR 32 - Tué en compagnie du MdL Pierre Menandais (pilote) quand leur Dorand AR 1 a été abattu par la DCA allemande lors d'une mission photographique sur Deuxnouds-aux-Bois (55), le 25 janvier 1918 - Leur avion s'est écrasé dans les environs de Lacroix-sur-Meuse (55) - Il repose dans le cimetière de Saint-Malo, sa ville natale - Photo Bruno Baverel que je remercie pour son aide.

Tombe du Sgt François Louis Roman - Pilote de l'escadrille MF 32 du 21 mai 1915 au 13 avril 1916 - Pilote de l'escadrille N 103 du 10 août au 24 septembre 1916 - Tué au cours d'un combat aérien dans les environs de Rancourt (Somme), le 24 septembre 1916 - Son Nieuport 17 est entré en collision avec celui piloté par le Sgt André Steuer, pendant un combat aérien contre l'Obltn Rudolf Berthold du Jasta 4 - Ces deux pertes françaises ne lui ont pas été confirmées - Les deux pilotes français ont été tués - François Roman repose dans la nécropole nationale de Rancourt (80) - Photo Yves Castelain que je remercie pour son aide.

Emplacement de l'urne funéraire du Cdt Jean Fichot dans la division 87 du columbarium du Père-Lachaise (Paris 20ème) - Photo Alain Octavie que je remercie pour son aide.

Cdt Jean Hippolyte Volny Fichot - Né le 8 janvier 1895 à Jonzac (Charente-Maritime) - Fils de Charles Théodore Fichot et de Marie Suzanne Mathilde Isaure Valéry Rochet - Profession avant guerre Etudiant - Classe 1915 - Recrutement de Saintes (Charente-Maritime) sous le matricule n° 1385 - Engagé volontaire pour quatre ans, au titre du 20ème régiment de Dragons, le 25 août 1914 - Nommé Brigadier, le 2 janvier 1915 - Nommé Maréchal des Logis, le 13 mars 1916 - Blessé par éclat de grenade, le 8 août 1916 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire et affecté au 90ème régiment d'infanterie, le 3 décembre 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 5 avril 1917 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 2 au 21 mai 1917 - Observateur de l'escadrille AR 32 / SAL 32 et et chef de la 27ème section photo instégrée à l'escadrille 32 du 9 juillet 1917 au 31 janvier 1920 - Blessé au cours d'un accident d'avion, à bord d'un Dorand AR-1 au retour d'une mission sur les lignes allemandes, le 23 décembre 1917 - Souffrant de blessures multiples, il est évacué sur l'ambulance 9/10 - Rentré après convalescence, le 29 janvier 1918 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 19 avril 1918 - En subsistance au ballon 63 du 21 avril au 6 mai 1918 - En subsistance du 18 au 30 septembre 1918 - Totalise 436 heures de vol à la fin de la Grande Guerre - Marié à Melle Lucienne Davet, le 3 juin 1919 - Nommé Lieutenant à titre définitif et affecté à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 31 janvier 1920 - Chevalier de la Légion d'Honneur du Ltt Jean Fichot, en date du 16 juin 1920 - Affecté au cabinet du général directeur du bureau du personnel officiers de l'inspection technique de l'aéronautique de la 12ème direction, le 9 octobre 1920 - Affecté à l'inspection technique de l'aéronautique, le 22 février 1922 - Affecté à la direction de l'aéronautique, le 22 décembre 1922 - Nommé Capitaine et affecté au 34ème régiment d'aviation, le 25 décembre 1924 - En congé sans solde pour trois ans, à compter du 20 avril 1925 - Démission acceptée et admis à la retraite, le 4 octobre 1927 - Nommé Capitaine de réserve, le 4 octobre 1927 - Affecté, dans la réserve, à l'inspection technique de l'aéronautique, le 20 octobre 1927 - A effectué un stage de formation à l'école supérieure de guerre du 9 au 29 septembre 1929 - Reconnu apte au service d'état-major - Passé, dans la réserve, au service d'état-major et mis à la disposition du général commandant de la région de Paris, le 14 mars 1930 - Domicilié à La Garenne-Colombes, à compter du 4 juillet 1931 - Domicilié au 18, rue de la Petite Arche à Paris 16ème (75), à compter du 30 mars 1933 - Remis à la disponition du ministre de l'Air, le 9 mai 1934 - Affecté, dans la réserve, à l'état-major de la 2ème région aérienne, le 19 mai 1934 - Affecté, dans la réserve, à la base aérienne du Bourget-Dugny, le 1er décembre 1936 - Directeur des Services administratifs à la Société nationale des Constructeurs aéronautiques du Centre - Placé en affectation spéciale, au titre de la 2ème région aérienne, pour une durée de trois mis, à compter du 10 juin 1937 - Officier de la Légion d'Honneur, en date du 27 juillet 1938 - Nomme Commandant de réserve - Décédé au 18, avenue du général Claverie à Paris 16ème (75), le 19 février 1976 - Sources : Pam - CCC de l'escadrille AR 32 / SAL 32 - Fiche matricule du département de la Charente-Maritime - LO - JORF - Avis de décès - Dernière mise à jour : 4 janvier 2018.

* Citation n°644 à l'ordre de la 20ème division d’infanterie, en date du XXX : "Cavalier, passé sur sa demande dans l’infanterie puis dans l’Aviation, a exécuté de nombreuses missions photographiques au-dessus des lignes ennemies. A toujours fait preuve de beaucoup d’allant, de courage et de sang-froid."

Tombe du contrôleur général de 2ème classe de l'aéronautique Charles Orine - Charles Orine - Pilote de l'escadrille MF 50 du 1er septembre au 26 décembre 1915 - Pilote de l'escadrille MF 32 / F 32 du 26 décembre 1915  au 10 février 1917 -  Nommé Contrôleur général de 2ème classe de l'administation de l'aéronautique en janvier 1940 - Décédé au 61, avenue de la République à Paris 11ème (75), le 3 septembre 1961 - Charles Orine repose dans la 93ème section du cimetière du Père Lachaise à Paris - Photo Jean-Michel Lasaygues que je remercie pour son aide précieuse

Monuments commémoratifs
ou tombes

Eglise catholique du village de Saint-Jacques-sur-Darnetal (76) - A droite, on aperçoit l'esplanade "Abbé Marguery", érigée en honneur de l'abbé Jean Marguery, curé de cette commune de 1938 à 1965, année de sa mort - Juste devant, le monument aux morts du village - Photo Régis Biaux que je remercie pour son aide.

Tombe de l'abbé Jean Gustave Marguery dans le village de Saint-Jacques-sur-Darnétal (76) - Né le 26 juin 1895 à Déville-lès-Rouen (Seine-Maritime) - Fils d'Augustin Albert Célestin Marguery et de Marie Louise Juliette Védie - Domiciliés 1, avenue Carnot à Déville - Profession avant guerre Etudiant des Arts et métiers - Classe 1915 - Recrutement de Rouen Nord sous le n° matricule 1719 - Mobilisé au 129ème régiment d'infanterie, à compter du 14 décembre 1914 - Réformé temporaire par la commission spéciale du Havre, le 7 mai 1915 - Classé en service auxiliaire, le 17 septembre 1915 - Affecté à la 20ème section de secrétaire d'état-major, à compter du 27 septembre 1915 - Passé au 2ème groupe d'aviation de Lyon-Bron comme mécanicien, le 8 mars 1916 - Rayé des cadres, le 15 mars 1916 - Classé service armé dans l'aviation sur sa demande - Mécanicien de l'escadrille F 32 / AR 32 du 30 juillet 1916 au 11 mai 1918 - Détaché à l'escadrille F 205 du 11 au 26 août 1917 - En mission au SFA d'Etampes du 5 au 20 septembre 1917 - Détaché au GDE du 9 au 30 octobre 1917 - Détaché au RGA du 14 janvier au 26 février 1918 - Affecté au 1er groupe d'aviation de Dijon comme élève pilote, le 11 mai 1918 - Il n'a pas obtenu son brevet de pilote militaire, probablement en raison d'un accident aérien en école - Malade, hospitalisé à partir du 28 décembre 1918 - Pension temporaire de 30 % par le conseil de réforme de Quevilly, le 5 août 1919 - Pension définitive de 75 %, le 28 décembre 1926 - Ordonné prêtre à Rouen, le Samedi 9 juillet 1927 - Curé du village de Saint-Jacques-sur-Darnétal (76) de 1938 à 1965 - Décédé, le 17 décembre 1965 - Photo Régis Biaux que je remercie pour son aide.

Gros plan de la tombe de l'abbé Jean Marguery dans le cimetière du village de Saint-Jacques-sur-Darnetal (76) - Photo Régis Biaux que je remercie pour son aide.

Esplanade "Abbé Marguery" érigée en l'honneur de l'abbé Jean Marguery, curé de la paroisse de Saint-Jacques-sur-Darnetal de 1938 à 1965 - Elle se situe à côté de l'église du village - Il a été mécanicien de l'escadrille F 32 / AR 32 du 30 juillet 1916 au 11 mai 1918 puis élève pilote - Il n'a pas obtenu son brevet de pilote militaire en raison d'un accident d'avion en école - Il a été ordonné prêtre à Rouen, le samedi 9 juillet 1927 - Photo Régis Biaux que je remercie pour son aide.

Tombe du Cne Léon Clarysse (1884 - 1938) - Pilote militaire des escadrilles D 6 / R 217 / F 32 - Officier de la Légion d'Honneur - Médaille Militaire - Croix de Guerre 14-18 - Léon Clarysse repose avec sa femme Léonie, née Noizet, dans le cimetière municipal de la ville de Sedan (08) - Photo Bernard Demet que je remercie pour son aide.

* Cne Léon Charles Clarysse - Né le 24 avril 1884 à Sedan (Ardennes) - Fils d'Henri Joseph Clarysse et de Marie Augustine Dussart - Profession avant guerre Employé de commerce - Classe 1904 - Recrutement de Mézières sous le matricule n° 811 - Service militaire au 150ème régiment d'infanterie de Chartres, à compter du 7 octobre 1906 - Nommé Caporal, le 18 juin 1907 - Nommé Sergent, le 20 novembre 1907 - Engagé pour deux ans comme caporal à défaut de place de sous-officier, le 10 octobre 1908 - Nommé Sergent fourrier, le 3 novembre 1908 - Nommé Sergent major, le 1er mars 1912 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 20 novembre 1912 - Brevet de pilote militaire n° 359 obtenu à l'école de Reims, le 12 septembre 1913 - Marié avec Léonie Noizet, le 12 novembre 1913 - Pilote moniteur de l'école de Reims, le 1er mars 1914 - Pilote de l'escadrille D 6 / C 6 du 1er août 1914 au 24 avril 1916 - Nommé Adjudant, le 23 septembre 1914 - Nommé Adjudant-chef, le 27 avril 1915 - Citation n° 110 à l'ordre de la 5ème armée, le 30 juin 1915 - Médaille Militaire, le 1er octobre 1915 - Citation n° 1693 à l'ordre de la 5ème armée, le 2 octobre 1915 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 8 octobre 1915 - Pilote de l'annexe RGAé du Plessis-Belleville du 25 avril au 3 décembre 1916 - Pilote convoyeur au GDE du 3 décembre 1916 au 1er janvier 1917 - Chargé de convoyer les avions Caudron R 4 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 31 décembre 1916 - Pilote de l'escadrille R 217 du 1er janvier au 24 mars 1917 - Pilote de l'escadrille F 32 du 24 mars au 18 juillet 1917 - Pilote de la division bombardement de l'annexe GDE de Sacy du 1er octobre 1917 au 2 décembre 1918 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 14 février 1918 - Affecté à la RGAé d'Etampes du 2 décembre 1918 au 18 mars 1919 - Commandant de l'annexe RGAé de Mondreville pour effectuer sa dissolution du 4 juillet au 15 septembre 1919 - Adjoint du commandant de l'annexe d'Etampes de l'entrepot spécial d'aviation n° 1 de Villacoublay du 15 septembre 1919 au 1er janvier 1920 - Affecté à l'entrepot spécial d'aviation n° 1 de Villacoublay du 1er janvier 1920 au 1é septembre 1920 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 10 janvier 1921 - Nommé Capitaine à titre définitif, le 25 juin 1925 - Officier de la Légion d'Honneur, en date du 1er janvier 1936 - Décédé à Attigny, le 30 juin 1938 - Sources : Bulletin de naissance - JORF - PAM - LO - CCC 6 - CCC 32 - Dernière mise à jour : 23 avril 2015.

* Citation N° 1693 à l'ordre de la 5ème armée de l'Adc Léon Clarysse, pilote à l'escadrille C 6, en date du 1er octobre 1915 : "Excellent pilote, plein d'allant et très militaire. A rendu d'excellents services comme chef pilote avant la guerre et sert sans interruption depuis le début de la campagne. A donné de nombreuses preuves de son entrain et de son dévouement dans les reconnaissances à longue portée et au cours de réglages journaliers exécutés au milieu des obus ennemis. En attaquant de très près un Drachen, a eu son appareil criblé d'éclats d'obus."

* Chevalier de la Légion d'Honneur du Ltt Léon Charles Clarysse de l'entrepot spécial d'aviation n° 1, en date du 10 janvier 1921 : "16 ans de services, 5 campagnes, une citation."

* Officier de la Légion d'Honneur du Cne Léon Charles Clarysse, en congé du personnel navigant de la 11ème compagnie de l'air, en date du 1er janvier 1936 : "28 ans de service, 5 campagnes, 13 ans de bonification pour services aériens, 2 blessures, une citation. Chevalier de la Légion d'Honneur du 10 janvier 1921."

Détail de la tombe du Cne Léon Clarysse (1884-1938) et de sa femme Léonie (1891- 1979) - Ils reposent dans le cimetière municipal de la ville de Sedan (08) - Photo Bernard Demet que je remercie pour son aide.

Avis mortuaire du Ltt Clément Plane, pilote de l'escadrille AR 32 du 8 au 17 février 1918, tué au combat, aux commandes d'un Letord, le 17 février 1918 - Il faisait équipage avec le Slt René Garrier, observateur et le MdL René Mail, mitrailleur qui ont également été tués - Leur avion a été atteint en plein fouet par un obus et s'est écrasé en prenant feu à son arrivée au sol dans les environs de Vaux-les-Palameix (Meuse) - Photo droits réservés.

 

Documents administratifs

 

Documents administratifs

Carte d'identité militaire délivrée par l'escadrille SAL 32 au Slt Paul Jules Patte. Document Paul Jules Patte transmis par son neveu Philippe Patte que je remercie pour son aide.

 

Souvenirs en rapport

Dessin réalisé par le Slt René Louis Albert Burin, observateur de l'escadrille F 32 / AR 32 du du 7 février au 26 avril 1917 puis du 9 juillet 1917 au 8 février 1918 - Ce dessin date de février 1917 - Il représente les officiers pilotes et observateurs de son unité - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Dessin collection Philippe Guillermin que je remercie pour son aide.

Ce dessin, réalisé par le Slt René Burin, représente le Slt Fichot, un observateur de l'escadrille F 32 - Il s'agit d'un dessin humoristique qui a pour but de se moquer de l'officier en question. Il a représenté un planton qui s'adresse au Slt Fichot, qui fume une cigarette, en admiration devant son buste, en disant : "Môssieur le lieutenant observateur breveté, commandant la 27ème section de photographie aérienne, est t'il disposé de recevoir un simple observateur revenant de nission" - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Dessin collection Philippe Guillermin que je remercie pour son aide.

Souvenirs en rapport

Caricature réalisée par le Slt René Louis Albert Burin - Observateur de l'escadrille F 32 du 7 février au 26 avril 1917 - Observateur de l'escadrille SOP 60 du 26 avril 1917 au 9 juillet 1917 - Observateur de l'escadrille AR 32 du 9 juillet 1917 au 8 février 1918 - Observateur de l'escadrille AR 59 / SAL 59 du 8 février au 13 août 1918 - Tué au cours d'une mission de liaison d'infanterie par un tir d'infanterie, le 13 août 1918 - Le Salmson 2A2, qu'il occupait avec le Sgt Edgar Saglier (pilote), a été abattu pour des tirs venus du sol dans les environs de Avregand (Somme) - Le pilote a également été tué - Dessin collection Philippe Guillermin que je remercie pour son aide.

 

Mes remerciements à :

- M. Ludovic Bernard pour le prêt des photos prises par son grand-père Jean Bernard, mécanicien des escadrilles MF 32 - F 32 - AR 32 - SAL 32.
- Mme Eugénie Belleil pour l'ensemble des documents sur l'aviateur Jean Belleil, son beau-père.
- M. Gérard Belleil pour le prêt du brevet civil de la Fédération Aéronautique Internationale de Jean Belleil, son grand-père.
- M. Daniel Braud pour la communication des documents de l'aviateur Jean Belleil de la SAL 32.
- M. Bernard Fusin pour m'avoir envoyé les photos de Ludovic Bernard.
- M. Eugène Sorte pour ses photos du monument des aviateurs Pierre Menandais et Georges Bessec.
- M. Pascal Chambon pour l'envoi des photos de reconnaissance.
- M. Bruno Baverel pour l'envoi des photos de la tombe du Ltt Georges Bessec.
- M. Philippe Patte pour l'envoi des archives de son oncle, le Slt Paul Patte.
- M. Gregory VanWyngarden pour l'envoi des photos de sa collection.
- Mme Magali Gomart pour l'envoi des archives du MdL Olivier Robuste de Laubarière.
- Mme Odile Briquet pour la transmission de la fiche matricule de l'abbé Jean Marguery.
- M. Jean François Martinache pour l'envoi de la fiche matricule et de l'extrait de naissance du soldat Jean Bernard.
- M. Roland Kissel pour l'envoi des archives de Roger Kissel, son père.
- M. Antoine Peugeot pour l'envoi des états de service de Jean de Moustier, son arrière grand-père.
- M. Régis Biaux pour l'envoi des photos de la tombe de l'Abbé Jean Marguery.
- M. Bernard Demet pour l'envoi des photos de la tombe du Cne Léon Clarysse.
- M. Didier Lecoq pour l'envoi du dossier militaire du Ltt Henri Prat.
- M. Alain Octavie pour l'envoi de la tombe du Cdt Jean Fichot.
- M. Lionel Luttenbacher pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. Jean-Michel Lasaygues pour l'envoi des photos de la tombe de Charles Orine.
- M. Louis Brugnerotto pour l'envoi des photos de l'insigne métallique de la SAL 24.
- M. Philippe Guillermin pour l'envoi de la caricature du Ltt René Burin.
- M. Philippe Bartlett pour l'envoi des photos des insignes de sa collection.

Bibliographie :

- Les escadrilles de l'aéronautique militaire française - Symbolique et histoire - 1912-1920 - Ouvrage collectif publié par le SHAA de Vincennes en 2003.
- L'aviation française 1914-1940, ses escadrilles, ses insignes - par le Commandant E Moreau-Bérillon - publié à compte d'auteur en 1970.
- The French Air Service War Chronology 1914-1918 par Frank W.Bailey et Christophe Cony publié par les éditions Grub Street en 2001.
- De l'Aéronautique militaire "1912" à l'Armée de l'Air "1976" par Myrone N. Cuich publié à compte d'auteur en 1978.
- Les "As" français de la Grande Guerre en deux tomes par Daniel Porret publié par le SHAA en 1983.
- Les Armées françaises dans la Grande Guerre publié à partir de 1922 par le Ministère de la Guerre.
- Site Internet "Traditions des escadrilles de l'Armée de l'Air" de Henri Guyot - Voir le lien
- Site Internet "Mémoires des Hommes" du Ministère de la Défense - Voir le lien
- Site Internet "Gallica" de la Grande Bibliothèque de France - Voir le lien
- Forum "pages 14-18" de Joel Huret.

 

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Escadrille 31 Victoires Escadrille 33

 

 

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