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Bandes d'identification

A venir

Insignes peints sur les fuselages

La Francisque gauloise rouge adoptée par le Ltt Schroder, pilote de l'escadrille MF 33 en fin 1916 - Dessin Albin Denis.

Variante de la francisque bordée de blanc visible sur les
Farman 40 et 60 de l'escadrille F 43 en 1916. Dessin Albin Denis.

La hache jaune adoptée par le service photo à l'initiative du Cne Renie - Dessin Albin Denis.

Insignes métalliques
de l'escadrille SAL 33

En haut, insigne en métal argenté de l'escadrille SAL 33 - 1er modèle - Fixation par épingle à bascule - En base, insigne en argent de l'escadrille SAL 33 - 2ème modèle - Fixation avec deux anneaux - Collection Philippe Bartlett que je remercie pour son aide.

Insigne de la SAL 33 fabriqué à l'unité par un mécanicien - Il a été moulé, puis terminé à la lime, dont on voit encore les traces pour être finalement gravé - Il est possible qu'il ait fait l'objet d'une petite série - Il ne comporte pas de système de fixation, c'est peut-être un insigne non terminé (pas d'épingle ou pas de trou de fixation) - Photo Jean-Laurent Truc que je remercie pour son aide.

Insigne de l'escadrille SAL 33 - Documentation de Jean-Laurent Truc que je remercie pour son aide.

Symbolique

Le 18 janvier 1915, le commandement impose des marquages d'identification à l'escadrille MF 33. Il s'agit d'une bande rouge peinte sur le stabilisateur avant et une autre, de la même couleur, sur chacun des gouvernails de direction. En fin 1916, le Ltt Schroeder propose le dessin d'une hache gauloise rouge à double tranchant, la francisque. Son choix repose également sur un jeu de mot, la "Hache d'A. Bordage" allusion directe à son commandant d'escadrille, le capitaine Alfred Bordage. Une autre hache, plus traditionnelle à un seul tranchant et de couleur jaune, sera adoptée et peinte sur le camion laboratoire photo à l'initiative du Cne Renie.

Télégramme n° 436 émis par le Général Berthelot sollicitant la création de l'escadrille MF 33, le 2 octobre 1914 - Ce télégramme sera suivi d'un second (n° 440) et précisera que cette nouvelle escadrille rejoindra Amiens et sera mise à disposition du commandant de la IIème armée.

Historique

Créée à Tours, le 2 octobre 1914, l'escadrille MF 33 est équipée de sept Maurice Farman MF 7. Elle est initialement plaçée sous le commandement du capitaine Alfred Bordage. Le 3 octobre, l'unité est placée sous les ordres de la 10ème armée qui combat dans les environs d'Amiens. Le 28 octobre, la MF 33 est rattachée au détachement d'armée de Belgique (DAB) et engagée dans la bataille de l'Yser en participant à l'offensive en direction de Roulers. Du 30 octobre au 15 novembre 1914, ses équipages prennent part à la bataille d'Ypres où il s'agit de contenir l'offensive allemande sur le front qui va de Messines à Dixmude. Le 16 novembre, le DAB devient la VIIIème armée française. Le front dans cette région se stabilise peu à peu.

Le 1er janvier 1915, l'escadrille MF 33 est rattachée au 9ème corps d'Armée et y restera jusqu'à la fin de la guerre. Son parc aérien compte huit MF 11. En avril et mai 1915, l'unité est stationnée sur plusieurs terrains dans le Pas-de-Calais et réagit à l'attaque allemande par gaz de combat dans la région de Poperinghe. Le 5 mai, l'escadrille perd son premier pilote, le Sgt René Naud se tue au cours d'un accident aux commandes d'un MF 11. Le 9 mai 1915, début de la 2ème bataille d'Artois avec des combats dans la région de Loos.

Le 5 juillet 1915, le 9ème CA est retiré du front et mis au repos dans la région d'Anvin. Le 25 septembre, la MF 33 est engagé dans la 3ème bataille d'Artois sur un secteur entre Loos et Grenay. Après avoir occupé plusieurs secteurs de janvier à mars 1916, le 9ème CA est déplacé dans le grand Est. Le 16 avril 1916, l'escadrille s'installe à Bar-le-Duc et prend part aux débuts de la bataille de Verdun qui vont se dérouler du 24 avril au 16 mai 1916. Les équipages vont travailler sur un secteur allant du bois de la Hayette à celui d'Avocourt. Pendant cette période, ils vont multiplier les reconnaissances et les réglages d'artillerie.

En juillet 1916, l'escadrille prends en compte des Farman F40 et F 60, devient l'escadrille F 33 et fait mouvement sur le camp de Mailly. Le 6 octobre, le 9ème corps est engagé dans la bataille de la Somme pour participer à l'offensive franco-britannique. Les équipages de la F 33 se distinguent par des reconnaissances menées en zone ennemie, ce qui vaut à l'escadrille sa 3ème citation. Le 1er novemebre 1917, la F 33 compte douze Farman F 40 et F 60. En avril 1917, la F 33 fait mouvement sur le terrain d'Hourges (51) et combat pendant l'offenvise sur le Chemin des Dames.

En juin 1917, elle perçoit des Dorand AR 1. Sa dénomination ayant changée en AR 33, elle bouge et s'installe en Meurthe et Moselle. D'abord à Moyen, puis à Lunéville (août 1917) et finalement à Villers-lès-Nancy où elle s'installe du 22 janvier au 30 mars 1918. Le 23 décembre 1917, les Dorand AR 1 étant déjà dépassés, l'escadrille touche des Salmson 2A2, avion conçu spécialement pour les missions d'observation des unités d'aviation de corps d'armée. Le 1er janvier 1918, la SAL 33 se dédouble pour fournir l'ossature de l'escadrille AR 256 qui vient d'être créée. Cette nouvelle unité sera affectée à la 17ème division d'infanterie.

La SAL 33 participe ensuite à la bataille qui permit d'arrêter la grande offensive allemande de 1918. A partir du 30 mars 1918, ses équipages participent à la bataille de l'Avre, puis du 8 au 10 août 1918 à la bataille de Montdidier. A partir du 26 septembre, bataille de Champagne et d'Argonne à partir du terrain d'Auve. Cette bataille marquera le retrait général des Allemands. Au 11 novembre 1918, la SAL 33 est stationnée sur le terrain d'Auve, dans la Marne.

Pendant la guerre, les équipages de l'escadrille SAL 33 ont remporté 4 victoires homologuées et 2 non homologuées. Elle a eu à déplorer 14 tués au combat ou par accidents et 11 blessés. Sa Croix de Guerre 14-18 compte 2 palmes de bronze, 2 étoiles de Vermeuil et une étoile de bronze. Ses équipages touchent la fourragère aux couleurs du ruban de la Croix de guerre. En janvier 1920, lors de la transformation de l'aéronautique militaire française, la SAL 33 devient la 3ème escadrille du 3ème régiment d'observation.

 

Insignes personnels

Vue de détail du marquage personnel peint sur le Farman F40 de l'escadrille F 33 sur le terrain de Hourges, le 15 avril 1917 - Il s'agit des lettres "G" et "C" entremélées, pour Gabriel Cros, observateur - Les marquages personnels étaient généralement réservés aux pilotes, à qui l'avion était affecté - Il y eu bien entendu des exceptions - Photo Adj Gabriel Cros transmise par M. François Rensersade.

Fanion de l'escadrille MF 33

Fanion de l'escadrille MF 33 - Il fait 62 x 47 cm - L'insigne est celui de l'aéronautique militaire (hélice ailée) - Il s'agit probablement d'un fanion personnel - Il porte les initiales AD dans un cercle, probablement les initiales de l'aviateur - Collection Olivier Ledroit que je remercie pour son aide.

Fanion de l'escadrille SAL 33 - Collection Olivier Ledroit que je remercie pour son aide.

Insignes métalliques
de l'escadrille SAL 33

Insigne de la SAL 33 fabriqué à l'unité par un mécanicien - Cet exemplaire était destnié à être cousu sur la tenue ou sur la patte d'épaule - Photos droits réservés.

Unités détentrices des traditions
de l'escadrille SAL 33

Insignes métalliques des unités
détentrices de ses traditions

Insigne de la 3ème escadrille du GO II/33 - Cette unité était héritière des traditions de la SAL 33 de la Grande Guerre - Insigne de fabrication locale fabriqué à l'unité par un mécanicien - Insigne collection du SHD de Vincennes.

Insigne probable de la 3ème escadrille du GR II/3 stationnée sur le terrain de Nancy-Essey du 1er avril 1937 au 1er mai 1939 - Fabrication Isler Strasbourg - Remarquez l'attache qui n'est pas d'un modèle courant et qui est spécifique à ce fabricant - Photos droits réservés.

Insigne de la 33ème escadre de reconnaissance valable pour la période allant du 1er avril 1937 au 1er mai 1939 - Elle était composée de deux groupes de reconnaissance, les GR I/33 (traditions des BR 11 (1ère escadrille) + BR 244 (2ème escadrille) sur Potez 25A2 et GR II/33 (traditions des SAL 33 (3ème escadrille) + SAL 6 (4ème escadrille) sur Potez 542 - Ces unités étaient stationnées sur le terrain de Nancy-Essey - Fixation par deux anneaux - Photo droits réservés.

Insigne de la 1ère escadrille de l'ER 1/33 "Belfort" - Il est de fabrication Isler, société implantée à Strasbourg - L'ER 1/33 s'est installé à Strasbourg-Entzheim à partir du 1er mai 1964 - Le modèle présenté, de couleur orangée, a été créé en 1985 et a été utilisé jusqu'au transfert de l'unité sur Reims en 1994 - Photo Yves Genty que je remercie pour son aide - Merci à William Chesneau pour ses précisions sur la période d'utilisation de cet insigne qu'il a porté.

Insigne métallique de l'escadron de reconnaissance 1/33 "Belfort" stationné à Strasbourg-Entzheim. Insigne homologué en 1976 au SHD section Air de Vincennes sous le numéro A 1072 - Photo droits réservés.

Insignes métalliques des escadrilles héritières des traditions de la SAL 33 de la Grande Guerre - De gauche à droite : 1. insigne Augis d'avant 1966 - 2. Insigne Drago postérieur au premier - On remarque des différences au niveau de l'anneau au-dessus des deux tranchants de la francisque - 3. insigne actuel de la 1ère escadrille de l'ED 1/33 "Belfort" sans fabricant - Les deux lames de la francisque ne sont plus identiques - Photos collection Patrice Gout que je remercie pour son aide.

Insigne du GR II/33 valable pour une période d'avant 1939 - Fabrication A. Augis Lyon - Collection droits réservés.

Insigne du GR II/33 valable pour la période allant de 1937 à 1943 - Fabrication Augis - Insigne collection Jean-Pierre Mehl que je remercie pour son aide.

Insignes métalliques des unités
détentrices de ses traditions

A gauche, l'Insigne du Sgt Lobelle de l'ER II/33 - Cet aviateur a servi ensuite au groupe 1/25 "Tunisie" (347ème Squadron RAF) - A droite, un exemplaire en argent différent avec les gravures en relief - Photo de gauche Philippe Lobelle via M. Yves Genty - Insigne de droite collection Jean-Pierre Mehl - Je les remercie pour leur aide.

Insigne métallique du GR I/33 "Belfort" - Fabrication Augis en aluminium - Date vraisemblablement de la période 1945 à 1964 - Insigne collection Jean-Pierre Mehl que je remercie pour son aide.

Insigne du GR I/33 "Belfort" pour la période de 1945 à 1953 - Insigne appartenant à M. Olivier Baillon que je remercie pour son aide.

Insigne métallique de la 33ème escadre de reconnaissance stationnée à Strasbourg-Entzheim - Insigne homologué au SHD section Air de Vincennes sous le numéro A 803 en 1959 - L'unité volait alors sur F-84G Thunderjet sur la base de Cognac - Elle était stationnée sur la base aérienne de Strasbourg-Entzheim à partir de mars 1960 - Fixation par une épingle - Fabrication Drago Paris - Photos droits réservés.

Insigne métallique de l'ER 2/33 "Savoie" - Insigne homologué au SHD sous le n° 1248, le 20 octobre 1993 - Insigne valable d'octobre 1993 à nos jours - L'ER 2/33 "Savoie" a successivement été stationnée sur la BA 124 de Strasbourg-Entzeim, la BA 112 de Reims-Champagne et la BA 118 de Mont-de-Marsan depuis le 14 juillet 2011 - On trouve des variantes de cet insigne avec un fond bleu plus ou moins clair - Définition héraldique de l'insigne : "Croix de Lorraine d’azur bordée d’or, chargée en cœur d’une cocotte en papier de gueules, accompagnée en chef d’un étendard de candide bordé d’azur foncé, chargé de l’inscription "C 53" en lettres capitales de sable et emmanché de même, et en pointe d’un besant de candide bordé d’azur foncé, à une mouette en vol brochante" - Photo collection droits réservés.

Insigne de l'escadron de reconnaissance 1/33 "Belfort" stationné à Strasbourg-Entzheim - Insigne homologué au SHD section Air de Vincennes sous le numéro 1246 en 1993 - Cette unité est stationnée à Reims depuis l'été 1994 - Photo droits réservés.

Insigne métallique de la 1ère escadrillle de l'ED 1/33 "Belfort" valable à partir du 1er septembre 2010 - Stationnée sur la base aérienne 709 de Cognac-Châteaubernard, elle a été équipée du drone EADS Harfang du 1er septembre 2010 au 8 janvier 2018 - Elle perçoit le drone General Atomics MQ-9 Reaper Block 1, à partir de janvier 2014 - Depuis 2020, elle met en oeuvre le MQ-9 block 5 - Cette escadrille héritière des traditions de la SAL 33 de la Grande Guerre était auparavant détenue par la 1ère escadrille de l'ER 1/33 Belfort qui a volé sur Mirage F 1 CR sur la base aérienne de Strasbourg-Entzheim, jusqu'au 24 juin 2010 - Fixation par deux anneaux et une épingle - Photos droits réservés.

Insigne de l'escadron de drones 1/33 "Belfort" stationné à Cognac. Cette unité est composée de deux escadrilles reprenant les traditions des escadrilles SAL 33 et VR 291 - Insigne homologué au SHD section Air de Vincennes sous le numéro A 1396 - Photo collection Patrice Gout que je remercie pour son aide.

 

Fanions des unités détentrices
des traditions de la SAL 33

Fanion du groupe de reconnaissance I/33.
Photo Olivier Baillon que je remercie pour son aide.

Fanion du groupe de reconnaissance 2/33 "Savoie" daté de la période allant du 1er novembre 1943 au 1er janvier 1945 - Ce groupe était composé de deux escadrilles héritières des traditions des SAL 33 et SAL 6 de la Grande Guerre - Il est conservé par les traditions de l'ED 2/33 "Savoie" stationné sur la base aérienne 709 de Cognac-Châteaubernard - Photos transmises par l'Adj David Dotsabide des traditions de l'escadron 2/33 "Savoie" que je remercie pour son aide.

Fanions des unités détentrices
des traditions de la SAL 33

Fanion de l'escadron de drones 2/33 "Savoie" valable de mars 2023 à nos jours - Il reprend les décorations de cette unité et sa dénomination sur une face et son insigne à la Croix de Lorraine ornée de ses trois escadrilles et du numéro d'homologation du fanion par le SHD du château de Vincennes, ici le n° AF 726 - Photos transmises par l'Adj David Dotsabide des traditions de l'escadron 2/33 "Savoie" que je remercie pour son aide.

 

 

 

Appellations successives

Lieux de stationnements

Carte des différents stationnements

 

Batailles et missions importantes
de l'escadrille 33

Commandants

 

Rattachements de l'escadrille

 

Avions utilisés

Relevés quantitatifs et
numéros avions

Décorations

* Citation n° 169 à l'ordre du 9ème corps d'armée, en date du 31 octobre 1915 : "Rattachée depuis plus d'un an au 9ème corps d'armée, l'escadrille MF 33 a pris une part active à toutes les opérations du corps d'armée en Belgique et en Artois, grâce au dévouement et à l'expérience de son chef, le Capitaine Bordage, grâce à ses observations et à ses pilotes qui ont tous rivalisé de zèle et de couragte et ont fait preuve en toutes circonstances d'un mépris absolu du danger, l'escadrille a rendu au 9ème corps d'armée les plus précieux services aussi bien par ses reconnaissances que par ses réglages d'artillerie."

* Citation n° 210 à l'ordre du 9ème corps d'armée de l'escadrille MF 33, en date du 15 juillet 1916 : "A rendu les meilleurs services partout où elle a été employée, vient de se signaler particulièrement au cours des opérations de mai 1916 à Verdun par son activité, l'audace de ses observateurs et de ses pilotes et les renseignements orécieux qu'elle a procuré constamment au commandement quelles que puissent être les difficultés à vaincre."

* Citation n° 27 à l'ordre du 9ème brigade d'artillerie de l'escadrille MF 33, en date du 29 octobre 1916 : "A pris une part active à toutes les batailles où a été engagé le 9ème corps d'armée en Belgique, en Artois, à Verdun et dans la Somme. Grâce à l'expérience et à la vaillance de son chef, le capitaine d'artillerie Bordages, grâce au courage et à l'entrain qu'il a sû communiquer à tous, observateur, pilotes et mécaniciens, l'escadrille a rendu les plus précieux services au corps d'armée par ses reconnaissances et des réglages de tir."

 

 

 

Personnels de l'escadrille 33

La liste sera donnée ultérieurement

 

 

 

 

 

 

 

 

Morts : en rouge / Blessés et indemnes : en jaune


 

Les hommes

Cne Alfred Jean Bordage - pilote et commandant de l'escadrille MF 33 / F 33 du 2 octobre 1914 au XX avril 1917 - Arme d'orgine Artillerie - Brevet de pilote militaire n° 101 en date du 14 avril 1912 - Photo Adj Gabriel Cros transmise par M. François Rensersade.

Recto de la carte postale envoyée d'Etampes par le Lieutenant Alfred Bordage à monsieur G. Cros, son ami, le 4 octobre 1911 - Le Lieutenant vient d'obtenir son brevet de pilote civil décerné par l'aéroclub de France sur le terrain d'Etampes - Plus tard, il obtiendra le brevet de pilote militaire n° 101, le 14 avril 1912 - Carte postale Adj Gabriel Cros transmise par M. François Rensersade.

Verso de la carte postale - En voici la recopie intégrale : "Mon cher ami, vous avez peut-être vu sur le journal du 4 octobre que je figurais parmi les brevetés pilotes militaires. Je suis très heureux de la façon dont j'ai réussi. mes épreuves ont été passées à une hauteur minimum de 80 m avec virages serrés. j'ai la plus grande confiance en moi et j'ai bon espoir de conquérir ma place honorable dans l'armée aérienne dont vous avez lu les exploits aux dernières manoeuvres. J'ai bon nombre de jours à consacrer à l'ouverture de la chasse du 15 octobre à St Martin, aussi j'aurais le plaisir de me retrouver pour quelques jours avec les bons amis de l'ïle dont vous faites parti. présentez mes amitiés et celle de ma femme à toute votre famille. Votre tout dévoué. A. Bordage" - Carte postale Adj Gabriel Cros transmise par M. François Rensersade.

De gauche à droite : Adj Cros, sous-officier d'encadrement de l'escadrille 33 et Cne Alfred Bordage, commandant l'escadrille 33 de 1914 à 1917 - Ces deux hommes qui habitaient l'île de Ré, étaient amis dans le civil - Remarquez l'insigne des troupes d'aviation, le capitaine le porte sur la manche gauche marque d'un personnel navigant et l'adjudant sur la manche droite marque d'un personnel au sol - Photo Adj Gabriel Cros transmise par M. François Rensersade.

* Adj Gabriel Henri Cros - Né le 25 décembre 1872 à Carcassonne (Aude) - Fils de Jacques Cros et de Henriette Trial - Domiciliés à St Martin - Ile de Ré - Emploi dans le civil Juge de Paix - Entré en service actif au 114ème régiment d'infanterie, le 13 novembre 1894 - Mobilisé au 114ème RI, le 4 août 1914 - Passé à l'aviation comme mitrailleur de l'escadrille MF 33 - A l'escadrille 33 jusqu'au 8 novembre 1917.

Slt Marcel Jean Louis Gressard - Né le 24 janvier 1883 à Melun (Seine et Marne) - Fils de Jules Ernest Gressard et de Henriette Dehansy - Profession avant guerre Aviateur - Classe 1903 - Recrutement du 3ème bureau de la Seine sous le matricule n° 4647 - Engagé volontaire à la compagnie d'ouvriers d'artillerie de Reims, le 16 juillet 1901 - Brevet de pilote militaire n° 438 en date du 24 avril 1914 - Nommé Adjudant, le 15 avril 1915 - Pilote de l'escadrille MF 33 / F 33 du 24 février 1915 au 19 juillet 1917 - Une citation à l'ordre du régiment, le 12 juin 1915 - Médaille Militaire et une citation à l'ordre de l'armée, le 12 juillet 1915 - Formé sur MF 11 bis (130 HP) en novembre 1915 - Décédé des suites de ses blessures à l'ambulance 16/1 de Pontavert (51), le 19 juillet 1917 - Le Slt Lucien Le Leuch, qui faisait équipage avec lui à bord du Dorand AR 1 n° 59, a également perdu la vie, le 20 juillet - Marcel Gressart repose dans la chapelle de la famille Chatelier-Frémy, dans le cimetière communal de Clamart

* Citation à l'ordre de l'armée, en date du 12 juin 1915 : "Vaillant pilote, blessé au front au cours du bombardement des gares ennemies. A montré une activité infatigable dans ses missions comportant des reconnaissances et des réglages de tir. Le 17 juin 1915, a attaqué un Aviatik et lui a fait faire demi-tour après avoir reçu lui-même trois balles dans son appareil. Pilote de valeur exceptionnelle, ayant près de 500 heures de vol au-dessus de l'ennemi. Chargé des vols de missions photographiques du corps d'armée. Pendant les batailles de Verdun et de la Somme où le corps d'armée a été engagé, grâce à son courage, a permis à son observateur de réussir un nombre considérable de missions photographiques rendues très périlleuses par les attaques violentes des avions de chasse ennemis puissamment armés, en particulier dans la journée du 3 novembre 1916 où son avion a été très fortement atteint."

* Médaille Militaire et une citation à l'ordre de l'armée, en date du 6 juillet 1915 : "Vaillant pilote, blessé au front au cours du bombardement des gares ennemies. A montré une activité infatigable dans ses missions comportant des reconnaissances et des réglages de tir. Le 17 juin 1915, a attaqué un Aviatik et lui a fait faire demi-tour après avoir reçu lui-même trois balles dans son appareil."

* Citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Marcel Jean Louis Gressard, pilote de l'escadrille MF 33, en date du 15 décembre 1916 : "Pilote de valeur exceptionnelle ayant près de cinq cents heures de vols au-dessus de l'ennemi. Chargé des vols de missions photographiques du corps d'armée. Pendant les batailles de Verdun et de la Somme où le corps d'armée a été engagé, grâce à son courage, a permis à son observateur de réussir un nombre considérable de missions photographiques rendues très périlleuses par les attaques violentes des avions de chasse ennemies puissamment armés, en particulier dans la journée du 3 novembre 1916, où son avion a été très fortement atteint.

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Marcel Gressard, pilote à l'escadrille F 33, en date du 24 juin 1917 : "Officier pilote d'un courage d'un sang-froid et d'une endurance exceptionnels, est un exemple pour tous les pilotes de l'escadrille. Le 26 avril 1917, au cours d'une prise de photographies, son appareil étant gravement endommagé par le feu de l'artillerie ennemie, n'est rentré qu'après avoir accompli entièrement sa mission. Le 8 mai 1917, à dix sept heures, chargé d'assurer la liaison d'infanterie pendant une attaque, a survolé les lignes à 90 mètres d'altitude, dans des conditions extrêmement difficiles. A eu son appareil criblé d'éclats d'obus provenant du tir de barrage de l'ennemi. Contraint d'atterrir sous le feu de l'artillerie ennemie, n'a eu d'autres préoccupation que de faire transporter à bras son appareil hors des vues de l'ennemi."

* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Slt Marcel Jean Gressard, pilote de l'escadrille F 33, en date du 20 juillet 1917 : "Officier pilote de premier ordre, tant par son habileté, son sang-froid, son endurance aux vols les plus longs et les plus pénibles, que par sa haute valeur morale. Depuis le début de la campagne, n'a pas cessé un seul jour d'être pour tous un modèle de la bravoure et du devoir. Le 19 juillet 1917, volontaire pour une mission particulièrement dangereuse dans des circonstances atmosphériques exceptionnelles difficiles, a trouvé, sur les lignes ennemies, la mort la plus glorieuse."

Sgt Clément Achille René Naud - Né le 3 février 1896 à Bordeaux (Gironde) - Fils de Corentin Constant Edouard Naud (rentier) et de Gabrielle Mathilde Perreau de Fonterman - Brevet de pilote n° 1664 délivré par l'Aéroclub de France et passé sur avion Blériot, le 26 juin 1914 - Classe 1916 - Recrutement de Bordeaux (Gironde) sous le matricule n° 3057 - Engagé volontaire pour la durée de la guerre au titre du 1er groupe d'aérostation à Versailles, le 24 août 1914 - Arrivé à l'unité, le 25 août 1914 - Brevet de pilote militaire n° 603 obtenu le 30 septembre 1914 - Pilote de l'escadrille MF 33 du 10 octobre 1914 au 5 mai 1915 - Nommé Sergent, le 8 janvier 1915 - Décédé au cours d'un accident d'avion, aux commandes du MF 11 n° 384, à Gouves (62), le 5 mai 1915 - Corps déposé à l'ambulance n° 3 du 17ème corps d'armée d'Agnez-lès-Duisans (Pas-de-Calais) - Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 16 mai 1915 - Sources : Acte de naissance - Pam - MpF - Fiche matricule département de Gironde - CCC escadrille MF 33 - Dernière mise à jour : 22 juin 2016 - Photo transmise par Irène Royer que je remercie pour son aide.

* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Sgt René Naud de Fonterman, en date du 16 mai 1915 : "Pilote de grande valeur, ayant accompli plus de 200 heures de vol sur l'ennemi. A fait preuve, dans les circonstances les plus périlleuses, des plus brillantes qualités de sang-froid et de bravoure. Mort le 5 mars 1915 en service commandé."

Ltt Charles René Drouard - Né le 10 février 1894 à Nantes (Loire-Atlantique) - Fils de Jean René Drouard et de Marie Gabrielle Boutin - Domicilié au 315, rue des Rennes à Nantes (Loire-Atlantique) - Classe 1914 - Recrutement de Nantes (Loire-Atlantique) sous le matricule n° 74 - Engagé volontaire pour huit ans, au titre de l'école Polytechnique, le 24 août 1914 - Affecté au 51ème régiment d'artillerie, le 26 août 1914 - Nommé Brigadier, le 26 octobre 1914 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 3 janvier 1915 - Affecté au 1er régiment d'artillerie lourde du 18 janvier au 3 juillet 1915 - Désigné pour accomplir un stage d'observateur en avion à la réserve générale d'aviation au Bourget, le 6 juillet 1915 - Observateur de l'escadrille C 27 du 3 août 1915 au 26 février 1916 - Citation n° 70 à l'ordre du 21ème corps d'armée, en date du 15 novembre 1915 - En stage du 1er au 16 décembre 1915 - Déclaré admis à l'école Polytechnique, le 3 février 1916, suite au concours d'entrée de 1914, interrompu par la déclaration de guerre, le 12 août 1914 - Observateur de l'escadrille F 33 du 26 février au 2 mars 1916 - Chef des observateurs de la section d'aviation F 208 du 2 mars 1916 au 6 février 1918 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 1er juin 1916 - Citation n° 376 à l'ordre de la 6ème armée, en date du 27 juillet 1916 - Envoyé à l'école d'artillerie de Fontainebleau, le 14 novembre 1916 - Nommé Lieutenant, à titre définitif, le 1er juin 1917 - Citation n° 493 à l'ordre de la 6ème armée, en date du 22 juillet 1917 - Citation n° 526 à l'ordre de la 6ème armée, en date du 9 novembre 1917 - Instructeur à l'école d'observateurs de Sommesous, le 4 février 1918 - Elève pilote à l'école de Sommesous du 7 février au 7 juin 1918 - Brevet de pilote militaire n° 13.131 obtenu à l'école des observateurs de Sommesous (Marne), le 3 mai 1918 - Commandant de l'escadrille AR 258 du 11 au 21 juin 1918 - Commandant de l'escadrille BR 231 du 21 juin au 9 novembre 1918 - Evacué sur blessure sur l'hôpital n° 42 de Beauvais (Oise) du 25 au 31 août 1918 - En convalescence à l'hôpital complémentaire de Nantes, le 13 octobre 1918 - Rentré à l'escadrille BR 231 du 14 octobre au 9 novembre 1918 - Commandant de l'escadrille BR 229 du 11 novembre 1918 au 17 mars 1919 - Reprend ses études à l'école Polytechnique, le 17 mars 1919 - A reçu le prix des Grandes Ecoles en 1920 pour être sorti de l'école Polytechnique premier de sa promotion (promotion 1914) - A reçu avec sept autres élèves de Polytechnique le prix L. E Rivot qui récompense les premiers et seconds des promotions 1914, 1916, 1917 sortis en 1919 et 1920 du corps des mines et ponts et chaussées, le 5 décembre 1920 - Profession après guerre Ingénieur du service des corps des mines et des ponts et chaussées - Domicilié à la Close, rue de Rennes à Nantes (Loire-Atlantique) - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 16 juin 1920 - Affecté au 34ème régiment d'aviation du Bourget-Dugny, le 1er août 1920 - Affecté au 31ème régiment d'aviation de Tours-Parçay-Mesplay, le 2 août 1921 - Démissionnaire pour la réserve - Démission acceptée, le 28 janvier 1921 - Nommé Ingénieur ordinaire de 3ème classe des Mines, le 16 avril 1922 - Affecté, dans la réserve, au 33ème régiment d'aviation, le 18 décembre 1923 - Domicilié à Sarrebruck (Allemagne), à compter du 3 janvier 1925 - Affecté, dans la réserve, au 31ème régiment d'aviation de Tours-Parçay-Mesplay, le 6 janvier 1925 - A accompli un entrainement volontaire de pilote au sein du 31ème régiment d'aviation de Tours du 6 au 13 septembre 1926 - A accompli un entrainement volontaire de pilote au sein du 31ème régiment d'aviation de Tours du 7 au 11 juin 1926 - A accompli un entrainement volontaire de pilote au sein du 31ème régiment d'aviation de Tours du 30 mai au 24 juin 1927 - Nommé Capitaine de réserve, le 13 juillet 1927 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 31, le 1er août 1928 - Placé en position "Hors cadres", en affectation spéciale des mines de la Sarre, au titre de la 20ème région militaire, le 12 avril 1929 - Administré par le général commandant de la 1ère région aérienne à Metz, et maintenu en affectation spéciale - Rayé de l'affectation spéciale des mines de la Sarre, le 15 mars 1935 - Placé "Hors Cadre", en affectation spéciale comme ingénieur du service des mines à Grenoble, le 3 octobre 1935 - Placé en position "Hors Cadre" pour trois mois, en affectation spéciale, au titre de la 2ème région aérienne, le 25 février 1937 - Décédé à Paris 13ème, le 11 mai 1978 - Sources : Pam (2 fiches) - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Loire-Atlantique - CCC de l'escadrille C 27 - CCC de l'escadrille MF 33 - CCC de l'escadrille F 208 - CCC de l'escadrille BR 231 - Fichier des décès de l'INSEE - JORF - Journal "L'Echo du Nord" - Dernière mise à jour 25 mars 2024 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo transmise par Yann Le Floc'h que je remercie pour son aide.

* Citation n° 526 à l'ordre de la 6ème armée du Slt Charles René Drouard, observateur à l'escadrille F 208, en date du 9 novembre 1917 : "Observateur hors de pair dont le courage a toujours été un exemple pour ses camarades. S'est à nouveau distingué durant la bataille de l'Aisne, assurant les réglages les plus éloignés et les plus délicats, malgré une artillerie anti-aérienne extrêmement active et une aviation très mordante. Le 29 avril 1917, a soutenu, au cours d'un réglage, un combat très serré, forçant l'avion ennemi à abandonner la lutte et terminant sa mission."

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur du Ltt Charles René Drouard, hors cadre aéronautique, en date du 16 juin 1920 : "Officier d'une valeur exceptionnelle, d'une ardeur et d'un courage merveilleux. Quatre citations."

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Photo du Cne Jean Grange

Cne Jean Ulysse Emmanuel Grange - Né le 20 janvier 1884 à Argentan (Orne) - Fils de Nicolas Achille Grange et de Marie Eugénie Adolphine Orgeval - Parents domiciliés au 113, boulevard de l'Hôpital à Paris XIIIème (75) - Classe 1904 - Recrutement du 3ème bureau de la Seine sous la matricule n° 4385 - Engagement à l'école Polytechnique, le 1er octobre 1904 - Elève de l'école Polytechnique du 3 octobre 1904 au 1er octobre 1906 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 20ème régiment d'artillerie, le 1er octobre 1906 - Passé dans la réserve et nommé Sous-lieutenant de réserve, le 1er novembre 1907 - Nommé Lieutenant de réserve, le 1er janvier 1910 - Mobilisé au 4ème groupe du 49ème régiment d'artillerie, le 2 août 1914 - Blessé par balles, aux jambes à Zonnebeck (Belgique), le 29 octobre 1914 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 4 novembre 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 1er mars 1915 - Observateur de l'escadrille MF 33 du 1er mars 1915 au 1er octobre 1916  - Citation n° 80 à l'ordre de la 10ème armée, en date du 29 juin 1915 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 12 juillet 1915 -  Brevet de pilote militaire n° 2701 obtenu à l'escadrille F 33, le 20 février 1916 - Citation n° 130 à l'ordre de la 2ème armée, en date du 23 mai 1916 - Nommé capitaine, le 28 mai 1916 - Affecté au 109ème régiment d'artillerie lourde, le 1er octobre 1916 - Intoxiqué par obus à gaz, le 25 juillet 1917 - Citation n° 14.926 à l'ordre du GQG du 1er groupe du 109ème régiment d'artillerie lourde, en date du 10 septembre 1918 - Démobilisé et nommé Capitaine de réserve, le 17 mars 1919 - Profession après guerre Industriel fondeur d'acier - Nommé Chef d'escadron de réserve, le 6 juillet 1926 -  Officier de la Légion d'Honneur, en date du 28 décembre 1928 - Décédé au 8, rue du Docteur Leray à Paris XIIIème (75), le 2 mars 1967 - Sources : Acte de naissance - Pam - LO - Etats des services - CCC MF 33 / F 33 - Liste PN - JORF - Avis de décès - Dernière mise à jour : 1er décembre 2015.

* Citation à l'ordre de l'armée, en date du 4 novembre 1914 : "Blessé dans une zone très dangereuse qu'il avait à traverser pour assurer une liaison dont il était chargé entre une batterie et un bataillon d'infanterie, a refusé de laisser les brancardiers venir le chercher en plein jour, pour ne pas les exposer et n'a pu être porté que le lendemain à l'ambulance."

* Citation n° 80 à l'ordre de la 10ème armée, en date du 29 juin 1915 : "Observateur d'artillerie en avion ayant montré les plus belles qualités de courage et de sang-froid. A fait porter à diverses reprises des coups très durs à l'ennemi en lui découvrant des objectifs importants et en les faisant couvrir instantanément par le feu de l'artillerie au moyen de la TSF."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Ltt Jean Ulysse Emmanuel Grange à l'escadrille MF 33, en date du 12 juillet 1915 : "Observateur en avion de tout premier ordre, dont les belles citations ne comptent plus. S'est particulièrement montré fin observateur dans les combats de mai et juin 1915. A 150 heures de vol, une blessure de guerre et deux citations à l'ordre de l'armée."

* Citation n° 130 à l'ordre de la 2ème armée, en date du 23 mai 1916 : "Observateur d'artillerie de premier ordre dont l'entrain, l'audace et le courage ont déjà mérité plusieurs récompenses. A abattu à coup de mitrailleuse un aéroplane ennemi puisamment armé qui est tombé dans nos lignes."

* Citation n° 14.926 à l'ordre du GQG du 1er groupe du 109ème régiment d'artillerie lourde, en date du 10 septembre 1918 : "Sous le commandement énergique du chef d'escadron Grollemand, officier supérieur du plus haut mérite et du capitaine Grange et les lieutenants Cantenot et Hubeau, a pris une large part à la résistance d'un corps d'armée alliée pendant la bataille du 15 juillet 1918, s'est maintenu sous un bombardement ininterrompu en obus explosifs et toxiques, a rempli sa mission de défense de 1ère ligne exécutant ensuite par ordre, sans perdre un seul canon sous le feu violent des mitraileuses ennemies, un repli sur une position d'où il a contribué à briser l'offensive des assaillants grâce au dévouement de ses officiers et de ses hommes. Après la rupture de l'attaque, a poussé hardiment des batteries de 105 à hauteur des premières lignes d'infanterie en continuant à infliger des pertes sévères à l'ennemi en retraite."

* Officier de la Légion d'Honneur du Chef d'escadron Jean Ulysse Emmanuel Grange, au 109ème régiment d'artillerie, en date du 28 décembre 1928 : "39 ans de services, 4 campagnes. Chevalier du 12 juillet 1915. A été cité."

 

Photo du Cne Adolphe Schlumberger

* Cne Adolphe Robert Schlumberger - Né le 28 mai 1895 à Paris (75) - Fils de Charles Robert Schlumberger (Général Commandant le Génie du CRP) et de Marguerite Jacquesson - Classe 1915 - Recrutement de la Seine sous le matricule n° XXX - Engagé à l'école Polytechnique, le 1er octobre 1913 - Affecté au 46ème régiment d'artillerie, le 1er août 1914 - Nommé Sous-lieutenant, le 6 août 1914 - Affecté au 26ème régiment d'artillerie - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur du centre d'aviation de St-Cyr, le 25 octobre 1914 - Observateur de l'escadrille C 17 du 6 décembre 1914 au (4ème trimestre) 1916 - Détaché à Manonville (Meurthe-et-Moselle) du 27 décembre 1914 au 3 janvier 1915 - Détaché à Manonville du 10 janvier au 14 avril 1915 - Une citation à l'ordre de l'armée en juin 1915 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 16 janvier au 8 février 1916 - Une citation à l'ordre de l'armée en février 1916 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 6 août 1916 - En mission au 11 au 17 septembre 1916 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 10 décembre 1916 - Officier de renseignement du 37ème corps d'armée du (1er trimestre 1917) au 18 octobre 1917 - Affecté à l'école d'aviation de la 3ème armée - Elève pilote à Cramaille (Aisne), à compter du 20 mai 1917 - Nommé Capitaine à titre temporaire, le 17 juillet 1917 - Brevet de pilote militaire n° 9129 obtenu au 37ème corps d'armée, le 2 octobre 1917 - Pilote de l'escadrille AR 33 du 10 décembre 1917 au 1er janvier 1918 - Pilote de l'escadrille AR 256 du 1er au 25 janvier 1918 - Commandant de l'escadrille BR 9 du 25 janvier au 28 octobre 1918 - Hospitalisé du 10 juillet au 9 août 1918 - Hospitalisé du 26 septembre au 11 octobre 1918 - Marié avec Geneviève Seydoux, le 28 novembre 1918 - Admis à l'école nationale supérieure des mines, comme ancien élève de Polytechnique, le 24 novembre 1919 - Profession après guerre Ingénieur spécialiste en pétrole - Ingénieur aux Mines de la Sarre de 1921 à 1923 - Ingénieur, sous directeur puis directeur du site pétrolier de Pechelbronn en 1923 (société "Pechelbronn SAEM" à Merkwiller-Pechelbronn (Bas-Rhin)) - Directeur général des schistes bitumeux - Décédé, le 8 avril 1985 à Paris (75) - Sources : Pam - JORF - CCC C 17 - CCC AR 33 - CCC BR 9 - Liste PN - Dernière mise à jour : 6 septembre 2015.

 

Photo du Ltt Georges Salomon

Ltt Georges Arthur Salomon - Né le 29 juillet 1887 à Messas (Loiret) - Fils d'Auguste Attila Arthur Auguste Salomon et d'Aimé Odile Recoquillay - Profession avant service militaire Employé de bureau - Classe 1907 - Recrutement d'Orléans (Loiret) sous le matricule n° 870 - Service militaire à la 19ème section d'infirmiers militaires à Alger, à compter du 11 octobre 1908 - En Algérie du 13 octobre 1908 au 9 juillet 1910 - Rengagé pour deux ans au titre du 1er régiment de tirailleurs algériens, le 3 février 1910 - En Algérie du 12 novembre 1910 au 9 octobre 1911 - Affecté au 5ème bataillon du 1er régiment de Zouaves, le 25 octobre 1911 - Nommé Caporal, le 5 mars 1912 - En Tunisie du 5 juin 1912 au 17 avril 1914 - Rengagé pour un an, à partir du 1er octobre 1912 - Nommé Sergent, le 16 octobre 1912 - Rengagé pour deux ans , à compter du 1er octobre 1913 - Nommé Sergent-major, le 4 août 1914 - Blessé par éclat de Schrapnell à la cuisse gauche lors des combat de Guise, le 29 août 1914 - Nommé Adjudant, le 16 octobre 1914 - Blessé par balle à genou droit à Bixchoote, le 19 novembre 1914 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire et affecté au 4ème régiment de Zouaves, le 17 mars 1915 - Blessé par balle dans la région dorsale gauche, le 25 mai 1915 - Citation n° 49 à l'ordre du corps d'armée, le XX mai 1915 - Nommé Lieutenant à titre temporaire, le 11 juin 1916 - Blessé par éclat d'obus à la main gauche à Hem (Somme), le 2 août 1916 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 15 novembre 1916 - Citation n° 858 à l'ordre du régiment, le 5 juin 1917 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève observateur, le 30 juillet 1917 - Observateur au GDE, le 19 août 1917 - Observateur de l'escadrille AR 33 / SAL 33 du 15 décembre 1917 au 1er août 1918 - Nommé Sous-lieutenant, à titre défintif, le XX février 1917 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 2 au 20 octobre 1917 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 16 novembre 1917 - Citation n° 251 à l'ordre du 9ème corps d'armée, le 8 janvier 1918 - Tué au cours d'un accident à Brassy (Somme), le 1er août 1918 - Le Sgt Corentin Le Ray (pilote), qui faisait équipage avec lui, a également perdu la vie - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 9 août 1920 - Georges Salomon repose dans la Nécropole Nationale de Marissel à Beauvais - Sources : Pam - Fiche matricule du département du Loiret - Bailey / Cony - JORF - MpF - Dernière mise à jour : 22 décembre 2017.

* Citation n° 49 à l'ordre du corps d'armée, le XX mai 1915 : "Brillante conduite pendant le combat du 25 au cours duquel il a entrainé sa section jusque dans la tranchée de première ligne ennemie. A été blessé."

* Citation n° 858 à l'ordre du régiment, le 5 juin 1917 : "Commandant un détachement d'attaque de deux sections et de deux sections de mitrailleuses, a manoeuvré avec adresse et intelligence et a brillamment enlevé la position."

* Crtoix de Guerre et citation n° 251 à l'ordre du 9ème corps d'armée, le 8 janvier 1918 : "Jeune observateur plein d'allant, d'une tenacité exemplaire. A, dès ses premiers vols, rendu de grands services dans l'exécution de missions photographiques. Le 5 janvier 1918, a fait preuve d'audace et d'endurance."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Ltt Georges Arthur Salomon, au 4ème régiment de zouaves, observateur à l'escadrille AR 33, en date du 9 août 1920 : "Officier observateur de tout premier ordre, qui a rendu les plus grands services comme photographe à l'escadrille 33; à plusieurs reprises, a fait preuve des plus grandes qualités de courage et de sang-froid, prenant chaque jour, à basse altitude, les photographies des positions ennemies. A été tué, le 1er août 1918, alors qu'il partait exécuter une mission sur les lignes."

 

Photo du Ltt Etienne Grandjean

Ltt Etienne Camille Henri Grandjean - Né le 16 mars 1888 au 80, rue de Monceau à Paris 8ème (75) - Fils de Charles Alfred Grandjean (secrétaire rédacteur au Sénat) et de Claire Adèle Emilie Ducommun du Locle - Domicilés au 119, boulevard St-Germain à Paris 6ème - Classe 1908 - Recrutement du 3ème bureau de la Seine sous le matricule n° 4672 - Appelé pour effectuer son service militaire, au titre du 1er régiment du Génie, le 5 octobre 1910 - Affecté aux sapeurs aérostiers - Brevet de pilote militaire n° 91 obtenu le 12 mars 1912 - A gagné le 3ème prix dénommé "Ars Longa Vila Brevis" et 100 fr en espèce au 7ème concours de photographie aéronautique "Jacques Balsan" en mars 1912 - Pilote d'un Maurice Farman modèle 1912 de l'escadrille n° 5 (future MF 5) - Cette escadrille était stationnée sur le terrain de Saint-Cyr - A participé aux Grandes Manoeuvres du Poitou comme pilote de l'armée rouge du 9 au 18 septembre 1912 - Fin de service militaire et passage dans la disponibilité, le 25 septembre 1912 - A effectué une période de réserve au 1er groupe aéronautique du 30 juillet au 21 août 1913 - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale, le 3 août 1914 - Affecté au 1er groupe aéronautique - Nommé Caporal, le 20 septembre 1914 - Pilote de l'escadrille HF 33 / MF 33 du 2 octobre 1914 au 30 mai 1915 - Affecté au 2ème groupe d'aviation, le 30 octobre 1914 - Nommé Sergent, le 12 novembre 1914 -Nommé Adjudant, le 15 avril 1915 - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, en date du 20 avril 1915 - Affecté au centre d'aviation de Chartres, le 30 mai 1915 - Blessé en service aérien commandé, le 1er juin 1915 - Nommé Sous-lieutenant, le 14 juillet 1916 - Marié avec Mlle Suzanne Laurence Jeanne Angélique Debrise à la mairie du 8ème arrondissement de Paris, le 19 juillet 1915 - Détaché à l'école de tir aérien de Cazaux, le 13 août 1916 - Affecté à la direction de l'aéronauitique militaire, le 20 avril 1917 - Nommé Lieutenant, le 14 juillet 1918 - Chevalier de la Couronne de Roumanie - Trésor Sacré du Japon - Chevalier de la Couronne d'Italie - Placé en position "Hors Cadre" sur sa demande pour asthénie sans légion organique appréciables par la commissionde réforme de la Seine, le 24 avril 1919 - Démobilisé, le 16 juillet 1919 - Affecté, dans la réserve, au 4ème régiment d'aviation d'observation pour l'encadrement du 3ème régiment d'aviation d'observation, le 22 juin 1920 - Affecté, dans la réserve, au 34ème régiment d'aviation du Bourget-Dugny, le 1er août 1920 - Maintenu en position "Hors Cadre" avec invalidité inférieure à 10 % pour troubles légers du rythme cardiaque avec crise de tachycardie par la 3ème commission de réforme de la Seine, le 11 décembre 1920 - Passé dans l'arme de l'aéronautique militaire, le 7 juillet 1923 - Affecté au centre de mobilisation d'aviation n° 34, le 1er août 1928 - A effectué une période de réserve à la base aérienne n° 4 du 10 au 30 avril 1933 - Affecté, dans la réserve, à la base aérienne du Bourget-Dugny, le 1er décembre 1936 - Affecté, dans la réserve, à la base aérienne de Paris-Issy-les-Moulineaux, le 6 août 1937 - Placé en position "Hors Cadre" en affectation spéciale pour une durée de 3 mois au titre de la 2ème région aérienne, le 30 août 1939 - Profession Secrétaire général du Poste national de Radio-Paris - Vice-Président de la société du secours mutuels et de prévoyance du personnel des émissions de la radiodiffussion nationale - Décédé à Paris (75), le 1er janvier 1940 - Ses obsèques ont eu lieu en l'église de Louveciennes, le 4 janvier 1940 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 479) du 8ème arrondissement de Paris (75) - Pam - CCC de l'escadrille MF 33 - Liste des brevets militaires - Fiche matricule du 3ème bureau de la Seine conservée aux archives départementales de Paris - JORF - Dernière mise à jour : 17 mai 2022.

* Médaille Militaire et citation à l'ordre de la 10ème armée du Sgt ETienne Grandjean, pilote à l'escadrille MF 33, en date du 20 avril 1915 : "Très ancien pilote, qui a rendu les plus grands services dans l'aviation pendant son séjour sous les drapeaux en temps de paix. S'est distingué depuis le début de la campagne par son allant remarquable et son courage à toute épreuve. Cité à l'ordre de l'armée."

Les hommes

Cne Jean Joseph Alfred Bordage - Né le 28 août 1875 à Beauchalot (Haute-Garonne) - Fils de Joseph Bordage et de Mélanie Caubet - Classe 1895 - Recrutement de Saint-Gaudens (Haute-Garonne) sous le matricule n° 403 - Engagé volontaire au 23ème régiment d'artillerie, le 9 septembre 1895 - Nommé Brigadier, le 1er août 1896 - Nommé Brigadier Fourrier, le 9 octobre 1896 - Nommé Maréchal des Logis, le 4 avril 1917 - Nommé Maréchal des Logis fourrier, le 20 septembre 1897 - Rengagé pour deux ans et affecté au 10ème régiment d'artillerie, le 30 septembre 1899 - Rengagé pour trois ans, le 15 novembre 1901 - Elève officier à l'école militaire de l'artillerie et du génie, le 1er avril 1902 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 3ème régiment d'artillerie, le 17 mars 1903 - Nommé Lieutenant, le 1er avril 1905 - Affecté au 14ème bataillon d'artillerie à pied, le 9 avril 1909 - Affecté au 4ème régiment d'artillerie à pied, le 1er mars 1910 - Brevet de pilote civil n° 650 obtenu sur avion Henri Farman et décerné par l'Aéroclub de France, le 6 octobre 1911 - Affecté au 3ème régiment d'artillerie à pied, le 1er avril 1912 - Brevet de pilote militaire n° 101 en date du 14 avril 1912 - Passé par organisation au 3ème groupe aéronautique, le 1er janvier 1913 - Passé au 1er groupe aéronautique (annexe du camp de Mailly), le 16 janvier 1913 - Nommé Capitaine, le 27 mars 1913 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 31 décembre 1913 - Affecté à l'escadrille d'expériences du camp de Châlons, le 1er février 1914 - Affecté au 2ème groupe d'aviation de Reims (Marne), le 8 avril 1914 - Commandant en second de la RGA de St-Cyr du 19 août au 1er octobre 1914 - Commandant de l'escadrille MF 33 / F 33 du 2 octobre 1914 au XX avril 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 22 juin 1915 - Citation n° 169 à l'ordre du 9ème corps d'armée, en date du 31 octobre 1915 - Affecté au détachement aviation de la mission militaire de Russie, le 1er mai 1917 - Commandant de l'aviation en Ukraine - Nommé Inspecteur du matériel au grand état-major russe du général Konikloff Commandant de l'aéronautique du 36ème corps d'armée, le 1er août 1918 - Nommé Chef de Bataillon à titre temporaire, le 10 novembre 1918 - En mission dans la république Tchécoslovaque, le 27 février 1919 - Nommé Chef de Bataillon à titre définitif et affecté au 4ème régiment d'aviation d'observation, le 25 septembre 1919 - Commandant de l'aviation militaire tchécoslovaque - En congé sans solde de deux ans, à compter du 20 mai 1920 - Domicilié au 34, boulevard Malesherbes à Paris (75) - Affecté au 43ème régiment d'artillerie, le 25 janvier 1921 - Congé sans solde transformé en congé de trois ans, à compter du 20 mai 1920 - Affecté au 22ème régiment d'aviation, le 28 septembre 1925 - Départ de l'armée et passage dans la réserve - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation n° 34 - Officier de la Légion d'Honneur en janvier 1929 - Photo Adj Gabriel Cros prise en avril 1917 avant son départ pour la Russie - Photo transmise par M. François Rensersade - Sources : Fiche matricule conservée aux archives départementale de la Haute-Garonne - Liste des brevets militaires - JORF - Revue Les Ailes - Dernière mise à jour : 14 avril 2020.

* Citation à l'ordre de la 10ème armée du Cne Alfred Jean Bordage, chef de l'escadrille MF 33, en date du 22 juin 1915 : "A fait preuve en diverses circonstances d'une grande bravoure et de sang-froid en exécutant de nombreux vols au-dessus de l'ennemi dans des circonstances difficiles. A su donner, en outre, à l'escadrille qu'il commande depuis le début de la campagne, une impulsion des plus heureuses et a obtenu de son personnel navigant, grâce à son autorité, à son entrain et à ses connaissances techniques, d'excellents résultats."

* Citation n° 169 à l'ordre du 9ème corps d'armée de l'escadrille MF 33, en date du 31 octobre 1915 : "Rattachée depuis plus d'un an au 9ème corps d'armée, l'escadrille MF 33 a pris une part active à toutes les opérations du corps d'armée en Belgique et en Artois, grâce au dévouement et à l'expérience de son chef, le Capitaine Bordage, grâce à ses observations et à ses pilotes qui ont tous rivalisé de zèle et de couragte et ont fait preuve en toutes circonstances d'un mépris absolu du danger, l'escadrille a rendu au 9ème corps d'armée les plus précieux services aussi bien par ses reconnaissances que par ses réglages d'artillerie."

* Citation n° 210 à l'ordre du 9ème corps d'armée de l'escadrille MF 33, en date du 15 juillet 1916 : "A rendu les meilleurs services partout où elle a été employée, vient de se signaler particulièrement au cours des opérations de mai 1916 à Verdun par son activité, l'audace de ses observateurs et de ses pilotes et les renseignements orécieux qu'elle a procuré constamment au commandement quelles que puissent être les difficultés à vaincre."

* Citation n° 27 à l'ordre du 9ème brigade d'artillerie de l'escadrille MF 33, en date du 29 octobre 1916 : "A pris une part active à toutes les batailles où a été engagé le 9ème corps d'armée en Belgique, en Artois, à Verdun et dans la Somme. Grâce à l'expérience et à la vaillance de son chef, le capitaine d'artillerie Bordage, grâce au courage et à l'entrain qu'il a sû communiquer à tous, observateur, pilotes et mécaniciens, l'escadrille a rendu les plus précieux services au corps d'armée par ses reconnaissances et des réglages de tir."

* Citation n° 130 à l'ordre du 36ème corps d'armée l'aéronautique du 36ème corps d'armée commandé par le chef d'escadron Bordage, en date du 12 novembre 1918 : "Grâce à l'expérience de son chef, à l'allant et au dévouement de ses commandants d'escadrilles, au courage et au sang-froid de ses pilotes, observateurs, mitrailleurs, a renseigné le commandement et la troupe par des circonstances atmosphériques souvent très dures, malgré les grandes difficultés à vaincre, a assuré les liaisons, contrôles de tirs et exécuté de nombreuses reconnaissances photographiques."

Lieutenant Nissim de Camondo, observateur de l'escadrille AR 33, photographié pendant l'été 1916 - Photo musée Nissim-de-Camondo.

Lieutenant Nissim de Camondo, observateur puis pilote de l'escadrille 33, en 1916 - Cet officier, observateur à l'origine, a passé son brevet de pilote militaire directement au sein de son unité (la chose est rare) - Il a obtenu le brevet de pilote militaire n° 5300 en date du 16 novembre 1916 - L'avion à l'arrière plan est un Farman F 40 appartenant à l'escadrille F 33 - Photo musée Nissim-de-Camondo.

Ltt Ulysse Lalanne pose aux commandes d'un Deperdussin modèle 1911 pendant sa formation de pilote militaire à Reims en juin-juillet 1912 - Né à Pamiers, le 7 août 1887 - Engagé à l'école spéciale de St-Cyr à compter du 1er octobre 1905 - Admis à la 90ème promotion "La dernière du Vieux Bahut" - Nommé Caporal, le 8 avril 1906 - Nommé Sergent, le 5 novembre 1906 - Nommé Sous-Lieutenant, le 24 septembre 1907 - Affecté au 24ème régiment d'infanterie coloniale stationné à Perpignan à compter du 9 octobre 1907 - Affecté au 2ème régiment de tirailleurs Tonkinois à compter du 21 février 1909 - Affecté à la 3ème compagnie de Sept Pagodes, le 1er avril 1909 - Nommé Lieutenant, le 25 septembre 1909 - Détaché à l'école des sous-officiers indigènes de l'Indochine à Haiphong, le 1er janvier 1910 - Affecté au 8ème régiment d'infanterie coloniale, le 11 mars 1910 - Retour vers la France à bord du courrier "Le Tonkin" du 11 mars au 10 avril 1911 - Affecté à la 4ème compagnie du 8ème régiment d'infanterie coloniale, le 11 juillet 1911 - Affecté à l'état-major au dépôt des isolés coloniaux Sainte-Marthe de Marseille, à compter du 21 novembre 1911 - Détaché au service de l'aéronautique militaire à compter du 21 novembre 1911 - Affecté au 25ème bataillon d'Aérostiers de Versailles - Elève pilote à l'école de pilotage de l’aérodrome Deperdussin Reims-Champagne à partir de mars 1912 - Brevet de pilote de l'Aéroclub de France n° 859, en date du 3 mai 1912 - Brevet de pilote militaire n° 128 obtenu à l'école de Reims, le 13 juillet 1912 - Participe au sein de la 3ème escadrille de réserve Deperdussin aux Grandes Manoeuvres de Touraine du 11 au 17 septembre 1912 - Placé en position de Hors Cadre, détaché au service de l’Aéronautique Militaire, par décret du 24 septembre 1912 - Pilote de l'escadrille D 4 à compter du 16 novembre 1912 - Désigné pour le 2ème groupe aéronautique de Maubeuge, le 1er janvier 1913 - Affecté au 1er groupe aéronautique au centre d'aviation d'Oudjda du 24 mai 1913 au 24 juillet 1914 - Pilote de l'escadrille MF 33 du 2 octobre 1914 au 3 mai 1915 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 24 novembre 1914 - Commandant de l'escadrille MF 55 du 3 mai 1915 au 15 mai 1916 - Nommé Capitaine, le 5 mai 1915 - Nommé Adjoint tactique au chef de secteur aéronautique de la Vème armée, à compter du 15 mai 1916 - Affecté à la 6ème armée comme commandant de secteur en juin 1916 - Affecté au cabinet du Sous-secrétariat de l’Aéronautique Militaire et Maritime à compter du 20 novembre 1916 - Nommé Chef de Bataillon à titre temporaire, le 20 octobre 1917 - Nommé Chef adjoint du chef de cabinet du sous-secrétaire d’État à l’Aéronautique militaire et maritime, le 23 novembre 1917 - Croix de Guerre 4 palmes et une étoile de vermeil - Nommé Promu Chef de Bataillon à titre définitif, le 25 mars 1919 - Affecté à l’Organe de Coordination Générale de l’Aéronautique comme chef du 1er Bureau du 13 juin à septembre 1919 - Admis à la 2ème promotion de l’École supérieure de Guerre à compter du 4 novembre 1919 - Hospitalisé à l’hôpital militaire de  Toulouse, le 22 septembre 1920 - Sorti de l’hôpital de Toulouse et évacué sur le sanatorium de Gorbio (Alpes-Maritimes), le 6 décembre 1920 - Décédé à l'hôpital complémentaire de Menton (13) des suites d'une tuberculose pulmonaire ouverte, le 17 décembre 1920 - Ulysse Lalanne repose au cimetière de Terre-Cabade à Toulouse - Photo mise en ligne sur le site Gallica de la Grande Bibliothèque de France.

Slt Jean Louis Lasnier - Né le 24 août 1894 à Arnouville-les-Gonesse - Fils de Jules Lasnier et de Florence Parrot - Domiciliés 2, rue Félix Bourguelet à Provins - Profession avant guerre Mécanicien - Classe 1914 - Recrutement de Fontainebleau sous le matricule n° 1672 - Service militaire au 2ème groupe d’aviation de St-Cyr, le 23 octobre 1913 - Brevet de pilote militaire n° 406 obtenu à St-Cyr, le 8 décembre 1913 - Pilote de l’escadrille BL 18 (avant guerre --> je n’ai pas trouvé les dates) - Nommé caporal, en juin 1914 - Nommé Sergent en décembre 1914 - Pilote de l’escadrille C 18 du 19 février au 29 juillet 1915 - Une citation à l’ordre du corps d’armée, le 1er mai 1915 - Une citation à l’ordre de l’armée, le 22 juin 1915 - Médaille militaire et Croix de Guerre avec palme, le 22 juin 1915 - Pilote du RGA du 29 juillet au 21 septembre 1915 - Pilote de l’escadrille C 64 du 21 septembre 1915 au 13 février 1916 - Nommé Adjudant, le 1er décembre 1915 - Pilote du RGA du 23 janvier au 6 février 1916 - Evacué sur l’hôpital de Châlons, le 13 février 1916 au 19 mars 1916 - Détaché au GDE du Plessis-Belleville pour assurer des convoyages d’avions au du 19 mars du 7 avril 1916 - Pilote de l’escadrille C 61 du 12 avril  au 7 mai 1916 - Entraînement sur  Caudron R 4 au GDE du Plessis-Belleville à partir du 7 mai 1916 - Pilote de l’escadrille F 33 du 12 juin au 12 août 1916 - Hospitalisé à l’hôpital du Mans jusqu’au 10 août 1916 - Pilote de l’escadrille C 56 du 9 septembre au 22 décembre 1916 - Pilote de l’escadrille R 214 du 22 décembre 1916 au 4 septembre 1917 - Une citation à l’ordre de l’armée en juin 1917 - Nommé Sous-lieutenant, le 20 juillet 1917 - Tué au cours d’un combat aérien, aux commandes d’un Letord, dans les environs de la forêt de Hesse (Meuse), le 4 septembre 1917 - Il faisait équipage avec le Ltt André Garret-Flandy (observateur), Sgt Dominique Paolaggi (mitrailleur), qui ont également perdu la vie - Leur adversaire était probablement le Ltn Karl Odebrett du Jasta 16b (sa 7ème victoire) - Photo Jean Lasnier transmise par Claude Levet que je remercie pour son aide.

* Citation à l'ordre de l'armée du Sgt Jean Lasnier, pilote de l'escadrille C 18 matricule 1672 : "Jeune pilote, tout à fait remarquable par son endurance, sa hardiesse et son sang-froid.  
A l'escadrille 18 depuis le mois de février, a déjà à son actif plus de cent heures de vol au-dessus de l'ennemi, exécutées dans des conditions extrêmement périlleuses. N'a pas hésité à attaquer des avions allemands (13 avril, 23 mai, 30 mai, 7 juin 1915). A eu, à plusieurs reprises, son appareil atteint par  des éclats d'obus. A montré en particulier un sang-froid remarquable les 15 et 16 juin où son appareil a eu un montant de la queue arraché,  deux cylindres du moteur touchés, et l'hélice brisée par des éclats d'obus."

Sgt Omer Paul Demeuldre - Né le 8 mars 1892 à Cambrai (Nord) - Fils de Félix Léopold Demeuldre et de Julia Palmyre Saint-Aubert - Domiciliés au 50, route de Paris à Cambrai (Nord) puis au 5, rue Charlot à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine) - Profession avant service militaire Mécanicien d'automobiles - Domicilié au 19, rue Dupleix à Lille (Nord) - Classe 1912 - Recrutement de Lille (Nord) sous le matricule n° 2364 - Service militaire au 3ème groupe aéronautique d'Epinal (Vosges), à compter du 9 octobre 1913 - Mécanicien / conducteur de l'escadrille MF 5 du 9 octobre 1913 au 22 octobre 1914 - Mécanicien affecté au service du Ltt Charles Colard - Affecté au 1er groupe d'aviation, le 1er janvier 1914 - Détaché avec son pilote à Rambervillers du 17 août au 13 octobre 1914 - Affecté à la 1ère réserve de ravitaillement de Dijon, en compagnie du Ltt Colard, du 22 octobre au 28 novembre 1914 - Mécanicien de l'escadrille MF 33 du 28 novembre 1914 au 23 février 1915 - Affecté, avec le Cne Colard, à la 2ème réserve d'aviation de St-Cyr du 23 février au 1er avril 1915 - Mécanicien de l'escadrille MF 35 du 1er au 16 avril 1915 - Mécanicien de la RGA du 16 avril au 1er septembre 1915 - Nommé Caporal, le 10 juillet 1915 - Mécanicien de l'escadrille MF 63 / F 63 du 1er septembre 1915 au 23 septembre 1916 - Il est toujours affecté au service du Cne Charles Colard, désormais commandant de l'escadrille MF 63 - Une victoire homologuée comme mécanicien / mitrailleur contre un Albatros abattu dans les environs du bois des Forges (Meuse), le 7 septembre 1915 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 11 septembre 1915 - Nommé Sergent, le 10 janvier 1916 - Citation à l'ordre de l'aéronautique de la 2ème armée, en date du 24 septembre 1916 - Brevet de pilote militaire n° 4584 délivré directement à l'escadrille F 63, le 23 septembre 1916 - Pilote de l'escadrille F 63 du 23 septembre 1916 au 11 octobre 1917 - Brevet de pilote FAI n° 4403 délivré par l'Aéroclub de France, le 2 octobre 1916 - Citation n° 80 à l'ordre de la 120ème division, en date du 25 mars 1917 - Citation à l'ordre du corps d'armée, en date du 11 juin 1917 - Pilote de la GDE (stage SPAD) du 11 au 14 octobre 1917 - Pilote de l'escadrille N 84 / SPA 84 du 14 octobre 1917 au 3 mai 1918 - Médaille Militaire, le 18 novembre 1917 - Citation n° 1133 à l'ordre de la 4ème armée, en date du 8 janvier 1918 - Citation n° 1139 à l'ordre de la 4ème armée, en date du 11 janvier 1918 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 20 janvier 1918 - Citation n° 1185 à l'ordre de la 4ème armée, en date du 13 février 1918 - Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 13 avril 1918 - Disparu au cours d'une patrouille dans la région de Montdidier (Somme), le 3 mai 1918 - Photo Omer Demeuldre transmise par Nicole Demeuldre que je remercie pour son aide - Sources : Acte de naissance - Pam - MpF - Fiche Matricule du département du Nord - LO - CCC de l'escadrille MF 5 - CCC de l'escadrille MF 33 - CCC de l'escadrille MF 35 - CCC de l'escadrille MF 63 / F 63 - CCC de l'escadrille N 84 / SPA 84 - Dernière mise à jour : 11 janvier 2017.

* Citation à l'ordre de l'armée du Cal Omer Demeuldre, mitrailleur de l'escadrille F 63, en date du 11 septembre 1915 : "Caporal mitrailleur, le 7 septembre 1915, a rencontré un avion de chasse. malgré son infériorité de vitesse, n'a pas hésité à l'attaquer et par son courage et son adresse, après avoir tiré trois cents cartouches de mitrailleuses, l'a obligé à piquer brusquement vers le sol."

* Citation à l'ordre de l'aéronautique de la 2ème armée du Sgt Omer Demeuldre, mécanicien de l'escadrille F 63, en date du 24 septembre 1916 : "Sergent mécanicien. Toujours volontaire pour les missions périlleuses. A exécuté quinze bombardements poussés jusqu'a cent kilomètres dans les lignes allemandes."

* Citation n° 80 à l'ordre de la 120ème division du Sgt Omer Demeuldre, pilote de l'escadrille F 63, en date du 25 mars 1917 : "Pilote de reconnaissance, pilote audacieux, s'est distingué particulièrement le 19 mars 1917 en volant très bas au-dessus des lignes ennemies pour permettre à son observateur de mitrailler et dispenser un groupe de cavaliers et de cyclistes ennemis."

* Citation n° 387 à l'ordre du 35ème corps d'armée du Sgt Omer Demeuldre, pilote de l'escadrille F 63, en date du 11 juin 1917 : "Coutumier des actes d'audace et de sang-froid. Le 23 mai 1917, attaqué au cours d'une reconnaissance photographique par un avion ennemi qui endommagea gravement son appareil, réussit après une lutte brillante à mettre son adversaire hors de combat puis continua jusqu'au bout sa missions."

* Citation n° 111 à l'ordre de la 4ème armée du Sgt Omer Demeuldre, pilote de l'escadrille SPA 84, en date du 23 décembre 1917 : "Pilote de haute valeur. Depuis peu de temps dans la chasse, s'impose déjà à ses camarades par son ardeur et son adresse. A abattu un avion ennemi dans nos lignes, le 15 décembre 1917."

* Citation n° 1133 à l'ordre de la 4ème armée du Sgt Omer Demeuldre, pilote de l'escadrille SPA 84, en date du 8 janvier 1918 : "Remarquable pilote de chasse, d'un courage et d'un allant hors de pair, donnant un magnifique exemple à ses camarades. Le 22 décembre 1917, a abattu un biplace ennemi qui est tombé dans nos lignes; le lendemain 23 décembre, a livré un dur combat à un second biplace ennemi qui s'est écrasé derrière les premières lignes ennemies."

* Citation n° 1139 à l'ordre de la 4ème armée du Sgt Omer Demeuldre, pilote de l'escadrille SPA 84, en date du 11 janvier 1918 : "Pilote de chasse d'une valeur tout à fait exceptionnelle. le 3 janvier 1918, a abattu un avion ennemi qui a pris feu en l'air et s'est écrasé dans ses lignes."

* Citation n° 1185 à l'ordre de la 4ème armée du Slt Omer Demeuldre, pilote de l'escadrille SPA 84, en date du 13 février 1918 : "Excellent sous-officier. Après s'être fait remarquer dans l'aviation de réglage vient de débuter brillamment dans la chasse où il s'annonce comme un pilote audacieux et habile. Le 30 octobre 1917, a abattu son troisième avion ennemi qui s'est écrasé en flammes dans les premières lignes allemandes."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Slt Omer Paul Demeuldre, pilote à l'escadrille SPA 84, en date du 13 avril 1918 : "Officier pilote d'une adresse et d'un courage exceptionnels, merveilleux exemple pour son escadrille qu'il entraine par son beau moral, son ardeur et le prestige de ses succès. A abattu 11 avions ennemis. Médaillé militaire pour faits de guerre. Six citations."

* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Slt Omer Paul Demeuldre, pilote de l'escadrille SPA 84, en date du 11 mai 1918 : "Pilote de chasse exceptionnel, dont le moral élevé, la bravoure et l'allant excitaient l'admiration et l'émulation de ses camarades de combat. A abattu treize avions ennemis, dont dix en quatre mois. Le 3 mai 1918, est tombé, en pleine lutte, dans l'attaque, à bout portant d'un biplace ennemi, laissant le plus bel exemple de vaillante et jeune ardeur."

Sgt Gilbert Charles Albert Manieux - Né le 8 mai 1895 au 4 rue du Val à Provins (Seine-et-Marne) - Fils de Paul Marie Manieux (négociant) et de Louise Marie Emma Lorin (négociante en nouveautés) - Ils ont eu 4 enfants : Louise (1888), Henri (1890), Gilbert (1895) et Claire (1897) - Domiciliés au moulin de St-Ayoul à Provins (Seine-et-Marne) en 1915 - Profession avant engagement Employé de commerce - Classe 1915 - Recrutement de Fontainebleau (Seine-et-Marne) sous le matricule n° 986 - Engagé volontaire pour trois ans, au titre du 102ème régiment d'infanterie, le 11 octobre 1913 - Blessé par balle à l'avant bras droit à Esthe (Belgique), le 24 août 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 1er septembre 1916 - Formation théorique à l'école d'aviation militaire de Dijon-Longvic - Brevet de pilote militaire n° 5068 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 20 décembre 1916 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Châteauroux - Nommé Caporal - Stage de spécialisation à l'école d'aviation militaire d'Istres-Miramas, jusqu'au 3 mars 1917 - Pilote du GDE du 3 mars au 6 avril 1917 - Pilote de l'escadrille F 33 du 6 avril au 13 juillet 1917 - Nommé Sergent, le 25 juin 1917 - Tué au cours d'un accident d'avion, aux commandes d'un Farman F 40, le 13 juillet 1917 - Le Slt Jean Cazes (observateur), qui faisait équipage avec lui, a également perdu la vie - Leurs corps ont été transférés sur l’ambulance militaire 16/1 de Jonchery-Hourges (Marne), le même jour - Inhumé tombe n° 393 du cimetière du bois du Salut à Jonchery-sur-Vesle (Marne) - Croix de Guerre avec étoile de vermeil et citation à l'ordre du 102ème régiment d'infanterie, à titre posthume, en date du 4 janvier 1921 - Photo collection Philippe Guillermin que je remercie pour son aide - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 68) de la ville de Provins (Seine-et-Marne) - Pam - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille F 33 - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Seine-et-Marne - MpF - Bailey/Cony - JORF - Site Internet Geneanet - Dernière mise à jour : 13 mars 2022.

* Croix de Guerre avec étoile de vermeil et citation à l'ordre du 102ème régiment d'infanterie, à titre posthume, du Sgt Gilbert Manieux, en date du 4 janvier 1921 : "Jeune pilote ayant donné au cours de la campagne, tant dans l’infanterie que dans l’aviation, les plus belles preuves de courage et de dévouement. Mort pour la France, le 13 juillet 1917."

 

Photo du Sgt Corentin Le Ray

Sgt Corentin Olivier Le Ray - Né le 14 septembre 1891 au Havre (Seine-Maritime) - Fils d'Adolphe Le Ray et de Marie Louise Dellion - Domiciliés à Franzac (Charente) - Profession avant service militaire ingénieur électricien - Classe 1911 - Recrutement d'Angoulème (Charente) sous le matricule n° 728 - Service militaire au 108ème régiment d'infanterie, à compter du 10 octobre 1912 - Toujours dans cette unité lors de la mobilisation générale du 2 août 1914 - Passé bombardier, le 8 septembre 1915 - Blessé par éclats de grenade à la face et au bras droit dans le ravin de la Dame, à Douaumont (Meuse), le 14 mai 1916 - Dirigé sur le dépot du 1er groupe d'aviation de Dijon comme élève, le 30 mai 1917 - Nommé Caporal, le 1er juillet 1917 - Brevet de pilote militaire n° 8172 obtenu à l'école d'aviation militaire de Châteauroux, le 24 août 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Juvisy, jusqu'au 30 septembre 1917 - Pilote du GDE du 30 septembre au 26 novembre 1917 - Pilote de l'escadrille AR 33 / SAL 33 du 26 novembre 1917 au 1er août 1918 - Stage (Dorand AR 1) au GDE du 7 au 25 décembre 1917 - Détaché à la RGA du Bourget du 15 au 18 février 1918 - Nommé Sergent, le 11 mars 1918 - Avec 5 autres pilotes, reste à Villers-les-Nancy pour assurer le convoyage des avions lors du déplacement de l'escadrille du 1er au 7 avril 1918 - En mission à la RGA du Bourget du 7 au 11 juin 1918 - Tué au cours d'un accident d'avion à Brassy (Somme), le 1er août 1918 - Il faisait équipage avec le Ltt Georges Salomon (observateur) qui a également perdu la vie - Médaille Militaire, Croix de Guerre avec étoile d'argent et citation à l'ordre du 108ème régiment d'infanterie, en date du 22 février 1920 - Corentin Le Ray repose dans la Nécropole Nationale de Marissel à Beauvais - Photo Claude Dannau et Régis Biaux que je remercie tous les deux pour leur aide - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - Fiche matricule du département de la Charente - CCC de l'escadrille AR 33 / SAL 33 - Bailey / Cony - MpF - Dernière mise à jour : 26 décembre 2017.

* Médaille Militaire, Croix de Guerre avec étoile d'argent et citation à l'ordre du 108ème régiment d'infanterie, à titre posthume, en date du 22 février 1920 : "Sergent pilote d'un courage et d'un dévouement remarquables. Toujours volontaire pour les missions dangeureuses qu'il accomplissait avec un calme parfait et une simplicité admirable. A été pendant un an un modèle pour toute l'escadrille. Est tombé glorieusement au départ d'une mission photographique, le 1er août 1918."

 

Photo du MdL Marcel Jeanjean

MdL Marcel Joseph Jeanjean - Né le 31 janvier 1893 à Sète (Hérault) - Fils de Louis Auguste Jeanjean (receveur des postes) et d'Isabelle Thérèse Lautier - Profession avant guerre Employé à la Banque de France - Classe 1913 - Recrutement de Marseille (Bouches-du-Rhône) sous le matricule n° 3207 - Service militaire au 6ème régiment de Hussards, à compter du 26 octobre 1913 - Toujours dans cette unité lors de la mobilisation générale du 2 août 1914 - Nommé Brigadier, le 3 décembre 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 29 juin 1917 - Brevet de pilote militaire n° 8804 obtenu à l'école d'aviation militaire de Longvic (Dijon), le 22 septembre 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord, jusqu'au 16 octobre 1917 - Pilote de la division Dorand / Breguet du GDE du 16 octobre 1917 au 16 janvier 1918 - Pilote de l'escadrille AR 33 / SAL 33 du 16 janvier au 6 novembre 1918 - Stage sur Salmson 2A2 au GDE du Plessis-Belleville du 27 janvier au 15 février 1918 - Convoyage d'un Salmson 2A2 depuis la RGA du Bourget du 15 au 18 février 1918 - En mission du 1er au 6 avril 1918 - Nommé Maréchal des Logis, le 13 juin 1918 - Citation n° 257 à l'ordre du 9ème corps d'armée, en date du 22 juillet 1918 - Pilote du CIAO de la Chapelle La Reine, à compter du 6 novembre 1918 - Démobilisé, le 1er septembre 1919 - Domicilié au 17, rue Rennequin à Paris (75), à compter du 1er septembre 1919 - Auteur du cahier "Sous les cocardes" paru en 1919 - Profession après guerre Dessinateur d'Art - Nommé Officier d'académie, au titre des journaux du front, comme collaborateur du journal du front "Lapin à plumes", le 25 mars 1921 - Domicilié au 11, rue Henrion Berthier à Neuilly-sur-Seine, à compter du 14 mai 1921 - Domicilié au 29 avenue des Verriers à Massy, à compter du 26 juillet 1923 - A réalisé de nombreux dessins publiés dans la revue "l'Aérophile" - Domicilié au 3, rue de Corbeil à Palaiseau (Seine-et-Oise), à compter du 31 juillet 1927 - Nommé peintre du département de l'Air en 1933 - A été le dessinateur de publicités des usines d'aviation Amiot - Décédé à Soisy-sur-Ecole (Essonne), le 25 juillet 1973 - Marcel Jeanjean repose dans le cimetière de Pont-sur-Vanne (Yonne) - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille AR 33 / SAL 33 - Fiche matricule du département des Bouches-du-Rhône - JORF - Dernière mise à jour : 20 août 2017.

* Citation n° 257 à l'ordre du 9ème corps d'armée, en date du 22 juillet 1918 : "Pilote intelligent et brave. le 8 mai, a eu son appareil atteint par un obus de plein fouet. Le 19 mai a attaqué un biplace ennemi et l'a mis en fuite."

 

Photo du Ltt Jacques Dalsace

Ltt Jacques Prosper Dalsace - Né le 3 septembre 1888 à la poudrerie du Moulin blanc à Le-Relecq-Kerhuon (Finistère) - Fils de Jules Marie Dalsace (ingénieur des poudres et salpêtres) et de Marthe Nina Rose Spire - Domiciliés au 14, rue Fondaudège à Bordeaux (Gironde) puis au 45, rue de Turenne à Bordeaux (Gironde) en 1908 - 100ème sur 170 au concours d'entrée de l'école Polytechnique en 1907 - A eu un frère André, lui aussi Polytechnicien promotion 1910 - Classe 1908 - Recrutement de Bordeaux (Gironde) sous le matricule n° 2117 - Engagé volontaire, pour quatre ans, au titre de l'école Polytechnique, en date du 8 octobre 1907 - Affecté au titre du 21ème régiment d'artillerie, caserné à Angoulême, pour effectuer une année de service militaire, à compter du 10 octobre 1907 - Nommé Brigadier, le 11 février 1908 - Nommé Maréchal des Logis, le 12 octobre 1908 - Intègre l'école Polytechnique, le 12 octobre 1908 - Passé 123ème au passage en 2ème année en 1909 - Sort 139ème sur 167 élèves en 1910 - Nommé Sous-lieutenant de réserve et affecté au 7ème régiment d'artillerie, le 10 août 1910 - Affecté, dans la réserve, au 2ème régiment d'artillerie de campagne, le 25 octobre 1911 - Profession avant guerre Docteur en médecine et interne des Hôpitaux de Paris - Nommé Lieutenant de réserve, à titre définitif, le 8 juin 1914 - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale, au titre du 2ème régiment d'artillerie, le 2 août 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 23 août 1915 - Détaché au parc d'aviation de Tours, le 23 août 1915 - Observateur de l'escadrille MF 20 du 23 août 1915 au (avril 1916) - Citation à l'ordre du corps d'armée, en date du 25 octobre 1915 - Détaché à l'institut Pasteur de Paris du 18 décembre 1915 au 3 janvier 1916 - Citation à l'ordre de la région fortifiée de Belfort, en date du 30 janvier 1916 - En subsistance au 14ème corps d'armée, le 1er avril 1916 - Désigné comme élève pilote et envoyé à l'école d'aviation militaire de Tours pour suivre sa formation initiale - Brevet de pilote militaire n° 4410 obtenu le 3 septembre 1916 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Pau - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux - Stage de "Haute Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau, jusqu'au 10 février 1917 - Pilote du GDE du 10 février au 9 mars 1917 - Pilote de l'escadrille N 75 du 9 mars au 16 avril 1917 - Commandant de l'escadrille F 33 / AR 33 du 20 avril au 19 octobre 1917 - Nommé Capitaine, le 11 juillet 1917 - Rentré d'un congé de convalescence, le 8 septembre 1917 - Citation à l'ordre du 9ème corps d'armée, en date du 13 septembre 1917 - Affecté à l'IMA, le 19 octobre 1917 - Citation à l'ordre de la 8ème armée, en date du 30 octobre 1917 - Affecté au 2ème bureau du sous-secrétariat de l'aéronautique, le 15 juin 1918 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 28 décembre 1918 - Démobilisé, le 2 avril 1919 - Marié avec Mlle Renée Marie Louise Suzanne Hirsch à la mairie du 10ème arrondissement de Paris, le 20 avril 1920 - Profession après guerre Interne à l'hôpital Bretonneau - Médaille d'honneur des épidémies en Bronze, en date du 22 juin 1921 - Passé dans l'armée territoriale, le 11 janvier 1922 - Dans la réserve, remis à la disposition de son arme (artillerie) et maintenu au 2ème régiment d'artillerie, le 1er mai 1922 - Passé dans l'arme de l'aéronautique militaire, le 17 juillet 1928 - Affecté au 3ème groupe d'ouvriers d'aéronautique, le 17 juillet 1928 - Fait des recherches, en collaboration avec les docteurs Cory et Nemours-Auguste sur la fonction rénale en 1930 - A publié une étude sur les biles noires , le 15 octobre 1932 - Affecté, dans la réserve, à la base aérienne de Villacoublay, le 1er septembre 1936 - Affecté, dans la réserve, à la base aérienne de Paris - Issy-les-Moulineaux, le 6 août 1937 - Décédé à Paris 17ème, le 16 janvier 1983 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 92) de la commune de Le-Relecq-Kerhuon (Finistère) - Pam - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille MF 20 - CCC de l'escadrille N 67 - CCC de l'escadrille F 33 / AR 33 - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Gironde - JORF - Site Internet de la Bibliothèque Centrale de l'Ecole Polytechnique - Revue de l'Association médiale - Dernière mise à jour : 25 mai 2022.

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Cne Jacques Prosper Dalsace, au 2ème bureau du sous-secrétariat de l'aéronautique, en date du 28 décembre 1918 : "Excellent officier d'artillerie. Passé dans l'aviation, s'y est distingué comme observateur puis comme pilote et chef d'escadrille, tant par ses connaissances professionnelles et son activité, que par son sang-froid et son courage. A déjà été quatre fois cité.

 

Photos de groupes

Officiers pilotes et observateurs de l'escadrille F 33 pendant l'hiver 1916-1917 - Le Ltt Nissim de Camondo est au second rang, 6ème à partir de la gauche - Le Cne Alfred Bordage commandant de l'escadrille est au premier plan, 3ème à partir de la gauche - A l'arrière plan, on aperçoit deux Farman F 40 marqués de la hache - Celui derrière le second militaire à droite au second plan est également porteur d'un dessin représentant un éléphant blanc - Photo musée Nissim-de-Camondo.

Sous-officiers de l'escadrille AR 33 sur le terrain de Lunéville, le 5 novembre 1917 - Photo Adj Gabriel Cros transmise par M. François Rensersade.

 

Alignement de Maurice Farman MF 11 à moteur 80 HP de l'escadrille MF 33 sur le terrain de Poperinghe (Belgique) pendant l'hiver 14-15 - L'escadrille MF 33 a stationné sur ce terrain du 23 novembre 1914 au 20 avril 1915 - A premier plan, le MF 11 n° 159 - Au sol, devant l'avion, deux bidons d'essence car à cette époque, l'essence était livrée en petits bidons métalliques - Photo Archives municipales de Saumur - Mes remerciements à Véronique Flandrin, sa responsable.

Maurice Farman MF 11 à moteur 80 HP de l'escadrille MF 33 sur le terrain de Poperinghe (Belgique) pendant l'hiver 14-15 - L'escadrille MF 33 a stationné sur ce terrain du 23 novembre 1914 au 20 avril 1915 - A premier plan, le MF 11 n° 159 - Ce cliché doit être associé à celui immédiatement supérieur - Photo Archives municipales de Saumur - Mes remerciements à Véronique Flandrin, sa responsable.

Maurice Farman MF 11 à moteur 80 HP de l'escadrille MF 33 en Artois en 1915 - L'escadrille MF 33 a stationné en Artois du 20 avril 1915 (arrivée à Hermaville) au 25 juillet 1915 (départ pour Montdidier) - Du 20 avril au 25 juillet 1915, la MF 33 a stationné sur les terrains de Hermaville (20 avril au 1er mai 1915), Gouves (1er au 11 mai 1915), Verquin (11 mai au 1er juin 1915) et Tincques (du 1er juin au 25 juillet 1915) - Photo Archives municipales de Saumur - Mes remerciements à Véronique Flandrin, sa responsable.

Le Crotoy - La villa des Dunes - PC et bureaux du Cne Alfred Bordage en octobre 1914 - L'escadrille a occupé le terrain de Saint-Pol-sur-Ternoise du 5 au 29 octobre 1914 - Il y a une incohérence car le terrain de Saint-Pol est éloigné du Crotoy de 70 km - Je fais des recherches pour trouver la bonne légende - Photo Adj Gabriel Cros transmise par M. François Rensersade.

MF 11 bis (moteur Renault de 130 ch) de l'escadrille MF 33 en 1915 - Photo Adj Gabriel Cros transmise par M. François Rensersade.

Un groupe de personnels de l'escadrille MF 33 pose devant un moulin à proximité du terrain de Bruay-en-Artois, le 30 janvier 1916 - De droite à gauche : Bieger (dessinateur aux journaux "Radical" et La Libre Parole") - Adj Cros (mitrailleur) - Caporal Brusch - Caporal Puissant (photographe) - Adj Bardet - Adj Gressard (mitrailleur / Croix de Guerre) - Dorsan (photographe connu) - Sgt Allemand (photographe) - sur l'aile du moulin, caporal Grillon (mécanicien) - Photo Adj Gabriel Cros transmise par M. François Rensersade.

Un gros coup de vent a emporté le hangar Bessonneau et détruit au moins deux MF 11 de l'escadrille MF 33 sur le terrain de Bruay-en-Artois, le 16 février 1916 - Photo Adj Gabriel Cros transmise par M. François Rensersade.

Vue des restes du hangar Bessonneau de l'escadrille MF 33 qui a été emporté par un grop coup de vent sur le terrain de Bruay-en-Artois, le 16 février 1916 - Photo Adj Gabriel Cros transmise par M. François Rensersade.

Farman F 40 de l'escadrille F 40 photographié lors d'une visite de soldats russes en 1916 - Photo collection Jean-François Martin que je remercie pour son aide.

A gauche, la voiture laboratoire photo de l'escadrille F 33 dans le village de Brocourt, le 20 avril 1916 - Photo Adj Gabriel Cros transmise par M. François Rensersade.

Campement de l'escadrille MF 33 sur le terrain de Brocourt-en-Argonne, le 25 avril 1916 - Photo Adj Gabriel Cros transmise par M. François Rensersade.

Bureau de l'Adj Gabriel Cros sur le terrain de Morlancourt, le 7 août 1916 - A gauche soldat Choussat (secrétaire) - Adj Gabriel Cros (encadrement) - Sgt Bontemps (fourrier) - Voir au mur le symbole de l'escadrille MF 33, l'hélice ailée ornée du marquage "MF 33" - Photo Adj Gabriel Cros transmise par M. François Rensersade.

Photo de reconnaissance allemande du terrain d'aviation de Morlancourt (80), le 12 septembre 1916 - L'escadrille F 33 a occupé ce terrain de septembre à novembre 1916 - Photo droits réservés.

Personnels de l'escadrille F 33 en Champagne en septembre 1916 - L'escadrille était alors stationnée à Morlancourt (80) - Photo Adj Gabriel Cros transmise par M. François Rensersade.

Atterrissage d'un Salmson 2A2 de l'escadrille SAL 33 sur un terrain d'aviation de Gonsenheim, en Allemagne occupée dans l'immédiat après guerre - Cette escadrille a stationné sur ce terrain à partir du 23 avril 1919 - L'escadrille SAL 33 a abandonné ses Salmson 2A2 de la Grande Guerre au début 1920 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Frank Fischer que je remercie pour son aide.

Terrain d'aviation de Gonsenheim en Allemagne occupée en 1919 - Il était occupé par les Salmson 2A2 de l'escadrille SAL 33 - Cette escadrille a stationné à Gonsenheim, à compter du 23 avril 1919 et a abandonné ses Salmson 2A2 au profit de Breguet 14A2 au début 1920 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Frank Fischer que je remercie pour son aide.

Le Farman F 60 (F 40 bis) de l'escadrille F 33 vient d'être capturé par les Allemands, le 26 octobre 1916 - Cet avion, monté par l'équipage composé par le Cne Charles Guilhaumon (pilote) et le Ltt Paul Rouch (obs), n'est pas rentré d'une mission au-dessus des lignes ennemies - Il est équipé pour les vols de nuit avec un projecteur fixé sous le nez et deux éoliennes fixées à l'aile inférieure et servant à alimenter le projecteur et le poste TSF qui équipait l'avion - Leur adversaire était probablement le Ltn Roland Nauck du Jasta 6 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Rainer Absmeier que je remercie pour son aide.

Farman F 60 (F 40 bis) de l'escadrille F 33 capturé par les Allemands, le 26 octobre 1916 - Cet avion, monté par l'équipage composé par le Cne Charles Guilhaumon (pilote) et le Ltt Paul Rouch (obs), n'est pas rentré d'une mission au-dessus des lignes ennemies - Il est équipé pour les vols de nuit avec un projecteur fixé sous le nez et deux éoliennes fixées à l'aile inférieure et servant à alimenter le projecteur et le poste TSF qui équipait l'avion - Leur adversaire était probablement le Ltn Roland Nauck du Jasta 6 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Greg VanWyngarden que je remercie pour son aide.

Le même appareil portant les couleurs allemandes - Photo collection Greg VanWyngarden que je remercie pour son aide.

Personnels de l'escadrille F 33 pendant l'hiver 1916-1917 - L'escadrille était alors stationnée au camp de Mailly (10) - Photo Adj Gabriel Cros transmise par M. François Rensersade.

Farman F 40 de l'escadrille 33 photographié sur le terrain de Hourges, le 15 avril 1917 - Le mitrailleur est l'Adj Gabriel Cros - Cet avion porte sur le nez un insigne personnel en lettres gothiques - Voir la photo de détail en dessous - Photo Adj Gabriel Cros transmise par M. François Rensersade.

Vue de détail du marquage personnel peint sur le Farman F40 de l'escadrille F 33 sur le terrain de Hourges, le 15 avril 1917 - Il s'agit des lettres "G" et "C" entremélées, pour Gabriel Cros, mitrailleur - Les marquages personnels étaient généralement réservés aux pilotes, à qui l'avion était affecté - Il y eu bien entendu des exceptions - Photo Adj Gabriel Cros transmise par M. François Rensersade.

Autre vue du Farman F 40 de l'escadrille 33 photographié sur le terrain de Hourges, le 15 avril 1917 - Le mitrailleur est l'Adj Gabriel Cros - Cet avion porte sur le nez un insigne personnel - Il s'agit des lettres gothiques "G" et "C", rappels de son nom et prénom - Voir la photo de détail en dessus et l'éolienne destinée à l'alimentation en vol de l'installation TSF présente à bord - Photo Adj Gabriel Cros transmise par M. François Rensersade.

Terrain de Hourges en avril - mai - juin 1917 - L'escadrille 33 a été stationnée sur ce terrain d'avril à juin 1917 - C'est à cette époque que l'escadrille a laissé ses Farman F 40 pour des Dorand AR 1 - Le terrain de Hourges était occupé par les escadrilles suivantes : SOP 6 - C 11 - F 16 - F 33 - C 122 - F 201 - C 202 - C 224 - Photo Adj Gabriel Cros transmise par M. François Rensersade.

Ltt Nissim de Camondo (pilote) et le Ltt Louis Lucien Des Essarts (observateur) photographiés à bord d'un Dorand AR 1 de l'escadrille AR 33 en 1917. C'est à bord d'un appareil de ce type que ces deux officiers ont été tués, le 5 septembre 1917 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo musée Nissim-de-Camondo.

Terrain d'aviation de Moyen (Meurthe-et-Moselle) en avril 1918 - L'escadrille AR 33 a stationné sur place de juin à août 1917 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Lionel Luttenbacher que je remercie pour son aide.

Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Salmson 2A2 codé "4" de l'escadrille SAL 33 en 1918 - Photo Collection Gregory Van Wyngarden que je remercie pour son aide.

Terrain de Villers-les-Nancy (54) - L'escadrille SAL 33 a stationné sur place du 22 janvier au 30 mars 1918 - Cette photo, postérieure à la période concernée, a été prise en octobre 1918 - Photo Roger Kissel transmis par Roland Kissel, son fils, que je remercie pour son aide.

Terrain de Villers-les-Nancy (54) - L'escadrille SAL 33 a stationné sur place du 22 janvier au 30 mars 1918 - Cette photo, postérieure à la période concernée, a été prise en octobre 1918 - Photo Roger Kissel transmis par Roland Kissel, son fils, que je remercie pour son aide.

Terrain d'aviation de Brassy (Somme) - L'escadrille SAL 33 a stationné sur place du 26 avril au 7 septembre 1918 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Lionel Luttenbacher que je remercie pour son aide.

Mécaniciens de l'escadrille SAL 33 posent devant un Salmson 2A2 de leur unité pendant l'occupation de l'Allemagne en 1919 - Pendant cette période, l'escadrille a occupé les terrains d'aviation de Spire, de Germerheim et finalement celui de Gonsenheim (Mayence) à partir du 23 avril 1919 - Le hangar n° 3 porte l'inscription "Verein fur Flugwesen" qui signifie "Association aéronautique" - Photo transmise par M. Christophe Albert que je remercie pour son aide.

Détail de la photo supérieure - A droite de la hache, le Sol Raymond Veiller d'Auxonne - Si vous reconnaissez un de ces mécaniciens, veuillez envoyer un message à l'auteur du site - Adresse Mail en haut de la page - Photo transmise par M. Christophe Albert que je remercie pour son aide.

Vue de détail de la photo de gauche - Elle montre le terrain d'aviation de Gonsenheim occupé par les Salmson 2A2 de l'escadrille SAL 33 en 1919 - Cette escadrille a stationné à Gonsenheim, à partir du 23 avril 1919 et a abandonné ses Salmson 2A2 au profit de Breguet 14A2 au début 1920 - On aperçoit une caserne massive en arrière plan - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Frank Fischer que je remercie pour son aide.

 

Photos aériennes

Photo verticale des tranchées à l'Est de Loos (59) réalisée par l'équipage de la MF 33 composé du Sgt Pagandet (pilote) et Ltt Schroeder (observateur), le 7 novembre 1915 - Photo Collection Sam du forum "Histoire et Militaria 14-18"

Plans des tranchées à l'Est de Loos (59) réalisée par les dessinateurs de l'escadrille MF 33 après la mission du 7 novembre 1915 - Elle permet de détailler les emplacements d'artillerie de tranchées, des positions de mitrailleuses et des abris pour les personnels - Photo Collection Sam du forum "Histoire et Militaria 14-18"

Ferme de Jouroie, le 24 août 1916 - Altitude de prise de vues 1800 m - Photo Collection Albin Denis.

Tranchées T 18 et T 19, le 24 août 1916 - Deux batteries d'artillerie allemandes (1560 - 2059) sont identifiées - Altitude de prise de vue 2000 m - Photo Collection Albin Denis.

Photo aérienne du village de Pontavert réalisée par un équipage de la F 33, le 4 mai 1917 - Photo Adj Gabriel Cros transmise par M. François Rensersade.

Prise de vue oblique de la Clairière fortifiée dans le secteur 096-704, le 15 septembre 1918 - Altitude de prise de vue 300 m - Focale 0,50m (F 50) - Voir la photo en gros plan à droite - Photo Collection Olivier Baillon que je remercie pour son aide.

Gros plan des tranchées survolées par l'avion français, le 15 septembre 1918. En raison de la faible altitude, il s'agit obligatoirement de tranchées allemandes fraichement conquises ou de tranchées françaises inocupées (absence d'occupants) La trentaine de rectangles groupés et alignés dans la même zone semblent être des tombes fraichement creusées. Photo Collection Olivier Baillon que je remercie pour son aide.

Vue oblique de la clairière fortifiée , le 15 septembre 1918 - Altitude de prise de vue 500 m - Focale F 50 (0,50 m) - Photo Collection Olivier Baillon que je remercie pour son aide.

Vue oblique du bois de Béthincourt, le 15 septembre 1918 - Altitude de prise de vue 500 m - Focale F 50 (0,50 m) - Photo Collection Olivier Baillon que je remercie pour son aide.

Vue oblique de la tranchée d'Erzeroum, 15 septembre 1918 - Altitude de prise de vue 300 m - Focale F 50 (0,50 m) - Photo Collection Olivier Baillon que je remercie pour son aide.

Photos aériennes

Tranchée de la Plaine, le 4 juin 1917 - On peut observer 13 chars Schneider du groupement Chaubès détruits le 16 avril 1917. Observer une batterie d'artillerie en position sur le coté gauche de l'image. Voir la photo en gros plan en dessous. Photo Collection Olivier Baillon et précisions sur la légende par "Tanker" du forum "Pages 14-18" que je remercie pour leur aide.

Gros plan sur les chars Schneider photographiés, le 4 juin 1917 - Ils ont été mis hors de combat le 16 avril 1917 - A une exception près, ils appartenaient tous au groupe AS 3 - A gauche, on peut observer 3 pièces d'artillerie en position. Photo Collection Olivier Baillon et précisions sur la légende par "Tanker" du forum "Pages 14-18" que je remercie pour leur aide.

Craonne et le plateau de Californie, le 4 juin 1917. Photo Collection Olivier Baillon que je remercie pour son aide.

Vue panoramique de Craonne, le 4 juin 1917 - La fumée blanche, qui se dégage de la tranchée, au centre du cliché, est une attaque au gaz de combat - Photo Collection Olivier Baillon que je remercie pour son aide.

Photo aérienne du secteur de Craonne par un équipage de la F 33, le 4 juin 1917 - Photo Adj Gabriel Cros transmise par M. François Rensersade.

Photo aérienne oblique montrant le bois de Chevreux, dans le secteur de Craonne / le Chemin des Dames (02), le 7 mai 1917 - Focale de l'appareil de prise de vue 1,20 m - Photo SHD du Château de Vincennes.

Photo verticale des environs au Sud-Est du village d'Ailles, prise par un équipage de l'escadrille F 33, le 15 juillet 1917 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Georges Kohn, transmise par Jacques Beilin, son arrière petit-neveu, que je remercie pour son aide.

Prise de vue oblique du bois de Montfaucon le 15 septembre 1918 - Altitude de prise de vue 300 m - Focale 0,50m (F 50) - Photo Collection Olivier Baillon que je remercie pour son aide.

Village Brassy en mai 1918 - En haut de l'image, le terrain qui a été occupé par les escadrilles SAL 33 du 26 avril au 7 septembre 1918 - SAL 204 du 27 avril au 21 septembre 1918 - BR 237 du 26 au 27 avril 1918 - SPAbi 266 du 13 au 23 mai 1918. Photo Collection Olivier Baillon que je remercie pour son aide.

Terrain de Brassy à l'été 1918. Voir la photo inférieure pour les explications. Photo Collection Olivier Baillon que je remercie pour son aide.

Terrain de Brassy pendant l'été 1918 - On peut compter 32 avions différents soit des Breguet 14 - Dorand AR 1 - Salmson 2A2 - Spad XI ou XVI - Caudron G3 de liaison. Les hangars, baraques, tentes et véhicules de tous types sont identifiés grâce à un code de couleur - Photo Collection Olivier Baillon que je remercie pour son aide.

Photo d'un château surplombant les berges du Rhin, le 14 mai 1919. L'escadrille 33 était stationnée sur le terrain de Gonsenheim, près de Mayenne à partir du 23 avril 1919. Elle participait alors à l'occupation de l'Allemagne vaincue - Photo Olivier Baillon que je remercie pour son aide précieuse.

Usine allemande sur les bords du Rhin, le 20 mai 1919. A cette époque, l'escadrille était stationnée sur le terrain de Gonsenheim, près de Mayenne à partir du 23 avril 1919. Elle participait alors à l'occupation de l'Allemagne vaincue - Photo Olivier Baillon que je remercie pour son aide précieuse.

 

Documents en rapport
avec l'escadrille 33

Concert donné par les soldats de l'escadrille MF 33, le 14 juillet 1916 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo M. François Rensersade que je remercie pour son aide.

Justificatif de campagne demandé en 1933 par Gabriel Cros pour l'obtention de la Médaille Militaire au Colonel Alfred Bordage - Photo M. Rensersade que je remercie pour son aide.

Documents en rapport
avec l'escadrille 33

Repas servi à l'escadrille MF 33, le 14 juillet 1916 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo M. François Rensersade que je remercie pour son aide.

Livre de prières du soldat français ayant appartenu à l'Adj Gabriel Cros de l'escadrille MF 33 - Photo M. François Rensersade que je remercie pour son aide.

 

Souvenirs en rapport

Plaquette version argent offerte par la Ligue Aéronautique de France au Ltt Etienne Grandjean en juillet 1917 lors de son stage de tir de l'école de Cazaux - Il a été pilote de l'escadrille HF 33 / MF 33 du 2 octobre 1914 au 30 mai 1915 - Collection François Guisset que je remercie pour son aide.

Jolie douille scultée par un aviateur affecté à l'escadrille MF 33 et célébrant les campagnes de Flandres et d'Artois - Photo Fumsup - Stoutenburg - Utrecht - Pays-Bas.

Livres de cours ayant appartenu à l'Adj Maurice Hanote - Mécanicien de l'escadrille MF 55 du 11 au 14 mai 1915 - Mécanicien de l'escadrille MF 33 du 14 mai au 16 juillet 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1483 obtenu à l'école d'aviation militaire de Buc, le 31 août 1915 - Pilote de l'escadrille C 39 du 24 septembre 1915 au 6 septembre 1916 - Pilote de l'escadrille N 15 du 20 décembre 1916 au 8 octobre 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 463 du CRP au Bourget du 8 octobre 1917 au 14 mars 1918 - Photo Franck Morange que je remercie pour son aide.

Identification des livres ayant appartenu à l'Adj Maurice Hanote - Cette signature est datée du 17 mars 1918 alors qu'il était pilote de l'escadrille SPA 463 du CRP - Photo Franck Morange que je remercie pour son aide.

Dessin de Marcel Jeanjean, le célèbre illustrateur de l'après-guerre. Il a été pilote de l'escadrille AR 33 / SAL 33 du 16 janvier au 6 novembre 1918 et a publié le cahier de dessins d'aviation nommé "Sous les cocardes" en 1919 - Ce dessin représente un Dorand AR 1 de l'escadrille AR 33 - Dessin Marcel Jeanjean communiqué par Adrien Tousch que je remercie pour son aide.

Souvenirs en rapport

Casque de vol Roold du Cne Jacques Prosper Dalsace - Observateur de l'escadrille MF 20 du 23 août 1915 au (avril 1916) - Désigné comme élève pilote et envoyé à l'école d'aviation militaire de Tours pour suivre sa formation initiale - Brevet de pilote militaire n° 4410 obtenu le 3 septembre 1916 - Pilote de l'escadrille N 75 du 9 mars au 16 avril 1917 - Commandant de l'escadrille F 33 / AR 33 du 20 avril au 19 octobre 1917 - La toile couvrant la partie supérieure du casque est manquante - Collection Franck Morange que je remercie pour son aide.

Pantalon en cuir de la tenue de vol du Cne Jacques Prosper Dalsace - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 23 août 1915 - Observateur de l'escadrille MF 20 du 23 août 1915 au (avril 1916) - Désigné comme élève pilote et envoyé à l'école d'aviation militaire de Tours pour suivre sa formation initiale - Brevet de pilote militaire n° 4410 obtenu le 3 septembre 1916 - Pilote de l'escadrille N 75 du 9 mars au 16 avril 1917 - Commandant de l'escadrille F 33 / AR 33 du 20 avril au 19 octobre 1917 - Nommé Capitaine, le 11 juillet 1917 - Collection Franck Morange que je remercie pour son aide.

 

Monuments commémoratifs
et tombes

Tombe du MdL Marcel Joseph Jeanjean dans le cimetière communal de Pont-sur-Vanne (Yonne) - Pilote de l'escadrille AR 33 / SAL 33 du 16 janvier au 6 novembre 1918 - Pilote du CIAO de la Chapelle La Reine, à compter du 6 novembre 1918 - Démobilisé, le 1er septembre 1919 - Profession après guerre Dessinateur d'Art - Photo Claude Dannau que je remercie pour son aide.

Stèle en hommage au Lieutenant Nissim de Camondo, pilote de l'escadrille F33, tué au combat dans les lignes allemandes à Leintrey (54), le 5 septembre 1917. Erigée à l'origine, à l'endroit de la chute du Dorand AR 1 dans les lignes allemandes, elle a été déplacée par le souvenir français suite à des travaux par le propriétaire du terrain et son nouvel emplacement, maintenant dans les lignes françaises de 1917, inauguré le 5 septembre 2007. Dommage que cette stèle oublie le compagnon d'infortune du lieutenant, le sous-lieutenant Louis des Essarts qui a perdu la vie dans le même combat. L'instigateur de ce déplacement salutaire a été M. Claude Charbonnot. Photo Eric Mansuy que je remercie pour son aide.

Vue rapprochée du mausolé de la famille de Camondo au cimetière de Montmartre. Le Ltt Nissim de Camondo tué au combat, en compagnie du Slt Louis des Essarts, à bord d'un Dorand AR 1, dans les environs de Leintrey, le 5 septembre 1917, y repose depuis les années 20 - Photo Jean-Michel Lasaygues à qui j'adresse un grand merci pour son aide précieuse.

Mausolé de la famille de Camondo au cimetière de Montmartre. Le Ltt Nissim de Camondo tué au combat, en compagnie du Slt Louis des Essarts, à bord d'un Dorand AR 1, dans les environs de Leintrey, le 5 septembre 1917, y repose depuis les années 20 - Photo Jean-Michel Lasaygues à qui j'adresse un grand merci pour son aide précieuse.

Entrée du musée de Camondo situé au 63, rue de Monceau à Paris 8ème arrondissement - Photo Régis Biaux que je remercie pour son aide.

Plaque en honneur au Comte Moïse de Camondo et à son fils, Nissim, pilote de l'escadrille AR 33, tué en combat aérien, le 5 septembre 1917 - Elle se trouve dans le porche d'entrée du musée de Camondo situé au 63, rue de Monceau à Paris - Photo Régis Biaux que je remercie pour son aide.

Tombe du Slt Lucien le Leuch observateur de l'escadrille F 33 - Le 19 juillet 1917, le Dorand AR 1, qu'il occupait en compagnie du Slt Marcel Gressard, est abattu par la DCA allemande. Grièvement blessés, ils sont décédés de leurs blessures à l'ambulance (hôpital de campagne) 16/1 de Pontavert (02). Cette tombe se trouve dans le carré militaire du cimetière de Villemonble (Seine-Saint-Denis) - Photo Jean-Claude Lasaygues que je remercie pour son aide.

Monuments commémoratifs
et tombes

Tombe du Cdt Ulysse Henri Emile Lalanne - Né à Pamiers, le 7 août 1887 - Engagé à l'école spéciale de St-Cyr à compter du 1er octobre 1905 - Admis à la 90ème promotion "La dernière du Vieux Bahut" - Nommé Caporal, le 8 avril 1906 - Nommé Sergent, le 5 novembre 1906 - Nommé Sous-Lieutenant, le 24 septembre 1907 - Affecté au 24ème régiment d'infanterie coloniale stationné à Perpignan à compter du 9 octobre 1907 - Affecté au 2ème régiment de tirailleurs Tonkinois à compter du 21 février 1909 - Affecté à la 3ème compagnie de Sept Pagodes, le 1er avril 1909 - Nommé Lieutenant, le 25 septembre 1909 - Détaché à l'école des sous-officiers indigènes de l'Indochine à Haiphong, le 1er janvier 1910 - Affecté au 8ème régiment d'infanterie coloniale, le 11 mars 1910 - Retour vers la France à bord du courrier "Le Tonkin" du 11 mars au 10 avril 1911 - Affecté à la 4ème compagnie du 8ème régiment d'infanterie coloniale, le 11 juillet 1911 - Affecté à l'état-major au dépôt des isolés coloniaux Sainte-Marthe de Marseille, à compter du 21 novembre 1911 - Détaché au service de l'aéronautique militaire à compter du 21 novembre 1911 - Affecté au 25ème bataillon d'Aérostiers de Versailles - Elève pilote à l'école de pilotage de l’aérodrome Deperdussin Reims-Champagne à partir de mars 1912 - Brevet de pilote de l'Aéroclub de France n° 859, en date du 3 mai 1912 - Brevet de pilote militaire n° 128 obtenu à l'école de Reims, le 13 juillet 1912 - Participe au sein de la 3ème escadrille de réserve Deperdussin aux Grandes Manoeuvres de Touraine du 11 au 17 septembre 1912 - Placé en position de Hors Cadre, détaché au service de l’Aéronautique Militaire, par décret du 24 septembre 1912 - Pilote de l'escadrille D 4 à compter du 16 novembre 1912 - Désigné pour le 2ème groupe aéronautique de Maubeuge, le 1er janvier 1913 - Affecté au 1er groupe aéronautique au centre d'aviation d'Oudjda du 24 mai 1913 au 24 juillet 1914 - Pilote de l'escadrille MF 33 du 2 octobre 1914 au 3 mai 1915 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 24 novembre 1914 - Commandant de l'esacdrille MF 55 du 3 mai 1915 au 15 mai 1916 - Nommé Capitaine, le 5 mai 1915 - Nommé Adjoint tactique au chef de secteur aéronautique de la Vème armée, à compter du 15 mai 1916 - Affecté à la 6ème armée comme commandant de secteur en juin 1916 - Affecté au cabinet du Sous-secrétariat de l’Aéronautique Militaire et Maritime à compter du 20 novembre 1916 - Nommé Chef de Bataillon à titre temporaire, le 20 octobre 1917 - Nommé Chef adjoint du chef de cabinet du sous-secrétaire d’État à l’Aéronautique militaire et maritime, le 23 novembre 1917 - Croix de Guerre 4 palmes et une étoile de vermeil - Nommé Promu Chef de Bataillon à titre définitif, le 25 mars 1919 - Affecté à l’Organe de Coordination Générale de l’Aéronautique comme chef du 1er Bureau du 13 juin à septembre 1919 - Admis à la 2ème promotion de l’École supérieure de Guerre à compter du 4 novembre 1919 - Hospitalisé à l’hôpital militaire de  Toulouse, le 22 septembre 1920 - Sorti de l’hôpital de Toulouse et évacué sur le sanatorium de Gorbio (Alpes-Maritimes), le 6 décembre 1920 - Décédé à l'hôpital complémentaire de Menton (13) des suites d'une tuberculose pulmonaire ouverte, le 17 décembre 1920 - Ulysse Lalanne repose au cimetière de Terre-Cabade à Toulouse - Photos David Méchin, transmise par M. Dominique Gay que je remercie pour leur aide.

Tombe du Ltt Georges Arthur Salomon - Observateur de l'escadrille AR 33 / SAL 33 du 15 décembre 1917 au 1er août 1918 - Tué au cours d'un accident d'avion à Brassy (Somme), le 1er août 1918 - Le Sgt Corentin Le Ray (pilote), qui faisait équipage avec lui, a également perdu la vie - Georges Salomon repose dans la Nécropole Nationale de Marissel à Beauvais - Photo Claude Dannau et Régis Biaux que je remercie tous les deux pour leur aide.

Tombe du Sgt Corentin Olivier Le Ray - Pilote de l'escadrille AR 33 / SAL 33 du 26 novembre 1917 au 1er août 1918 - Tué au cours d'un accident d'avion à Brassy (Somme), le 1er août 1918 - Il faisait équipage avec le Ltt Georges Salomon (observateur) qui a également perdu la vie - Corentin Le Ray repose dans la Nécropole Nationale de Marissel à Beauvais - Photo Claude Dannau et Régis Biaux que je remercie tous les deux pour leur aide.

Tombe du Sgt René Achille Clément Naud - Né le 3 février 1896 à Bordeaux (33) - Classe 1916 - Recrutement de Bordeaux (33) sous le n° matricule 3057 - Brevet de pilote militaire n° 603 obtenu le 30 septembre 1914 - Pilote de l'escadrille MF 33 du (3ème trimestre) 1914 au 5 mai 1915 - Nommé Sergent, le 8 janvier 1915 - Décédé au cours d'un accident d'avion, aux commandes du MF 11 n° 384, à Gouves (62), le 5 mai 1915 - Il repose au cimetière communal de Agnez-les-Duisans (62) - Photo Thierry Cornet que je remercie pour son aide.

 

Remerciements :

- M. Olivier Baillon pour l'envoi des photos des escadrilles F 33 et SAL 33.
- M. Jean-Michel Lasaygues pour l'envoi des photos du mausolé de la famille de Camondo.
- M. Eric Mansuy pour l'envoi de la stèle en hommage à Nissim de Camondo.
- M. Thierry Cornet pour l'envoi de ses photos.
- M. Gregory Van Wyngarden pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. Marc Saint-Denis, Conseiller général du canton de Vandoeuvre-lès-Nancy pour l'envoi du livret consacré à Nissim de Camondo.
- M. Patrice Gout pour l'envoi des photos des insignes de sa collection.
- M. Yves Genty pour l'envoi de la photo de l'insigne de la 1ère escadrille de l'ER 1/33 "Belfort"
- M. François Rensersade pour l'envoi des photos prises par Gabriel Cros.
- M. Jean-Paul Bonora pour l'envoi de la photo de Paul Moulines.
- M. Jean-Pierre Mehl pour l'envoi des photos des insignes de sa collection.
- M. David Méchin pour la prise des photos de la tombe d'Ulysse Lalanne.
- M. Dominique Gay pour la transmission des photos de la tombe du Cdt Ulysse Lalanne.
- M. Samuel Kitter pour l'envoi des photos de sa collection.
- Mme Irène Royer pour l'envoi de la photo de René Naud.
- M. Régis Biaux pour ses photos du musée de Camondo à Paris.
- M. Claude Levet pour l'envoi de la photo du Slt Jean Lasnier.
- M. Jean-Laurent Truc pour l'envoi des photos des insignes.
- M. Roland Kissel pour l'envoi des archives de Roger Kissel, son père.
- M. Jacques Beilin pour l'envoi des archives de Georges Kohn, son arrière grand-oncle.
- M. Rainer Absmeier pour l'envoi des photos de sa collection.
- Mme Véronique Flandrin, responsable des archives municipales de Saumur, pour l'envoi des photos des MF 11.
- Mr. Régis Biaux pour l'envoi des photos des tombes de la Nécropole Nationale de Beauvais.
- M. Claude Dannau pour l'envoi des photos des tombes des aviateurs reposant dans l'Yonne.
- M. Lionel Luttenbacher pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. Olivier Ledroit pour l'envoi des photos des fanions de sa collection.
- M. Christophe Albert pour l'envoi de la photo prise par le Raymond Veiller.
- M. Philippe Guillermin pour l'envoi de la photo du Sgt Gilbert Manieux.
- M. François Guisset pour l'envoi des photos de la plaquette argent du Ltt Etienne Grandjean.
- M. Franck Morange pour l'envoi des photos du casque Roold et du pantalon en cuir du Cne Jacques Dalsace.
- M. Adrien Tousch pour l'envoi du dessin de Marcel Jeanjean.
- Adj David Dotsabide des traditions de l'escadron 2/33 "Savoie" pour l'envoi des photos des fanions et insignes de son unité.
- M. Philippe Bartlett pour l'envoi des photos des insignes de sa collection.
- M. Frank Fischer pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. Yann Le Floc'h pour l'envoi de la photo du Ltt Charles Drouard.

Bibliographie :

- Les escadrilles de l'aéronautique militaire française - Symbolique et histoire - 1912-1920 - Ouvrage collectif publié par le SHAA de Vincennes en 2003.
- Les insignes de l'Aéronautique Militaire Française jusqu'en 1918 par Philippe Bartlett - Publié par les éditions Indo Editions en 2002.
- L'aviation française 1914-1940, ses escadrilles, ses insignes - par le Commandant E Moreau-Bérillon - publié à compte d'auteur en 1970.
- The French Air Service War Chronology 1914-1918 par Frank W.Bailey et Christophe Cony publié par les éditions Grub Street en 2001.
- L'Est Républicain - Article "Le souvenir d'un héros" consacré à Nissim de Camondo - Article de Guillaume Mazeaud.
- Les "As" français de la Grande Guerre en deux tomes par Daniel Porret publié par le SHAA en 1983.
- Les Armées françaises dans la Grande Guerre publié à partir de 1922 par le Ministère de la Guerre.
- Site Internet "Traditions des escadrilles de l'Armée de l'Air" de Henri Guyot - Voir le lien
- Site Internet "Mémoires des Hommes" du Ministère de la Défense - Voir le lien
- Site Internet " Pages 14-18 " de Joël Huret.

 

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