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Insignes peints
sur les fuselages

L'escadrille 35 a utilisé plusieurs sortes d'écus bleu portant une Croix de Lorraine - Un des dessins montrait l'écu renversé - Dessin Albin Denis

Exemple d'écu bleu peint sur un Dorand AR 1 en 1917
Dessin Albin Denis.

En 1918, les Breguet 14A2 et Caudron R 11 de la BR 35 portaient une simple croix de Lorraine - Dessin Albin Denis.

Ecu rouge adopté par l'escadrille BR 35.
Dessin Albin Denis

Symbolique

Au début de l'année 1915, le Cne Ernest Reinbert adopte, comme insigne collectif, la croix de Lorraine posée sur un écu bleu. Il symbolise ainsi le rattachement de l'unité, qu'il commande, au 20ème corps d'Armée. Ce symbole sera présenté sur des formes diverses: d'abord sur plusieurs écus, renversés ou non, et pour finir la croix seule.

 

Historique succinct de l'unité

Créée sur le terrain de Saint-Cyr, le 28 octobre 1914, l'escadrille mixte n° 35 est initialement équipée de dix Maurice Farman MF 7. A la fin du mois de novembre, sa dotation évolue et voit l'arrivée de deux Voisin LA et de deux HF 20. L'escadrille est engagée, à partir des terrains du Nord de la France et de Belgique, aux combats sur l'Yser. En décembre 1914, l'escadrille devient escadrille du 20ème corps d'armée et le restera jusqu'à la fin de la guerre.

A la fin janvier 1915, son parc aérien s'harmonise et elle perçoit des MF 11 beaucoup plus adaptés aux missions de reconnaissance et de réglages d'artillerie. Le 3 mai 1915, elle s'installe à Hermaville pour participer à l'offensive sur le front d'Artois. Après y avoir réalisé 111 missions de reconnaissance et 62 de réglages d'artillerie, elle fait mouvement sur Meaux, le 18 juillet 1915. Le 20 août 1915, maintenant sous les ordres du Cne Gérard Villa, la MF 35 prend ses quartiers à Auve en vue de participer à la grande offensive prévue.

Engagée dans la bataille de Verdun, au cours de laquelle ses équipages allaient livrer de durs combats, elle est récompensée par une citation à l'ordre du 20ème corps d'armée. Pendant cette période, elle a perdu 4 membres d'équipage au combat et 2 par accident. Transférée dans la Somme, elle va opérer à partir de plusieurs terrains. Elle perds encore 2 tués au combat et 2 par accident. Pour panser ses plaies, l'escadrille est mise au repos au Crotoy de la fin août à début octobre 1916.

Volant maintenant sur Caudron R 4, Letord et Dorand AR 1, l'escadrille est engagée dans la bataille du Chemin des Dames. En 5 mois d'opérations, elle a accompli 173 missions de reconnaissance, 268 réglages d'artillerie, 65 sorties photographiques et 54 liaisons d'infanterie. Le 20ème corps d'armée étant muté en Lorraine, l'AR 35 s'installe successivement sur les terrains de Villers-lès-Nancy, puis de Saizerais.

En novembre 1917, la 35 est transformée sur Breguet 14A2. En mars 1918, elle prend part à l'arrêt de l'offensive lancée par les Allemands en Picardie. A partir des terrains de la Ferté-sous-Jouarre et de Fienvillers, ses équipages accomplissent des missions de reconnaissance en profondeur derrière les lignes allemandes.

Par la suite, la BR 35 est engagée dans la contre-offensive française visant à stopper l'assaut allemand contre le Chemin des Dames en direction de la capitale, le 27 mai 1918. Le 11 novembre 1918, un Breguet 14A2 piloté par le Ltt Minier assure le transfert du plénipotentiaire allemand, le Cne von Geyer entre Tergnier (02) et le quartier général allemand de Spa-Morville (Belgique), après la signature de l'armistice.

Juste après la fin de la guerre, les escadrilles BR 35, BR 218 et BR 219 assurent la première ligne aérienne entre Paris et Strasbourg. La BR 35 termine la Grande Guerre avec un palmarès de 3 victoires homologuées. Ses équipages ont perdu 22 membres au combat et par accident.

Le 1er janvier 1920, la BR 35 devient la 5ème escadrille du 2ème régiment d'observation stationné à Dijon-Longvic. Le 1er août 1920, elle devient 11ème escadrille du 32ème RAO, puis 1ère escadrille du GO I/32, le 1er octobre 1932. Le 10 mai 1940, elle prends part aux opérations avec des Douglas DB-7, comme 1ère escadrille du GB I/32.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Insignes métalliques
de l'escadrille BR 35

Insigne personnel de l'Adj Robert Gillard - Pilote de l'escadrille BR 35 du 20 novembre 1917 au 1er juillet 1919 - Insigne collection Jean-Laurent Truc que je remercie pour son aide.

Unités détentrices des traditions
de l'escadrille BR 35

Insignes métalliques des unités
détentrices de ses traditions

Insigne de la 5ème escadrille du 2ème RO - Cette unité était stationnée à Dijon-Longvic - Insigne valable pour la période du 1er janvier 1920 au 1er août 1920 - Photo Albin Denis

Deux variantes de l'insigne métallique de la 1ère escadrille du GO I/32 - Cette unité était stationnée à Dijon-Longvic et volait sur Breguet 19, puis sur Breguet 27 et finalement sur Potez 25 - Insigne valable pour la période du 1er octobre 1932 au 1er janvier 1938 - Photo Albin Denis pour l'insigne supérieur et Patrice Gout pour celui de bas.

Insigne de la 32ème escadre d'observation pour la période allant du 1er octobre 1932 au 1er janvier 1938 puis de la 32ème escadre de bombardement pour la période allant du 1er janvier 1938 au 15 avril 1940. Il reprend le dessin des différentes unités qui la composent.
Dans l'ordre à partir du haut vers le bas :
- 4ème escadrille (traditions de l'escadrille BR 219 de la Grande Guerre)
- 2ème escadrille (traditions de l'escadrille BR 7 de la Grande Guerre)
- 3ème escadrille (traditions de l'escadrille BR 201 de la Grande Guerre)
- 1ère escadrille (traditions de l'escadrille BR 35 de la Grande Guerre)
Photo Droits réservés.

Insigne métallique de la 34ème escadre recréée, le 1er septembre 1944 - Elle est composée des unités suivantes : GBM 1/32 "Bourgogne" - GBM 2/52 "Franche Comté" - GBM 2/63 "Sénégal" - Ces groupes de bombardement étaient initialement basés sur le terrain de Villacidro en Sardaigne et volaient sur B-26 Marauder - La 1ère escadrille du GBM 1/32 "Bourgogne" a hérité des traditions de la BR 7 - La 34ème escadre de bombardement a été dissoute, le 15 avril 1946 - Insigne en aluminum peint typique de l'immédiat après guerre - Fabrication A. Augis Lyon - Fixation par une épingle - Photo Droits réservés.

Insignes métalliques des unités
détentrices de ses traditions

Insigne en réduction de la 1ère escadrille du GBM 1/32 "Bourgogne" - Il fait 1,5 cm sur la hauteur - Insigne fabrication Augis Lyon - Commande de 100 exemplaires, passée auprès de la société Augis, le 27 décembre 1944 et livrée le 1er février 1945 - Ils ont été numérotés de 1 à 100, plus 12 non numérotés - Celui-ci est numéroté "5" - Photo collection Christophe Léonet que je remercie pour son aide - Texte de cette légende Patrice Gout.

Insigne métallique de l'escadron de bombardement 1 / 92 "Bourgogne" - Sa 1ère escadrille était héritière des traditions de la BR 35 de la GG - Cette unité a été créée le 1er mai 1958 sur la base de Cognac - Elle a été dissous, le 1er septembre 1974 - Insigne homologué au SHD section air sous le numéro A 765 - Photo Droits réservés.

Insigne de la 1ère escadrille du Centre militaire d'observation par satellite 1/92 "Bourgogne" stationné sur la base aérienne 110 de Creil - Cette unité est héritière des traditions de l'escadrille BR 35 de la Grande Guerre - Insigne homologué au SHD du Château de Vincennes sous le n° 1427 - Fabrication Arthus-Bertrand de 2014 - Insigne collection Yves Genty que je remercie pour son aide.

Insigne métallique du centre militaire d’observation par satellites 1/92 "Bourgogne" (CMOS 1/92) stationné sur la base aérienne 110 de Creil - Il a été homologué par le SHD sous le numéro A. 1426 - Les traditions de la BR 35 ont été reprises par la section "Segments sol d'observation" et devenue 1ère escadrille du CMOS 1/92 et celles de la BR 7 ont été reprises par la section "Systèmes et Hélios" de la même unité et devenue sa 2ème escadrille - Photo droits réservés.

Fanions des unités héritières
de ses traditions

Fanion de la 1ère escadrille du CMOS 1/92 "Bourgogne" - Il a été fabriqué par la société Proton Capillery de Lyon - Photo transmise par Jean-François Bouvier que je remercie pour son aide.

 

Appellations successives

Lieux de stationnements

Carte des différents stationnements

 

Commandants

Rattachements de l'escadrille

 

Personnels de l'escadrille 35

La liste sera donnée ultérieurement

Avions utilisés

Relevés quantitatifs et
numéros avions

Décorations

 

 

 

 

 

Batailles et missions importantes
de l'escadrille 35

A venir

 

Morts : en rouge / Blessés et indemnes : en jaune


 

Les hommes

Le Cne Gérard Villa, commandant de l'escadrille MF 35 du 17 août 1915 au 17 janvier 1917, pose en compagnie des pilotes de son unité pendant l'été 1915 - Photo Albert Colboc transmise par Gilles Colboc, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Le Cne Gérard Villa, commandant de l'escadrille MF 35, pose en compagnie des observateurs de son unité pendant l'été 1915 - Photo Albert Colboc transmise par Gilles Colboc, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Le Cne Gérard Villa, commandant de l'escadrille MF 35, pose en compagnie des sous-officiers et caporaux du cadre de son unité pendant l'été 1915 - Photo Albert Colboc transmise par Gilles Colboc, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Le Cne Gérard Villa, commandant de l'escadrille MF 35, pose en compagnie des mécaniciens d'avions de son unité pendant l'été 1915 - Photo Albert Colboc transmise par Gilles Colboc, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Les personnels navigants de l'escadrille MF 35 pendant l'été 1915 -
* Au premier plan : Ltt Louis Potier de La Morandière (observateur détaché) - Ltt Jacques Pons-Boutarel (pilote) - Cne François de Raucourt (pilote) - Cne Gérard Villa (commandant d'unité) - Ltt Henri de Kersaint (pilote) - Ltt Paul Grimault (observateur).
* 2ème rang : Ltt Jacques Touchard (observateur) - Ltt Jean Paul Thuillier (observateur) - Sous-officier pilote - Sous-officier pilote - Slt René Grosperrin (observateur) - Sous-officier pilote - Sous-officier pilote- Sous-officier pilote - Ltt Léon Rémy (observateur).
* 3ème rang : Sous-officiers pilotes et observateurs - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Louis Potier, Comte de la Morandière, transmise par Nicolas de Warren, son petit-fils, que que remercie pour son aide.

Mécaniciens de l'escadrille MF 35 pendant l'été 1915 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Albert Colboc transmise par Gilles Colboc, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Cne François Marie Emmanuel de Thonel marquis d'Orgeix - Né le 14 septembre 1882 au 10, rue de Lorraine à Saint-Germain-en-Laye (Yvelines) - Fils de Charles François Marie Antoine de Thonel d'Orgeix (Capitaine au 11ème régiment de Chasseurs) et de Sébastienne Jeanne Gabrielle Delpech de Saint-Guilhem - Classe 1902 - Engagé volontaire pour trois ans au titre de l'école militaire spéciale de Saint-Cyr, le 29 octobre 1901 - Promotion du Centenaire de la Légion d'Honneur - Nommé Caporal, le 24 août 1902 - Nommé Maréchal des Logis, le 3 novembre 1902 - Est sorti de l'école de St-Cyr 71ème sur 437 élèves - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 2ème régiment de chasseurs à cheval, le 1er octobre 1903 - A suivi le cours des sous-lieutenants à l'école d'application de cavalerie du 10 octobre 1903 au 3 août 1904 - Sorti 27ème sur 79 élèves - Affecté au 1er régiment de Chasseurs à cheval, le 9 août 1904 - Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1905 - Nommé 2ème régiment de Hussards, le 9 janvier 1911 - A suivi les cours des lieutenants à l'école d'application de cavalerie du 2 octobre 1911 au 9 août 1912 - Toujours au sein du 2ème régiment de Hussards lors de la mobilisation générale de 2 août 1914 - Citation n° 31 à l'ordre de la 4ème division de cavalerie, en date du 7 août 1914 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 10 octobre 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 27 décembre 1914 - Observateur de l'escadrille mixte 35 / MF 35 du 27 décembre 1914 au 25 janvier 1915 - Observateur détaché à l'escadrille MS 26 - Passé à l'école d'aviation militaire d'Avord pour formation élémentaire au pilotage, le 1er février 1915 - Brevet de pilote militaire n° 842 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 20 avril 1915 - Nommé Capitaine, le 5 mai 1915 - Pilote du CRP de Paris du XXX au 18 septembre 1915 - Commandant de l'escadrille N 48 du 18 septembre 1915 au 26 septembre 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, le 3 mai 1916 - Chef de la division d'application de combat de l'école de Pau puis chef de la division "pilotage" de l'école de Pau du 26 septembre 1916 au 9 janvier 1918 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 25 décembre 1916 - Laché sur SPAD VII et XIII, le 17 janvier 1918 - Affecté au service aéronautique du 2ème corps d'armée, le 18 janvier 1918 - Marié avec mlle Suzanne Boulenger en 1918 - A pris un congé sans solde de trois ans - Affecté au 4ème régiment d'aviation d'observation, le 20 mai 1920 - Démissionnaire de l'armée, le 26 juin 1922 - Décédé, le 19 août 1964 - Photo Agence Rol mise en ligne par la bibliothèque numérique Gallica de la BNF - Sources : Extrait de naissance - Pam - Etat des services - LO - CCC de l'escadrille N 48 - JORF - Dernière mise à jour : 5 novembre 2017.

* Citation n° 31 à l'ordre de la 4ème division de cavalerie, en date du 7 août 1914 : "A conduit son escadron à la charge avec la plus grande énergie en l'absence de son capitaine commandant et a remporté un brillant succès."

* Citation à l'ordre de l'armée, en date du 10 octobre 1914 : "Officier qui a fait preuve en maintes circonstances de décision et de courage. Le 7 août 1914, à la tête de son escadron, a surpris, culbuté et mis en fuite un escadron ennemi, lui faisant subir de lourdes pertes. Devenu pilote aviateur, a effectué plus de deux cent cinquante heures de vol au-dessus de l'ennemi et livré trente combats aériens au cours desquels son appareil a été souvent frappé par les balles ennemies manifestant ainsi ses qualités coutumières d'audace, de décision et de sang-froid."

L'Adj Albert Delest, pilote de l'escadrille F 35 pose devant un Farman F 40 de son unité en 1916 - Photo famille Delest que je remercie pour son aide.

Adj Albert Jean Delest - Né le 7 février 1891 à Buenos-Aires (Argentine) - Fils de Jean Albert Delest et de Charlotte Moras - Avant guerre Ingénieur Électricien - Marié un garçon et une fille - Engagé au 2ème groupe d'aviation comme élève pilote, le 16 janvier 1915 - Brevet de pilote militaire n° 925 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Etampes, le 7 mai 1915 - Pilote de l'escadrille MF 1 du 1er juin au 16 octobre 1915 - Nommé Caporal, le 27 juin 1915 - Une citation à l'ordre du régiment en juillet 1915 - Nommé Sergent, le 7 septembre 1915 - Pilote de l'escadrille MF 60 du 29 octobre au 3 décembre 1915 - Pilote de l'escadrille F 35 du 4 décembre 1915 au 18 novembre 1917 - Croix de guerre - Une citation à l'ordre du corps d'armée en avril 1916 - Nommé Adjudant, le 16 août 1916 - Médaille militaire, le 20 août 1916 - 2 citations à l'ordre de l'armée, le 20 août 1916 et le 27 août 1916 - Hospitalisé à l'hôpital complémentaire n° 18 de Toul du 21 juillet au 18 novembre 1917 - Rayé du personnel navigant, le 16 novembre 1917 - Muté au 2ème groupe d'aviation de Lyon-Bron du 22 novembre 1917.

Sgt Louis Hyppolite Garsonnin - pilote de l'escadrille MF 35 - Né le 21 mai 1892 à Paris (75) - Fils d'Eugène Garsonnin et de Marie Doubre - Appelé au 79ème régiment d'infanterie, le 13 novembre 1913 - Passé à l'aviation au 2ème groupe d'aviation comme pilote, le 20 septembre 1914 - Brevet de pilote militaire n° 623 en date du 10 octobre 1914 - pilote de l'escadrille F 35 - Pilote de l'escadrille F 98 - Croix de guerre 14-18 - Médaille Militaire, le 13 mars 1916 - 2 citations à l'ordre de l'armée, le 11 février 1915, le 1er février 1916 - une citation à l'ordre du régiment, le 1er août 1915.

* Citation à l'ordre de l'armée : "Apercevant un avion allemand, l'a attaqué résolument, bien qu'il n'eût qu'une carabine et que cet avion tirât sur lui avec une mitrailleuse. Ne pouvant le mettre à en fuite, n'a pas hésité à foncer sur lui en piquant à plein moteur et l'a ainsi forcé à battre en retraite. Pilote de tout premier ordre qui joint à ses aptitudes professionnelles un courage à toute épreuve et un mépris absolu du danger. A attaqué plusieurs fois les avions ennemis et a eu son appareil atteint par des projectiles au cours de missions de reconnaissances et de bombardement. Deux fois cité à l'ordre de l'armée."

Sol Alexandre Lebleu - mitrailleur / bombardier de l'escadrille F 35 - Né le 4 février 1892 à Tours (Indre et Loire) - Fils d'Alexandre Lebleu et de Joséphine Branle - Entré en service au 5ème régiment de Cuirassiers, le 3 juin 1913 - Avant guerre mécanicien Chauffeur - Mitrailleur / bombardier de l'escadrille F 35 - Tué au cours d'un combat aérien dans les environs de la ferme Malval (02), le 6 avril 1917.

* Citation à l'ordre de l'armée : "Chargé d'une importante mission, a livré combat à cinq avions ennemis pour franchir les lignes. A disparu au cours de cette reconnaissance. Avion Caudron R 4 n° 1900"

MdL Robert Ferdinand Paul Marie Deullin - Né à Saint-Dizier (52), le 8 août 1893 - Unité d'origine 60ème régiment d'artillerie - Détaché auprès du QG du 20ème corps d'armée du 17 au 22 mai 1916 - Observateur de l'escadrille MF 35 / F 35 du 22 mai 1916 au 30 juin 1918 - Nommé Sous-Lieutenant à titre temporaire, le 4 septembre 1917 - Hospitalisé le 30 juin 1918 puis évacué sur un hôpital de l'intérieur - Brevet de pilote militaire n° 17.349 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 29 décembre 1918 - Marié avec Anne Marie Joseph Lorthois à Paris (75), le 26 avril 1919 - Décédé à Mouvaux (59), le 12 septembre 1922 - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Sgt Etienne Lingée, observateur de l'escadrille F 35, en juillet 1917 - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Sgt Etienne Emile Lingée - Né le 16 août 1888 à Paris (75) - Fils de Louis Emile Lingée et de Joséphine Cochon - Service militaire au 5ème régiment d'artillerie à pied à compter du 1er octobre 1909 - Profession avant guerre Géomètre dessinateur - Passé à l'aéronautique militaire comme mécanicien au 2ème groupe d'aviation, le 2 août 1914 - Mécanicien de la 1ère réserve n° 8 du 2 août 1914 au 16 février 1915 - Mécanicien puis Observateur-photographe de l'escadrille MF 35 / F 35 / BR 35 du 16 février 1915 au 11 septembre 1918 - Breveté mécanicien, le 15 février 1916 - Nommé Caporal, le 18 mars 1916 - Une citation à l'ordre du corps d'armée, le 28 avril 1916 - Désigné observateur photographe par décision du GQG n° 21.573 en date du 4 juillet 1916 - Nommé Sergent, le 16 août 1916 - Une citation à l'ordre de l'armée, le 7 novembre 1916 - Croix de Guerre - Médaille Militaire, le 20 février 1917 - Une citation à l'ordre de l'armée, le 20 avril 1917 - Une citation à l'ordre du corps d'armée, le 20 avril 1917 - Nommé Sous-lieutenant, le 2 juin 1918 - SFAé à compter du 11 septembre 1918.

Au centre, le Ltt Gustave Perret, pilote de l'escadrille MF 35 du 8 juillet 1915 au 25 mai 1918, pose en compagnie de ses deux mécaniciens, devant le MF 11 à moteur 80 Hp qui lui a été affecté - A droite, son frère Camille, qui a été mécanicien de cette unité du 4 octobre 1915 au 26 juin 1917 - A gauche, le second mécanicien qui reste à identifier - Photo transmise par Henri Vivant, son petit-neveu, que je remercie pour son aide.

Ltt Gustave Léon Perret - Né le 8 avril 1885 à Poisoux (Jura) - Fils de Pierre Théophile Perret et de Marie Joséphine Perréal - Classe 1902 - Recrutement de Lons-le-Saulnier sous le n° matricule ?? - Engagé au 44ème régiment d'infanterie, à compter du 17 novembre 1903 - Passé à l'aéronautique militaire, le 25 décembre 1912 - Profession avant guerre Industriel dans la mécanique - Affecté au 3ème groupe d'aviation lors de la mobilisation générale du 2 août 1914 - Affecté à la réserve de ravitaillement n° 5 - Ravitailleur de l'escadrille C 28 du 1er février au 16 avril 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1023 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 2 juin 1915 - Pilote de l'escadrille F 50 du 23 juin au 5 juillet 1915 - Pilote de l'escadrille F 35 / BR 35 du 8 juillet 1915 au 25 mai 1918 - Croix de Guerre et une citation à l'ordre de l'armée en septembre 1915 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 5 octobre 1915 - Une citation à l'ordre du corps d'armée en juillet 1916 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 8 octobre 1916 - Détaché au GDE (Groupement des Divisions d'Entrainement) du 23 juin au 3 juillet 1917 - Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée, le 3 août 1917 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 8 octobre 1917 - Stage sur Caudron R XI du 6 au 11 janvier 1918 - Détaché à la RGA du Bourget du 5 au 22 mars 1918 - Pilote de l'escadrille R XI 239 du 25 mai au 15 septembre 1918 - Pilote et commandant de l'escadrille C XI 242 du 17 septembre au 31 décembre 1918 - Pilote de l'escadrille BR 221 du 1er au 6 janvier 1919 -  Nommé Commandant de la sous-commission de Toussus-le-Noble, le 6 janvier 1919 - Affecté au 4ème RAO pour mission en Pologne - Affecté au 32ème régiment d'aviation, le 22 février 1922 - Décédé à l'hôpital militaire Sédillot de Nancy, le 9 octobre 1924.

Sol Camille Jérome Perret - Né le 22 mars 1883 à Poisoux (Jura) - Fils de Pierre Théophile Perret et de Marie Joséphine Perréal -Classe 1903 - Recrutement de Lons-le-Saulnier sous le n° matricule 386 - Service militaire au 152ème régiment d'infanterie, à compter du 8 novembre 1904 - Profession avant guerre Commerçant Métallurgiste - Mobilisé au 244ème RI, le 3 août 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme mécanicien, le 6 juillet 1915 - Formation à l'école d'aviation militaire de Lyon-Bron jusqu'au 1er octobre 1915 - Mécanicien de l'escadrille F 35 du 4 octobre 1915 au 26 juin 1917 - Hospitalisé le 5 juin et transféré sur un hôpital de l'intérieur - Mécanicien de l'escadrille de protection du GQG du 5 janvier au 5 septembre 1918 - Mécanicien de l'IMA à compter du 5 septembre 1918.

Ltt Louis Nicolas Potier, Comte de La Morandière - Né le 3 août 1889 à La Fontaine, commune d'Hénouville (Seine-Maritime) - Fils de Louis Marie Gabriel Potier de La Morandière et de Henriette Darcel - Domiciliés au château de Roujoux, commune de Fresnes (Loir et Cher) - Engagé à l'école Polytechnique en 1909 - Affecté à l'école d'application de l'artillerie et du Génie à Fontainebleau en 1913 et 1914 - Affecté au 8ème régiment d'artillerie de Campagne, lors de la mobilisation générale -  Officier d'artillerie détaché à l'escadrille MF 35 comme observateur du 5 août au 5 novembre 1915 - Une citation (aéronautique) à l'ordre du corps d'armée en date du 6 octobre 1915 - Désigné comme instructeur à l'école militaire de Fontainebleau (Ordre du GQG n° 16.517), le 5 novembre 1915 - Affecté au 114ème régiment d'artillerie, le 20 juin 1916 - Affecté au 276ème régiment (je n'ai pas la date) -  Affecté à la Sous-direction du service auto du Ministère de la Guerre, le 2 février 1919 - Affecté au 118ème régiment d'artillerie, le 2 décembre 1919 - Chevalier de la légion d'Honneur, le 16 juin 1920 (JO du 10 décembre 1920) - Marié avec Claire Marie Marthe de Vogüe, le 21 juin 1920 - Ils auront six enfants : Louise - Henriette - Madeleine - René - Jean - Gilles - Administrateur de sociétés - Décédé au 4, rue Bayard à Paris 8ème, le 22 février 1964 - Photo Louis Potier, Comte de la Morandière, transmise par Nicolas de Warren, son petit-fils, que que remercie pour son aide.

* Citation à l'ordre de l'armée : Louis Nicolas Potier de la Morandière - Capitaine au 114ème régiment d'artillerie : "Brillants services de guerre comme observateur en avion, comme commandant de batterie, comme instructeur en Amérique. Ardent, méprisant le danger, d'une grande valeur intellectuelle et professionnelle. Trois citations."

Sol Camille Jérome Perret - Né le 22 mars 1883 à Poisoux (Jura) - Fils de Pierre Théophile Perret et de Marie Joséphine Perréal - Classe 1903 - Recrutement de Lons-le-Saulnier sous le n° matricule 386 - Service militaire au 152ème régiment d'infanterie, à compter du 8 novembre 1904 - Profession avant guerre Commerçant Métallurgiste - Mobilisé au 244ème RI, le 3 août 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme mécanicien, le 6 juillet 1915 - Formation à l'école d'aviation militaire de Lyon-Bron jusqu'au 1er octobre 1915 - Mécanicien de l'escadrille F 35 du 4 octobre 1915 au 26 juin 1917 - Hospitalisé le 5 juin et transféré sur un hôpital de l'intérieur - Mécanicien de l'escadrille de protection du GQG du 5 janvier au 5 septembre 1918 - Mécanicien de l'IMA à compter du 5 septembre 1918 - Photo transmise par Henri Vivant, son petit-neveu, que je remercie pour son aide.

Cne Marie Jean Gabriel Charles Simian - Né le 29 septembre 1880 à Marseille (Bouches-du-Rhône) - Fils de Gabriel Marie Adolphe Simian (négociant) et de Jeanne Françoise Celly - Domiciliés au 2, rue Nicolas à Marseille (Bouches-du-Rhône) puis au 14, rue de Constantine à Alger (Algérie) - Profession Etudiant en droit - Marié avec Mlle Maïa Eugénie Yvonne Stephann à Alger, le 8 juin 1903 - Ils auront deux filles Christiane et Andrée - Domiciliés au 14, rue de Constantine à Alger - Classe 1900 - Recrutement d'Alger sous le matricule n° 344 - Service militaire à la 1ère batterie du 11ème Bataillon d’Artillerie à pied d’Afrique, à compter du 14 octobre 1901 - Fin de service militaire et envoi dans la disponibilité, le 25 octobre 1902 - Nommé Brigadier de réserve, le 30 octobre 1902 - Affecté, dans la réserve, au 6ème groupe d’artillerie d'Afrique en juillet 1903 - Nommé Maréchal des logis de réserve, le 6 septembre 1903 - A accompli une période d'exercices au 11ème bataillon d'artillerie à pied du 1er au 28 mai 1905 - Nommé Sous-lieutenant de réserve au 19ème corps d'armée, en date du 2 juillet 1906 - Nommé lieutenant et affecté au 11ème bataillon du 6ème groupe d’artillerie à pied d'Afrique, le 25 février 1910 - Nommé Lieutenant de réserve, le 2 juillet 1910 - A accompli une période d'exercices au 6ème groupe d'artillerie à pied du 31 janvier au 23 février 1911 - Vainqueur de la coupe de France d'épée en 1913 - A suivi une période d'instruction comme lieutenant de réserve au 6ème groupe d'artillerie à pied du 5 au 26 février 1913 - Profession avant guerre Courtier en vins - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale au 6ème Groupe d’artillerie à pied d'Afrique, le 2 août 1914 - Mis à la disposition de l'aéronautique du camp retranché de Paris (CRP) comme observateur, le 14 décembre 1914 - Observateur de l'escadrille MF 35 du 6 avril au 1er mai 1915 - Participe à la bataille de l'Yser en avril 1915 - Observateur de l'escadrille MF 52 du 1er au 10 mai 1915 - Observateur de l'escadrille MF 55 du 14 mai 1915 au 22 septembre 1916 - C'est lui qui a repéré et photographié le canon de 38 cm en batterie qui tirait sur Dunkerque - Blessé au combat par une éclat d'obus dans l'oeil droit avec corps étranger dans la cornée, kératite infectieuse, le 29 juillet 1915 - Rentré de convalescence en septembre 1915 - Citation à l’ordre du Service aéronautique du 36ème corps d’armée, en date du 27 août 1915 - Participe à la bataille de Champagne en Septembre 1915 - Chevalier de la Légion d'Honneur, Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'armée, en date du 28 octobre 1915 - Nommé Capitaine de réserve à titre définitif, le 6 mai 1916 - Participe à la bataille de Verdun en mai 1916 - Blessé au cours d'un accident d'avion avec contusion de la cage thoracique, plaie contuse du genou et évacué sur l'hôpital de la Queue de Mala, le 25 juin 1916 - Retour de convalescence, le 13 septembre 1916 - Adjoint du commandant du service aéronautique du 1er corps d'armée du 22 septembre 1916 au XX XXX 1916 - Adjoint du commandant du service aéronautique du 32ème corps d'armée (6ème armée) du XX XXX au XXX octobre 1916 - Participe à la bataille de la Somme en octobre 1916 - Adjoint du commandant du service aéronautique du 20ème corps d'armée du XX octobre 1916 au 12 septembre 1917 - Participe à la bataille de l'Aisne en avril 1917 - Citation à l’ordre de l’Aéronautique de la 6ème Armée, en date du 26 juin 1917 - Détaché au GDE, le 13 septembre 1917 - Brevet de pilote militaire n° 13.973 obtenu au GDE, le 6 juin 1918 - Nommé adjoint du commandant du GDE - Dirigé vers le centre de groupement de Mailly, le 17 février 1919 - Démobilisé, le 28 février 1919 - Domicilié au 14, rue de Constantine à Alger, à compter de cette date - Conseiller municipal de la ville d'Alger de 1919 à 1925 - Affecté, dans la réserve, au 36ème régiment d'aviation d'observation, le 1er août 1920 - Courtier en vins près le tribunal de commerce d'Alger - Affecté, dans la réserve, au 1er groupe d'aviation d'Afrique, le 1er janvier 1923 - Passé à l'arme de l'aéronautique, dans la réserve, le 7 juillet 1923 - Membre de la Chambre Syndicale des Courtiers assermentés à Alger - Finaliste au championnat de France d'escrime en 1926 - Premier adjoint au maire de la ville d'Alger de 1929 à 1935 - Officier du Nicham Iftikar en 1931 - Officier du Ouissam Alaouite en 1931 - Médaille d'or de l'éducation physique, le 10 février 1935 - Nommé Conseiller honoraire du commerce extérieur de la France, le 2 août 1936 - Vice-président de la Chambre de Commerce d’Alger - Officier de la Légion d'Honneur, en date du 3 août 1937 - Membre du Conseil Supérieur des Chemins de fer d’Algérie - Membre de la Société des auteurs et compositeurs de musique - Président de la Section de musique de la Société des Beaux-Arts - Président de la Fédération des Escrimeurs Algériens - Président de l’Automobile Club d’Algérie - Membre fondateur de l’Aéro-Club d’Alger - Président de la Chambre de Commerce d’Alger, en date du 2 mars 1940 - Décédé à Alger, le 19 décembre 1949 - Sources : Registre des naissances de la ville de Marseille - Acte de mariage - Pam - Liste des brevets militaires - Etat des services - CCC de l'escadrille MF 35 - CCC de l'escadrille MF 52 - CCC de l'escadrille MF 55 - Fiche Matricule extraite du site ANOM (Alger) - LO - JORF - Biographie écrite par Albin Denis et Dominique Gay - Dernière mise à jour : 9 octobre 2017.

* Citation à l’ordre du Service aéronautique du 36ème corps d’armée, en date du 27 août 1915 : "Jeune soldat observateur, a déjà fait preuve dans ses différentes missions du plus bel entrain et d’un grand mépris du danger, chargé de photographier la grosse pièce défendant Dunkerque, est retourné au-dessus d’elle trois jours successifs, prenant chaque fois de nombreux clichés, malgré le tir violent et précis auquel était en butte son appareil et dont un de ses camarades avait été précédemment victime au même endroit."

* Chevalier de la Légion d'Honneur, Croix de Guerre avec palme et citation à l'ordre de l'armée du Ltt Charles Simian, observateur d'artillerie à l'escadrille MF 55, en date du 28 octobre 1915 : "Observateur d'artillerie de tout premier ordre, comptant plus de cents heures de vol au-dessus de l'ennemi. S'est acquitté en maintes circonstances de missions délicates et périlleuses. Blessé à l'oeil, au cours d'un réglage difficile, a rejoint l'escadrille sans attendre la fin de sa convalescence, s'est dépensé sans compter au cours des opérations de fin septembre, n'hésitant pas, malgré un feu nourri de mitrailleuses, à survoler à moins de 200 mètres les lignes ennemies et rapportant des renseignements précieux pour l'action de notre artillerie."

* Citation à l’ordre de l’Aéronautique de la 6ème Armée, en date du 26 juin 1917 : "A rendu pendant les opérations de l’Aisne de signalés services; a fait preuve dans l’organisation et le fonctionnement de son service de renseignements, de remarquables qualités d’intelligence et d’énergie."

Slt Jacques Edgard Pierre Lebouc - Né le 4 juin 1895 à Rennes (Ille-et-Vilaine) - Fils de Georges Pierre Louis Lebouc (capitaine d'artillerie, attaché à l'état-major du gouvernement militaire de Paris) et de Marguerite Marie Françoise le Bastard - Domiciliés au 4, rue St-Martin à Rennes (Ille-et-Vilaine) - Profession avant guerre Etudiant en préparation à l'admission à l'école militaire spéciale de St-Cyr - Domicilié au 18, avenue Charles Floquet à Paris (75) - Classe 1915 - Recrutement du 2ème bureau de Paris (75) sous le matricule n° 6146 - Engagé pour la durée de la guerre au titre du 5ème régiment de chasseurs à cheval caserné à St-Malo (Ille-et-Vilaine), le 18 août 1914 - Nommé Brigadier, le 19 novembre 1914 - Nommé Maréchal des Logis, le 20 février 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 10 février 1915 - Nommé Aspirant de cavalerie, le 9 avril 1915 - Formation officier de réserve à l'école d'application de cavalerie de Saumur, le 10 avril 1915 - Nommé Aspirant, à titre temporaire, le 20 juin 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1308 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 20 août 1915 - Stage de perfectionnement et de spécialisation du 21 août au 14 septembre 1914 - Pilote de l'escadrille MF 35 du 14 septembre au 4 octobre 1915 - Nommé Sous-lieutenant, le 21 septembre 1915 - Désigné pour le front d'Orient, le 3 octobre 1915 - Dirigé vers le 2ème groupe d'aviation de Lyon-Bron - Pilote de l'escadrille MF 86 S du front d'Orient (future escadrille 503 du front d'Orient) du 18 novembre 1915 au 21 janvier 1916 - Pilote de l'escadrille MF 85 / F 385 du front d'Orient (future escadrille 502) du 21 janvier au 27 juillet 1916 - Retour en France à une date qui reste à préciser - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 2 au 27 septembre 1916 - Pilote de l'escadrille N 62 du 5 novembre 1916 au début 1917 - Pilote du GDE du Début 1917 au 6 février 1917 - Pilote de l'escadrille N 390 d'Orient / 506 du front d'Orient du 6 février 1917 au 28 juillet 1918 - Grièvement blessé, aux commandes d'un Nieuport monoplace, au cours d'un combat aérien en dégageant un équipier, le 19 mars 1917 - Citation à l'ordre de l'armée d'Orient, en date du 3 avril 1917 - Hospitalisation et convalescence - Retour à l'escadrille 506 après convalescence - Nommé Lieutenant, le 9 avril 1917 - Une victoire homologuée, en coopération avec le MdL René Hébert, aux commandes d'un SPAD VII, contre un LVG abattu au sud-ouest de Florina, le 22 août 1917 - Les deux aviateurs allemands ont été blessés et faits prisonniers - Citation à l'ordre de l'armée d'Orient, en date du 22 août 1917 - Marié avec Mlle Marie Honorée Faustine Louise Sainte-Colombe à la mairie du 8ème arrodissement de Paris, le 4 février 1918 - Commandant de l'escadrille SPA 506 d'Orient du XX juin au 28 juillet 1918 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 26 juillet 1918 - Tué au cours d'un combat aérien, aux commandes d'un Breguet 14 A2, lors d'une mission dans les environs de Kanatharci, à 21 km au nord-est de Monastir (Grèce), le 28 juillet 1918 - Il faisait équipage avec le Cal Roger Baville (obs) qui a également perdu la vie dans ce combat - Leur adversaire était probablement le Vfw Gerhard Fieseler du Jasta 25 (sa 8ème victoire) qui pilotait un Albatros D V - A été mis en terre dans le cimetière de Kanatharci (Grèce) - Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 16 septembre 1918 - Photo Ltt Pierre Arthur transmise par Jean-Philippe Dréano, que je remercie pour son aide - Elle a été prise lors du trajet de Marseille à Salonique (Grèce) sur le Duc D'Aoste - Sources : Registre des naissances de la ville de Rennes (Ille-et-Vilaine) - Pam (2 fiches) - Liste des brevets militaires - Fiche matricule du département de l'Ille-et-Vilaine - CCC de l'escadrille MF 35 - CCC de l'escadrille 503 d'Orient - CCC de l'escadrille 502 d'Orient - CCC de l'escadrille N 62 - CCC de l'escadrille 506 - LO - JORF - MpF - Dernière mise à jour : 23 novembre 2018.

* Citation à l'ordre de l'armée d'Orient du Slt Jacques Edgard Pierre Lebouc, piloté à l'escadrille N 390, en date du 3 avril 1917 : "Officier de premier ordre. dans l'aviation depuis plus de vingt mois. Excellent pilote qui vole par tous les temps et recherche toujours les missions les plus difficiles. Le 19 mars 1917, a fait preuve d'un sang-froid et d'un courage remarquables en attaquant résolument et à bout portant, malgré l'infériorité notoire de son appareil, deux avions ennemis qui se précipitaient sur l'avion de réglage qu'il était chargé de protéger. A sauvé ainsi la vie de deux de ses camarades et a été blessé au cours du combat très dur."

* Citation à l'ordre de l'armée d'Orient du Ltt Jacques Edgard Pierre Lebouc, piloté à l'escadrille 506 , en date du 22 août 1917 : "Pilote de chasse adroit et brave. A la tête d'une section de trois avions, a attaqué, le 22 août, une escadrille de bombardement supérieure en nombre et l'a dispersée, l'empêchant ainsi de remplir sa mission. A eu personnellement deux combats au cours de cette expédition et a contribué, par son intervention , qui s'est produite après un premier combat livré par un de ses pilotes, a abattre un avion ennemi dans nos lignes, au-dessus même de l'objectif à bombarder."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Ltt Jacques Edgar Pierre, à l'aéronautique d'une armée, en date du 26 juillet 1918 : "Commandant d'escadrille hors de pair et d'un allant personnel remarquable. Pilote aussi habile dans la chasse que dans le bombardement. Blessé grièvement en avion, le 19 mars 1917, en dégageant et sauvant un de ses camarades. A abattu un avion ennemi, le 22 août 1917. Mis temporairement à la tête d'un groupe d'avions de bombardement, vient de se distinguer en dirigeant en personne une série d'opérations lointaines au cours desquelles il a infligé à l'ennemi de lourdes pertes constatées. Trois fois cité dont deux fois à l'armée."

* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Ltt Jacques Edgard Lebouc, pilote à l'escadrille 506, en date du 16 septembre 1918 : "Officier d'élite d'une bravoure inlassable. Toujours en tête de ses pilotes. Disparu glorieusement au cours d'une mission de bombardement, après un dur combat contre plusieurs avions ennemis."

Adj Joseph Louis Marie Kerneïs - Né le 14 avril 1892 à Morlaix (Finistère) - Fils de François Michel Kerneis (Avoué) et de Marie Anne Pauline Pouliquen, domiciliés au 20, rue des Brebis à Morlaix (Finistère) - Profession avant guerre Etudiant (Bac et licence) - Domicilié à Paris (75) - Classe 1912 - Recrutement du bureau de Brest (Finistère) sous le matricule n° 339 - A obtenu un sursis d'un an pour effectuer son service militaire en 1913 - Brevet de pilote FAI n° 1573, obtenu sur avion Maurice Farman et délivré sur sa demande par l'Aéroclub de France, le 19 décembre 1913 - Mobilisé au titre du 2ème groupe d'aéronautique de St-Cyr, le 12 août 1914 - Brevet de pilote militaire n° 694 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 18 février 1915 - A l'école d'Avord, jusqu'au 23 février 1915 - Pilote de la réserve générale d'aviation (RGA), le 23 février 1915 - Aux annexes RGA de Chartres et de Saint-Cyr du 14 au 20 mars 1915 - Livraison d'un avion à l'escadrille MF 40 du 31 mars au 11 avril 1915 - Pilote de l'escadrille MF 35 du 12 avril 1915 au 11 mars 1916 - Nommé Caporal, le 4 mai 1915 - Citation à l'ordre du régiment, en date du 12 juin 1915 - Nommé Sergent, le 27 juin 1915 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 21 octobre 1915 - Nommé Adjudant, le 11 mars 1916 - Grièvement blessé au cours d'un accident d'avion sur le terrain d'aviation de Lemmes (Meuse), le 11 mars 1916 - Au retour d'une mission sur les lignes, par un temps nuageux, alors qu'il volait à l'altitude de 300 mètres, il ne voit pas le câble d'un ballon captif - Son avion après avoir heurté le câble, bascule et s'écrase au sol - Le pilote a été tué sur le coup - Son corps a été évacué sur l'hôpital complémentaire n° 12 de Vadelaincourt (Meuse) - Il faisait équipage avec l'Asp André Huré (observateur) - Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 24 mars 1916 - Inhumé initialement au cimetière militaire de Verdun (Meuse) - Son corps a été repris par sa famille, le 10 juin 1922 - Après une messe à l'église de Saint-Mathieu de Morlaix, il a été inhumé dans le caveau familial de la famille "Kerneis-Pouliquen" dans le cimetière Saint-Charles à Morlaix (Finistère) - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 1er août 1922 - Photo Joseph Kerneis transmise par Claude Brunet, son neveu, que je remercie pour son aide - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales du Finistère - CCC de l'escadrille MF 35 - CCC de l'escadrille MF 40 - Revue L'Aérophile - MpF - JORF - Dernière mise à jour : 4 avril 2020.

* Citation à l’ordre de l’Armée du Sgt Joseph Kerneis, en date du 21 octobre 1915 : "S’est dépensé sans compter en exécutant journellement des réglages de tirs éloignés par des temps très mauvais. D’un sang-froid extraordinaire et d’une adresse à toute épreuve, a toujours rempli les missions qui lui ont été confiées. A 170 heures de vol, dont 120 sur les lignes ennemies. A eu plusieurs fois son avion atteint par les projectiles et a livré de nombreux combats à des avions ennemis“.

* Citation à l’ordre de l’Armée, à titre posthume, de l'Adj Joseph Kerneis, pilote de l'escadrille MF 35, en date du 24 mars 1916 : "Pilote remarquable, ayant plus de 100 heures de vol sur les lignes. Le 11 mars 1916, rentrant d’une mission photographique dans des conditions atmosphériques très dures et après de violents combats avec des avions ennemis, a fait une chute mortelle.“

* Médaille Militaire et citation à l’ordre de l’Armée, à titre posthume de l'Adj Joseph Louis Marie Kerneis, en date du 1er août 1922 : "Pilote remarquable, ayant plus de 100 heures de vol sur les lignes ennemies. Le 11 mars 1916, rentrant d’une mission photographique dans des conditions atmosphériques très dures et après de violents combats avec des avions ennemis, a fait une chute mortelle. A été cité."

Cne Jacques Marie Germain Bignon - Né le 25 février 1891 à Paris 7ème (75) - Fils de Marcel Jean Baptiste Bignon et de Marie Emilienne Félicie Germaine Bessières - Domiciliés au 8, avenue de Villars à Paris 7ème - Classe 1911 - Je n'ai pas trouvé le bureau qui a assuré son recensement militaire - Engagé à l'école polytechnique, à compter du 1er octobre 1911 - Classé 229ème en liste supplémentaire - Classé 143ème sur 215 en 1913 - Classé 134ème sur 215 lors de l'examen final de 1914 - Affecté au 37ème régiment d'artillerie de campagne - Affecté au 48ème régiment d'artillerie de campagne - Passé à l'aéronautique comme observateur, le 14 novembre 1914 - Observateur détaché à l'escadrille REP 15 à compter du 14 novembre 1914 - Observateur affecté à l'escadrille REP 15 du 1er décembre 1914 au 30 mars 1915 - Observateur de l'escadrille MF 1 / F 1 du 30 mars 1915 au 10 février 1916 puis du 2 décembre 1916 au 27 mars 1917 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 25 février 1915 - Citation à l'ordre du régiment en mai 1915 - Citation à l'ordre de l'armée en juillet 1915 - Croix de Guerre - Blessé par une éclats d'obus de DCA au genou, le 15 novembre 1915 - Citation à l'ordre de l'armée en novembre 1915 - Détaché à l'escadrille MF 54 du 1er au 3 décembre 1915 - Grièvement blessé d'une balle au mollet et hospitalisé à l'ambulance 5/38, le 10 février 1916 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, le 21 février 1916 - Rentré de convalescence, le 25 novembre 1916 - Réaffecté à l'escadrille F 1, le 2 décembre 1916 - Cours de perfectionnement à Beauvais du 2 au 17 janvier 1917 - Désigné comme instructeur du cours des élèves observateurs au GDE, le 23 mars 1917 - Suit des cours de pilotage au GDE à compter du 8 avril 1917 - Brevet de pilote militaire n° 6490 obtenu au GDE, le 22 mai 1917 - Commandant de l'escadrille F 35 / AR 35 du 25 juin 1917 au XX mars 1919 - Nommé Capitaine à titre temporaire, le 24 juillet 1917 - Détaché au GDE du 20 juillet au 7 août 1917 - Envoyé en roumanie dès la fin de la guerre afin de se battre contre les armées bolcheviques russes - Marié avec Geneviève Elisabeth Eugènie Marie Tollu à Paris (8ème), le 6 mai 1919 - Affecté au 25ème régiment d'artillerie - Démissionnaire de l'armée - Intégre la manufacture nationale d'armes de Châtellerault - Ne se fait pas à la vie civile et réintégre l'artillerie, son arme de prédilection, en 1921 - Nommé Chef d'escadron - Affecté à l'école supérieure de la Guerre à Fontainebleau - Officier de la Légion d'Honneur, le 17 décembre 1933 - Affecté au 3ème bureau de l'état-major de l'armée - Nommé Lieutenant-colonel, le 25 décembre 1935 - Nommé Colonel - Commandant du 40ème régiment d'artillerie en 1939 - Nommé Général de brigade - Commandant de l'artillerie divisionnaire de la 2ème DINA à Haubourdin et les faubourgs de Lille où ils stopperont l'armée allemande du 25 au 31 mai 1940, permettant aux soldats britanniques et français d'embarquer à Dunkerque - Le Général Waeger, qui commandait les troupes allemandes, a fait rendre les honneurs militaires aux soldats français de Lille sur la place de la ville - Prisonnier de Guerre dans un Oflag de 1940 à 1945 - Commandeur de la Légion d'Honneur, le 30 décembre 1943 - Nommé Général de brigade aérienne - Décédé à Castelmayran (Tarn-et-Garonne), le 6 octobre 1952 - Photo Jacques Bignon transmise par Jérôme Bignon, son petit-fils, que je remercie pour son aide - Sources : Extrait de naissance - Site de l'école Polytechnique - Pam - CCC de l'escadrille F 35 / AR 35 - LO - JORF - Acte de décès - Site Geneanet - Dernière mise à jour : 31 octobre 2020.

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Jacques Marie Germain Bignon, en date du 21 février 1916 : "Excellent officier observateur, expérimenté en brave. Le 7 novembre 1915, a attaqué avec un mousqueton un avion ennemi équipé d'une mitrailleuse et a terminé sa mission bien que son appareil ait subi de graves avaries. Le 15 novembre, a achevé une mission sous le feu ininterrompu de plus d'une heure, avec un appareil criblé d'éclats, et bien qu'il est été lui-même blessé au genou. Le 10 février 1916, au cours d'une attaque, a assuré son service à 400 mètres d'altitude, et, blessé grièvement, par une balle, n'est revenu dans nos lignes qu'après avoir été relevé."

* Officier de la Légion d'Honneur du Chef d'escadron Jacques Marie Germain Bignon, breveté de l'école supérieure de la Guerre, en date du 17 décembre 1933 : "23 ans de service, 5 campagnes, 1 blessure, 2 citations, chevalier du 21 février 1916."

 

Photo du Slt Jean Arcaute

Adj Jean Arcaute - Né le 5 août 1890 au 47, rue de Révol à Oloron-Sainte-Marie (Pyrénées-Atlantiques) - Fils de Jean-Pierre Arcaute (marchand de vins) et de Jeanne Saradar (ménagère) - Profession avant guerre aide-contremaître dans une tannerie - Classe 1910 - Recrutement de Pau (Pyrénées-Atlantiques) sous le matricule n° 1211 - A bénéficié d'un sursis pour l'année 1911 - Appelé pour effectuer son service militaire, au titre du 1er groupe d'aéronautique de Lyon-Bron, le 10 octobre 1912 - Nommé Caporal, le 11 novembre 1913 - Affecté au 1er groupe d'aviation, le 28 novembre 1913 - Remis au grade de soldat de 2ème classe, sur sa demande, le 29 septembre 1914 - Affecté comme mécanicien au 3ème groupe à l'école d'aviation militaire de Pau - Affecté comme mécanicien à l'école d'aviation militaire de Dijon - Mécanicien de l'escadrille BL 10 - Mécanicien affecté au CRP - Envoyé à l'école d'aviation de Pau pour effectuer sa formation élémentaire d'élève pilote - Brevet de pilote militaire n° 1851 obtenu à l'école d'aviation militaire de Pau, le 23 octobre 1915 - Pilote de l'escadrille C 89 / C 389 du front d'Orient (future escadrille 505) du 22 novembre 1915 au (après le 4ème trimestre 1916) - Nommé Caporal, le 2 mars 1916 - En décollant de Salonique, a rejoint la capitale roumaine, Bucarest, via Sofia en survolant les lignes ennemies, pour y porter des ordres, soit un périple de 1150 km dont 800 km sur les territoires occupés par l'ennemi - A été décoré de la Vertu militaire roumaine - Citation à l'ordre de l'aéronautique en juin 1916 - En subsistance au Parc d'aviation du 1er juillet au 2 août 1916 - Nommé Sergent, le 1er juillet 1916 - Citation à l'ordre de l'armée en septembre 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 7 octobre 1916 - En subsistance au parc d'aviation, le 1er novembre 1916 - En convalescence jusqu'au 4 septembre 1917 - Pilote du GDE du 4 au 21 septembre 1917 - Pilote de l'escadrille C 224 / BR 224 du 21 septembre 1917 au 22 novembre 1918 - Nommé Adjudant, le 21 septembre 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 6 février 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 7 mai 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, le 20 septembre 1918 - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, le 9 octobre 1918 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, à titre temporaire, le 17 novembre 1918 - Médaille de la bravoure de Belgique - Pilote de l'escadrille BR 231 du 26 novembre 1918 au 2 mars 1919 - Pilote de l'escadrille BR 35 du 2 mars au 1er juillet 1919 - En mission du 16 au 25 avril 1919 - Démobilisé, le 23 août 1919 - Pilote d'essai de la Société d'aviation SIA - Domicilié à la maison SIA à Angers (Maine-et-Loire), à compter du 23 août 1919 - Domicilié au 48, faubourg Poissonnière à Paris (75), à compter du 29 novembre 1919 - Affecté, dans la réserve, au 31ème régiment d'aviation d'observation, le 25 mai 1921 - A effectué une période de réserve au 31ème régiment d'aviation du 12 au 26 septembre 1921 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, à titre définitif, le 18 novembre 1922 - Pilote de la société Latécoère à Toulouse (Haute-Garonne) - A été un des premiers pilotes a réaliser le trajet Toulouse-Casablanca - Sera plus tard chef des centres de Dakar, Bron et Bordeaux - Affecté, dans la réserve, au 36ème groupe d'aviation de Pau, le 1er avril 1923 - Nommé Lieutenant de réserve, le 9 octobre 1924 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 8 novembre 1926 - A effectué une période de réserve au 36ème groupe d'aviation du 1er au 15 mars 1928 - A effectué une période de réserve supplémentaire au 36ème groupe d'aviation du 2 au 16 avril 1929 - A effectué une période de réserve au centre de mobilisation d'aviation n° 36 du 1er au 15 octobre 1930 - Placé en "Affectation spéciale" au titre du gouvernement militaire de Paris, le 23 décembre 1930 - A effectué une période de réserve supplémentaire au centre de mobilisation d'aviation n° 36 du 26 juin au 1er juillet 1931 et 5 au 13 juillet 1931 - Nommé Capitaine, le 25 décembre 1931 - A effectué une période de réserve supplémentaire au centre de mobilisation d'aviation n° 36 du 12 au 26 septembre 1932 - Rayé de l'affectation spéciale et réintégré au centre de mobilisation d'aviation n° 71, le 17 décembre 1932 - A effectué une période de réserve supplémentaire au centre de mobilisation d'aviation n° 36 du 1er au 6 septembre 1933 - S'est entrainé et a réalisé 10h35 de vol au centre des réserves d'Orly en 1934 - A conçu un estimateur de vitesse et une grille de dérive pour régler les problèmes posés par la navigation à l'estime - Domicilié à San Mardi Viléo à Praia dans les Iles du Cap Vert Calseta, à compter du 30 mars 1935 - Proposé pour le maintien dans les cadre avec pension d'invalidité temporaire de 10 % pour séquelles de paludisme avec insuffissance hépatique par la commission de réforme de Bordeaux (Gironde), le 8 octobre 1936 - Pension temporaire de 10 % accordée du 8 octobre 1936 au 7 octobre 1938 - A accompli une période d'exercices volontaire à la 101ème escadre du 27 janvier au 15 février 1936 - Affecté à la base aérienne de Toulouse-Francazal, le 1er décembre 1936 - Classé comme "Cadre navigant pilote", le 2 février 1937 - Croix de 3ème classe des services aériens volontaires, le 21 avril 1937 - Grade d'officier de la Légion d'Honneur, en date du 7 mai 1937 - Nommé Commandant de réserve, le 9 juin 1937 - A effecté une période d'exercices volontaires à la 23ème escadre du 19 au 27 mai et du 16 au 21 juin 1937 - Maintenu dans le cadre navigants des officiers de réserve de l'Air, le 25 novembre 1937 - Décédé à Pau, le 29 avril 1938 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 123) de la ville d'Oloron-Ste-Marie (Pyrénées-Atlantiques) - Pam - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales des Pyrénées-Atlantiques - CCC de l'escadrille C 89 / C 389 / 505 - CCC de l'escadrille C 224 / BR 224 - CCC de l'escadrille BR 231 - CCC de l'escadrille BR 35 - JORF - Journal "Le Patriote des Pyrénées" - Journal "Les Jeunes" - Revue "Les Ailes" - Dernière mise à jour : 14 janvier 2022.

* Citation à l'ordre de l'armée du Sgt Jean Arcaute, pilote à l'escadrille C 389, en date du 7 octobre 1916 : "Pilote de premier ordre. Bravoure et conscience au-dessus de tout éloge. A exécuté en Orient de nombreuses reconnaissances à l'intérieur des lignes ennemies et contribué à établir la plupart des photographies des organisations défensives bulgares sur le front de (censuré). Nombreux bombardements dont plusieurs difficiles et à grande distance."

* Citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Jean Arcaute, pilote à l'escadrille BR 224, en date du 6 février 1918 : "Pilote des plus hardis, faisant sans cesse preuve de la plus merveilleuse bravoure en exécutant de nombreuses reconnaissances photographiques à longue portée. Entre autres le (censuré) où il en a exécuté deux très éloignées le même jour. Le (censuré), ayant eu son avion criblé d'éclats d'obus tout autour de lui, au passage des lignes, n'en termina pas moins sa mission poussant loin en territoire ennemi et en rapportant les plus remarquables renseignements photographiques."

* Citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Jean Arcaute, pilote à l'escadrille BR 224, en date du 7 mai 1918 : "Pilote photographe hors de pair, modèle d'audace et h'abileté. A exécuté jusqu'à deux fois par jour, dans un secteur très dangereux, des missions éloignées, et a rapporté chaque fois de précieux renseignements malgré les combats violents qu'il dut livrer aux patrouilles ennemies."

* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Jean Arcaute, pilote à l'escadrille BR 224, le 9 octobre 1918 : "Pilote photographe hors de pair, modèle d'audace et d'habileté. A exécuté jusqu'à deux fois par jour, dans un secteur très dangereux, des missions éloignées, et a rapporté chaque fois de précieux renseignements, malgré les combats violents qu'il dut livrer aux patrouilles ennemies."

* Citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Jean Arcaute, pilote à l'escadrille BR 224, le 20 septembre 1918 : "pilote photographe, spécialiste des missions éloignées et des grands raids accomplis parfois, à plus de 100 kilomètres chez l'ennemi. A donné au cours de leur exécution les plus magnifiques preuves d'énergie et de courage. Le 28 juin, au cours d'une reconnaissance, a tenu tête à 4 avions ennemis et, manœuvrant avec le plus grand sang-froid, a permis à son observateur d'en abattre un dans ses lignes. Une blessure. Cinq citations."

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur du Ltt Jean Arcaute, pilote au 36ème groupe d'aviation, en date du 8 novembre 1926 : "13 ans de services, 5 campagnes. A accompli une période d'entrainement aérien volontaire. A été blessé et cité."

* Grade d'officier de la Légion d'Honneur du Cne Jean Arcaute, en date du 7 mai 1937 : "24 ans de services, 4 campagnes. A été blessé et cité. Chevalier de la Légion d'Honneur du 8 novembre 1926. A accompli dix périodes d'entrainements aérien volontaires."

 

Photo de l'Adj Robert Gillard

MdL Jean-Marie Robert Gillard - Né le 8 mars 1892 au lieu dit de Darrouban sur le territoire de la commune de Portets (Gironde) - Fils de Jean Gillard (propriétaire) et de Jeanne Boyreau - Parents domiciliés à Cabanac (Gironde) en 1912 - Profession avant guerre Cultivateur - Classe 1912 - Recrutement de Bordeaux (Gironde) sous le matricule n° 764 - Appelé pour effectuer son service militaire, au titre du 22ème régiment de Dragons, le 1er octobre 1913 - Affecté au 3ème escadron du 22ème régiment de Dragons, le 2 août 1914 - Nommé Brigadier, le 7 octobre 1914 - Nommé Maréchal des Logis, le 20 juillet 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 24 mai 1917 - Formation théorique à l'école d'aviation militaire de Dijon-Longvic - Brevet de pilote militaire n° 7519 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 16 juillet 1917 - Brevet de pilote militaire (macaron) n° 5832 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Châteauroux, jusqu'au 11 août 1917 - Pilote de la GDE du 11 au 30 août 1917 - Pilote de l'annexe du GDE de Pierrefonds du 30 août au 20 novembre 1917 - Pilote de l'escadrille BR 35 du 20 novembre 1917 au 1er juillet 1919 - En déplacement du 15 au 19 décembre 1917 - En subsistance à l'escadrille SAL 13 du 11 au 19 janvier 1918 - Citation n° 1116 à l'ordre de la 2ème armée, en date du 9 mars 1918 - Détaché sur le terrain d'aviation de Senay, le 6 mai 1918 - Détaché sur le terrain d'aviation de Senay au 7 au 11 juin 1918 - Détaché à la RGAé du 19 au 26 juin 1918 - Nommé Adjudant, le 28 septembre 1918 - Détaché sur le terrain de Chamery du 16 au 18 octobre 1918 - Citation n° 400 à la l'ordre de la 3ème division de la 15ème armée, en date du XX novembre 1918 - Démobilisé, le 23 août 1919 - Affecté, dans la réserve, au 31ème régiment d'aviation, le 1er juin 1921 - A effecté une période de réserve à l'entrepot spécial d'aviation du 25 mai au 1er juin 1921 - Affecté, dans la réserve, au 36ème groupe d'aviation stationné à Pau (Pyrénées-Atlantiques), le 8 mai 1923 - Médaille Militaire, en date du 11 novembre 1924 - Affecté, dans la réserve, au 2ème groupe d'ouvriers d'aéronautique, le 8 août 1930 - Classé en position "Sans affectation", le 20 juin 1930 - Domicilié à Beauliran (Gironde), à compter du 2 janvier 1931 - Profession après guerre Cultivateur propriétaire - Radié du personnel navigant des forces aériennes de terre, le 18 juin 1932 - Domicilié au 72, avenue de Paris à Niort (Deux-Sèvres), à compter du 13 mars 1936 - Domicilié au 70, avenue de Paris à Niort (Deux-Sèvres), à compter du 19 août 1937 - Décédé à Niort (Deux-Sèvres), le 28 mars 1978 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 6) de la commune du Portets (Gironde) - Pam - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille BR 35 - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Gironde - Dernière mise à jour : 15 mars 2022.

* Citation n° 1116 à l'ordre de la 2ème armée du MdL Jean-Marie Robert Gillard, du 22ème régiment de dragons, pilote à l'escadrille BR 35, en date du 9 mars 1918 : "Pilote de premier ordre. Attaqué au cours d'une mission photographique, par cinq avions ennemis, a vaillamment combattu, abattant l'un de ses adversaires et mettant les autres en fuite."

* Citation n° 400 à la l'ordre de la 3ème division de la 15ème armée, en date du XX novembre 1918 : "Excellent pilote, s'est distingué au cours de missions photographiques accomplies sous un feu violent, les 24, 27, 28 octobre 1918."

 

Photo du Sol Daniel Clerton

Sol Daniel Marcelin Alfred Clerton - Né le 23 avril 1892 à Louin (Deux-Sèvres) - Fils d'Isaïe Clerton et de Marie Louise Eugènie Brouillard - Domiciliés à St-Germain-de-Longue-Chaume (Deux-Sèvres) - Profession avant guerre Domestique - Classe 1912 - Recrutement de Parthenay sous le matricule n° 846 - Ajourné de service militaire pour faiblesse en 1913 - Placé en service auxiliaire pour musculature insuffisante en 1914 - Incorporé à la 9ème section d'infirmiers militaires, le 11 janvier 1915 - Maintenu en service auxiliaire par la commision de réforme de Poitiers, le 4 avril 1916 - Affecté à la 2ème section d'infirmiers militaires, le 11 juillet 1916 - Affecté au 2ème groupe d'aviation, le 10 avril 1917 - Affecté au Parc aéronautique n° 2 - Conducteur de l'escadrille F 35 du 12 avril au 5 juin 1917 - Grièvement blessé par éclats de bombe d'avion au cours du bombardement du terrain d'aviation de Fismes-Villesanoye, dans la nuit du 4 au 5 juin 1917 - Décédé des suites de ses blessures à l'ambulance 10/21 de Saint-Gilles (Marne), le 5 juin 1917 - Daniel Clerton repose dans la nécropole nationale La Croix-Ferlin de Bligny - Sources : Fiche Matricule du département des Deux-Sèvres - CCC escadrille F 35 - MpF - Dernière mise à jour : 14 août 2016.

Les hommes

Photo de groupe des personnels mécaniciens et administratifs de l'escadrille F 35 pendant l'été 1915 - L'officier commandant, le Cne Gérard Villa, est repéré par une croix blanche - Photo Pierre Mazières que je remercie pour son aide.

Le Cne Gérard Villa, commandant de l'escadrille MF 35, pose en compagnie des conducteurs automobiles, des tracteurs d'aviation et des emplois divers de son unité pendant l'été 1915 - Photo Albert Colboc transmise par Gilles Colboc, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Le Cne Gérard Villa, commandant de l'escadrille MF 35, pose en compagnie des personnels de la section photo intégrée à son unité pendant l'été 1915 - Photo Albert Colboc transmise par Gilles Colboc, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Le Cne Gérard Villa, commandant de l'escadrille MF 35, pose en compagnie des personnels de la section TSF intégrée à son unité pendant l'été 1915 - Photo Albert Colboc transmise par Gilles Colboc, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Cne Vicente Almandos Almonacid - Né le 24 décembre 1881 à San Miguel de Anguinan province de la Rioja (Argentine) - Fils de Vicente Almonacid et de Esmeralda Castro - Profession avant guerre Ingénieur - Brevet de l'Aéroclub de France n° 1698 - Engagé au 1er régiment Etranger de la Légion etrangère au titre de l'aviation, le 10 août 1914 - Brevet de pilote militaire n° 620 obtenu à l'école de St-Cyr, le 9 septembre 1914 - Pilote de l'escadrille F 35 du 3ème trimestre 1914 au 2 juin 1915 - Nommé Sergent, le 31 décembre 1914 - Nommé Adjudant, le 4 mai 1915 - RGA du 2 au 3 juillet 1915 - Pilote de l'escadrille F 29 / SOP 29 du 3 juillet 1915 au 30 novembre 1917 - En mission à la RGA du Bourget du 6 au 17 août 1915 - Médaille Militaire, le 1er septembre 1915 - Croix de Guerre - Nommé Lieutenant en mars 1916 - Une citation à l'ordre de l'armée en septembre 1916 - En convalescence, jusqu'au 21 janvier 1918 - CIACB de Perthes à compter du 23 août 1918 - Première traversée des Andes en vol de nuit en mars 1920 - Participe à l'élaboration de la ligne Natal (Brésil) à Buenos Aires - Fondateur et directeur de l'Aeroposta Argentina SA en septembre 1927 - Représentant de l'Aéropastale en Argentine en 1938 - Directeur général de l'aéronautique du Paraguay en 1932 - Nommé Consul d'Argentine à Boulogne-sur-Mer en 1938 - Décédé à Buenos Aires, le 16 décembre 1953 - Photo Archivo general de la Nacion argentina via Bernard Bacqui que je remercie pour son aide.

Ltt Marc Guilloux aux commandes d'un SPAD sur le terrain du Plessis-Belleville, le 1er avril 1916 - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Ltt Marc Léon Guilloux - Né le 22 mars 1885 à Mirecourt (88) - Fils de Charles Guilloux et de Berthe Bazin - Service militaire au 79ème régiment d'infanterie à compter du 8 octobre 1906 - Nommé sous-lieutenant, le 1er avril 1908 - Nommé Lieutenant, le 1er avril 1912 - Profession avant guerre Brasseur - Mobilisé au 11ème régiment d'Infanterie coloniale, le 1er septembre 1914 - Affecté au 44ème régiment d'infanterie coloniale - Une citation à l'ordre du régiment, le 10 octobre 1915 - Passé à l'aviation comme élève pilote en novembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2538 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 28 janvier 1916 - Nommé Capitaine à titre définitif, le 5 janvier 1916 - GDE et RGA du 4 février au 30 avril 1916 - Pilote de l'escadrille MF 71 du 1er mai 1916 au 2ème trimestre 1916 - Pilote de l'escadrille F 1 du 2ème trimestre 1916 au 30 avril 1916 - Pilote et commandant de l'escadrille F 24 du 30 avril 1916 au 29 mai 1917 - Une citation à l'ordre du régiment en octobre 1916 - Une citation à l'ordre de l'armée en octobre 1916 - Pilote détaché à l'escadrille AR 70 du 13 novembre 1917 au 16 février 1918 - Stage RGA du 18 au 24 janvier 1918 - Commandant en second du secteur aéronautique du 20ème corps d'armée du 16 février 1918 au 20 mars 1919 - Pendant cette période était en subsistance à l'escadrille BR 35.

Ltt Gérard Barnabé Villa - Né le 27 avril 1884 à Maury (Pyrénées-Orientales) - Fils de Pierre Michel Villa et de Marie Louise Lafage - Profession avant engagement Etudiant - Classe 1904 - Recrutement de Perpignan sous le matricule n° 98 - Engagé pour 3 ans au 34ème régiment d'artillerie, le 23 février 1904 - Nommé Brigadier, le 22 septembre 1904 - Nommé Maréchal des Logis, le 25 septembre 1905 - Admis à l'école militaire de l'artillerie et du génie comme élève officier, le 1er octobre 1908 - Affecté au 14ème escadron du Train des Equipages comme sous-lieutenant, le 1er octobre 1909 - Affecté au 18ème escadron du Train des Equipages comme sous-lieutenant, le 27 mars 1911 - En Algérie du 22 avril au 31 juillet 1911 - En mission dans les régions sahariennes du 1er avril au 4 octobre 1911 - Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1911 - En Algérie du 5 octobre 1911 au 19 septembre 1912 - Affecté au 14ème escadron du Train des Equipages, le 24 octobre 1911 - Détaché au 3ème groupe aéronautique de l'aéronautique militaire comme élève pilote, à compter du 5 août 1912 - Brevet de pilote militaire n° 233 en date du 18 mars 1913 - Pilote de l'escadrille HF 19 du 20 avril 1913 au 15 juillet 1914 - Pilote de l'escadrille HF 1, le 15 juillet 1914 au 17 août 1915 - Citation n° 645 à l'ordre du 33ème corps d'armée, en date du 21 avril 1915 - Chevalier de la Légion d'Honneur du 5 mai 1915 au 17 janvier 1917 - Nommé Capitaine à titre temporaire, le 30 septembre 1915 - Commandant de l'escadrille MF 35 du 17 août 1915 au 17 janvier 1917 - Commandant de l'aérodrome terrestre de l'école de tir aérien de Cazaux du 17 janvier 1917 au 3 janvier 1918 - Marié à Alice Jaboulet, le 23 avril 1917 - Nommé Capitaine à titre définitif, le 30 septembre 1917 - Adjoint au commandant de l'école d'Avord, le 3 janvier 1918 - Croix de Guerre avec 3 palmes de bronze et 2 étoiles en vermeuil - Commandant de l'école d'aviation de Chartres, le 1er mars 1919 - Affecté au 3ème régiment d'aviation de chasse de Châteauroux, le 23 septembre 1920 - Classé dans les cadres de l'arme de l'aéronautique, le 25 décembre 1922 - Affecté à l'état-major de la 6ème brigade d'aéronautique, le 8 septembre 1926 - Nommé Chef de Bataillon, le 25 juin 1928 - Commandant du parc d'aviation n° 31, le 7 décembre 1928 - Officier de la Légion d'Honneur, le 1er janvier 1930 - Affecté à l'état-major de la 3èmùe division aérienne, le 22 mai 1930 - Commandant du Parc n° 34, le 23 octobre 1930 - Affecté à la base du Bourget-Dugny, le 1er juillet 1932 - Nommé Lieutenant-colonel, le 25 mai 1935 - Affecté à l'entrepôt spécial de l'armée de l'Air de St-Cyr-l'Ecole, le 14 juin 1936 - En congé définitif du personnel navigant, le 27 avril 1937 - Rappelé en activité au bataillon de l'air 104 et affecté à l'état-major du bataillon, le 19 octobre 1939 - Affectation spéciale de 3 mois à la compagnie technique des pétroles à Paris - Décédé à Nice (06), le 7 septembre 1952 - Sources : LO - FM (AD 66) - JO.

* Citation n° 645 à l'ordre du 33ème corps d'armée, en date du 21 avril 1915 : "A rendu depuis le début de la campagne les plus grands services à l'escadrille en exécutant journellement des reconnaissances au-dessus des lignes ennemies. le 18 avril 1915, malgré une violente cannonade, qui avait endommagé son appareil, a continué sa reconnaissance. Il n'est rentré qu'après une heure trois quarts de vol, sa mission terminée."

* Citation n° 65 à l'ordre de la 10ème armée, en date du 3 mai 1915 : "Pilote de 1er ordre, a plus de 150 heures de vol sur l'ennemi; a montré les plus belles qualités d'intelligence, d'énergie et d'audace dans ses reconnaissances, en particulier le 18 avril où ayant eu, son avion gravement endommagé par des éclats d'obus est resté près de deux heures en l'air jusqu'à l'accomplissement de sa mission."

* Chevalier de la Légion d'Honneur accompagné d'une Citation n° 869 à l'ordre de l'armée, en date du 5 mai 1915 : "A montré les plus belles qualités d'intelligence, d'énergie et d'audace dans les missions qui lui ont été confiées, soit seul, soit avec passager. A près de 150 heures de vol sur l'ennemi; à deux reprises, a réussi, malgré une panne moteur sur les lignes allemandes, à ramener son avion, grâce à son sang-froid et à son adresse. A fait preuve de la plus grande endurance et du plus entier dévouement en assurant pendant quelques jours le service de l'artillerie lourde. Le 18 avril, malgré une violente canonnade qui avait endommagé son appareil, a continué sa reconnaissance et n'est rentré qu'après avoir terminé sa mission."

* Citation n° 70 à l'ordre de la 10ème armée en date du 31 mai 1915 : "Depuis plus de trois mois, sous l'impulsion de son chef, le capitaine Fuzier, travaille avec une hardiesse et un zèle tout à fait remarquable, ne se laissant arrêter ni par l'état de l'atmosphère, ni par les tirs de l'ennemi. A fourni par la photographie ou par des rapports précis, des renseignements aussi complets qui précieux, qui ont permis de connaître tous les travaux de l'ennemi de régler le tir de l'artillerie sur ces travaux et finalement de les préciser."

Chef de bataillon Charles Edouard Amiot - Né le 28 janvier 1882 à Vieux-Thann (Haut-Rhin) - Fils de Edouard Amiot et Hélène Chüler, ouvriers alsaciens - Classe 1902 - Recrutement de la Seine sous le n° matricule XXX - S’engage en trichant sur son âge (16 ans et 1/2) à la Légion étrangère en 1898 - Affecté au bataillon Vanderberg du 1er Etranger à Sidi-bel-Abbès en Algérie - Rapatrié sanitaire à Épinal après 9 mois pour cause de fièvre typhoïde - Engagé volontaire pour 4 ans au 2ème Régiment d’Artillerie de Marine à Cherbourg, le 8 mai 1900 - Désigné pour le Régiment d’Artillerie d’Indochine destiné à renforcer le corps expéditionnaire contre les Boxers, il s’embarque à Toulon le 12 septembre 1900 - La guerre contre les Boxers ayant pris fin pendant la traversée, le paquebot est dirigé finalement sur Haiphong au Tonkin - Affecté à son arrivée à la 18ème batterie du Régiment d’Artillerie Coloniale à Hanoï et Sontay - Rapatrié sanitaire à Cherbourg une nouvelle fois en mai 1902 - Nommé brigadier, le 1er janvier 1904 - Affecté en mai 1904 à un détachement du 7ème RAC à Madagascar - Nommé Maréchal des logis le 1er mai 1905 et affecté aux services personnels du général Galliéni - Quitte Madagascar pour retrouver le 2ème RAC à Cherbourg, en juillet 1906 - Admis à l’École d’application militaire de l’Artillerie et du Génie de Versailles, en 1907 - Nommé aspirant le 1er octobre 1908 - Nommé sous-lieutenant, le 1er octobre 1909, et devient instructeur au 2ème RAC de Cherbourg - Affecté à la 4ème batterie du Groupement mixte d’Artillerie Coloniale, le 5 mai 1911 - Embarque le 15 mai à Marseille pour le Maroc occidental en guerre - Campagne du Maroc : trois citations à l’ordre de l’armée - Nommé lieutenant le 1er octobre 1911 - Baptême de l’air comme passager de l’aviateur Peretti pour un trajet  entre le camp de Souk-el-Arba et Casablanca - Amiot est immédiatement acquis à la cause de l’aviation dont il pressent aussitôt le rôle majeur à venir - Blessé gravement d’une balle au bassin, le 23 juin 1912, au combat de Djebel Outiki - Nommé Chevalier de la Légion d’honneur, le 7 juillet 1912, décoré à l’hôpital de Meknès - De retour au Maroc après un congé de convalescence de plusieurs mois en France - Affecté au 3ème R.A.C. le 3 août 1914 - Effectue un court stage d’observateur au terrain d’aviation d’Issy-les-Moulineaux - Rejoint le 10 septembre 1914, la 2ème Réserve de la 7ème Compagnie d’aérostiers de St-Cyr - Observateur de l’escadrille BL 30, le 25 septembre 1914 -  Observateur de l'escadrille HF 1, le 17 décembre 1914 - Observateur de l'escadrille MF 35, le 1er février 1915 - Observateur de l'escadrille MF 36, le 1er mars 1915 - Deux citations à l'escadrille MF 36 - Observateur de l'escadrille MF 55, le 4 octobre 1915 - 3 citations à l'escadrille MF 55 - Nommé capitaine à titre temporaire. le 29 septembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 3351, obtenu le 1er mai 1916 - Prend le commandement de la F 55 au départ du Cne Lalanne, le 11 mai 1916 - Quitte l’escadrille F 55 le 11 janvier 1917, pour le Groupe des Divisions d'Entrainement (GDE) - Nommé adjoint tactique du Commandement de l’Aéronautique de la 1ère Armée en août 1917 - Nommé capitaine à titre définitif, le 25 avril 1917 - Nommé commandant de l’Aéronautique du 35ème Corps d’Armée, le 11 février 1918 - Une citation comme chef aéro 35ème CA - Officier de la Légion d’Honneur, le 26 juillet 1918 - Détaché à E.M.G. à Paris en septembre 1918 - Nommé chef d’escadron, le 2 octobre 1919, et envoyé en mission en tant que courrier du Conseil Supérieur de Guerre à Berlin, Prague, Vienne, Varsovie - Admis en réserve spéciale, le 22 janvier 1923 - Nommé chef de bataillon, le 20 décembre 1925 - Admis à faire valoir ses droits à la retraite, le 26 décembre 1925 - Devenu industriel, il dirige les tuileries Gilardoni d'Altkirch - Fonde la "Société des chaux et ciments Portland du Haut-Rhin" exploitant la cimenterie de cette ville en 1925 - Élu conseiller municipal d'Altkirch en 1929 - Élu adjoint du maire (UDR) Paul Jourdain en 1935 - Commandeur de la Légion d’Honneur, le 30 septembre 1930 - Mobilisé dans l'armée de l'air en 1939 - Entre dans la Résistance après le 18 juin 1940 - Élu maire d'Altkirch à la Libération (réélu en 1947) - Élu conseiller de la république (sénateur MRP) en 1946 - Conseiller général du Haut-Rhin entre 1945 et 1949 - Grand officier de la légion d'honneur (J.O. du 28 septembre 1948) - Décédé à Altkirch, le 3 mars 1952 - Sources : PAM – CCC – LO – JO –  Biographie  "Charles Edouard Amiot, une fière figure d’Alsace" de Charles Voegelé 1953 - Redigée par Dominique Gay que je remercie pour son aide.

* Citation au Bulletin Officiel : "A fait preuve le 29 février 1912 au combat de Kaslah Harira (Tafendeit) d’un grand sens militaire en occupant des positions très bien choisies et ouvrant le feu à propos sur des groupes marocains très mordants."

* Citation au Bulletin Officiel : "Au combat d’arrière garde le 5 avril 1912 à Ouldj et Sultane, est resté en batterie jusqu’à la dernière minute pour faciliter le dégagement des dernières fractions arrêtant toute offensive ennemie."

* Citation au Bulletin Officiel du 1er juillet 1912 : "Très grièvement blessé par une balle ennemie au moment où il dirigeait le tir à courte distance d’une pièce de sa section marchant à l’arrière garde – Combat Djebel Outiki le 25 juin 1912".

* Citation au Corps d’Armée - Citation groupement Nieuport n° 25 du 22 mars 1915 : Le général Heily d'Eissel, commandant le groupement Nieuport cite à l’ordre du groupement le lieutenant Amiot Charles  (Escadrille MF 36) : "N’a pas hésité à diverses reprises malgré un tir précis, son appareil atteint, à rester en vol sur l’objectif pour accomplir ses missions. A obtenu des résultats remarquables dans l’organisation des missions photographiques et des réglages de tir, donnant partout un bel exemple des plus précieuses qualités militaires."

* Citation à l’ordre n ° 2071 du 2 mai 1915 Armée de Belgique (MF 36) : "Officier observateur de la plus haute valeur et du plus grand mérite, ayant plus de cent heures de vol au-dessus des lignes ennemies. A rendu des services exceptionnellement précieux dans l’organisation des missions photographiques et de réglage de tir n’hésitant pas à poursuivre l’accomplissement de sa mission bien qu’il fût en butte à un tir précis et que son appareil eut été atteint."

* Citation à l’ordre de la 4e Armée n ° 427 du 16 novembre 1915 (MF 55) : "Les 25 et 26 septembre 1915 s’est distingué une fois de plus en donnant un bel exemple d’abnégation et d’énergie allant à moins de 200 m d’altitude rechercher par temps de pluie, au-dessus des lignes ennemies, un renseignement important."

* Citation à l’ordre du Corps d’Armée n ° 103 du 29 mai 1916 – Escadrille F. 55 sous le commandement du capitaine Amiot : "A fait preuve d’un allant digne des plus grands éloges et d’une connaissance remarquable du service aéronautique dans la guerre actuelle. A notamment exécuté, avec plein succès, les 20 et 21 juillet, deux missions particulièrement délicates à 20 km derrière les lignes ennemies, malgré un bombardement précis qui a atteint la majeure partie des appareils."

* Citation à l’ordre de la 2e Armée N° 495 du 23 novembre 1916 (Escadrille 55) : "Depuis 5 mois sur le front de Verdun, et sous la direction expérimentée du Capitaine Amiot, a rendu les plus grands services à l’artillerie lourde d’un groupement grâce à l’entrain, au courage, au travail et au dévouement de son personnel, a permis d’obtenir sur les batteries ennemies une supériorité marquée grâce au repérage quotidien et aux périlleuses et importantes missions  de réglage qui lui ont été confiées."

* Citation à l’ordre du Corps d’Armée N° 445 du 19 septembre 1918 : "L’Aéronautique du 35ème  C.A. composé des escadrilles 10, 225, 282, 14 et 214, sous le commandement du capitaine Amiot, a rendu des services éminents par son audace et son habileté, sa compétence, son esprit de sacrifice, pendant la période d’avril à août 1918, tant dans la défensive que dans l’offensive, a su maintenir une liaison droite et fructueuse avec le commandement de l’infanterie et de l’artillerie, donner des renseignements d’une précision remarquable et prendre une part importante dans le succès."

MdL Cyrille Léon Jacquet - Né le 25 mars 1887 à Mosnes (Indre-et-Loire) - Fils de François Jacquet et de Léonne Désirée Charpentier - Domicilé rue Jean-Jacques Rousseau à Amboise (Indre-et-Loire) - Classe 1907 - Recrutement de Tours (Indre-et-Loire) sous le matricule n° 1278 - Service militaire du 9ème régiment de Dragons à compter du 15 octobre 1908 - Fin de service militaire, le 25 septembre 1910 - Marié avec Marie Monereau - Domicilés rue Jean-Jacques Rousseau à Amboise (Loire et Cher), à compter du 1er octobre 1912 - Profession avant guerre Cordonnier - Mobilisé au 25ème régiment de Dragons, le 3 août 1914 - Affecté au 8ème régiment d'artillerie, le 15 novembre 1915 - Passé à l'aviation au 1er groupe d'aviation, comme élève pilote, le 8 février 1916 - Brevet de pilote militaire n° 4098 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 1er août 1916 - Stage d'application du bombardement à l'école d'aviation militaire du Crotoy - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Châteauroux jusqu'au 1er septembre 1916 - RGA du 4 au 20 décembre 1916 - Pilote de l'escadrille R 214 du 20 décembre 1916 au 30 mars 1917 - Pilote de Caudron R 4 de l'escadrille F 35 du 2 avril au 4 juin 1917 - Nommé Maréchal des Logis, le 28 avril 1917 - Il a été tué par trois éclats de bombes au thorax lors du bombardement du terrain de Fismes - Villesavoye (02), le 4 juin 1917 à 23h - Cyrille Jacquet repose dans la nécropole nationale La Croix-Ferlin de Bligny (Marne) - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide - Sources : MpF - Liste des brevets militaires- CCC escadrille R 214 - CCC escadrille F 35 - Fiche Matricule de département d'Indre-et-Loire) - Dernière mise à jour : 14 août 2016.

Sgt Omer Paul Demeuldre - Né le 8 mars 1892 à Cambrai (Nord) - Fils de Félix Léopold Demeuldre et de Julia Palmyre Saint-Aubert - Domiciliés au 50, route de Paris à Cambrai (Nord) puis au 5, rue Charlot à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine) - Profession avant service militaire Mécanicien d'automobiles - Domicilié au 19, rue Dupleix à Lille (Nord) - Classe 1912 - Recrutement de Lille (Nord) sous le matricule n° 2364 - Service militaire au 3ème groupe aéronautique d'Epinal (Vosges), à compter du 9 octobre 1913 - Mécanicien / conducteur de l'escadrille MF 5 du 9 octobre 1913 au 22 octobre 1914 - Mécanicien affecté au service du Ltt Charles Colard - Affecté au 1er groupe d'aviation, le 1er janvier 1914 - Détaché avec son pilote à Rambervillers du 17 août au 13 octobre 1914 - Affecté à la 1ère réserve de ravitaillement de Dijon, en compagnie du Ltt Colard, du 22 octobre au 28 novembre 1914 - Mécanicien de l'escadrille MF 33 du 28 novembre 1914 au 23 février 1915 - Affecté, avec le Cne Colard, à la 2ème réserve d'aviation de St-Cyr du 23 février au 1er avril 1915 - Mécanicien de l'escadrille MF 35 du 1er au 16 avril 1915 - Mécanicien de la RGA du 16 avril au 1er septembre 1915 - Nommé Caporal, le 10 juillet 1915 - Mécanicien de l'escadrille MF 63 / F 63 du 1er septembre 1915 au 23 septembre 1916 - Il est toujours affecté au service du Cne Charles Colard, désormais commandant de l'escadrille MF 63 - Une victoire homologuée comme mécanicien / mitrailleur contre un Albatros abattu dans les environs du bois des Forges (Meuse), le 7 septembre 1915 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 11 septembre 1915 - Nommé Sergent, le 10 janvier 1916 - Citation à l'ordre de l'aéronautique de la 2ème armée, en date du 24 septembre 1916 - Brevet de pilote militaire n° 4584 délivré directement à l'escadrille F 63, le 23 septembre 1916 - Pilote de l'escadrille F 63 du 23 septembre 1916 au 11 octobre 1917 - Brevet de pilote FAI n° 4403 délivré par l'Aéroclub de France, le 2 octobre 1916 - Citation n° 80 à l'ordre de la 120ème division, en date du 25 mars 1917 - Citation à l'ordre du corps d'armée, en date du 11 juin 1917 - Pilote de la GDE (stage SPAD) du 11 au 14 octobre 1917 - Pilote de l'escadrille N 84 / SPA 84 du 14 octobre 1917 au 3 mai 1918 - Médaille Militaire, le 18 novembre 1917 - Citation n° 1133 à l'ordre de la 4ème armée, en date du 8 janvier 1918 - Citation n° 1139 à l'ordre de la 4ème armée, en date du 11 janvier 1918 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 20 janvier 1918 - Citation n° 1185 à l'ordre de la 4ème armée, en date du 13 février 1918 - Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 13 avril 1918 - Disparu au cours d'une patrouille dans la région de Montdidier (Somme), le 3 mai 1918 - Photo Omer Demeuldre transmise par Nicole Demeuldre que je remercie pour son aide - Sources : Acte de naissance - Pam - MpF - Fiche Matricule du département du Nord - LO - CCC de l'escadrille MF 5 - CCC de l'escadrille MF 33 - CCC de l'escadrille MF 35 - CCC de l'escadrille MF 63 / F 63 - CCC de l'escadrille N 84 / SPA 84 - Dernière mise à jour : 11 janvier 2017.

* Citation à l'ordre de l'armée du Cal Omer Demeuldre, mitrailleur de l'escadrille F 63, en date du 11 septembre 1915 : "Caporal mitrailleur, le 7 septembre 1915, a rencontré un avion de chasse. malgré son infériorité de vitesse, n'a pas hésité à l'attaquer et par son courage et son adresse, après avoir tiré trois cents cartouches de mitrailleuses, l'a obligé à piquer brusquement vers le sol."

* Citation à l'ordre de l'aéronautique de la 2ème armée du Sgt Omer Demeuldre, mécanicien de l'escadrille F 63, en date du 24 septembre 1916 : "Sergent mécanicien. Toujours volontaire pour les missions périlleuses. A exécuté quinze bombardements poussés jusqu'a cent kilomètres dans les lignes allemandes."

* Citation n° 80 à l'ordre de la 120ème division du Sgt Omer Demeuldre, pilote de l'escadrille F 63, en date du 25 mars 1917 : "Pilote de reconnaissance, pilote audacieux, s'est distingué particulièrement le 19 mars 1917 en volant très bas au-dessus des lignes ennemies pour permettre à son observateur de mitrailler et dispenser un groupe de cavaliers et de cyclistes ennemis."

* Citation n° 387 à l'ordre du 35ème corps d'armée du Sgt Omer Demeuldre, pilote de l'escadrille F 63, en date du 11 juin 1917 : "Coutumier des actes d'audace et de sang-froid. Le 23 mai 1917, attaqué au cours d'une reconnaissance photographique par un avion ennemi qui endommagea gravement son appareil, réussit après une lutte brillante à mettre son adversaire hors de combat puis continua jusqu'au bout sa missions."

* Citation n° 111 à l'ordre de la 4ème armée du Sgt Omer Demeuldre, pilote de l'escadrille SPA 84, en date du 23 décembre 1917 : "Pilote de haute valeur. Depuis peu de temps dans la chasse, s'impose déjà à ses camarades par son ardeur et son adresse. A abattu un avion ennemi dans nos lignes, le 15 décembre 1917."

* Citation n° 1133 à l'ordre de la 4ème armée du Sgt Omer Demeuldre, pilote de l'escadrille SPA 84, en date du 8 janvier 1918 : "Remarquable pilote de chasse, d'un courage et d'un allant hors de pair, donnant un magnifique exemple à ses camarades. Le 22 décembre 1917, a abattu un biplace ennemi qui est tombé dans nos lignes; le lendemain 23 décembre, a livré un dur combat à un second biplace ennemi qui s'est écrasé derrière les premières lignes ennemies."

* Citation n° 1139 à l'ordre de la 4ème armée du Sgt Omer Demeuldre, pilote de l'escadrille SPA 84, en date du 11 janvier 1918 : "Pilote de chasse d'une valeur tout à fait exceptionnelle. le 3 janvier 1918, a abattu un avion ennemi qui a pris feu en l'air et s'est écrasé dans ses lignes."

* Citation n° 1185 à l'ordre de la 4ème armée du Slt Omer Demeuldre, pilote de l'escadrille SPA 84, en date du 13 février 1918 : "Excellent sous-officier. Après s'être fait remarquer dans l'aviation de réglage vient de débuter brillamment dans la chasse où il s'annonce comme un pilote audacieux et habile. Le 30 octobre 1917, a abattu son troisième avion ennemi qui s'est écrasé en flammes dans les premières lignes allemandes."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Slt Omer Paul Demeuldre, pilote à l'escadrille SPA 84, en date du 13 avril 1918 : "Officier pilote d'une adresse et d'un courage exceptionnels, merveilleux exemple pour son escadrille qu'il entraine par son beau moral, son ardeur et le prestige de ses succès. A abattu 11 avions ennemis. Médaillé militaire pour faits de guerre. Six citations."

* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Slt Omer Paul Demeuldre, pilote de l'escadrille SPA 84, en date du 11 mai 1918 : "Pilote de chasse exceptionnel, dont le moral élevé, la bravoure et l'allant excitaient l'admiration et l'émulation de ses camarades de combat. A abattu treize avions ennemis, dont dix en quatre mois. Le 3 mai 1918, est tombé, en pleine lutte, dans l'attaque, à bout portant d'un biplace ennemi, laissant le plus bel exemple de vaillante et jeune ardeur."

Adj Albert Ernest Colboc - Né le 3 avril 1881 au Havre (Seine-Maritime) - Fils d'Henri Colboc et de Clarisse Augustine Houlbrecque - Domiciliés à Gainnneville (Seine-Maritime) Classe 1901 - Recrutement du Havre sous le matricule n° 455 - Engagé volontaire pour trois ans au titre du 1er régiment du Génie de Versailles, le 25 octobre 1900 - Affecté aux sapeurs aérostiers - Nommé Caporal, le 1er mai 1901 - Nommé Aérostier de 1ère classe, le 22 juillet 1901 - Nommé Sergent, le 21 septembre 1902 - A obtenu le certificat d'aptitude à l'emploi de chef de section ou de peloton dans la réserve - Fin de service militaire et retour à la vie civile, le 19 septembre 1903 - Marié et père d'un garçon et de trois filles - Domiciliés à Bléville (Seine-Maritime) - Profession avant guerre Entrepreneur de maconnerie - A accompli une période d'exercices au 1er régiment du Génie du 25 juin au 22 juillet 1906 - Domicilié au 30, rue du Havre à Sainte-Adresse, à compter du 1er mars 1907 - A accompli une période d'exercices au 1er régiment du Génie du 12 au 28 août 1909 - Domicilié au 22, rue Paul Lucas au Havre, à compter du 7 janvier 1911 - Mobilisé au 1er régiment du Génie de Versailles, le 2 août 1914 - Affecté au 2ème groupe d'aviation de St-Cyr, le 1er janvier 1916 - Affecté au CRP - Comptable de l'escadrille MF 35 du 28 octobre 1914 au 3 décembre 1916 - En mission à Dunkerque, le 25 janvier et 13 février 1915 - En mission au Bourget pour convoyer le train roulant de l'escadrille du 28 février au 7 mars 1915 - Nommé Adjudant, le 14 juin 1915 - Affecté au GDE du 3 décembre 1916 au 1er octobre 1917 - Affecté à la chefferie du Génie du Havre, le 1er octobre 1917 au 6 février 1919 - Démobilisé, le 6 février 1919 - Reprend son métier d'avant guerre d'entrepreneur de maçonnerie - Domicilié au n° 4 rue d'Ignanval à Sainte-Adresse, à compter du 9 août 1921 - Affecté dans la réserve au 34ème régiment d'aviation d'observation, à compter du 30 novembre 1921 - Sources : Pam - CCC escadrille MF 35 - Fiche matricule du département de la Seine Maritime - Dernière mise à jour : 17 septembre 2016.

Adj Gaston Planque - Né le 13 juin 1887 à Haubourdin (59) - Fils de Georges Clément Planque et d'Ursule Couvreur - Domiciliés rue Alexandre Papin au Tréport - Marié avec Léontine Berthe Henriette Mercier, le 12 janvier 1907 - Domiciliés rue Alexandre Papin au Tréport (Seine-Maritime) - Classe 1907 - Recrutement de Rouen Nord (Seine Maritime) sous le matricule n° 876 - Service militaire au 39ème régiment d'infanterie, à compter du 8octobre 1908 - Envoyé dans la disponibilité et retour à la vie civile, le 25 septembre 1910 - Profession avant guerre employé des Chemins de Fer - Domicilié au 4, rue Bernardin de Saint-Pierre au Havre, à compter du 20 juin 1911 - A effectué une période d'exercices au 39ème régiment d'infanterie du 24 août au 15 septembre 1912 - Mobilisé au 239ème régiment d'infanterie, à compter du 2 août 1914 - Nommé Caporal, le 1er octobre 1914 - Nommé Sergent, le 3 juin 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 13 mars 1916 - Brevet de pilote militaire n° 4852 obtenu à l'école d'aviation militaire du Crotoy, le 4 novembre 1916 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Châteauroux jusqu'au 20 décembre 1916 - Pilote de la RGA du Bourget du 20 décembre 1916 au 25 mars 1917 - Pilote de Caudron R 4 de l'escadrille R 214 du 25 au 30 mars 1917 - Pilote de l'escadrille AR 35 du 30 mars au 29 novembre 1917 - Grièvement blessé au combat, aux commandes d'un Letord, par un éclat d'obus de DCA, le 23 septembre 1917 - Nommé Adjudant, le 5 novembre 1917 - En soin et convalescence jusqu'au 11 novembre 1917 - Tué au cours d'un accident d'avion, aux commandes d'un Letord, sur le terrain de Villers-les-Nancy (54), le 29 novembre 1917 - Son corps a été transféré sur l'hôpital militaire de Nancy, le même jour - Gaston Planque repose au cimetière municipal du Tréport (79) où étaient domiciliés ses parents - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide - Sources : Pam (2 fiches) - CCC de l'escadrille R 214 - CCC de l'escadrille AR 35 - Fiche matricule du département de la Seine Maritime - Liste des brevets militaires - JORF - MpF - Dernière mise à jour : 8 août 2017.

* Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'armée du Sgt Gaston Planque au 239ème régiment d'infanterie, pilote à l'escadrille MF 35, en date du 23 octobre 1917 : "Pilote intrépide d'une bravoure rare. Grièvement blessé, le 23 septembre 1917, a, grâce à son endurance et son sang-froid, ramené intacts dans nos lignes, son équipage et son appareil. déjà cité à l'ordre."

Cne François Pierre Paul Fageol - Né le 2 décembre 1890 à Périgueux (Dordogne) - Fils de François Fageol (commerçant) et d'Anne Borderie - Domiciliés au 13, rue Thiers à Périgueux (Dordogne) - Classe 1910 - Recrutement de Périgueux (Dordogne) sous le matricule n° 1408 - Classé 95ème sur 220 au concours d'entrée à l'école Polytechnique, le 13 septembre 1911 - A signé un engagement de quatre ans, au titre du 34ème régiment d'artillerie caserné à Angoulème, le 6 octobre 1911 - Nommé Brigadier, le 20 février 1912 - Nommé Maréchal des Logis, le 21 septembre 1912 - Nommé élève de l'école Polytechnqie, le 10 octobre 1912 et Aspirant, à la même date - Classé 93ème à l'examen de passage d'année - Classé 152ème sur 215 élèves à l'examen de sortie de Polytechnique en 1914 - Nommé Sous-lieutenant d'artillerie, en date du 1er octobre 1913 - Affecté au 50ème régiment d'artillerie, le 9 août 1914 - Nommé Lieutenant, le 7 janvier 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur de la 10ème armée - Observateur de l'escadrille MF 1 du 1er mai au 15 décembre 1915 - Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée, en date du 3 mai 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2091 obtenu, le 15 décembre 1915 - Pilote de l'escadrille MF 1 du 15 décembre 1915 au 6 juin 1916 - Suit le cours de tir d'artillerie lourde à Frévent, du 3 au 18 janvier 1916 - Détaché provisoirement à l'escadrille MF 54 à partir du 23 janvier 1916 - Stage artillerie lourde du 30 janvier au 14 février 1916 - Adjoint au commandant des observateurs au GDE du 6 juin 1916 au 24 janvier 1917 - Commandant de l'escadrille F 35 / BR 35 du 24 janvier 1917 au 24 juin 1918 - Nommé Capitaine, à titre temporaire, le 4 mai 1917 - Nommé Capitaine, à titre définitif, le 19 avril 1918 - Grièvement blessé après que le Salmson 2A2 ait été abattu en combat aérien - Décédé des suites de ses blessures à l'HOE 17/51 de Coeuvres (Aisne), le 24 juin 1918 - Le Ltt Marie Daniel Eugène Faure, observateur de l'escadrille F 35, qui faisait équipage avec lui, a également perdu la vie - Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 6 octobre 1918 - François Fageol repose dans le cimetière de Maraurie (Dordogne) - Photo collection Philippe Guillermin que je remercie pour son aide - Sources : CCC de l'escadrille MF 1 - CCC de l'escadrille F 35 / BR 35 - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Dordogne - LO - MpF - JORF - Bailey / Cony - Site internet de la bibliothèque centrale de l'Ecole Polytechnique - Dernière mise à jour : 30 mars 2021.

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Ltt François Pierre Paul Fageol, observateur pilote à l'escadrille MF 1, en date du 3 mai 1915 : "Observateur hors de pair, qui a soutenu de nombreux combats et rempli toutes les missions au cours desquelles son appareil a été atteint de nombreux éclats et balles de mitrailleuses. A exécuté notamment de nombreuses reconnaissances à longue portée et assuréà lui seul de façon parfaite de réglages de tir. Le 2 juin 1915, bien qu'une poutre de réunion de son appareil ait été sectionnée par un éclat d'obus, a continué la série des réglages entrepris et n'est rentré que lorsque ceux-ci ont été entièrement terminés. Le 20 mars 1916, a attaqué un avion de chasse ennemi et soutenu le combat dans les lignes allemandes jusqu'à 600 mètres d'altitude. les 10, 15 et 19 avril 1916, malgré les circonstances atmosphériques très dévavorables, a exercé à très basse altitude la surveillance d'infanterie au combat et envoyé les renseignement les plus précieux et les plus exacts."

* Citation à l'ordre de l'armée à titre posthume du Cne François Pierre Paul Fageol, du secteur aéronautique du 20ème corps d'armée, en date du 6 octobre 1918 : "Officier d'élite, supérieurement doué au point de vue de l'intelligence, admirable de sang-froid et d'énergie.Constamment appelé pendant plus de trois ans aux points les plus exposés du champ de bataille, n'a cessé au cours de plus de 700 heures de vol sur l'ennemi, d'abord comme observateur, puis comme pilote et commandant d'escadrille, enfin comme commandant d'aéronautique de corps d'armée, de faire l'admiration de tous par sa grande bravoure et son ardeur infatigable. Tombé glorieusement, le 25 juin 1918, à la suite d'un combat contre cinq avions ennemis au cours d'une reconnaissance importante que, se sachant le meilleur, il avait tenu à assurer personnellement."

MdL Jacques Alfred Joseph Desurmont - Né le 7 juillet 1891 rue des Ursulines à Tourcoing - Fils de Jules Aimable Joseph Desurmont (négociant) et de Thérèse Marie Joseph Motte - Domiciliés au 82, boulevard Gambetta à Tourcoing (Nord) - Classe 1911 - Recrutement de Lille (Nord) sous le matricule n° 5589 - Engagé volontaire, pour trois ans, au titre du 33ème régiment d'infanterie, stationné à Arras (Pas-de-Calais), le 4 octobre 1909 - Nommé Caporal, le 15 février 1911 - Fin d'engagement et passage dans la disponibilité, le 24 septembre 1911 - Nommé Sergent de réverse, le 24 septembre 1911 - Profession avant guerre industriel textile - En voyage à l'étranger (sans précision du pays), à compter du 8 mars 1913 - Domicilié au 82, bouveard Gambetta à Tourcoing (Nord), à compter du 7 avril 1914 - Rappelé à l'activé, au titre du 33ème régiment d'infanterie, caserné à Arras (Pas-de-Calais), le 3 août 1914 - Marié avec Mlle Marcelle Julie Sabine Desurmont à la mairie de Tourcoing (Nord), le 29 novembre 1915 - Domiciliés au 51, avenue Marceau à Paris 16ème (75) - Passé à l'aéronautique militaire, comme élève pilote - Brevet de pilote militaire n° 2272 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Etampes, le 8 janvier 1916 - A l'école d'Etampes, jusqu'au 20 janvier 1916 - Pilote du GDE (groupe des divisions d'entrainement) du 20 janvier au 9 avril 1916 - Pilote de l'escadrille MF 35 du 9 avril au 27 mai 1916 - En déplacement du 29 avril au 2 mai 1916 - Détaché à l'escadrille MF 54, le 9 au 27 mai 1916 - Victime d'un accident d'atterrissage au retour d'une mission , le 27 mai 1916 - Décédé des suites de ses blessures à Boves et Rouvrel (Somme), le même jour - Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 31 mai 1916 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 1195) de la ville de Tourcoing (Nord) - Pam - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales du Nord - CCC de l'escadrille MF 35 - MpF - JORF - Bailey/Cony - Bulletin des réfugiés du département du Nord - Dernière mise à jour : 31 janvier 2022.

* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du MdL Jacques Desurmont, pilote à l'escadrille MF 35, en date du 31 mai 1916 : "A montré les plus belles qualités d'énergie, de conscience et de sang-froid dans l'accomplissement des missions confiées au-dessus des secteurs les plus dangereux. Le 27 mai 1916, a été tué au retour d'une reconnaissance."

MdL Clément Paul Noger - Né le 1er mars 1891 au 9, rue Mian à Béziers (Hérault) - Fils de Julien Joseph Noger (peintre) et de Marie Julie Vernhes - Domiciliés au 32, rue du Coq à Béziers (Hérault) - Profession avant guerre Employé de commerce / Comptable - Classe 1911 - Recrutement de Béziers (Hérault) sous le matricule n° 1244 - Appelé pour effectuer son service militaire, au titre du 56ème régiment d'artillerie de campagne, le 9 octobre 1912 - Nommé Brigadier, le 8 octobre 1913 - Toujours dans cette unité lors de la mobilisation générale, du 1er août 1914 - Nommé Maréchal des Logis, le 27 janvier 1915 - Affecté au 9ème régiment d'artillerie, le 15 avril 1916 - Citation n° 4 à l'ordre de la 31ème brigade, en date du 12 mars 1917 - Croix de Guerre et ctation n° 233 à l'ordre du 16ème corps d'armée, en date du 13 avril 1917 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 26 juin 1917 - Formation théorique à l'école d'aviation militaire de Dijon-Longvic - Brevet de pilote militaire n° 8842 obtenu à l'école d'aviation militaire de Juvisy, le 23 septembre 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord - Affectation probable comme moniteur à l'école d'aviation militaire d'avord, jusqu'au 21 février 1918 - Pilote en stage au GDE du 21 février au 18 mai 1918 - Lâché sur Salmson 2A2, le 28 février 1918 - Lâché sur Breguet 14A2, le 21 mars 1918 - Pilote de l'escadrille BR 35 du 18 mai 1918 au 13 juin 1919 - Détaché sur le terrain d'aviation de Suzay du 7 au 11 juin 1918 - Détaché du 19 au 27 juin 1918 - Nommé Adjudant, le 5 décembre 1918 - Marié avec Mlle Jeanne Laurent domiciliée à Saint-Just-d'Ardèche (Ardèche) en 1919 - Démobilisé, le 23 août 1919 - Domicilié au 32, rue du Coq à Béziers (Hérault), à compter du 23 août 1919 - Médaille Militaire, en date du 16 juin 1920 - Rengagé pour deux ans au titre du 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg-Neuhof, à compter du 24 septembre 1921 - Rengagé pour deux ans au titre du 36ème groupe d'aviation d'observation de Pau, à compter du 24 septembre 1924 - Affecté au 1er groupe d'ouvriers d'aéronautique, le 2 mars 1925 - Affecté au 35ème régiment d'aviation, le 16 décembre 1925 - Désigné pour effectuer un tour d'opérations en théatre d'opérations extérieures (TOE), le 7 avril 1924 - A refusé, par écrit, de souscrire un nouveau contrat lui permettant d'accomplir un séjour de deux ans en TOE - Nommé Adjudant-Chef, le 9 janvier 1926 - Demande d'engagement de 3 ans refusé par le conseil du 35ème régiment d'aviation, le 11 septembre 1926 - Rengagé pour six mois, au titre du 35ème régiment d'aviation, à compter du 24 septembre 1926 - Affecté, au titre du 37ème régiment d'aviation du 5 novembre 1926 au 31 octobre 1929 - Admis dans le corps des sous-officiers de carrière comme mécanicien, le 10 mai 1928 - Affecté à la 1ère escadre aérienne d'Algérie, le 5 septembre 1935 - Nommé Sous-lieutenant du corps des officiers mécaniciens, le 21 septembre 1935 - Nommé Lieutenant, le 15 septembre 1937 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 21 juin 1939 - Admis à la retraite, le 20 septembre 1940 - Nommé Lieutenant de réserve du corps des officiers mécaniciens, le 20 septembre 1940 - Nommé Capitaine, le 21 septembre 1940 - En poste à la base de Blida (Algérie) en 1940 - Décédé à St-Just-d'Ardéche (Ardèche) , le 29 octobre 1960 - Photo Collection David Amberg / La tranchée de Chattancourt que je remercie pour son aide - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 200) de la ville de Béziers (Hérault) - Pam - CCC de l'escadrille BR 35 - Fiche matricule conservée aux archives départementales de l'Hérault - JORF - Liste des brevets militaires - Journal La Dépêche - Journal Le Patriote des Pyrénées - Dernière mise à jour : 27 novembre 2022.

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur du Ltt Clément Paul Noger, en date du 1er juillet 1939 : "26 ans de services, 11 campagnes, 3 citations, 4 ans de bonifications pour services aériens, 47 annuités. Médaillé militaire du 16 juin 1920."

 

Photo du Ltt Paul Grimault

Ltt Paul Marie Louis Grimault - Né le 25 août 1888 à Doué-la-Fontaine (Maine-et-Loire) - Fils de Gustave Antoine Grimault (fabricant de chaux hydraulique) et de Pauline Désirée Chauvin - Domiciliés Rue de Cholet à Doué-la-Fontaine (Maine-et-Loire) - Profession avant engagement Etudiant - Classe 1908 - Recrutement de Cholet (Maine-et-Loire) sous le matricule n° 489 - Admis à l’Ecole Polytechnique, le 20 septembre 1908 - Arrivé 188ème sur 200 au concours d'entrée - Engagé volontaire pour quatre ans, le 8 octobre 1908 - Affecté au 28ème régiment d'artillerie pour effectuer une année de service militaire, à compter du 10 octobre 1908 - Affecté à la 10ème batterie du régiment à son arrivée - Nommé Brigadier et affecté à la 6ème batterie du régiment, le 13 février 1909 - Nommé Maréchal des Logis et toujours affecté à la 6ème batterie, le 25 septembre 1909 - Entré à l'école Polytechnique, le 11 octobre 1909 - Nommé Aspirant, le 16 mai 1910 - Admis dans le service de l'artillerie - Nommé Sous-lieutenant, le 1er octobre 1910 - Rayé des contrôles de l'école Polytechnique, le 1er octobre 1910 - Sorti 105ème sur 175 de sa promotion - Admis à l'école d'application de l'artillerie et du génie, le 1er octobre 1910 - Déclaré admissible dans les service publics, le 31 juillet 1911 - Nommé Lieutenant et affecté au 8ème régiment d'artillerie de campagne, le 1er octobre 1912 - A effectué une période d'exercice au 114ème régiment d'infanterie du 29 août au 20 septembre 1913 - Blessé par balle, le 21 septembre 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 30 octobre 1914 - Détaché comme observateur de l'escadrille mixte 35 / MF 35 du 30 novembre 1914 au 11 janvier 1915 - Affecté comme observateur à l'escadrille MF 53 / F 35 du 11 janvier 1915 au (1er trimestre) 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 21 mars 1915 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 8 août 1915 - Détaché au camp de Mailly (Aube) du 15 novembre au 2 décembre 1915 - Passé comme élève pilote, le (1er trimestre) 1916 - Passé élève pilote à l'école d'aviation militaire d'Etampes, le 12 mars 1916 - Brevet de pilote militaire n° 3371 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Etampes, le 4 mai 1916 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage de spécialisation à l'école d'aviation militaire de Châteauroux - Pilote de l'escadrille F 54 du 14 au 25 juillet 1916 - Officier de renseignement du service aéronautique du 30ème corps d'armée, le 25 juillet au 12 septembre 1916 et pris en subsistance à l'escadrille C 28 pendant cette période - Commandant de l'escadrille F 208 du 12 septembre 1916 au 15 septembre 1917 - Nommé Capitaine à titre définitif, le 1er octobre 1916 - Citation à l'ordre de l'aéronautique de la 6ème armée de l'escadrille F 208, en date du 1er décembre 1916 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation n° 477 à l'ordre de l'armée, en date du 14 avril 1917 - Commandant du service aéronautique du 8ème corps d'armée, le 15 septembre 1917 - Affecté à l'école militaire d'artillerie de Fontainebleau du 1er mars au 25 septembre 1918 - Pilote au GDE du 25 septembre au 1er novembre 1918 - Lâché sur Breguet 14 A2, le 27 septembre 1918 - Stage au CIACB de la Perthe du 1er novembre 1918 au 23 janvier 1919 - Détaché au service des essais du STAé, le 23 janvier 1919 - Marié avec Mlle Jeanne Marthe Hergott à Nancy (Meurthe-et-Moselle), le 16 juin 1919 - Elle est issue d’une vieille famille alsacienne émigrée à Nancy - Infirmière en 1914, elle reçut la Croix de Guerre à ce titre - Elle a dirigé pendant près de cinquante ans un dispensaire privé qu’elle avait créé à Bagnolet (Seine-St-Denis) - Affecté au service technique de l'aéronautique du sous-secrétariat d'état de l'aéronautique et des transports aériens, le 1er septembre 1920 - Nommé Ingénieur en chef de 2ème classe de l'aéronautique - Rayé des cadres de l'activité et passage dans la réserve, le 1er août 1925 - Nommé Chef de bataillon, le 12 juillet 1926 - Affecté au service technique et industriel de l'aéronautique, par changement de dénomination, le 6 novembre 1926 - Classé en affectation spéciale, le 26 mai 1927 - Rayé de l'affectation spéciale et réintégré dans les cadres - Nommé Officier de la Légion d'Honneur, en date du 9 août 1927 - Affecté au service technique et industriel de l'aéronautique, le 11 février 1930 - Réintégré dans les cadres et affecté aux services techniques du 1er groupe d'ouvriers d'aéronautique, le 19 septembre 1930 - Affecté à la 17ème compagnie de l'air, le 1er octobre 1934 - Pension civile de l'éducation nationale de l'enseignement primaire, en date du 29 août 1935 - Domicilié au 37, avenue de Breteuil à Paris 17ème (75), à compter du 20 novembre 1936 - Nommé Lieutenant-colonel de réserve dans le cadre navigant des réserves de l'armée de l'Air, le 14 juillet 1937 - A fondé l’Office Français d’Exportation de Matériel Aéronautique (OFEMA) en 1937 - A été longtemps président d'OFEMA - Directeur des services de la chambre syndicale des industries de l'aéronautique - Président de la commission d'aviation de l'aéroclub de France - Classé en affectation spéciale pour une durée illimitée au titre du comptoir des approvisionnements à Paris (75), le 31 octobre 1939 - Nommé Administrateur provisoire des entreprises suivantes : Société Lévy-Messier à Oloron-Ste-Marie (Pyrénées-Atlantiques) et constructions mécaniques de la vallée d'Osso à Arudy (Pyrénées-Atlantiques) du 11 novembre 1941 au 12 août 1942 - Décédé à Channay-sur-Lathan (Maine-et-Loire), le 28 août 1967 - Sa femme Jeanne est décédée à Channay-sur-Lathan (37) en 1977 - Sources : Registre des naissances de la commune de Doué-la-Fontaine (Maine-et-Loire) - Pam - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille F 35 - CCC de l'escadrille F 54 - CCC de l'escadrille F 208 - Bibliothèque centrale de l'école Polytechnique - LO non communicable - JORF - Fiche matricule du département du Maine-et-Loire - Revue l'Aérophile - Revue Les Ailes - Dernière mise à jour : 22 novembre 2018.

* Citation à l'ordre de l'armée, en date du 21 mars 1915 : "A exécuté avec beaucoup de courage près de 60 reconnaissances représentant plus de 60 km de vol. Fréquemment en butte au tir violent et précis de l'artillerie ennemie. A eu à plusieurs reprises son avion atteint par des projectiles. A obtenu les meilleurs résultats dans la photographie des positions ennemies et dans de nombreux répérages et réglages auxquels il a pris part."

* Citation à l'ordre de l'armée, en date du 8 août 1915 : "Observateur de premier ordre, a exécuté depuis le mois de décembre, un grand nombre de reconnaissances représentant plus de 120 km de vol. A puissamment contribué par les renseignements et les photographies qu'il rapportait à la détermination exacte de la position ennemie et plusieurs fois donné la chasse à des avions allemands."

* Citation à l'ordre de l'aéronautique de la 6ème armée de l'escadrille F 208, en date du 1er décembre 1916 : "Sous le commandement du capitaine Ayral tué à l'ennemi et du capitaine Grimault, a pendant toute la bataille de la Somme assuré les réglages de l'artillerie lourde longue d'un secteur. Grâce au courage de ses observateurs et de ses pilotes qui ont tous rivalisé de zèle et d'audace, faisant preuve en toutes circonstances du mépris le plus absolu du danger, a pu constamment assurer la reconnaissance complète des positions d'artillerie de l'ennemi et la destruction de ses batteries."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation n° 477 à l'ordre de l'armée, en date du 14 avril 1917 : "Chef d'escadrille remarquable par son allant et ses qualités d'organisation, donnant à ses subordonnés l'exempled'un dévouement absolu et d'un complet mépris du danger. Le 6 avril 1917, a soutenu contre un avion de chasse ennemi un dur combat à la suite duquel légèrement blessé lui-même il a ramené dans sos lignes son observateur grièvement blessé et son appareil complétement hors de service. Déjà blessé et 3 fois cité à l'ordre."

* Officier de la Légion d'Honneur de l'ingénieur en chef de 2ème classe de l'aéronautique Paul Marie Louis Grimault, en date du 9 août 1927 : "21 ans et 10 mois de services civils et militaires. Titulaire de brillants états de services de guerre (Croix de guerre avec deux citations et croix de chevalier de la Légion d'Honneur). Exerce depuis 8 ans, au service tehnique et industriel de l'aéronautique, les fonctions les plus importantes, soit comme chef de section des essais en vol, soit comme chef de la sections des avions. A contribué pour une large part, à ce dernier titre, à tous les progrès et perfectionnements réalisés depuis plusieurs années dans la matériel volant. Chevalier du 14 avril 1917."

* Pension civile de l'éducation nationale de l'enseignement primaire de l'ingénieur en chef Paul Marie Paul Grimault, en date du 29 août 1935 : "Services militaires, 16 ans, 9 mois, 21 jours; services actifs, 7ans , 8 mois 25 jours; Campagnes 8 ans. Pension avec jouissance différée du 1 octobre 1938 de 24.428 fr."

 

Photo du Ltt Gustave Minier

Ltt Gustave Claude Minier - Né le 25 août 1888 à Bort-les-Orgues (Corrèze) - Fils de Marius Eugène Minier et d'Anais Bernard - Classe 1908 - Recrutement de Tulle (Corrèze) sous le matricule n° 130 - Appelé pour effectuer son service militaire à la 2ème compagnie du 10ème bataillon d'artillerie à pied, cantonné à Toulon (Var), à compter du 8 octobre 1909 - Passé au 10ème régiment d'artillerie à pied, le 1er mars 1910 - Ouvrier en fer, le 1er mars 1910 - Affecté à la 1ère compagnie du 10ème RAP, le 25 septembre 1910 - Fin de service militaire et passage dans la disponibilité, le 24 septembre 1911 - Domicilié à Bort (Corrèze) - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale au 10ème RAP, le 2 août 1914 - Passé à la 2ème réserve de Dijon de l'aéronautique militaire, le 10 août 1914 - Affecté à l'escadrille MF 25 du 24 au 29 septembre 1914 - Brevet de pilote militaire n° 624 obtenu à l'école d'aviation militaire de Pau, le 10 octobre 1914 - Nommé Caporal, le 15 novembre 1914 - Moniteur de pilotage à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 25 novembre 1914 - Nommé Chef pilotage de l'école d'aviation militaire d'Avord, le 10 janvier 1915 - Nommé Maréchal des Logis, le 17 février 1915 - Affecté comme chef pilote à l'école d'aviation militaire d'Etampes, le 19 février 1915 - Pilote moniteur de l'école d'aviation militaire d'Etampes, le 1er novembre 1915 - Nommé Sous-lieutenant, le 21 avril 1916 - Nommé Adjoint au chef du pilotage du GDE du 20 juillet au 14 août 1916 - Demande à être affecté à une escadrille du front, le 19 juin 1916 - Pilote de la section d'artillerie lourde 211 (future BR 211) du 25 août au 28 septembre 1916 - Affecté à la mission française en Roumanie du 28 septembre 1916 au 7 mai 1918 - Parti en Roumanie, le 8 octobre 1916 - A son arrivée, affecté à l'escadrille F 5 de Roumanie - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 7 novembre 1917 - Nommé Lieutenant à titre temporaire, le 20 novembre 1917 - Décoré de l'Etoile de Roumanie - Décoré de la Vertue militaire de Roumanie - Décoré de l'Ordre de St-Stanislas de 2ème classe de Russie - Décoré de l'Ordre de Ste-Anne de 2ème classe de Russie - Pilote du GDE du 7 mai au 10 juillet 1918 - Lâché sur Breguet 14A2 au GDE, le 26 mai 1918 - Pilote de l'escadrille BR 35 du 10 juillet 1918 au 26 mars 1919 - Nommé Lieutenant, à titre définitif, le 21 août 1918 - Le 11 novembre 1918, aux commandes d'un Breguet 14A2, il assure le transfert du plénipotentiaire allemand, le Cne von Geyer entre Tergnier (Aisne) et le quartier général allemand de Spa-Morville (Belgique), après la signature de l'armistice - Citation à l'ordre de l'aéronautique, en date du 14 novembre 1918 - Citation à l'ordre de la division, en date du 24 novembre 1918 - Pilote de la commission de réception des avions (CRA) du 5 avril au 14 juin 1919 - Affecté au dépôt des disponibles du 1er groupe d'aviation, le 14 juin 1919 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 14 juillet 1919 - Affecté, dans la réserve, au 31ème régiment d'aviation, le 24 janvier 1921 - A effectué une période d'instruction au 31ème régiment d'aviation du 19 avril au 3 mai 1923 - Nommé Capitaine, le 25 juin 1929 - Profession avant guerre Agent général d'assurances - Mobilisé à l'état-major de la 3ème région aérienne, le 2 septembre 1939 - Sources : Pam (2 fiches) - Liste des brevets militaires - Dossier militaire - CCC de l'escadrille MF 25 - CCC de l'escadrille BR 35 - JORF - Dernière mise à jour : 9 décembre 2018.

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Gustave Minier, pilote à l'escadrille F 5 (de Roumanie), en date du 7 novembre 1917 : "Excellent pilote qui s'est dépensé sans compter depuis son arrivée en Roumanie. A exécuté les 22 etv 23 décembre 1916, des reconnaissances lointaines rapportant des renseignements très précieux. Le 27 décembre 1916, les 5, 13 et 14 janvier 1917, a possé seul, à plus de 100 km dans les lignes ennemies, ramenant son appareil sérieusement endommagé. Les 18 et 31 mars 1917, a exécuté des opérations de bombardement très réussies qui lui ont valu les félicitations du général commandant la 6ème armée russe."

* Citation à l'ordre de l'aéronautique, en date du 14 novembre 1918 : "Excellent pilote et officier, s'est distingué le 11 novembre 1918 en emmenant par très mauvais temps un parlementaire ennemi dans ses lignes."

* Citation à l'ordre de la division, en date du 24 novembre 1918 : "Pilote de tout premier ordre par son courage et son allant. S'est distingué dans les dernières attaques par des missions photographiques de première importance, les 22, 27 et 28 octobre 1918."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Ltt Gustave Minier à la commission de réception des avions, en date du 14 juillet 1919 : "Officier conscencieux et dévoué, pilote très expérimenté ayant donné en maintes circonstances des preuves manifestes d'adresse et d'allant. Trois citations."

 

Photo du Sgt Raymond Rougerie

Sgt Raymond Marie Armand Rougerie - Né le 31 août 1896 à Limoges (Haute Vienne) - Fils de Gérard Rougerie et de Marie Rondier - Domiciliés 83, rue de Buzenval à Paris 20ème (75) - Profession avant guerre Quincailler - Classe 1914 (engagement) / 1916 (normale) - Recrutement du 1er bureau de la Seine (75) sous le matricule n° 904 - Engagé au 7ème régiment de Hussards, le 21 septembre 1914 - Affecté au 125ème régiment d'infanterie - Nommé Sergent, le 11 mai 1915 - Citation à l'ordre du régiment et Croix de Guerre, le 16 octobre 1916 - Affecté au 409ème régiment d'infanterie - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 20 mars 1917 - Brevet de pilote militaire n° 6370 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Ambérieu, le 12 mai 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord jusqu'au 26 juillet 1917 - Pilote du GDE du 26 juillet au 4 novembre 1917 - Pilote de l'escadrille AR 35 / SAL 35 du 4 novembre 1917 au 17 mai 1918 - En subsistance à l'escadrille SOP 13 du du 11 au 21 janvier 1918 - Détaché à la RGA du 29 janvier au 9 février 1918 - Détaché au GDE du 20 au 27 février 1918 - Détaché au terrain de la Ferté-Millon du 16 au 22 avril 1918 - Détaché au terrain de Suzay du 5 au 15 mai 1918 - Stage sur Caudron R XI - Pilote de l'escadrille R XI 239 du 25 mai 1918 au 21 août 1919 - Evacué, le 4 septembre 1918 - Quitte l'hôpital après convalescence, jusqu'au 27 septembre 1918 - Hospitalisé à Mailly et convalescence du 4 octobre au 20 novembre 1918 - Médaille Militaire en date du 15 mars 1932 - Sources : Pam - CCC de l'escadrille AR 35 - CCC de l'escadrille C 239 - JORF - Dernière mise à jour : 8 août 2017.

* Citation à l'ordre de l'armée du MdL Raymond Rougerie, du 7ème régiment de Hussards, pilote à l'escadrille R XI 239, en date du 12 août 1918 : "Excellent pilote, plein de cranerie et de décision. S'est distingué au cours des récentes affaires. Lors d'une mission de protection, a engagé un combat contre six appareils ennemis et a abattu l'un d'eux. Une blessure. Une citation."

* Médaille Militaire du Sgt Raymond Marie Armand Rougerie du bureua de recrutement de Limoges, en date du 15 mars 1932 : "16 ans de services, 5 campagnes. A été blessé et cité."

 

Photo du Slt Robert Grohin

Slt Robert Grohin - Né le 3 juin 1894 à Paris 18ème (75) - Classe 1914 - Recrutement du 6ème bureau de la Seine sous le matricule n° 2913 - Affecté au 24ème régiment d'artillerie de campagne - Observateur de l'escadrille F 35 du (1er trimestre) 1916 au 22 juillet 1917 - Détaché à l'escadrille MF 54 du 9 mai au 2 juin 1916 - Griévement blessé au cours d'une reconnaissance de nuit, le 7 juillet 1916 - Il faisait équipage avec le Sgt Daniel Fusier qui a été grièvement blessé - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 4 août 1916 - En mission du 20 au 24 janvier 1917 - Tué au cours d'un combat aérien contre deux avions de chasse, à bord d'un Dorand AR 1, pendant un réglage d'artillerie, le 22 juillet 1917 - Son corps a été déposé à l'ambulance 7/20 de Manonville (Meurthe-et-Moselle), le même jour - Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 25 juillet 1917 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 19 mai 1920 - Robert Grohin repose dans la nécropole nationale de Chollot-Ménillot à Toul (Meurthe-et-Moselle) - Sources : CCC de l'escadrille F 35 - JORF - MpF - Bailey/Cony - L'Aérophile - Dernière mise à jour : 19 octobre 2017.

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Robert Grohin, observateur à l'escadrille MF 35, en date du 4 août 1916 : "Excellent observateur, a rendu de grands service en exécutant de nuit, au-dessus des lignes ennemies, des reconnaissances à longue portée. Grièvement blessé, le 7 juillet, au cours d'une reconnaissance de nuit."

* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Slt Robert Grohin au 24ème régiment d'artillerie, observateur à l'escadrille MF 35, en date du 25 juillet 1917 : "Officier remarquable par ses connaissances, son audace, son mépris du danger. Observateur hors de pair, s'est distingué au cours de nombreux combats. Le 22 juillet 1917, au cours d'un réglage, a livré combat à deux avions de chasse ennemis. A trouvé une mort glorieuse au cours de ce combat."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Slt Robert Grohin au 24ème régiment d'artillerie, observateur à l'escadrille MF 35, en date du 19 mai 1920 : "Observateur d'une bravoure au-dessus de tous les éloges. Est tombé en combat aérien au cours d'un réglage après une défense admirable. A été cité."

 

Les avions

MF 11 à moteur 80 HP de l'escadrille MF 11 pendant l'été 1915 - Photo Albert Colboc transmise par Gilles Colboc, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Alignement des 10 MF 11 à moteur de 80 Hp alignés comme à la parade pendant l'été 1915 - Photo Albert Colboc transmise par Gilles Colboc, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

MF 11 à moteur Renault de 80 Hp de l'escadrille MF 35 portant une croix de Lorraine comme insigne personnel - On retrouve cet avion comme celui du Ltt Gustave Perret, pilote de l'escadrille MF 35 du 8 juillet 1915 au 25 mai 1918, un peu plus haut, dans la rubrique "Les Hommes" - Photo Albert Colboc transmise par Gilles Colboc, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

MF 11 à moteur Renault de 80 Hp n° MF 507 de l'escadrille MF 35 probablement pendant l'été 1915 - Photo Albert Colboc transmise par Gilles Colboc, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Les MF 11 à moteur 80 Hp alignés devant les hangars Bessonneau camouflés pendant l'été 1915 - Photo Albert Colboc transmise par Gilles Colboc, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Prise d'armes avec remise de décorations à l'escadrille MF 35 pendant l'été 1915 - Photo Albert Colboc transmise par Gilles Colboc, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Labo photo et voiture atelier photo de la section photo rattachée à l'escadrille MF 35 pendant l'été 1915 - Photo Albert Colboc transmise par Gilles Colboc, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Baraques d'habitation des officiers de l'escadrille MF 35 pendant l'été 1915 - Photo Albert Colboc transmise par Gilles Colboc, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Abri d'habitation des officiers de l'escadrille MF 35 pendant l'hiver 1915 - Photo Albert Colboc transmise par Gilles Colboc, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Cuisine des officiers de l'escadrille MF 35 pendant l'été 1915 - Photo Albert Colboc transmise par Gilles Colboc, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Cuisine de la troupe de l'escadrille MF 35 pendant l'été 1915 - Photo Albert Colboc transmise par Gilles Colboc, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Douches de l'escadrille MF 35 pendant l'été 1915 - Photo Albert Colboc transmise par Gilles Colboc, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Terrasse d'été des officiers pilotes et observateurs de l'escadrille MF 45 pendant l'été 1915 - Photo Albert Colboc transmise par Gilles Colboc, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Magasins généraux de l'escadrille MF 35 pendant l'été 1915 - Photo Albert Colboc transmise par Gilles Colboc, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Réserves d'essence de l'escadrille MF 35 pendant l'été 1915 - Photo Albert Colboc transmise par Gilles Colboc, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Chambrée de mécaniciens de l'escadrille MF 35 probablement sur le terrain d'aviation d'Auve pendant l'hiver 1915 - Elle est chauffée par un poële à bois dont la cheminée sort sur la facade - Photo Albert Colboc transmise par Gilles Colboc, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Intérieur de la chambrée de mécaniciens pendant l'hiver 1915 - Photo Albert Colboc transmise par Gilles Colboc, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Parc automobiles légères de l'escadrille MF 35 pendant l'été 1915 - Photo Albert Colboc transmise par Gilles Colboc, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

MF 11 à moteur 80 HP de l'escadrille MF 35 sur le terrain d'Auve, pendant l'été 1915 - L'observateur est le Ltt Louis Nicolas Potier, Comte de La Morandière - Photo Louis Potier, Comte de la Morandière, transmise par Nicolas de Warren, son petit-fils, que que remercie pour son aide.

MF 11 de l'escadrille MF 35 sur le terrain d'Auve, pendant l'été 1915 - L'observateur est le Ltt Louis Nicolas Potier, Comte de La Morandière - Photo Louis Potier, Comte de la Morandière, transmise par Nicolas de Warren, son petit-fils, que que remercie pour son aide.

Dernier préparatifs avant le décollage d'un MF 11 de l'escadrille MF 35 pendant l'été 1915 - Photo Louis Potier, Comte de la Morandière, transmise par Nicolas de Warren, son petit-fils, que que remercie pour son aide.

Retour de mission d'un MF 11 de la MF 35 sur le terrain d'Auve, pendant l'été 1915 - A l'arrière plan, les peintres en train de camoufler les hangars Bessonneau - Photo Louis Potier, Comte de la Morandière, transmise par Nicolas de Warren, son petit-fils, que que remercie pour son aide.

MF 11 bis (130 HP) de l'escadrille MF 35 équipé pour le bombardement en mai 1915. Ce système ingénieux est l'oeuvre de l'Adj Vicente Almandos Almonacid, pilote de l'unité et ingénieur en mécanique à Buenos Aires (Argentine). Il permettait l'emport et le largage de 8 bombes de faible poids (certainement 10 kg). Si un lecteur de ces lignes possède des renseignements complémentaires, veuillez prendre contact avec l'auteur de ce site. Photo Collection Luc Clermin que je remercie pour son aide.

Autre vue du lance-bombes équipant ce MF 11 bis (130 HP) de l'escadrille MF 35 en mai 1915. Les bombes, qui vont être accrochées sous l'avion, sont alignées sous le système d'emport. Une des bombes est déjà accrochée au bout de son fil métallique. Pour ce système, pas d'anneau d'accrochage, seulement un fil qui retient la bombe contre des pattes de positionnement en V. Si un lecteur de ces lignes possède des renseignements complémentaires, veuillez prendre contact avec l'auteur de ce site. Photo Collection Luc Clermin que je remercie pour son aide.

Le Caudron R 4 n° 1154 de l'équipage Slt Desbordes (pilote) - Ltt Pierre Borgoltz (obs) et Sol Alexandre Lebleu (mit) de l'escadrille F 35 a été abattu, au cours d'un combat aérien, par le Ltn Rudolf Berthold du Jasta 14, le 6 avril 1917 - Photo collection Rainer Absmeir, transmise par Bruno Couplez, que je remercie tous deux pour leur aide.

Le Caudron R 4 n° 1154 de l'équipage Slt Desbordes (pilote) - Ltt Pierre Borgoltz (obs) et Sol Alexandre Lebleu (mit) de l'escadrille F 35 a été abattu, au cours d'un combat aérien, par le Ltn Rudolf Berthold du Jasta 14, le 6 avril 1917 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Rainer Absmeir que je remercie pour son aide.

Le Caudron R 4 n° 1154 de l'équipage Slt Desbordes (pilote) - Ltt Pierre Borgoltz (obs) et Sol Alexandre Lebleu (mit) de l'escadrille F 35 a été abattu, au cours d'un combat aérien, par le Ltn Rudolf Berthold du Jasta 14, le 6 avril 1917 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Rainer Absmeir que je remercie pour son aide.

Les pilotes du Jasta 14 posent en compagnie du Caporal Lucien Perot, pilote de la SPA 3, fait prisonnier, aux commandes du SPAD VII n° 265, le 29 mai 1917 - De gauche à droite : Vzfw. Bowski - Ltn. Breuer (avec la moustache et la cravate) - Cal. Lucien Perot - l'as Walter Höhndorf (en civil) - Ltn. Walter Kypke - Ltn. Joseph Klever (en haut à l'avant de la fenêtre) - Vzfw. Otto Gerbig (mains sur les hanches) et à l'extrême droite, le Vzfw. Paul Rothe - Cette photo présente un intérêt particulier car elle montre plusieurs découpes d'entoilages d'avions français abattus par les pilotes de cette unité : une cigogne de la N / SPA 73, le sanglier du Caudron R 4 du Slt Desbordes de la F 35 et "S 265" découpé sur le SPAD VII de Perot - Photo collection Lance Bronnenkant transmise par Gregory VanWyngarden que je remercie tous deux pour leur aide.

Caudron R IV n° 499X à moteurs Hispano de l'escadrille F 35 sur le terrain de Fismes - Villesavoye (02), en mai 1917 - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Moteur Hispano-Suiza 8 A de 140 HP d'un Caudron R IV de l'escadrille F 35 sur le terrain de Fismes - Villesavoye (02), en mai 1917 - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

De gauche à droite : Sgt Maurice Ombredanne (pilote) - Adj Edouard Trochu (pilote) - Slt Alphonse Le Cam (radio) - Sgt Henri Perdu (pilote) - MdL Jean Amigues (pilote) - le 23 mai 1917 - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Dorand AR 1 n° 2004 piloté par l'Adj Edouard Trochu sur le terrain de Fismes-Villesavoye (02), le 23 mai 1917 - De gauche à droite : Slt Le Cam (radio) - Sgt Henri Perdu (pilote) - Adj Edouard Trochu (pilote) - MdL Jean Amigues (pilote) - Sgt Maurice Ombredanne (pilote) - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Farman F 40 codé "VI" de l'escadrille F 35 sur le terrain de Fismes - Villesavoye (02), le 24 mai 1917 - L'équipage qui pose pour la postérité est le Sgt Henri Perdu (pilote) et le MdL Robert Deullin (observateur) - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.
* Adj Henri Léon Perdu - Né le 27 décembre 1894 à Grandvilliers (Oise) - Fils d'Henri Perdu et de Jeanne Léonie Dieu - Domiciliés à Salouel (Somme) - Profession avant guerre Etudiant - Engagé au 2ème groupe d'aviation à compter du 14 juillet 1915 - Nommé Caporal, le 7 janvier 1916 - Brevet de pilote militaire n° 2541 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 28 janvier 1916 - GDE du Plessis-Belleville du 4 février au 1er mai 1916 - Assure un convoyage avion, le 27 avril 1916 - Pilote de l'escadrille MF 62 du 4 au 25 mai 1916 - Nommé Sergent, le 21 juin 1916 - Croix de Guerre et une citation à l'ordre du Corps d'armée en juillet 1916 - Pilote de l'escadrille MF 35 / F 35 du 25 mai 1916 au 1er mars 1918 - Hospitalisé du 13 au 15 décembre 1916 - En convalescence jusqu'au 3 janvier 1917 - Nommé Adjudant, le 1er octobre 1917 - En mission du 7 au 19 novembre 1917 - En subsistance à l'escadrille SAL 13 du 11 au 19 janvier 1918 - Affecté comme pilote convoyeur du RGA à compter du 1er mars 1918 - Convalescence à la maison de santé VR 75 de Viry-Châtillon du XXX au 12 juillet 1918 - GDE du 12 juillet au 6 septembre 1918 - Pilote de l'escadrille SAL 18 du 6 septembre 1918 au [> 2ème trimestre 1919]- Détaché à l'escadrille SAL 225, les 26 et 27 octobre 1918.
* MdL Robert Ferdinand Paul Marie Deullin - Né à Saint-Dizier (52), le 8 août 1893 - Unité d'origine 60ème régiment d'artillerie - Détaché auprès du QG du 20ème corps d'armée du 17 au 22 mai 1916 - Observateur de l'escadrille MF 35 / F 35 du 22 mai 1916 au 30 juin 1918 - Nommé Sous-Lieutenant à titre temporaire, le 4 septembre 1917 - Hospitalisé le 30 juin 1918 puis évacué sur un hôpital de l'intérieur - Brevet de pilote militaire n° 17.349 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 29 décembre 1918 - Marié avec Anne Marie Joseph Lorthois à Paris (75), le 26 avril 1919 - Décédé à Mouvaux (59), le 12 septembre 1922.

MdL Cyrille Jacquet (pilote) - MdL Jean Amigues (pilote) - X - Adj Henri Perdu (pilote) - Sgt Henri Dangeville (pilote) - Asp Georges Gros (obs) sur le terrain de Fismes - Villesavoye (02), le 24 mai 1917 - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Guynemer abat un 3ème avion allemand, sur le quatre qu'il va descendre, le 25 mai 1917 - De gauche à droite : MdL Henri Fey (pilote) - Adj Robert Deullin (obs) - Sgt Maurice Ombredanne (pilote) - MdL Cyrille Jacquet (pilote) - Adj Henri Perdu (pilote) ne manquent rien du combat qui se déroule au-dessus de leur tête - Terrain de Fismes - Villesavoye (02) - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Le soldat Maximilien Vaillant, conducteur de la F 35, a bricolé une douche avec les moyens du bord sur le terrain de Fismes-Villesavoye (02) - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Hangars de l'escadrille F 35 sur le terrain de Fismes-Villesavoye (02) en mai 1917 - De la gauche vers la droite : un Letord - un Caudron R IV - Un Farman F 40 - Deux Nieuport 23 (ces avions n'appartiennent pas à la F 35) et pour finir un Farman F 40 dans un hangar Bessonneau - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Une partie de bridge entre les pilotes de la F 35 sur le terrain de Fismes - Villesavoye (02) à la fin mai 1917 - De gauche à droite : MdL André Dangeville (pilote) - Sgt Gaston Planque (pilote) - Adj Albert Delest (pilote) - MdL Jean Amigues (pilote) - Cal Mamy Caillat (pilote) - Adj Edouard Trochu (pilote) - Sol Louis Germain (mécanicien) - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Capotage du Farman F 42 n° 2072 occupé par le MdL Robert Deullin, observateur de l'escadrille F 35 sur le terrain de Fismes-Villesavoye (02), le 2 juin 1917 - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Capotage du Farman F 42 n° 2072 occupé par la MdL Robert Deullin, observateur de l'escadrille F 35 sur le terrain de Fismes-Villesavoye (02), le 2 juin 1917 - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Les avions

Autre photo du capotage du Farman F 42 n° 2072 occupé par le MdL Robert Deullin, observateur de l'escadrille F 35 sur le terrain de Fismes-Villesavoye (02), le 2 juin 1917 - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

A la suite d'un orage très violent, le MdL Jean Amigues tente un atterrissage en campagne, aux commandes du Caudron R 4 n° 4094, et capote dans un champ planté avec du sainfoint qui monte à 70 cm de hauteur, dans les environs de la Chaussée-sur-Marne (51), en juin 1917 - L'avion est détruit mais l'équipage indemne - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Le même avion photographié par le MdL Jean Amigues, son pilote, pour laisser un souvenir à la famille de cultivateurs propriètaires du champ de sainfoint, dans les environs de la Chaussée-sur-Marne (51), en juin 1917 - Photo Collection Delphine Perini que je remercie pour son aide.

Le nez du Caudron R 4 n° 4094 du MdL Amigues détruit lors d'un capotage en campagne, suivi d'un retournement complet, près de Chaussée-sur-Marne (51), en juin 1917 - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Autre vue du Caudron R 4 n° 4094 piloté par le MdL Jean Amigues après son capotage dans un champ près de la Chaussée-sur-Marne (51), en juin 1917 - L'avion va être retourné par un attelage de chevaux qui vient d'arriver - Si sera ensuite démonté sur place par les mécaniciens - A voir l'étendue des dégats, seules les pièces encore utilisables seront récupérées et l'avion réformé - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Le Caudron R 4 n° 4094 est maintenant sur ses roues - Remarquez le large insigne de fuselage peint sur un fond rouge et la queue entièrement peinte en blanc - Les mécaniciens vont bientôt entrer en action et démonter les ailes, les moteurs et rapatrier sur des remorques d'aviation (plateaux) vers le parc d'aviation ce qui reste du bel oiseau - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Le MdL Cyrille Jacquet dans sa chambre sur le terrain de Fismes - Villesavoye (02) - Il a été pilote de Caudron R 4 de l'escadrille F 35 du 2 avril au 5 juin 1917 - Nommé Maréchal des Logis, le 28 avril 1917 - Il a été tué par trois éclats de bombe lors du bombardement aérien de ce terrain par les Allemands, le 4 juin 1917 à 23 heures - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Le Cne Pierre Fageol, commandant l'escadrille F 35, prononce l'éloge funébre du MdL Cyrille Jacquet, tué dans la nuit du 4 au 5 juin 1917, au cimetière de Saint-Gilles (51), le 6 juin 1917 - Lors de cette cérémonie, l'escadrille N 3 a mis en terre deux mécaniciens, les soldat Eugène Koch et Pierre Royal, tués la même nuit, lors du bombardement du terrain voisin de Bonne Maison - C'est le Cdt Antonin Brocard qui les a accompagnés dans leur dernière demeure - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Tombe du MdL Cyrille Jacquet, tué par des éclats de bombes, lors du bombardement nocturne du terrain de Fismes - Villesavoye (02), le 4 juin 1917 - Cette nuit tragique, la F 35 a eu à déplorer la mort de deux hommes et la blessure de cinq autres - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Jean Amigues à son arrivée à Villers-les-Nancy, le 9 juin 1917 - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

De gauche à droite : Adj Albert Delest (pilote) - MdL Guy de Bois Hébert (pilote) - Slt Pierre Rué (observateur) - Slt Robert Deullin (observateur) - Terrain de Villers-les-Nancy, le 13 juin 1917 - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Terrain de Villers-les-Nancy (54) photographié par Jean Amigues au début juillet 1917 - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

De gauche à droite : Soldat Marcellin Mazars (mécanicien) - Adj Gaston Planque (pilote) - MdL René Thomas (mitrailleur) - posent devant un Letord équipé d'une installation photo - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Letord type 1 n° 43 appartenant à l'escadrille F 35 pendant le point fixe des moteurs précédent le départ en mission, sur le terrain de Villers-les-Nancy en juillet 1917 - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Autre photo du Letord type 1 n° 43 appartenant à l'escadrille F 35 pendant le point fixe des moteurs précédent le départ en mission, sur le terrain de Villers-les-Nancy en juillet 1917 - Tous les membres d'équipage portent leurs tenues de vol, casque Roold sur la tête, à l'exception du mitrailleur arrière, peut-être pour gagner un peu de mobilité - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Jean Amigues avant un départ en mission, à bord du Caudron R 4 n° 4093, à partir du terrain de Villers-les-Nancy, le 7 juillet 1917 vers 16h30 - De gauche à droite Slt Charles Buridant (observateur), MdL Jean Amigues (pilote) - Sgt Charles Bonnard (mitrailleur) - A cours de la mission qui va suivre, l'équipage va livrer un dur combat à un AEG biplace qui va cribler leur appareil de 105 balles - Avec beaucoup de chance, seul le mitrailleur arrière, Bonnard, sera blessé d'une balle explosive à la main gauche - Amigues a fait un atterrissage en campagne près de Ville-au-Val (54) - Remarquez la plaque de blindage qui protège le dos et la tête du pilote - La croix de Lorraine est peinte en blanc sur un fond bleu clair, la même teinte que le bleu de la cocarde - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Photo du Caudron R 4 n° 4093, piloté par Jean Amigues après son atterrissage dans un champ d'avoine près du village de Ville-au-Val (54), le 7 juillet 1917 - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Quelques photos montrant des dégâts causés par les balles explosives allemande sur le Caudron R 4 n° 4093, le 7 juillet 1917 - De haut en bas : le réservoir d'essence en acier chromé troué par un projectile - les impacts dans les longerons supérieur et inférieur - Les mécaniciens ont dénombré 105 impacts de balles avec un seul blessé, le mitrailleur, qui a été touché par une balle au bras - A voir les dégâts dans la structure, on imagine la nature de la blessure du Sgt Charles Bonnard - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Capotage, suivi d'un retournement complet, du Nieuport 23 codé "II" appartenant à la F 35 piloté par le Ltt Jacques Bignon sur le terrain de Villers-les-Nancy au début juillet 1917 - Cet avion était, soit l'avion personnel du commandant de l'escadrille, soit déclassé, réservé aux vols d'entrainement et aux liaisons rapides entre les terrains - Cet officier a pris le commandement de la F 35, le 25 juin 1917 et a été nommé Capitaine, le 24 juillet 1917 - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Autre photo du Nieuport 23 codé "II" appartenant à la F 35 piloté par le Ltt Jacques Bignon sur le terrain de Villers-les-Nancy au début juillet 1917 - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Terrain d'aviation de Saizerais (54) le jour de l'arrivée sur place de l'escadrille F 35, le 13 juillet 1917 - On aperçoit deux Letord et un Dorand AR 1 - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Autre photo du terrain d'aviation de Saizerais (54) le jour de l'arrivée sur place de l'escadrille F 35, le 13 juillet 1917 - On aperçoit trois Dorand AR 1 - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Départ en mission, le Sgt Etienne Lingée, observateur-photographe, attend la mise en route des moteurs du Letord 1, le 22 juillet 1917 - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Un Letord 1 équipé "photo" de l'escadrille F 35 sur le terrain de Saizerais (54) en juillet 1917 - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Les pilotes en "mission" à Nancy en juillet 1917 - Le bar est à l'effigie de la célèbre bière de Champigneulles (54) - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

La femme du sergent Charles Bonnard est venue lui rendre visite, alors qu'il est hospitalisé à l'hôpital de la Malgrange, à Jarville-la-Malgrange (54) - Il a été blessé à la main par une balle explosive, pendant un combat aérien, le 7 juillet 1917 - A droite, un autre visiteur, le MdL René Thomas, mitrailleur de la F 35, venu prendre des nouvelles de son camarade d'unité - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Le sergent Charles Bonnard, retrouve ses camarades après son hospitalisation à l'hôpital de Malgrange, à Jarville-la-Malgrange (54) - Il s'en est bien tiré si on considère la nature du projectile qui l'a touché à la main - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Nouveau problème pour le Nieuport 23 de l'escadrille F 35 sur le terrain de Saizerais, en juillet 1917 - Son capot moteur s'est volatilisé en vol, probablement mal fixé ou victime d'une évolution limite - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

L'Asp André Lévêque (observateur) et Slt Marie Faure (observateur) posent près du Nieuport 23 de l'escadrille F 35 sur le terrain de Saizerais en juillet 1917 - Remarquez l'insigne de l'unité peint sur les flancs de l'appareil et sur le côté droit, un des Dorand AR-1 de la F 35 - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

* Asp André Edouard Lévêque - Né à Lorient, le 19 mars 1897 - Fils d'Edouard Auguste Lévêque et de Eugénie Lorraine Delhummeau - Parents domiciliés 69, rue du Port à Lorient (Morbihan) - Profession avant guerre Etudiant - Engagé au 148ème régiment d'infanterie, le 27 décembre 1914 - Une citation à l'ordre de la Brigade, le 17 juillet 1916 - Croix de Guerre et une citation à l'ordre de la Division, le 22 août 1916 - Affecté au 79ème régiment d'infanterie jusqu'au 22 mars 1917 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 22 mars 1917 - Observateur stagiaire de l'escadrille F 35 du 17 juin au 19 novembre 1917 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 21 août au 3 septembre 1917 - Observateur de l'escadrille AR 253 du 19 novembre 1917 au 9 mai 1918.

* Ltt Marie Daniel Eugène Faure - Né le 6 septembre 1892 à Périgueux (Dordogne) - Fils de Joseph Faure et de Mme Dudoignon-Valade - Domiciliés 4, rue Victor Hugo à Périgueux - Mobilisé au 34ème régiment d'artillerie, le 21 août 1914 - Croix de Guerre et une citation à l'ordre du corps d'armée en mars 1916 - Affecté au 39ème régiment d'artillerie jusqu'au 5 juillet 1917 - Elève-observateur de l'escadrille F 8 du 3 au 20 mars 1917 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 21 mars au 10 avril 1917 - Observateur de l'escadrille F 35 du 10 avril 1917 au 25 juin 1918 - Détaché au camp du Valdahon du 30 juillet au 15 août 1917 - Nommé Lieutenant à titre définitif (au titre de la réserve), le 14 octobre 1917 - Tué au cours d'un combat aérien, le 25 juin 1918 - Il faisait équipage avec le Cne François Fageol.

Sgt Maurice Ombredanne (pilote) et le Slt Pigeon (observateur) ont atterri dans les arbres, suite à une panne moteur de leur Dorand AR 1, en pleine forêt de Haye, près de Nancy (54), le 28 juillet 1917 - Les deux aviateurs n'ont pas été blessés - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Autre photo du Dorand AR 1, de l'équipage Ombredanne / Pigeon, tombé en forêt de Haye, près de Nancy (54), le 28 juillet 1917 - Malgré les dégats très importants, l'avion est en morceaux, les deux aviateurs sont indemnes - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

L'Adj Gaston Planque (pilote) et Sgt Raymond Rougerie (pilote) pose devant un Letord 1 de l'escadrille F 35 en novembre 1917 - Planque s'est tué au cours d'un accident d'avion, aux commandes d'un Letord, sur le terrain de Villers-les-Nancy (54), le 29 novembre 1917 - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Le MdL Jean Amigues, désormais pilote de l'escadrille AR 41, reçoit l'Adj Gaston Planque, pilote de l'escadrille F 35, à déjeuner à Saizerais (54) - Le soir même, Planque se tuait au cours d'un accident aérien, aux commandes d'un Letord, sur le terrain de Villers-les-Nancy (54), le 29 novembre 1917 - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Caudron R 11 codé "1" de l'escadrille BR 35 entre la fin 1917 au début 1918 - Il s'agit de l'avion du commandant de l'escadrille, le Cne Pierre Fageol - Photo collections du SHD du château de Vincennes.

Terrain d'aviation de la Ferme d'Alger (Marne) - L'escadrille BR 35 a stationné sur place du 5 janvier au 18 février 1918 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Lionel Luttenbacher que je remercie pour son aide.

Le MdL Clément Paul Noger, pilote de l'escadrille BR 35 du 18 mai 1918 au 13 juin 1919, pose devant son Breguet 14A2 - Démobilisé en 1919, il s'est engagé au titre du 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg-Neuhof, le 24 septembre 1921 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Collection David Amberg / La tranchée de Chattancourt que je remercie pour son aide.

 

Une mission photographique
du 8 mars 1916

Adapté d'un article du journal "Sur le Vif" du 10 juin 1916, les parties sous pointillés ont été complétées et des précisions sur l'unité et le sort final de l'équipage français.

Le sergent Maurice Collet, de l'escadrille F 35 qui appartient à l'aéronautique du 20ème corps d'Armée, raconte dans quelles circonstances il a été blessé pendant la bataille de Verdun.
"Le 8 mars, j'avais été chargé de survoler le fort et le village de Douaumont, alors en partie occupé par les Allemands, pour permettre à mon observateur, le soldat Pierre Beauvais, un spécialiste de prendre des photographies. Je planais à 2000 mètres sur les lignes allemandes afin de remplir ma mission et tout marchait à merveille. Soudain, j'aperçus au loin un avion ennemi qui se dirigeait vers moi.
Bah ! me dis-je, un contre un, j'ai des chances de réussir.... et je ne m'inquiétais pas outre mesure, lorsque presque aussitôt, des ronflements de moteur se firent entendre et je vis au-dessous de moi, venant de je ne sais où, un second Taube, puis un troisième, puis un quatrième !

Le duel était inévitable, car je me trouvais pour ainsi dire encerclé par les appareils ennemis. J'allais actionner ma mitrailleuse quand, presque en même temps, les pilotes allemands se mirent à tirer et, dans l'espace de quelques minutes, une centaine de balles de mitrailleuses vinrent se loger dans mon avion.
J'eus le bras gauche atteint et immobilisé par une balle, cependant que le réservoir était percé par plusieurs autres projectiles et que son précieux contenu m'inondait les jambes.

Pour ne pas affoler Beauvais, pauvre Garçon ! C'était la première fois qu'il montait dans un avion ! Je lui cachai ma blessure et lui fit espèrer que nous nous en tirerions. Mais une balle en plein coeur vint le tuer net. Son corps tomba sur les commandes où il resta accroché.

Que faire ? Je crus qu'il me serait impossible d'échapper à mes agresseurs qui me taquinaient de plus en plus; et je ne me faisais pas d'illusion sur le dénouement du sombre drame dont j'étais l'infortuné acteur. Mon avion tangeait fortement et j'avais la sensation très nette qu'il allait capoter et m'entraîner dans sa terrible chute. De plus, je craignais que mon essence ne s'emflammât et que je mourusse carbonisé.

Me sentant perdu et craignant de m'évanouir par la souffrance que je ressentais, je voulus, coute que coûte, sauver au moins mon appareil. Faisant appel à tout mon sang-froid, je risquai le tout pour le tout. Avec ma seule main libre, je dégageai mon camarade, douloureuse besogne, puis fit piquer mon aéronef verticalement, passant à une vitesse vertigineuse devant les avions boches. A quelques centaines de mètres du sol, je fis reprendre à mon avion sa position horizontale et, me dirigeant vers les lignes françaises, j'eux la chance d'atterrir normalement derrière une batterie de 75 sur un terrain affreusement labouré par les obus de 380. J'étais sauvé et jamais les acclamations enthousiastes de mes camarades m'ont paru si douces."

Le sergent Maurice Pierre Collet était âgé de 25 ans au moment des faits. Brevet de pilote militaire n° 1704 en date du 6 octobre 1915. Originaire de Boufarik (Algèrie), il a été soigné à l'hôpital d'Angers et est revenu de convalescence, le 1er août 1916. N'ayant pas retrouvé l'usage normal de son bras gauche, il a été rayé du personnel navigant par décision n° 6719 du GQG en date du 9 août 1916. Il a été muté au dépôt mobile de la RGA, le 12 août 1916.

Le soldat de 2ème classe Pierre René Beauvais était né le 12 janvier 1882 à Paris. Sur sa fiche du site "Mémoire des Hommes" "Mort pour la France", il est déclaré avoir été tué en combat aérien au-dessus de Fleury-de-Douaumont (55).

 

 

Le vol de l'Armistice par le Ltt Gustave Minier
pilote de l'escadrille BR 35

Le lieutenant Gustave Minier a raconté cette mission dans le n° 1276 de la revue l'Aéro, le journal de l'Aéronautique et des locomotions modernes, publié le 11 novembre 1928. Voici une adaption de ce témoignage. A la date de cet article, ce pilote cumulait plus de 8000 heures de vol.

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Première Armée
Etat-major
Aéronautique

Ordre de mission

Il est ordonné au lieutenant Minier de se rendre par la voie des airs, sur avion Breguet, à Morville, pour y déposer le capitaine Geyer, parlementaire de l'armée allemande. Il rentrera par la voie des airs à son terrain de départ, sa mission terminée.

QGA, le 9 novembre 1918
Le Général Debeney
Commandant la 1ère armée
Signé : Debeney

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En alerte :

"En novembre 1918, j'appartenais à la BR 35, l'un des escadrilles du 20ème corps d'Armée, et nous nous trouvions sur le terrain d'aviation de Tergnier. Le 8 de ce mois, mon chef d'escadrille, le capitaine Jacques Bignon me fit appeler et me donna l'ordre de faire désarmer mon avion.
"Vous êtes à la disposition du Grand Quartier Général. Il se pourrait que vous ayez à déposer au-delà des lignes, soit des plis, soit des parlementaires. Il importe donc que votre avion soit prêt à prendre l'air à tout instant et vous-même ne devez vous absenter du camp sous aucun prétexte."
Je courus au hangar où s'abritait mon vieux Breguet (XIV A2) et je donnai l'ordre à mon mécano, absolument ahuri, d'enlever les mitrailleuses et de placer à chaque extrémité des ailes de grandes flammes blanches.
Après quoi, ce fut l'attente. Mes camarades partaient en mission et faisaient leur travail quotidien pendant que je me morfondais dans l'attente d'un ordre qui ne venait pas. Enfin, dans la nuit; du 10 au 11, la sonnerie du téléphone résonna dans la tente que je partageais avec le chef d'escadrille et un autre camarade, le lieutenant Henri de Puybaudet, pilote comme moi.
Nous entendîmes une exclamation :
"Ah ! bravo !" et immédiatement, le capitaine nous cria : "C'est fini, les enfants, l'armistice est signé. "
Il ajouta, à mon intention "Un parlementaire allemand vient du G. Q. G., vous partirez avec lui dès qu'il sera arrivé, prenez vos dispositions."
L'aube vint, terne et mélancolique, et les hangars s'ouvrirent. Mon avion fut vite tiré de son abri et placé en position de départ.

Breguet 14A2 n° 5546 codé "5" de l'escadrille BR 35. Cet avion, piloté par le Ltt Gustave Minier, a reconduit le plénipotentiaire allemand, le Cne von Geyer entre Tergnier (02) et le quartier général allemand de Spa-Morville (Belgique), le 11 novembre 1918, après la signature de l'armistice - Cet appareil a été orné de longs banderoles blanches sur les mats d'ailes - L'officier allemand, col relevé, attend le départ en compagnie du capitaine Hély d'Oissel commandant du secteur aéronautique - Photo droits réservés.

Autre photo du Breguet 14A2 n° 5546 codé "5" de l'escadrille BR 35 - Cet avion, piloté par le Ltt Gustave Minier, a reconduit le plénipotentiaire allemand, le Cne von Geyer entre Tergnier (02) et le quartier général allemand de Spa-Morville (Belgique), le 11 novembre 1918, après la signature de l'armistice - Cet appareil a été orné de longs banderoles blanches sur les mats d'ailes - Photo droits réservés.

Breguet 14A2 n° 5546 de l'escadrille BR 35. Cet avion, piloté par le Ltt Gustave Minier, a reconduit le plénipotentiaire allemand, le Cne von Geyer entre Tergnier (02) et le quartier général allemand de Spa-Morville (Belgique), le 11 novembre 1918, après la signature de l'armistice - Cet appareil a été désarmé et orné de longs banderoles blanches sur les mats d'ailes - L'équipage franco-allemand a pris place devant de nombreux curieux - Photo droits réservés.

L'arrivée du Cne de Geyer :

La nouvelle s'était répandue rapidement sur le terrain, et, de toutes les escadrilles, les équipages qui n'avaient pas de mission à accomplir affluaient afin d'entrevoir le parlementaire ennemi. Celui-ci arriva vers 7 h 30 dans une auto du GQG, accompagné par un capitaine de gendarmerie. Les capitaines Hély d'Oissel, commandant du secteur, et Bignon, chef de l'escadrille 35, les accueillirent à leur descente de voiture. Les présentations faites, nous nous dirigeâmes vers l'avion dont le moteur tournait au ralenti.

Mon passager, qui parlait fort bien le français, s'appelait le capitaine von Geyer, et ce nom me rappela tout à coup celui celui d'un officier français que j'avais connu. Je lui offris une combinaison fourrée et un bonnet d'aviateur, mais il préféra garder son manteau dont il avait relevé le col et sa haute casquette plate qu'il avait profondément enfoncée sur sa tête. Comme je lui objectais qu'il y aurait beaucoup de vent à cette place du passager, il me répondit qu'il avait, déjà volé souvent et que cela irait bien ainsi.

Décollage pour Morville :

Avant de-monter dans la carlingue, il remercia en quelques mots le commandant du secteur et le chef d'escadrille et s'installa à la place de l'observateur. Le plafond s'était un peu élevé depuis le matin et je pus-monter à 800 mètres environ pour me conformer aux indications de mon ordre de service. En approchant des lignes, je trouvai la pluie et, des nuages beaucoup plus bas. Il fallut descendre et c'est, à peine à 300 mètres que je franchis les lignes. Pas un coup de canon, pas un coup de fusil ne saluèrent mon passage comme à l'habitude. Etais-je protégé par les grands fanions blancs qui s'étiraient au bout de mes mats ou bien, l'ennemi, trop occupé à battre en retraite, ne prenait-il pas la peine de tirer sur cet avion qui le survolait aussi bas ? Je ne sais, mais c'était pour moi un véritable plaisir de regarder sur les routes les interminables convois battant en retraite vers le nord. Bientôt, il m'apparut que je n'étais plus très loin de Morville, point d'atterrissage qui m'était assigné. C'est alors que se place un incident qui a faillit bien compromettre le sort de ma mission.

Une rencontre dans le ciel :

Tandis que je m'efforçai de découvrir le camp d'aviation dans l'horizon fort limité qui était au-dessous de moi (je n'étais plus qu'à 150 mètres de hauteur), j'aperçus tout à coup un avion qui volait dans ma direction et que mon passager me signala en me tapant sur l'épaule. Pensant qu'il s'agissait d'un avion allemand venu à notre rencontre pour nous indiquer le sens d'atterrissage sur le terrain, je délaissai ma carte et me mis à suivre l'avion en question. Ce dernier, au lieu de se laisser approcher, fuyait devant moi et, en quelques minutes, me fit sortir de ma carte. Lorsqu'il eut suffisamment repéré, il s'approcha et je reconnus alors un avion français. Que faisait-il en ces lieux ?
Je l'ignore encore...

Ils se posent pour faire le point :

Voyant que ce n'était pas le guide que je supposais, je tentai de reconnaître ma route à la boussole, mais je me trouvai tout à coup au-dessus d'une ville importante toute semée de cheminées d'usines et de crassiers de mines. Rien dans la direction que j'avais à suivre ne laissait prévoir cela, et, m'apercevant que je m'étais égaré, je me disposais à atterrir après avoir fait quelques tours pour rechercher un terrain propice. Je réussis alors à me poser en bordure des faubourgs, près d'un puits de mine. Mes évolutions à basse altitude avaient alerté une grande partie de la population qui avait reconnu les cocardes tricolores; aussi à peine mon avion était-il arrêté, que je fus entouré par une foule immense de femmes, d'enfants et de mineurs. Le premier qui s'approcha en courant reconnut à l'arrière l'officier allemand et resta figé à quelques mètres de l'avion sans oser s'avancer. La foule, qui venait derrière, marqua elle aussi un temps d'hésitation. De mon siège, je questionnai : "Où sommes-nous ici ? " ,
Au lieu de me répondre, l'homme se tourna vers les autres et cria : "C'est un Français".
Ce fut alors inimaginable. La joie, de toute cette foule explosa, les chapeaux et les casquettes volaient en l'air et tous criaient : "Vive la France !"
Des femmes s'approchaient en pleurant et j'eus grand'peine à obtenir les renseignements que je désirais, toutes les questions se pressaient et se croisaient. Derrière moi, mon passager restait impassible, mais il était très pâle. Après force palabres, je parvins enfin à trouver un homme qui connaisait suffisamment la région et qui m'indiqua la direction approximative de Morville. Le capitaine von Geyer me tendit alors une carte routière de la France et de la Belgique qu'il avait dans sa poche et je repris mon vol.

En panne :

Je volais à nouveau depuis quelques minutes, lorsque mon moteur se mit à baisser de régime et à cracher d'énormes flammes rouges. Il m'était impossible de continuer sans risquer l'accident et c'est la rage au coeur que je fus contraint d'atterrir, désespérant de mener à bien ma mission et décidé à confier mon passager à une auto qui l'emmènerait à destination. Ce second atterrissage de fortune une fois encore se passa très bien; j'étais vraiment servi par la chance.

Atterrissage à Morville :

Ayant découvert la panne et réparé, après un nouveau décollage, je repris ma direction et déposai bientôt mon passager sur le terrain d'aviation de Morville où un officier d'état-major l'attendait dans une puissante automobile. Ma mission étant accomplie; ma joie était grande, toutefois mes déboires n'étaient pas termines. Pendant que descendait mon passager, l'officier qui l'attendait m'invita aimablement et en excellent français à descendre pour me réconforter avant de prendre le chemin du retour. Je déclinai courtoisement son invitation, lui disant que j'avais l'ordre de rentrer sans délai. C'est alors que le capitaine von Geyer me remercia de l'avoir transporté et me pria de transmettre sa gratitude au commandant de secteur et au chef d'escadrille qui l'avaient accueili sur le terrain de Tergnier.

Nouvelle panne :

J'attendais que l'automobile qui emportait mon passager eût quitté le terrain pour décoller et c'est pendant cette attente que mon moteur, qui tournait au ralenti depuis un bon moment, s'arrêta. Pendant plus de deux heures, je fis de vains efforts pour le remettre en route. Les quelques mécaniciens allemands qui se trouvaient encore sur le terrain n'ayant pas l'habitude de lancer des moteurs comme le mien, je dus moi-même y procéder.

J'avais fait monter dans la carlingue un jeune mécanicien alsacien qui parlait très couramment le français, et lui avais indiqué les manoeuvres à faire pour le lancement. Malheureusement, au bout de quelques minutes, mon aide ayant lâché trop tôt la manette de retard, je subis un retour et j'eus le poignet droit foulé. Je renonçai alors à mes tentatives et fis rentrer mon avion au hangar afin de nettoyer les bougies du moteur.

Il passe la nuit au milieu des Friedrichshafen :

Les escadrilles de bombardement de nuit, qui se tenaient d'habitude sur ce terrain, avaient évacué les lieux et il ne restait plus dans l'immense abri que deux ou trois avions du type Friedrichshafen indisponibles. Mon Bréguet. trouva facilement à s'y caser et le jeune mécanicien alsacien se mit en devoir de démonter les bougies. Par son intermédiaire, je demandai à l'officier qui commandait le cantonnement de faire prévenir par TSF, le GQG français de l'impossibilité de mon départ, car mon arrivée avait déjà été annoncée.
Toute cette nuit-là, passée sur un lit de camp dans le hangar, il me fut impossible de trouver le sommeil et je passai les heures à lire quelques volumes que m'avait prêtés la fille du bourgmestre de Morville, tandis que les sentinelles allemandes, baïonnette au canon, arpentaient le hangar. Enfin, le jour vint; on m'apporta du café et j'eus la joie de faire partir mon moteur.

Le retour à Tergnier :

Le voyage du retour fut sans histoire et j'atterrissais peu de temps après sur le terrain de Tergnier où m'attendaient mes camarades d'escadrille, se demandant, depuis la veille, ce que j'étais devenu...

 

Unités héritières
de ses traditions

 

Unités héritières
de ses traditions

Breguet 14 B2 n° 1229X de la 11ème escadrille du 32ème RAO de Dijon-Longvic - L'équipage, qui n'a pas été blessé dans l'accident, pose sur la photo - Photo collection Eric Harlin, via David Méchin, que je remercie pour leur aide précieuse.

 

Photos aériennes

Photo verticale des tranchées aux environs du boyau de Lissa (Massiges) prise par un équipage de l'escadrille F 35, le 12 avril 1917 - Altitude de prise de vue 1600 m - Photo Collection Sam du forum "Histoire et Militaria 14-18"

Photos aériennes

Photo verticale du Sud de la ferme St-André prise par un équipage de l'escadrille BR 35, le 24 mars 1918 - Altitude de prise de vue 4000 m - Photo Collection Sam du forum "Histoire et Militaria 14-18"

 

 

 

 

Photos aériennes
des terrains

Terrain de Lemmes (55) - L'escadrille MF 35 / F 35 a stationné sur place du 2 au 28 mars 1916 - Cette photo, posérieure à la période concernée, a été prise en août 1917 - Photo Roger Kissel transmis par Roland Kissel, son fils, que je remercie pour son aide.

Photo de reconnaissance allemande du terrain d'aviation de Morlancourt (80), le 12 septembre 1916 - L'escadrille F 35 a occupé ce terrain de 10 au 27 août 1916 - Photo Ebay Allemagne.

Terrain de Saizerais (54) - L'escadrille F 35 a stationné sur ce terrain du 13 juillet au 4 novembre 1917 - Photo Roger Kissel transmis par Roland Kissel, son fils, que je remercie pour son aide.

Photos aériennes
des terrains

Terrain de Saizerais (54) - L'escadrille F 35 a stationné sur ce terrain du 13 juillet au 4 novembre 1917 - Photo Roger Kissel transmis par Roland Kissel, son fils, que je remercie pour son aide.

Terrain d'Osches (55) en octobre 1917 - Il a été occupé par l'escadrille BR 35 du 19 janvier au 3 avril 1918 - Photo collection Jean-Luc Kaluzko que je remercie pour son aide.

Terrain de Villers-les-Nancy (54) - L'escadrille F 35 / BR 35 a stationné sur place du 9 juin au 13 juillet 1917 puis du 4 novembre 1917 au 19 janvier 1918 - Cette photo, postérieure à la période concernée, a été prise en octobre 1918 - Photo Roger Kissel transmis par Roland Kissel, son fils, que je remercie pour son aide.

Terrain de Villers-les-Nancy (54) - L'escadrille F 35 / BR 35 a stationné sur place du 9 juin au 13 juillet 1917 puis du 4 novembre 1917 au 19 janvier 1918 - Cette photo, postérieure à la période concernée, a été prise en octobre 1918 - Photo Roger Kissel transmis par Roland Kissel, son fils, que je remercie pour son aide.

 

Documents et pièces en rapport

Insigne de poitrine de pilote breveté aviateur militaire B.5832 de l'Adj Jean-Marie Robert Gillard - Brevet de pilote militaire n° 7519 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 16 juillet 1917 - Pilote de l'escadrille BR 35 du 20 novembre 1917 au 1er juillet 1919 - Origine collection Jean-Laurent Truc que je remercie pour son aide.

Citation n° 345 à l'ordre de la 10ème armée du Slt André Bastard du 153ème régiment d'infanterie, observateur de l'escadrille BR 35 : "Officier d'élite, observateur photographe énergique et plein d'allant. A, depuis la fin de juin et dans un secteur dangeureux, accompli 22 missions photographiques à grande distance dans les lignes ennemies seul, et dans des conditions souvent défavorables. Le 12 août 1918, est allé à faible altitude lancer des bombes à 20 km au delà des lignes. Plus de 100 heures de vol sur l'ennemi. Déjà deux fois cité à l'ordre." - Document collection Norman Destexhe que je remercie pour son aide.

Documents et pièces en rapport

Carte d'identité militaire du Ltt Henri Marie Léonard de Puybaudet, pilote de l'escadrille BR 35 - Né le 3 juin 1889 à Saint-Laurent-les-Eglises (Haute Vienne) - Fils de Adrien de Puybaudet et de Marguerite Desgranges - Avant guerre Courtier en bourse - Appelé au 10ème régiment de cuirassiers, le 1er octobre 1910 - Mobilisé au 1er régiment de cuirassiers, le 2 août 1914 - 4ème régiment de Cuirassiers - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 1er décembre 1917 - Brevet de pilote militaire n° 11716 à l'école d'aviation militaire d'étampes, le 21 février 1918 - Pilote de l'escadrille BR 35 à partir du 21 juin 1918 - Croix de Guerre 1914-1918 - Une citation à l'ordre de l'armée en novembre 1914 - Une citation à l'ordre de la division en juillet 1915 - Photo Serge Hoyet que je remercie pour son aide.

Avis de décès du MdL Jacques Alfred Joseph Desurmont - Pilote de l'escadrille MF 35 du 23 avril au 27 mai 1916 - Décédé de ses blessures suite à un accident aérien à Boves et Rouvrel (80), le 27 mai 1916 - Photo droits réservés.

Autres pages de l'avis de décès du MdL Jacques Alfred Joseph Desurmont - Pilote de l'escadrille MF 35 du 23 avril au 27 mai 1916 - Décédé de ses blessures suite à un accident aérien à Boves et Rouvrel (80), le 27 mai 1916 - Photo droits réservés.

 

Monuments commémoratifs
et tombes

Tombe de l'Adj Gaston Planque - Né le 13 juin 1887 à Haubourdin (59) - Fils de Georges Clément Planque et d'Ursule Couvreur - Domiciliés rue Alexandre Papin au Tréport - Marié avec Léontine Berthe Henriette Mercier, le 12 janvier 1907 - Domiciliés rue Alexandre Papin au Tréport (Seine-Maritime) - Classe 1907 - Recrutement de Rouen Nord (Seine Maritime) sous le matricule n° 876 - Service militaire au 39ème régiment d'infanterie, à compter du 8octobre 1908 - Envoyé dans la disponibilité et retour à la vie civile, le 25 septembre 1910 - Profession avant guerre employé des Chemins de Fer - Domicilié au 4, rue Bernardin de Saint-Pierre au Havre, à compter du 20 juin 1911 - A effectué une période d'exercices au 39ème régiment d'infanterie du 24 août au 15 septembre 1912 - Mobilisé au 239ème régiment d'infanterie, à compter du 2 août 1914 - Nommé Caporal, le 1er octobre 1914 - Nommé Sergent, le 3 juin 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 13 mars 1916 - Brevet de pilote militaire n° 4852 obtenu à l'école d'aviation militaire du Crotoy, le 4 novembre 1916 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Châteauroux jusqu'au 20 décembre 1916 - Pilote de la RGA du Bourget du 20 décembre 1916 au 25 mars 1917 - Pilote de Caudron R 4 de l'escadrille R 214 du 25 au 30 mars 1917 - Pilote de l'escadrille AR 35 du 30 mars au 29 novembre 1917 - Grièvement blessé au combat, aux commandes d'un Letord, par un éclat d'obus de DCA, le 23 septembre 1917 - Nommé Adjudant, le 5 novembre 1917 - En soin et convalescence jusqu'au 11 novembre 1917 - Tué au cours d'un accident d'avion, aux commandes d'un Letord, sur le terrain de Villers-les-Nancy (54), le 29 novembre 1917 - Son corps a été transféré sur l'hôpital militaire de Nancy, le même jour - Gaston Planque repose dans le carré militaire du cimetière du Sud de Nancy - Sources : Pam (2 fiches) - CCC de l'escadrille R 214 - CCC de l'escadrille AR 35 - Fiche matricule du département de la Seine-Maritime - Liste des brevets militaires - JORF - MpF - Dernière mise à jour : 18 septembre 2017 - Photo Albin Denis du 6 septembre 2017.

Détail du caveau de la famille Planque dans le cimetière municipal du Tréport (79) - On peut y voir une plaque en hommage à l'Adj Gaston Planque, pilote de l'escadrille F 35 du 1er juillet au 29 novembre 1917 - Grièvement blessé au cours d'un accident aérien, aux commandes d'un Letord, sur le terrain de Villers-les-Nancy, le 29 novembre 1917 - Il est décédé des suites de ses blessures à l'hôpital militaire de Nancy, le même jour - Gaston Planque repose dans le carré militaire du cimetière du Sud de Nancy - Ses parents repose dans ce caveau - La photo d'origine de cette plaque est quasiment effacée, j'ai donc replacée une photo de lui prise par Jean Amigues pour lui rendre hommage - Photo Laurent Llopez que je remercie pour son aide.

Détail du caveau de la famille Planque dans le cimetière municipal du Tréport (79) - On trouve une plaque en hommage à l'Adj Gaston Planque, pilote de l'escadrille F 35 du 1er juillet au 29 novembre 1917 - Grièvement blessé au cours d'un accident aérien, aux commandes d'un Letord, sur le terrain de Villers-les-Nancy, le 29 novembre 1917 - Il est décédé des suites de ses blessures à l'hôpital militaire de Nancy, le même jour - Gaston Planque repose dans le carré militaire du cimetière du Sud de Nancy - Ses parents reposent dans ce caveau - Photo Laurent Llopez que je remercie pour son aide.

Monuments commémoratifs
et tombes

Tombe du Slt Robert Grohin - Observateur de l'escadrille F 35 du (1er trimestre) 1916 au 22 juillet 1917 - Griévement blessé au cours d'une reconnaissance de nuit, le 7 juillet 1916 - Tué au cours d'un combat aérien contre deux avions de chasse, à bord d'un Dorand AR 1, pendant un réglage d'artillerie, le 22 juillet 1917 - Robert Grohin repose dans la nécropole nationale de Chollot-Ménillot à Toul (Meurthe-et-Moselle) - Photo Albin Denis du 16 octobre 2017.

Tombe du MdL Cyrille Jacquet - Pilote de Caudron R 4 de l'escadrille F 35 du 2 avril au 4 juin 1917 - Tué au cours d'un bombardement de nuit, sur le terrain de Fismes, le 5 juin 1917 - Cyrille Jacquet repose dans la nécropole nationale La Croix-Ferlin de Bligny (Marne) - Photo Yves Castelain que je remercie pour son aide.

Soldat Daniel Clerton - Conducteur de l'escadrille F 35 du 12 avril au 5 juin 1917 - Grièvement blessé par éclats de bombe d'avion au cours du bombardement du terrain d'aviation de Fismes-Villesanoye, dans la nuit du 4 au 5 juin 1917 - Décédé des suites de ses blessures à l'ambulance 10/21 de Saint-Gilles (Marne), le 5 juin 1917 - Daniel Clerton repose dans la nécropole nationale La Croix-Ferlin de Bligny - Photo Yves Castelain que je remercie pour son aide.

Tombe de l'Adj Joseph Louis Marie Kerneïs - Pilote de l'escadrille MF 35 du 12 avril 1915 au 11 mars 1916 - Grièvement blessé au cours d'un accident d'avion sur le terrain d'aviation de Lemmes (Meuse), le 11 mars 1916 - Au retour d'une mission sur les lignes, par un temps nuageux, alors qu'il volait à l'altitude de 300 mètres, il ne voit pas le câble d'un ballon captif - Son avion après avoir heurté le câble, bascule et s'écrase au sol - Le pilote a été tué sur le coup - Son corps a été évacué sur l'hôpital complémentaire n° 12 de Vadelaincourt (Meuse) - Il faisait équipage avec l'Asp André Huré (observateur) - Inhumé initialement au cimetière militaire de Verdun (Meuse) - Son corps a été repris par sa famille, le 10 juin 1922 - Après une messe à l'église de Saint-Mathieu de Morlaix, il a été inhumé dans le caveau familial de la famille "Kerneis-Pouliquen" dans le cimetière Saint-Charles à Morlaix (Finistère) - Photo Claude Brunet, son neveu, que je remercie pour son aide

 

Remerciements à :

- M. Luc Clermin pour la transmission des 2 photos du LB conçu par le Slt Almonacid.
- M. Guy Rufray pour la communication de l'article paru dans la revue Aéro du 11 novembre 1928.
- M. Serge Hoyet pour l'envoi de la photo de la carte d'identité militaire du Ltt de Puybaudet.
- M. Jean-Luc Kaluzko pour l'envoi de la photo du terrain d'Osches.
- La famille Delest pour l'envoi de la photo de l'Adj Albert Delest.
- M. Walter Alberto Pascuzzo pour la transmission de la photo d'Albert Delest.
- M. Jean-Pierre Amigues pour la communication des archives de Jean Amigues, son grand-père.
- M. Bernard Bacqui pour l'envoi de la photo du Cne Vicente Almandos Almonacid.
- M. Sam du forum "Histoire et Militaria 14-18" pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. Laurent Llopez pour l'envoi des photos du caveau de la famille Planque.
- M. Christophe Léonet pour l'envoi de la réduction de la 1ère escadrille du GBM 1/32 "Bourgogne".
- M. Philippe Bentresque pour l'envoi de la photo du Farman F 40 de la F 35.
- M. Nicolas de Warren pour l'envoi des photos du Ltt Louis Potier, Comte de la Morandière, son grand-père.
- M. Rainer Absmeir pour l'envoi des photos du Caudron R 4 de la F 35 abattu le 6 avril 1917.
- M. Henri Vivant pour l'envoi des photos de frères Perret.
- M. Yves Genty pour l'envoi des photos des insignes de sa collection.
- M. Eric Harlin pour la transmission des photos de sa collection.
- M. Dominique Gay pour sa biographie du Cdt Charles Amiot.
- M. Jean-François Bouvier pour l'envoi des photos des fanions fabriqués par Proton Capillery.
- M. Norman Dexteshe pour l'envoi de la citation du Slt André Bastard.
- M. Roland Kissel pour l'envoi des archives de Roger Kissel, son père.
- M. Yves Castelain pour l'envoi des photos des tombes de Cyrille Jacquet et de Daniel Clerton.
- M. Dominique Gay pour l'aide pour la rédaction des biographies des frères Simian.
- M. Gilles Colboc pour l'envoi des photos prises par Albert Colboc son grand-père.
- M. Jean-Philippe Dréano pour l'envoi des photos prises par le Slt Pierre Artur, son grand-père.
- M. Lionel Luttenbacher pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. Jean-Loup Frommer pour la transmission des photos de Joseph Kermeis.
- M. Claude Brunet pour l'envoi des photos de l'Adj Joseph Kerneis, son oncle.
- M. Jérôme Bignon pour l'envoi de la photo de Jacques Bignon, son grand-père.
- M. Philippe Guillermin pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. Jean-Laurent Truc pour l'envoi des souvenirs de l'Adj Robert Gillard.
- M. David Amberg / La Tranchée de Chattancourt pour l'envoi des photos du MdL Clément Noger.

Bibliographie :

- Les escadrilles de l'aéronautique militaire française - Symbolique et histoire - 1912-1920 - Ouvrage collectif publié par le SHAA de Vincennes en 2003.
- L'aviation française 1914-1940, ses escadrilles, ses insignes - par le Commandant E Moreau-Bérillon - publié à compte d'auteur en 1970.
- The French Air Service War Chronology 1914-1918 par Frank W.Bailey et Christophe Cony publié par les éditions Grub Street en 2001.
- Les "As" français de la Grande Guerre en deux tomes par Daniel Porret publié par le SHAA en 1983.
- Les Armées françaises dans la Grande Guerre publié à partir de 1922 par le Ministère de la Guerre.
- Site Internet "Traditions des escadrilles de l'Armée de l'Air" de Henri Guyot - Voir le lien
- Site Internet "Mémoires des Hommes" du Ministère de la Défense - Voir le lien
- Site internet de la bibliothèque numérique Gallica de la BNF - Voir le lien
- Site Internet La Tranchée de Chattancourt de David Ambert - Voir le lien
- Site Internet " Pages 14-18 " de Joël Huret.

 

Si vous avez des documents écrits ou photographiques pouvant compléter les données de cette page, veuillez contacter l'auteur du site.

Escadrille 34 Escadrille 36

 

 

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