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Insignes peints
sur les fuselages

Première représentation de la grenouille de la SOP 36 - Elle est peinte traversant un cercle rouge sur fond blanc - Dessin Albin Denis.

Seconde représentation de la grenouille de la 36 - Elle est peinte traversant un cor de chasse jaune - Dessin Albin Denis.

Fanion de l'escadrille SPAbi 36

Fanion de l'escadrille SPAbi 36 - Photo Pierre Chatagnon transmise par Philippe Chatagnon, son petit-fils, que je remercie pour son aide - Un grand merci à H. Bréchard, le beau-frère de Philippe, pour avoir servi d'intermédiaire entre nous.

Symbolique

Le permier insigne collectif de l'escadrille 36 a été une grenouille verte traversant un cercle rouge. Ce premier insigne a été adopté juste avant le séjour en Italie du 1er août 1917 au 11 avil 1918. Plus tard, le même batracien a été représenté à travers un cor de chasse.

Historique succinct

Créée le 12 octobre 1914, l'escadrille n° 36 reçoit une dotation initiale de Deperdussin monocoque (DM) et prend l'appellation de DM 36. Sous le commandement du Cne Lapeyrouse, elle est envoyée en Belgique à partir du 18 novembre 1914. Elle y restera jusqu'au milieu de l'année 1916.

Le 19 février 1915, elle est équipée de Maurice Farman MF 11 et de quelques MF 7. Elle devient alors la MF 36 et réalise ses missions de reconnaissance et de réglage d'artillerie à partir des terrain de Coxyde et de Furnes en Belgique. Le 12 mars 1916, un équipage de l'escadrille remporte une première victoire homologuée. A la mi-1916, la MF 36 perçoit des Farman F 40.

En juillet 1917, sa dotation évolue avec la perception de Sopwith 1A2 qui sont pris en compte sur le terrain de Palesne-Pierrefonds. A peine un mois après avoir touché leurs nouveaux avions, la SOP 36 est envoyée sur le front italien. Elle restera sur place du 9 août 1917 au 11 avril 1918. Stationnée sur le terrain de Campoformido, près d'Udine, elle perd une grande partie de ses moyens aériens lors de son repli pendant la défaite du Caporetto, le 28 octobre 1917. Elle est alors placée au service de la 47ème division alpine, à compter du 6 novembre 1917 et opére sur le terrain de San-Pietro-in-Gù.

Renvoyée en France, la 36 est transformée sur Spad XVI en juin 1918 et devient l'escadrille SPAbi 36. Elle termine la guerre à la tête de deux victoires homologuées. Ses équipages ont eu à déplorer la perte de 4 tués au combat et 5 par accident. La SPAbi 36 a été récompensée par trois citations à l'ordre du corps d'armée. Elle est finalement dissoute sur le terrain de pars-lès-Romilly, le 27 février 1919.

 

 

Insignes métalliques de l'escadrille 36
et des unités détentrices de ses traditions

 

Pas d'insigne métallique connu.

 

 

Unités détentrices des traditions
de l'escadrille SPAbi 36

 

Appellations successives

Périodes de stationnements

Les terrains de l'escadrille en Belgique

 

Carte des différents stationnements

Les terrains de l'escadrille en Italie

 

Commandants

Rattachements de l'escadrille

Avions utilisés

Relevés quantitatifs et
numéros avions

Décorations

 

Liste des personnels

La liste sera donnée ultérieurement

 

 

 

 

 

Batailles et missions importantes
de l'escadrille 36

A venir

 

Morts : en rouge / Blessés et indemnes : en jaune


 

Les hommes

Sgt Pierre Chatagnon, pilote de l'escadrille SPAbi 36, photographié sur le terrain de Moyencourt-les-Poix (Somme) en août 1918 - L'escadrille SPAbi 36 a stationné sur ce terrain du 6 août au 1er septembre 1918 - Photo Pierre Chatagnon transmise par Philippe Chatagnon, son petit-fils, que je remercie pour son aide - Un grand merci à H. Bréchard, le beau-frère de Philippe, pour avoir servi d'intermédiaire entre nous.

Sgt Pierre Chatagnon - Né le 5 décembre 1897 à Pélussin (Loire) - Fils d'Etienne Chatagnon et de Stéphanie Michon - Profession avant guerre Etudiant - Engagé, pour la durée de la guerre, au 98ème régiment d'infanterie, à compter du 10 juillet 1915 - Affecté au 172ème régiment d'infanterie - Affecté au 83ème régiment d'infanterie - Nommé Caporal, le 15 septembre 1916 - Nommé Sergent, le 1er ocotbre 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 14 juillet 1917 - Brevet de pilote militaire n° 9174 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 9 octobre 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord jusqu'au 17 novembre 1917 - Affecté à la 1er RGAé de Brescia (Italie) du 18 au 26 janvier 1918 - Pilote de l'escadrille SOP 36 / SPAbi 36 du 26 janvier 1918 au 12 mars 1919 - Nommé Adjudant, le 1er octobre 1918 - Passé à la 43ème compagnie du 1er groupe d'aviation de Dijon-Longvic et démobilisé, le 11 mars 1919.

Slt Charles Adolphe Louis Poidlouë - Le le 25 janvier 1896 à Brest (29) - Fils d'Alfred Poidloué et de Céline Mottez - Domicilié 8, rue Blanche à Paris (75) - Profession avant guerre Etudiant - Bachelier es-sciences - Corurs préparatoires de l'école militaire de Saint-Cyr - Brevet de pilote civil, délivré par l'Aéroclub de France n° 1724 délivré le 17 août 1914 - Classe 1916 - Recrutement à Toulon sous le n° matricule 1081 - A interrompu ses études pour s'engager - Engagé pour la durée de la guerre, le 7 septembre 1914 - Affecté au 2ème groupe d'aviation de Tours, le 10 septembre 1914 - Brevet de pilote militaire n° 670 obtenu à l'école d'aviation militaire de Buc, le 29 janvier 1915 - Blessé et convalescence du 2 janvier 1915 - Pilote de l'escadrille F 36 du 27 février au 19 septembre 1915 - Nommé Caporal, le 11 mars 1915 - Nommé Sergent, le 4 mai 1915 - RGa à compter du 19 septembre 1915 - Hospitalisé à la maison de santé de Viry-Chatillon, à compter du 2 octobre 1915 - Instructeur de l'école d'aviation de Chartres - Accident d'avion, le 14 mars 1916 - Nommé Adjudant, le 24 mai 1916 - Pilote de l'escadrille PS 126 du 8 avril au 12 juillet 1917 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 31 mars 1917 - Blessé - Hospitalisé à Beauvais du 12 juillet au 5 novembre 1917 - En convalescence jusqu'au 6 décembre 1917 - Suite aux séquelles de ses blessures, a été rayé du personnel navigant, le 26 novembre 1917 - Affecté à la 9ème compagnie du 149ème régiment d'infanterie, le 28 novembre 1917 - Blessé par éclats d'obus dans l'Aisne (02), le 3 mai 1918 - Blessé par balles dans l'Aisne (02) et fait prisonnier au combat, le 29 mai 1918 - Citation à l'ordre de l'armée en date du 21 juillet 1918 - Croix de Guerre - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 29 décembre 1918 - Rentré de captivité, le 14 janvier 1919 - Nommé Lieutenant à titre temporaire, le 31 mars 1919 - Chef de piste de l'école d'aviation militaire d'Avord - Spécialiste des vols de nuit Chargé de l'instruction des VDN de l'école d'aviation militaire d'Avord - En décembre 1919, totalise 1.200 heures de vol - Démobilisé, le 2 janvier 1920 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 4 mars 1922 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 21 février 1926 - Réformé, le 18 septembre 1939 - Industriel - Domicilié 34, rue Ballu à Paris 9ème (75) - Décédé, le 8 avril 1951.

* Notation de l'Adj Poidlouë par le Cne Fassin, commandant l'école d'aviation militaire de Chartres : "Excellent pilote moniteur. A toujours fait preuve de hautes qualités morales, esprit militaire excellent. En un mot, sous-officier parfait. Spécialement chargé à l'école d'aviation militaire de Chartres du service des dépannages et des essais des avions sortant des ateliers, l'Adjudant Poidlouë a effectué 2778 vols représentant 493 heures 40 minutes de vol."

* Citation n° 20.614 à l'ordre de l'armée, en date du 21 juillet 1918 : "Jeune officier très brave et très audacieux. A fait preuve d'une grande énergie au cours des combats des 28 et 29 mai 1918 dans l'Aisne, où il s'est montré comme un véritable entraineur d'hommes, maintenant sa section dans des circonstances cirtiques et refusant de quitter son commandement malgré ses blessures. Trois Blessures."

Cne Jacques Victor Sabattier de Vignolle - Né le 22 mai 1888 à Paris (75) - Fils de Raymond Alexandre Sabattier de Vignolle et d'Elisabeth Weissgerber - Domiciliés 21, rue Monsieur à Paris 6ème (75) - Classe 1908 - Recrutement de la Seine - Engagé à l'école polytechnique en octobre 1908 - Admis en 124ème position - Stage à l'école d'application de l'artillerie et du Génie de Fontainebleau en 1912 - Nommé Lieutenant et affecté au 2ème régiment d'artillerie coloniale à Brest (29), le 19 septembre 1912 - Démissionne - Affecté au 3ème régiment d'artillerie coloniale de Toulon, le 28 mars 1913 - Profession avant guerre Ingénieur - Mobilisé au 3ème régiment d'artillerie coloniale, le 2 août 1914 - Passé à l'aviation comme observateur, le 7 février 1915 - Observateur de l'escadrille F 36 du 7 février au 4 septembre 1915 - Citation à l'ordre de l'armée en mai 1915 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 29 juin 1915 - Blessé au combat par un éclat de DCA, le 4 septembre 1915 - Hospitalisé à l'hôpital militaire de la Panne - Une citation à l'ordre de l'armée en septembre 1915 - Observateur de l'aviation de l'ALGP - Observateur de l'escadrille MF 7 - Citation à l'ordre de l'armée en janvier 1916 - Brevet de pilote militaire n° 4105 obtenu à l'école d'aviation militaire de Tours, le 2 août 1916 - GDE - Commandant de l'escadrille F 398 du front d'Orient du 16 septembre 1916 au 15 avril 1917 - Nommé capitaine à titre temporaire, le 14 novembre 1916 - Nommé Capitaine (réserve), à titre définitif, du 3ème régiment d'artillerie coloniale détaché dans l'aéronautique militaire, le 1er mai 1917 - Pilote de l'escadrille N 48 / SPA 48 du 23 juin 1917 au 13 février 1918 - Commandant l'escadrille N 48 / SPA 48 du 24 septembre 1917 au 13 février 1918 - Une citation à l'ordre de l'armée, le 24 octobre 1917 - Commandant du GC 18 du 13 février 1918 à la fin de la guerre - Croix de Guerre - Aigle blanc (Russie) - Termine la guerre avec 5 victoires homologuées et deux victoires non homologuées - Détaché au 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz, le 30 août 1920 - Affecté au 3ème régiment d'artillerie coloniale de Charenton, le 20 janvier 1921 - Marié avec Lily Ionescu - Passé à l'arme de l'aéronautique militaire, le 29 juin 1923 - Affecté au 34ème régiment d'aviation, le 1er janvier 1924 - Nommé Chef de bataillon (réserve), le 25 juin 1930 - Officier de la Légion d'Honneur - Décédé, le 8 janvier 1968 - Jacques Sabattier de Vignolles repose au cimetière du Père Lachaise (75) - Photo Archives EC 2/7 "Argonne".

* Citation à l'ordre de l'armée du Cne Jacques Victor Sabattier de Vignolle, capitaine d'artillerie coloniale, commandant l'escadrille N 48 en date du 24 octobre 1917 : "Soldat et chef exemplaire. A pris, au mois d'août 1917, le commandement de l'escadrille N 48 qui venait d'éprouver des pertes. A maintenu en elle un admirable moral, la menant quotidiennement aux plus durs combats. Le 23 octobre 1917, au cours des attaques, a fait à cent cinquante mètres une reconnaissance lointaine, livrant bataille tout le long de la route. Le 24 octobre, a été blessé au cours d'une patrouille, a réussi à ramener son appareil dans nos lignes et n'a annoncé sa blessure qu'après s'être occupé des autres pilotes de sa patrouille."

* Citation à l'ordre de l'armée du Cne Jacques Victor Sabattier de Vignolle, capitaine du 3ème régiment d'artillerie coloniale, pilote à l'escadrille SPA 48 en date du 13 juin 1918 : "Excellent pilote de chasse. Donne journellement à ses subordonnés, l'exemple du mépris du danger. A abattu récemment un avion ennemi, qui s'est écrasé dans nos lignes. Trois blessures. Chevalier de la Légion d'Honneur pour faits de guerre. Six citations."

* Citation à l'ordre de l'armée du Cne Jacques Victor Sabattier de Vignolle, capitaine d'artillerie coloniale, commandant le groupe de combat 20 en date du 28 novembre 1918 : "S'affirme tous les jours comme un commandant de groupe de combat de la plus haute valeur; aussi brillant comme exécutant que comme chef, s'impose à tous ses pilotes par sa magnifique bravoure. Les 3, 4 et 6 novembre 1918, malgré la brume et la pluie, a exécuté entre 50 et 100 mètres d'altitude, sans se laisser arrêter par le tir des mitrailleuses des reconnaissances profondes dans les lignes ennemies, rapportant chaque fois au commandement des renseignements précis du plus grand intérêt. Trois blessures. Chevalier de la Légion d'Honneur pour faits de guerre. Sept citations."

Sgt Raymond Chatelain (pilote) et Sgt Leconte (mitrailleur) posent à coté d'un MF 11 bis (130 HP) en septembre 1916. Photo Paul Andrillon transmis par son petit-fils Benoit Henriet que je remercie pour son aide précieuse.

Slt Gustave Emile Laffon - Né le 4 octobre 1895 à Paris - Avant guerre Etudiant - Engagé au 144ème régiment d'infanterie, le 31 août 1914 - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 31 août 1914 - Brevet de pilote militaire n° 816 en date du 16 avril 1915 - Différentes unités : 144ème RI - Ecole de Pau - Ecole d'Avord - RGAé - Pilote de l'escadrille MF 36 - Pilote de l'escadrille N 31 - Décorations : CG - MM (11 septembre 1915) - 2 citations à l'armée : 21 juin 1915 - 11 septembre 1915 - Grièvement blessé au cours d'un accident d'avion aux commandes d'un Nieuport 17, sur le terrain de Lemmes-Vadelaincourt, le 2 décembre 1916 - Décédé le même jour à l'hôpital.

* Citation à l'ordre de l'armée :"Griévement blessé le 4 septembre 1915, au cours d'une reconnaissance, et ayant son avion très endommagé par le feu de l'artillerie ennemie, a pu, grâce à son sang-froid et son adresse, repasser les lignes et ramener son observateur au terrain d'atterrissage. Avait été cité à l'ordre de l'armée, le 27 juin 1915, pour son sang-froid et son courage."

Slt Robert Lucien Gabriel Jean Eugène Maximin Brusley - observateur de l'escadrille MF 36 - Né le 17 juin 1890 à Libourne (Gironde) - Entré en service actif au 14ème régiment d'artillerie, le 7 octobre 1910 - Unité d'origine 52ème régiment d'artillerie - Ecole des observateurs aérien de Fontainebleau jusqu'au 17 septembre 1915 - Observateur de l'escadrille MF 36 à partir du 11 octobre 1915 - Tué au combat à Ostrow (Serbie), le 27 septembre 1916 - Médaille du Maroc.

* Citation à l'ordre de l'armée : "Le 29 février 1916, a fait preuve d'une présence d'esprit remarquable au cours d'une reconnaissance photographique. Son avion ayant été gravement atteint par le feu de l'artillerie, qui avait provoqué la rupture de la commande de direction et le coincement des commandes de profondeur, a réussi après une chute de 1500 mètres, à dégager les câbles des commandes de profondeur permettant ainsi au pilote de se rendre maître de son appareil. Ancien observateur arrivé depuis peu à l'escadrille, s'est fait remarquer de suite par son entrain, sa bravoure, la sûreté de son observation. A soutenu contre un avion ennemi très rapide et puissamment armé un combat aérien au cours duquel il a trouvé une mort glorieuse."

Caporal Marcel Dérunes - pilote de l'escadrille MF 36 - né le 3 mai 1894 à Saint Martin de Fontenay (Calvados) - Avant guerre pilote de la socièté d'aviation Breguet - Mobilisé au 129ème régiment d'infanterie, le 1er septembre 1914 - Brevet de pilote militaire n° 845 en date du 21 avril 1915 - Pilote de l'escadrille MF 36 à partir du 24 mai 1915 - Pilote instructeur à l'école de Chartres.

* Citation à l'ordre de l'armée : "S'est signalé à plusieurs reprises par son sang-froid et son mépris du danger. parti le 20 juin 1915 pour effectuer un bombardement, a exécuté sa mission, bien qu'à l'aller son appareil eût été atteint une première fois par le tir de l'artillerie ennemie. A été soumis au retour à un nouveau feu si intense que l'appareil fut criblé d'éclats d'obus. Son passager l'avertissant que l'essence fuyait du réservoir perforé, ce qui présentait, si le moteur était maintenu en marche, des chances très sérieuses d'incendie. Est parvenu néanmoins à rentrer avec un moteur dont deux cylindres ne fonctionnaient plus et en franchissant les lignes ennemies à 1000 mètres d'altitude seulement."

Ltt Amaury Félix Adolphe Ernest de la Grange - Né le 31 mars 1888 à Paris (75) - Fils d'Ernest de la Grange et de Clémentine de Chaumont-Quitry - Domiciliés au n° 1, rue Charles Lamoureux à Paris (75) - Classe 1908 - Recrutement de Lunéville sous le matricule n° XXX - Service militaire au 4ème régiment de Cuirassiers de Lunéville à compter du 1er octobre 1908 - Citation à l'ordre de la brigade (102ème régiment d'infanterie), le 25 avril 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1425 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 24 août 1915 - Pilote de l'escadrille MF 36 du 20 septembre 1915 au 22 mars 1917 - Citation à l'ordre du corps d'armée, le 25 mai 1916 - En mission du 29 au 31 août 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, le 10 septembre 1916 - Affecté à l'aéronautique du 36ème corps d'armée, le 22 mars 1917 - Un convoyage avion, au profit de l'escadrille C 74, du 2 au 5 avril 1917 - En mission aux Etats-Unis en juillet 1917 - Grièvement blessé au cours d'un accident aérien, le 1er octobre 1918 - Conseiller municipal de Morbecque en 1919 - Conseiller général du Nord en 1919 - Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée, le 16 juin 1920 - Affecté, dans la réserve, au 33ème régiment d'aviation, le 30 novembre 1920 - Passé, dans la réserve, à l'arme de l'aéronautique, le 29 juin 1923 - Affecté, dans la réserve, au 1éème régiment d'aviation, le 21 août 1924 - Nommé Chef de bataillon de réserve, le 25 juin 1934 - Président de l'Aéroclub de France de 1937 à 1940 - Sénateur du Nord de du 16 novembre 1930 au 31 décembre 1941 - Sous-secrétaire d'Etat au commerce et à l'industrie du 21 mars au 10 mai 1940 - Décédé à Zurich (Suisse), le 10 juin 1953 - Sources : Pam - CCC MF 36 - JORF - Dernière mise à jour : 21 août 2015 - Photo collection Chuck Thomas (USA) via Bruno Couplez que je remercie tous deux pour leur aide.

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Amaury de la Grange, pilote à l'escadrille MF 36, en date du 10 septembre 1916 : "Officier pilote très entrainé. S'est signalé par ses reconnaissances et bombardements de nuit, en en particulier le 9 août, par la prise d'une photographie importante à 15 kilomètres à l'intérieur des lignes. A été soumis, pendant cette opérations, à un violent tir des batteries antiaériennes ennemies."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée du Cne Amaury-Félix-Adolphe-Ernest de la Grange du 1er groupe d'aviation, en date du 16 juin 1920: "Après s'être distingué au front, le capitaine de la Grange a été attaché à la mission du commissariat général des affaires de guerre où il a rendu les services les plus distingués. Trois citations."

Cne Maurice Mandinaud - Né le 9 septembre 1885 au lieu dit "Fontafie" sur la commune de Nieuil (Charente) - Fils de François Mandinaud (tuilier) et d'Anna Marie Baussant (cultivatrice) - Domiciliés à Genouillac (Charente) - Profession avant engagement Instituteur - Classe 1905 - Recrutement de Magnac-Laval (Haute-Vienne) sous le matricule n° 1310 - Engagé volontaire pour quatre ans au titre du 107ème régiment d'infanterie (12ème corps d'armée), le 8 octobre 1903 - Nommé Caporal fourrier, le 23 septembre 1905 - Nommé Sergent, le 19 septembre 1906 - Rengagé pour deux ans, à compter du 8 octobre 1907 - Rengagé pour un an, à compter du 8 octobre 1909 - Admis comme élève officier à l'école militaire d'infanterie de St-Maixent, à la suite du concours de 1909 - Blessé à l'oeil et au bras droit au cours d'une chute de cheval, lors qu'en séance d'équitation exécutée au manége, le 8 septembre 1909 - Classé 35ème sur 150 à l'examen de sortie - Nommé Sous-lieutenant et affecté à la 7ème compagnie du 78ème régiment d'infanterie, le 1er octobre 1910 - Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1912 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 1er juillet 1913 - Brevet de pilote FAI n° 1300 décerné par l'Aéroclub de France et obtenu sur avion Blériot, le 25 octobre 1913 - Brevet de pilote militaire n° 410 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 20 décembre 1913 - Pilote de la 2ème réserve de Dijon (1er groupe d'aviation) - Pilote de la 1ère réserve à Chaumont - Affecté à Bois d'Arcy - Pilote de l'escadrille MF 20 du 31 décembre 1914 au 15 juin 1915 - Pilote de l'escadrille MF 8 du 15 juin au 30 août 1915 - Nommé Capitaine, à titre définitif, le 2 juillet 1915 - Commandant de l'escadrille MF 36 du 30 août 1915 au 26 avril 1916 - En mission à la RGAé du Bourget du 26 décembre 1915 au 6 janvier 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 2 février 1916 - En mission du 4 au 8 avril 1916 - Chevalier de la Légion d'Honneur, Croix de Guerre avec palme et citation à l'ordre de l'armée, en date du 5 avril 1916 - Au cours d'une mission, aux commandes du Maurice Farman type 37 n° 1186, son avion a été touché pendant un combat aérien contre un Zeppelin et a été contraint d'atterrir dans les environs de Flessingue (Pays-Bas), le 26 avril 1916 - Il faisait équipage avec la Slt Deramond, qui a également été interné à Urk (Zuyderzee) - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 4 juin 1916 - Les deux hommes se sont évadés le 12 septembre 1916 - Rapatrié, le 30 octobre 1916 - Commandant de l'escadrille N 81 du 26 décembre 1916 au 10 mars 1917 - Tué au cours d'un combat aérien, aux commandes d'un SPAD VII, dans les environs de Fontaine (Territoire de Belfort), le 10 mars 1917 - Son adversaire était probablement le Obltn Bruno Loerzer du Jasta 26 (sa 4ème victoire) - Il a été initialement inhumé tombe n° 1 au cimetière Fontaine A. C. de Fontaine (Territoire de Belfort / Haut-Rhin à l'époque) - Il repose maintenant tombe n° 905 dans la nécropole nationale "le Glacis du Château" à Belfort (Territoire-de-Belfort) - Sources : Registre des naissance de la commune de Nieuil - Pam - Liste des brevets militaires - LO - Fiche matricule conservée aux archives départementale de la Charente - CCC de l'escadrille MF 20 - CCC de l'escadrille MF 8 - CCC de l'escadrille MF 36 - CCC de l'escadrille N 81 - Bailey / Cony - MpF - JORF - La Guerre Aérienne Illustrée - L'Aérophile - Dernière mise à jour : 5 décembre 2018.

* Citation à l'ordre de l'armée du Cne Maurice Mandinaud, commandant l'escadrille MF 36, en date du 2 février 1916 : "Commandant d'escadrille accompli et pilote intrépide, n'hésite pas à entreprendre les reconnaissances les plus hardies pour renseigner le commandement. le 17 janvier 1916, au cours d'une mission de chasse, a fait preuve d'un sang-froid et d'audace remarquables en ramenant dans les lignes, malgré un bombardement extrêmement violent, son appareil plusieurs fois atteint et gravement endommagé."

* Chevalier de la Légion d'Honneur, Croix de Guerre avec palme et citation à l'ordre de l'armée du Cne Maurice Mandinaud, pilote à l'escadrille MF 36, en date du 5 avril 1916 : "Pilote énergique et audacieux sur le front depuis décembre 1914. Au cours de ses vols, a livré plusieurs combats heureux contre des avions ennemis. Chef d'escadrille, a su entrainer son unité par son exemple, notamment dans les opérations de bombardement de jour et de nuit. Le 22 février 1916, a réussi, dans des conditions particulièrement dangereuses, une importante reconnaissance de nuit. Déjà deux fois cité à l'ordre."

* Citation à l'ordre de l'armée du Cne Maurice Mandinaud, commandant l'escadrille MF 36, en date du 4 juin 1916 : "Chef d'escadrille plein de courage et d'allant. Le 26 avril 1916, au cours d'une reconnaissance de nuit, a poursuivi et attaqué un Zeppelin. A soutenu le combat jusqu'à épuisement de ses munitions et a dû atterrir en pays neutre, l'avion criblé de balles et gravement endommagé."

Sgt Paul Marie Proper Barthes - pilote de l'escadrille MF 36 - Né le 11 janvier 1890 à Brest (29) - Fils de Eugène Marie Clément Barthes et de Jeanne Marie Fournier - Avant guerre ingénieur ESA - Appelé à la 18ème section d'état-major, le 8 octobre 1911 - Passé à l'aviation comme secrétaire, le 1er janvier 1912 - CRP - Brevet de pilote militaire n° 1313 en date du 1er août 1915 - Pilote de l'escadrille MF 36 - Pilote de l'escadrille F 59 à partir du 5 janvier 1917 - Croix de guerre 14-18 - Médaille Militaire, le 15 mars 1916 - 2 citations à l'ordre de l'armée, le 19 décembre 1915 - le 15 mars 1916.

* Citation à l'ordre de l'armée : "Jeune pilote qui a fait preuve, dès son arrivée sur le front d'une audace et d'un sang-froid remarquables. Dans la matinée du 14 décembre 1915, a attqué un hydravion ennemi qu'il a forcé à rentrer dans ses lignes. Sans l'après-midi du même jour, a engagé avec un nouvel hydravion allemand un second combat, au cours duquel son passager a été grièvement blessé."

Sgt Georges Célestin Martin - Né le 13 janvier 1891 à St-Dié-des-Vosges (Vosges) - Fils de Célestin Joseph Martin et de Marie Julie Adelaïde Gardien - Domicilié au 6, rue Schomberg à Paris 4ème - Profession avant guerre Menuisier - Classe 1911 - Recrutement du 3ème bureau de la Seine sous le matricule n° 333 - Engagé volontaire, pour la durée de la guerre, au titre du 1er groupe d'aviation, le 15 juillet 1915 - En Italie du 7 novembre 1917 au 15 octobre 1918 - Affecté à la 1ère réserve de ravitaillement d'aviation - Mitrailleur de l'escadrille SOP 36 du 20 janvier au 11 avril 1918 - Nommé Caporal, le 13 juillet 1918 - Démobilisé, le 15 septembre 1919 - Affecté, dans la réserve, à la 11ème section d'ouvriers d'aviation - Profession après guerre Gardien de la paix - Domicilié au 7, boulevard du Palais à Paris 4ème, à compter du 13 octobre 1920 - Placé en sursis d'appel pour une durée indéterminée au titre de la police municipale, le 5 mars 1921 - Affecté, dans la réserve, au 1er groupe d'ouvriers d'aéronautique - Classé en affectation spéciale au titre de la Police municipale de la ville de Paris, le 1er juillet 1927 - Domicilié au 111, rue Saint-Antoine à Paris - Photo de 1935 transmise par Jean Simon que je remercie pour son aide - Sources : Fiche matricule du 3ème bureau de la Seine conservée par les archives départementales de Paris - CCC de l'escadrille SOP 36 - Dernière mise à jour : 14 avril 2023.

Adj Henri Maurice Dabard - Né le 19 mars 1891 à Briare (Loiret) - Fils d'Henri Clément Dabard (journalier) et de Marie Alexandrine Viengny (journalière) - Domiciliés Moulin de la Place à Briare (Loiret) - Classe 1911 - Recrutement de Montargis (Loiret) sous le matricule n° 390 - Appelé pour effectuer son service militaire au titre du 146ème régiment d'infanterie caserné à Toul (Meurthe-et-Moselle), le 8 octobre 1912 - Nommé Caporal en mai 1913 - Nommé Sergent en octobre 1913 - Maintenu en service par la mobilisation générale du 2 août 1914 - Affecté au 169ème régiment d'infanterie - Affecté au 369ème régiment d'infanterie - Affecté au 367ème régiment d'infanterie - Nommé Adjudant, le 2 mars 1915 - Croix de guerre et citation à l'ordre de la brigade, en date du 15 septembre 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 18 juin 1917 - Tests de sélection et cours théorique à l'école d'aviation militaire de Dijon - Brevet de pilote militaire n° 8890 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 24 septembre 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Châteauroux, jusqu'au 11 novembre 1917 - Pilote du GDE du 11 novembre au 24 décembre 1917 - Affecté à l'annexe SFA d'Etampes du 24 décembre 1917 au 22 janvier 1918 - Affecté au service aéronautique de la 10ème armée à Brescia (Italie) du 22 février au 28 mars 1918 - Pilote de l'escadrille SOP 36 / SPAbi 36 du 28 mars au 27 juillet 1918 - Affecté à la commission de réception des avions (CRA) à Blanc-Ménil (Seine-Saint-Denis), le 27 juillet 1918 - Affecté à l'entrepôt spécial n° 1 - Marié avec Mlle Jeanne Emilie Chaumont en mairie de Boismorand (Loiret), le 11 décembre 1918 - Affecté au 1er groupe d'ouvriers d'aviation - Nommé Adjudant-chef en 1923 - Médaille militaire en 1923 - Affecté dans la réserve au bureau de recrutement de Bourges (Cher) - Nommé Sous-lieutenant de réserve, le 25 juin 1936 - Directeur de l'école de pilotage Hanriot de Bourges, le 1er juillet 1928 - Directeur le la compagnie des avions Hanriot en 1936 - Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 7 août 1936 - Directeur de la SNCAC de Bourges en 1939-1940 - Cette société assurait l'assemblage et la mise au standard français des Curtiss H-75 commandés par la France aux Etat-Unis - Elle était constituée du regroupement des Usines Hanriot de Bourges, Farman de Boulogne-Billancourt et Loire-Nieuport à Issy-les-Moulineaux - Maire de Briare (Loiret) de 1959 à 1971 - Décédé à Briare (Loiret), le 4 mars 1980 - Sources : Registre des naissances de la commune de Briare (Loiret) - Pam - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille SOP 36 / SPAbi 36 - JORF - Fiche matricule est absente des archives départementales du Loiret - Site "Gallica" de la Grande bibliothèque de France - Photo datant de sa période de maire de Briare - Si vous possèdez une photo datant de la 1ère guerre mondiale, veuillez entrer en contact avec l'auteur du site - Dernière mise à jour : 24 octobre 2019.

 

Photo du Slt Dominique Costantini

Slt Dominique Félix Pierre Costantini - Né le 16 février 1889 à Sartène (Corse du Sud) - Fils de Pascal Oscar Costantini et de Louise Ottavi - Domiciliés 35, boulevard Paoli à Bastia - Profession Etudiant Es-Sciences -  Classe 1909 -  Recrutement d'Ajaccio sous le matricule n° 2523 - Service militaire au 163ème régiment d'infanterie, à compter du 15 septembre 1911 - Nommé Caporal, le 13 mars 1912 - Passé sur sa demande à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 16 septembre 1912 - En subsistance au peloton des EOR du 112ème régiment d'infanterie d'Antibes à partir du 1er octobre 1912 - Radié sur sa demande du peloton des EOR, le 30 octobre 1912 - Nommé Sergent, le 11 février 1913 - Rengagé le 21 juillet 1913 - Brevet de pilote militaire n° 389 obtenu le 31 octobre 1913 - Pilote de l'escadrille D 4 du 20 décembre 1913 au 2 octobre 1914 - En mission au 2ème réserve d'aviation, le 11 septembre 1914 - Pilote de l'escadrille DM 36 / F 36 du 2 octobre 1014 au 10 mai 1915 - Nommé Adjudant, le 25 novembre 1914 - En subsistance à la F 36 jusqu'au 11 juin 1915 - Pilote de l'escadrille MS 26 du 16 juin au 26 septembre 1915 - Citation à l'ordre de l'armée, le 11 août 1915 - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, le 13 septembre 1915 - Croix de Guerre - Pilote de l'escadrille N 91 d'Orient (future 502) du 28 septembre 1915 au 15 février 1916 - Pilote de l'escadrille N 87 d'Orient (future 523) du 15 février au 1er mars 1916 - Pilote de l'escadrille N 83 (future 501) d'Orient du 8 février 1916 au (fin 1916) - Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée, le 12 avril 1916 - Rapatrié pour paludisme - Pilote RGA au camp d'Avord du 20 janvier 1917 au 6 septembre 1917 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 17 janvier 1917 - Pilote de l'escadrille N 79 du 6 au 10 septembre 1917 - Pilote de l'escadrille 134 (?) du 10 au 30 septembre 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 102 du 1er octobre au 9 novembre 1917 - Blessé au combat par balles à l'avant bras gauche et au genou gauche et fait prisonnier à Dixmude, le 9 novembre 1917 - Interné à Hambourg et Ingolstadt - Evadé et rentre en France, le 30 mai 1918 - Convalescence à l'hôpital de traitements aéro-dynamités de Lyon (69) du 1er juillet 1918 au 11 juillet 1919 - Affecté à la mission de contrôle du Colonel Durand à Berlin du 10 septembre au 23 octobre 1919 - Affecté au 34ème régiment d'aviation du 23 octobre 1919 au 3 novembre 1920 - Affecté au 22ème régiment d'aviation du 3 novembre 1920 - Passé en non activité pour infirmité, le 19 mars 1923 - Rappelé à l'activité, le 3 décembre 1925 - Nommé Lieutenant, le 3 décembre 1925 - Affecté au 22ème régiment d'aviation et mis en congé sans solde sur sa demande, le 29 septembre 1928 - Démissionne de l'armée, le 3 décembre 1928 - Affecté dans la réserve au 39ème régiment d'aviation, le 27 février 1932 -  Officier de la Légion d'Honneur, le 7 juillet 1933 - Nommé Capitaine, le 25 décembre 1935 - Affecté à la 18ème compagnie de l'air, le 28 août 1936 - Rappelé à l'activité par mobilisation générale, le 2 septembre 1939 - Affecté au Bataillon de l'Air 118 - Sources : Pam - FM Corse du Sud - CCC D 4 - CCC F 36 - CCC MS 26 - CCC 502 - CCC 523 - CCC 501 - CCC SPA 102 - JORF - Dernière mise à jour : 17/05/2015.

* Médaille Militaire et une citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Dominique Costantini, pilote à l'escadrille MS 26, en date du 13 septembre 1915 : "Excellent pilote sur le front, depuis le début de la guerre, a rendu les meilleurs services dans les différentes escadrilles où il est passé. Le 26 août 1915, a engagé un combat avec un avion ennemi à double fuselage armé de deux mitrailleuses et l'a forcé à descendre dans ses lignes."

* Citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Dominique Costantini, pilote à l'escadrille MS-26, en date du 25 septembre 1915 : "Pilote doué d'entrain et d'énergie remarquables, le 30 juillet 1915, a soutenu contre un avion allemand, armée d'une mitrailleuse et bien que son passager ne disposat que d'une carabine, une lutte d'un quart d'heure au cours de laquelle son appareil a été atteint de huit balles, toute à proximité de lui et de son observateur."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Dominique Costantini, pilote de l'escadrille N 83, en date du 12 avril 1916 : "A exécuté des reconnaissances très audacieuses, le 23 mars, au cours d'un bombardement, après avoir reçu dans son moteur un éclat d'obus, est tombé en mauvais terrain avec un avion presque brisé à proximité des lignes ennemies. Aidé de son observateur, a mis le feu à son appareil et a échappé à la poursuite de plusieurs parties de cavalerie allemande, emportant ses armes, sa mitrailleuse et ses instruments de bord. (a déjà reçu la Croix de Guerre) "

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Dominique Costantini, pilote à l'hopital de traitements aéro-dynamités de Lyon, en date du 25 décembre 1918 : "Pilote remarquable, le 9 novembre 1917, à Dixmude, blessé et fait prisonnier au cours d'un combat inégal dans les lignes ennemies, a réussi après deux tentatives infructueuses, à s'évader dans des conditions périlleuses. Après avoir mérité par ses services de guerre, la Médaille Militaire et la Légion d'Honneur et bien que proposé pour l'internement en Suisse, à cause de ses blessures, a préféré s'évader pour pouvoir reprendre sa place au front.

 

Photo du Sgt Jérôme Médeville

Sgt Jérôme Médeville - Né le 14 janvier 1882 au 26, rue Belle Etoile à Bordeaux (Gironde) - Fils de Jean Raoul Barthélémy Médeville (comptable) et de Marie Angèle Poissonnié - Profession avant guerre Tonnelier - Classe 1902 (normale) / 1899 (engagement) - Recrutement de Bordeaux (Gironde) sous le matricule n° 825 - Engagé volontaire pour quatre ans, au titre du 78ème régiment d'infanterie, le 29 janvier 1900 - A rejoint l'unité, le 31 janvier 1900 - Nommé Caporal, le 26 avril 1901 - Cassé de son grade et remis soldat de 2ème classe pour négligeance dans sa conduite, le 15 avril 1901 - A conservé du linge appartenant à un homme de son escouade - Affecté au 107ème régiment d'infanterie, le 23 août 1902 - Fin d'engagement et passage dans la disponibilité, le 29 janvier 1904 - Domicilié au 18, rue des Gestes à Toulouse (Haute-Garonne), à compter du 6 juin 1905 - Domicilié au 3, rue Tripière à Toulouse (Haute-Garonne), à compter du 3 avril 1907 - Domicilié au 6, rue Pierre Dufour à Toulouse (Haute-Garonne), à compter du 17 mai 1907 - Domicilié au Portet à Toulouse (Haute-Garonne), à compter du 9 décembre 1907 - Domicilié à Bègles (Gironde), à compter du 26 juin 1908 - Domicilié au 69bis, cours Victor Hugo à Bègles (Gironde), à compter du 17 août 1911 - Père de 4 enfants (3 garçons et 1 fille) - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale, au titre du 140ème régiment d'infanterie territorial, le 12 août 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme photographe, le 12 janvier 1915 - Photographe de l'escadrille DM 36 / MF 36 du 12 janvier au 25 octobre 1915 - Nommé Caporal, le 6 avril 1915 - D'abord en stage dans l'unité, puis photographe du CRP du 26 octobre 1915 at 7 avril 1916 - Affecté à la section photographique aérienne (SPA) du 36ème corps d'armée, le 21 avril 1916 - Affecté au centre d'aviation maritime (CAM) de Dunkerque en juillet 1916 - Nommé Sergent, le 16 août 1916 - Fait prisonnier, après un combat aérien contre deux hydravions allemands au large d'Ostende, le 23 octobre 1916 - Il faisait équipage avec l'EV 1 Robert Guyot d'Asnière de Salins (pilote) - Ils étaient à bord de l'hydravion FBA 150 ch n° 332 codé "D 11" - Le pilote allemand qui a obtenu cette victoire sur l'équipage français ets le Ltn s S Niemayer du SFS 2 - Emprisonné à Zeebrugge (Belgique) du 23 octobre au 4 novembre 1916 - Transféré sur le camp de Dülmen (Allemagne), le 4 novembre 1916 - Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'aéronautique du CRP, le 5 novembre 1916 - Evadé, le 20 janvier 1917 - Arrivé en Hollande (Pays-Bas) après Niewe Rotterdam - Rentré de captivité, le 29 janvier 1917 - Affecté au GDE du 14 au 17 février 1917 - En soin du 18 avril au 18 mai 1917 - Aux armées du 19 mai 1917 au 11 novembre 1918 - Démobilisé, le 17 février 1919 - Réformé temporairement n° 1 avec pension temporaire de 40 % pour état dépressif avec situation d'anéantissement, humeur triste par la commission de réforme de Bordeaux (Gironde), le 14 novembre 1921 - Maintenu réformé temporairement avec pension temporaire de 40 % par la commission de réforme de Bordeaux (Gironde), le 20 novembre 1922 - Domicilié à Podensac (Gironde) en 1922 - Décision confirmée par la même instance pour état psychiasténique, le 4 octobre 1923 - Réformé temporairement n° 1 avec pension temporaire de 40 % pour syndrôme psychasthéniques par la commission de réforme de Bordeaux (Gironde), le 17 septembre 1924 - Réformé définitivement n° 1 avec pension temporaire de 50 % de deux ans pour état psychasthénique par la commission de réforme de Bordeaux (Gironde), le 29 avril 1925 - Maintenu réformé définitivement n° 1 avec pension temporaire de 50 % pour syndrôme de névrasthénie organique commotionnelle par la commission de réforme des Landes, le 22 mai 1929 - Domicilié au 67, cours Victor Hugo à Bégles (Gironde), à compter du 17 mai 1933 - Maintenu réformé avec pension temporaire de 50 % pour syndrôme de névrasthénie et sclérose des deux sommets par la commission de réforme de Bordeaux (Gironde), le 17 mai 1933 - Marié avec Mme Anne Marine Alphonsine Lanné à Bègles (Gironde), le 21 novembre 1933 - Médaille des Evadés, en date du 30 octobre 1939 - N'a pas été rappelé en 1940 - Médaille Militaire, en date du 30 juin 1956 - Pension d'invalidité de 60 % à titre définitif pour syndrome névrotique post-commotionnel et cérébro-sclérose, diminution globale des facultés intellectuelle, marche difficile, tremblements, rire et pleurs spasmodiques par la commission de réforme de Bordeaux (Gironde), le 26 avril 1961 - Décédé à Bégles (Gironde), le 22 janvier 1962 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 82) de la section n° 3 de la ville de Bordeaux (Gironde) - Pam (2 fiches) - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Gironde - CCC de la DM 36 / MF 36 - Cahier des reconnaissances de l'escadrille MF 36 - Site des archives historiques du CICR - Page du CAM de Dunkerque - Dernière mise à jour : 12 septembre 2024.

* Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'aéronautique du CRP, le 5 novembre 1916 : "Détaché à l'aviation maritime française, y a organisé la phographie à bord d'hydravion. Plein d'initiative et d'allant, a beaucoup facilité par ses reconnaissances en mer et par ses méthodes d'identification des navires ennemis. Le 23 octobre 1916, attaqué au large d'Ostende par deux hydravions allemands, a dû atterrir en eaux ennemies à côté d'un de ses adversaires au cours du combat."

 

Photo du Cal André Perchicot

Cal Arnaud André Perchicot - Né le 9 août 1888 à Bayonne (Pyrénées-Atlantiques) - Fils de Jean-Baptiste Perchicot (tailleur de pierres) et de Marie Isabelle Paragnès (lisseuse) - Domiciliés Châlet "Mon Rêve" à St-Etienne (Pyrénées-Atlantiques) - Etudes d'ingénieur des Arts et métiers - Classe 1908 - Recrutement de Bayonne sous le matricule n° 86 - Service militaire au 49ème régiment d'infanterie, le 8 octobre 1909 - Envoyé en disponibilité, le 24 septembre 1911 - Placé dans la réserve active, le 1er octobre 1911 - Profession Champion cycliste de vitesse sur piste - Champion de France 1912, d'Europe 1913, deux fois troisième aux championnats du monde  de 1912 et 1913, ayant participé à plusieurs courses de Six Jours aux USA, Canada, Paris et Bruxelles - Rappelé à l'activité par suite de mobilisation générale, le 5 août 1914 - Nommé Caporal, le 12 décembre 1914 - Conducteur automobile de l'escadrille MF 36 du XX 1914 au 12 septembre 1915 - Elève pilote de l'école d'aviation militaire d'Etampes, le 12 septembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2980 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Etampes, le 15 mars 1916 - Accidenté au cours d'un accident d'avion - Blessé aux jambes, au dos et au bassin - Hospitalisé à Versailles en avril ou mai 1916 - Convalescence dans sa famille à Bayonne - Evacué sur l'hôpital de Bayonne pour être opéré, au début décembre 1916 - Détaché à l'Arsenal de Toulouse, le 26 janvier 1917 - Affecté au 57ème régiment d'artillerie, le 1er juillet 1917 - Passé à l'entreprise Pauly de Toulouse, le 11 janvier 1919 - Affecté au 23ème régiment d'artillerie de Toulouse, le 13 janvier 1919 - Démobilisé, le 25 juillet 1919 - Affecté dans la réserve au 49ème régiment d'infanterie, le 1er août 1921 - Affecté au 144ème régiment d'infanterie, le 1er janvier 1924 - Profession après guerre Artiste lyrique - Deviendra une des vedettes de music-hall des plus populaires en France, pilier des grands scènes Olympia, Européen, Alhambra, Bobino - Tombé gravement malade en contactant un virus au cours d'un voyage en Afrique - Longuement hospitalisé en 1940 - A la fin des années 1940, il vend ses biens et se retire à Bayonne où habitent ses soeurs - Décédé à Bayonne, le 3 mai 1950 - Sources : FM Pyrénées Atlantiques - CCC MF 36 - Dernière mise à jour : 18 décembre 2015.

 

Photo du Ltt Albert Val

Ltt Jean Albert Val - Né au 5, rue Malleval à Annonay (Ardéche), le 13 juin 1885 - Fils de Isaac Jean Mathieu Val (fabricant mégisseur) et de Joséphine Zélie Emilie Douzon - Domiciliés à Annonay (Ardéche) - Diplômé de l'école supérieure de commerce de Marseille (Bouches-du-Rhône) - Classe 1905 - Recrutement de Privas (Ardéche) sous le matricule n° 1707 - Engagé volontaire pour trois ans, au titre du 5ème dépôt des équipages de la flotte, le 30 septembre 1905 - Passage dans la disponibilité, le 30 septembre 1906 - Passé dans la réserve, le 30 septembre 1908 - A passé, avec succès, l'examen de capacité pour le grade de capitaine au long cours en juin 1911 - S'est classé 4ème sur 14 admis - A démissionné de ses fonctions pour s'engager - Affecté au dépôt de Chartres du 102ème régiment d'infanterie, comme détaché au service de l'aéronautique militaire, le 2 août 1914 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 22 septembre 1914 - Nommé Lieutenant à titre temporaire, le 27 septembre 1914 - Brevet de pilote militaire n° 613 obtenu à l'école militaire d'aviation de Tours (Indre-et-Loire), le 5 octobre 1914 - Affecté à la 2ème réserve d'aviation de St-Cyr - Pilote de l'escadrille MF 33 du 28 novembre 1914 au 12 novembre 1915 - Venu du camp de Poperinghe, le 21 janvier 1915 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 4 avril 1915 - Convoyage d'un avion depuis la RGAé du Bourget-Dugny du 29 mai au 7 juin 1915 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 6 juillet 1915 - Commandant, par intérim, de l'escadrille MF 36 du 22 au 31 août 1915 - Commandant de l'escadrille MF 54 du 12 novembre 1915 au 8 mai 1917 - Citation à l'ordre du corps d'armée de l'escadrille MF 54, en février 1916 - Nommé Capitaine à titre temporaire, le 3 novembre 1916 - Remis à la disposition de la Marine comme Enseigne de Vaisseau de 1ère classe, le 5 mai 1917 - Affecté au CAM de Saint-Raphael, le 8 mai 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 6 juin 1917 - Nommé Capitaine de Vaisseau - Commandant le CAM d'Antibes en juin 1918 - Marié avec Mlle Clara Gaujoux à Aix-en-Provence (Bouche-du-Rhône) , le 4 juin 1918 - Domicilié place du Champ de Mars à Annonay (Ardéche), le 2 septembre 1924 - Habite au Havre en 1931 - Médaille d'Honneur des marins du commerce, le 13 août 1931 - Décédé avant 1970 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 239) de la commune d'Annonay (Ardèche) - Pam - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales de l'Ardéche - CCC de l'escadrille MF 33 - CCC de l'escadrille DM 36 / MF 36 - CCC de l'escadrille F 54 - JORF - Fichier des décès de l'INSEE - Dernière mise à jour : 17 novembre 2024.

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Albert Val, pilote et Slt André Dezarrois, observateur, en date du 4 avril 1915 : "Ayant à effectuer une reconnaissance, ont dû survoler l'ennemi à moins de 1.600 mètres e raison des nuages qui se trouvaient à cette altitude. Pris sous le feu d'une mitrailleuse, ont eu leur appareil criblé de projectiles. N'ont fait cependant demi-tour que lorsque l'hélice a été gravement détériorée par une balle."

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Ltt Albert Val au service aéronautique d'une armée, en date du 6 juillet 1915 : "Pilote énergique et brave, a opéré avec succès des bombardements sur les gares ennemies et s'est distingué le 27 mai 1915, en accomplissant un réglage de tir sous le feu nourri de l'artillerie ennemie. Ayant eu son appareil gravement atteint, a pu le diriger jusqu'au sol où l'appareil s'est brisé."

* Citation à l'ordre du corps d'armée de l'escadrille MF 54, en février 1916 : "Affecté à un corps dont elle ne connaissait, ni l'artillerie, ni le secteur a, grâce au dévouement et à l'entrain de ses pilotes et observateurs, à la direction et aux exemples de son chef, le lieutenant Val, réussi à assurer un service de réglage, reconnaissance et chasse par tous les temps et, avec un effectif réduit, à l'entière satisfaction de ses chefs."

* Citation à l'ordre de l'armée du Cne Albert Val, commandant de l'escadrille MF 51, en date du 6 juin 1917 : "De juillet 1916 à mai 1917, sur la Somme, sur l'Oise et en Champagne, a commandé son escadrille de la façon la plus brillante, s'est toujours réservé les missions les plus périlleuses, et notamment, les 4 et 6 septembre, 10, 21 et 24 octobre, 8 novembre 1916, 18 et 19 mars, 17 et 19 avril 1917. A toujours réussi ses missions."

 

Photo du Sgt Henry de la Quérière

Sgt Henry Albert Léopold De la Quérière - Né le 11 mars 1888 à Gomfreville-Caillot (76) - Fils de Pierre Henri De la Quérière et de Marie Aglaé Berthe de Le Port de la Thuillerie domiciliés l'Aigle - Profession avant guerre Employé de banque - Classe 1908 - Recrutement d'Alençon sous le n° matricule 328 - Service militaire au 13ème régiment de cuirassiers, à compter du 1er octobre 1909 - Libéré de ses obligations militaires, le 24 septembre 1911 - Rattaché au 4ème escadron de Train des équipages militaires dans la réserve - Une période de réserve dans cette unité au 2 au 24 mai 1913 - Domicilié 10 bis, rue de Vanves à Clamart - Mobilisé au 4ème escadron de Train des équipages militaires, le 3 août 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote de l'école d'Etampes, le 27 septembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2636 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Etampes, le 5 février 1916 - RGA de Dugny, le 16 février 1916 - Affecté au GDE, le 17 février 1916 - Nommé Caporal, le 1er mars 1916 - Pilote de l'escadrille MF 36 du 7 mai au 10 octobre 1916 - Nommé Sergent, le 15 août 1916 - Tué au cours d'un accident aérien, aux commandes d'un Farman F 42, sur le terrain de Coxyde (Belgique), le 10 octobre 1916.

Les hommes

Adj Joseph Marie Guy Henri Comte de Chauvelin - Né le 5 juillet 1890 à Rilly-sur-Loir (Loir-et-Cher) - Fils de Louis de Chauvelin et de Marie Brabant - Classe 1910 – n° matricule 1945 à Blois - Appelé au 2ème régiment de Cuirassiers, le 8 octobre 1911 - Nommé brigadier (caporal), le 5 juin 1912 - Passé à l’aviation comme élève pilote à l’école d’aviation de Dijon, le 31 août 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2862 à l’école d’aviation d’Etampes, en date du 8 mars 1916 - Pilote de l’escadrille MF 36 et SOP 36 du 26 mai 1916 au 24 décembre 1917 - Nommé Maréchal des Logis (sergent), le 20 septembre 1916 - Une citation à l’ordre de l’aéronautique, le 27 février 1917 - Nommé adjudant, le 1 er octobre 1917 - Croix de Guerre 1914-1918 avec 2 citations - Du 1er août 1917 au 11 avril 1918, détachement en Italie - Décoré de la valeur militaire italienne et de la croix de guerre italienne - Rapatrié en France en raison de son épuisement physique - Hospitalisé à la maison de conalescence VR 75 de Viry-Chatillon - Les pilotes, victimes de surmenage, d’épuisement physique ou nerveux au combat, étaient soignés dans cet établissement - Pilote de l’escadrille côtière V 484 de la Baule du 22 février au 18 octobre 1918 - Décédé de maladie à l’hôpital militaire de Pornichet, le 18 octobre 1918 - Photo Joseph de Chauvelin transmise par Christine de Chauvelin que je remercie pour son aide.

* Citation à l’ordre de l’aéronautique (de la 6ème armée) non datée : "Pilote chargé du service d’observation des batteries de gros calibre contre des batteries ennemies particulièrement actives, accomplissait avec une hardiesse et un sang-froid admirables sa mission, malgré le feu des batteries contre-avions et les attaques des aéroplanes ennemis."

* Citation à l’ordre de l’armée, le 25 février 1917 : "Excellent pilote militaire, ayant accompli depuis huit mois de nombreuses missions. A pris part à des bombardement de nuit, notamment le 9 août 1916, et s’est particulièrement distingué le 27 décembre 1916, au cours d’une reconnaissance photographique, pendant laquelle son appareil a été atteint par de nombreux éclats."

* Citation à l’ordre de l’armée, le 5 septembre 1917 : « S’est toujours fait remarquer par son adresse et son sang-froid. S’est particulièrement distingué les 17, 19 et 20 août 1917, aux cours de réglages dangereux, en attaquant et mettant en fuite quatre avions de chasse ennemis qui cherchaient à interrompre ses missions. »

Chef de bataillon Charles Edouard Amiot - Né le 28 janvier 1882 à Vieux-Thann (Haut-Rhin) - Fils de Edouard Amiot et Hélène Chüler, ouvriers alsaciens - Classe 1902 - Recrutement de la Seine sous le n° matricule XXX - S’engage en trichant sur son âge (16 ans et 1/2) à la Légion étrangère en 1898 - Affecté au bataillon Vanderberg du 1er Etranger à Sidi-bel-Abbès en Algérie - Rapatrié sanitaire à Épinal après 9 mois pour cause de fièvre typhoïde - Engagé volontaire pour 4 ans au 2ème Régiment d’Artillerie de Marine à Cherbourg, le 8 mai 1900 - Désigné pour le Régiment d’Artillerie d’Indochine destiné à renforcer le corps expéditionnaire contre les Boxers, il s’embarque à Toulon le 12 septembre 1900 - La guerre contre les Boxers ayant pris fin pendant la traversée, le paquebot est dirigé finalement sur Haiphong au Tonkin - Affecté à son arrivée à la 18ème batterie du Régiment d’Artillerie Coloniale à Hanoï et Sontay - Rapatrié sanitaire à Cherbourg une nouvelle fois en mai 1902 - Nommé brigadier, le 1er janvier 1904 - Affecté en mai 1904 à un détachement du 7ème RAC à Madagascar - Nommé Maréchal des logis le 1er mai 1905 et affecté aux services personnels du général Galliéni - Quitte Madagascar pour retrouver le 2ème RAC à Cherbourg, en juillet 1906 - Admis à l’École d’application militaire de l’Artillerie et du Génie de Versailles, en 1907 - Nommé aspirant le 1er octobre 1908 - Nommé sous-lieutenant, le 1er octobre 1909, et devient instructeur au 2ème RAC de Cherbourg - Affecté à la 4ème batterie du Groupement mixte d’Artillerie Coloniale, le 5 mai 1911 - Embarque le 15 mai à Marseille pour le Maroc occidental en guerre - Campagne du Maroc : trois citations à l’ordre de l’armée - Nommé lieutenant le 1er octobre 1911 - Baptême de l’air comme passager de l’aviateur Peretti pour un trajet  entre le camp de Souk-el-Arba et Casablanca - Amiot est immédiatement acquis à la cause de l’aviation dont il pressent aussitôt le rôle majeur à venir - Blessé gravement d’une balle au bassin, le 23 juin 1912, au combat de Djebel Outiki - Nommé Chevalier de la Légion d’honneur, le 7 juillet 1912, décoré à l’hôpital de Meknès - De retour au Maroc après un congé de convalescence de plusieurs mois en France - Affecté au 3ème R.A.C. le 3 août 1914 - Effectue un court stage d’observateur au terrain d’aviation d’Issy-les-Moulineaux - Rejoint le 10 septembre 1914, la 2ème Réserve de la 7ème Compagnie d’aérostiers de St-Cyr - Observateur de l’escadrille BL 30, le 25 septembre 1914 -  Observateur de l'escadrille HF 1, le 17 décembre 1914 - Observateur de l'escadrille MF 35, le 1er février 1915 - Observateur de l'escadrille MF 36, le 1er mars 1915 - Deux citations à l'escadrille MF 36 - Observateur de l'escadrille MF 55, le 4 octobre 1915 - 3 citations à l'escadrille MF 55 - Nommé capitaine à titre temporaire. le 29 septembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 3351, obtenu le 1er mai 1916 - Prend le commandement de la F 55 au départ du Cne Lalanne, le 11 mai 1916 - Quitte l’escadrille F 55 le 11 janvier 1917, pour le Groupe des Divisions d'Entrainement (GDE) - Nommé adjoint tactique du Commandement de l’Aéronautique de la 1ère Armée en août 1917 - Nommé capitaine à titre définitif, le 25 avril 1917 - Nommé commandant de l’Aéronautique du 35ème Corps d’Armée, le 11 février 1918 - Une citation comme chef aéro 35ème CA - Officier de la Légion d’Honneur, le 26 juillet 1918 - Détaché à E.M.G. à Paris en septembre 1918 - Nommé chef d’escadron, le 2 octobre 1919, et envoyé en mission en tant que courrier du Conseil Supérieur de Guerre à Berlin, Prague, Vienne, Varsovie - Admis en réserve spéciale, le 22 janvier 1923 - Nommé chef de bataillon, le 20 décembre 1925 - Admis à faire valoir ses droits à la retraite, le 26 décembre 1925 - Devenu industriel, il dirige les tuileries Gilardoni d'Altkirch - Fonde la "Société des chaux et ciments Portland du Haut-Rhin" exploitant la cimenterie de cette ville en 1925 - Élu conseiller municipal d'Altkirch en 1929 - Élu adjoint du maire (UDR) Paul Jourdain en 1935 - Commandeur de la Légion d’Honneur, le 30 septembre 1930 - Mobilisé dans l'armée de l'air en 1939 - Entre dans la Résistance après le 18 juin 1940 - Élu maire d'Altkirch à la Libération (réélu en 1947) - Élu conseiller de la république (sénateur MRP) en 1946 - Conseiller général du Haut-Rhin entre 1945 et 1949 - Grand officier de la légion d'honneur (J.O. du 28 septembre 1948) - Décédé à Altkirch, le 3 mars 1952 - Sources : PAM – CCC – LO – JO –  Biographie  "Charles Edouard Amiot, une fière figure d’Alsace" de Charles Voegelé 1953 - Redigée par Dominique Gay que je remercie pour son aide.

* Citation au Bulletin Officiel : "A fait preuve le 29 février 1912 au combat de Kaslah Harira (Tafendeit) d’un grand sens militaire en occupant des positions très bien choisies et ouvrant le feu à propos sur des groupes marocains très mordants."

* Citation au Bulletin Officiel : "Au combat d’arrière garde le 5 avril 1912 à Ouldj et Sultane, est resté en batterie jusqu’à la dernière minute pour faciliter le dégagement des dernières fractions arrêtant toute offensive ennemie."

* Citation au Bulletin Officiel du 1er juillet 1912 : "Très grièvement blessé par une balle ennemie au moment où il dirigeait le tir à courte distance d’une pièce de sa section marchant à l’arrière garde – Combat Djebel Outiki le 25 juin 1912".

* Citation au Corps d’Armée - Citation groupement Nieuport n° 25 du 22 mars 1915 : Le général Heily d'Eissel, commandant le groupement Nieuport cite à l’ordre du groupement le lieutenant Amiot Charles  (Escadrille MF 36) : "N’a pas hésité à diverses reprises malgré un tir précis, son appareil atteint, à rester en vol sur l’objectif pour accomplir ses missions. A obtenu des résultats remarquables dans l’organisation des missions photographiques et des réglages de tir, donnant partout un bel exemple des plus précieuses qualités militaires."

* Citation à l’ordre n ° 2071 du 2 mai 1915 Armée de Belgique (MF 36) : "Officier observateur de la plus haute valeur et du plus grand mérite, ayant plus de cent heures de vol au-dessus des lignes ennemies. A rendu des services exceptionnellement précieux dans l’organisation des missions photographiques et de réglage de tir n’hésitant pas à poursuivre l’accomplissement de sa mission bien qu’il fût en butte à un tir précis et que son appareil eut été atteint."

* Citation à l’ordre de la 4e Armée n ° 427 du 16 novembre 1915 (MF 55) : "Les 25 et 26 septembre 1915 s’est distingué une fois de plus en donnant un bel exemple d’abnégation et d’énergie allant à moins de 200 m d’altitude rechercher par temps de pluie, au-dessus des lignes ennemies, un renseignement important."

* Citation à l’ordre du Corps d’Armée n ° 103 du 29 mai 1916 – Escadrille F. 55 sous le commandement du capitaine Amiot : "A fait preuve d’un allant digne des plus grands éloges et d’une connaissance remarquable du service aéronautique dans la guerre actuelle. A notamment exécuté, avec plein succès, les 20 et 21 juillet, deux missions particulièrement délicates à 20 km derrière les lignes ennemies, malgré un bombardement précis qui a atteint la majeure partie des appareils."

* Citation à l’ordre de la 2e Armée N° 495 du 23 novembre 1916 (Escadrille 55) : "Depuis 5 mois sur le front de Verdun, et sous la direction expérimentée du Capitaine Amiot, a rendu les plus grands services à l’artillerie lourde d’un groupement grâce à l’entrain, au courage, au travail et au dévouement de son personnel, a permis d’obtenir sur les batteries ennemies une supériorité marquée grâce au repérage quotidien et aux périlleuses et importantes missions  de réglage qui lui ont été confiées."

* Citation à l’ordre du Corps d’Armée N° 445 du 19 septembre 1918 : "L’Aéronautique du 35ème  C.A. composé des escadrilles 10, 225, 282, 14 et 214, sous le commandement du capitaine Amiot, a rendu des services éminents par son audace et son habileté, sa compétence, son esprit de sacrifice, pendant la période d’avril à août 1918, tant dans la défensive que dans l’offensive, a su maintenir une liaison droite et fructueuse avec le commandement de l’infanterie et de l’artillerie, donner des renseignements d’une précision remarquable et prendre une part importante dans le succès."

MdL Octave Pinot sur le terrain du Plessis-Belleville en février 1916 - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

MdL Octave Aimé Pinot - Né le 16 avril 1885 à Epinal (88) - Fils de Claude Joseph Pinot et de Charlotte Marie Clémentine Nicot - Service militaire au 12ème régiment de Hussards à compter du 10 octobre 1906 - Profession avant guerre Négociant - Domicilé rue de Froideterre à Lure (Haute-Saône) - Mobilisé au 12ème régiment de Hussards, le 2 août 1914 - Une citation à l'ordre de la division en février 1915 - Passé à l'aviation comme élève pilote à compter du 1er octobre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2200 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 29 décembre 1915 - GDE du Plessis-Belleville du 4 janvier au 17 février 1916 - Pilote de l'escadrille MF 36 du 18 février 1916 au 28 juillet 1917 - Doté du Revolver Star n° 36H10 - Nommé Adjudant, le 10 octobre 1916 - Une citation à l'ordre du corps d'armée en mars 1917 - Hospitalisé à la maison de convalescence VR 75 de Viry-Chatillon jusqu'au 18 juin 1917 - Pilote de l'escadrille F 230 / AR 230 du 29 juillet au 10 décembre 1917 - Moniteur de pilotage à l'école d'aviation militaire d'Avord à compter du 18 janvier 1918 - Muté à Avord par note GQG n° 6548 en date du 7 décembre 1917.

Cne Marie Gabriel Jacques André Léonce de Bonfils, comte de Rochon de Lapeyrouse de Lamotte, baron de Wormezelle - Né le 23 mars 1860 à Farges (Ain) - Fils de Léonard Léonce de Bonfils de Rochon de La Peyrouse de Lamothe de Wormezelle (préfet de l'Ain, le 20 janvier 1848, préfet de la Haute-Marne, le 12 mars 1851 et préfet du Doubs du 3 avril 1851 à septembre 1858) et de Napoléone Marie Hélène Charlotte de Montholon-Semonville - Profession Etudiant - Classe 1880 - Recrutement de Belley (Ain) sous le matricule n° 1237 - Engagé volontaire pour cinq ans, au titre du 40ème régiment d'infanterie de ligne, le 28 mars 1881 - Nommé Caporal, le 8 octobre 1881 - Nommé Sergent, le 6 octobre 1882 - Elève de l'école militaire de St-Maixent (Deux-Sèvres), le 23 avril 1884 - Rengagé pour cinq ans, à compter du 28 mars 1886 - A obtenu le premier prix de tir à l'école militaire d'infanterie de St-Maixent (Deux-Sèvres) en 1885 - Sorti 67ème sur 499 élèves de l'école militaire d'infanterie - Affecté au 3ème régiment d'infanterie stationné à Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône) - Nommé Sous-lieutenant, le 21 mars 1885 - A suivi les cours de l'école régionale de tir du camp de la Valbonne (Ain) en 1886 - sorti 17ème sur 51 de cette école - Nommé Lieutenant, le 12 novembre 1888 - Marié avec Mlle Berthe Léonie Mandrot à Morgues (Suisse), le 17 octobre 1892 - Nommé Lieutenant de 1ère classe, le 4 septembre 1891 - Nommé Capitaine et affecté au 5ème régiment d'unfanterie, le 30 décembre 1895 - Placé en position de non activité pour infirmités temporaires, le 1er avril 1899 - Réformé pour infirmités (non précisées) - A bénéficié d'une pension de réforme de 1.648 fr, à partir du 28 septembre 1902 - Le 28 mars 1903, il cumulait 21 ans et 6 mois de services - Avant guerre, domicilié au 9, avenue de Suffren à Paris 7ème - Profession Industriel - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale, le 2 août 1914 - Commandant de l'escadrille DM 36 / MF 36 du 12 octobre 1914 au 22 août 1916 - Cet officier n'avait pas le brevet de pilote militaire - Nommé Capitaine de réserve, le 12 août 1914 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 12 janvier 1915 - Rayé des cadres, le 28 juillet 1918 - Affecté, dans la réserve, au gouvernement militaire de Paris - Décédé en son domicile du 17, rue du Colisée à Paris 8ème, le 6 décembre 1924 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 4) de la commune de Farges (Ain) - CCC de l'escadrille DM 36 / MF 36 - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales de l'Ain - LO (2 dossiers) - Journal "La France militaire" - JORF - Site Internet "Geneanet" - Dernière mise à jour : 15 novembre 2024.

Adj Philippe Gabriel Richard Léo - Né le 24 février 1884 à Paris (75) - Classe 1904 - Recrutement du 2ème bureau de la Seine sous le n° matricule 2215 - Service militaire au 36ème régiment d'infanterie, à compter d'octobre 1902 - Profession avant guerre Banquier - Observateur de l'escadrille MF 36 du XXX au 21 juillet 1915 - Sorti de l'hôpital Pasteur, le 8 mai 1915 - Médaille militaire, le 16 juin 1915 - Croix de Guerre - Brevet de pilote militaire n° 1138 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 2 juillet 1915 - Pilote de l'escadrille MF 7 du 11 septembre 1915 au 28 avril 1916 - Nommé Sous-lieutenant, le 5 janvier 1916 - Tué au cours d'une mission dans les environs de Moronvillers / Pont-Faverger (51), le 28 avril 1916 - Il faisait équipage avec le Slt Lucien Sartori qui a également perdu la vie - Une citation à l'ordre de l'armée à titre posthume, le 24 mai 1916.

* Citation à l'ordre de l'armée à l'Adj Philippe Léo, observateur de l'escadrille MF 36, le 13 mai 1915 : "A constamment fait preuve des plus belles qualités de sang-froid et de courage comme agent de liaison avec l'artillerie, puis comme observateur en avion. Toujours volontaire pour les missions les plus périlleuses. Le 27 mars 1915, a attaqué un Albatros armé et l'a contraint à fuir. Dans la nuit du 31 mars au 1er avril, a pris quatre fois l'air pour tenter la destruction d'une grosse pièce ennemie que l'artillerie ne pouvait atteindre."

* Citation à l'ordre de l'armée au Slt Philippe Léo, pilote de l'escadrille MF 7, le 24 mai 1916 : "Pilote d'une grande adresse, possédant le plus complet mépris pour le danger. Toujours volontaire pour les missions les plus périlleuses. A survolé le 15 mars 1916, le terrain d'une attaque à moins de 400 mètres pour mieux se rendre compte du résultat de l'opération. Le 28 avril 1916, a poursuivi une mission de reconnaissance dans les lignes ennemies en dépit d'un tir d'artillerie extrêment précis qui a fini par mettre le feu à son appareil et l'abattre au sol, trouvant ainsi une mort glorieuse."

Ltt Pierre Lucien Marie Duclert - Né le 11 septembre 1894 à Maubeuge (59) - Fils d'Oscar Duclert et de Maria Sylvie Clara Lucq - Domiciliés 7, avenue de la Marguerite au Vésinet (Seine-et-Oise) - Classe 1914 - Recrutement d'Avesnes (59) sous le matricule n° 1498 - Profession avant guerre Élève de l'école Centrale de Paris (75) - Bénéficie d'un sursis d'incorporation - Mobilisé au 5ème régiment d'artillerie à Pied, à compter du 23 août 1914 -  Nommé Sous-lieutenant de réserve à titre temporaire, le 3 janvier 1915 - Affecté au 1er régiment d'artillerie à Pied, le 10 janvier 1915 - Affecté au 49ème régiment d'artillerie de campagne, le 23 décembre 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 15 avril 1916 - Formé au GDE (Groupement des divisions d'entrainement) sur avions Sopwith 1A2 et Salmson-Moineau SM 1 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 15 juin 1916 - Observateur détaché à l'escadrille F 36 / SOP 36 du 11 mai au 9 décembre 1916 - Observateur affecté à l'escadrille  SOP 36 / SPAbi 36 du 9 décembre 1916 au 21 octobre 1918 - Citation n° 9 à l'ordre de l'aéronautique du régiment, le 3 septembre 1916 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 3 janvier 1917 - Une citation à l'ordre du corps d'armée, le 20 février 1917 - Une citation à l'ordre de l'armée, le 2 juin 1917 - Détaché à la 5ème compagnie d'ouvriers du 28 juillet au 5 août 1917 - Une citation à l'ordre de l'armée, en date du 8 janvier 1918 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux à compter du 7 juin 1918 - Citation n° 121 à l'ordre de la division, le 29 août 1918 - Observateur du GDE du 21 octobre 1918 au 21 février 1919 - Décoré de la Croix de Guerre 14-18 - Valeur militaire italienne (Fatigue Il Guerra) Démobilisé, le 22 février 1919 - Reprend sa scolarité à l'école centrale de Paris, qu'il avait dû abandonner en août 1914, à compter du 22 février 1919 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 16 juin 1920 - Affecté dans la réserve au  151ème régiment d'artillerie de place, le 10 juin 1921 - Affecté dans la réserve au 41ème régiment d'artillerie, le 1er avril 1922 -  Nommé Capitaine de réserve, le 9 juillet 1927 - Placé en position hors cadre en qualité de Directeur technique des établissements Fockeder-Vautier et Cie à Maubeuge (59), le   4 novembre 1935 - Sources : Pam - CCC - FM 59 - JO - Dernière mise à jour : 10/10/2014 - Photo Pierre Duclert, transmise par Ariane Duclert, sa peite-fille, que je remercie pour son aide.

* Citation n° 9 à l'ordre de l'aéronautique du régiment, en date du 3 septembre 1916 : "Excellent observateur de beaucoup de sang-froid. A assuré le succès de nombreuses missions, a effectué le 9 août 1916 une reconnaissance photographique dangereuse par suite de l'éloignement de l'objectif, à l'intérieur des lignes et en raison du tir précis des batteries contre-avions."

* Citation à l'ordre du corps d'armée, en date du 20 février 1917 : "Excellent observateur en aéroplane, a donné des preuves  de toute son intelligence et de sa belle audace pendant  de nombreux vols sur les lignes ennemies. Pendant d'importantes actions offensives, volait sur les positions de l'adversaire rapportait des renseignements utiles et exécutant de magnifiques photographies. Le 17 août, attaqué par deux avions, les mettait brillamment en fuite et persistait à remplir la mission qui lui avait été confiée quoique son appareil fut atteint en plusieurs endroits. Le 22 août, dans des conditions aussi difficiles, continuait à voler pour régler le tir sur les batteries ennemies"

* Citation à l'ordre de l'armée, en date du 2 juin 1917 : "Observateur en avion, remarquable par son courage, son entrain et son expérience. A exécuté depuis plus d'un an de  nombreuses missions de réglage, de photographie et de bombardement au cours desquelles son appareil a été souvent endommagé par le tir ennemi. s'est distingué au cours des attaques d'avril et mai 1917 en effectuant des missions de commandement et des reconnaissances photographiques des plus fructueuses en dépit des attaques des avions ennemis et au feu de l'artillerie ennemie."

* Citation à l'ordre de l'armée, en date du 8 janvier 1918 : "Observateur remarquable par son sang-froid et sa modestie. Ne cesse de se distinguer depuis plus de deux ans à l'escadrille, effectuant avec un égal succès les missions de réglage, de photographie et d'infanterie au cours desquelles son appareil a été sévèrement atteint par le tir ennemi. A exécuté pour l'attaque du 30 décembre, plusieurs missions dangereuses de reconnaissances photographiques et de liaisons d'infanterie à basse altitude et a fourni de précieux renseignements en particulier les 30 et 31 décembre 1917."

* Citation n° 121 à l'ordre de la division, en date du 29 août 1918 : "Au cours des opérations du 18 au 25 juillet 1918, 19 août a accompli en volant à faible altitude et par tous les temps de nombreuses liaisons d'infanterie malgré le feu violent des mitrailleuses ennemies est rentré à maintes reprises avec un avion criblé de balles. A largement contribué à éclairer le commandement sur la situation."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du
16 juin 1920 : "Excellent officier aviateur, remarquable par sa bravoure et son sang-froid. Cinq citations."

Ltt Emile Contant - Né le 21 avril 1890 à Blida (Algérie) - Fils de Jules Victor Contant et d'Emilie Angélique Purschet - Domiciliés avenue A. le Goff à Blida(Agérie) - Classe 1910 - Recrutement d'Alger (Algérie) sous le matricule n° 1494 - A fait ses études à Blida puis Alger - Elève de l’Ecole nationale des Travaux Publics - Diplôme d'ingénieur des travaux Publics - Service militaire au 6ème groupe d'artillerie à pied d'Afrique, à compter du 9 novembre 1912 - Nommé Brigadier, le 9 avril 1913 - Elève officier de réserve, le 1er octobre 1913 - Nommé Sous-lieutenant de réserve et affecté au 7ème groupe d'artillerie à pied d'Afrique, le 1er avril 1914 - Fin de service militaire au 1er avril 1914 - Rappelé à l'activité au 7ème groupe d'artillerie à pied d'Afrique, le 3 août 1914 - Affecté au 1er régiment d'artillerie à pied, le 15 février 1916 - Affecté au 118ème régiment d'artillerie lourde - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 14 juillet 1916 - Observateur de l'escadrille F 36 du 14 juillet 1916 au 18 mars 1917 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 2 août 1916 - Blessé par éclats de bombes d'avions dans la nuit du 14 au 15 novembre 1916 - Citation à l’ordre du 36ème corps d’Armée, en date du 24 novembre 1916 - Hospitalisé et convalescence jusqu'au 15 février 1917 - Classé observateur d'artillerie lourde au 36ème corps d'armée, le 1er mars 1917 - Observateur puis pilote de l'escadrille C 226 du 18 mars 1917 au 7 février 1918 - En mission au 2ème groupe d'aviation de Lyon-Bron du 5 au 12 avril 1917 - Prends des leçons de pilotage directement à l'escadrille C 226, à compter de juin 1917 - Nouvelle blessure, le 22 juillet 1917 - Citation à l’ordre de la 1ère Armée, en date 12 août 1917 - Brevet de pilote militaire n° 9757 obtenu à l'escadrille C 226, en date du 5 novembre 1917 - Insigne de pilote militaire (macaron) n° 7.493 - Croix de guerre belge avec palme pour services exceptionnels rendus à l’Armée belge au cours de l’offensive des Flandres de 1917, le 1er décembre 1917 - Pilote de l'escadrille C 74 du 7 février au 10 mars 1918 - En stage à l'école de Sommesous du 7 février au 10 mars 1918 - Commandant de l’escadrille SOP 204 / SAL 204 du 10 mars 1918 au 19 février 1919 - Stage à la RGA du 12 mars 1918 au 19 février 1919 - Nommé Capitaine de réserve, à titre temporaire, le 3 juillet 1918 - Citation à l’ordre de la 1ère Armée, en date du 9 août 1918 - Hospitalisé du 15 au 28 octobre 1918 - Citation n° 130 à l’ordre du 36ème Corps d’Armée de l'aéronautique du 36ème corps d'armée, en date du 22 novembre 1918 - Chevalier de la Légion d’honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 11 janvier 1919 - Affecté au contrôle postal du Ministère à Paris (75), le 19 février 1919 - Mis en congé sans solde et mis à la disposition de la société des travaux publics marocains du 25 juillet au 31 août 1919 - Démobilisé par le 3ème groupe d'aviation, le 13 août 1919 - Affecté au 37ème régiment d'aviation, le 30 novembre 1920 - Domicilié à Casablance, à compter du 27 janvier 1921 - Nommé capitaine de réserve, à titre définitif, le 4 juillet 1922 - Passé dans l'arme de l'aéronautique militaire, le 7 juillet 1923 - Profession Ingénieur adjoint aux travaux publics à Mogador, à compter du 2 août 1924 - Domicilié à Agadir, à compter du 4 juin 1928 - Sources : Pam - CCC de l'escadrille F 36 - CCC de l'escadrille C 226 - CCC de l'escadrille C 74 - CCC de l'escadrille SOP 204 / SAL 204 - Fiche Matricule des archives nationales d'Outre-mer - JORF - Dernière mise à jour : 13 février 2017.

* Citation à l’ordre du 36ème corps d’Armée du Ltt Emile Contant Emile, observateur à l’Escadrille F 36, en date du 24 novembre 1916 : "A donné de nombreuses preuves de courage et rendu de grands services dans l’Artillerie lourde comme officier d’antenne, puis comme observateur en avion. Blessé par des éclats de bombe dans la nuit du 14 au 15 novembre, alors qu’après avoir fait mettre le personnel à l’abri, il était resté seul dehors avec les mitrailleurs pour tirer sur les avions ennemis."

 

* Citation à l’ordre de la 1ère Armée du Ltt Emile Contant, observateur à l’escadrille 226, en date 12 août 1917 : "Excellent observateur en avion qui a donné maintes preuves de sa valeur et de son courage. A poursuivi plusieurs fois l’exécution de ses missions, bien que son avion ait été gravement détérioré par le feu de l’ennemi. Le 22 juillet 1917 a été blessé au cours d’un réglage de tir effectué à basse altitude."

 

* Citation à l’ordre de la 1ère Armée du Cne Emile Contant au 1er régiment d’artillerie à pied, commandant l’escadrille SAL 204, en date du 9 août 1918 : "Chef d’escadrille de premier ordre, entraînant magnifiquement ses pilotes et ses observateurs par les exemples journaliers de joyeuse bravoure qu’il donne. Toujours le premier à voler sans souci du danger. Le 12 juillet 1918, est parti deux fois dans la plus violente des tempêtes, a survolé le champ de bataille à basse altitude, malgré le feu nourri des mitrailleuses de terre, fournissant à l’artillerie des renseignements très précis qui ont fortement contribué au succès de l’attaque."

 

* Citation n° 130 à l’ordre du 36ème Corps d’Armée de l'aéronautique du 36ème corps d'armée, en date du 22 novembre 1918 : "L’Aéronautique du 36ème Corps d’Armée, commandée par le chef d’escadrons Bordage, comprenant les escadrilles : SAL 74 sous les ordres du lieutenant Soubeyran, SPA 276 sous les ordres du capitaine Goisbault, SAL 204 sous les ordres du capitaine Contant, SPA 21 sous les ordres du capitaine Escudier A rendu les plus précieux services d’août à novembre 1918. Grace à l’expérience de son chef, à l’allant et au dévouement de ses commandants d’escadrilles, au courage et au sang-froid de ses pilotes, observateurs et mitrailleurs, a renseigné le commandement et la troupe par des circonstances atmosphériques souvent très dures. Malgré de grandes difficultés à vaincre, a assuré les liaisons, contrôles de tir et exécuté de nombreuses reconnaissances photographiques."

 

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Cne Emile Contant, au 1er régiment d'artillerie à pied, commandant de l'escadrille SAL 204, en date du 11 janvier 1919 : "Officier d'une grande valeur morale. Obtient le maximum de son escadrille, qu'il entraine par son exemple. deux blessures. A déjà été trois fois cité."

Slt André Anna Joseph Marie Grignon François Porteu de la Morandière - Né le 13 mars 1891 à Talensac (Ille-et-Vilaine) - Fils d'Armand Porteu (député-maire) et d'Elisabeth de Lassus-Saint-Geniès - Modification du patronyme de la famille qui passe de "Porteu" à "Porteu de la Morandière" par décision du tribunal de Rennes, le 10 mai 1905 - Classe 1911 - Recrutement de Vitré (Ille-et-Vilaine) sous le matricule n° 53 - Ajourné d'un an de service militaire pour faiblesse - Service militaire au 50ème régiment d'artillerie, à compter du 9 octobre 1913 - Nommé Brigadier, le 1er mai 1914 - Toujours dans cette unité au cours de la mobilisation générale du 2 août 1914 - Passé élève-officier de réserve, le 2 septembre 1914 - Nommé Maréchal des Logis, le 6 septembre 1914 - Citation à l'ordre du 50ème régiment d'artillerie en date du 1er novembre 1914 - Nommé Aspirant de réserve, à titre temporaire, le 15 janvier 1915 - Nommé Sous-lieutenant, de réserve, à titre définitif, le 7 mars 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 5 juin 1916 - Formation d'observateur au GDE du 5 juin au 7 juillet 1916 - Observateur de l'escadrille F 32 du 17 juillet au 19 décembre 1916 - Nommé Sous-lieutenant de l'armée d'active, le 25 août 1916 - Affecté à l'état-major de l'artillerie du 10ème corps d'armée, le 19 décembre 1916 - Radié du personnel navigant et retour au 50ème régiment d'artillerie, le 21 décembre 1916 - Nommé Lieutenant, le 7 mars 1917 - Blessé par un éclat d'obus à la tête, le 8 mai 1917 - Citation n° 877 à l'ordre de l'armée, en date du 3 juin 1917 - Réintégré dans le personnel navigant, le 12 octobre 1917 - Stage au centre GDE du Plessis-Belleville du 14 au 23 octobre 1917 - Observateur de l'escadrille BR 45 du 23 octobre 1917 au 13 août 1918 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 8 au 30 janvier 1918 - En mission à la RGA du 9 au 18 février 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 12 août 1918 - Très griévement blessé, au cours d'une mission de reconnaissance à longue portée dans les environs de Nesles (Somme), à 20 km à l'intérieur des lignes allemandes, le 13 août 1918 - Le Breguet 14A2 qu'il occupait, en compagnie du Ltt Lucien Maririer (pilote), a été attaqué par plusieurs avions de chasse allemands - Pendant le combat aérien, le pilote a été tué par une balle au front et a été lui-même grièvement blessé, l'avion tombant de plus de 5.000 mètres avant de s'écraser - Leur adversaire était probablement le Ltn Egon Koepsch du Jasta 4 (sa 6ème victoire) - Porteu de la Morandière a été évacué sur un hopital militaire allemand et a survécu à ses blessures - Il a ensuite été interné à Carlshuhe (Allemagne) - Suite aux recherches entreprises par son frère, les autorités allemandes l'ont déclaré décédé - Rapatrié en France, le 10 décembre 1918 - Citation n° 202 à l'ordre de l'armée, en date du 25 décembre 1918 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 28 décembre 1918 - Démission de l'armée d'active, le 13 septembre 1919 - Domicilié à Louvigné-de-Bais (Ille-et-Vilaine) - Affecté, dans la réserve, au 7ème régiment d'artillerie, le 21 octobre 1920 - Marié avec Mlle Lucienne Léonie Néerman à Villeneuve-le-Roi, le 25 février 1922 - Domicilié au 7, rue du Marabout à Casablanca, à compter du 14 avril 1922 - Affecté, dans la réserve, au 10ème régiment d'artillerie, le 1er janvier 1924 - Affecté au 10ème groupe d'artillerie d'Afrique du 10ème régiment d'artillerie, le 18 mars 1924 - Domicilié Ferme Grasset à Fedhala (Maroc), à compter du 19 mars 1924 - Les groupes d'artillerie d'Afrique étant dissous, il est affecté au 63ème régiment d'artillerie, le 27 mai 1924 - Domicilié à Louvigné-de-Bais (Ille-et-Vilaine), à compter du 6 août 1924 - Affecté au dépot du 28ème régiment d'artillerie caserné à Luçon, le 22 août 1924 - Affecté au centre de mobilisation d'artillerie n° 11, le 1er mai 1927 - Nommé Capitaine de réserve, le 9 juillet 1927 - Décécé à Louvigné-de-Bais (Ille-et-Vilaine), le 3 février 1933 - Photo François Porteu de la Morandière transmise par Jacques-Yves Page, son petit-fils, que je remercie pour son aide - Sources : Registre des naissances de la commune de Talensac - Pam - CCC de l'escadrille F 32 - CCC de l'escadrille BR 45 - Fiche Matricule du département de l'Ille-et-Vilaine - LO - JORF - CICR (donné comme décédé) - Dernière mise à jour : 17 février 2018.

* Citation à l'ordre du 50ème régiment d'artillerie du MdL Françis André Porteu de la Morandière, en date du 1er novembre 1914 : "A fait preuve en de nombreuses circonstances de qualités exceptionnelles d'énergie et d'audace dans ses fonctions d'agent de liaison auprès de l'infanterie et a ainsi contribué gradement au succès des attaques. A eu un cheval tué sous lui dans l'accomplissement de ce service."

* Citation n° 877 à l'ordre de l'armée du Slt André Anna Joseph Marie Grignon François Porteu de la Morandière au 1er groupe du 50ème régiment d'artillerie, en date du 3 juin 1917 : "S'est dépensé avec une activité inlassable pour organiser un observatoire de renseignements qui a rendu les plus grands services, malgré les grosses difficultés dues au violent tir ennemi. Toujours en avant pour les missions les plus périlleuses et, avec cela, se tenant toujours effacé derrière ses camarades. A été très grièvement blessé, en se rendant spontanément auprès de l'infanterie dont la situation avait exigé un changement de front rapide à son groupe, le 4 mai 1917."

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt André Anna Joseph Marie Grignon François Porteu de la Morandière du 50ème régiment d'artillerie, observateur à l'escadrille BR 45, en date du 12 août 1918 : "Observateur de premier ordre, possédant toutes les plus belles qualités militaires. Au cours d'une mission lointaine, a montré un sang-froid et une adresse remarquables en luttant, accompagné de trois avions, contre un groupe de dix appareils ennemis dont un a été vu tombant désemparé. A continué le combat malgré de sérieuses difficultés et a réussi à terminer sa mission. Une blessure. Deux citations."

* Citation n° 202 à l'ordre de l'armée du Ltt André Anna Joseph Marie Grignon François Porteu de la Morandière, du 50ème régiment d'artillerie, observateur à l'escadrille BR 45, en date du 25 décembre 1918 : "Officier observateur d'un magnifique courage et du plus bel entrain, ayant déjà donné maintes preuves de sa valeur. Au cours d'une mission de grande reconnaissance à plus de 20 kilomètres dans les lignes ennemies, ayant eu à livrer combat contre plusieurs avions de chasse allemands, a eu son pilote tué d'une balle au front et a été lui-même très grièvement blessé, tombant avec son avion de plus de 5.000 mètres."

Cne Léon Félix Eugène Antoine Etienne Henri Richaud - Né rue Rigault de Genouilly à Saïgon (Cochinchine française), le 15 juillet 1871 - Fils d'Etienne Antoine Guillaume Richaud (aide-commissaire de la marine, chef de bureau à la direction de l'intérieur à Saigon puis Gouverneur Général de l'Indochine) et d'Emilie Marguerite Adelaïde Dol - Ils ont eu trois enfants : Léon, Hélène et Georges - Domiciliés au 99, boulevard Montmorency à Paris 16ème - Classe 1891 - Recrutement du 2ème bureau de la Seine sous le matricule n° 2798 - Domicilié à Martigues (Bouches-du-Rhône) en 1892 - Appelé pour effectuer son service militaire, au titre du 32ème régiment d'artillerie, le 12 novembre 1892 - Arrivé à l'unité, le 17 novembre 1892 - Nommé Brigadier, le 12 mai 1893 - Passé dans la disponibilité, le 24 septembre 1893 - Domicilié à Martigues (Bouches-du-Rhône), le 29 janvier 1894 - Domicilié à Constantinople (Turquie), à compter du 12 février 1894 - Domicilié au consulat de Constantinople (Turquie), à compter du 20 avril 1894 - Domicilié au consulat de Salonique (Grèce), à compter du 6 août 1894 - Domicilié à Martigues (Bouches-du-Rhône), à compter du 31 mai 1895 - A accompli une période d'exercices au 32ème régiment d'artillerie du 13 juin au 16 juillet 1895 - Nommé Maréchal des logis, le 9 juillet 1895 - Passé dans la réserve, le 1er novembre 1895 - Domicilié au 24, rue de Chazelles à Paris 17ème, à compter du 8 novembre 1895 - Nommé à l'emploi de commis de 1ère classe des affaires indigènes au Soudan, le 20 octobre 1896 - Nommé Adjoint de 2ème classe des affaires indigènes, le 19 mai 1897 - Membre de la commission franco-allemande de délimitation du Dahomey, Soudan, Togo, le 13 avril 1898 - Administrateur-adjoint de 2ème classe, à titre exceptionnel, le 5 août 1900 - Administrateur-adjoint de 2ème classe à la Côte-d'Ivoire, le 19 novembre 1900 - Administrateur-adjoint de 1ère classe, le 1er juillet 1902 - Nommé Receveur particulier des finances de l'arrondissement de Mantes (Yvelines), le 8 avril 1903 - Permute son poste avec M. Pligne - Nommé Administrateur de 2ème classe des services civils de l'Indochine, le 8 avril 1903 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur décerné par le Ministre des Colonies, en date du 26 juillet 1904 - Passé dans l'armée territoriale, le 1er novembre 1905 - Affecté, dans la territoriale, au 11ème régiment d'artillerie de Versailles (Yvelines) - Marié avec Mlle Marie Berthe Françoise Jacqueline Royer à Libourne (Gironde), le 11 juin 1906 - Classé comme non affecté de l'administration des colonies, comme gouverneur colonial de 3ème classe, en mission en Afrique Occidentale du 12 septembre 1908 au 31 juillet 1914 - Chargé de l'intérim du gouvernement du Gabon - Nommé Lieutenant gouverneur du Moyen-Congo, le 3 juin 1910 - Placé en position de disponibilité avec solde, à compter du 12 mai 1911 - Placé en position de disponibilité sans solde, à compter du 19 février 1912 - Repasse à la disponibilité avec solde de 5.000 frs par an, le 29 mars 1912 - Admis, sur sa demande et à titre d'infirmités contactées en service, à pension de retraite, le 1er août 1912 - Perçoit une pension d'invalidité de 7.100 fr pour infirmités graves et incurables, à la perte absolue de l'usage d'un membre, à compter du 1er août 1912 - Rappelé à l'activité, au titre du 32ème régiment d'artillerie, le 3 août 1914 - Nommé Sous-lieutenant de l'armée territoriale, le 5 août 1914 - Affecté à l'état-major de l'artillerie divisionnaire, le 8 août 1914 - Affecté à l'état-major de la division, le 21 août 1914 - Passé à l'aéronautique militaire, comme observateur, le 6 février 1915 - Citation à l'ordre de l'armée, du date le 1er mai 1915 - Nommé Adjoint du colonel commandant l'artillerie divisionnaire 38 comme observateur à l'escadrille MF 36, le 1er juin 1915 - Observateur de l'escadrille MF 36 du 1er juin au 24 novembre 1915 - Envoyé à l'école militaire d'aviation de Buc comme élève pilote, le 24 novembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2853 obtenu à l'école militaire d'aviation de Buc, le 8 mars 1916 - Brevet de pilote FAI n° 3243 délivré par l'Aéro-club de France, le 28 mars 1916 - Détaché à l'école d'Ambérieu du 1er au 20 avril 1916 - Stage de perfectionnement à l'école militaire d'aviation de Châteauroux du 20 avril au 9 mai 1916 - Stage de spécialisation à l'école militaire d'aviation d'Avord du 9 mai au 30 juin 1916 - Pilote de l'escadrille V 97 (future BR 469) du camp retranché de Paris (stationné sur le terrain de Dugny-le-Bourget) du 1er juillet 1916 au 1er avril 1917 - Nommé Lieutenant, à titre temporaire, le 11 août 1916 - Nommé Lieutenant, à titre définitif, le 28 septembre 1916 - Commandant de l'escadrille V 470 (CRP) du 1er avril 1917 au 19 octobre 1918 - Citation à l'ordre de l'aéronautique du CRP, le 1er juillet 1917 - Nommé Capitaine, le 25 septembre 1918 - Au GDE du 19 octobre au 10 décembre 1918 - Affecté à l'école militaire d'aviation de Chartres, le 10 décembre 1918 - Démobilisé, le 15 février 1919 - Elu conseiller général SFIO puis PRS à Martigues (Bouches-du-Rhône) de 1919 à 1937 - Créateur du terrain d'aviation de Marignane - Affecté au 3ème régiment d'aviation de bombardement, le 6 juillet 1920 - Proposé pour radiation des cadres de réserve et pension temporaire de 35 % pour réduction des facultés visuelles de l'œil droit à 1/3 et l'œil gauche à 1/2 par cataracte en voie d'évolution par la commission spéciale de réforme de Marseille (Bouches-du-Rhône), le 24 août 1921 - Affecté, dans la territoriale, au 12ème régiment d'aviation de bombardement de jour, le 29 juin 1923 - Nommé Capitaine honoraire, le 15 novembre 1929 - Gouverneur honoraire des colonies en 1934 - Grade d'Officier de la Légion d'Honneur, en date du 31 décembre 1934 - Décédé à Marseille (Bouches-du-Rhône), le 18 février 1944 - Photo collection Christian Promeyrat que je remercie pour son aide - Sources : Acte de naissance n° 7 de la ville de Saigon (Cochinchine française) - Liste des brevets militaires - Pam - Fiche matricule du 2ème bureau de la Seine conservée aux archives départementales de Paris - CCC de l'escadrille MF 36 - CCC de l'escadrille V 97 (future BR 469) - CCC de l'escadrille V 470 - LO - Etat des services - JORF - Site Internet "Généanet" - Dernière mise à jour : 9 juillet 2024.

* Grade d'Officier de la Légion d'Honneur du gouverneur honoraire des colonies Léon Félix Eugène Antoine Etienne Henri Richaud, en date du 31 décembre 1934 : "Après avoir donné au cours d'une brillante carrière coloniale les plus beaux exemples de dévouement et d'activité professionnels, s'est engagé dans l'artillerie pour la durée de la guerre 1914-1918. Passé dans l'aviation sur sa demande en 1915, y a conquis les galons de lieutenant et de capitaine. 4 citations, 3 blessures. Chevalier du 23 juillet 1903."

L'Adj René Lesech, pilote de l'escadrille DM 36, aux commandes de son Duperdussin T, va décoller pour une mission de bombardement improvisée en janvier-février 1915 - L'obus d'artillerie doté d'un empennage, qu'il emporte pour cette mission, est fixé dans une goulotte qui le maintient en position - Il faudra attendre le MF 11, avec ses deux places, pour permettre à l'observateur-mitrailleur d'emporter plusieurs obus dans de meilleures conditions - Les origines bretonnes du pilote sont rappelées avec l'inscription "Breiz" inscrite derrière le poste de pilotage, sur le sommet du fuselage - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jérôme Médeville transmis par Philippe Thiry que je remercie pour son aide.

Adj René Paul Ernest Lesech - Né le 29 avril 1895 rue Fardel à St-Brieuc (Côtes-d'Armor) - Fils d'Ernest François Lesech (quartier maître de timonerie de la Marine) et de Pauline Victorine Bertheaume - Domiciliés au 17, rue St-Pierre à St-Brieuc (Côtes-d'Armor) - Profession avant guerre Pilote - Classé 1915 - Recrutement de St-Brieuc (Côtes-d'Armor) sous le matricule n° 2271 - Engagé volontaire pour la durée de la guerre comme pilote, au titre du 2ème groupe d'aviation, le 6 août 1914 - Brevet de pilote militaire n° 657 obtenu au centre d'aviation de St-Cyr, le 30 décembre 1914 - Pilote de la 2ème réserve d'aviation de St-Cyr - Nommé Caporal, le 9 décembre 1914 - Blessé en service commandé à Denain (Nord) - Nommé Sergent, le 2 février 1915 - Pilote de l'escadrille DM 36 du 9 octobre 1914 au 27 septembre 1915 - Blessé à la jambe et à la mâchoire au cours d'un accident d'avion à Adinkerque (Belgique), le 7 mai 1915 - Pilote de la RGAé du Bourget-Dugny du 27 septembre au 20 octobre 1915 - Pilote de l'escadrille N 37 du 20 octobre 1915 au 1er mars 1916 - Nommé Adjudant, le 21 janvier 1916 - Le 6 février 1916, en équipage avec le Cne Besnier, il part en reconnaissance - Ils sont attaqués par deux avions allemands - L'observateur est grièvement blessé par balle - Le pilote réussit à rentrer en vol plané, le moteur ayant été atteint, en survolant les tranchées ennemies à 400 mètres d'altitude - Il finit sa couse dans les barbelés mais du côté français - L'avion est très endommagé mais restera sur place jusqu'à la nuit - Vers 18 heures, on put le ramener en arrière - Le Cne Besnier est décédé des suites de ses blessures - Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'armée, en date du 26 février 1916 - Pilote du centre de réception des avions de la SFA de Chalais-Meudon du 1er mars au 2 septembre 1916 - Affecté à l'armée d'Orient, le 2 septembre 1916 - Pilote de l'escadrille N 391 / SPA 507 d'Orient du 19 septembre 1916 au 24 octobre 1917 - Pilote de l'escadrille F 385 / BR 502, le 9 décembre 1916 au 28 mai 1917 - Evacué pour paludisme sur l'hôpital de Salonique (Grèce), le 28 mai 1917 - Transféré sur l'hôpital de Nice (Alpes-Maritimes), le 6 août 1917 - Après soins et convalescence, affecté au GDE du Plessis-Belleville du 23 octobre au 18 novembre 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 81 (GC 15) du 18 novembre au 10 décembre 1917 - Pilote-moniteur de l'école de tir aérien de Cazaux du 24 décembre 1917 au 15 juin 1918 - Pilote-moniteur de l'école de perfectionnement au tir de Biscarrosse, le 15 juin 1918 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, à titre temporaire, le 26 novembre 1918 - Démobilisé, le 8 octobre 1919 - Médaille commémorative d'Orient avec agrafe "Orient" - Médaille des blessés - Médaille de l'Yser - Médaille interalliée - Profession après guerre Employé de bureau - Domicilié au 33bis, boulevard Herbet Fournet à Lisieux (Calvados), en date du 15 novembre 1919 - Affecté, dans la réserve, comme officier de complément, au 22ème régiment d'aviation de bombardement de nuit de Luxeuil (Haute-Saône), le 1er août 1920 - Marié avec Mlle Yvonne Marcelle Gabrielle Delpy à la mairie du 18ème arrondissement de Paris, le 23 novembre 1920 - Rengagé pour un an, au titre du 22ème RABN de Luxeuil (Haute-Saône), le 6 août 1921 - Démission d'officier de réserve accepté, le 9 août 1921 - Rengagé pour deux ans, le 6 août 1922 - Détaché sur l'aérodrome du Bourget-Dugny, le 25 mai 1923 - Médaille Militaire, en date du 27 septembre 1923 - Détaché à l'aérodrome d'Avord, le 27 juin 1924 - Rengagé pour deux ans au titre du 22ème RABN à Chartres (Eure-et-Loir), à compter du 6 août 1924 - Rengagé pour deux ans au titre du 22ème RABN à Chartres (Eure-et-Loir), à compter du 6 août 1926 - Dirigé sur le centre de rassemblement des isolés métropolitains de Marseille (Bouches-du-Rhône) avant son affectation au Levant, le 3 mars 1926 - Embarqué pour le Levant, le 14 mars 1926 - Débarqué, le 19 mars 1926 - Dirigé sur Rayack, le 26 mars 1926 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 25 mars 1926 avec rang du 26 novembre 1918 - Nommé Lieutenant, à titre temporaire, le 25 mars 1928, avec rang du 26 novembre 1920 - Affecté au 39ème régiment d'aviation au Levant, le 8 avril 1926 - Citation n° 657 à l'ordre du corps d'armée, en date du 24 août 1926 - Autorisé à effectuer un nouveau séjour de deux ans au Levant, le 19 mars 1928 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 13 janvier 1929 - Rapatriable en métropole, le 19 mars 1930 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 25 décembre 1929 - Autorisé à prolonger son séjour de six mois, à compter du 29 juillet 1930 - Embarqué à Beyrouth sur le navire "Théophile Gautier" pour rapatriement en métropole, le 4 février 1931 - Débarqué à Marseille (Bouches-du-Rhône), le 12 février 1931 - En congé de fin de campagne du 13 février au 3 juin 1931 - Médaille commémorative de Syrue-Cilicie - Affecté à la 2ème escadrille (traditions de la BR 104) du 31ème régiment d'aviation d'observation de Tours (Indre-et-Loir), le 4 juin 1931 - Affecté à la 1ère escadrille (traditions de la SAL 19) du 31ème régiment d'aviation d'observation de Tours (Indre-et-Loir), le 21 août 1931 - Nommé Lieutenant, à titre définitif, le 25 décembre 1931 - Condamné pour abus de confiance à 500 francs d'amende par le tribunal correctionnel de Tours -Indre-et-Loir, le 14 janvier 1933 - Remis Soldat de 2ème classe et passage dans la réserve, le 25 janvier 1933 - Domicilié rue Carnot à St-Symphorien (Indre-et-Loir), à compter du 25 janvier 1933 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 31, le 12 juin 1933 - Rayé du personnel navigant, par mesure disciplinaire, le 29 juillet 1935 - Placé en position "Sans affectation", le 9 septembre 1935 - Domicilié à Argences (Calvados), en date du 26 novembre 1935 - Est suspendu pendant un an, à compter du 14 octobre 1936, de porter ses décorations de Chevalier de la Légion d'Honneur et de la Médaille Militaire suite à sa condamnation - Décédé, le 26 mars 1959 - Sources : Registre d'état-civil (n° 173) de la ville de St-Brieuc (Côtes-d'Armor) - Registre d'état civil (mariages) acte n° 302 de la commune de Lisieux (Calvados) - Pam (2 fiches) - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales des Côtes-d'Armor - CCC de l'escadrille DM 36 / MF 36 - CCC de l'escadrille N 37 - CCC de l'escadrille N 391 / SPA 507 d'Orient - CCC de l'escadrille F 385 / 502 - CCC de l'escadrille SPA 81 - JORF - LO - Registre des décès de l'INSEE - Site Internet Geneanet - Journal "L'Ouest Eclair" - Dernière mise à jour : 13 novembre 2024.

* Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'armée, en date du 26 février 1916 : "Excellent pilote sur le front depuis le début de la campagne, a effectué de nombreux réglages d'artillerie bien que son avion ait été atteint par le feu de l'ennemi. A également à son actif de nombreux bombardements de nuit."

* Citation n° 657 à l'ordre du corps d'armée, en date du 24 août 1926 : "Officier pilote brave et modeste. Arrivé depuis peu au Levant, s'est immédiatement fait remarquer par ses qualités d'allant et d'entrain. A exécuté au cours des dernières opérations dans le Djebel Druze (région de Soueida 25 avril - 15 mai) 23 missions de liaisons et de bombardements, se distinguant aux combats des 25 avril et 15 mai."

 

Photo du Slt Henri d'Hunolstein

Slt Henri Antoine Sigismond Marie comte d'Hunolstein - Né le 22 mai 1893 à Paris 7ème (75) - Fils de Félix d'Hunolstein et de Nelly de Levis Mirepoix - Domiciliés 125 rue de Grenelle à Paris - Profession Etudiant - Classe 1913 - Recrutement du 2ème bureau de la Seine sous le matricule n° 473 - Entré en service actif, le 29 octobre 1913 - Affecté au 7ème régiment de Chasseurs à cheval - Croix de Guerre et citation à l'ordre de 16ème division coloniale - Nommé Aspirant - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 6 juin 1916 - Brevet de pilote militaire n° 4514 obtenu, le 17 septembre 1916 - Affecté à la RGA au centre d'aviation de St-Cyr - Pilote de l'escadrille MF 36 / SOP 36 / SPAbi 36 du 3 janvier 1917 au 2 juillet 1918 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 1er octobre 1917 - Le pilote a été grièvement blessé au cours d'un combat aérien pendant une reconnaissance d'infanterie sur Saulchoy-sur-Davenescourt, le 2 juillet 1918 - Le Ltt Philippe Cambefort, observateur, est indemne - Il pose le Sopwith 1A2 n° 9366 en catastrophe - D'Hunolstein est décédé de ses blessures à l'ambulance n° 209 de May-en-Multien - Il repose dans le caveau de la famille de Montmorency-Luxembourg dans la division 1 du cimetière Montparnasse de Paris - Sources : Pam - MpF - CCC escadrille SOP 36 / SPAbi 36 - JORF - Dernière mise à jour : 26 février 2016.

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Slt Henri Antoine Sigismond Marie d'Hunolstein du 7ème régiment de Chasseurs à cheval, pilote à l'escadrille SPAbi 36, en date du 18 juin 1920 : "Officier pilote de premier ordre qui n'a jamais cessé de se distinguer par son ardeur à exécuter toutes les missions qui lui étaient confiées, missions qu'il a toujours assurées jusqu'au bout, quelles que soient les circonstances, avec la plus admirable conscience et le plus parfait dévouement. Le 2 juillet 1918, au cours d'une mission photographique, a attaqué deux avions ennemis qui lui barraient la route. Est tombé glorieusement pour la France au cours du combat. A été cité."

 

L'escadrille 36

Sous-lieutenant Marcel Derunes photographié alors qu'il était pilote instructeur sur Maurice Farman de l'école d'aviation de Chartres en 1915. Il pose devant un Maurice Farman MF 11 de l'école de Chartres. Avant guerre, il a été pilote de la société Bréguet - Il a effectué un tour d'opérations au sein de l'escadrille MF 36 - Photo : collection Arnaud Carobbi que je remercie pour son aide.

Le 28 septembre 1915, le MF 11 de la MF 36 de l'équipage composé du Caporal Henri Mayoussier (pilote) et du Ltt Milat (observateur) est touché par la DCA allemande - Le pilote pose le biplan endommagé dans les environs d'Vyfwege, au Nord-Nord-Est d'Ypres (Belgique) - Photo collection Bernard Deneckere que je remercie pour son aide.

Ltt Amaury de la Grange, pilote de l'escadrille MF 36 du 20 septembre 1915 au 22 mars 1917, photographié près de Koksidje, à la ferme Boogaerte (Coxyde) en 1916 - De la Grange est à gauche sur la photo - Photo collection Michael Bourgeois que je remercie pour son aide.

Accident du Sgt Jean Becheler, pilote de l'escadrille MF 36, en avril 1915 - Photo La Guerre Aérienne Illustrée.

Gros plan de la photo montrant le MF 11 de l'équipage Cal Henri Mayoussier / Ltt Milat posé en Belgique, le 28 septembre 1915 - Photo Ebay Allemagne.

Le 28 septembre 1915, le MF 11 de la MF 36 de l'équipage composé du Caporal Henri Mayoussier (pilote) et du Ltt Milat (observateur) est touché par la DCA allemande - Le pilote pose le biplan endommagé dans les environs d'Vyfwege, au Nord-Nord-Est d'Ypres (Belgique) - Photo Ebay Allemagne.

Le MF 11 n° 1186 de l'équipage Cne Maurice Mandinaud (pilote) et Slt Pierre Deramond (observateur) a été touché au cours d'un combat contre un Zeppelin, le 26 avril 1916 - L'équipage a fait un atterrissage forcé aux Pays-Bas, où ils ont été faits prisonniers - Heureusement, ils réussiront à s'évader et à rentrer en France, le 12 septembre 1916 - De Gauche à droite, le Ltt Deramond - Cne Mandinaud et deux militaires hollandais - Photo Delcampe.

MF 11 bis n° 1559 de l'escadrille MF 36 sur le terrain de la ferme Boogaerde, près de Coxyde (Belgique) en 1916 - Remarquez les différents symboles peints sur cet avion - D'abord une coiffe alsacienne, une allusion à l'Alsace qu'il faut reprendre ou aux origines de ce pilote qui reste à identifier et un fanion qui est une réfèrence à l'arme d'origine de cet aviateur - Photo Joseph de Chauvelin transmise par Christine de Chauvelin que je remercie pour son aide.

MF 11 bis de l'escadrille MF 36 sur le terrain de la ferme Boogaerde, près de Coxyde (Belgique) - L'arme de bord est une mitrailleuse Colt - Photo collection Bernard Deneckere que je remercie pour son aide.

Vue des Farman F 40 de l'escadrille F 36 sur le terrain de la ferme Boogaerde, près de Coxyde (Belgique) en 1916 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Manuel Joao que je remercie pour son aide.

Farman F 40 codé "9" de l'escadrille MF 36 sur le terrain de terrain de la ferme Boogaerde, près de Coxyde (Belgique) pendant l'été 1916 - L'avion est équipé d'une mitrailleuse Colt et d'un appareil photo, probablement un 0,50 m de focale monté dans le nez - Tous les Farman F 40 de cette unité était doté de ce carénage prolongeant l'avant de la carlingue - Probablement un support photo monté à demeure - Photo Joseph de Chauvelin transmise par Christine de Chauvelin, que je remercie pour son aide.

Vue de l'ensemble des bâtiments d'habitation de l'ancienne abbaye des dunes, datant de 1612, qui est devenue la ferme Boogaerde, près de Coxyde (Belgique) - Sur ce terrain était stationné la MF 36 et plusieurs escadrilles belges - Cette photo date de l'été 1916 - Photo Joseph de Chauvelin transmise par Christine de Chauvelin, que je remercie pour son aide.

Revue des personnels de l'aéronautique militaire française du terrain de Furnes (Belgique) par sa majesté le Roi des belges, le 20 mai 1916 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Jean-Luc Léger que je remercie pour son aide.

Accident d'atterrissage du Farman F 60 (LX) n° 2830 codé "4" de l'escadrille MF 36, le 14 octobre 1916 - Visiblement, l'avion est tombé dans un fossé de faible profondeur - Le nez de l'avion est équipé d'un projecteur unique, probablement une aide à l'atterrissage de nuit - Photo Joseph de Chauvelin transmise par Christine de Chauvelin, que je remercie pour son aide.

Autre photo de l'accident d'atterrissage du Farman F 60 (LX) n° 2830 codé "4" affecté à l'escadrille MF 36, le 14 octobre 1916 - A cette date, la 36 est stationnée sur le terrain bordant la ferme Boogaerde, près de Coxyde, dont on aperçoit le batiment principal à l'arrière plan droit - Photo Joseph de Chauvelin transmise par Christine de Chauvelin, que je remercie pour son aide.

Farman F 40 codé "6" posé à la Panne (Belgique) probablement à la suite d'une panne moteur en janvier 1917 - A son poste dans la carlingue, le pilote vient de mettre les gaz, lors d'un point fixe moteur - Si ces maisons existent toujours et que vous les reconnaissez sur Google Map, veuillez prendre contact avec l'auteur du site - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Jean-Luc Léger que je remercie pour son aide.

Le pilote vient de terminer le point fixe du moteur de son Farman F 40 codé "6" sur la plage de La Panne (Belgique) en janvier 1917 - Si ces maisons existent toujours et que vous les reconnaissez sur Google Map, veuillez prendre contact avec l'auteur du site - Dans le fond, le café "Jeanne d'Arc" - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Jean-Luc Léger que je remercie pour son aide.

Autre photo du Farman F 40 codé "6" en panne sur la plage de La Panne (Belgique) en janvier 1917 - Si ces maisons existent toujours et que vous les reconnaissez sur Google Map, veuillez prendre contact avec l'auteur du site - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Jean-Luc Léger que je remercie pour son aide.

Le 1er avril 1917, la MF 36 quitte la Belgique pour être transformée sur avion Sopwith 1A2 - Pendant deux mois, elle s'installe sur le terrain de Mont-St-Martin - Un des Farman F 40 (ou F 60) de l'escadrille passe à la verticale du village - Photo Joseph de Chauvelin transmise par Christine de Chauvelin, que je remercie pour son aide.

Les avions de l'escadrille MF 36 sur le terrain de Mont-St-Martin entre le 1er mai et le 1er juin 1917 - Les cinq avions visibles sont des Farman F 40 ou F 60 et portent des insignes personnels - Le premier porte la grenouille dans un cercle rouge - Cet insigne est soit, un insigne personnel, soit un insigne collectif, mais qui a été adopté plus tard - Il est probable que la première hypothèse soit la bonne - Voir en dessous les photos de détails - Identification du terrain par Rémy Brouillaud - Photo Joseph de Chauvelin transmise par Christine de Chauvelin, que je remercie pour son aide.

Photo de détail n° 1 - Au premier plan, un Farman F 60, avec son bossage sur le nez, codé "4", portant l'insigne à la grenouille - Comme tous les autres avions portent un insigne personnel, il est plus que probable qu'il s'agisse de l'insigne personnel d'un pilote - Celui-ci sera plus tard adopté comme insigne d'escadrille lors de la transformation sur Sopwith 1A2 - Photo Joseph de Chauvelin transmise par Christine de Chauvelin, que je remercie pour son aide.

Photo de détail n° 2 - Un autre Farman F 60 de la MF 36, codé "8", portant un hippocampe - Remarquez le Farman F 40 derrière, qui est complétement zébré - Une décoration bien originale - Photo Joseph de Chauvelin transmise par Christine de Chauvelin, que je remercie pour son aide.

Le plus beau de toute la série, un Farman F 40 de la MF 36 zébré blanc et noir (ou rouge) avec une croix de Lorraine dans un cercle - L'équipage, qui volait sur cet avion, ne devait pas passer inaperçu - Photo Joseph de Chauvelin transmise par Christine de Chauvelin, que je remercie pour son aide.

Le même Farman F 40 en facheuse posture après un atterrissage qui s'est terminé par un capotage, suivi d'un retournement complet sur le terrain de Mont-St-Martin - L'escadrille F 36 a stationné sur ce terrain du 1er avril au 1er mai 1917 - Photo collection Franck Morange que je remercie pour votre aide.

Un équipage pose devant un des Farman F 60 codé "4" de l'escadrille MF 36 maintenant stationné sur le terrain de Mont-St-Martin en avril-mai 1917 - Le mécanicien est en train de procéder au ravitaillement en carburant et en munitions - L'unité est progressivement équipée de Sopwith 1A2 mais conserve ses Farman F 40 et F 60 pour réaliser des missions de reconnaissance - En effet, tous les pilotes, passant du Farman F 40 au Sopwith 1A2, ont été mis en difficulté en raison des courses de décollage, d'atterrissage et de la tenue en vol qui sont vraiment différents d'un avion à l'autre - Le Sopwith 1A2, qui est un avion reconnu par les escadrilles qui l'utilisent, va payer le prix fort lors de ces transformations avec un nombre important de casses de train d'atterrissage dû à des atterrissages trop durs - Photo Joseph de Chauvelin transmise par Christine de Chauvelin, que je remercie pour son aide.

Les officiers pilotes et observateurs de l'escadrille MF 36 posent au cours du stage de transformation sur avion Sopwith 1A2 sur le terrain de Mont-St-Martin en avril-mai 1917 - Si vous possèdez cette photo légendée, veuillez prendre contact avec l'auteur du site - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Jean-Luc Léger que je remercie pour son aide.

Les sous-officiers pilotes de l'escadrille MF 36 posent au cours du stage de transformation sur avion Sopwith 1A2 sur le terrain de Mont-St-Martin en avril-mai 1917 - Pendant deux mois, ils vont apprivoiser leur monture, dont le pilotage est très différent du Farman F 40 sur lequel ils étaient habitués - La casse sera nombreuse mais heureusement sans dommage humain - Joseph de Chauvelin est le 3ème à partir de la droite - Si vous pouvez nommer ces aviateurs, je vous serais reconnaissant de prendre contact avec moi - Photo Joseph de Chauvelin transmise par Christine de Chauvelin, que je remercie pour son aide.

Une autre photo de pilotes de la MF 36 sur le terrain de Mont-St-Martin en avril-mai 1917 - Le MdL Joseph de Chauvelin est le 2ème à partir de la gauche - La tente à l'arrière plan porte l'estampillage de la société "Dickson Walgave & cie" - Cette entreprise, spécialisée dans la fabrication des Toiles et des baches, était implantée à Paris et à Dunkerque - Si vous pouvez nommer ces aviateurs, je vous serais reconnaissant de prendre contact avec moi - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Joseph de Chauvelin transmise par Christine de Chauvelin, que je remercie pour son aide.

Terrain de Mont-St-Martin en avril-mai 1917 - Des personnels navigants de l'escadrille MF 36 en transformation Sopwith 1A2 - Le MdL Joseph de Chauvelin est le 4ème à partir de la gauche - Si vous pouvez nommer ces aviateurs, je vous serais reconnaissant de prendre contact avec moi - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Joseph de Chauvelin transmise par Christine de Chauvelin, que je remercie pour son aide.

Sopwith 1A2 codé "8" de l'escadrille MF 36 sur le terrain de Mont-St-Martin en avril-mai 1917 - La désignation "SOP 36" ne sera adoptée qu'en fin de transformation Sopwith en juillet 1917 - Il porte un insigne personnel, un hippocampe, que l'on trouvait déjà sur un Farman F 60 en Belgique et est équipé d'une génératrice entrainée par une éolienne pour alimenter l'installation TSF dont est dôté cet appareil - Photo Joseph de Chauvelin transmise par Christine de Chauvelin, que je remercie pour son aide.

Cet équipage admire l'insigne sur le Sopwith 1A2 n° 101X codé "13" - Photo prise en avil 1917 lors de la transformation de l'escadrille sur Sopwith 1A2 - Photo Joseph de Chauvelin transmise par Christine de Chauvelin, que je remercie pour son aide.

La cohabitation d'un insigne personnel (le chat) avec l'insigne de l'escadrille (la grenouille) sur ce Sopwith 1A2 codé "9" de la SOP 36 - Photo prise avant le départ en Italie - Photo Joseph de Chauvelin transmise par Christine de Chauvelin, que je remercie pour son aide.

Quatre Sopwith 1A2 de l'escadrille SOP 36 sur le terrain de Villaverla, au Nord de Vicenza en août 1917 - Je ne suis pas capable, à l'heure actuelle, de dire combien de temps l'escadrille est restée sur ce terrain, entre son départ de France et son installation à Caporformido, près d'Udine, dans le Nord de l'Italie - Toute information sur ce sujet est bonne à prendre - Photo collection Luigino Caliaro que je remercie pour son aide.

Sopwith 1A2 de l'escadrille SOP 36 en Italie en août-septembre 1917 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Jean-Luc Léger que je remercie pour son aide.

Deux Sopwith 1A2 de l'escadrille SOP 36 sur le terrain de Castello-di-Bodego - Photo Pierre Chatagnon transmise par Philippe Chatagnon, son petit-fils, que je remercie pour son aide - Un grand merci à H. Bréchard, le beau-frère de Philippe, pour avoir servi d'intermédiaire entre nous.

Sopwith 1A2 de la SOP 36 de l'équipage Cap Emile Noble / Slt Turquais posé en catastrophe dans un champ de muriers en Italie pendant l'hiver 1917-1918 - Les deux aviateurs n'ont pas été blessés car la SOP 36 n'a pas eu à déplorer de victimes pendant son séjour dans la péninsule italienne - Le train d'atterrissage n'a pas résisté, ni les ailes gauches - Photo Pierre Chatagnon transmise par Philippe Chatagnon, son petit-fils, que je remercie pour son aide - Un grand merci à H. Bréchard, le beau-frère de Philippe, pour avoir servi d'intermédiaire entre nous.

* Caporal Emile André Noble - Né le 12 février 1896 à Paris (75) - Fils d'Albert Noble et de Mathilde Boucher - Domiciliés 103, rue du château à Boulogne-sur-Seine - Classe 1916 - Recrutement de la Seine sous le n° matricule 4193 - Profession Contructeur d'avion - Appelé au 150ème régiment d'infanterie, le 12 avril 1915 - Affecté au 54ème régiment d'infanterie - Nommé Caporal, le 1er décembre 1915 - Croix de Guerre et une citation à l'ordre de l'aéronautique, le 28 octobre 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 1er février 1917 - Brevet de pilote militaire n° 8567 obtenu à l'école d'aviation militaire de Tours, le 12 septembre 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord jusqu'au 6 octobre 1917 - Pilote de l'escadrille SOP 36 du 29 octobre 1917 au 12 mars 1919 - Nommé Sergent, le 25 juin 1918 - Nommé Adjudant de réserve, le 5 décembre 1918 - Affecté à la 43ème compagnie du 1er groupe d'aviation de Dijon-Longvic, le 11 mars 1919.

* Slt XXX Turquais - Observateur de l'escadrille SOP 36 du 2 janvier 1918 au 11 mars 1919 - Nommé Lieutenant à titre temporaire, le 10 juin 1918 - Affecté à la 43ème compagnie du 1er groupe d'aviation de Dijon-Longvic, le 11 mars 1919.

Un oiseau rare, un Sopwith 1A2 codé "6"" de la SOP 36 camouflé alors que les autres exemplaires observés étaient couleur aluminim - Le numéro d'identification est repris sur le sommet du fuselage - Photo Pierre Chatagnon transmise par Philippe Chatagnon, son petit-fils, que je remercie pour son aide - Un grand merci à H. Bréchard, le beau-frère de Philippe, pour avoir servi d'intermédiaire entre nous.

De gauche à droite : Sgt Pierre Chatagnon, Adj Georges Lienhard, Adj Henri Dabard, Asp Mercier (obs), aspirant Claudius Charvet - Escadrille SOP 36 sur le terrain de Castello-di-Bodego en mars 1918 - Photo Pierre Chatagnon transmise par Philippe Chatagnon, son petit-fils, que je remercie pour son aide - Un grand merci à H. Bréchard, le beau-frère de Philippe, pour avoir servi d'intermédiaire entre nous.

 

 

Je cherche des photos de la période SPAD XVI de l'escadrille. Merci aux familles ou collectionneurs qui peuvent m'aider.

L'escadrille 36

Les officiers de la MF 36 posent devant le Farman F 60 codé "1" du commandant de l'escadrille pendant l'été 1916 - A l'arrière plan, les bâtiments de l'ancienne abbaye des dunes, qui est devenue la ferme Boogaerde - Cette ferme est implantée sur le territoire de la commune de Coxyde (Belgique) - Le Ltt Amaury de la Grange pose à l'extrême gauche - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Joseph de Chauvelin transmise par Christine de Chauvelin que je remercie pour son aide.

Les sous-officiers pilotes de la MF 36 posent à leur manière devant le Farman F 60 n° 2141 pendant l'été 1916 - A l'arrière plan, les bâtiments de la ferme Boogaerde, sur le territoire de la commune de Coxyde (Belgique) - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Joseph de Chauvelin transmise par Christine de Chauvelin que je remercie pour son aide.

Slt Marcel Derunes (pilote) présente son MF 11 équipé de patins anti-retournements pendant une visite officielle à l'escadrille MF 36 en 1916 - Photo collection Arnaud Caro que je remercie pour son aide.

MF 11 bis codé "8" de l'escadrille MF 36 sur le terrain de la ferme Boogaerde, près de Coxyde (Belgique) pendant l'été 1916 - Comme quoi, on peut garder le sens de l'humour alors qu'on est en guerre - Photo Joseph de Chauvelin transmise par Christine de Chauvelin que je remercie pour son aide.

Le MdL Joseph de Chauvelin, au centre, pose en compagnie de ses mécaniciens (1er et second), à côté de son Farman F 60 codé "4" qu'il utilise quotidiennement au combat - La configuration de cet appareil est typique de la MF 36 avec un carénage photo ajouté à l'avant de la nacelle de fuselage - Photo Joseph de Chauvelin transmise par Christine de Chauvelin que je remercie pour son aide.

Escadrille MF 36 - Remise de décoration au Sgt Henri Delaquerière (pilote) en septembre-octobre 1916 sur le terrain de la ferme Boogaerde, près de Coxyde (Belgique). Le Sgt Delaquerière est décédé, le 10 octobre 1916, au cours d'un accident aérien sur le terrain de Coxyde (Belgique). Son Farman F 42 s'est écrasé et a pris feu. L'équipage composé du sergent Delaquerière et du soldat Placide Baboin a été tué. Photo Paul Andrillon transmis par son petit-fils Benoit Henriet que je remercie pour son aide précieuse.

Trois aviateurs de l'escadrille MF 36 se réchauffent comme ils peuvent sur le terrain de la ferme de Boogaerde, pendant l'automne 1916 - Photo Pierre Duclert, transmise par Ariane Duclert, sa peite-fille, que je remercie pour son aide.

Farman F 40 de l'Adj Joseph de Chauvelin, pilote de l'escadrille MF 36 - Remarquez l'insigne personnel du pilote, une fleur à 6 pétales sur un fanion, probablement rouge. Il transmettra cette fleur à l'escadrille 484 lors de son affectation dans cette unité - Photo transmise par Christine de Chauvelin que je remercie pour son aide.

Farman F 40 codé "13" baptisé "Ca va gazer" de l'escadrille MF 36 posé dans un champ à proximité de Nieuport-Ville, le 20 octobre 1916 - Après une descente de 3200 mètres, le pilote a réussi à maitriser son avion et à le poser dans trop de dégats, mis à part l'extémité avant de la carlingue qui a été enfoncée, marque d'un capotage - Les deux membres d'équipage n'ont pas été blessés - Photo Fond Valois de l'annexe de la BDIC du musée de l'Armée des Invalides.

Farman F 40 codé "13" baptisé "Ca va gazer" de l'escadrille MF 36 posé dans un champ à proximité de Nieuport-Ville, le 20 octobre 1916 - Après une descente de 3200 mètres, le pilote a réussi à maitriser son avion et à le poser dans trop de dégats, mis à part l'extémité avant de la carlingue qui a été enfoncée, marque d'un capotage - Les deux membres d'équipage n'ont pas été blessés - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Fond Valois de l'annexe de la BDIC du musée de l'Armée des Invalides.

Farman F 40 codé "13" baptisé "Ca va gazer" de l'escadrille MF 36 posé dans un champ à proximité de Nieuport-Ville, le 20 octobre 1916 - Après une descente de 3200 mètres, le pilote a réussi à maitriser son avion et à le poser dans trop de dégats, mis à part l'extémité avant de la carlingue qui a été enfoncée, marque d'un capotage - Les deux membres d'équipage n'ont pas été blessés - Photo Fond Valois de l'annexe de la BDIC du musée de l'Armée des Invalides.

Farman F 40 codé "13" baptisé "Ca va gazer" de l'escadrille MF 36 posé dans un champ à proximité de Nieuport-Ville, le 20 octobre 1916 - Après une descente de 3200 mètres, le pilote a réussi à maitriser son avion et à le poser dans trop de dégats, mis à part l'extémité avant de la carlingue qui a été enfoncée, marque d'un capotage - Les deux membres d'équipage n'ont pas été blessés - Photo Fond Valois de l'annexe de la BDIC du musée de l'Armée des Invalides.

Dégats occasionnés aux baraquements de l'escadrille suite à un bombardement nocturne, le 16 février 1917 - La MF 36 a eu à déplorer 11 blessés - Photo Joseph de Chauvelin transmise par Christine de Chauvelin, que je remercie pour son aide.

Autre photos des baraquements de l'escadrille MF 36 touchés lors du bombardement du 16 février 1917 - Photo Joseph de Chauvelin transmise par Christine de Chauvelin, que je remercie pour son aide.

Dégats occasionnés aux installations de l'escadrille suite à un bombardement nocturne, le 16 février 1917 - La MF 36 a eu à déplorer 11 blessés - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Jean-Luc Léger que je remercie pour son aide.

La transformation sur Sopwith 1A2 ne s'est pas fait sans casse - Plusieurs Sopwith vont y laisser leur train d'atterrissage, dont cet exemplaire construit sous licence par Darracq - Photo probablement prise au GDE en avril 1917 car cette série de photos montrent d'autres accident de Sopwith 1A2 portant les insignes de la N 62 (collision avec une barraque), de la N 65 (pylône) - Photo Joseph de Chauvelin transmise par Christine de Chauvelin, que je remercie pour son aide.

Le MdL Joseph de Chauvelin présente à sa famille son nouvel avion, un Sopwith 1A2 qu'il a baptisé "Patapon" en juin 1917 - Ce sous-officier pilote est en train d'effectuer sa transformation sur Sopwith, comme l'ensemble de son unité - Photo Joseph de Chauvelin transmise par Christine de Chauvelin, que je remercie pour son aide.

Sopwith 1A2 codé "13" de l'escadrille SOP 36 photographié au cours de la transformation de l'unité sur le biplace d'origine britannique en avril 1917 - Photo Joseph de Chauvelin transmise par Christine de Chauvelin, que je remercie pour son aide.

Un équipage pose devant le Sopwith 1A2 codé "8" affecté à l'escadrille SOP 36 lors de la formation sur ce type d'avion sur le terrain de Mont-St-Martin en avril-mai 1917 - Cet avion a été construit sous licence par Lioré (marquage So.L sur la dérive) - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Jean-Luc Léger que je remercie pour son aide.

Sopwith 1A2 de la SOP 36 devant des hangars Bessonneau du terrain de Mont-St-Martin avril-mai 1917 - Photo Joseph de Chauvelin transmise par Christine de Chauvelin, que je remercie pour son aide.

Terrain de Mont-St-Martin en avril-mai 1917 - C'est sur ce terrain que l'escadrille 36 effectue sa transformation sur avion Sopwith 1A2 - Les hangars Bessonneau sont tous camouflés - Photo Joseph de Chauvelin transmise par Christine de Chauvelin, que je remercie pour son aide.

Sopwith 1A2 codé "13" de l'escadrille SOP 36 photographié sur le terrain de Mont-St-Martin - Cet exemplaire a été fabriqué sous licence par la société Hanriot - Sa gouverne de direction porte le marquage "SO H type 1A" - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Pierre Duclert, transmise par Ariane Duclert, sa peite-fille, que je remercie pour son aide.

Sopwith 1A2 codé "1" du Cne François Walkenaer, le commandant de la SOP 36 photographié pendant la transformation de l'unité sur ce type d'avion - Cet exemplaire a été fabriqué sous licence par la société Darracq - Sa gouverne de direction porte le marquage "SO D type 1A" - Photo collection Luigino Caliaro que je remercie pour son aide.

Le Sopwith 1A2 du Cne François Walkenaer, le commandant de la SOP 36, n'a pas apprécié l'atterrissage et a fait une rentrée de train - Cette photo a été prise en avril 1917 pendant la transformation de l'unité sur Sopwith 1A2 - Cela nous permet d'observer les marquages et insigne de cet avion - Cet exemplaire marqué "SO-D" a été fabriqué sous licence par la firme française Darracq - Photo Joseph de Chauvelin transmise par Christine de Chauvelin, que je remercie pour son aide.

Les aviateurs alliés posent ensemble sur le terrain de Campoformido (Udine - Italie) - L'escadrille SOP 36 a occupé ce terrain du 9 août au 6 décembre 1917 - Si un lecteur possède cette photo légendée, qu'il veuille bien prendre contact avec l'auteur du site - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Jean-Luc Léger que je remercie pour son aide.

Les personnels navigants de l'escadrille SOP 36 posent en compagnie du Major F. Di Tondo de l'aviation italienne sur le terrain de Campoformido (Udine - Italie) - L'escadrille SOP 36 a occupé ce terrain du 9 août au 6 décembre 1917 - Cette photo a été développée sur place par la 2a Squadra fotografica da campagna, 2a armata - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Jean-Luc Léger que je remercie pour son aide.

Pilotes et observateurs de l'escadrille SOP 36 en Italie à l'automne 1917 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Joseph de Chauvelin transmise par Christine de Chauvelin, que je remercie pour son aide.

Les frères d'armes - Les pilotes et observateurs de la SOP 36 posent en compagnie des pilotes italiens qui stationnent sur le même terrain qu'eux - Photo automne 1917 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Joseph de Chauvelin transmise par Christine de Chauvelin, que je remercie pour son aide.

Les équipages de la SOP 36 posent en Italie pendant l'automne 1917 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Joseph de Chauvelin transmise par Christine de Chauvelin, que je remercie pour son aide.

Sopwith 1A2 de l'escadrille SOP 36 déployé sur le terrain de Campoformido, au Sud-Ouest d'Udine (Italie) - Arrivé sur place le 9 août 1917, la SOP 36 a été contrainte d'abandonner la quasi-totalité de ses moyens aériens lors de l'offensive austro-hongroise du Caporetto et s'est repliée sur San-Piètro-in-Gù, le 6 décembre 1917 - A l'arrière plan, on aperçoit un Savoia Pomilio italien, appartenant probablement de la 22ème Squadriglia - Photo collection Luigino Caliaro que je remercie pour son aide.

Des Sopwith 1A2 de l'escadrille SOP 36 détruits au sol sur le terrain de Campoformido, au Sud-Ouest d'Udine, le 28 octobre 1917 - Il s'agit probablement d'avions qui n'étaient pas en état de vol, soit en attente de pièces détachés ou trop endommagés pour être réparés, et qui ont été détruits sur place par les mécaniciens et abandonnés sur ce terrain lors de l'offensive autrichienne sur le Caporetto - Le Sopwith 1A2 sur la droite a visiblement été incendié - Après ce repli général, la SOP 36 a fait mouvement sur San-Pietro-in-Gu où ses moyens aériens ont été reconstitués - Photo droits réservés - Si un lecteur possède cette photo, merci de m'envoyer un scan en haute résolution.

Une autre photo des Sopwith 1A2 de l'escadrille SOP 36 détruits au sol sur le terrain de Campoformido, au Sud-Ouest d'Udine, le 28 octobre 1917 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Roberto Gentilli que je remercie pour son aide

Au moins huit Sopwith 1A2 de l'escadrille SOP 36 abandonnés sur le terrain de Campoformido, au Sud-Ouest d'Udine, le 28 octobre 1917 - Il s'agit probablement des appareils qui n'étaient pas en état de vol et qui ont été sabotés par les mécaniciens et abandonnés sur place - l'autre avion est le Savoia Pomilio n° 4531 du 22ème Squadriglia italien qui a subit le même sort - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Paolo Varriale, via David Méchin, que je remercie pour leur aide.

Une autre photo montrant les Sopwith 1A2 de l'escadrille SOP 36 et le Savoia Pomilio n° 4531 du 22ème Squadriglia italien abandonnés sur le terrain de Campoformido, au Sud-Ouest d'Udine (Itatie), le 28 octobre 1917 - A l'arrière plan, on distingue les Albatros D III d'une escadrille autrichienne qui a pris possession des lieux - Photo collection Paolo Varriale, via David Méchin, que je remercie pour leur aide.

Après l'offensive du Caporetto, les Sopwith 1A2 de la SOP 36, perdus à Campoformido, ont été rapidement remplacés par des exemplaires venus directement de France - Cette photo montre l'arrivée de ces avions qui n'ont pas encore reçu l'insigne de l'escadrille - Photo collection Luigino Caliaro que je remercie pour son aide.

L'escadrille SOP 36 a rapidement remplacé les avions perdus à Campoformido et s'est déployée sur le terrain de Castello-di-Bodego à partir du 16 décembre 1918, où cette photo a été prise - Photo Pierre Chatagnon transmise par Philippe Chatagnon, son petit-fils, que je remercie pour son aide - Un grand merci à H. Bréchard, le beau-frère de Philippe, pour avoir servi d'intermédiaire entre nous.

Autre photo montrant les Sopwith 1A2 de l'escadrille SOP 36 alignés sur le terrain de Castello-di-Bodego - Photo Pierre Chatagnon transmise par Philippe Chatagnon, son petit-fils, que je remercie pour son aide - Un grand merci à H. Bréchard, le beau-frère de Philippe, pour avoir servi d'intermédiaire entre nous.

Le Sgt Elie Fontaine pose fièrement sur une belle motocyclette BSA (n° 169841) sur le terrain de St-Piètro-in-Gu, en février-mars 1918 - Il a été nommé Sergent, le 25 janvier 1918 mais rétrogradé le 8 mars de la même année, probablement pour avoir commis une grosse faute car il a ensuite été affecté au 261ème régiment d'infanterie - Je ne connais pas le motif de cette punition - Photo Pierre Chatagnon transmise par Philippe Chatagnon, son petit-fils, que je remercie pour son aide - Un grand merci à H. Bréchard, le beau-frère de Philippe, pour avoir servi d'intermédiaire entre nous.

Brig Elie Maurice Modeste Alfred Fontaine - Né le 15 janvier 1892 à Lisieux (Calvados) - Fils de Modeste Emile Ernest Fontaine et de Marie Louise Thibault - Domiciliés 19, rue de l'Industrie à Rouen - Classe 1912 - Recrutement de Rouen Sud sous le n° matricule 1066 - Profession étudiant - Service militaire au 129ème régiment d'infanterie, à compter du 1er avril 1912 - Toujours dans cette unité lors de la mobilisation générale du 2 août 1914 - Affecté au 43ème régiment d'artillerie - Affecté au 103ème régiment d'artillerie - Affecté au 117ème régiment d'artillerie - Nommé Brigadier, le 30 mars 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 15 septembre 1916 - Brevet de pilote militaire n° 5576 obtenu à l'école d'aviation militaire de Tours, le 6 mars 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Châteauroux - Stages de spécialisation aux écoles de Miramas et de Châteauroux - GDE - Pilote de l'escadrille C 9 du 8 mai au 29 septembre 1917 - GDE du 29 septembre au 29 octobre 1917 - Pilote de l'escadrille SOP 36 du 29 octobre 1917 au 19 mars 1918 - Nommé Sergent, le 25 janvier 1918 - Rétrogradé au grade de caporal, le 8 mars 1918 - Affecté au 261ème régiment d'infanterie, le 19 mars 1918.

Les Sgt Pierre Chatagnon (pilote) et Ltt Lemenand (obs) posent devant leur SPAD XVI de l'escadrille SPAbi 36 sur le terrain de Libermont en septembre 1918 - Photo Pierre Chatagnon transmise par Philippe Chatagnon, son petit-fils, que je remercie pour son aide - Un grand merci à H. Bréchard, le beau-frère de Philippe, pour avoir servi d'intermédiaire entre nous.

 

Couleurs des avions

Sopwith 1A2 n° 101X codé "13" lors de la transformation de l'escadrille sur Sopwith 1A2 en avril 1917 - Dessin David Méchin que je remercie pour son aide.

Couleurs des avions

Sopwith 1A2 de l'escadrille SOP 36 en Italie en août-septembre 1917 - Dessin David Méchin que je remercie pour son aide.

 

Photos aériennes

Terrain de la ferme Ten Boogaerde, près de Coxyde, occupé par l'escadrille MF 36 à partir de la fin 1915 - On peut dénombrer sept Maurice Farman MF 11 à moteur 80 HP - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Joseph de Chauvelin transmise par Christine de Chauvelin, que je remercie pour son aide.

Terrain de la ferme Ten Bogaerde utilisé par l'escadrille MF 36 du (4ème trimestre) 1915 au 1er avril 1917 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Joseph de Chauvelin transmise par Christine de Chauvelin, que je remercie pour son aide.

La ferme Ten Bogaerde en 2013 - Il est trouve désormais à l'Ouest du terrain d'aviation civil et militaire de Coxyde (Belgique) - Photo provisoire Google Earth.

Vue aérienne de 2015 de la ferme Ten Bogaerde à Coxyde (Belgique) - A l'arrière plan, l'actuel aérodrome militaire qui est pratiquement désaffecté, de l'autre côté de la route Ten Bogaerdelaan - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Bernard Denecke que je remercie pour son aide.

Vue aérienne de 2016 de la ferme Ten Bogaerde à Coxyde (Belgique) - L'aérodrome militaire se trouve sur le haut de la partie gauche de l'image - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Daniel Brackx transmise par Philippe Doppagne que je remercie tous deux pour leur aide. Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Interprétation d'une reconnaissance aérienne sur le région de Westende (Belgique) par l'équipage composé du Sgt Delahaye (pilote) et Ltt Depuyper (observateur belge) de l'escadrille MF 36, le 9 février 1916 - Echelle du document 1/20.000ème - Cette cartographie a été renseignée à partir des renseignements observés sur les photos F 665 à F 675 - En rouge, les nouveaux ouvrages et dispositions défenses de l'adversaire observées à l'occasion de cette mission - Remarquez les emplacements de batteries d'artillerie allemandes identifiés par des séries de quatre chiffres (ex : 81.55) - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Pierre Gérard transmise par Jacques Gérard que je remercie pour son aide.

Interprétation d'une reconnaissance aérienne sur le région de Westende (Belgique) par l'équipage composé du Ltt de la Grange (pilote) et Ltt Avril (observateur) de l'escadrille MF 36, le 26 février 1916 - Echelle du document 1/20.000ème - Cette cartographie a été renseignée à partir des photos recueillies par une mission de l'escadrille C 51 - En rouge, les nouveaux ouvrages et dispositions défenses de l'adversaire observées à l'occasion de cette mission - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Pierre Gérard transmise par Jacques Gérard que je remercie pour son aide.

Photo aérienne verticale de la villa scolaire Westende prise par l'équipage Sgt Laffon / Ltt Contal de l'escadrille MF 36, le 1er avril 1916 - Altitude de prise de vue 2800 mètres - Focale probable F 24 (0,24 m) - A cette date, l'escadrille MF 36 était stationnée sur le terrain de Furnes (Belgique) - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Photo de reconnaissance prise par l'équipage Sgt Raymond Chatelain (pilote) et Ltt Pierre Duclert (observateur) sur Klenne Bamburgh, le 31 août 1916 - Klenne Bamburgh (petit Bamburgh) est probablement une position allemande désignée par les britanniques car Bamburgh est un village de la côte du Northumberland qui possède un célèbre château fort - Altitude de prise de vue 3600 m - En prime, l'observateur a photographié un biplace allemand, un Albatros C I, qui passait en-dessous au même moment - Voir le cercle blanc - Photo collection Joseph de Chauvelin transmise par Christine de Chauvelin, que je remercie pour son aide.

Détail de la photo supérieure - L'Albatros C I immortalisé par le Ltt Pierre Duclert, observateur de la MF 36 - On voit nettement la mitrailleuse arrière servie par l'observateur - Photo collection Joseph de Chauvelin transmise par Christine de Chauvelin, que je remercie pour son aide.

Aviatik C.I n° 227/16, abattu par l'équipage Cne Fernand Jacquet et Ltt Louis Robin de la 1ère escadrille de chasse de l’Aviation Militaire Belge, et tombé en mer du Nord au large de Coxyde (Koksijde), le 20 mai 1916 - Les débris de l'appareil, récupérés à marée basse, ont été conservés au Musée de l'Armée de Bruxelles - Le fuselage a été reconstitué dans les années 1970 et y est toujours exposé au public - Photo prise par un équipage de la MF 36 - Photo Joseph de Chauvelin transmise par Christine de Chauvelin, que je remercie pour son aide - Légende complétée par Jean-Michel Ollivier que je remercie pour son aide.

Autre photo de l'Aviatik C.I n° 227/16 tombé en mer du Nord, le 20 mai 1916 - Photo prise par un équipage de la MF 36 - Photo Joseph de Chauvelin transmise par Christine de Chauvelin, que je remercie pour son aide.

Vue générale de l'Aviatik C.I n° 227/16, abattu par l'équipage Cne Fernand Jacquet et Ltt Louis Robin de la 1ère escadrille de chasse de l’Aviation Militaire Belge, et tombé en mer du Nord au large de Coxyde (Koksijde), le 20 mai 1916 - Deux avions de la MF 36 tournent maintenant au-dessus de l'appareil allemand - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Jean-Luc Léger que je remercie pour son aide.

Photos aériennes

Photo verticale de la batterie Tirpitz prise par l'équipage Ltt Amaury de la Grange (pilote) et Ltt Pierre Duclert (observateur), le 9 août 1916 - Altitude de prise de vue 3400 mètres - Cette batterie allemande protégeait le port d'Ostende (Belgique) - Elle était composée de 4 tourelles de 28 cm - NB : les calibres allemands se donnent en centimètres - Les impacts visibles ont été causés par des tirs d'artillerie lourde sur voie ferrée française - Photo collection Joseph de Chauvelin transmise par Christine de Chauvelin, que je remercie pour son aide.

Vue de détails de la photo précédente - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Joseph de Chauvelin transmise par Christine de Chauvelin, que je remercie pour son aide.

Une des quatre pièces de 28 cm de la batterie allemande Tirpitz photographiée en novembre 1918 - Elle était implantée au sud-ouest de la ville d'Ostende (Belgique) - Elle a été entiérement rasée et une zone pavillonaire a été construite sur son emplacement - Photo Edmond Flamenchon - Médiathèque de l'architecture et du patrimoine - Ministère de la culture.

Culasse d'un canon de 28 cm sous bouclier de la batterie Tirpitz en novembre 1918 - Cette position d'artillerie côtière était composée de quatre pièces qui étaient implantées au sud-ouest d'Ostende - Elle n'a pas été détruite pendant la première guerre mondiale malgré un engagement de l'ALVF française contre elle - Photo Edmond Flamenchon - Médiathèque de l'architecture et du patrimoine - Ministère de la culture.

Terrain d'aviation du Mesnil-St-Georges - L'escadrille MF 36 l'a utilisé du 20 au 26 juin 1917 - Comparez avec la photo actuelle - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Photo actuelle du village du Mesnil-St-Georges avec superposition des installations de l'aéronautique militaire de la période 1917/1918 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Google Earth - Montage Albin Denis.

Photo aérienne du terrain de Palesnes-Pierrefonds - L'escadrille MF 36 a été stationnée sur ce terrain du 26 juin au 1er août 1917, date de son départ pour l'Italie - Photo collection Bernard Fusin que je remercie pour son aide.

Photo verticale du Sud de Calminaro (Italie) prise par un équipage de l'escadrille SOP 36, le 13 décembre 1917 - Cette photo a été développée et interprétée par les personnels de la section photo n° 6 - Altitude de prise de vue 2900 mètres - Focale de l'appareil de prise de vue 0,26 m - Photo Georges Kohn, transmise par Jacques Beilin, son arrière petit-neveu, que je remercie pour son aide.

Implantation des installations du terrain de San-Pietro-in-Gù, dans la province de Padoue, région de la Vénétie (Italie) où stationna l'escadrille AR 14 du 3 décembre 1917 au 13 février 1918 - Le champ d'aviation, implanté sur le terrain de la ferme Pesavento, était occupé en grande partie par des unités aériennes françaises, les escadrilles AR 14 - SOP 36 - SPA 69 - N 82 et une escadrille italienne équipée d'avions Savoia Pomilio - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Plan d'époque archivé aux Archivo Storico Del Ministero Dell'Aeronautica Militaire de Rome (Italie) et transmis par Girolamo Binotto, que je remercie pour son aide.

Photo verticale du terrain d'aviation de Campoformido, au Sud-Ouest d'Udine, dans le Nord de l'Italie - L'escadrille SOP 36 a occupé ce terrain du 9 août au 6 décembre 1917 - Cette photo, d'origine italienne, est antérieure à cette période - Elle montre le déploiement de plusieurs escadrilles italiennes, dont une équipée de Savoia Pomilio - Avec l'offensive Autro-hongroise sur le Caporetto, les escadrilles italiennes et la SOP 36, ont été contraintes au repli en abandonnant sur place, au moins huit Sopwith 1A2 (SOP 36) et un Savoia Pomilio (22ème Squadriglia) qui étaient, soit en panne, endommagés ou en entretien - Une escadrille autrichienne, équipée d'Albatros D III, s'est installée à leur place - Photo Collection Paolo Varriale que je remercie pour son aide.

 

Souvenirs en rapport

Diplôme accompagnant la décoration "Distintivo per la fatiche du guerra" (Pour l'effort de guerre) décernée par l'armée italienne au Sol Georges Martin, mitrailleur de l'escadrille SOP 36 du 20 janvier au 11 avril 1918 - A cette date, l'escadrille SOP 36 est rentrée en France - La traduction du texte est la suivante : "Est autorisé à utiliser l'insigne établi par l'arrêté royal n° 641 en date du 21 mai 1916 et conformément à la circulaire n° 29.450 en date du 17 septembre 1917. Emis en zone de guerre en mars 1918 et signé par le lieutenant-colonel, chef de cabinet" - A gauche, le ruban, d'une largueur de 30 mm, comportait 18 rangées verticales avec des couleurs alternées du drapeau Italien - A droite, la bande était complétée par une étoile d'argent pour chaque année de campagne - Collection Jean Simon que je remercie pour son aide.

Souvenirs en rapport

Brevet FAI du Cne Léon Richaud - Passé à l'aéronautique militaire, comme observateur, le 6 février 1915 - Nommé Adjoint du colonel commandant l'artillerie divisionnaire 38 comme observateur à l'escadrille MF 36, le 1er juin 1915 - Observateur de l'escadrille MF 36 du 1er juin au 24 novembre 1915 - Envoyé à l'école militaire d'aviation de Buc comme élève pilote, le 24 novembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2853 obtenu à l'école militaire d'aviation de Buc, le 8 mars 1916 - Brevet de pilote FAI n° 3243 délivré par l'Aéro-club de France, le 28 mars 1916 - Pilote de l'escadrille V 97 (future BR 469) du camp retranché de Paris (stationné sur le terrain de Dugny-le-Bourget) du 1er juillet 1916 au 1er avril 1917 - Commandant de l'escadrille V 470 (CRP) du 1er avril 1917 au 19 octobre 1918 - Nommé Capitaine, le 25 septembre 1918 - Démobilisé, le 15 février 1919 - Créateur du terrain d'aviation de Marignane - Brevet collection Christian Promeyrat que je remercie pour son aide

Décorations et insignes du Ltt Emile Contant - Il a été successivement observateur de l'escadrille F 36 (du 14 juillet 1916 au 18 mars 1917), observateur puis pilote de l'escadrille C 226 (du 18 mars 1917 au 7 février 1918), pilote de l'escadrille C 74 (du 7 février au 10 mars 1918) et finalement commandant de l’escadrille SOP 204 / SAL 204 (du 10 mars 1918 au 19 février 1919) - En haut de gauche à droite : Croix de chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 11 janvier 1919 - Croix de Guerre 14-18 avec 3 palmes de bronze (3 citations à l'ordre de l'armée) et deux étoiles d'or (2 citations à l'ordre du corps d'armée) - Croix de guerre belge avec palme pour services exceptionnels rendus à l’Armée belge au cours de l’offensive des Flandres de 1917, en date du 1er décembre 1917 - En bas, de gauche à droite : insigne métallique d'observateur - Insigne de pilote militaire (macaron) n° 7.493 (il a obtenu le brevet de pilote militaire n° 9757, le 5 novembre 1917) - Gourmette d'officier du ltt Emile Contant - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo famille Contant transmise par Pierre Jarrige que je remercie pour son aide.

 

Avis mortuaire

Avis mortuaire du Ltt Philippe Julien Cornélis Cambefort, observateur de l'escadrille SPAbi 36 - Né le 7 janvier 1887 à Paris - Tué au combat, le 10 août 1918 à Saulchoy-les-Danenescourt (Somme) - Photo site de vente aux enchères.

Monuments commémoratifs
et tombes

Vue des tombes d'Henri Delaquerrière et de Placide Baboin au cimetière de Coxyde, en octobre 1916 - Le Sgt Henri Delaquerrière (pilote) été tué dans un accident aérien, en compagnie du soldat de 2ème classe Placide Baboin (mitrailleur) à bord d'un Farman F 42, le 10 octobre 1916 - Henri Delaquerrière était titulaire du brevet de pilote militaire n° 2636 en date du 5 février 1916 - Ils sont morts carbonisés dans les débris de leur avion qui est tombé dans les environs de Coxyde (Belgique) - Photo Paul Andrillon transmis par son petit-fils Benoit Henriet que je remercie pour son aide précieuse.

Vue des tombes d'Henri Delaquerrière et de Placide Baboin au cimetière de Coxyde, en octobre 1916 - Le Sgt Henri Delaquerrière (pilote) été tué dans un accident aérien, en compagnie du soldat de 2ème classe Placide Baboin (mitrailleur) à bord d'un Farman F 42, le 10 octobre 1916 - Henri Delaquerrière était titulaire du brevet de pilote militaire n° 2636 en date du 5 février 1916 - Ils sont morts carbonisés dans les débris de leur avion qui est tombé dans les environs de Coxyde (Belgique) - Photo Paul Andrillon transmis par son petit-fils Benoit Henriet que je remercie pour son aide précieuse.

Caveau de la famille de Montmorency-Luxembourg dans la division 1 du cimetière Montparnasse de Paris (75) - Le Slt Henri Antoine Sigismond Marie comte d'Hunolstein, pilote de la SPAbi 36, y repose - Il a été grièvement blessé au cours d'un combat aérien contre deux avions allemands, pendant une reconnaissance d'infanterie sur Saulchoy-sur-Davenescourt, le 2 juillet 1918 - Il est décédé des suites de ses blessures à l'ambulance n° 209 de May-en-Multien, le même jour - Photo Alain Octavie que je remercie pour son aide.

Caveau de la famille de Montmorency-Luxembourg dans la division 1 du cimetière Montparnasse de Paris (75) - Le Slt Henri comte d'Hunolstein, pilote de la SPAbi 36, y repose - Il a été tué en combat aérien, dans les environs de May-en-Multien, le 2 juillet 1918 - Photo Alain Octavie que je remercie pour son aide.

Caveau de la famille de Montmorency-Luxembourg dans la division 1 du cimetière Montparnasse de Paris (75) - Le Slt Henri comte d'Hunolstein, pilote de la SPAbi 36, y repose - Il a été tué en combat aérien, dans les environs de May-en-Multien, le 2 juillet 1918 - Photo Alain Octavie que je remercie pour son aide.

Monuments commémoratifs
et tombes

Tombe du Ltt Philippe Julien Cornélis Cambefort, observateur de l'escadrille SPAbi 36 - Né le 7 janvier 1887 à Paris - Tué au combat, le 10 août 1918 à Saulchoy-les-Danenescourt (Somme) - Philippe Cambefort repose à la Nécropole Nationale "Saint-Pierre" d'Amiens - N° de la tombe 680 - Photo Jacques Fouré-Larivière que je remercie pour son aide.

Caveau de la famille de la Quérière-Gallet dans le cimetière de l'Aigle (Orne) - Y repose le Sgt Henry De la Quérière, pilote de l'escadrille MF 36, tué au cours d'un accident aérien, aux commandes d'un Farman F 42, sur le terrain de Coxyde (Belgique), le 10 octobre 1916 - Son corps y a été inhumé, le 8 avril 1921 - Photo Monique Gallais que je remercie pour son aide.

Détail du caveau de la famille de la Quérière-Gallet dans le cimetière de l'Aigle (Orne) - Photo Monique Gallais que je remercie pour son aide.

Tombe n° 905 du Cne Maurice Mandinaud dans la nécropole nationale "le Glacis du Château" à Belfort (Territoire-de-Belfort - Pilote de l'escadrille MF 20 du 31 décembre 1914 au 15 juin 1915 - Pilote de l'escadrille MF 8 du 15 juin au 30 août 1915 - Commandant de l'escadrille MF 36 du 30 août 1915 au 26 avril 1916 - Commandant de l'escadrille N 81 du 26 décembre 1916 au 10 mars 1917 - Tué au cours d'un combat aérien, aux commandes d'un SPAD VII, dans les environs de Fontaine (Territoire de Belfort), le 10 mars 1917 - Photo Patrice Pruniaux que je remercie pour son aide.

Tombe de l'Adj Henri Maurice Dabard - Pilote de l'escadrille SOP 36 / SPAbi 36 du 28 mars au 27 juillet 1918 - Affecté à la commission de réception des avions (CRA) à Blanc-Ménil (Seine-Saint-Denis), le 27 juillet 1918 - Maire de Briare (Loiret) de 1959 à 1971 - Décédé à Briare (Loiret), le 4 mars 1980 - Henri Dabard repose dans l'ancien cimetière de Briare du centre ville, Carré 10 , tombe 2178 - Photo Christian Migeon que je remercie pour son aide.

Tombe de l'Adj Henri Maurice Dabard - Pilote de l'escadrille SOP 36 / SPAbi 36 du 28 mars au 27 juillet 1918 - Affecté à la commission de réception des avions (CRA) à Blanc-Ménil (Seine-Saint-Denis), le 27 juillet 1918 - Maire de Briare (Loiret) de 1959 à 1971 - Décédé à Briare (Loiret), le 4 mars 1980 - Henri Dabard repose dans l'ancien cimetière de Briare du centre ville, Carré 10 , tombe 2178 - Photo Christian Migeon que je remercie pour son aide.

 

Remerciements :

- M. David Méchin pour la transmission des profils couleur.
- M. Paolo Varriale
pour l'envoi des photos des Sopwith 1A2 de la SOP 36 et du terrain de Campoformido.
- M. Benoit Henriet pour l'envoi des photos prise par son grand-père Paul Andrillon.
- M. Arnaud Caro pour l'envoi de la photo de la visite à la MF 36.
- M. Bernard Fusin pour l'envoi de la photo du terrain de Palesnes-Pierrefonds.
- M. Jacques Fouré-Larivière pour l'envoi des photos de la tombe du Ltt Philippe Cambefort.
- M. Jean-Pierre Amigues pour la communication des archives de Jean Amigues, son grand-père.
- M. Philippe Chatagnon pour l'envoi des archives de Pierre Chatagnon, son grand-père.
- M. H. Bréchard pour son intervention auprès de Philippe Chatagnon, son beau-frère.
- Mme Christine de Chauvelin pour la transmission des archives de Joseph de Chauvelin.
- M. Manuel Joao pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. Luigino Caliaro pour l'envoi des photos des Sopwith 1A2 de la SOP 36.
- M. Roberto Gentilli pour l'envoi des photos des Sopwith 1A détruits sur le terrain de Campoformido.
- Mme Monique Gallais pour l'envoi des photos de la sépulture d' Henry De la Quérière.
- M. Dominique Gay pour sa biographie du Cdt Charles Amiot.
- Mme Ariane Duclert pour l'envoi des photos de Pierre Duclert, son grand père.
- M. Bernard Deneckere pour l'envoi des photos de MF 11 bis de la MF 36.
- M. Girolamo Binotto pour l'envoi du plan du terrain de San-Pitro-in-Gù, archivé aux archives militaires de Rome.
- M. Géry Bencteux, président de l'association Mémoire des Pierres et responsable du service examens de l'institut aéronautique Amaury de La Grange.
- M. Alain Octavie pour l'envoi des photos de la tombe du Slt Henri comte d'Hunolstein.
- M. Bernard Denecke pour l'envoi sa photo de la ferme Ten Bogaerde.
- M. Daniel Brackx pour l'autorisation de mise en ligne de sa photo de la ferme Ten Bogaerde.

- M. Philippe Doppagne pour la communication de la photo prise par Daniel Brackx.
- M. Chuck Thomas pour la mise à disposition du Ltt Amaury de la Grange.
- M. Bruno Couplez pour la transmission du Ltt Amaury de la Grange.
- M Pierre Jarrige pour l'envoi des photos prises par Emile Contant.
- M. Jacques Beilin pour l'envoi des archives de Georges Kohn, son arrière grand-oncle.
- M. Jacques-Yves Page pour l'envoi des photos du Slt François Porteu de la Morandière, son grand-père.
- M. Patrice Pruniaux pour l'envoi des photos des cimetières de Belfort.
- M. Jean-Luc Léger pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. Christian Migeon pour l'envoi des photos de la tombe d'Henri Dabard.
- M. Franck Morange pour l'envoi de la photo du Farman F 40 sur le dos.
- M. Jean Simon pour le diplôme de la décoration "Pour l'effort de guerre" du Sol Georges Martin.
- M. Christian Promeyrat pour l'envoi des photos du brevet FAI du Cne Léon Richaud.
- M. Philippe Thiry pour la communication du fond d'archives de Jérôme Médeville.

Bibliographie :

- Les escadrilles de l'aéronautique militaire française - Symbolique et histoire - 1912-1920 - Ouvrage collectif publié par le SHAA de Vincennes en 2003.
- L'aviation française 1914-1940, ses escadrilles, ses insignes - par le Commandant E. Moreau-Bérillon - publié à compte d'auteur en 1970.
- The French Air Service War Chronology 1914-1918 par Frank W.Bailey et Christophe Cony publié par les éditions Grub Street en 2001.
- Les "As" français de la Grande Guerre en deux tomes par Daniel Porret publié par le SHAA en 1983.
- Les Armées françaises dans la Grande Guerre publié à partir de 1922 par le Ministère de la Guerre.
- JMO du Commandement des forces françaises en Italie - Côte 26 N 18 / 9 - SHD de Vincennes.
- JMO du 31ème Corps d'Armée - Côte 26 N 201/8 et N 202/1 - SHD de Vincennes.
- JMO du 12ème Corps d'Armée
- Côte 26 N 137/1 et N 137/2 - SHD de Vincennes.
- Site Internet "Mémoires des Hommes" du Ministère de la Défense - Voir le lien
- JMO de la Xème Armée - Côte 26 N 51/9 - SHD de Vincennes.
- Site Internet "Pages 14-18" de Joël Huret.

Si vous avez des documents écrits ou photographiques pouvant compléter les données de cette page, veuillez contacter l'auteur du site.

Escadrille 35 Escadrille 37

 

 

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