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Si vous avez des documents écrits ou photographiques pouvant corriger ou compléter les données de cette page, veuillez contacter l'auteur du site.

Insignes peints sur les fuselages

Avant d'adopter un insigne collectif, les pilotes de l'escadrille N37 ont d'abord utilisé des chevrons d'identification colorés :
Exemples connus :
1 - Chevron rouge sur le Nieuport XII n° N 791 détruit le 2 avril 1916.
2 - Chevrons jaune et blanc sur le Nieuport 17 n° 1480 en août 1916.
puis un système de lettres individuelles cerclées d'un rond blanc :
Exemples connus :
3 - Lettre "G" sur un Nieuport 16 camouflé en 2 tons marron et vert à Cachy en juillet-août 1916 puis sur le Nieuport 17 n° 1729.
4 - Lettre "C" sur le Nieuport 17 n° N 3315 camouflé en 2 tons marron et vert du Ltt Joseph Masquelier fait prisonnier dans les environs d'Etalon, le 22 septembre 1916 -
Ces deux systèmes ont vraisemblablement cohabités à moins qu'il ne s'agisse d'insignes personnels (lettres et chevrons) - Pour l'instant, je ne suis pas capable de le dire - Si vous connaissez d'autres marquages, veuillez prendre contact avec l'auteur du site - Dessin Albin Denis

Insignes peints sur les fuselages pendant la 1ère guerre mondiale.
En fin 1916, le Cne Marcel Feierstein adopte un condor en vol cherchant
sa proie. Il s'agit de rappeler le rôle de l'escadrille de chasse qu'il commande.
Détails des 3 variantes observées sur photos, de haut en bas :
- de couleur blanche associé à un fond foncé sur un fuselage toile vernie.
- de couleur noir sur un fuselage sur un fuselage toile vernie (teinte naturelle)
- de couleur noir et rouge en version finale.
Le contour des différentes variantes peut être légérement différent.
Dessins Albin Denis.

Entoilage d'époque

Découpe d'un insigne de fuselage de la SPA 37 - Cette pièce est présentée dans le musée militaire de la ville de Périgueux - Photo Jean-François Martin que je remercie pour son aide.

Symbolique

L'escadrille N 37 ont d'abord utilisé un système de chevrons colorés d'identification, qui a été immédiatement suivi de lettres code entourées d'un cercle blanc. Il est vraisemblable que ces deux systèmes ont cohabité. Il est également possible que tous ces dessins soient des insignes personnels. Si un lecteur possède des photos des avions de cette unité montrant à la fois des chevrons et des lettres codes, qu'il veuille bien entrer en contact avec l'auteur. A la fin 1916, le Cne Marcel Feierstein met de l'ordre dans l'héraldique de son unité et fait adopter un condor en vol cherchant sa proie comme insigne collectif. Ce dernier emblème a été préservé jusqu'au 29 juin 2010, au sein de la 1ère escadrille de l'escadron de chasse 1/4 "Dauphiné".

Historique succinct

Créée le 23 janvier 1915 sur le terrain de Châteaufort (78), l'escadrille MS 37 est équipée de Morane-Saulnier biplace type L. Placée sous le commandement du Cne Louis Quillien, elle est affectée à l'aéronautique de la IIIème armée. La IIIème armée est engagée sur l'Argonne et le Vauquois que ces unités vont conquérir, le 17 février 1915.

En juillet 1915, l'escadrille est dotée de Nieuport X, puis de Nieuport XII et prends l'appellation de N 37. Le 1er octobre 1915, elle fait mouvement vers le terrain de Lisle-en-Barrois (55) pour prendre part à l'offensive en cours en Champagne. Après la fin des opérations, elle prends ses quartiers d'hiver sur le terrain de Sainte-Ménéhould du 16 octobre 1915 au 27 juin 1916. Elle va être engagée dans la bataille de Verdun, dès la fin février 1916.

Au printemps 1916, les premiers monoplaces Nieuport 11 sont perçus par les pilotes de la N 37. Elle va progressivement se transformer en une escadrille de chasse à part entière.

Le 2 juillet 1916, la N 37, entièrement rééquipée en monoplaces, est intégrée au groupe de chasse n° 12 et s'installe à Cachy. Elle dépend maintenant de la VIème armée. Au sein du GC 12, elle va être engagé contre l'aviation allemande qui détient la supériorité aérienne sur ce front. Les pertes vont être sévères avec 5 tués au combat. Peu à peu, la chasse française repousse les assauts et reprends l'avantage aux Allemands sur la Somme.

Le 25 janvier 1917, la N 37 est rattachée à l'aéronautique de la IIIème armée à partir du terrain de Ravenel-Plessier-Saint-Just (60). Le 7 mars 1917, elle est affectée à la IVème armée pour être intégrée au GC 15 à partir du terrain de la Cheppe (51).

Entiérement équipée de Spad VII en mars 1917, la SPA 37 est engagée dans l'offensive Nivelle sur les monts de Champagne, à l'Est de Reims. Ses pilotes participe à l'offensive sur le front d'Aubérive-sur-Suippe - Prosnes qui verra la prise du Mont Cornillet.

Le 16 juillet 1917, elle est affectée à la IIème armée. Le juillet, elle fait mouvement sur le terrain de Beauzée-sur-Aire (55). En août, elle est engagée sur Verdun pour la reconquête du Mort-Homme et de la côte 304. Du 21 au 27 septembre 1917, elle est rééquipée sur le terrain de Villeneuve-lès-Vertus.

Le 10 février 1918, au sein du GC 15, elle est rattachée à l'escadre de combat n° 1, elle même intégrée à la division aérienne commandée par le colonel Duval. Le 28 février 1918, elle est envoyée au Plessis-Belleville. A partir de ce terrain, elle va soutenir les unités qui s'opposèrent à la grande offensive allemande de mars en Picardie.

Au sein de l'escadre de combat n° 1, la SPA 37 va participer à toutes les grandes batailles de 1918, à savoir les combats sur le Chemin des Dames en mai, la bataille du Matz en juin, la bataille de Champagne en juillet, la bataille de l'Ile-de-France en juillet août. Déplacée successivement sur les terrains de Fouquerolles et de Raray, elle est déployée pour prendre part à la grande offensive de septembre. Elle est alors affectée à la IVème armée du général Henri Gouraud.

Le 6 septembre 1918, elle fait mouvement sur le terrain d'Ochey. A la fin des hostilités, ses équipages ont remporté 39 victoires homologuées et ont eu à déplorer la pertes de 19 tués au combat, 4 par accident et 2 au sol. Il faut ajouter 8 pilotes qui ont été faits prisonniers. L'escadrille a été récompensée d'une citation à l'ordre de l'armée.

Le 1er janvier 1920, elle devient 101ème escadrille du 1er régiment d'aviation de chasse stationné à Thionville-Basse-Yutz (57). Le 1er août 1920, lors de la nouvelle restructuration des unités aériennes, elle devient la 1ère escadrille du 1er RAC. Le 1er juin 1924, elle est transférée comme 5ème escadrille du 33ème RAM basé à Mayence. Ses pilotes volent alors sur Nieuport 29.

Pendant la seconde guerre mondiale, la SPA 37 sera représentée par la 3ème escadrille du GC II/3. Ce groupe prendra le nom de baptème de "Dauphiné" en 1943 après le ralliement des forces aériennes françaises d'AFN aux alliés. Entièrement équipée de P-47D Thunderbolt, elle participera aux combats sur l'Italie, la Corse et la reconquête du territoire national. Ses traditions ont été transmises jusqu'au 29 juin 2010, date de la dissolution de l'EC 1/4 "Dauphiné", équipé de Mirage 2000 N k2, sur la base de Luxeuil-St-Saveur.

Insignes métalliques
de l'escadrille SPA 37

Insigne métallique de l'escadrille SPA 37 - Fixation par deux anneaux - Collection Philippe Bartlett que je remercie pour son aide.

Unités détentrices des traditions
de l'escadrille SPA 37

Insignes métalliques des unités
détentrices de ses traditions

Insigne métallique d'une escadrille héritière de traditions de la SPA 37 - Période probable après la 1ère guerre mondiale - Fixation par une épingle qui n'est plus présente sur le modèle présenté - Insigne collection Jean-René Bottelin que je remercie pour son aide.

Insignes des escadrilles héritières des traditions de la SPA 37.
1 - 1ère escadrille du GC 2/3 "Dauphiné".
2 - Variante de la 1ère escadrille du GC 2/3 "Dauphiné" datant de 1944.
3 - 1ère escadrille de l'EC 1/4 "Dauphiné", insigne réalisé en 1992 pour un anniversaire.
4 - 1ère escadrille de l'EC 1/4 "Dauphiné", homologué sous le n° A 1059.
Insigne de la collection de Patrice Gout (n° 2) - Photos Albin Denis (n° 1 et 3 à 4)

Insigne de la 4ème escadre de chasse valable pour la période allant du 1er mai au 31 octobre 1944. Entièrement équipée de P-47D Thunderbolt, elle était composée de 3 groupes de chasse à 2 escadrilles, à savoir le GC I/4 "Navarre" (escadrilles héritières des traditions des escadrilles SPA 95 et SPA 153 de la Grande Guerre) - GC II/3 "Dauphiné (SPA 37 / SPA 81) - GC II/5 La Fayette (SPA 124 / SPA 167) - Insigne conservé par Christian Bardier , fils du Cdt Bernard Barbier - Photo Jean-Jacques Leclercq que je remercie pour son aide.

Insignes de la 4ème escadre de chasse et du 1/4 "Dauphiné"
1. 4ème escadre de chasse pour la période du 7 décembre 1944 au 1er mars 1946
La 4ème escadre était alors composée des GC 2/3 "Dauphiné, GC 2/5 "La Fayette"
et GC 3/3 "Ardennes. Elle a été stationnée à Alto, Ambérieu, Luxeuil, Coblance, Mayene.
2. 4ème escadre pour la période du 1er mars 1946 au 1er janvier 1950
Elle était composée des EC 1/4 "Dauphiné" et EC 2/4 "La Fayette". Elle a été
stationnée à Friedrichshaffen (RFA), a participé à la guerre d'Indochine
3. Escadron de chasse 1/4 "Dauphiné" - insigne avant l'homologation.
4. Escadron de chasse 1/4 "Dauphiné" - homologué par le SHD section Air
de Vincennes sous le n° 1058 et utilisé jusqu'au 1er août 1993.
Photo et montage Albin Denis.

Insigne métallique de la 1ère escadrille de l'EC 1/4 "Dauphiné" - Il a été homologué par le service historique de la défense sous le n° A 1059 - Insigne valable pour la dernière période sur Mirage 2000 N du 26 août 1993 au 29 juin 2010 - Fixation par une épingle - Les insignes de cette escadrille étaient numérotés suivant deux listes : navigants et mécaniciens - Collections du musée du combattant de la Haute-Saône de la ville de Luxeuil-les-Bains - Photos Albin Denis.

Fanions des unités
détentrices de ses traditions

Recto du fanion d'une escadrille héritière des traditions de la SPA 37 de la Grande Guerre - Si on compare avec les insignes métalliques, nous sommes probablement dans la période de la 1ère escadrille du GC 2/3 "Dauphiné" datant de la période entre le 1er novembre 1943 au 1er mars 1946 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Collections du musée du combattant de la Haute-Saône de Luxeuil-les-Bains - Un grand merci à l'Adc Laurent Bellet et son équipe pour son accueil et sa disponibilité.

Verso du fanion d'une escadrille héritière des traditions de la SPA 37 de la Grande Guerre - Si on compare avec les insignes métalliques, nous sommes probablement dans la période de la 1ère escadrille du GC 2/3 "Dauphiné" datant de la période entre le 1er novembre 1943 au 1er mars 1946 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Collections du musée du combattant de la Haute-Saône de Luxeuil-les-Bains - Un grand merci à l'Adc Laurent Bellet et son équipe pour son accueil et sa disponibilité.

Recto du fanion de la 1ère escadrille de l'EC 1/4 "Dauphiné" utilisé probablement de 1950 à 1980 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Collections du musée de la base aérienne 116 de Luxeuil-les-Bains - Un grand merci à l'Adc Laurent Bellet et à son équipe.

Verso du fanion de la 1ère escadrille de l'EC 1/4 "Dauphiné" utilisé probablement de 1950 à 1980 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Collections du musée de la base aérienne 116 de Luxeuil-les-Bains - Un grand merci à l'Adc Laurent Bellet et à son équipe. Cliquez sur l'image pour l'agrandir

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Recto du dernier fanion de l'escadron de chasse 1/4 "Dauphiné" jusqu'au 26 août 1993 - A cette date, le 1/4 a reçu une 3ème escadrille héritière des traditions de la SPA 92 (Lion de Belfort) - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Collections du musée de la base aérienne 116 de Luxeuil-les-Bains - Un grand merci à l'Adc Laurent Bellet et à son équipe.

Verso du dernier fanion de l'escadron de chasse 1/4 "Dauphiné" jusqu'au 26 août 1993 - Les différents théâtres d'opérations et batailles où ses escadrilles se sont illustrées sont rappelés - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Collections du musée de la base aérienne 116 de Luxeuil-les-Bains - Un grand merci à l'Adc Laurent Bellet et à son équipe.

Recto du dernier fanion de la 1ère escadrille de l'EC 1/4 "Dauphiné", valable jusqu'au 29 juin 2010 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Collections du musée du combattant de la Haute-Saône de Luxeuil-les-Bains - Un grand merci à l'Adc Laurent Bellet et à son équipe pour son accueil et sa disponibilité.

Verso du dernier fanion de la 1ère escadrille de l'EC 1/4 "Dauphiné", valable jusqu'au 29 juin 2010 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Collections du musée du combattant de la Haute-Saône de Luxeuil-les-Bains - Un grand merci à l'Adc Laurent Bellet et à son équipe pour son accueil et sa disponibilité. Cliquez sur l'image pour l'agrandir

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Fanion de la 4ème escadrille de l'EC 1/91 "Gascogne" stationné sur la base aérienne de St-Dizier - Les traditions de l'escadrille SPA 37 de la Grande Guerre ont été transférées au "Gascogne", le 25 juin 2012 - Il a été fabriqué par la société Proton-Capillery de Lyon - Photo Jean-François Bouvier que je remercie pour son aide.

 

Appellations successives

Dates de stationnements

Carte des différents stationnements

 

Commandants

Rattachements de l'escadrille

Décorations

Avions utilisés

Relevés quantitatifs et
numéros avions

 

 

Morts : en rouge / Blessés et indemnes : en jaune

 


Citation de l'escadrille

Comprise dans la citation collective ci-après :

L'escadre de combat n° 1

Composée des :
Groupe de Combat 15 (escadrilles SPA 37 - SPA 81 - SPA 93 - SPA 97)
Groupe de Combat 18 (escadrilles SPA 48 - SPA 94 - SPA 153 - SPA 155)
Groupe de Combat 19 (escadrilles SPA 73 - SPA 93 - SPA 95 - SPA 96) : "Unité remarquable de puissance de combat et d'une valeur morale de premier ordre. Formée et commandée par le Chef de bataillon Ménard, dont l'autorité et le magnifique exemple, ont fait de cette formation d'élite, un instrument de combat redoutable, engagée dans toutes les grandes actions les plus violentes de l'année, a contribué au résultat final, apportant dans la lutte le concours de sa puissante intervention. Volant par tous les temps, a sans cesse dominé l'ennemi en incendiant ses ballons d'observation, en détruisant ses appareils ou en les rejetant très loin dans ses lignes, permettant à nos avions d'observation et de bombardement d'effectuer leurs missions. Par son intervention énergique, en mitraillant sans cesse à basse altitude et jusqu'à 15 kilomètres dans les lignes, les formations ennemies, a pris largement sa part au succés dans la bataille. Pendant ces sept derniers mois de lutte ardente, a abattu 106 avions, incendié 42 Drachens, tiré sur les objectifs des quantités considérables de munitions.". A l'ordre de l'armée par le Général commandant en chef les armées du Nord et du Nord-Est - Ordre n° 10.132 du 4 octobre 1918.

 

 

Batailles et missions importantes
de l'escadrille 37

A venir

 

 

 

 

 

Personnels de l'escadrille 37

La liste sera donnée ultérieurement


 

Les hommes

MdL Jean Gazave aux commandes d'un Nieuport 11 sur le terrain du Plessis-Belleville en mars-avril 1916 - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.
MdL Jean Julien Gazave - Né le 12 avril 1894 à Labarthe de Rivière - Fils de Jean-Baptiste Gazave et de Marie Duplech - Service militaire au 9ème régiment de Chasseurs à Cheval à compter du 12 octobre 1912 - Mobilisé au 9ème régiment de Chasseurs à cheval, le 2 août 1914 - Une citation à l'ordre du régiment, le 25 avril 1915 - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 22 août 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2422 obtenu à l'école d'aviation militaire de Pau, le 17 janvier 1916 - GDE du Plessis-Belleville du 7 février 1916 au 24 avril 1916 - Pilote de l'escadrille N 68 du 24 avril 1916 au 16 janvier 1917 - Une citation à l'ordre du régiment, le 30 juillet 1916 - Nommé Adjudant, le 16 décembre 1916 - Pilote de l'école d'aviation militaire d'Avord du 16 janvier au 6 août 1917 - Pilote de l'escadrille N 37 / SPA 37 du 10 août au 26 décembre 1917 - Nommé Adjudant-chef, le 5 novembre 1917 - Disparu en mission, aux commandes du SPAD VII n° 1389, le 26 novembre 1917 - Son avion est tombé en panne en zone tenue par les Allemands - Fait prisonnier - Croix de Guerre.

Slt Fernand Eugène Guyou - Né le 7 janvier 1891 à Champigny-sur-Marne (94) - Fils de Pierre Guyou et de Marie Eugénie Dietrich - Engagé au 2ème régiment de Spahis, le 11 février 1909 - Profession avant guerre Adjoint Technique - Mobilisé au 8ème régiment de Chasseurs à cheval, le 2 août 1914 - Médaille coloniale Maroc - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 20 septembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2697 obtenu à l'école d'aviation militaire de Buc, le 17 février 1916 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord jusqu'au 16 mars 1916 - GDE du 16 mars au 29 mai 1916 - Pilote de l'escadrille N 49 du 29 mai au 29 juin 1916 - GDE du 29 juin au 16 août 1916 - Pilote de l'escadrille N 15 du 16 août au 15 novembre 1916 - Blessé au combat, le 23 septembre 1916 - Evacué sur l'hôpital de Cayeux-en-Santerre, le 24 septembre 1916 - En congé de convalescence du 15 novembre au 20 décembre 1916 - Pilote de l'escadrille N 463 du CRP du 17 janvier au 14 août 1917 - GDE du 14 au 27 août 1917 - Pilote de l'escadrille N 93 / SPA 93 du 27 août 1917 au 12 juin 1918 - En mission à la RGA du Bourget du 13 au 24 novembre 1917 - Nommé Adjudant, le 25 janvier 1918 - Malade, il est admis à l'hôpital d'Abbeville du 17 au 28 mai 1918 - Nommé Sous-Lieutenant à titre temporaire, le 1er juin 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 37 du 12 juin 1918 au 1er trimestre 1919 - Blessé au combat - Hospitalisé et convalescence du 14 novembre au 8 décembre 1918 - Chevalier de la Légion d'Honneur - 2 fois blessé au combat - Croix de Guerre et une citation à l'ordre de l'armée, le 19 novembre 1916 - 12 victoires homologuées - Pilote de ligne de la liaison Prague-Varsovie - Représentant général de matériel aéronautique de la société Potez - Rappelé dans l'armée de l'Air en 1939 - En avril 1940, basé à Essey-lès-Nancy - En juin 1940, chef de l'acrobatie de la base de Meknès (Maroc) - Décédé à Moulay Bousselham (Maroc), le 1er septembre 1944 - Repose dans le cimetière français de Meknés - Photo collection Ronan Furic que je remercie pour son aide.

Ltt Victor Charles Pierre Saulnier d'Anchald - Né le 19 janvier 1889 au château de la Ferrière à Beaumont-la-Ferrière (Nièvre) - Fils du Baron Victor Etienne Armand Saulnier d'Anchald (militaire de carrière comme officier d'artillerie) et de la baronne Marie Agathe Jeanne Bérard de Chazelles - Elève du lycée Gerson (Paris 16ème) - Elève de l'école des hautes études commerciales en 1908 - Classe 1908 (engagement) / 1909 (normale) - Recrutement de Riom (Puy-de-Dôme) sous le matricule n° 134 - Engagé volontaire pour trois ans au titre du 20ème régiment de Dragons, à compter du 5 octobre 1909 - Engagement spécial dit "de devancement d'appel" - Nommé élève officier de réserve, le 1er octobre 1910 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, le 25 mars 1911 - Affecté au 10ème régiment de chasseurs à cheval, le 1er avril 1911 - Fin de service et passage dans la disponibilité, le 25 septembre 1911 - Rappelé à l'activité au 10ème régiment de chasseurs à cheval par la mobilisation générale, le 2 août 1914 - Observateur de l'escadrille MF 25 du 19 janvier au 6 février 1915 - Observateur de l'escadrille MS 37 du 6 février au 8 septembre 1915 - Nommé Lieutenant, le 7 mars 1915 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 9 mai 1915 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 7 juin 1915 - Observateur de l'escadrille MF 25 du 8 au 12 septembre 1915 - Tué au combat dans les lignes allemandes dans les environs de Montfaucon (55), le 12 septembre 1915 - Il faisait équipage avec le Ltt Jean Lamasse qui a également perdu la vie au cours de cette mission - Mis en terre provisoirement à Montfaucon (Meuse) avec les honneurs militaires - Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 1er octobre 1915 - Après guerre, son corps a été repris par la famille et inhumé dans le caveau familial du cimetière communal de Crevant-Laveine (Puy-de-Dôme) - Sources : Registre des naissances de la commune de Beaumont-La-Ferrière - Fiche matricule du département du Puy-de-Dôme - LO - JORF - MpF - Site Internet Geneanet - Site internet MemorialGenWeb - Revue L'Aérophile - Dernière mise à jour : 31 mars 2018.

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Victor Saulnier d'Anchald, en date du 11 mai 1915 : "A exécuté presque quotidiennement des reconnaissances à longue portée et en a rapportée avec la plus grande précision les renseignements recherchés. A fréquemment attaqué et poursuivi les aéroplanes ennemis jusque dans leurs lignes sous un feu violent."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Ltt Victor Saulnier d'Anchald, au 10ème régiment de chasseurs à cheval, en date du 7 juin 1915 : "Officier observateur à l'escadrille 37. Le 6 juin 1915, parti en croisière de chasse comme observateur à bord d'un avion Morane, a attaqué un biplan ennemi, d'abord au mousqueton, puis à la mitrailleuse, et après un combat de quelques minutes, en a atteint mortellement le pilote, ce qui a déterminé la chute de l'appareil ennemi dans nos lignes."

* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Ltt Victor Saulnier d'Anchald, observateur à l'escadrille 25, en date du 1er octobre 1915 : " Très habile observateur qui avait soutenu avec succès plusieurs luttes avec les avions de combat ennemis. Tué en combat aérien, le 12 septembre 1915."

Ltt Joseph Jean Marie de l'Hermite - Né le 7 juillet 1882 à Augne (Taute-Vienne) - Engagé au 21ème régiment de Chasseurs à cheval, le 13 février 1903 - Détaché du 14ème régiment de Hussards - passé à l'aviation comme élève pilote, le 13 décembre 1913 - Brevet de pilote militaire n° 501 , le 2 aout 1914 - EM 1ère armée - Tours - St-Cyr - Villacoublay - Pilote de l'escadrille MS 37 du 23 janvier au 13 octobre 1915 - Pilote de l'escadrille N 87 (escadrille 523) de l'armée d'Orient du 13 octobre 1915 au 24 juillet 1916 - Cabinet du directeur de la direction aéronautique à partir du 17 septembre 1916 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 25 janvier 1915 - Croix de Guerre - 3 citations à l'ordre de l'armée en novembre 1914 - septembre 1915 - avril 1916.

* Citation à l'ordre de l'armée : "Très allant, toujours prêt à marcher, très consciencieux; a exécuté de nombreuses reconnaissances en survolant le territoire ennemi et a rapporté des renseignements importants. A maintes circonstances, a fait preuve d'intrépidité, sous le feu des canons spéciaux de l'artillerie ennemie."

Slt Adolphe Célestin Pégoud - Né le 13 juin 1889 à Montferrat (Isère) - S'engage au 5ème régiment de chasseurs d'afrique, le 8 août 1907 - Campagne du Maroc - 2ème régiment de Hussards de Gray (Haute Saône) - 3ème régiment d'artillerie coloniale à Toulon - En 1913, retour à la vie civile - Brevet de l'Aéroclub de France en date du 7 mars 1913 - Pilote d'essai de la société Blériot - Saut en parachute au-dessus de l'aérodrome de Châteaufort, le 19 août 1913 - Premier à avoir réalisé un looping - Pilote de l'escadrille HF 7 du 14 août 1914 au 8 janvier 1915 - Nommé caporal, le 27 octobre 1914 - Nommé sergent, le 7 novembre 1914 - Pilote de l'escadrille MF 25 du 21 janvier au 6 février 1915 - Pilote de l'escadrille MS 37 du 6 février au 22 avril 1915 - Pilote de l'escadrille MS 49 au 22 avril 1915 au 31 août 1915 - Tué en combat aérien, aux commandes du Nieuport 10 n° 210, d'une balle qui lui a tranché l'aorte, à Petit-Croix (Territoire de Belfort), le 31 août 1915 - Chevalier de Légion d'Honneur - Médaille Militaire - Croix de Guerre avec plusieurs citations à l'ordre de l'armée - Médaille commémorative du Maroc - Adolphe Pégoud repose au cimetière de Montparnasse.

* Citation à l'ordre de l'armée : "Se dépensant sans compter a fait preuve depuis le début de la campagne de qualités exceptionnelles de hardiesse et de sang-froid, particulièrement au cours d'une mission. A eu son avion criblé de projectiles. A, à plusieurs reprises, poursuivi des avions ennemis. Le 5 février 1915, a attaqué à bonne distance un monoplan en provoqua la chute; presque immédiatement après il put attaquer deux biplans successivement, provoquer la chute du premier et forcer le second à l'atterrissage."

Cne Louis Marie Adrien Philippe Couhé - Né 24 juin 1889 à Sailly-sur-la-Lys (Pas-de-Calais) - Fils de Louis Emile Couhé (président du tribunal civil de Lille) et d'Augustine Lebleu - Domiciliés à Lille puis au 1, rue Ste-Victoire à Versailles - Fait ses études au collège Jean Bart à Dunkerque (Nord) puis au lycée Louis le Grand à Paris (75) - Profession avant service militaire Etudiant en droit - Classe 1909 - Recrutement de Dunkerque sous le matricule de recrutement n° 1440 - Service militaire au 110ème régiment d'infanterie du 3 octobre 1910 au 25 septembre 1912 - Nommé Caporal, le 4 février 1911 - Nommé Sergent, le 24 septembre 1911 - Rattaché, dans la réserve, au régiment d'infanterie de Dunkerque (Nord) - Domicilié au 159, boulevard de la Liberté à Lille (Nord) - Reprend ses études de droit - Docteur en droit et diplômé d'études supérieures administratives et financières - Domicilié au 8, avenue de Friedland à Paris (75) - Profession avant guerre Métallurgiste - Nommé Sous-lieutenant de réserve, le 14 juillet 1914 - Affecté au 43ème régiment d'infanterie, le 2 août 1914 - Affecté au 412ème régiment d'infanterie - Affecté au 23ème régiment d'artillerie - Grièvement blessé à Guise (Aisne) - Hospitalisation et convalescence de plusieurs mois - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, à compter du 23 janvier 1916 - Observateur du GDE du 30 janvier au 4 mars 1916 - Observateur de l'escadrille N 26 du 4 mars 1916 au 15 décembre 1916 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 4 août 1916 - Passé élève pilote de l'école d'aviation militaire de Chartres, le 15 décembre 1916 - Brevet de pilote militaire n° 5697 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 19 mars 1917 - Citation n° 34 à l'ordre du 16ème corps d'armée, en date du 19 septembre 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage de Haute Ecole à l'école d'aviation militaire de Pau, jusqu'au 20 mai 1917 - Adjoint technique au commandant du GC 15 et en subsistance à l'escadrille N 37 / SPA 37 du 6 juin 1917 au 1er août 1918 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 3 octobre au 3 novembre 1917 - Détaché du 18 au 22 décembre 1917 - En subsistance à l'escadrille C 46 du 11 avril au 1er mai 1918 - En subsistance au Parc n° 115 du 11 juin 1918 au XXX - Adjoint technique au commandant du GC 11 et en subsistance à l'escadrille SPA 57 du 1er août au 27 septembre 1918 - Nommé Capitaine à titre temporaire, le 6 septembre 1918 - Adjoint technique au commandant du GC 11 et en subsistance à l'escadrille SPA 12 du 27 septembre au 19 décembre 1918 - Démobilisé - Affecté, dans la réserve, au 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz, le 30 novembre 1920 - Chevalier de la Légion d'Honneur en 1920 - Nommé Capitaine, de réserve, à titre définitif, en 1922 - Passé dans l'arme de l'aéronautique, le 29 juin 1923 - Officier de la Légion d'Honneur en 1926 - Nommé, dans la réserve, Chef de bataillon, le 15 décembre 1929 - Nommé Lieutenant-colonel de réserve, le 25 juin 1935 - Secrétaire de la direction générale des mines de Lens - Député du Pas-de-Calais du 11 mai 1924 du 29 avril 1928 - Directeur du cabinet du ministre de l'Air en 1928 - Secrétaire général du ministre de l'Air en 1929 - Inspecteur général de l’aéronautique civile et de la navigation aérienne et conseiller d'État en service extraordinaire en 1930 - Commandeur de l'Empire Britannique en 1935 - Président de l'Aéroclub de Béthune - Commandeur de la Légion d'Honneur en 1936 - Président de l'assemblée départementale du Pas-de-Calais de 1937 à 1940 - Participe au record de la traversée de l'Atlantique de New-York à Biscarrosse, à bord du Latécoère 521 "Lieutenant de Vaisseau Paris", piloté par Henry Guillaumet avec Antoine de Saint Exupéry comme passager, le 15 juillet 1939 - Révoqué par le régime de Vichy de ses fonctions à la direction de la compagnie Air France Transatlantique en 1941 - Prend part à la lutte en intégrant la résistance - Devient président du conseil d'administration de l'aéroport de Paris de 1948 à 1960 - Grand officier de la Légion d'Honneur en 1961 - Président-fondateur de l'Association nationale des officiers de réserve de l'armée de l'Air - Il comptait 2000 heures de vol comme commandant de bord - Nommé Grand-Croix de la Légion d'Honneur en 1961 - Décédé à Paris (75), le 3 septembre 1979 - Louis Couhé repose dans le cimetière de Pont-à-Vendin - Reçoit le titre de "Juste parmi les nations" en 1999 - Sources : Pam - Carnet de vol - Liste brevets militaires - CCC N 26 - CCC N 37 / SPA 37 - CCC SPA 57 - CCC SPA 12 - FM (partielle) AD département du Nord - Assemblée Nationale - JORF - Archives ADP - Dernière mise à jour : 29 décembre 2015 - Photo datée de sa formation initiale à l'école d'aviation militaire de Chartres pendant le 1er trimestre 1917 - Photo Louis Couhé transmise par la famille Couhé-Nouvian que je remercie pour son aide.

* Citation n° 34 à l'ordre du 17ème corps d'armée du Ltt Louis Marie Adrien Couhé au 13ème régiment d'artillerie, pilote d'avion au groupe de combat n° 15, en date du 19 septembre 1917 : "Excellent pilote, blessé grièvement dans l'infanterie et reconnu inapte au service de cette arme, a repris du service dans l'aviation où il remplit avec un dévouement inlassable les fonctions d'adjoint au commandant du groupe et celle de pilote de chasse."

* Citation n° 129 à l'ordre du groupe de combat n° 11 du Cne Louis Couhé, adjoint au commandant du Groupe de Combat n° 11, en date du XX XXX 1918 : "Officier très allant, d'une intelligence vive et d'une activité soutenue, a exécuté de nombreuses heures de vol au-dessus de l'ennemi. Adjoint au commandant de Groupe de combat n° 11, a contribué, par son exemple, à maintenir dans cette unité l'ardeur et l'esprit de sacrifice qui lui ont fait remporter de nombreuses victoires."

Le Cdt Antonin Brocard, commandant du GC 12, en grande discussion avec le Cne Marcel Feierstein, commandant de l'escadrille N 37 sur le terrain de la Noblette pendant l'été 1917 - Dans les bois aux alentours du terrain étaient dissimulés les baraquements des différentes escadrilles déployées sur place - Cette photo a été prise le même jour que la photo inférieure - Photo Marcel Feierstein transmise par Lucette Delaunay et Edmonde Auberger que je remercie pour leur aide.

Le Chef de Bataillon Antonin Brocard, commandant du GC 12, pose en compagnie d'officiers pilotes et observateurs stationnés sur le terrain de la Noblette pendant l'été 1917 - De gauche à droite : X - Cne René Colcomb, commandant de l'escadrille N 38 - X - Cne Marcel Feierstein, commandant de l'escadrille N 37 - X -X - Cdt Antonin Brocard, commandant du GC 12 - X - X - Ltt Jean Romatet, pilote de l'escadrille N 38 - X - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Marcel Feierstein transmise par Lucette Delaunay et Edmonde Auberger que je remercie pour leur aide.

Slt Etienne Tsu - Né le 24 décembre 1885 à Changhaï (Chine) - Fils de Nicolas Tsu et de Mme Tsang - Marié avec 2 enfants - Avant guerre industriel - Domicilié au 21, rue de Sèvres à Paris (75) - Brevet de pilote civil n° 1699 obtenu sur avion Morane-Saulnier délivré par l'Aéroclub de France, le 20 février 1914 - Classe 1905 - Recrutement au bureau central de la Seine sous le matricule LM 11.631 - Engagé au 1er régiment étranger (comme tous les engagés non français), le 25 septembre 1915 - Passé à l'aéraunautique militaire comme élève pilote, le 25 septembre 1915 - Envoyé à l'école d'aviation militaire de Dijon pour suivre sa formation théorique - Formation intiale de pilote militaire à l'école d'aviation militaire de Pau - Brevet de pilote militaire n° 1968 obtenu, le 22 novembre 1915 à Pau - Ensuite stage chasse à Pau, jusqu'au 3 décembre 1915 - Pilote de la RGA du 3 décembre 1915 au 20 février 1916 - Pilote de l'escadrille N 37 du 20 février 1916 au 26 juillet 1917 - Citation à l'ordre de l'aéronautique, le 29 février 1916 - Nommé Sergent, le 29 avril 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, le 5 septembre 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, le 25 septembre 1916 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 3 octobre 1916 - Deux victoires homologuées et 7 non homologuées - Mission de convoyage d'un avion depuis la RGAé du 18 au 22 novembre 1916 - Hospitalisé alors qu'il était en permission après le 10 mai 1917 - Convalescence jusqu'au 26 juillet 1917 - Affecté à l'ARA de Saint-Cyr, à partir du 13 avril 1918 - Nommé Lieutenant, à titre temporaire, le 3 octobre 1918 - Sources : Pam (2 fiches) - CCC de l'escadrille N 37 - JORF - Recue L'Aérophile - Dernière mise à jour : 13 avril 2021.

* Citation à l'ordre de l'armée du Sgt Etienne Tsu, pilote à l'escadrille N 37, en date du 5 septembre 1916 : "Engagé volontaire pour la durée de la guerre; le 10 juillet 1916, a vaincu un avion ennemi qui est tombé dans les lignes allemandes. Le 24 août 1916, a attaqué trois avions ennemis pour dégager un de ses camarades menacé par eux, et les a mis en fuite, forçant l'un d'eux à atterrir."

* Citation à l'ordre de l'armée du Sgt Etienne Tsu, pilote à l'escadrille N 37, en date du 25 septembre 1916 : "Excellent pilote. Le 12 septembre 1916 a attaqué très bas dans ses lignes un avion ennemi qu'il a abattu. Les 14 et 15 septembre, a mitraillé l'infanterie ennemie dans ses tranchées, volant au ras du sol malgré un feu violent."

Slt Etienne Tsu - Né le 24 décembre 1885 à Changhaï (Chine) - Pilote de l'escadrille N 37 du 20 février 1916 au 26 juillet 1917 - A remporté deux victoires homologuées et 7 non homologuées - Photo collection Thomas Hsu que je remercie pour son aide.

Sol Robert Henri André Pagnier -  Né le 28 janvier 1894 à Reims (Marne)  - Avant guerre mécanicien ajusteur d’automobile - Incorporé à compter du  31 août 1914 - Arrivé au 28ème régiment d’Infanterie, le 11 septembre 1914 - affecté comme mécanicien à l’escadrille N 37, le 23 janvier 1915 - Nommé caporal, le 23 mai 1917 et sergent, le 23 mai 1919 - démobilisé le 21 août 1919 - Classé affecté spécial 5 / section chemin de fer campagne - aide ouvrier compagnie du Nord, le 5 septembre 1921 - Affecté à la réserve au 34ème aviation - Classé affecté spécial au chemin de fer du Nord ouvrier à la Chapelle, le 13 août 1927 - Photo Robert Pagnier transmise par son petit-fils Robert que je remercie pour son aide.

 

Photo du Ltt Michel Marinkovitch

Ltt Michel Marinkovitch - Né le 12 juin 1878 à Krouchevatz (Serbie) - Fils de Militch Marinkovitch et de Vassilia Petrovitch - Résident à Oran (Algérie) en 1898 - Classe 1898 - Recrutement d'Oran (Algérie) sous le matricule n° 1581 - Engagé volontaire pour cinq ans, au titre du 1er régiment étranger, le 27 décembre 1898 - En opérations en Algérie du 31 décembre 1898 au 4 mars 1900 - En opérations dans les régions sahariennes du 5 au 8 mars 1900 - En opérations en Algérie du 9 au 25 mars 1900 - En opérations dans les régions sahariennes du 26 mars au 20 novembre 1900 - Nommé Soldat de 1ère classe, le 11 mai 1900 - En opérations en Algérie du 21 novembre au 15 décembre 1900 - Engagement annulé car reconnu inapte au service militaire, le 30 novembre 1900 - Engagé volontaire pour cinq ans, au titre du 2ème régiment étranger, le 8 novembre 1901 - En opérations en Algérie du 16 novembre 1901 au 17 janvier 1905 - Nommé Soldat de 1ère classe, le 11 mai 1902 - Nommé Caporal, le 11 février 1903 - En opérations au Tonkin du 18 janvier 1905 au 7 novembre 1907 - Naturalisé français par un décret du 14 octobre 1905 - Rengagé pour un an, à compter du 8 novembre 1905 - Rengagé pour cinq ans, à compter du 8 novembre 1907 - En opérations en Algérie du 26 novemvre 1907 au 29 juillet 1908 - En opérations dans les régions sahariennes du 30 au 31 juillet 1908 - En opérations en Algérie du 1er au 12 août 1908 - En opérations dans les régions sahariennes du 13 au 14 août 1908 - En opérations en Algérie du 15 août au 4 septembre 1908 - En opérations dans les régions sahariennes du 5 au 23 septembre 1908 - En opérations en Algérie du 24 septembre au 2 novembre 1908 - En opérations dans les régions sahariennes du 3 novembre 1908 au 10 février 1909 - En opérations en Algérie du 11 février au 13 février 1909 - En opérations dans les régions sahariennes du 14 février au 7 mars 1909 - Affecté au 31ème régiment d'infanterie pour raisons de santé, le 7 mars 1909 - En opérations en Algérie du 8 au 10 mars 1909 - Médaille coloniale avec agrafe "Sahara" - Médaille commémorative du Maroc avec grafe "Haut Guir" - Nommé Sergent, le 23 mars 1909 - Rengagé pour deux ans, à compter du 25 novembre 1912 - Marié et domiciliés au 8 bis, rue Falginière à Paris 15ème (75) - Passé à l'aéronautique militaire comme pilote, le 10 août 1912 - Placé en position "Hors cadre", le 8 mai 1913 - Brevet de pilote militaire n° 289 obtenu à l'école d'aviation militaire de Reims (Marne), le 17 juin 1913 - Pilote de l'escadrille D 4 du 3 septembre 1913 au 8 janvier 1915 - Médaille Militaire, en date du 1er janvier 1914 - Nommé Adjudant, le 8 mai 1914 - Nommé Adjudant-chef, le 20 décembre 1914 - Evacué sur l'hôpital de Versailles (Yvelines), le 29 décembre 1914 - Pilote de la RGAé du 8 janvier au 14 mars 1915 - Pilote de la division Maurice Farman du 14 au 22 mars 1915 - Pilote de l'escadrille MF 98 T (future escadrille 524 d'Orient) du 22 mars au 28 avril 1915 - Stage sur avion Morane-Saulnier à Lyon-Bron du 28 avril au 3 mai 1915 - Pilote de la division Maurice Farman du 3 au 21 mai 1915 - Pilote de la RGAé, en subsistance à l'escadrille MS 3, du 22 mai au 3 août 1915 - Pilote de l'escadrille MF 19 du 3 août au 28 octobre 1915 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 3 septembre 1915 - Stage sur avion Breguet-Michelin à la RGAé du 28 octobre au 8 décembre 1915 - Pilote détaché à l'escadrille V 21 (future escadrille 219) du 8 décembre 1915 au 26 janvier 1916 - Pilote du détachement Breguet-Michelin affecté au GB 4 du 26 janvier au 25 mai 1916 - Arrive à Belfort aux commandes au Breguet-Michelin de chasse N° 427, le 26 janvier 1916 - Vole en équipage avec le Ltt Perrault (obs) - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 24 mars 1916 - Affecté à l'armée serbe, le 25 mai 1916 - Embarqué à Marseille (Bouches-du-Rhône), le 2 juin 1916 - Débarqué à Salonique, le 14 juin 1916 - Pilote de l'escadrille 387 d'Orient (future escadrille 523) du 17 juin 1916 au 26 janvier 1917 - Hospitalisé du 4 octobre au 8 novembre 1916 - Entré à l'hôpital, le 2 janvier 1917 - Evacué sur la France, le 26 janvier 1917 - En convalescence du 12 février au 15 avril 1917 - Débarqué à Salonique, le 8 mai 1917 - Pilote de l'escadrille 387 d'Orient (future escadrille 523) du 8 mai au 26 octobre 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 17 juillet 1917 - Commandant du détachement Nieuport de la 1ère armée serbe - Citation à l'ordre de l'armée serbe, en date du 21 juillet 1917 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 3 septembre 1917 - Blessé en service aérien commandé, le 12 septembre 1917 - Hospitalisé pour troubles nerveux suite à son accident d'avion, le 4 octobre 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 25 octobre 1917 - Evacué sur Salonique et parti en convalescence, le 26 octobre 1917 - Retour en Orient, le 13 février 1918 - Commandant de la 2ème escadrille serbe (ancienne escadrille AR 521 d'Orient) du 5 mars au 22 juillet 1918 - Décoré de l'Aigle blanc de serbie de 5ème classe - Embarqué à Salonique, le 22 juillet 1918 - Débarqué à Marseille, le 1er août 1918 - Pilote du GDE du 21 au 27 août 1918 - Parti au CIACB de Perthes du 27 août au 30 septembre 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 77 du 30 septembre 1918 au 26 mars 1919 - Pilote de l'escadrille BR 66 du 26 mars au 20 octobre 1919 - Commandant de l'escadrille SPA 96 du 20 octobre au 20 décembre 1919 - En subsistance au Parc n° 4, le 24 octobre 1919 - Affecté à l'armée d'Orient, le 20 décembre 1919 - Embarqué à Marseille, le 30 décembre 1919 - Nommé Commandant du parc de l'aéronautique du Levant, le 12 janvier 1920 - En opérations au Levant du 30 décembre 1919 au 27 mai 1920 - Rattaché administrativement au 1er régiment d'observation, le 5 juin 1920 - Affecté à la 1ère escadrille (traditions de l'escadrille SPA 37 de la Grande Guerre) du 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz (Moselle) du 9 août 1920 au 1er janvier 1921 - Commandant de la 10ème escadrille (traditions de la SPA 153 de la Grande Guerre) du 1er régiment d'aviation de chasse du 1er janvier au 15 avril 1921 - Détaché à Bordeaux du 15 avril au 6 août 1921 - Détaché au camp de Mailly du 10 au 14 août 1921 - Commandant de la 1ère escadrille (traditions de l'escadrille SPA 37 de la Grande Guerre) du 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz (Moselle) du 15 janvier 1922 au 12 avril 1923 - Détaché au 11ème régiment d'aviation de bombardement de Metz (Moselle) du 16 février au 29 mars 1923 - Effectue un stage du avion Nieuport 29 - Affecté au 34ème régiment d'aviation, pour être mis à la disposition du Ministère des colonies, en vue de son emploi à l'aéronautique de l'Indochine, le 6 avril 1923 - Embarqué sur l'Odessa à destination de l'Indochine et débarqué à Haiphong, le 10 mai 1923 - Affecté à l'escadrille n° 1 d'Indochine au Tonkin, le 18 juin 1923 - Nommé Capitaine, le 20 décembre 1924 - Rapatrié d'Indochine sur le vapeur "Amboise" à destination de Marseille, le 25 mai 1925 - Officier de la Légion d'Honneur, en date du 5 juillet 1925 - Affecté au 3ème régiment d'aviation de Châteauroux, le 25 juillet 1925 - Affecté au 39ème régiment d'aviation (Levant), le 20 avril 1926 - Affecté au la compagnie hors rang (CHR), le 30 avril 1926 - Affecté à la 2ème escadrille du 39ème RA, le 1er mai 1926 - Commandant de la compagnie syrienne et de la CHR, le 4 septembre 1926 - Commandant de la 2ème escadrille (SAL 16) du 39ème RA, le 7 avril 1927 - Détaché à la 4ème escadrille (SAL 27 / 575) du 26 février au 7 avril 1927 - Reprend sa place à la 2ème escadrille, le 8 avril 1927 - Médaille d'Honneur de 2ème classe du Mérite Syrien - Affecté au centre d'instruction des spécialistes de Bordeaux, le 21 juillet 1928 - Embarqué sur le "Champollion" à destination de Beyrouth (Liban), le 26 avril 1928 - Affecté au Maroc - Embarqué sur le vapeur "Haiti", le 10 février 1929 - Débarqué à Casablanca (Maroc), le 14 février 1929 - Affecté à la 6ème escadrille du 37ème RA, le 20 février 1929 - Affecté au 4ème groupe comme 2ème adjoint, le 1er mars 1930 - Citation à l'ordre de la division, en date du 23 janvier 1931 - Autorisé à prolonger son séjour au Maroc de 4 mois, le 14 février 1931 - Nommé Chef de bataillon, le 25 avril 1931 - Admis à faire valoir ses droits à la retraite, le 12 juin 1931 - Retraite annulée, le 8 juin 1931 - Admis en congé définitif du personnel navigant, le 12 juin 1931 - Affecté, dans la réserve, à la 13ème compagnie d'ouvriers d'aéronautique, le 12 juin 1931 - Proposé pour maintien en activité avec pension temporaire de 25 % pour troubles psychiques allégés suite à une chute d'avion, un paludisme d'Orient du Maroc et du Levant par la commission de réforme de Bordeaux (Gironde), le 31 août 1932 - Admis à faire valoir ses droits à la retraite, le 3 juillet 1934 - Affecté dans les réserves par le centre de mobilisation d'aviation n° 35 de Lyon, le 3 juillet 1934 - Domicilié au Palais du Soleil au 3, avenue de Lyon au Cannet (Alpes-Maritimes) - A accompli, dans la réserve, un stage des services spéciaux à l'état-major de la 14ème région du 1er au 6 août 1938 - Décédé au 3, avenue de Lyon au Cannet (Alpes-Maritimes), le 3 mai 1960 - Sources : Pam (2 fiches) - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives nationales de l'Outre-Mer - CCC de l'escadrille MS 3 - CCC de l'escadrille MF 19 - JMO du GB 4 - CCC de l'escadrille 523 d'Orient - CCC de l'escadrille SPA 77 - CCC de l'escadrille BR 66 - Etat des services - LO - JORF - Bulletin de décès émis par la mairie du Cannet - Dernière mise à jour : 21 septembre 2021.

* Médaille Militaire du Sgt Michel Marinkovitch du 31ème régiment d'infanterie, en date du 1er janvier 1914 : "14 ans de services, 9 campagnes."

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Slt Michel Marinkovitch, pilote à l'escadrille Breguet-Michelin du groupe de bombardement n° 4, en date du 24 mars 1916 : "Très bon pilote, ayant de beaux et brillants états de service. A abattu un avion allemand au cours d'une expédition de bombardement."

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Michel Marinkovitch, pilote à l'aéronautique de l'armée serbe, en date du 17 juillet 1917 : "Vieux pilote de chasse, se fait constamment remarquer par son courage et son haut sentiment du devoir. A en particulier le 27 juin 1917 attaqué successivement deux avions qui faisaient une croisière et les à contraint à piquer dans leurs lignes, plus de 300 heures de vol sur l'ennemi."

* Citation à l'ordre de l'armée serbe du Slt Michel Marinkovitch, commandant du détachement Nieuport de la 1ère armée serbe, en date du 21 juillet 1917 : "Vieux pilote de chasse, modèle de rigidité et de conscience militaire. Ajoute chaque jour aux exploits d'un beau passé de guerre, de nouveaux faits d'armes. Il a, en particulier le 16 juillet livré un dur combat à un avion de chasse ennemi et malgré le feu intense qu'il essuyait et l'enrayage de sa prorpr mitrailleuse, forcé celui-ci à la retraite. Il commande actuellement le détachement Nieuport."

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Michel Marinkovitch, pilote commandant l'escadrille 523, en date du 25 octobre 1917 : "Commande brillamment une escadrille de chasse, volant toujours à la tête de ses pilotes. A fait une chute grave, le 12 septembre 1917 au retour d'une longue croisière et après un combat sérieux."

* Grade d'Officier de la Légion d'Honneur du Cne Michel Marinkovitch au 34ème régiment d'aviation, aéronautique de l'Indochine, en date du 5 juillet 1925 : "Chevalier du 24 mars 1916, 26 ans de services, 16 campagnes, 2 blessures, 2 citations."

* Citation à l'ordre de la division du Cne Michel Marinkovitch, pilote détaché à la 4ème escadrille, en date du XX avril 1927 : "Officier pilote d'une grande bravoure. Venu comme volontaire à la 4ème escadrille pour prendre part aux opérations du printemps, tout particulièrement aux opérations de Leja en effectuant le 31 mars et le 1er avril des liaisons d'infanterie et reconnaissances à très basse altitude."

* Citation à l'ordre de la division du Cne Michel Marinkovitch, adjoint du 4ème groupe, en date du 23 janvier 1931 : "Magnifique soldat qui est depuis plus de cinq ans sur les théâtres d'opérations extérieures. A pris part au Maroc aux opérations de la région de Tarbla (février à avril 1929) et de la région de Bou Benib (octobre 1929 à mars 1930). Toujours plein d'entrain étant volontaire pour toutes les missions difficiles. Excellent pilote ayant à son actif 86 heures de vol de guerre au Maroc."

 

Photo du Sgt Marius Chatain

Sgt Marius Louis Chatain - Né le 30 mars 1881 à Pontcharra (Isère) - Fils de Pierre Chatain (forgeron) et de Marie Césarine Villermoz (ménagère) - Domiciliés à Pontcharra (Isère) - Classe 1901 - Recrutement de Grenoble (Isère), sous le matricule n° 66 - Service militaire au 159ème régiment d’infanterie alpine, à compter du 15 novembre 1902 - Fin de service et passage dans la disponibilité, le 23 septembre 1905 - Domicilié au 22, rue Vaudecour à Lyon (Rhône), le 24 septembre 1905 - Profession avant guerre Mécanicien - Domicilié au 68, rue Auguste Comté à Lyon (Rhône), à compter du 27 décembre 1905 - Domicilié 33, Calli Luchana à Madrid (Espagne), à compter du 8 mars 1907 - Domicilié au 10, rue du Débarcadère à Paris 17 ème (75) - Domicilié au 47 boulevard du Cannet à Cannes, à compter du 1 er juin 1909 - A effectué une période d’exercices au 140ème régiment d’infanterie du 30 août au 21 septembre 1909 - Domicilié au garage "Meunier", boulevard Félix Faure à Beaulieu (Alpes-Maritimes), à compter du 20 avril 1911 - Domicilié au 11, rue Roélie à Issy-les-Moulineaux, à compter du 26 septembre 1911 - Domicilié au 18, rue des Acacias à Paris (75), à compter du 27 janvier 1912 - A effectué une période d’exercices au 14ème escadron de train des équipages du 25 novembre au 11 décembre 1912 - Rappelé à l’activité par la mobilisation générale et affecté au 14ème escadron du Train des équipages, le 3 août 1914 - Passé à l’aéronautique militaire comme observateur, à compter de novembre 1914 - Observateur de l’escadrille BL 18 du 6 décembre 1914 au 27 janvier 1915 - Passé élève pilote et détaché à l’école d’aviation militaire de Chartres - Brevet de pilote militaire n° 765 obtenu à l’école d’aviation militaire de Chartres, le 31 mars 1915 - Nommé Caporal, le 5 mai 1915 - Pilote de la RGA du XXXau 24 juillet 1915 - Pilote de l’escadrille MF 29 du 24 juillet au23 septembre 1915 - Le 30 juillet 1915, fait équipage avec le sol Carlo de Biagioni (mitrailleur), à bord du MF n° 744 pour la protection d’une mission de bombardement sur la gare de Fribourg-en-Brisgau - Hospitalisé du 20 août au 20 septembre 1915 - Dirigé sur la maison de convalescence VR 75 de Viry-Châtillon, à compter du 23 septembre 1915 - Pilote de la RGA - Pilote moniteur à l’école d’aviation militaire d’Avord, à compter du 26 novembre 1915 - Pilote à l’école d’aviation militaire de Pau, jusqu’au 2 janvier 1917 - Nommé Sergent - Pilote de l’escadrille N 37 du 21 janvier au 4 février 1917 - Pilote de l’escadrille N 38 du 21 mars au 18 avril 1917 - Détaché à la SFA de Villacoublay du 18 au 27 avril 1917 - Affecté au service aéronautique de la 2ème armée, le 27 avril 1917 - Pilote de l’escadrille N 95 du 20 mai au 15 juin 1917 - Affecté au 20ème escadron de train des équipages, le 15 juin 1917 - Démobilisé, le 6 mars 1919 - Domicilié au 18, rue des Acacias à Paris (75), à compter du 7 mars 1919 - Affecté, dans la réserve, au 14 ème escadron de train hippomobile - Décédé à Paris 20 ème, le 20 octobre 1946 - Sources : Bulletin de naissance de la commune de Pontcharra (Isère) - Pam - Liste des brevets militaires - Fiche matricule du département de l’Isère - JORF -Dernière mise à jour : 22 juin 2017.

 

Photo du Ltt Victor de Durat

Ltt Joseph Louis Marie Abel Victor Vicomte de Durat - Né le 8 février 1891 au 41, rue de Paris à Moulins (Allier) - Fils d'Henri François Joseph Vicomte de Durat (propriétaire) et de Sophie Marie Emmanuelle Benoid-Pons - ILs ont eu cinq enfants : Anne-Marie (1888), Jehan (1889), Victor (1891), François (1892) et Bernard (1893) - Domiciliés au 41, rue de Paris à Moulins (Allier) - Profession avant engagement Etudiant - Classe 1911 - Recrutement de Moulins (Allier) sous le matricule n° 1861 - A obtenu le brevet spécial d'aptitude militaire - Engagé volontaire, pour trois ans, au titre du 10ème régiment de chasseurs à cheval, le 2 octobre 1911 - Nommé Brigadier, le 3 février 1912 - Nommé Maréchal des logis, le 27 septembre 1912 - Passé dans la réserve, au 2 octobre 1913 - A obtenu le certificat d'aptitude à l'emploi de chef de peloton - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale, le 2 août 1914 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, le 28 octobre 1914 - Affecté au 3ème régiment de chasseurs à cheval, le 28 octobre 1914 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 28 octobre 1914 - Détaché au 92ème régiment d'infanterie - Blessé à la poitrine par un éclat d'obus, le 10 mars 1916 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation n° 2670 à l'ordre de l'armée, en date du 2 avril 1916 - Nommé Lieutenant de réserve, le 28 octobre 1916 - Nommé Lieutenant de réserve, le 5 janvier 1917 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 28 décembre 1917 - Affecté au 11ème régiment de chasseurs à cheval, le 25 février 1917 - Brevet de pilote militaire n° 12.209 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Etampes, le 13 mars 1918 - Insigne métallique (macaron) de pilote militaire n° B 9802 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Pau - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux - Stage de "Haute Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau, jusqu'au 10 juin 1918 - Pilote du GDE du 10 juin au 8 juillet 1918 - Lâché sur SPAD VII et XIII, le 1er juillet 1918 - Stage au CIACB de Perthes du 8 juillet 1918 au XXX - Pilote de l'escadrille SPA 37 du 15 août 1918 au 5 septembre 1919 - Citation n° 11523 à l'ordre du corps d'armée, en date du XXX - Démobilisé, le 6 septembre 1919 - Marié avec Mlle Claire Marie Madeleine de Sampigny-d'Issoncourt en avril 1920 - La cérémonie religieuse a eu lieu en l'église de Vensat (Pyu-de-Dôme) - Elle est décèdée, le 27 mars 1924 - Domicilié à Marcillat (Puy-de-Dôme), à compter du 6 septembre 1919 - Affecté, dans la réserve, au 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz, le 22 juin 1920 - A effectué une période d'exercices au 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz du 27 juillet au 10 août 1921 - A effectué une période d'entrainement volontaire au 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz du 26 mai au 31 juin 1922 - A effectué une période d'entrainement volontaires à Villacoublay du 28 mai au 11 juin 1923 - Passé dans l'arme de l'aéronautique militaire, le 20 juin 1923 - Affecté, par changement de désignation d'unité, au 38ème régiment d'aviation, le 1er janvier 1924 - Nommé Capitaine à titre définitif, le 29 décembre 1924 - A effectué une période comme pilote volontaire au centre des réserves d'Orly du 16 au 30 avril 1925 - Affecté au centre de mobilisation d'aviation n° 38 - A effectué une période d'instruction volontaire au centre d'instruction des réserves d'Orly du du 31 mars au 4 avril 1928 - A effectué à cette occasion 9h20 de vol - Marié avec Mlle Marguerite Marie Madeleine Calley-Saint-Paul-de-Sinçay à la mairie du 16ème arrondissement de Paris, le 30 septembre 1929 - La cérémonie religieuse a eu lieu en l'église Saint-Pierre de CHaillot, le 1er octobre 1929 - Affecté au centre de mobilisation d'aviation n° 88, le 8 avril 1930 - Domicilié au château d'Auzon à Lucenay-les-Aix (Nièvre), à compter du 29 juillet 1930 - Vice-président honoraire de l'Aéro-club d'Auvergne - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisateur d'aviation n° 31, à compter du 1er avril 1933 - Décédé à Moulins (Allier), le 26 janvier 1977 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 55) de la commune de Moulins (Allier) - Pam - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales de l'Allier - CCC de l'escadrille SPA 37 - JORF - LO - Site Internet "Généanet" - Journal des débats politiques et littéraires - Annuaire de l'aéronautique - Dernière mise à jour : 10 juillet 2022.

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation n° 2670 à l'ordre de l'armée du Slt Victor de Durat au 92ème régiment d'infanterie, en date du 2 avril 1916 : "Courageux officier. Pendant trois jours, et sous un feu violent et continu d'infanterie et de grosse artillerie a porté des renseignements et des ordres, faisant preuve d'une bravoure au-dessus de tout éloge. Blessé grièvement en cours de route le 10 mars 1916, n'en a pas moins accompli sa mission jusqu'au bout."

* Citation n° 11523 à l'ordre du corps d'armée, en date du XXX : "Pilote d'un entrain et d'une bravoure au-dessus de tout éloge. Ne cesse de s'imposer à tous par son esprit du devoir et ses hautes qualités morales. Le 14 octobre 1918, a contribué à abattre un avion ennemi."

Les hommes

Slt Adolphe Célestin Pégoud - Né le 13 juin 1889 à Montferrat (Isère) - S'engage au 5ème régiment de chasseurs d'afrique, le 8 août 1907 - Campagne du Maroc - 2ème régiment de Hussards de Gray (Haute Saône) - 3ème régiment d'artillerie coloniale à Toulon - En 1913, retour à la vie civile - Brevet de l'Aéroclub de France en date du 7 mars 1913 - Pilote d'essai de la société Blériot - Saut en parachute au-dessus de l'aérodrome de Châteaufort, le 19 août 1913 - Premier à avoir réalisé un looping - Pilote de l'escadrille HF 7 du 14 août 1914 au 8 janvier 1915 - Nommé caporal, le 27 octobre 1914 - Nommé sergent, le 7 novembre 1914 - Pilote de l'escadrille MF 25 du 21 janvier au 6 février 1915 - Pilote de l'escadrille MS 37 du 6 février au 22 avril 1915 - Pilote de l'escadrille MS 49 au 22 avril 1915 au 31 août 1915 - Tué en combat aérien, aux commandes du Nieuport 10 n° 210, d'une balle qui lui a tranché l'aorte, à Petit-Croix (Territoire de Belfort), le 31 août 1915 - Chevalier de Légion d'Honneur - Médaille Militaire - Croix de Guerre avec plusieurs citations à l'ordre de l'armée - Médaille commémorative du Maroc - Adolphe Pégoud repose au cimetière de Montparnasse - Photo collection Philippe Bentresque que je remercie pour son aide.

Ltt Henri Marie Dagonet - Né le 22 juillet 1889 à Verdun (Meuse) - Fils d'Eugène Dagonet et de Jeanne Noetinger - Classe 1909 - Recrutement de Verdun (Meuse) sous le matricule n° 927 - Entré en service actif au 8ème régiment de Hussards, le 1er octobre 1910 - Nommé Brigadier, le 4 février 1911 - Nommé elève officier de réserve, le 1er octobre 1911 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, le 1er avril 1912 - Affecté au 3ème régiment de Hussards, le 1er avril 1912 - Affecté au 5ème régiment de Hussards, le 1er avril 1914 - Fin de service militaire et passage dans la disponibilité, le 22 juillet 1912 - Profession avant guerre licencié en droit - A effectué une période de réserve au 3ème régiment de Hussards du 18 février au 13 mars 1913 - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale, le 2 août 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 26 avril 1915 - Brevet de pilote militaire n° 962 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 21 mai 1915 - Pilote de la RGA du XXX au 28 juin 1915 - Pilote de l'escadrille MF 2 du 28 juin 1915 au 7 janvier 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, le 20 novembre 1915 - Pilote de la RGA du 7 janvier au 16 avril 1916 - Pilote de l'escadrille N 37 du 16 avril au 22 juillet 1916 - En déplacement du 27 mai au 30 juin 1916 - Nommé Ltt de réserve, à titre définitif, le 21 septembre 1915 - En mission à la RGA du Bourget du 20 novembre au 1er décembre 1915 - Grièvement blessé au cours d'un combat aérien, le 21 juillet 1916 - Décédé des suites de ses blessures par balle à l'abdomen, le lendemain, à l'hôpital de Wiencourt-l'Equipée (Somme) où il avait été transporté - Son adversaire était probablement le Ltn Kurt Haber, du FLAbt 6 (sa 4ème victoire) - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 21 juillet 1916 - Photo Arnaud Challan-Belval, un membre de sa famille et transmise par Mikaël Embry - Qu'ils recoivent tous deux mes remerciements pour l'aide apportée - Sources : Pam - CCC de l'escadrille MF 2 - CCC de l'escadrille N 37 - Fiche matricule du département de la Meuse - MpF - LO - JORF - Dernière mise à jour : 19 janvier 2019.

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Marie Henri Dagonet, en date du 21 juillet 1916 : "Très bon pilote, décidé et plein d'allant. le 21 juillet 1916, a livré combat à un avion ennemi et bien que grièvement blessé, a réussi à ramener son appareil dans nos lignes, faisant ainsi preuve d'un sang-froid et d'une énergie remarquables. Déjà cité à l'ordre."

Le Sgt Georges de Geuser de la N 37 à bord de son Nieuport 16 à Cachy en juillet 1916 - Il s'est tué, le 17 septembre 1916, au cours d'un combat lorsque les ailes de son avion à mitrailleuse Vickers se sont repliées en l'air - L'avion porte la marque personnelle de ce pilote : un "G" cerclé - Photo Famille de Guibert transmise par Patrick Chevillotte que je remercie pour son aide.

Sgt Georges Joseph Lucien de Geuser - Né le 11 juillet 1892 au Havre (Seine-Maritime) - Fils de Eugène René de Geuser et de Renée de Grandmaison - Domiciliés au 1, rue Faure au Havre - Profession avant guerre Etude d'ingénieur en électricité - Classe 1912 - Recrutement du Havre sous le matricule n° (1501 ou 1301) - Affecté au 8ème régiment du Génie, caserné à Angoulème (Charente), le 8 octobre 1913 - Classé service armée, le 15 mai 1915 - Détaché à l'établissement central de Télégraphie militaire à paris, le 10 juin 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 25 septembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2223 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 30 décembre 1915 - Nommé Caporal, le 11 janvier 1916 - Pilote du GDE du 18 janvier au 1er février 1916 - Citation à l'ordre de la 3ème armée, en date du 14 avril 1916 - Pilote de l'escadrille N 37 du 1er février au 17 septembre 1916 - Nommé Sergent, le 29 avril 1916 - Une victoire homologuée, associé au Sgt Garrigou, contre un Aviatik tombé dans les lignes allemandes, le 29 juillet 1916 - Citation à l'ordre de la 6ème armée, en date du 24 août 1916 - Convoyage d'un Nieuport 17 à mitrailleuse Vickers, le 2 et 3 septembre 1916 - De Geuser a été tué au cours d'un combat aérien, aux commandes d'un Nieuport 17, dans les environs de Miséry (Somme), le 17 septembre 1916 - Le Sgt de Geuser repose dans la nécropole nationale de Dompierre-Becquencourt (Somme) - Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 20 avril 1921 - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - Fiche matricule du département de la Seine Maritime - JORF - MpF - Dernière mise à jour : 18 juin 2017.

* Citation à l'ordre de la 3ème armée du Cal Georges Joseph de Geuser, au service aéronautique, pilote à l'escadrille N 37, en date du 14 avril 1916 : "Pilote d'un grand courage qui recherche les combats. Le 2 avril 1916, chargé de protéger une mission photographique, a attaqué un avion ennemi qui a dû piquer et abandonner la lutte; a presque aussitôt livré combat à un deuxième avion ennemi; son moteur ayant été immobilisé par une balle, a, grâce à son sang-froid, atterri dans nos lignes, passant les tranchées à faible altitude."

* Citation à l'ordre de la 6ème armée, du Sgt Georges de Geuser, pilote à l'escadrille N 37, en date du 24 août 1916 : "Pilote très habile et très courageux. Le 9 juillet 1916, a attaqué un Drachen ennemi jusqu'à 200 mètres du sol et a eu son avion gravement atteint par le feu de l'ennemi. Le 10 juillet, a attaqué et poursuivi un avion ennemi dans ses lignes. Le 29 juillet, a abattu un avion ennemi qui s'est écrasé sur le sol."

* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Sgt Georges de Geuser, pilote à l'escadrille N 37, en date du 20 avril 1921 : "Pilote de valeur, toujours volontaire pour les missions périlleuses. A trouvé la mort au cours d'une patrouille de chasse, le 17 septembre 1916, dans la région de Brie."

Adj Fernand Garrigou - Né à Sidi Bel Abbés (Oran), le 10 février 1891 - Fils d’Albert Garrigou et d'Elisa Nicolas - Profession avant guerre Mécanicien - Appelé au 1er groupe aéronautique comme mécanicien, le 8 octobre 1912 - Mécanicien de l’escadrille saharienne de Tunis - Brevet de pilote militaire n° 2100 obtenu à l’école d’aviation militaire d’Avord, le 15 décembre 1915 - Licence FAI de pilote aviateur n° 2736 délivrée le 20 janvier 1916 - 2ème annexe de la RGAé de Bar-le-Duc du 11 mars au 2 avril 1916 - Pilote de l’escadrille N 37 du 3 avril 1916 au 13 mai 1917, date de sa mort au combat - Nommé sergent, le 20 mai 1916 - Une victoire homologuée contre un Aviatik tombé dans les lignes allemandes sur la Somme, le 29 juillet 1916. Cette victoire a été partagée avec le Sgt de Geuser - Croix de Guerre et une citation à l’ordre de l’armée pour cette victoire aérienne - Sgt Fernand Garrigou à l’escadrille N 37 : "Nombreux combats au cours desquels, le 29 juillet, a attaqué dans les lignes, un Aviatik qui s’est écrasé sur le sol." - Une victoire non homologuée contre un avion dans les environs de Mons-en-Chaussée, le 2 août 1916 - Une victoire non homologuée contre un avion dans les environs de Mesnil-Bruntel, le 25 septembre 1916 - Une victoire non homologuée contre un Drachen dans les environs d’Equancourt, le 27 septembre 1916 - Blessé au combat, le 1er octobre 1916 - Evacué sur l’hopital VR 75 du 10 au 15 janvier 1917 - Une victoire non homologuée contre un avion, le 19 avril 1917 - Une victoire non homologuée contre un avion, le 6 mai 1917 - Tué au combat, aux commandes du SPAD VII n° 1377, au Nord de Moronvillers (51), le 13 mai 1917 - Son adversaire était probablement le Ltn Kurt Wolff (sa 30ème victoire) du Jasta 29 - Citation à l’ordre de l’armée délivrée après sa mort : Adjudant Fernand Garrigou (aviation) à l’escadrille N 37 : "Pilote d’élite. Le 23 mai 1917, s’est lancé à l’attaque de 3 avions ennemis dans leurs lignes et après un dur combat est tombé sous le nombre, glorieusement." - L’Adjudant Fernand Garrigou a remporté une victoire homologuée et 5 probables pendant son séjour à l’escadrille N 37 du 3 avril 1916 au 13 mai 1917 - Remarquez le marquage personnel de ce pilote, la lettre "G" stylisée tirée de son patronyme, peint sur le fuselage - Lettre blanche sur fond noir ou rouge - Photo datée du 26 août 1916 - Photo Fernand Garrigou transmise par Mme Françoise Coutadeur, sa petite nièce que je remercie pour son aide.

Slt Aristide Désiré Auguste Jan - Pilote de l'escadrille N 37 - Né le 25 mars 1890 à Plouha (22) - Fils de Aristide Jan et de Marie Camus - Entré en service actif aux 25ème batterie de sapeurs aérostiers, le 10 octobre 1911 - Avant guerre industriel - Passé à l'aviation comme mécanicien / observateur à la 2ème compagnie d'aviation de Saint-Cyr - Mécano / obs de l'escadrille BL 30, le 28 septembre 1914 - Brevet de pilote militaire n° 981 à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 26 mai 1915 - RGA - Pilote de l'escadrille MF 44 du 19 juin 1915 à avril 1916 - Ecole d'aviation militaire de Pau - Ecole du tir aérien de Cazaux - Pilote de l'escadrille N 37, le 7 août 1916 au 12 mai 1918 - Nommé adjudant, le 25 septembre 1916 - Ecole du bombardement de Perthes du 12 mai au 17 juin 1918 - Ecole d'aviation militaire de Chartres - Quatre citations à l'ordre de l'armée, le 30 septembre 1915, le 13 mai 1916, le 30 octobre 1916 et le 15 décembre 1916 - Nommé sous-lieutenant, le 30 novembre 1917 - Médaille militaire, le 13 mai 1916 - Croix de guerre 14-18 - Médaille coloniale, agrafe Maroc.

* Citation à l'ordre de l'armée : "Observateur à l'escadrille BL 30, a fait très rapidement son apprentissage d'aviateur et dès son arrivée à l'escadrille 44, a rivalisé d'audace et de sang-froid avec les meilleurs pilotes de son escadrille. S'est particulièrement distingué le 22 août 1915, en allant bombarder la nuit des cantonnements occupés par l'ennemi. Sous-officier d'élite animé d'un sentiment du devoir."

Ltt Edmond Alexandre Abraham Enos - Né le 7 août 1892 à Paris (75) - Détaché du 10ème régiment d'artillerie - Observateur de l'escadrille N 37 du 3 avril au 22 juin 1916 - Stage à l'école du tir aérien de Cazaux du 1er mai au 4 juin 1916 - Tué au combat, à bord du Nieuport XII n° 1221, dans les environs de Lancon (Argonne), le 22 juin 1916 - Il faisait équipage avec le caporal Léon Petit qui a également perdu la vie au cours de cette mission - leur adversaire était probablement le Ltn Ernst Hess du FSC (sa 2ème victoire).

* Citation à l'ordre de l'armée : "Excellent observateur; a fait de nombreuses reconnaissances lointaines. le 22 juin, attaqué par 3 Fokker au cours d'une croisière dans les lignes ennemies, a bravement fait tête et combattu héroïquement pendant plus d'une demi-heure. A succombé dans cette lutte inégale."

Adj Henri Philippe Barnay - Né le 6 janvier 1891 à Roanne (Loire) - Fils de Jean Barnay et de Joséphine Catherine Duverger - Domiciliés Maison Dégoutte, Rue de Villerest à Roanne (Loire) - Profession avant guerre mécanicien électricien - Classe 1910 - Recrutement de Roanne sous le matricule n° 1077 - Engagé volontaire pour cinq ans au titre du 1er régiment du Génie, le 11 août 1911 - Arrivé dans l'unité, le 16 août 1911 - Embarquement à Marseille, le 20 février 1912 - Débarquement à Casablanca, le 25 février 1912 - Nommé Caporal, le 25 septembre 1912 - Embarquement à Casablanca, le 20 décembre 1912 - Affecté au 1er groupe aéronautique, le 1er janvier 1913 - Cassé de son grade et remis soldat de 2ème classe, le 11 juin 1913 - Affecté au 6ème régiment de Génie et rayé des contrôle du 1er groupe aéronautique, le 30 juin 1913 - Arrivé au 6ème régiment de Génie, le 1er juillet 1913 - Manque à l'appel, le 22 septembre 1913, à la suite d'une permission de 24 heures sur Paris - Déclaré déserteur, le 8 octobre 1913 - S'est présenté volontairement au 6ème régiment de Génie, le 4 août 1914 - Amnistié, le 6 août 1914 - Nommé Caporal, le 25 mars 1915 - Brevet de pilote militaire n° 882 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 1er mai 1915 - Pilote de l'escadrille MF 98 T d'Orient (future escadrille 524) du 23 juin au 17 novembre 1915 - Evacué sur la base de Moudros, le 23 septembre 1915 - Rapatrié en métropole pour paludisme - Nommé Sergent, en septembre 1915 - Pilote de l'escadrille N 37 du 17 janvier 1916 au 27 juillet 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 24 juin 1916 - Nommé Adjudant, le 21 juin 1916 - Victime d'un accident aérien, aux commandes du Nieuport 16 n° 986, au début juillet 1916 - Choc à la mâchoire et perte de six dents - Dégradé et nommé Sergent (je ne connais pas la raison) - Affecté au 10ème régiment de Génie, le 27 juillet 1916 - Affecté au 2ème régiment d'infanterie coloniale, le 20 mars 1918 - Intoxiqué par gaz de combat - Affecté au 500ème régiment d'artillerie d'assaut (chars), le 9 avril 1919 - Démobilisé, le 9 août 1919 - Domicilié au 60, rue de Chanzy à Ste-Ménéhould (Marne) - Affecté, dans la réserve, au 506ème régiment de chars de combat, le 1er janvier 1924 - Affecté, dans la réserve, à la 1ère compagnie d'ouvriers de chars de combat, le 1er mai 1924 - Souffrait d'un paludisme chronique qui se manifestait tous les mois - Cafetier au Café Camet de Briey du 14 juin 1927 au 15 mars 1938 - A partir du 15 mars 1938, cafetier à l'hôtel-restaurant du Courmenu de la gare à Pagny-sur-Moselle, rue Jules Ferry - Pendant la 2ème GM, il aida des prisonniers évadés - Arrêté en février 1944, incarcéré à Nancy, puis déporté en Allemagne - Décédé au camp de prisonniers d'Hambourg-Neuengammen, le 11 juin 1944 - Sources : Pam - FM Allier - CCC MF 98 T - CCC N 37 - JORF - Dernière mise à jour : 4 décembre 2015 - Photo collection Maurice Sublet que je remercie pour son aide.

* Citation à l'ordre de l'armée du Sgt Henri Philippe Barnay, pilote à l'escadrille N 37, en date du 24 juin 1916 : "Excellent pilote, plein d'allant et de mordant. le 19 mai, s'est lancé à la poursuite d'un avion ennemi, l'a attqué et l'a forcé à atterrir dans nos lignes."

Cne Marcel Paul Auguste Feierstein - Né le 29 septembre 1884 à Dijon (21) - Fils de Joseph Auguste Feierstein et de Marie Lucie Cherrey - Domiciliés Anrosay par la Ferté-sur-Amaure (52) - Classe 1904 - Recrutement de Langres sous le matricule n° 1126 - Engagé volontaire pour 5 ans au 1er régiment de Dragons, à compter du 24 octobre 1902 - Nommé Brigadier, le 25 mai 1903 - Nommé Maréchal des Logis, le 8 juillet 1905 - Remis cavalier de 2ème classe sur sa demande et affecté au 1er régiment de chasseurs d'Afrique, le 13 août 1905 - Campagne d'Algérie du 14 août 1905 au 4 novembre 1906 - Nommé Brigadier, le 16 octobre 1905 - Affecté au 13ème régiment de Dragons, le 19 novembre 1906 - Nommé Maréchal des Logis, le 27 septembre 1907 - Rengagé pour 2 ans, le 9 octobre 1907 - Rengagé pour 3 ans, 4 mai 1909 - Rengagé pour 1 an, le 6 novembre 1911 - Brevet de pilote civil n° 738 obtenu à l'école Blériot de Pau, le 19 février 1912 - Affecté au bataillon de sapeurs aérostiers, le 13 mars 1912 - Brevet de pilote militaire n° 111 obtenu, le 13 mai 1912 - Pilote de l'escadrille du Maroc à Mogador du 9 octobre 1912 au XXX - A réalisé une reconnaissance sur Souk-el-Tléda en parcourant 60 km en 38 mn puis a relié Casablanca à Mogador, soit 350 km - Affecté au 1er groupe aéronautique, le 1er janvier 1913 - Médaille coloniale avec agrafe "Maroc" - Rengagé pour 2 ans, le 30 septembre 1913 - Pilote de l'escadrille BLC 5 du 9 août 1914 au 1er janvier 1915 - Pilote de l'escadrille MS 37 / N 37 / SPA 37 du 1er janvier 1915 au 18 décembre 1917 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 22 février 1915 - Croix de guerre et citation n° 89 à l'ordre de l'armée, le 10 mars 1915 - Citation n° 145 à l'ordre de l'armée, le 24 juin 1915 - Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée, le 5 novembre 1915 - Convoyage depuis la RGAé du Bourget d'un avion du 4 au 10 avril 1916 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 4 avril 1916 - Commandant de l'escadrille N 37 / SPA 37 du 4 avril 1916 au 18 décembre 1917 - Nommé Capitaine à titre temporaire, le 28 août 1917 - Nommé Adjoint au commandant de l'aéronautique du 8ème corps d'armée, du 18 décembre 1917 au 29 mars 1918 - Affecté à l'école militaire d'aviation de Pau du 29 mars au 29 mai 1918 - Détaché à la section technique de l'aéronautique à Paris à compter du 28 mai 1918 - Marié avec Léonie Petit, le 8 août 1918 - Domiciliés 25 rue de Naples à Paris (75) - Affecté au 36ème régiment d'aviation d'Algérie-Tunisie, le 1er juin 1920 - Affecté au 31ème régiment d'aviation de Tours, le 7 août 1920 - Fracture du nez au cours d'un accident d'avion en rentrant de Cazaux, en compagnie du Ltt Pierre Soviche - Après avoir perdu une roue, leur Potez 15 capote - Officier de la Légion d 'Honneur, le 8 juillet 1928 - Nommé Commandant de réserve - Domicilié à Chênehutte-les-Tuffeaux (Maine-et-Loir) - Décédé, le 28 avril 1965 - Sources : Bulletin de naissance - Pam - FM 52 - LO - CCC SPA 37 - JORF - Dernière mise à jour : 05/02/2015.

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Marcel Feierstein, pilote de l'escadrlle BLC 5 en date du 5 mars 1915 : "Pilote de monoplace, a rendu de très grands services par la précision des renseignements et l'exactitude des croquis qu'il rapportait. A fait preuve de la plus belle ardeur et du plus grand mépris du danger en atterrissant plusieurs fois sur des terrains battus par le feu de l'ennemi."

Adj Gaston Urbain Guignand - Né le 28 octobre 1891 à Saint-Didier-la-Séauve (Haute-Loire) - Fils d'Auguste Guignand (Bijoutier) et de Marie Virginie Blanc (ménagère) - Profession Mécanicien électricien - Classe 1911 - Recrutement du Puy (Haute-Loire) sous le matricule n° 668 - Service militaire au 11ème régiment d'artillerie à pied, le 9 octobre 1912 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote au centre d'aviation militaire de Lyon-Bron, le 5 janvier 1913 - Brevet de pilote civil n° 1442 délivré par l'Aéroclub de France, le 5 septembre 1913 - Brevet de pilote militaire n° 417 obtenu à l'école d'aviation militaire de Châlons-sur-Marne, le 24 janvier 1914 - Nommé Caporal, le 1er mars 1914 - Pilote de l'escadrille HF 13 / C 13 du 6 avril 1914 au 29 avril 1915 - Nommé Sergent, le 19 septembre 1914 - Citation à l'ordre de la 3ème armée, en date du 4 novembre 1914 - Nommé Adjudant, le 5 février 1915 - Parti à la RGA du Bourget du 29 avril au 3 juin 1915 - Formé sur Morane-Saulnier pendant cette période - Pilote de l'escadrille N 37 du 3 juin 1915 au 24 mai 1916 - Médaille Militaire, Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'armée, en date du 15 septembre 1915 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 4 novembre 1915 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du 14 mars 1916 - En mission à la RGA du Bourget du 14 au 18 avril 1916 - Détaché à la société Nieuport pour pilote réceptionneur, le 19 avril 1916 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 9 avril 1916 - Pilote de l'escadrille N 67 du 24 mai au (26 septembre) 1916 - Evacué sur l'hôpital du 29 mai au 4 juin 1916 - Pilote de réception des avions Nieuport du 26 septembre 1916 au XXX - Détaché à l'entreprise Delaunoy-Belleville du XXX au 8 mars 1918 - En mission à Moissy du 15 au 27 avril 1918 - En prévention de conseil de guerre (quel motif ?) - Dirigé sur la prison militaire de Chantilly (Oise), le 16 juin 1918 - Jugé et condamné à la destitution ainsi qu'à un an de prison, le 18 juillet 1918 - Cassé de son grade avec suspension de port de décorations et remis soldat de 2ème classe, rayé du personnel navigant - Affecté au 231ème régiment d'artillerie, le 18 juillet 1918 - L'exécution du jugement est suspendu en ce qui concerne l'emprisonnement - Remis canonnier de 2ème classe - Affecté au 29ème régiment d'artillerie de campagne, le 22 juillet 1918 - Hospitalisé sur l'hôpital St-Antoine de Paris pour tachycardie du 21 novembre 1918 au 9 février 1919 - Démobilisé, le 19 août 1919 - Domicilié au 16, rue de Rigny à Brie-sur-Marne (Val-de-Marne) - Sa condamnation a été amnistiée et réintégré dans le droit au port de ses décorations (LO, MM, CG), le 24 octobre 1919 - Affecté, dans la réserve, au 16ème régiment d'artillerie de campagne - Domicilié n° 88 chemin du Hallage à le Perreux (Val-de-Marne), à compter du 10 mai 1920 - Domicilié Villa Paulette, Chemin du Buisson à Champigny, à compter du 14 avril 1922 - Passé au 13ème bataillon d'ouvriers d'artillerie, le 1er octobre 1922 - Affecté au 13ème bataillon d'ouvriers d'artillerie, le 1er janvier 1924 - Domicilié au 33, rue Arago à La Varenne-Ste-Hilaire (Val-de-Marne), à compter du 13 janvier 1931 - Décédé à Paris, le 19 février 1934 - Photo Henri Lebouc de sa période N 37 transmise par Pierre Yves Lebouc, son petit-fils, que je remercie pour son aide - Sources : Registre des naissances de la commune de Saint-Didier-la-Séauve - Pam (2 fiches) - CCC de l'escadrille HF 13 / C 13 - CCC de l'escadrille N 37 - CCC de l'escadrille N 67 - Fiche matricule du département de la Haute-Loire - JORF - Dernière mise à jour : 2 octobre 2017.

* Citation à l'ordre de la 3ème armée du Sgt Gaston Urbain Guignand, pilote à l'escadrille HF 13, en date du 4 novembre 1914 : "A depuis le début des opérations, seul ou avec un observateur, exécuté de nombreuses reconnaissances au-dessus des lignes ennemies et des ouvrages de la région de Metz. Son avion a été fréquemment percé de balles ou d'éclats d'obus."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Urbain Gaston Guignand, pilote à l'escadrille N 37, en date du 14 mars 1916 : "Pilote de tout premier ordre d'une bravoure et d'une audace exceptionnelles. A toujours attaqué l'ennemi avec la plus ardente énergie partout où il l'a rencontré et sans se laisser intimider par le nombre des adversaires. A engagé seize combats avec 26 avions ennemies dont cinq très atteints ont dû atterrir précipitamment dans leurs lignes. Après de rudes combats contre plusieurs avions ennemis, a été lui-même contraint à l'atterrissage le 21 et le 24 février 1916 dans des conditions extrêmement périlleuses en raison des avaries graves de son avion et n'a dû la vie sauve qu'à son sang-froid et à sa très grande habileté de pilote."

Adj René Adolphe Alexandre Rodier et son chien Ciné - Né le 31 août 1890 à Paris (75) - Fils d'Auguste Rodier et de Florentine Bayot - Domicilié 17, rue Jules Chaplain à Paris (75) - Classe 1910 - Recrutement du 3ème bureau de la Seine sous le matricule n° 4626 - Appelé pour effectuer son service militaire au titre du 1er régiment du Génie, à compter du 10 octobre 1911 - Affecté à la 1ère compagnie du 25ème bataillon du Génie, le 22 janvier 1912 - Passé par organisation au groupe aéronautique de Lyon (Rhône) via le centre d'aviation militaire de Pau, le 22 août 1912 - Echoue aux épreuves de pilotage du brevet militaire - Termine son service comme mécanicien d'aviation - Fin de service militaire et passage dans la disponibilité, le 8 novembre 1913 - Domicilié au 10, rue Paul Bert à Malakoff (Hauts-de-Seine), à compter du 8 novembre 1913 - Affecté, dans la disponibilité, au 1er groupe aéronautique, section à la caserne Rigny de Toul (Meurthe-et-Moselle) - Passage dans la réserve et affecté au 1er groupe aéronautique, le 1er octobre 1913 - Profession avant guerre Mécanicien d'aviation - Domicilié au 43, rue Augustin Dumont à Malakoff (Hauts-de-Seine), à compter du 11 avril 1914 - Rappelé à l'activité comme mécanicien par la mobilisation générale, le 2 août 1914 - Mécanicien de l'escadrille MS 37 du 2 août 1914 au 11 septembre 1915 - Affecté au service du Ltt Joseph de l'Hermite - Nommé Caporal, le 8 juin 1915 - RGA de St-Cyr du 11 septembre 1914 au 23 janvier 1915 - 1er Mécanicien de la MS 37 du 23 janvier au 29 novembre 1915 - Nommé Caporal, le 8 juin 1915 - Passé élève pilote de l'école d'aviation militaire d'Etampes, le 29 novembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 3043 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Etampes, le 21 mars 1916 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 15 avril 1916 - Stage de spécialisation à l'école d'aviation militaire de Châteauroux du 29 mai au 1er juillet 1916 - GDE du 1er au 20 juillet 1916 - Pilote de l'escadrille F 41 / AR 41 du 20 juillet 1916 au 31 décembre 1917 - Citation n° 509 à l'ordre du 32ème corps d'armée, en date du 4 août 1916 - Nommé Sergent, le 16 août 1916 - Citation à l'ordre de l'aéronautique de la 6ème armée, en date du 10 octobre 1916 - Médaille de St-Georges de Russie (4ème classe) pour sa participation à la bataille de Verdun (Meuse), le 8 mai 1917 - En mission au GDE du 10 au 12 mai 1917 - Citation n° 313 à l'ordre de la 42ème division, en date du 4 juin 1917 - Blessé à la face lors d'un capotage avion à Muizon (Aisne), le 6 juin 1917 - Citation n° 884 à l'ordre de la 2ème armée, en date du 10 septembre 1917 - Détaché au RGA du 25 octobre au 2 novembre 1917 - Nommé Adjudant, le 5 décembre 1917 - En stage à Luxeuil du 13 au 16 décembre 1917 - Détaché à Cernon, à compter du 31 décembre 1917 - Pilote de l'escadrille AR 258 du 15 janvier 1918 à février 1919 - Décoré de la Military Cross britannique, en date du 17 avril 1918 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, le 27 mai 1918 - Mis en congé de trois mois et mis à la disposition des établissements Latécoère à Toulouse, à compter du 28 février 1919 - Démobilisé par le centre spécial de démobilisation de Toulouse, le 5 août 1919 - Pendant la Grande Guerre, a piloté des avions Farman MF 11 et F 40, Sopwith 1A2, Dorand AR 1, Spad XI et XVI, Salmson 2A2, Bréguet 14A2 - Pilote des lignes aériennes Latécoére, à compter du 28 février 1919 - Siège d'exploitation et aérodrome implantés route de Revel à Toulouse - Domicilié au 14, rue des renforts à Toulouse (Haute-Garonne) - Est affecté à la ligne Toulouse - Saragosse (Espagne) - Domicilié à la Maison Latécoère, au Quartier Montaudran à Toulouse, à compter du 30 octobre 1919 - Tué au cours d'un accident aérien dans l'exercice des lignes Latécoére à Port-Vendres (Pyrénées-Orientales), le 2 octobre 1920 - La société Latécoère a baptisé une de ses vedettes "Aviateur Rodier" en son hommage en 1924 - Sources : Pam - Fiche de renseignements - CCC de l'escadrille F 41 / AR 41 - Fiche matricule conservée aux archives départementales de Paris - Journal L'Auto - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

* Citation n° 509 à l'ordre du 32ème corps d'armée du Cal René Rodier, pilote à l'escadrille F 41, en date du 4 août 1916 : "Le 24 juillet, parti en reconnaissance photographique, est descendu sur l'ordre de son observateur jusqu'à faible hauteur au-dessus des tranchées ennemies, revenant malgré un feu terrible de mitrailleuses à trois reprises à la verticale du même point jusqu'à ce que son observateur frappé à mort lui ait dit "Atterrissez"; a donné un superbe exemple de sentiment de devoir et d'esprit de sacrifice."

* Citation à l'ordre de l'aéronautique de la 6ème armée du Sgt René Rodier, pilote à l'escadrille F 41, en date du 10 octobre 1916 : "Pilote calme et plein d'entrain, adroit et courageux. Spécialiste des missions photographiques qu'il exécute avec un mépris absolu du danger. Le 22 septembre, ayant eu son avion gravement endommagé par le feu de l'artillerie ennemie, n'a quitté les lignes que lorsque sa mission a été terminée, faisant preuve d'esprit de sacrifice et d'une haute conception du devoir."

* Citation n° 313 à l'ordre de la 42ème division du Sgt René Rodier, pilote à l'escadrille F 41, en date du 4 juin 1917 : "Pilote de très grande valeur ayant déjà à son actif plusieurs actions d'éclat. Spécialiste des missions photographiques, s'est particulièrement distingué dans la période du 6 avril au 15 mai 1917, en exécutant par tous les temps et à toutes les altitudes, de nombreux réglages d'artillerie."

* Citation n° 884 à l'ordre de la 2ème armée du Sgt René Rodier, pilote à l'escadrille F 41, en date du 10 septembre 1917 : "Pilote ancien, gardant l'entrain et l'enthousiasme des premiers jours. A livré de nombreux combats et souvent ramené au terrain des avions criblés de balles et d'éclats d'obus. Viens encore de se distinguer, le 21 août, en franchissant les lignes à très faibles altitude pour suivre la progression de notre infanterie."

L'Adj René Lesech, pilote de l'escadrille DM 36, aux commandes de son Duperdussin T, va décoller pour une mission de bombardement improvisée en janvier-février 1915 - L'obus d'artillerie doté d'un empennage, qu'il emporte pour cette mission, est fixé dans une goulotte qui le maintient en position - Les origines bretonnes du pilote sont rappelées avec l'inscription "Breiz" inscrite derrière le poste de pilotage, sur le sommet du fuselage - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jérôme Médeville transmis par Philippe Thiry que je remercie pour son aide.

Adj René Paul Ernest Lesech - Né le 29 avril 1895 rue Fardel à St-Brieuc (Côtes-d'Armor) - Fils d'Ernest François Lesech (quartier maître de timonerie de la Marine) et de Pauline Victorine Bertheaume - Domiciliés au 17, rue St-Pierre à St-Brieuc (Côtes-d'Armor) - Profession avant guerre Pilote - Classé 1915 - Recrutement de St-Brieuc (Côtes-d'Armor) sous le matricule n° 2271 - Engagé volontaire pour la durée de la guerre comme pilote, au titre du 2ème groupe d'aviation, le 6 août 1914 - Brevet de pilote militaire n° 657 obtenu au centre d'aviation de St-Cyr, le 30 décembre 1914 - Pilote de la 2ème réserve d'aviation de St-Cyr - Nommé Caporal, le 9 décembre 1914 - Blessé en service commandé à Denain (Nord) - Nommé Sergent, le 2 février 1915 - Pilote de l'escadrille DM 36 du 9 octobre 1914 au 27 septembre 1915 - Blessé à la jambe et à la mâchoire au cours d'un accident d'avion à Adinkerque (Belgique), le 7 mai 1915 - Pilote de la RGAé du Bourget-Dugny du 27 septembre au 20 octobre 1915 - Pilote de l'escadrille N 37 du 20 octobre 1915 au 1er mars 1916 - Nommé Adjudant, le 21 janvier 1916 - Le 6 février 1916, en équipage avec le Cne Besnier, il part en reconnaissance - Ils sont attaqués par deux avions allemands - L'observateur est grièvement blessé par balle - Le pilote réussit à rentrer en vol plané, le moteur ayant été atteint, en survolant les tranchées ennemies à 400 mètres d'altitude - Il finit sa couse dans les barbelés mais du côté français - L'avion est très endommagé mais restera sur place jusqu'à la nuit - Vers 18 heures, on put le ramener en arrière - Le Cne Besnier est décédé des suites de ses blessures - Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'armée, en date du 26 février 1916 - Pilote du centre de réception des avions de la SFA de Chalais-Meudon du 1er mars au 2 septembre 1916 - Affecté à l'armée d'Orient, le 2 septembre 1916 - Pilote de l'escadrille N 391 / SPA 507 d'Orient du 19 septembre 1916 au 24 octobre 1917 - Pilote de l'escadrille F 385 / BR 502, le 9 décembre 1916 au 28 mai 1917 - Evacué pour paludisme sur l'hôpital de Salonique (Grèce), le 28 mai 1917 - Transféré sur l'hôpital de Nice (Alpes-Maritimes), le 6 août 1917 - Après soins et convalescence, affecté au GDE du Plessis-Belleville du 23 octobre au 18 novembre 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 81 (GC 15) du 18 novembre au 10 décembre 1917 - Pilote-moniteur de l'école de tir aérien de Cazaux du 24 décembre 1917 au 15 juin 1918 - Pilote-moniteur de l'école de perfectionnement au tir de Biscarrosse, le 15 juin 1918 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, à titre temporaire, le 26 novembre 1918 - Démobilisé, le 8 octobre 1919 - Médaille commémorative d'Orient avec agrafe "Orient" - Médaille des blessés - Médaille de l'Yser - Médaille interalliée - Profession après guerre Employé de bureau - Domicilié au 33bis, boulevard Herbet Fournet à Lisieux (Calvados), en date du 15 novembre 1919 - Affecté, dans la réserve, comme officier de complément, au 22ème régiment d'aviation de bombardement de nuit de Luxeuil (Haute-Saône), le 1er août 1920 - Marié avec Mlle Yvonne Marcelle Gabrielle Delpy à la mairie du 18ème arrondissement de Paris, le 23 novembre 1920 - Rengagé pour un an, au titre du 22ème RABN de Luxeuil (Haute-Saône), le 6 août 1921 - Démission d'officier de réserve accepté, le 9 août 1921 - Rengagé pour deux ans, le 6 août 1922 - Détaché sur l'aérodrome du Bourget-Dugny, le 25 mai 1923 - Médaille Militaire, en date du 27 septembre 1923 - Détaché à l'aérodrome d'Avord, le 27 juin 1924 - Rengagé pour deux ans au titre du 22ème RABN à Chartres (Eure-et-Loir), à compter du 6 août 1924 - Rengagé pour deux ans au titre du 22ème RABN à Chartres (Eure-et-Loir), à compter du 6 août 1926 - Dirigé sur le centre de rassemblement des isolés métropolitains de Marseille (Bouches-du-Rhône) avant son affectation au Levant, le 3 mars 1926 - Embarqué pour le Levant, le 14 mars 1926 - Débarqué, le 19 mars 1926 - Dirigé sur Rayack, le 26 mars 1926 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 25 mars 1926 avec rang du 26 novembre 1918 - Nommé Lieutenant, à titre temporaire, le 25 mars 1928, avec rang du 26 novembre 1920 - Affecté au 39ème régiment d'aviation au Levant, le 8 avril 1926 - Citation n° 657 à l'ordre du corps d'armée, en date du 24 août 1926 - Autorisé à effectuer un nouveau séjour de deux ans au Levant, le 19 mars 1928 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 13 janvier 1929 - Rapatriable en métropole, le 19 mars 1930 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 25 décembre 1929 - Autorisé à prolonger son séjour de six mois, à compter du 29 juillet 1930 - Embarqué à Beyrouth sur le navire "Théophile Gautier" pour rapatriement en métropole, le 4 février 1931 - Débarqué à Marseille (Bouches-du-Rhône), le 12 février 1931 - En congé de fin de campagne du 13 février au 3 juin 1931 - Médaille commémorative de Syrue-Cilicie - Affecté à la 2ème escadrille (traditions de la BR 104) du 31ème régiment d'aviation d'observation de Tours (Indre-et-Loir), le 4 juin 1931 - Affecté à la 1ère escadrille (traditions de la SAL 19) du 31ème régiment d'aviation d'observation de Tours (Indre-et-Loir), le 21 août 1931 - Nommé Lieutenant, à titre définitif, le 25 décembre 1931 - Condamné pour abus de confiance à 500 francs d'amende par le tribunal correctionnel de Tours -Indre-et-Loir, le 14 janvier 1933 - Remis Soldat de 2ème classe et passage dans la réserve, le 25 janvier 1933 - Domicilié rue Carnot à St-Symphorien (Indre-et-Loir), à compter du 25 janvier 1933 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 31, le 12 juin 1933 - Rayé du personnel navigant, par mesure disciplinaire, le 29 juillet 1935 - Placé en position "Sans affectation", le 9 septembre 1935 - Domicilié à Argences (Calvados), en date du 26 novembre 1935 - Est suspendu pendant un an, à compter du 14 octobre 1936, de porter ses décorations de Chevalier de la Légion d'Honneur et de la Médaille Militaire suite à sa condamnation - Décédé, le 26 mars 1959 - Sources : Registre d'état-civil (n° 173) de la ville de St-Brieuc (Côtes-d'Armor) - Registre d'état civil (mariages) acte n° 302 de la commune de Lisieux (Calvados) - Pam (2 fiches) - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales des Côtes-d'Armor - CCC de l'escadrille DM 36 / MF 36 - CCC de l'escadrille N 37 - CCC de l'escadrille N 391 / SPA 507 d'Orient - CCC de l'escadrille F 385 / 502 - CCC de l'escadrille SPA 81 - JORF - LO - Registre des décès de l'INSEE - Site Internet Geneanet - Journal "L'Ouest Eclair" - Dernière mise à jour : 13 novembre 2024.

* Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'armée, en date du 26 février 1916 : "Excellent pilote sur le front depuis le début de la campagne, a effectué de nombreux réglages d'artillerie bien que son avion ait été atteint par le feu de l'ennemi. A également à son actif de nombreux bombardements de nuit."

* Citation n° 657 à l'ordre du corps d'armée, en date du 24 août 1926 : "Officier pilote brave et modeste. Arrivé depuis peu au Levant, s'est immédiatement fait remarquer par ses qualités d'allant et d'entrain. A exécuté au cours des dernières opérations dans le Djebel Druze (région de Soueida 25 avril - 15 mai) 23 missions de liaisons et de bombardements, se distinguant aux combats des 25 avril et 15 mai."

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Photo du Slt Robert Cabaud

Slt Joseph Marie Gustave Robert Cabaud - Né le 12 octobre 1891 à St-Germain-en-Laye (Yvelines) - Fils de Jules Jean Pierre Cabaud et de Clémence Marie Thérèse Suzanne Arbelot - Domicilié au 23 bis, rue de l'Université à Paris - Engagé au 11ème régiment de Cuirassiers, le XX octobre 1910 - Nommé Sous-lieutenant, le 15 juillet 1915 - Citation à l'ordre du régiment, en date du 25 septembre 1915 - Blessé par balle, le 9 décembre 1915 - Affecté au 66ème régiment d'infanterie, caserné à Tours, le 14 juillet 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 1er juillet 1916 - Brevet de pilote militaire n° 4355 obtenu à l'école d'aviation militaire du Crotoy, le 28 août 1916 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Pau - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux - Stage de spécialisation de "Haute-Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau jusqu'au 20 décembre 1916 - Pilote du GDE du 20 décembre 1916 au 21 janvier 1917 - Pilote de l'escadrille N 37 du 21 janvier au 26 mai 1917 - Citation à l'ordre de la brigade, en février 1917 - En mission à la RGA du 25 au 28 mars 1917 - Blessé au cours d'un accident d'avion, le 15 mai 1917 - Fait prisonnier au cours d'une patrouille, aux commandes du SPAD VII n° S 292, dans les environs de Sommepy, le 26 mai 1917 - Son adversaire était probablement le le Ltn Otto Kissenberth du Jasta 16 (sa 4ème victoire) - Citation à l'ordre du corps d'armée, en juin 1917 - Il a été interné à Vouziers, puis successivement à Limburg, Landshut, Bütow, Stöhen, Burg (Allemagne) - Affecté au 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz (Moselle) - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 16 juin 1920 - Affecté, dans la réserve, au 117ème régiment d'infanterie - Domicilié au 2, rue de Gribauval à Paris 7ème (75) - Nommé Capitaine de réserve - Officier de la Légion d'Honneur , le 5 juin 1957 - Décédé au 10, rue Ernest Psichari à Paris 7ème (75), le 26 septembre 1957 - Sources : Bulletin de naissance - Liste des brevets militaires - Pam (2 fiches) - CCC de l'escadrille N 37 - LO - CICR - JORF - Bailey / Cony - Avis de décès - Dernière mise à jour : 7 novembre 2017.

Chevalier de la Légion d'Honneur du Slt Robert Cabaud au 1er régiment d'aviation, en date du 16 juin 1920 : "Pilote remarquable de bravoure et d'entrain. deux blessures. Trois citations."

 

Photo du Cne Louis Quillien

Cne Louis Joseph Marie Quillien - Né le 29 mars 1884 à Guidel (Morbihan) - Fils de Yves Marie Quillien et de Marie Françoise Angélique Goulian - Classe 1904 - Recrutement de Lorient (Morbihan) sous le matricule n° 822 - Elève du collège Saint-François-Xavier de Vannes (Morbihan) en 1900 et 1901 - Profession avant engagement Etudiant - Admis à l'école militaire spéciale de St-Cyr suite au concours de 1904 - Classé 165ème sur 296 à son admission - Engagé volontaire pour trois ans, au titre de l'école militaire spéciale de St-Cyr, à Loreint, le 24 octobre 1904 - A commencé sa formation d'officier à St-Cyr, le 27 octobre 1904 - Promotion dite "du Centenaire d'Austerlitz" - Classé 222ème sur 300 à l'issue de l'exament de sortie de l'école - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 25ème régiment d'infanterie caserné à Cherbourg, le 1er octobre 1906 - Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1908 - Brevet de pilote militaire n° 300 obtenu, le 1er juillet 1913 - Pilote de l'escadrille BL 9 du 2 août au 14 octobre 1914 - Citation collective à l'ordre de l'armée, en date du 12 septembre 1914 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 9 octobre 1914 - Affecté à la 2ème réserve d'aviation du 14 octobre 1914 au 21 janvier 1915 - Nommé Capitaine - Commandant de l'escadrille MS 37 / N 37 du 21 janvier 1915 au 3 avril 1916 - Citation n° 141 à l'ordre de l'armée, en date du 5 juin 1915 - Une victoire homologuée, obtenue en équipage avec le Ltt Pierre Saulnier d'Anchald contre l'Aviatik B II n° 707/14 abattu dans les lignes françaises aux environs de Bethelainville, le 6 juin 1915 - Les deux aviateurs allemands du Flabt 34 ont été tués - Citation n° 145 à l'ordre de l'armée, en date du 24 juin 1915 - Une victoire non homologuée contre un avion, le 29 juin 1915 - Une victoire homologuée contre un LVG C abattu dans les environs de Givry-en-Argonne, le 21 février 1916 - Les deux membres d'équipage allemands ont été faits prisonniers - Deux victoires non homologuées contre deux avions combattus dans les environs de Givry-en-Argonne, le 21 février 1916 - Citation n° 195 à l'ordre de l'armée, en date du 10 mars 1916 - Convoyage d'un avion depuis la RGA du 27 mars au 1er avril 1916 - Tué au cours d'un accident d'avion, aux commandes d'un Nieuport 11, sur le terrain de Sainte-Ménéhould, le 3 avril 1916 - Cet officier était novice sur ce type d'avion - Juste après le décollage, il est monté en chandelle à 30 mètres d'altitude - Son biplan est parti en perte de vitesse et s'est écrasé, sans que le pilote ne puisse reprendre la main - Il a été tué sur le coup - Son corps a été transféré sur l'hôpital de Sainte-Ménéhould (Marne) - Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 7 avril 1916 - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - LO - CCC de l'escadrille BL 9 - CCC de l'escadrille MS 37 / N 37 - Fiche matricule du département du Morbihan - MpF - JORF - Site Internet Geneanet - Dernière mise à jour : 3 juillet 2018.

* Citation collective à l'ordre de l'armée des Ltt Quillien, Bordes, Slt Moineau et Sgt Poggi, en date du 12 septembre 1914 : "Ont effectué avec la plus grande hardiesse des reconnaissances nombreuses et fructueuses, soumis le plus souvent au tir des canons spéciaux de l’ennemi et rapportant des renseignements très importants et précis."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Ltt Louis Quillien, pilote à l'escadrille BL 9, en date du 9 octobre 1914 : "A effectué des reconnaissances à longue portée dès les premiers jours de la mobilisation. A fait la plupart de ces reconnaissances, étant seul à bord, et a fourni des renseignements précis et fructueux. A, à l’heure actuelle, parcouru plus de 4.000 km dont la moitié au moins au-dessus du territoire ennemi et sous le feu de l’artillerie ennemi."

* Citation n° 141 à l'ordre de l'armée du Cne Louis Quillien, commandant l'escadrille MS 37, en date du 5 juin 1915 : "Ne cesse de donner des preuves de valeur et de dévouement, se réservant les plus difficiles et les périlleuses des missions données à son escadrille. Toujours le premier à partir à la poursuite des aéroplanes ennemis signalés."

* Citation n° 145 à l'ordre de l'armée du Cne Louis Joseph Quillien, commandant de l'escadrille MS 37, en date du 24 juin 1915 : "Pour l’habileté et l’audace de ses manœuvres, a mis son passager à même de soutenir à bonne portée, pendant plusieurs minutes, un combat aérien qui s’est terminé par la chute de l’ennemi."

* Citation n° 195 à l'ordre de l'armée du Cne Louis Joseph Marie Quillien, commandant l'escadrille N 37, en date du 10 mars 1916 : "Chef d’escadrille remarquable et pilote hors pair, vainqueur dans de nombreux combats aériens, notamment dans la journée du 21 février 1916 pendant laquelle il abattit un avion ennemi et força deux autres avions à atterrir. Cité 3 fois à l’ordre de l’armée."

* Citation n° 2702 à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Cne Louis Quillien, commandant l'escadrille N 37, en date du 7 avril 1916 : "Officier aviateur d'une bravoure exceptionnelle. S'est signalé en abattant, depuis le début de la campagne, quatre avions ennemis dans nos lignes. Commandant un groupe d'avions de combat dont il avait su faire une unité de premier ordre, a tenu, bien que souffrant encore des suites d'un accident d'aviation, à donner l'exemple à ses pilotes en les conduisant au combat. A trouvé une mort glorieuse au cours de la lutte."

 

Escadrille MS 37

Les deux avions de Pégoud sur le terrain de Sainte-Ménéhould en février 1915 - A l'escadrille MS 37, il a respectivement utilisé un Blériot (1914) puis à partir de janvier 1915, ce Morane-Saulnier type L - Si un lecteur possède cette CP et peut lire le numéro de l'avion, je serai intéressé qu'il me communique cet élément - Carte postale d'époque.

Départ en mission d'un équipage de l'escadrille MS 37 à bord de leur MS type L pendant l'été 1915 - De gauche à droite : Ltt Louis Maire, observateur jusqu'au 21 septembre 1915, date à laquelle il est parti en école de pilotage - Adj Noël Paolacci (pilote) nommé Adjudant, le 12 février 1915, il a été fait prisonnier au cours d'une mission, le 23 septembre 1915 - le mécancien en 1er en charge de l'entretien de cet avion - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Marcel Feierstein transmise par Lucette Delaunay et Edmonde Auberger que je remercie pour leur aide.

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Les militaires des alentours sont venus en curieux, voir les débris de l'Aviatik B II n° 707 / 14, abattu en coopération par deux équipages des escadrille MS 37 et C 18 dans les environs de Béthenlainville (Marne), le 6 juin 1915 - Ce jour là, l'équipage composé du Cne Louis Quillien (pilote) et de Ltt Pierre Saulnier d'Anchald (observateur) appartenant à l'escadrille MS 37 et celui composé du brig Maxime Lenoir (pilote) et du Ltt Pierre Rivier (observateur) appartenant à l'escadrille C 18, ont livré combat à cet avion allemand, appartenant au FlAbt 34 - Il était occupé par le Ltn Fritz Rössler (pilote) et un observateur non identifié qui ont été tués - L'observateur allemand est tombé par dessus bord pendant la chute de l'avion - Son corps a été retrouvé à 1500 mètres du point d'impact de son avion - Photo Henri Lebouc transmise par Pierre Yves Lebouc, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Escadrille MS 37

Morane Saulnier Type LA n° 27X de l'escadrille MS 27 pendant l'été 1915 - On aperçoit un Nieuport 10 dans le hangar en arrière plan - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Marcel Feierstein transmise par Lucette Delaunay et Edmonde Auberger que je remercie pour leur aide.

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Le Slt Marcel Feierstein, pilote de l'escadrille MS 37 rentre de mission avec le Morane Saulnier Type LA n° 78 pendant l'été 1915 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Marcel Feierstein transmise par Lucette Delaunay et Edmonde Auberger que je remercie pour leur aide.

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Escadrille N 37

L'équipage composé par le Sgt Georges de Geuser et du Sgt Henri Barnay pose à bord d'un Nieuport XII de l'escadrille N 37 au début 1916 - Cet avion est équipé d'une mitrailleuse Lewis fixée sur l'aile supérieure et d'une tourelle arrière montée d'une même arme (non montée pour cette photo) - Le Sgt de Geuser volait habituellement sur le Nieuport XII n° 688 en février 1916 - Observez les marquages de cet avion, une étoile vraisemblablement rouge avec une queue de comète et un dos zébré (rouge / blanc ou noir / blanc) - Photo famille de Guibert que je remercie pour son aide.

Nieuport 11 n° 522 de l'escadrille N 37 sur le terrain de Ste-Ménéhould (Marne) photographié en printemps 1916 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Marcel Feierstein transmise par Lucette Delaunay et Edmonde Auberger que je remercie pour leur aide.

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Sgt Henri Barnay, pilote de l'escadrille N 37, pose devant le Rumpler C I n° 439/15 qu'il a obligé à se poser dans les lignes françaises, au Nord-est d'Isettes, le 19 mai 1916 - Photo fond Valois de l'annexe BDIC du Musée de l'Armée des Invalides de Paris.

Sgt Henri Barnay, pilote de l'escadrille N 37, pose devant le Rumpler C I n° 439/15 qu'il a obligé à se poser dans les lignes françaises, au Nord-est d'Isettes, le 19 mai 1916 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo fond Valois de l'annexe BDIC du Musée de l'Armée des Invalides de Paris.

Nieuport 16 n° 986 du Sgt Henri Barnay, pilote de l'escadrille N 37 - C'est aux commandes de cet appareil qu'il a contraint l'équipage du Rumpler C I n° 439/15 à se poser dans les lignes françaises, au Nord-est d'Isettes, le 19 mai 1916 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo fond Valois de l'annexe BDIC du Musée de l'Armée des Invalides de Paris.

Le Cne Dumas en discussion avec le pilote allemand qui vient d'être contraint d'atterrir dans les lignes françaises par le Sgt Barnay, pilote de l'escadrille N 37, le 19 mai 1916 - Photo fond Valois de l'annexe BDIC du Musée de l'Armée des Invalides de Paris.

Sgt Henri Barnay, pilote de l'escadrille N 37, pose devant le Rumpler C I n° 439/15 qu'il a obligé à se poser dans les lignes françaises, au Nord-est d'Isettes, le 19 mai 1916 - Photo fond Valois de l'annexe BDIC du Musée de l'Armée des Invalides de Paris.

Sgt Henri Barnay, pilote de l'escadrille N 37, pose devant le Rumpler C I n° 439/15 qu'il a obligé à se poser dans les lignes françaises, au Nord-est d'Isettes, le 19 mai 1916 - Photo fond Valois de l'annexe BDIC du Musée de l'Armée des Invalides de Paris.

Nieuport 16 n° 986 du Sgt Henri Barnay, pilote de l'escadrille N 37 - C'est aux commandes de cet appareil qu'il a contraint l'équipage du Rumpler C I n° 439/15 à se poser dans les lignes françaises, au Nord-est d'Isettes, le 19 mai 1916 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo fond Valois de l'annexe BDIC du Musée de l'Armée des Invalides de Paris.

Nieuport 16 n° 986 du Sgt Henri Barnay, pilote de l'escadrille N 37 - C'est aux commandes de cet appareil qu'il a contraint l'équipage du Rumpler C I n° 439/15 à se poser dans les lignes françaises, au Nord-est d'Isettes, le 19 mai 1916 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo fond Valois de l'annexe BDIC du Musée de l'Armée des Invalides de Paris.

Sgt Henri Barnay, pilote de l'escadrille N 37, pose avec son Nieuport 16 n° 986 devant le Rumpler C I n° 439/15 qu'il a obligé à se poser dans les lignes françaises, au Nord-est d'Isettes, le 19 mai 1916 - Photo fond Valois de l'annexe BDIC du Musée de l'Armée des Invalides de Paris.

Alignement de trois Nieuport 11, 17 et 12 de l'escadrille N 37 sur le terrain d'aviation de Cachy pendant l'été 1916 - Chaque avion porte le n° de son escadrille (37) sur la partie supérieure du fuselage et une lettre code cerclée de blanc, un rappel du patronyme du pilote - La lettre "P" est très probablement la marque du Sgt Pierre Prou, pilote de l'escadrille N 37 / SPA 37 au cours de cette période - Photo collection Karim Hijazi que je remercie pour son aide.

Autographe de l'Adj Gaston Guignand à son camarade d'escadrille, le Sgt Georges de Geuser, daté du 7 juin 1916 - Guignand pose aux commandes d'un Nieuport 16 sur le terrain d'aviation de Ste-Ménéhould (Marne) - De Geuser a été tué en combat aérien dans les environs de Nurlu (Somme), le 17 septembre 1916 - Son Nieuport 16 porte l'inscription "G. Guignand" pour rappeler que cet l'avion lui était affecté - Il a été pilote de l'escadrille N 37 du 3 juin 1915 au 24 mai 1916, avant qu'il ne quitte l'unité pour la N 67 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Philippe Guillermin que je remercie pour son aide.

Vue du Nieuport XII n° 791 de l'équipage Cal André Godefroy (pilote) et MdL Jean Courtel (obs / mitrailleur) de l'escadrille N 37 posé en catastrophe dans les lignes du 26ème RI près de la Chalade, le 2 avril 1916 - Le pilote a été blessé en vol et a réussi à ramener son avion dans les lignes - Malheureusement, le réseau de barbelés a fauché le train d'atterrissage et a fait capoter le biplan - Le mitrailleur s'en est tiré sans égratignures - Photo collection Laurent Soyer du site 72ème Ri que je remercie pour son aide.

Vue du champ de barbelés qui a été fatal à la course d'atterrissage du Nieuport XII n° 791 de l'escadrille N 37 dans les environs de la Chalade, en Argonne, le 2 avril 1916 - Photo collection Laurent Soyer du site 72ème Ri que je remercie pour son aide.

Escadrille N 37

Train d'atterrissage du Nieuport XII n° 791 de l'escadrille N 37 capoté dans les lignes du 72ème RI, le 2 avril 1916 - Photo collection Laurent Soyer du site 72ème Ri que je remercie pour son aide.

Vue du Nieuport XII n° 791 de l'escadrille N 37 capoté dans les lignes du 72ème RI, près de la Chalade, en Argonne, le 2 avril 1916 - Remarque la présence sur le fuselage du chevron noir ou rouge - L'insigne du condor ne sera adopté qu'en fin de l'année 1916 - Photo collection Laurent Soyer du site 72ème Ri que je remercie pour son aide.

Epave du Nieuport 11, piloté par le Cne Louis Quillien, après son accident, sur le terrain de Sainte-Ménéhould, le 3 avril 1916 - Cet officier était novice sur ce type d'avion - Juste après le décollage, il est monté en chandelle à 30 mètres d'altitude - Son biplan est parti en perte de vitesse et s'est écrasé, sans que le pilote ne puisse reprendre la main - Il a été tué sur le coup - Photo Léon Coutière, transmise par Patrick Nicolas, son fils, que je remercie pour son aide.

Nieuport 11 n° 635 lors de sa perception par le Sgt Boillot de la N 37
Photo Collection Arnaud Carobbi que je remerci pour son aide.

Le Nieuport 12 n° 1221 de l'équipage Cal Léon Petit (pilote) et Ltt Edmond Enos (observateur) a été abattu au Nord de Binarville (Marne), le 22 juin 1916 - Leur adversaire était probablement le Ltn Ersnt Hess du FSC (sa 2ème victoire) - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Rainer Absmeier que je remercie pour son aide.

Nieuport 17 n° N 1480 de l'escadrille N 37 posé en panne sur le terrain de Froidos, où était stationnée l'escadrille F 44, en août 1916 - Le terrain de la N 37, d'où a décollé ce Nieuport, est celui de Sainte-Ménéhould, à 25 km de là - Remarquez le système de reconnaissance en vigueur à cette époque, des chevrons d'une ou plusieurs couleurs qui permettaient d'identifier les pilotes en vol - Les couleurs des bandes sont blanche et jaune pour cet appareil - La mitrailleuse Lewis, dont le tir n'est pas encore synchronisée avec le fonctionnement de l'hélice, est fixée sur l'aile supérieure - Comme l'avion va être entré dans le hangar (voir la photo suivante), la mitrailleuse a été désarmée et le chargeur d'alimentation de 47 cartouches enlevé - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Michel Barrière que je remercie pour son aide.

Nieuport 17 n° N 1480 de l'escadrille N 37 posé en panne sur le terrain de Froidos, où était stationnée l'escadrille F 44, en août 1916 - Le terrain de la N 37, d'où a décollé ce Nieuport, est celui de Sainte-Ménéhould, à 25 km de là - La mitrailleuse Lewis a été désarmée et le chargeur d'alimentation de 47 cartouches enlevé - Remarquez la casserole d'hélice censée faire gagner de l'aérodynamisme mais qui génait le refroidissement à l'air du moteur rotatif - Le capot moteur et la casserole d'hélice sont jaunes et les bandes d'identification pour cet appareil, jaune et blanche - Dans le fond de l'image, on aperçoit un Farman F 40 et un Farman F 43 de l'escadrille F 44 - Les deux avions portent la bande de fuselage spécifique de l'unité - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Michel Barrière que je remercie pour son aide.

Nieuport 17 de l'escadrille N 37 posé en catastrophe dans les lignes françaises pendant l'automne 1916 - Je ne suis pas arrivé à identifier le pilote concerné, si un lecteur possède la même photo légendée, qu'il veuille bien prendre contact avec l'auteur du site - Mon adresse est accessible en haut et en bas de la page - Remarquez le chevron (rouge ou noir) de reconnaissance en vigueur dans l'unité à cette époque - Photo droits réservés.

Nieuport 17 n° N 3315 codé "C" du Ltt Joseph Masquelier contraint d'atterrir en zone occupée par les Allemands, dans les environs d'Etalon (Somme), le 22 septembre 1916 - Le pilote a été fait prisonnier - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Thierry Foulon que je remercie pour son aide.

Capotage du Nieuport 17 (15 m2) de l'Adj Bernard d'Hendecourt, pilote de l'escadrille N 37 du 20 mars au 24 juin 1917, sur le terrain de la Noblette, le 24 juin 1917 - Le pilote, blessé, a été hospitalisé et rayé des comptes de l'unité - Photo Paul Tissier transmise par Jean-Laurent Truc que je remercie pour son aide.

Nieuport 17 n° 1729 de la N 37 portant la lettre code "G" dans un cercle noir ou rouge posé dans les lignes françaises - Il s'agit peut-être d'un des avions utilisés par Fernand Garrigou, pilote de l’unité du 3 avril 1916 au 13 mai 1917, et qui avait comme emblème personnel, la lettre "G" - Photo Ltt Louis Viossat (85ème régiment d'artillerie lourde à tracteur) transmise par Dominique Galland, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Autre photo du Nieuport 17 n° 1729 de la N 37 portant la lettre code "G" dans un cercle noir ou rouge posé dans les lignes françaises - Il s'agit peut-être d'un des avions utilisés par Fernand Garrigou, pilote de l’unité du 3 avril 1916 au 13 mai 1917, et qui avait comme emblème personnel, la lettre "G" - Photo Ltt Louis Viossat (85ème régiment d'artillerie lourde à tracteur) transmise par Dominique Galland, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Le même Nieuport 17 n° 1729 de la N 37 portant la lettre code "G", la marque de Fernand Garrigou - Sur cette photo, il est équipé d'un lance-projectiles, en toute vraisemblance le système GABA, anti-Drachen, expérimenté par l'escadrille C 43 - Remarquez les traces d'écoulement d'huile de ricin, une particularité des moteurs rotatifs - Photo Collection Bruno Tardy que je remercie pour son aide.

Autre vue du Nieuport 17 n° 1729 équipé du système GABA, anti-Drachen expérimenté par l'escadrille C 43 - Je ne connais pas la période d'utilisation de ce système - Photo Collection Bruno Tardy que je remercie pour son aide.

 

Escadrille SPA 37

Alignement de Spad VII de l'escadrille SPA 37 - Photo Robert Pagnier transmise par son petit-fils Robert que je remercie pour son aide.

Les pilotes vérifient le bon ajustement des munitions sur la bande d'alimentation - Le positionnement correct des douilles limitera considérablement le risque d'enrayage pendant les tirs - Photo La Guerre Aérienne Illustrée.

Spad VII n° S 1377 codé "IV" de l'adjudant Fernand Garrigou, pilote de la SPA 37, tué à ses commandes, le 13 mai 1917 - Son insigne personnel était alors une branche de lierre - Grièvement blessé au cours d'un combat contre trois avions allemands, il a réussi à poser son avion au Nord de Moronvillers (Marne), avant de décéder des suites de ses blessures, le 13 mai 1917 - Le pilote allemand qui a revendiqué cette victoire était le Ltn Kurt Wolff du Jasta 29 (sa 30ème victoire) - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Philippe Guillermin que je remercie pour son aide.

SPAD VII n° S 294 codé "5" du Slt Robert Cabaud après son atterrissage en zone occupée par les Allemands, dans la région de Sommepy (Marne), le 26 mai 1917 - Après un combat aérien contre le Ltn Otto Kissenberth du Jasta 16 (sa 4ème victoire), il a été contraint d'atterrir dans cette zone et a été fait prisonnier - Cabaud a été successivement détenu à Limburg, Landshut, Friburg, Bütow, Strölen (Kreis Solingen) et Giessen - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

SPAD VII n° S 294 codé "5" du Slt Robert Cabaud après son atterrissage en zone occupée par les Allemands, dans la région de Sommepy (Marne), le 26 mai 1917 - Après un combat aérien contre le Ltn Otto Kissenberth du Jasta 16 (sa 4ème victoire), il a été contraint d'atterrir dans cette zone et a été fait prisonnier - Cabaud a été successivement détenu à Limburg, Landshut, Friburg, Bütow, Strölen (Kreis Solingen) et Giessen - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

SPAD VII codé "4" de l'Adc Gazave capturé dans les environs de Labry, à mi-chemin entre Metz et Verdun, le 26 novembre 1917 - Victime d'une panne moteur, le pilote a posé son appareil près de ce village et a été fait prisonnier - Photo collection Eric Gangloff que je remercie pour son aide.

Autre photo du SPAD VII codé "4" de l'Adc Gazave capturé dans les environs de Labry, à mi-chemin entre Metz et Verdun, le 26 novembre 1917 - Victime d'une panne moteur, le pilote a posé son appareil près de ce village et a été fait prisonnier - Photo collection Eric Gangloff que je remercie pour son aide.

Spad XIII de l'escadrille SPA 37 en 1918 - L'insigne pour être plus visible a été isolé sur un fond noir - Photo collection SHD du château de Vincennes.

Le Spad VII n° 1389 codé "9" piloté par le MdL Pierre Falleur de l'escadrille N 37 posé en panne moteur en zone tenue par les Allemands, le 9 août 1917 - Le pilote a été fait prisonnier - Voir l'insigne de l'unité sur le flanc de l'appareil - Photo collection Albin Denis.

Escadrille SPA 37

Les troupes allemandes du secteur examinent le Spad VII n° 1389 de la SPA 37 posé intact, en panne moteur, le 9 août 1917 - Il était piloté par le MdL Pierre Falleur, qui a été fait prisonnier - Voir l'autre photo qui peut être associée à celle-ci - Photo collection Albin Denis.

Vue de détail du Spad VII n° 1389 codé "9" piloté par le MdL Pierre Falleur posé en panne moteur en zone tenue par les Allemands - Le pilote a été fait prisonnier - Voir l'insigne de l'unité sur le flanc de l'appareil - Photo collection Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide.

Vue générale du SPAD VII n° 1389 après sa capture et qu'il ait été convoyé vers un terrain d'aviation allemand - Il porte encore l'intégralité de ses marquages - Photo collection Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide.

Groupe de pilotes de l'escadrille SPA 37 pose devant un SPAD XIII de leur unité en 1918 - Remarquez l'insigne peint sur le fuselage - Photo Victor de Durat transmise par Guillaume de Durat, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Autre vue du SPAD VII n° 1389 codé "9" exposé sur un terrain d'aviation allemand - Il porte encore l'intégralité de ses marquages - Photo collection Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide.

Le Spad VII n° 1389 du MdL Pierre Falleur (N 37) a été transféré sur un terrain d'aviation allemand possédant un hangar à Zeppelin que l'on aperçoit dans le fond à droite, peut-être le terrain de Frescaty, près de Metz - Si un lecteur connait la réponse, veuillez prendre contact avec l'auteur du site - Photo collection Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide.

Suite à l'invitation de M. E. Petit, directeur de l'école d'aviation suisse, quatorze avions de chasse et de bombardement appartenant à l'aéronautique militaire française ont atterri sur le terrain de Lausanne - la Blécherette, le 6 avril 1919 - De droite à gauche : Sgt Serre - Sgt Louis Piron (pilote) - Ltt Piron (observateur) - Adj Yves Marie Lautredou (pilote BR 108) - Cne Branger (observateur) - Adj Emile Lhert (pilote BR 108) - Sgt Pierre Gillet (pilote BR ) - Cne Guy de Lavergne (commandant du détachement et du GB 11) - Sgt Louis Jacquot (pilote BR 131) - Cne Marcel Hugues (commandant de la SPA 95 et 12 victoires homologuées) - Ltt Pierre Claret de Fleurieu (pilote SPA 95 et 3 victoires homologuées) - Adj Louis Marot (pilote SPA 37) - Cne Robert de la Perrelle - Adj Tremblay (pilote BR 108) - Ltt Durand - Ltt François Battesti (pilote SPA 73 et 7 victoires homologuées) - Photo famille de Fleurieu que je remercie pour son aide.

Suite à l'invitation de M. E. Petit, directeur de l'école d'aviation suisse, quatorze avions de l'aéronautique militaire française ont atterrit sur le terrain de Lausanne - la Blécherette, le 6 avril 1919 - Il s'agit de la première visite d'avions militaires étrangers en Suisse - De droite à gauche : un SPAD XIII malheureusement sans marque visible - Un SPAD XIII codé "3" de l'escadrille SPA 85 - Un SPAD XIII codé "10" de l'escadrille SPA 37 - Un SPAD XIII de l'escadrille SPA 95 et deux autres SPAD, dont l'un est codé "4" - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Carte postale d'époque.

SPAD XIII n° 155X codé "10" de l'escadrille SPA 37 en 1919 - Photo collection Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide.

 

Couleurs des avions

Nieuport 17 n° N 1480 de l'escadrille N 37 en août 1916 - Dessin Alexandrer Kazakov que je remercie pour son aide.

Nieuport 17 n° 1729 de la N 37 portant la lettre code "G" dans un cercle noir ou rouge posé dans les lignes françaises - Dessin Alexandrer Kazakov que je remercie pour son aide.

Couleurs des avions

SPAD VII n° S 294 codé "5" du Slt Robert Cabaud après son atterrissage en zone occupée par les Allemands, dans la région de Sommepy (Marne), le 26 mai 1917 - Après un combat aérien contre le Ltn Otto Kissenberth du Jasta 16 (sa 4ème victoire), il a été contraint d'atterrir dans cette zone et a été fait prisonnier - Dessin Alexandrer Kazakov que je remercie pour son aide.

Spad XIII n° S 1555 codé "10" de l'escadrille SPA 37 en 1918 - Dessin David Méchin que je remercie pour son aide.

 

Photos aériennes
prises par les équipages

Photo verticale du Pt d'Ouchery, prise par l'équipage MdL Garnier (pilote) / Ltt Enos (obs) de l'escadrille N 37 pour le compte du 10ème corps d'armée, le 17 juin 1916 - Altitude de prise de vue 2600 mètres - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Florentin Ducrocq transmise par Brigitte Ballard, sa petite-nièce, que je remercie pour son aide.

Photo verticale du bois de Cernay, prise par l'équipage MdL Garnier (pilote) / Ltt Enos (obs) de l'escadrille N 37 pour le compte du 10ème corps d'armée, le 17 juin 1916 - Altitude de prise de vue 2600 mètres - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Florentin Ducrocq transmise par Brigitte Ballard, sa petite-nièce, que je remercie pour son aide.

Photos aériennes
prises par les équipages

Photo verticale du bois de Moyon, prise par l'équipage MdL Garnier (pilote) / Ltt Enos (obs) de l'escadrille N 37 pour le compte du 10ème corps d'armée, le 17 juin 1916 - Altitude de prise de vue 2600 mètres - Les trois photos présentées dans cette rubrique peuvent être assemblées - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Florentin Ducrocq transmise par Brigitte Ballard, sa petite-nièce, que je remercie pour son aide.

 

Documents en rapport

Carte du Slt Marcel Feierstein, pilote de l'escadrille MS 37, lui donnant le droit d'effectuer régulièrement les opérations postales qu'il peut avoir à accomplir lorsqu'il est en mission - Elle a été signée par le Cne Louis Quillien, commandant de l'escadrille MS 37, le 6 août 1915 et est valable toute la guerre - Photo transmise par Lucette Delaunay et Edmonde Auberger que je remercie pour leur aide.

Permis de photographier du Ltt Marcel Feierstein, commandant de l'escadrille N 37, délivré le 26 mars 1916 et valable jusqu'au 26 juin 1918 - Cliquez sur l'image pour découvrir l'autre face - Photo Marcel Feierstein transmise par Lucette Delaunay et Edmonde Auberger que je remercie pour leur aide.

CLiquez sur l'image pour découvrir l'autre face

 

 

Pièces en rapport

Gourmette du Slt Michel Joseph Laguerre - Né le 3 décembre 1891 à Téniet-El-Hâad (Algérie) - Fils de Michel Laguerre et de Victorine Schmutz - Entré en service actif (service militaire) au 3ème régiment de Zouave, le 16 octobre 1912 - Brevet de pilote militaire n° 1853 en date du 23 octobre 1915 - Pilote de l'escadrille N 37 du 16 janvier au 22 février 1916 - Tué au combat dans les environs de Le Neufourt (Meuse), le 22 février 1916 - Chevalier de la Légion d'Honneur - Croix de Guerre - Une citation à l'ordre de l'armée, le 25 novembre 1914 - Collection Norman Destexhe que je remercie pour son aide.

Entoilage de l'Aviatik B II n° 707 / 14

Morceau découpé dans l'entoilage de l'Aviatik B II (n° 707 / 14) abattu par l'équipage composé du Cne Louis Quillien (pilote) et Ltt Pierre Saulnier d'Anchald (obs), en collaboration avec un équipage de la C 18 (Brig Maxime Lenoir (pilote) / Ltt Pierre Rivier (obs), le 6 juin 1915 - L'avion allemand s'est écrasé dans les lignes françaises dans les environs de Béthelainville - L'équipage adverse était probablement le Ltn Fritz Rössler (pilote) et un observateur non identifié - Photo collection Gérard Actis que je remercie pour son aide.

 

Monuments commémoratifs
et tombes

Tombe du Ltt Henri Dagonet pilote de l'escadrille N 37 grièvement blessé en combat aérien par le Ltn Kurt Haber du FlaBt 6, le 21 juillet 1916. Décédé de ses blessures, le même jour. Repose au cimetière de la ville de Verdun (55) Photo Mikael Embry que je remercie pour son aide régulière.

Tombes du cal Léon Petit (à droite) et du Ltt Edmond Enos (à gauche) qui ont été tués, au Nord de Binarville (Marne), le 22 juin 1916 - Ce sont les Allemands que les ont mis en terre dans le cimetière du 118ème régiment de Landwehr au lieu dit "Toter Mann Mühle" en forêt  d’Argonne non loin des villages de Lançon et Binarville - Une photo de leur Nieuport 12 n° N 1221 est présenté dans la rubrique "Avions" - Leur adversaire était probablement le Ltn Ersnt Hess du FSC (sa 2ème victoire) - Photo datée du 26 juin 1916 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection CRG que je remercie pour son aide.

Tombe du Sgt Georges de Geuser, pilote de l'escadrille N 37 du 1er février au 17 septembre 1916, dans la nécropole nationale de Dompierre-Becquencourt (Somme) - De Geuser a été tué au cours d'un combat aérien, aux commandes d'un Nieuport 17, dans les environs de Miséry (Somme), le 17 septembre 1916 - Photo Yves Castelain du Souvenir Français que je remercie pour son aide.

Monuments commémoratifs
et tombes

Avis mortuaire du Ltt Henri Dagonet, pilote de l'escadrille N 37 du 16 avril au 22 juillet 1916 - Blessé au cours d'un combat aérien, le 21 juillet 1916 - Il est décédé des suites de ses blessures à l'ambulance de Wiencourt (Somme), le 22 juillet 1916 - Photos Gérard Massoni que je remercie pour son aide.

 

 

 

 

Remerciements à :

- M. Bruno Tardy pour l'envoi des photos du Nieuport 17 n° 1729.
- M. Arnaud Carobbi pour l'envoi de la photo du Nieuport 11 n° 635.
- M. Arnaud Challan-Belval pour l'envoi de la photo du Ltt Henri Dagonet.
- M. Mikaël Embry pour la transmission de la photo du Ltt Henri Dagonet.
- M. Patrice Gout pour l'envoi des photos des insignes de sa collection.
- M. Jean-Jacques Leclercq pour l'envoi des photos des insignes de sa collection.
- M. Christian Barbier fils du Cdt Bernard Barbier pour le prêt de l'insigne de son père.
- M. Laurent Pagnier pour la communication des archives de son grand-père Robert, mécanicien de la 37.
- M. Jean-François Martin pour l'envoi de la photo de la dépose de fuselage de la SPA 37.
- M. Laurent Soyer pour l'envoi des quatre photos du Nieuport XII n° 791.
- La famille de Guibert pour l'envoi de la photo du Nieuport XII du Sgt de Geuser.
- M. Jean-René Bottelin pour l'envoi des photos des insignes de sa collection.
- M. Philippe Bentresque pour l'envoi de la photo du Slt Adolphe Célestin Pégoud.
- Mme Françoise Coutader pour l'envoi des documents concernant son grand-oncle Fernand Garrigou.
- M. Gregory VanWyngarden pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. Norman Destexhe pour l'envoi de la gourmette du Slt Michel Laguerre.
- M. Gérard Actis pour l'envoi de la photo de l'entoilage de l'Aviatik B II n° 707 / 14.
- M. Jean-Pierre Amigues pour la communication des archives de Jean Amigues, son grand-père.
- M. Patrick Chevillotte pour la communication de l'ensemble des archives de la famille de Guibert.
- M. Maurice Sublet pour l'envoi de la photo de l'Adj Henri Barnay.
- M. Ronan Furic pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. Eric Gangloff pour l'envoi des photos du SPAD VII de l'Adc Gazave.
- M. Patrick Nicolas pour l'envoi des archives de Léon Coutière, son père.
- M. Jean-François Bouvier pour l'envoi des photos du fanion fabriqué par la société Proton-Capillery.
- M. Rainer Absmeier pour l'envoi des photos de sa collection.
- Mmes Lucette Delaunay et Edmonde Auberger pour la mise en communication des archives de Marcel Feierstein.
- Mme Brigitte Ballard pour l'envoi des archives de Florentin Ducrocq, son grand-oncle.
- M. Dominique Balland pour l'envoi des photos prises par Louis Viossat, son grand-père.
- M. Yves Castelain du Souvenir Français pour l'envoi des photos des tombes d'aviateurs.
- M. Thierry Foulon pour l'envoi de la photo du Nieuport 17 du Ltt Joseph Masquelier.
- M. Pierre Yves Lebouc pour l'envoi des archives d'Henri Lebouc, son grand-père.
- M. Michel Barrière pour l'envoi de la photo du Nieuport 17 n° 1480.
- M. David Méchin pour l'envoi du profil du SPAD XIII n° S 1555.
- M. Alexandrer Kazakov pour l'envoi des dessins des avions de l'escadrille 37.
- M. Thomas Hsu pour l'envoi de la photo du Slt Etienne Tsu.
- M. Philippe Guillermin pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. Karim Hijazi pour l'envoi de la photo du Nieuport 12 du Sgt Pierre Prou.
- M. Laurent Bellet pour l'envoi des photos des fanions d'escadrilles et d'escadrons conservés dans le musée da la BA 116.
- M. Philippe Bartlett pour l'envoi des photos des insignes de sa collection.
- M. Philippe Thiry pour la communication du fond d'archives de Jérôme Médeville.

Bibliographie :

- Les escadrilles de l'aéronautique militaire française - Symbolique et histoire - 1912-1920 - Ouvrage collectif publié par le SHAA de Vincennes en 2003.
- L'aviation française 1914-1940, ses escadrilles, ses insignes - par le Commandant E Moreau-Bérillon - publié à compte d'auteur en 1970.
- The French Air Service War Chronology 1914-1918 par Frank W.Bailey et Christophe Cony publié par les éditions Grub Street en 2001.
- Les "As" français de la Grande Guerre en deux tomes par Daniel Porret publié par le SHAA en 1983.
- Les Armées françaises dans la Grande Guerre publié à partir de 1922 par le Ministère de la Guerre.
- Le Fond "Valois" conservé à l'annexe BDIC du Musée de l'Armée des Invalides de Paris - Voir le lien
- Site Internet "Traditions des escadrilles de l'Armée de l'Air" de Henri Guyot - Voir le lien
- Site Internet "Les Régiments Picards en 1914-1918" de Laurent Soyer. - Voir le lien
- Site Internet "Mémoires des Hommes" du Ministère de la Défense - Voir le lien
- Site Internet "Le 72ème RI en 1914-1918" de Laurent Soyer - Voir le lien
- Site Internet " Pages 14-18 " de Joël Huret.

Si vous avez des documents écrits ou photographiques pouvant compléter les données de cette page, veuillez contacter l'auteur du site.

Escadrille 36 Escadrille 38

 

 

pas de fiche > 1918

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