Les hommes
Photo de groupe des personnels navigants de l'escadrille SPA 38 prise sur le terrain de La Noblette en mai-juin 1917 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo René Colcomb commandant la N 38 puis SPA 38 du 10 juin 1916 au 24 mars 1918, transmise par son petit-fils François que je remercie pour son aide.
Identification partielle des personnels navigants figurant sur la photo supérieure - Document transmis par Thierry Nicolo que je remercie pour son aide.
Photo de groupe de l'ensemble des mécaniciens de l'escadrille SPA 38 - Photo datant de la période de commandement du Capitaine René Colcomb du 10 juin 1916 au 24 mars 1918. On peut voir que les chiens occupaient une grande place au sein de l'unité - Au centre de l'image, Georges Madon (41 victoires), René Colcomb chef de la SPA 38, Adj Douchy (9 victoires) - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo René Colcomb transmise par son petit-fils François que je remercie pour son aide.
Prise d'armes à l'escadrille N 38 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo René Colcomb transmise par son petit-fils François que je remercie pour son aide.
Cne Marcel Boucher - Premier commandant de l'escadrille N 38 du 21 janvier 1915 au 21 février 1916 - Brevet de pilote militaire n° 55 du 11 octobre 1911
- Photo : René Colcomb transmise par son petit-fils François que je remercie pour son aide.
Cne Marcel Boucher - Premier commandant de l'escadrille N 38 du 21 janvier 1915 au 21 février 1916 - Brevet de pilote militaire n° 55 du 11 octobre 1911 - Photo : René Colcomb transmise par son petit-fils François que je remercie pour son aide.
Marcel Alfred Florentin Boucher alors qu'il était lieutenant de l'infanterie coloniale - Ce pilote a obtenu le brevet de pilote militaire n° 55 en date du 11 octobre 1911 - Carte postale d'époque dédicacée à Etampes, le 2 février 1912.
Slt Jean Vie Hyacinthe Paul Jérome Casale Marquis de Monferato - Né le 24 septembre 1893 à Olmeta di Tuda (Corse) - Fils d'Albert Casale et de Rose Vinciguerra - Entré en service actif au 8ème régiment de chasseurs à cheval en octobre 1913 - Brevet de pilote militaire n° 837 du 20 avril 1915 à l'école de Chartres - Ecole d'aviation militaire d'Avord - Pilote de l'escadrille MF 8 du 5 mai au 8 décembre 1915 - Nommé Caporal, le 5 mai 1915 - Nommé Sergent, le 21 août 1915 - Stage à l'école d'aviation militaire d'Avord du 27 août au 9 septembre 1915 - Pilote de l'escadrille N 23 du 8 décembre 1915 au 19 janvier 1916 - Pilote de l'escadrille N 67 du 19 janvier au 1er mars 1916 - Pilote de l'escadrille N 23 du 1er mars 1916 au 1er juin 1918 - Nommé Adjudant, le 16 août 1916 - Pilote de l'escadrille SPA 38 du 1er juin 1918 au 6 mars 1919 - Pilote de l'escadrille SPA 152 du 6 mars au 6 avril 1919 - CIACB à partir du 6 avril 1919 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 7 mars 1917 - Médaille Militaire, le 10 mai 1916 - Croix de Guerre - Termine la guerre avec 12 victoires homologuées - Après guerre, pilote d'essai du constructeur Blériot, bat de nombreux records du monde d'altitude (9125, 9250, 8520 mètres) et de vitesse (282 km/h) - Tué aux commandes d'un Blériot 115 quadrimoteur à Dameraucourt (Oise), le 23 juin 1923 - Photo : La vie aérienne illustrée.
Ltt Jean Charles Romatet - Né le 23 mai 1893 à Borgo (Corse) - Fils de Robert Romatet et de Marie Antoinette Valentini - Domiciliés au 1, rue Goudard à Marseille (13) - Classe 1913 - Recrutement de Marseille (Bouches-du-Rhône) sous le matricule n° 2373 - Engagé volontaire pour quatre ans à l'école spéciale militaire de Saint-Cyr, le 10 octobre 1912 - Affecté au 8ème régiment de Chasseurs à cheval, à compter du 12 octobre 1912 - Nommé Brigadier, le 13 juillet 1913 - Nommé Aspirant, le 10 octobre 1913 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 8ème régiment de Chasseurs, le 5 août 1914 - Une citation à l'ordre de l'armée, le 14 septembre 1914 - Nommé Lieutenant, le 3 septembre 1915 - Une citation à l'ordre de la 135ème division, en date du 7 décembre 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur et affecté au centre GDE du Plessis-Belleville, le 30 novembre 1916 - A obtenu son brevet d'observateur en avion, le 30 avril 1917 - Nommé éléve pilote, le 15 septembre 1917 - Brevet de pilote militaire n° 499 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Etampes, le 8 novembre 1917 - Une citation à l'ordre de l'aéronautique, le 12 novembre 1917 - Stage "Avions rapides" à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage de "Haute Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du XX décembre 1916 au 4 janvier 1917 - Pilote de l'escadrille N 38 du 6 mars au 15 janvier 1918 - Lâché sur SPAD XIII au GDE, le 7 février 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 76 du 24 février au 4 août 1918 - Citation n° 333 à l'ordre de la 5ème armée, en date du 4 juillet 1918 - Citation n° 349 à l'ordre de la 5ème armée, en date du 14 juillet 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 2 août 1918 - Quatre victoires aériennes à l'escadrille SPA 76 - Commandant de l'escadrille SPA 165 du 1er septembre 1918 au 28 mars 1919 - Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée, en date du 9 novembre 1918 - Trois victoires à l'escadrille SPA 165 - Placé en position Hors cadre aéronautique à l'entrepôt spécial d'aviation n° 2 de Nanterre, le 24 juin 1920 - Affecté au 5ème bureau de la direction de l'aéronautique, le 5 mai 1921 - Nommé Capitaine, le 25 septembre 1921 - Affecté au 2ème régiment d'aviation, le 22 mars 1922 - Nommé Adjoint au Chef de bataillon, commandant le régiment d'aviation de chasse, le 7 août 1922 - Affecté au 1er régiment d'aviation de chasse et nommé commandant de groupe, le 27 août 1922 - Affecté au 33ème régiment d'aviation, le 22 décembre 1923 - Détaché à l'état-major du Maréchal Fayolle, le 10 janvier 1924 - Affecté à l'école supérieure de guerre - Affecté au 34ème régiment d'aviation, le 18 mars 1927 - Nommé Chef de bataillon, le 24 décembre 1924 - Officier de la Légion d'Honneur, le 13 janvier 1929 - Stagiaire à l'état-major de l'aéronautique nationale, le 1er septembre 1929 - Affecté à l'inspection du matériel et des installations des forces aériennes jusqu'au 1er avril 1930 - Nommé Commandant de l'aéronautique de l'Afrique occidentale française - Embarqué à Marseille, le 19 octobre 1932 - Débarqué à Dakar, le 26 octobre 1932 - Nommé Lieutenant-colonel, le 25 décembre 1932 - Affecté à l'état-major de l'armée de l'Air, le 30 juin 1934 - Détaché au centre des hautes études aériennes en 1936 - Nommé Colonel, le 15 septembre 1936 - Rattaché admisnistrativement à la base aérienne 104 du Bourget-Dugny, le 16 octobre 1936 - Commandant par intérim de la 22ème brigade aérienne, le 1er août 1937 - Affecté auprès du Ministre de la Défense Nationale, le 3 février 1938 - Affecté au bataillon de l'air 117, le 11 février 1938 - Nommé Général de Brigade aérienne en 1939 - Nommé Général de Division aérienne en 1940 - Commandant du groupe 23 qui comprend les GC III/2 - III/7 - II/2 - I/3 - I/16 - Nommé Général de Corps aérien en 1942 - Décédé, le 15 mai 1975 - Sources : Pam - FM Bouches-du-Rhône - CCC SPA 76 - CCC SPA 165 - CCC N 38 - Dernière mise à jour : 1er septembre 2015.
* Citation n° 111 à l'ordre de l'armée, en date du 14 décembre 1914 : "A fait preuve au cours des différentes missions qui lui ont été confiées (reconnaissances, liaisons, pointes d'avant garde t d'arrière garde) de courage et de sang-froid et a eu une superbe attitude au feu."
* Croix de Guerre avec citation à l'ordre de la 135ème division, en date du 7 décembre 1916 : "Jeune officier d'une bravoure et d'un sang-froid remarquable, a ssuré le service d'observation dont il était chargé dans un poste violement bombardé et sans se soucier du danger dans aucune manière."
* Citation à l'ordre de l'aéronautique de la 5ème armée, en date du 12 novembre 1917 : "A exécuté avec succès plusieurs reconnaissances lointaines, notamment le 1er juin, 1er et 30 juillet où il a rapporté des renseignements précieux pour le commandement."
* Citation n° 333 à l'ordre de la 5ème armée, en date du 4 juillet 1918 : "Officier d'une haute valeur morale. Pilote de chasse du plus bel entrain et de la plus grande bravoure. S'est dépensé sans compter au cours de la dernière offensive. Après avoir contraint avec la patrouille un avion ennemi à atterrir, s'est immédiatement offert pour une autre mission. Le lendemain, a abattu dans nos lignes un biplace ennemi. Déjà cité trois fois à l'ordre."
* Citation n° 349 à l'ordre de la 5ème armée, en date du 14 juillet 1918 : "Pilote de chasse très adroit, d'une bravoure et d'une audace exceptionnelles. Est un exemple constant pour tous les pilotes de l'escadrille. A abattu récemment un monoplace ennemi. 2ème victoire officielle."
* Citation à l'ordre de l'armée, en date du 2 août 1918 : "A abattu récemment dans nos lignes un biplace de reconnaissance ennemi. 3ème victoire officielle."
* Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée, en date du 9 novembre 1918 : "Officier remarquable par sa bravoure et son entrain. A formé récemment une nouvelle escadrille de chasse à laquelle il a donné une magnifique impulsion. Mélé journellement de deux combats à la tête de ses pilotes pour lesquels il est un exemple constant. Le 28 septembre 1918 a remporté sa 5ème victoire en incendiant un Drachen, Six citations."
* Citation n° 4530 à l'ordre de la 6ème armée, en date du 13 janvier 1919 : "Commande une nouvelle escadrille de chasse d'une façon remarquable entrainant ses pilotes au combat. le 27 octobre 1918, à la tête de sa patrouille a abattu un avion de chasse ennemi. Le 29, en a abattu un autre sur une première ligne. Sixième et septième victoires officielles.
Adj Gustave Augustin Douchy - Né le 13 mai 1893 à Bondy (Seine-St-Denis) - Fils d'Augustin Douchy et de Marie Renault - Domiciliés au 16, rue de Paris à Bondy - Profession avant guerre Mécanicien - Classe 1913 - Recrutement du 1er bureau de la Seine sous le matricule n° 1514 - Service militaire au 1er groupe aéronautique, à compter du 28 novembre 1913 - Le 1er groupe aéronautique devient le 1er groupe d'aviation, le 1er janvier 1914 - Mécanicien affecté au service de l'Adj Gustave Poinsard, pilote de l'escadrille MF 8 du 29 janvier 1914 au 11 mai 1915 - Détaché à l'école d'aviation militaire d'Avord comme élève pilote, à compter du 11 mai 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1231 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, en date du 20 juillet 1915 - Nommé Caporal, le 28 août 1915 - Stage de perfectionnement "Avions rapides" effectué à l'école d'aviation militaire d'Avord, jusqu'au 17 septembre 1915 - Pilote du GDE du 17 septembre au 21 octobre 1915 - Brevet de pilote civil FAI n° 2514 délivré par l'Aéroclub de France et obtenu sur avion Henri Farman, le 12 novembre 1915 - Pilote de l'escadrille N 38 du 26 octobre 1915 au 26 mars 1918 - Nommé Sergent, le 21 février 1916 - Convoyage d'un avion depuis la RGA du 25 au 30 mars 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 12 juillet 1916 - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, en date du XX août 1916 - Convoyage d'un SPAD VII à la RGA du 19 novembre au 1er décembre 1916 - Nommé Adjudant, le 21 novembre 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 11 février 1917 - Convoyage d'un SPAD VII depuis la RGA du 19 mars au 20 avril 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 19 avril 1917 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 19 octobre 1917 - A remporté 9 victoires homologuées pendant son séjour à l'escadrille N 38 / SPA 38 - Affecté aux usines SEA de Suresnes, le 26 mars 1918 - Pilote d'essai du SEA 4 conçu par Marcel Bloch (futur Marcel Dassault), Henry Potez et Louis Coroller - Titulaire, à la fin de la Grande Guerre, de la Croix de Guerre avec sept palmes de bronze et une étoile de Vermeil - Après guerre, dans la réserve, il continue à voler à Orly, Saint-Cyr et Dugny-le-Bourget - Pilote de ligne sur les lignes Farman, avec Air Orient et Air France - Officier de la Légion d'Honneur, en date du 23 août 1925 - De 1926 à 1929, pilote d’essai du constructeur Wibault - Affecté, dans la réserve, au 1er groupe d'ouvriers d'aéronautique - Titulaire du certificat d'aptitude à l'emploi de chef de section - Nommé Sous-lieutenant, de réserve, à titre définitif, le 9 mai 1932 - Affecté, dans la réserve, au 39ème régiment d'aviation en Syrie, en date du 23 février 1933 - Titulaire du brevet de pilote de ligne professionnel en avril 1935 - Affecté à la base aérienne du Levant n° 139 de Rayak - Nommé Lieutenant de réserve, le 24 mai 1936 - Affecté "spécial" au Haut-Commissariat de la République française en Syrie et au Liban, en date du 25 février 1937 - Commandeur de la Légion d'Honneur, le 29 juillet 1938 - Rappelé en service actif, alors qu'il était à Beyrouth (Liban), en septembre 1939 - Affecté à la section des avions estafettes 2/139 - Démobilisé en août 1940 - Travaille ensuite pour la Irak Petroleum Compagny jusqu'au 15 janvier 1942 - Rallie des FAFL, le 15 janvier 1942, et devient le plus ancien aviateur servant dans les rangs des FAFL - Nommé Capitaine, le 1er février 1942 - Affecté au Groupe Mixte d'instruction de Damas, en juin 1942 - Rejoint ensuite l'île de Madagascar comme pilote de l'escadrille de liaison des FAFL - Demande à servir comme pilote convoyeur d'avions sur l'Atlantique Sud - Tué au cours d'un accident d'avion, à Madagascar, le 29 juillet 1943 - Au cours d'un vol de contrôle au dessus- du terrain d'Ivato (Madagascar), le Caudron Pélican immatriculé F-ANKQ décroche, tombe et vrille ey s'écrase au sol - Le Cne Douchy et le Sgt Robert, qui l'accompagnait, sont tués - Gustave Douchy repose au cimetière des Bruyères à Sèvres (Hauts-de-Seine) où il a été inhumé, le 12 août 1950 - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille SPA 38 - JORF - L'Aérophile - Les Ailes - Dernière mise à jour : 24 février 2017.
* Citation à l'ordre de l'armée du Sgt Gustave Douchy, pilote à l'escadrille N 38, en date du 12 juillet 1916 : "Pilote d'un dévouement et d'un entrain à toute épreuve, aussi adroit que courageux. A fait preuve, au cours de nombreuses reconnaissances d'armée et missions de protection du plus bel allant, livrant au delà des lignes de fréquents combats. Les 2 et 6 juillet, prenant part à une lointaine mission de protection, l'a accomplie jusqu'au bout , malgré la faiblesse de son moteur et n'en a pas moins combattu plusieurs avions ennemis."
* Citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Gustave Douchy, pilote à l'escadrille N 38, en date du 11 février 1917 : "Pilote de premier ordre, fait preuve depuis quinze mois d'un courage et d'un entrain encomparables, a abattu dans nos lignes, le 22 janvier 1917, son troisième avion."
* Citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Gustave Douchy, pilote l'escadrille N 38, en date du 19 avril 1917 : "Pilote remarquable, ayant au plus haut point le sentiment du devoir, modèle de courage et d'entrain. A attaqué, le 6 avril 1917, un Drachen ennemi et l'a descendu en flammes, remportant ainsi sa sixième victoire."
Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Gustave Douchy, pilote à l'escadrille N 38, en date du 19 octobre 1917 : "Sous-officier pilote du plus haut mérite, modèle de courage et de dévouement, depuis dix-huit mois, a donné au cours de nombreuses missions d'armées et de reconnaissances lointaines, toute la mesure de son remarquable sang-froid et d'un rare esprit de devoir, s'offrant toujours pour les tâches difficiles. A livré plus de 60 combats au cours desquels il a abattu sept avions ennemis. Le 4 septembre 1917, a remporté sa huitière victoire. Médaille Militaire pour faits de guerre. Sept fois cité à l'ordre."
* Officier de la Légion d'Honneur du pilote aviateur Gustave Douchy, en date du 23 août 1925 : "Après avoir eu une conduite des plus brillantes dans l'aviation pendant la guerre (8 citations, Croix de Guerre, Médaille Militaire, Chevalier de la Légion d'Honneur), a continué dans l'aviation civile à se signaler comme un pilote de très grande valeur. A pris part à de nombreux meetings en France et à l'étranger et ne cesse de se faire remarquer dans l'accomplissement quotidien des délicates fonctions de metteur au point et de réceptionnaire d'avions nouveaux. Compte près de 5.000 heures de vol. Chevalier du 19 octobre 1917."
Slt Hector Eugène Joseph Garaud – Mécanicien puis canonnier puis Pilote – Né le 27 août 1897 à Saint Antoine (Isère) – Avant guerre mécanicien – Engagé au 2ème groupe d’aviation de Lyon-Bron, le 14 juillet 1915 comme mécanicien – 2ème groupe d’aviation de Bron – Escadrille V 397 (future 469) du CRP comme canonnier – Ecole de Dijon (théorie + formation militaire) – Ecole de Buc (pilotage élémentaire + brevet) – Brevet de pilote militaire n° 4804 du 21 octobre 1916 à l’école d’aviation de Buc - Ecole d’Avord (formation complémentaire) – Ecole de Pau (formation chasse) - Escadrille N 313 jusqu’au 3 avril 1917 – Escadrille N 38 à partir du 15 avril 1917 – 13 victoires homologuées – Croix de Guerre – Citation à l’ordre du régiment en 12 juillet 1916 – Décédé dans un accident d’avion, le 2 avril 1940 dans la région de Montpellier – Repose au cimetière du Père Lachaise - Photo collection Maurice Sublet que je remercie pour son aide.
Photo du Slt Hector Eugène Joseph Garaud signée du 18 septembre 1918 mais réalisée bien avant - Sa croix de Guerre compte 7 palmes de bronze et deux étoiles - Les chevrons de présence signalent 2,5 années de précence au front (le 1ère pour 1 an et les suivantes pour 6 mois supplémentaires) - Photo collection Maurice Sublet que je remercie pour son aide.
Slt Hector Eugène Joseph Garaud – Mécanicien puis canonnier puis Pilote – Né le 27 août 1897 à Saint Antoine (Isère) – Avant guerre mécanicien – Engagé au 2ème groupe d’aviation de Lyon-Bron, le 14 juillet 1915 comme mécanicien – Brevet de pilote militaire n° 4804 du 21 octobre 1916 à l’école d’aviation de Buc – Différentes unités : 2ème groupe d’aviation de Bron – Escadrille V 397 (future 469) du CRP comme canonnier – Ecole de Dijon (théorie + formation militaire) – Ecole de Buc (pilotage élémentaire + brevet) – Ecole d’Avord (formation complémentaire) – Ecole de Pau (formation chasse) - Escadrille N 313 jusqu’au 3 avril 1917 – Escadrille N 38 à partir du 15 avril 1917 – 13 victoires homologuées – Croix de Guerre – Citation à l’ordre du régiment en 12 juillet 1916 – Décédé dans un accident d’avion, le 2 avril 1940 dans la région de Montpellier – Repose au cimetière du Père Lachaise - Photo : La guerre aérienne illustrée.
Le Slt Hector Garaud, l'As de la SPA 38 aux 13 victoires homologuées, pose en compagnie de son père, sur le terrain de la Melette, dans les environs de Châlons-sur-Marne en mai 1918 - Sa croix de guerre porte 8 palmes de bronze, marques d'autant de citations à l'ordre de l'armée et deux étoiles - Photo collection Maurice Sublet que je remercie pour son aide.
L'Adj Edmond Dufaur de Gavardie, pilote de l'escadrille N 12, pose avec le Nieuport 17 n° 181X sur le terrain de Vadelaincourt, le 20 octobre 1916 - Il s'agit d'un avion appartenant au détachement appartenant à l'escadrille N 38 qui a détaché 6 avions et 6 pilotes sur ce terrain du 4 octobre au 5 novembre 1916 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection annexe BDIC du Musée de l'Armée des Invalides de Paris mis en ligne par le site "Gallica" de la Grande Bibliothèque de France.
Adj Pierre Henri Edmond Dufaur de Gavardie - Né le 20 janvier 1890 à Rouen (Seine-Maritime) - Fils d'Armand Dufaur de Gavardie et de Marie Meissa - Domiciliés au 7, avenue des Célestins à Vichy - Profession avant guerre Ingénieur de l'école supérieure aéronautique de Paris - Classe 1910 - Recrutement de la Seine sous le matricule n° 3891 - Mobilisé au 45ème régiment d'artillerie, le 1er septembre 1914 - Brevet de pilote militaire n° 1169 obtenu à l'école d'aviation militaire de Pau, le 9 juillet 1915 - A l'école de Pau, jusqu'au 14 juillet 1915 - Pilote de la RGA du Bourget du 14 juillet au 13 août 1915 - Pilote de l'escadrille C 53 du 13 août 1915 au 11 février 1916 - Mission à la RGA du 18 au 25 septembre 1915 - Nommé Sergent, le 21 septembre 1915 - Pilote de l'escadrille N 12 du 11 février 1916 au 14 août 1917 - Nommé Adjudant, le 24 juillet 1916 - Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée, le 6 janvier 1917 - En mission à la RGA du 5 au 10 avril 1917 - En mission à la RGA du 2 au 6 mai 1917 - Mission à la RGA du 26 au 29 mai 1917 - Hospitalisé à Vichy, le 14 août 1917 - Croix de Guerre - Médaille Militaire - Cinq citations à l'ordre de l'armée - Deux citations à l'ordre du corps d'armée - Nommé Sous-lieutenant, le 30 août 1919 - Affecté au 4ème régiment d'aviation d'observation pour la mission en Pologne, le 10 juin 1920 - Nommé Lieutenant - Affecté au 1er régiment d'aviation, le 22 mars 1923 - Sources : Pam - CCC N 12 - CCC C 53 - JORF - Dernière mise à jour : 23 août 2015 - Photo collection Annexe BDIC du Musée de l'Armée des Invalides de Paris mis en ligne par le Site "Gallica" de la Grande bibliothèque de France.
* Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Edmond Pierre Dufaur de Gavardie, pilote à l'escadrille N 12, en date du 6 janvier 1917 : "Pilote émérite, d'un sang-froid et d'un courage hors de pair. Déjà qautre fois cité à l'ordre et médaillé militaire. Depuis sa dernière citation, a abattu dans nos lignes, un avion biplace ennemi, le 9 novembre 1916. Chargé d'une mission de bombardement à basse altitude, le 14 décembre, l'a exécutée malgré des circonstances atmosphériques très dévaforables et n'a pu regagner nos lignes qu'après un long parcours en territoire ennemi, rapportant au commandement des renseignements précieux."
Ltt Emile Marie Gustave Deviterne - Né le 31 mars 1889 à Cherbourg (Manche) - Fils de Louis Victor Octave Deviterne (militaire de carrière) et de Marie Clémentine Saltzmann - Classe 1909 - Recrutement de Versailles (Yvelines) sous le matricule n° 4577 - Engagé volontaire pour quatre ans et affecté au 7ème régiment de Hussards, le 26 septembre 1910 - Nommé Brigadier, le 11 février 1911 - Nommé Brigadier fourrier, le 21 mars 1912 - Nommé Maréchal des Logis, le 30 décembre 1912 - Réengagé pour un an, à compter du 26 septembre 1914 - Citation à l'ordre du 7ème régiment de Hussards, le 20 août 1914 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 20 novembre 1914 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 26 décembre 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur du GDE du Plessis-Belleville, le 30 mai 1916 - Observateur de l'escadrille N 38 du XXX au 18 décembre 1917 - En équipage avec le Ltt Hubert de Fels (pilote), il a livré combat à un monoplace qui n'a pas été homologué, le 8 août 1916 - Quelques instants plus tard, au cours d'un autre combat, Deviterne est blessé par trois balles, deux à la jambe gauche et une à l'oeil droit au cours d'un combat aérien - Leur adversaire était probablement l'Obltn Kurt Student de l'AOK 3 (sa 3ème victoire aérienne) - Il souffrira de séquelles de ces blessures de guerre par balles avec entrée à la face postérieure de la cuisse gauche et sortie au niveau du canal de Hunsler avec cicatrice opératoire postérieure de 15 cm - L'autre est constitué d'une cicatrice au mollet gauche avec atrophie globale de la jambe, du mollet avec grosse diminution de la force musculaire - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 11 août 1916 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 24 octobre 1916 - Passé élève pilote de l'école d'aviation militaire de Chartres, le 29 novembre 1917 - Brevet de pilote militaire n° 11.641 obtenu sur Avion Farman à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 18 février 1918 - Stage de perfectionnement "Avion rapide" à l'école d'aviation militaire d'Avord du 21 février au 4 mars 1918 - Stage de spécialisation de "Haute Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau du 4 mars au 3 avril 1918 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 3 au 29 avril 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 94 du 24 juin 1918 au 2 mai 1919 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 23 août au 12 septembre 1918 - Détaché à l'état-major d'armée du 14 octobre au 13 novembre 1918 - Détaché à Sarreguemines du 22 février au 11 mars 1919 - Commandant de l'escadrille SPA 77 du 2 mai 1919 au 1er janvier 1920 - Affecté au 2ème régiment d'aviation de chasse, le 1er janvier 1920 - Nommé Capitaine, le 25 juin 1923 - Détaché au centre d'études aéronautiques de Versailles du 1er octobre au 17 novembre 1923 - Affecté au 39ème régiment d'aviation au Levant, le 1er novembre 1923 - Affecté au 2ème régiment d'aviation, le 23 avril 1926 - Rapatrié sur le vapeur "Sphinx", le 1er avril 1926 - Débarqué à Marseille, le 7 avril 1926 - Affecté à l'état-major de la 3ème division aérienne, le 7 mars 1930 - Officier de la Légion d'Honneur, en date du 2 juillet 1932 - Nommé Commandant, le 15 décembre 1935 - Affecté au commandement du parc de la base aérienne de Hussein Dey - Photo Emile Deviterne transmise par Elisabeth Deviterne, sa petite-fille, que je remercie pour son aide - Sources : Pam - FM Yvelines - CCC N 38 - CCC SPA 94 - JORF - Dernière mise à jour : 9 janvier 2016.
* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Slt Emile Gustave Deviterne, observateur à l'escadrille N 38, en date du 11 août 1916 : "Observateur qui s'est toujours distingué par son entrain et un dévouement remarquables. Le 8 août 1916, au cours d'une reconnaissance a engagé la lutte contre deux avions de chasse ennemis. A été très grièvement blessé après avoir forcé l'un d'eux à piquer désemparé dans ses lignes."
* Officier de la Légion d'Honneur du Cne Emile Marie Gustave Deviterne de l'état-major de la 3ème division aérienne, en date du 2 juillet 1932 : "21 ans de services, 7 campagnes, 4 blessures, 7 ans de bonifications pour services aériens. Chevalier du 11 août 1916."
Slt André Jean Delorme - Né le 7 juin 1890 à Terrenoire (Loire) - Profession avant guerre Mécanicien Tourneur - Entré en service actif dans l'infanterie, le 1er octobre 1911 - Observateur d'artillerie jusqu'au 26 janvier 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1037 obtenu à l'école d'aviation militaire de Pau, le 5 juin 1915 - Pilote de l'escadrille C 56 du 21 juin au 11 octobre 1916 - Blessé le 30 juillet dans un combat aérien - Evacué sur l'hôpital de Châlons-sur-Marne du 31 juillet au 26 août 1916 - En convalescence du 27 août au 26 septembre 1916 - Rejoint l'escadrille, le 27 septembre 1916 - Pilote de l'escadrille N 38 du 11 octobre 1916 au 14 janvier 1917, date de sa mort - Décédé des suites d'un accident aérien, aux commandes d'un Nieuport 17, à l'ambulance (hôpital de campagne) 7/2, de Cuperly (marne), le 14 janvier 1917 - Chevalier de la Légion d'Honneur - Médaille Militaire - Croix de Guerre - 5 citations à l'ordre de l'armée.
* Citation à l'ordre de l'armée : "Pilote d'une rare énergie. Le 25 janvier 1916, a accompli successivement deux missions photographiques importantes. Au cours de la première, l'avion a été sérieusement atteint, et au cours de la deuxième, mis hors de service par des éclats d'obus. A exécuté cependant sa mission et combattu trois appareils allemands qui ont abandonné la lutte. Pilote d'une audace et d'un sang-froid remarquables. Prépare minutieusement et avec beaucoup d'initiative les missions qu'il exécute ensuite avec une énergie remarquable. Le 6 février 1916, est descendu à 700 mètres pour bombarder une gare importante où il a causé un incendie et une explosion. Son passager blessé, a volé plus d'une heure dans les nuages complétement perdu en pays ennemi et a réussi, à bout d'essence, à atterrir dans nos lignes. Pilote de valeur exceptionnelle. Le 29 février 1916, au cours d'une reconnaissance à longue portée, a engagé un combat rapproché avec 3 avions de chasse ennemis. Son passager étant blessé, a continué la lutte en tirant lui-même avec une mitrailleuse de secours, tout en pilotant. Grâce à son adresse, a su décourager ses poursuivants et rentrer dans nos lignes. Officier d'élite, s'est distingué par sa vaillante conduite dans l'infanterie pendant les combats du début de la campagne au cours desquels il a été 2 fois blessé. A fait preuve ensuite comme pilote en avion, des plus belles qualités de bravoure, de dévouement et d'audace. Le 28 mai 1916, après avoir exécuté un bombardement très loin en arrière des lignes, a été attaqué par un avion de chasse allemand; l'a abattu en flammes et est rentré à l'escadrille avec son appareil criblé de balles. Déjà médaillé militaire et cité 2 fois à l'ordre de l'armée. Envoyé en reconnaissance, le 18 juin 1916, a livré un premier combat à un Aviatik ennemi, l'a obligé à rebrousser chemin. Attaqué à 18 km en arrière des lignes par 3 Fokker ennemis qui le prenaient par derrière et de flanc, leur a vaillamment fait face en confiant les commandes de son appareil à son mitrailleur pour pouvoir se servir de la mitrailleuse arrière. Le mitrailleur étant mortellement blessé et tombé dans la carlingue, a repris les commandes de l'appareil et a continué à se battre. deux des appareils ennemis ayant abandonné la lutte faute de munitions, a pu, tout en pilotant, continuer à tirer derrière lui et abattre le dernier ennemi. Est rentré à l'escadrille, son mitrailleur frappé à mort, ayant lui-même ses vêtements troués par les balles, son apapreil comlétement criblé. déjà cité quatre fois à l'ordre."
MdL Guy Marc Anatole de Grosourdy, comte de Saint-Pierre - Né le 13 décembre 1893 à Paris - Fils de M. de Grosourdy et de Geneviève Potier de Courcy - Brevet de pilote de l'Aéroclub de France n° 1370 - Arme d'origine artillerie - A pris part aux combats de Verdun, d'Egypte, des Dardanelles, de Salonique, de Champagne - Brevet de pilote militaire n° 611 et date du 2 octobre 1914 - Pilote de l'escadrille N 38 à partir du 12 juillet 1916 - Tué au cours d'un combat aérien, aux commandes d'un Nieuport XI, dans les environs de Puisieux (51), le 7 septembre 1916 - Médaille Militaire à titre postume - Croix de Guerre avec 2 palmes et une étoile.
* Citation à l'ordre de l'armée : "N'hésite jamais à faire plusieurs sorties par jour, dans les régions les plus exposées; a déjà reçu de nombreux éclats de projectiles dans son avion."
* Citation à l'ordre de l'armée : "Pilote audacieux et brave, dont l'entrain égale la modestie - Le 29 juillet 1916, s'est porté spontanément au secours d'un appareil ami attaqué par deux Fokker, et les a contraints à la fuite - Le 7 septembre 1916, a trouvé une mort glorieuse en combat aérien."
Sgt Auguste Métairie, pilote de l'escadrille HF 28 et N 49 - Né le 26 mai 1891 à Villiers-Saint-Benoit (Yonne) - Entré en service actif comme élève pilote, le 8 octobre 1912 - Brevet de pilote militaire n° 382 en date du 26 septembre 1913 - 2 citations à l'ordre de la 2ème armée, le 1er décembre 1914 et de la 10ème armée, le 2 février 1915.
* Citation à l'ordre de l'armée : "Apercevant un Aviatik au retour d'une reconnaissance, s'est élancé à sa poursuite et l'aattaqué au moment où il jetait des bombes. Après l'avoir légèrement détérioré par le tir de sa mitrailleuse, s'est dirigé sur un Albatros dont il n'a évité le choc, au cours de la lutte engagée avec ce dernier, qu'au prix d'une manoeuvre qui aurait pu lui être fatale."
Sgt David Wade Guy - Né le 28 septembre 1897 à St-Louis dans le Missouri (USA) - Fils de William E. Guy et de Katherine Lemoine - A fait ses études à l'école Morristown puis à l'université de Princetown - Il a servi en france dans les American Ambulance Field Service du 19 février au 25 juillet 1917 - Pendant cette période, il a servi comme conducteur d'ambulance au SSU 15 à la côte 304 et dans le secteur du Mort Homme - Passé à l'aéronautique militaire, le 21 juillet 1917 - A fait ses différents stages dans les écoles d'aviation militaires du 1er août au 28 novembre 1917 - A obtenu le brevet de pilote militaire n° 8838 à l'école d'aviation militaire de Tours, le 23 septembre 1917 - Stage de perfectionnement de "Haute-Ecole" à l'école d'aviation de Pau - Pilote du GDE du 28 novembre au 2 décembre 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 155 du 2 décembre 1917 au 1er janvier 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 156 du 1er janvier au 1er juin 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 38 du 1er juin au 7 novembre 1918 - A abattu un Rumpler sur le secteur de la Champagne, le 1er juillet 1918 - Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'armée, en date du XXX - Nommé 1st Ltn, il intégre l'US Army Air Service, le 7 novembre 1918 - Pilote du 1st Aero Squadron (USAS) du 20 novembre 1918 au 5 janvier 1919 - Il prend part à l'occupation de l'Allemagne sur le terrain de Trèves - Il rentre aux Etat-Unis et est démobilisé à Mitchell Field, Long Island à New-York, le 14 avril 1919 - Intégre le Massachusetts Institue of Technology et termine sa formation comme ingénieur chimiste en 1922 - Il rentre à St-Louis et entre chez Monsanto Chemical Compagny comme ingénieur chimiste - Il épouse Mle Maury Howard Crawford à Paris, le 16 juillet 1923 - Il travaille ensuite à Ingersoll-Rand Corporation et plus tard au département financier du Pennsylvania Insurance Compagny - Il devient ensuite président du Wellington Foundation Inc, un fond mutuel, puis comme directeur pendant plusieurs années - Décédé à l'hôpital Byrn Mawr de Pennsylvanie, le 28 mai 1960 - Photo collection Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide - Sources : Liste des brevets militaires - Dernière mise à jour : 12 août 2017.
* Citation à l'ordre de la 4ème armée du Sgt David Guy, du 1er régiment étranger, pilote à l'escadrille SPA 38, en date du 13 juillet 1918 : "Pilote de tout premier ordre, courageux et d'un rare sang-froid; recherche toutes les occasions de combattre. Le 1er juillet a abattu dans nos lignes un biplace ennemi."
* Ses appréciations pendant son séjour à l'escadrille SPA 38 : "Fait honneur à l'aviation française pour laquelle il est une précieuse recrue. Nommé officier dans l'armée américaine, pourrait être laissé à l'escadrille 38, où il serait un aide pour ses chefs et un exemple pour ses jeunes camarades."
Ltt Robert Charles Eugène Auguste Morel - Né le 14 octobre 1886 à Exmes (Orne) - Fils de Charles Alphonse Morel et de Marie Eugénie Emilie Gosset - Domiciliés au 22, rue des Granges à Melun (Seine-et-Marne) - Profession avant service militaire Clerc de notaire - Classe 1906 - Recrutement de Falaise (Calvados) sous le matricule n° 319 - Service militaire au 7ème régiment de chasseurs à cheval, à compter du 1er octobre 1907 - Entorse au poignet gauche suite à une chute de cheval, le 2 novembre 1907 - Nommé Brigadier, le 1er avril 1908 - Nommé Brigadier Fourrier, le 25 septembre 1908 - Nommé Maréchal des Logis, le 14 mars 1910 - Dirigé sur l'école de tir au camp de Ruchard (Indre-et-Loire) en juin 1911 - Lettre de félicitations du ministre de la guerre, le 20 mars 1912 - Nommé Aspirant et détaché à Saumur pour suivre les cours de l'école d'application de cavalerie, le 1er octobre 1912 - Nommé sous-lieutenant et affecté au 4ème régiment de chasseurs à cheval, le 1er octobre 1913 - Citation n° 4017 à l'ordre du 21ème corps d'armée, en date du 2 septembre 1914 - Nommé Lieutenant, à titre définitif, le 22 février 1915 - Citation n° 2 à l'ordre du 4ème régiment de chasseurs, en date du 10 juin 1915 - Citation n° 40.315 à l'ordre de la 13ème division d'infanterie, en date du 12 novembre 1917 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 15 décembre 1917 - Stage observateur au CIAO (centre d'instruction pour l'aviation d'observation) du 25 décembre 1917 au 27 janvier 1918 - Stage de tir à l'école de tir aérien du 27 janvier au 8 février 1918 - Observateur de l'escadrille SPA 38 du 24 mars au 1er juin 1918 - Observateur de l'escadrille SPA 156 du 1er juin au 22 août 1918 - Titulaire du brevet d'observateur en avion n° 700, en date du 16 août 1918 - Observateur de l'escadrille BR 207 du 22 août 1918 au 25 août 1919 - Citation n° 1361 à l'ordre de la 4ème armée, en date du 27 août 1918 - Citation à l'ordre du 38ème corps d'armée, le 23 décembre 1918 - Affecté au groupe aéronautique n° 3 du 25 août 1919 au 1er janvier 1920 - Affecté au 5ème régiment d'aviation de Lyon-Bron, le 1er janvier 1920 - Affecté au 5ème régiment d'aviation d'observation de Lyon-Bron, le 14 avril 1920 - Brevet de pilote militaire n° 18.398 obtenu au 5ème régiment d'aviation, le 24 avril 1920 - Insigne de pilote militaire n° 15.437 remis le 17 mai 1920 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 16 juin 1920 - Affecté au 35ème régiment d'aviation d'observation de Lyon-Bron, le 1er août 1920 - Nommé Capitaine, le 13 juillet 1920 - Affecté à la 9ème escadrille du 5ème groupe du 35ème RA de Lyon-Bron, le 21 mars 1921 - Affecté au 12ème régiment d'aviation bombardement de Neustadt (Allemagne), le 8 novembre 1921 - Commandant de la 9ème escadrille du 32ème régiment d'aviation d'observation de Dijon, le 25 novembre 1921 - Nommé Adjoint au commandant du 3ème groupe du 32ème RA, le 14 mai 1922 - Nommé Adjoint au chef de corps et Cdt de la SHR, le 17 octobre 1923 - Nommé Commandant du CHR, le 7 octobre 1923 - Commandant de la 12ème escadrille du 32ème RA, le 1er août 1926 - Nommé commandant temporaire du 1er groupe du 32ème RA, en remplacement du Cne Vercheuin, décédé, le 15 décembre 1926 - Conserve ce commandement à titre transitoire et exceptionnel, à compter du 10 janvier 1927 - Rapatrié en France avec le régiment, le 23 octobre 1928 - Nommé Chef de bataillon, le 25 décembre 1928 - Désigné pour suivre le cycle d'instruction des commandants à Versailles du 3 au 16 avril 1929 - Puis les cours communs à Mailly du 17 avril au 1er mai 1929 - Puis les cours communs à Versailles du 2 au 18 mai 1929 - A accompli le cycle "cours d'armes" à Versailles du 3 au 24 décembre 1929 - A accompli le cycle d'instruction de Versailles du 23 mai au 22 juin 1930 - Officier de la Légion d'Honneur, en date du 2 juillet 1932 - Affecté à la 12ème escadre de bombardement, le 1er octobre 1932 - Affecté provisoirement à l'état-major de la 12ème escadre lourde de défense, le 1er septembre 1933 - Cours d'officiers supérieurs au centre d'études de l'armée de l'Air du 19 février au 24 mars 1934 - Nommé Lieutenant-colonel, le 25 septembre 1934 - Affecté à la base aérienne n° 111, le 29 octobre 1934 - Affecté à la 11ème escadre d'aviation lourde de défense, le 25 octobre 1934 - En prend le commandement, le 1er décembre 1934 - Directeur de l'entrepôt spécial d'aviation n° 4, le 15 mars 1936 - Directeur de l'entrepot de l'armée de l'Air n° 303, le 13 mai 1937 - Commandant du bataillon de l'air n° 102 de Dijon, le 3 janvier 1939 - Passe au bataillon de l'air 108, suite à la dissolution du bataillon de l'air 102, le 16 octobre 1939 - Affecté à l'état-major de la 1ère région aérienne de Dijon, le 19 novembre 1939 - Démobilisé par la base aérienne de Montlucon, le 20 août 1940 - Domicilié au 4, chaussée de Sillon à Saint-Malo (Ille-et-Vilaine) - Désigné chef d'état-major de la 1ère région aérienne, le 16 mars 1940 - Affecté à l'état-major opérationnel, 3ème région aérienne, le 26 mai 1940 - Directeur du parc de la base aérienne principale de Montlucon, le 7 juillet 1940 - Replacé en congé du personnel navigant, le 20 juin 1940 - Démobilisé par la base aérienne de Montlucon, le 20 août 1940 - Domicilié au 4, chaussée de Sillon à P. Mals (Ille-et-Vilaine), à compter de cette date - Admis à la retraire, le 14 octobre 1944 - Sources : Pam - Etats des services - Fiche matricule du département du Calvados - JORF - Dernière mise à jour : 12 novembre 2016.
* Lettre de félicitations du Ministre de l'intérieur, en date du 20 mars 1912 : "Pour le dévouement dont il a fait preuve les 12 et 13 septembre 1911 dans des circonstances difficiles."
* Citation n° 17 à l'ordre du 21ème corps d'armée, en date du 2 septembre 1914 : "S'est fait remarquer dans de nombreuses et périlleuses reconnaissances."
* Citation n° 2 à l'ordre du 4ème régiment de chasseurs, en date du 10 juin 1915 : "A pendant plus de six mois au service des mitrailleuses, dans les tranchées de 1ère ligne, déployé une ardeur, un entrain, un courage remlarquable."
* Citation n° 4315 à l'ordre de la 13ème division d'infanterie, en date du 12 novembre 1917 : "Commande brillamment sa section de mitrailleuses, a su obtenir un maximum de rendement de son unité. A donné les preuves d'un dévouement sans bornes."
* Citation n° 1361 à l'ordre de la 4ème armée, en date du 27 août 1918 : "Officier de grande valeur, observateur d'armée joignant à des connaissances étendues, un mépris absolu du danger. Ne se laissant arrêter, ni par les fatigues des vols à haute altitude, ni par la présence des avions de chasse ennemis. A poussé des reconnaissances jusqu'au 80 km dans les lignes adverses. Par la précision de ses observations par la fréquence de ses missions photographiques, a permis au commandant de suivre dans toutes les phases les préparations de l'offensive allemande."
* Citation à l'ordre du 38ème corps d'armée du Ltt Robert Morel, observateur à l'escadrille BR 207, le 23 décembre 1918 : "Brillant officier qui s'est constamment distingué par sa bravoure joyeuse et plus belle conscience. Au cours des opérations de juillet à novembre 1918, a exécuté avec autant d'intelligence que d'endurance vingt missions à plus de 30 kms dans les lignes ennemies a livré plusieurs combats sévères et le 22 août a probablement abattu un de ses adversaires, le11 août et le 7 septembre avec un merveilleux mépris du danger, a poussé deux reconnaissances photographiques à 100 km dans les lignes allemandes et a rapporté des cliché du plus haut intérêt."
* Chevalier de la Légion d'Honneur du Ltt Robert Charles Eugène Auguste Morel, au 35ème régiment d'aviation, en date du 16 juin 1920 : "Après s'être brillamment conduit dans la cavalerie, est devenu un observateur de premier ordre, spécialiste des reconnaissances lointaines. Cinq citations."
* Officier de la Légion d'Honneur du Chef de bataillon Robert Charles Eugène Auguste Morel, du 12ème régiment d'aviation, en date du 2 juillet 1932 : "24 ans de services, 9 campagnes, 1 citation, 7 ans de bonifications pour services aériens. Chevalier du 16 juin 1920."
Cne Félix Pierre Lecoq - Né le 19 juin 1883 à Teilhet (Puy-de-Dôme) - Fils d'Henri Lecoq et de Madeleine Edith Moëlla Zikel - Domicilié à Dou Loradou par Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) - Profession Rentier - Classe 1903 - Recrutement de Riom (Puy-de-Dôme) sous le matricule n° 1619 - Appelé pour effectuer son service militaire au titre du 16ème régiment d'artillerie, le 15 novembre 1904 - Nommé Brigadier, le 19 avril 1905 - Nommé Maréchal des Logis, le 19 octobre 1905 - Fin de service militaire et passage dans la disponibilisté, le 12 juillet 1907 - Rengagé pour deux ans au 10ème régiment de chasseurs à cheval, le 16 octobre 1907 - Nommé Brigadier, le 17 octobre 1907 - Nommé Brigadier fourrier, le 31 mars 1908 - Nommé Maréchal des Logis, le 16 octobre 1909 - A obtenu le certificat d'aptitude à l'emploi de chef de peloton - Rengagé pour deux ans comme brigadier au titre du 30ème régiment de dragons, le 1er février 1911 - Nommé Maréchal des logis, le 4 février 1911 - Nommé Maréchal des logis fourrier, le 1er octobre 1911 - Nommé Maréchal des logis, le 11 février 1912 - Rengagé pour un an, à compter du 1er février 1913 - Nommé Aspirant, le 1er octobre 1913 - Nommé Sous-lieutenant, le 1er octobre 1913 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 15 mars 1915 - Observateur de la RGA - Citation à l'ordre de la brigade, le 1er mai 1915 - Nommé Lieutenant, le 5 mai 1915 - Affecté au 7ème régiment de Cuirassiers - Observateur de l'escadrille MF 40 du XX juin au 6 août 1915 - Observateur de l'escadrille MS 38 / N 38 du 6 août 1915 au XXX - Citation à l'ordre de l'armée, le 19 octobre 1915 - Envoyé comme élève pilote à l'école d'aviation militaire du Crotoy - Brevet de pilote militaire n° 2793 obtenu à l'école d'aviation militaire du Crotoy, le 29 février 1916 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux - Stage de spécialisation à l'école d'aviation militaire de Pau - Affecté au 11ème bataillon de chasseurs à pied, le 28 février 1917 - Affecté au 4ème régiment d'infanterie, le 8 juillet 1917 - Nommé Capitaine à titre temporaire, le 18 juillet 1917 - Citation à l'ordre de la division, le 2 décembre 1917 - Commandant de l'escadrille SOP 273 du 4 février au 16 juillet 1918 - Blessé et évacué - Affecté à l'inspection technique de l'aéronautique à Paris - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 21 octobre 1918 - Rentré de convalescence, le 16 janvier 1919 - Affecté à l'aéronautique de l'armée française du Levant, le 10 novembre 1919 - Affecté au 1er régiment d'aviation d'observation, le 1er janvier 1920 - Affecté au 4ème régiment de cuirassiers, le 6 mars 1920 - Affecté par changement de numérotation au 31ème régiment d'aviation d'observation, le 1er août 1920 - Affecté au 35ème régiment d'aviation (aéronautique de l'armée du Levant), le 21 août 1920 - Nommé Capitaine à titre définitif, le 24 mars 1922 - Passé à l'infanterie, le 24 mars 1922 et reste affecté à l'inspection technique de l'aéronautique à Paris - Passé dans la réserve spéciale, à compter du 31 décembre 1923 - Passé à l'entrepot spécial d'aviation n° 3 à Nanterre, le 14 janvier 1924 - Pension provisoire de 35 % pour séquelles de fracture du col du fémur droit avec raccourcissement du membre de 2 cm, limitation de l'abduction de la cuisse à 45° suite à disjonction de l'articulation sacro-iliaque gauche, séquelles de tracture de l'humérus gauche au 1/3 moyen, limitation de l'adjuction et de la propulsion et sclérose pulmonaire droite par la 6ème commission de réforme de la Seine, le 29 janvier 1924 - Pension provisoire de 35 % maintenue par la 2ème commission de réforme de la Seine, le 17 octobre 1925 - Pension provisoire de 35 % maintenue par la 4ème commission de réforme de la Seine, le 29 février 1928 - A accompli une période d'exercices à l'inspection technique de l'aéronautique du 26 août au 30 septembre 1929 - A accompli une semaine de période à l'entrepot spécial d'aviation n° 3 du 26 octobre au 30 novembre 1931 - Décédé à Clermont-Ferrand, le 20 janvier 1934 - Photo datant de sa période de commandement de l'escadrille SOP 273 du 4 février au 26 juillet 1918 - Collection Thierry Nicolo que je remercie pour son aide. - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille MF 40 - Fiche matricule conservée aux archives départementales du Puy-de-Dôme - Dernière mise à jour : 10 janvier 2020.
* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Cne Félix Pierre Lecoq au 7ème régiment de cuirassiers, pilote aviateur, en date du 21 octobre 1918 : "Officier brave et dévoué, qui n'a cessé de se prodiguer depuis le début de la campagne, dans la cavalerie, dans l'infanterie et dans l'aviation. Deux blessures. Trois citations."
De gauche à droite, Ltt Charles Borzecki (obs) et le Cne Gérard Amanrich (pilote), des anciens de l'escadrille N 62, photographiés lors de leur affectation au CIACB de Perthes en 1918 - Photo famille Amanrich que je remercie pour son aide.
Cne Gérard Albert Amanrich - Né le 8 avril 1892 au 16, rue Maximilien Sébastien Foy à Perpignan (Pyrénées-Orientales) - Fils de Gérard Amanrich (Chef d'escadrons [Cdt] à l'état-major de la 32ème division d'infanterie à Perpignan) et de Marie Juste Marguerite Joséphine Sauvy - Domiciliés au 16, rue Foy à Perpignan (Pyrénées-Orientales) - A passé le concours de l'école militaire de St-Cyr en 1910 - Classe 1912 - Recrutement de Perpignan (Pyrénées-Orientales) sous le matricule n° 695 - Engagé volontaire pour quatre ans, au titre du 1er régiment de Dragons, le 10 octobre 1910 - Nommé Brigadier, le 21 mars 1911 - Elève de l'école militaire spéciale de St-Cyr, le 12 octobre 1911 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 25ème régiment de Dragons, le 1er octobre 1912 - Affecté au 15ème régiment de Dragons, le 1er mai 1914 - Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1914 - Citation à l'ordre de la 4ème armée en date du 10 octobre 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 15 mars 1915 - Formation d'observateur en aéroplane du 15 au 27 mars 1915 - Observateur de l'escadrille MF 40 du 27 mars au 5 août 1915 - Observateur de l'escadrille N 38 du 5 août au 1er décembre 1915 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 19 octobre 1915 - Passé élève pilote de l'école militaire du Crotoy, le 1er décembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2824 à l'école du Crotoy, le 5 mars 1916 - Stage de perfectionnement à l'école militaire d'aviation de Pau, jusqu'au 25 juillet 1916 - Pilote de l'escadrille N 62 du 9 novembre 1916 au 2 juillet 1917 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 7 mai 1917 - Commandant de l'escadrille N 151 / SPA 151 du 2 juillet 1917 au 21 mai 1918 - En stage au GDE du 3 au 22 août 1917 - En stage du 18 décembre 1917 au 4 janvier 1918 - Nommé Capitaine, à titre temporaire, le 1er janvier 1918 - Affecté, comme instructeur, au CIACB de Perthes, le 21 mai 1918 - Nommé Capitaire, à titre défintif, le 25 mars 1919 - Placé en position "Hors cadre aéronautique", le 25 mars 1919 - En occupation des pays rhénans du 24 octobre au 1er décembre 1919 - Affecté au 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz, le 1er janvier 1920 - Occupation des pays rhénans du 11 avril au 24 mai 1920 - Commandant d'un groupe d'escadrilles en 1921 - Occupation des pays rhénans du 11 mai au 15 juin 1921 - Affecté au 33ème régiment d'aviation, le 8 décembre 1923 - Cette mutation a été annulée - Réintégré dans l'arme de la cavalerie et affecté au 30ème régiment de Dragons, le 8 janvier 1924 - Affecré au 4ème régiment de Cuirassiers, le 22 mai 1926 - Affecté à l'état-major de la 1ère brigade de Cuirassiers, le 8 octobre 1927 - Chagement de désignation de l'unté qui devient la 10ème brigade de cavaleire, le 25 février 1929 - Nommé Chef-d'état-major de la 10ème brigade de cavalerie , le 5 mai 1929 - Marié avec Mlle Georgette Emilie Eymesy à Grenoble (Isère), le 11 décembre 1930 - Nommé Chef d'escadron (Cdt), le 20 juin 1933 - Affecté au 9ème régiment de Cuirassiers, le 20 septembre 1933 - Affecté au 11ème régiment de chasseurs, le 7 décembre 1935 - Nommé Lieutenant-colonel, le 1er septembre 1939 - Affecté au dépôt de cavalerie n° 29, le 23 décembre 1939 - Blessé en service commandé, le 12 février 1941 - Grade d'Officier de la Légion d'Honneur, en date du 13 décembre 1938 - Proposé pour le maintien en activité et pension temporaire de 30 % pour séquelles de fracture du fémur droit et raccourcissement du membre inférieur droit de 4 cm par la commission de réforme de Toulouse (Haute-Garonne), le 19 octobre 1945 - Pension définitive pour séquelles de fracture du fémur droit au 1/3 supérieur, gros cal saillant, raccourcissement de 4 cm du membre inférieur, raideur du genou à 45°, Amyotrophie de 30 cm, névralgie sciatique gauche suite à blessure en service commandé du 12 février 1941 par le commission de réforme de Toulouse (Haute-Garonne), le 25 octobre 1950 - Domicilié à la Peyrane, commune de Castres (Tarn), à compter du 25 octobre 1950 - Décédé à Castres (Tarn), le 11 janvier 1956 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 273) de la ville de Perpignan (Pyrénées-Orientales) - Pam - LO - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales des Pyrénées-Orientales - CCC de l'escadrille MF 40 - CCC de l'escadrille N 38 - CCC de l'escadrille N 62 - CCC de l'escadrille N 51 / SPA 151 - JORF - Dernière mise à jour : 9 novembre 2024.
* Citation à l'ordre de la 4ème armée en date du 10 octobre 1914 : "A toujours été à la place d'honneur sous le feu. En reconnaissance aux bords de la Seille, le 4 septembre, a pénétré au galop dans un village et ayant eu un des ses hommes grièvement blessé, s'est arrêté pour le fixer sur sa selle et l'a ramené malgré un feu violent en le soutenant avec l'aide d'un autre cavalier."
* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Gérard Amanrich, observateur à l'escadrille N 38, en date du 19 octobre 1915 : "Observateur à une escadrille d'armée, y a fait preuve des plus belles qualités militaires dans l'exécution d'un grand nombre de reconnaissances et de chasse d'avions ennemis. A eu son appareil plusieurs fois atteint par des projectiles ennemis."
Photo du Ltt Charles Micheletti
Ltt Auguste Charles Sylvestre Micheletti - Né le 1er janvier 1890 au lieu-dit Castagno à Bastia (Haute-Corse) - Fils de Jérôme Micheletti (pharmacien décédé en 1895) et de Marie Elisabeth Marina Guasco - Ils ont eu 4 enfants ; Charles (1890), Xavier, Michel (1888) et Anne-Marie (1895) - Veuve, sa mère était domiciliée au 24, rue Falguière à Paris, en 1910 - Classe 1910 - Recrutement du 3ème bureau de la Seine sous la matricule n° 1194 - Engagé volontaire pour cinq ans, au titre du 13ème régiment de cuirassiers, le 22 septembre 1911 - Nommé Brigadier, le 26 septembre 1912 - Détaché au 32ème régiment de Dragons jusqu'au 30 septembre 1915 - Participé aux combats de Pagny-sur-Moselle en août 1914, puis à la retraite et la bataille de la Marne - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 26 août 1914 - Lettre de félicitations émise par le Lcl Lejeune, commandant le 276ème régiment d'infanterie, le 28 août 1914 - Blessé par une balle de Schrappnell dans la tête, au niveau de l'arcade droite et des sinus maxiliaires du même côté, à Soissons, le 13 septembre 1914 - En plus, il a reçu des éclats d'obus qui lui ont brisé le 3ème métacarpien de la main droite et son cheval a été tué sous lui - Citation à l'ordre du corps d'armée, en date du 14 septembre 1914 - Hospitalisé et convalescence du 13 septembre 1914 au 15 mai 1915 - A combattu dans les tranchées tenues à Notre-Dame de Lorette et au Cabaret Rouge de mai à septembre 1915 - Officier de liaison à la 77ème division d'infanterie pendant les attaques de Souchez, jusqu'au 37 octobre 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 1er octobre 1915 - Formation d'observateur - A la RGAé jusqu'au 2 novembre 1915 - Observateur de l'escadrille N 57 du 2 novembre au 26 décembre 1915 - A participé à la bataille d'Artois - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 26 décembre 1915 - Parti à l'école militaire d'aviation d'Etampes, le 26 décembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2911 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Etampes, le 11 mars 1916 - Stage de perfectionnement - Pilote de la RGAé, jusqu'au 16 juin 1916 - Pilote de l'escadrille N 26 du 16 juin au 3 septembre 1916 - A effectué sa première mission à l'escadrille N 26, un vol de protection et patrouille de la région Nesles, Roye, Guiscard, aux commandes de Nieuport N 1150, le 26 juin 1916 - A volé ensuite avec le Nieuport 17 n° N 1521 - A participé à la bataille de la Somme - Pilote de l'escadrille N 38 du 3 au 30 septembre 1916 - Désigné pour la Mission Française en Roumanie commandée par le Général Berthelot - Pilote puis commandant de l'escadrille N 1 de la Mission Française en Roumanie du 8 octobre 1916 au 11 juin 1918 - Nommé Lieutenant, à titre définitif, le 20 juin 1916 - Blessé par un traumatisme au genou droit lors d'un accident d'avion, après un combat aérien à Ouesti (Roumanie), le 8 avril 1917 - Commandeur de l'ordre de Saint-Stanislas de Russie, le 16 juillet 1917 - Chevalier avec glaives de Saint-Vladimir de Russie , le 24 juillet 1917 - Citation de la mission française de Roumanie, le 26 septembre 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 30 septembre 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 29 novembre 1917 - Chevalier de l'étoile de Roumanie, en date du 5 décembre 1917 - Nommé Commandant de l'escadrille N 1 de Roumanie en décembre 1917 - Affecté à l'école militaire d'aviation de Châteauroux-Vineuil - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 28 décembre 1918 - Adjoint technique du général Graziani de l'armée du Danube, jusqu'au 15 mai 1919 - Croix de Guerre roumaine, en date du 1er août 1919 - Affecté, dans la réserve, au titre du 4ème régiment de chasseurs d'Afrique du 17 mai 1919 - En Afrique du 16 mai au 21 août 1919 - Démission de l'armée acceptée par décision présidentielle, le 21 août 1919 - Pilote des lignes aériennes Latécoère - Domicilié au domaine de Poeni Parincea, distict de Bacan (Roumanie), à compter de cette date - Marié avec Mlle Stella Girdlestone - Ils ont eu ensemble deux garçons, Michel et Gabriel - Affecté, dans la réserve, au 2ème régiment d'aviation, en date du 17 octobre 1922 - Domicilié au 48, rue de la République à Marseille, à compter de février 1923 - Domicilié au 11, place de la Bourse à Marseille (Bouches-du-Rhône) - Délégué comme chef d'escale des Lignes Aériennes Latécoère - A organisé le 1er bureau de poste aérienne sur Marseille - Administrateur délégué de la Société Marseillaise de Navigation Aérienne (SMNA) - La SMNA devient la Société provençale de Construction aéronautiques (SPCA) en juin 1925 - A fait traverser la Méditerrannée à l'hydravion trimoteur SPCA type 63 "Meteore" n° 1 (F-AIFN), le 21 septembre 1926 - Il a été construit sous sa direction sans subvention de l'état - Troix exemplaires ont été construits - Maintien dans les cadres de réserve et proposé pour une pension temporaire de 20 % pour séquelles d'une blessure par balle de schrapnell à l'os malaire droit par la commission spéciale de réforme de Marseille, en date du 17 décembre 1926 - A fondé le premier salon internationnal de l'aviation à Marseille (Bouches-du-Rhône) en juin et juillet 1927 - A été commissaire général de ce salon - A obtenu des Etats-Unis l'accord pour l'exploitation des lignes aériennes transatlantiques par les Açores et les Bermudes, dont il avait fait toutes les études - Grade d'officier de la Légion d'Honneur, en date du 12 août 1927 - Domicilié au 19 ter, quai Galliéni à Suresnes - Cet hôtel particulier a été détruit par le feu, le 3 mai 1930 - Maintien dans les cadres de réserve et proposé pour une pension temporaire de 45 % pour reliquat de plaie pénétrante de la région molaire droite, perte de 6 dents, surdité totale de l'oreille droite par la 3ème commission de réforme de la Seine, en date du 3 novembre 1930 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 2 - Domicilié au 1, avenue de la Belle Gabrielle à Suresnes, à compter du 5 février 1931 - Cesse de faire partie du personnel navigant, le 10 septembre 1931 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 52, le 14 janvier 1933 - Domicilié au 1, avenue de la Belle Gabrielle à Suresnes, à compter du 8 avril 1933 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 3, le 14 avril 1933 - Classé dans les cadres de réserve sédentaire - Maintien dans les cadres de réserve et proposé pour une pension temporaire de 35 % pour hyperacousie droite suite d'une blessure par balle de Schrapnell et séquelle de blessure par balle du massif facial gauche, raideur serrée métacarpien par la 3ème commission de réforme de la Seine, en date du 3 août 1936 - Rappelé à l'activité, par la mobilisation générale, au bataillon de l'air 103, le 2 septembre 1939 - Rayé des cadres, à compter du 15 octobre 1939 - Est entré dans la résistance, le 25 juin 1940 - Etait l'officier adjoint du Cdt Treff sur la base aérienne de Salon-de-Provence - A abrité jusqu'à 32 réfractaires au STO (service du travail obligatoire) dans sa propriété du château de Pratz, sur la commune de Montrem (Dordogne) - A été arrêté et emprisonné par la Gestapo, le 19 mars 1944 - A été libéré de prison - Au moment de la libération, il s'est mis à la disposition du groupe "Bir-Hakeim", composé des groupes "Marcel", "Cyrano" et Rolland" - La bataille eut lieu aux environs de St-Astier, les 18 et 19 août et Montancieux, le 20 août 1944, à 1.500 mètres de son domaine - A vendu son château à la colonie de vacances de la ville de Choisy-le-Roi en 1944 - Domicilié Villa "Bella-Vista", avenue de Tignes à Le Cannet (Alpes-Maritimes) de 1945 à 1949 - Marié avec Mlle Marcelle Marie Germaine Charlotte Houzelot à la mairie du 8ème arrondissement de Paris, le 12 janvier 1948 - Ils ont eu ensemble une fille, Claire - Domicilié au 14, rue de l'aviation française à Casablance (Maroc), à compter du 16 octobre 1948 - Domicilié au 15, rue Campagne-1ère à Paris 14ème pendant 6 ans - Jugement de divorce prononcé par le tribunal civil de la Seine, le 6 mai 1955 - Domicilié ensuite au "Clos de la Merlette", chemin du Moulin à Chambors (Oise), à partir de 1959 - Bénéficie d'une pension d'invalidité de 100 % pour surdités du 4ème degré des deux côtés, bourdonnements incessants avec retentissement sur le psychisme, vertiges, tendance à la chute, troubles de la marche, subflexion permanencte du médius droit et reliquat de plaie pénétrante de la région malaire, à compter du 24 septembre 1958 - Grade de Commandeur de la Légion d'Honneur, en date du 29 juillet 1959 - Pension d'invalidité de 100 % + 12 % pour surdité totale bilatérale avec vertiges avec chute survenant fréquemment, bourdonnement par la commission de réforme d'Amiens, en date du 9 mai 1962 - Décédé, le 22 décembre 1965 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 3) de la ville de Bastia (Haute-Corse) - Liste des brevets militaires - PAM (2 fiches) - CCC de l'escadrille N 57 - CCC de l'escadrille N 26 - Carnet d'emploi du temps de l'escadrille N 26 - LO - Fiche matricule du 3ème bureau de la Seine conservée aux archives départementales de Paris - JORF - Journal "L'Oeuvre" - Journal "La dépêche algérienne" - Revue "L'Aéronautique" - Dernière mise à jour : 5 septembre 2023.
* Lettre de félicitations émise par le Lcl Lejeune, commandant le 276ème régiment d'infanterie, en date du 27 août 1914 : "J'ai l'honneur de vous faire connaitre que le maréchal des logis Charles Micheletti, faisant partie du peloton laissé à Pont-à-Mousson, a fait le 26 août, une reconnaissance qui dénote chez ce sous-officier du courage, du sang-froid et de l'intelligence. Chargé d'aller faire une reconnaissance à Pagnye-sur-Moselle, qui est l'objet journellement des incursions de petits détachements ennemis, il a laissé ses hommes et ses chevaux embusqués derrière une ferme situés à 2 km de la localité, a passé des effets civils empruntés au fermier, par dessus des effets militaires, est entré dans la ville et s'est rendu à la mairie pour y prendre tous les renseignements qui nous étaient nécessaires. Pendant qu'ils se trouvait à la mairie, plusieurs cavaliers s'y sont présentés et, fort heureusement pour lui, n'ont pas cherché à entrer dans la pièce où il s'était réfugié. Je l'ai bien un peu grondé par son audace qui,dans ce cas était un peu exagérée; mais comme il n'avait pas à apprécier la valeur des renseignements que je l'avais chargé d'aller chercher, je n'ai pu, en résumer, que le féliciter cordialement."
* Citation à l'ordre du corps d'armée du Slt Charles Micheletti, en date du 14 septembre 1914 : "Commandant un peloton du 6ème escadron, le 13 septembre, à la Montage de Paris, a été grièvement blessé et n'a consenti à se laisser panser qu'après avoir assuré le ralliement de son peloton."
* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Charles Micheletti, commandant l'escadrille N 1, en date du 30 septembre 1917 : "Pilote de chasse plein d'ardeur, vole depuis de nombreux mois dansla région difficile des Carpathes. A soutenu brillament de très nombeux combats mettant toujours es ennemis en fuite, bien qu'ils fussent supérieurs en vitesse en en armement. Le 21 septembre, a abattu son adversaire dans un combat qu'il a poussé jusqu'à 150 mètres au-dessus des lignes ennemies."
* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Charles Micheletti, commandant l'escadrille N 1, en date du 29 novembre 1917 : "Chef d'escadrille de chasse plein d'allant, qui a livré sur le front roumain de très nombreux combats et exécuté plusieurs reconnaissances lointaines. Par son courageux exemple, entraine brillamment son escadrille. Le 30 octobre 1917, a dégagé un avion de reconnaissance en abattant l'appareil ennemi qui l'attaquait."
* Grade d'officier de la Légion d'Honneur du pilote aviateur Charles Micheletti, en date du 12 août 1927 : "Administrateur délégué de la Société Marseillaise de Navigation Aérienne, 18 ans de services militaires et de pratique professionnelle. Après une conduite particulièrement brillante pendant la guerre (plusieurs blessures) qui lui valut quatre citations et le Croix de Chevalier de la Légion d'Honneur, s'est attaché avec un zèle infatigable à répandre les idées aériennes. A organisé à Marseille, la première exposition Internationnale d'aviation. A rendu, par ses brillantes qualités d'organisateur et l'active propagande qu'il a faites, les services les plus signalés à l'aéronautique française. Chevalier de 1919."
Photo du Ltt Charles Jeannot
Ltt Charles Léon Jeannot - Né le 9 mars 1888 à Pont-de-Roide (Doubs) - Fils de Charles Auguste Jeannot et de Léonie Courtot - Classe 1908 - Recrutement de Belfort sous le matricule n° 1258 - Engagé volontaire pour trois ans au titre du 11ème régiment de Dragons, le 23 avril 1907 - Nommé Brigadier, le 10 avril 1908 - Nommé Maréchal des Logis, le 30 septembre 1909 - Rengagé pour deux ans, à compter du 23 avril 1910 - A obtenu le certificat d'aptitude à l'emploi de chef de peloton, le 23 février 1912 - Fin d'engagement et passage dans la réserve, le 23 avril 1912 - Nommé Adjudant de réserve, le 6 mai 1912 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, le 27 décembre 1912 - Affecté au 18ème régiment de Dragons - Rappelé à l'activité en raison de la mobilisation générale du 2 août 1914 - Rejoint le 18ème régiment de Dragons, le 9 août 1914 - Parti au front, le 26 août 1914 - Nommé Lieutenant de réserve à titre définitif, le 5 janvier 1916 - Détaché au groupe léger de la 8ème division de cavalerie, le 9 janvier 1916 - Affecté au 2ème régiment léger, le 29 juillet 1916 - Mis à la disposition du général commandant le 3ème corps, le 12 août 1916 - Affecté au 8ème régiment de Cuirassiers, le 24 septembre 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 9 novembre 1916 - Observateur de l'escadrille C 42 du 10 novembre 1916 au 24 août 1917 - Stage au GDE du 4 janvier au 4 février 1917 - En mission du 2 au 3 avril 1917 - Observateur de l'escadrille C 220 du 27 août au 17 novembre 1917 - Détaché à l'école d'Avord comme élève pilote, le 17 novembre 1917 - Brevet de pilote militaire n° 10.967 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 22 janvier 1918 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Pau - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux - Stage de spécialisation à l'école de Pau jusqu'à 14 avril 1918 - Stage au CIACB de Perthes du 18 mai au 27 juillet 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 38 du 27 juillet 1918 au 14 avril 1919 - Citation n° 183 à l’ordre du régiment, en date du 27 novembre 1918 - Termine la Grande Guerre avec 200 heures de vol - Commandant de l'escadrille SPA 92 du 18 avril au 12 août 1919 - Détaché au PMAé de Sommesous, le 23 mai 1919 - Démobilisé, le 12 août 1919 - Affecté au 9ème régiment de Dragons, le 27 novembre 1919 - Affecté, dans la réserve, au 22ème régiment d'aviation, le 22 juin 1920 - Marié avec Marguerite Juliette Roussel à Asnières-sur-Seine (Hauts-de-Seine), le 6 août 1921 - Affecté, dans ma réserve, au 21ème régiment d'aviation, le 15 novembre 1922 - Passé à l'arme de l'aéronautique militaire, le 7 juillet 1923 - Domicilié place du marché à Pont-de-Roide (Doubs), à compter du 13 octobre 1923 - Domicilié au 34, rue du Poteau à Paris 18ème (75) de 1930 à 1942 - Rayé du personnel navigant, le 21 novembre 1931 - Affecté, dans la réserve, à la base aérienne de Toulouse-Francazal, le 1er décembre 1936 - A accompli une période de réserve à la 23ème escadre aérienne du 16 au 29 août 1937 - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale et affecté au bataillon de l'air n° 101, le 8 septembre 1939 - Affecté à l'école de pilotage d'Agen - Affecté au bataillon de l'air n° 136 (bataillon de rattachement de l'école d'Agen), le 24 novembre 1939 - Rayé des contrôles le 31 décembre 1939 - Domicilié au 36, rue de la Gare à Tergnier (Aisne) - Domicilié au 6, place Paul Doumer à La Fère (Aisne) - Chevalier de la Légion d’Honneur, le 31 décembre 1956 - Décédé à son domicile du 44, rue de la République à la Fère, le 17 novembre 1964 - Sources : Fiche individuelle d’état civil - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille C 42 - CCC de l'escadrille C 220 - CCC de l'escadrille SPA 38 - CCC de l'escadrille SPA 92 - LO - Fiche Matricule du département du territoire de Belfort - Certificat de décès - Dernière mise à jour : 17 avril 2017.
* Citation n° 183 à l’ordre du régiment, en date du 7 novembre 1918 : "Excellent officier, au front depuis le début de la guerre, s’est dépensé sans compter, d’abord dans la cavalerie, puis dans l’aviation où il s’est fait remarquer dès son arrivée par son entrain et sa bravoure. A livré de nombreux combats, notamment pendant la bataille de fin octobre 1918 mettant toujours en fuite son adversaires."
Photo du Ltt Charles de Broglie-Revel
Ltt Charles Albert Marie Joseph Prince de Broglie-Revel - Né le 23 juin 1887 à Evreux (Eure) - Fils d'Armand Edouard Marie Georges Prince de Broglie-Revel (officier de cavalerie) et Marie Antoinette Léontine Marquise de Costa de Beauregard - Classe 1907 - Recrutement d'Argentan (Orne) sous le matricule n° 896 - Engagé volontaire pour trois ans au titre du 1er régiment de Chasseurs à Cheval, le 23 septembre 1907 - Nommé Brigadier, le 10 février 1908 - Nommé Maréchal des Logis, le 24 octobre 1909 - Fin d'engagement et passage dans la disponibilité, le 23 septembre 1910 - Affecté, dans la réserve, au 19ème régiment de Chasseurs à cheval, le 4 février 1911 - Nommé Adjudant de réserve, le 22 avril 1911 - A accompli une période d'exercices au 19ème régiment de chasseurs du 18 juillet au 9 août 1911 - Nommé Sous-lieutenant de réserve et affecté au 19ème régiment de Chasseurs à cheval, le 2 octobre 1911 - A accompli une période d'exercices au 19ème régiment de chasseurs du 16 juillet au 7 août 1913 - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale au 19ème régiment de Chasseurs à cheval, le 3 août 1914 - Citation n° 6 à l'ordre du 19ème régiment de Chasseurs à cheval, en date du 5 août 1915 - Nommé Lieutenant de réserve, le 30 novembre 1915 - Affecté comme élève observateur en avion, au centre d'aviation du Plessis-Belleville, le 10 juillet 1916 - Observateur de l'escadrille N 38 du 15 août 1916 au 19 avril 1917 - Tué au cours d'un combat aérien contre trois avions allemands, à bord d'un Morane-Saulnier XXI, au cours d'une reconnaissance dans les environs du Mont Cornillet - Prosnes (Marne), le 19 avril 1917 - Il faisait équipage avec le Cne Daniel Fèvre (pilote du service aéronautique de la 4ème armée), qui a également perdu la vie - Leur avion a probablement été abattu par le Ltn Willi Daugs du Jasta 36 (sa 1ère victoire) - Leurs corps ont été transportés à l'annexe militaire de l'hôpital civil de Châlons-sur-Marne - Charles de Broglie-Revel a initialement été inhumé à Châlons-sur-Marne (Marne) et repose désormais dans le cimetière communal d'Occagnes (Orne) - Document transmis par Mme Monique Gallais que je remercie pour son aide - Sources : Fiche matricule du département de l'Orne - Cony / Bailey - JORF - MpF (2 fiches) - Dernière mise à jour : 6 janvier 2018.
* Citation n° 6 à l'ordre du 19ème régiment de Chasseurs à Cheval, en date du 5 août 1915 : "Chargé du 27 juin au 3 juillet de tenir avec son peloton une tranchée soumise à un bombardement ininterrompu, a entrainé plusieurs nuits de suite ses hommes sur le parapet, refaire les réseaux de fil de fer barbelés, travaillant avec eux leur donnant un bel exemple de sang-froid et de bravoure."
* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Ltt Charles de Broglie, de l'escadrille N 38, en date du 23 avril 1917 : "Officier observateur de la plus haute valeur dont le calme et le courage égalent la modestie. Au cours de nombreuses missions de reconnaissances lointaines et périlleuses, a su donner la mesure de son esprit sûr de sa conscience et de son mépris du danger. Le 19 avril 1917, au cours d'une reconnaissance, a attaqué trois avions ennemis et a trouvé une mort glorieuse."
* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Cne Daniel Fèvre, de la direction du service aéronautique de la 4ème armée, en date du 23 avril 1917 : "Officier de la plus haute valeur. Dans l'organisation de l'aéronautique d'une arméen au moment de la bataille, a rendu les services les plus signalés. Le 19 avril 1917, au cours d'une reconnaissance, a attaqué trois avions ennemis et a trouvé une mort glorieuse."
Photo du Ltt Hubert Frisch de Fels
Ltt Hubert Jules Frisch de Fels - Né le 21 août 1891 à Saint-Germain-en-Laye (Yvelines) - Fils de Edmond Gustave Frisch (de Fels) et de Jeanne Marie Thérèse Lebaudy - Domiciliés au 135, Faubourg St-Honoré à Paris 8ème (75) - Etudes au lycée Charlemagne (Paris 4ème) - Profession avant guerre Etudiant à Sciences Politiques - Classe 1909 (engagement) / 1911 (normale) - Recrutement du 6ème bureau de la Seine sous le matricule n° 392 - Engagé volontaire pour 3 ans au titre du 2ème régiment de Hussards, le 1er octobre 1909 - Nommé Brigadier, le 17 février 1910 - Nommé Brigadier-fourrier, le 3 mai 1910 - Nommé élève officier de réserve, le 30 septembre 1910 - Nommé Sous-lieutenant de réserve au 4ème régiment de hussards, le 1er avril 1911 - Rappelé à l'activité au 4ème régiment de hussards par la mobilisation générale, le 2 août 1914 - Affecté au 1er régiment de Hussards, le 13 janvier 1915 - Mutation annulée, le 17 janvier 1915 - Nommé lieutenant de réserve, le 1er avril 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 6 septembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 5519 obtenu à l'école d'aviation militaire de Pau (Pyrénées-Atlantiques), le 9 avril 1916 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord (Cher) - Pilote du GDE du 7 février au 7 juin 1916 - Pilote de l'escadrille C 27 du 7 juin au 4 août 1916 - Pilote de l'escadrille N 38 du 4 août au 9 novembre 1916 - A remporté une victoire non homologuée ou probable contre un Fokker monoplace, le 8 août 1916 - Le Slt Emile Deviterne (observateur), qui faisait équipage avec lui, a été grièvement blessé au cours du combat - Leur adversaire était probablement l'Obltn Kurt Student de l'AOK 3 (sa 3ème victoire homologuée) - A remporté une victoire sur un Aviatik abattu au nord de Sommepy-Tahure (Marne), le 31 août 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 10 septembre 1916 - Détaché avec 5 autres pilotes sur le terrain d'aviation de Vadelaincourt (Meuse) près de Verdun, le 4 octobre 1916 - Tué au cours d'un combat aérien, aux commandes d'un Nieuport 17, à l'ouest de la Main de Massiges (Marne), le 9 novembre 1916 - Son corps a été évacué porteur d'une fracture du crâne et de brûlures étendues des membres inférieurs - Chevalier de la Légion d'Honneur, Croix de guerre et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 19 juin 1919 - Inhumé dans le caveau de la famille Lebaudy dans le cimetière du Père-Lachaise à Paris (75) - Sources : Pam - Fiche matricule du 6ème bureau de la Seine archivée aux archives départementales de Paris - CCC de l'escadrille C 27 - CCC de l'escadrille N 38 - JORF - MpF - Dernière mise à jour : 15 octobre 2018 - Extrait du livre d'or de la Faculté de Droit - Photo transmise par Michel Julien que je remercie pour son aide.
* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Hubert Jules Frisch de Fels, pilote à l'escadrille N 38, en date du 10 septembre 1916 : "Pilote faisant preuve du plus bel entrain. S'est distingué dans de nombreuses rencontres avec les appareils ennemis. Le 8 août 1916, au cours d'un combat où il eut son observateur grièvement blessé, a contraint un Fokker à une fuite désordonnée. Le 23 août 1916, a eu son appareil criblé de balles à la suite d'un engagement. le 31 août, a livré un nouveau combat à un Aviatik qui piqua désemparé dans ses lignes."
* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume du Ltt Hubert Jules Frisch de Fels du 4ème régiment de Hussards, pilote à l'escadrille SPA 38, en date du 19 juin 1919 : "Officier d'un grand courage. Pilote audacieux, tué en combat aérien, le 9 novembre 1916. Possédait déjà trois citations."
* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume du Ltt Hubert Jules Frisch de Fels du 4ème régiment de Hussards, pilote à l'escadrille SPA 38, en date du 19 juin 1919 : "Officier d'un grand courage. Pilote audacieux. Tué en combat aérien, le 9 novembre 1916. Plusieurs fois cité. A été cité."
Photo du Sgt Marius Chatain
Sgt Marius Louis Chatain - Né le 30 mars 1881 à Pontcharra (Isère) - Fils de Pierre Chatain (forgeron) et de Marie Césarine Villermoz (ménagère) - Domiciliés à Pontcharra (Isère) - Classe 1901 - Recrutement de Grenoble (Isère), sous le matricule n° 66 - Service militaire au 159ème régiment d’infanterie alpine, à compter du 15 novembre 1902 - Fin de service et passage dans la disponibilité, le 23 septembre 1905 - Domicilié au 22, rue Vaudecour à Lyon (Rhône), le 24 septembre 1905 - Profession avant guerre Mécanicien - Domicilié au 68, rue Auguste Comté à Lyon (Rhône), à compter du 27 décembre 1905 - Domicilié 33, Calli Luchana à Madrid (Espagne), à compter du 8 mars 1907 - Domicilié au 10, rue du Débarcadère à Paris 17 ème (75) - Domicilié au 47 boulevard du Cannet à Cannes, à compter du 1 er juin 1909 - A effectué une période d’exercices au 140ème régiment d’infanterie du 30 août au 21 septembre 1909 - Domicilié au garage "Meunier", boulevard Félix Faure à Beaulieu (Alpes-Maritimes), à compter du 20 avril 1911 - Domicilié au 11, rue Roélie à Issy-les-Moulineaux, à compter du 26 septembre 1911 - Domicilié au 18, rue des Acacias à Paris (75), à compter du 27 janvier 1912 - A effectué une période d’exercices au 14ème escadron de train des équipages du 25 novembre au 11 décembre 1912 - Rappelé à l’activité par la mobilisation générale et affecté au 14ème escadron du Train des équipages, le 3 août 1914 - Passé à l’aéronautique militaire comme observateur, à compter de novembre 1914 - Observateur de l’escadrille BL 18 du 6 décembre 1914 au 27 janvier 1915 - Passé élève pilote et détaché à l’école d’aviation militaire de Chartres - Brevet de pilote militaire n° 765 obtenu à l’école d’aviation militaire de Chartres, le 31 mars 1915 - Nommé Caporal, le 5 mai 1915 - Pilote de la RGA du XXXau 24 juillet 1915 - Pilote de l’escadrille MF 29 du 24 juillet au23 septembre 1915 - Le 30 juillet 1915, fait équipage avec le sol Carlo de Biagioni (mitrailleur), à bord du MF n° 744 pour la protection d’une mission de bombardement sur la gare de Fribourg-en-Brisgau - Hospitalisé du 20 août au 20 septembre 1915 - Dirigé sur la maison de convalescence VR 75 de Viry-Châtillon, à compter du 23 septembre 1915 - Pilote de la RGA - Pilote moniteur à l’école d’aviation militaire d’Avord, à compter du 26 novembre 1915 - Pilote à l’école d’aviation militaire de Pau, jusqu’au 2 janvier 1917 - Nommé Sergent - Pilote de l’escadrille N 37 du 21 janvier au 4 février 1917 - Pilote de l’escadrille N 38 du 21 mars au 18 avril 1917 - Détaché à la SFA de Villacoublay du 18 au 27 avril 1917 - Affecté au service aéronautique de la 2ème armée, le 27 avril 1917 - Pilote de l’escadrille N 95 du 20 mai au 15 juin 1917 - Affecté au 20ème escadron de train des équipages, le 15 juin 1917 - Démobilisé, le 6 mars 1919 - Domicilié au 18, rue des Acacias à Paris (75), à compter du 7 mars 1919 - Affecté, dans la réserve, au 14 ème escadron de train hippomobile - Décédé à Paris 20 ème, le 20 octobre 1946 - Sources : Bulletin de naissance de la commune de Pontcharra (Isère) - Pam - Liste des brevets militaires - Fiche matricule du département de l’Isère - JORF -Dernière mise à jour : 22 juin 2017.
Photo du Ltt Pierre Bernot de Charant
Cne Pierre Marie Bernot de Charant - Né le 5 novembre 1894 à Provins (Seine-et-Marne) - Fils d'André Louis Henri Bernot de Charant et de Marie Anne Elisabeth Guillo du Bodan - Domiciliés au 8, rue Valentin Hairy à Paris (75) - Admissible aux épreuves orales du concours d'entrée à l'école spéciale militaire de Saint-Cyr en 1914 - Promotion "de la Grande Revanche" - Affecté au 77ème régiment d'infanterie du XX août 1914 au 27 décembre 1915 - Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'armée, le 8 mai 1915 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, le 3 juin 1915 - Nommé Sous-lieutenant, le 27 décembre 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 27 décembre 1915 - Observateur du GDE du Plessis-Belleville du 25 janvier 1916 au XXX - Observateur de l'escadrille N 38 en 1916 (CCC de la 38 détruits) - Brevet de pilote militaire n° 4483 obtenu le 14 septembre 1916 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 10 janvier 1917 - Pilote de l'escadrille N 461 du camp retranché de Paris du 1er trimestre 1917 au 21 janvier 1918 - Commandant par intérim de l'escadrille N 461 du 8 au 27 décembre 1917 - Commandant de l'escadrille N 462 du Camp retranché de Paris du 22 janvier 1918 au 16 janvier 1919 - Nommé Capitaine, le 29 septembre 1918 - Marié avec Catherine Marie Mathilde O'Kerrins Hyde, le 2 juin 1919 - Elève de l'école d'aplication de la Cavalerie de Saumur en 1920 - Affecté au 5ème régiment de Hussards, le 19 août 1920 - Décédé le 28 avril 1973 à Nice (06) - Sources : Pam - JORF - Liste PN - Dernière mise à jour : 30 juillet 2015.
* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Slt Pierre Marie Bernot de Charant au 77ème régiment d'infanterie, en date du 3 juin 1915 : "Bien que grièvement blessé le 2 mai, a conservé le commandement de sa section, qui sous son impulsion énergique, a pu arrêter une attaque ennemie."
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Les hommes
Sous-officiers pilotes et mécaniciens de l'escadrille N 38 - De gauche à droite : Cal Jean Kosheleff - MdL Jehan Maquart de Terline - X - X - Sgt Eugène Bertin - X - X - X - X - Si un lecteur possède la même photo légendée, veuillez prendre contact avec l'auteur du site - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jules Moreau communiquée par Mme Franchine Trachier que je remercie pour son aide.
Officiers et sous-officiers navigants de l'escadrille SPA 38 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Thierry Nicolo que je remercie pour son aide.
Cne René Colcomb - Commandant de l'escadrille N 38 / SPA 38 du 10 juin 1916 au 24 mars 1918 il a été observateur des escadrilles MF 16 - MS 3 - MF 62, il obtient le brevet de pilote militaire n° 2457 en date du 21 janvier 1916 - Photo Réunion des Musées de France.
Cne Alphonse Clément René Colcomb - Né le 30 juillet 1886 à Orsay (Essonne) - Fils de François Augustin Raymond Colcomb (négociant en vins) et de Marie Charlotte Françoise Alice Tharin - Domiciliés au 85, rue d'Alésia à Paris 14ème (75) - Classe 1906 - Recrutement du 3ème bureau de la Seine sous la matricule n° 4642 - Appelé pour effectuer son service militaire, au titre du 145ème régiment d'infanterie, le 9 octobre 1907 - Nommé Caporal, le 9 février 1908 - Nommé Sergent, le 25 septembre 1908 - Elève officier de réserve, le 1er octobre 1908 - Nommé Sous-lieutenant de réserve et affecté, dans la réserve, au 11ème régiment d'infanterie, le 1er avril 1909 - Marié avec Mlle Denise Léonie Charlotte Yvonne Dutoïet à Schaerbeck (Belgique), le 21 novembre 1911 - A accompli une période d'exercices au 11ème régiment d'infanterie du 19 mai au 6 juin 1912 - Nommé Lieutenant de réserve, le 1er avril 1913 - A accompli une période d'exercices au 11ème régiment d'infanterie du 13 au 25 octobre 1913 - Passé dans le service de l'état-major et affecté à la 1ère région militaire, le 6 avril 1914 - Profession avant guerre Industriel - Domicilié au 166, rue d'Irlande à St-Gilles-les-Bruxelles (Belgique) - Rappelé à l'activité, au titre de l'état-major de l'armée de Lorraine, par la mobilisation générale, le 2 août 1914 - Affecté à l'état-major du 1er corps d'armée, le 2 août 1914 - Affecté à l'état-major de la 6ème armée, le 18 août 1914 - Observateur de l'escadrille MF 16 du 30 décembre 1914 au 29 avril 1915 - Observateur à l'escadrille MS 3 / N 3 du 29 avril 1915 au 10 juin 1916 - Blessé, par perforation du tympan de l'oreille gauche, lors de l'explosion d'un obus, le 18 juin 1915 - Observateur de l'escadrille MF 62 du 1er octobre 1915 au 10 février 1916 - Nommé Capitaine de réserve, le 30 décembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2457 en date du 21 janvier 1916 - Commandant, par intérim, de l'escadrille N 3 du 4 février au 10 juin 1916 - Citation n° 289 à l'ordre de la 6ème armée, en date du 12 février 1916 - Détaché à la RGA du Bourget, le 9 avril 1916 - Commandant de l'escadrille N 38 / SPA 38 du 10 juin 1916 au 24 mars 1918 - Citation n° 369 à l'ordre de la 5ème armée, en date du 25 mai 1916 - Une victoire non homologuée contre un avion combattu dans les environs d'Allaines, le 2 novembre 1916 - Citation n° 4293 à l'ordre de l'armée, en date du 25 novembre 1916 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 5 décembre 1916 - Citation n° 1442 à l'ordre de la 4ème armée de l'escadrille N 38, en date du 14 juin 1917 - Citation à l'ordre de l'armée de l'escadrille SPA 38, en date du 23 janvier 1918 - Citation n° 1624 à l'ordre de la 4ème armée, en date du 3 février 1918 - Citation n° 239 à l'ordre de la 15ème division d'infanterie, en date du 18 février 1918 - Nommé Adjoint technique au commandant de l'escadrille, le 24 mars 1918 - Commandant du groupe de bombardement n° 10 (GB 10), le 12 mai 1918 - Citation n° 11 à l'ordre du GB 8, en date du 29 juin 1918 - Citation n° 158 à l'ordre de la 1ère armée, en date du 30 octobre 1918 - Démobilisé, le 8 mai 1919 - Domicilié au 93, rue de la Gare à Orléans (Loiret), à compter du 8 mai 1919 - Grade d'Officier de la Légion d'Honneur, en date du 16 juin 1920 - Affecté à l'état-major de l'infanterie de la 2ème division (1er corps d'armée), le 20 août 1920 - Affecté au 22ème régiment d'aviation, en date du 30 novembre 1920 - Nommé Chef de bataillon de réserve, le 28 décembre 1921 - Domicilié au 33, rue de la Gare à Orléans, en 1922 - Passé dans l'arme de l'aéronautique, le 20 juin 1923 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 22, le 1er août 1928 - A effectué une période d'exercice volontaire au centre d'aviation d'Avord du 1er mai au 3 juillet 1931 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 31, le 15 février 1932 - Domicilié au 36, rue du Colombier à Orléans (Loiret), à compter du 19 février 1932 - Nommé Lieutenant-colonel de réserve, le 25 juin 1932 - A effectué une période d'exercice échelonnée sur 9 jours et 1/2 du 1er juillet 1934 au 30 juin 1935 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 9 à Tours, le 1er juillet 1936 - Affecté, dans la réserve, à la base aérienne d'Orléans-Bricy, le 15 décembre 1936 - Croix de 3ème classe des services militaires volontaires, en date du 23 avril 1937 - 1.066 heures de vol dont 212h55 réalisés en 5 périodes - Grade de Commandeur de la Légion d'Honneur, en date du 1er mars 1939 - Rappelé à l'activité au bataillon de l'air 123 par la mobilisation générale, le 2 septembre 1939 - Affecté, suite à la dissolution du bataillon de l'air 123, au bataillon de l'air 117, détachement d'Orléans-Bricy, le 1er octobre 1939 - Rayé des cadres en 1943 - Pendant la guerre, les Allemands ont plié sa maison pendant les combats de la libération - Domicilié au 18, rue Vieille Levée à Orléans - Décédé à Chasseneuil-du-Poitou (Vienne), le 30 août 1968 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 68) de la ville d'Orsay (Essonne) - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille MF 16 - CCC de l'escadrille MS 3 / N 3 - CCC de l'escadrille MF 62 - CCC de l'escadrille N 38 / SPA 38 - Fiche matricule du 3ème bureau de la Seine conservée des archives départementales de Paris - LO - JORF - Dernière mise à jour : 2 novembre 2023.
* Citation n° 289 à l'ordre de la 6ème armée du Cne René Colcomb, observateur l'escadrille MF 62, en date du 12 février 1916 : "Excellent observateur plein de calme, d'entrain et de sang-froid toujours volontaire pour les missions difficiles. Soixante opérations de photographie aériennes de reconnaissances lointaines et de bombardement. Chargé d'une mission de photographie à 30 kilomètres en arrière des lignes à bord d'un avion peu rapide, l'a forcé à atterrir et a achevé ensuite l'accomplissement de sa mission restant pendant 30 minutes au-dessus du même point sous la canonnade la plus violente." (Il faisait équipage avec le Slt Albert Deullin.)
* Citation n° 369 à l'ordre de la 5ème armée du Cne René Colcomb, pilote à l'escadrille N 3, en date du 25 mai 1916 : "Observateur d'armée depuis plus d'un an. Modèle de dévouement et de conscience. Pilotant un monoplan Nieuport, a exécuté, sur son ordre les reconnaissances lointaines et difficiles."
* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Cne René Colcomb, commandant l'escadrille N 38, en date du 5 décembre 1916 : "Officier d'une haute valeur morale et intellectuelle. Placé depuis six mois à la tête d'une escadrille de chasse, a su, par son courage réfléchi et son entrain de tous les instants, en faire une unité de premier ordre, payant toujours de sa personne, a exécuté plusieurs reconnaissances lointaines et a livré plusieurs combats, particulièrement le 2 novembre 1916, où son adversaire est tombé de façon désordonnée. Déjà deux fois cité à l'ordre."
* Citation n° 900 à l'ordre de la 4ème armée de l'escadrille N 38, en date du 14 juin 1917 : "Escadrille d'armée admirable de dévouement. Sous le commandement du capitaine Colcomb, s'est prodiguée sans compter, dans la reconnaissance, la protection et la chasse, abattant en 10 mois 28 avions ennemis. Au cours des attaques d'avril 1917 en Champagne, s'est encore distinguée hautement dans la protection immédiate des avions de corps d'armée."
* Citation n° 1624 à l'ordre de la 4ème armée de l'escadrille SPA 38, en date du 3 février 1918 : "Sous le commandement du capitaine Colcomb, chef énergique d'une haute valeur militaire et morale, a exécuté avec hardiesse et précision toutes les missions photographiques qui lui ont été confiées, souvent très en arrière des lignes ennemies. A abattu en six mois, 29 avions ce qui porte à 51 le nombre des appareils ennemis détruits par cette escadrille." - PS : L'obtention des deux citations à l'ordre de l'armée confère à l'escadrille SPA 38, le port de la fourragère aux couleurs de la croix de guerre, en date du 31 janvier 1918.
* Citation n° 239 à l'ordre de la 15ème division d'infanterie, en date du 18 février 1918 : "Détaché comme stagiaire à l'aviation du corps d'armée. Y a accompli volontairement plusieurs missions photographiques remarquablement exécutées, couvrant en une journée en en trois sorties successives, le secteur de trois divisions sur une profondeur de 10 kms.
* Citation n° 11 à l'ordre du GB 8, en date du 20 juin 1918 : "Officier d'exceptionnelle valeur. Dirige son groupe avec une maitriise digne de tout éloge, et obtient le rendement maximum. exemple des plus belles qualités militaires. Aussi intrépide exécutant qui distingué dirigeant."
* Citation n° 158 à l'ordre de la 1ère armée du Cne Alphonse Clément René Colcomb, commandant le groupe de bombardement 10, en date du 30 octobre 1918 : "Officier d'exceptionnelle valeur. Commande son groupe avec une admirable maitrise et en obtient un excellent rendement. Dans la nuit du 23 juillet 1918, a accompli avec succès une mission spéciale délicate à 70 kilomètres à l'intérieur des lignes ennemies; dans la nuit du 16 octobre, a exécuté à très basse altitude une mission à plus de 60 kilomètres à l'intérieur des lignes ennemies malgré la brume et les nuages."
* Citation n° 32 à l'ordre de la brigade décernée par le général commandant le 5ème corps d'armée, en date du 11 décembre 1923 : "S'est fait remarquer par son zèle et l'intérêt qu'il porte aux questions militaires, en assistant aux conférences de l'école de l'instruction des officiers de réserve et aux exercices sur la carte de la garnison d'Orléans."
* Croix de 3ème classe des services militaires volontaires du Lcl Alphonse Clément René Colcomb, en date du 23 avril 1937 : "Assure avec distinction depuis deux ans le commandement d'un centre aérien régional. A accompli 162 heures de vol pendant ses périodes volontaires. Huit années d'assuidité aux écoles de perfectionnement des officiers de réserve. A obtenu à ce titre : deux témoignages de satisfaction à l'ordre du régiment et à l'ordre de la brigade, deux lettre de félicitations du ministre et une mention au bulletin officiel."
* Commandeur de la Légion d'Honneur du Lcl Alphonse Clément René Colcomb, en date du 1er mars 1939 : "30 ans de service, 5 campagnes. A été blessé et cité. Officier de la Légion d'Honneur du 16 juin 1920."
Le Cdt Antonin Brocard, commandant du GC 12, en visite à l'escadrille N 38 stationnée sur le terrain de la Noblette pendant l'été 1917 . On peut apercevoir le
Cne René Colcomb (2ème à partir de la droite), commandant de l'escadrille N 38 - Ltt Jean Charles Romatet (1er à gauche)
- Photo : René Colcomb transmise par son petit-fils François que je remercie pour son aide.
Quatre pilotes de l'escadrille SPA 38 : Slt Hector Garaud (13 victoires homologuées) - Adj Gustave Douchy (9 victoires homologuées) - Cne René Colcomb - Slt Georges Madon (41 victoires homologuées) Photo : René Colcomb transmise par son petit-fils François que je remercie pour son aide.
Slt Hector Eugène Joseph Garaud – Mécanicien puis canonnier puis Pilote – Né le 27 août 1897 à Saint Antoine (Isère) – Avant guerre mécanicien – Engagé au 2ème groupe d’aviation de Lyon-Bron, le 14 juillet 1915 comme mécanicien – Brevet de pilote militaire n° 4804 du 21 octobre 1916 à l’école d’aviation de Buc – Différentes unités : 2ème groupe d’aviation de Bron – Escadrille V 397 (future 469) du CRP comme canonnier – Ecole de Dijon (théorie + formation militaire) – Ecole de Buc (pilotage élémentaire + brevet) – Ecole d’Avord (formation complémentaire) – Ecole de Pau (formation chasse) - Escadrille N 313 jusqu’au 3 avril 1917 – Escadrille N 38 à partir du 15 avril 1917 – 13 victoires homologuées – Croix de Guerre – Citation à l’ordre du régiment en 12 juillet 1916 – Décédé dans un accident d’avion, le 2 avril 1940 dans la région de Montpellier – Repose au cimetière du Père Lachaise.
Adj Gustave Augustin Douchy – Pilote – Né le 13 mai 1893 à Bondy – Avant guerre mécanicien du MdL Poinsard sur Maurice Farman à Nancy – Entré en service, le 28 novembre 1913 au 1er groupe d’aviation – Brevet de pilote militaire n° 1231 du 20 juillet 1915 – Différentes unités : 1er groupe d’aviation – Ecole d’Avord – Escadrille N 38 du 21 octobre 1915 au 20 avril 1917 – 9 victoires homologuées - Médaille Militaire en août 1916 – Croix de Guerre – 2 citations à l’ordre de l’armée en mars 1916 et mai 1916 – à l’ordre du corps d’armée en février 1916 – De 1926 à 1929, pilote d’essai du constructeur Wibault - Pendant la seconde guerre mondiale, pilote des forces aérienne françaises, décédé le 29 juillet 1943 à Madagascar – Repose au cimetière des Bruyères à Sèvres.
Cne René Colcomb - observateur puis pilote - Brevet de pilote militaire n° 2457 du 21 janvier 1916 - Différentes unités : Escadrille MF 16 - Escadrille MS 3 - A fait des missions avec l'escadrille MF 62 - Escadrille N 38 et SPA 38 - Une victoire non homologuée - 8 citations à l'ordre de l'armée, le 12 février 1916 - 25 mai 1916 - 15 novembre 1916 - 14 juin 1917 - 3 février 1918 - 30 octobre 1918 - Une citation à l'ordre du GB 8 le 20 juin 1918 - Une citation à l'ordre de la 15ème Di du 18 février 1918 - Légion d'Honneur - Croix de Guerre.
Slt Georges Félix Madon - Slt Georges Félix Madon - Né le 28 juillet 1892 à Bizerte (Tunisie) - Avant guerre Aviateur - Entré en service, le 12 mars 1912 au 1er régiment de Génie - Brevet de pilote militaire n° 231 du 12 mars 1913 à l'école d'aviation d'Avord - Ecole de Pau jusqu'au 10 août 1916 - Pilote de l'escadrille BL 30 du 30 septembre 1914 au 12 mars 1915 - Pilote de l'escadrille C 30 du 1er avril 1915 au 6 avril 1915 - Fait prisonnier en Suisse après une erreur de navigation - Il essayait ce jour, un MF 11 de l'escadrille MF 44 - Evadé en décembre 1915 - Pilote de l'escadrille MF 218 de janvier au 1er septembre 1916- Pilote de l'escadrille N 38 du 1er septembre 1916 au 25 mars 1919 - Légion d'Honneur - Médaille Militaire - Croix de Guerre - 4ème As français avec 41 victoires homologuées - Tué pendant une démonstration aérienne, le 11 novembre 1924 à Tunis - Repose au cimetière de Bagneux.
Cne Georges Félix Madon - Né le 28 juillet 1892 à Bizerte (Tunisie) - Fils de Pierre Madon et de Baphotine Nanca - Domiciliés au 3, rue du Marabout à Tunis (Tunisie) - Brevet de pilote civil n° 595 obtenu à l'école Blériot d'Etampes et délivré par l'Aéroclub de France, le 8 septembre 1911 - Classe 1911 - Recrutement de Tunis (Tunisie) sous le matricule n° 128 - Engagé volontaire au titre du 1er régiment de Génie, à compter du (12) mars 1912 - Passé élève pilote et envoyé à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 1er janvier 1913 - Brevet de pilote militaire n° 231 obtenu à l'école d'aviation d'Avord, le 12 mars 1913 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Pau jusqu'au 10 août 1916 - Affecté aux 2ème réserves d'aviation de Tours du 10 août au 30 septembre 1914 - Citation à l'ordre du 1er groupe d'aviation, en date du 10 août 1914 - Pilote de l'escadrille BL 30 / C 30 du 30 septembre 1914 au 12 mars 1915 - Nommé Sergent, le 5 novembre 1914 - En mission du 5 au 12 novembre 1914 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 4 janvier 1915 - En instruction MF 11 au RGA du 12 mars au 1er avril 1915 - Pilote de l'escadrille C 30 du 1er au 6 avril 1915 - Fait prisonnier après une erreur de navigation pendant laquelle il se pose son MF 11 à Porrentruy en Suisse, le 6 avril 1915 - Interné en Suisse du 6 avril au 27 décembre 1915 - Ce jour, il faisait équipage avec le Cal René Chatelain, son mécanicien, qui a lui aussi été fait prisonnier - Evadé de Suisse, le 27 décembre 1915 - Pilote du GDE du 14 au 23 février 1916 - Pilote de la Section d'artillerie lourde MF (218 ?) du 23 février au 1er septembre 1916 - Pilote de l'escadrille N 38 du 1er septembre 1916 au 25 mars 1919 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 7 octobre 1916 - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, en date du 27 novembre 1916 - Nommé Adjudant, le 10 décembre 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 10 décembre 1916 - Citation à l'ordre de l'armée en date du 31 janvier 1917 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 5 mai 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 6 juin 1917 - Légèrement blessé, avec le majeur de la main droite cassée, au cours d'une collision avec un avion allemand, le 2 juillet 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 6 août 1917 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 15 août 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 7 septembre 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 7 novembre 1917 - Médaille d'Or de l'Aéroclub de France, le 15 novembre 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 30 décembre 1917 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 1er février 1918 - Nommé Lieutenant, à titre temporaire, le 16 février 1918 - Commandant de l'escadrille SPA 38 du 24 mars 1918 au 25 mars 1919 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 15 mai 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 5 juin 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 14 juin 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 13 juillet 1918 - Officier de la Légion d'Honneur, en date du 3 septembre 1918 - Nommé Capitaine, à titre temporaire, le 10 novembre 1918 - 4ème As français avec 41 victoires homologuées et 61 non homologuées toutes remportées à l'escadrille N 38 / SPA 38 - Sa première victoire homologuée date du 28 septembre 1916 et sa dernière le 3 septembre 1918 - Croix de Guerre avec 17 palmes de bronze, deux étoiles d'argent et une étoile de bronze - En congé sans solde pendant deux ans, à compter du 5 octobre 1919 - Affecté au 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz, le 1er janvier 1920 - Affecté au 4ème régiment d'aviation d'observation, le 10 mai 1920 - Reste en congé sans solde - Pilote de course aérienne, aux commandes du Simplex à moteur Hispano-Suiza de 320 ch type Madon, un avion sans queue spécialement conçu pour participer à la coupe Deutsch de la Meurthe, le 30 septembre 1922 - Est victime d'un accident au cours d'un vol d'essai à Villesauvage, en préliminaire à la première épreuve de la coupe Deutsch de la Meurthe, alors qu'il pilotait le Simplex-Madon, pendant lequel il est légèrement blessé, le 25 septembre 1922 - Cesse son congé sans solde et reprend sa place au sein de l'aéronautique militaire, à compter du 10 avril 1924 - Affecté au 4ème groupe d'aviation d'Afrique avec le garde de capitaine, à la même date - - Affecté au 38ème régiment d'aviation mixte de Thionville-Basse-Yutz, suite à changement de dénomination du 1er RAC, le 1er janvier 1924 - Se tue au cours d'une démonstration aérienne à Tunis (Tunisie), le 11 novembre 1924 - Il participait aux cérémonies d'inauguration du monument élevé en hommage à Roland Garros - En panne moteur, son avion s'est écrasé sur le toit d'un immeuble, non loin du monument - Georges Madon repose au cimetière de Bagneux (Hauts-de-Seine) - Carte postale d'époque - Sources : Pam (2 fiches) - LO - CCC de l'escadrille BL 30 / C 30 - CCC de l'escadrille SPA 38 - CICR - JORF - Journal L'Intransigeant - La Guerre Aérienne Illustrée - L'Aérophile - Dernière mise à jour : 18 août 2017.
* Citation à l'ordre du 1er groupe d'aviation, en date du 10 août 1914 : "Volontaire pour une mission délicate dans des circonstances difficiles"
* Citation n° 91 à l'ordre de l'armée, en date du 4 janvier 1915 : "A effectué de nombreuses sorties le soir du 12 au 26 décembre, restant en observation sur l'ennemi malgré son feu, jusqu'àprès la venue de la nuit et rentrant atterrir dans l'obscurité complète en vue de distinguer les lueurs des batteries ennemies ou des emplacements préparés non occupés."
* Citation n° 652 à l'ordre de l'armée du Sgt Georges Madon, pilote à l'escadrille N 38, en date du 7 octobre 1916 : "Pilote ancien d'une adresse et d'un entrain remarquables, en un mois, a livré de nombreux combats aériens dans lesquels il a fait preuve du plus bel allant. Le 28 septembre 1916, au cours d'une mission de protection, a abattu un Fokker dans ses lignes."
* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée du Sgt Georges Félix Madon, pilote à l'escadrille N 38, en date du 27 novembre 1916 : "Sergent pilote, d'un entrain et d'un dévouement exceptionnel, dont l'habileté et l'audace se sont affirmées en maintes circonstances. Le 28 septembre 1916, a abattu un Fokker dans ses lignes. Le 9 novembre, après avoir livré trois combats, a abattu son deuxième avion; le lendemain, a attaqué un avion ennemi qui a paru sérieusement touché. Déjà trois fois cité à l'Ordre". La nomination ci-dessus comporte l'attribution de la Croix de Guerre avec palmes.
* Citation n° 691 à l'ordre de l'armée du Sgt Georges Félix Madon, pilote à l'escadrille N 38, en date du 3 janvier 1917 : "Pilote d'une vaillance et d'un entrain remarquables. le 17 novembre 1916, a abattu son 3ème avion ennemi; le 10 décembre, a abattu son 4ème adversaire qui est tombé en flammes dans ses lignes".
* Citation n° 715 à l'ordre de l'armée de l'Adj Georges Félix Madon, pilote à l'escadrille N 38, en date du 11 février 1917 : "Pilote hors ligne qui est pour les plus jeunes pilotes de son escadrille un exemple et un guide incomparable. Le 31 janvier a abattu dans nos lignes son 5ème avion ennemi. Le 1er février, au cours d'une reconnaissance périlleuse pour laquelle il s'était offert comme volontaire, est descendu à 100 mètres pour mitrailler un train et l'a contraint à s'arrêter ".
* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Georges Félix Madon, pilote à l'escadrille N 38, en date du 5 mai 1917 : "Adjudant pilote, incomparable d'adresse et d'entrain. Après s'être distingué par son courage dans une escadrille de corps d'armée, donne depuis six mois, comme pilote de chasse, un merveilleux exemple d'audace, d'endurance et d'énergie. Le 17 mars 1917, ayant attaqué deux avions ennemis et mis en fuite l'un deux, a été, tandis qu'il poursuivait l'autre dans sa chute, victime d'une panne de moteur. Contraint d'atterrir dans les lignes allemandes, a réussi, grâce à son sang froid, a reprendre son vol après avoir mitraillé une troupe qui s'avançait vers lui. Le 18 mars au cours d'un combat avec deux avions ennemis, a abattu son 8ème adversaire. Le 14 avril, a remporté sa 9ème victoire. Sept fois cité à l'Ordre."
* Citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Georges Félix Madon, pilote à l'escadrille N 38, en date du 6 juin 1917 : "Pilote dont l'entrain ne cesse d'être un exemple. les 4 et 13 mai 1917, a abattu ses 10ème et 11ème avions ennemis."
* Citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Georges Félix Madon, pilote à l'escadrille N 38, en date du 6 août 1917 : "Le 20 mai 1917, a abattu son douxième avion. Le 2 juillet 1917, attaquant de très près un biplan allemand, emporté par son allant, est entré en collision brutale avec son adversaire qui tomba désemparé. Atteint lui-même gravement par le choc, a pu, après une chute vertigineuse, redresser partiellement son appareil, donnant une nouvelle preuve de son adresse et de son sang-froid exceptionnels. Fut blessé à l'atterrissage."
* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Georges Félix Madon, pilote à l'escadrille N 38, en date du 7 septembre 1917 : "Le 18 et 22 août 1917, a abattu ses 13ème et 14ème avions ennemis. Le 3 septembre, a remporté sa quinzième victoire."
* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Georges Félix Madon, pilote à l'escadrille N 38, en date du 7 novembre 1917 : "Exemple merveilleux d'adresse etv de courage. le 4 septembre et le 24 octobre 1917, a abattu ses 16ème et 17ème avions ennemis."
* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Georges Félix Madon, pilote à l'escadrille SPA 38, en date du 30 décembre 1917 : "Attaquant, le 22 décembre 1917, un avion ennemi, l'a descendu en flammes. Le 23 décembre 1917, a abattu dans nos lignes son dix-neuvième adversaire."
* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Georges Félix Madon du 1er Régiment du Génie, pilote à l'escadrille SPA 38, en date du 5 juin 1918 : "Le 9 mars 1918, a abattu ses 24ème et 25ème avions ennemis. Le 27 mars a remporté ses 26ème et 27ème victoires."
* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Georges Félix Madon du 1er régiment du génie, pilote à l'escadrille SPA 38, en date du 14 juin 1918 : "du 1er au 2 juin 1918, a abattu cinq avions ennemis, totalisant ainsi trente-deux victoires."
* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Georges Félix Madon, commandant l'escadrille SPA 38, en date du 13 juillet 1918 : "A abattu ses 33ème, 34ème, 35ème et 36ème avions ennemis."
* Officier de la Légion d'Honneur du Ltt Georges Félix Madon du Génie, pilote à l'escadrille SPA 38, en date du 3 septembre 1918 : "Officier d'élite, pilote de chasse d'une indomptable énergie, d'une bravoure héroïque et d'une suprême habileté. Toujours vainqueur au cours d'innombrables combats engagés sans souci du nombre des adversaires, ni de l'éloignement de nos lignes, jamais atteint, même d'une seule balle, grâce à la rapidité foudroyante de ses attaques, à la précision de ses manœuvres, à l'infaillibilité de son tir, meurtri parfois dans des chutes terribles, entraîne inlassablement, par son splendide exemple, l'escadrille qu'il commande et qu'il illustre chaque jour par de nouveaux exploits; le 11 août 1918, il abat son quarantième avion ennemi. Une blessure. Chevalier de la Légion d'Honneur pour faits de guerre. Dix-neuf citations."
Ltt Georges Madon monte aux commandes de son Nieuport sesquiplan entoilé à moteur Rhône de 180 Hp - Photo Robert Morel transmise par Mme Monique Gallais que je remercie pour son aide.
Sgt Jehan Ferdinand Marie Joseph Macquart de Terline – Pilote – Né le 21 juillet 1892 à Blendecques (62) – Avant guerre Etudiant en droit – Entré en service, le 3 novembre 1910 au 9ème régiment de cuirassiers – Brevet de pilote militaire n° 1238 du 21 juillet 1915 – Différentes unités : 2ème groupe d’aviation – Ecole d’Avord - Escadrille N 38 à partir du 27 septembre 1915 – 3 victoires homologuées - Tué au combat, le 27 juillet 1916 à Minaucourt après une collision aérienne volontaire avec son adversaire, un Rumpler type C de la FlAbt 17 de l’équipage Uffz Erich Finke et Obltn Günther Freytag. Voir le chapitre qui lui est consacré plus bas dans cette page. Photo René Colcomb transmise par son petit-fils François que je remercie pour son aide.
Sgt François Raty - Né le 3 septembre 1897 à Saulnes (54) - Blessé au combat par un pilote de la Jasta 9 - Décédé de ses blessures à l'höpital de Cuperly, le 15 février 1917 Photo La guerre aérienne illstrée.
Adj Eugène Adolphe Bertin - Né le 12 septembre 1891 à la Flamengrie (02) - Fils d'Arsène René Bertin et de Marie Louise Adéline Hédon - Classe 1911 - Recrutement de St-Quentin sous le n° matricule 1364 - Service militaire au 1er régiment du Génie, à compter du 9 octobre 1912 - Affecté au 1er groupe aéronautique de Versailles - Brevet de pilote militaire n° 377 en date du 23 septembre 1913 - Passé à l'aéronautique militaire, au 2ème groupe d'aviation, à compter du 1er janvier 1914 - Nommé Caporal, le 28 mars 1914 - Nommé Sergent, le 10 octobre 1914 - Chef pilote de Morane Parasol sur le terrain de Villacoublay, le 1er novembre 1914 - Pilote de l'escadrille MS 38 du 27 janvier 1915 au 11 avril 1916 - Croix de Guerre et une citation à l'ordre de l'armée, le 29 juin 1915 - Pilote d'essai de la société Henriot du 11 avril 1916 au 26 juillet 1917 - Envoyé en mission par la société Henriot pour la vérification d'appareils appartenant à l'escadrille SPA 38 - Décédé au cours d'un accident aérien près de Milan, le 26 juillet 1917 - Une citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 31 août 1921 - Croix de guerre portugaise suite au décret du 20 septembre 1921 - Photo mise en ligne sur le site "Gallica" de la Grande Bibliothèque de France.
* Citation n° 4074 à l'ordre de l'armée en date du 29 juin 1915 : "Pilote d'un allant et d'un dévouement à toute épreuve. Ayant eu le 18 avril 1915 son avion traversé par deux éclats de projectiles, n'en a pas moins continué sa reconnaissance. Le 20 juin 1915, chargé d'une mission en pays ennemi, mission difficile et comportant les plus grands risques, s'en est acquitté
avec succès, faisant preuve de sang-froid, d'audace et d'un mépris absolu du danger."
* Citation n° 14420 à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 31 août 1921 : "Pilote d'un entrain, d'un courage et d'un dévouement de tout premier ordre. Le 24 août 1915 s'étant volontairement chargé d'une mission très périlleuse a été blessé d'un éclat d'obus peu après son départ et a eu son appareil assez gravement atteint pour que sa sécurité fût très compromise, a néanmoins poursuivi sa route, rempli heureusement sa mission et, en outre, a pris à bord et ramené un des ses camarades, dont l'appareil s'était brisé dans un atterrissage en pays ennemi. Blessé, le 24 août 1915, par éclat d'obus à la partie moyenne de la cuisse droite."
Adj Eugène Adolphe Bertin - Né le 12 septembre 1891 à la Flamengrie (02) - Fils d'Arsène René Bertin et de Marie Louise Adéline Hédon - Classe 1911 - Recrutement de St-Quentin sous le n° matricule 1364 - Service militaire au 1er régiment du Génie, à compter du 9 octobre 1912 - Affecté au 1er groupe aéronautique de Versailles - Brevet de pilote militaire n° 377 en date du 23 septembre 1913 - Passé à l'aéronautique militaire, au 2ème groupe d'aviation, à compter du 1er janvier 1914 - Nommé Caporal, le 28 mars 1914 - Nommé Sergent, le 10 octobre 1914 - Chef pilote de Morane Parasol sur le terrain de Villacoublay, le 1er novembre 1914 - Pilote de l'escadrille MS 38 du 27 janvier 1915 au 11 avril 1916 - Croix de Guerre et une citation à l'ordre de l'armée, le 29 juin 1915 - Pilote d'essai de la société Henriot du 11 avril 1916 au 26 juillet 1917 - La fondation "Deutsch de la Meurthe" de l'académie des Sports a lui décerné, avec le Zouave François Vila, du 2ème régiment mixte de zouaves et tirailleurs, une prime de 10.000 fr pour célébrer des opérations à titre sportif - Envoyé en mission par la société Henriot pour la vérification d'appareils appartenant à l'escadrille SPA 38 - Décédé au cours d'un accident aérien près de Milan, le 26 juillet 1917 - Une citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 31 août 1921 - Croix de Guerre portugaise suite au décret du 20 septembre 1921 - Photo mise en ligne sur le site "Gallica" de la Grande Bibliothèque de France.
Slt Pierre Marinovitch - Né le 1er août 1898 à Paris - Fils de Bélisaire Marinovith et d'Agrippine de Bronikoff - Avant guerre étudiant - Entré en service actif au 27ème régiment de Dragons, le 12 février 1916 - Brevet de pilote militaire n° 4910 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 15 novembre 1916 - Pilote de l'escadrille N 38 du 18 mars 1917 au 23 juin 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 94 du 23 juin 1917 au 28 février 1919 - 25 victoires homologuées toutes remportées à la 94 - Légion d'Honneur - Médaille Militaire - Croix de Guerre avec 14 palmes - Décédé au cours d'un accident aérien sur le terrain de Bruxelles-Evererière (Belgique), le 2 septembre 1919 - Il repose au cimetière du Père Lachaise à Paris - Carte postale d'époque.
Slt Marcel Henry Burgun - Né le 30 janvier 1890 à Saint-Petersbourg (Pétrograd de 1914 à 1924) - Russie - Trois-quart Centre et demi d'ouverture du Racing Club de France de Rugby - Castres Olympique de 1912 à 1914 - Faisait partie de l'équipe de France lors de la victoire de la France contre l'Ecosse en 1911 - 11 sélections en équipe de France - Ecole Centrale en 1913 - Service militaire au 9ème régiment d'artillerie de campagne à compter du 1er octobre 1910 - Profession avant guerre Ingénieur de l'école Centrale - Nommé Sous-lieutenant, le 28 août 1914 - Passé à l'aviation comme observateur, le 1er mars 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1086 obtenu le 17 juin 1915 - Pilote de l'escadrille MF 50 du 31 août au 31 octobre 1915 - Pilote de l'escadrille N 49 du 7 novembre 1915 au 29 mars 1916 - SFA de Chalais-Meudon du 29 mars au 5 juillet 1916 - Pilote de l'escadrille N 38 du 5 juillet 1916 au 2 septembre 1916 - Tué au combat, aux commandes d'un Nieuport 17, à l'Est d'Aubérive (51), le 2 septembre 1916 - Trois citations à l'ordre de l'armée - Chevalier de la Légion d'Honneur - Croix de Guerre à titre posthume - Il repose au cimetière du Mont Frenet, à la Cheppe (51) - Photo La Vie au Grand Air de septembre 1916 transmise par Arnaud Bayeux que je remercie pour son aide.
Caporal Louis Mathieu - Né le 17 avril 1891 à Durban (Afrique du Sud) - Appelé comme mécanicien au 2ème groupe d'aviation, le 9 octobre 1913 - Brevet de pilote militaire n° 1706 à l'école de Buc, le 6 octobre 1915 - 1ère réserve d'aviation - Parc n° 3 - Ecole de Buc - Pilote de l'escadrille C 28 - Citations : le 20 décembre 1915, le 28 avril 1916, le 5 mai 1917 - Aéronautique en avril 1916 - Médaille Militaire, le 28 septembre 1916 - Croix de Guerre - Convalescence jusqu'au 24 juillet 1917 - Annexe GDE de Luxeuil - CIACB - Ecole de Chartres.
* Citation à l'ordre de l'armée : "Le 20 décembre 1915, a exécuté une reconnaissance de 2 heures au delà des lignes ennemies sous un feu d'artillerie continu et particulièrement violent, pendant laquelle il a dû livrer combat à un avion de chasse ennemi. Est revenu avec 31 balles de mitrailleuses et 10 éclats d'obus dans son avion, après avoir permis à son observateur de réussir un réglage de tir et de rapporter des renseignements importants."
Sgt André Henri Martenot de Cordoux - Né le 14 mars 1893 à Chalezeule (Doubs) - Fils de Claude François Jean et Mathilde Martenot de Cordoux - Domiciliés à Trois Châtel à Besançon - Profession avant guerre Ingénieur - Classe 1913 - Recrutement de Besançon sous le matricule n° 918 - Mobilisé au 149ème régiment d'infanterie, le 8 août 1914 - Affecté dans une unité du Génie - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 5 août 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2156 obtenu à l'école militaire d'aviation de Pau, le 26 décembre 1915 - Stage "Avions Rapides" à l'école militaire d'aviation d'Avord, jusqu'au 30 janvier 1916 - Pilote du RGA du 30 janvier au 7 février 1916 - Pilote du GDE du 7 février au 10 avril 1916 - Pilote de l'escadrille C 28 (détachement 513) du 17 avril au 20 mai 1916 - Evacué à l'ambulance 2/60, le 20 mai 1916 - Une citation à l'ordre de l'armée, le 26 mai 1916 - Nommé Sergent, le 22 juin 1916 - Convalescence jusqu'au 4 janvier 1917 - Pilote du GDE du 4 janvier au 16 février 1917 - Pilote de l'escadrille C 56 (détachement 513) du 16 février au 6 avril 1917 - Pilote de l'escadrille N 38 du 6 avril au 11 juin 1917 - Pilote de l'escadrille N 94 / SPA 94 du 11 juin 1917 au 1er avril 1919 - Nommé Adjudant, le 25 juin 1917 - Une citation à l'ordre de l'armée en juillet 1917 - Médaille Militaire et une citation à l'ordre de l'armée, le 1er octobre 1917 - Nommé Sous-Lieutenant à titre temporaire, le 25 janvier 1918 - En mission du 8 au 18 février 1918 - Une citation à l'ordre de l'armée, le 10 octobre 1918 - A terminé la guerre avec 8 victoires homologuées - Détaché à Sarreguemines du 3 décembre 1918 au 23 janvier 1919 - Détaché du 22 février au 17 mars 1919 - Nommé Lieutenant de réserve, le 26 mars 1919 - Affecté à l'escadre n° 1, le 1er avril 1919 - Affecté au 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg, le 22 juin 1920 - Décédé, le 31 décembre 1978 - Sources : Pam - JORF - CCC 28 - CCC 56 - CCC 28 - CCC 94 - Dernière mise à jour : 11/01/2015.
* Citation à l'ordre de l'armée du Caporal André Henri Martenot de Cordoux, pilote de l'escadrille C 28, en date du 26 mai 1916 : "Le 20 mai, a attaqué à courte distance un avion ennemi, le forçant à atterrir à proximité des lignes, le pilote hors de combat; atteint, dans la lutte, d'une balle qui lui a enlevé deux doigts au pied et fait une blessure grave au mollet, n'a dû de ramener son appareil au terrain d'atterrissage qu'à son habileté et à son énergie."
* Citation à l'ordre de l'armée du Sgt André Henri Martenot de Cordoux, du 1er groupe d'aviation, pilote du détachement 513, en date du 4 mars 1917 : "Pilote hardi qui a toujours donné les preuves des qualités les plus brillantes d'énergie, d'adresse et de bravoure. A attaqué le 20 mai 1916 un avion ennemi à courte distance, le forçant à atterrir à proximité des lignes et mettant le pilote hors de combat. Atteint d'une balle qui lui a fait des blessures graves, n'a dû de ramener son appareil dans nos lignes qu'à son habileté et son énergie."
* Médaille militaire et Citation à l'ordre de l'armée de l'Adj André Marie Henri Martenot de Cordoux, pilote de l'escadrille N 94, en date du 1er octobre 1917 : "Pilote adroit et plein d'ardeur. S'est toujours acquitté avec succès des missions de chasse et de protection qui lui ont été confiées. Grièvement blessé, le 20 mai 1916, au cours d'un combat aérien, a réussi, grâce à son courage, à abattre son adversaire. A repris sa place à l'escadrille bien qu'incomplétement guéri, donnant ainsi un bel exemple du devoir. Le 25 juillet 1917, a descendu son deuxième appareil. Deux citations à l'ordre de l'armée (Croix de Guerre)."
* Citation à l'ordre de l'armée du Slt André Marie Henri Martenot de Cordoux, du 149ème régiment d'infanterie, pilote de l'escadrille SPA 94, en date du 13 juin 1918 : "Brillant pilote de chasse. Provoque chaque jour l'admiration de ses camarades par son allant et son entrain. A plusieurs reprises, a attaqué des patrouilles de dix à quinze appareils ennemis et, grâce à son sang-froid et à son audace, a pu sortir indemne de combats très durs. Vient d'abattre son quatrième avion ennemi. Une blessure. Médaillé militaire pour faits de guerre. Deux citations."
* Citation à l'ordre de l'armée du Slt André Henri Martenot de Cordoux, du 149ème régiment d'infanterie, pilote aviateur, détaché à l'escadrille SPA 94, en date du 10 octobre 1918 : "Pilote d'un entrain et d'une bravoure au-dessus de tout éloge, véritable homme de devoir qui ne cesse de s'imposer à tous par son audace et son courage. Poursuivant toujours avec la même ardeur le combat contre les avions ennemis; a abattu les 21 août et 13 septembre 1918, ses sixième et septième avions ennemis. Une blessure. Médaillé militaire et Chevalier de la Légion d'Honneur pour faits de guerre. Quatre citations."
* Citation à l'ordre de l'armée du Slt André Henri Martenot de Cordoux, du 149ème régiment d'infanterie, pilote à l'escadrille SPA 94, en date du 15 novembre 1918 : "Officier d'élite ayant la plus haute conception du devoir, animé d'un courage et d'un allant au-dessus de tout éloge, et joignant aux qualités de pilote de chasse de grande valeur, celles d'observateur des plus minutieux. Les 6 et 12 octobre, a opéré un jalonnement précis de botre infanterie, malgré les circonstances atmosphériques les plus défavorables et lui a donné des renseignements très importants sur la situation de l'ennemi. Une blessure. Médaillé Militaire et décoré de la Légion d'Honneur pour faits de guerre. Cinq citations."
Slt François Auguste Alfred Roederer - Né le 10 janvier 1886 au Hâvre (Seine-Maritime) - Fils de Jules Emile Roederer et d'Emilie Marie Delaroche - Domiciliés au 53, rue Félix Faure au Hâvre - Profession Etudiant licencié es lettres - Classe 1903 (engagement) - Recrutement du Hâvre sous le matricule n° 2241 - Engagé volontaire pour trois ans au 129ème régiment d'infanterie, le 10 novembre 1904 - Nommé Caporal, le 16 août 1905 - Envoyé en disponibilité en attendant son passage dans la réserve, le 23 septembre 1905 - Une période de réserve supplémentaire au 129ème RI du 26 août au 23 septembre 1907 - Passé dans la réserve, le 10 novembre 1907 - Nommé Sergent, le 23 avril 1906 - Une période de réverse au 129ème RI du 29 août au 20 septembre 1910 - Nommé Adjudant, le 23 décembre 1911 - Une période de réverse au 129ème RI du 21 avril au 7 mai 1913 - Profession Employé de banque - Rappelé sous les drapeaux en raison de la mobilisation générale du 1er août 1914 - Arrié au 129ème RI, le 4 août 1914 - Blessé par balle de fusil au genou droit, à Berry-Au-Bac, le 14 septembre 1914 - Détaché au 2ème groupe d'aviation, le 8 octobre 1914 - Affecté comme observateur à la RGA du Bourget, le 10 octobre 1915 - Observateur du service aéronautique de la IVème armée, le 7 novembre 1915 - Observateur de l'escadrille SPA 38 du 8 septembre 1915 au 24 novembre 1916 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 24 juillet 1916 - Croix de Guerre et une citation n° 6935 à l'ordre du 4ème corps d'armée, en date du 21 octobre 1916 - Nommé Sous-Lieutenant de réserve, à titre définitif, le 24 octobre 1916 - Tué au combat, à bord du Nieuport XII bis n° 1746, dans les environs d'Ardeuil-Aure (Ardennes), le 24 novembre 1916 - Il faisait équipage avec le Sgt Henri Pluvy (pilote), qui a également perdu la vie - Déclaré comme inhumé dans le cimetière du village par un communiqué officiel allemand - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, à titre porthume, en date du 26 décembre 1919 - Les parents des Slt Emile et François Roederer, tués le 24 septembre 1915 et 24 novembre 1916, ont fait une donation de 1.000 frs, pour une bourse en souvenir de leurs fils au lycée du Havre où ils avaient fait une partie de leurs scolarités, le 23 mars 1918 - Sources : Pam - MpF - JORF - FM Seine-Maritime - Dernière mise à jour : 26 août 2015 - Photo transmise par Alexandre Hecht, que je remercie pour son aide.
* Croix de Guerre et une citation n° 6935 à l'ordre du 4ème corps d'armée, en date du 21 octobre 1916 : "Officier de haute valeur morale dont la conscience et le courage égalent la modestie. S'est vaillamment comporté dans l'infanterie où il a été grièvement blessé à la tête de sa section. Passé dans l'aviation, a, depuis 11 mois, rendu les meilleurs services et pas ses nombreuses reconnaissances d'armée et ses photographies de l'arrière front ennemi. A notamment exécuté en septembre 1916, plusieurs reconnaissances lointaines dans les lignes allemandes sans jamais se laisser détrouner de sa missionnpar le feu de l'artillerie ou les attaques d'avions ennemis. Croix de Guerre avec étoile de Vermeil."
* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, à titre porthume, du Slt François Auguste Roederer, détaché à l'escadrille SPA 38, en date du 26 décembre 1919 : "Officier d'élite. Observateur en avion de premier ordre, d'une habileté, d'une conscience et d'une bravoure exceptionnelles. Tombé glorieusement pour la France, le 24 novembre 1916, après un magnifique combat, au cours d'une mission lointaine. Une blessure et une citation antérieures. Croix de Guerre avec palme."
Autre photo du Slt François Roederer - Observateur de l'escadrille SPA 38 du 8 septembre 1915 au 24 novembre 1916 - Tué au combat, à bord du Nieuport XII bis n° 1746, dans les environs d'Ardeuil-Aure (Ardennes), le 24 novembre 1916 - Il faisait équipage avec le Sgt Henri Pluvy (pilote), qui a également perdu la vie - Photo transmise par Alexandre Hecht, que je remercie pour son aide.
Cal David Endicott Putnam - Né le 10 décembre 1895 à Boston (USA) - Fils de Frederic Putnam et de Jannette Hellwielr - Domiciliés à Brierwood, Egypt Massachusssett (USA) - Avant guerre Etudiant de l'université de Harvard - Classe 1915 - Recrutement de XXX sous le matricule n° 12.214 - Engagé volontaire dans la légion étrangère, au titre de l'aéronautique militaire, le 12 juin 1917 - Brevet de pilote militaire n° 9328 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 17 octobre 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Pau, jusqu'au 25 novembre 1917 - Nommé Caporal, en novembre 1917 - Pilote du GDE du 25 novembre au 18 décembre 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 94 du 20 décembre 1917 au 1er janvier 1918 - Pilote de l'escadrille N 156 / SPA 156 du 1er janvier au 1er juin 1918 - En stage de lâché sur SPAD VII et XIII au GDE, du 1er au 17 février 1918 - Nommé Sergent, le 13 mars 1918 - En stage du 26 avril au 3 mai 1918 - A remporté 4 victoires homologuées et 8 probables pendant son affectation à l'escadrille SPA 156 - Pilote de l'escadrille SPA 38 du 1er au 15 juin 1918 - Nommé Lieutenant de l'armée américaine, le 16 juin 1918 - A remporté 5 victoires homologuées et 7 probables pendant son affectation à l'escadrille SPA 38 - Passé à l'US Army Air Service (USAAS) et pilote du 139th Aero Squadron US du 30 juin au 12 septembre 1918 - A remporté 4 victoires homologuées et une probable pendant son affectation au 139th Squadron US - Tué au cours d'un combat aérien par le Ltn Georg von Hantelmann, dans les environs de Limey (Meurthe-et-Moselle), le 12 septembre 1918 - Totalise 13 victoires homologuées le jour de sa mort - Son corps a été mis en terre à Toul (Meurthe et Moselle) avant d'être transféré au mémorial de l'escadrille La Fayette dans le parc de Marne-la-Coquette (Hauts-de-Seine) - Photo collection Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille SPA 94 - CCC de l'escadrille N 156 / SPA 156 - CCC de l'escadrille SPA 38 - JORF - Site Internet "The Aerodrome" - Dernière mise à jour : 29 juillet 2017.
* Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'armée du Cal David Putnam au 1er régiment de la Légion etrangère, détaché à l'escadrille N 156, en date du 21 février 1918 : " Etant en patrouille le 19 janvier 1918, a livré un combat très vif à deux biplaces ennemis, les a poursuivis jusqu'à très faible altitude dans leurs lignes, abattant l'un d'entre eux qui est tombé en flammes.
* Citation à l'ordre de l'armée du Sgt David Putnam au 1er régiment de la Légion étrangère, détaché à l'escadrille MS 156, en date du 21 mars 1918 : Pilote adroit et audacieux, recherche toutes les occasions de combattre. A attaqué deux avions ennemis et a abattu l'un d'eux en vue de nos tranchées."
* Citation à l'ordre de l'armée du Sgt David Putnam, au 1er régiment de la Légion Etrangère, détaché à l'escadrille SPA 38, en date du 20 juin 1918 : Pilote de chasse de tout premier ordre. Le XXX, attaquant une patrouille de dix monoplaces ennemis, a abattu l'un d'eux pendant que quatre autres tombaient désemparés et a mis en fuite le reste de la patrouille ennemie (septième victoire)."
* Citation à l'ordre de l'armée du 1st Ltn David Putnam, pilote de l'escadrille SPA 38, en date du 30 octobre 1918 : "Pilote admirable de dévouement, d'une endurance, d'une volonté et d'un courage exemplaires. En escadrille, depuis six mois seulement, s'est de suite révélé comme un pilote exceptionnel, d'une adresse et d'une habileté hors de pair. Infatigable, recherchant toutes les occasions de combattre, pousse la hardiesse jusqu'à la témérité, allant attaquer l'ennemi jusqu'à vingt kilomètres dans ses lignes. En moins d'un mois, a abattu officiellement six avions ennemis, portant ainsi à neuf le nombre de ses victoires. Déjà quatre fois cité à l'ordre."
Adj Glenn Nelson Sitterly - Né le 22 août 1897 à Spring Valley Illinois (USA) - Classe 1917 - Matricule de recrutement n° 12.213 - Fils de John Sitterly et d'Elisabeth Nelson - Affecté aux ambulances américaines en 1917 - Engagé au 1er régiment étranger, au titre de l'aviation, le 6 juin 1917 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 12 juin 1917 - Brevet de pilote militaire n° 8812 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 22 septembre 1917 - Nommé Caporal, le 6 octobre 1917 - Stage de perfectionnement "Avions rapides" à l'école d'aviation militaire d'Avord, jusqu'à 29 octobre 1917 - Pilote du GDE du 29 octobre 1917 au 26 mars 1918 - Pilote de l'escadrille C 46 du 26 mars au 20 août 1918 - Nommé sergent, le XX mai 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 20 juillet 1918 - Son Caudron R XI est abattu en flammes, dans les environs de Villers-Cotterets, le 15 juillet 1918 - Ses deux mitrailleurs sont blessés et lui indemne - Le 18 juillet, son avion est touché, avec un réservoir en flammes, il parvient à poser sur Caudron R XI dans les lignes françaises, il est indemne mais un de ses mitrailleurs a été tué - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 12 août 1918 - Lâché sur SPAD VII et XIII, le 30 août 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 38 du 3 octobre 1918 au 14 février 1919 - Nommé Adjudant, le 5 décembre 1918 - Photo collection Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide - Sources : Pam - CCC de l'escadrille SPA 38 - Dernière mise à jour : 29 juillet 2017.
* Citation à l'ordre de l'armée du MdL Glenn Sitterly du 2ème groupe d'aviation , pilote à l'escadrille R XI 46, en date du 12 août 1918 : "Pilote de grande valeur, remarquablement adroit, courageux et calme. Attaqué par une patrouille de quinze appareil ennemis, a vaillamment soutenu le choc, permettant aux avions qu'il protégeait d'accomplir leur mission. Ayant eu, au cours du combat, ses deux mitrailleurs blessés et son aéroplane croblé de balles, est parvenu néanmoins à regagner nos lignes."
Sgt Walter John Shaffer - Né le 25 février 1892 à Harrisburg (USA) - Fils de Charles Shaffer et de Clara Davidson - Profession avant guerre Typographe - Classe 1912 - Recrutement de XXX sous le matricule n° 12.367 - Engagé au 1er régiment étranger au titre de l'aviation, le 30 juillet 1917 - Brevet de pilote militaire n° 9179 obtenu à l'école d'aviation militaire de Tours, le 10 octobre 1917 - Stage de perfectionnement "Avions rapides" à l'école d'aviation militaire d'Avord - Nommé Caporal, le 20 octobre 1917 - Stage de spécialisation à l'école d'aviation militaire de Pau, jusqu'au 27 novembre 1917 - Pilote du GDE du 27 novembre au 17 décembre 1917 - Pilote de l'escadrille N 94 du 17 décembre 1917 au 1er janvier 1918 - Pilote de l'escadrille N 156 du 1er janvier au 1er juin 1918 - Stage sur Morane-Saulnier au GDE du 9 au 16 février 1918 - En stage du 26 avril au 3 mai 1918 - Nommé 28 avril 1918 - En stage du 5 au 7 mai 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 38 du 1er juin au 3 octobre 1918 - Blessé par un tir d'infanterie au cours d'une mission de mitraillage de tranchées, aux commandes d'un SPAD XIII, le 3 octobre 1918 - Contraint d'atterrir en zone occupée par les Allemands, il a été fait prisonnier - Libéré, le 7 décembre 1918 - Photo collection Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille N 94 - CCC de l'escadrille N 156 - CCC de l'escadrille SPA 38 - CICR - Dernière mise à jour : 29 juillet 2017.
Sgt Walter John Shaffer, pilote de l'escadrille SPA 38 du 1er juin au 3 octobre 1918 - Blessé par un tir d'infanterie au cours d'une mission de mitraillage de tranchées, aux commandes d'un SPAD XIII, le 3 octobre 1918 - Contraint d'atterrir en zone occupée par les Allemands, il a été fait prisonnier - Libéré, le 7 décembre 1918 - Photo collection Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide.
MdL Franky Philogène Fernand Lhomme - Né le 21 janvier 1895 à St-Germain-en-Laye (Yvelines) - Fils de Philogène Emile Lhomme et d'Emilie Marie Cottereau - Domiciliés au 64, rue d'Orsel à Paris 18ème (75) en 1914, puis au 46, rue Claude Decaen à Paris 12ème (75) après guerre - Classe 1915 - Recrutement du 4ème bureau de la Seine sous le matricule n° 8070 - Engagé volontaire pour cinq ans au titre du 5ème régiment de Hussards, le 3 mars 1913 - Nommé Brigadier, le 20 février 1914 - Toujours dans cette unité lors de la mobilisation générale - Blessé par balle au combat à Clemeny, le 11 août 1914 - Croix de guerre et citation à l'ordre de l'armée, en date du 11 août 1914 - Hospitalisé et convalescence du 12 août 1914 au 28 juin 1915 - Nommé Maréchal des Logis, le 10 septembre 1914 - Affecté au 9ème régiment de Zouaves - Citation à l'ordre de la brigade, en date du 27 septembre 1915 - Citation à l'ordre de la brigade, en date du 6 octobre 1915 - Blessé au combat avec fractures diverses par éboulement par obus à la butte au Mesnil, le 28 octobre 1915 - Hospitalisé et convalescence du 29 octobre 1915 au 1er juin 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme mitrailleur, le 1er juin 1916 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux, à compter du 2 juin 1916 - Brevet mitrailleur à l'école de Cazaux, le 1er juillet 1916 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation de Pau - Mitrailleur de la RGAé - Mitrailleur de l'escadrille N 38 du (septembre 1916) au 1er mars 1917 - Mitrailleur de Georges Madon avant qu'il ne passe sur avion monoplace - Passé élève pilote à l'école d'aviation militaire de Dijon du 1er au 6 mars 1917 - Brevet de pilote militaire n° 6031 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 22 avril 1917 - Insigne de pilote militaire n° B 3982 - A l'école d'Avord, jusqu'au 1er juin 1917 - Pilote du GDE du 30 mai au 10 septembre 1917 - Pilote de l'escadrille C 227 / BR 227 du 10 septembre 1917 au 26 juin 1919 - Stage sur Caudron R XI du 4 au 7 janvier 1917 - En convalescence du 31 mars au 2 mai 1918 - En mission du 16 au 18 mai 1918 - En mission du 6 au 11 juin 1918 - En mission du 5 au 10 juillet 1918 - Une victoire homologuée, à bord d'un Caudron R XI sur un Albatros D tombé au nord d'Andechy, le 16 juillet 1918 - Il faisait équipage avec le Slt Allanic (observateur) et le Sgt Lamarie (mitrailleur) - Deux victoires homologuées contre deux Fokker D VII tombés au nord-est de Montdidier, le 1er août 1918 - Il faisait équipage avec le Slt Allanic (observateur) et le Cal Monteil (mitrailleur) à bord d'un Caudron R XI - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 2 août 1918 - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, en date du 11 août 1918 - Blessé au cours d'un accident d'avion avec commotion cérébrale et contusions, le 6 novembre 1918 - Hospitalisé et convalescence du 7 novembre 1918 au 22 août 1919 - Décoré de la Médaille militaire du Monténégro - Démobilisé, le 23 août 1919 - Termine la guerre avec 620 heures de vol, quatre avions homologués, un probable - Profession après guerre employé de bureau - Nommé Adjudant de réserve, le 1er février 1923 - A participé avec Georges Madon à l'expédition Bapt pour le tour du monde en avril 1923 - Il pilotait une berline SPAD à moteur 400 HP - L'escadrille Bapt a décollé du Bourget, le 29 mars 1923 et a pour escale Istres, Nice, Milan, la Tunisie - l'Algérie, le Maroc, l'Asie et le Japon - Affecté, dans la réserve, au 3ème groupe d'ouvriers d'aéronautique, le 21 janvier 1924 - A accompli quatre périodes d'entrainement aérien volontaire entre 1920 et 1925 - Domicilié en 1925 au 34, rue La Bruyères à Paris 9ème (75) - Profession en 1925 Industriel - Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 6 novembre 1925 - Domicilié au 97, rue de Cernay à Reims (Marne), à compter du 24 février 1928 - Vice-président de la section rémoise de la Ligue aéronautique de France - Décédé à Reims (Marne), des suites de sa blessure par balle du 11 août 1914, le 28 avril 1928 - Franky Lhomme repose à Reims (Marne) - Photo collection Christian Tollet que je remercie pour son aide - Sources : Pam - LO - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille C 227 / BR 227 - JORF - Fiche matricule du 4ème bureau de la Seine conservée aux archives départementales de Paris - Revue aéronautique de France - Revue Les Ailes - Journal L'Excelsior - Revue l'Aéronautique - Gallica - Dernière mise à jour : 24 janvier 2020.
* Croix de guerre et citation à l'ordre de l'armée du Brig Franky Philogène Fernand Lhomme au 5ème régiment de Hussards, en date du 11 août 1914 : "Le 11 août a fait preuve du plus grand sang-froid et de la plus grande énergie dans une charge engagée par son peloton contre une troupe de cavaliers d'un effectif double. A tué de la pointe de son sabre, trois ennemis, dont un gradé."
* Citation à l'ordre de la brigade, en date du 27 septembre 1915 : "Sous-officier remarquable par son énergie et son entrain. Malgré un feu violent de mitrailleuses , n'a pas hésité à assurer son service de liaison donnant l'exemple du plus profond mépris du danger."
* Citation à l'ordre de la brigade, en date du 8 octobre 1915 : "Au cours d'une violente contre-attaque ennemie et malgré les grosses pertes subies par un tir de mitrailleuses, n'a pas abandonné les pièces mises hors d'état et les a ramenées sous un bombardement de sa compagnie."
* Citation à l'ordre de l'armée du MdL Franky Philogène Fernand Lhomme, du 5ème régiment de Hussards, pilote à l'escadrille BR 227, en date du 4 juin 1918 : "Sous-officier pilote d'une adresse et d'une bravoure remarquables. A soutenu de nombreux combats au cours de mssions très diverses. Le 20 mai 1918,ayant sollicité l'autorisation d'accomplir une mission de reconnaissance, a exécuté cette mission à très basse altitude survolant les lignes et les arrières ennemis à 250 mètres. A ainsi permis à son observateur et à son mitrailleur de rapporter des renseignements précis et de tirer dans d'excellentes conditions plus de 1000 cartouches sur des convois et des troupes en marche."
* Citation à l'ordre de l'armée du MdL Franky Philogène Fernand Lhomme, du 5ème régiment de Hussards, pilote à l'escadrille BR 227, en date du 2 août 1918 : "Sous-officier pilote d'un mordant toujours soutenu. Le 1er août, attaque audacieusement une patrouille de cinq avions de chasse ennemis, en abat un, en force un second à abandonner le combat, désemparé et raméne son avion atteint de plusieurs balles."
* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée du MdL Franky Philogène Fernand Lhomme, du 5ème régiment de Hussards, pilote à l'escadrille BR 227, en date du 11 août 1918 : "Pilote habile, consciencieux, énergique, d'un mordant admirable, recherchant toujours les missions les plus délicates et les plus périlleuses. A exécuté de nombreuses missions d'artillerie, de reconnaissances éloignées ou de barrage au cours desquelles il a soutenu de durs combats. Récemment, attaqué par trois avions de chasse allemands, s'est dégagé par une manoeuvre habile et osée. Le lendemain, voyant un appareil français attaqué par cinq avions de chasse, a foncé hardiment sur le groupe ennemi et abattu l'un des appareils en flammes dans ses lignes. Deux blessures. Quatre citations."
* Chevalier de la Légion d'Honneur de l'Adj Franky Philogène Fernand Lhomme au 3ème groupe d'ouvriers d'aéronautique, en date du 6 novembre 1925 : "12 ans de services, 5 campagnes. A accompli quatre périodes d'entrainement aérien volontaire. A été blessé et cité."
De gauche à droite : Ltt Georges Bado (pilote) - Ltt Georges Madon (pilote) - Ltt Robert Morel (observateur) - Slt Jean Casale (pilote) - Slt Brun photographiés sur le terrain de La Melette (Marne) en mai 1918 - Photo Robert Morel transmise par Mme Monique Gallais que je remercie pour son aide.
De gauche à droite, Sgt Fernand Machaud (pilote), Ltt Georges Bado (pilote), un mécanicien non identifié - Ltt Georges Madon (pilote) - Photo Robert Morel transmise par Mme Monique Gallais que je remercie pour son aide.
Adj Jean Georges Dramard - Né le 10 juillet 1892 à Paris 4ème (75) - Fils de Charles Dramard et d'Eulalie Leguerrier - Domicilié au 23, rue Hoche à Pantin (Seine-Saint-Denis) - Profession avant guerre Etudiant ingénieur chimiste - Obtient un sursis pour poursuivre ses études - Classe 1912 - Recrutement du 1er bureau de Paris sous le matricule n° 3842 - Engagé volontaire pour la durée de la guerre, au titre du 45ème régiment d'infanterie, le 11 août 1914 - Evacué sur maladie - Affecté au service automobile du 19ème escadron de train des équipages militaires, le 13 septembre 1914 - Nommé Caporal, le 30 janvier 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 22 août 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2326 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 11 janvier 1916 - A l'école d'Avord, jusqu'au 20 janvier 1916 - Pilote du GDE du 20 janvier au 2 février 1916 - Pilote de la 218ème section d'artillerie lourde / MF 218 / F 218 du 2 février au 29 décembre 1916 - Nommé Sergent, le 20 mai 1916 - Citation n° 239 à l'ordre de la 2ème armée, en date du 23 juin 1916 - Nommé Adjudant, le 25 octobre 1916 - Stage "chasse" à l'école de Pau, à compter du 29 décembre 1916 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux - Stage de spécialisation "Haute Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau, jusqu'au 1er mars 1917 - Pilote du détachement N 502 du 23 mars au 6 avril 1917 - Pilote de l'escadrille N 38 du 6 avril au 13 novembre 1917 - 1ère victoire homologuée, en coopération avec l'Adj Fauvet (N 38), Ltt Pinsard (N 78), Slt Sauvage (N 112), contre un biplace abattu dans les lignes françaises, le 28 mai 1917 - 2ème victoire homologuée contre un Drachen abattu en flammes dans les environs d'Hauvine, le 12 août 1917 - Citation à l'ordre de la 4ème armée, en date du 5 juillet 1917 - Médaille militaire et citation à l'ordre de l'armée, en date du 2 septembre 1917 - 3ème et 4ème victoire homologuées contre 2 avions abattus (dont un biplace), le 13 novembre 1917 - Tué, aux commandes de son SPAD VII, au retour de cette mission de combat, le 13 novembre 1917 - Avait probablement été blessé pendant le combat aérien ou son avion avait été touché dans ses oeuvres vives - Son corps a été évacué sur l'hôpital de Châlons-sur-Marne (Marne) - Citation n° 1088 à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 23 novembre 1917 - Croix de guerre avec 3 palmes de bronze - 4 victoires homologuées - Une messe en son hommage a été célébrée à l'église Saint-Vincent-de-Paul à Paris, le 14 décembre 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 19 février 1920 - Photo Jean Dramard transmise par Etienne Govare, son petit-neveu, que je remercie pour son aide - Sources : Pam (2 fiches) - Fiche matricule du 1er bureau de la Seine conservée aux archives départementales de la Seine - MpF - Livre Bailey / Cony - JORF - Journal Le Journal - Revue La Guerre aérienne illustrée - Dernière mise à jour : 18 avril 2020.
* Citation n° 239 à l'ordre de la 2ème armée du Sgt Jean Dramard, pilote de la section d'artillerie lourde MF 218, en date du 23 juin 1916 : "Au cours de nombreux combats aériens, a montré une extrême bravoure et une véritable maîtrise. A soutenu tous ces combats jusqu'à la fuite de l'adversaire ou l'épuisement des munitions. A su tirer son avion et son observateur de situation très périlleuses grâce à son sang-froid et à son habileté de pilote."
* Citation n° 940 à l'ordre de la 4ème armée de l'Adj Jean Dramard, pilote de l'escadrille N 38, en date du 5 juillet 1917 : "Pilote d'une valeur exceptionnelle et d'une adresse remarquable. Pendant 10 mois dans une escadrille d'artillerie, n'a cessé d'être un modèle d'énergie, d'intelligente audace et d'entrain. Recherchant toujours les missions les plus périlleuses. A obtenu à Verdun et sur la Somme de nombreux et durs combats. Passé dans une escadrille d'armée, a donné immédiatement au cours de nombreuses missions aériennes de chasse et de protection la mesure de son esprit de devoir et des ses brillantes qualités. Le 28 mai, abattait, avec deux de ses camarades un avion ennemi qui s'est écrasé dans nos lignes. Le 16 juin 1917, a effectué une reconnaissance photographique à longue distance rapportant des renseignements précieux pour le commandement."
* Médaille militaire et citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Jean Dramard, pilote de l'escadrille N 38, en date du 2 septembre 1917 : "Pilote d'une valeur exceptionnelle et d'une adresse remarquable. Pendant 10 mois dans une escadrille d'artillerie, n'a cessé d'être un modèle d'énergie, d'intelligente audace et d'entrain. Recherchant toujours les missions les plus périlleuses. A obtenu à Verdun et sur la Somme de nombreux et durs combats. Passé dans une escadrille d'armée, a donné immédiatement au cours de nombreuses missions aériennes de chasse et de protection la mesure de son esprit de devoir et des ses brillantes qualités. Le 12 août 1917, a abattu en flammes un Drachen. Deux fois cité à l'ordre."
* Citation n° 1088 à l'ordre de l'armée, à titre posthume, de l'Adj Jean Dramard, pilote de l'escadrille SPA 38, en date du 23 novembre 1917 : "Soldat d'élite, pilote de la plus haute valeur, modèle d'entrain, de conscience et de modestie. Le 13 novembre 1917, attaquant seul deux avions ennemis. Les a abattus successivement. Est tombé mortellement frappé des suites du combat laissant à ses camarades le plus bel exemple de froid courage, d'esprit et de sacrifice."
* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Slt Jean Dramard, pilote de l'escadrille SPA 38, en date du 19 février 1920 : "Pilote d'une bravoure et d'une énergie exceptionnelles. D'abord dans l'aviation d'artillerie puis dans l'aviation de reconnaissance et enfin dans l'aviation de chasse, a rendu partout les plus grandes services. Mort glorieusement pour la France, le 13 novembre 1917, au retour d'une patrouille au cours de laquelle il avait abattu deux avions ennemis. Troisième et quatrième victoires."
Photo de l'Adj Jean Fabre
Adj Jean François Xavier Fabre - Né le 14 juillet 1892 à Bagnols-sur-Céze (Gard) - Fils de François Xavier Fabre et de Laurence Raymond - Domiciliés au 53, avenue du Font à Bagnols-sur-Cèze (Gard) - Profession avant guerre Etudiant en mécanique - Classe 1911 (engagement) / 1912 (normale) - Recrutement de Pont-St-Esprit (Gard) sous le matricule n° 437 - Engagé volontaire pour trois ans au titre du 1er groupe d'aéronautique (dépendant du 1er régiment du génie), le 10 octobre 1912 - Nommé Sapeur aérostier de 2ème classe, le même jour - Affecté au 2ème groupe d'aviation, le 1er janvier 1914 - Mécanicien / mitrailleur puis pilote (formation au sein de l'unité) de l'escadrille REP 27 / C 27 du 16 octobre 1914 au 25 juin 1916 - En mission du 27 novembre 1915 au 15 janvier 1916 - Nommé Caporal, le 21 mars 1916 - Citation n° 219 à l'ordre de la 10ème armée, en date du 7 mai 1916 - En subsistance à l'escadrille C 4 du 3 au 12 mai 1916 - En mission au GDE du Plessis-Belleville, le 12 mai 1916 - Passé élève pilote à l'école d'aviation militaire de Dijon, le 25 juin 1916 - Tests de sélection et cours théoriques à l'école de Dijon - Stage à l'école d'aviation militaire de Buc - Formation initiale de pilote militaire à l'école d'aviation militaire de Juvisy, à compter du 20 novembre 1916 - Hospitalisé à l'hôpital de Versailles (Yvelines) pour hydarthrose du genou droit (épanchement de synovie) du 13 au 23 décembre 1916 - Brevet de pilote militaire n° 5541 obtenu à l'école d'aviation militaire de Juvisy, le 4 mars 1917 - Nommé Sergent, le 16 juin 1917 - Entré à l'hôpital n° 14 de Nice pour abcès à la fesse, le 28 juin 1917 - Evacué sur l'hopital bénévole n° 4 bis de Paris pour appendicite hypertrophique subictère, ostéisme du gros orteil gauche et désarticulation appendiccetomie du 6 septembre au 13 novembre 1917 - Entré à la maison de repos militaire VR 75 de Viry-Châtillon du 13 novembre 1917 au 15 janvier 1918 - Entré l'hôpital du centre spécial de réforme de Clignancourt pour asthémie, ictère post-opératoire de 16 au 23 janvier 1918 - En congé de convalescence de 20 jours du 23 janvier au 11 février 1918 - Stage de spécialisation "Avions rapides" à l'école d'aviation militaire d'Avord du 3 au 18 mars 1918 - Stage de "Haute Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau du 18 mars au 9 avril 1918 - Stage de tir à l'école d'aviation militaire de Cazaux du 9 au 18 avril 1918 - Pilote du GDE du 18 avril au 18 juin 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 38 du 18 juin 1918 au 4 mars 1919 - Citation n° 1309 à l'ordre de la 4ème armée, en date du 4 juillet 1918 - Nommé Adjudant, le 20 août 1918 - Citation n° 447 à l'ordre de la 5ème armée, en date du 4 décembre 1918 - Entré à l'hôpital auxiliaire 229 de Paris pour entérite chronique (gastro-entérite) du 4 au 22 février 1919 - Entré à l'hôpital militaire thermal de Vichy pour entérite du 10 avril au 12 mai 1919 - En congé de convalescence de 15 jours du 17 juin au 1er juillet 1919 - Démobilisé par le centre aéronautique d'Istres (Bouches-du-Rhône), le 3 septembre 1919 - Entré à l'hôpital militaire n° 35 de Nimes (Gard) pour sclérose pulmonaire diffuse du 5 au 20 janvier 1920 - Profession après guerre Ajusteur mécanicien puis commerce de bois de construction et de sciage - Médaille Militaire décernée le 16 juin 1920 - Affecté, dans la réserve, au 3ème bataillon du 2ème régiment d'aérostation, le 1er juin 1921 - Affecté, dans la réserve, au 35ème régiment d'aviation de Lyon-Bron, le 1er janvier 1924 - Affecté, dans la réserve, au 2ème groupe d'ouvriers d'aéronautique, le 1er mai 1926 - Placé en position "Sans affectation", le 19 juin 1930 - Domicilié au 126, avenue du Prado à Marseille (Bouches-du-Rhône), compter du 25 février 1936 - Domicilié au 84, rue Dragon à Marseille (Bouches-du-Rhône), compter du 9 septembre 1936 - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - Fiche matricule du département du Gard - CCC de l'escadrille REP 27 / C 27 - CCC de l'escadrille SPA 38 - JORF - Dernière mise à jour : 1er mars 2023.
* Citation n° 219 à l'ordre de la 10ème armée du Sol Jean François Fabre du 1er régiment du génie, mitrailleur à l'escadrille C 27, en date du 7 mai 1916 : "Se trouvant seul en présence de six appareils allemands, a attaqué l'un d'eux, qui, dès la première salve, descendit brusquement et a continué la poursuite jusqu'à ce que l'avion ennemi tombe en flammes."
* Citation n° 1309 à l'ordre de la 4ème armée du Sgt Jean François Fabre du 1er régiment du génie, pilote à l'escadrille SPA 38, en date du 4 juillet 1918 : "Pilote tout récemment arrivé en escadrille, s'est fait de suite remarquer par son ardeur et son allant. Le 29 juin 1918, après un combat très vif, a abattu un avion ennemi dans ses lignes, remportant ainsi sa deuxième victoire."
* Citation n° 447 à l'ordre de la 5ème armée de l'Adj Jean François Fabre du 1er régiment du génie, pilote à l'escadrille SPA 38, en date du 4 décembre 1918 : "Pilote de tout premier ordre, courageux et d'un rare sang-froid. Recherche toutes les occasions de combattre. Le 1er novembre 1918, a abattu un biplace ennemi (troisième victoire)."
Photo du Slt Louis Austin
Slt Louis William Guy Austin - Né le 22 mars 1898 à Nouméa (Nouvelle-Calédonie) - Fils d'Adolphe Austin et Dolina Warnig - Domiciliés à Port-Vila (Nouvelle-Calédonie) - Profession avant guerre étudiant - Classe 1918 - Recrutement du 1er bureau de la Seine sous le matricule n° 379 - Engagé volontaire pour la durée de la guerre, au titre du 81ème artillerie lourde, le 16 février 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote - Tests de sélection et cours théoriques à l'école d'aviation militaire de Dijon, le 24 août 1916 - Stage d'écolage élémentaire à l'école d'aviation militaire de Buc, le 3 septembre 1916 - Brevet de pilote militaire n° 4960 obtenu à l'école d'aviation militaire de Buc, le 23 novembre 1916 - Stage "Avions Rapides" à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 27 novembre 1916 - Nommé Caporal, le 9 décembre 1916 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux, le 2 janvier 1917 - Stage de "Haute Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau, le 20 janvier 1917 - Lègèrement blessé au cours d'un accident d'avion à l'école d'aviation militaire de Pau, le 21 février 1917 - Stage à l'école d'aviation militaire d'Etampes, le 24 février 1917 - Pilote de l'escadrille N 313 du 1er au 20 avril 1917 - Pilote de l'escadrille C 34 du 20 avril au 9 mai 1917 - Pilote de l'escadrille N 92 / SPA 92 du 9 mai 1917 au 18 avril 1919 - Hospitalisé entre le 13 mai et le 4 juin 1917 - En déplacement du 23 au 26 juillet 1917 - Nommé Maréchal des logis, le 20 juillet 1917 - Citation n° 248 à l'ordre du 16ème corps d'armée, en date du 19 septembre 1917 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 27 janvier 1918 - En mission au RGAé du 8 au 11 mars 1918 - Victime d'une gelure des mains en mars 1918 - Citation n° 2408 à l'ordre de la 2ème armée, en date du 2 mai 1918 - Une victoire homologuée, en coopération avec l'adj Maurice Robert, dans les environs de Faverolles, le 30 juin 1918 - Une victoire homologuée, en coopération avec le Slt Basuyaux, le 24 juillet 1918 - Citation n° 1364 à l'ordre de l'armée, en date du 2 septembre 1918 - Une victoire homologuée contre un Drachen dans les environs de Beaurieux, le 7 septembre 1918 - Fracture des os de la face au cours d'un accident d'avion en novembre 1918 - Citation n° 667 à l'ordre de la 6ème armée, en date du 30 janvier 1919 - Pilote de l'escadrille SPA 38 du 18 avril au 10 août 1919 - En mission du 12 au 18 juillet 1919 - Pilote du 2ème régiment de chasse de Strasbourg, le 1er janvier 1920 - Démobilisé, le 24 avril 1920 - Domicilié au 70, boulevard Maillot à Neuilly-sur-Seine, à compter du 18 mai 1920 - Citation à l'ordre de l'armée et chevalier de la légion d'honneur, en date du 16 juin 1920 - Domicilié à Nouméa (Nouvelle-Calédonie), à compter du 19 octobre 1920 - Affecté au 281ème régiment d'artillerie à Nouméa, le 5 septembre 1921 - Proposé à la réforme définitive n° 1 de 20 % pour enfoncement de la cage thoracique par la commission de réforme de Nouméa (Nouvelle-Calédonie), le 22 septembre 1921 - Mis à la disposition du général commandant superieur du Pacifique, le 20 juillet 1922 - Affecté au 58ème régiment d'infanterie et mis à la disposition du chef de bataillon, commandant supérieur des troupes du groupe du Pacifique, le 27 septembre 1926 - Proposé pour la radiation des cadres avec pension permanente de 100 % par le 3ème bureau de la Seine pour enfoncement de la cage thoracique et névrose traumatique, le 1er octobre 1926 - Rayé des cadres, le 17 janvier 1927 - Directeur des comptoirs français des Nouvelles-Hébrides (Nouvelle-Calédonie) - Domicilié au 14, avenue Georges Clémenceau à Nice (Alpes-Maritimes) - Officier de la Légion d' Honneur, le 6 octobre 1933 - Décédé dans le Morbihan, le 14 décembre 1954 - Sources : Pam - Site Internet Leonore - Fiche matricule du 1er bureau de la Seine conservée aux archives départementales de Paris - Liste des brevets militaires - CCC 34 - CCC 92 - CCC 38 - JORF - Dernière mise à jour : 23 février 2020.
* Citation n° 248 à l'ordre du 16ème corps d'armée, en date du 19 septembre 1917 : "Excellent pilote de chasse comptant à son actif de nombreux combats au cours desquels il a fréquement contraint ses adversaires à une fuite précipitée. Toujours volontaire pour les missions difficiles. A attaqué à bous portant un Drachen, le 17 août 1917, provaquant la descente de cet appareil à un moment important de la bataille. S'est particulièrement distingué au cours de nombreuses protections imméditaes d'avions d'infanterie. A mitraillé fréquemment les renforts ennemis et les batteries en action."
* Citation n° 2408 à l'ordre de la 2ème armée, en date du 2 mai 1918 : "Très bon pilote de chasse. A effectué de nombreuses reconnaissances des arrières mignes ennemies. A donné un bel exemple d'audace et d'énergie en descendant les 24 décembre 1917, 3 et 12 janvier 1918 jusqu'à 50 mètres pour mitrailler des troupes et des convois. A soutenu le 12 avril 1918 un dur combat contre un biplace ennemi qu'il a poursuivi loin dans ses lignes."
* Citation n° 1364 à l'ordre de l'armée du Slt Lewis William Austin, du 81ème régiment d'artillerie , détaché à l'escadrille SPA 92, en date du 2 septembre 1918 : "Excellent officier, pilote de chasse plein d'entrain et de bravoure. A exécuté de nombreuses attaques de Drachen. Le 24 juillet 1918, a contrait un biplace ennemi à atterrir dans nos lignes après un combat acharné."
* Citation n° 667 à l'ordre de la 6ème armée, en date du 30 janvier 1919 : "Excellent pilote de chasse méprisant le danger. Le 4 septembre 1918, a dégagé son camarade de combat au cours d'une lutte engagée loin dans les lignes ennemies contre une forte patrouille de monoplaces. le 7 septembre 1918 a abattu un Drachen en flammes (2ème victoire)."
* Chevalier de la légion d'honneur et citation à l'ordre de l'armée du Slt Louis William Austin, pilote du 2ème régiment de chasse de Strasbourg, en date du 1er septembre 1920 : "Officier de haute valeur morale. Venu des colonies à moins de dix-huit ans pour s’engager dans l’armée française, après la mort de ses deux frères, tués à l’ennemi. Remarquable pilote de chasse, toujours volontaire pour les missions les plus périlleuses. A mitraillé à plusieurs reprises à faible altitude les troupes et les batteries ennemies, incendié un ballon d’observation et abattu un avion. Trois blessures. Quatre citations."
Photo de l'Adj Julien Perusseau
Adj Julien Perusseau - Né le 19 octobre 1895 à Mustapha (Algérie) - Mustapha est une commune qui a été rattachée à Alger ensuite -
Fils de François Jacques Perusseau et Catherine Romain - Admis à l'école nationale des Arts-et-Métiers suite au concours d'admission d'août 1912 - A été classé 20ème au concours d'entrée - Elève de l'école des Arts et métiers à Aix-en-Provence en 1913-1914 - Domicilié au 34, rue d'Azoff à Oran (Algérie) - Profession avant guerre Agent Voyer (chargé de veiller à l'entretien et de l'aménagement des voies de communication - Parents domiciliés Villa "Durand", quartier St-Charles à Oran, pendant la 1ère GM - Classe 1915 - Recrutement d'Oran (Algérie) sous le matricule n° 2836 - Mobilisé au titre du 3ème régiment de Zouaves, le 18 décembre 1914 - Affecté au 3ème régiment de tirailleurs algériens, le 23 décembre 1914 - Nommé Aspirant, le 15 avril 1915 - Affecté au 6ème régiment de tirailleurs algériens, le 25 avril 1915 - Affecté au 1er régiment de tirailleurs algériens, le 15 mai 1915 - Grièvement blessé, à la tête de sa section qu'il entrainait à l'attaque d'un centre de résistance ennemi, par éclats d'obus à la jambe gauche et plaie à la tête par balle et éclat d'obus, à Bouchavesnes, le 12 septembre 1916 - Croix de Guerre et citation n° 346 à l'ordre du régiment, en date du 28 octobre 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 17 janvier 1918 - Brevet de pilote militaire n° 13.289 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 12 mai 1918 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Istres-Miramas - Stage de spécialisation à l'école d'aviation militaire de Pau - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux - Stage de "Haute Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau jusqu'au 27 juillet 1918 - Stage au CIACB de Perthes du 8 août 1918 au 16 mars 1919 - Pilote de l'escadrille SPA 38 du 16 mars au 17 avril 1919 - Pilote de l'escadrille SPA 92 du 18 avril au 15 juillet 1919 - L'escadrille SPA 92 a été dissoute le 15 juillet 1919 - Licence de vol FAI n° 13.023 délivré sur sa demande par l'aéroclub de france, le 11 novembre 1918 - Démobilisé, le 24 août 1919 - Domicilié rue d'Azoff à Oran, à compter du 24 août 1919 - Domicilié au service vicinal de Sidi-Bel-Abbès, à compter du 18 octobre 1919 - Profession après guerre Ingénieur des travaux publics à Oran, puis à Lamoricière (1936), puis à Tlemcen - Domicilié à la société des gaz comprimés à Oran, à compter du 11 janvier 1921 - A accompli un stage d’entraînement de réserve, comme pilote de complément, du 1er au 15 décembre 1921 - Domicilié au 8, rue Cavaignac à Oran, à compter du 26 mars 1923 - Domicilié au 22, rue Dufour à Oran, à compter du 9 janvier 1924 - A accompli une période d’entraînement volontaire de réserve, du 12 au 27 mai 1924 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, le 7 janvier 1925 - Affecté, dans la réserve, au 2eme groupe d'aviation d'Afrique, le 7 janvier 1925 - Radié du personnel navigant de l'aéronautique pour inaptitude physique, le 10 janvier 1927 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 31 juillet 1928 - Domicilié à Télagh, à 140 km au Sud d'Oran, à compter du 1er août 1928 - Nommé Lieutenant de réserve, le 16 décembre 1928 - A accompli une période d'exercices obligatoires de réserve au 2ème groupe d'aviation d'Afrique, du 8 au 28 avril 1929 - Réintégré dans le personnel navigant de l'aéronautique, le 16 mai 1929 - A accompli une période d'entrainement volontaire de réserve au 2ème groupe d'aviation d'Afrique, du 2 au 16 juillet 1930 - Pilote réserviste du centre d'entrainement des pilotes d'Oran en 1931 et 1932 - Membre de l'Automobile-club de l'Oranie de 1931 à 1939 - A accompli une période d'entrainement volontaire de réserve au 2ème groupe d'aviation d'Afrique, du 1er au 15 juillet 1931 - Commissaire sportif et technique du grand prix de l'Automobile-club de l'Oranie du 23 au 24 avril 1932 - A accompli une période d'entrainement volontaire de réserve au 2ème groupe d'aviation d'Afrique, du 16 au 30 septembre 1932 - A accompli une période d'entrainement volontaire de réserve, du 18 au 23 décembre 1933 - A accompli une période d'entrainement volontaire de réserve au 2ème groupe d'aviation d'Afrique, du 5 au 21 octobre 1934 - A accompli une période d'entrainement volontaire de réserve au centre d'entrainement des pilotes d'Oran de 15 jours échelonnés en 1935 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation d'Algérie, le 1er janvier 1935 - Affecté, dans la réserve, à la base aérienne de Oran-La-Sénia, le 12 février 1937 - A accompli une période d'entrainement de réserve de deux jours au GAR n° 572 d'Oran-la-Sénia en 1937 - Domicilié à la Villa Barioulet, Faubourg Scérine à Tlemcen, à compter du 20 mai 1937 - Nommé Vice-président de l'aviation populaire à Tlemcen en mai 1937 - Rappelé à l'activité, le 29 septembre 1938 - Renvoyé dans ses foyers, le 1er octobre 1938 - Pilote au centre d'aviation populaire de Tlemcen en 1939 - Nommé Lieutenant au corps de sapeurs-pompiers de Tlemcen, le 11 mai 1939 - Affecté, dans la réserve, au bataillon de l'air n° 202 - Démobilisé à La Sénia par le bataillon de l'air n° 202, le 23 juillet 1940 - Domicilié au Faubourg Bertrand à Flemcen - Suite à la limite d'age est versé dans le cadre sédentaire du corps des officiers de réserve de l'air le 31 décembre 1941 - Rappelé à l'activité par décision de l'air en Algérie et affecté à la station météo du Kef en Tunisie - Classé en "affectation spéciale" au titre de la 2eme circonscription des Ponts et Chaussées comme ingénieur TPE du 1er juillet au 31 décembre 1944 par décision du préfet d'Oran , renouvelé 2 fois jusqu'au 31 décembre 1945 - Pilote de tourisme après la 2ème GM - Rayé des cadres de réserve, car ayant atteint la limite d'âge de son grade, le 18 octobre 1948 - Nommé Lieutenant honoraire du personnel navigant, sur sa demande, le 25 mars 1950 - A pris sa retraite à Mostaganem jusqu'à l'évacuation de l'Algérie en mars 1962 - Sources : Pam - Fiche matricule conservée aux archives nationales de l'outre-mer à Aix-en-Provence - CCC de l'escadrille SPA 38 - CCC de l'escadrille SPA 92 - JORF - Journal L'Echo d'Alger - Dernière mise à jour : 18 septembre 2021.
* Croix de Guerre et citation n° 346 à l'ordre du régiment, en date du 28 octobre 1916 : "Blessé grièvement à la tête de sa section qu'il entraînait à l'attaque d'un centre de résistance ennemi."
* Grade de chevalier de la Légion d'Honneur du Ltt Julien Perusseau du centre de mobilisation d'aviation d'Afrique n° 2, en date du 14 août 1931 : "15 ans de services, 5 campagnes. A été blessé et cité. A accompli 5 périodes d'entrainement aérien volontaires."
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