Les hommes

Les pilotes de l'escadrille C 39 posent devant un Caudron G 4 de leur unité à la fin juillet 1916 sur le terrain de Nogent-lès-Sermiers (51) - De gauche à droite : Sgt Fernand Machaux (pilote) - Adj François Portron (pilote) - MdL André Waldmann (pilote, tué au combat, le 26 juillet 1916) - Slt Robert D. de Mareuil (pilote) - Ltt Edmond Hügel (pilote C 39 du 30 juin au 8 juillet 1916) - Cne René de Peyrecave de Lamarque, commandant l'escadrille C 39 du 10 avril 1916 au 7 février 1917 - Adj Victor Helfenbein (pilote C 39 du 1er avril au 9 octobre 1916) - Sgt Alexandre Durand (pilote C 39 à partir du 9 avril 1916) - Sgt Maurice Hanote (pilote C 39 jusqu'au 6 septembre 1916) - Cet avion porte la devise tricolore "On les aura" sur les capots moteur - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Marcel Astuc transmise par son petit-fils Patrick que je remercie pour son aide.

L'ensemble des personnels navigants de l'escadrille C 39 photographié sur le terrain de Nogent-lès-Sermiers en mars 1917 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jean Guibout, transmise par François Guibout, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Cne Thélis Joseph Jean Vachon - Né le 13 décembre 1893 à Dôle (Jura) - Fils de Maurice Joseph Jean Martin Vachon et de Jeanne Marie Caroline Barba - Classe 1911 - Recrutement de St-Brieuc (35) sous le n° matricule 111 - Engagé volontaire pour 3 ans au 50ème régiment d'artillerie, le 8 octobre 1912 - Nommé Brigadier, le 10 février 1913 - Nommé Maréchal des Logis, le 27 septembre 1913 - Elève officier de réserve, le 1er octobre 1913 - Nommé Sous-lieutenant au 62ème régiment d'artillerie de Campagne, le 1er avril 1914 - Toujours dans cette unité lors de la mobilisation générale du 2 août 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur stagiaire de l'escadrille C 34 du 1er au 26 mars 1915 - Affecté comme observateur du service aéronautique du DAL, le 14 juin 1915 - Une citation à l'ordre de la 71ème division d'infanterie, le 5 septembre 1915 - Une citation à l'ordre de l'armée, le 19 septembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2969 en date du 14 mars 1916 - Nommé Lieutenant de réserve, le 6 mai 1916 - Pilote de l'escadrille MF 41, le 23 juin 1916 - Pilote de l'escadrille MF 7, le 5 juillet 1916 - Pilote de l'escadrille MF 5, le 21 juillet 1916 - Pilote de l'escadrille MF 2, le 1er août 1916 - Pilote de l'escadrille MF 50, le 6 août 1916 - Citation n° 178 à l'ordre du groupe, le 27 septembre 1916 - Insigne de pilote militaire n° B 2018 décerné le 5 décembre 1916 - Pilote de l'escadrille C 104, le 22 décembre 1916 - Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée, le 28 décembre 1916 - Pilote de l'escadrille F 8, le 6 janvier 1917 - Pilote de l'escadrille F 50, le 26 janvier 1917 - Pilote de l'escadrille F 44, le 27 janvier 1917 - Pilote de l'escadrille F 50, le 1er février 1917 - Pilote de l'escadrille F 41, le 4 mars 1917 - Pilote de l'escadrille F 44, le 6 avril 1917 - Pilote de l'escadrille F 71, le 11 mai 1917 - Pilote de l'escadrille C 21, le 2 juin 1917 - Pilote de l'escadrille C 39, le 20 juin 1917 - Une citation à l'ordre de la 8ème division d'infanterie, le 12 août 1917 - Pilote de l'escadrille F 60, le 20 juillet 1917 - Commandant de l'escadrille SOP 39 / SAL 39 du 17 novembre 1917 au 14 octobre 1918 - Citation n° 259 à l'ordre de l'AD, le 14 novembre 1917 - Nommé Capitaine à titre temporaire, le 28 décembre 1917 - Citation n° 293 à l'ordre de la 5ème armée, le 15 mars 1918 - Citation n° 27 à l'ordre du régiment, le 25 avril 1918 - Citation n° 308 à l'ordre du 38ème corps d'armée, le 18 mai 1918 - Croix de Guerre 14-18 - Grièvement blessé au cours d'un combat aérien contre cinq avions allemands - Décédé des suites de ses blessures à l'ambulance 18 de l'HOE de Villers-Daucourt (51), le 14 octobre 1918 - Officier de la Légion d'Honneur, le 15 octobre 1918 - Photo collection Christian Tollet que je remercie pour son aide.
* Citation à l'ordre de l'armée en date du 19 septembre 1915 : "D'une grande énergie et d'un grand courage rendant journellement les plus grands services. Le 9 août 1915, ils ont provoqué l'admiration de toute une division en achevant un réglage de tir malgré le feu intense et ajuste des canons ennemis qui ont tiré sur eux plus de 140 obus. Le 8 septembre 1915 au cours d'un réglage ont reçu un obus de plein fouet qui a traversé leur appareil l'obligeant à une descente rapide que l'habileté seule du pilote a empêché d'être fatale."
* Citation à l'ordre de l'armée en date du 28 décembre 1916 : "Vaillant officier qui a donné de nombreuses preuves de son courage et de son énergie. Le 2 décembre 1916, au cours d'un réglage, s'est porté au secours d'un camarade attaqué par 2 avions allemands et a attiré sur lui le feu de l'ennemi, après avoir dérouté lui-même l'adversaire qui le poursuivait, a continué l'accomplissement de sa mission bien que son appareil ait été très gravement atteint par les balles et que sa mitrailleuse ait été rendu inutilisable. Déjà 9 fois cité à l'ordre."
* Citation à l'ordre du régiment, en date du 25 avril 1918 : "Excellent chef d'escadrille possédant au plus haut point des qualités de courage et son sang-froid. Toujours en tête de ses missions aériennes a eu à maintes reprises son appareil gravement par des éclats d'obus et les balles de mitrailleuses. Attaqué par une patrouille de trois avions ennemis, a réussi à abattre l'un d'eux à mettre en fuite les deux autres."

Cne Thélis Joseph Jean Vachon, commandant de l'escadrille SOP 39 / SAL 39 du 17 novembre 1917 au 14 octobre 1918 - Photo collection Thierry Nicolo que je remercie pour son aide.

Slt Marcel Astruc, observateur de l'escadrille C 39 - Cet officier appartenait au 115ème RAL avant son affectation à l'escadrille C 39 - Pendant son séjour dans cette unité, il remportera 2 victoires homologuées avec le Slt Maurice Testulat - Photo Marcel Astuc transmise par Patrick Astuc, son petit-fils, que je remercie pour son aide.
Slt Marcel Marie Joseph Noël Astruc - Né le 12 décembre 1892 à Azille (Aude) - Fils de Jules Félix Astruc et de Augustine Mialhe - Domiciliés au 27, rue Franck à Toulouse (Haute-Garonne) - Profession avant guerre Etudiant - Classe 1912 - Recrutement de Toulouse (Haute-Garonne) sous le matricule n° 1343 - A obtenu un sursis d'incorporation en 1913 et 1914 - Mobilisé au 11ème régiment d'infanterie, le 11 août 1914 - Proposé pour un changement d'arme (artillerie) par la commission de réforme de Montauban, en date du 18 août 1914 - Affecté au 57ème régiment d'artillerie, le 28 août 1914 - Nommé Brigadier, le 27 septembre 1914 - Nommé Maréchal des Logis, le 17 janvier 1915 - Nommé Aspirant, à titre temporaire et affecté au 29ème régiment d'artillerie, le 1er mars 1915 - Affecté au 14ème régiment d'artillerie, le 27 mai 1915 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire et affecté au 1er régiment d'artillerie lourde, le 6 juillet 1915 - Affecté au 115ème régiment d'artillerie lourde - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 12 novembre 1916 - Passé à l'aviation comme observateur, le 3 février 1916 - Observateur au GDE du 3 février au 12 mars 1916 - Observateur titularisé à l'escadrille C 39 du 12 mars 1916 au 5 novembre 1917 - Blessé d'une luxation au coude au cours d'un accident d'avion, le 17 mars 1916 - Citation n° 14 à l'ordre de l'aéronautique du 38ème corps d'armée, en date du 9 juillet 1916 - Citation n° 232 à l'ordre du 38ème corps d'armée, en date du 25 décembre 1916 - Citation n° 145 à l'ordre du 38ème corps d'armée, le 23 avril 1917 - Citation n° 202 à l'ordre de la 151ème division d'infanterie, en date du 26 mai 1917 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 6 juillet 1917 - Pendant son séjour à la C 39, il a obtenu deux victoires homologuées et une non homologuée - Affecté au service aéronautique du 38ème corps d'Armée, le 5 novembre 1917 - Citation n° 252 à l'ordre de la 7ème division d'infanterie, en date du 30 octobre 1917 - Chevalier de la légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 16 octobre 1917 - Brevet de pilote militaire n° 12.012 obtenu sur Caudron G 3 au centre de Sommesous, le 8 mars 1918 - Le centre de formation des observateurs de Sommesous ne disposant pas d'avion à double commande, il est lâché directement sur Caudron G 3 puis passé sur Sopwith 1A2 avec un moniteur en position d'observateur - Pilote de l'escadrille BR 207 du 17 au 26 mai 1918 - Commandant de l'escadrille SPAbi 55 du 8 juillet 1918 au 25 février 1919 - Citation n° 342 à l'ordre de la 10ème armée, en date du 17 août 1918 - Nommé Capitaine, à titre temporaire, en date du 9 novembre 1918 - Affecté à l'état-major du GQG, le 25 février 1919 - Affecté à l'état-major du 17ème corps d'armée, le 15 octobre 1919 - Affecté au groupe d'Avord du 32ème régiment d'aviation, le 20 mai 1921 - Affecté au 7ème régiment d'aviation d'observation et détaché à l'état-major du 17ème corps d'armée, le 14 juin 1920 - Affecté au 1er régiment d'aviation d'observation et toujours détaché à l'état-major du 17ème corps d'armée, le 26 juillet 1920 - Affecté au 32ème régiment d'aviation (groupe d'Avord), le 20 mai 1921 - Affecté au centre d'instruction de l'aviation à Avord, le 6 juillet 1921 - Nommé Capitaine à titre définitif, le 25 mars 1923 - Nommé Chef de bataillon, en date du 25 mars 1929 - Officier de la Légion d'Honneur, en date du 29 décembre 1931 - Nommé Lieutenant-colonel, le 25 septembre 1934 - Commandant de la 54ème escadre aérienne, le 4 août 1936 - Commandant de l'Air Régional n° 51, le 1er janvier 1937 - Nommé Colonel, le 15 septembre 1937 - Affecté à l'inspection de l'air de l'état-major, le 26 janvier 1938 - Désigné pour suivre les cours du centre des hautes études aériennes en 1938 - Arrivé au centre, le 24 octobre 1938 - Affecté à l'inspection générale de la défense aérienne et de l'aviation de chasse du 17 juillet 1938 - Commandeur de la Légion d'Honneur, en date du 24 juin 1940 - Sources : Pam - CCC de l'escadrille C 39 - CCC de l'escadrille BR 207 - CCC de l'escadrille SPAbi 55 - Fiche matricule du département de la Haute-Garonne - JORF - Dernière mise à jour : 11 juillet 2017.
* Citation n° 14 à l'ordre de l'aéronautique du 38ème corps d'armée, en date du 9 juillet 1916 : "Officier ayant effectué de nombreux réglages d'artillerie lourde qu'il a toujours mené à bonne fin. Malgré les difficultés rencontrées, le 1er juillet, bien que son appareil ait été sérieusement atteint, a continué de remplir sa mission? A participé dès le mois de juin à des nombreux bombardements ou reconnaissances lointaines."
* Citation n° 232 à l'ordre du 38ème corps d'armée, en date du 25 décembre 1916 : je n'ai pas le texte.
* Citation n° 145 à l'ordre du 38ème corps d'armée, en date du 30 janvier 1917 : "Officier observateur ayant fait preuve dans toutes les missions qui lui nont été confiées de réelles qualités de courage et d'énergie, notamment le 3 novembre 1916 en continuant sa mission bien que son appareil ait été sérieusement attaeint par le tur de l'artillerie. Le 9 novembre, en poursuivant pendant trois heures un réglage rendu très pénible par le mauvais temps et les attaques de deux avions ennemis. Le 17 novembre en dégageant un avion de l'escadrille sérieusement endommagé par un appareil ennemi. Le 27 décembre, au cours d'un réglage difficile, enfin le 29 janvier 1917, en continuant sa mission photographique malgré de sérieuses avaries dans l'appareil."
* Citation à l'ordre de la 5ème armée du Slt Marcel Astruc au 115ème régiment d'artillerie lourde, observateur de l'escadrille C 39, en date du 23 avril 1917 : "Officier observateur de la plus grande valeur. A rendu des services inappréciables à l'escadre où il remplit les missions les plus délicates (photos, réglages et reconnaissances). A exécuté depuis le mois de janvier, quinze missions photographiques dans les lignes ennemies couvrant ainsi tout le front du corps d'armée sur plusieusr kilomètres de profondeur. Depuis le 3 avril, a fourni une série de vols de surveillance, survolant parfois à 100 mètres la zone des batteries ennemies et repérant avec exactitude plus de quatre-vingts d'entre elles."
* Citation n° 202 à l'ordre de la 151ème division d'infanterie, en date du 26 mai 1917 : "Officier observateur de haute valeur, ayant rendu les plus grands services par ses qualités de courage, d'entrain et d'énergie; a fourni au cours du mois d'avril 1917, un travail d'observation considérable menant à bien plus de trente réglage de destruction et effectuant à basse altitude des photographies et croquis de destruction précieux au commandement. Le 12 et 16 avril notamment a terminé ses missions malgré des avaries sérieuses causées par le tir des batteries antiaériennes ennemies(longeron de queue sectionné et bord d'attaque perforé par des éclats d'obus."
* Chevalier de la légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 16 octobre 1917 : "Officier de tout premier ordre et d'une bravoure légendaire. Toujours volontaire pour les missions délicates, exécutant à basse altitude des reconnaissances à vue et rapportant chaque fois des renseignements précieux. Le 23 septembre 1917, au cours d'une reconnaissance dans les lignes ennemies, attaqué npar trois avions, en a abattu deux et terminé sa mission. Quatre fois cité à l'ordre."
* Citation n° 252 à l'ordre de la 7ème division d'infanterie, en date du 30 octobre 1917 : "Chef d'escadrille de premier ordre, payant personnellement de sa personne en prenant largement part au travail délicat de liaison d'infanterie. Le 1er octobre 1917, a été contraint d'atterrir près de notre première ligne, son moteur atteint de plusiuers balles tirées du sol. Le 11 octobre au soir survolant le front du 7ème division a été de même atteint par le feu ennemi et contraint d'atterrir aux avants postes de la division. A donné immédiatement au commandement du régiment les renseignements sur la situation."
* Citation n° 342 à l'ordre de la 10ème armée, en date du 17 août 1918 : "Chef d'escadrille d'élite. A exécuté personnellement au cours des opérations du 18 juillet au 1er août 1917 des reconnaissances à une très basse altitude pour rapporter des renseignements les plus précis, le 22 juillet 1918, attaqué au cours d'une des ses missions par une patrouille de cinq avions ennemis, en a abattu un, remportant ainsi sa 3ème victoire. Chevalier de la Légion d'Honneur , six fois cité à l'ordre."
* Officier de la Légion d'Honneur du Chef de bataillon Marcel Marie Joseph Astruc de l'école pratique d'aviation d'Avord, en date du 29 décembre 1931 : "16 ans de services, 5 campagnes, une blessure, 2 citations, 5 ans de bonifications pour services aériens. Chevalier du 16 octobre 1917."
* Commandeur de la Légion d'Honneur du colonel Marcel Marie Joseph Noël Astruc, en date du 24 juin 1940 : "Officier supérieur qui allie à des qualités morales exceptionnelles, des connaissances militaires et professionnelles très étendues. Au cours de la guerre, dans des postes difficiles et en particulier comme officier de liaison entre de hauts commandements, a rendu les plus précieux services, faisant constamment preuve de dévouement et d'abnégation. Officier de la Légion d'Honneur en 1931."

Ltt Alexis Jean van Nieuwenhuyzen - Observateur de l'escadrille C 39 de la fin 1915 à la mi-1917 - Né le 17 septembre 1887 à Toulouse - Fils de Henri van Nieuwenhuyzen et de Jeanne Renaud - Avant guerre employé de banque - Engagé au 20ème régiment de dragons, le 23 octobre 1905 - Nommé sous-lieutenant, le 1er janvier 1910 - Mobilisé au 245ème régiment d'infanterie, le 2 août 1914 - Nommé lieutenant le 1er septembre 1914 - Observateur de l'escadrille C 39 de la fin 1915 à la mi-1917 - détaché au service aéronautique du 38ème corps d'armée - Ecole des observateurs de Sommesous à partir du 26 octobre 1917 - 4 citations : une à l'ordre de l'armée en 1917 - 2 à l'ordre du corps d'armée en 1916 - une à l'ordre de l'aéronautique en 1916 - Croix de guerre 14-18 - Photo Myred que je remercie pour son aide.

Slt Jean Joseph Marie Tassin de Charsonville - Né le 7 décembre 1886 à St-Jean-le-Blanc - Fils d'Etienne Augustin Gaston Tassin de Charsonville et de Marguerite Marie Françoise Taffin de Tilques - Demeurant au 44, rue du Bourdon blanc, à Orléans (Loiret) - Profession : Etudiant à Paris - Classe 1906 - Recrutement du bureau d'Orléans sous le matricule n° 93 - Engagé volontaire pour 3 ans au 131ème régiment d'infanterie, le 7 mai 1905 - Libéré de ses obligations militaires en 1908 - Une période de réserve au 131ème régiment d'infanterie du 25 août au 21 septembre 1908 - Une période de réserve au 131ème régiment d'infanterie du 30 août au 21 septembre 1910 - Une période de réserve au 131ème régiment d'infanterie du 15 au 31 mai 1913 - Affecté à la 5ème section de secrétaire d'état-major comme chauffeur, le 2 août 1914 - Blessé en Argonne par éclat d’obus au cou, le 24 septembre 1914 - Citation à l'ordre du quartier général du 5ème corps d'armée, en date du 5 juin 1915 - Affecté au 20ème escadron de train des équipages, le 1er juillet 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 15 juin 1916 - Brevet de pilote militaire n° 4359 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Ambérieu, le 28 août 1916 - Nommé Brigadier, le 30 août 1916 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage de spécialisation à l'école d'aviation militaire de Châteauroux, jusqu'au 1er décembre 1916 - Pilote du GDE du 1er décembre 1916 au 15 février 1917 - Laché sur Caudron G 4, le 3 janvier 1917 - Pilote de l'escadrille C 39 / SOP 39 du 20 février 1917 au 4 février 1918 - Citation n° 174 à l’ordre du 38ème corps d'armée, en date du 1er mai 1917 - Nommé Maréchal des logis, le 25 mai 1917 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 27 janvier 1918 - Pilote de l’escadrille SOP 273 / SAL 273 du 4 février 1918 au 4 mars 1919 - Convoyage avion du 3 au 6 avril 1918 - Convoyage avion du 28 mai au 13 juin 1918 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 25 septembre 1918 - Citation n° 25 à l’ordre de la 1ère division, en date du 1er novembre 1918 - Chevalier de la légion d’honneur, en date du 2 juin 1921 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 9 décembre 1921 - Affecté au 32ème régiment d'aviation, le 30 novembre 1920 - Cesse de faire partie du personnel navigant, le 8 juin 1931 - Rayé des cadres, le 15 octobre 1933 - Sources : Pam - Liste PN - LO pas communicable - FM Loiret - CCC C 39 - CCC SOP 273 / SAL 273 - Dernière mise à jour : 5 octobre 2015.
* Citation à l'ordre du quartier général du 5ème corps d'armée, en date du 5 juin 1915 : "Etant en mission avec un officier, a été grièvement blessé en traversant un village que l’ennemi bombardait violemment. A fait preuve d’une très grande énergie et d’un remarquable sang froid en conservant la conduite de sa voiture jusqu’au moment où ses forces l’ayant trahi, il dû abandonner la direction à l’officier qu’il accompagnait."
* Citation n° 174 à l’ordre du 38ème corps d'armée, en date du 1er mai 1917 : "Jeune pilote de grand sang froid et de grand courage. A survolé pendant 1h1/2 le champ de bataille à faible altitude et n’a interrompu sa mission qu’après avoir eu son réservoir d’essence percé de balles et les commandes de son avion à demi sectionnées, 21 balles dans l’appareil."
* Citation n° 25 à l’ordre de la 1ère division, en date du 1er novembre 1918 : "Joint une constante bonne humeur à un courage et une habileté professionnelle remarquables. S’est tout particulièrement signalé pendant la période d’attaques du 25 septembre au 10 octobre 1918."

Adj Emile Obré - Né le 10 juillet 1881 à St-Foy-la-Grande (Gironde) - Fils de Pierre Obré et de Marie Carsenac - Domicilié à Cenon (Gironde) - Classe 1901 - Recrutement de Bordeaux (Gironde) sous le matricule n° 4044 - Service militaire au 92ème régiment d'infanterie, à compter du 16 novembre 1902 - Nommé Caporal, le 16 mai 1903 - Nommé Caporal Sapeur, le 7 octobre 1903 - Nommé Sergent, le 18 septembre 1904 - Envoyé dans la disponibilité comme fils ainé d'une veuve, le 8 février 1905 - Domicilié au 30, avenue de Messine à Paris, à compter du 19 février 1905 - Profession après service militaire Mécanicien à Morteau (Doubs) - Marié avec Anne Louise Deguillaume, le 10 avril 1907 - Domicilié au 30, rue Cardinet à Paris 17ème, à compter du 10 juin 1907 - Concepteur d'un premier avion en 1908, qui sera suivi par trois autres - A effectué une période d'exercices au 92ème régiment d'infanterie du 17 août au 8 septembre 1909 - Brevet de pilote n° 148 délivré par l'Aéroclub de France et obtenu, le 19 juillet 1910 - Profession avant guerre pilote et constructeur d'avion - Premier pilote à voler sur St-Etienne (Loire) - Affecté au 1er régiment du Génie, le 10 mars 1912 - Brevet de pilote militaire n° 114 obtenu, le 13 mai 1912 - A effectué une période d'exercice au bataillon de sapeurs aérostiers au 2 au 18 juillet 1912 - Part pour la Chine, à compter du 6 mars 1913 - Chef pilote de l'école d'aviation de Pékin (Chine) à compter du 31 mars 1913 - Mobilisé au 2ème groupe d'aviation de Reims, à compter du 4 août 1914 - Affecté aux 2ème réserves de ravitaillement de Tours, le 11 septembre 1914 - Pilote de l'escadrille C 39 du 21 novembre 1914 au 9 mai 1915 - Pilote de la RGA de Bourget du 9 au 24 mai 1915 - Pilote de l'escadrille C 53 du 24 mai au 24 septembre 1915 - Nommé Adjudant, le 1er juin 1915 - Citation à l'ordre du 1er corps d'armée, en date du 7 août 1915 - Pilote de l'escadrille C 94 du CRP (future escadrille 466) du 24 septembre 1915 au 18 août 1916 - Hospitalisé du 5 au 14 juillet 1916 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 27 juillet 1916 - Détaché au titre de la société des applications industrielles du bois, le 18 février 1917 - Condamné à 5 ans de prison, avec dégradation militaire, par le 2ème conseil de guerre de Paris, pour homicide volontaire avec prémiditation, le 23 novembre 1917 - Il a tué sa femme, avec laquelle il était en instance de divorce, d'une balle de revolver dans la nuque après une ultime rencontre - Dégradé et remis soldat de 2ème classe, le 10 décembre 1917 - A contacté un engagement volontaire au titre du 3ème bataillon de marche d'infanterie légère d'Afrique, le 24 mars 1918 - A obtenu une suspension de peine suite à son engagement - Affecté au 3ème bataillon de marche d'infanterie légère d'Afrique du 24 mars 1918 au 19 février 1919 - Nommé Caporal, le 5 mai 1918 - Nommé Sergent, le 6 août 1918 - Citation n° 42 à l'ordre du GBA, en date du 1er octobre 1918 - Citation n° 126 à l'ordre de la brigade, en date du 8 novembre 1918 - Croix de guerre avec étoile de vermeuil et deux étoiles de bronze - En Algérie du 14 février au 5 août 1919 - Démobilisé, le 5 août 1919 - Réabilité par la cour d'appel de Paris, le 28 novembre 1919 - Marié avec Marcelle Pauline Lucile Lejeune, le 23 août 1919 - Domiciliés au 50, rue de Prony à Paris 17ème (75) - Domicilié au 25 bis Boulevard erthier à Paris 17ème, à compter du 7 décembre 1921 - Profession Entrepreneur en 1922 - Décédé à Levallois-Perret en 1934 - Photo Gallica - Sources : Pam - Liste des brevets délivrés par l'Aéroclub de France - Liste de brevets militaires - CCC de l'escadrille C 39 - CCC de l'escadrille C 53 - CCC de l'escadrille 466 - Fiche matricule du département de la Gironde - JORF - Dernière mise à jour : 12 mars 2017.
* Citation à l'ordre du 1er corps d'armée, en date du 7 août 1915 : "A poursuivi un avion ennemi et lui a livré un combat acharné, sa mitrailleuse s'étant enrayée, a continué la lutte à coup de mousqueton et malgré la supériorité de son armement, a forcé" son adversaire à rentrer dans ses lignes."
* Citation n° 42 à l'ordre du GBA, en date du 1er octobre 1918 : "Par son calme et son courage, a au cours des journées du ... assuré la liaison des différents postes. N'a pas hésité à se déplacer à plusieurs reprises pour réparer les lignes constamment coupées par le bombardement donnant ainsi à des hommes le plus bel exemple et un mépris absolu du danger."
* Citation n° 126 à l'ordre de la brigade, en date du 8 novembre 1918 : "Sous-officier courageux et brave plein d'entrain. A su dans des moments difficiles et par des bombardements intenses, installer le téléphone et assurer les liaisons de jour et de nuit faisant preuve d'un absolu mépris du danger."
MdL Charles Jean-Baptiste Leroy - Né le 21 mai 1888 à Roizy (Ardennes) - Fils de Gustave Leroy (Meunier) et de Marie Philomène Gatinois - Classe 1908 - Recrutement de Reims (Marne) sous le matricule n° 953 - Appelé pour le service militaire au titre du 132ème régiment d'infanterie, le 6 octobre 1909 - Nommé Caporal, le 25 septembre 1910 - Nommé Sergent, le 3 mars 1911 - Fin de service militaire et envoi dans la disponibilité, le 24 septembre 1911 - Marié avec Mlle Marie Eliza Blanche Riss à Reims (Marne), le 3 octobre 1911 - Profession avant guerre Industriel minotier - Domiciliés pendant la guerre au 12, île Fanac à Joinville-le-Pont (Val-de-Marne) - Rappelé à l'activité au 132ème régiment d'infanterie par la mobilisation générale, le 2 septembre 1914 - Affecté au 25ème régiment d'artillerie de campagne, le 30 janvier 1915 - Parti à Marseille (Bouches-du-Rhône) pour la constitution du dépôt intermédiaire du CEO d'armée d'Orient - Evacué du front d'Orient et rentré au dépot du 25ème RAC, le 15 septembre 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 4 novembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 3403 obtenu l'école d'aviation militaire de Dijon, le 12 mai 1916 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord, jusqu'au 28 novembre 1916 - Pilote de l'escadrille SAL 39 du 30 mai 1918 au 13 février 1919 - Citation n° 13 à l'ordre de l'aéronautique de la 6ème armée, en date du 31 juillet 1918 - Stage au CIACB de Perthes - Citation n° 1470 à l'ordre de l'armée, en date du 28 novembre 1918 Pilote de l'escadrille SAL 273 du 13 février au 11 avril 1919 - Démobilisé, le 26 juillet 1919 - Domicilié à Othis (Seine-et-Marne), à compter du 29 juillet 1919, à compter du 26 juillet 1919 - Affecté, dans la réserve, au 11ème régiment d'aviation de bombardement, le 1er janvier 1920 - Profession après guerre Meunier, fabricant de pâtes alimentaires et conducteur d'autos (tourismes et camions) - Marié avec Mlle Hélène Alexandrine Roulon à Othis (Seine-et-Marne), le 29 janvier 1921 - Domicilié à St-Brice-Courcelles (Marne), à compter du 16 juin 1921 - Affecté, dans la réserve, à la 7ème section détaché au magasin général d'aviation n° 1 de Romilly-sur-Seine (Aube) du 1er groupe d'ouvriers d'aviation, le 8 août 1923 - Médaille Militaire, en date du 9 novembre 1924 - Affecté, dans la réserve, au 5ème groupe d'ouvriers d'aviation, le 13 avril 1926 - Rayé du personnel navigant, le 13 mai 1927 - Domicilié route de Louvois à Cormontreuil (Marne), à compter du 28 avril 1930 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'infanterie n° 61, le 7 septembre 1931 - Domicilié Maison Saint-Saulien au lieu dit "Les Vauzillons" à Rilly-la-Montagne (Marne) à compter du 6 février 1934 - Nommé Adjudant de réserve - Surveillant général de l’aéroport du Bourget en 1939-1940 - Chevalier de la Légion d’Honneur, en date du 19 novembre 1947 - Décédé à Paris 10ème (75), le 1er janvier 1950 - Photo Charles Leroy datée de 1940 transmise par Christine Leroy-Alaux, sa petite-fille que je remercie pour son aide - Sources : Registre des naissances de la commune de Roizy (Ardennes) - Pam - Liste des brevets militaires - Fiche matricule du département de la Marne - CCC de l'escadrille SAL 39 - CCC de l'escadrille SAL 273 - JORF - Dernière mise jour : 6 novembre 2018.
* Citation n° 13 à l'ordre de l'aéronautique de la 6ème armée, en date du 31 juillet 1918 : "Excellent pilote courageux et adroit. Le 19 juillet, protégeant une mission photographique, est attaqué par douze monoplaces ennemis, soutient avec acharnement le combat et ne se retire de la lutte qu'après l'enrayage des trois mitrailleuses du bord. Ramène au terrain son mitrailleur blessé et son avion atteint de plus de 30 balles."
* Citation n° 1470 à l'ordre de l'armée du MdL Charles Jean Baptiste Leroy du 25ème régiment d'artillerie, pilote à l'escadrille SAL 39, en date du 28 novembre 1918 : "Pilote d'une adresse et d'un sang-froid remarquables. Le 28 juillet 1918, au cours d'une protection photographique à quatre kilomètres dans les lignes ennemies, a eu son appareil atteint par un obus en plein fouet en bord d'attaque et les commandes de gauchissement coupées, parvient grâce son sang-froid, à ramener son appareil dans nos lignes. Le 27 octobre 1918, au cours d'une protection de mission, attaqué par sept monoplaces ennemis, parvient à se dégager après avoir mis à mal un des ses adversaires qui est vu tombant désemparé dans ses lignes."
* Médaille Militaire du Sgt Charles Jean Baptiste Leroy au 26ème régiment d'infanterie, en date du 9 novembre 1924 : "19 ans de services, 6 campagnes, une blessure."

Cne Paul René Charles - Né le 16 août 1889 à Poitiers (Vienne) - Fils d'Edgard Louis Florent Charles et de Marie Adèle Rivière - Domiciliés au 29, cours Tolstoï à Villeurbanne (Rhône) avant guerre, puis au 109, boulevard Gambetta à Lyon 3ème (Rhône) après guerre - Profession avant guerre Carrossier auto - Classe 1909 - Recrutement du bureau central du Rhône sous le matricule n° 1545 - Appelé pour effectuer son service militaire au titre du 97ème régiment d'infanterie, le 4 octobre 1910 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, le 1er avril 1912 - Affecté, dans la réserve, au 99ème régiment d'infanterie - Rappelé à l'activité au 99ème RI par la mobilisation générale, le 2 août 1914 - Affecté au 299ème régiment d'infanterie - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 16 juillet 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 24 septembre 1916 - Elève observateur de l'escadrille F 5 du 24 septembre au 1er novembre 1916 - Affecté au 299ème régiment d'infanterie du 1er novembre au 28 décembre 1916 - Elève observateur de l'escadrille C 4 du 28 décembre 1916 au 2 janvier 1917 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 2 au 5 mai 1917 - Observateur de l'escadrille SOP 39 du 11 octobre 1917 au 4 février 1918 - Observateur de l'escadrille SOP 273 / SAL 273 du 4 février 1918 au 4 mars 1919 - Nommé Capitaine, le 20 avril 1918 - En stage du 2 au 14 juin 1918 - En stage du 16 au 28 juin 1918 - Détaché au GDE du 4 au 12 août 1918 - Démobilisé, le 13 août 1919 - Domicilié au 29, cours Tolstoï à Villeurbanne (Rhône), le 13 août 1919 - Profession après guerre dessinateur en machines - Rayé du personnel navigant, le 10 septembre 1931 - A accompli une période de réserve obligatoire au bataillon de l'air 105 du 12 au 25 septembre 1938 - Domicilié au 93, rue Bellecombe à Lyon (Rhône) à compter du 13 janvier 1939 - Photo collection Thierry Nicolo que je remercie pour son aide - Sources : Pam - Fiche matricule du bureau central conservée aux archives départementales du Rhône - CCC de l'escadrille C 4 - CCC de l'escadrille SOP 39 - CCC de l'escadrille SOP 273 / SAL 273 - Dernière mise à jour : 17 janvier 2020.

Sol Henri Emile Gatbois - mitrailleur de l'escadrille C 39 - Né le 16 avril 1892 à Paris (75) - Fils de Louis Gatbois et de Augustine Couard - Avant guerre encadreur - Engagé au 1er groupe comme mécanicien, le 25 mars 1913 - Mobilisé le 2 août 1914 - Passé à l'aviation comme mécanicien, le 15 janvier 1915 - Mécanicien / mitrailleur de l'escadrille C 39 - Ecole d'aviation militaire de dijon, le 28 mai 1917 - Brevet de pilote militaire n° 8495 à l'école d'aviation militaire de Châteauroux, le 10 septembre 1917 - Pilote de l'escadrille C 39 du 26 octobre 1917 au 29 mai 1918 - Pilote de l'escadrille SOP 273 à partir du 29 mai 1918 - 2 citations à l'ordre de l'armée, le 1er octobre 1916 et le 3 mars 1917 - Croix de Guerre 14-18.
* Citation à l'ordre de l'armée du soldat Emile Gatbois : "Au cours d'une mission de chasse, ont poursuivi un avion ennemi jusqu'à 15 kilomètres dans ses lignes. Ont réussi à l'atteindre et, au bout de quelques minutes de combat, ont vu l'appareil glisser sur l'aile et tomber vers le sol. Ayant été attaqué à ce moment par deux avions ennemis, leur ont fait face et les ont contraints successivement à abandonner le combat. Au cours de la lutte, 11 balles ont atteint le casque du pilote et les oeuvres vives de l'appareil."
Photo du Cal Louis Lefèvre
Cal Louis Eugène Lefèvre - Né le 19 juin 1896 à Puteaux (Hauts-de-Seine) - Fils d'Henri Eugène Lefèvre (serrurier)et d'Anna Antoinette Bénétuli - Domiciliés au 1, rue du Centenaire à Puteaux (Hauts-de-Seine) - Profession avant guerre Chaudronnier mécanicien - Classe 1916 - Recrutement du 2ème bureau de la Seine sous le matricule n° 6121 - Engagé volontaire pour la durée de la guerre, au titre du 2ème régiment du Génie comme sapeur mécanicien du 14 septembre 1914 au 2 février 1917 - Affecté au 4ème régiment du Génie du 2 février au 7 juin 1917 - Passé à l'aéronautique militaire, le 7 juin 1917 - Tests de sélection et cours théoriques à l'école d'aviation militaire de Dijon du 8 au 24 juin 1917 - Passé à l'école d'aviation militaire d'Etampes pour le formation initiale du 24 juin au 21 septembre 1917 - A effecté son premier vol avec un moniteur, le 30 juin 1917 - A effectué son premier vol, seul bord, le 24 juillet 1917 - A réussi la première épreuve du brevet militaire, le 12 septembre 1917 - A réussi la dernière épreuve du brevet militaire, le 18 septembre 1917 - A passé la totalité de ses épreuves sur Maurice Farman MF 11 - Brevet de pilote militaire n° 8625 obtenu l'école d'aviation militaire d'Etampes, le 16 septembre 1917 - A son départ de l'école d'Etampes, il totalise 28h26 pour 70 vols et a été noté comme très bon pilote - Stage de perfectionnement "Sopwith 1A2" à l'école d'aviation militaire d'Avord du 21 septembre au 27 novembre 1917 - Nommé Caporal, le 29 septembre 1917 - Marié avec Mlle Louise Echaufour à la mairie de Puteaux (Hauts-de-Seine), le 20 octobre 1917 - A effecté son premier vol à Avord, le 4 novembre 1917 - Il était seul à bord - A réussi l'épreuve du vol à 2000 mètres, le 22 novembre 1917 - A effectué son dernier vol, le 26 novembre 1917 - A effectué 6h40 de vol pour 28 vols à Avord - Il est alors noté comme pilote moyen, bon entrainement sur Sopwith - Pilote de la division "Caudron" du GDE du 27 novembre 1917 au 31 janvier 1918 - Noté comme bon pilote avec bonnes connaissances techniques - Pilote de l'escadrille SOP 39 du 2 au 21 février 1918 - Pilote du GDE pour complément d'entrainement du 21 février au 12 juin 1918 - Lâché sur avion Caudron G 4 et Salmson 2A2, le 28 février 1918 - Pilote de l'escadrille SPAbi 63 du 12 au 27 juin 1918 - Pilote du GDE (Chartres) du 27 juin au 16 juillet 1918 - Pilote de l'escadrille SPAbi 285 du 16 juillet 1918 au 23 janvier 1919 - Nommé Sergent, le 16 septembre 1918 - Croix de guerre et citation n° 52 à l'ordre de l'aéronautique de la 5ème armée, en date du 29 novembre 1918 - Pilote de l'escadrille SPAbi 140 du 23 janvier au 26 mars 1919 - Démobilisé, le 2 septembre 1919 - Affecté, dans la réserve, au 34ème régiment d'aviation, le 20 novembre 1920 - Profession après guerre Tolier formeur - Domicilié au 17, rue de Bootz à Laval (Mayenne), à compter du 30 mai 1923 - Affecté, dans la réserve, au 2ème groupe d'ouvriers d'aéronautique d'Istres (Bouches-du-Rhône), le 25 mars 1926 - Domicilié au 9, rue Madeleine à Orléans (Loiret), à compter du 24 juillet 1926 - Domicilié au 13, rue de la Madeleine St-Jean-de-la-Ruelle (Loiret), à compter du 12 mai 1932 - Affecté, dans la réserve, la base aérienne d'Istres (Bouches-du-Rhône), le 1er décembre 1936 - En affectation à l'usine Panhard-Levassor à Orléans (Loiret), le 2 février 1937 - Rayé du personnel navigant des réserves et classé en position "sans affectation", le 15 mars 1937 - Nommé Sergent-chef de réserve, le 15 juin 1937 - Domicilié rue Paul Doumer à St-Jean-de-la-Ruelle (Loiret), à compter du 5 octobre 1937 - Sources : Registre des naissances de la commune de Puteaux (Hauts-de-seine) - Pam - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille SOP 39 - CCC de l'escadrille SPAbi 63 - CCC de l'escadrille SPAbi 285 - CCC de l'escadrille SPAbi 140 - Fiche matricule des archives départementales de Paris (archives des bureaux de recrutement de la Seine) - Dernière mise à jour : 10 octobre 2018.
* Croix de Guerre et citation n° 52 à l'ordre de l'aéronautique de la 5ème armée, en date du 29 novembre 1918 : "Pilote de valeur, énergique, calme, d'une parfaite tenue militaire, manoeuvrier sûr et d'une rare adresse, a toujours facilité la tâche de ses observateurs. A soutenu maintes fois de rudes combats et ramené de nombreux éclats dans son appareil. S'est particulièrement distingué le 29 octobre, dans une reconnaissance matinale où malgré une forte brûme, il est allé 15 kilomètres dans les lignes ennemies pour rapporter des renseignements d'une haute importance pour le commandement."
Photo du Slt Georges Rodier
Slt Georges Roger Marie Sébastien Rodier - Né le 12 novembre 1891 à Clermont-Ferrand - Fils de Jules Pierre Rodier et de Marie Antoinette Burnichon - Parents domiciliés au 27, quai de Tournelle à Paris 5ème avant guerre puis au 31, rue de Jussieu à Paris 5ème après guerre - Classe 1911 - Recrutement du 3ème bureau de la Seine sous le matricule n° 1220 - Appelé pour effectuer son service militaire au titre du 74ème régiment d'infanterie, le 10 octobre 1912 - Nommé Caporal, le 8 novembre 1913 - Nommé Sergent, le 3 août 1914 - Blessé par balle au bras droit à Courgivaux (Marne), le 6 septembre 1914 - Blessé par balle au bras droit au Labyrinthe (Artois), le 7 juin 1915 - Croix de Guerre et citation n° 287 à l'ordre du 74ème régiment d'infanterie, en date du le 18 septembre 1915 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire et affecté au 36ème régiment d'infanterie, le 22 décembre 1915 - Affecté au 214ème régiment d'infanterie du 18 mai 1916 au 5 février 1917 - Blessé par contusions multiples et éclat d'obus avec plaie superficielle de la cuisse droite à Verdun (Meuse), le 3 septembre 1916 - Citation n° 90 à l'ordre du 214ème régiment d'infanterie, le 19 septembre 1916 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 24 octobre 1916 Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 22 janvier 1917 - Stage de formation au centre GDE du Plessis-Belleville - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux, jusqu'au 2 mai 1917 - Observateur de l'escadrille SOP 9 / BR 9 du 20 mai 1917 au (4ème trimestre) 1918 - Stage au GDE du 9 au 24 décembre 1917 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 15 janvier 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 26 juillet 1918 - Observateur à l'escadrille SAL 39, à compter du (4ème trimestre) 1918 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 23 avril 1919 - Affecté au bataillon de Joinville jusqu'à sa démobilisation - Démobilisé, le 1er septembre 1919 - Domiciliés au 27, quai de Tournelle à Paris 5ème (75), à compter de cette date - Profession après guerre Représentant de commerce - Affecté, dans la réserve, au 3ème régiment d'aviation de bombardement, le 22 juin 1920 - Affecté, dans la réserve, au 12ème régiment d'aviation de bombardement, le 1er août 1920 - Passé à l'arme de l'aéronautique, le 7 juillet 1923 - Affecté au centre de mobilisation d'aviation n° 12, le 2 août 1928 - Domicilié au 32, rue St-Antoine à Paris 4ème (75), à compter du 17 février 1929 - Domicilié au Consulat de France au 3,5 Oxford Street à Londres (Angleterre), à compter du 24 février 1930 - Domicilié au 13, rue Barat à Paris 17ème (75), à compter du 14 novembre 1932 - Affecté à la base aérienne de Mourmelon (Marne), le 1er décembre 1936 - Sources : Pam - Fiche matricule du 3ème bureau de la Seine conservée aux archives départementales de Paris - JORF - Dernière mise à jour : 7 janvier 2020.
* Croix de Guerre et citation n° 287 à l'ordre du 74ème régiment d'infanterie, en date du le 18 septembre 1915 : "A fait preuve au cours de la campagne d'un zèle et d'une activité qui ne se sont jamais démentis. Au combat du 6 juin 1915, a pris le commandement d'une section privée de son chef et par son attitude et son exemple, a maintenu à leur place des hommes qui ayant perdu leur chef commençaient à faiblir. A été blessé le lendemain au moment il était relevé de son poste."
* Citation n° 90 à l'ordre du 214ème régiment d'infanterie, en date du 19 septembre 1916 : "Blessé au cours d'un violent bombardement, a conservé le commandement de sa section et n'a consenti à être évacué que sur orde de son commandant de compagnie."
* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Georges Rodier du 214ème régiment d'infanterie, observateur à l'escadrille BR 9, en date du 26 juillet 1918 : "Excellent observateur, ayant déjà une brillante carrière aérienne. En juillet 1918, pendant les préparatifs de l'attaque allemande, a exécuté des reconnaissances photographiques très réussies à l'intérieur des lignes ennemies. Le 6 juillet, ayant eu son avion abattu par des balles d'infanterie, a dû atterrir dans les tranchées."
* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Georges Rodier au 214ème régiment d'infanterie, observateur à l'escadrille SAL 39, en date du 23 avril 1919 : "Excellent observateur, ayant déjà une brillante carrière aérienne. En juillet 1918, pendant les préparatifs de l'attaque allemande, a exécuté des reconnaissances photographiques dans l'intérieur des lignes ennemies. Le 6 juillet, ayant eu son avion abattu par des balles d'infanterie, a dû atterrir dans les tranchées. Un avion abattu. Trois blessures. Cinq citations."
Photo du Ltt Albert Delye
Ltt Albert Delye - Né le 21 mai 1890 au 88, rue de Rivoli à Paris 4ème - Fils d'Edme Délye (courtier de commerce) et d'Hermance Françoise Gauthier - Domiciliés au 24, rue Vanquelin à Paris 5ème - Classe 1910 - Recrutement du 3ème bureau de la Seine sous le matricule n° 823 - Appelé pour effectuer son service militaire, au titre du 155ème régiment d'infanterie, le 1er novembre 1910 - Nommé secretaire du commandant, le 25 septembre 1912 - Remis à la compagnie, le 23 juin 1913 - Envoyé dans la disponibilité, le 19 septembre 1913 - Profession avant guerre Employé de banque - Rappelé à l'activité par la mobilisaion générale, le 2 août 1914 - Nommé Caporal, le 8 octobre 1914 - Blessé par un éclat d'obus à la fesse droite au bois de la Gruerie, le 29 janvier 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 20 avril 1916 - Formation théorique à l'école militaire d'aviation de Dijon-Longvic - A l'école militaire d'Ambérieu, le 5 juin 1916 - Brevet de pilote militaire n° 4704 obtenu à l'école militaire d'Ambérieu, le 6 octobre 1916 - Stage de perfectionnement à l'école militaire d'aviation de Châteauroux - Stage de spécialisation à l'école militaire d'aviation d'Avord, le 8 octobre 1916 - Stage à l'école de Miramas, le 13 février 1917 - à l'école militaire d'aviation de Châteauroux du 10 mars au 23 mars 1917 - Pilote du GDE du 25 mars au 4 avril 1917 - Affecté à l'aéronautique de la 5ème armée, le 4 avril 1917 - Pilote de l'escadrille C 38 / SOP 39 / SAL 39 du 6 avril 1917 au 4 février 1918 - Nommé Sergent, le 21 mai 1917 - Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'armée en date du 18 août 1917 - En stage sur Caudron G 6 au GDE du 31 août au 11 septembre 1917 - En stage sur Sopwith 1A2 au GDE du 26 novembre au 5 décembre 1917 - Nommé Adjudant, le 25 janvier 1918 - Pilote de l'escadrille SOP 273 / SAL 273 du 4 février au 8 août 1918 - En stage à l'annexe du GDE à Moissy-Cramayel du 28 mai au 15 juin 1918 - En mission de convoyage avion du 19 au 20 juin 1918 - Citation n° 609 à l'ordre de l'armée, en date du 20 juillet 1918 - En subsistance (nourri et logé) à l'escadrille SAL 39, le 26 juillet 1918 - En stage à Chartres du 4 au 15 août 1918 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 8 août 1918 - Pilote de l'escadrille SAL 39 du 8 août 1918 au 1er avril 1919 - Envoyé au dépôt du 1er groupe d'aviation, le 26 avril 1919 - Démobilisé, le 10 août 1919 - Affecté, dans la réserve, au 21ème régiment d'aviation - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 22 juillet 1921 - A effectué une période de réserve volontaire au 21ème régiment d'aviation du 7 au 21 août 1922 - Nommé Lieutenant de réserve, le 29 novembre 1924 - Marié avec Mlle Lucienne Andrée Kalse à la mairie du 5ème arrondissement de Paris, le 28 avril 1928 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 21, le 4 avril 1929 - Rayé du personnel navigant, le 10 septembre 1931 - Affecté à la base aérienne de Toulouse-Francazal, le 1er décembre 1936 - Classé dans les cadres sédentaires, le 2 février 1937 - A accompli une période de réserve obligatoire à la base aérienne de Toulouse-Francazal du 16 au 29 août 1937 - Affecté au bataillon de l'air n° 130, le 1er septembre 1938 - Décédé à Fontainebleau, le 21 août 1982 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 1078) de la mairie du 4ème arrondissement de Paris - Pam - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille C 39 / SOP 39 / SAL 39 - Fiche matricule du 3ème bureau de la Seine conservée aux archives départementales de Paris - JORF - Dernière mise à jour : 27 avril 2024.
* Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'armée du Sgt Albert Delye au 155ème régiment d'infanterie, pilote à l'escadrille C 39, en date du 18 août 1917 : "Blessé dans l'infanterie, pilote d'une conscience éprouvée, ayant pris part aux combats d'avril et mai et ayant donné depuis son arrivée à l'escadrille de belles preuves de courage et d'énergie. A pfus de quatre-vingt-dix heures de vol. Le 12 août 1917, en mission photographique a été attaqué par un avion ennemi a faible altitude et, malgré son appareil très sérieusement atteint dès le début dans ses œuvres vives par plus de trente projectiles et ses mitrailleuses mises hors de service par les balles, a, par son sang-froid, réussi à ramener au terrain son observateur blessé."
* Citation n° 609 à l'ordre de l'armée de l'Adj Albert Delye du 155ème régiment d'infanterie, pilote à l'escadrille SAL 273, en date du 20 juillet 1918 : "Pilote très énergique et courageux. Toujours volontaire pour les missions délicates et périlleuses. Chargé de la protection d'une mission prolongée importante, son appareil ayant été sérieusement endommagé, a résolument fait face à l'attaque d'un avion ennemi qu'il réussit à mettre en fuite, a continué d'assurer sa protection et n'est rentré qu'une fois sa mission terminée, ramenant son appareil complétement désemparé. A donné ainsi à tous un requarquable exemple d'énergie, de snag-froid et de conscience."
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Les hommes
Les observateurs de l'escadrille C 39 posent devant un Caudron G 4 de leur unité à la fin juillet 1916 sur le terrain de Nogent-lès-Sermiers (51) - De gauche à droite : X - X - Slt Marcel Astruc - X - X - Ltt Alexis van Nieuwenhuyzen - X - X - Si on relève les identités des observateurs de l'escadrille C 39 à la fin juillet 1916, on trouve les noms suivants : Slt Marcel Parizet - Slt Maurice Crété - Slt Félix Giacomelli (tué au combat le 26 juillet 1916) - Ltt Jean-Marie Renaud - Slt André Dessoliers - Ltt Victor Chevanne - Il s'agit probablement de ces hommes non identifiés - L'avion est le même que la photo de gauche - Ces deux photos ont été prises le même jour - Si vous pouvez identifier un de ces hommes, veuillez, prendre contact avec l'auteur du site - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Marcel Astuc transmise par son petit-fils Patrick que je remercie pour son aide.

Photo de groupe de l'ensemble des personnels de l'escadrille SAL 39 en 1918 - Le commandant d'unité, le Cne Thélis Vachon est debout au centre de l'image - Si un lecteur dispose de cette photo en meilleure définition, veuillez prendre contact avec l'auteur du site - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo La Guerre Aérienne Illustrée.

Les personnels navigants officiers posent devant un Salmson 2A2 de l'escadrille SAL 39 pendant le 2ème trimestre 1918 - De gauche à droite assis : Slt Louis Fassier, Cne Thélis Vachon, Cne Saturnin Pelet - Debouts : Slt Pierre Fleurette, Slt Paul Ganne, Aspirant Joseph Kessel, Cne Jacques Raiga, Slt Henri Thérond, Ltt Raoul Lacroix, Slt Georges Gavoret, Ltt Jean Brustlein - Si un lecteur dispose de cette photo en meilleure définition, veuillez prendre contact avec l'auteur du site - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo la Guerre Aérienne Illustrée.

Les pilotes de la SAL 39 posent devant un Salmson 2A2 de leur unité lors du 2ème trimestre 1918 - De gauche à droite assis : brigadier Pierre Galtier, caporal Charles Carlin, caporal Alfred Dubois - Debouts : MdL William Stora, Slt Pierre Carretier, Cne Thélis Vachon, Ltt Ernest Gautier, Caporal Lucien Sirdey, Caporal Charles Giafferi - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo SHD de Vincennes.

Ltt Paul Gérard, à l'époque où il commandait le centre d'aviation militaire du Crotoy - Il pose en compagnie du Ltt Alphonse Edmond Louis Le Bihan - Carte postale d'époque.
Ltt Paul Charles Camille Gérard - Né le 20 octobre 1877 au 9, place de l'Hôtel de Ville à Troyes (Aube) - Fils de Sévérin Elisé Gérard (gendarme) et de Constance Désirée Gérard - Domiciliés à Chaource (Aube) - A bénéficié d'une bourse de demi-pensionnaire à Troyes (Aube) - Profession avant engagement Etudiant - Classe 1897 - Recrutement de Châlons-en-Champagne (Marne) sous le matricule n° 418 - Engagé volontaire au titre de l'école spéciale militaire de Saint-Cyr, le 29 octobre 1898 - A été classé 254ème sur 552 au concours d'entrée à l'école de St-Cyr - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 51ème régiment d'infanterie caserné à Beauvais (Oise), le 1er octobre 1900 - Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1902 - Marié avec Mlle Marie Thérèse Luce Gabrielle Hennegny en mairie de Beauvais (Oise), le 16 janvier 1905 - Affecté à l'école normale de gymnastique et d'escrime de Joinville-le-Pont, le 15 octobre 1907 - Lettre de félicitations du ministre, en date du 8 janvier 1908 - Affecté au 51ème régiment d'infanterie caserné à Beauvais (Oise), le 16 janvier 1908 - Médaille de Bronze décernée, le 18 novembre 1911 - Détaché dans l'aéronautique militaire, le 5 février 1912 - Affecté au 144ème régiment d'infanterie caserné à Bordeaux (Gironde) (détaché aviation militaire), le 9 février 1912 - Brevet n° 858 passé sur avion Blériot et décerné par l'Aéroclub de France, le 3 mai 1912 - Blessé d'une foulure du poignet gauche et d'une large plaie du genou gauche au cours d'un accident d'avion au Quesnoy (Nord) pendant les manoeuvres du 1er corps d'armée, le 17 septembre 1912 - Brevet de pilote militaire n° 173 obtenu, le 5 octobre 1912 - Nommé Capitaine et affecté au 100ème régiment d'infanterie caserné à Tulle (Corrèze), le 23 juin 1913 - Affecté au 53ème régiment d'infanterie caserné à Perpignan (Pyrénées-Orientales), le 9 août 1913 - Affecté au 105ème régiment d'infanterie de Riom (Puy-de-Dôme), le 8 avril 1914 - Commandant de l'escadrille CM 39 du 2 au 21 août 1914 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de la 5ème armée, en date du 17 septembre 1914 - Commandant de l'escadrille C 17 du 6 décembre 1914 au 19 mars 1915 - En mission à Lyon du 26 au 30 janvier 1915 - Chef de l'aéronautique de la 6ème armée - Nommé Chef de bataillon, à titre temporaire, le 4 février 1916 - En mission à Lyon du 28 février au 12 mars 1916 - Citation à l'ordre de la 1ère armée, en date du 30 mars 1915 - Citation à l'ordre de la 6ème armée, en date du 8 juin 1915 - Citation à l'ordre de la 6ème armée, en date du 12 mai 1917 - Nommé Chef de bataillon, à titre définitif, le 24 mai 1917 - Citation n° 351 à l'ordre de la 6ème armée, en date du 16 novembre 1917 - Détaché à l'état-major du GAC (aéronautique), le 4 septembre 1918 - Officier de la Légion d'Honneur, en date du 30 septembre 1918 - Officier de la Légion d'Honneur et citation n° 687 à l'ordre de la 6ème armée, en date du 30 janvier 1919 - Citation à l'ordre de l'armée grecque, en date du 31 août 1919 - En campagne en Orient du 24 octobre 1919 au 12 février 1920 - Affecté au 4ème régiment d'aviation d'observation, le 13 février 1920 - En campagne en Tchécoslovaquie du 13 février 1920 au 31 août 1921 - Affecté au 37ème régiment d'aviation, le 1er août 1920 - Campagne dans les Pays Rhénans (Allemagne) du 1er octobre 1921 au 21 juillet 1923 - Affecté au 34ème régiment d'aviation d'observation (34ème RAO), le 10 août 1920 - Nommé Lieutenant-colonel, le 13 juillet 1921 - Commandant du 12ème régiment d'aviation de bombardement de jour de Neustadt (Allemagne), le 18 septembre 1921 - Affecté au 35ème régiment d'aviation, le 17 avril 1923 - Commandant de l'aviation au Levant et du 39ème régiment d'aviation, en date du 1er octobre 1923 - Titularisé observateur, le 29 novembre 1923 - Citation à l'ordre de l'armée du Levant, en 1923 - Nommé Colonel, le 24 mars 1924 - A expérimenté la liaison par avion entre les villes de Beyrouth et Bagdad - A cette occasion, le colonel volait en équipage avec deux officiers de son régiment d'aviation - Ils ont fait escale à Deir-Ez-Zor et ont parcouru les 940 km en une seule journée - Rapatrié du Levant et affecté à l'inspection du matériel technique de l'aéronautique, le 22 juin 1925 - Nommé Commandeur de la Légion d'Honneur, en date du 9 juillet 1925 - Affecté à l'inspection du matériel technique et des installations techniques de l'aéronautique militaire, le 1er août 1925 - Commandant de la 3ème brigade mixte aérienne, le 1er décembre 1925 - Nommé Général de brigade aérienne, le 5 février 1929 - Commandant de la 1ère division aérienne en 1932 - Nommé Commandant de la 2ème région aérienne en 1936 - Nommé Général de division aérienne - Grand Officier de la Légion d'Honneur, en date du 11 juillet 1936 - Domicilié au 8, avenue Bertie Albrecht à Paris 8ème (75) - Totalise 2031h05 de vol en 29 novembre 1960 - Grand Croix de la Légion d'Honneur, en date du 19 janvier 1961 - Décédé à Paris 8ème (75), le 8 novembre 1964 - Sources : Registre des naissances de la mairie de Troyes (Aube) - Etat des services - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille CM 39 - CCC de l'escadrille C 17 - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Marne - JORF - Site Internet Léonore - Revue l'Aérophile - Revue de la Ligue aéronautique de France - Dernière mise à jour : 21 novembre 2019 - Un grand merci à Yves Castelain pour la localisation du bureau de recrutement concerné.
* Médaille de Bronze du Ltt Paul Charles Camille Gérard, au 51ème régiment d'infanterie, en date du 18 novembre 1911 : "Est allé à la nage à plus de 200 mètres du rivage, tenter de sauver trois baigneurs qui se noyaient à Cayeux-sur-Mer (Somme), le 15 août 1911."
* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 17 septembre 1914 : "Services signalés par ses reconnaissances aériennes."
* Citation à l'ordre de la 1ère armée du Cne Paul Gérard, commandant l'escadrille C 17, en date du 30 mars 1915 : "Chef d'escadrille de tout premier ordre. Excellent pilote, plein d'entrain, de courage et de sang-froid qui a effectué de nombreuses opérations de reconnaissances et de bombardement dans des circonstances souvent très difficiles."
* Citation à l'ordre de la 6ème armée du Cne Paul Gérard, chef du service aéronautique de la 6ème armée, en date du 8 juin 1915 : "Au début d'une reconnaissance d'armée importante, a été canonné de la manière la plus violente. L'appareil, qu'il montait, ayant subi des avaries graves qui rendaient dangereuses la continuation du vol, a poursuivi néanmoins sa mission qu'il a menée à bonne fin sans s'écarter en rien de l'itinéraire qui lui avait été assigné."
* Citation à l'ordre de la 6ème armée du Cne Paul Charles Camille Gérard commandant du service aéronautique de la 6ème armée, en date du 12 mai 1917 : "Commandant l'aéronautique d'une armée, a rendu de précieux services dans l'organisation et la direction des attaques payant largement de sa personne, accomplissant plusieurs reconnaissances remarquables dans les conditions les plus périlleuses, notammant le 19 avril 1917, au cours du repli ennemi, entrainant tout son personnel par son exemple."
* Citation n° 351 à l'ordre de l'armée du Chef de bataillon Paul Charles Camille Gérard, commandant du service aéronautique de la 6ème armée, en date du 16 novembre 1917 : "A brillamment commandé l'aéronautique de la 6ème armée pendant les opérations d'octobre 1917. A électrisé ses unités et obtenu d'elles un rendement exceptionnel par les plus mauvais temps, grâce à son esprit d'organisation, à son ardeur infatigable et à son beau courage. Fort de la vieille expérience qu'il a des l'aviation, a su communiquer à tous la foi qu'il a en elle."
* Officier de la Légion d'Honneur et citation n° 687 à l'ordre de la 6ème armée, en date du 30 janvier 1919 : "Officier, magnifique chef d'aviation qui joint à une virtuosité consommée de pilote, une science approfondie de l'aéronautique de guerre, comptant 500 heures de vol au-dessus de l'ennemi parmi lesquelles plusieurs reconnaissances de 350 km. A été, pendant 3 ans et demi, à la tête de l'aéronautique de la 6ème armée. Par sa haute compétence, son prestige et son bel exemple personnels, a su obteniur de ses exécutants le plus magnifique rendement aux batailles de la Somme, de l'Aisne et de la Malmaison, a pris part au succès des opérations de 1918 entre l'Aisne et la Marne."
* Commandeur de la Légion d'Honneur du Colonel Paul Charles Camille Gérard, de l'inspection technique de l'aéronautique, en date du 11 juillet 1936 : "Officier du 28 septembre 1918; 27 ans de service, 9 campagnes, 5 citations."
* Grand officier de la Légion d'Honneur du Général de Division aérienne, commandant de la 2ème région aérienne, en date du 11 juillet 1936 : "37 ans de services, 10 campagnes, 7 citations, une blessure en service aérien commandé, 12 ans de bonifications pour services aériens. Commandeur de la Légion d'Honneur du 9 juillet 1925."

Adj Pierre de Lageneste - pilote de l'escadrille C 39 - Né le 23 mai 1881 à Varennes sur Allier (Allier) - Fils de Claude de Lageneste et de Noémie Pirel - Entré en service actif au 10ème régiment de Chasseurs à Cheval, le 16 novembre 1902 - Brevet de pilote militaire n° 2046 en date du 4 décembre 1915- Mobilisé le 2 août 1914 - Pilote de l'escadrille C 39 du 12 août 1916 au 28 avril 1917 - Une citation à l'ordre de l'armée - Médaille Militaire - Croix de Guerre 1914-1918 - Tué au cours d'un accident aérien, à bord d'un Morane-Saulnier type T sur le terrain de Mattrigues, le 28 avril 1917 - Il faisait équipage avec le Slt Charles Pomepui et l'Adj Alexandre Durand - Les deux hommes ont également perdu la vie - Pierre de Lagenestre laisse une femme et 5 orphelins. Son 5ème enfant naissait 8 jours après l'avis de décès de son père qui venait d'abord 36 ans.
* Citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Pierre de Lagenestre : "Au cours d'une mission de chasse, ont poursuivi un avion ennemi jusqu'à 15 kilomètres dans ses lignes. Ont réussi à l'atteindre et, au bout de quelques minutes de combat, ont vu l'appareil glisser sur l'aile et tomber vers le sol. Ayant été attaqué à ce moment par deux avions ennemis, leur ont fait face et les ont contraints successivement à abandonner le combat. Au cours de la lutte, 11 balles ont atteint le casque du pilote et les oeuvres vives de l'appareil."
Un récit extrait du carnet de route de l'adj Pierre de Lagenestre :
Le 3 septembre 1916 - Un avion boche venant de Reims se diriger vers Epernay. On demande deux volontaires; nous nous présentons, le Ltt de Tanlay et moi. Je prends le mitrailleur Emile Gatbois avec une mitrailleuse à l'avant et une carabine de secours. Arrivé à 2400 mètres, je vois Tanlay qui redescend. je compte couper la retraite au boche, du côté de la ferme d'Alger, et je prends le plus de hauteur possible. A partir de 3300 mètres, je me tiens sur les lignes ennemies. Gatbois a vraiment l'oeil pour trouver les coucous. En voilà trois qu'il me signale, et je ne les découvre qu'après quelques secondes d'hésitation, mais ce sont des Français.
Enfin, voici un boche, Sus au boche ! Je gagne toujours de l'altitude et arrive à la surplomber à 4500 m. Ah, il est beau ! Tu vas voir comment on descend, mon vieux ! Je pique à la verticale et fait un tour et demi de vrille pour le dérouter, s'il m'a vu, en même temps que pour me mettre exactement à la place convenable pour l'attaquer. A 300 mètres environs, Gatbois ouvre le feu et tire 38 cartouches. Nous descendons avec une rapidité si vertigineuse que Gatbois en est effrayé; il me croit touché et se retourne. Du doigt, je lui désigne le boche et le voilà rassuré. arrivé à la hauteur de l'ennemi, je me redresse doucement et me place à 50 mètres en arrière de lui et en dessous, dans une zone où il ne peux pas tirer.
Gatbois change son rouleau de mitrailleuse et la musique recommence. Bon sang, qu'il a la peau dure ! .... Le voilà qui flanche, qui dégringole sur l'aile, puis sur le nez et tombe sans direction. Il doit être bien touché. Nous guettons le moment où il va s'écraser sur le sol, lorsque le crépitement d'une mitrailleuse nous claque aux oreilles. Je me retourne : deux avions de chasse sont à nos trousses ... Brrr !
Gatbois saisit sa carabine, se retourne, se campe sur le capot. Je me baisse pour ne pas le gêner, et avec un sang-froid merveilleux, sans se presser, ajuste chaque coup. Au troisième, l'un des boches abandonne. Celui qui reste, un Fokker, passe à ma gauche et en arrière, à environ 40 ou 50 mètres, et les échanges de bons procédés continuent. Le boche et moi sommes à la même vitesse, mais sa supériorité est trop évidente. Il faut en finir ou nous sommes perdus. je vire pour le prendre par l'arrière. En changeant les facteurs, on change les résultats. En voici la preuve, mon Fokker décampe.
Ouf ! ... nous avons eu chaud ! Mais où sommes-nous ? Quand la lutte a commencé, j'étais à environs 15 km chaz les boches au Nord-est de Tahure, où sont nos lignes ? Il y a de la brume; je ne les vois pas. Je n'aperçois pas davantage le soleil; quant à ma boussole, elle a été bousculée dans la bataille.
Je n'entends plus mes moteurs .... Est-ce que .... L'appareil penche à gauche, je n'avance plus. C'est la panne ! Nous allons être prisonniers. Quelle Angoisse ! Ma femme, mes enfants ! Mais la Sainte Vierge va nous tirer d'affaire. Je l'ai invoquée avant d'engager le combat. Elle ne peut pas nous abandonner ainsi.
- Et Gatbois, les lignes ?
- Tout droit, vieux.
- Sûr ?
- Sûr.
En effet, ma boussole que je viens de remettre d'aplomb indique que nous sommes dans la bonne direction. Par les cornes de Béelzébuth, j'ai passé un mauvais moment ! ...

Slt Pierre Carretier - Né le 13 février 1896 à Saubens (Haute-Garonne) - Fils de Lucien Jean Pierre Carretier et de Jeanne Réoule - Profession avant guerre Coureur cycliste - Classe 1916 - Recrutement de Foix (Ariège) sous le n° matricule 50 - Engagé au 17ème régiment d'infanterie, le 5 septembre 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 25 novembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 3073 obtenu, le 29 mars 1916 - Stage de perfectionnement à l'école militaire d'aviation de Châteauroux, jusqu'au 2 mai 1916 - Pilote de l'escadrille C 18 du 25 juin au 29 août 1916 - Nommé Sergent, le 13 juillet 1916 - Blessé au cours d'un accident aérien, aux commandes d'un Caudron G 4, au retour d'une mission de reconnaissance, le 29 août 1916 - Il faisait équipage avec le Ltt Pierre Dautriche, qui a également été blessé - Médaille Militaire, Croix de Guerre et une citation à l'ordre de l'armée, le 13 septembre 1916 - Hospitalisé et convalescence jusqu'au 22 janvier 1917 - Pilote de l'escadrille C 39 / SOP 39 / SAL 39 du 6 février 1917 à la fin de la guerre - Nommé Adjudant, le 25 avril 1917 - Nommé Sous-lieutenant, le 15 avril 1918 - Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée, le 20 juin 1918 - Une citation à l'ordre de l'armée, le 28 novembre 1918 - Affecté au 12ème régiment d'aviation, le 7 août 1920 - Affecté à l'école militaire d'aviation d'Istres, le 27 septembre 1920 - Mis à la disposition du Maréchal de France, commandant en chef, les troupes d'occupation du Maroc, le 16 mai 1919 - Nommé Lieutenant à titre définitif et à titre rétroactif, le 8 mars 1918 - Affecté au 39ème régiment d'aviation, le 1er octobre 1923 - Affecté au 34ème régiment d'aviation, le 21 novembre 1925 - Nommé Capitaine - Officier de la Légion d'Honneur, le 2 juillet 1929 - Mis en disponibilité sur sa demande, pendant 5 ans, à compter du 1er octobre 1930 - Général de Brigade commandant l'armée de l'Air au Maroc - Décédé à Rabat en 1945.
* Citation à l'ordre de l'armée du Sgt Pierre Carretier, pilote de l'escadrille C 18 en date du 13 septembre 1916 : "Engagé volontaire dans l'infanterie au début de la guerre, a été grièvement blessé. Réformé ç la suite de sa blessure, a repris du service dans l'aviation où il s'est de suite classé parmi les meilleurs pilotes. A été atteint d'une seconde blessure très grave, le 30 août, en effectuant une reconnaissance particulièrement dangereuse."
* Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée du Slt à titre temporaire Pierre Carretier, du 17ème régiment d'infanterie, pilote aviateur de l'escadrille SAL 39, en date du 20 juin 1918 : "Officier pilote d'un brillant courage et d'une remarquable audace. S'est distingué dans de récentes actions, livrant fréquemment combat à l'adversaire. Apercevant un avion ennemi au cours d'une de ses missions, l'a attaqué et abattu. Attaqué à son tour par quatre appareils allemands, a accepté résolument le combat, abattu l'un de ses adversaires et obligé les autres à abandonner la lutte. Malgré les graves atteintes faites à son appareil, a réussi, grâce à son énergie, a ramener au terrain son, avion criblé de balles et son observateur blessé. Trois blessures. Médaillé militaire pour faits de guerre. Trois citations."
* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Pierre Carretier, du 17ème régiment d'infanterie, détaché à l'escadrille SAL 39, en date du 28 novembre 1918 : "Officier pilote d'une audace et d'une adresse remarquables. le 21 ocotbre 1918, au cours d'une reconnaissance, attaqué dans les lignes ennemies par cinq monoplaces, parvient à remplir sa mission après avoir dispersé ses adversaires dont un est vu piquant dans ses lignes désemparé. Le 22 octobre 1918, au cours d'une mission d'infanterie, attaque un biplace ennemi et rentre au terrain avec plusieurs balles de terre dans les œuvres vives de son appareil. Le 23 octobre , au cours d'une reconnaissance, attaque à plusieurs reprises un biplace ennemi. Blessé de deux balles au cours du combat parvient à rentrer au terrain sa mission terminée."
* Officier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée du Cne Pierre Carretier du 34ème régiment d'infanterie, le 2 juillet 1929 : "14 ans de services, 10 campagnes, 4 blessures, 2 citations, 7 ans de bonification pour service aériens. Chevalier du 14 juin 1918."

Slt Georges Jean Nicolas (dit Géo) Condé - Né le 25 juin 1891 à Frouard (54) - Fils de Paul Hippolyte Condé (épicier) et de Rose Joséphine Roy - Etudes d'architecture à Bruxelles (Belgique) - Profession avant guerre Architecte - Formé à la peinture par Paul Emile Boutigny à Paris en 1911 - Classe 1911 - Recrutement Toul sous le matricule n° XXX - Service militaire dans l'intendance, à partir du 1er octobre 1912 - Toujours dans cette unité lors de la mobilisation générale du 2 août 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 1er mars 1916 - Brevet de pilote militaire n° 4051 obtenu, le 26 juillet 1916 - Nommé Officier d'administration de 2ème classe du service de l'intendance (équivalent au grade de sous-lieutenant), le 2 août 1916 - Stage de spécialisation à l'école militaire d'aviation de Châteauroux, jusqu'au 11 août 1916 - Pilote de l'escadrille C 39 du 24 octobre 1916 au 6 mars 1917 - Hospitalisé, le 6 mars 1917 - Après soins, affecté comme officier de détails au parc n° 3 - Marié avec Marguerite Anné Baudot, à Gevrey-Chambertin, le 25 avril 1917 - Passé dans la réserve et domicilié 46, boulevard Godefroy-de-Bouillon à Nancy (54) - Etudie aux cours du soir de l'école des Beaux-Arts de Nancy (54) en 1919 - Admis dans le corps des officiers d'administration comptables de l'aéronautique, le 15 juillet 1920 - Affecté, dans la réserve, au parc du 22ème régiment d'aviation de bombardement à Luxeuil (Haute-Saône), le 20 juillet 1920 - Affecté au magasin général d'aviation n° 1, le 27 septembre 1920 - Embauché par le faïencier Edouard Fenal, en 1922 - Devient le modeliste des faïenceries de Lunéville, Saint-Clément et Badonviller en 1922 - puis Directeur artistique de la même entreprise jusqu'en 1939 - Associé à la création d'un théâtre de marionnettes du groupe des étudiants catholiques (GEC) de Nancy en 1934 - Mobilisé en 1939 - Crée la compagnie "Le Théâtre de la Maison de Lorraine" - Forme, en 1941, aux techniques des marionnettes, Jacques Félix, le futur créateur du festival mondial des théâtres de marionnettes de Charleville-Mézières (08) - Sa compagnie proposera des spectables de marionnettes à gaines et à fil jusque dans les années 60 - Décédé à Velaine-en-Haye, le 3 juin 1980 - Georges Condé repose au cimetière de Préville à Nancy - Sources : Bulletin de naissance - Pam - Liste brevets militaires - CCC 39 - JORF - Dernière mise à jour : 29/01/2015 - Photo Georges Condé transmise par Gérard Condé, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Slt Georges Jean Nicolas (dit Géo) Condé - Pilote de l'escadrille C 39 du 24 octobre 1916 au 6 mars 1917 - Photo Georges Condé transmise par Gérard Condé, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Slt Jean Louis Guibout - Né le 27 mai 1891 à Courbevoie (Hauts-de-Seine) - Fils d'Henri Guibout et d'Henriette Serusier - Domiciliés au 2, avenue des Pernes à Paris 16ème (75) - Profession Industriel - Classé 1911 - Recrutement du 6ème bureau de la Seine sous le matricule n° 709 - Service militaire au 31ème régiment de Dragons, le 1er octobre 1912 - Nommé Sous-lieutenant, le 13 août 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 6 mars 1917 - Observateur de l'escadrille C 39 du XXX au 10 juin 1917 - Observateur divisionnaire du 2ème corps de cavalerie et affecté au service aéronautique de la 4ème armée, le 2 avril 1917 - Observateur en subsistance à l'escadrille C 229 du 10 au 23 juin 1917 - Observateur en subsistance à l'escadrille F 24 / SOP 24 du 23 juin 1917 au 1er mars 1918 - Une citation à l'ordre de l'armée, en date du 11 juillet 1917 - Nommé Lieutenant, le 14 décembre 1917 - Observateur de l'escadrille SOP 279 / BR 279 du 1er mars au 31 décembre 1918 - Une citation à l'ordre de l'armée, en date du 24 avril 1918 Evacué et hospitalisé, le 15 octobre 1918 - Rentré de convalescence, le 4 novembre 1918 - Détaché au 2ème corps de cavalerie du 20 au 22 novembre 1918 - Affecté au bataillon de monteurs de hangars, le 31 décembre 1918 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 6 juillet 1919 - Affecté au 2ème régiment d'aviation d'observation de Dijon-Longvic, le 30 août 1920 - Passé à l'arme de l'aéronautique militaire, le 29 juin 1923 - Décédé à Paris (75), le 8 mars 1961 - Sources : Pam - LO - CCC SOP 24 - CCC C 39 - CCC 229 - CCC SOP 279 / BR 279 - JORF - Dernière mise à jour : 5 septembre 2015 - Photo Jean Guibout, transmise par François Guibout, son petit-fils, que je remercie pour son aide.
* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Jean Louis Guibout, du 31ème régiment de Dragons, observateur à l'escadrille SOP 24, en date du 11 juillet 1917 : "Observateur énergique et plein d'allant. Le 7 septembre 1917, son avion étant désemparé à la suite d'un combat, a réussi à atterrir à proximité des lignes, rapportant des renseignements précieux pour le commandement. A soutenu un combat aérien opiniâtre dans les lignes ennemies, a eu son avion criblé de balles, n'en a pas moins poursuivi jusqu'au bout la reconnaissance dont il était chargé."
* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Jean Louis Guibout, du 31ème régiment de Dragons, observateur à l'escadrille SOP 279, en date du 24 avril 1918 : "A survolé longuement, pour en préciser l'emplacement, un nid de mitrailleuses, malgré un tir de terre très nourri, est rentré avec son pilote blessé grièvement et son appareil atteint par les balles."

Slt Pierre Jean Auguste Galtier - Né le 30 décembre 1894 à Millau (Aveyron) - Fils de Léon Galtier et d'Elmie Fugin Galtier - Domiciliés 28, avenue de la République à Millau (Aveyron) - Profession avant guerre Ingénieur civil à Bône (Constantine) - Construction d'une cuverie modèle avec installation d'appareils réfrigérants pour les moûts de vin - Classe 1914 - Recrutement de XXX sous le matricule 994 - Mobilisé au 7ème régiment d'artillerie à pied, à compter du 5 septembre 1914 - Nommé Brigadier, le 26 juin 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 28 avril 1917 - Brevet de pilote militaire n° 7723 obtenu à l'école militaire d'aviation de Chartres, le 26 juillet 1917 - Stage de perfectionnement à l'école militaire d'aviation de Chateauroux, jusqu'au 28 septembre 1917 - Pilote de l'escadrille SOP 39 / SAL 39 du 16 décembre 1917 à la fin de la guerre - Nommé Maréchal des Logis, le 13 mai 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 20 septembre 1918 - Décédé le 29 juin 1966 - Photo transmise par Greg Turner de Colorado Springs (USA), son petit-fils, que je remercie pour son aide.
* Citation à l'ordre de l'armée du MdL Pierre Jean Auguste Galtier, pilote de l'escadrille SAL 39, en date du 20 septembre 1918 : "Pilote consciencieux et énergique. Le 19 juillet 1918, effectuant une mission photographique, est attaqué avec ses deux avions de protection par douze monoplaces. Soutient vigoureusement la lutte et dégage un de nos appareils serré de près par douze monoplaces. Force l'un à piquer dans ses lignes. Resté seul, après le combat par suite de la retraite de ses deux avions de protection sérieusement atteints, reprend et termine complétement sa mission."

Slt Marie Jean Ambroise Gabriel Fieux - Né le 1er septembre 1893 à Saint-Lary (Gers) - Fils d'Henri Fieux (cultivateur) et de Julia Gabrielle - Classe 1913 - Recrutement de Auch (Gers) sous le matricule n° 19 - Engagé volontaire pour trois ans au 83ème régiment d'infanterie, le 12 octobre 1911 - Nommé Caporal, le 26 septembre 1912 - Nommé Sergent, le 21 septembre 1913 - Toujours au 83ème régiment d'infanterie, lors de la mobilisation générale, du 2 août 1914 - A participé aux batailles de Charleroi, de Champagne et de Perthe-les-Herlus - Nommé Adjudant, le 25 décembre 1914 - A participé à la bataille de Carency de 1915 - Nommé Sous-lieutenant d'active, à titre temporaire, le 4 février 1915 - Atteint de fièvre paratyphoïdique, le 24 janvier 1916 - Affecté au 88ème régiment d'infanterie, le 10 février 1917 - Bataille d'Arras en mai 1917 - Nommé Lieutenant à titre temporaire, le 11 août 1917 - Affecté au 73ème régiment d'infanterie, le 21 septembre 1917 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 24 mars 1918 - En stage observateur au centre d'instruction de l'aviation d'observation de Sommesous du 24 mars 1918 au 23 avril 1918 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 23 avril au 3 mai 1918 - Observateur de la SAL 39 du 3 mai au 13 juin 1918 - Observateur de la BR 238 du 13 juin 1918 au 26 avril 1919 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 22 octobre 1918 - Bataille des Flandres - Titularisé observateur, le 12 décembre 1918 - Pilote de l'escadrille BR 224 du 30 avril au 13 décembre 1919 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du XXX - Affecté au 54ème régiment d'infanterie, le 14 janvier 1920 - Affecté au 4ème régiment d'aviation d'observation, le 4 juin 1920 - Affecté au 34ème régiment d'aviation, le 1er août 1920 - Marié avec Louise Françoise Simone Pollard, le 9 août 1920 - Participe aux manoeuvres de 1920 - 1921 - 1922 et 1923 comme pilote observateur - Affecté au 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz (Moselle), encadrement du 31ème régiment d'aviation, le 23 novembre 1923 - Nommé Capitaine à titre définitif, le 29 décembre 1923 - Affecté au 38ème régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz, le 1er janvier 1924 - Détaché comme surveillant de l'instruction des boursiers de pilotage à l'école civile d'aviation Caudron du Crotoy (Somme), le 10 janvier 1924 - Cumule 820 heures de vol, à la date du 22 mai 1924 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 9 juillet 1924 - Affecté au 34ème régiment d'aviation, le 22 juin 1925 - Détaché au service de la préparation préliminaire technique de l'état-major de la 1ère brigade d'aéronautique, le 6 juillet 1928 - Médaille de Bronze de l'éducation physique et des sports, le 7 mai 1929 - Nommé Chef de bataillon, le 22 mars 1932 - Affecté à l'aéronautique de l'Indochine - Embarqué à Marseille (Bouches-du-Rhône), le 30 mars 1932 - Débarqué en Indochine, le 5 mai 1932 - Commandant le groupe d'aviation de Cochinchine à Bien Hoa - Au Tonkin du 5 mai 1932 au 24 juillet 1933 - En Cochinchine du 25 juillet 1933 au 25 mai 1935 - Officier de la Légion d'Honneur, le 23 décembre 1933 - Embarqué à Saïgon et débarqué à Marseille, le 20 juin 1935 - A bénéficié d'un congé de fin de campagne de 4 mois et 14 jours - Affecté à l'école militaire et d'application de l'armée de l'Air de Versailles, le 9 novembre 1935 - Nommé Lieutenant-Colonel, le 15 juin 1937 - Affecté à l'état-major du général inspecteur général des forces aériennes des théatres d'opérations terrestres et des réserves de l'air, le 1er avril 1938 - Affecté au quartier général de la zone d'opérations aériennes Sud - Commandeur de la Légion d'Honneur, le 21 juin 1939 - Affecté à l'inspection de renseignement et des réserves de l'armée de l'Air - Nommé Colonel, le 2 septembre 1939 - Nommé Général de brigade aérienne - Décédé, le 17 janvier 1964 - A légué aux orphelins apprentis d'Auteuil, une propriété, qui sera transformée en colonie de vacances, à Lestangue - Gabriel Fieux repose dans le cimetière communal de Castillon-Massas (Gers) - Photo transmise par Nicolas Dubois que je remercie pour son aide - Sources : Acte de naissance - CCC escadrille 39 - CCC escadrille 238 - Fiche matricule conservée aux archives départementales du Gers - LO - JORF - Dernière mise à jour : 2 novembre 2014.
* Croix de Guerre avec étoile d'argent et citation n° 73 à l'ordre de la division, en date du 13 février 1916 : "Excellent officier de campagne depuis le début, modeste autant que brave, sollicite en toutes occasions les missions les plus périlleuses, est un exemple parfait pour sa troupe qu'il a conduit fréquemment à l'assaut particulièrement aux attaques de décembre 1914."
* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Gabriel Ambroise Fieux, observateur et commandant de l'escadrille BR 238, en date du XXX : "Observateur de valeur, pilote de premier ordre, volant de jour comme de nuit, chef d'escadrille ne méritant à tous points de vue que des éloges."
* Commandeur de la Légion d'Honneur du Lieutenant-colonel Marie Jean Ambroise Gabriel Fieux, en date du 21 juin 1939 : "27 ans de services, 9 campagnes, 2 citations, 33 ans de bonifications pour services aériens, 71 annuités. Officier de la Légion d'Honneur du 23 décembre 1933."
Photo de l'Adj Georges Barbot
Adj Georges Barbot - Né le 9 septembre 1894 à Langon (Gironde) - Fils de Louis Adolphe Barbot (négociant) et de Gabrielle Antoinette Alexandrine Vivès - Domiciliés au Cours du 14 juillet à Langon (Gironde) - Brevet de pilote civil FAI n° XXX délivré par l'Aéroclub de France, le XX mars 1913 - Classe 1914 - Recrutement de Bordeaux (Gironde) sous le matricule n° 1580 - Engagé volontaire pour trois ans, au titre du 3ème groupe aéronautique, le 3 octobre 1913 - Nommé Aérostier de 2ème classe, le 4 octobre 1913 - Passé au 1er groupe d'aviation, le 1er janvier 1914 - Affecté comme mécanicien au centre d'aviation militaire d'Avord - Formation théorique à l'école d'aviation militaire de Tours - Envoyé à l'école d'aviation militaire de Pau pour effectuer sa formation élémentaire de pilote militaire - Brevet de pilote militaire n° 758 obtenu à l'école d'aviation militaire de Pau, le 26 mars 1915 - En prison, le 19 février 1915 - Probablement une faute ou une imprudence de pilotage - N'est pas inscrite sur sa fiche matricule - Peine militaire mais pas civile - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation de Buc - Pilote de la RGAé - Pilote de l'escadrille C 6 / SOP 6 du 6 avril 1915 au 6 janvier 1917 - Livre le jour de son arrivée un Caudron à son unité en provenance de la RGAé du Bourget - Nommé Caporal, le 27 avril 1915 - Convoyage d'un avion depuis la RGAé du Bourget du 11 au 12 mai 1915 - Convoyage d'un avion depuis la RGAé du BOurget du 31 mai au 2 juin 1915 - Nommé Sergent, le 14 juin 1915 - Citation n° 12 à l'ordre de l'aéronautique d'armée, le 31 décembre 1915 - Convoyage d'un avion depuis la RGAé du Bourget du 15 au 22 janvier 1916 - Nommé Adjudant, le 21 mai 1916 - Citation à l'ordre du 18ème corps d'armée, en date du 27 juillet 1916 - En mission sur le terrain de La Cheppe du 19 août au 2 septembre 1916 - Evacué sur l'hôpital d'évacuation de Verrières, le 30 septembre 1916 - En déplacement du 9 au 15 décembre 1916 - En repos pour surmenage à la maison de convalescence VR 75 de Viry-Châtillon du 6 au 19 janvier 1917 - Pilote du GDE du 19 janvier au 7 février 1917 - Pilote de l'escadrille C 222 du 7 février au 26 avril 1917 - Hospitalisé du 10 au 22 février 1917 - Pilote de l'escadrille C 64 du 26 avril au 2 mai 1917 - En mission du 29 au 30 avril 1917 - Pilote de l'escadrille C 39 du 2 mai au 14 octobre 1917 - Détaché sur l'aérodrome de Châteaufort comme pilote réceptonnaire de la société des moteurs Salmson, le 14 octobre 1917 - Retour de sursis, le 17 août 1918 - Evacué sur l'hôpital mixte de Chartres, le 24 août 1918 - Evacué à l'hôpital 18 de Chartres du 13 au 17 septembre 1918 - En congé de convalescence de 15 jours passé à Langon du 19 septembre au 3 octobre 1918 - Entré à l'hôpital St-Louis de Paris, le 2 octobre 1918 - Démobilisé, le 19 août 1919 - Pilote de la ligne Paris-Londres de 1919 à 1921 - Pilote d'essai de la société Dewoitine - A testé 29 prototypes des sociétés Weyman, Bernard, Dewoitine et réceptionnés 1500 avions - Affecté, dans la réserve, au 36ème groupe d'aviation de Pau, le 8 mai 1923 - Le 6 mai 1923, aux commandes de l'aviette Dewoitine D 7 équipé d'un moteur Clerget-Renault à deux cylindres à plat, a réalisé la double traversée de la Manche dans la journée - Il s'est adjugé le prix de 25.000 francs offert par le journal "Le Matin" - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 2 juillet 1923 - A accompli une période d'entrainement volontaire à la division d'entrainement aérien d'Orly comme pilote d'avion du 13 au 17 juin 1928 - Médaille Militaire, le 7 janvier 1930 - A accompli une période d'entrainement volontaire à la division d'entrainement aérien d'Orly comme pilote d'avion du 1er au 15 avril 1930 - Affecté, dans la réserve, au 2ème groupe d'ouvriers d'aéronautique, le 27 juin 1930 - A accompli une période d'entrainement de réserve au 2ème groupe d'ouvriers d'aéronautique du 7 au 21 juillet 1932 - Marié avec Mlle Clémentine Augustine Yvonne Renaud à la mairie de 4ème arrondissement de Paris (75), le 8 novembre 1932 - En 1933, il totalise 6000 heures de vol - Grade d'officier de la Légion d'Honneur, en date du 17 janvier 1933 - A accompli une période d'entrainement volontaire à la base aérienne n° 4 du Bourget-Dugny du 2 au 7 octobre 1933 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, le 25 décembre 1936 - Domicilié au 7 bis, rue de Coulmiers à Toulouse, à compter du 2 juin 1937 - Domicilié au 16, route d'Arcachon à Pessac, à compter du 12 juillet 1939 - Affecté au bataillon de l'Air n° 122 de Chartres, le 15 septembre 1939 - Admis à l'honorariat de son grade, le 17 août 1949 - Marié avec Mlle Marguerite Vigneron à la mairie du 16ème arrondissement de Paris, le 22 juin 1955 - Décédé à Nice (aLpes-Maritimes), le 27 février 1988 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 57) de la commune de Langon (Gironde) - Pam - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Gironde - CCC de l'escadrille C 6 / SOP 6 - CCC de l'escadrille C 222 - CCC de l'escadrille C 64 - CCC de l'escadrille C 39 - Dernière mise à jour : 28 septembre 2021.
* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur de pilote aviateur Georges Barbot de la maison Dewoitine, en date du 2 juillet 1923 : "13 ans de pratique professionnelle et de services militaires, dont 3 ans de mobilisation. Titres exceptionnels : breveté pilote dès 1913. S'est toujours signalé pendant la guerre comme depuis le rétablissement de la paix par son adresse et sa science de la conduite des appareils. S'est acquis des titres tout particuliers par ta participation, dès l'année 1922, aux essais et expériences de vol à voile. A réalisé à Biskra la magnifique performance de voler 8 heures 36 minutes 55 secondes dans un avion sans moteur, le 31 janvier 1923. A réussi brillamment à traverser deux fois la Manche, le 6 mai 1923, sur un avion à faible puissance La Moto-Aviette."
* Médaille Militaire de l'Adj Georges Barbot du centre de mobilisation d'aviation n° 36, en date du 7 janvier 1930 : "15 ans de services, 5 campagnes. A été blessé et cité. A accompli une période d'entrainement aérien volontaire."
Photo du Cne Jean Estirac
Cne Jean Pierre Estirac . Né le 31 décembre 1875 à Rivesaltes (Pyrénées-Orientales). Fils de Jean Estirac (serrurier-mécanicien) et de Rose Blanqué. Domiciliés à Rivesaltes (Pyrénées-Orientales). Profession avant engagement Etudiant. Classe 1895. Recrutement de Perpignan (Pyrénées-Orientales) sous le matricule n° 460. Passe les épreuves du concours d'entrée à l'école spéciale militaire de St-Cyr en 1894 et 1895. Engagé volontaire, pour trois, au titre de l'école spéciale militaire de St-Cyr, le 31 octobre 1895. Elève de 1ère classe, le 12 avril 1897. Classé 357ème sur 537 au concours de sortie de St-Cyr. Nommé Sous-lieutenant et affecté au 15ème régiment d'infanterie, le 1er octobre 1897. Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1899. Nommé Porte-drapeau du 15ème régiment d'infanterie, le 21 janvier 1902. A suivi les cours de l'école de tir de la Valbonne du 13 avril au 16 mai 1908. A suivi les cours de l'école des travaux de campagne au 2ème régiment du Génie du 24 février au 26 avril 1907. Nommé Capitaine et affecté à la 15ème compagnie du 162ème régiment d'infanterie, le 25 décembre 1911. Passé à l'aérostation militaire en janvier 1912. Affecté au 36ème régiment d'infanterie et resté détaché à l'aérostation, le 23 février 1912. Brevet de pilote civil n° 926 délivré par l'Aéroclub de France et obtenu sur avion Deperdussin du type militaire à moteur Gnôme de 100 HP à l'école Deperdussin de Reims (Marne), le 5 juillet 1912. A effectué un vol, à bord du dirigeable Zodiac II de 1550 m3, en compagnie de P.M. Lefebvre (pilote), Cne Aubry, Ltt Brocard, Ltt Moulin, le 9 août 1912. Ils ont décollé du parc de Saint-Cloud et ont atterri à Saint-Mard Dammartin (Seine-et-Marne) soit 50 km en 4h25. Affecté au 2ème groupe d'aéronautique, le 1er octobre 1912. A fait son épreuve des 200 km sur le parcours Mailly et Vouziers et retour, à une hauteur de 1500 mètres. Brevet de pilote militaire n° 172 obtenu à l'école militaire Deperdussin de Reims-Bétheny, le 5 octobre 1912. Affecté au centre d'aviation de Reims (Marne). Affecté au 50ème régiment d'infanterie et maintenu dans l'aéronautique militaire, le 23 décembre 1912. Placé en position "Hors cadre aéronautique", le 28 mars 1913. Commandant de l'escadrille V 21 (future C 219), équipée d'avion Voisin L, pendant les grandes manœuvres du Sud-Ouest du 11 au 17 septembre 1913. Cette unité était stationnée au camp de Châlons-sur-Marne. Commandant de l'escadrille CM 39 du 21 août au 6 novembre 1914. La CM 39, équipée de Caudron G 2, a été créée à partir de la division Caudron de l'école de pilotage de Reims. Le Soldat Raymond Delmotte était son mécanicien en 1er. Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 3 décembre 1914. Affecté au 2ème bureau du sous-secrétariat d'état de l'aéronautique militaire. Nommé secrétaire rapporteur du comité consultatif de l'aéronautique militaire, auprès du secrétaire d'état de l'aéronautique militaire, le 9 octobre 1915. Nommé Chef de bataillon, à titre définitif, le 4 octobre 1916. Marié avec Mlle Lucienne Pelletier à la mairie de Dijon (Côte-d'Or), le 24 mars 1919. Affecté au sous-secrétariat d'état de l'aéronautique et des transports aériens, le 20 mai 1920. Maintenu en position "Hors cadre aéronautique", le 25 mai 1920. Affecté comme directeur d'établissement à l'entrepôt spécial d'aviation n° 3, le 24 février 1921. Nommé Lieutenant-colonel, le 24 juin 1922. Désigné pour suivre le stage de franchissement des grades de lieutenant-colonel et de colonel du 11 juin au 4 août 1923. Du 11 au 30 juin 1923, cours théoriques communs à Versailles, du 5 au 13 juillet, période d'application au camp de Valdahon et du 16 juillet au 4 août 1923, cours d'arme à Versailles. Affecté à la direction générale du ravitaillement en matériel d'aviation, le 21 septembre 1923. Nommé Commandant du 1er groupe d'ouvriers d'aéronautique, adjoint au chef du service général du ravitaillement en matériel d'aviation - Affecté comme commandant en second du 35ème régiment d'aviation de Lyon, le 7 novembre 1924. Commandant du 38ème régiment d'aviation mixte de Thionville, le 23 mai 1925. Grade d'officier de la Légion d'Honneur, en date du 18 août 1927. Directeur du magasin général d'aviation n° 4, le 23 janvier 1928. Nommé Colonel, le 25 mars 1930. Affecté au service général du ravitaillement en matériel d'aéronautique, le 8 avril 1930. Affecté provisoirement à la direction du matériel aérien militaire du 27 avril au 1er août 1934. Commandant de la base aérienne 104 du 1er août au 30 novembre 1934. Admis en congé du personnel navigant, le 25 septembre 1934. Admis à la retraite et affecté, dans la réserve, à l'entrepôt spécial d'aviation n° 2, le 30 novembre 1934. Nommé Général de Brigade aérienne, le 19 avril 1935. Sources : Registre des naissances (acte n° 2) de la commune de Rivesaltes (Pyrénées-Orientales) - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales des Pyrénées Orientales - CCC de l'escadrille CM 39 - JORF - Revue L'Aérophile - Revue L'Aéro - Dernière mise à jour : 7 juin 2021.
* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Cne Jean Pierre Estirac, en date du 3 décembre 1914 : "21 ans de services, une campagne. Services exceptionnels rendus à l'aéronautique militaire en paix et en guerre."
* Grade d'officier de la Légion d'Honneur du Lcl Jean Pierre Estirac au 38ème régiment d'aviation, en date du 18 août 1927 : "31 ans de services, 5 campagnes. Chevalier du 3 décembre 1914."
Photo du Cal Maurice Hanote
Cal Maurice Désiré Louis François Hanote - Né le 3 janvier 1896 à Douai (Nord) - Fils de Désiré Hanote (constructeur) et de Clémence Lambert - Domiciliés au 69, rue des Rosiers à St-Ouen (Seine-St-Denis) - Profession Elève des Arts et Métiers de Lille (Nord) - Classe 1916 - Recrutement de Douai (Nord) sous le matricule n° 772 - Engagé volontaire comme mécanicien, au titre du 2ème groupe d'aviation à Lyon-Bron, le 1er janvier 1915 - Mécanicien de l'escadrille MF 55 du 11 au 14 mai 1915 - Mécanicien de l'escadrille MF 33 du 14 mai au 16 juillet 1915 - Envoyé à l'école d'aviation militaire de Buc pour suivre sa formation pratique de pilote militaire, le 16 juillet 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1483 obtenu à l'école d'aviation militaire de Buc, le 31 août 1915 - A l'école d'aviation militaire de Buc, jusqu'au 7 septembre 1915 - Nommé Caporal, le 11 septembre 1915 - Pilote de la RGAé du 7 au 22 septembre 1915 - Pilote de l'escadrille C 39 du 24 septembre 1915 au 6 septembre 1916 - Lettre de félicitations du général commandant la 5ème armée, le 17 décembre 1915 - Nommé Sergent, le 21 janvier 1916 - En mission de convoyage depuis la RGAé du 10 au 18 mars 1916 - Croix de Guerre et citation à l'ordre du 2ème corps d'armée, le 6 avril 1916 - Envoyé au repos pour surmenage à Viry-Châtillon, le 6 septembre 1916 - Rentré de convalescence, le 10 octobre 1916 - Pilote de la RGAé du 10 octobre au 20 décembre 1916 - En mission de convoyage pour la RGAé du 26 novembre au 20 décembre 1916 - Lâché sur avion Nieuport, le 26 octobre 1916 - Pilote de l'escadrille N 15 du 20 décembre 1916 au 8 octobre 1917 - En mission de convoyage pour la RGAé du 17 au 25 février 1917 - En mission de convoyage d'un avion SPAD VII pour la RGAé du 14 au 16 avril 1917 - Blessé au combat, aux commandes d'un SPAD VII, le 19 juin 1917 - Citation n° 89 à l'ordre de l'armée, en date du 1er juillet 1917 - Nommé Adjudant, le 20 juillet 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 463 du CRP au Bourget du 8 octobre 1917 au 14 mars 1918 - Stage au CIACB de Perthes - Pilote de la RGAé du Bourget, jusqu'au 8 avril 1919 - Démobilisé, le 19 septembre 1919 - Affecté, dans la réserve, au 33ème régiment d'aviation en 1920 - Co-directeur avec son frère Robert de l'entreprise "Désiré Hanote" située au 16 faubourg de Valenciennes à Douai (Nord) en 1935 - Cette entreprise était spécialisée en carrosserie, voitures pour usages industriels, agricoles et commerciaux, carrosserie automobiles, brouettes, matériels pour voies étroites, emballages démontables, caisses et tourets - L'usine comptait 25 à 35 ouvriers - Décédé à Caen (Calvados), le 12 août 1975 - Sources : Pam (2 fiches) - Liste des brevets de pilote militaire - CCC de l'escadrille MF 55 - CCC de l'escadrille MF 33 - CCC de l'escadrille C 39 - CCC de l'escadrille N 15 - La fiche matricule originale, conservée aux archives départementales du Nord, a été détruite en mai 1940 - Fiche matricule reconstituée après guerre, donc incomplète - Fichier des décès de l'INSEE - Journal des réfugiés du Nord - Annuaire industriel - Dernière mise à jour : 17 juin 2022.
* Croix de Guerre et citation à l'ordre du 2ème corps d'armée du Sgt Maurice Hanote pilote à l'escadrille C 39, le 6 avril 1916 : "Pilote très habile, toujours prêt à marcher. A fait preuve, au cours d'une mission photographique au-dessus des troisièmes positions allemandes, des plus belles qualités de sang-froid et de courage, en acceptant le combat contre un Fokker et un LVG n'abandonnant la lutte que par suite de l'intervention d'un troisième avion allemand qui le mettait en état d'infériorité trop manifeste. A eu son appareil atteint de plusieurs balles."
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